Poussière d’étoiles

By  | 5 janvier 2012 | Filed under: Regards

Ils ont réalisé de très belles carrières, riches en titres – parfois du Grand chelem – mais sont toujours restés dans l’ombre de compatriotes plus célèbres. Retour sur six champions d’exception qui ont dû se résoudre à partager l’affiche.

- Vitas Gerulaitis : Flamboyant serveur-volleyeur, adepte de l’attaque à tout-va, Gerulaitis était un joueur à l’aise sur toutes les surfaces, y compris la terre battue. Il se fait connaître lors d’une fabuleuse saison 1977, durant laquelle il remporte les Internationaux d’Italie et dispute une somptueuse demi-finale à Wimbledon, perdue 8/6 alors qu’il avait un break d’avance dans le 5e face à l’ogre Borg. Il finira l’année en trombe en remportant le seul Grand chelem de sa carrière, l’Open d’Australie. Si la suite sera encore riche de satisfactions avec une 3e place mondiale atteinte en 1978, 25 titres conquis (dont la finale WCT de Dallas 1978, les Internationaux d’Italie 1979 et Toronto 1982) et de beaux exploits réalisés (finale d’US Open 1979, finale de Roland-Garros 1980 et finale du Masters 1981), il n’en demeure pas moins que Vitas est toujours resté dans l’ombre de ses compatriotes plus célèbres, Jimmy Connors et John McEnroe, qui auront été avec Borg les bourreaux de ses ambitions. Il cumulera face à eux un passif de 42 défaites pour seulement 7 victoires (4-15 contre Connors, 0-16 contre Borg et 3-11 contre Big Mac) ! Décédé à seulement 40 ans en raison d’une intoxication au monoxyde de carbone, il laisse derrière lui l’image d’un joueur élégant, sympathique et unanimement apprécié de ses pairs.

- José Luis Clerc : Qui dit tennis argentin pense à Del Potro, Nalbandian, Gaudio ou Coria. En remontant dans le temps, Vilas. Peu se souviennent qu’à la même époque un autre terrien de talent semait la terreur sur l’ocre, José Luis Clerc. Passé professionnel en 1977, Clerc remportera 25 titres (dont 21 sur terre battue) avec pour pic les Internationaux d’Italie 1981, et atteindra deux fois les demi-finales de Roland-Garros. En 1981, il s’incline face au jeune Ivan Lendl après avoir mené 2 sets à 1 et obtenu balle de match dans le quatrième. En 1982, il doit s’avouer vaincu face à un autre jeune loup aux dents longues, Mats Wilander. Il atteindra son meilleur classement (4e) en 1981, à la suite d’une série de 27 victoires et 4 titres remportés en un seul mois !

- Miloslav Mecir : En associant les mots Tchécoslovaquie, tennis et années 80, on pense immédiatement au cyborg d’Ostrava. C’est pourtant oublier que ce pays a aussi donné au tennis Miloslav Mecir, un champion à la patte de velours dont le mouvement félin lui a valu le surnom de « Chat ». Surnommé aussi « The Swede Killer » pour sa capacité à crucifier les joueurs Suédois (et en particulier Mats Wilander), ses plus grands faits d’armes sont des victoires aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (en battant justement au passage un Suédois, Stefan Edberg, en demies) et à Key Biscayne 1987 (contre son compatriote Lendl en finale). Il aura eu le malheur d’avoir joué à la même époque qu’Ivan, qui non seulement était le plus célèbre des deux, mais qui le crucifia aussi lors de ses deux finales majeures, l’US Open 1986 et l’Open d’Australie 1989. Lendl sera à chaque fois impitoyable, lui laissant la misère de 6 jeux par finale. Miné par des problèmes au dos, Mecir se retirera en 1990.

- Michael Chang : Précurseur de la mobylette au plutonium, le plus jeune de la bande des quatre du tennis US des 90′s (Agassi/Chang/Courier/Sampras) sera le premier à remporter un titre majeur, à Roland-Garros 1989, au terme d’un parcours qui l’aura vu terrasser Ivan Lendl et Stefan Edberg. Si ce succès semblait prometteur, il sera paradoxalement le climax de la carrière de Chang, qui sera complètement éclipsé par la suite par les succès de ses trois compatriotes : Jim Courier, le dominateur du tennis mondial de mi-1991 à mi-1993 avec 4 Grands chelems à la clé ; Pete Sampras, patron de mi-1993 à 1999, pour 14 Grands chelems au total ; et Agassi, dont la carrière en dents de scie aura été couronnée par 8 Majeurs et le « Career slam ». Au milieu de cette bourrasque, Chang s’accrocha tant bien que mal, mais malgré 34 titres (dont 3 victoires à Indian Wells, 2 à Cincinnati, 1 à Miami et 1 à Toronto) il sera le typique joueur toujours placé, jamais gagnant, perdant toutes les grandes finales qu’il a atteintes par la suite (Roland-Garros 1995Masters 1995Open d’Australie 1996 et US Open 1996). Son meilleur classement est une 2e place en 1996. Il aurait même pu devenir numéro 1 en cas de victoire en finale de l’US Open 1996, mais fut battu à plate couture par son compatriote Sampras. Malgré ces déconvenues, il a au moins un motif de satisfaction : si le record de Majeurs de Sampras a été battu, et le « career slam » d’Agassi égalé, son record de plus jeune joueur à avoir remporté un Grand chelem ne sera probablement jamais battu.

- Michael Stich : En dépit de son élégant jeu complet et de ses victoires, Stich n’est jamais parvenu à supplanter son rival Boris Becker dans le cœur des Allemands. Tout les oppose : Becker est un wunderkid précoce et médiatique, Stich est passé pro sur le tard, à 20 ans, et n’attire pas précisément les néons. C’est pourtant lui qui inflige à Becker la plus douloureuse défaite de sa carrière, cette fameuse finale de Wimbledon 1991 qui marque le début du déclin de Boum-Boum. Pour son seul titre du Grand chelem, Stich réussit même le tour de force d’éliminer (avec la manière !) les « monopolistes » des trois dernières finales de Wimbledon, Stefan Edberg et Boris Becker. La suite de sa carrière sera en dents de scie à cause d’un mental défaillant et d’un physique fragile, mais il obtiendra toutefois de belles satisfactions en remportant la Coupe du Grand chelem 1992 et le Masters 1993, et en atteignant les finales de l’US Open 1994 et de Roland-Garros 1996. Il jouera son dernier match face à Pioline en demi-finale de Wimbledon 1997.

- Alex Corretja : La victoire de Sergi Bruguera en 1993 amorce le début de la domination hispanique à Roland-Garros. Bruguera, Moya, Costa, Ferrero… tous remportent le tournoi et collectionnent les places d’honneur. Le seul joueur de cette génération à échouer dans sa quête du Graal sera Alex Corretja. Révélation de l’US Open 1996 quand il s’incline en quarts de finale face à Sampras, non sans avoir obtenu balle de match, Alex confirme son talent en remportant les Internationaux d’Italie en 1997. Il atteint sa première finale à Roland-Garros en 1998 mais s’incline nettement face à Moya. Il se venge en remportant le Masters en fin d’année après un parcours du combattant qui le voit battre Sampras en demies après avoir sauvé 3 balles de match, et remonter un déficit de 2 sets pour battre Moya en finale. Quart de finaliste en 1999 et 2000, Corretja atteint à nouveau la finale à Paris en 2001, où il affronte le tenant du titre, Gustavo Kuerten. Il remporte la première manche et obtient une balle de break à 5-5 dans le deuxième avant de s’effondrer brusquement : il ne marquera plus que 2 jeux dans les 2 sets suivants ! Il atteindra une dernière fois les demi-finales l’année suivante, mais s’inclinera encore face au futur lauréat, son compatriote Alberto Costa. Une semaine plus tard, il sera le témoin au mariage de ce dernier. Pas rancunier l’ami Alex !

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519 Responses to Poussière d’étoiles

  1. Kaelin 5 janvier 2012 at 18:14

    Quel beau revers de Youz tout de même, au niveau efficacité, concernant les revers à une main, il reste depuis des années dans les modèles du genre. Très agréable à regarder ce joueur, comme toujours.

  2. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:20

    Merci Robert pour cet article sur les meilleurs « seconds couteaux » ou « one-shot »!

    J’avais complètement occulté le fait que Chang était retourné en finale de RG… 6 après son unique GC, c’est une sacrée performance!
    Il faut dire que j’étais encore un peu jeune pour suivre le tennis à cette période. En même temps, quand j’ai cliqué sur le lien de sa finale contre Muster, j’ai bien cru que j’allais m’endormir.
    Et si le vrai poux, c’était lui finalement?!

    Clerc, jamais entendu parler…

    Mecir : de ce que j’en ai vu sur Youtube, j’aime beaucoup! Le surnom de « Chat » lui va à ravir.

    Stich : il faudra que je me penche sur ce joueur tant la qualité de son jeu fait l’unanimité.

    Corretja : c’est typiquement le mec qui a une bonne tête, le pote quoi. Et puis il avait eu la délicatesse de se coucher en finale de RG contre l’un de mes chouchous : Guga! Alors je l’aimais bien ;)

  3. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:23

    Le niveau global de cette partie est bon, voire très bon par séquence.
    Le Youzh possède assurément l’un des revers à une main les plus percutants du circuit. Et quel slice!
    Seuls Gasquet et Waw peuvent lui contester cette suprématie mais le slice de Richie est moins bon.

  4. Colin 5 janvier 2012 at 18:29

    Encore un excellent article de notre AxelBob à nous. L’idée est bonne, les 6 joueurs choisis sont bien trouvés, même si évidemment on aurait pu en trouver d’autres (à part Leconte, Waw et Robredo déjà cités, je pense aussi à Barazzutti, totalement occulté par Panatta).

    Gerulaitis, contrairement aux 5 autres cités, était une star, une vraie, mais pas au sens tennistique: au sens people. Il compensait son palmarès un peu maigre (en comparaison de Connors et BigMac ses contemporains, ou encore Ashe et Smith ses aînés) par son comportement exubérant de fêtard et de m’as-tu-vu (grosses bagnoles et p’tites pépées).

    Clerc a remporté 25 tournois? ça alors… ça paraît énorme pour un type qui pourtant n’a pas fait la moindre finale en GC et qui n’a gagné en tout et pour tout qu’un seul TMS. Je ne lui vois guère qu’un seul équivalent dans l’ère open: l’espagnol Felix Mantilla, mais qui est quand même très loin derrière en nombre de tournois gagnés (10, tous sur terre) et de meilleur classement ATP (10ème). Clerc est donc une anomalie statistique, et à ce titre méritait amplement de figurer dans ta liste.
    Comme Mecir, Clerc n’a jamais gagné la coupe Davis, puisque Vilas et lui n’ont pas pu faire mieux qu’une seule finale (perdue en 1981 contre les USA de McEnroe).

    Mecir… tous les plus de 35 ans s’en souviennent. De son jeu enthousiasmant… mais aussi de ses tôles contre Lendl. Je me souviens avoir amèrement regretté de m’être levé aux aurores pour regarder la finale de l’Oz 89, pour n’y voir rien d’autre que Mecir se faire démembrer par son riant compatriote.

    Chang, bof… ayant totalement raté Roland-Garros 89 (me trouvant au Canada à cette époque), il ne m’a jamais rien évoqué, sinon un certain ennui.

    Stich, l’homme de Wimbledon 1991, et de la fin de saison 1993 quasiment parfaite (triplé Stockholm TMS / Masters / Coupe Davis). C’est triste pour lui qu’il n’ait donné son plein rendement que deux fois dans toute sa carrière.

    Corretja, il faut laisser Guillaume en parler! Pour moi il symbolise surtout la « vraie » prise de pouvoir des espagnols sur TB. Tant qu’il n’y avait que Bruguera, on pouvait penser que c’était un cas isolé (Bérasatégui avait fait pschitt à peine éclos). C’est donc quand Corretja et Costa sont arrivés qu’on s’est dit qu’il y avait une vraie école de la TB espagnole et qu’on allait en bouffer pour longtemps, ce qui s’est confirmé avec l’arrivée, immédiatement après eux, de Moya et Mantilla (et de multiples sous-produits comme Carretero, Portas…). Les années 2000 ont vu le phénomène s’amplifier (Ferrero, Verdasco, Ferrer, Robredo, Almagro, Nadal). Heureusement depuis ça semble se calmer un peu (sans Nadal, l’Espagne n’aurait sans doute pas gagné Roland-Garros depuis 2003!).

    • Guillaume 5 janvier 2012 at 18:50

      Sur Clerc, je remarque qu’il y a beaucoup de joueurs des 80′s qui ont un gros palmarès de moissonneurs de tournois, sans pour autant se faire remarquer dans les grands évènements : Nyström ou Higueras, par exemple, ont pris leur bonne quinzaine de titres sans jamais se sublimer en GC (Nystrom surtout, qui je crois n’a jamais passé les 1/4)… Le circuit était vraiment monolithique, à cette époque. Et on y est d’ailleurs un peu revenu, aujourd’hui !

      • Colin 5 janvier 2012 at 19:42

        Monolithique le circuit actuel? C’est peu de le dire, avec un monolithe à 4 têtes (si l’on exclue Roddick, Hewitt et Davydenko qui semblent en pré-retraite)

        Nombre de tournois ATP remportés par les joueurs en activité. En gras, ceux qui n’ont jamais été en finale de GC ni gagné de Masters.

        1. Federer 70
        2. Nadal 46
        3. Roddick 30
        4A. Djokovic 28
        4A. Hewitt 28
        6A. Davydenko 21
        6A. Murray 21
        8. Ferrero 16
        9. Haas 12
        10A. Ferrer 11
        10A. Gonzalez 11
        10A. Nalbandian 11
        13A. Almagro 10
        13A. Blake 10
        13A. Ljubicic 10
        13A. Robredo 10
        13A. Soderling 10

        Conclusion : de nos jours, c’est presque mission impossible de dépasser 10 titres quand on n’appartient pas au top 4, à moins évidemment d’avoir fait l’essentiel de sa carrière avant 2007.

      • Guillaume 5 janvier 2012 at 19:51

        T’as Nalbide, Ferrer et Gonzo la brutasse aussi, à 11 titres. Dans les trentenaires actuels, soit ceux qui se sont coltinés Fed de plein fouet, ils sont un paquet à être restés bloqués autour de la dizaine.

      • Colin 5 janvier 2012 at 19:58

        Exact, je suis passé direct de 12 à 10 en zappant les 11 (y trônent). Je corrige.

      • Colin 6 janvier 2012 at 09:58

        Cette liste permet d’apprécier à sa juste valeur la performance de Davydenko, qui a réussi à accumuler 21 titres alors qu’il s’est payé frontalement la concurrence du Suisse (ils sont nés la même année).
        Le nabot chauve de Severodonezk a gagné au moins un tournoi ATP chaque année depuis 2003.

    • Colin 5 janvier 2012 at 19:16

      Complément:

      Parmi les joueurs à n’avoir jamais gagné de grand chelem, voici ceux qui ont gagné le plus de tournois ATP:
      1. Tom Okker 31
      2A. Jose-Luis Clerc 25
      2A. Brian Gottfried 25
      4A. Eddie Dibbs 22
      4A. Harold Solomon 22
      6A. Nikolay Davydenko 21 (mais il a gagné 1 Masters)
      6A. Andy Murray 21
      8. Brad Gilbert 20
      9. Thomas Enqvist 19
      10. Marcello Rios 18

      Allez Andy, plus que 10 tournois à gagner, tout en restant puceau en grand chelem, et tu seras enfin le n°1 quelque part!

      Parmi les joueurs à n’avoir jamais atteint la finale d’un grand chelem, ni gagné un Masters, voici ceux qui ont gagné le plus de tournois ATP:
      1. Jose-Luis Clerc 25
      2. Eddie Dibbs 22
      3. Brad Gilbert 20
      4. Raul Ramirez 17
      5A. Vijay Amritraj 16
      5A. Jose Higueras 16
      7A. Wayne Ferreira 15
      7A. Wojtek Fibak 15
      7A. Marc Rosset 15 (mais il a été champion olympique!)
      7A. Emilio Sanchez 15

      Bref Jose-Luis Clerc est clairement une anomalie statistique, seuls Eddie Dibbs et Brad Gilbert peuvent se comparer à lui.

      Et Felix Mantilla que je citais comme « équivalent moderne » à Clerc est en fait très très loin avec ses 10 victoires. Il est devancé par les 10 que j’ai déjà cités, mais aussi par Gustafsson, G.Mayer, Novacek, Nystrom, Taroczy, Jaite, Mayotte, Haas, Henman, Ferrer, Forget et S.Mayer (et il fait pareil que Almagro, Blake, Ljubicic et Robredo parmi les joueurs toujours en activité).

      • Antoine 5 janvier 2012 at 19:24

        Cela va vite les stats chez toi Colin !

        Hallucinant de voir tous ces types à avoir gagné une vingtaine de tournois..Noah n’en a gagné que 23..

        Clerc, Dibbs, Gilbert (!!), Solomon (la plaie des plaies !)…surtout Dibbs et Solomon d’ailleurs. Solomon, on s’en souvient un peu parce qu’il est arrivé en finale à Roland en 76 et a heureusement perdu contre Panatta, mais Dibbs, c’est quoi Dibbs ? et Gilbert ? manque plus que Corado Barrazutti pendant qu’on y est ! Il a gagné combien de tournois ce tocard là ?

      • Colin 5 janvier 2012 at 19:26

        5 ! Ce qui le met au même niveau que Pioline, qui, lui, a fait deux finales de grand chelem.

        Barazzutti est un sous-sous-sous-sous-Clerc.

        • Antoine 5 janvier 2012 at 19:29

          J’hallucine ! Je n’aime pas particulièrement Pioline mais c’est assez insultant quand même..Surtout d’être au même niveau que le gars qui a réussi à ne gagner qu’un seul jeu dans une finale de GC, un record historique…

        • Colin 5 janvier 2012 at 19:31

          C’était une demi-finale.
          Mais après tout Pioline s’est bien pris un 6-0 6-0 par Agassi lors d’une obscure (et décédée) coupe du grand chelem.

          • Antoine 5 janvier 2012 at 19:35

            Oui, une demie bien sûr..j’étais là bas d’ailleurs, je m’en souviens, je me suis barré comme la plupart des spectateurs du central..l’ère Borg, de sinistre mémoire..

  5. William 5 janvier 2012 at 18:30

    Oui, bon match. Le niveau de Nadal est très bon, il peut tout à fait gagner ce tournoi et enchaîner avec l’AO, comme je l’ai mis dans ma Cucumber List !

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:35

      Tu as mis Nadal à l’OA?… Hérétique!
      La CC, c’est pas du « wishfull thinking »?!

      • William 5 janvier 2012 at 18:40

        C’a été difficile à inscrire… Mais je l’ai fait !

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:43

        C’est tout à ton honneur! Même si tu devras en subir les conséquences quand Federer réussira le GC immaculé cette saison et qu’il adoubera les siens. Nous ne t’oublierons pas, sois-en assuré :lol:

        • William 5 janvier 2012 at 18:43

          Je l’ai mis à Roland, ça rattrape ?

        • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:48

          Si Fed gagne RG en battant en finale Rafa, nous passerons peut-être l’éponge…

  6. John 5 janvier 2012 at 18:37

    Hmmmm…Je la sens mal, cette finale Federer-Nadal: je nous vois malheureusement un 6/3 7/5 des familles pour le Minotaure – et un Federer se secouant de temps les cheveux à sa manière caractéristique, façon « m’en fous de toutes façons, ma tignasse est soyeuse et mon grip d’un joli blanc crème ».

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:41

      John, tu viens de refroidir un peu l’ambiance là… :mrgreen:

      • John 5 janvier 2012 at 18:47

        Disons que j’essaie d’anticiper les premières vapeurs des FFF – et préfère faire un premier « stress test » de leur coeur délicat.

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:54

        C’est bien John, tu es drôlement attentionné!
        Tu es un peu notre « Saint-Bernard » à nous :lol:
        Le mec qui est toujours là pour les autres, celui qui ramasse les copains bourrés dans le caniveau, les raccompagne chez eux, enlève leurs chaussures avant de les coucher et les borde avant de partir…
        Les FFF te remercient!

  7. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:39

    Bon la rencontre est pliée. Il faudra aller le chercher le Rafa sur ce tournoi.

    Pour un mec qui ne s’est entrainé qu’un seul jour pendant la trêve hivernale, il est étonnamment affuté…
    Ah, on me souffle dans l’oreillette que c’était de la com’… Oufff, l’espace d’un instant, j’ai failli m’inquiéter pour lui

    • John 5 janvier 2012 at 18:41

      Quelle mauvaise langue Barney, quelle vilaine vilaine mauvaise langue…

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:45

        « Legen… wait fo it …dary! »

  8. Antoine 5 janvier 2012 at 18:46

    Je n’ai pris ce match qu’au début du deuxième à 1-1 mais je trouve cela excellent: Youzhny est très bon et Nadal encore meilleur..Bien meilleur que je ne l’ai vu depuis le début de la semaine, meilleur encore que lors de son dernier set contre Kohly..

  9. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:58

    2 balles de débreak!
    Grosse pression sur Rafa!

  10. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 18:59

    Et 2 excellents premières pour l’espagnol! Bravo

  11. Nath 5 janvier 2012 at 19:00

    Ouf, highlight direct pour le point qui donne à Youyou sa 3° balle de break !

  12. Guillaume 5 janvier 2012 at 19:01

    Le point de cinglés ! Et splendide revers de Youzhny pour sa 3e bdb…

  13. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 19:03

    Exceptionnel 10ème jeu!
    Je ne regrette pas d’être resté devant mon ordi!

    • Guillaume 5 janvier 2012 at 19:07

      Ouep, très bonne fin de partie. Ca jouait vraiment bien des deux côtés. Great show !

  14. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 19:06

    Quelle fin de match! Un très bon Nadal face à un Youzhny que je n’avais pas vu aussi bon depuis des lustres.
    Le bougre a eu 4 balles de double débreak! Il s’en est fallu de peu pour que le russe renverse la vapeur.
    Du très très bon tennis.

    Ne comptez pas sur moi pour me farcir le match suivant après ça :lol:

  15. Clément 5 janvier 2012 at 19:07

    Très bon match, rageant pour le Russe il a vraiment eu sa chance sur une des BB quand même. Les autres c’est Rafa qui les sauve comme un chef.

    Tiens il a fait des progrès en anglais Nadalito.

  16. Antoine 5 janvier 2012 at 19:11

    6-4 6-4 un score qui parait banal…Il va être difficile à battre Nadal.

    J’aime vraiment beaucoup le revers de Youzhny, il tient sans trop de problèmes contre le coup droit de Nadal à l’échange. Ce qui est regrettable pour lui qui joue vite est qu’il joue trop court pour vraiment gêner Nadal. Plus le fait que son service n’est pas terrible et ne lui permet pas de reprendre son souffle ou de se mettre un tant soit peu à l’abri…

    Nadal jouera donc sa demie contre Trotsky ou Monfils. L’un ou l’autre ne devraient pas lui poser plus de difficultés que Youzhny, plutôt moins même…

    4 balles de debreak pour Youzhny qui aurait pu recoller mais Nadal avait un double break…Même s’il l’avait fait, cela aurait été dur pour le Russe de gagner ce set..pour le match, encore plus..

  17. May 5 janvier 2012 at 19:14

    Comme Antoine je suis arrivée à 1 partout second set. Beaucoup de beaux points et très bon niveaux des 2 côtés. J’ai cru que ça irait au tie-break mais Nadal a bien sauvé les balle de breaks obtenues de sublimes manières par Youyou.
    Nadal accède aux 1/2, il ne me fait pas perdre de point, maintenant qu’il performe! Pour la CC je suis aussi toujours en lice.

    Maintenant je peux lire cet alléchant article sereine.

    • Colin 5 janvier 2012 at 19:23

      « Comme Antoine je suis arrivée à 1 partout second set. »
      rhôôô…. vous faisiez quelque chose ensemble jusque là? On nous aurait caché quelque chose??? :lol:

      • Antoine 5 janvier 2012 at 19:25

        Si on te pose la question Colin, tu diras que tu n’es pas au courant..

      • May 5 janvier 2012 at 19:31

        Tu veux que je me fasse étriper par Julie Colin? Sache qu’elle ne souffre d’aucune concurrence.

        • Guillaume 5 janvier 2012 at 19:34

          « Julie Colin » ? On nous cache tout, on nous dit rien !!!

        • Colin 5 janvier 2012 at 19:54

          Mais non, Guillaume, tu n’as rien compris, il y aurait anguille sous roche si l’on parlait de « Julie Maillard y Tartempion »

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 19:35

      C’est 15meetic par ici! :lol:

  18. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 19:34

    http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=8dwR-F79MjU

    La dernière est absolument exceptionnelle!

    • Antoine 5 janvier 2012 at 19:38

      C’est d’un goût excquis Fieldog…

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 5 janvier 2012 at 19:42

        Thanks!

  19. MarieJo 5 janvier 2012 at 19:45

    http://www.en.aljazeerasport.tv/Live
    un lien de qualité pour les malheureux qui n’ont pas eurosport ;)

  20. Fred 5 janvier 2012 at 19:50

    aaaaahhhhh grâce à Nath, je regarde du tennis à la télé ! et ça change tout, merci pour l’info Nath !
    Bon, il se trouve que je tombe sur Monfils là, mais on peut pas tout avoir non plus…

    • Colin 5 janvier 2012 at 19:56

      C’est Marie-Jo

      • Fred 5 janvier 2012 at 20:01

        nan, mais je parlais du commentaire de Nath de hier que je viens de voir sur l’article précédent (#99172 je sais pas faire le lien, là…)

    • Nath 5 janvier 2012 at 20:05

      De rien, Fred :)
      Pour faire un lien sur un post, il faut faire un clic droit dur la date / heure du post et choisir copier le raccourci, comme ça

      • Fred 5 janvier 2012 at 20:08

        oooooohhhhhhh et comment tu fais pour que ça soit pas le lien qui s’affiche dans le commentaire mais « comme ça » ?

        • Nath 5 janvier 2012 at 20:50

          eeeeeeehhhhhhh mais je ne vais pas tout te montrer d’un coup enfin, il faut en garder un peu pour plus tard :lol:

          • Fred 5 janvier 2012 at 21:22

            d’accord, gardons-en un peu pour plus tard… je guetterai avec attention la prochaine levée de voile…

    • Colin 5 janvier 2012 at 20:08

      Ah OK OK OK.
      Parce que moi c’est:
      « aaaaahhhhh grâce à Marie-Jo, je regarde du tennis sur mon ordi ! et ça change tout, merci pour l’info Marie-Jo ! »

    • MarieJo 5 janvier 2012 at 20:49

      C’est pas mal, d’avoir toujours un petit lien à se mettre sous la dent hein ?

  21. Nath 5 janvier 2012 at 20:02

    Eh, mais j’ai réussi mes deux pronos d’hier : Nadal en 2 sets pas trop serrés et plus de jeux pour Seppi que pour Zemlja contre Fed. C’est revenu, c’est revenu !!! :)

  22. Fred 5 janvier 2012 at 20:05

    purée, si Gaël se met devant le XX de ExxonMobil, avec son t-shirt, il devient caméléon et il disparait ! ça devrait être interdit ce genre de fourberie…

  23. William 5 janvier 2012 at 20:06

    Monfils-Troicki : une horreur, comme on pouvait s’y attendre ! Nadal va coller une trempe au vainqueur, et ce sera tant mieux !

  24. Patricia 5 janvier 2012 at 20:20

    Une petite vidéo fort instructive de Marion et Richard vont en finale à la Hopman cup : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=7-kTxZpjdPA#!
    Le smash de revers à deux mains de dos sauté exécuté par Marion est de toute beauté (nan mais rigolez pas, c’est super dur à faire !)
    En dehors de ça et de son geste de service immonde, on a du mal à la reconnaître – pas de shadow tennis ni de sautillements, elle pourrait le faire…

    Pas désagréable de voir ces deux là sourire pendant un match, c’est pas des habitués. Amusant, Marion ne lâche pas sa raquette pour le rituel paluchage de double à chaque point, Richard si, ça donne une sorte d’essuyage de nageoire de pingouin…
    Tennistiquement, Marion n’est pas mal du tout, elle sait volleyer dis-donc (le double intensif d’il y a qq années lui a servi à ça… dommage que son jeu en fasse désormais l’économie) ! Richard est bon au service, et quand il est bon au service, le reste suit.
    Moi j’aime bien le double.

    • Ulysse 5 janvier 2012 at 22:57

      Ben Patricia, respect et admiration pout l’ensemble de ton oeuvre, tout ça,… mais je rigole quand même sur l’esthétisme d’un smash à deux mains, fût-il de revers et sauté. C’est peut-être super dur à faire, c’est surtout l’idée de le faire qui est super dure à avoir.

      Sinon c’est vrai que la video est cocasse et plaisante, surtout Gasquet qui virevolte avec grâce et efficacité. L’équipe chinoise établit de plus un record qui n’est pas prêt d’être battu: celui du nombre de lettres mini – Li Na / Di Wu – il faudra s’accrocher pour faire mieux.

  25. William 5 janvier 2012 at 20:24

    Ce qu’ils loupent, les deux guignols à Doha là, ça en devient presque comique. Je me demande s’ils se partagent une moitié de cerveau pour jouer aussi bêtement, et pour l’instant c’est Monfils qui en fait usage, et quand on connaît sa science tactique cela nous donne une idée du niveau de Troicki sur ce match…

    • May 5 janvier 2012 at 20:29

      J’ai tenu 5 minutes et je n’ai vu que des fautes directes de l’un ou de l’autre.

      • William 5 janvier 2012 at 20:31

        Le plus drôle, c’est la façon dont ils font les fautes, surtout Troicki (!) : Monfils presque hors du court, sa balle est courte et Troicki n’a plus qu’à la déposer long de ligne mais non, il frappe comme une brute et la balle sort de peu… Point Monfils. Un match au panache, comme on les aime !

  26. Patricia 5 janvier 2012 at 20:33

    J’ai juste vu le tableau de stats du premier set : Troicki : winners=0, UF = 18. Wow. Je suis pas restée.

  27. William 5 janvier 2012 at 20:41

    C’est fou, on dirait que Troicki joue contre lui-même, qu’il veut se mettre des points tout seul. Le pire, c’est qu’il y arrive ! Monfils à deux points du double break et donc du match… Comment fait Troicki pour gagner des matches avec si peu de sang-froid et de plan de jeu ? Le match décisif de Coupe Davis c’était pour de faux ? Une blague ?

  28. May 5 janvier 2012 at 20:42

    Je disais plus haut que cet article était alléchant et je n’ai pas été déçue. Je ne sais pas comment tu fais pour trouver autant de sujets différents à traiter qui soient à la fois originaux et intéressants. Chapeau bas.
    Dans 10 ans les futurs 15lovers feront le bilan des années 2000 – 2015 et les poussières d’étoiles seront innombrables. Ce n’est pas de pot d’évoluer avec des ultras-dominateurs, il faudrait presqu’un circuit parallèle. En 2011 aucun M1000 ni GC, ni finale de GC pour le commun des mortels…
    Mecir & Stich sortent évidemment du lot et pour cause, 2 techniques différentes, l’un est félin, l’autre une gazelle mais de très grands talents qui ont su dominer les dominants. Je pense que les 2 bénéficient tout de même d’une place particulière dans le cœur des amoureux du tennis. Je regrette de ne pas les avoir vus suffisamment jouer, mais je vais me rattraper.

    • Guillaume 5 janvier 2012 at 22:12

      Hum… J’espère bien que dans 10 ans les « futurs 15lovers » écumeront un autre site que celui-ci !

      • May 5 janvier 2012 at 22:22

        Je voulais dire la future génération des 15lovers.

  29. William 5 janvier 2012 at 20:44

    Voilà, c’est fait…
    Les TS tiennent leur rang : Nadal (1) contre Monfils (4) et Tsonga (3) contre Federer (4). Monfils, s’il veut passer, devra se rappeler la façon dont il avait déjà éliminé Nadal du même tournoi il y a trois ans maintenant : en l’agressant. En bref, pas comme aujourd’hui ou plus largement, pas comme d’habitude.

    • Oluive 5 janvier 2012 at 21:05

      Pas sympa pour Fed, ton classement…

    • William 5 janvier 2012 at 21:07

      J’espère que ce n’était pas prémonitoire !

  30. William 5 janvier 2012 at 21:01

    La dernière série de plus de 20 victoires de Federer remonte à 2009, plus précisément à son enchaînement Madrid-Roland-Wimbledon et un quart à Montréal. C’est alors Tsonga qui avait achevé cette série, lors d’un match plus qu’étrange par sa physionomie. Peut-il récidiver ? Si Federer joue comme lors de ses deux derniers sets, la réponse est oui…

  31. Pierre 5 janvier 2012 at 21:02

    J’adore cet article : Bob, tu as réveillé en moi le souvenir de Gerulaitis qui était une personnalité que j’aimais bien et un super volleyeur. Merci aussi pour Mecir, modèle d’école de tennis !

  32. Oluive 5 janvier 2012 at 21:12

    Eh :
    Roger Federer a souffert plus que prévu pour décrocher son ticket pour les demi-finales du tournoi ATP de Doha. Diminué par des douleurs au dos, le Bâlois a concédé pour la première fois en huit duels un set face à Andreas Seppi (ATP 38).
    Vainqueur 6-3 5-7 6-4, le no 3 mondial ne cachait pas sa satisfaction à l’issue d’une partie qu’il n’avait pas abordée dans les meilleures dispositions. « Je me suis bloqué le dos dans le quatrième jeu de mon match de la veille, relevait-il. Je peux m’estimer heureux d’avoir pu disputer ce quart de finale. Je suis même surpris de m’être imposé. »

    Roger Federer a d’ailleurs songé à déclarer forfait pour ce quart de finale. « La douleur était très vive mercredi soir et jeudi matin, soulignait-il. J’ai décidé de jouer après m’être entraîné jeudi, mais n’ai pas pu prendre tous les risques. J’ai joué avec le frein à main. »

    Source TSR.
    Qui disait qu’il avait l’air de servir en mode light, et que ça pouvait être un problème de dos…
    Mmmmh ?

    La suite là : http://www.tsr.ch/sport/tennis/dossier-videos/cent-pour-cent-federer/3693272-federer-passe-difficilement-l-obstacle-seppi-a-doha.html

    ça pue…

    • Oluive 5 janvier 2012 at 21:16

      Ah la vieillesse…
      Je ne peux que comprendre : j’ai le dos à moitié bloqué depuis un mois…
      L’âge, que voulez vous mes amis…
      Cochran, Colin (au hasard…) me comprendront.

      • Colin 6 janvier 2012 at 09:47

        Ah non, moi, le dos, ça va bien (je touche du bois)

    • Oluive 5 janvier 2012 at 21:17

      En même temps, si c’est jouer avec le frein à main, pas besoin de passer la 5e pour le grand chelem calendaire…
      ça sent la finale pour Tsonga ça (passer Tsonga c’est une chose, mais se faire ballader par Nadal, une autre).

    • William 5 janvier 2012 at 21:18

      Bien vu !

      • Oluive 5 janvier 2012 at 21:43

        ;)

    • Oluive 5 janvier 2012 at 21:40

      Je viens de voir les higtlights de Fed / Zemlja Zejmla Zemlmlafkjj, eh ben c’est clair : dans la deuxième moitié du premier set, Fed pousse moins sur ses engagements, court et se baisse un peu moins, frappe peu lorsqu’il est en extension. Même chose dans le 3e, peut-être un peu moins. Après, je n’ai pas vu la totalité du match.

      Il compense la vitesse au service par des angles, mais n’arque pas son dos autant que pour ses services à effet habituels, enfin je trouve. Ce qui permet de voir qu’il a une p… de main (cf son revers slicé de16h40 contre Seppi -ah, le revers slicé de 16h40…-) Heureusement pour lui, la surface est rapide.

      Ce qui me fait penser que sa réputation de je m’en foutiste (même involontaire) sur des tournois mineurs ou face à des adversaires hors top 10 le « sert » lorsqu’il est blessé ou pas au mieux dans ces matchs-là. On est habitué à le voir quitter le match, du coup on ne soupçonne pas le pépin (si Nadal baisse, alors par contre, c’est automatique). Il l’a toujours fait, mais si une partie de la récente augmentation de ces « lâchages » venait aussi du physique (plus fragile aujourd’hui, et qu’il ne mettra pas en danger sur un 250 c’est clair) ?

      • Sylvie 5 janvier 2012 at 22:05

        Il a dit dans sa conférence de presse de début de tournoi qu’il avait souvent joué en souffrant dans sa carrière.

        Donc, je pense aussi qu’une partie de son côté dilettante peut venir de ça effectivement.

  33. karim 5 janvier 2012 at 22:04

    Mecir, le chat. Pendant longtemps sa demie à Wimbledon en 88 contre Edberg a été mon match préféré. Moi aussi j’avais été terriblement déçu par son passage à tabacs par Lendl en finale de l’Oz. Lendl avait servi des aces en veux-tu en voilà, ça sonnait lourd sur le rebound ace. Je me souviens du commentateur qui disait que pour un gars qui avait subi une intervention à l’épaule, Lendl servait vraiment le plomb et qu’il avait certainement fait greffer un petit moteur dedans. Le seul sursaut de Mecir a été un retour de revers supersonique sur une première balle frappée à fond par Lendl qui, comme le remarquait le commentateur une fois encore, pensait avoir servi un ace et avait tiré une drôle de gueule de voila balle revenir comme un obus, il était resté sans réaction. Puis avait rajusté son horrible casquette de légionnaire, avait arraché un cil, pris de la suie dans sa poche et recommencé à balancer. Je hais Lendl.

    Chang j’avais écrit un papier sur lui du temps de la vox, comme ça, juste parce que personne d’autre ne l’aurait jamais fait et qu’il le méritait bien ce petit gars admirable. Mais faut pas se leurrer, je le hais aussi. En 89 il m’a infligé ma première vraie déprime tennistique quand il a coiffé Edberg au poteau à Roland. Quelle purge. Mais il a exploité son potentiel à 100%; sa fin a été assez lente, longue et pathétique quand même.

    Stich lui c’est dommage qu’il ait eu un coup droit à la gestuelle douloureuse, malgré sa vitesse. Son jeu était d’une pureté cristalline, il savait tout faire, vraiment tout. Mais tronche de cake quand même.

    Merci Bob pour le papier.

    Bon ben si Fed a le dos en compote qu’il renonce à affronter Jo « bam bam bigelow » Tsonga et le laisse affronter Nadal en finale. Nadal va gagner putain.

    • Antoine 6 janvier 2012 at 00:09

      Magnifique phrase à la fin de ton premier paragraphe Karim. I am Antoine and I approve this message !

      • Oluive 6 janvier 2012 at 10:49

        Antoine, ceci est une demande officielle, et je suis certain qu’elle sera approuvée par beaucoup : pourquoi ne fais-tu pas un article (une nécro si tu veux) consacré à sieur Ivan ?

        Franchement, tu pourrais 1/ te défouler 2/ nous faire tous plaisir 3/ livrer des infos, des stats, destinées à appuyer tes théories. Bref, du sérieux avec du drôle, parfait quoi. En plus, en compilant tes posts sur le sujet, tu as déjà une bonne moitié de la matière.

        Et si qui sait, ça deviendra peut-être une référence… ?
        Allez, un petit effort…

        • Antoine 6 janvier 2012 at 11:35

          Je ne sais pas comment récupérer mes posts sur le sujet…Cela étant, tu ne crois pas si bien dire: j’ai commencé il y a deux semaines un « Eloge funèbre d’Ivan Lendl » mais l’article en est à son tout début..Cela fait partie de mes projets en tout cas..

          Il existe sur le site de l’ATP un article sur Ivan Lendl qui est une reprise de celui que Bud Collins a mis dans son bouquin et qui figure au Hall of Fame. C’est assez amusant : l’article est fort peu élogieux et insiste surtout sur les échacs de Lendl. pas suffisamment bien sûr, mais on perçoit que Collins ne devait guère appércier le personnage, comme tout le monde il est vrai..Colin ou Ulysse, je ne me souviens plus, ont posté il y a un moment la couverture d’un numéro de Sports Illustrated datant de l’époque ou Lendl était numéro un qui fit pas mal de bruit en son temps puisque le titre était: « The champion that nobody cares about »..

          • Oluive 6 janvier 2012 at 12:00

            Bonne nouvelle, beau cadeau ! J’imagine que tu vas le peaufiner, mais je compte dessus en 2012… Alors, venu ce temps, je viendrai défendre Ivan, que je n’aime pas, mais le pauvre en aura besoin… Et puis ça te permettra d’en rajouter une couche !

            L’idéal, ce serait que tu publies juste après une défaite de Murray en finale de GC…

            Concernant tes posts, ils n’y a pas de recherche par mot clé ici ?
            Couillus Sports Illustrated…

            Sinon, en fait, je savais que tu préparais une nécro.
            Tu es peut-être allé dans ma tête, mais ce que tu ignores c’est que, ce faisant, tu m’as permis d’aller dans la tienne… Et depuis, je m’y installe de temps en temps…
            C’est, pfff, c’est… Tu connais la pub Barbara Gould ?

        • Colin 6 janvier 2012 at 12:07

          Je me souviens très bien en effet de cette couverture de Sports Illustrated que l’un d’entre nous avait insérée dans un de ses articles. Ce n’était pas moi, ni Ulysse non plus je pense, peut-être Jean…
          En tout cas, en fouillant dans SV pour retrouver cet article, j’ai retrouvé celui-ci:
          Mes années Lendl

          Notre ami Kristian y assume courageusement son admiration pour le riant tchèque. Dommage que SV ait supprimé tous les commentaires, il y a dû y avoir une belle foire d’empoigne (et quelques « coming out » aussi)

          • Oluive 6 janvier 2012 at 12:21

            http://www.youtube.com/watch?v=frvnTIcX3iI

            Le dernier match de Lendl à Roland (1992) mentionné dans l’article… On dirait que Lendl a 45 ans…

            http://www.youtube.com/watch?v=vT9NNP3smNM

            … Et le Courier / Muster, qui a lieu au même moment, sous le regard de… Mc Enroe !

            • Oluive 6 janvier 2012 at 12:29

              Pardon : le dernier 2e Tour de Lendl à Roland : il a joué encore en 93 et 94, et perdu au 1er tour à chaque fois (6/3 5/7 0/6 6/7 contre Stéphane Huet, 294e mondial, en 93, et 3/6 4/6 4/6 contre Boetsch en 94).

            • Antoine 6 janvier 2012 at 12:55

              Super, on voit l’affreux balancer sa raquette de rage à la fin du match qu’il paume 8-6 au cinquième. C’est vrai qu’il a l’air d’avoir 45 ans alors qu’il n’en a que 32 à l’époque.

        • Antoine 6 janvier 2012 at 12:38

          C’est affreux de lire ce que Kristian a écrit sur Lendl..C’est pourtant quelqu’un de bien et il a écrit quelques très bons articles sur Jimmy. Comment apprécier les deux à la fois ? Mystère..Comment a t il pu en arriver là ? En plus, on sent bien que c’est sincère: il aimait vraiment Ivan, au point même de le soutenir contre Noah en 83 à Roland Garros. Le désir d’être le seul dans son cas peut être…Cela relève de la psychanalyse très probablement..

      • Guillaume 6 janvier 2012 at 11:11

        Oluive, entre tes « Oh oui, remettez-moi ça » lors de ce que nous appellerons pudiquement ‘l’affaire des commentaires modifiés’ lors des 15love awards, et maintenant cette demande à la limite du SM envers Antoine, je me dis que tu dois être un drôle de loustic…

        Alors bienvenue à la maison !

        • Oluive 6 janvier 2012 at 11:20

          Merci !
          Et, promis Guillaume, car j’ai bien lu ton veux de bonne année, en 2012 je propose un article (ça va, j’ai un peu de temps). C’est pas du plaisir d’offrir, ça ?

        • Guillaume 6 janvier 2012 at 11:27

          Ca c’est gentil. D’autant qu’on est le 6 janvier et qu’on est déjà à sec !

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