Attendus au tournant

By  | 31 octobre 2011 | Filed under: Regards

A les suivre et à les attendre avec tant de ferveur, on se met à espérer et on se retrouve souvent déçu. Pour le moment, ils sont peu à être redoutés. Quelques honnêtes perfs, quelques scalps dans leur hotte : la moisson est pourtant loin d’être pauvre et ils peuvent se féliciter d’avoir profité de cette année 2011, soit pour s’installer dans le Top 100, soit pour conforter leur place. Qui ? Mais les jeunes bien sûr !

Il s’agit d’abord de s’entendre sur l’appellation « jeune ». On considérera dans ce cas un joueur connu du cyber-public et âgé de 22 ans maximum. Partant de ce postulat et au vu des résultats de cette année, on peut alors établir trois sous-catégories : ceux qui ont percé, ceux sont en passe de le faire et ceux qui restent pour l’instant encore à quai. Quoi qu’il en soit, chacun des joueurs sélectionnés a, à  un moment ou un autre de la saison, fait parler de lui, soit par son style, soit par son ascension ou encore par les têtes qu’il aura su couper. Dressons un rapide portrait de ces fameux oiseaux rares, avant de mettre en lumière leurs prises de guerre.

J’y suis et j’y reste

  • Milos Raonic, 20 ans

Comment ne pas commencer par lui ? Révélation du premier trimestre,  le bougre a commencé l’année 156e mondial et va la finir dans le Top 30. Le Canadien n’a pas volé sa place : avec un service dévastateur et une volonté prononcée d’aller vers l’avant, c’est tambour battant qu’il s’est imposé, comme un grand. Tout commence à l’Open d’Australie où il atteint les huitièmes de finale alors qu’il ne s’agit que de sa deuxième participation à un tournoi du Grand chelem. Du haut de son mètre 96, il écrase deux têtes de série, Llodra et Youzhny, avant de s’incliner avec les honneurs, en quatre sets, contre David Ferrer. Il repart de l’avant et, à peine un mois plus tard, remporte son premier tournoi à San Jose en s’imposant notamment face à Verdasco en finale. Son service fait des merveilles et, à ce moment-là, il a remporté les neufs tie-breaks qu’il a disputé depuis le début de l’année ! Du coffre et un mental, donc. Raonic poursuit son « run » et atteint sa deuxième finale en deux semaines, à Memphis. Après une nouvelle victoire sur Verdasco (qui lui offre au passage un ticket pour une leçon sur terre battue au printemps) et d’autres sur Stepanek et Fish, c’est maintenant Andy Roddick qui l’attend. Raonic tombe en trois sets accrochés, dont deux tie-breaks. Sa course est séduisante et on attend de le voir à l’œuvre sur terre battue, où le service seul ne fait pas gagner un match. Sa saison commence bien avec deux huitièmes de finale, à Monte-Carlo et Barcelone, puis une demi-finale à Estoril où, blessé, il abandonne face à son nouvel ami Verdasco. Le grand Canadien ne gagne alors plus deux matchs de suite avant Halle dont il ralliera les quarts. Avec un troisième tour théorique face à Rafael Nadal à Wimbledon, Raonic est attendu comme jamais. De confrontation il n’y aura pas, Milos se blessant face à Gilles Muller. Il a repris la compétition lors des barrages de Coupe Davis, où le Canada a battu la Belgique, et semble se remettre au niveau, en atteste sa demi-finale à Stockholm, où il s’incline en trois sets face à Gaël Monfils. Au sixième rang du total d’aces réalisés en 2011 (en manquant trois mois de compétition !) et au second rang des points gagnés sur première balle (78%), le grand Milos est incontestablement à ranger dans la famille des grands serveurs. Il est actuellement 28e mondial.

  • Alexandr Dolgopolov Jr, 22 ans

Un nom de cowboy de l’Est pour celui qui a su devenir la coqueluche d’une bande de 15-lovers. Il rentre tout juste dans la catégorie d’âge mais son jeu est d’une fraicheur telle qu’il pourrait avoir 40 ou 50 ans, Dolgo, c’est de la bombe ! Au propre comme au figuré d’ailleurs. L’Ukrainien n’a pas son pareil pour faire « exploser » son tennis. Coups droit fusées, amorties à la pelle et service perfor(m)ant : une panoplie à toute épreuve ! C’est simple, aucun de ses coups n’est conventionnel. Voilà un joueur qui en exaspère d’autres, par exemple Troicki à Roland-Garros qui, s’il a gagné, a dû subir plus de quarante amorties ! Dolgopolov, c’est un joueur à nul autre pareil. Il baigne dans le monde du tennis depuis sa plus tendre enfance, mais du côté « off ». En effet, son père, lui-même ancien joueur, a longtemps été l’entraîneur d’Andrei Medvedev. Le petit Alexandr a ainsi grandi au milieu des Becker, Courier et autres vedettes du tennis des 90′s. A l’aise sur toutes les surfaces, c’est à l’Open d’Australie qu’il s’est révélé, raflant un quart de finale avec des victoires de prestige sur Soderling et Tsonga. Il s’envole ensuite vers l’Amérique du Sud pour la saison clandestine de terre battue. Il atteint la finale à Costa do Sauipe et les demi-finales à Acapulco. Une nouvelle victoire sur Tsonga au passage, Dolgopolov parvient en huitième à Miami où son match contre Nadal (1 et 2) ne restera pas dans les annales. C’est alors une période trouble pour l’Ukrainien, où il ne dépasse plus le premier tour avant le tournoi de Nice, dans lequel il enregistre une victoire sur Ferrer. Roland-Garros et Wimbledon sont la pluie avant le beau temps : premier titre à Umag, décroché contre un camarade de promo, Marin Cilic. On le retrouve ensuite à New York où il tient la dragée haute au futur lauréat Djokovic, perdant un tiebreak élevé jusqu’à 16 points à 14 ! A Shanghai, il atteint les quarts de finale. Sa fantaisie et sa touche d’originalité sont une nécessité pour un circuit qu’on n’a de cesse de qualifier de trop lisse. Son plaisir évident du jeu fait plaisir à voir… En contrepartie, quand « The Dog » n’est pas dans son assiette cela se ressent tout de suite et les éliminations au premier tour sont nombreuses. Il a commencé l’année à la 48e place et est pour l’instant 17e. En ce qui le concerne, 2012 sera une année pile ou face : soit il intégrera le Top 10, soit il sortira du Top 50. C’est le pari de l’auteur !

Je sens que j’y suis presque

  • Ryan Harrison, 19 ans

Attention, coup de cœur de l’auteur ! Outre-Atlantique, on le surnomme le « Comeback kid ». Aurait-on affaire à un énième pou, à un limeur froid de plus ? Que nenni ! Le jeune Ryan a du cœur et il en use ! Il possède un service vicieux au possible, avec lequel il touche toutes les zones, mais qu’il ne maîtrise pas encore absolument. Son coup droit fluide n’est pas sans rappeler celui de Cilic. Plus que la puissance, c’est l’éclat qu’Harrison recherche. Et avec ses faux airs de Luke Skywalker, on a vite fait de lui reprocher un manque de « Force ». En effet, il faudra sûrement pour lui (re)passer par la case salle de musculation afin de confirmer les espoirs qui pèsent sur lui. Son premier fait d’arme est un huitième de finale à Indian Wells. Sur sa route il bat Chardy, Garcia-Lopez et un certain Raonic avant de tomber face à Federer. Silence radio jusqu’à Wimbledon, où il s’incline en cinq sets face à Ferrer lors d’un match de qualité. Puis, contrairement à ses deux camarades ci-dessus, l’Américain brille durant la saison estivale de dur, chez lui justement. Jugez plutôt : demi-finales à Atlanta et Los Angeles, à chaque fois battu par l’homme en forme du moment, Mardy Fish. Il paye ensuite le prix de ses efforts et s’incline au premier tour de l’US Open, battu par Cilic mais en servant pour le gain de la deuxième et de la troisième manche. Des erreurs de jeunesse qui, on l’espère, ne tarderont pas à être gommées. La tournée asiatique le voit remporter sa plus belle victoire, contre Troicki à Shanghai. Malheureusement, comme c’est d’usage après une belle perf, il ne digère pas et se fait sortir au tour suivant par un obscur joueur. Pas de résultats probants en Grand chelem pour le garçon, la faute peut-être à une volonté stricte de refuser les wild-cards qui lui sont accordées et de passer par les qualifications. Passé de la 173e à déjà la 76e place mondiale, ces phases de qualifications ne seront peut-être bientôt plus qu’un lointain souvenir…

  • Kei Nishikori, 21 ans

Le Japonais suscite beaucoup d’attentes, mais sa discrétion sur le circuit soulève des interrogations : au fait, pourquoi l’attend-on autant ? Sans vrai coup fort, sans coup d’éclat, Nishikori a vite fait de passer inaperçu. Peut-être le fantasme d’un tennisman-samouraï séduit-il beaucoup ? Non, la vraie promesse du Japonais, c’est sa précocité. C’est en 2008 qu’il remporte son unique titre, à Delray Beach contre Blake, avant de d’atteindre les huitièmes de finale à New York en battant au passage David Ferrer. Il gagne alors 200 places en un an. Son année 2009 est gâchée par une blessure au coude, qui casse sa dynamique et ne lui permet pas de reprendre son souffle en 2010. De retour dans la cour des grands en 2011, sa saison est loin d’être honteuse. Troisième tour à l’Open d’Australie, demi-finale à Delray Beach, finale à Houston après avoir sorti Mardy Fish et demi-finale à Eastbourne. Un Japonais tout-terrain donc. Mais c’est sur son continent qu’il fait le plus parler de lui : demi-finale à Kuala Lumpur et surtout une belle demi-finale à Shanghai, après avoir successivement éliminé Haase, Tsonga, Giraldo et Dolgopolov. Cerise sur le gâteau, ce parcours lui permet de devenir le joueur japonais le mieux classé de l’histoire : 30e mondial.

  • Bernard Tomic, 19 ans

Le plus jeune de notre promo et peut-être le plus gros potentiel du groupe. Avec sa gestuelle déliée et son attitude détachée, l’Australien détonne et on peut se demander parfois si l’envie y est. Ce serait se méprendre, car si Bernie marche lentement entre les points c’est pour mieux claquer une accélération long de ligne la seconde d’après ! Le profil-type du joueur imprévisible et cela s’est traduit dans ses résultats cette année. Chez lui, à Melbourne, Tomic décroche un troisième tour de gala face à Rafael Nadal. Son cadeau après avoir sorti Chardy et Lopez. S’il encaisse vite un 6/2 au premier set, il ne se démonte pas et mène 4-0 au deuxième ! Le mental flanche – on lui pardonnera, c’est arrivé à  d’autres mieux classé que lui face à l’Espagnol - et Nadal empoche le set à l’expérience. Ce n’est pas grave, ce que l’on a vu est une belle promesse pour la suite. Une suite qui se fait attendre : ce n’est qu’à Wimbledon que le diablotin ressort de sa boîte, mais de quelle façon ! Sorti des qualifications, il élimine Davydenko, Andreev après avoir été mené deux sets à rien, Söderling (diminué mais ayant sorti aux tours précédents Hewitt et Petzschner) et n’est battu que par le futur vainqueur Djokovic, et en quatre sets ! Bernie, l’homme des grandes occasions ? Il répond aussi présent en Coupe Davis avec une victoire en quatre sets sur Wawrinka en barrages. Après son match contre Federer, son idole, ce dernier a déclaré : « Tomic joue au tennis ». Par les temps qui courent, c’est un compliment, surtout quand la phrase est prononcée par Roger. Le garçon poursuit sa course et coupe la tête de Troicki à Tokyo pour atteindre les quarts de finale. Il persiste et signe à Shanghai en éliminant Mardy Fish en trois sets. Si les résultats sont là, il manque encore de régularité. Toujours est-il qu’il a sauté de la 208e place en début d’année à la 44e. Il lui faudra faire attention à récolter un bon nombre de points en début d’année car son quart à Wimbledon pèse très lourd dans son total.

  • Donald Young, 22 ans

Au même âge que Dolgopolov, Young a bien moins prouvé, c’est pourquoi il n’est placé que dans cette catégorie, même s’il a rattrapé une partie de son retard cette année. Présenté comme le petit prodige du tennis américain, il a déjà quelques proies à se mettre sous la dent. Seul gaucher de la catégorie, il propose un jeu atypique. Manquant parfois de puissance, il gomme cette lacune en fonçant vers le filet pour couper les trajectoires et abréger les échanges. Sa saison se décompose en deux pics : une victoire contre un Murray sans repères à Indian Wells et un huitième de finale à l’US Open, perdu contre ce même Murray. Entre temps, rien si ce n’est une demi-finale à Washington. On retient également des victoires sur Melzer et Wawrinka. Durant la tournée asiatique, il confirme sa belle forme de l’US Open en atteignant la finale à Bangkok, à la faveur de victoires sur Andreev, Garcia-Lopez et Monfils. Avec sa casquette portée sur le côté, le garçon semble plein d’entrain et assez avenant, peut-être peut-on y voir une chance de dérider un peu le circuit ? S’il est difficile d’en espérer un futur très grand, il n’est pas impossible de le voir s’installer durablement parmi les 30 premiers mondiaux. Parti de la 127e place mondiale, il est pour l’instant 41e.

Mais je suis où, là ?

  • Grigor Dimitrov, 20 ans

On avait suivi son ascencion en fin d’année dernière, sa victoire en Challenger face à Llodra notamment, et on attendait qu’il entre dans le Top 100 dès la fin 2010. Cela n’a pas été le cas, et « Baby Fed » a commencé l’année 106e au classement ATP, le tout terni par une affaire de prise de bec avec un juge-arbitre. Pas très glamour, enfin, Federer était lui-même une belle tête de lard dans ses jeunes années, alors… Sauf que les résultats du Bulgare ne suivent pas. Révélé en 2009 par une victoire sur Berdych et une belle lutte face à Nadal à Rotterdam, Dimitrov n’a depuis pas comblé les attentes portées sur lui. La faute au poids trop lourd du costume de Superman ? Demandez à Richard Gasquet… Sauf que Gasquet, lui, à 19 ans il battait le numéro 1 mondial ! Dimitrov se cherche et ne sait pas si ce qu’il trouve lui correspond. Sa gestuelle est troublement calquée sur celle de Federer, du service au coup droit. Il y a pire comme modèle, me direz-vous. Et vous aurez raison, sauf que certains modèles n’en sont pas et ne peuvent être reproduits. Des quarts à Munich et Eastbourne au printemps (victoires sur Baghdatis et Anderson), des quarts à Bangkok et Stockholm à l’automne (victoires sur Dodig et Chela), voilà résumée la saison du prodige bulgare. Il ne semble jamais loin de remporter des rencontres contre les meilleurs (Tsonga, Roddick) mais peine toujours à conclure. On sait qu’avec ce genre de joueur toujours agréable à voir jouer, le cocktail initialement explosif prend du temps à devenir stable. Ce serait une analogie de plus avec Federer et c’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite ! Il passe tout de même de la 106e place à la 70e.

  • Benoît Paire, 22 ans

Parce qu’il faut bien un Français, et que la relève ne s’annonce pas brillante… Le plus fou de tous, le plus désordonné, le plus incongru. Plus que tennisman, on l’aurait bien vu jongler avec des tronçonneuses ou traverser la mangrove amazonienne avec pour seuls amis un canif et une bobine de fil tel un Bear Grylls version Bouglione. Mais non, Benoît a choisi le tennis, et ce n’est pas pour autant qu’il change son style ! Benoît Paire ose tout, c’est même à ça qu’on reconnaît que c’est un joueur fantasque ! Le roi de l’amortie (ratée) en somme. Entré dans le Top 100 en début d’année, pour dresser un récapitulatif de sa saison il faut regarder du côté des Challengers, puisqu’il n’a sur le circuit principal qu’une – toujours savoureuse – victoire sur Simon à Rotterdam à se mettre sous la dent. Ses victimes de l’année se nomment Cipolla, Clément, Leonardo Mayer, Bolelli, Greul, Golubev… Pas du beau gibier pour le chasseur Paire. Malgré tout, on sent que derrière ces facéties se cache un joueur qui, s’il apprend à se dompter, peut grimper au classement et faire mal aux autres. Son caractère peut être un grain de sel intéressant dans le circuit actuel. Pour l’instant sur le papier, c’est pauvre mais au pays du Coq Sportif les espoirs se font rares et on prend ce que l’on trouve… 111e mondial, il a encore le temps de mettre de l’eau dans son vin.

Epilogue

On se plaint souvent du manque de relève et de la stagnation des acteurs en place. Mais si on regarde de plus près, de discrets mais nets changements ont eu lieu. Parmi les joueurs sélectionnés ici, on remarque qu’un service puissant est presque la condition sine qua non pour se faire une place au soleil. Deuxième point, ces jeunes joueurs ne sont pas des monstres physiques, pour certains d’entre eux c’est même leur point faible. En revanche, au-delà de ce fameux service qu’il faut s’attendre à voir de plus en plus, la palette de coups de ces (peut-être) futurs grands noms est pour le moins fournie. Variations, montées au filet, coups spectaculaires parfois…  On ne peut pas dire qu’ils ont froid aux yeux ! Si ces gars-là percent, on ne pourra plus se plaindre d’un circuit trop terne et uniforme.

Sur la question des résultats obtenus, on note une nette préférence pour les surfaces dures. Les tournées nord-américaines et asiatiques notamment ont fait des heureux. Ils sont peu à apprécier la terre battue, à part les exceptions Raonic et Dolgopolov, ce dernier clamant même qu’il s’agit de sa surface favorite. Sur gazon on retrouve déjà le sourire, avec Tomic et Dimitrov aux premières loges. En bref, leur champ d’action semble assez large pour contenter tout le monde.

Cette saison 2011 a permis la mise en place de nouveaux acteurs et les premiers reflets de bourgeons qu’on aura plaisir à voir éclore. Si l’émergeance fulgurante d’un nouveau patron n’est pas à attendre, il n’est pas impossible que les candidats de cet article se paient leur part du gâteau. Les grands événements ne leur font pas peur et c’est tant mieux. Finalement, on a l’impression que leur ultime obstacle, c’est eux-mêmes. Il serait temps pour eux de régler leurs problèmes d’identité et de rentrer d’un coup d’un seul dans la cour des très grands car, on le sait, les vieux briscards ont les dents qui rayent le parquet et n’aiment pas être délogés. Alors, Milos, Bernie et les autres, 2012 : année de la confirmation ?

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A fait l'acquisition d'un revers à une main et vit d'un amour sans fin pour la famille des talents au bras juste. Mon carré d'as : Agassi, Safin, Kuerten, Federer...

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100 Responses to Attendus au tournant

  1. Jeanne 31 octobre 2011 at 23:48

    Bon aperçu des forces… J’y joindrais dans les stationnaires Berankis et Kudla qu’on ne sait trop comment positionner. Il y a certainement des poissons abyssaux auxquels on ne pense pas encore

  2. karim 1 novembre 2011 at 09:29

    Finalement je me rends compte que lentement mais sûrement je commence à être largué, mes connaissances du tennis passent petit à petit de l’actualité au musée. Un peu comme en musique où je n’écoute et ne découvre plus rien de neuf, je gère un vivier de trente ans d’acquisition de musiques diverses mais d’où les nouveaux entrants sont bannis on dirait.
    je n’ai vu aucun match en entier d’aucun de ces p’tits gars, pour certains je ne les ai même pas vus raquette en main. ALors quand Jeanne parle de Kudla j’ai envie de lui demander si c’est pour me déstabiliser qu’elle dit ça.
    Bon en 2012 Djoko devrait continer à dominer mais sera accroché par Murray, ça c’est pour le concret. Pour le rêve je vois JMDP revenir à son tout meilleur niveau celui du 3.0 et Dimitrov enfin arrêter de jouer au joli petit tennis et faire des perfs réelles.
    L’heure des bilans n’a pas encore sonné mais finalement les années se suivent et se ressemblent, petit chelem de coutume, c’est juste le nom du joueur qui change.

    • Christian 1 novembre 2011 at 10:18

      Après la 800e année, généralement, on remarque ce genre de phénomène… Tu vas voir: tu vas multiplier les phrases qui commenceront par « de mon temps » ou « à l’époque où on savait jouer au tennis ». Ensuite, deuxième stade, dit « toninesque », une série d’articles historiques hyper chiadés où tu nous conteras les oppositions d’anthologie entre Sampras et Dédé La Moumoutte. Troisième stade: le bougonnement devant le ralentissement des surfaces.

      Alors, oui, alors, tu sauras qu’il est temps de rejoindre la Force !!

      A moins que:

      http://www.liberation.fr/sciences/01012368971-le-vieillissement-des-cellules-est-reversible

      ;-)

  3. Jeanne 1 novembre 2011 at 09:41

    Kudla avait plutôt bien joué à Newport, je l’ai remarqué parce que battre coup sur coup Karlo et Dimitrov c’est une bonne perf à 18 ans. Mais ça ne préjuge en rien de la suite.
    Parmi mes voeux pieux : युकी भामब्री et Филип Крајиновић

    • karim 1 novembre 2011 at 10:56

      Dakul a bien joué à newporn?

      j’étais déjà parti de toute façon alors…

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 11:32

      Oui voici un extrait de son interview après les séances, euh les matchs :

      « Relié au corpus pornographique, le mot machine engendre une figure synecdoctique que le caractère répétitif de certaines représentations sexuelles semble imposer : or, cette répétition au physique, cette ‘mécanique du sexuel’, ne saurait évacuer le plaisir, siège du cérébral, et, d’une manière générale, le régime du vivant. Le débat est ancien : de l’âme immortelle et du corps déchu, de la mort organique et de l’immortalité de l’esprit… « 

  4. David 1 novembre 2011 at 10:22

    Très bon résumé des forces en présence. A noter que Pospisil, canadien de 21 ans, s’est extirpé des qualifs à Valence et a battu Isner hier. Il affrontera Ferrer.
    J’espère que Dimitrov va exploser l’an prochain, mais il est plus probable que Raonic, Tomic et Dolgopolov soient le trio gagnant, dans la continuité de 2011.

    • karim 1 novembre 2011 at 10:50

      Pospisil? en comprimés ou suppos monsieur?

      c’est bon j’y vais…

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 11:23

      Pospisil a balancé des super-suppositoires hier soir. Et c’est aussi le nom d’un proctologue tchèque hyper-doué.

  5. May 1 novembre 2011 at 12:48

    Le plus convainquant de la liste reste tout de même Tomic qui a bien performé en GC, son jeu est totalement délié et en même temps plutôt efficace, rare sont les joueurs qui ne tapent pas comme des mules dans la balle. À suivre donc… en revanche pour le charisme c’est pas gagné! Si si ça compte… Trop fade!
    Dolgo lui a confirmé son année 2010, propre à faire de bons résultats dans les tournois qui comptent et coupeur de têtes de série à l’occas’, lui manque plus de remporter quelques titres et être plus rigoureux sur la distance. Quoi qu’il en soit un match avec lui, on passe du rire aux larmes en passant par l’exaspération, la surprise mais cela reste toujours un bon moment de tennis. Trop fou!
    Son pendant féminin c’est Kvitova dont j’ai regardé tous les matches pendant le Master. Elle nous fait passé dans tout nos états, chez les demoiselles c’est rarissime… de quoi remettre la WTA debout. Trop top!
    Raonic a déjà connu un coup d’arrêt après 6 mois au plus haut niveau, nous verrons si son corps tiendra car le joueur est potentiellement un grand joueur. Sinon gros serveur, gros coup droit bon ben rien de neuf, il fera surement de belles choses mais je ne pense pas que je vais m’enthousiasmer pour lui. Trop typé!
    Dimitrov a clairement besoin d’une super perf dans un tournoi pour le déclic mental qui lui fait encore défaut… si loin… si proche. Il y a longtemps que je ne l’ai pas vu évoluer su un cours mais je reste sur une bonne impression mais on sent qu’il n’a pas retiré le frein à main. Trop tendre!
    Nishikori et dans une moindre mesure Young sont attendus depuis déjà plusieurs années, je ne sais pas s’ils ont encore leur place parmi les jeunes pousses. Nishikori a été précoce mais il a du mal à faire de bons résultats tout en étant constant. Trop bolitérisés!
    Je n’ai jamais vu Harrison en action, j’ai seulement suivi quelques résultats donc difficile d’émettre un avis idem pour le jeune fougueux Paire mais pour moi il a déjà un handicap non négligeable, il est Français.

    En fait pour le moment ces jeunes sont des top 20 ou 30 en devenir mais le futur n°1 de dans 2 ans c’est qui? Murray? Del Potro? Quel est le dernier joueur à être entré dans le top 5 en ayant commencé l’année au delà de la 50ème place?

    J’avais aussi en tête de faire un petit tour d’horizon sur cette toujours at(pré)tendue relève mais je n’aurais pas mieux fait que William donc cela m’épargne un petit travail de fond et de forme.
    Contente que tu m’ais coupé l’herbe sous le pied et avec talent ;)

    • Guillaume 1 novembre 2011 at 15:16

      Hé hé, il semblerait que la miss Kvitova commence à faire des adeptes !

  6. Christian 1 novembre 2011 at 13:30

    Bon début du jeune Marti contre un Tsonga pour l’instant un peu emprunté. Un espagnol explosif, qui n’hésite pas à monter au filet, doté d’une belle vélocité et qui joue crânement sa chance… Si Jo se réveille un peu, la logique devrait être respectée, quand même ?

  7. Jeanne 1 novembre 2011 at 13:40

    Marti justement est une victime de Paire à Palerme 2 – Espagnol et vélocité ça va ensemble, non ? Valence offre en outre un passionnant Ferrer Verdasco

  8. Jeanne 1 novembre 2011 at 13:43

    JOWT un peu chahuté en ce début, Marti a eu une balle de break

    • Christian 1 novembre 2011 at 13:45

      Oui, il fait un peu le pitre pour se décrisper; pas sûr qu’il se soit attendu à une telle réplique.

      Pas de Hawk-Eye dans un 500 ? Mais c’est le tiers-monde, l’Espagne ???

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 13:48

      Le Hawk-Eye ne pousserait pas au Sud de la Loire ?

      • Christian 1 novembre 2011 at 13:50

        Le Hawk-Eye a besoin d’un climat tempéré, c’est connu !

        Bon, un patron sur le court, pour l’instant, et c’est Tsonga qui se fait MARTIriser.

        Oups, oui, bon, je…

  9. Jeanne 1 novembre 2011 at 13:47

    Marat à la Douma ? Pourvu que ça marche

    «Je suis candidat, avoue l’ancien numéro 1 mondial, qui a rejoint le parti au pouvoir Russie Unie de Vladimir Poutine. Les élections ont lieu le 4 décembre, je vais me renseigner bientôt. C’est un nouveau défi. Je pense que je suis un garçon intelligent et que j’ai beaucoup à apporter, j’ai beaucoup d’idées sur ce qu’il faut faire. Je me sens très investi. Je pourrais être le mec le plus beau de la Douma, mais c’est juste parce que tous les autres ont plus de 60 ans.»

  10. William 1 novembre 2011 at 13:55

    Premier set Marti du côté de Valence et victoire de Blake par abandon de Fish à Bâle ! J’espère que ce n’est pas grave, j’ai bien envie de le voir à Londres.

  11. Christian 1 novembre 2011 at 13:55

    Cours d’espagnol niveau 4eme:

    « Regalo » = cadeau, de Tsonga.

    Mais un qui régale le public, pour l’instant, c’est le jeune espagnol, surtout sur la balle de set. Quel retour de folie !

  12. Jeanne 1 novembre 2011 at 15:11

    La Tsongue va s’en sortir mais quel prix physique ?

    • Christian 1 novembre 2011 at 15:31

      Voui, il s’en sort à l’expérience, et aussi parce que Marti courait moins dans le troisième set. Mais il ne ressort pas de ce match une grande maîtrise… En même temps, une élimination précoce n’aurait pas été une si grande catastrophe: je commence à me ranger à l’avis de ceux qui pensent qu’il se grille un peu physiquement, avant les Masters. A voir.

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 16:27

      Physiquement il entame trop, a perdu des dizaines de Buenos, mais attendons ok

  13. Guillaume 1 novembre 2011 at 15:28

    En voilà du travail exhaustif… et de longue haleine, tant j’ai pu suivre le développement de l’article dans les cuisines du site :lol:

    Belle revue d’effectif, donc. Raonic est clairement LA grosse sensation de l’année. Sur l’article des surnoms, j’avais extirpé le « Babyface killer » attribué à Krajicek. Raonic est un peu son petit frère, la même bonne bouille ronde associée à la même puissance de frappe. Il n’a pas frappé à la porte de l’élite, il l’a défoncée à grands coups d’épaule. 28e alors même qu’il a loupé toute la saison US – qui devrait tout particulièrement lui convenir – il devrait logiquement être tout proche du Top 10 l’an prochain, à lutter pour la qualif au Masters de fin d’année.

    Dolgopolov. Mon coup de coeur. Tout aura été dit quand je vous raconterai qu’au départ William avait écrit « Prono de l’auteur : sera Top 10 à la fin de l’année. » Avant de rajouter en dernière minute : « … ou sortira du Top 50″. ;) Dolgo, c’est l’imprévisible dans toute sa splendeur. Il est tout autant capable de claquer une 1/2 à Roland-Garros que de passer les six mois suivants sans gagner un match, juste par qu’il se sera découvert de nouvelles passions comme, tout à fait au hasard, le rallye ou la pêche. A l’image du Bedonnant de Buenos Aires, ce gars-là est capable de tout, et c’est bien ça qui le rend excitant à suivre.

    Enfin, dans la catégorie des « j’y suis déjà », moi j’intégrerais Bernard Tomic. D’abord parce qu’il s’est affirmé comme un joueur de format GC – 3e tour à l’OA, 1/4 à Wimb, Coupe Davis aussi – , ensuite parce que son tableau de chasse est éloquent : Soderling, Fish, Troicki, Lopez, Davydenko, Wawrinka, Malisse, Anderson, belle collection de scalps. Et sa tournée asiatique a laissé entrevoir une certaine régularité sur plusieurs semaines. A tout juste 19 ans, il est de toute la liste celui qui affiche les temps de passage les plus proches d’un futur cador.

  14. Guillaume 1 novembre 2011 at 15:54

    Les « j’y suis presque »… J’ai du mal à me faire un avis sur Harrison. De ce que j’ai vu, le garçon me semble bon dans tous les domaines, très complet, mais à t-il vraiment un coup décisif, une machine à points gratuits ? Je ne sais pas trop… et les occasions de le revoir à l’oeuvre ont été rares depuis Los Angeles. Gros caractère, en tout cas. A Roland, je l’ai vu exploser 3 raquettes en l’espace d’un seul tie-break ! Pour être exact il en a bousillé deux et balancé la troisième dans le décor :mrgreen:

    Dimitrov : Le verre à moitié plein ou à moitié vide. Il passe tout près de battre du Tsonga, Ferrer, Roddick, mais parvient à paumer sur du Kudla, Ram, Sisjling. Je pense que dans sa tête il a encore une conception un peu « junior » du jeu, à se voir comme l’underdog : sublimé quand doit jouer les meilleurs, mais incapable d’assurer une victoire promise sur le papier. Il est typiquement dans la configuration « je sens que j’y suis presque… mais j’attends encore le petit déclic. » Lui manque une grosse victoire, une grande perf, pour vraiment gonfler le réservoir à confiance et prendre son envol.

    Young : pourquoi pas ? Un tennis propre à brouiller les cartes et à frustrer plus d’un adversaire, avec ses changements de rythme et ses montées à contretemps. S’il se dote d’une caisse physique à la hauteur, il ne déparera pas dans les 20 meilleurs. Un peu la même problématique pour Nishikori, trop souvent blessé car trop léger physiquement.

  15. Guillaume 1 novembre 2011 at 16:06

    Merde, j’ai oublié Benoît Paire. Bon, on a bien compris qu’il était là pour faire nombre dans la catégorie des « Mais où je suis… » :) Au-delà de son caractère et de ses gris-gris amortis, le problème de Benoît Paire est surtout que son coup droit est hautement instable. Si à force de se faire pilonner dessus il en fait un coup solide, il pourra espérer. Sinon c’est tout de même une grosse lacune dans le tennis actuel.

    Un peu plus loin au classement, il y a aussi Javier Marti (grosse progression cette saison), Filip Krajinovic (1/2 à Belgrade l’an dernier, blessé cette année) et Andrey Kuznetsov (super bras mais très irrégulier). Sans oublier Henri Kontinen, potentiel d’enfer mais qui traîne une faiblesse persistante au genou. Aux dernières nouvelles il a finalement sacrifié au passage sur le billard… Faites du sport, qu’y disaient !

    • William 1 novembre 2011 at 21:26

      Démasqué pour Paire ! J’avais mis Nishikori à la place mais son beau tournoi de Shaighai l’a surclassé in extremis ! J’ai aussi hésité à mettre Tomic au top mais c’est son palmarès toujours vierge qui l’en a empêché.

  16. Jeanne 1 novembre 2011 at 16:17

    Et un qu’on n’attend plus : la Gulbe qui vient encore de perdre face à un Querrey pourtant pas génial.

  17. William 1 novembre 2011 at 17:08

    Et Dolgo qui va prendre la porte face à Granollers…

  18. MarieJo 1 novembre 2011 at 17:59

    http://yfrog.com/nyawg3j halloween party : devenez qui c’est :D

  19. MarieJo 1 novembre 2011 at 18:23

    merci william pour cette belle brochette :)

    qui sera le plus prometteur ? difficile à dire vu que certains sont déjà passés par la case blessure à un très jeune age et n’ont pas encore confirmé sur la durée…
    le run de Milos en début d’année était assez incroyable 2 titres sur 3 semaines, le dernier manqué de peu au tiebreak du 3è contre roddick…
    tomic, après un début de saison timide même s’il a fiat un beau parcours à l’OZ, il a vraiment passé un cap, perso ce sont avec le plus de marge de progression, jeune et perfectibles.
    pour les autres, difficile de voir jusqu’où ils peuvent aller, dolgo peut s’assoir sur le podium du top 10 mais pas vraiment plus haut, en même temps le top 4/5 est tellement verrouillé qu’il faudra sans doute attendre 2013 pour y voir des nouvelles têtes…
    chaque nouvelle saison apporte une vraie envie de renouveau, mais reconnaissons que personne ne souhaite de changement radicaux à part la sortie de qques « vieux »…

  20. Nath 1 novembre 2011 at 20:06

    Je reviendrai sur l’article plus tard (une fois que j’aurai visionné les liens) mais vous avez vu ça ? Malisse a gagné le 2° set contre Djoko avec 12W et seulement 3 UE. Pas mal, mais on ne s’enflamme pas.

  21. Nath 1 novembre 2011 at 20:12

    Voilà, 3 UE dans son premier jeu de service et 2-0 Djoko…

  22. Pat 1 novembre 2011 at 20:26

    Les matches de Valence et Bâle sont-ils télévisés ?
    Sinon, un bon stream ?
    Merci

  23. Robin 1 novembre 2011 at 20:42

    Article très intéressant et bien documenté (c’est une constante quand on traite des jeunes pousses ici ^^). Finalement quelques petiots ont réussi à faire leur trou cette année, certes sans énorme coup d’éclat. Pour l’avenir je pense aussi que le jeune Tomic possède le meilleur potentiel, et c’est celui qui réalise les plus grosses perfs lors des GC avec Dolgo (qui est trop fou pour faire mieux qu’un honnête top 10 à mon sens, ce qui est déjà très bien). Globalement la plupart des joueurs cités possèdent un gros service, à l’exception notable de Young qui manque cruellement de puissance dans ce secteur (comme dans l’ensemble de son jeu d’ailleurs), cela préfigure beaucoup du prototype du joueur moderne gros service/gros coup droit, et ça manque de gaucher… À suivre l’année prochaine :-).

  24. Nath 1 novembre 2011 at 20:46

    A 5-3, Djoko aligne 3 fautes de suite sur son service, offrant 3 balles de break à son adversaire sur un plateau. 2 sauvées par de bonnes premières, et une foirée par X-man. Une nouvelle faute de NoGluten en coup droit, et égalité sur un smash à peine dehors. Nouveau CD dehors et nouvelle balle de break. Il nous joue quoi là ?

    • Nath 1 novembre 2011 at 20:47

      Et DF. Malisse n’a pas mis un coup gagnant dans ce jeu qu’il remporte 8O

  25. Jeanne 1 novembre 2011 at 20:57

    Etonnant, finalement il manque un peu de compétition le NG. Je ne croyais qu’à moitié à son histoire de dos déchiré, mais finalement peut-être que…

  26. Nath 1 novembre 2011 at 21:03

    Bon, un match de reprise laborieux pour Djoko (7 doubles quand même) contre un Malisse très solide le temps d’un set (ça fait bizarre les mots Malisse et solide dans la même phrase).

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 21:08

      Madentelé plutôt que Malisse. Certains joueurs ont un nom qui ne leur correspond pas.

      • Nath 1 novembre 2011 at 21:32

        J’avais cru lire démantelé :lol:

  27. Robin 1 novembre 2011 at 21:03

    Victoire de Djoko sur un dernier jeu un peu vendangé par Malisse. À court de compétition le Serbe, je ne sais pas contre qui il joue au prochain tout mais il faudra être un peu plus inspiré. Enfin c’est la reprise quoi ^^.

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 21:05

      Ça devrait rouler. A la limite c’est bien pour lui de se roder un peu longuement. Et puis Malisse reste imprévisible

  28. Jeanne 1 novembre 2011 at 22:01
    • MarieJo 1 novembre 2011 at 22:26

      et t’as pas trouvé qui se cachait sous Mister T que j’ai posté plus haut ? rohhhh
      c’est karim qui va adorer la reconversion d’agassi ! LOL

    • Jeanne 1 novembre 2011 at 22:51

      :wink:

  29. Djita 2 novembre 2011 at 07:31

    Un très bon article William. En effet ils sont attendus au tournant. Raonic, Harrison j’ai hâte de voir ce qu’ils vont faire. Par contre pour Dimitrov il se fait un peu larguer en ce moment. Il doit lui manquer ce match référence qui va le propulser. Du moins je l’espère.

  30. Jeanne 2 novembre 2011 at 07:44

    Très parlante la fiche de Del Bonis sur le site de l’Equipe :
    http://www.lequipe.fr/Tennis/TFJM_4721.html

  31. Colin 2 novembre 2011 at 13:25

    Encore un bel article de William mais sur le fond il faut bien dire que ça commence un peu à ressembler à un marronnier… Tous les ans (voire plus) on sort un article qui présente les jeunes pousses, et on constate au final que ça ne pousse pas très vite et qu’il n’y en a guère plus d’un par an qui accède vraiment au top. Regardez par exemple l’état des lieux réalisé en janvier 2011 (partie 1, partie 2) ou encore un peu plus loin celui d’avril 2010. Toujours plus ou moins les mêmes noms, et toujours la même difficulté à se frayer un passage vers le top20. Sans parler de ceux qui disparaissent purement et simplement, sacrifiés sur l’autel de la table d’opération (Henri Kontinen)

    • Colin 2 novembre 2011 at 13:29

      PS je n’ai rien contre les marronniers, j’y sacrifie moi-même assez souvent, je veux juste dire par là que les différences, d’un article à l’autre, sont souvent moins nombreuses que les ressemblances. Pour un joueur qui fait sa « breakthrough year » (Raonic), combien qui continuent à végéter?

    • Guillaume 2 novembre 2011 at 18:30

      Cépafo. On pourrait même voir ces divers pointages comme l’affinage régulier d’un seul et même article. Avec une double utilité : constater qu’en un an les lignes ont quand même pas mal bougé… et aussi se rendre compte à quel point parfois on s’est planté :lol:

  32. antsiran23 2 novembre 2011 at 15:42

    Lu dans l’Equipe : Alors qu’il avait demandé une invitation pour le tournoi à la dernière minute, Andy Murray a dû déclarer forfait. L’Ecossais, qui devait jouer son premier tour mercredi, s’est blessé au niveau de la jambe droite. Une conférence de presse est attendue dans l’après-midi pour qu’il s’explique.

    Le tournoi de Bâle, qui partait pour être l’attraction de la semaine sur le circuit, est en train de voir son tableau sérieusement déplumé. En effet, Tomas Berdych et Mardy Fish ont été éliminés mardi, alors qu’en début de programme Janko Tipsarevic a également jeté l’éponge. On imagine que les organisateurs croisent désormais très fort es doigts pour que les deux principales têtes d’affiche, Roger Federer et Novak Djokovic, se hissent jusqu’en finale. »

    FEDERER VA TOUS LES ENTERRER !

  33. MONTAGNE 2 novembre 2011 at 15:46

    Murray forfait à Bâle (blessure à la jambe droite (?))
    Tipsarevic aussi

    • Djita 2 novembre 2011 at 17:03

      Aux muscles fessiers. Je n’imagine pas à quelles activités il s’est adonnée en dormant celui-là. Quoique. :lol:

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