Après le premier rebond

By  | 9 avril 2011 | Filed under: Bord de court

L’échange s’engage et je ne suis pas à mon avantage : plus puissant, plus aguerri, mon adversaire me met au supplice.

Il est gaucher, comme moi. Pour l’avantage de la main je repasserai. Son jeu illustre la vieille école, mais pas seulement. Il fait service-volée, se rue au filet dès que l’occasion se présente et aujourd’hui elle se présente souvent. J’étais d’abord condamné au passing – ou au lob, que je préfère – voilà maintenant qu’il prend de plus en plus souvent le contrôle des batailles du fond du court ! Il s’agit pour moi de jouer la tactique. La surface étant rapide, je relance son service au centre, droit sur lui. La technique fonctionne et son service-volée s’enraye. Je le surprends par quelques accélérations et contre-pieds bien sentis. Le duel s’équilibre. Cependant il me tenait tellement la tête sous l’eau en début de set par son pressing incessant que maintenant, bien que je l’ai repoussé sur sa ligne de fond, j’hésite encore à me libérer et à lâcher mes frappes. Mais il y a du mieux.

Sa première balle me heurte à toute allure : service au corps, bien vu. Alors que je me replace côté avantage, je remarque que mon adversaire n’a pas bougé. Il m’affirme que sa balle était faute. Pas question de profiter de la situation, de mon point de vue sa balle tombait pile sur la ligne du carré de service. Je suis quand même le mieux placé pour voir ce genre de détails, non ?  Il insiste. C’est à ce moment que je prononce la phrase usuelle, la formule bien connue de qui a déjà disputé un match ou joué en club. L’air princier, je lui lance : « Remets deux balles ». J’aurais pu insister pour lui accorder le service gagnant, mais mon adversaire n’aurait rien voulu savoir, et au petit jeu du fair-play, face à lui je perds d’avance.

Aujourd’hui mon après-midi est réservé. Une heure de tennis, un petit peu plus si on compte les quelques minutes que je pourrais grappiller en arrivant en avance, pour peu qu’il n’y ait personne sur le court. Une heure de plaisir, de coups de sang et de défoulement. Mon adversaire du jour est plus âgé que moi et a été mieux classé que je ne le serai jamais. La démarche de m’inscrire à des tournois toutes les semaines ne me parle pas, mon classement grimpe donc peu  ; ou plutôt, il grimpe très lentement. Les seuls matchs officiels que je dispute sont ceux des tournois par équipe de mon département : le bien nommé « tournoi départemental par équipe ». J’aime le fait de jouer avec des amis, et le cinquième match décisif est toujours un double, de quoi mettre un soupçon de pression supplémentaire. Il faut avouer que le classement m’importe peu, je joue pour le plaisir et, cela tombe bien, mon adversaire aussi. Nous jouons ensemble et l’un contre l’autre depuis des années. Aujourd’hui encore cela sera un plaisir.

Ca y est, je me suis fait breaker. Je ne peux pas dire que cela me surprenne, ma deuxième balle étant extrêmement lente et molle. Elle surprend pendant quelques jeux, puis mon opposant a tout le loisir de l’attaquer, ce dont il ne se prive pas, voire de se payer le luxe d’un retour-volée. Il sait que je peux dégoupiller et sortir du match si je me frustre. Ses montées à répétition sont aussi faites dans ce but : m’empêcher de poser mon jeu. Il va servir pour le premier set, le score est de cinq jeux à trois en sa faveur. C’est l’heure de sonner la révolte. Il me domine dans tous les compartiments du jeu mais je vais lui en donner pour son argent. Tout le monde n’aurait pas pris le temps de passer son dimanche après-midi à filer une rouste à un petit jeune ; lui l’a fait. A moi d’en être digne. Une volée qu’il met dans le couloir après m’avoir fait faire l’essuie-glace en défense et un retour gagnant de coup droit décroisé : nous voilà à 30-A. Ma chance de revenir au score se présente, si je ne la saisis pas c’en est fini.

Il y a dix ans, je déménageais en Normandie. J’avais onze ans et du tennis je ne connaissais que la terre battue des terrains couverts du stade Pierre de Coubertin, à Paris. Le Calvados regorge de courts de tennis. Chaque ville ou presque comporte un club et des tournois sont organisés toute l’année. J’ai pu ainsi, en parallèle d’autres disciplines, m’adonner au tennis. Les surfaces dures que j’ai découvert alors n’avaient rien à voir avec ce que je connaissais. La logistique s’est adaptée au climat capricieux de la Normandie : il y a beaucoup de courts couverts, avec souvent un revêtement très rapide. Le court sur lequel je joue aujourd’hui, avec l’adversaire qui m’accorde des joutes depuis dix ans, est un Taraflex. Le service fuse, les frappes claquent, le rythme est soutenu et les échanges sont assez courts.

Nous connaissons très bien ce terrain. J’y ai pris des leçons et y ai affronté mes meilleurs amis. La salle est très haute de plafond, les lobs les plus fous sont ainsi permis. Le court est brun, le reste du sol est vert. Il y a un petit étage pour les éventuels spectateurs, avec un vieux canapé retouché et quelques fauteuils. L’espace est baigné de lumière mais très mal chauffé. Ce qui est un inconvénient pendant l’hiver ne le sera pas aujourd’hui : le court est assez peu aéré et retient la chaleur extérieure quand il y en a. C’est le cas, dehors le soleil darde ses premiers rayons printaniers et nous nous attendons à sévèrement suer.

Nous avons l’habitude d’appeler ce terrain par le nom de sa surface, « Le Taraflex ». « Tu as réservé Le Taraflex ? », « Prépare-toi, demain on a rendez-vous sur Le Taraflex ! » J’ai bien conscience des réticences que l’on peut avoir à jouer sur un revêtement si rapide – certains de mes partenaires ne s’y risquent d’ailleurs plus – mais mes plus beaux souvenirs ont eu lieu sur ce sol fusant et exigeant. Le bruit des semelles sur un court intérieur a quelque chose de magique pour moi, tout comme la détonation des balles au service. Et aujourd’hui, je risque d’en entendre plus de fois qu’à mon tour.

Je prie pour qu’il ne trouve pas une zone trop brûlante au service. Le dos parallèle au sol, je fais tourner ma raquette entre mes doigts comme les vrais pros. Et j’attends. Il lance la balle, je me redresse, son service arrive droit sur mon revers. Je m’y attendais et je relance plein centre, long et profond. Cette fois il n’est pas monté : s’il veut jouer à qui l’emportera du fond du court, il va être servi. La lutte débute par une série de coups droit croisés entre gauchers. Ce n’est pas son côté que je crains le plus, il frappe fort et à plat mais sur cette surface très rapide les réflexes sont sollicités et on peut s’appuyer sur la puissance adverse : je le tiens en respect. Soudain il change de rythme et tente le long de ligne, frappé avec moins de puissance mais excellemment placé. Comme il a voulu assurer le coup, j’ai le temps d’être sur la balle. J’opte pour un long slice en revers, croisé sur son propre revers. Ce n’était pas la meilleure chose à faire car il peut trouver toutes les zones avec ce revers à une main que je lui envie. Mon slice flottant et difficile à attaquer me laisse au moins le temps de me replacer au centre. A quoi puis-je m’attendre à ce moment-là ? Va-t-il frapper son revers dans la diagonale ou va-t-il tenter le coup le plus fabuleux de la gamme du tennis, le revers à une main long de ligne ? Il sait que c’est le coup que je jalouse à tous ceux qui ont le don du « une main », le coup que je trouve le plus spectaculaire par sa fulgurance, son esthétique et son explosivité. C’est pourquoi je me décale légèrement sur ma gauche, sûr qu’il allait tenter ce fameux coup gagnant…

De coup gagnant il n’y eut pas, nos connivences m’ont joué un mauvais tour : il se doutait de mon raisonnement. Son revers croisé est lâché, je suis pris à contre-pied. Heureusement, il a tout misé sur l’effet de surprise et n’a pas appuyé sa frappe. Je ne suis pas un coureur de fond et l’endurance n’est pas mon point fort  mais je ne tomberai pas sans me battre, pas aujourd’hui, pas à ce moment du match. Mes pieds martellent le court, j’atteins la balle mais je suis en déséquilibre. Je dois tenter le coup gagnant sinon il renverra la balle sur ma gauche et cette fois je ne serai pas dessus. Une solution s’impose à moi, je la visualise et je sais que c’est un coup de poker. Mais c’est ma seule chance. Ma main droite lâche ma raquette et mon coup scalpe la balle, qui tourne, tourne et suspend l’air chaud du terrain couvert. Je la vois s’élever au-dessus du filet et retomber doucement dans son carré de service, côté égalité. Pris au dépourvu, l’homme n’a pas bougé : amortie croisée gagnante, 30-40, balle de debreak !

En moi c’est la fête, je viens de réaliser l’un de mes coups favoris mais que je réussis rarement, et jamais de façon aussi nette. Hors de question de montrer ma joie, je me retourne en baissant la tête et vais me replacer tranquillement : mon adversaire prend très peu de temps entre ses services. Je relève la tête et je le vois tout sourire : « Bien joué », me lance-t-il. Quel adversaire sérieux prend la peine de féliciter l’autre en plein match après un coup comme celui-ci ? Je me fends d’un sourire et le remercie. Mais son discours n’est pas fini : « Dommage, je vais être obligé de claquer mes trois meilleurs services, maintenant ». Nous avons souvent recours à ce genre d’intimidation entre nous. « C’est ça, pensé-je. Cause toujours ».

L’heure est écoulée et le set est fini. On n’a pas pris la peine d’en commencer un second pour l’interrompre à 2-2. J’ai perdu, 6-3. Les trois grosses premières annoncées sont tombées, sans que je puisse rien y faire. J’ai bien essayé de les contrôler, sans succès… A la sortie du court il a ce mot : « Tu as très bien joué, si je ne joue pas tous les points à fond je perds le match ». Aujourd’hui ne sera pas le jour de ma première victoire face à lui, mais qu’importe : il m’accordera encore bien des revanches. Il m’offrira de nouvelles chances de le terrasser enfin. Même si nous nous voyons moins qu’avant, partager cette heure magique est toujours un aussi grand plaisir pour moi. Lui, mon adversaire. Lui qui oublie ses douleurs de dos pour me laisser lui infliger une amortie. Cet adversaire, cet homme. Cet homme, c’est mon père.

About 

A fait l'acquisition d'un revers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famille des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agassi, Safin, Kuerten, Federer...

Tags:

173 Responses to Après le premier rebond

  1. Serge 11 avril 2011 at 09:38

    Bien joue William!

    Je crois que ma premiere victoire sur mon pere a etait la + grande victoire de ma « carriere » (faut bien se racrocher a quelque chose, on s’appel pas tous Roger).

    Ensuite comme l’a signaler Guillaume, le tennis c est la possibilites de se retrouver face a des joueurs qui ont 30 ans de + que vous, sans technique, pas bien puissant, mais qui a la fin finissent toujours pas gagner (contre moi).

    Ca m est encore arriver pas + tard que la semaine derniere: un monsieur (environ 60 ans) me demande de jouer avec lui quelques balles en attendant son partenaire (au passage il avait attendu que je finisse mes 2 heures de tennis hebdomadaire).
    Au bout de 10 min il me demande si je faire un set. Pourquoi pas me dis-je. D’apres mes calcules je pensais lui coller un 6/2 en 20 minutes.
    Sauf que a 5/2 au bout de 18 minutes, le monsieur commence a ne plus faire de fautes et a tout ramener, tandis que moi je fatigue severe.
    Bref, j ai perdu 7/6 a la fin en + d’une heure.
    Il avait le sourire et moi j ai pris un sacre coup au moral…

    • Colin 11 avril 2011 at 09:56

      …Surtout quand à la fin il t’a annoncé: « Serge, je suis ton père ».

      • Le concombre masqué 11 avril 2011 at 10:35

        Oui, et quand tu n’as pas voulu le croire, et qu’il t’a tranché le bras, et que, suspendu au dessus du vide, il te l’a répété : « Serge, je suis ton père », tu as su que c’était vrai…

        • Serge 11 avril 2011 at 15:54

          Aiiiieuh, ca fait mal!

  2. May 11 avril 2011 at 12:11

    Viktor est accroché par la terreur de Monaco (TB quand même), j’ai nommé « Jean-Réné » Lisnard dont on entend parler un jour par an. Celui où il se fait éliminer de son tournoi.

    • Jeanne 11 avril 2011 at 12:17

      MDR, quelle mémoire ! Moi je l’oublie même ce jour-là

  3. Jeanne 11 avril 2011 at 12:18

    Bravo William, quelle qualité émotionnelle et littéraire ! Un des plus beaux reality-15… Karim, ça va ? Donne des news stp, je préférais quand on était dans la jungle à s’entraîner !

    • karim 11 avril 2011 at 13:36

      Salut Jeanne, tu te fais rare. De mon balcon hier soir je voyais les hélicos français et onusiens canarder, c’est impressionnant. ce matin j’ai vu passer une putain de colonnes de blindés français, selon toute vraissemblance on passe à du lourd là. il était temps, ils ont mis du temps à comprendre que le seul moyen d’éviter que ça devienne un croisement entre le Rwanda et l’Afghanistan c’était frapper fort et définitivement. On retient tous notre souffle ici, avec ce qui est sorti ce matin on devrait avoir des résultats déterminants aujourd’hui. Monte Carlo attendra pour moi!!!!!!!!

    • MarieJo 11 avril 2011 at 15:01

      si tu as la tv karim, canal a sauvé 2 MS : monte carlo et bercy…
      bref, la terre ocre sous le soleil, c’est juste trop beau… et en plus ça me rappelle des bons souvenirs de mon passage unique un certain avril 2008 ;)

    • karim 11 avril 2011 at 13:39

      Sharapova m’a jamais rien dit, mais Ivanovic est vraiment une fille magnifique. magnifique.

    • May 11 avril 2011 at 15:28

      Hormis les 2 beautés, il y a une panoplie d’anomalies dans les photos qui suivent, que les gens sont étranges!!!

    • Arno 11 avril 2011 at 15:37

      Complètement d’accord avec Mister K: Ana est tout simplement splendide.

      Par contre, très déçu, Caroline a refusé Playboy… Caroline, elle envoie du rêve!!!! Oui, je sais que mon avis n’est pas partagé par tous, mais moi, elle me rend tout chose…

      • William 11 avril 2011 at 18:16

        T’es pas le seul Arno !

  4. Arno 11 avril 2011 at 15:41

    Et Gasquet qui joue mal, mais mal… ‘Tain, ça joue à 2 à l’heure, pas d’accélérations (même en revers!), 15 mètres derrière la ligne… Heureusement que c’est Istomin en face, sinon c’était la punition.

    Il vient de gagner.

    Carton rouge foncé aux commentaires de François Barbant (non, y a pas de faute) sur France 4. Une horreur totale et absolue.

  5. karim 11 avril 2011 at 15:53

    Et pendant ce temps la guerre chez moi est officieusement terminée, ils ont arrête Laurent Gbagbo!!!!!!!!!!!!!! Tout le monde est fou de joie, fou de joie, c’est la France en 98 quoi!!!!!!!!!! Vous pouvez pas imaginer, le téléphone n’arrête pas de sonner, c’est juste fou.

    Désolé pour cet interlude mais je suis trop trop content.

    Maintenant on va juste être dans la merde pendant cinq ans quoi, durée que j’estime nécessaire pour se remettre à un niveau économique qui aurait dû être le nôtre avant ces dix années de dêche. Sans compter les deux semaines de guérilla qui ont détruit Abidjan.

    Woupiiiiiiiiiiiiiiiiiii et purééééééééééééééée la galère maintenant.

    • Colin 11 avril 2011 at 16:01

      Super ! Un grand ouf de soulagement !

    • Arno 11 avril 2011 at 16:11

      YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES!!!!!

      Oh, putain la joie, et surtout le soulagement, parce que mine de rien qu’est-ce qu’on s’inquiétait!!!

      On aura pas perdu la journée!!!!

      YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES!!!!! (oui je l’ai déjà dit, je peux le redire si vous insistez!!!!)

    • Pierre 11 avril 2011 at 16:17

      je te fais la bise mon Karim !

    • Elmar 11 avril 2011 at 16:23

      YAHOOOOOOOOOOOOOOOOO!!!

      Suis heureux pour toi, l’ami, vraiment.

      Et pour tous les Ivoiriens. J’espère que vous allez retrouver un peu de sérénité.

      En plus, t’as pas eu besoin de bouffer un de tes enfants.

      Bon courage pour la suite.

    • May 11 avril 2011 at 16:34

      Trop contente et surtout soulagée pour toi, ta famille et tous les Ivoriens.
      Il faudra reconstruire mais vive la paix quoi!

    • Humpty-Dumpty 11 avril 2011 at 16:36

      Youpi pour vous ! (Oui oui, j’inclus la progéniture yodesque et tout le reste de sa smala dans le lot, et du reste de ce beau pays même si je n’ai pas l’heur de le connaître).
      Et en plus, Raonic et Troicki ont gagné, il y a des choses qui comptent quand même dans le monde.

      (Faudra que je repasse vers 23H lire la mise à jour des nouvelles, le petit homme vert va fêter ça dignement j’en suis sûr et l’espère pour lui, attention à la pénurie de cognac et à la profusion de propos cinquièmedegresques ici…)

    • MarieJo 11 avril 2011 at 16:37

      on est soulagés pour toi, karim
      même si la suite ne s’annonce pas vraiment toute rose, je te souhaite de retrouver tous les tiens en bonne santé.

    • Baptiste 11 avril 2011 at 16:47

      Nan c’est pas vrai France 98 c’etait mieux
      Allez content pour toi quand même

    • Sylvie 11 avril 2011 at 17:25

      Soulagée pour toi et les tiens, Karim. Ce qu’on lisait ici dans les journaux, ça faisait flipper et tant que tu postais, on était (un peu) rassurés.

      J’espère que tout va rentrer dans l’ordre le plus vite possible. L’avenir ne s’annonce pas rose mais tu es sain et sauf, c’est déjà ça.

    • Quentin 11 avril 2011 at 17:34

      Excellent!
      Très content que la guerre soit finie!

      J’espère que le Côte d’Ivoire prendra enfin le bon chemin vers un meilleur développement, et aussi que ton entreprise mettra fin au chômage technique de ses salariés.

      Bon courage pour la suite, mais fête ce jour autant que nous le 11 novembre 1918 ou le 8 mai 1945, si si!

    • Oluive 11 avril 2011 at 18:07

      Une grande nouvelle !
      Et très heureux pour toi, Karim.
      En espérant maintenant que les forces pro-Gbagbo déposent rapidement les armes, il y a eu suffisamment de dégâts.
      Au tour de Khadafi…

    • William 11 avril 2011 at 18:20

      Super ! C’est la vraie bonne nouvelle du jour et j’espère que tu vas fêter ça dignement ce soir, je ne me fais pas de soucis ! J’imagine que tu vas commencer par aller faire quelques courses bienvenues, et pourquoi pas une ou deux bouteilles de ton poison favori ?
      Allez, je suis très heureux pour toi et j’espère que les reconstructions se feront sans mal. Reste prudent, les braises restent chaudes…
      Courage !

    • Nath 11 avril 2011 at 18:44

      Yes ! J’ai appris ça à 16h07 par une collègue au boulot. Pas pu poster de là-bas, mais je suis soulagée et contente pour toi et les tiens. Ce n’est que la première étape, mais c’est une excellente nouvelle !

    • Babolat 12 avril 2011 at 03:54

      Très bonne nouvelle. On pense tous à toi ici wherever we are. ;)

  6. MarieJo 11 avril 2011 at 16:42

    nikolay qui pers un set sur terre contre Haase :roll:
    c’est la fin de la mobylette russe ou quoi ? depuis l’oz, davy roule en solex… pas possible autrement !

    • Colin 11 avril 2011 at 18:08

      Oui, ça commence à sentir l’écurie pour le nabot chauve de Severodonezk.

      Quant à Haase, j’aurais l’air fin s’il allait loin dans le tournoi (et sur TB en général) vu que je viens de le lâcher de ma team Odyssée…

  7. Humpty-Dumpty 11 avril 2011 at 16:54

    Excellent article, une très agréable lecture, merci William.
    Quoi qu’il en soit de la qualité des analyses, du niveau général élevé, des vannes virtuelles envoyées çà et là, des concours et quizz stimulants, c’est aussi en bonne part pour ces tranches de vie (sans jamais approcher le blog « ma vie mon nombril que c’est passionnant », non plus !) que ce site est si exceptionnel.

    • MarieJo 11 avril 2011 at 17:04

      les quizz ??? tu seras bientôt servi, et merci pour les compliments, mais une grosse partie du succès dépends aussi de tous, de ceux qui prennent le temps de participer aux articles et aux comm’ :)

    • Humpty-Dumpty 11 avril 2011 at 17:34

      Un article ? Un jour, peut-être, selon la révolution de Saturne… (Mais tout ce que j’aurais pu vouloir dire a déjà été dit ici, et bien mieux !) (Ou alors… Non, il faut que ça mûrisse encore).
      Les commentaires ? Je commençais juste à me dire que j’allais me manifester un peu plus, et puis, un gros monstre brandissant une massue marquée « bande passante » est venu me menacer de mort, pis, de rupture du site, et la terreur inhibe mes doigts…

    • MarieJo 11 avril 2011 at 18:02

      on espère ne pas rechuter, on fera au mieux ;) tu peux délier tes petits doigts en attendant, c’est fête pour karim !

  8. MarieJo 11 avril 2011 at 18:05

    un post vite fait, jo le terrien est une grosse erreur de casting…
    c’est un coup à se remettre sur la carreau pour faire le beau à Roland…

    quand je pense que j’ai viré Haase en pensant que davy ferait mieux ! comment on dit bouse en russe ? :evil:

    • Pierre 11 avril 2011 at 18:10

      Poutine

    • Colin 12 avril 2011 at 10:11

      En québécois, la poutine c’est un plat assez indigeste (frites et fromage fondu, le tout arrosé de sauce)

  9. William 11 avril 2011 at 18:25

    Encore merci pour les commentaires d’aujourd’hui !

    Le point MC : Davy out, Stepanek tombe Baghy au tie break du troisième, Gasquet passe dans l’effort, Cilic en passe de gagner son match (1 set et 1 break), Tsonga se fatigue contre Monaco : peu de surprises en fait ! Break Tsonga au moment où j’écris.

    Déçu pour Davy, surtout qu’il n’avait pas un client en face de lui… J’ai tenté un coup et je l’ai conservé dans ma team parce qu’il n’avait que des points à prendre sur cette période mais il est bien parti pour n’en gagner aucun…

    Je vois que Gasquet joue aussi le double, associé à Ljubicic. Préparation pour la Coupe Davis ? Je croyais qu’il devait s’entraîner avec Jo ?

    • Quentin 11 avril 2011 at 18:34

       » je l’ai conservé dans ma team parce qu’il n’avait que des points à prendre sur cette période »

      L’Odyssée suit le classement ATP race, donc tous les joueurs n’ont que des points à prendre sur cette période.
      Je ne comprends pas :?:

      • William 11 avril 2011 at 18:38

        C’est donc une erreur jusqu’au bout ! Tant pis, le mal est fait. A lui d’inverser la tendance et de remercier ma fidélité !!

    • Nath 11 avril 2011 at 19:01

      Comment, tu n’es pas au courant ? Jo joue le double avec… Monfils !

      Et félicitations pour cet article très réussi que je n’avais pas encore commenté.

      • William 11 avril 2011 at 20:25

        Merci Nath. Quand je lis une info sur Monfils, c’est le tri sélectif : j’oublie aussitôt.

  10. May 11 avril 2011 at 18:34

    Bon ben c’est Tsonga qui passe.

    J’ai eu du mal a quitté Davy que je me suis traîné depuis l’année dernière et malheureusement il ne décolle toujours pas… j’ai aussi laissé Haase le temps de la tournée sur terre battue, le moins en forme à perdu.

  11. Arno 11 avril 2011 at 18:40

    Heureusement qu’il y en a qui ont viré Davy et gardé Haase… Oui, j’en fais partie, pourquoi?

    MOUAAH!HA!HA!HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!! (rire diabolique).

    Garder Davy, fallait avoir des cojones et je suis (franchement) déçu pour celles et ceux qui l’ont fait sans résultat (pour le moment). Qui sait? Il peut encore se réveiller.

    J’ai déjà dit à quel point Gasquet m’avait déçu, j’en rajoute pas.

    Tsonga l’emporte en 3 sets aussi, mais contre un vrai terrien, et avec un bon 6/2 au troisième. Bon, il gagnera pas RG, mais il marquera ses points sans problème.

    Sinon, y’en a un qui n’en a pas séduit beaucoup à l’Odyssée mais qui confirme son bon début de saison, c’est Florian Mayer. Un bon petit joueur, ce gars, qui bat aujourd’hui Youyou. C’était peut-être un bon plan…

    A part ça, Almagro et Robredo ont assuré tranquilou.

    Stakhovsky, bon joueur de surface rapide, est une tanche sur TB: défaite 1 et 3 face à Gil.

    Et le nain Belge!! Il confirme son très bon retour en battant Chela au bout des 3 sets. Sut TB, c’est pas à la portée du premier péquin. Content pour lui.

    Mais surtout, surtout: Vive le Karim LIBRE!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Coach Kevinovitch 11 avril 2011 at 18:50

      Haase a battu Davydenko???!!!! Sur terre battue!!!!

      Et ben dis donc, le mal est plus profond que je ne le pensais pour le russe.

      Almagro et Robredo, une de mes nouvelles recrues, ce n’est que leur devoir de passer un premier tour sur terre battue, je me satisfais quand même qu’ils le fassent.

      Dolgopolov qui perd contre Gulbis au moment où je le recrute pour être quartier-maître en chef. S’il s’avère qu’il ne s’agit pas du tournoi annuel où Gulbis ne fait sortir que 40% de ses frappes, je lui en voudrais à mort.

      • Arno 11 avril 2011 at 20:00

        Je reste persuadé que prendre Dolgy au moment de la TB était une erreur tactique… Pas assez puissant pour passer beaucoup de tours sur cette surface.

        Mais courage, Coach K!! Rafa va te rapporter le plein, désormais!

        • David 11 avril 2011 at 20:22

          Dolgopolov avait pourtant déclaré que c’était sa surface favorite.

        • Arno 11 avril 2011 at 20:35

          Avec son jeu tout en cuisine moderne, il sera, je pense, beaucoup plus performant sur gazon.

          Toujours est-il que la TB est peut-être sa surface préférée, mais pas forcément celle où il joue le mieux…

        • Baptiste 11 avril 2011 at 23:35

          Peut-etre mais apres la TB il sera trop tard pour le prendre dans le top 20 top 50

    • Sylvie 11 avril 2011 at 19:19

      En remaniant mon équipe, j’ai viré Gulbis au profit de Dolgopolov, j’ai gardé Davy mais après avoir hésité j’ai gardé Haase qui va dégager au prochain tour j’imagine.

      • Arno 11 avril 2011 at 19:58

        T’as bien fait de garder Haase, Sylvie. Au prochain tour, c’est Melzer qui n’est pas folichon en ce moment. Y a moyen.

        Et quand Haase aura fait sa 1/2 à Wimb’, tu seras heureuse.

        Retiens bien ça.

  12. Jeanne 11 avril 2011 at 19:45

    Karim président ! Très heureuse pour toi et les tiens. Je reviendrai m’entraîner en CI, c’est là et nulle part ailleurs que j’ai fait mes armes !

  13. William 11 avril 2011 at 20:24

    On dirait qu’il y a des nouvelles fonctionnalités sur le site, je me trompe ?

    • Arno 11 avril 2011 at 20:27

      La fonction « recherche », ça c’est vraiment une très bonne idée!!!

      • William 11 avril 2011 at 20:29

        Je tape « monfils » et je tombe sur… »Balles perdues » ! Si en plus la fonction recherche sait ce qu’on pense des joueurs, c’est génial !

      • Arno 11 avril 2011 at 20:31

        Faut-il encore une fois souligner le travail remarquable des tauliers???

        Je crois que… Oui. ;)

      • Nath 11 avril 2011 at 20:41

        Ben ça existait déjà, juste en-dessous du calendrier ;)

        Par contre personnellement, j’aime pas trop la bande grise qui me cache la première ligne et demie (très à la mode sur les sites d’info) mais bon, si tous les autres apprécient, je ne dirai rien ;)

        • David 11 avril 2011 at 20:41

          J’aurais tendance à être de ton avis :)

        • Arno 11 avril 2011 at 20:47

          Ah tiens, c’est vrai!! Mais maintenant, on le voit mieux…

          C’est vrai que la bande grise, bon… Mais l’interface est plus rapide et pratique, et si c’est le prix à payer, je veux bien!

  14. David 11 avril 2011 at 20:33

    Marrant ça : sur cinq rencontres, Federer et Kohlschreiber se sont rencontrés quatre fois sur herbe !

    • Baptiste 12 avril 2011 at 13:53

      oui effectivement kohly est bon sur herbe donc il doit aller plus loin dans les tableaux que sur les autres surfaces et avoir plus de chance de rencontrer fed logiquement

  15. Elmar 11 avril 2011 at 20:35

    William, ton texte est SU-PERBE.

    Evidemment, je pense qu’il doit entrer en résonnance chez beaucoup d’entre nous.

    Mon père a d’abord été mon prof (très dur!), puis mon adversaire, puis désormais mon… sparring, sans vouloir lui faire offense. Je me souviens très bien de la période de transition, j’avais environ 17-18 ans lorsque je suis parvenu à le battre. Avant, il était juste trop puissant pour moi. Il envoyait ce qui me semblait être des boulets au service et en coup droit (mais était-ce vraiment le cas?), et avait un slice de revers redoutable. Je jouais – et nous avons conservé cette tradition 15 ans plus tard! – tous les lundis en fin de journée avec lui. Tant que j’essayais de jouer comme Pete – service-volée, retour-volée – j’ai perdu. Ensuite, je me suis pris d’affection pour Corretja (me demandez pas pourquoi!) et c’est en jouant ce jeu-là que j’ai commencé à le battre. Désormais, je dois faire gaffe de ne pas jouer trop fort, pour qu’il y ait « du jeu » entre nous.

    Cela dit, évidemment, il y a une dimension supplémentaire à celle du simple tennis. Le fils qui bat son père, c’est Oedipe qui tue Laïos, bien évidemment. J’avais lu une fois un bouquin de je ne sais plus quel psy qui prétendait que les pères devraient éviter d’affronter sportivement leurs enfants, car personne n’avait rien à y gagner. Je lui donne tort sur toute la ligne, car comme le montre parfaitement le texte de William, il y a aussi cette douceur dans la relation, et des souvenirs qui se forgent. Les meilleurs souvenirs avec mon père, c’est le temps à partager le sport avec lui.

    J’ai aussi eu une sorte de « 2ème Laïos sportif à tuer », c’est mon frère, de 5 ans mon aîné.

    • William 11 avril 2011 at 20:47

      Merci Elmar. Je crois que tu es professeur (c’est bien cela ?), j’attendais donc avec impatience ton avis !
      Un père comme prof, ça devait pas être facile tout le temps..!
      Sinon il y a bien eu match hier, et j’ai encore perdu (6/3), bien que de son aveu, j’ai remporté le plus beau point du match. Et je confirme qu’il envoyait bien des mines !
      Je pense effectivement qu’il y a tout à gagner dans ce genre de rencontres. Cela permet déjà tout bêtement d’extérioriser certaines tensions, de passer un moment intime, etc. Tout le monde n’a pas forcément des relations très expansives avec ses parents, sa famille, ses partenaires : le sport peut être un moyen de partager quelque chose de fort sans rien dire. Donner beaucoup sans timidité, sans gêne dans la générosité. C’est important.

    • Arno 11 avril 2011 at 21:07

      Je suis entièrement d’accord avec vous deux, d’autant plus que je n’ai pas eu la chance d’avoir ce genre de relations avec mon paternel…

      Je vous envie d’avoir vécu ça, et même en ne l’ayant pas connu, ton texte m’a beaucoup touché, Will, parce que je ressens profondément ce que ça aurait pu m’apporter.

      Roooh, la minute nostalgie…

  16. karim 11 avril 2011 at 21:03

    Moi vu mes qualités de pédagogue je n’ai pas intérêt à pousser mes gosses à faire du tennis, en tout cas pas avec moi comme prof ou spectateur. Je vais leur pourrir leur vocation. Je les mettrai dans des trucs auxquels je n’entends rien du tout. Et tout le monde sera content.

    • Arno 11 avril 2011 at 21:08

      Oh toi, je suis sûr que tu vas te mettre poué ce soir, tu vas prendre un max!!!!

      • karim 11 avril 2011 at 21:21

        parce que tu crois que j’ai attendu la soirée? respecte-moi un peu toi aussi, j’ai commencé à pratiquer avant la confirmation de la nouvelle par les chaines d’infos, dès que je l’ai eue par téléphone.

      • Arno 11 avril 2011 at 21:23

        Mille pardons, qu’ai je osé insinuer!!!!!!!!

  17. Pierre 11 avril 2011 at 21:14

    Quand je tape la balle avec ma poulette, on évite de faire des points : j’ai encore quelques longueurs d’avance et comme elle a vachement l’esprit de compétition, ça la saoule assez vite. J’ai beau lui dire qu’elle me mettra minable d’ici peu, ça la rend ronchon. D’un autre côté, c’est une bonne façon de me venger des petites suées qu’elle me procure quand je la regarde jouer en match et ça devrait la faire progresser car je lui envoie des slices et des chops qu’elle rencontre rarement chez les filles de son âge. Le jour où elle me bat, je prends 10 ans d’un coup.

    @Guillaume : tu es près des Sables d’Olonne cet été ? Louise y fait à nouveau une tournée.

    • Guillaume 11 avril 2011 at 22:30

      Bonne question… J’y passerai à un moment, c’est sûr – le coin me manque trop – mais je ne sais pas encore quand ni combien de temps. Mais s’il faut remettre un nouveau trophée de championne à ta p’tite Louise je ferai un effort !!!

  18. William 11 avril 2011 at 21:35

    Pour revenir aux choses (très) sérieuses : Benneteau a perdu contre Nieminen au tie break du 3ème après avoir eu 4 balles de matchs.

    • Humpty-Dumpty 11 avril 2011 at 22:34

      « Sérieux », et tu nous parles de Benneteau ?
      Mais tu manies l’oxymore, que tu en ferais passer l’idée d’un Karim sobre ce soir pour un pléonasme, dis donc !

      (Et pour parler vraiment tennis, content pour ma team, Davy n’en finit pas de décevoir, mais Stepanek comme Tsonga gagnent des matches mal embarqués).

  19. Nath 11 avril 2011 at 22:08

    Ah, on peut retirer soi-même l’affichage de la barre grise (plus précisément la barre d’administration) à partir de son profil. Cela permet à chacun de choisir, à condition d’être inscrit bien sûr ;)

  20. Le concombre masqué 12 avril 2011 at 10:34

    Yo!

    ALors comme je ne regarde pas la TV, c’est avec le journal de ce matin (et vos coms) que j’apprends pour la Côte d’Ivoire!
    Super content pour toi Rim-ka, j’espère que la suite des évènements va bien se dérouler…

    Mais bon de toutes façons ces histoires de politique internationale, on s’en tamponne le coquillard contre dse bornes kilométriques, il y a beaucoup plus grave : ce week-end j’ai perdu un match, alors que je menais 6-1 et 5-2…

    • karim 12 avril 2011 at 13:44

      6-1 et 5-2? Paulo, c’est bien toi? Tu m’entends?

    • Baptiste 12 avril 2011 at 13:51

      mais nan c’est richard

  21. William 12 avril 2011 at 11:52

    Je m’inflige le Simon-Bellucci. Le Brésilien ne serait pas mauvais s’il s’achetait un cerveau. Il a une belle patte gauche, c’est une sorte de sous-Verdasco. Bon, le jeu de service de Simon dure depuis 13min maintenant, il serait temps de conclure… Il commence à lancer des « putain de merde ! », pas vraiment la classe quand on a l’honneur du Court central.

    • Le concombre masqué 12 avril 2011 at 11:58

      Bellucci vaincra.

      • Arno 12 avril 2011 at 13:20

        Ou pas. Cherche pas, les prophéties, c’est moi. ;)

        • Le concombre masqué 12 avril 2011 at 14:17

          C’est pas de la prophétie c’est de l’encouragement : l’est dans ma team le bresilien.

    • Pierrot 12 avril 2011 at 14:44

      c’est une sorte de sous-Verdasco…
      C’est donc un sous sous Nadal :)

  22. Arno 12 avril 2011 at 13:22

    Le live score de l’équipe sur la balle de match de Simon: « Impressionnant de régularité, Gilles Simon s’est montré extrêmement solide et bat de fort belle manière un Bellucci qui a rapidement craqué mentalement. »

    Là, c’est sûr, Simon est potentiel top 5.

  23. Arno 12 avril 2011 at 13:35

    Et Doudou vient de sanibroyer Kohly 2 et 1. C’est bon signe pour la suite, même si l’Allemand a joué près de 3h dimanche.

    Prochain tour, sûrement Cilic, sur TB c’est faisable.

    • karim 12 avril 2011 at 13:46

      J’aurais pas cru à quelque chose d’aussi rapide. Mais si dimanche il est encore là il faut que je parte me cacher dans le Ténéré.

    • Arno 12 avril 2011 at 13:51

      Ben moi non plus, je m’y attendais pas, je t’avouerai… Mais bon, on va pas faire la fine bouche, hein??

      Sinon, kesstiraifoutre dans le désert??? Tu veux relancer la guérilla à partir de l’Afrique??

    • Baptiste 12 avril 2011 at 13:51

      premier vrai test pour Federer contre almagro, je ne vois vraiment pas Cilic inquieter Rodger

  24. Le concombre masqué 12 avril 2011 at 13:54

    Si quelqu’un a vu le match :  » Le Suisse propose toujours des figures de rhétorique uniques avec des décalages en coup droit foudroyants, des amorties bien glissées et des services-volées sur des secondes balles kickées ». C’est vrai c’t’histoire?

    • William 12 avril 2011 at 13:59

      J’ai vu le premier, des décalages coups droit oui, « foudroyants » c’est un peu fort. Il a choisi ses zones et aujourd’hui il n’avait pas besoin de plus. Il a très bien servi, notamment sur la balle de debreak : 3 gros services à la suite.
      Pas vu le deuxième, trop rapide !

  25. Oluive 12 avril 2011 at 14:41

    Un coucou en passant.

    Je regarde un peu de Tsonga / Ljubi. C’est comme si le français s’était depuis plusieurs mois préparé un jeu typique terre battue d’aujourd’hui : il lifte plus qu’avant et tient mieux l’échange, et maintenant il y rajoute (un peu) de ces accélérations et volée qu’ils affectionnait trois ans auparavant. Rien à voir avec un jeu No limit, mais avec ce cocktail je trouve qu’il optimise son potentiel terre battue (sur dur c’est une autre histoire). Le problème : pour avancer là dedans, il faut à la fois résistance et physique, à fortiori sur 3 sets gagnants.

    Pour ceux qui sont sur France 4, un cri du coeur : on critique beaucoup les commentateurs. Pour ma part, je les trouve souvent moyens, rarement bons, mais généralement pas aussi nazes qu’on le dit (je supporte sans mal Forget et Chamoulaud par ex). Mais alors, Arnaud Boetsch… Je crois que c’est le plus mauvais que j’aie jamais entendu, il meuble sans rien dire mais avec l’air de. Je préfère encore qu’on ne fasse que répéter le score (spéciale dédicace à Michel Drey, commentateur pourri entre les pourris ; spéciale aussi à Christian Quidet, le mélo dans la balle, rip).

    Et Tsonga qui va servir pour le set.

  26. Sam 12 avril 2011 at 17:33

    Un coucou bravo en passant super vite. Attention, je vais aller très vote. C’et parti. Tout en regardant Gulbis et Crahanic, sur terre battue. Et qu’est ce que je vois ? Un Gulbis qui fait du Benoit Paire, non Monsieur Gulbis, ça n’est pas comme cela que vous arriverez à quoi que ce soit.

    Quel rapport avec ce texte ? Jouer contre son père, c’est dur. Jouer contre un vieux (sauf respect à vos pères), c’est très dur. Surtout sur terre battue. Et jouer contre son vieux père sur terre battue, c’est ce qui peut arriver de pire. Pourquoi ? Hé bien je vais vous le dire. Parce que les vieux sur terre battue font des amorties, et dse amorties, et des amorties. Sur quoi m’appuie-je pour déclarer celà ? A peu près rien. Un peu d’observation, et un souvenir de match -Gagné- en 3 tie Break contre un seagénaire (15/4, hein) qui chipait chipait chipait come Ascione, amortissait tellement sur cette p… de terre battue de m… que la balle ne rebondissait absolument pas.

    Ce qu’il faut en conclure, comportementalement: en vieillissant, on se Benoit Pairise, surtout sur terre battue. C’est triste, mais comme chacun sait, la vieillesse est un naufrage. On peut aussi en conclure l’inverse: Paire et Gulbis sont en réalité déja vieux, mais l’hypothèse est osée.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis