Michael Stich, surdoué inconstant et mal-aimé

By  | 9 avril 2012 | Filed under: Légendes

Connaissez vous Michael Stich ? Je suis certain que bon nombre des participants de ce forum connaissent mal un joueur qui n’a jamais été numéro 1 mondial, qui n’a gagné qu’un titre du Grand chelem (Wimbledon 1991) et dont la carrière au plus haut niveau a été finalement assez brève (7 ans à peine).

Alors pourquoi consacrer un article à ce joueur obscur ? Indépendamment du fait que je n’avais pas commis d’article depuis longtemps et que je sens poindre chez moi  comme une forme de mauvaise conscience, et que Stich est mon contemporain, né comme moi pendant la magnifique année 1968…

Mais bien sûr tout ceci n’est pas suffisant. Stich est aussi l’un des seuls contemporains de Pete Sampras à avoir un face-à-face positif contre lui (même si  le grand Pete l’a battu la seule fois qu’ils se sont rencontrés en Grand chelem, à Wimbledon en 1992). C’est un joueur multi-surfaces, qui a réussi l’exploit d’être vainqueur à Wimbledon (1991), finaliste à l’US Open (1994), finaliste à Roland-Garros (1996) et de gagner en 1993 sur toutes les surfaces (terre battue, indoor, gazon, ciment) pour parachever son année en battant Sampras en finale du Masters.

Stich a aussi réussi l’exploit de gagner la Coupe Davis pour l’Allemagne en 1993 en tant que seul chef de file du tennis allemand (en l’absence de Becker)… mais de faire perdre son équipe en 1995, année où il joue la coupe Davis avec Boris, en vendangeant 9 balles de match lors de son simple décisif contre Chesnokov !

C’était le joueur, à cette époque, avec la technique la plus magnifique qui m’ait été donné de voir : un revers à une main magnifique, quasiment du même niveau que celui d’Edberg et à mon sens plus efficace encore joué du fond du court, à l’image de celui de Kuerten ; un excellent service et une très belle volée, tout en souplesse et timing (cf sa victoire sur Sampras au Masters de 1993) ; un bon coup droit, même si un peu en retrait de son revers ; une capacité incroyable à varier les effets et à équilibrer jeu de fond de court et jeu d’attaque, comme le montre sa victoire sur Muster à Roland-Garros en 1996. Muster est alors l’ogre de la terre battue, il est tenant du titre à Paris, favori pour sa succession, et il perd contre un Stich qui, au passage, applique la tactique que Federer aurait dû mettre en place contre Nadal depuis longtemps ; une fluidité dans les gestes magnifique à regarder ; un jeu de jambes très correct au regard de sa taille, quoique un peu handicapant contre des joueurs au schéma de jeu très rapide, tout en cadence (0/8 dans ses face-à-faces contre Agassi, alors qu’il mène 7/5 contre Courier).

L’un de mes souvenirs majeurs, concernant Stich, est son Wimbledon 1991 : après avoir été demi-finaliste à Roland Garros, l’Allemand remporte Wimbledon en battant coup sur coup les deux rois du gazon, Stefan Edberg et Boris Becker, tous les deux présents en finale des trois dernières éditions. Si Stich bat Edberg en quatre sets serrés en demi-finale à l’issue cours d’un match superbe (même si Stich gagne ses trois sets au tiebreak), il bat en revanche un Becker hystérique en finale en trois petits sets. Les images témoignent de la frustration de Becker de perdre contre l’un de ses compatriotes… tandis que le juge de chaise proclame Becker vainqueur alors que c’est Stich qui vient de remporter la partie !

Stich et Becker gagneront le double ensemble aux Jeux Olympiques de Barcelone, mais leurs relations ont toujours été difficiles, avec un Becker charismatique, ayant créé des liens très forts avec son pays dès sa victoire à Wimbledon en 1985, doté aussi d’un style de jeu flamboyant – même si beaucoup plus heurté que celui de Stich – et d’un égo démesuré, qui manquera à Stich tout au long de sa carrière.

Tout opposait Becker et Stich : quand Boris défendait les squatteurs de Berlin, Michael prêchait pour la loi et l’ordre. Exaspéré par l’amour porté par les journalistes allemands à Boris, Michael n’a jamais aussi bien joué que lorsque son compatriote était absent (Roland-Garros 1996, Coupe Davis 1993). Et malgré les préférences de la foule et des journalistes allemands pour Boris, Michael se faisait un de voir de briller à domicile (8 titres sur 18 gagnés sur son sol natal).

La question qu’on peut se poser, c’est pourquoi l’un des joueurs les plus doués et les plus complets de son époque n’est pas parvenu à se forger un plus grand palmarès, à être numéro 1 mondial, et surtout à mener une carrière longue.

Quelques hypothèses personnelles pour expliquer ce palmarès pas à la hauteur du talent du joueur :
- Une concurrence de très haut niveau : Stich parvient au sommet entre 1990 et 1995, soit l’une des périodes où le niveau de concurrence est on ne peut plus élevé : Becker, Edberg, Courier, Sampras, Agassi sont au top, Muster connaît son heure de gloire (1995), Kafelnikov n’est déjà pas loin, Bruguera terrorise les foules sur terre battue, Krajicek et Ivanisevic en font de même sur gazon, et un Pioline est là pour atteindre deux finales de Grand chelem, empêchant notamment Stich de jouer une dernière finale à Wimbledon en 1997. Bref, il ne suffit pas alors de battre un ou deux joueurs à partir des demi-finales pour gagner un grand tournoi, il faut démarrer le parcours du combattant dès les huitièmes.

- Un mental pas à la hauteur de son talent, ainsi qu’un certain manque d’ambition : Stich n’est clairement pas un homme qui a pensé depuis tout petit à devenir numéro 1 mondial, comme les Connors, Borg et McEnroe avant lui, ou les Sampras, Becker et autres à son époque. L’Allemand n’est pas un combattant, celui qui gagne en jouant mal, en s’arrachant. Quand il joue mal, il ne comprend pas pourquoi cela ne se passe pas comme prévu, et il fait preuve d’une certaine condescendance (voire un certain mépris) envers ceux qui ont beaucoup moins de talent que lui, et qu’il sait devoir battre quand il joue à son plus haut niveau. S’il perd contre un joueur moins talentueux, c’est qu’il a mal joué, mais il sait qu’il est intrinsèquement plus fort : il n’a pas la haine de la défaite, comme Becker, et il n’est pas prêt à faire tout ce qu’il faut pour être n°1. D’ailleurs, c’est suite à sa grave blessure à la cheville, en 1995, et au repos forcé qui s’en est suivi, que Stich découvre qu’il n’y a pas que le tennis dans la vie, et que finalement, une vie sans balle jaune lui plaît peut-être plus que celle du circuit. Après un premier mariage raté, il s’est remarié avec Jessica, actrice de sitcom, qui fut également la femme de son ami Michael Westphal, ancien joueur, mort du sida (il a d’ailleurs monté une fondation pour les enfants atteints du sida), et a donné clairement la priorité à sa vie personnelle.

- Une palette technique trop riche : Je suis persuadé que la richesse de la palette technique de Stich lui a joué des tours, en ce sens qu’elle ne lui a pas permis (mais il aurait pu travailler en ce sens) de se constituer un schéma technico-tactique favori, lui permettant de définir une filière préférée, un fondamental sur lequel s’appuyer dès qu’il se trouvait en difficulté. Un Sampras savait revenir à ses fondamentaux (service + coup droit) dans tous ses matchs, Edberg était clair dans son schéma de jeu (service-volée), comme Federer et Nadal le sont  d’une certaine manière (mener le jeu avec leur coup droit). Rien de tout cela pour Stich, qui sait tout faire (service-volée, jeu de fond de court, accélérations en coup droit et en revers…) mais qui n’a pas un schéma de jeu favori, ni de coup au-dessus des autres, qui lui permet de dicter le jeu. Sa fluidité de geste reste, à mes yeux,  impressionnante, et sur ce point-là, je lui  trouve beaucoup de ressemblances  avec Federer, en terme de décontraction, timing, capacité à faire avancer la balle sans efforts.

- Un physique pas tout à fait à la hauteur : Outre sa grave blessure à la cheville, Stich m’a toujours semblé un peu handicapé par sa taille en terme de déplacement. Même s’il était moins lourd que Becker, il était loin d’être aussi aérien qu’un Edberg. Le joueur auquel il ressemblait le plus était peut-être Richard Krajicek, lui-aussi surdoué, lui aussi doté d’un physique fragile (Agassi avait dit, en parlant de Krajicek : « Krajicek se blesse rien qu’en pensant au tennis »), lui aussi capable de bien jouer sur terre battue, lui aussi ayant gagné une fois Wimbledon, et lui aussi enfin ayant été très loin de réaliser tout son potentiel.

Si vous voulez voir ce qu’est un joueur complet, beau à voir jouer, qui pouvait faire service-volée ou jouer du fond de court, slicer, lifter ou jouer à plat, effectuer des amorties et des lobs, regardez des images de Michael Stich. Vous verrez ce que signifie être doué. Mais regardez-le évoluer sur un court contre un moins bon joueur ou en n’étant pas à son top, et vous verrez ce qu’est un très bon joueur sans un grand mental. Bref, Stich aurait pu être un très grand, mais il n’est pas né avec la volonté d’être un champion et de s’en donner les moyens. Et c’est dommage.

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269 Responses to Michael Stich, surdoué inconstant et mal-aimé

  1. Quentin 9 avril 2012 at 14:25

    Merci pour l’article Marc, intéressant!
    Visblement ton texte se veut être un point de vue personnel et subjectif sur Stich (d’où l’utilisation du « je » et des comparaison avec des joueurs actuels), sans être pour autant une hagiographie comme l’avait pu être le texte de William sur Blake.
    Résultat ça donne un équilibre assez surprenant, je ne sais pas trop ce qui est du fait et ce qui est du point de vue.
    Mais en tout cas merci de m’avoir fait découvrir ce joueur!

  2. Antoine 9 avril 2012 at 15:34

    Vraiment un excellent article Marc et une analyse très convaincante mais je suis mal placé pour donner un point de vue car je fais partie de ceux qui ne connaissent pas Stich, pas bien en tout cas. Je n’ai même pas le souvenir d’avoir vu sa finale de Wimby contre Becker…Becker a visblement complètrement pêté les plombs ce jour là..

    J’ai regardé les vidéos, du moins en partie parce que dans la première nous avons droit à toute la finale du Master’s contre Sampras. C’est vrai qu’il y avait une fluidité étonnate chez Stich et que la comparsion avec Federe ne parait pas absurde. Quand on voit celle sur sa demie de RG contre cet épais bucheron qu’était Muster qu’il ridiculise, je me demande même comment il a bien pu faire poour perdre ensuite la finale. Ne l’ayant pas vu non plus, je n’ai pas l’explication ?

  3. Robert "AxelBob" 9 avril 2012 at 15:53

    Excellent article de Marc sur ce joueur que j’aimais beaucoup. Je crois que tu as touché le bon point quand tu parles de mental pas toujours à la hauteur et surtout que le tennis n’était pas tout pour lui. Il suffit de se rappeler qu’il n’est passé pro qu’à 20 ou 21 ans, et ce à une époque où les champions étaient précoces (Becker et Chang vainqueurs de GC à 17 ans, Edberg et Sampras à 19, Agassi qui explose à 18 ans etc).

    Comme joueur c’était un des complets de l’époque, il savait vraiment tout faire. Sa finale perdue à RG se joue surtout sur le mental: il a eu des occasions de remporter chacun des trois sets mais Kafelnikov a été plus solide dans les moments clés.

  4. William 9 avril 2012 at 16:24

    Merci Marc. Parfait pour moi qui ne connaît que très mal Stich. Ce que je savais de lui avant cet article c’était qu’il était craint par les meilleurs. C’est je crois Sampras qui disait que Stich était le joueur le plus doué qu’il ait vu. Ça situe le bonhomme !
    Le syndrome de type facile qui ne supporte pas de se faire dominer par quelqu’un qu’il juge, à juste titre parfois, moins bon que lui, c’est un classique et il me semble que Stich rentre dans cette catégorie.

    • Antoine 9 avril 2012 at 16:38

      Il n’est pas le seul: Becker n’a pas pu encaisser le fait de se faire battre par Stich qu’il avait pris de haut..

  5. karim 9 avril 2012 at 16:42

    J’ai découvert le gars à Roland garros 1991 il était opposé à Courier en demie et j’étais hésitant, il semblait facile et déposait parfois Jim mais en même temps il semblait aussi peu concerné et jouait à l’economie. Quelle surprise un mois après de le voir corriger Boris à Wimbledon. Boris à qui il inflige d’ailleurs la plus lourde défaite de sa carrière je crois, un 6-1 6-1 en finale d’hambourg si je me trompe pas. Je revois l’image de Becker à genou implorant le pardon de michael qui le ridiculisait littéralement. Les images atroces aussi de sa cheville explosee, dur à voir ça fait mal rien que d’y penser. Stich c’est vraiment ma génération tennis, derrière le quatuor américain mené par Pete et André, Edberg et Becker, puis les Kafel, muster, krajicek etc. Avec le recul je me rends compte qu’il était le plus effacé de tous, comme un gars qui est là par erreur. Son h2h face à Agassi est lourd, marrant d’ailleurs de voir à quel point ce sont des joueurs différents qui posaient d’insolubles problèmes à Pete et André.

    Merci pour le papier Marc.

    • John 11 avril 2012 at 14:50

      6-0, 6-3, à Hambourg. J’étais fan de Becker et j’en garde mal aux dents…Une boucherie.

      • Robert "AxelBob" 11 avril 2012 at 16:58

        Je crois que le 6-0 6-3 c’était plus tard, vers 95-96

        Le 6-1 6-1 c’était une demi-finale de Hambourg en 92, avec Becker à genou implorant Stich de lui laisser un jeu

  6. Nath 9 avril 2012 at 19:22

    Merci pour cet article bien structuré, Marc, et jolie conclusion. Je ne connais pas visuellement Stich, seulement quelques bouts de son palmarès. Eh oui, les chiffres, toujours les chiffres… D’ailleurs, c’est quoi son meilleur classement ? Et sa (grande) taille, précisément ?

    • Rabelaisan 9 avril 2012 at 19:58

      De mémoire, je dirais qu’il a alterné entre deuxième et troisième sur quelques mois.

  7. Rabelaisan 9 avril 2012 at 19:57

    Merci pour ce papier, qui me replonge dans la période où je suivais le plus le tennis tout en en voyant moins que maintenant (merci internet).
    Stich avait un tennis soyeux et une dégaine de girafe avec son short court et ses jambes interminables et épaisses comme un Gilles Simon (très visible sur la vidéo contre Sampras). Quand je le vois sur écran, j’ai l’impression qu’il est gigantesque alors qu’il fait la même taille que moi.
    Dans les années 90, il y avait deux planètes opposées : celle des spécialistes qui comme la fourmi faisaient une réserve de points et de coupes sur des périodes charnières de l’année : le jardinier, le terrien et puis les cigales de l’époque, quelques types au jeu complet, capables de chanter toute l’année, à qui il manquait souvent un petit quelque chose pour faire péter un grand résultat ou construire un palmarès très riche. Stich fait partie pour moi de ce deuxième monde avec des joueurs comme Kafel, Korda, à un moindre degré Pioline ou Kucera. Quand tout était en place, ils pouvaient éclater n’importe qui sur une semaine ou quinze jours et puis perdre contre n’importe qui pendant un mois.

  8. MacArthur 9 avril 2012 at 20:21

    Pour ma part, joueur inconnu au bataillon…Ton papier, Marc, m’a permis de le découvrir. Merci pour ce bel article !

    Sinon, il semble que notre chère Gasquet se soit fait mal à la cheville en jouant au foot et est donc incertain pour Monte-Carlo.

    Monte-Carlo où Djokopope serait en train déjà de s’entraîner aux côtés de Piatti….. Ai-je râté un épisode?

    http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Gasquet-blesse/276042

    • Antoine 9 avril 2012 at 23:50

      Ils sont super bien informé à l’Equipe: à 16h ils font le papier que tu cites, à 22h un autre pour dire que tout va bien finalement…

      • MacArthur 10 avril 2012 at 00:10

        Effectivement Antoine. Je viens de voir le démenti de Piatti: «Je n’ai jamais parlé de Richard à qui que ce soit, je n’ai rien confirmé. Demain, nous serons à l’entraînement.»

        Démenti donc à propos du cas Gasquet. Mais qu’en est-il du cas Djokopope?

  9. Sylvie 9 avril 2012 at 21:44

    Merci Marc pour ce papier. Je me souviens de Stich même si je n’ai pas trop suivi sa carrière mais je l’ai vu jouer. Je me souviens également de sa victoire à Wimbledon. Incroyable d’ailleurs de revoir à quel point les joueurs s’exprimaient sur le terrain. On entend nettement tout ce que dit Becker. Et l’arbitre qui annonce « jeu, set et match, Becker », c’est assez énorme !

    C’est impressionnant de voir aussi comme Wimbledon a perdu sa specificité. Ce type de jeu en finale, ça semble si loin.

    La vidéo de la victoire sur Muster est sympa aussi. Muster qui avait déclaré « rencontrer Stich, j’en tremble déjà », une autre époque.

  10. Quentin 9 avril 2012 at 21:54

    Pas beaucoup de tennis ces derniers temps: pas de grand tournoi en février, deux masters 1000 qui s’étirent interminablement sur tout le mois de mars, rien en avril à par un masters 1000 qui n’en n’est plus vraiment un… En fait la saison de tennis est plus courte quon ne le pense:
    -janvier: assez dense avec en général un tournoi de rentré puis l’Open d’Australie
    -février: RAS
    -mars: interminable enchaînement Indian Wells-Miami
    -avril: RAS (quoi Monte Carlo?)
    -mai: Madrid-Rome et début Roland Garros, violent
    -juin: fin RG, Queen’s/Halle, début Wimbledon, sec aussi
    -juillet: fin Wimbledon puis d’habitude rien, là JO, moyen
    -août: enchaînement Canada Cincinnati, assez intense
    -septembre: US Open puis repos
    -octobre: tournée asiatique
    -Novembre: tournée européenne indoor puis Masters
    Sachant que les joueurs choisissent généralement entre la tournée asiatique et la tournée européenne
    -décembre: repos
    Je n’ai pas parlé de la Coupe Davis qui met en général une joyeuse pagaille dans tout cela.
    Mais en tout cas quand on regarde de près les 30 premiers joueurs doivent jouers 18-19 tournois dans l’année, ce qui fait un total de 25 semaines max (si on compte 2 semaines pour IW comme pour Miami, ce qui n’est pas le cas en réalité, et que l’on considère que le joueur va jusqu’au bout, ce qui n’arrive là aussi pas tout le temps). Rien d’insurmontable donc, pas étonnant que les joueurs des décennies précédentes parvenaient à jouer plus de matchs.
    En fait ce qui tue les joueurs, en plus des trajets, c’est les entraînement intensifs.

    • Antoine 9 avril 2012 at 23:51

      Ils n’ont jamais joué aussi peu de matchs depuis les débuts de l’ère Open. Ce sont des feignasses geigneuses..Cette histoire de cadences infernales est du pipeau total..

      S’ils ne sont pas contents, ils n’ont qu’à jouer aux fléchettes…

      • Ulysse 10 avril 2012 at 16:31

        Je cosigne. Des enfants gâtés prêts à se plaindre à la première contrariété, voilà ce que c’est.

  11. Bapt 9 avril 2012 at 22:04

    Bravo Marc pour ce beau et intéressant papier sur Stich. J’ai découvert le bonhomme lors de la finale contre Becker en 1991 et cette finale avait été pour moi un gros choc évidemment tant j’aimais Becker. Mais il fallait reconnaître que la victoire de Stich était entièrement méritée.
    Comme Chang (en évidemment beaucoup beaucoup plus talentueux), j’estime que Stich méritait mieux en terme de titres du grand chelem et le voir enchaîner les échecs en finale, c’était quand même douloureux.
    Toutefois, je ne crois pas que Stich n’aspirait qu’à être multi-titré en grand chelem. Il n’a pas dû être trop traumatisé. L’échec en 1995 pour la CD avec Becker avait dû être bien douloureux.
    On a beaucoup tartiné sur la rivalité entre eux deux, mais je me demande si les médias n’ont pas monté tout cela un peu en épingles. Dans son autobiographie, Becker évoque des désaccords et des problèmes de communication mais il ne décrit absolument pas une animosité comme c’est le cas envers Agassi. Il est vrai que leur tempérament était différent tout comme leur style de jeu.

  12. Colin 9 avril 2012 at 23:00

    Merci Marc ! ayant procédé moi-même récemment à la réhabilitation de Stich/Wimbledon91 parmi les grands « autres » exploits de l’ère Open (sur l’article de CoachK), je ne peux que souscrire à ton texte.

    Sa fin d’année 93 a été assez exceptionnelle également, avec à la clé des victoires à Stockholm (alors un Masters Series), aux Masters (finissant l’épreuve invaincu, ce qui n’était pas arrivé depuis des lustres) et à la Coupe Davis ; et, pour finir, finale à la Grand Slam Cup, battu 11/9 au cinquième set par Korda.

    Juste un bémol: la citation d’Agassi, il me semblait que c’était plutôt « Krajicek se blesse rien qu’en voyant un court de tennis ».

  13. Antoine 9 avril 2012 at 23:46

    J’ai regardé le classement de Stich sur le site de l’ATP: il est devenu numéro 2 en novembre 1993 et l’est demeuré jusqu’à Wimbledon 94, à la suite de quoi Ivanisévic l’a rétrogradé à la troisième place. Il a été assez longtemps dans le top 3. C’est pas mal même s’il n’a jamais été numéro un…

    Cela dit, le classement ATP ne veut pas dire grand chose pour beaucoup de joueurs qui ont été numéro un qq mois, qq semaines, voire une, seule. Il y a même des types qui ont été numéro un sans avoir gagné un GC comme à la WTA..Entre devenir numéro un pour qq semaines ou gagner un GC, aucun joueur n’hésiterait: ce qui compte ce sont les titres, le classement est secondaire: cela fait une ligne dans un CV c’est tout..

    Stich n’a pas été numéro un mais a gagné Wimbledon…

    • Bapt 9 avril 2012 at 23:56

      « Stich n’a pas été numéro un mais a gagné Wimbledon… »

      Et à mon avis, à choisir, il vaut mieux prendre Wimbledon. Je ne sais pas à partir de combien de titres du grand chelem, cela vaut le coup (imaginairement) d’en troquer un contre une place de numéro 1 mais il en faut beaucoup je pense… Peut-être au quatrième ou au cinquième… 

  14. Jérôme 10 avril 2012 at 00:18

    Sympa l’article, Marc. Ca nous fait sortir des sentiers les plus battus.

    En effet, la 1ère moitié des années 90, disons jusqu’à 1996 inclus, a connu une concurrence de folie, avec :
    - la fin de carrière d’un Lendl qui faisait encore très mal en 1990-91,
    - des Becker et Edberg qui sont à leur top, même s’ils connaissaient des hauts et des bas, surtout Boris à partir précisément de la mi-91,
    - des Sampras, Agassi, Courier, Ivanisevic, Stich et Bruguera qui arrivent à leur top, j’en passe.

    En tant que fan de Boris, il y a néanmoins une chose que je ne peux pas laisser passer. Je fais référence à l’affirmation selon laquelle Stich aurait battu Becker en « 3 petits sets » alors que les 4 sets de la demi contre Edberg auraient été « serrés ».

    3 sets « secs », pour marquer la surprise ou le choc que Boris, le principal maître des lieux qui disputait alors sa 6ème finale en 7 ans, n’ait pas remporté un seul set, là oui j’acquiesce.

    Mais 3 « petits » sets, je ne suis pas d’accord. Boris ne s’est pas pris 3, 4 et 2 comme Bruguera en finale de RG 1997 contre Kuerten, ni 4, 3 et 3 comme Sampras en finale de l’US Open 2000 contre Safin. Le score de la finale de Wimb 91, ça a été 6/4-7/6-6/4 et si Stich a en effet été remarquable, j’ai gardé un souvenir assez précis et cuisant du fait que Boris était, lui, complètement apathique. Et d’une certaine manière on peut comprendre que Boris ait été surpris vu que la fois précédente où il avait affronté Stich, à Bercy, il lui avait collé 6/1 et 6/2.

    Maintenant, si on en vient aux qualités du bonhomme Stich, je dirais surtout qu’il avait une 2ème balle de service tout à fait exceptionnelle, bien meilleur que celui de Becker, et un déplacement bien plus véloce que son lourd compatriote dont j’étais fan. J’ajouterai même que jusqu’en 1993, Stich quand il jouait à son meilleur niveau, était un meilleur serveur que Sampras. Ce n’est selon moi qu’un chouia plus tard que Stich, soit en 93/94 précisément quand il devient l’incontestable n°1 que Pete va vraiment arriver à son top au service.

    En revanche, pour le reste, je serai moins dithyrambique que certains d’entre vous. Franchement, au retour, sauf les rares matches in the zone où on ne cite que lui, Stich était plutôt en deça d’un Becker ou d’un Sampras.
    Vous pouvez regarder aussi bien les grands matches gagnés par Stich que les scores de ces matches dont vous remarquerez à quel point ils reflètent l’impression visuelle. Grâce à son service sur lequel il lui arrivait, dans ses rares meilleurs jours, d’être véritablement intouchable, Stich était le roi des matches importants dans les sets serrés, et en particulier le roi des tie-breaks.

    Il bat Edberg en demi de Wimb 91 sur 4/6-7/6-7/6-7/6.
    A Wimbledon 93, il perd en quart contre Becker sur 7/5-6/7-6/7-6/2-6/4. Là encore, bien que battu, quand il y a tie-break, Stich gagne le set.
    Au Masters 1993, il bat Sampras en finale sur 7/6-2/6-7/6-6/2. Là encore, il gagne les 2 tie-breaks disputés sur un match que Pete aurait pu gagner en 3 sets secs. Pour ceux qui ont vu le match, au 4ème set, Pete décroche même si Stich joue super bien.
    Je prendrai encore l’exemple de sa demi perdue contre Pioline à Wimb 97. Les sets qu’il gagne sont sur des scores très serrés, ceux qu’il perd sont beaucoup moins serrés : 6/7-6/2-6/1-5/7-6/4.

    A ce train-là, il ne manquerait plus qu’Henri Leconte ait gagné Wimbledon en 1987 à la place de Cash ou qu’on se rappelle sa victoire en 3 sets sur le jeune Sampras en finale de la Coupe Davis 1991 pour qu’on lui tresse aussi les mêmes lauriers qu’à Stich.

    D’ailleurs, Pat Cash, c’était un incroyable serveur-volleyeur, qui, avec un titre du GC et 2 finales perdues en GC, a un palmarès assez comparable à celui de Stich. Ou dit en sens inverse, Stich c’était un Pat Cash plus puissant, moins puriste du service volée mais plus polyvalent.

    Pour revenir à la phrase de Sampras, oui, comme Krajicek, le Stich des grands jours était capable de sortir Sampras qui n’était pas un grand retourneur. Mais le Stich des grands jours était un phénomène rare. Et on voit bien qu’a contrario, les qualités de relance et de fond de court d’Agassi annihilaient le jeu de Stich excessivement fondé sur un énorme service.

    • Marc 10 avril 2012 at 06:57

      Jérôme, comparer Cash et Stich, je ne suis pas d’accord : Cash était un super serveur/volleyeur, qui a eu ses bons résultats (quand il n’était pas blessé) sur herbe et un peu sur ciment, mais il était complètement nul sur TB car son jeu de fond de court était très insuffisant.

      Stich a été finaliste de RG en battant Muster à son top, il a gagné des tournois sur TB (Hambourg) avec un jeu de fond de court dont Cash n’a pu que rêver. Tu l’as vu jouer ? Tu as vu son revers, et même son coup droit ? Comment peux-tu dire que son service était son quasi-unique point fort ?
      Qua,t à refaire l’histoire avec les tie break gagnés, on peut le faire pour n’importe quel joueur, tu enlèves les tie break gagnés à Sampras, et il n’a plus le mmême palmarès.

      Enfi,, réduire Stich à un service, alors qu’il a un H2H positif contre bon nombre de grands retourneurs à l’exception d’Agassi, c’est quand même spécieux, c’est plus le jeu tout en cadence de l’Américain qui l’a gêné, comment expliquer qu’il ait un H2H contre des mecs comme Courier ?

      Quant au fait de gagner en 3 petits sets en finale à Wimbledon contre Becker, si tu préfères, il a gagné en 3 sets secs…

      Le seul point où je te rejoins, c’est sur le fait que Stich n’était pas exceptionnel en retour de service et en tous cas moins bon qu’un Becker.

      • Jérôme 10 avril 2012 at 07:39

        Marc, oui j’ai bien vu Stich jouer, la1ère fois à Bercy 1990. Becker l’avait atomisé.

        Tu relèveras que j’ai bien mentionné la polyvalence du jeu de Stich. Oui il était capable de gagner sur toutes les surfaces, et en partie parce qu’il jouait les tournois peu courrus sur TB de l’été, post Wimbledon.

        Oui il était capable de jouer à un niveau formidable. Mais globalement, sa normalité c’était de perdre en fin de 1ère semaine des tournois du GC.

        Le H2H, je pense que c’est une notion dont on a déjà réglé le sort sur ce site.

        Et je reviens sur le service. Il y a 20 ans, avec les raquettes, les balles et les surfaces de l’époque, un très bon service était un avantage incomparablement supérieur à aujourd’hui. Tu pouvais gagner un tournoi sur ton service, sauf si tu étais cinglé comme Goran.

        • Jérôme 10 avril 2012 at 08:41

          Vu autrement, et comme tu le relèves dans le titre même de ton article, mon propos illustre assez bien que Stich était, en effet, assez mal-aimé.

          • Marc 10 avril 2012 at 09:55

            ton propos ne parle que du jeu limité de Stich et pas une fois du fait qu’il n’était pas aimé :-)

        • Marc 10 avril 2012 at 09:55

          Si le H2H est un concept dont on a réglé le sort, pourquoi le ressors tu pour évoquer le H2H Stich/Agassi.

          Quant aux tournois de supposé 2è zone gagnés par Stich sur TB, je pense que c’est vraiment totalement caricatural, de même que de se focaliser uniquement sur son service.

          Quant à la normalité de Stich, quand tu regardes le nombre de GC disputés, entre ses blessures et sa carrière courte, tu verras que beaucoup se seraient contentés d’un tel ratio.

          Oublie un peu le Stich/Becker de Bercy 90 quand Stich n’avait pas encore vraiment percé : ton tropisme pro Becker te fait minimiser le talent de Stich…

          • Jérôme 10 avril 2012 at 10:51

            C’est toi-même qui évoque dans ton article le H2H de 0-8 entre Stich et Agassi. :mrgreen:

            Tu as cependant raison : je ne suis jamais parvenu à accrocher sur Stich. Mais je ne m’en suis pas caché.

            Notre désaccord tient à nos différentes approches. Tu vois les moments très minoritaires où les étoiles étaient alignées et où Stich était en effet capable de battre tous les grands attaquants et de briller sur terre battue. Mais il y avait aussi tout le reste, le passif.

            Et j’insiste sur le fair que, sur les années 91 à 93/94, Stich était le 2ème meilleur serveur du circuit (souvenir d’un vieux numéro de tennis mag) derrière Ivanisevic mais devant Sampras et Becker. Il faudrait retrouver ses pourcentages de points remportés sur ace et service gagnant : de mémoire ils sont impressionnants sur ces années.

            • Bapt 10 avril 2012 at 19:09

              Pour renchérir dans la provocation anti-Stich :
              Je viens de revoir les images de ses matchs en 1996 et 1993.
              Ce gars avait quand même le charisme d’une huître.
              Il ressemblait à un grand échalas tout en jambe avec grand et long nez planté dans un visage émacié.
              Et il s’adonnait à une danse grotesque (pire que la danse des pouces) quand il remportait certains matchs (http://www.youtube.com/watch?v=HG7YGEsugeQ).
              Pas étonnant que Jérôme ait préféré le grand rouquin musculeux et sanguin à cet escogriffe.

            • Jérôme 10 avril 2012 at 19:27

              Je ne l’ai pas mentionné, mais je partageais en effet cette impression sur le body et le body language de ce grand échalas.

  15. Nath 10 avril 2012 at 07:07

    Hier, Benoit Paire a battu Donald Young au 1° tour de Casa, réalisant au passage 9 DF (soit à peine plus que les 7 de son adversaire).

  16. inès 10 avril 2012 at 08:12

    Ce que je retiens de Stich, c’est son parcours à Roland en 1996. Jouer service volée et arriver en finale est un bel exploit. Certes, les conditions « rapides » de la terre vont l’avantager cette année-là, tout comme Rosset qu’il bat sèchement en 1/2, mais cependant, cela montre la palette de ses qualités.

    On se souvient de son 1/4 contre Pioline mais peut-être moins de sa finale contre Kafelnikov, en trois sets disputées (7/6, 7/5, 7/6). C’est lui qui prend un maximum d’initiatives alors que le russe renvoie essentiellement. Mais Kafel va le neutraliser avec son passing à l’image de la balle de match elle-même (la 4ème).

    Au final, une belle opposition de style entre joueurs de belle taille (1m92 pour Stich) mais c’est le plus jeune qui va l’emporter en contrant l’attaquant qui ose assez souvent jouer service volée sur sa seconde. Un beau spectacle que ce match !

    • Kristian 10 avril 2012 at 10:12

      Dans le genre mal-aime, Kafelnikov c’est pas mal aussi. Pourtant, comme le dit son compatriote, on ne gagne pas deux Grands Chelems par hasard.
      Merci Marc pour l’article. Jamais accroche a Stich mais quelques bon moments quand meme (Wimledon 91, RG 96).

  17. Ulysse 10 avril 2012 at 16:37

    Portrait très intéressant d’un joueur que je n’ai pas connu directement à l’époque. De la façon dont tu en parles Stich m’aurait plu.

  18. Quentin 10 avril 2012 at 17:22

    Finalement, ça se fera: Nadal-Djokovic au Bernabéu

  19. Quentin 10 avril 2012 at 18:33

    Vous l’attendiez tous, voilà enfin le sauveur de la patrie:
    http://www.welovetennis.fr/coupe-davis/47059-leconte-se-positionne

  20. Quentin 10 avril 2012 at 19:13

    L’interview de Sergiy Stakhovsky sur la situation financière des joueurs sur le circuit et les désaccords au Conseil des joueurs
    http://letsecondserve.blogspot.fr/

    • Antoine 11 avril 2012 at 14:35

      L’interview est particulièrement intéressante sur les gains des joueurs qui comme lui ne font pas partie des top players. Il est pourtant 72ème mais rame comme un beau diable et voyage en classe eco ou en low cost quand il peut..

      Intéressante aussi sur le ralentisssement généralisé des surfaces, par exemple cette phrasse « Actually, the courts used to be too fast, and they decided to slow it down to make the game more colorful. But they overdid it. And nobody really liked the final in Australia, which lasted 6 hours »…

    • John 11 avril 2012 at 15:08

      Eh ben, plutôt dégourdi le Stakhovsky…

    • Jérôme 11 avril 2012 at 19:53

      Oui, très intéressante interview, en effet.

      Ca illustre le théorème selon lequel les sportifs pros qui ne gagnent pas énormément d’argent sont en général nettement plus intelligents et ouverts, plus francs aussi, que ceux qui gagnent des millions. Le fait d’avoir des limites financières les oblige à se démerder et à réfléchir : le cerveau étant aussi un muscle, plus ils sont forcés de s’en servir, plus ils le développent.

    • Quentin 11 avril 2012 at 20:09

      Pas bête mais pas un génie non plus: il tombe un peu dans les clichés sur sa vision de Federer (« un talent divin », et puis quoi encore!) qu’il allume d’ailleurs sévère: Federer penserai comme lui et Nadal sur les modifications à faire sur le calendrier, mais il ne le dit pas ouvertement juste pour ne pas salir son image; or Federer a déjà dit qu’il trouvait la longueur de la saison convenable et s’est élevé contre le calendrier sur deux ans, donc désoaccord incontestable, pas ne histoire d’image.
      Concernant ce classement sur 2 ans, Stakhovsky est pour car cela préserve son classement et donc ses revenus, par contre si les GC revalorisent le prize money des premiers tours il est contre le classement sur 2 ans. Plus opportuniste tu meurt.
      Intéressant en tout cas de voir que ce classement sur deux ans peut avoir d’autres motivations que de s’épargner des blessures.

      • Jérôme 11 avril 2012 at 20:15

        Opportuniste et manipulateur, oui. Je ne suis en effet pas d’accord avec tout ce qu’il dit, mais je ne le trouve pour autant pas moins intelligent.

      • Quentin 11 avril 2012 at 20:19

        Par ailleurs, il dit « In 2006-2008, Roger moved tennis in an absolutely different direction. He played so quickly that everyone followed him. But then the slowing down of courts started. » ce qui semble vouloir dire que le ralentissement des conditions de jeu a commencé en 2008. Or on parle de ce phénomène depuis au moins 2005 (2002 pour Wimbledon).

        • Jérôme 11 avril 2012 at 20:49

          Il y a eu un palier assez net franchi en 2008, notamment à l’OA.

  21. karim 10 avril 2012 at 23:38

    J’espère qu’ils ne prendront pas Leconte, c’est un crétin. Il va jouer les GO plus qu’autre chose. Qu’il continue la ferme célébrité.

  22. Jeanne 11 avril 2012 at 08:15

    Marc, ton article est excellent, vraiment très agréablement tourné et construit ! De plus tu as empêché ton Ipad de lâcher ses habituels et terribles lapsus cochons, ce qui j’imagine doit être un tour de force. Je ne connaissais pas Michael Stich, mais les vidéos que tu indiques montrent un talent extraordinaire et un jeu incroyablement fluide, presque de l’hélium superfluide. Je suis frappée par l’attitude de Becker d’enfant gâté lors de la finale 91. Il en fait un sacré cirque, comme si on lui avait cassé son jouet.

    On se plaint aujourd’hui du cinéma de Murray, mais il fait bien pire. Stich aurait mérité de gagner Roland…

  23. Quentin 11 avril 2012 at 13:27

    Le tirage au sort des barrages de Coupe Davis est sorti:
    http://www.daviscup.com/en/news/articles/draw-made-for-world-group-play-offs-(2).aspx

    Le premier des deux reçoit:

    Kazakhstan vs Ouzbékistan
    Allemagne vs Australie
    Japon vs Israël
    Belgique vs Suède
    Afrique du Sud vs Canada
    Brésil vs Russie
    Italie vs Chili
    Pays-Bas vs Suisse

    • karim 11 avril 2012 at 13:57

      « Kazakhstan vs Ouzbékistan » c’est bon ça dis donc!

  24. Antoine 11 avril 2012 at 14:46

    Il y a aujourd’hui dans « l’Equipe » une interview très intéressante de Gachassin qui confirme et amplifie les propos qu’il a tenus à Monte Carlo. La Fédé est manifestement décidée à reprednre les choses en mains et à ne plus laisser les joueurs décider ce qu’il veulent au sujet de la Coupe Davis…

    Tout est remis sur la table, y compris la rémunération des joueurs. La règle actuelle veut que l’Equipe s’approprie l’intégralité du bénéficie réalisé lors des rencontres jouées en France (à l’extérieure, les bénéfices vont au pays organisateur). la Fédé ne touche rien. La répartition des gains se fait de la façon suivante: 15% pour le Capitaine, un poste très bien payé par conséquent. le reste est réparti entre les joueurs selon la règle suivante: un tiers réparti entre ceux qui sont appelés, un tiers répartis entre ceux qui jouent les matchs et un tiers entre ceux qui les remportent. Gachassin veut lier beaucoup plus cette répartition aux résultats: aller en demies, en finale ou gagner la Coupe…

    Pas question non plus de laisser les joueurs choisir le Capitaine même s’ils auront leur mot à dire…

    Une reprise en main salutaire alors qu’il était devenu évident que Forget n’avait plus d’autorité. Dominguez qui parle pour son chef cite le cas de Monfils à qui Forget a demandé de ne pas jouer le tournoi de Montpellier, qui y va, qui se blesse et ne peut aller à Vancouver. Là encore Gachassin est ouvert à une possible indemnisation des joueurs dans ce cas de figure.

    • karim 11 avril 2012 at 16:06

      C’est la limite du capitanat, de quel droit Forget pourrait-il demander à un joueur de ne pas s’aligner à un tournoi? Il peut conseiller, mais en aucun cas commander. Le joueur est libre de son emploi du temps. En dehors de certains stages obligatoires organisés, je ne vois pas comment on peut avoir de l’emprise sur le calendrier du joueur. C’est clair que quand le gars se blesse il a l’air con après, mais que peut-on y faire? Sauf si le contrat signé par le joueur avec la fédé prévoit que X semaines avant la compète il calque son emploi tu temps sur les désirs du capitaine. Difficilement imaginable.

    • Antoine 11 avril 2012 at 17:54

      Il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit bien entendu mais d’inciter. L’idée de Gachassin est que la Fédé compense financièrement les joueurs qui ne participeraient pas à un tournoi avant une rencontre pour pouvoir arriver à celle-ci dans les meilleurs conditions, d’éviter ce qui s’est passé avec Monfils à Montpellier (ou l’année d’avant à Acapulco, ce qui avait occasionné des critiques publiques de Jo). L’autre idée peut être plus coercitive: si un joueur à qui on a conseillé de s’abstenir de participer à un tournoi y va quand même et n’est pas compétitif ensuite lors de la rencontre, au bout d’un moment, il faut en tirer les conséquences, c’est à dire ne plus le sélectionner s’il ne fait pas ce qu’il faut pour être prêt.

      La même chose vaut pour le double: Forget avait demandé à certains joueurs de jouer ensemble pour voir ce que cela donnait, ou pour qu’ils soient meilleurs. Les joueurs n’en ont que très peu tenu compte. Résultat, Benneteau et Llodra sont moins bons que ce qu’ils pourraient être vu qu’ils ne jouent jamais ensemble… Ils pourraient peut être faire un tournoi avant les rencontres quand même, non ?

      Quand à la gestion du calendrier, Gaschassin dit que les joueurs doivent prendre leurs responsabilités et savoir s’ils ont vraiment envie de gagner cette Coupe et donc prêts à faire les sacrifices nécessaires -ou pas. Il dit que si un joueur gagne Indian Wells, c’est très bien mais que tout le monde l’aura oublié dans dix ans, alors que s’il gagne un GC ou la CD, on s’en souviendra toute leur vie (ce qui est un peu exagéré s’agissant de la CD. Si la finale a lieu en France, certainement, si elle a lieu à l’extérieur, beaucoup moins). Par ailleurs, il est prêt à leur donner plus d’argent s’ils obtiennent des résultats (et donc moins s’ils n’en ont pas, mais il ne l’a pas dit). A eux de savoir ce qu’ils veulent. Personne n’est obligé de participer mais s’ils participent, qu’ils le fassent à fond, sous entendu, pas comme Monfils ou Simon…

      Forget a dit des choses convergentes lors de son discours d’adieux: on peut se blesser et c’est pas de bol comme pour Monfils il y a huit jours lors de sa première séance d’entraînement à Monte Carlo, mais quand cela arrive plusieurs fois, il faut aussi se demander pourquoi…Là encore, Monfils est visé implicitement, mais pas seulement lui. D’ailleurs à propos de Monfils qui est out pour dix jours, pourquoi n’est il pas venu soutenir ses copains ?

      Beaucoup donnent l’impression de vouloir le beurre (la Coupe) sans accepter de payer le prix du beurre et se reposant sur les autres. Ils ont intérêt à se remuer s’ils vulent vraiment gagner cette Coupe car comme le disait Forget dimanche, cette génération a encore deux trois ans pour le faire, après ce sera trop tard.. »Vous n’avez pas le temps » a t il dit. S’ils ne la gagne pas, il faudra ensuite attendre un long moment, parce que dans la génération suivante, il n’y a pas grand monde, mais cela, ce n’est pas leur affaire…

      Cela vaut aussi pour les GC: qui dans le lot, joue aujourd’hui à son potentiel maximum ? A mon avis, aucun d’entre eux..Jo s’en approche par moments mais c’est tout. Peut être Simon aussi…A part Jo, aucun n’a la mentalité pour faire quelque chose de grand. Qui se défonce vraiment ? Ce sont des rentiers et ils vivent très bien de leurs rentes.

    • Bapt 11 avril 2012 at 21:11

      Il y a quelque temps que je voulais intervenir sur la question de la (bonne) manière de fonctionner dans une équipe de Coupe Davis.
      Même si tout le monde s’entend ici pour admettre que le bilan de Forget comme capitaine est assez bon, voire « globalement positif » comme dirait un célèbre homme politique français décédé, il y a des réserves importantes sur sa façon de diriger l’équipe et sur le type de lien qu’il a établi avec les joueurs.
      Très souvent Antoine lui reproche de chercher le consensus, de donner une trop grande part aux joueurs, joueurs qu’il soupçonne grosso modo (je schématise) d’être inconséquent dans leur engagement au point de vouloir « le beurre et l’argent du beurre ».
      Pour la suite on aspire à un redressement, à un tournant vers plus de discipline, plus de rigueur, avec un vrai « patron » qui s’imposerait face aux enfants gâtés que son Monfils, Gasquet, Simon voire Tsonga.

      Je ne suis pas d’accord avec ce point de vue et je pense que la manière de fonctionner qu’a adoptée Forget était, jusqu’à preuve du contraire, adaptée. Elle ne me semble pas d’ailleurs si différente de celle de Noah que personne ne critique.
      Je n’ai aucun a priori négatif contre l’autorité, la verticalité etc. et je suis bien d’accord pour admettre que pas mal de joueurs ont adopté un comportement inconséquent ou immature. Mais je ne suis pas sûr qu’un comportement du type « instituteur IIIe République » ait été vraiment efficace.
      Le capitaine de l’équipe de Coupe Davis n’est pas un entraîneur de foot et doit composer avec des joueurs qui sont dans une logique d’emblée « individuelle » et non « collective ». Et la tendance aurait plutôt tendance à s’aggraver. Il est plus rationnel d’en tenir compte et de tenter de dégager un consensus par la concertation. Cela a par ailleurs aussi le mérite de « responsabiliser » les joueurs qui sont quand même majeurs et vaccinés.
      Parfois l’« horizontal » est supérieur au « vertical » tant au point de vue des rapports humains que de l’efficacité.
      Je serai curieux de savoir comment ça fonctionne dans les autres équipes (celles qui marchent comme les États-Unis ou l’Espagne pas la Suisse). Je ne suis pas sûr que ce soit si différent.

      • Antoine 12 avril 2012 at 00:24

        Je te répondrai à un autre moment Bapt. Là, il y a un cas de force majeure: John !

  25. Antoine 11 avril 2012 at 18:27

    Tiens, à propos des demies de la CD. Elles auront lieu le week end qui suivra la finale de Wimbledon et deux semaines avant le début du tournoi Olympique…

    Les Espagnols auront ils si envie que cela de jouer sur terre battue entre les deux ? Nadal en particulier ? Ne serait il pas plus judicieux de mettre en place un court en herbe à Barcelone ou dans une autre ville espagnole ? L’herbe après tout est une surface qui convient très bien à Nadal et Lopez. Et Isner n’aime pas jouer dessus.

    Vous trouvez cela absurde ?

  26. John 11 avril 2012 at 20:34

    WARNING ! WARNING ! WARNING ! WARNING ! WARNING ! WARNING ! WARNING !

    C’est fait. J’ai marché sur mon adversaire de qualif. Je joue demain le Christophe, le Rochus, le Christophe Rochus. Alors, Rochus, c’est une moue dépitée, un coup droit de puceron, des amorties tricotées et une grande gueule de branleur désabusé. Mais pour moi, clochard du tennis, c’est bien sûr l’Everest. Et l’Everest de l’Everest même: 2m50 au moins de muscles saillants, 200 km/h au service, un mental de tueur, une légende du sport.

    Tous ne me connaissent pas sur le site. Je n’ai jamais écrit d’article, j’interviens épisodiquement. Et je vouvoie Guillaume et Karim quand je leur écris. Mais voilà, je suis ce site depuis sa création. Je vous ai lus, passionnés, excessifs, jouissifs, aliénés (Coach mis à part) au Veau d’Or, défenseurs du beau jeu, décrypteurs de poux, nobles et injustes, complooooooooteurs et j’en passe, proto-phasmés et anti-phasmiques. Alors à vous tous, démons du côté obscur ou journalistes, statisticiens déments, historiens du tennis, artistes maudits du pronostic, amantes putatives de l’Almighty, Nadaliens égarés, pré ou post Duongiens, poétesses de la balle jaune, et Ulysse, et Colin, et l’autre qui se cache, et le petit dernier au fond de la salle: des conseils ?

    • Rabelaisan 11 avril 2012 at 21:06

      La classe. Briefing d’avant match: c’est pas compliqué, tu joues comme Ulysse et ça devrait suffire pour lui marcher sur la tronche: http://www.youtube.com/watch?v=NrCW75jGs-c

    • Guillaume 11 avril 2012 at 21:08

      Tu nous racontes ça après ? Un article, même petit, « J’ai joué Christophe Rochus », ça aurait de la gueule !

      Pour info le petit Tof a encore joué le Future de son club de Lille il y a quelques semaines, et tout retraité qu’il est il est arrivé en 1/2, je crois…

      • John 11 avril 2012 at 21:15

        Je suis au courant…Et je me suis promis l’article de rigueur – dont j’hésite encore sur le titre: « Double bulle » a pour l’instant ma préférence.

    • Colin 11 avril 2012 at 21:29

      Ulysse est demandé d’urgence pour te faire une synthèse rapide du « Winning Ugly » de Brad Gilbert.

      Question : comptes-tu faire un ou deux services à la cuiller pour le déconcentrer?

      Face à un joueur de cette taille, peut-être que la séquence amortie/lob chère au jeune Novak Djokovic pourrait être une option???

      • Sam 11 avril 2012 at 21:40

        D’avance, Marc, pardon, je n’ai écrit pour l’instant aucun compliment sur ton exxxxcellent article sur Chris…Stich.

        Cas de force ultra majeure : John. Gloire à toi, John, que ton nom soit sanctifié. Pour la première fois, excepté Ulysse / Fed, l’un d’entre nous va franchir l’abîme spatio-temporel qui nous sépare nous, 15Lovers, de eux : les joueurs. Si jamais tu gagnes (…), ça sera une sacrée percée, on fêtera la Saint John. IL EST PRENABLE. Je l’ai vu perdre contre Benetteau à Rennes, alors ?

        • Sam 11 avril 2012 at 21:42

          J’ai confondu avec Oli. Oublies tout.

          • Sam 11 avril 2012 at 21:43

            Quand même : face à un joueur belge, la seule solution est de l’emmener en boîte la veille.

            • John 11 avril 2012 at 21:47

              Hahahahahahaha.

      • John 11 avril 2012 at 21:46

        Réponses

        1) Je l’envisage, mais je t’avoue que je trouille un peu à l’idée de me trouer. Je garde aussi pour les grandes occasions le service à pris inversée.

        2) Je l’envisage tout autant. C’est en fait ma seule chance: viser le claquage.

      • Robert "AxelBob" 11 avril 2012 at 22:35

        Sacré John, on sera à fond avec toi demain, faut le défoncé au Rochus!
        Tu passes sur quel stream au fait? :mrgreen:

        Tout le monde mérite de voir ton nom dans le tableau officiel du tournoi:
        http://www.tournoi.org/tournoilive/affiche_tableau32_tournoi.asp?nuclb=3027&datedeb=2012%2F4%2F7&datefin=2012%2F4%2F15&IdTournoi=308400&categ=342654&TypeTab=Final

        Faudra en faire un screenshot et le garder dans nos archives pour la postérité.

        • Robert "AxelBob" 11 avril 2012 at 22:36

          « défoncer »…j’en perds mon français :lol:

        • John 11 avril 2012 at 22:41

          Démasqué… :)

        • Bapt 11 avril 2012 at 22:43

          Ce tableau avec le nom de John ça me fait de grands frissons… 

    • Nath 11 avril 2012 at 22:00

      Basique mais pas forcément évident (moi, j’aurais du mal ;) ) : bien dormir ?

  27. Quentin 11 avril 2012 at 20:48

    démons du côté obscur: Arno
    journalistes: Guillaume
    statisticiens déments: Antoine
    historiens du tennis: Robert
    artistes maudits du pronostic: Karim
    amantes putatives de l’Almighty: Julie
    Nadaliens égarés: Coach K
    pré ou post Duongiens: un seul Duong, mais quel Duong!
    poétesses de la balle jaune: Patricia
    l’autre qui se cache, et le petit dernier au fond de la salle: ;)

    • Quentin 11 avril 2012 at 20:52

      défenseurs du beau jeu: Jérôme
      décrypteurs de poux: Karim
      nobles et injustes: Antoine
      complooooooooteurs: Arno
      proto-phasmés: Patricia
      anti-phasmiques: presque tout le monde

      • John 11 avril 2012 at 22:56

        Défenseurs du beau jeu: presque tout le monde

        Nobles et injustes: presque tout le monde, mais le lendlisme d’Antoine mérite il est vrai un palm particulière

        Complooooooteurs: Arno bien sûr, même si je n’ai rien vu d’aussi paranoïde que le site entier cojecturant les VRAIES raisons de la défaite de l’Almighty lorsqu’il échoit de son trône

        Proto-phasmé: Patricia, et moi-même

        Anti-phasmiques: presque tout le monde, à mon désarroi d’esthète

        Démons du côté obscur: Arno, ben oui, mais la magie vaudou du Coach K n’a pas fini de faire frissonner le petit peuple de 15-love

        Statisticiens déments: Antoine, et je suis charitable pour les déments

        Historiens du tennis: Robert. Mais je crois qu’il y a peu de sites au monde où une phrase comme « C’est Bud Collins qui rappellait que Bill Tilden, propriétaire de l’US Open dans les années 20-30, précurseur du service catapulte ensuite perfectionné par Noah et Pecci, est mort tristement chez lui, à 52 ans, fauché, dépressif, corseté silencieux d’une Amérique homophobe » suscite pour l’essentiel des sourires entendus – et presque blasés.

        Artistes maudits du pronostic: Karim, presque wildien

        Amantes putatives de l’Almighty: Julie, plus tous les autres.

        Pré ou post Duongiens: repère permettant de distinguant le Jurassique du Crétacé du site.

        • John 11 avril 2012 at 22:58

          Et sorry pour les fautes: « palme » et pas « palm », « déchoit » et pas « échoit », « conjecturant » et pas « cojecturant »…

  28. karim 11 avril 2012 at 23:03

    John, tu aurais pu jouer Jordan paquot aussi, son coup droit on en parle jusqu’à Abidjan.

    Sérieux, moi ce que je te conseille c’est de lui péter le genou au changement de côté. Un abandon est considéré par l’ATP comme une victoire de ta part. Vu que tu t’es pouxo-dévoilé je ne suis pas sûr que tu puisses le terrasser comme la pouxomachie le réclamerait. Merde, il nous aurait fallu Ulysse pour lui latter la gueule à coup d’accélérations supersoniques prises en demi-volées.

    • John 11 avril 2012 at 23:52

      J’ai constitué ce soir une task force avec quelques amis. Le coup de raquette aux changements de côté a forcément été évoqué. Et parmi les autres hypothèses – véridique:

      - une cure à la bière en guise de préparation
      - le râle strident à chaque coup
      - la prise d’EPO
      - retour-volée et service-volée: j’ai fait remarquer à mon conseiller que j’avais l’habitude de ne venir au filet que pour dire bonjour et au revoir à mon adversaire
      - enchainement service à la cuiller/volée
      - mettre mon t-shirt imprimé Derrida pour lui faire peur
      - changer l’heure de match en dernière minute pour le scratcher
      - le faire courir (l’auteur du conseil semblait négliger le fait que Rochus et moi ne sommes séparés que d’un petit mois d’existence)

    • John 11 avril 2012 at 23:53

      Faut être précis dans ses mensonges: c’est le revers à une main de Jordan Paquot qui est une petite merveille… :)

  29. Robert "AxelBob" 11 avril 2012 at 23:15

    Bon John, voici le plan de bataille n.1: physiquement le Rochus doit avoir un set d’autonomie donc tu le fais courir, lui fait des amorties…tu l’épuises quoi!

    Plan n.2: tu payes une escort qui vient en décolleté pour briser sa concentration

    Plan n.3: tu fais comme dit Karim et lui pètes la jambe :-)

  30. karim 11 avril 2012 at 23:20

    Du temps de la guérilla je t’aurais envoyé deux micro-ninjas qui se seraient dissimulés dans son craquelin et l’auraient égorgé depuis l’intérieur le rochus. Mais n’hésite pas à lui dire qu’il est un bel enculé, ça fait toujours son effet. D’ailleurs il a pas mal balancé lui, sur Justine notamment.

  31. Oluive 11 avril 2012 at 23:22

    J’arrive et que vois-je : la première légende 15-lovienne est en marche !
    Putain John, mais qu’est-ce que tu fais encore debout à cette heure ?!

    Ne pense qu’à une chose demain : pourquoi cet enfoiré a eu droit aux majuscules pour son prénom et pas toi ?
    C’est tout.
    Ah oui : pense aussi que tu joues avec toute la communauté virtuelle du forum derrière toi. Tout le monde loue ta pouxomachie, tout le monde loue n’importe lequel de tes coups, le jeu que tu pratiques quel qu’il soit. Fi des débats d’esthète lorsque les intérêts personnels sont en jeu.
    Tu remarqueras là la terrible relativité d’une morale sportive…

    Tout le monde saluera ta performance que tu prennes deux bulles ou que tu lui mettes une droite.
    Tout le monde est sur le cul.
    Putain John.

    Ah oui : bravo pour les articles, ça file à une telle vitesse que je n’ai pas le temps de rentrer dans le débat…

    Putain John.

    • John 12 avril 2012 at 00:00

      Mais je penserai à vous tous, bien sûr. Je me suis promis d’inscrire toutes les propositions de conseil sur un petit papier, et de dédier les (rares) points que je ferai à tous ceux qui le souhaiteront.

  32. Oluive 11 avril 2012 at 23:23

    Marie-jo merde, tu peux pas lui laisser cet avatar quoi.

  33. Oluive 11 avril 2012 at 23:23

    Putain John.

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