Top 8 des meilleurs matchs de Juan Carlos Ferrero

By  | 23 octobre 2012 | Filed under: Top 5

Juan Carlos abdique. Après Roddick, Clijsters, Gonzalez, Ljubicic ou Clément, le tennis des années 2000 perd une autre de ses figures marquantes. Juan Carlos Ferrero, c’est un titre majeur – Roland-Garros en 2003 – deux autres finales en Grand chelem, ainsi qu’une au Masters. Vainqueur de quatre Masters 1000, l’Espagnol a également pris part à trois campagnes de Coupe Davis victorieuses (2000, 2004, 2009)… et même quatre si l’Espagne l’emporte en République Tchèque dans quelques semaines, campagne débutée en février par des victoires de Ferrero et Almagro au Kazakhstan. En cette semaine où le monde du tennis lui rend hommage à Valence, le tournoi qu’il a monté associé à David Ferrer, tentative de classement – forcément subjective – des huit matchs les plus marquants de l’ancien N°1 mondial.

1- 2003, bat Andre Agassi en demi-finales de l’US Open (6/4 6/3 3/6 6/4). Sans doute l’apogée de la carrière de Juan Carlos Ferrero. L’Espagnol est alors N°2 mondial, Agassi N°1. Le leadership se joue là, en face-à-face, à la bagarre. S’il l’emporte, « Mosquito » détrône l’Américain et s’empare des commandes du tennis mondial. A 23 ans, Ferrero vient de remporter Roland-Garros, ainsi que Monte-Carlo pour faire bonne mesure et marquer son territoire rouge, mais démontre aussi une progression nette sur dur : en attendant de remporter le Master 1000 de Madrid en indoor en fin de saison, il a d’ores et déjà atteint les quarts en Australie en ce début 2003 et, à New York, a disposé du toujours coriace Todd Martin en huitièmes, puis du patron du circuit les saisons précédentes, Lleyton Hewitt, en quarts. La suite contre Agassi, c’est un match somptueux, tout en prises de balles précoces et points gagnants à un rythme effréné, où chacun cherche de prendre l’autre de vitesse. Cela joue très, très vite et, à ce petit jeu, Ferrero avait bel et bien atteint le niveau des meilleurs spécialistes de dur. En fin de saison, il sera le premier joueur depuis Lendl à chiffrer 30 victoires et plus à la fois sur terre et sur dur dans une même saison. Et lui aussi savait faire des tweeners gagnants.

2- 2000, perd contre Gustavo Kuerten en demi-finales de Roland-Garros (7/5 4/6 2/6 6/4 6/3). Coup d’essai, coup de maître. Quelques semaines plus tôt, pour sa première sélection en Coupe Davis, le jeune Ferrero a laminé Evgueni Kafelnikov sur terre battue, trois fois 6/2. Le gamin est attendu avec curiosité à Roland-Garros… et l’on ne sera pas déçu. Pour première apparition à Paris, l’Espagnol atteint les demi-finales du tournoi. On n’avait plus vu un novice parisien se hisser dans le dernier carré depuis Mats Wilander, en 1982. Juan Carlos Ferrero, c’est d’abord un coup droit sec, précis, fulgurant. Imprévisible aussi, tant on imagine mal frappe aussi décisive chez cet ado tout frêle. Il possède aussi une énorme couverture du terrain et un grand sens de l’anticipation, à défaut d’un revers encore perfectible. Ces armes vont lui permettre de faire douter le patron du jeu sur terre battue du tournant du siècle, Gustavo Kuerten. L’Espagnol mènera même deux sets à un, break en début de quatrième, avant de lâcher physiquement et de s’incliner en cinq manches et 3h45 de jeu. Reste l’acte de naissance d’un jeune joueur que tout le monde voit déjà succéder un jour au roi Guga. Et accessoirement l’un des plus beaux matchs disputés à Roland-Garros dans les années 2000. Voire le plus beau.

3- 2000, bat Lleyton Hewitt en match décisif de la finale de Coupe Davis (6/2 7/6 4/6 6/4). « Nous venons d’assister à la naissance d’une étoile, » Alex Corretja. « Par tempérament, c’est un grand joueur, » Manuel Orantès. « Je ne l’avais jusque-là vu qu’à la télé, mais en bord de court c’est différent. Il m’a terriblement impressionné, » Sergi Bruguera. « C’est l’authentique leader du tennis espagnol, » Carlos Moya. « Il représente l’avenir du tennis », John Newcombe. Ce week-end là, en finale de Coupe Davis, Juan Carlos Ferrero a frappé les esprits en venant tour à tour à bout de Patrick Rafter et de Lleyton Hewitt sur la terre battue indoor du Palau San Jordi de Barcelone, offrant du même coup à l’Espagne son premier Saladier d’argent. Contre Hewitt, c’est une véritable bagarre de chiffonniers qui oppose les deux jeunes loups, déjà l’un comme l’autre leaders dans des équipes débordant pourtant de glorieux champions. Malgré son déficit de puissance, l’Australien s’accroche, défend, rend coup pour coup à l’Espagnol, mais la percussion de Ferrero en coup droit et sa maturité tactique sur terre font la différence. Il ne tremble pas pour conclure dans une enceinte en ébullition.

4- 2003, bat Fernando Gonzalez en quarts de finale de Roland-Garros (6/1 3/6 6/1 5/7 6/4). Rien que pour l’irrespirable finish de cette partie mémorable. Cette année-là, Ferrero est plus que jamais favori Porte d’Auteuil, après n’avoir laissé que des miettes à ses rivaux sur terre (titres à Monte-Carlo et Valence, abandon en demies de Rome contre Federer). Son parcours parisien est une promenade, ponctuée d’une exécution du récent vainqueur romain Felix Mantilla en huitièmes (6/2 6/1 6/1 en 1h30). Mais Fernando Gonzalez, c’est autre chose. Le Chilien est en pleine ascension sur le circuit, et tout le monde se demande jusqu’où il peut aller avec son terrifiant coup droit. Ferrero a peut-être plus de raisons encore que les autres d’être inquiet, tant « Gonzo » lui rappelle avant tout quelques défaites chez les jeunes, dont la finale du Roland-Garros junior en 1998. Le match est une furieuse bagarre en cinq sets, montant peu à peu en température, tiède dans les trois premiers sets, chaud au quatrième, et carrément bouillant au cinquième. Gonzalez frappe des coups jamais vus sur le Central (cf ce fameux coup droit depuis l’entrée des joueurs à 1’33 sur la vidéo), Ferrero résiste à la tornade comme il peut, breake le Chilien… et n’arrive pas à conclure sur sa mise en jeu. Gonzalez sauve ainsi cinq premières balles de match par autant de coups gagnants. Ce n’est qu’à la sixième qu’un Ferrero au bord de la crise de nerfs explose de joie… et de rage. Il ne perdra plus le moindre set dans ce tournoi.

5- 2001, bat Gustavo Kuerten en finale du Master 1000 de Rome (3/6 6/1 2/6 6/4 6/2). En l’espace de deux ans, Kuerten et Ferrero se livreront à trois faces-à-faces marquants. Les deux disputés à Roland-Garros voient le Brésilien l’emporter, le premier en cinq sets splendides (voir ci-dessus), le deuxième à l’issue d’un one-man-show somptueux du Brésilien. A Rome en revanche, c’est l’Espagnol qui a le dernier mot, remportant au bout des cinq sets son premier titre en Master 1000. C’est pourtant Kuerten qui prend le meilleur départ, remportant le premier, puis le troisième set. Le quatrième set est serré, les amorties du Brésilien de mieux en mieux contrées par l’Espagnol, tandis que son revers tient maintenant la réplique de celui du Brésilien dans les diagonales. Quand Ferrero fait le break au 7e jeu, la finale a tourné, le N°7 mondial déroule jusqu’à la balle de match au 5e, convertie d’un 8e ace dans cette partie. Comme un symbole aussi des progrès que l’Espagnol est en train de fournir au service, et qui vont assez vite également payer sur dur (demi-finale récente sur la moquette ultra-rapide de Bercy, titre à Dubaï, et bientôt demi-finale pour son premier Masters).

6- 2005, perd contre Marat Safin au troisième tour de Roland-Garros (7/6 7/5 1/6 7/6). Attention, bijou méconnu ! « Un vrai classique », dira même Safin. Ce troisième tour entre le vainqueur 2003 du tournoi et le récent lauréat de l’Open d’Australie, c’est le rendez-vous des vieux potes. Amis depuis que Safin est venu faire ses classes en Espagne, l’Espagnol et le Russe livrent une partie d’un niveau exceptionnel, sans doute la meilleure qu’ils aient disputé en 12 affrontements (6 victoires partout au total). Ferrero, longtemps blessé et qui a raté une grande partie de la saison précédente, n’est déjà plus aussi tranchant que durant ses années fastes, mais son sens du jeu, sa quête des angles et ses amorties lui permettent de contrer efficacement la puissance du Russe. Safin ne s’en sort qu’au bout de quatre heures de jeu. Devant le niveau déployé, les médias se posent sérieusement la question de savoir s’il peut reproduire le même show qu’en Australie. Fidèle à lui-même, Safin, il est vrai émoussé et déjà en délicatesse avec son genou, prendra le contrepied en s’inclinant au tour suivant face à Tommy Robredo…

7- 2002, perd contre Lleyton Hewitt en finale du Masters (7/5 7/5 2/6 2/6 6/4). Et d’un ultime lob gagnant Lleyton Hewitt conserve son titre du Masters. On a pourtant cru que Juan Carlos Ferrero allait finir par user le morbac australien. Car si le N°1 mondial avait réussi à chaparder les deux premiers sets sans pour autant dominer clairement, les deux manches suivantes sont à sens unique, Ferrero seul sur le terrain à distribuer et faire courir son adversaire. Mais Hewitt s’accroche, breake en premier dans la cinquième manche, et parvient à tenir jusqu’au bout son avantage. Au bout de 4 heures de jeu, il prive l’Espagnol d’un premier grand titre individuel sur le circuit.

8-2011, bat Gaël Monfils au deuxième tour de l’US Open (7/6 5/7 6/7 6/4 6/4). Le baroud d’honneur. Jean-Charles n’est pas le plus fort ce jour-là. Mais tout comme Jerry finit toujours par embrouiller Tom, l’Espagnol sait utiliser à son profit l’absence de plan de jeu net du N°7 mondial. Monfils frappe fort ? Ferrero casse le jeu à coup de balles molles et variations d’effets. Monfils défend ? Ferrero se rappelle que Wimbledon est le Grand Chelem qui lui a le plus réussi ces dernières années et agresse à bon escient. Monfils attaque ? Ferrero reste un contreur de grande classe. Monfils est spectaculaire ? Ferrero est imperturbable (voir vidéo). Et comme il est très patient, qu’il sait encore courir et sortir des gros points au bon moment, l’ancien vainqueur de Roland-Garros l’emporte au bout de 4h de jeu, et ce alors que son cadet menait deux sets à un. « J’ai été surpris du niveau de jeu qu’il est encore capable d’avoir, lâchera Gaël en conférence de presse. C’était une grosse bagarre. J’ai pris mon pied dans ce match. » Les fans de Ferrero aussi.

Bonus : 2009, perd contre Philipp Kohlschreiber au deuxième tour de Roland-Garros (6/4 2/6 6/4 6/7 6/3). Parce que celui-là, je l’ai vécu « en vrai », sur le Court 17 de Roland-Garros, coincé à côté de membres de la famille de l’Allemand. Une ambiance extraordinaire, festive et passionnée, tout au bout du complexe parisien, pour un match à rebondissements, culminant dans le 4e set. Ferrero enchaîne alors quatre jeux consécutifs pour pousser l’Allemand – qui sortira Novak Djokovic au tour suivant – à un tiebreak. La nuit commence alors à tomber sur un stade Roland-Garros où ce court reste le dernier encore illuminé. La masse du Suzanne-Lenglen voisin a disparu dans l’obscurité quand un Ferrero de gala enlève magistralement le jeu décisif. Voilà le match interrompu. Le lendemain, Ferrero perdra la loterie du set unique. Pas grave, l’essentiel s’était passé la veille au soir.

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210 Responses to Top 8 des meilleurs matchs de Juan Carlos Ferrero

  1. MarieJo 27 octobre 2012 at 12:44

    un avant goût de Bercy, je suis venue mater les qualifs, j’irais voir Goffin cet aprèm ! Je vous livre un résumé de ma jpurnée plus tard !

    • Sylvie 27 octobre 2012 at 17:06

      le match Goffin/Berankis devrait être sympa

  2. Jeanne 27 octobre 2012 at 15:29

    Cador Bouchard a encore frappé

    • Sylvie 27 octobre 2012 at 17:05

      J’aime assez également le récurrent « finir sur le trône », très élégant et qui m’évoque autre chose que la posture royale ;)

    • Colin 27 octobre 2012 at 20:03

      Bouchard, la cadorette

    • Jeanne 27 octobre 2012 at 21:31

      Finir sur le trône en récurrence, est-ce à dire que la cador aurait un tropisme pour les gastro-entérites ?

  3. Jeanne 27 octobre 2012 at 17:10

    Personne ne suit le Fed/PHM ? PHM a bien résisté mais Fed l’a grilled sur la finish. Sharpie brutalise Vika… Je n’ai plus de tympans… Et Richard, épuisé a été dévasté par un Del Po monstrueux de puissance.

    • Sylvie 27 octobre 2012 at 17:28

      Si, moi. Je ne trouve pas Federer extraordinaire. Del Po,en revanche, m’a semblé bon de ce que j’en ai vu. Je le vois bien s’imposer demain.

    • Jeanne 27 octobre 2012 at 20:23

      Federer n’a pas vraiment eu à sortir le grand jeu. Demain en finale devant son public, face à un adversaire contre qui il mène très largement, je le vois passer. Del Po peut être impressionnant mais Fed le joue bien tactiquement. Doudou va posséder Bâle !

  4. Skvorecky 27 octobre 2012 at 19:54

    Une sélection des « 25 plus beaux points de l’année » par un site espagnol.

    http://www.puntodebreak.com/2012/10/27/los-25-mejores-puntos-del-ano-en-la-atp

    On peut être d’accord ou pas avec cette liste (à mon avis, certains points n’ont rien à y faire, d’autres semblent s’y retrouver par défaut), mais ça vaut le coup d’oeil.

    Et j’ai comme l’impression (j’y ai déjà fait allusion dans ces pages) que cette sélection confirme les travers habituels des florilèges tennistiques, qui privilégient les contre-attaques, et, plus anecdotiquement, voient le tweener comme le critère ultime du talent.

    A ce sujet j’ai vu passer il y a quelques temps un article de Bodo où il disait son ras-le-bol des tweeners; selon lui certains joueurs commettraient volontairement des fautes de jeu de jambes et de placement pour pouvoir taper entre les jambes.

    Mais tout ça mériterait une analyse plus précise, sur les valeurs tennistiques véhiculées par les médias spécialisés.

  5. MarieJo 28 octobre 2012 at 00:03

    juanqui c’est fini, il a perdu le dernier match officiel de sa carrière en double avec son pote david… snifff !

    hasta la vista chaval !

  6. Nath 28 octobre 2012 at 01:44

    Quand j’ai vu le titre de cet article dans les brouillons, j’ai essayé de deviner quels matches Guillaume avait sélectionnés. J’avais tout bon sur la demi-finale de l’US Open contre Agassi, les 2 matches contre Kuerten, celui contre Gonzo à Roland et la rencontre contre La Teigne pour la finale de Coupe Davis qui permet à l’Espagne de gagner son tout premier titre dans la compétition. Je me doutais également qu’il y aurait également une défaite contre cette même Teigne, Masters 2002 ou finale de CD 2003 au choix. Je n’avais en revanche que vaguement pensé à celui contre Monfils, et pas du tout à celui contre Safin, qui sont pourtant les seuls de la liste que j’ai vus en direct (Fonce, Fieldog, le Safin – Ferrero à RG 2005 était vraiment très bon, de la part des deux joueurs ;) ). Je suis donc globalement d’accord avec les choix proposés.

    En tant que ferrerologue (c’est bien ça, Jeanne ?), il faut bien que je propose un match en complément. Je n’ai pas trouvé de vidéo, mais j’ai un très bon souvenir de son dernier match contre Gonzo à Wimby, en 2009, une belle opposition. Je me demandais si Guillaume allait en trouver un contre Federer (peut-être Dubaï 2005 ?), eh bien non.

    Pour revenir sur le sujet du tennis « en vrai », je n’ai pas grand-chose à ajouter, vu que je ne suis allée qu’à 3 tournois pour l’instant, RG 2011 (absent) et 2012 (j’en avais fait un compte-rendu), ainsi que Valencia 2012 (il faut bien rendre visite à sa famille de temps en temps, hein !)

    Mon premier souvenir de Juanqui, c’’est d’avoir lu un article dans un programme TV où il était question des favoris à Roland Garros, ainsi que des jeunes loups de l’époque. Je me souviens encore de deux noms : Ferrero et… Federer. A la télé, je l’ai vu jouer pour la première fois contre Safin (que je découvrais) dans un match indéterminé (je ne saurais même pas dire sur quelle surface) chez ma tante (fan de Safin, on n’était en désaccord total). Le match suivant a été bizarrement une nouvelle rencontre entre eux, celle que Guillaume recommande. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai accroché pour de bon au tennis.

    Sinon, contente pour la demie de PHM à Bâle et celle de Melzer (que j’ai scrupuleusement évité, ceux qui ont lu mon « Roland-Garros, épisode 5 » comprendront :mrgreen: ) à Valencia.
    Et enfin, bravo pour les quelques citations proposées dans le fil précédent, je continuerai ma lecture plus tard.

    • MarieJo 28 octobre 2012 at 10:21

      Et alors, tu as pu assister à un de ses derniers matchs à Valence ?

      J’avoue, ça m’aurait bien fait kiffer qu’ils prennent le titre en double, Ferrer et lui. Quand on sait l’absence totale – et remarquable à un tel degré – d’intérêt que Ferrero a accordé à la discipline (4 matchs gagnés en double dans toute sa carrière, je crois), ç’aurait été ironique qu’il termine là-dessus. Rien que là, avec cette 1/2 en ATP500, je me demande s’il ne va pas toucher son meilleur classement en carrière… juste après sa retraite. Etonnant, non ? :)

      Federer / Ferrero, pour moi le meilleur de la liste, c’est la demie du Masters 1000 de Madrid, en 2003. Match pour la première place mondiale, entre l’Esp N°1 et le Suisse à l’affût, qui l’a déjà ratée en face à face contre Roddick à Montréal. Gros match, super niveau de jeu des deux côtés, et victoire de Ferrero à l’arrivée (6/4 4/6 6/4 si ma mémoire est bonne). Mais ça reste un match au format 2 sets gagnants… un peu gênant pour rentrer dans un Best of.

      Signé : Guillaume qui est trop loin de son ordi :)

    • Nath 28 octobre 2012 at 15:48

      Pas qu’un, j’ai assisté à tous ses matches cette semaine sauf le tout dernier hier. 3 matches, 3 ambiances différentes. Un public qui ne savait pas trop sur quel pied danser contre Almagro, avec un Ferrero qui perd pied en début de 2° set et Almagro qui le remet aussitôt en selle en faisant le clown. Du coup, il y a eu quelques jolis points en fin de match : Almagro qui se fait balader tout en douceur dans un jeu du chat et de la souris au filet, une fausse amortie en coup droit de Ferrero, et une vraie où Almagro doit sauter au-dessus d’un panneau mais ne parvient pas à remettre la balle en jeu.

      Le premier tour du double se jouait le jour de l’hommage annoncé, et cette fois le public était venu en nombre, pour une ambiance « Coupe Davis ». Moi qui redoutait à la fois cette ambiance et l’indoor (j’avais écrit il y a quelque temps que j’étais sûre que ça allait me donner mal à la tête), j’ai finalement apprécié. Par contre le match était bizarre et ils ont gagné grâce à une super remontée de 1-5 dans le super tie break et un Dolgo plutôt transparent.

      En quart, devant un public sérieusement clairsemé un vendredi soir, c’est Julian Knowle qui a fait n’importe quoi pendant les deux premiers tiers du match. La paire espagnole était en totale maîtrise jusqu’au moment où Ferrer a servi pour le match à 5-4, à partir de ce moment-là il ne mettait plus une balle dans le court, ne passait plus ses premières, je crois qu’il n’a fait qu’un point gagnant dans les points qui ont suivi.

      Pour Juanqui et le double, je n’aurais jamais cru l’y voir jouer, et encore moins gagner, il était meilleur que ce que j’aurais pensé.

      Concernant le Federer – Ferrero de Madrid, je n’ai jamais vu de vidéo potable sur internet, c’est dommage.

      Bon maintenant la minute casse-burne, chaque fois que je lis Valence je pense à une gare venteuse où, étudiante, j’avais un changement de train glacé entre Grenoble et Avignon. Alors vous voulez pas faire un petit effort et écrire Valencia (et pas Vienne comme Antoine plus bas :mrgreen: ) ? J’ai même réussi à convertir mes collègues de bureau, alors pourquoi pas les 15lovers…

  7. Patricia 28 octobre 2012 at 11:48

    Intéressant, Berankis a éliminé Goffin aux qualifs de Bercy. J’espère vraiment que ce joueur va se stabiliser après une éclipse pour de sévères blessures… Un joueur précoce (selon les critères actuels ! ce n’est ni Ferrero ni Gasquet).

    Petit topo sur son parcours : il a gagné l’USO chez les juniors, remporté l’orange bowl et un future pour accrocher la place de n°1 junior à 17 ans. Il démarre ensuite les tournois sur le circuit pro l’année suivante, essentiellement les futures et challengers où il tourne pendant 2 ans, et grâce à une année 2010 prometteuse, devient le plus jeune joueur du top 100 à 20 ans (il gagne le challenger de nottingham contre Soeda après avoir éliminé Anderson, Harrison et Mannarino avant de passer les qualifs à Wim (un joueur de gazon, donc), de gagner un match et de perdre au second tour contre Lopez – à qui il prend un set. Après une finale ATP où il perd contre Sela, il intègre directement le tableau de l’USO , passe là encore un tour et emmène Melzer aux 5 sets.)

    Dynamique cassée par une fin de saison, puis une année 2011 pourrie de blessures à partir d’indian wells(fracture de fatigue du pelvis, faut le faire). Il arrive à retrouver un niveau en fin de saison sur des challengers (4 demis et une finale).

    En 2012 il va repartir au charbon mais doit à nouveau skiper la saison sur terre pour blessure, ne retrouvant la victoire que sur herbe (tiens tiens). Après une finale en challenger, il sort des qualifs pour atteindre la finale de Los Angeles contre Querrey. Un joueur talentueux, accrocheur, qui retrouve le top 100 et réalise quelques perfs (Mayer à Stockholm).

    Comme Goffin, il est éclipsé par les accomplissements plus brillants de Dimitrov (plus jeune d’un an) et surtout Raonic, mais il ne dispose pas des mêmes armes…
    Goffin a émergé moins vite que lui, mais plus brillamment cette année, en battant un certain nombre de joueurs plutot mieux cotés : Malisse, Stepanek, Troiki, Isner pour finir… Ce sera intéressant de les comparer en 2013. Goffin fait partie des fluets (180 cm comme Hewitt) mais Berankis est encore le format au dessous (175 cm comme Grosjean). Le genre de joueur qui doit être bon dans le jeu pour compenser !

    • MarieJo 28 octobre 2012 at 13:47

      Patricia ton expertise de berankis me laisse pantoise, voir un peu jalouse ;)

  8. MarieJo 28 octobre 2012 at 13:30

    je vous ferai un résumé de ma journée d’hier aux qualifs de Bercy qui sortira demain, c’est un peu réchauffé, mais avec le froid ambiant ce sera bon comme le petit vin chaud des alpes :)

  9. MarieJo 28 octobre 2012 at 15:17

    vamos delpo !

  10. Antoine 28 octobre 2012 at 15:28

    Bien que n’appréciant pas particulièrement Ferrero, j’ai bien aimé cet article de Guillaume qui lui est fan. C’est vrai que Ferrero a été bon quelques années, en 2003 surtout il est vrai. Après, plus rien ou presque mais entre 2000 et 2003, il était pas mal, assez chiant mais pas mal. Je trouve que la sélection des matchs est très bonne à une réserve près: son match contre Gaël à l’US Open. Je ne veux pas retirer du mérite à Ferrero qui ne faisait plus partie du top 100 à ce moment là et qui fait un très bon match avec les moyens dont il disposait encore, mais il fallait quand même Gaël en face pour qu’il puisse signer cette perf…

    J’ai envie de comparer Ferrero à un autre blessé chronique de la même génération: Hewitt. Cela ne va pas plaire, mais pour moi, le meilleur des deux joueurs était Hewitt…

    Je n’ai plus vraiment le temps de poster et je n’ai suivi l’actualité des dix derniers jours que dans « l’Equipe » mais il n’y a pas grand chose à en dire, sinon que Serena va sans doute démontrer une fois de plus qu’elle est bien la meilleure et que seul le mode de classement de la WTA est responsable du fait qu’elle n’est pas numéro un. Comment peut on ne pas être numéro un en gagnant les deux tournois les plus importants: Wimby et l’Us Open, en ajoutant une médaille d’Or aux JO et très probablement le Master’s en prime ?!? C’est ridicule…

    J’ai vu que Del Po avait gagné à Vienne et qu’il est donc en finale à Bâle contre Roger. J’ai l’impression qu’il est nettement plus en forme que Roger qui joue moyennement. Il a perdu les 6 dernières rencontres, parfois de très peu comme aux JO. Il serait logique qu’il gagne de temps en temps contre lui, même si le jeu du Suisse ne lui réussit pas..S’il gagnait cette après midi, ce serait une très bonne chose pour lui et cela rendrait davantage compte du rapport des forces entre les deux. Bref, cela ne déplairait nullement…

    Roger n’ira pas à Bercy à mon avis mais le dira après cette finale. Je ne vois pas ce qu’il viendrait y faire alors qu’il ne joue pas encore très bien, qu’il a un tableau d’enfer (Berdych en quarts, Murray ensuite), qu’il a de toute façon déjà perdu sa place de numéro un en fin d’année, et qu’il compromettrait ses chances pour le Master’s..A moins qu’il ne vienne que pour y jouer deux matchs sur la même surface qu’à Londres ?

    JO lui a fait à Vienne ce que j’attendais de lui: venir pour éviter de se traîner un 0 pendant un an, et se faire battre prestement comme quasi-annoncé…Je n’ai donc eu aucun mérite à parier sur Malisse mais, contrairement à ce que dit plus haut Marie Jo, dès lors qu’une balle a été jouée, une défaite est une défaite et le pari tient. IL n’y a qu’en cas d’abandon avant le début du match que le pari est annulé..Bref, tout bon pour votre serviteur…. J’en profite pour dire qu’il n’y a que les joueurs français qui annoncent parfois leurs défaites à l’avance: Richie est un bon client et Jo pas mal non plus. Gaël aussi, mais c’est plus imprévisible….Jo a bien fait: il jouera à Bercy..

    Tiens à propos de Richie qui disait après sa défaite à Shangaï que de toute façon ses chances pour le Master’s étaient faibles et qu’il s’en tapait donc, explique maintenant qu’il est super motivé malgré ses 300 points de retard sur Tipsarévic…On verra à Bercy, un tournoi qui, cette année comme souvent, n’aura d’un M1000 que le nom. Déjà, c’est un mini M1000 avec un tableau plus réduit et 16 bye contre 8 mais là, ni Nadal, ni Roger ne seront là et les autres, Djoko et Murray, ne joueront peu être pas non plus à fond avant le Master’s…

  11. Sylvie 28 octobre 2012 at 15:36

    Début de match conforme à ce que j’en attendais entre Federer et Del Potro. L’Argentin est au-dessus et Federer est dominé quand l’échange s’installe. Les choses peuvent toujours changer en tennis mais mon impression à la vue de leurs matches respectifs pendant le tournoi se confirme.

  12. Jeanne 28 octobre 2012 at 16:48

    Bien tenu mon Doudounet. Bon match de la part des deux, avec un scénario idéal en 3 sets !

  13. Antoine 28 octobre 2012 at 16:57

    Del Po s’est fait complètement avoir dans ce deuxième set qu’il aurait du gagner…Il gagne d’ailleurs 3 points de plus que Roger dans ce set…

    A 5-5, il obtient une balle de break, quasi une balle de match avec son service à suivre.C’est une seonde balle et Roger en a perdu deux sur trois dans ce set, une stat affigeante. Mais il gagne celle-là puis le jeu. Au jeu d’après, Del Po gagne 4 points de suite..

    A ce stade, Roger n’a gagné que 7 points au retour dans ce set alors que Del Po a passé nettement moins de premières qu’au premier set. De son côté, Del Po en a gagné 16 dans ce set. Roger rame…

    Pourtant dans le tie break, Roger gagne un point sur le service de Del Po, une première balle, et tient sur tous ses services…Résulat: 7 points à 5,..et un set remporté alors que Del Po a gagné deux fois plus de points que lui au retour….

    Le hold up parfait…

    • Skvorecky 28 octobre 2012 at 17:19

      Oui, et jusque là le scénario ressemble énormément à la demi des JO. Reste à finir le 3ème set au couteau et tous les ingrédients y seront.

  14. fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 17:18

    Tout a fait Antoine, un hold up parfait. Mais Roger est coutumier du fait cette saison contre l’argentin. Et Fed joue beaucoup mieux dans ce 3ème set quand dans le même temps, Delpo a baissé d’intensité (effet des vases communicants…). Surtout le suisse ose enfin frapper son revers long de ligne et n’hésite plus ainsi à aller sur le coup fort de son adversaire.
    Come on Roger !

  15. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:21

    Bon, les deux reines ont commencé. Qu’est-ce que ça va donner?

    1-1.

  16. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:25

    Waooh. Sugarpova sert très bien depuis sa demi contre zaza en fait. Bon, il va falloir tenir et il pourra y avoir match. Mais je vois dans les yeux de Serena qu’elle a faim de victoire…

  17. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:28

    Près de 500 aces pour Williams cette année en jouant à temps partiel. 2-2.

  18. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:33

    Bon break de William. Ses frappes sont beaucoup trop lourdes pour les filles en ce moment. Merci au nouveau cordage!

  19. Coach Kevinovitch 28 octobre 2012 at 17:33

    A mon cher Ivantoine,

    « Comment peut on ne pas être numéro un en gagnant les deux tournois les plus importants: Wimby et l’Us Open, en ajoutant une médaille d’Or aux JO et très probablement le Master’s en prime ?!? »

    C’est tout a fait compréhensible. Si elle n’est pas numéro 1, c’est fatalement une autre qui est devant elle, j’invente rien en disant cela mais cela permet d’introduire une comparaison entre les résultats de Serena en Gc et ceux de Viktoria:

    Azarenka: Victoire à Melbourne, 1/8ème de finale à RG, Demi-finale à Wimbledon, Finale à l’USO

    Serena: 1/8ème de finale à Melbourne, 1er tour à RG, Victoire à Wimbledon, Victoire à l’USO.

    En termes de points en GC selon le barème « tant décrié » WTA, on a:
    -Azarenka: 2000+280+900+1400= 4580 points
    -Serena: 280+5+2000+2000= 4285 points

    Selon le barème ATP (celui que certains veulent appliquer), on aurait le résultat suivant:

    -Azarenka: 2000+180+720+1200= 4100 points
    -Serena: 180+10+2000+2000= 4190 points

    Dans le classement WTA, Azarenka a pris plus de points que Serena en GC et même si le barème ATP avait été appliqué, Serena n’aurait eu que 90 points d’avance. Une broutille qui ne lui aurait pas dispensé de faire ses « devoirs » dans les autres tournois de la saison.

    Aux JO, Azarenka a eu la médaille de bronze individuelle et elle vient d’être demi-finaliste aux Masters.

    Sur les « Premier Mandatory », Vika gagne IW et Beijing quand Serena n’y participe pas. Quand cette dernière gagne Madrid, elle bat en finale….AZARENKA!

    Les GC, c’est pour le palmarès, le prestige, l’histoire, c’est intemporel ça n’a rien à voir avec la position de numéro 1 mondiale qui concerne une saison donnée. Il serait inconvenant de faire un classement dans lequel 1 GC vaut 10 M1000 (bien qu’en termes de prestige, 1 GC vaut tous les M1000 du monde) sinon les grands joueurs joueraient avec parcimonie et cela entrainerait une course à la garantie de la part des organisateurs des autres tournois pour les faire venir. Le barème selon lequel 1 GC=2 M1000 me semble correct.

    De plus, la place de numéro 1 mondiale est une course aux points donc dans une course aux points, 2000 points valent…2000 points quelque soit leur provenance. De ce fait, la considération selon laquelle celui ou celle qui a remporté le plus de grands titres mérite d’être numéro 1 mondiale est saugrenue.

    Enfin, le principe d’une course aux points est que plusieurs personnes en dehors du vainqueur d’une épreuve marquent des points. Cela suppose donc que celui qui veut triompher d’une course aux points doit savoir gagner les grandes épreuves mais aussi savoir prendre le plus de points possibles quand il perd une personne.

    Les résultats de cette saison 2012 de la WTA montre qu’une seule joueuse a rempli mieux que les autres les deux conditions pour triompher dans cette course aux points qu’est le Ranking WTA, c’est Victoria Azarenka, c’est pourquoi elle est numéro 1 mondiale. Le fait que Serena ne soit pas numéro 1 est loin d’être ridicule, c’est légitime.

    Quant à son coach-amant Patrick Mouratoglou qui se pâme de ridicule en disant devant la presse s’en foutre du ranking mais qui téléphone à la WTA en lui suppliant de changer l’attribution des points, je lui conseillerai d’appliquer la maxime du coach Kevinovitch: Quand l’identité du numéro 1 mondial ou de la numéro 1 te déplait, soit tu fais tout ce que les règles permettent pour prendre sa place ou mettre celui que tu voudrait voir au sommet soit tu te tais!

    PS: Je pondrais un pavé sur ton article Guillaume plus tard en soirée, promis!

    • Skvorecky 28 octobre 2012 at 17:44

      Excellente analyse, rien à ajouter.

    • MacArthur 28 octobre 2012 at 18:04

      Bravo CK.

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:09

      Malgré ta brillante démonstration, tu ne me convaincs pas Coach. Le classement est quand même là pour refléter quel joueur ou joueuse a dominé le circuit et dans cette optique, comment peut-on ne pas considérer Serena comme la patronne de la WTA ???
      Pour moi la place de n°1 s’est jouée en finale de l’USO et Azarenka l’a perdue ce jour-là (bien que le classement ne reflète pas cette passation de pouvoir)…

      • Skvorecky 28 octobre 2012 at 18:18

        Attends, le classement c’est sur une année entière. Bien sûr que si tu prends en compte les 6 derniers mois, Serena est devant.

        • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:26

          Bien sûr mais une joueuse qui remporte 2GC, les JO et certainement le Masters n’est pas n°1 alors que sa concurrente termine avec en tout et pour tout un seul GC dans la besace, je me dis qu’il y a une couille dans le potage.
          C’est ainsi mais de toute manière, personne n’est dupe : toute le monde ou presque voit en la soeur Williams la vraie n°1 actuelle. Qu’Azarenka en profite jusqu’à l’OA…

    • Antoine 28 octobre 2012 at 18:28

      Ta réponse confirme en tous points que le classement et les points, c’est bon pour les comptables…

      Qui a fait la meilleure saison ? Vous préféreriez être dans le peau de quelle joueuse cette année ? Serena ou Azarenka ?

      On pose la question aux 100 premières de la WTA, le résultat sera 99 pour Serena et 1 voix pour Azarenka, la sienne et encore je n’en suis pas sur…

      On pose la question sur 15 Love et on aura la même réponse: Une voix pour Azarenka, la tienne Coach…peut être celles de Skvo et MacArthur….cela ferait de 1 à 3 voix…

      • Skvorecky 28 octobre 2012 at 18:48

        Mais en fait c’est simple, on peut très bien considérer qu’il y a deux distinctions à la fin de l’année: nº1 d’une part, champion(ne) du monde de l’autre. C’était bien le cas à une époque.

        On ne va quand même pas donner 5000 points au vainqueur d’un grand chelem pour être sûr que les deux critères coïncident à tous les coups.

        C’est comme dire en football: qu’est-ce qui compte le plus: gagner le championnat ou la coupe d’Europe?

      • MacArthur 28 octobre 2012 at 19:25

        Je suis d’accord avec toi Antoine. Elle fait la meilleure la saison. Mais personnellement, j’en ai un peu marre des propos du type: le vrai No.1, c’est tel….. ». Le classement est ce qu’il est avec ses imperfections. Les règles, sont les règles. On peut débattre des millions d’heures qu’il faut les changer…Mais à la fin de la journée elles restent telles qu’elles. Il n’y a rien plus illogique pour moi que les Masters aussi bien chez les filles que chez les hommes se jouent tout le temps en dur indoor alors qu’on pourrait alterner chaque année… Mais c’est comme ça et ce n’est pas prêt de changer.

    • Coach Kevinovitch 28 octobre 2012 at 20:14

      Fieldog: Il s’agit d’un classement par points. Il est là pour illustrer…qui a pris le plus de points et puis c’est tout. Ce style de classement n’est pas là pour montrer qui domine, c’est une caractéristique qu’on lui prête souvent pour lui donner un impact médiatique plus fort mais cette caractéristique n’a pas lieu d’exister.

      Ce qui s’est joué à la finale de l’USO c’est…..l’USO….ou si on veut, l’identité de la personne qui a gagné le plus de GC de l’année. Mais, en aucun cas, celui qui a gagné le plus de GC doit « légitimement » être numéro 1 mondial. Les GC servent pour le prestige, l’histoire et le palmarès alors que le Ranking WTA est une course aux points, ce sont donc deux choses différentes surtout que le ranking WTA ne différencie pas l’origine d’une même quantité de points (1000 points c’est 1000 points). Le potage est propre, vierge de toute couille, tu peux le boire, mon cher Fieldog! :mrgreen:

      « toute le monde ou presque voit en la soeur Williams la vraie n°1 actuelle »

      Et c’est d’ailleurs ce qui montre qu’elle n’est pas numéro 1 mondiale. Le titre en question ne s’appelle pas « véritable numéro 1 mondiale » mais « numéro 1 mondiale », on l’est ou on l’est pas. Le « véritable » que certains rajoutent en croyant glorifier Serena montre bien qu’elle n’a pas le titre qu’on veut lui attribuer, ça la rabaisse.

      « Qui a fait la meilleure saison ? Vous préféreriez être dans le peau de quelle joueuse cette année ? Serena ou Azarenka ? »

      Antoine, tout le monde même moi répondra Serena et c’est d’ailleurs ce qui rend Mouratoglou encore plus ridicule quand il se plaint à la WTA par téléphone. Il est sensé largement se contenter de ce que sa joueuse a gagné.

      En fait, tout ce que ce débat montre, c’est qu’il serait grand temps qu’une joueuse indique la porte de sortie à Serena Williams en la dégoutant du tennis en lui assénant des défaites à chaque GC (et accessoirement qu’elle en gagne le plus possible). L’américaine est beaucoup plus responsable de cet état de fait que le barème WTA (mon application du barème ATP en est la preuve). Depuis presque 10 ans à l’ATP, le numéro 1 en fin de saison correspond à celui qui a les meilleurs performances tant comptables qu’en termes de titres en GC parce que celui-ci est régulier très haut placé toute la saison comme un numéro 1 doit savoir l’être. Tout ceci parce qu’on a ,chaque année, un numéro 1 joue très bien pendant 10 mois ce qui est un devoir vis à vis du jeu et des spectateurs.

      • Quentin 28 octobre 2012 at 21:57

        « Ce style de classement n’est pas là pour montrer qui domine »

        Je dirais plutôt que ce classement indique qui a été le plus régulier. Cf Djokovic qui n’a pas vraiment glané plus de titre que Federer mais qui a été bien plus régulier que lui en GC et en masters 1000.
        La raison qui explique que Serena ne soit pas n°1, c’est plus simplement parce qu’elle n’a pas dominé l’année mais les 6 derniers mois comme l’indique Skvorecky. Azarenka a simplement été plus la régulière sur l’année. Certains oublient aussi que la biélorusse avait tout rasé sur sont passage au début de l’année, on a pas affaire à une Wozniacki bis!

        « L’américaine est beaucoup plus responsable de cet état de fait que le barème WTA »

        Toutafé! Si Serena jouait toute l’année et non pas seulement les tournois qui lui chante, on en serait pas là. En 2009, Serena et toute la presse avaient fait porter le chapeau à Safina en expliquant que la russe usurpait sa première place alors que la cadette Williams n’était pas fichu de jouer un nombre consistant de tournoi.
        Si Serena avait été plus consistante lors du 1er semestre 2012, ce débat n’aurait même plus raison d’être.

        Qu’elle assume.

        • Guillaume 28 octobre 2012 at 22:02

          En coup de vent : toutafé.

          Et Azarenka, elle, n’a jamais perdu au 1er tour d’un Grand chelem cette année.

  20. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:39

    Incroyable! Ça va être une exécution. Le jeu de Sugarpova convient trop bien à Serena.

  21. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:49

    Olalalala qu’il n,a pas été facile ce jeu-là pour Masha. Elle et son second service c’est toute une histoire. Plus on prend du temps entre le 1er et le 2ème, plus les chances de faire des doubles dont grandes. Elle le sait. J’ai tout le temps peur à sa place…

  22. Skvorecky 28 octobre 2012 at 17:56

    Victoire méritée pour Del Potro. Ça fait plaisir, il était temps qu’il batte Federer à nouveau!
    Federer a légèrement dominé le troisième set, mais ce n’était pas suffisant pour breaker. Ensuite, il fait le jeu sur les 2 derniers points du tie-break mais il lui manque ce relâchement qui fait retomber les balles sur les lignes dans les situations chaudes.
    Il faut passer au Masters sans transition, maintenant. Voire à 2013, vu que bon, un Masters de plus ou de moins, ça ne va plus changer grand chose dans son palmarès.

  23. MarieJo 28 octobre 2012 at 17:57

    bravo delpo ! il rebat enfin federer, il était plus que temps !
    par contre roger à bercy c’est mort, et faudra pas trop compter sur delpo plus d’un tour si jamais il vient aussi !

  24. MacArthur 28 octobre 2012 at 17:58

    Serena va donc servir pour le gain du premier set. Un seul break. Sugarpova aura bien tenu malgré toute l’agressivité dont faisait preuve Serena. La Russe n’a vraiment aucune sécurité dans ses frappes. Ça me rappelle Berdych il y a encore quelques années. Depuis, il a appris qu’il existait un truc qu’on appelle le lift; ce fameux lift…

  25. fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:02

    Fed se fait vraiment couillonner dans ce 3ème set : il avait pris l’ascendant sur Delpo mais n’a pas réussir à concrétiser les balles de break procurées et a fait un mauvais tie-break…
    Résultat une défaite en 3 sets qui n’est pas infamante mais pour laquelle il pourra nourrir quelques regrets. Maintenant sur l’ensemble du match, Juan martin n’a vraiment pas usurpé sa victoire et a évolué à un très bon niveau globalement. Ce sera un client au Masters à n’en pas douter.

    Il est temps que la saison se termine pour le suisse qui a plus que rempli ses objectifs cette année et réalisé une performance extraordinaire. Mais il semble las et fatigué. J’espère qu’il ne se pointera pas à Paris pour conserver un minimum ses chances au Masters bien qu’il évolue à un niveau en-deçà de Djoko et Muray en ce moment…

    • Antoine 28 octobre 2012 at 18:17

      Absolument, c’est le scénario inversé du second, en pire pour Roger. Del Po n’a pas eu une balle de break et n’a pas pu marquer plus de 7 points au retour, la moitié de ceux de Roger qui lui a eu quatre balles de break..Roger aurait donc logiquement du gagner ce troisième set mais perd le tie break 7 à 3…

      Mais bon, Del Po aurait très bien pu gagner en deux sets. Victoire méritée sur l’ensemble du match…

      Deuxième tournoi de suite pour Del Po qui bat Federer pour le première fois depuis 2009. Bravo à lui…

      Par la même occasion, il met fin à près de deux années sans défaite pour Roger en indoor, la dernière remontant à Bercy 2010 ou il avait perdu en demies après avoir eu 5 balles de match contre Gaël…Fin de série donc…

      J’espère aussi qu’il ne viendra pas à Paris..IL ne joue pas particulièrement bien mais n’a pas fait un mauvais match non plus…Deux, trois jours de repos et une semaine d’entraînement et il devrait être au point à Londres..sans garantie de victoire bien sûr, mais avec une chance réelle de victoire..

      En ce qui concerne Del Po, s’il joue sérieusement à Bercy, il risque de le payer cher à Londres ensuite…

  26. MacArthur 28 octobre 2012 at 18:07

    Félicitations à JMDP pour ses deux victoires de suite même si je n’ai pas vu le match. Sinon, Federer ne doit pas être fatigué. Il avait dit que s’il le voulait, il aurait pu jouer à Pékin ou à Tokyo. J’espère donc qu’il va jouer à Bercy.

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:11

      Le jour où tu ne prendras pas toutes les déclarations des joueurs pour argent comptant…

      • MacArthur 28 octobre 2012 at 18:16

        Je prends les déclas de Fed pour argent comptant encore plus lorsque de brillants analystes démontrent que celles-ci sont fondées…Ce n’est quand même pas lui qui a une communication toute pourrie sur le circuit :-)

      • Antoine 28 octobre 2012 at 18:21

        MDR…Il n’y a pas plus langue de bois que Roger…On arrive même à voir quand il dit le contraire de ce qu’il pense quand on a un peu l’habitude…Point de vue comm il est effectivement de très loin n°1…

        • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:31

          Apparemment notre général n’en a cure puisque l’absence probable de fatigue chez Fed le trentenaire après une saison exténuante est son leitmotiv depuis quelques temps…

          • MacArthur 28 octobre 2012 at 18:37

            Tu as râté un épisode fieldog… Sinon, merci pour le clin d’oeil :-)

    • Sylvie 28 octobre 2012 at 18:16

      Je pense même qu’il pète le feu et pourrait jouer dés demain. Après tout, Bâle-Paris ce n’est qu’à quelques heures de voiture…

      Plus sérieusement, il a dit aussi qu’il a beaucoup joué cette année et qu’il compte jouer moins l’année prochaine. Je le trouve moins bon en cette fin de saison même si Del Potro était plus fort aujourd’hui. Le cumul de matches et le fait d’avoir atteint la plupart de ses objectifs doivent avoir leur rôle.

      Je ne le vois pas aller à Bercy ni briller vraiment à Londres.

  27. MacArthur 28 octobre 2012 at 18:09

    Bon, break d’entrée pour Serena….La messe est-elle dite? Masha est combative mais…c’est du lourd en face!

  28. Evans 28 octobre 2012 at 18:11

    Il y a une stat assez intéressante qui n’est jamais mentionnée dans les débats du GOAT. Je me suis amusé à observer le différentiel entre le nombre de participations aux GC et le nombres de victoires. Cela donne pour les cinq plus grand joueurs de l’histoire :

    Federer 54 GC joués pour 17 victoires
    Sampras 52 GC joués pour 14 victoires
    Laver 40 GC joués pour 11 victoires
    Borg 27 GC joués pour 11 victoires
    Nadal 33 GC joués pour 11 victoires

    On voit clairement que Borg et Nadal se placent sur un strapontin particulier. En réalité, ces deux là sont loin devant les autres. En réalité les 17 GC de Federer ne sont pas si impressionant puisqu’il lui a fallu un nombre de participations élevé (54 contre 33 pour Nadal) pour les gagner.

    • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:16

      Sinon un petit commentaire sur l’article de Guillaume ? Ou sur n’importe quel article en fait ?…
      Concernant ta brillante démonstration de la finalement piètre performance de Federer éclipsée par la carrière de l’homme aux genoux d’argile, on en reparle quand Rafa aura 30 ans, tu veux bien ?…

      • MarieJo 28 octobre 2012 at 18:38

        @fieldog et sylvie, faut pas jeter la pierre à evans voyons, il ne fait que voir les fait sous un certain angle, ce qui est légitime pour tout FFN ou FFF qui se respecte ;)

        • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:59

          Non mais bon c’est pénible de voir toujours les mêmes ramener leurs fraises après une défaite ou contre-perf d’un joueur alors qu’ils ne participent absolument jamais aux débats, ni ne laissent de coms sur les articles. Il y a d’autres forums de grands médias pour cela…

      • Sylvie 28 octobre 2012 at 18:48

        ça n’empêche pas de mettre des commentaires sur les articles ou de parler parfois d’autre chose, si ?

        On a bien compris qu’il a un regard de Chimène, ça ne me pose pas de problème personnellement.Ça limite un peu les échanges mais bon, si ça lui plait de faire de la provoc envers les FFF, chacun son truc.

        Mais je pense toujours à ceux qui prennent du temps pour écrire et dont on ignore royalement l’article. Même si on n’est pas spécialiste, c’est souvent mon cas, un petit mot fait toujours plaisir.

        • fieldog (vainqueur Odyssée 2010 et RYSC 2012) 28 octobre 2012 at 18:54

          Pas mieux !

    • Sylvie 28 octobre 2012 at 18:24

      Bah Les commentaires d’Evans se résument à :  » Fed est un usurpateur, le vrai GOAT c’est Nadal », je ne sais pas s’il a déjà évoqué d’autres sujets, en fait.

      C’est son truc.

      Mais c’est vrai que mettre parfois un commentaire sur les articles serait sympa pour leurs auteurs.

    • Skvorecky 28 octobre 2012 at 18:25

      Evans, il faut que signales toutes affaires cessantes cette observation judicieuse à Nadal pour qu’il en tire les conséquences et ne joue plus un seul tournoi du grand chelem, sauf Roland Garros, s’il pète la forme en mai bien sûr.

      Ainsi il préservera cette superbe statistique et laissera Federer dégrader encore plus son record, avec, par exemple, 19 ou 20 titres sur 66 grands chelems disputés.

    • MarieJo 28 octobre 2012 at 18:29

      pas besoin d’attendre les 30 ans de rafa, cela veut dire que fed est meilleur sur la durée, chose que seul connors ou agassi ont eu la prétention de faire avant lui…
      au bout de 54 GC pour rafa ou djoko ou n’importe quel autre joueur à l’avenir, je ne vois personne avec 17 victoires…

      nadal et borg ont su engranger très vite, mais si borg a lâché mentalement, je ne suis pas sûre que rafa puisse gagner 6GC après ses 26ans comme fed…. mais s’il le fait, ce serait incroyable…
      3/4 maxi serait déjà plus qu’honorable pour lui !

    • Arthur 28 octobre 2012 at 21:05

      Allez hop, je poste également juste pour troller sur ce sujet car aujourd’hui j’ai du temps à perdre.

      (Tout d’abord merci à Guillaume pour cet article, j’aimais également beaucoup Ferrero vers 2002/2003 et ce fut une réelle déception de ne jamais le revoir à son meilleur niveau plus tard dans les années 2000…)

      Evans, je trouve ça marrant de citer des chiffres et d’aboutir à une conclusion qui justement ne colle pas avant ces chiffres ! Un peu comme si tu connaissais déjà la conclusion avant même de finir d’écrire tes statistiques…
      Si on regarde le ratio GC gagnés / GC joués on a :
      Sampras : 0,269
      Laver : 0,275
      Federer : 0,315
      Nadal : 0,333
      Borg : 0,407
      Il y en a donc UN qui se place sur un strapontin particulier, c’est Borg qui est loin devant tous les autres (plus de 0,07 d’écart). On a ensuite les inséparables Nadal et Federer (moins de 0,02 d’écart), puis Sampras et Laver 0,04 plus loin.

      Et puis bon ce genre de stats veut dire ce qu’on veut bien lui faire dire. Inclure Laver dans le lot alors qu’à l’apogée de sa carrière il n’a pas pu disputer de GC c’est un peu étrange. Et puis ça fait artificiellement monter le ratio de ceux qui déclarent forfait pour un GC (Nadal US open 2012) alors que parfois certains débarquent en mauvaise forme (Nadal Aus open 2011, Federer Aus open 2008) et qui n’ont pas spécialement moins de mérite…

      Si j’étais toi, je commencerais à me faire du souci. Voir que le ratio de Nadal est quasiment égal à celui de Federer alors qu’il a été beaucoup plus précoce et qu’il n’a pas encore vu ses stats plombées par sa fin de carrière, c’est un peu inquiétant.
      Heureusement, il reste le H2H :D

      • Colin 28 octobre 2012 at 21:34

        Pas mieux !

    • Remy - Karim d'Or RYSC RG-UO 29 octobre 2012 at 14:05

      A ce niveau d’obsession, il faut penser à consulter Evans.

  29. MacArthur 28 octobre 2012 at 18:19

    Masha s’accroche; elle s’accroche. Serena est pas très bonne au filet. La Russe encore moins.

    • Skvorecky 28 octobre 2012 at 18:37

      Il zapperait donc Bâle pour se consacrer à d’autres priorités, mais lesquelles? Pas la Coupe Davis a priori, encore que sait-on jamais.

      Peut-être Bâle est-elle la victime de ce calendrier remodelé de fin d’année.

  30. MacArthur 28 octobre 2012 at 18:25

    OH MY…Pourquoi elle lui donne les angles à Serena? Mais pourquoi?

  31. MacArthur 28 octobre 2012 at 18:29

    En tous cas, c’est bien de voir les Turcs si présents. La salle est bondée depuis le début de la semaine. On ne peut pas en dire autant des Chinois qui n’en n’ont rien à cirer du Tennis à part bien sûr Blue Cat.

  32. Sylvie 28 octobre 2012 at 18:30

    Sinon, c’est un peu un juste retour des choses pour JMDP qui a perdu des matches qu’il aurait du gagner contre Fed comme à RG où il s’est blessé en cours de match et n’a pas voulu retirer à Fed le mérite de sa victoire. Celle des JO était dure aussi.

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