1974 contre 1984 : quel est le meilleur cru ?

By  | 24 mars 2012 | Filed under: Regards

1974 vs 1984, ou l’écrasante domination de deux gauchers américains d’origine irlandaise, Jimmy Connors et John McEnroe, sur la planète tennis. Mais laquelle de ces deux chevauchées fut la plus impressionnante ?

L’avènement de Jimmy Connors en 1974 a ressemblé à un tremblement de terre ébranlant les fondements du tennis : « Jimbo » a été le premier à transformer ce sport de gentilshommes éduqués jouant un classique service-volée en une bataille de rue où tous les coups (et surtout les obscénités) étaient permis. L’année 1984 de John McEnroe a représenté le récital d’un soliste exécutant ses partitions à la quasi perfection. Mais comment départager les exploits des deux Américains?  Nous essayerons de le faire en analysant les paramètres suivants :

1- Nombre de victoires en simple :

Rien à dire, les deux larrons ont frappé très, très fort et il était quasiment impossible de leur résister durant les deux saisons en question. 99 victoires et 4 défaites pour « Jimbo », 82 victoires et 3 défaites pour « Big Mac », soit respectivement 96,1% et 96,4% pour un total combiné de 181-7 (96,27%) ! La concurrence n’a vraiment eu droit qu’aux miettes du festin de nos deux boulimiques. Les deux joueurs sont grosso modo à égalité sur ce critère : si McEnroe a un léger avantage en terme de pourcentage, les chiffres absolus favorisent Connors.

2- Nombre de victoires en tournois :

Là aussi, il est assez dur de départager nos deux gauchers. Jimmy a remporté 15 tournois sur 21 disputés (71%), dont 3 Majeurs, tandis que McEnroe en a remporté 13 sur 15 disputés (86,7%), dont 2 Majeurs, le Masters et la finale WCT de Dallas. Léger avantage cependant à McEnroe : il a non seulement un meilleur ratio de tournois disputés/remportés, mais a surtout remporté les tournois les plus importants hors Majeurs. Quant à Jimmy, il faut préciser que beaucoup de ses 15 tournois remportés en 1974 étaient peu cotés.

3- Victoires en Grand chelem :

Net avantage de Jimmy pour le parcours en Grand chelem: trois tournois remportés contre deux pour McEnroe, le tout assorti d’un impressionnant sans-faute 20-0 (contre 20-1 pour Mac). C’est à ce jour le dernier joueur à avoir terminé une année invaincu en Grand chelem (et le seul à part Budge et Laver). Dans les deux cas, Roland-Garros est le cimetière de leurs illusions et la source de regrets éternels : pour Mac à cause de sa cruelle défaite (la première de l’année) en finale face à Lendl, pour Connors car il ne put même pas y participer. Certes, rien ne prouve qu’il aurait gagné et ensuite remporté les deux derniers Majeurs, mais au de vu son état de forme cette année-là en Grand chelem le doute planera pour toujours…

4- Victoires face aux principaux concurrents :

Rien à redire, très large avantage à McEnroe dans ce compartiment. Sans même parler du Top 10, il suffit de constater qu’en 1984, il a rencontré 7 fois Lendl (pour une défaite), 6 fois Connors (0 défaite) et 3 fois Wilander (0 défaite) pour un total combiné de 15-1 face au Top 4 ! Et le pire, c’est qu’il y a mis la manière, collant roustes sur roustes. Citons entre autre : 6/1 6/3 contre Lendl en finale de Bruxelles, 6/1 6/2 6/3 contre Connors en finale du WCT, 6/3 6/2 contre Lendl à la World Team Cup, 6/2 6/2 contre Connors au Queens, 6/1 6/1 6/2 contre Connors en finale de Wimbledon, 6/3 6/4 6/1 contre Lendl en finale de l’US Open, 6/1 6/1 contre Wilander et 7/5 6/0 6/4 contre Lendl durant le Masters de fin d’année… une boucherie !

Jimmy Connors aura, lui, affronté beaucoup moins de concurrence : Rosewall et Kodes deux fois chacun (0 défaite avec en bonus la vaporisation de Ken auquel il concéda la misère de 8 jeux sur l’ensemble des deux finales de Wimbledon et de l’US Open), et Nastase, Borg, Ashe, Okker, Smith, Orantes une fois chacun (pour une unique défaite face à Smith). Soit un total de 9-1. Il n’aura cependant affronté ni Newcombe, ni Vilas, ni Laver. Bref, si pour Connors il est possible d’invoquer une (relative) faible opposition en 1974, il est indéniable que McEnroe a réalisé son année magique en affrontant (et battant) de façon récurrente ses principaux rivaux pour les titres et pour la place de n°1 mondial.

Verdict :

On en revient au point de départ, dur dur de départager les deux lascars ! Personnellement, je donnerai la palme à McEnroe : si « Jimbo » a en effet déferlé tel un ouragan et semblait irrésistible avec son jeu à plat, son revers à deux mains et sa raquette métallique, il n’affronta pas souvent les meilleurs cette année-là. Certes, ce n’est pas de sa faute si ses principaux rivaux se firent tous éliminer avant de le rencontrer en finale des Majeurs, mais un léger sentiment d’inachevé persiste, surtout au vu de ses résultats 1975 (perte de ses trois titres majeurs avec des défaites en finale face à Newcombe, Ashe et Orantes). McEnroe, quant à lui, gagna quasiment tout ce qu’il y avait à gagner, Masters et finale WCT comprises. De plus, il rencontra 16 fois ses poursuivants du Top 4 (Lendl, Connors et Wilander), ce qui démontre que ses principaux concurrents étaient bien aguerris et réguliers (et prêts à lui barrer la route) tout au long de l’année et dans tous les tournois. Il affronta d’ailleurs au moins l’un d’entre eux dans 11 des 13 tournois qu’il a remportés. Il ne lui manqua vraiment que la cerise sur la gâteau, le titre à Roland-Garros, pour couronner cette année. Sa seule défaite de la saison face à un membre du Top 4. Regrets éternels qu’on vous dit…

Tags: ,

304 Responses to 1974 contre 1984 : quel est le meilleur cru ?

  1. Robert "AxelBob" 26 mars 2012 at 11:08

    Bon maintenant que j’ai un vrai clavier ça va être plus facile de répondre :-)

    Alors, pour retourner sur cet article (qui peut être un bon exemple d’article-débat, cette nouvelle catégorie qu’on pensait créer):

    - je l’ai écrit car au début je réputais l’année 74 de Connors meilleure que celle de Mac, ne serait-ce que pour le nombre total de victoires (99) et le petit chelem (avec 0 défaites en majeur sur l’année). Voulant trancher définitivement la question, j’ai décidé d’établir des critères de comparaison pour les départager.

    - en plus des 4 critères cités, je voulais inclure les pourcentages de sets gagnés/perdus et de jeux gagnés/perdus. J’y ai renoncé par fainéantise (si Antoine veut s’en charger, ce serait sympa), mais je peux affirmer sans risque de me tromper que ces deux critères favorisent McEnroe.

    - concernant l’opposition, je répète ce que j’ai dit précédemment: les adversaires potentiels de Connors n’étaient pas plus faibles que ceux de McEnroe, mais il ne les a pas beaucoup affrontés en 74 (y compris en majeur). J’ai bien souligné qu’évidemment ce n’était pas de sa faute, et que cela ne dévalorise aucunement ni son mérite ni ses titres 74. Simplement, je considère le parcours de McEnroe plus impressionnant car il a battu 15 fois les autres membres du top 4. En gros, c’est comme si Mac avait gagné la coupe de monde de football en alignant successivement l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et le Brésil. Le parcours de Connors aurait plus ressemblé à Slovénie, Serbie, Portugal, Uruguay. Personne ne peut contester que le premier parcours aurait plus de « gueule » que le deuxième.

    - concernant le classement des top 10, je ne vois pas en quoi ma méthode a désavantagé Connors, bien au contraire! Comme le dit Antoine, les classements étaient plus rudimentaires à l’époque. J’ai donc ratissé large pour Jimbo en incluant dans les H2H les joueurs ayant fait partie du top 10 à un moment ou un autre de l’année sans me focaliser sur le classement au moment de la rencontre. Le seul joueur non top 10 d’un certain niveau qu’on aurait pu inclure est Alex Metreveli que Connors a rencontré et battu 2 fois. En ce qui concerne Mac, vu l’ampleur de ses stats face au top 4 il me paraissait superflu de rajouter celui face aux autres membres du top 10. Je l’ai donc désavantagé, car il se retrouve avec un 15-1 au lieu d’un potentiel 20-1 (là aussi j’invite Antoine à compléter cette stat si il le désire)

    Bref, tout cela pour répéter que l’année 74 de Jimbo est certainement exceptionnelle: c’est le seul à avoir fait un petit chelem (avec Wilander 88) avant la période des soldes des années 2000, et c’est le seul hors Budge et Laver à avoir bouclé une année invaincu en majeur. Mais, malgré son échec à RG, l’année 84 de Mac me semble un poil au-dessus pour: a) le nombre de roustes systématiquement collées à tout le plateau (et une analyse des pourcentages de sets gagnés/perdus et de jeux gagnés/perdus l’illustrerait bien si Antoine veut le faire); b) l’avoir torché de façon récurrente ses trois principaux rivaux.
    Comme je disais, il ne lui aura manqué qu’un set (voire deux jeux) pour réaliser l’année parfaite

    • Antoine 26 mars 2012 at 17:21

      Robert, je crois que nos réponses divergent car nous ne répondons pas aux mêmes questions. Ta question était: quelle a été la chevauchée la plus impressionante ? La saison la plus brillante en quelque sorte et à cette question tu réponds: Big Mc. Je suis d’accord avec cette opinion. mais je réponds à une autre question qui est: quelle fut la saison la plus satisfaisante pour les intéressés ? Qui, en définitive a fait la meilleure saison ? Et là, je réponds Jimmy parce que sa saison fut immaculée, qu’il n’a perdu aucun match significatif alors que Big Mc a enregistré la pire défaite de sa carrière…Ce n’est pas contradictoire..

      Les H2H ou d’autres critères comme ceux que tu ajoutes (%age de jeux ou de sets gagnés) sont utiles pour répondre à ta question mais pas à la mienne. J’ajoute simplement le fait qu’il est difficile de comparer ces H2H car le classement de 74 a considérablement évolué durant l’année et qu’il est de surcroît peu fiable mais c’est un détail puisqu’en tout état de cause, le critère ne me parait pas pertinent.

      Je ne sais pas ce que donnerait une analyse reposant sur les deux nouveaux critères que tu avances et me demande d’ailleurs comment tu peux conclure sans risque de te tromper qu’ils mettraient Big Mc en tête alors que tu n’y a pas procédé ?

    • Robert "AxelBob" 26 mars 2012 at 18:08

      Ok, je comprends mieux la divergence. Concernant les 2 critères, je suis convaincu qu’ils mettraient Mac en tete juste en lisant le détail de leurs rencontres en 74 et 84: on voit à vue d’oeil que Connors a eu plus de matches accrochés que McEnroe.

      Si on voit les statistiques disponibles pour les seuls GC (sur le site http://www.tennis28.com/), cette impression est confirmée par:
      - Sets: 62-7 (89.9%) pour Mac contre 59-15 (79.7%) pour Connors
      - Jeux: 409-214 (65.7%) pour Mac contre 437-292 (59.9%) pour Connors

      Donc si tu as envie de te dévouer tu peux nous pondre les stats complètes :mrgreen:

      • Antoine 26 mars 2012 at 18:18

        Je savais que c’était le cas en GC puisque Jimmy a eu du mal à gagner l’OA et Wimby. En finale de l’OA, il gagne par exemple en cinq sets contre Dent. A Wimbledon, ce dernier passe à deux points de lui faire la peau au deuxième tour avant de se faire battre à nouveau en cinq sets…

        Mais les stats sur les GC ne donnent par définition que ce qui s’est passé sur une vingtaine de matchs. or Jimmy en a joué plus d’une centaine en 74 et Big Mac pas loin de quatre vingt dix…Très franchement, je ne vais pas m’amuser à regarder ce qu’il en est sur l’année entière…

        Il est bien possible que tu ais raison mais cela me parait assez loin d’être certain quand on regarde les scores d’autres tournois..Il y en a un bon paquet ou Jimmy n’a pas perdu un set..

  2. JoAkim 26 mars 2012 at 11:25

    Pour moi, la plus belle saison est sans aucun doute celle de mac en 84, et les 2,5 premiers sets de la finale de Roland Garros restent à ce jour les plus magiques que j’ai jamais vu (même Doudou ne m’a pas fait autant rêver). Il n’empèche que la saison de Mac était surement plus facile à accomplir car il était alors au sommet de son art et la concurrence n’était pas encore ou plus au même niveau (Lendl et Wilander n’étaient pas encore au sommet, Connors ne l’était plus).
    Ce qu’a fait Jimbo en 74 est à mon avis plus fort, car il débarquait sur le circuit et il avait à se fader tout un tas de grands champions (Laver, Rosewall, Ashe et les deux précédents numéros un mondiaux Newcombe et Nastase). Sans parler de son jeu qui était loin d’avoir le génie de celui de Mac. Faut quand même dire que ce mec a fait un petit chelem et détient le record de présence en 1/4 de finale de grands chelems avec le coup droit le plus pourri qu’on ait jamais vu sur le circuit. Et ça c’est très très fort.

    • William 26 mars 2012 at 13:55

      On parle de McEnroe, on parle de Connors, mais venons en au fait : JoAkim, que penses-tu d’Ivan Lendl ? Il faut bien que quelqu’un se dévoue pour te poser la question et, s’il n’y en a qu’un, je serai celui-là…

    • Arno, l'homme des antipodes 26 mars 2012 at 14:58

      Ouais Will, il faut poser les questions importantes.

      Je lui déjà demandé son CV tennistique complet, mais pour le moment pas de réponse: je me méfie.

      A son crédit, McEnroe le fait rêver et il appelle Fed « Doudou », ce qui reste un signe fondamental d’appartenance aux FFF.

      Enfin bon, pas d’inquiétude, si ça le fait pas, Antoine le tuera épicétou…

      • Nath 26 mars 2012 at 18:29

        « il appelle Fed « Doudou », ce qui reste un signe fondamental d’appartenance aux FFF. »
        Pardon ???!

    • Antoine 26 mars 2012 at 18:04

      Pour moi aussi, les deux premiers sets de la finale de RG84 demeurent les deux sets les plus magiques que j’ai vu..à Roland Garros.

      Je crois néanmoins qu’il serait utile que tu répondes à la question posée par William, JoAkim. Il y a des choses à propos desquelles mon sens de l’humour est très très limité..

  3. Jérôme 26 mars 2012 at 14:06

    JoAkim, je suis d’accord avec l’idée que Mac, à son ultime sommet (84), avait l’air plus magique que Fed. Mais c’est aussi dû au fait que Mac avait une palette moins riche et moins variée et qu’il donnait alors l’impression d’être à la fois dans l’équilibre irréel et au bord du déséquilibre. Alors que Fed, lui, a ceci de très particulier qui fait qu’avec son jeu fluide, varié et totalement complet, il nous fait croire que c’est facile.

    Sur cette comparaison 74-84, disons que Connors a alors peu ou prou réalisé une saison comparable à celle de son « petit-fils » spirituel Djokovic en 2011. Connors n’était alors pas vraiment nouveau puisqu’il s’était déjà colleté les meilleurs, dont Laver, au début des années 70.

    Mais disons qu’en 74, Connors a joué sensiblement au dessus de son meilleur niveau habituel. On verra d’ailleurs la différence en 75 puisque cette année-là, Connors perd les 3 finales de tournoi du GC qu’il dispute, dont seulement 2 contre de vrais cadors : Newcombe à l’OA et Ashe à Wimb.

    Dire que Lendl n’était pas à son top à RG 84, c’est probablement méconnaitre le tennis de la 1ère moitié des années 80. Lendl était le boss en puissance du tennis dès 1982. Il a juste perdu des finales de GC à cause de son mental de PZ, alors qu’objectivement il aurait du gagner l’USO en 83 et en 84.
    Ceci dit, Mac a perdu tout seul la finale de RG 84 : il s’est délité à quelques moments clés. Et c’est aussi cela qui fait dire que Connors n’a pas atteint un tel niveau en 74.

    Au delà même du résultat, Mac y mettait une manière invraisemblable.

    Quant aux coups de Connors, son coup droit coupé était peut-être son point faible mais ce coup génait beaucoup d’adversaires. Et son revers valait tous les coups droits : or il était gaucher, donc …

    • Bapt 26 mars 2012 at 16:02

      Je ne suis pas d’accord avec toi Jérôme à propos de Lendl et de la finale de RG 1984. Tu sembles tout faire reposer sur le mental (longtemps défaillant) de Lendl et sur le mental (ponctuellement flanchant) de Mc Enroe ce jour là.
      En regardant les matchs de Lendl de 1981 à 1990-91 sans trop d’oeillères – en mettant de côté le fait qu’on ne l’aime – on voit d’énormes progrès de 1981 à 1984 mais aussi de gros progrès dans les années qui viennent. C’est patent au service et – ne pas s’indigner ! – à la volée. Le Lendl de 1984 est très bon mais en deçà de celui de 1986-1989. Ce n’est d’ailleurs pas uniquement parce que Mc est démotivé qu’il a pris tôle sur tôle face à lui à partir de la mi 1985.
      Ce qui fait que je ne vois pas comment tu peux dire que Lendl aurait dû gagner l’US Open en 1984 face à Mc Enroe. Ce n’est pas le « mental » qui l’a trahi mais le jeu du gars en face. Quand on revient dans le match comme l’a fait Lendl à RG comme cette année-là, c’est qu’on s’est quand même construit un mental.
      Et pour revenir sur la finale. Je ne suis pas d’accord pour dire que Mc Enroe serait le seul responsable du résultat avec une baisse de niveau sensible en fin de match.
      La baisse de niveau est réelle mais s’explique par des faits tout à fait objectifs :
      – une fatigue croissante qui est évidemment mortelle pour un serveur-volleyeur qui n’est pas du tout sur sa surface favorite.
      – le fait que Lendl ait fait le gros dos sans dégoupiller et lâcher le match. Et du fait qu’il ait profité de la base du niveau de Mc Enroe pour augmenter son niveau de jeu. Sur les derniers jeux du match, ce qu’envoie Lendl en retour et en passing, c’est quand même du très lourd. Surtout par rapport au matériel de l’époque…  J’ai revu le dernier set récemment et malgré quelques erreurs – notamment sur la balle de match, mais on ne joue pas toujours très bien ce genre de balle – Mc Enroe n’a pas tant que ça de choses à se reprocher. Il s’est quand même bien battu jusqu’à 5/5. Ce n’est pas lever le drapeau blanc ça !

      • Bapt 26 mars 2012 at 16:10

        « Pour revenir sur la finale » il fallait rajouter « de RG ».

      • Jérôme 26 mars 2012 at 20:15

        Coquille de ma part : je voulais dire que Lendl aurait du gagner les finales de l’USO 82 et 83. Pas 84, bien sûr.

    • Antoine 26 mars 2012 at 17:31

      On ne peut pas dire, je pense, que Jimmy a joué au dela de son niveau habituel en 74 en comparant ce niveau à celui qu’il avait en 73 ou avant parce qu’à 21 ans, il arrive à maturité et explose littéralement. On peut soutenir qu’il a un peu moins bien joué ensuite en 75 puisqu’il perd les trois finales qu’il avait gagné avant mais dans les trois cas, ce sont surtout ses adversaires qui ont trouvé comment le battre, sur un plan tactique, et ont réussi à obtenir l’effet escompté ce jour là, chose qu’aucun d’entre eux n’avait réussi à faire l’année précédente, au bémol près que Newcombe est ici hors jeu puisqu’ils ne se sont pas rencontrés en 74. Cela n’a pas empêché Jimmy de demeurer numéro un au classement, classement qu’il a d’ailleurs conservé plus longtemps que quiconque jusqu’à ce que Federer le dépasse…

      La chose est passée inaperçue mais il se trouve que durant l’été 77, Borg lui est passé devant une semaine. Si tel n’avait pas été le cas, Connors serait demeuré numéro un sans interruption jusqu’en avril 79, soit près de cinq ans au total, et qu’il déteindrait encore le record de durée continue, loin devant Federer…

      Sinon, je ne vois pas très bien en quoi le fait que Mc Enroe se serait délité en finale de RG en 84 constituerait une preuve de sa supériorité par rapport au Connors de 74…Il y a un truc qu’i m’échappe dans le raisonnement de Jérome…

      Comme Bapt, je ne partage pas non plus l’appréciation de Jérome sur le niveau de Lendl..Dire qu’il était le boss en puissance depuis 82, c’est comme dire que Nadal était le boss en puissance depuis 2005, ou Djoko le boss en puissance depuis 2008, ou que la Murène est le boss en puissance depuis je ne sais quand…Dire qu’objectivement untel aurait du gagner, je ne sais pas non plus ce que cela veut dire..Le monde est rempli de joueurs qui auraient « du » gagner tel ou tel GC mais le problème, c’est qu’ils n’ont pas gagné.. Et s’agissant de cette maudite finale de RG en 84, Big Mc ne l’a pas perdu pour des raisons mentales..Il l’a perdu pour les raisons qu’indique Bapt…

      Je ne pense pas non plus que Federer dégage une impression de facilité plus grande que Big Mc mais c’est vraiment une question d’impression très personelle. Le tennis me paraissait d’une simplicté biblique avec Big Mc: service volée et le point marqué en deux ou trois coups de raquette, de façon généralement imparable. Au retour, il se démerdait très bien aussi, avec l’objectif de prendre le filet le plus vite possible bien entendu..Je me demande d’ailleurs s’il a existé un joueur qui était aussi bon que Big Mc à la volée. Après lui, la réponse est clairement négative, avant lui, je ne sais pas, peut être Laver..

      En revanche, je suis d’accord avec ce dernier concernant le coup droit de Connors, si décrié. Il avait un très bon coup droit et se décalait d’ailleurs très souvent pour jouer en coup droit. Mais il présentait une faiblesse que ses adversaires ont su exploiter, c’est qu’il ne savait pas lui conserver une efficacité s’il le liftait et s’abstenait donc de le faire. Le résulat c’est qu’il était très vulnérable sur des slices à mi court qui lui arrivait sur son coup droit: frappé à plat, ou avec du slice, son propre coup droit générait alors nécessairement beaucoup de fautes, en heurtant le filet, ou en sortant en longueur. C’est comme cela qu’il s’est fait battre par Orantès en 75 à Forest Hills ou en partie par Ashe à Wimbledon la même année.C’est également pour cette raison que Borg l’a battu à Wimbledon en 78 et 79…Mais s’il pouvait frapper son coup droit à bonne hauteur, au niveau de la poitrine, ce qui était le cas sur dur, il faisait de très gros dégats avec aussi…

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 mars 2012 at 18:12

        Je ne sais pas qui de Pierre ou de Paul a la plus grosse saison…à son actif mais ce qui sûr c’est qu’on a jamais égalé l’horrible coup droit de Mac… :shock:

      • Jérôme 26 mars 2012 at 20:33

        La différence fondamentale entre Lendl et Nadal, c’est qu’à la base Nadal est un joueur de terre battue alors que Lendl est plutôt un joueur de dur et de surfaces assez rapides.

        On ne peut donc aucunement comparer 1982 avec 2005. En 1982, Lendl gagne 15 titres, fait 2 finales de GC et atteint le rang de numéro 1 mondial. En 1983, il gagne encore 8 tournois. Et lui souffrait alors du syndrome chicane en finales de GC et n’avait pas une chasse gardée sur TB où la concurrence était très rude.

  4. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 mars 2012 at 18:26

    Comme Nath, je pense que Nishicorée peut être un bon test pour Rafa mais de là à le battre, no way…! C’est quasi mission impossible. On lui demanderait de grimper l’Everest sans oxygène que ça ne serait pas pire. J’espère me tromper mais il est encore trop tendre et ce match va mettre en relief l’abime séparant un honnête top 20 d’un numéro mondial…
    Alors qui pour lui barrer la route avant les 1/2? Tsonga? Pas vu jouer cette semaine mais les scores semblent traduire un jeu un peu poussif bien loin de son automne doré… Et Jo a besoin de jouer à 110% pour couper des têtes du top 3. Un peu comme Delpo qui a dû sortir le math de sa vie pour battre Fed…

    • Antoine 26 mars 2012 at 18:50

      Ouaip ! Un bon test pour Rafa. Un bon test pour Sushikori aussi. Il faudra voir s’il fait mieux que les trois premières fois contre l’Ibère. La seule fois ou il lui ai pris un set, c’était lors de leur premier match en 2008. Les deux suivants, en 2010 et l’année dernière à Miami: nada ! Mais Sushikori a quand même beaucoup progressé depuis. Il y a un an avant Miami, il était 63ème. Il est maintenant 16ème. Une des plus fortes progressions de l’année 2011…Il est vif et rapide et contre très bien. Si Nadal joue trop cout, il peut lui faire du mal…Peut être lui prendre un set mais Nadal a l’air de très bien jouer…

  5. Antoine 26 mars 2012 at 18:37

    Sinon, à Miami, Fish a l’air de se remettre à jouer au tennis: un set et un break contre Anderson…

    Ce soir, ce sera le jour de gloire de Roddick qui obtiendra donc sa troisième victoire contre le Suisse…La plus inattendue, vu qu’il est sorti du top 30. Mais comme Fish, A-Rod s’est remis à jouer ces derniers temps. Il va cartonner. Je m’attends cependant à un match serré, beaucoup plus serré que les derniers matchs entre les deux ou A-Rod était presque ridicule sur le court, comme à Bâle par exemple..A Miami, ce n’est pas si lent que cela: la balle traverse l’air assez lentement à cause de l’humidité mais, après rebond, la balle fuse pas mal et rebondit nettement moins haut qu’à IW. C’est bon pour A-Rod, ça ! D’ailleurs, il a toujours eu de meilleurs résultats à Miami qu’à IW.

    • Nath 26 mars 2012 at 18:45

      6-3 6-4 pour Fed.
      Et le match entre Gasquet et Ramos commence à ressembler (au niveau du score) à celui qu’ils ont disputé il y a 2 semaines…

      • Nath 26 mars 2012 at 18:50

        Ah ban non il me semble que c’était l’inverse, Gasquet servant pour le 2° set (et accessoirement pour le match) et se faisant débreaker. Là, c’est lui qui vient de s’offrir le débreak. 5 partout.

        • Nath 26 mars 2012 at 18:54

          … et rebreak Ramos.

          • Antoine 26 mars 2012 at 19:01

            Si Richard trouve le moyen de paumer une deuxième fois de suite contre Ramos, c’est vraiment la fin des haricots..

            Il faut dire qu’on n’a pas idée de joueur près de trois heures au premier tour contre Stebe aussi..Je lis dans « l’Equipe » que Richard avait tellement peur qu’il est resté quatre mètres derrière sa ligne et qu’en conséquence, il a bien sûr ramé tout le match..Tout cela parce qu’il n’était pas en confiance suite à sa défaite à IW contre Ramos qu’il retrouve maintenant..C’est quand même navrant, surtout quand on lit que Ljubicic avec qui il partage le même entraineur dit que Richard a le potentiel pour être top 5, mais que c’est à lui de décider s’il veut rentrer dans le court et prendre qq risques, ou s’il préfère demeurer gentiment 15ème…Moi, je n’ai plus aucun doute: Richard est content d’être 15ème et de mener sa petite barque à l’abri des projecteurs qui sont désormais sur Jo, Monfils ou d’autres…Et quand on est content de son classement, on ne monte pas bien sûr…

        • Nath 26 mars 2012 at 19:02

          Set Ramos. Au niveau du score, c’est très proche : 3-6 7-5 à IW, 2-6 7-5 ici.
          Une bonne progression que celle de cet Espagnol à l’air éberlué : http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Top-Players/Albert-Ramos.aspx?t=rh
          Après tout il ne joue que son 13° tournoi sur dur, circuit principal et challengers confondus.

          • Antoine 26 mars 2012 at 19:09

            Il n’était pas dans le top 100 il y a un an et est mainteant 56ème. C’est bien mais il n’y a pas de quoi tomber à la renverse non plus. Ce qu’a fait Sushikori est autrement plus difficile…

            Bon, si cela se trouve il va encore battre Richard qui est 17ème cette semaine, mais cela en dit long sur Richard plutôt que sur lui je trouve….

            S’il perd, Richard ne va peut être pas expliquer à la sortie qu’il a ramé pendant trois heures mais qu’il s’est régalé. Il va dire, et l’a déjà dit cette semaine, que Miami, c’est un tournoi difficile pour lui mentalement à cause du souvenir de la pelle qu’il a roulée à une fille dans une soirée chez Bob Sinclar il y a deux ans…

            Enfin, il est aussi possible que Richard batte Ramos. Ceci ne peut être exclu. Il a d’ailleurs breaké d’entrée au troisième et mène 2-0, ce qui malheureusement pour lui, ne veut rien dire…

          • Nath 26 mars 2012 at 19:37

            Je n’ai fait aucune comparaison avec Sushikori. Sushikori et Ramos ne sont pas comparables en raison aussi de leur âge, Ramos se situant déjà au milieu de la vingtaine.

  6. Antoine 26 mars 2012 at 19:25

    Le Djoker va jouer contre son camarade Trotsky. C’est pour rire. Trotsky est réellement l’un des joueurs les plus incapables de le battre. Depuis leur premier match il y a cinq ans, gagné par Trotsky, il en a ensuite pris 10 de suite contre son patron. Il détient ce qui est sans doute un record pour un joueur qui fait quand même partie du top 30: pas moins de 21 matchs consécutifs perdu contre des top 10, série qu’il va porter à 22 ce soir…

    • Bapt 26 mars 2012 at 22:41

      Et bien Antoine, tu pourrais gagner beaucoup d’argent avec tes prophéties : Troicki est déjà mené 6/3 et 2/0.

    • Bapt 26 mars 2012 at 22:49

      Et bien Troicki brave la fatalité et débreake ! Que d’émotion !

    • Bapt 26 mars 2012 at 23:11

      Bon, c’est fini pour le Nole avec 6/3 et 6/4. Il joue bien sans plus mais c’est suffisant face à son souffre-douleur préféré.

  7. Colin 26 mars 2012 at 20:51
    • William 26 mars 2012 at 21:29

      Excellent !

  8. William 26 mars 2012 at 21:39

    Le titre de l’Equipe : « Bartoli écrase Kirilenko » tu m’étonnes !

    • Jeanne 26 mars 2012 at 22:38

      Au sens gravitationnel, tu veux dire ? Le gravifique ne rejoint pas forcément le tennistique :wink:

    • Colin 26 mars 2012 at 23:17

      Référence au fameux « Mammouth écrase les prix » de notre jeunesse?

      D’ailleurs Coluche en avait fait une contrepèterie restée fameuse.

    • Sylvie 26 mars 2012 at 23:27

      Vous êtes vaches mais je me marre :D

  9. Quentin 26 mars 2012 at 21:51

    Je viens de voir le Berdych/Almagro du dernier AO, c’est du bon! Je ne sais pas si Berdych est un bourrin, mais en tout cas quand il est au top, ça claque!

    http://www.youtube.com/watch?v=jYo29rY-pck

    Par contre un demi heure de highlights, c’est trop long! Un highlights ne devrait pas dépasser les 10 minutes au meilleur des 3 sets et le quart d’heure au meilleur des cinq sets.

  10. Jeanne 26 mars 2012 at 22:37

    Extraordinaire pouxomachie entre Ferrer et Benneteau. Le plus pou des deux arrache le premier set.

    • Ulysse 26 mars 2012 at 22:47

      Jeanne tu as ton permis de neologisme ?

    • Jeanne 26 mars 2012 at 22:53

      Oui catégorie poids lourds :wink:

    • karim 26 mars 2012 at 23:08

      Pouxomachie, je suis secoué de spasmes, c’est la meilleure du mois dans mes charts personnels, mort de rire de chez mort de rire!!!!!’

  11. Jeanne 26 mars 2012 at 23:04

    Et Richard domine Ramos et s’octroie un permis de self-démolition face à NoGlutenovic. Ça va être moche, comme un ange plumé par une moissonneuse-batteuse, je ne regarderai pas. Il faut la foi de Patricia.

    • karim 26 mars 2012 at 23:10

      Putain mais tu as quoi toi ce soir, suis explosé je te jure je pleure

    • karim 26 mars 2012 at 23:11

      Un ange plumé…. J’arrive même pas à l’écrire en entier trop fort ah ah ah ah merci pour ce fou rire!!!!

      • Colin 26 mars 2012 at 23:16

        je t’aide: « …par une moissonneuse-batteuse »

    • Sylvie 26 mars 2012 at 23:16

      le permis de self demolition est fort bien vu. J’ai l’image de l’ange et de la moissonneuse, là devant les yeux. Brrr

    • Bapt 26 mars 2012 at 23:25

      Je ne sais quelle l’image la plus drôle : l’ange ou la moissonneuse batteuse… Bravo Jeanne !

    • Jeanne 26 mars 2012 at 23:39

      Humour tout à fait involontaire, j’étais triste en l’écrivant. Richard est séraphique et l’AntiGluten un genre de sanibroyeuse géante, c’est Andromède offerte au Kraken, sauf que Persée ne viendra pas.

    • Colin 27 mars 2012 at 00:45

      « Le Choc des Titans »? C’est le film préféré de mon fils de 12 ans. Tu es restée jeune, Jeanne.

    • Jeanne 27 mars 2012 at 00:55

      Ce film est le meilleur anti-rides que je connaisse, Colin

  12. Sylvie 26 mars 2012 at 23:15

    Toujours bluffée par la culture tennistique de Robert. Je suis sincèrement admirative. J’aimerais d’ailleurs savoir si tes connaissances se basent sur ta mémoire ou si tu utilises des sources encyclopédiques. Sûrement les deux mais tu dois avoir vu un sacré nombre de matches tout de même.

    Je garde surtout en mémoire de cette année 84, l’échec en finale à RG, l’un des seuls matchs que j’ai du voir.

    • Jeanne 26 mars 2012 at 23:17

      Il a des heures de vol, Roberto, j’en suis certaine. En plus c’est peut-être le seul qui n’a pas peur d’Ivantoine. Chapeau !

  13. Sylvie 26 mars 2012 at 23:18

    Il parait que Nadal a démissionné du Player council. Rumeur sur twitter a confirmer. Il semble vraiment prendre à coeur cette affaire. D’ailleurs, dans L’Equipe, il a dit avoir été plus atteint par cette histoire de calendrier que par l’affaire des Guignols ou ses problèmes de fisc.

    • Jérôme 26 mars 2012 at 23:45

      Je crois qu’il avait mal mesuré à quel point le fait qu’il prenne ses désirs personnels pour des réalités générales nuisait à sa parole sur ces sujets-là.

    • Jeanne 26 mars 2012 at 23:45

      Après tout, c’est aussi l’histoire qui a cassé sa complicité avec Doudou. On le sent moins focus dans le tennis, avec un nombre de sorties « puériles » quand même pas anodin

    • Jérôme 26 mars 2012 at 23:54

      Je ne suis pas sûr que ses sorties soient puériles. Paradoxalement, elles me semblent plutôt témoigner d’une maturation. A bientôt 26 ans, il veut s’impliquer plus, mais il le fait, sur le fond, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, et sa communication, sur la forme, est très maladroite.

      Il faut qu’il apprenne à sortir de sa bulle hyper-protégée pour être plus impliqué dans les instances dirigeantes et y avoir plus de poids.

    • Jeanne 26 mars 2012 at 23:57

      Oui sur la maturation mais Nadal part de très bas. Il n’était qu’un réseau de muscles obéissants branchés sur les neurones de Toni.

    • Bapt 27 mars 2012 at 00:08

      Il faut dire, pour rester dans l’analogie avec l’humanisme de la Renaissance, qu’il n’a pas eu vraiment une éducation d’« honnête homme » le petit Nadal. La tête n’est ni bien faite ni bien pleine. Donc à 26 ans, il ne va pas devenir un fin dialecticien… 

      • Jérôme 27 mars 2012 at 00:23

        Cette réponse venait là : A mon avis pas moins que la moyenne des joueurs.

        Mais il me fait irrésistiblement penser au fils du chef machin dans Asterix chez les ibères.

    • Sylvie 27 mars 2012 at 09:30

      J’attends d’avoir plus de détails mais il se serait plaint de n’être pas suivi par le board. le board est-ce le conseil des joueurs ou le board de l’ATP ? D’après ses dires, 90% des joueurs le suivent. S’il dit vrai, c’est Federer avec qui ses désaccords sont connus, qui devrait démissionner puisque minoritaire.
      Ou la majorité au conseil des joueurs ne le suit pas ?

  14. Jérôme 26 mars 2012 at 23:43

    Ca commence tout en finesse entre Del Potro et Cilic : de vrais poètes. On dirait un concours de poésie entre Ronsard et du Bellay. Et pourtant c’est Ronsard/Delpo qui a l’air le plus en forme, avec son célèbre vers « mignonne, allons voir si la rose te fait de l’effet quand je t’assène des grands coups de rosier dans la g…, avec le pot en prime ».

    • Jeanne 26 mars 2012 at 23:48

      Du Bellay lui envoie de sérieux géraniums aussi, mais Ronsard veut lui tirer les vers du nez sans aucun ménagement.

    • Jérôme 27 mars 2012 at 00:01

      Ce match est un oxymore à lui tout seul. Les points défilent vite, et pourtant qu’est-ce que ça paraît long tant le spectacle est terne.

    • Jeanne 27 mars 2012 at 00:07

      Des gros pains suffisent pas pour faire une bonne boulangerie. D’où cette impression d’uniformité dans la canonnade.

    • Bapt 27 mars 2012 at 00:07

      C’est absolument terne Jérôme. Tu as tout à fait raison. Je n’arrive pas à apprécier Del Potro même s’il est peut-être très sympathique et très méritant etc.

    • Jérôme 27 mars 2012 at 00:16

      A mon avis pas moins que la moyenne des joueurs.

      Mais il me fait irrésistiblement penser au fils du chef machin dans Asterix chez les ibères.

    • Bapt 27 mars 2012 at 00:23

      Soupalognon Y Crouton ? Le gamin capricieux qui ne veut manger que du poisson ? Il te fait penser à ça Del Potro ? Moi qui pensait que j’avais l’imagination fertile… 

    • Jeanne 27 mars 2012 at 00:36

      Il ne parlait pas de Delpo

    • Sylvie 27 mars 2012 at 09:04

      Faire appel à Ronsard et Du Bellay pour évoquer Del Po et Cilic, il n’y a qu’ici qu’on peut lire ça !

  15. Jeanne 26 mars 2012 at 23:55

    Incroyable ! Cibulkova, mène 6/1 1/0 break contre Azarenka ??

    • Bapt 26 mars 2012 at 23:58

      c’est effectivement passionnant… 

    • Jeanne 27 mars 2012 at 00:00

      Te moque pas, c’est peut-être LE séisme WTA 2012 :mrgreen:

    • Bapt 27 mars 2012 at 00:06

      La WTA connaît ce type de séisme tous les deux-trois mois… Quel indice sur l’échelle de Richter ?

    • Jeanne 27 mars 2012 at 00:09

      Un bon gros 8.4, ça donne un tsunami qui peut couler Miami. Antoine tu as parié sur ce match ?

    • Bapt 27 mars 2012 at 00:10

      Le plus grand séisme serait la victoire de Bartoli… Elle semble en forme la bougresse… 

    • Jeanne 27 mars 2012 at 00:13

      Le gros défaut de Bartoli, c’est une fatigabilité trop grande. Elle donne bien et puis d’un coup d’un seul, ça lâche. Il lui manque ce petit coup de reins final qui lui permettrait de passer l’épaule.

    • Bapt 27 mars 2012 at 00:21

      Je crois que le principal défaut de Bartoli, c’est elle. Bartoli c’est l’inverse du cochon : rien n’est bon.

      • Le concombre masqué 27 mars 2012 at 08:52
        • Le concombre masqué 27 mars 2012 at 08:53

          :D

  16. Jérôme 27 mars 2012 at 00:11

    Le taux de fautes directes de Cilic et la rapidité avec laquelle il les enchaîne (au max son 2ème coup de raquette dans le point) sont impressionnants. Ca fait longtemps que j’avais pas vu ça, depuis que j’ai cessé de regarder les matches de Gloubis. :roll:

  17. Jérôme 27 mars 2012 at 00:15

    Superbe faute directe de Cilic après que la bande du filet lui ait offert un coup penalty en faisant rebondir mollement une balle de Delpo.

    Cilic ne bouge pas. Il a oublié que le tennis c’était aussi le jeu de jambes et le placement.

    Tiens, trouvaille du jour : Cilic, ça rime avec « quiche ».

  18. Jérôme 27 mars 2012 at 00:19

    C’est vraiment la mort du tennis ce match. On a déjà eu l’occasion de le dire, mais il faut répéter l’évidence : la WTA n’a peut-être jamais été aussi proche de l’ATP que ces dernières années.

  19. Jérôme 27 mars 2012 at 00:22

    Break Cilic.

    Comme dirait Droopy : « you know what, I’m happy. » Mais il y a aussi la version Chirac sur le thème « ça m’en touche une … ».

    Et comme dirait Groucho Marx : « Midnight (lui dit ten o’clock) ! It’s time to go to bed, Calvin ! »

    • Jérôme 27 mars 2012 at 00:23

      Bonne nuit, donc.

  20. Jeanne 27 mars 2012 at 00:39

    Ah là là la WTA. Cibulkova qui tient le match 5/2 et se fait remonter

  21. Jeanne 27 mars 2012 at 00:57

    Bon Azarenka gagne le second set. Je tiens donc à faire savoir au monde entier, que je vais me coucher.

    • Alexis 27 mars 2012 at 01:07

      Par mon entremise, le monde te répond bonne nuit alors.

  22. Julie 27 mars 2012 at 01:32

    Sujet philo du bac 2012: pourquoi a t on besoin de rever?

    Exemple: pourquoi a t on besoin de rever que gasquet peut creer l exploit contre djokovic? pourquoi? Pourquoi?

    • Alexis 27 mars 2012 at 01:47

      Hey te vla à c’t heure! Par l’odeur (de transpiration axillaire de Roger) alléchée?
      Si c’est pa sdu bon gros rêve bien velu ça!

    • Julie 27 mars 2012 at 01:50

      Meme toi tu sais parler aux federettes! Oui par l odeur du sang allechee car ca vaeut etre etre unmassacre par contre je ne peux pas voir le match et commenter en meme temps donc je ne passerai que sporadiquement (oui moi a une heure du mat je dis sporadiquement)

      • Alexis 27 mars 2012 at 01:53

        Hm c’est pas tout à fait ce que j’avais dit.
        Bon Roger tellement il est fort qu’il envoie direct les revers dans les tribunes comme à la fin du match quand il donne magnanimement une balle aux spectateurs.

  23. Julie 27 mars 2012 at 01:48

    E eh eh eh e eh eh eh!!!!!

    Sur mon comm sur federer roddick ils disent qu il y a bcp en jeu pour fed sur ce tournoi car…. Sil arrive au moins en demies et … Qqch que je n ai pas ecoute, il ipasse numero deux?????? KEUWAHHHHH??? C est possible sur ce tournoi???

    • Alexis 27 mars 2012 at 01:50

      Si il gagne (le tournoi) je crois.

  24. Alexis 27 mars 2012 at 01:49

    Et d’emblée un Roddick débordé.

  25. Alexis 27 mars 2012 at 01:58

    C’est fou comme on ne sent aucun danger venir de la raquette de Roddick tant qu’il ne sert pas…

  26. Julie 27 mars 2012 at 01:59

    Le bandana et le short de roger sont de ma couleur preferee au MONDE

    C est la premiere fois quil la porte

    Je me meurs

    (en revanche oui le revers ca va pas mais bon tant que ca reste sur service roddick….)

  27. Alexis 27 mars 2012 at 02:05

    Rhâ mais oh c’est quoi ce revers? C’est pas parce qu’il s’est payé une raquette à la Pioline qu’il faut faire les mêmes daubes que lui!

  28. Alexis 27 mars 2012 at 02:10

    Un peu n’imp le Roger en ce moment.

  29. Alexis 27 mars 2012 at 02:12

    Bon, jeu blanc 4/3 c’est mieux.

  30. Alexis 27 mars 2012 at 02:15

    Ah! Enfin du cristallin, de l’épure!

  31. Alexis 27 mars 2012 at 02:17

    5/4 Très bon jeu de service blanc qui répond au jeu blanc de Roddick pour égaliser à 4/4. C’est l’heure du rituel coup d’accélérateur.

  32. Alexis 27 mars 2012 at 02:22

    Let dehors : 0 15
    Retour de cd dehors : 15 15
    Simili ace : 30 15
    Ah non il est dehors 2e balle, mais faute de RF donc 30 15
    Retour moisi Volée gagnante de AR 40 15
    Immonde cd dans le filet et jeu AR.
    Le coup d’accélérateur attendra, c’était très laid.

  33. Alexis 27 mars 2012 at 02:24

    Très bon jeu de service de RF malgré tout : 6/5.
    Donc, le break.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis