Je souhaite une très bonne année tennistique, et au-delà à tout le monde en général et à 15lt en particulier.
Je nous souhaite surtout beaucoup de patience, de ténacité et d’espoir. Car il va en falloir, beaucoup, pour survivre à Djokovic, Djokovic et Murray, Murray et Djokovic et environ une vingtaine d’autres au bas mot qui, par chance, sont déjà vieux. Ce qui se passe, c’est que Djokovic est en train de faire subir à 15lt ce qu’il fait subir à tous ses adversaires : nous avoir à l’usure. Nous sommes en finale de l’Open d’Australie 2012, et il est en train de nous cramer à petit feu, ce salopard. Donc, patience. Et n’oublions pas que nous sommes plus nombreux, et pour certains, plus jeunes.
En ce qui concerne les autres, pas plus jeunes. Attention, séquence Fossiles : je préférerai toujours regarder des haïlights Panatta 76, Connors – Mac 82, et même des Wilander 88 à des Djoko – Murray. Simplement parce que c’est plus joli, et surtout parce que j’ai l’impression qu’il y a quelqu’un sur le court. N’importe quel premier tour de Noah à Roland-Garros est plus dense qu’un des innombrables huitièmes de Ritchie (et encore, Ritchie, qu’il le veuille ou non, y met de l’émotion ; on parle pas de Benneteau). N’importe quel Mac – Lendl est un sommet dramaturgique comparé à une sortie de Djoko, même en finale de Grand chelem. Pourquoi Murray devient-il donc plus intéressant depuis qu’il s’est entiché du « riant tchèque » (puisque tout le monde l’appelle comme ça) ? Parce que c’était mieux avant. Un Djoko – Murray, ça arrive à la cheville d’un Nyström – Curren, mais c’est tout. Donc, c’est chiant.
Les mecs sont globalement chiants, dans leur grande majorité. Fed, dans son genre, est chiant. Bien entendu, c’est Fed. Il tient le tennis à bout de bras à lui tout seul, mais juste sur le court. Pour le reste, il est quand même assez chiant. Pas chiant ? Le monde du tennis pas chiant tient actuellement sur les épaules d’un seul homme, le seul, l’unique, l’irremplaçable Monfils. Lui seul peut faire les couv’ de Télé Z, So foot et Tennis Mag sans qu’on y trouve à redire. Il est l’improbable et le n’importe quoi du tennis world aseptisé. Le Mélenchon du tennis Socialiste, Gaël. Le seul vrai héritier de Leconte, sans lequel, je vous le rappelle, nous aurions été condamnés à avoir Thierry Tulasne pour n°2, suivez mon regard. Combien de temps Fed va-t-il tenir, et y aura-t-il un 18 ? Rafa va-t-il revenir ? Ça, ce sont nos questions qui cachent une forêt de « Combien de Djoko – Murray va-t-on devoir se farcir ? » Et pendant ce temps là, ce qui nous fera vraiment tenir, c’est « quelle va être la prochaine Martine va à la plage de Gaël ? »
Pour l’ensemble de ces raisons, n’en déplaise à Gaël, je me désintéresse du tennis. Pas de Fed, mais ça fait longtemps maintenant que Fed est au-dessus du tennis. Mais sinon, franchement ? J’imagine qu’il y en a parmi vous que cela intéresse d’imaginer que Tsonga arrive en finale de l’Open d’Australie. Mais, à quoi bon ? A peu près du même acabit que del Potro fasse une demie, une finale, voire gagne…Mais là aussi, d’un point de vue Tennis, je veux dire, ce que l’on peut produire avec une raquette sur un court : est-ce que c’est vraiment kiffant ? Mis à part le côté, « Ok, c’est pas le Big Four », hé ben c’est quoi la différence, du point de vue de ce que l’on voit comme Gestes sur le court ? Faut-il que nous soyons tous devenus bien indulgents, ou simplement lassés, pour nous extasier des pralines que peut envoyer un type qui joue à hauteur de hanche quand c’est mon épaule. J’en profite ici pour rendre hommage aux 15lovers qui ont réussi à s’intéresser suffisamment à Berdych pour relever la pureté de ses frappes et de ses impacts. Et en même temps, je me dis que pour en arriver là, faut quand même qu’on ait pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent. Ah, Vitas, la pureté de tes montées (héhé), la pureté de tes nuits, la pureté de ta Rolls, la pureté de ton look de Robert Plant, voila des puretés que Berdych ne t’enlèvera pas de sitôt.
J’étais devant Benneteau dans le hall de l’Open de Rennes. Il était en jogging, on aurait dit un 15/2 du club qui allait faire recorder ses raquettes, ce qu’il allait faire justement. Il jouait la finale du Challenger une demi-heure après. Alors je lui ai collé une tape dans le dos, et je lui ai dit « Viens Poupoule, on va s’en griller une, t’as du feu ? » Non, j’déconne. Mais n’empêche. De l’ordre du – presque – possible. Imaginez ça avec Ivan, John, Yannick (oui, ok), Jimmy, Mats, Björn, Vitas ? Non, car les Mecs En Imposent. Tomas, Djowill, et même David ? Oui, car Les Mecs Font des Kinder Bueno. Ou presque. Alors bien entendu, le tennis, ça n’est pas qu’une histoire de couv’ de Télé Z. Le tennis, c’est du sérieux, c’est de l’entraîneur, c’est de la macrobio. Sauf qu’à la fin, ça devient du Djoko, et ça devient chiant.
Je me souviens avec émotions (et jalousie) des commentaires de cette copine sur les gros plans intéressants de Camille Boah, position fessier cambré en retour de service. Et quand le Yannick Marley était en face du Ivan Curtis, ça chauffait, et il était question de bien plus que de tennis. Un doigt de Connors, une hystérie de Mac, et le tennis était cul. C.U.L. La misère de ce pauvre Djoko, c’est que bien qu’étant un individu-cul, comme il ne cesse de le montrer en boîte en slip, ou bien quand il célèbre l’une de ses victoires, c’est que son tennis n’est pas cul, et ses adversaires non plus. Ce type est comme emprisonné dans son tennis : il gagne, c’est moche, c’est tout sauf jouissif (sic), mais comme il gagne comme ça, il continue. Et il fait limite de la peine à être aussi besogneux. Son tennis est une telle prison que je comprends qu’il exulte comme ça à la fin : enfin c’est terminé. Où est le plaisir ? Il n’est pas seulement content d’avoir gagné, il est content d’avoir terminé. Et nous aussi. Voilà, fin 2012, je suis une maîtresse harassée de Djoko le besogneux, et je me fumerais bien une clope.
C’est bien ça le plus grand problème avec Djoko, et ce pourquoi il fait souffler un vent de pessimisme sur le tennis entier. Le gars est un joyeux drille, un rigolo, il fait des blagues, tout ça, les imitations gnagnagna, et vas-y que je te me foute torse poil, et vas-y que je te slipe… Et son tennis ? Renvoyer, user, attendre l’ouverture, gagner. No fun. Au moins, quand Lendl faisait à peu près la même chose, il était cohérent. La tronche de l’emploi. Ce qu’il y a de déprimant avec Djoko, c’est qu’en quelque sorte, il utilise son tennis pour gagner. Rien de mal à gagner, mais c’est ce côté connard qui a trouvé la martingale, ça l’emmerde lui-même, mais tant que ça marche, il continue…Vivement Rafa, son lift obscène et franc du collier, c’est tout ce que je te souhaite pour 2013, Novak.
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Bonus : « Djoko est slip » – la genèse
Pourquoi j’aime pas Djoko, et je ne vois pas son ascension comme une bonne nouvelle ?
- Sa grande gueule : sa bruyante famille, son « humour » pas drôle. Franchement, ses imitations, ça vous fait rire ? Même quand il a commencé, avec son masque Halloween machin, c’était pas drôle. Remarquez, c’est rare un joueur de tennis drôle. Un sportif drôle, d’une manière générale, aussi. Il n’y a qu’à regarder les « pitreries » des seniors sur le circuit vieux pour se faire une idée. En général, ça tend vers le un peu beauf au mieux, un peu vulgaire parfois (j’aime Safin, mais j’ai vu quelques images, aie aie aie, sorte de tentative de faire du Jerry Lewis avec limite des balles dans le short). Et les doubles mixtes actuels pour sauver la planète, avec les micros accrochés pour qu’on entende les commentaires de nos héros : drôle ?
Sans dec. A bien y réfléchir, le mec le plus drôle du circuit est probablement Roddick. Ah, le coup où lui aussi il fait des imitations (il fait pas Chirac ou Marchais-taisez vous-Elkabach- comme Jean Roucas, hein, il fait des services comme Agassi) ; et qu’un spectateur lui lance « fais Roger ! », qu’il s’arrête net et lui hurle « Shut up ! » Drôle, ça. Un autre assez drôle était, ou est toujours car la médecine fait quelques progrès, Nastase. En général, plutôt pas trop gras. Et enfin Lendl, mais pas de son plein gré.
Bref, Djoko, sa personnalité, son « humour » ne déparent pas dans cet univers sportivo-blaireau. Pour achever de s’en convaincre, suffit de regarder les séquences comment dire « humoristiques ? » pendant Roland-Garros où l’on invite des joueurs à pousser la chansonnette en karaoké : Djoko ne peut pas s’empêcher de faire du zèle en braillant « I will survive » (car forcément, il choisi la pire chanson du tas) ; et de mémoire, il finit torse poil. Car il est comme ça Djoko : donnez-lui un vestiaire, et vous pouvez être sûr qu’il s’y balade à poil en faisant des imitations. Sa vie, ç’a probablement toujours été comme ça : gagner en montrant aux autres qu’il est meilleur, meilleur en tennis, meilleur en vestiaire, meilleur en imitation, meilleur en business (« son » tournoi), meilleur en slip.
- Son jeu : d’une certaine manière, Djoko joue en slip (je sais que j’ai considéré Nadal comme « porno » dans un précédent post, et Fed sous l’angle du doudou-objet transitionnel de la maman à la crèche – dîtes-moi ce que vous avez ressenti quand vos parents ont oublié votre doudou sur une aire d’autoroute – et que vous vous dites probablement que ce Sam n’est pas net : vous avez raison). Djoko, donc, est slip. Comment expliquer cela ? Pour bien cerner le concept, tentons une approche par application locale sur d’autres joueurs : Fed joue-t-il slip, voire Est-il slip ? Non. Impossible. Il joue et est trop classe pour ça. Murret : slip ou pas slip ? Non. Trop inhibé. Gasquet ? Non. Même raison. Nadal ? Attention, piège. Pour moi, non. Car en dépit de ses attitudes de guerrier, Nadal ressemble à un type très « intérieur ». Monfils ? Pas plus. Car finalement, il y a quelque chose de très cérébral chez Monfils (ce qui ne veut pas dire « qualité de réflexion »). Mais ça cogite. Au final, le slipissme de Djoko, c’est sa manière d’être très « corps », avec l’incroyable souplesse qu’il dégage sur le court (à coté, Murret a l’air tout guindé, et pas seulement parce qu’il est rosbif) ; le côté instantané, j’aurai tendance à dire extraverti, dans ses attitudes et ses prises de décision ; et surtout son besoin d’être regardé (là, il ressemble à un Benoît Paire qui aurait compris quelque chose). Djoko slip est le type le plus narcissique qu’on puisse actuellement voir sur un court. Et personnellement, c’est loin de me le rendre sympathique.
Homard m’a tuer !! Génial article.
vous prenez un jeu vidéo de tennis dernier cri, vous choisissez Murray contre Djokovic. Vous les affublez de la force maximale, l’endurance maximale, la défense maximale etc… vous choisissez match en 5 sets, une durée de 4 heures. Vous mettez tout ça en automatique (ordinateur contre ordinateur) et vous lancez le jeu…
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Et vous obtenez… ben ce que vous voyez sur votre télé en ce moment.
Si cela se répète trop souvent (ça fait déjà deux fois de suite quand même hein !) Il faudra peut-être envisager des redifusions des matchs de Mc Enroe, ou de Federer pour se rappeler le bon temps…
Pas besoin de rediff. You Tube fait bien le travail. Et….Le Rod Laver Arena est plein en ce moment.
Comment Murray le prend tout le temps dans son replacement purée!!!!
Slip fait beaucoup de fautes !!
Quelle classe la mère d’Andy !
Murray joue plus intelligemment. Premier set mérité. Slip est trop tendu
Craquage de slip total dans le TB.
La plupart du temps Djokovic sait repartir de l’avan t quand il perd le premier set mais là ça le rend dingue de devoir lâcher cette manche qu’il aurait largement u gagner avec toutes ses balles de break.
Merci Djoko pour le tie-break… C’était bien la peine de ne pas laisser Murray voir le jour pendant tout le set…
Alors, Karim, ce new Murray ?
Il manque la chirurgie plastique.
L’histoire bégaie. Nadal avait la clé du jeu de Fed, impression d’inexorabilité. Djoko a eu la clé du jeu de Nadal, impression équivalente. Et là impression que Murray ne laissera plus Djoko respirer.
Djoko en mode wta.
Keskifout le Djoker ?
Petit trou d’air serbe, mais vite récupéré. Va falloir aller le chercher mentalement
Très mauvais opération pour Murray de n’avoir pas breaké alors qu’il avait 0-40 sur le service du Djoker…
Beaucoup plus d’intentions chez Murray de faire le jeu. Sur ce point déjà il est plus méritant.
La plus belle volée de djokovic… du gauche
Un truc m’a frappé tout au long de cet OA : à chaque changement de côté, 8 vigiles entrent sur le court pour monter la garde aux quatre coins du terrain et à proximité des joueurs. Nouveauté dans le tennis ou quelqu’un a déjà vu ça avant ?
Blue Cat rôde dans les environs. Nous sommes dans le Grand Slam Asia-Pacific, non?
Eh oui ^^
Incroyable…. Tu sais qu’en écrivant ça j’ai pensé à toi. Je me suis dit ça fait longtemps la Blue Cat de 15-LT
Djoko de plus en plus frustré. Il attend le break pour se libérer. Il va pousser son cri libérateur, je le sens…
Pourtant, il n’y a pas de raison. Il sert bien. Il n’a pas été breaké. Mais Andy ne lui donne pas le rythme qu’il aime et sur lequel il s’appuie. C’est ça le problème.
Bon, je passe une tête par-dessus le grillage mais pas le temps de rester.
34 UE pour djoko en un set et demi ?!
Juste l’impression que les deux joueurs sont d’avance fatigué de la montagne à gravir pour remporter le match. Ils ne lâcheront rien, mais ça donne l’impression qu’ils préfèreraient aller direct au tb…
Le tennis comme le vélo : on tient bon jusqu’au col / 5e set ou tb, on use les forces adverses en route et c’est là que la vraie partie commence ?
C’est exactement ça : ils font du tennis comme on fait du vélo : dur, long, éprouvant. On place une accélération (on tente un break) quand l’occasion se présente, et le reste du temps, on pédale jusqu’au col…
Djoko est peut-être slip, mais par-dessus, il est cycliste.
Djoko est cuissard, alors, comme Francis Lalanne est cuissardes.
http://www.sport-diffusion.com/fiche.asp?langue=fr&magasin=3&rayon=37&produit=277&sb0leub=N191400000440200000200000410220000100000L&gclid=CMWX7uauiLUCFYLHtAodo0MAjQ
…
Il gagne très facilement ses services quand même le Djoker. Il peut être confiant. Ça va tourner.
j’ai quand même l’impression que les 5 sets contre federer vont avoir une importance dans ce match.
Je débarque pour la fin du premier set et je vois depuis un match… pas si mal. Je ne pense pas que vu leur type de jeu, cela puisse être bien mieux. Il n’y a pas trop de rallyes… et les joueurs ne passent pas leur temps à se faire breaker à cause du niveau de retour en face.
Exact.
En tout cas, Murray lui fait bosser ses smashs. Djoko choisit d’ailleurs bien souvent le mauvais côté… ou c’est Murray qui choisit le bon.
La manière dont Djoko gagne ses jeux de service, si Murray se fait breaker, il ne reverra plus de balles de debreak.
Je suis surprise de la réussite des deux joueurs en 2° balle, surtout de Djokovic (64% vs 55%, en baisse cependant côté Murray), compte tenu de ce qu’ils ont en face. Djokovic est bien meilleur dans l’échange dans ce set.
Salut à tous. Je viens faire un tour pour regarder un bout du pensum. Comme vous l’avez relevé avec beaucoup de pertinence, Djoko et Murray font du tennis comme du vélo. Et c’est mortifère pour l’intérêt du tennis. Je mets Nadal dans le même sac.
Les conditions de jeu sont trop lentes. Ca n’a cessé de s’aggraver depuis la seconde moitié des années 2000. Et le résultat, c’est que les meilleurs joueurs ne sont quasiment plus jamais débordés. Ils sont des murs. La majorité des points se concluent sur des fautes directes et non pas sur des points gagnants quand on a un Djoko-Nadal, un Djoko-Murray ou un Nadal-Murray.
C’est insupportable.
Karim, je ne pense pas que Murray ait davantage aujourd’hui qu’hier les clés du jeu de Djoko. Il ne les a ni plus ni moins aujourd’hui qu’il y a 4 ans.
Murray, c’est le résultat d’un clonage entre Lendl et Wilander alors que Djokovic est le résultat d’un clonage entre Lendl et Agassi.
Murray a donc des coups plus variés que Djokovic, mais Djokovic est plus fort mentalement. Physiquement, je ne pense pas qu’un soit plus fort que l’autre.
C’est pour cela que je n’arrive toujours pas à encaisser Murray en qui je vois plus le tempérament d’enflure de Lendl que le côté sympathique de Wilander. Et il a toujours cette tendance à tricoter quand il joue contre Djokovic.
Djokovic, sans jamais apprécier le personnage, j’ai bien aimé son côté chevaleresque, quand il acceptait d’affronter Federer et Nadal de manière offensive, en créant du jeu. C’est-à-dire de 2007 à 2011. Depuis 2012, qu’il fait le comptable misant tout sur son caisson, je ne peux plus.
Ils ont les moyens de gagner des titres avec des conditions de jeu plus rapides.
Sur le plan des résultats des affrontements entre Murray et Djokovic, ça continuera d’être kif-kif entre les deux.
Djoko est pour moi clairement sur une pente descendante. Et le tiendra plus beaucoup plus longtemps au numéro 1. Murray n’y tiendra pas beaucoup plus longtemps.
Mais surtout, pitié, que cette hyène de Murray ne fasse pas à son tour un petit chelem. Ce rosbif faisandé ne doit pas faire de petit chelem. Sinon, un petit chelem ne vaudra plus rien. Il y aura eu trop de petits chelems ces dernières années. Chaque joueur ne doit pas avoir droit à son petit chelem syndical.
Jérôme « wishful » Thinking…
Ca donne tellement envie de te contredire ; petit exercice de style (je n’y souscris en rien mais imagine, Jérôme, que quelqu’un prie pour ça à ta face partisane (je ne peux pas regarder le match, hélas, sinon je serais ravie pour Mumu) :
« Djoko est pour moi clairement sur une pente ascendante. Et il tiendra encore beaucoup plus longtemps au numéro 1. Murray y tiendra tout aussi longtemps.
Mais surtout, pitié, que cet okapi de Murray fasse à son tour un petit chelem. Ce sain britannique doit faire de petit chelem. Alors, un petit chelem vaudra vraiment quelque chose. Il y aura eu insuffisamment de petits chelems ces dernières années. Chaque joueur doit avoir droit à son petit chelem syndical. »
Pour ma part je serais assez ravie que Murray remporte Wim cette année, à minima. Contre Nadal, tiens. Roro doit garder des forces pour 2016.
Pas de pb Patricia.
Mais si on laisse de côté le wishful thinking dans un sens comme dans l’autre pour se placer sur le plan des probabilités, quel est ton prono ?
Que les 2 sont sur la pente ascendante ou qu’ils ont déjà atteint leur top et son soit déjà sur la pente descendante (Djoko), soit pas loin d’elle (Murray) ?
Je pense que Djoko comme Murray ont dans les 3 ans de haut plateau minimum… La suite – la longueur et la pente de la descente – est plus difficile à prévoir, mais 3 ans de présence en plus me semblent un minimum.
Ah cette double faute.
Tiens, d’ailleurs, je souhaite que Murray imite cette année en tous points son entraîneur tchèque. A savoir que comme Lendl, après avoir emporté son 1er titre du GC, il perde 2 finales du GC.
Quitte à ce qu’il gagne l’USO comme Lendl en 85, je m’en fiche.
Moi, j’aimerais bien cette année un remake de 2012 : 1 titre du GC pour chacun des big Four.
Perso j’aimerais autant que Murray s’impose parce qu’un titre ici c’est la porte ouverte à un GC calendaire pour Novak et je ne suis pas sûre que ça vous fasse kiffer
Mais non. Djokovic ne gagnera plus jamais Wimbledon. Il est en réalité le moins bon des 4 sur gazon.
Roland garros, en revanche, c’est moins évident car si Nadal n’est pas suffisamment en forme, c’est le serbe qui aura le plus de chances de s’y imposer.
« Mais non. Djokovic ne gagnera plus jamais Wimbledon. »
J’ai failli approuver mais je me suis rappelée ceci
Ceci dit, je le trouve également moins bon que les trois autres.
Il a déjà gagné Wimbledon et on ne peut écarter cette possibilité. Il lui suffit d’un tableau en mousse et d’un adversaire cramé en finale ou qui passe à côté. Et comme tu le dis, si Nadal n’est pas à son meilleur, il est le prétendant le plus légitime au titre à Roland. S’il arrive à Londres avec deux titres du GC dans la musette, niveau confiance il fera mal.
Deuxième set logique pour le Djoker. Je l’avait dit, il était bon au service. Pas de raison de s’en faire plus que ça.
« One set apiece » comme disait Shakespeare (grand amateur de tennis comme tout le monde le sait).
Vont-ils battre le record de durée de l’année dernière ?
A vous lire, à ce que j’ai vu, et à ce que j’ai lu sur les commentaires des échanges par l’Equipe, il y a consensus sur le fait que c’est un match très chiant.
Les 2 joueurs sont attentistes. Ils restent derrière leur ligne de fond, arrondissent beaucoup pour se donner un max de sécurité même s’ils varient.
On dirait un match lent. C’est back to the eighties en un peu plus musclé. Merci les conditions de jeu lentes.
Sacrifice! Pas beau le pied de Murray. Plein d’ampoules…. Mauvaise nouvelle ça pour la durée…
En fait, ils vont nous faire 4 tie-break et ensuite, ils se lanceront à l’assaut du record de Mahut et Isner.
LOL.