Coups de tonnerre sur Montréal

By  | 11 août 2011 | Filed under: Bord de court

Broroum – Broroum – Broroum – Broroum – Broroum. Je vous écris du haut du court Banque Nationale, attendant le seul Argentin dont les fées ont oublié le berceau… Question charme j’entends. Question tennis, on ne peut trop y trouver à redire.

Broroum – Broroum – Broroum – Broroum – Broroum. Ingénieuses, ces petites machines pour sécher le court en moins de deux. Sauf qu’elles font un bruit pas possible. Qu’elles ne sont que quatre. Et que depuis une demie-heure que la pluie a cessé, ca n’avance pas beaucoup je trouve. Et que font ces abrutis tout de rouge vêtus à papoter sur le court au lieu de s’escrimer, suer, et enfin, sécher ? Ça dragouille, moi je vous le dis. Je dirais même plus, ca « cruise », en bon québécois. Mais que fait la police ? Où est donc passée la légendaire efficacité nord-américaine ? Pardon ? Je râle ? Moi ? « Maudite française » !? Ah ! Tabanark !

Car la soirée tant attendue a bien failli être gâchée par la pluie. 17H30. Début de la night session. L’orage éclate. Plus synchro tu meurs. Comme ca pas besoin d’insister pour convaincre l’assistance de vider les lieux. Tout le monde dehors ! Mais en ordre s’il vous plait ! Encore une fois, c’est l’Amérique du nord ici ! – je précise que je ne suis pas raciste, je fais juste feu de tout bois, et aujourd’hui ca tombe sur les gringos sorry !

Je décide de découvrir un peu plus les lieux. Sous mon magnifique poncho vert (mais voyons monsieur ouille, pas avec votre poncho !), mon parapluie dégingandé, et ma casquette-béret de velours côtelé rouge, si si, celle-là même que je sors pour les grandes occasions, (comme lorsque j’hyperventile et que je me meurs d’évanouissement en face de Bébé) je m’avance, seule, au premier rang du court central, noyé sous une pluie de larmes (le court, pas moi, je vous rassure). Retentit soudain la merveilleuse mélodie de « Singing in the rain » qui m’enveloppe chaudement. Toute seule sous mon parapluie biscornu, et mon poncho, et ma casquette-béret rouge côtelée, je m’essaie alors à quelques pas de danse, à gauche, à droite, d’abord sur un léger déhanché. Qui devient un peu plus prononcé. La musique m’entraine, m’emporte. Je tourne, virevolte, mon parapluie n’est pas en reste d’ailleurs. Je suis Gene Kelly soudain, fusionné avec Mary Poppins. Quand tout à coup, mon regard est attiré par une cabine vitrée surplombant le court. Dieu ! Mais c’est rempli de monde tout ca ! Et ça me regarde ! La joie disparaît brutalement, le sol s’ouvre sous mes pieds, et je me retrouve penaude, nigaude. Je fais demi-tour et abandonne là mes rêves chorégraphico-érotiques avec Doudou.

Une fois n’est pas coutume, je traine mes guenilles dans l’allée marchande, qui par temps d’ouragan, n’ayons pas peur des mots, a l’avantage d’être au sec. J’erre entre les stands, panneaux publicitaires divers et variés, certains plus heureux que d’autres. C’est un peu comme les gouters Kinder. Il y en a qui font plaisir : Federer la mèche au vent, entouré d’alléchants mariages de chocolats Lindt. Et d’autres moins, comme Nadal mordillant l’oreille d’une raquette Babolat. Certains encore ont tiré le mauvais cheval et arborent fièrement une photo de notre Andy national… Mais assez de bla bla, place au tennis !

  • Cilic, mon héros

Moi qui venait célébrer la victoire du pays de mon cœur, l’Argentine, j’en ai eu pour mon retournement de pantalon. Round d’observation sous les nuages toujours menaçants. Mais très vite, del Potro ne séduit pas. On sent le tennis 3.0 poindre, mais qu’est-ce que la machine azimutée peut contre ce joueur bourré de talent ? Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes… Et aujourd’hui Cilic est la perfection suisse. Les coups les plus puissants de la Poutre se heurtent avec incompréhension contre les trésors d’intelligence, les merveilles de trajectoires du Marin. Ajoutez-y du cœur sur ces deux montées au filet aussi hasardeuses que courageuses, des montées « à la Roddick » (copyright je-ne-sais-plus-qui lors des présentations de Wimby), « un peu n’importe comment, mais avec du cœur ». Cilic EST tout. Retours à la perfection. Marin y excelle et se joue des coups de butoirs adverses. Geste de service original et intrinsèquement plaisant à regarder. Le travail de la balle a raison des approximations argentines. Les coups gagnants touchent à la fluidité et au raffinement cristallin. La confiance passe croate… Un nouvel amour est né. Eh oui, demain, mon cœur sera suisso-franco-croate.

  • Rafa, acte I

6/1 3/1. J’arrive à l’entrée du central. Le match est plié et n’a aucun intérêt. Mais il me faut, enfin, me confronter à ma Némésis. A celui par qui le mal est arrivé. A l’homme dit aux moonballs, au jeu destructif et peu créatif. Au cul bordé de nouilles.

Rafa. C’est ma première fois. Je rougis. J’entre sur le central et je suis… SUBJUGUEE. Par Rafa. Imaginez. Tout brille. Le court éclairé. La peau dorée et salée de Rafa, son ensemble T-shirt vert et short bleu, en harmonie avec les couleurs du court. Mais surtout… par ses balles, puissantes et félines. Il nous offre certes d’un coup la volée la plus laide de l’histoire du tennis, mais j’ai soudain l’impression que le film joue en accéléré. Ohhhhh !!! Retour de revers chopé dans les pieds ! Digne de Fed ! Mais c’est vraiment sa balle qui hypnotise, souple et violente, ronde et explosive. Des moonballs ? Peuchère ! Quelles moonballs ? Oh ! Le plus beau point ! Rafa, lobé, s’arrache, la remet (pas en tweener faut pas déconner, Doudou reste Doudou), et lobe à son tour l’impudent !

Cependant le petit Dodig semble avoir du répondant, c’est un bon faire-valoir. J’en viens à me demander un instant si ce bouleversement des équilibres entre les deux joueurs a quelque chose à voir avec mon arrivée, tout en haut, section 315… Rafa émotionné par moi ? Je n’ai vraiment pas beaucoup de succès avec mon grand amour, mes ardeurs venant se heurter contre le front de l’imperturbabilité suisse. Mais le sang espagnol qui coule dans mes veines ne peut laisser indifférent le Rafa. La nuit promise à Doudou sera peut-être alors octroyée à l’Ibère, et Federer, ivre de tristesse, aura alors perdu Roland-Garros et mon amour, la France en somme. Mais qui sait si dans un an, Porte d’Auteuil, il ne nous reconquerra pas tous deux ? Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant…

Suspense ! Le jeune lionceau a pris feu et sort ses griffes tendres. Ivan tient, Rafa dérape, la balle est dehors, Ivan à deux points du set ! Mais la fougue est aux débutants ce que Rafa est à Federer, un poison. Rafa ne meurt jamais. Ivan donne tout. Rafa recolle.

La roue tourne dites-vous ? Le petit va se décourager, « Occasion-manquée », si tu nous écoutes… mais pas du tout, pas du tout. Service volée de l’ami Dodig. Deux services gagnants. 40-0. Et là, il m’est donné de voir, enfin, une de ces merveilles de passing copyright Nadalou. Et bien qu’il n’y ait aucun enjeu sur ce point, ni même sur ce match, une douleur aiguë traverse mon corps, mon cœur se serre. Oh ! Combien cruels ces passings impossibles, injustes, crie mon âme blessée. Je reviens cinq ans en arrière. Quatre ans. Trois ans. Deux ans. Deux mois… A chaque fois que mon ange déployait ses ailes, Nadal tirait à vue. La balle déchirait les plumes soudain teintées de rouge… Mille traumatismes me bombardent… Je revois Federer le magnifique arrêté en plein vol, tombé au champs d’honneur, le regard incrédule… Non, jamais Rafa ne prendra sa place.

Tie-break. Amortie correcte de Nadal, Dodig s’arrache, remet tant bien que mal, et attend, victime expiatoire, son châtiment au filet. Il ne viendra pas. Difficile, le passing est dehors. Mini-break Ivan. Le taureau voit rouge. Le passing suivant crucifiera le Croate. Debreak. 3-3. La tension est à son comble. Mais voilà que Dodig prend une initiative contrôlée ! 4-3 mini-bris Dodig (ben vi pourquoi pas mini-bris). Montée à la volée, amortie, et cette fois passing valeureux, re-mini-debreak, c’est la folie ! Dodig remonte à la volée, y entraîne Rafa, re-contre-volée-triple-boucle-piqué, 6-4 Dodig ! Rafa sauve la première. Vamos Rafa ! Allez Ivan ! Je fais feu de tout bois et je bouffe à tous les râteliers, parfaitement ! Après six services volée Dodigien de suite, dans la famille « on n’a peut-être pas une équipe qui gagne tout le temps mais on la change pas quand même », je demande un septième service volée… Il est magnifique. Et c’est le set… Je reprends mes esprits et m’envole loin du chant des sirènes ibères qui ne m’auront fait douter qu’un instant. Rafa le sent, et me fait le coup du T-shirt. Je reste coite (ah ah), enfin non, plutôt insensible ; sorry Rafa, le numéro un mondial, de mon cœur of all time, et du séchage de torse nu, ca reste Roger…

  • Le double

Bon, faut pas déconner, le troisième va être vite plié par Rafa, mais je veux voir Gasquet et Simon. Donc je cherche mon petit Richard ; je ne trouve que Jo-Wilfried et Stan, ainsi que les derniers points de leur double, victorieux. Mais qu’il est impressionnant de se retrouver si près sur un petit court… Deux, trois rangs, c’est tout. Et je me rends compte que je suis en fait bêtement plantée… à la case autographes ! Qui plus est, avec papier et stylo à la main, car je rédige déjà mon compte rendu. Qu’à cela ne tienne, je vais en demander un ! (pas sur les seins, ça c’est réservé à Federer). J’essaie d’approcher l’homme qui communique par ondes avec Bébé, mais il s’échappe, et je me retrouve nez à nez avec Tsonga ! Euh… C’est-tu toi qui a éliminé Roger à Wimbledon ? Et le défie demain ? J’peux-tu te faire la tête au carré ? Bon, parce qu’il est quand même beau, et que je suis là, je lui tends benoîtement une feuille, en pensant que j’aurais dû empoisonner le stylo. Pour Roger vous savez, c’est plus sûr. Puis je culpabilise de ces pensées. Mais comme Jo ne me regarde même pas ni ne daigne rire à ma petite blague (impossible !!!), je me dis quand même bien fait pour lui, ah ah ! Et je retourne voir le sacre de Rafa.

  • Rafa, acte II

2/0 Nadal dans le troisième. Bon, cette fois, c’est vraiment plié. Décidément, il joue mieux en mon absence, trois fautes directes de suite pour Nadalou. Il apparaît soudain si petit, portant le poids de ses succès, de ses échecs, sur les épaules… Soudain, chaque point compte ! Je ne peux les décrire tous, mais tout y est, et de toute beauté. Attaques, amorties, du jeu ! Mais après la quatrième égalité, Dodig prend sa chance, attaque, et vient conclure d’une amortie… qui se meurt dehors. Décidément…. Madame la chance aussi a envie de faire la fête en Espagne.

Eh bien NON ! Sur un énième superbe point volée – passing, Dodig debreake ! Si je rajoute qu’au jeu suivant nous continuons avec les deux joueurs au filet en même temps, des passings, quatre égalités, vous comprendrez l’intensité du jeu.

Woooooouf ! Et un 20e (au moins) passing nadalien de folie… Chacun son truc, Santoro, c’est le let, Nadal, le passing… Service volée. Cinquième égalité. C’est de toute beauté, cinq égalités. C’est de toute beauté, sixième. Ace. Dodig recolle. 3-3.

Trop de points incroyables pour les décrire tous. Mais Rafa touche au génie. Et breake. 5-3. Sert pour le match. Dodig nous offre alors les deux plus beaux revers long de ligne du match. Notamment le premier, attaqué, sauté, la totale. Et sur un passing incroyable, de Dodig cette fois, c est le debreak !

Nadalou commence à être en difficultés. Et un service volée pour Nadal ! A ce moment-là de la partie, quel cran pour lui ! Un revers impressionnant. Un ace ! Encore sorti de nulle part. Rafa tient. 6-5. The final countdown.

Le puceau joue la gagne, l’attaque, plante deux aces. Et c’est le tie-break de tous les dangers… Sur un coup de génie, Dodig mène 2-0. Mais Rafa ne meurt jamais. Une erreur due à la prise de risque forcenée du lionceau, et Rafa mini-debreake. Puis chacun tient, admirablement, jusqu’à 4-3, service à suivre Dodig. Et soudain la pression est énorme pour Rafa… qui met ses deux points avec un savant mélange d’audace et de mesure. Sa balle continue d’exploser : 5-4 Rafa. Ce match ne se terminera donc jamais… Impérial au service, Dodig aligne deux aces. Deux aces qui créent l’impensable. Pour la première fois du match, Dodig sera devant Rafa au score… Rafa tremble. 6-5 balle de match. Il refuse de prendre l’avantage et de tenter. Dodig lui n’hésitera pas. Pilonne. Avance. Avance. Avance. Je tremble. Rafa. Ce n’est pas possible. Le revers long croisé traverse la balle. Très légèrement lifté. Surpuissant. Le central retient son souffle. Suit la balle des yeux. Les cœurs s’arrêtent. Le temps aussi. Silence assourdissant…

Ligne.

Ligne. Le central explose, se lève, d’un seul homme, m’entrainant au passage. Rafa est tombé.

Il est tombé sous les coups répétés d’un adversaire sans prudence, mais plein de folie, de courage, de cœur. Et ne pourra se reprocher qu’un point, le dernier. Si frileux. Mais face à ce Dodig, cela n’a pas pardonné… Bravo, bravo à lui.

Le lionceau, dépucelé, devient roi. Et de quelle manière ! Une première fois, ça ne s’oublie pas. Alors de cette manière qui plus est… Mais aujourd’hui, j’ai envie de dire quelque chose, parce que c’est une première fois pour moi aussi : Rafa, te quiero mucho.

About 

Passionnée de tennis depuis maintenant 5 ans, je jouais un peu mais désormais me contente de regarder. J'ai 26 ans et je fais des pare-chocs à Buenos Aires (et oui, quitte `faire des pare-chocs autant les faire à Buenos Aires!) où je suis arrivée début décembre, cad juste apres la finale de coupe Davis! J'espere que l'Argentine sera encore en finale et gagnera le titre cette fois. Et bien sur que je pourrai y assister pour vous faire un compte rendu!

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300 Responses to Coups de tonnerre sur Montréal

  1. Jeanne 14 août 2011 at 23:39

    C’est fait pour un Djoko pas souverain aujourd’hui mais avec suffisamment de marge et de confiance pour l’emporter. Chapeau !

  2. Jeanne 14 août 2011 at 23:41

    19/29 – 29/42 pour les pts gagnants et erreurs de Djoko et Fish. La signature d’un pas très bon match

    • William 15 août 2011 at 00:53

      C’est le moins que l’on puisse dire !

  3. Marc 15 août 2011 at 09:02

    Bonjour a tous,
    D’abord un grand bravo a Julie pour son article aussi vivant et avec son style inimitable. Difficile d’imaginer une plus grande FFF, si Doudou savait dans quel état il peut mettre une Julie …
    Djoko gagne encore et toujours, il a le record de McEnroe dans les jambes, il suffit de perdre moins de 2 matchs d’ici la fin d’année, facile…
    Monsieur No Gluten (très bon surnom) est surtout un jour très complet sans aucune faiblesse dans son jeu, en pleine confiance et en super condition physique. Il faut un match exceptionnel pour pouvoir le taper, et c’est ce qu’a fait Roger a RG.
    Depuis, je trouve que le Suisse est assez irrégulier et que surtout, il ne sait plus tuer un match (cf ses 2 défaites contre Tsonga), et il m’inquiète beaucoup par ses fins de match, qu’il s’agisse de matchs en 5 sets ou en 3 sets.
    On va voir ce que va donner Cincinztti il est quand même tenant du titre… Pour l’instant. Il n’a gagne que Doha en 2011, c’est peu !

  4. Nath 15 août 2011 at 09:03

    Bizarre le programme de Cinci : Verdasco – Bellucci sur le central, Harrison – Chela sur le Grandstand, Bogomolov – Ginepri sur le 3, pas 100% chauvins donc.
    http://www.atpworldtour.com/posting/2011/422/op.pdf

    • Jeanne 15 août 2011 at 10:57

      Pas fous les organisateurs. Verdasco/Bellucci c’est quand même plus sexy que Bogomolov – Ginepri.

    • Nath 15 août 2011 at 11:09

      Oui mais Fognini – Troicki dur le Grandstand quand même… Bon, j’arrête là, je vais pas tous les commenter.

  5. Sylvie 15 août 2011 at 10:33

    Bon le rideau est tiré sur Montréal avec une victoire supplémentaire de Monsieur No Gluten. Quelle année pour le Serbe !

    Je ne le vois pas faire le doublé Montréal/Cincinatti car il risquerait trop d’y laisser des plumes. Son objectif c’est L’USO et ça va être dur de le stopper vue la montagne de confiance engrangée.

    • Jeanne 15 août 2011 at 10:55

      Sylvie, NG a montré qu’il est en capacité de gagner deux MS consécutifs (Madrid Rome ; Indian Wells, Miami). Et sauf un Federer des grands jours à RG, il s’adjugeait ce dernier également. Comme il le dit lui-même, il est très costaud physiquement. Exit la poupée de cire qui fondait à 30°C / 86 °F.

      Cette semaine passée ne l’a pas épuisé, même le Djokofish final. Faudra quand même tenir compte de la vivacité extrême de la surface qui rend dangereux les kamikazes qui volent à plus de 130 mph et biquette à l’aise.

      J’apprends qu’Eurosport, non content de diffuser l’UO, propose des séquences « Coach Mouratoglouten ». Elle est pas belle, la vie ?

    • Sylvie 15 août 2011 at 11:01

      Il me semble que IW et Miami et Madrid/Rome sont séparés par une semaine, non ? J’ai toujours entendu dire que l’enchaînement Canada/Cincy était l’un des plus durs. Mais tu as sans doute raison. Rien n’est impossible à Novak version 3.0. Il pourrait même jouer deux tournois en même temps.

      • William 15 août 2011 at 11:13

        Hé non, pas de pause entre les deux autres couples de M1000 ! Lors de l’enchainement Madrid-Rome, NG avait donc battu Nadal deux fois en tout juste 7 jours.

      • Nath 15 août 2011 at 11:13

        Miami commence en milieu de semaine, voire fin de semaine pour les TS, donc là il y a la place pour souffler.
        Pour Madrid et Rome, ça n’arrête pas de changer, cette année les 2 se sont joués à la suite.

      • Nath 15 août 2011 at 11:20

        Ce qui nous ramène à la question, pourquoi la paire de M1000 de l’été nord-américain est-elle considérée comme plus difficile que Madrid / Rome ?
        Peut-être tout simplement à cause du climat ? Il me semble avoir lu que cinci ressemblait à un four à cette période de l’année. D’après les prévisions que j’ai trouvées ( http://monde.lachainemeteo.com/meteo-etats-unis/ville/previsions-meteo-cincinnati-6243-0.php ), il a l’air de faire très lourd…
        Pire que Madrid et son bloc de béton, non ?

      • Jeanne 15 août 2011 at 11:26

        Oui le climat de Cincy est une horreur en cette saison, à la fois très humide et chaud. C’est très éprouvant pour les organismes. Il faut aussi tenir compte (en tout cas dans le passé) d’une grande différence de réactivité des surfaces (le contraste semblait plus fort qu’entre Madrid et Rome, ou IW et Miami).

      • Sylvie 15 août 2011 at 11:43

        Effectivement cette année Madrid et Rome se sont enchaînés mais il me semble qu’il y avait une coupure entre les deux avant. Ils étaient inversés d’ailleurs. Il y a eu un enchaînement Rome/Hambourg, un temps aussi.

        IW/Miami s’enchaînent mais pas dés le lundi comme le dit Nath. Et la température doit jouer un rôle, je pense dans ce critère.

        Il y a eu plusieurs enchaînement IW/Miami, Rome/Madrid mais peu de Toronte-Montréal/Cincy, il me semble. Roddick l’a fait. Fed jamais. Avant, il faudrait chercher.

        • Sylvie 15 août 2011 at 11:44

          Jeanne a répondu plus bas. Agassi, Roddick…

    • Coach Kevinovitch 15 août 2011 at 13:50

      Le véritable enchaînement impossible que d’ailleurs personne n’a fait c’est Rome-Hambourg ou Hambourg-Rome à la grande époque des Masters Series avec 6 matches à jouer pour tout le monde (pas de bye pour les têtes de série 1 à 8.) et finale au meilleur des cinq sets!!

  6. Jeanne 15 août 2011 at 11:31

    Sur ce doublé, Agassi 1995 – Roddick 2003
    donc un écart de 8 ans, ce qui nous amène à un nouveau doublé en… 2011 ? :wink:

    • Jeanne 15 août 2011 at 11:34

      Ah non ça marche pas, j’ai oublié Rafter.

  7. Jeanne 15 août 2011 at 12:04

    Original ce Tipsa : http://goo.gl/ipCIO plus philosophe que Connors : http://goo.gl/ydwps

    • Colin 15 août 2011 at 12:33

      « L’omnium des états-unis »… Oui bon d’accord pour la francophonie, mais je préfère quand même « US Open », c’est plus court et tout le monde comprend.

  8. Kristian 15 août 2011 at 17:35

    Les plus ancients qui font depuis quelques mois le paralelle Mac 84 / Djokovic 2011 se souviendront certainement que la deuxieme et avant derniere defaite de l’americain cette annee la, c’etait a.. Cincinnati. La premiere tout comme pour le Djoker, c’etait a RG.

  9. Pat 15 août 2011 at 21:48

    Je ne sais pas si beaucoup ici ont vu la finale hier, en tout cas, ça ne se bousculait pas pour commenter. J’ai pu voir une bonne partie avec un stream pas trop pourri et, vraiment Djokovic ne surjouait pas. Il a breaké au 3ème sur des grosses fautes de Fish et dans le dernier jeu, il mène 40/0 en passant des premières que Fish n’a pas renvoyé dedans puis il perd 3 points en ne faisant rien ; Fish fait alors une faute de débutant puis retourne dehors. Il fallait savoir que Djokovic était numéro 1 et en passe de battre tous les records sur une saison !

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