La malédiction Borg

By  | 18 juillet 2011 | Filed under: Histoire

Recordman du pourcentage de victoires en Grand chelem (141 victoires pour seulement 16 défaites, soit 89,8% de réussite !), dominateur implacable à Roland-Garros (6 victoires) et Wimbledon (5 victoires), Bjorn Borg échouera pourtant dans ses nombreuses tentatives de décrocher son Graal, l’US Open.

Les débuts sont pourtant prometteurs. A sa première participation, en 1973, alors que le tournoi se joue encore sur le gazon de Forest Hills, Borg (alors jeune espoir de 17 ans) atteint les huitièmes, ne perdant que face à Nikki Pilic (n°15) en quatre sets serrés 6/4 5/7 6/3 6/4.

En 1974, le jeune Suédois explose sur la scène mondiale en gagnant Roland-Garros face à Manuel Orantes (2/6 6/7 6/0 6/1 6/1). Tête de série n°4 à l’US Open, il se fait cependant surprendre au deuxième tour par Vijay Amitraj (6/1 7/6 3/6 1/6 6/2).

En 1975, il remporte pour la deuxième fois consécutive Roland-Garros et atteint les quarts de finale à Wimbledon (perd contre Arthur Ashe 2/6 6/4 8/6 6/1). Il se pose en sérieux prétendant au titre à L’US Open, qui vient de passer du gazon au « har-tru », la terre battue verte américaine. Il se fraye un chemin jusqu’en demi-finales (battant au passage un certain Rod Laver en huitièmes, 6/1 6/4 2/6 6/2) où il affronte le n°1 mondial et tenant du titre, Jimmy Connors. Le match est disputé, mais Borg est encore trop tendre pour inquiéter l’Américain qui s’impose en trois sets serrés : 7/5 7/5 7/5.

Dépossédé de son titre à Roland-Garros en 1976 par Adriano Panatta, Borg crée la surprise en remportant Wimbledon face à Ilie Nastase. Il arrive à l’US Open avec le statut de favori, d’autant plus que Connors, battu en quarts de Wimbledon par Roscoe Tanner, ne semble pas au meilleur de sa forme. Les deux joueurs se rencontrent comme prévu en finale et se partagent les deux premiers sets (premier set Connors 6/4, deuxième set Borg 6/3). Dans le troisième, la bataille est âpre, et tout se décide au tiebreak : Borg mène rapidement 6-3 pour s’offrir trois balles de 2 sets à 1, mais Connors se bat comme lion et les écarte. Borg se procure une 4e balle de set, mais Connors la sauve encore pour finalement remporter le tiebreak 11 points à 9. Abattu par la perte de ce set, Borg succombera 6/4 au quatrième.

En 1977, après avoir fait l’impasse sur Roland-Garros pour cause d’Intervilles, Borg prend sa revanche sur Connors en le battant en finale de Wimbledon, et se pose à nouveau parmi les favoris au titre à Forest Hills. Las, il se blesse lors de son match contre Dick Stockton en huitièmes et doit abandonner, laissant la victoire finale à Vilas, qui domine Connors en quatre sets (2/6 6/3 7/6 6/0).

En 1978, le titre semble lui tendre les bras. Borg réalise en effet pour la première fois le doublé Roland-Garros – Wimbledon. Il écrase d’abord la concurrence à Paris, ne perdant aucun set et laissant la misère de 32 jeux à ses adversaires, dont 5 jeux à Vilas en finale. A Wimbledon, le premier tour est plus compliqué, Borg se retrouvant au bord du gouffre face au géant américain Victor Amaya, doté d’un terrible service. Mené deux sets à un, puis 3-1 dans le quatrième et une balle de deuxième break contre lui, il renverse finalement la vapeur et s’impose 8/9 1/6 6/1 6/3 6/3. L’alerte a été chaude mais Borg se qualifiera ensuite facilement pour la finale, à l’issue de laquelle il bat sèchement Connors (6/2 6/2 6/3). Inutile de dire qu’il est alors le favori numéro un à la victoire à l’US Open.

Le Grand chelem américain a changé de décor, passant du « har-tru » de Forest Hills au « Decoturf » de Flushing Meadows, surface à mi-chemin entre les rebonds de la terre battue et la vitesse de l’herbe. Si Connors frise l’élimination face à Panatta en huitièmes (qui mène 5-3 au 5e), Borg se qualifie plus tranquillement pour la finale ; encore une victoire et il pourra aller en Australie pour tenter de faire le Grand chelem. Cependant, profondément blessé dans sa fierté après la déculottée subie à Wimbledon, Connors rumine vengeance. Tel un lion rugissant, il va d’entrée prendre la direction des opérations, déferlant sur le court tel un ouragan. Le match est plié en 90 minutes sur un score aussi sévère que celui de Wimbledon : 6/4 6/2 6/2, Borg n’obtenant aucune balle de break de la rencontre ! Si la qualité du jeu de Connors fit l’unanimité chez tous les observateurs, la rumeur d’une ampoule au pouce droit de Borg circula assez rapidement, le Suédois ayant reçu une piqûre antidolorifique avant la finale. Beau joueur, il ne parla jamais de cette blessure à la conférence de presse, et félicita chaudement son vainqueur pour la qualité de son tennis. Quoiqu’il en soit, son rêve de réaliser le Grand chelem pour 1978 s’était envolé.

1979 sera sensiblement identique à 1978. Il réalise à nouveau le doublé Paris – Londres, battant respectivement Victor Pecci en quatre sets (6/3 6/1 6/7 6/4) et Roscoe Tanner en cinq sets disputés (6/7 6/1 3/6 6/3 6/4). Ironie du sort, comme en 1978 sa victime en finale de Wimbledon sera son bourreau à New York. Programmé en session nocturne, il est enseveli sous un déluge de feu en quarts par un Tanner impérial au service, et s’incline 6/2 4/6 6/2 7/6.

En 1980, Borg réalise pour la troisième fois le doublé Roland-Garros – Wimbledon. Il écrase à nouveau Roland-Garros de sa classe sans abandonner le moindre set, avant de remporter son cinquième Wimbledon d’affilée en battant John McEnroe lors d’une finale légendaire (1/6 7/5 6/3 6/7 8/6).

Tout le monde attendait la revanche entre Borg et McEnroe pour la finale de l’US Open, et ce fut bien Borg – McEnroe. Mais si cette finale était une évidence pour tous, leur parcours fut loin d’être de tout repos. Borg connut deux alertes très chaudes. D’abord en quarts contre Tanner qui mena deux sets à un et 4/2 au quatrième set avant de s’incliner 6/4 3/6 4/6 7/5 6/3. Ensuite en demies contre le jeune Sud-africain Johan Kriek qui remporta les deux premiers sets avant de finalement perdre 4/6 4/6 6/1 6/1 6/1 ! McEnroe quant à lui dut lutter quatre sets contre un jeune Ivan Lendl en quarts (4/6 6/3 6/2 7/5), avant de revenir de l’enfer en demies face à Connors qui mena deux sets à un et 2-0 avant de s’incliner (6/4 5/7 0/6 6/3 7/6).

La finale tint toutes ses promesses. Au premier set, Borg sert à 5/4 puis encore à 6/5 mais à chaque fois, McEnroe rétablit la situation. Borg cède finalement au tiebreak, puis perd le deuxième set 6/1. Au troisième set, Borg l’emporte de justesse 7/6. Remis en selle, le Suédois retrouve sa concentration, son service et ses retours pour dérouler enfin son tennis de démolisseur et remporte ce quatrième set 7/5. A deux sets partout, la victoire du Suédois ne faisait plus de doute, Borg n’ayant pas perdu de cinquième set depuis Wimbledon 1973, à l’époque où il n’était encore qu’un junior de 17 ans. Et pourtant, contre toute attente, à trois jeux partout Borg va perdre le fil de la partie. Le juge de ligne n’annonce pas un coup droit de McEnroe un peu long. Borg, qui n’a pas joué le point, discute. Énervé, il fait deux double fautes dans la foulée. McEnroe ne laisse pas passer l’occasion et fait le break pour s’imposer 6/4.

En 1981, Bjorn Borg remporte pour la sixième fois Roland-Garros face à Lendl (6/1 4/6 6//2 3/6 6/1) avant de perdre sa couronne à Wimbledon face à McEnroe après cinq ans de règne absolu (4/6 7/6 7/6 6/4). L’inévitable explication finale pour la place de n°1 entre Borg et McEnroe eut lieu comme prévu à Flushing Meadow. Une finale attendue, mais perturbée par des menaces de mort reçues la veille par le Suédois, et qui vaudront à ce dernier la présence d’un policier sur le court pendant la finale… Pour le reste, le scénario du match fut quasiment identique à celui de Wimbledon : Borg qui commence par contrôler le match en remportant le premier set, qui perd le second 6/2 et fait le break dans le troisième pour mener 4-3 sur son service. C’est le tournant du match. McEnroe en pleine confiance réussit deux retours croisés puis deux lobs liftés à contre-pied et le break est effacé. A 5-4, c’est presque le même scénario. L’Américain accélère encore et ses retours meurtriers laissent Borg sur place. L’issue du quatrième set ne fait plus de doute et le Suédois, étouffé par McEnroe, se met à faire des erreurs. Score final : 4/6 6/2 6/4 6/3, et un troisième titre d’affilée pour l’Américain qui méritait largement sa victoire, complétée comme à Wimbledon par le titre de double avec Peter Fleming.

Pour Borg, la finale de 1981 fut la défaite de trop, celle qui sonna définitivement le glas de ses espoirs et illusions. Mentalement abattu, il s’éclipsera à 26 ans. Nul ne le savait encore, mais cette finale perdue sera son dernier match en Grand chelem…

Bonus : une interview récente où Borg livre ses impressions sur l’US Open.

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289 Responses to La malédiction Borg

  1. Antoine 21 juillet 2011 at 18:39

    Est ce que le fait que Nadal ait remporté l’US Open est également une erreur de l’histoire Kristian ?

  2. antsiran23 21 juillet 2011 at 18:44

    Sympa ce rappel d’une des plus palpitantes période de l’histoire du tennis. Flash back sur cette époque où le tennis a vraiment pris la dimension qui est la sienne aujourd’hui. Sport fabuleusement télégénique, où l’on scrute les émotions affichées ou masquées des joueurs, leur concentration, la moindre mimique qui traduit sa confiance ou son appréhension, etc… On assiste à un drame en gros plan, rythmé par ces belles trajectoires de la balle sur écran plat, vert, rouge, gris, bleu, violet…

    Et dans ce splendide décor émergent à la fin des années 70 Bjorn Borg. Je découvrais un demi-dieu, capable de renvoyer inlassablement la balle contre des attaquants en tous genres comme contre de pâles copies de son propre jeu. Imperturbable, doué d’un physique hallucinant capable d’endurance comme de fulgurantes accélérations. Un jeu qu’il a su adapter aux surfaces, jouant strictement du fond du court sur TB et se transformant en serveur-volleyeur à W… Trois doublés RG/W. 6 RG, W consécutifs. Il dégageait une supériorité mentale fascinante. A la limite de l’autiste.

    Il a joué contre Rod Laver – joueur mythique mais que nous n’avions pas vu jouer. Ce qui le rendait encore plus mythique. Youtube n’existait pas. Borg était donc le premier joueur que le très grand public télé pouvait voir. Comme on découvrait des joueurs capables de jouer à un niveau inimaginable pour les tendres amateurs que nous étions. La réputation de Borg dépassait le domaine du tennis. Il incarnait le sportif au-dessus du commun des mortels. Semi-dieu. Davantage pour ses performances physiques et sa domination mentale absolue.

    J’adorais cette époque. C’était aussi la grande période de l’Equipe avec la signature de Denis Lalanne dont chaque article sur Borg prolongeait l’intensité de l’événement auquel on avait assisté. Quand Borg avait gagné Wimbledon pour la troisième année consécutive, il avait titré : « Comme Laver il aura porté sa croix » avec une photo du suédois tombant à genoux sur l’herbe, les bras tendus vers le ciel… Franchement, çà avait du souffle.

    Évidemment, la densité de cette supériorité était rendue encore plus intense avec ces échecs répétés à l’US Open.

    Depuis, seul Federer à mes yeux a atteint cette aura de sportif universel, qui dépasse son sport grâce à des qualités hors normes : physique et mentales. Ce qu’il a de plus par rapport à Borg : tous les coups du tennis !

  3. Antoine 21 juillet 2011 at 18:58

    Je pose cette question perfide parce qu’il y a de quoi se poser des questions quand on voit que Borg a perdu quatre finales à Flushing et que Nadal a gagné dès sa première finale…

    Remarquons que le prodige espagnol a battu successivement l’honorable Gabashvilli, puis le sieur Istomin, puis notre bon Gilou, puis son compatriote Lopez, puis son autre compatriote Verdasco, puis l’estimé Youzhny avant de battre en finale le Djoker…

    ..et ce, dans les circonstances suivantes : Gilou peut s’estimer heureux d’être parvenu au troisième tour vu qu’il se remettait à peine au tennis. Au tour précédent, Gilou avait fait un 5 sets contre Kohly…

    En 1/4, il faut également remarquer que son compatriote Verdasco venait juste de remporter le match le plus dantesque du tournoi, contre Ferrer, en l’emportant au tie break du 5ème set…

    En demie, rebelote pour Nadal: Youzhny sortait d’un cinq sets très intense contre Wawrinka, avant donc de se faite étendre par Nadal…

    En finale, idem, même si du fait de la météo, le Djoker a finalement heureusement eu un jour de repos, il sortait aussi d’un cinq sets très disputé contre Federer avant de se faire étendre…S’il avait joué le lendemain, il aurait sans doute paumé en trois sets au lieu de quatre..

    Si je reste calme, je dis que Nadal a eu davantage de chances lors de ce dernier US Open que Borg n’en a jamais eu dans toute sa carrière à Flushing. Si je deviens mauvais, je dis que ce dernier US Open est une escroquerie patente, que Nadal n’a aucune raison autre que de pure circonstance de figurer au palmarès et qu’il n’est pas prêt d’y figurer à nouveau…

    • NTifi 21 juillet 2011 at 19:08

      T’as oublier de dire aussi que Nadal avait un très bon niveau durant cet US open en ne se faisant breaker que rarement grâce à un service modifié très efficace.

      En plus il était en dark comme Fed en 2007 c’était un signe, et même adversaire en finale.

      J’aurais aime voir un affrontement entre les 2 darks, cela aurait été terrible, même si je pense que Federer aurait gagne car Nadal était pas à son niveau de l’AO 09.

      • William 21 juillet 2011 at 19:11

        En dark ?

        Amusant : tu ne réagis pas sur l’excellent article de Robert mais tu montes au créneau dès que l’on parle de Nadal.
        L’ATP n’est pas un circuit d’un seul homme…

        • NTifi 21 juillet 2011 at 19:41

          Cela doit certainement etre un excellent article mais je ne connais pas Borg. Je n’ai pas assister à cette génération donc je ne peux pas juger.

        • Jeanne 21 juillet 2011 at 19:51

          Open your heart, open your mind Ntifi :wink: . Ici pratiquement personne n’a vu Borg en direct, mais c’est un sujet passionnant, non ? Moi ça m’a donné envie d’en savoir plus sur lui.

      • Antoine 21 juillet 2011 at 19:37

        Oui, Nadal a fait un très bon tournoi et très bien servi en particulier, mais c’est un oubli volontaire de ma part: je mettais simplement le doigt sur le fait qu’il a également bénéficié dans ce tournoi d’un concours de circonstances très favorable, tout au contraire de Borg..

        En revanche, je suis moins convaincu par l’argument concernant les effets bénéfiques de la tenue qu’il a adopté pour la criconstance même si Nike recycle pour Nadal les tenues de Federer deux ans plus tard…

        • Jeanne 21 juillet 2011 at 19:53

          Le mimétisme passe aussi par les divers avatars capillaires. Il est aussi passé par le même coiffeur ! Copycat !

    • William 21 juillet 2011 at 19:09

      J’ajoute que le petit Gilou venait d’avoir son fils et ne rêvait que de le rejoindre ; pas forcément le meilleur état d’esprit avant d’affronter Nadal…

      • Antoine 21 juillet 2011 at 19:31

        William, que dirais tu d’une visite chez ton ophtamologiste ? D’abord, j’ai réagi assez longuement sur l’article de Robert, ensuite je ne monte pas au créneau dès que l’on parle de Nadal puisque c’est moi qui en ai parlé !

        Utile complément de ta part au sujet de notre ami Gilou qui apporte de l’eau à mon moulin : j’avais oublié la naissance de son fils. Il était très content de rentrer en France le plus vite possible. D’ailleurs, on ne peut pas dire qu’il ait trainé sur le court: 4, 4 et 2 pour finir..

        • William 21 juillet 2011 at 19:38

          Antoine, je parlais bien sûr de notre ami NTifi…

        • Nath 21 juillet 2011 at 19:39

          Heu… Antoine ?

        • Robert 21 juillet 2011 at 19:39

          Cher Antoine, t’es notre Bud Collins comme disait Colin mais tu as toi-même besoin d’une visite chez l’ophtalmo, je crois que William répondait à NtiFi dans son poste à 19h11 :lol:

          PS: te fâche pas, je dis ça sur le ton de la blague naturellement :-D

        • Jeanne 21 juillet 2011 at 19:48

          Trop d’heures passées à scruter, analyser, calculer, prédire, modéliser le tennis : Antoine est devenu presbyte, je le dis avec la plus grande tristesse.

        • Antoine 21 juillet 2011 at 23:11

          C’est exact chers amis, j’ai besoin d’aller voir un ophtalmo. N’ayant pu obtenir de rendez vous, je pensais que William pouvait me remplacer, c’est tout..

    • Diana 21 juillet 2011 at 21:49

      Nadal a eu un pot de cocu sur l’US 2010, le moins que l’on puisse dire. « pure circonstance » me va parfaitement, « escroquerie » encore mieux. Tant mieux pour lui, qu’il en profite bien de ce titre, car la chanson risque fort d’être différente ces années ci. Sans concurrence valide, il l’a fait, il en a profité, mais je suis curieuse de voir comment il va défendre son titre cette année…

      Comme les précédents ? (hors RG)

      • Colin 22 juillet 2011 at 10:44

        Ben c’est simple, il le défendra exactement comme Federer a défendu son titre à Roland Garros 2009. Quart de finale une année, finale une autre, voire deuxième victoire un jour si les circonstances sont de nouveau réunies. Kif kif. Sauf qu’il a 5 ans de moins donc une probabilité légèrement plus forte de gagner un 2ème US Open un jour que Fed de gagner un deuxième Roland. Mais la proba reste assez faible, surtout si Djokovic confirme qu’il a retrouvé son 2ème poumon et que le poignet de Del Potro ne recasse pas.

        • Diana 22 juillet 2011 at 15:09

          Pas d’accord pour le kif kif :)

          Federer a été un solide n°2 sur terre battue ( même n° 1 en 2009, c’est dire)finaliste en 2006,2007,2008 et 2011 (à près de 30 ans ;) ).

          Alors, il me semble très prématuré de les coller dans le même panier : attendons de voir si Nadal fera finale en 2011, 2012, 2013 et 2014 à minima…

          A partir de là, on pourra faire les comptes.

    • Coach Kevinovitch 21 juillet 2011 at 23:03

      Dire que le titre de Nadal à l’US Open est une fumisterie est une escroquerie fomentée par des FFF frustrés par le fait que Nadal dépasse les limites qu’ils lui ont eux-même érigé.

      Ca a commencé en 2005 avec l’apparition de Nadal au (presque) sommet, et hop, les FFF le considèrent comme un bucheron de terre battue qui ne joue qu’avec son physique et donc qui ne réussira pas ailleurs que sur terre. On passera pour la dévalorisation récurrente de la terre battue, un crime trop souvent impuni.

      Le FFF est content, malgré quelques tournois, remporté hors terre battue notables, en GC, Nadal ne perfe pas après RG 2005. La limite posée hors terre tient.

      2006: Finale à Wimbledon, la limite « il ne fera rien hors terre est brisée » donc s’enclenche la machine à excuse des FFF avec deux points cardinaux: le tableau était en carton et le gazon est lent, il n’est plus ce qu’il était, c’est de la terre battue verte. Pourtant, le roi du gazon lent s’appelle Federer et quand il gagne dessus, le FFF ne grogne pas sur la vitesse de l’herbe.

      2007: Re-finale à Wimbledon en battant bon nombre de ces bêtes noires donc l’excuse « tableau en carton » n’a plus lieu. Le FFF limite Nadal car le gazon c’est une surface lente, sur dur, seule surface rapide, il n’y arrivera pas.

      2008: Finale de Wimby et victoire de Nadal qui fait sauter la limite, il ne gagnera rien de grand hors terre battue. Le FFF gausse sur le fait qu’il a gagné en jouant « contre l’esprit du jeu, en déjouant et pas en créant ». Pfff, ballivernes! Mais la limite sur dur tient encore malgré les JO.

      2009: La limite sur dur saute dès janvier avec la victoire à Melbourne, le FFF enrage surtout à cause du scénario du match et de la fin de tournoi de Nadal. Accusation de dopage etc parce qu’évidemment quand Federer joue 97 matches en une saison 2006 en étant énorme durant tout le long, c’est sans dopage dû au style du jeu fluide! Le tout bien sûr avec une charge sur ce plexicushion qui est un dur trop lent. Seul l’USO est rapide, Nadal n’y a pas triomphé ni joué de finale encore une limite qui tient.

      2010: Alors qu’un certain forumeur lui donnait une chance sur 128 de s’imposer (hein Yoda rouge, j’ai pas oublié!! :mrgreen: ) dû à une tournée US pourrie, il faut bien l’avouer, Nadal gagne l’US Open et a ainsi fait sauter toutes les limites que le FFF a bien voulu lui imposer. C’est là que le FFF invente l’excuse de l’alignement interstellaire ce qui est une vaste FUMISTERIE.

      Vous dîtes que Youzhny en demi-finale, c’est de la chance! Mais c’est bien le même Youzhny qui était une bête noire sur de Nadal (cf US Open 2006), dire que le russes est un adversaire en bois, c’est considérer sans le vouloir les progrès de l’espagnol, non? Et puis même, on n’a pas incriminé le tableau, le meilleur est celui qui triomphe à la fin et ceux qui n’ont pas été au stade auquel on les attendait, c’est qu’ils ont été moins que prévu, point barre!

      Le FFF voulait que Nadal reste un gentil terrien à la Bruguera qui ne cherche pas à s’imposer ailleurs tout cela pour que Federer soit numéro 1 ad vitam eternam. Le majorquin ne l’a pas entendu de cette oreille et a brisé toutes les limites que le FFF lui avait trop rapidement érigés. Et le FFF, c’est ça qui le tue.

      • Diana 21 juillet 2011 at 23:21

        Conclusion : les FFF (c’est quoi cette horreur ? ) sont des gros frustrés, et Federer un gros dopé en 2006.Les FFF sont des enragés,les FFF gaussent; les FFF sont des criminels, les FFF sont des chercheurs d’excuses,les FFFF imposent, les FFF sont des fumistes bref, les FFF une race à éradiquer, je ne vois que ça, tant leur mauvaise foi est puante…

        Au bûcher !!! Ah ben, non, CK nous annonce déjà qu’ils se sont tués tout seuls…Donc, rien à faire, super, cette espèce s’est auto-détruite…

        Et les gentils Rafans sont enfin délivrés et pourront prêcher la bonne -et la vraie- parole…

        Vamos Rafa !!!!

  4. Jeanne 21 juillet 2011 at 19:05

    Le Djoker n’était pas encore tout à fait ce monstre absolu que nous savons désormais, mais si vous observez bien, on voit son incroyable niveau au cours du second set que Nadal perd contre lui.

    Sauf que cela n’a pas duré et que Nadal a sorti ses coups de fond de court les plus lourds et profonds que je lui ai jamais vu faire (avec le premier set contre Davydenko lors de Doha 2010). Le commentateur d’ailleurs répétait souvent : « monster forehand ». Son parcours fut particulièrement aisé dans cet US Open mais il fallait battre ce Djoker-là.

    • Colin 21 juillet 2011 at 20:17

      Oui, Nadal avait un niveau effrayant pendant cet USO 2010. Le fait qu’il n’ait rencontré aucun cador jusqu’en finale n’enlève rien au fait qu’il était le meilleur lors de cette quinzaine (comme il l’avait été 2 ans auparavant aux J.O. de Beijing, à peu près à la même époque).

      Si on veut faire l’analogie avec Borg, qui lui aussi était le meilleur en 77 et 78 mais n’a pas gagné, il faut juste dire que Borg a eu de la malchance ces deux années là, mais pas besoin de parler de chance pour Nadal en 2010. Ce Nadal là aurait atomisé Murray en demies, comme il a atomisé Youzhny.

      D’ailleurs c’est bizarre de lire ici et là que Nadal a eu de la chance d’affronter Djokovic plutôt que Federer en finale de l’US Open 2010, et exactement le contraire pour Roland Garros 2011.

      • Diana 21 juillet 2011 at 21:32

        Rien de bizarre là-dedans Colin : Nadal rencontre un Djokovic un peu vert et éreinté de sa 1/2 contre Fed à l’US. Ereinté et qui avait ainsi réalisé son Graal en battant celui qui l’avait empêché de lever la Coupe en 2007 et en 2009 : pas rien comme exploit. Son contrat était rempli.

        Mais les choses ont été bien différentes en 2011 : Djoko a fait le parcours que l’on sait, acquis une confiance démesurée -rien de péjoratif-, et sorti sèchement Nadal, le roi de la terre, par deux fois : Madrid et Rome. L’état d’esprit avait bien changé en 8 mois de temps : l’invincible était né.

        Pour ma part, je suis convaincue que Djoko aurait levé la Coupe des Mousquetaires sans le vieux pour lui barrer la route. Quand on voit comment il a balayé Nadal à Wimby…

        D’autant que le Nadal de RG était loin, bien loin de celui qu’on avait pu observer en 2008 par exemple.Avec, en prime, le spectre bien présent en la personne du Serbe.

        • Diana 21 juillet 2011 at 22:09

          PS : Quand on voit comment il a balayé Nadal à Wimby… sur sa moins bonne surface…

      • Coach Kevinovitch 21 juillet 2011 at 22:39

        Non, Diana! Djokovic n’était pas éreinté par sa demi-finale contre Roger puisque la finale n’a pu se jouer que lundi à cause des intempéries. Lors de cette US Open, Nadal était le plus fort donc il a gagné, point barre.

        Tout comme Djokovic était le plus fort à Wimbledon ce qui est la raison de sa victoire.

        Le plus fort est celui qui gagne le tournoi à la fin point barre (sauf en cas d’abandon ou de blessure) car il aura fait quelque chose de plus que tous les autres: gagner sept matches consécutifs!

        • Diana 21 juillet 2011 at 22:52

          Il faut m’expliquer alors pourquoi ce qui ne vaut pas pour Djoko (je précise au passage que j’ai avancé un autre argument que celui-là), vaut pour Nadal quand il s’agit de la 1/2 du WTF, si fatigué par ses 3h de match contre Murray en 1/2 que le vieux n’a plus eu qu’à le cueillir en finale…

          PS : le point barre n’a jamais été synonyme de vérité. Tu me diras, à l’utiliser 2 fois, tu finis peut-être par t’en convaincre (mais je te rassure, je ne le suis pas du tout)

        • Coach Kevinovitch 21 juillet 2011 at 23:08

          Pour ma pomme, je n’ai jamais dit que Roger a été moins fort que Rafa sur le WTF.

          Ma logique est limpide, si Roger est moins fatigué que Rafa, c’est parce qu’il a gagné plus facilement sa demi-finale que l’espagnol donc, quelque part, il a mieux fait que l’espagnol dans ce tournoi. Tout avantage s’obtient en tennis, rien n’est donné.

          Si certains parlent de fatigue pour déterminer l’incidence d’une victoire par rapport aux H2H ou à autre chose, pour ce qui est du tournoi, le meilleur joueur est son vainqueur.

          • Coach Kevinovitch 21 juillet 2011 at 23:08

            D’ailleurs, personne n’a contesté que Federer a été le meilleur joueur des WTF.

          • Diana 21 juillet 2011 at 23:37

            Oui, mais toi, c’est pas les autres….

            Tu n’es qu’une poussière de cet univers virtuel.

            Je me base sur la réflexion globale, pas individuelle….

            Tu sais, CK ou la parole d’évangile, ce n’est pas trop mon trip…

      • Colin 22 juillet 2011 at 10:28

        C’est là qu’on diffère Diana. Contrairement à toi je ne suis pas du tout convaincu du fait que Djokovic aurait battu Nadal le dimanche si « Le Vieux » ne lui avait pas barré la route le vendredi. J’aurais même plutôt tendance à penser le contraire. Les résultats (identiques) des finales de Rome, Madrid et Londres ne suffisent pas pour conclure sur ce qui aurait pu se passer à Paris.
        A Roland-Garros, Djokovic arrivait à la fin d’un cycle. Il a réussi à rebondir immédiatement et repartir sur un nouveau cycle victorieux à Wimbledon, avec, au passage, un peu de repos et moins de pression (petit chelem), tant mieux pour lui.

        • Diana 22 juillet 2011 at 12:31

          Bonjour Colin, et aux autres bien sûr :)
          Le fait est qu’on ne saura jamais…
          Alors effectivement, les deux hypothèses sont tout autant crédibles.
          Mais comme je suis têtue, je vais en remettre une couche ;)
          Si on se replace dans le contexte de RG, Nadal était très nerveux sur la quinzaine, ben oui, égaler Borg, ça justifie de trembler. Isner, Andujar furent les révélateurs de cette nervosité (avouée par Nadal himself), d’autant qu’au bout l’attendait son bourreau de Madrid et Rome, celui qui lui avait contesté sa suprématie sur la surface.

          A mon avis, Djoko a payé 1/ son 5 jours sans match avec le forfait de Fognini, quelque peu sorti du tournoi donc 2/son rêve qui se réaliserait s’il passait Federer : n°1 mondial.
          Il faut avouer aussi qu’il est tombé sur un Federer au top,il n’empêche, comme Fed l’a si bien déclaré après le match, beau cadeau à Nadal pour son anniversaire. Le risque majeur de ne pas lever la coupe s’est envolé ce fameux vendredi, Nadal, soulagé au plus haut point, a pu ainsi dérouler face à celui qu’il savait parfaitement contrôler avec ses moon balls, son lift, et les attaques systématiques sur le revers.. On ne change pas une recette qui marche à tous les coups, ou presque.

          Il n’avait rien à proposer pour contrer Djoko, on l’a vu à Wimby.. Djoko l’aurait sorti, une conviction qui n’engage que moi bien sûr… On discute hein…

      • Colin 22 juillet 2011 at 10:31

        Quant aux Masters 2010, Federer était le meilleur, point barre (comme dirait CK).

        « Point barre » pour moi ça signifie: « ça ne mérite même pas d’en discuter ».

  5. May 21 juillet 2011 at 21:16

    Antoine, si Borg est passé à côté de 4 finales à Flushing ce n’est pas par manque de chance, je dirais plutôt que sur ce tournoi il se mettait plus de pression… il n’est pas passé loin, il a juste louper le coche.
    En plus il a dû faire face aux deux féroces locaux avec McEnroe & Connors avec une motivation décuplée.

    Je viens de découvrir cet article, encore une orchestration de la word company: http://www.atpworldtour.com/News/Tennis/2011/07/Features/Borg-McEnroe-Underwear-Rivalry.aspx

  6. May 21 juillet 2011 at 21:28
  7. Antoine 21 juillet 2011 at 23:33

    Je ne me sens pas particulièrement visé par les propos de CoachK n’ayant jamais soutenu les thèses qu’il prêt aux FFF. C’est qui d’ailleurs les FFF au juste ? Il faut donner des noms, dresser des listes, et qu’on en finisse !

    Je ne dis pas non plus que Nadal ne jouait pas très bien lors du dernier Us Open ou qu’il ne méritait pas de gagner mais je dis qu’il a eu un sérieux bol de tomber sur les types qu’il a rencontré, pas un seul top 10 en dehors de Verdasco à l’époque, et que de surcroît quatre de ces joueurs avaient disputé un cinq sets au match précédent…On a quand même vu des parcours plus difficiles pour gagner un GC..

    J’ajoute au passage que Nadal a eu beaucoup de pôt l’année dernière d’une façon générale quand on voit le nombre particulièrement réduit de top 5 ou top 10 qu’il a rencontré. Tout cela a contribué à ses résultats de 2009. Avec le même niveau de jeu mais des parcours plus difficile, son année aurait été moins brillante qu’elle n’a été. Sur une carrière, cela ne joue pas, la loi des grands nombre fait que tout le monde a peu ou prou les mêmes chances mais sur une année, et a fortiori un tournoi, cela peut compter…et en l’espèce il me parait difficile de contester de bonne foi que Nadal n’a pas eu un parcours aisé lors du dernier Flushing…

    • Jeanne 21 juillet 2011 at 23:55

      Oui si une bonne âme pouvait me fournir une liste à jour des FFF, cela m’aiderait énormément, merci

      • Florent 22 juillet 2011 at 09:20

        Si l’on n’est plus que mille, eh bien, j’en suis ! Si même
        Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
        S’il en demeure dix, je serai le dixième ;
        Et s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là ! »

      • Jeanne 22 juillet 2011 at 10:57

        Merci Florent pour cette réponse héroïco-poétique. Mais je ne suis guère plus avancée.

    • Coach Kevinovitch 22 juillet 2011 at 04:11

      Une personne qui invoque la loi des grands nombres ne peut qu’être pardonné de mon mini « coup de gueule ».

      L’ancien préparationnaire qui est en moi est très touché.

    • Ulysse 22 juillet 2011 at 10:37

      Je n’aime pas trop alimenter les discussions de cour de récré Nadal – Federer, ni gloser sur le concept foiraux de « faiblesse de l’opposition », mais force est de constater que Antoine a raison. Dans le cas particulier de l’USO 2010, et aussi dans l’année 2010 en général, Nadal a eu le cul bordé de nouilles.

      En témoigne le nombre de top 10 affrontés dans l’année 2010 par les deux joueurs :
      - 22 pour Federer alors qu’il fait une année médiocre avec une seule finale de GC.
      - 16 pour Nadal l’année du Petit Chelem et de sa finale aux Masters.

      • Colin 22 juillet 2011 at 10:57

        « …avec une seule finale de GC »… oui mais gagnée! Et une victoire aux Masters. Tu noircis le tableau Ulysse.

        Et tu nous as toi-même expliqué que Federer a remporté dans le passé des tas d’US Open sans jamais avoir eu besoin d’y affronter Nadal, tout simplement parce que celui ci avait eu la faiblesse d’y perdre avant la finale.

        Donc réciproquement, si Nadal a survolé l’année 2010 en n’ayant à affronter que très peu de top10′s, c’est donc que lesdits top10′s étaient faibles. Mais s’ils étaient si faibles que ça, pourquoi Federer (ou Djokovic d’ailleurs) ne les aurai(en)t-il(s) pas balayés lui (eux) aussi?

        Bref cette histoire de « faiblesse de la concurrence », pour les uns comme pour les autres, pfff…

        • Ulysse 22 juillet 2011 at 11:45

          Quand on est top 10, on rencontre d’autres top 10 dans les derniers tours des grands tournois. Si on arrive en finale (qu’on gagne ou pas), on a le maximum de chances d’en rencontrer. Le fait que Nadal en ait vu beaucoup moins que Fed (11 hors Masters contre 17 hors Masters pour Fed), alors même que Nadal s’est payé 3 finales de GC, est significatif du fait qu’il a rencontré globalement une apposition plus faible.

          Ça n’enlève rien qux qualités de Nadal cette année-là et aux nombreuses insuffisances de Federer, mais ça prouve la thèse de la faiblesse de la concurrence nadalienne en 2010 d’une façon telle que toute contestation serait futile.

        • Ulysse 22 juillet 2011 at 11:47

          D’ailleurs perfide Colin, n’est-ce pas toi qui avit publié un article sur SV avec une analyse chiffrée des mérites des vainqueurs de GC dans l’ère open en comptabilisant les rangs des adversaires rencontrés ?

          • Diana 22 juillet 2011 at 12:37

            C’est pas ce poisson là qui avait publié, mais l’autre, le maquereau…

            • Ulysse 22 juillet 2011 at 13:02

              Bon alors mes excuses à Colin pour ce coup mais je maintiens qu’il est un poil perfide. Puisqu’on n’arrête pas de parler poisson : Fish a battu le Goat caché hier.

              C’est marrant j’ai justement pris le Toulouse-Amsterdam y a pas longtemps avec Mahut qui a une bonne carrure et l’air très rigolard et bon enfant de près. Je m’en veux d’avoir transporté de l’anguille fumée, ça a dû lui porter malchance.

        • Colin 22 juillet 2011 at 13:34

          Le Colin est perfide, le Fish est en forme, le Mahut est carré, l’Anguille est fumée. Cherchez l’intrus.

          Non, l’article que j’avais publié, c’était sur les mérites respectifs des 4 tournois du Grand Chelem de 1968 à nos jours, en fonction du classement des joueurs qui y participaient (densité du tableau).

          Quand on parle de faiblesse de l’opposition, ça s’applique en effet totalement à Mark Edmondson (cas extrême) lorsqu’il remporte l’Oz en 1976 puisque le tableau était tout pourri, à peine celui d’un ATP500 d’aujourd’hui. Ça s’applique pour les mêmes raisons, et je sens que ça va en énerver certains, à la victoire de Connors à ce même tournoi en 1974 (du coup ça dévalue aussi son petit chelem), ou encore à celle de Vilas à Roland-Garros en 1978. Même Wimbledon a souffert en 1973 pour cause de grève d’une partie des joueurs (victoire dévaluée de Kodès). Finalement il n’y a guère que l’US Open (tiens donc!) qui n’ait jamais eu de tableau en carton.

          Ceci dit depuis 1990-1992 à la louche, tous les meilleurs mondiaux sont présents lors des 4 levées du GC. La concurrence en présence y est donc, au moins au départ du tournoi, maximale.

          Evidemment il reste encore quelques exceptions, dues par exemple à des forfaits de dernière minute, par exemple lorsque le n°1 mondial et tenant du titre déclare forfait pour Wimbledon 2009. Oui je sais cet exemple est perfide.

    • May 22 juillet 2011 at 11:44

      La chance sourit aux audacieux… pourquoi s’en priver?

      Djoko a aussi eu de la chance qu’il ait plu le dimanche sinon il serait rentré sur le court sur les rotules et la finale aurait surement été d’un autre niveau, mais la chance n’a pas suffit…
      Enfin j’dis ça, c’est sans intérêt mais je ne comprendrai jamais pourquoi on cherche à minimiser les victoires des uns ou des autres.

      Sauf la triche, tous les moyens sont bons pour gagner.

      Et le circuit serait en meilleure forme si les Cilic, Gulbis, Almagro & Co pouvait en prendre de la graine.
      J’aurais plutôt tendance à faire des reproches à ces joueurs qui déçoivent de tournoi en tournoi plutôt qu’à ceux qui répondent présent quelque soit les circonstances.
      Quand on voit l’état du top 10 depuis quelques années, y’a quand même pas de quoi pavoiser.
      Tu bats un top 10 un jour, la semaine d’après il est 15 ou 30, et pourtant c’est le même joueur et l’inverse est vrai également. On ne peut plus prendre le top 10 comme valeur étalon.
      Qui pointe en 7ème position cette semaine déjà?

      • Colin 22 juillet 2011 at 13:40

        Ton fils?

        • May 22 juillet 2011 at 14:13

          Mon fils est numéro 1.

  8. Nath 22 juillet 2011 at 00:40

    Nadal-Fed, Fed-Nadal… Pôv’ Djokovic qui malgré ses efforts, n’est que très rarement le sujet numéro un des discussions dans le coin.

    Je reviens une minute sur le sujet de l’article. Je n’ai eu l’occasion de voir Borg que sur Youtube, mais il y a deux aspects chez lui qui m’hypnotisent complètement. Tout d’abord son attitude dont plusieurs intervenants ont déjà parlé, mais aussi son jeu de jambe, notamment sur terre battue. Mon regard est complètement attiré par cet aspect, je n’arrive pas à regarder autre chose, et surtout pas l’adversaire.

  9. William 22 juillet 2011 at 10:54

    Le jeune Harrison se hisse en quarts à Atlanta après une victoire en trois sets sur Malisse. Rajeev Ram au prochain tour, puis vraisemblablement Fish en demie. J’espère qu’il acceptera enfin une ou deux wildcard cet été, histoire de perfer un peu !

    • Jeanne 22 juillet 2011 at 11:00

      Les yanks tiennent là un bon filon. Le garçon est prometteur, bonne nouvelle face au vieillissement générationnel des Fish, Roddick, Blake et aux intermédiaires Isner/Querrey

      • May 22 juillet 2011 at 11:52

        Tiens Querrey, je l’avais déjà oublié celui-là, il joue encore au tennis?

      • Jeanne 22 juillet 2011 at 12:12

        Une mauvaise année pour lui jusqu’à présent. J’espère qu’il va se rattraper sur la tournée nord-américaine

  10. Jeanne 22 juillet 2011 at 10:56

    Est-ce que ce sont les nouilles nadaliennes que vous évoquez souvent qui expliquent son geste de repositionnement de caleçon avant chaque service ?

    Ces nouilles lui servent-elles d’antivibrateur pour mieux ajuster ses passings bout de course ? Sont-elles un avantage pour armer un coup droit lifté ?

    Benoît peux-tu stp mettre tout ceci en équations ?

    Mes questions sont sérieuses et je souhaite recentrer le débat.

    • William 22 juillet 2011 at 10:58

      On connaissait la raquette spaghetti, voilà le slibard nouille. C’est un nouveau concept.

    • Jeanne 22 juillet 2011 at 11:01

      Mais que fait l’ATP ? Ça devrait être interdit ! Le tennisgate est en marche !

    • Ulysse 22 juillet 2011 at 12:51

      Rien à voir avec les nouilles. Rafa a un fessier extrêmement musclé, développé en renvoyant quotidiennement à l’entrainement 400 passings millimétrés en out de course le cul par terre dos au filet. La simple contraction de cette masse musculaire activée par la marche lui aspire littéralement le caleçon dans la raie. A la ville il a opté pour le string depuis longtemps, mais en match il est malheureusement bien obligé de se désextirper le Borg régulièrement, d’où ce geste disgracieux mais nécessaire médicalement sous peine d’irritations locales, qui à force est devenu un rituel de concentration, peut-être la clé de son légendaire mental.

  11. Le concombre masqué 22 juillet 2011 at 11:00

    Le « coup de gueule » de CK ne mérite pas les réponses que tu lui en fais Diana.

    Franchement c’est très intéressant ce qu’il raconte, pour ma^part, je trouve celà…ENTIEREMENT VRAI.

    Ca fait mal au cul, mais ce qu’il dit est vrai. On aurait aimé que son style de jeu ne le fasse gagner que sur terre, et petit à petit, les faits nous ont donné tort.

    Que ce soit parfois avec des tableaux faciles (Wimbly 06 et 07 et US 10)reste vrai selon moi.

    Mais n’empêche, le fond de la pensée de CK est des plus pertinents.

    Là où le « Rafan » mérite qu’on lui réponde comme tu l’as fait, c’est quand il raconte que Nadal est un meilleur joueur de surfaces rapides que Federer, qu’ilm va encore gagner 5 Australian et 5 Us parce que c’est lui le plus fort of all time et que Fed il ne mérite pas 16 Gc parce que s’il avait croisé rafa plus tôt il n’aurait jamais rien gagné etc. toutes ces conneries.

    CK nous écrit juste qu’on aurait aimé voir nadal ne rien gagner hors TB, et que malheureusement pour moi et heureusement pour lui, il n’en a rien été.

    Et ce n’est pas forcément contradictoire avec la reflexion d’Antoine, qui regarde les chiffres et se dit que nadal, qui se forge un palmarès plus varié que Borg, c’est une abérration. Ca veut juste dire que Borg aurait du aussi gagner un USO…comme Nalbandian un GC, comme Rafter un WImbly, comme Dédé le RG 90…

    Et c’est ça qui est énervant avec Nadal : c’est qu’il a pour l’instant tout optimisé, et n’a jamais perdu un match « qu’il aurait du gagner »

    • Diana 22 juillet 2011 at 12:38

      Concombre, ma réponse était à prendre au second degré. Je n’ai fait que relever les douceurs servies aux FFFFFFFFFFFFFFFF.

    • Colin 22 juillet 2011 at 13:43

      Ah si! La demi-finale de Madrid 2008. Ça, c’est une faute professionnelle.

  12. William 22 juillet 2011 at 11:23

    Roger ne sait vraiment pas retourner… http://www.youtube.com/watch?v=CYyiIzJprVE&feature=player_embedded
    Le point à 2’28 est assez exceptionnel !

    • Ulysse 22 juillet 2011 at 11:56

      Pas que celui-là ! C’est facile de dire ça sur des morceaux choisis mais ça jouait encore magnifiquement à l’époque. 2002 donc ? Les balles avaient déjà grossi mais l’herbe était encore rapide.

      • William 22 juillet 2011 at 11:59

        2001!

        • Ulysse 22 juillet 2011 at 12:38

          2001 ? Alors les balles étaient encore à taille unique.

    • Coach Kevinovitch 22 juillet 2011 at 21:35

      Ce highlight me fait presque regretter de ne pas avoir connu l’ère du vrai gazon.

      Le challenge de dextérité basé sur des petits coups de toucher, des volées bien placées, une mise à l’épreuve permanente des réflexes du joueur, ce concours de solidité et de régularité au service comme au retour, le tout dans un laps de temps très court car les points sont très brefs, est assez exceptionnel.

      • Ulysse 23 juillet 2011 at 09:53

        Bon alors tu vois CK, tu as des éclairs fulgurants de discernement et de bon goût parfois qui te distinguent de la foule des stupides inconditionnels de Nadal qui le sont juste parce que c’était le jeune émergent au moment où ils se sont intéressés au sport. C’est très encourageant.

  13. Antoine 22 juillet 2011 at 15:17

    Youzhny bat Cilic 8-6 au tie break du troisème set et rencontrera donc le vainqueur du match de l’année qui va opposer Gilou à Notrefils..Je retiens mon souffle..Normalement, Notrefils devrait passer mais il n’y a rien de bien normal quand Notrefils rencontre Gilou. Tout est donc possible. Peut être vont ils jouer à la baballe comme lors d’un de leur match à l’OA ? Nul ne le sait encore mais le vainqueur prendra une sérieuse option dans le course à la goatisation. Prono: Gilou bat Notrefils 0-6 6-1 6-0.

  14. Antoine 22 juillet 2011 at 16:36

    Une fois encore, mon prono était faux…Gilou remporte le premier set par 6 jeux à 4. Le niveau de jeu est hors du commun; le suspense demeure entier…

  15. Antoine 22 juillet 2011 at 16:53

    C’est marrant, j’ai l’impression d’être seul ici..Vous ne savez pas ce que vous loupez: c’est du très très haut niveau, là. Notrefils vient de breaker dans ce deuxième set: 3-1

  16. Antoine 22 juillet 2011 at 17:11

    Notrefils, au sommet de son art, égalise à un set partout sous les hourras du public en transe : 6-3…

    Egalité presque parfaite entre les deux hommes: Notrefils a deux point d’avance. Le combat devient purement mental..Bien malin est celui qui connait le nom du vainqueur..Un match qui tient toutes ses promesses…

  17. Antoine 22 juillet 2011 at 17:23

    Gilou gagne le combat mental en ce début de troisème set: Notrefils craque et commet une double faute à 30-40 et le break est fait ! Nous n’avons pas eu à attendre le fameux 7ème jeu…

  18. Antoine 22 juillet 2011 at 17:29

    Gilou confirme son break et mène désormais 3-0…chaque point est acharné: nous allons bientôt atteindre les deux heures de match..

  19. Antoine 22 juillet 2011 at 17:34

    Et double break pour Gilou alors que Notrefils, en délicatesse avec son service, le perd à nouveau: 4-0 et service à suivre…l’intensité du match vient brutalement de biasser d’un cran…

  20. Antoine 22 juillet 2011 at 17:36

    Gilou s’envole vers la victoire..5-0 désormais. La situation de Notrefils parait bien compromise désormais..peut il revenir ? La réponse dans une minute trente..

  21. Antoine 22 juillet 2011 at 17:38

    Les points défilent désormais: trois balles de match pour Gilou sur le service de son adversaire !

  22. Antoine 22 juillet 2011 at 17:47

    C’est fait !! Gilou signe un exploit retentissant en éliminant la tête de série numéro un ! Il ne lui a laissé aucune chance dans ce troisème set ou Notrefils n’aura marqué que onze points…

    Un score sévère pour le numéro un français rendu fébrile par l’enjeu dans ce troisème set. Gilou a parfaitement manoeuvré son adversaire, lui laissant gagner le deuxième set pour mieux le duper. Notrefils, bien décevant, est tombé dans le piège tactique tendu par Gilou. Le gain du deuxième set n’aura donc pas permis au champion français de se libérer totalement..

    Mon prono était donc finalement le bon: Gilou a gagné en trois sets avec une bulle au troisième…Votre serviteur empoche donc 500 € chez Betclic. En définitive, le crime paie…

    • Joelle 22 juillet 2011 at 17:56

      Merci Antoine ! bravo pour le live en solo (j’adore ça) et le week end champagne !

  23. May 22 juillet 2011 at 18:15

    Welcome to the Nole World!

    http://www.sport24.com/tennis/atp/fil-info/djokovic-vise-par-une-arme-a-feu-492052/

    Félicitation à Notrefils qui parvient toujours à ne pas m’étonner!

    Antoine, j’ai vraiment pensé que ce match t’intéressait pour des raisons autres que pécuniaires. Avec Gaël le spectacle est garanti.

    • Antoine 22 juillet 2011 at 19:33

      Voila une photo et surtout une légende qui a du faire vachement plaisir à Nadal ! Il va y avoir baston dans un vestiaire prochainement…

    • William 22 juillet 2011 at 19:36

      C’est déplacé, et ce n’est surtout pas drôle un instant. Pour le coup, Djoko a tout faux.

    • Nath 22 juillet 2011 at 20:01

      Oui, bon, réflexion faite, c’est vraiment mieux de ne pas parler de lui.

  24. Antoine 22 juillet 2011 at 18:21

    15-Love: Gaël, un commentaire après votre match ?

    Gaël Monfils: pfff…c’est naze…

    15-Love: ??

    Gaël Monfils: ouais, c’est naze; normalement je dois le battre à tous les coups mais je sais que je ne peux pas. Je le battrai jamais, c’est pas possible..

    15-Love: son jeu vous perturbe autant, Gaël ?

    Gaël Monfils: y a pas que son jeu pourri; c’est qu’il sait comment me battre et moi je ne sais pas. Il ne me dit rien..

    15-Love: ??

    Gaël Monfils: oui, j’ai été con, ce matin, comme il avait joué très longtemps pour battre Nieminen, je me suis dit que je risquais pas grand chose à taper la balle avec lui. D’ailleurs, je lui ai mis une bulle à l’entrainement, mais après il m’a expliqué comment il allait me battre cette après midi…

    15-Love: et alors ?

    Gaël Monfils: ben il m’a sorti une fiche à la con et m’a dit tu vois là Gaël, je vais faire ça, et tu feras ça, et là je vais te niquer comme cela. Il m’a filé tout son plan de jeu…

    15-Love: mais vous etiez préparé alors ?

    Gaël Monfils: ben non, parce que je me suis dit s’il me dit ça, c’est qu’il me prend pour un con et qu’il va faire autre chose alors j’ai vachement réfléchi et je me suis dit que j’avais intérêt à déjouer le plan qu’il m’avait planqué et me suis préparé pour cela…

    15-Love: manifestement cela n’a pas marché..

    Gaël Monfils: ben non, parce qu’il a fait exactement ce qu’il m’avait dit et que je m’y attendais pas. Du coup j’ai été largué tout de suite..

    15-Love: mais vous vous êtes bien repris au deuxième set, non ?

    Gaël Monfils: non, j’étais à la rue; c’est lui qui s’est mis à jouer comme une m..il m’a filé le set en fait mais ça m’a pas rassuré pour autant parce que j’attendais toujours le moment ou il allait jouer son vrai jeu, je veux dire le jeu qu’il m’avait planqué. Je pouvais pas croire qu’il allait jouer exactement comme il m’avait dit jusqu’au bout…

    15-Love: mais vous n’avez pas essayé de changer de tactique au bout d’un moment ?

    Gaël Monfils: si mais j’ai attendu d’être à 0-5 0-40 au troisième. Là, j’ai fait service volée sur une seconde mais il m’a planté…

    15-Love: au moins vous savez à quoi vous en tenir avec Gilles désormais..

    Gaël Monfils: ca c’est sûr ! je suis payé pour le savoir ! la prochaine fois, je me ferai pas niquer comme un naze; je ferai exactement ce que Gilou prévoit. Vous savez, tactiquement il est vachement fort et avec ses fiches sur tout le monde, il sait tout. Sans lui, je ne sais pas ce que je ferai, surtout depuis que j’ai viré Rasheed; y a plus personne pour me conseiller, à part Gilou…

    15-Love: Gaël, un grand merci pour vos propos…

    • Nath 22 juillet 2011 at 19:51

      Gilles Simon est mon héros… du jour. Mais il DOIT perdre demain contre Youzhny.

      • William 22 juillet 2011 at 20:03

        Ca devrait se faire sans trop de soucis, Youzh mène 7-1 dans les face-à-face, ou presque…

        • Nath 22 juillet 2011 at 20:13

          Je sais bien :twisted:

          • William 22 juillet 2011 at 20:14

            Mais c’est vrai que ce sont toujours de bons moments ! Savoureux de voir le revers-couteau suisse du Youzh percer les remises du phasme !

  25. Antoine 22 juillet 2011 at 18:52

    15-Love: Gilles, un commentaire après cette victoire convaincante sur Gaël ?

    Gilles Simon: parce que vous m’avez trouvé convaincant ?

    15-Love:…C’est une nette victoire quand même, non ?

    Gilles Simon: En fait, je n’avais presque aucune chance de gagner ce match. J’étais très fatigué ce matin après mon match contre Nieminen. C’est pour cela que j’ai accepté de taper la balle avec Gaël ce matin pour me décrasser. Je pensais que c’était cuit; d’ailleurs il m’a mis une bulle. Je ne faisais pas un pas et ne mettais pas la balle dans le court..

    15-Love: pourtant vous avez gagné cette après midi..

    Gilles Simon: oui, parce que savais que ma seule chance, c’était qu’il joue encore plus mal que moi. Il y avait tellement peu de chances que cela arrive que je lui ai même indiqué mon plan de jeu à la fin de l’entraînement en rigolant…

    15-Love: Gaël nous a dit tout à l’heure qu’il ne vous avais pas cru et qu’il s’était prépéré en pensant que vous alliez jouer tout autrement..

    Gilles Simon: oui, j’ai vu cela ! mais en fait, j’ai fait exactement ce que je lui avais dit. C’est un super pote et un partenaire en Equipe de France; je n’allais pas lui mentir..manifestement, il ne m’a pas cru, mais je ne sais pas pourquoi. Il faut lui demander..

    15-Love: vous semblez bénéficier d’un ascendant mental sur lui..

    Gilles Simon: non, mais évidemment j’essaie de m’adapter. Il est beaucoup plus fort que moi mais je connais très bien son jeu depuis des années, alors je sais ce qu’il faut que je fasse pour essayer de le faire déjouer..

    15-Love: mais il connait très bien le votre également alors ?

    Gilles Simon: vous plaisantez; pour cela, il faudrait que j’ai un vrai jeu ! Vous savez bien que ce n’est pas le cas, alors je m’adapte…

    15-Love: Gaël nous a dit que la prochaine fois, il ne ferait pas la même erreur et se préparerait exactement en fonction de ce que vous lui direz.

    Gilles Simon: il vous a vraiment dit cela ? C’est intéressant. Vous permettez, je le note; on ne sait jamais…

    15-Love: il parait que Fabrice Santoro vous a donné toutes ses fiches quand il a arrêté..

    Gilles Simon: quelle blague ! je les ai payé 100 000 € mais en fait, c’est pas cher payé. Vous pouvez pas savoir combien de matchs j’ai gagné en étudiant ses fiches !

    15-Love: et il y a avait une fiche sur Gaël dans le lôt ?

    Gilles Simon: bien sûr; d’ailleurs quand Fabrice a arrêté son H2H était de 1-1 contre Gaël, et pareil contre moi. Pas si mal à trente cinq ballets..Il avait une fiche sur moi aussi. Je peux vous dire ce qu’il y avait marqué, tenez.

    Gilles Simon tend une fiche sur laquelle était marqué: « Gilles Simon: jeu encore plus pourri que le mien. Essayer de jouer le plus mal possible »

    15-Love: et celle de Gaël ?

    Gilles Simon: tenez..

    Sur la carte était marqué: « Gaël Monfils: voir fiche Gilles Simon. Joueur de poker. Appliquer la même tactique que pour Gilles, mais lui annoncer à l’avance. Parier avec lui que si vous obtenez une balle de match, il devra monter sur une seconde balle ».

  26. antsiran23 22 juillet 2011 at 18:52

    Eclats de rire !!!

  27. Colin 22 juillet 2011 at 19:24

    Capri s’est réincarné en Antoine. MDR.

  28. William 22 juillet 2011 at 19:35

    Enorme Antoine ! D’abord tu te mues en Arno version AO 2011 pour commenter le choc du jour, puis tu te la joues Capri pour la fausse (?) interview !

    Pour ma part je regrette de ne pas avoir été de congé aujourd’hui : j’ai loupé la sévère bulle infligée à notre ami la Monf’. Décidément il assume très bien son statut de tête de série numéro 1. Sûrement grâce à son mental de warrior.

  29. William 22 juillet 2011 at 22:17

    C’est finalement Verdasco qui sort vainqueur du duel 100% gauchers boxeurs face à Melzer. Qu’est-ce qu’il envoie en coup droit Fernando… A croire que c’est une histoire de prénom ! Il lifte, lifte et plante une merveille de coup droit frappé à plat. Techniquement, quand il veut, c’est une merveille.

    Youzhny-Simon et Almagro-Verdasco, finalement on ne s’en sort pas si mal à Hambourg !

    • Nath 22 juillet 2011 at 23:01

      C’est ce que je me disais, encore plus en voyant le tableau d’Umag. Chela comme TS1, ça fait bizarre !

  30. Antoine 22 juillet 2011 at 22:34

    Ce n’est pas de mon âge mais je suggère que quelqu’un ici suive de près les propos de Notrefils sur twitter et fasse un compte rendu régulier. C’est assez étonnant:

    http://twitter.com/#!/monfilsgael

    • Jeanne 22 juillet 2011 at 22:55

      Doux euphémisme, Antoine. Affolant d’inanité, ce twitter là

    • Sylvie 22 juillet 2011 at 23:03

      On dirait presque un fake tellement il est caricatural : la photo, les propos… Il n’a vraiment rien dans le crâne le Gaël, ce n’est donc pas une légende.

  31. Antoine 22 juillet 2011 at 23:09

    Certains apprécient beaucoup Gilou, injustement décrié:

    http://jamesgannaban.blogspot.com/2011/03/tennis-balls-gilles-simon.html

    • Sylvie 22 juillet 2011 at 23:17

      Gilou a au moins un fan mais pour des raisons très particulières. Ceci dit les photos interpellent…

    • William 22 juillet 2011 at 23:56

      Antoine a atteint un pic de forme inédit aujourd’hui. Je redoute le burn out, sans mauvais jeu de mot avec les images qu’il vient de poster. Une question d’ailleurs : comment as-tu déniché ce blog thaï gilou-phasmo-centré ?

  32. Jeanne 23 juillet 2011 at 00:22

    Je rappelle à tous qu’Antoine est en vacances donc en décompression, ce qui explique sans doute cette phase psychotique sévère mais ô combien réjouissante. Les blouses blanches sont à ses trousses, mais il s’en rit :wink:

  33. Jeanne 23 juillet 2011 at 00:25

    James Bannagan dit que son rêve quand il était au lycée était d’être Martina Hingis. Plus fou qu’Antoine !

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