Tennis-fiction

By  | 20 août 2013 | Filed under: Les filles

Une finale inédite

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Cet article est dédié à Marion Bartoli, sous l’égide de son récent propos :

«Il y a tellement d’autres choses à faire dans la vie que de jouer au tennis»

***

On commence par les bonus, c’est le meilleur !

 ‘UN ECOSSAIS REMPORTE WIMBLEDON ‘

En 1969 : visionnaires,  les Monty Python l’avaient prévu !

Part 1 : Les aliens attaquent ! Man is changed into Scotsman !

Part 3 : Le but des ‘Blanmange’ (Blanc-manger = fromage blanc géant) est découvert : gagner Wimbledon

(la finale commence  à partir de 3’ 21)

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Rions un peu. Pour prolonger la fragrance gazonnée qui embauma nos narines récemment, je vous emmène dans un tournoi de tennis-fiction.

Le but ? Possiblement, vous faire sourire du « décalage culturel » opéré par mon tour de passe-passe. Et qui sait, parvenir par ce détour à débusquer certains de nos modes de pensée « ATP-centrés » ?

* * *

 2013. Juillet, le 7è. Dimanche est passé et les roastbeef attendent toujours.

Milos Raonic a remporté Wimbledon en s’imposant en finale contre le sud-africain Anderson. Avec le sang-froid qui est sa marque de fabrique, le jeune canadien a enchaîné les performances maîtrisées. Cette finale à sens unique où il décroche le Graal fait suite à un match impeccable du même acabit, où il flingua en vol un Juan Monaco égaré en demi-finale – une affiche insolite s’il en est (on attendait un del Potro jusque là impressionnant, mais trahi par une fourbe grippe – saleté de climat britton !).

Un coup de massue porté au ronron du circuit masculin, couronnant un record de sorties de route prématurée !

Faut-il s’en réjouir ou bien le déplorer ?

Bien sûr, la victoire de Milos ne ravit pas les esthètes, tant son jeu sans passion est loin de l’antidote espéré contre la horde des défenseurs d’élite sous les picots desquels l’herbe ne repousse plus (je vous propose de visualiser un Novak Djokovic fléau de Dieu avec les yeux bridés et un bonnet de fourrure). Mais on se console comme on peut, en arguant des bienfaits du vent de fraîcheur et de jeunesse – qu’on aurait plutôt espéré sentir souffler de Bulgarie, d’Australie ou de Pologne, c’est entendu.

On maudit aussi un peu le finaliste encore plus surprise pour son craquage dans la dernière ligne droite : lui, au moins, alimentait ses volées d’un soupçon d’inspiration ! Que n’a-t-il été digne de son tournoi exceptionnel ?!

 

CHAPITRE UN : un finaliste glorieux

Kevin Anderson

Kevin Anderson a dû sévèrement cravacher pour arriver en finale : pas tant lors de son quart de finale contre un Stepanek toujours vaillant (le service-volée conserve, à moins que ce ne soit le stupre) ; ni comme tombeur au 3è tour du dangereux Gulbis (*) ou, dans le même genre de cogneur fou, d’un Janowicz encore trop vert sur gazon (**). Et même sa victoire serrée sur Ferrer en demi, contre qui il pouvait faire valoir des qualités plus classiques sur cette surface, n’a pas tant ahuri que l’authentique exploit accompli en sortant le numéro 1 mondial.

Vu le tennis impitoyable pratiqué dernièrement par le patron du circuit, vu sa voracité, la prouesse d’Anderson ne saurait être minimisée. Elle s’explique néanmoins en partie par une prestation en demi-teinte de Novak Djokovic : un déplacement loin de ses standards habituels, les efforts consentis moralement et physiquement lors de son combat toujours infructueux pour la couronne à RG, ayant sans doute affaibli les murailles de la citadelle pour l’assaut de ce Samson venu d’Afrique.

Un Exploit Majuscule, Kevin tentant crânement sa chance, tous canons sortis, avec une puissance de feu décomplexée.

Pas de quoi décourager les rageux habituels bien sûr : le bec solidement trempés dans le fiel, les corbeaux ne manquèrent de coasser qu’Anderson « ne faisait que révéler l’imposture du voleur de poule », à grands renfort de « c’est pas étonnant, il n’y a que la dope dans son jeu (par Armstrong, Pantani et Toutatis !) ».

 * NB : rappelons que le letton guillotineur avait étêté d’entrée de tournoi, en la personne de la TS 10, Stanislav Wawrinka, pourtant finaliste à Eastbourne.

 ** NB 2 : avant  la tautologique décapitation du Chef, Anderson s’est fadé les missiles du  polak sous acide  pour accéder à ce clash d’anthologie…  Jerzy disait détester l’herbe. Gageons que cette nouvelle défaite au 2ème tour contre un autre grand serveur, ainsi que la chevauchée sauvage d’icelui  jusqu’à l’Explication Finale ne vont pas accroître son amour pour la pitance des bovidés…

Anderson enchaîne !

(Istomin, Janowicz, Gulbis, Djokovic, Stepanek et Ferrer)

  Dès le premier tour, les plus perspicaces avaient senti venir la menace planant sur un Wimbledon chaotique comme jamais. La correction infligée à Istomin par le double-mètre sudaf laissait présager du costaud : laisser 4 jeux à ce joueur talentueux ,qui réalise par ailleurs une année fort honorable, c’était prometteur !

Mais après la croisade du 1/8è, la croisière contre Stepanek, et l’élimination en demi-finale (jugée par Antoine de Salut Public) du mini-cruisader Ferrer (*) - confirmant, si nécessaire, la forme sensationnelle du géant, tous réclamaient d’une seule voix que la couronne lui échût, plutôt qu’à un Milos certes bien sympa avec sa frimousse de grenouille, mais d’un exemple douteux pour les générations à venir…

 (*) J’ai pas réussi à caser Croisette

CHAPITRE DEUX : un finaliste bordé de nouilles

Milos Raonic

                         Il faut dire que de son côté, le jeune canadien s’était baladé sur un chemin bien dépourvu d’embûches, les obstacles étant ratissés de sa route par une serviable épidémie éjectant un par un tous les tauliers de sa section du tableau !

Sans compter le gag du croco Monaco fourvoyé en demi, jugez-en plutôt : OUT, Andy Murray, forfait dès le 2è tour et cédant son siège de TS à Cedric-Marcel Stebe – ATP 166 !

Ah, on a ri jaune citron dans les cottages. C’est sûr qu’un roastbeef candidat au sacre, forfait pour entorse fessière alors qu’il se dirigeait vers un parcours tranquillou jusqu’en finale, ça ne fait rigoler que Joakim. Et Antoine. Karim. Jérôme. Tout le monde sauf MacArthur.

Terrible coup de Trafalgar pour la TS2, dont le forfait à Roland Garros pour raison de santé n’aura pas permis la compensation tant escomptée…

L’alacrité atteignait ainsi son comble chez les FFF, après l’élimination déjà magique du Terreminotaure la veille.

Cedric-Marcel Stebe n'en revient pas

La promotion de Stebe, pour le bas du tableau, ce fut un peu comme si, disons…. Matthias Bachinger  (ATP 131)  avait bouté Roger Federer hors du sol sacré au même stade de la compétition ?

Eh oui, je sais, don’t  feed the chacal…  Evans n’a cessé de ricaner à canines découvertes depuis que Old’ Biquette a succombé au tennis subitement incandescent de Bachinger, mettant fin ainsi par la petite porte à la série légendaire des quarts de finale enchaînés en tournois du Grand Chelem. D’autant que comme on sait, comme souvent, le superbe jeu d’attaquant du second couteau venu d’outre-rhin ne l’a pas empêché de prendre la poudre d’escampette au tour suivant …

Un faux air de BB ?

 

Raonic tranquille

(Hewitt, Lu, Rufin, Odesnik, Simon et Monaco)

Et  au lieu de prendre des suaves mains de notre Doudou à tous la leçon de tennis escomptée, le canadien (tout le mérite lui en revient, c’est entendu… mais ça nous défrise tout de même un chouïa les dreaklocks) se régala donc des miettes d’un bas de tableau récuré à fond de ses TS 2 et 3.

En place de Lord Federer, après avoir croqué sans états d’âme Guillaume Rufin au troisième tour, Milos mit pépèrement le cap en 1/8è de finale sur le Caïd tombeur du Caïd remplaçant le Caïd : Wayne Odesnik. Oui.

On ne peut nier que comme obstacle, ça fait tout de suite moins impressionnant que son vis-à-vis.

Ah, vraiment, le proverbe est adéquat, Rira bien qui rira le dernier ! – Arrête Evans, t’es énervant.

Wayne Odesnik, au naturel

Pour enfoncer le clou du déclin dans la chair désolée des FFF crucifiés, le revenant Odesnik s’était en effet chargé de venger l’outrage lèse-caprin commis par  Matthias Bachinger… (L’américain revient bien – c’est le cas de le dire, après son absence-indépendante-de-sa-volonté : sa victoire contre l’allemand était la 5è depuis les qualifs).

Pour le coup, comme de juste, Raonic n’avait que des amis en 1/8è de finale quand il a vengé by proxy les souffrances des piétas en deuil, en renvoyant l’ancien dealer aux vestiaires.

Une route pour les quarts décidemment bien dégagée derrière les oreilles pour Milos.

Cependant que vaincus, humiliés, dépités, mais toujours puristes, les FFF n’omettaient pas de souligner que seul le second tour du Canadien constituait jusque-là un obstacle digne d’être mentionné (ils sont comme ça les FFF, toujours les premiers à cracher dans la soupe) : ok, le petit Lu n’était pas un cadeau sur gazon. Mais à part ça ?

Son premier tour contre Lleyton Hewitt aurait pu donner du lustre à son parcours, las ! Le match de Milos pour entrer dans le tournoi fut anecdotique : une nouvelle fois rattrapé par le grand âge et la rupture de sa prothèse de hanche, la teigne australienne n’était que l’ombre d’elle-même. So long Lleyton.

Le débroussaillage des haies n’avait pas seulement désherbé le quart de Milos : dans l’autre quart, l’épidémie de cochenille tordant le cou à Murray n’avait pas dit son dernier mot (oui, ma cochenille est douée de parole). Non contente de faire disparaître le Sous-Chef, elle avait aussi pris soin du caporal Youzhny (29è), bien plus jardinier que le sergent Monaco (20è mais mangeur de poussière).

Mais surtout, surtout, elle avait renvoyé d’entrée le Nadal à la pêche au thon, par la vertu d’un Matosevic impeccable, et bien sûr des Genoux.

Ma cochenille a des genoux aussi.

Marinko Matosevic : "J'ai fait ça, moi ?"

Murray forfait, Nadal genou, le crime profite (d’abord) à… Monaco

(…)

 

Récapitulatif des séismes et de leurs répliques dans le quart dévasté de la TS 2.

Pour la consolation du peuple britannique en deuil, Cedric-Marcel (à ne pas confondre avec Jan-Lenhard) avait au moins su enquiller une victoire de prestige après son forfait (entendez, par forfaiture, le bénéfice tiré de celui de l’écossais). Il témoigna ainsi d’un soupçon de décence pour la tragédie nationale en se défaisant de Mikhail Youzhny au 3è tour.

Un dernier joli tour de piste pour Stebe le promu, avant de buter en 1/8è contre Juan Monaco, l’Ultime Cocu du tournoi.

Quoi, on peut faire plus veinard que d’éviter le vieux Federer, piocher Simon au lieu de Nadal-le-cagneux, et rencontrer un croco perdu à la place de Murray ?

Ca se discute : on peut être un croco en chute libre au classement, rencontrer Russel au lieu d’Almagro, Stebe au lieu de Murray//Youzhny, hériter en quart d’un del Potro jusque-là triomphant… mais poignardé aux entrailles par une vilaine grippe : la cochenille-grippe !

A passer en revue le parcours ahurissant du bel argentin, on comprend mieux tout de même qu’il fût évanescent de stupéfaction tout au long de sa demi contre Milos…

La fin, faisons vite, on la connaît : le Chanceux mange le Glorieux. Des deux novices en finale, le plus solide mentalement, le moins fatigué s’impose. Digestion.

 

EPILOGUE

Andy Murray : "Si je gagne, je soulève mon kilt"

                        

Oui mais la morale de cette fable, c’est quoi ? (« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » ? Bonjour le scoop !)

Qu’est-ce qu’elle veut prouver, l’Avocate de Richard, avec ce catalogue d’horreurs où se côtoient le soulagement (« Au moins, on a évité ça ») et la familiarité (« Eh oui, dire qu’on y a eu droit ») ?

Rien.

C’est juste comme ça (aaa, laaa, lalalala) : c’est vraiment arrivé près de chez vous.

Ce machin n’est pas la fiction, c’est le Wimbledon 2013, côté nanas. J’ai remplacé les joueuses et leurs rencontres par leurs homologues masculins au classement, et j’ai brodé au point de croix. Eh oui, fourbe que je suis : si vous avez tenu jusqu’au bout, vous vous êtes farci 4 pages de parcours détaillé sur un Grand Chelem en WTA.

Libre à chacun d’en profiter pour réviser ses préjugés, ses désirs revendiqués : marre des finales Djoko/Murray, vive le vent nouveau quel qu’en soit le parfum : finalement c’est mieux chez les dames ! Ou au contraire : finalement, qu’est-ce que je suis content de la consistance – même malmenée – du circuit masculin…

Libre de se poser des questions sur nos réactions putatives…

Au choix : comment aurait-on taxé les contre-perfs de Sharapova et Serena Williams, si Messieurs Nadal et Federer n’avaient pas montré qu’eux aussi étaient faillibles ? Une finale Barto/ Lisicki, c’est vraiment plus indigne qu’un Rao /Anderson ?

Une petite plongée dans mes propres jugements inavouables ?

Pour ma part, dans l’ignorance que je suis des meilleures de la wta comme de leurs adversaires, je sais qu’en lisant que Ivanovic,TS 12 a perdu contre la TS 66 au 2è tour, j’ai tendance à me dire qu’elle ne vaut pas un clou, et que décidemment, l’ATP, c’est autre chose… Mais Cilic qui subirait le même sort contre Roger-Vasselin : « Il est bon sur herbe ERV, redoutable dans un bon jour. Cilic n’a sans doute pas démérité, il jouait bien dernièrement ».

Idem pour Kirilenko, TS 10, sortie d’entrée par la TS 38 : « Nan mais n’importe quoi, la WTA, de vraies intérimaires ». Mais si c’est Gulbis qui sort Wawrinka au même stade, je suis tout de suite plus compréhensive. J’aurais même parié dessus.

Encore quelques-uns ?

La vétérante Petrova (13) out au 1er tour contre la 77è ? « Elle devrait raccrocher, c’est la fin » ; mais Nishikori battu par Kuznetsov : « Il monte ce petit, sacré service, et puis Kei et l’herbe, c’est pas le grand amour ».

Stosur (14) éjectée par la TS 23 ? « Elle devait pas avoir le déclic après son titre à l’USO ? C’était le service minimum tout de même. WTA, WTA…. ». Mais Tipsarevic sorti par Anderson, qui n’aurait misé dessus au RYSC, sans préjudice pour le reste du circuit ?

Si le cœur vous en dit, transcrivez vos pensées réflexes à la lecture du tableau décodé, et leur auto-critique…

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AVERTISSEMENT

Je SAIS que les tableaux, vous n’en avez rien à battre, mais ça m’a pris minimum 10 fois plus longtemps que l’article proprement dit. Selon le bon principe « quand t’as commencé un truc fastidieux qui sert à rien, va jusqu’au bout par entêtement ».

Alors soyez miséricordieux : si l’un de vous venait à émerger de son coma balnéaire pour se fendre d’un com sur mon exercice de vrai-fausse anticipation, QU’IL FASSE SEMBLANT D AVOIR PARCOURU CE FRUIT D’UN DUR LABEUR (suggestion : « quoi, dire que PAVLYOUCHENKOVA fait un meilleur Wimbly qu’Isner… j’en suis tout ébaubi, je nagerais moins bête » !)

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Parcours détaillé des demi-finalistes

Bas du tableau

 

 

Pour lire en taille normale, cliquer deux fois sur la miniature

Haut du tableau

Performances des têtes de série

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Pour apporter un soupçon de factuel dans mon opération, je vous invite à lire le code couleur permettant une comparaison des VRAIS parcours : 

fond vert, le mâle a mieux réussi que son pendant féminin ;

fond saumon, il a été moins loin qu’elle ;

fond blanc, ils se sont arrêtés au même stade.

Code perf/contre-perf respectif :

Surligné en jaune, la TS femme réalise sa perf théorique ;

en rouge, elle perd avant.

En vert, elle la dépasse.

Idem pour les messieurs, mais le code s’applique au « nom d’alias »

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Parcours des têtes de série 1-8 : léger avantage aux messieurs, tendance « DECEPTION »

* 3   performances supérieures chez les hommes, 3 identiques, 2 supérieures chez      les femmes

* 3 parcours théoriques réalisés, 5 déceptions, 0 performance

Parcours des têtes de série 9-16 : net avantage aux messieurs, tendance « DECEPTION »

    • 4      performances supérieures chez les hommes, 3 identiques, 1 supérieure chez      les femmes
    • 1      parcours théorique réalisé, 6 déceptions, une performance

Parcours des têtes de série 17-24 : massif avantage aux dames, tendance « PERF »

    • 1      performance supérieure chez les hommes, 0 identique, 7 supérieures chez      les femmes

    • 3      parcours théoriques réalisés, 1 déception, 4 performances

Parcours des têtes de série 24-32 : très net avantage aux messieurs, tendance « DECEPTION »

* 5      performances supérieures chez les hommes, 1 identique, 2 supérieures chez      les femmes

* 3 parcours théoriques réalisés, 6 déception, 0 performance

TS 1 à 8 - les performances

TS 9 à 16 - les performances

 

TS 17 à 24 - les performances

TS 25 à 32 - les performances

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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128 Responses to Tennis-fiction

  1. MONTAGNE 20 août 2013 at 19:47

    Prem’s.

    Dis, Patricia,tu prends de l’indienne ou de l’afghan ?

    • Patricia 20 août 2013 at 20:43

      Celle-là, c’était de la roulée pure Central Court !

      Franchement, chaque fois que je regarde un truc des Monthy Pythons (là, c’était après l’article), je me trouve d’une fadeur dans l’imagination… Attends, les mecs imaginent un match de tennis impliquant un fromage blanc extra terrestre (qui perdra par ingestion par un couple de brittaniques) contre un type qui vend des kilts à la galaxie d’Andromède. Respect.

  2. Remy 20 août 2013 at 20:47

    Tu es une grande malade et la meilleure d’entre nous.
    A chaque fois c’est génial.

    Je suis béat d’admiration.

    Ca a du te prendre un temps dingue.

    Putain Patricia, Putain !!

  3. Sam 20 août 2013 at 21:09

    Je dis pas que je ferai la même chose (si j’écrivais des articles). C’est très marrant en tous cas je trouve. Enfin, une fois qu’on arrive à la seconde partie. Car au début, imaginer ce scénario Raonic, c’est terrible.
    Tout ceci nous amène donc à la question Marion. Quelle valeur de son GC ? A la lecture de Patricia, tout ceci a un parfum de Françoise Durr… Bref, je n’y connais rien en WTA. N’empêche, son retrait donne de la valeur, voire d’une certaine manière « dissimule » son tableau de Wymby. Aujourd’hui, elle s’est – en tous cas en France – limite starifiée avec son trip Elvis has left the buiding. Un événement évacuant le précédent, elle restera celle qui est partie au sommet de son art et on ne va pas trop regarder la qualité de l’art en question. Pete Sampras, James Dean, Claude François, Marion Bartoli. Là, elle a vraiment bien joué le coup.

    • Guillaume 20 août 2013 at 21:18

      « Elle restera celle qui est partie au sommet de son art et on ne va pas trop regarder la qualité de l’art en question. »

      You made my day.

      • MarieJo 20 août 2013 at 21:38

        oui t’es en forme sam, ça se voit ;-)

  4. Conchita 20 août 2013 at 21:27

    Ô Patricia, tu es folle !
    Ô Patricia, tu es merveilleuse !
    Ô Patricia, je me sens comme une amibe face à une créature de pure énergie !
    Ô Patricia, tu es la somme de toutes les connaissances humaines et au-delà !
    Ô Patricia, tu es ma nouvelle déesse, je n’admire personne plus, après David Ferrer !
    Ô Patricia, tu es l’Unique !

  5. MarieJo 20 août 2013 at 21:45

    Patricia à 4 ordi branché en permanence un pour les perfs de roro, un pour le reste de l’atp et les matchs, un 3è pour scanner les incongruités des scores de la WTA et le dernier pour le fun de la vie quotidienne ! et je me demande si un 5è n’est pas dédié à 15Love ???
    c’est pas possible autrement !!!
    j’oubliais qu’un smart phone reçoit toutes les 10mn un update de ses ordis… et qu’elle planque une tablette dans son sac à main !

    très fun de comparer les contre perfs atp/wta, ça méritait même un article à part entière :)
    mais tu as combien d’heures dans ta journée pour faire ça ? t’es la version féminine de jack Bauer du tennis ;) c’est fou ce qu’on peut arriver à faire en 24h ;)

    • Conchita 20 août 2013 at 21:50

      Elle dispose d’une superspeed comme Flash…

  6. Colin 21 août 2013 at 10:34

    Salut tout le monde, de retour au pays de l’internet j’ai rattrappé quelques semaines de retard 15-lover (bravo Rémy) et découvert avec délices ce brillant exercice de style. Cela rappelle ces films ou un coup de théatre final vient totalement changer le point de vue qu’on avait sur l’histoire et les personnages. Une sorte de « Usual Suspects », avec Milos Raonic dans le role de Verbal Kint et Marion Bartoli dans celui de Keyser Sose.

    • Remy 21 août 2013 at 10:41

      Mais oui !
      Marion est Keyser Sose.

      Je suis fan.

    • Patricia 21 août 2013 at 12:30

      Il paraît que Söse veut dire bavard en turc… l’empereur des bavards.

      Le générique de début créditait Kevin Spacey en Keyser Söse, je voulais faire une astuce de ce genre, oui, la comparaison est très bien trouvée !Merci Colin !

      (Et Odesnik est Kobayashi !)

      J’espère que vous avez flippé aussi. J’étais allé voir le film seule, à la dernière séance, je suis rentrée à pied (40 minutes), comment j’ai flippéééé !

    • Elmar 21 août 2013 at 15:08

      J’avais pas flippé, mais A-DO-RE!

      C’est rare que je me fasse piéger au ciné. Sixième sens ou peur primale avaient des fins auxquelles je m’attendais.

      Mais Usual Suspects m’avait complètement bluffé. Le film-mensonge par excellence.

      Dire que je l’ai plus revu depuis sa sortie ciné! Pourtant, il m’en reste un souvenir vivace.

  7. Cochran 21 août 2013 at 15:04

    Rien à voir avec l’article, mais voici, je trouve, une analyse assez clairvoyante du dopage dans le sport et le tennis, publié sur Le Soir :
    http://blog.lesoir.be/amortieetlob/2013/08/21/quand-on-demande-la-lune-il-faut-bien-que-quelquun-la-decroche/

    Cela rejoint pas mal d’analyses faites ici, par Karim, Antoine ou Jérôme par exemple.

    • Don J 21 août 2013 at 17:09

      merci Cochran,
      j’ai lu cet article du même auteur sur la retraite de Bartoli

      http://blog.lesoir.be/amortieetlob/2013/08/18/oui-bartoli-se-dopait-comme-henin-clijsters-williams-flipkens-nadal/

      mais chez les filles, c’est surtout pour faire des enfants qu’elle arrête leur ca

    • Don J 21 août 2013 at 17:11

      merci Cochran,
      j’ai lu cet article du même auteur sur la retraite de Bartoli

      http://blog.lesoir.be/amortieetlob/2013/08/18/oui-bartoli-se-dopait-comme-henin-clijsters-williams-flipkens-nadal/

      mais chez les filles, c’est surtout pour faire des enfants qu’elle arrête leur carrière et reviennent ensuite, comme Clijsters ou Hénin ?

    • Patricia 21 août 2013 at 18:50

      Oulala, il est bien gentil mais niveau rigueur journalistique, c’est plus qu’approximatif… Il a fait des études de journaliste, mais son post c’est du café du commerce, il n’y a pas UN fait dans tout l’article. Le joueur dont il parle, il a « deviné » qu’il était dans un cas similaire à celui de ses « renseignements » – basés sur des rumeurs, ou des confidences de Christophe Rochus… c’est à dire, sur de forts soupçons sans l’ombre d’une preuve.

      Il montre sa connaissance très superficielle de l’évolution du code anti-dopage en faisant référence à une période où l’ITF n’avait pas signé le code de l’AMA, et où il suffisait à Agassi d’écrire une lettre où il raconte qu’il a bu de la drogue dans le verre de son entraîneur pour être dédouané, sans signaler l’abîme existant entre la situation actuelle et celle d’antan.

      Je peux moi aussi faire des témoignages tout aussi éclairés : au début des années 90, j’ai bossé un mois comme bonne d’enfants chez des milliardaires possédant une humble masure au bord du lac Léman et la majeure partie de la canne à sucre de Cote d’Ivoire. Madame avait embauché comme valet de chambre/accompagnateur des gosses un ancien moniteur de ski, ancien membre de l’équipe de France junior, qui m’a confié ceci : lors d’une soirée, il s’était entretenu avec le prof de fitness de Madame, qui se trouvait être le préparateur physique d’Arnaud Clément, et celui-ci lui aurait confié de sportif à sportif « que les tennismen étaient tous dopés ». Le gars était honnête jusqu’à la bêtise, j’ai une assez grande confiance dans le fait que le préparateur d’Arnaud Clément lui avait bien donné ce scoop… qui ne vaut rien. Pourquoi ? S’il avait affirmé que Clément se dopait, il avait une excellente position d’observateur pour le faire, et son propos était dès lors crédible. Allait-il prendre ce risque de trahir son employeur avec une connaissance d’une demi-heure ? Impensable. Il n’a transmis que sa conviction et ses croyances concernant « le cas général ». Mais sa confidence bénéficie de l’aura d’autorité, puisqu’on suppose qu’elle s’appuie sur la connaissance tacite dudit préparateur (il aurait été malpoli de la part de mon interlocuteur de demander directement « tu veux dire que tu as vu Arnaud se doper? » ou « tu aides Arnaud à se doper? »)

      Or la conviction du préparateur physique peut parfaitement reposer sur d’autres discussions avec des gens du milieu sportif, tout aussi peu loquaces sur leur entourage immédiat (il serait plus que malvenu pour ses collègues de faire des confidences nominatives au préparateur d’un concurrent). Exemple « Dis-donc, t’es d’accord avec moi, y a de la dope dans le tennis !- Bien sûr… Attends, tu crois franchement que Machin (un tiers) marche à l’eau claire ? D’ailleurs, j’ai assisté à tel truc pas net pas plus tard que…. » Mais nous savons que ça veut peut-être bien dire que tu en sais plus, mais que tu ne peux le dire.

      L’alternative est (de préférence après beuverie) « tu sais que mon employeur se dope, j’ai vu tel truc précis, mais surtout ne répète pas publiquement que c’est moi qui l’ai dit car j’aurais des ennuis et j’ai pas de preuves. » Un tel secret est forcément répété, et s’il émerge publiquement, c’est évidemment expurgé des noms qui pourraient « poser des problèmes ».

      Une rumeur se propage parce qu’elle coïncide avec les a priori des propagateurs en proportion 1) avec leur confiance en la véracité/autorité de l’émetteur 2) leur volonté d’être crus.

      Deux autres anecdotes témoignent de l’existence d’un mécanisme qui va accroître 1) et 2) : le « pieux mensonge » (ou « mensonge de bonne foi, pour être cru »).

      Il y a quelques années, je lis un roman policier, où un ‘mystère de voisinage est élucidé’ (une sombre histoire de chat enterré par un voisin persuadé à tort que son chien l’avait occis). Je la raconte à mes colocs, et l’une d’elle est stupéfaite d’entendre à quelques détails près l’histoire « vécue » par son beau-père – qui l’avait à l’évidence recyclée.
      J’en parle à mon propre beau-père, qui avait lu un bouquin étudiant la rumeur et les « légendes urbaines » – il m’apprend que l’histoire en question y figure, et qu’il a lui-même retrouvé une autre de ces « légendes de voisinage » racontée à la première personne par un copain (une sombre histoire de sac en plastique plein de merde accroché à la fenêtre). Le mécanisme en question est explicité dans le bouquin : quand une anecdote est à la fois succulente et susceptible d’être mise en doute, le narrateur « rafraîchit » le degré d’éloignement de celui qui l’a vécue – et d’autant plus qu’il imagine sceptique celui à qui il la rapporte.

      Dans l’exemple du lien de Cochrane, nous avons 2 facteurs « crédibilisants » pour un fait objectif (présumé – selon le principe énoncé ci-dessus, il suffit qu’une personne « de confiance » ait fait l’observation pour que le gars de l’article se sente autorisé à se l’attribuer) :
      1) il exerçait comme journaliste, quelqu’un qui fait des enquêtes et des vérifications
      2)il s’est « renseigné » et ces personnes « autorisées » ont validé sa suspicion quand au cas particulier en la taxant de pratique courante.

      Le journaliste n’a pas enquêté sur le joueur, mais il a fait appel à des sources, c’est à dire des personnes censées avoir enquêté et recueilli des ‘scoops’. Autrement dit, des confidences non vérifiables, faites sous le sceau du secret.

      Le fait objectif est « un joueur amaigri, en arrêt pour blessure, a été vu en train de jouer à l’entraînement », sans plus de précisions. « Il n’avait donc jamais été blessé » est une interprétation déjà subjective.

      Les seules révélations basées sur des témoignages qui me paraîssent pouvoir être considérées comme crédibles sont les aveux publics, nominatifs, impliquant une participation personnelle au dopage ou à sa dissimulation susceptible de sanction au moment actuel (au minimum dans l’opinion publique).

      Ces aveux extrêmement documentés existent pour de nombreux sports, mais pas au tennis. Aucun d’eux à ma connaissance n’a révélé de ces pratiques « si courantes » chez les autorités sportives dont le bon sens (et les ragots d’époque, donc, pour le tennis) nous clame l’existence. Quand Agassi a révélé que l’Atp avait avalé son histoire de méthamphèts ingurgités par erreur (il compte que nous le gobions de même), il ne rapporte pas qu’on lui avait prescrit un congé sabbatique. On lui a dit « amen ». Quand McEnroe rapporte qu’il a été dopés aux stéroïdes chevalins pendant 6 ans, il ne fait état d’aucun contrôle positif, ni de faux congés pour blessures…
      Les deux ont pourtant la parfaite gueule de l’emploi pour un « ban discret », si l’on en croit le « bon sens ».

  8. Elmar 21 août 2013 at 15:09

    Patricia. Bluffant.

    Mais comment fais-tu?

    Comme d’autres ici je m’interroge. T’as trouvé un procédé pour arrêter le temps? Comment tu fais?

  9. Don J 21 août 2013 at 17:15

    bien vu Patricia, je cherchais la logique dans ce scénario hurluberluesque, mais je n’aurais jamais pensé à regarder du côté de la WTA ! c’est assez génial quand même, ça met vraiment bien en relief le niveau du tennis féminin actuel.

    • Patricia 21 août 2013 at 22:42

      Ben en même temps, ce qui m’a poussé à filer le concept, c’est quand j’ai remarqué que les grosses têtes avaient connu des sorties anticipées très proches. Je me suis dit aussi au fur et à mesure que je transposais que le scenario n’était pas si étonnant : on a d’ailleurs eu la finale pour Rao à Montréal, le 1/4 100% polak de Wim était assez délirant (et la réplique acadienne avec Pospisil en Kubot pas mal non plus)…. tu mets Isner à la place d’Anderson (classement très proche avant Cinci), et ça tenait très bien la route côté haut du tableau.

  10. Nath 21 août 2013 at 19:30

    J’avais deviné, j’avais deviné ! Je ne saurais dire quand, mais j’avais deviné ! Faut être motivé pour faire ça quand même !
    Par contre j’ai du mal à comprendre totalement les deux premiers tableaux : pourquoi seules les dernières lignes sont surlignées en jaune ? Lisicki a fait des perfs’ théoriques en huitième ainsi qu’aux deuxième et troisième tours, non ?

    • Patricia 21 août 2013 at 22:28

      Merci Nath, merci ! (Prenez en de la graine, LA lectrice qu’a lu les tableaux !)

      Pour la couleur, c’est le « stade théorique de sortie du tournoi » en fait…

      En fait il y avait pas mal d’indices subliminaux, j’ai d’abord mis la catégorie « actualité », puis ajouté « insolite » pour noyer le poisson puis glissé « les filles » pour tendre une perche – et Guillaume n’a laissé que le dernier ! La perche devenait poutre… Tu partais aussi avec la grande longueur d’avance que la WTA existe dans ta carte mentale du tennis…
      jdt

      • Nath 22 août 2013 at 00:54

        Le « stade théorique de sortie du tournoi »

        C’est peut-être dû à l’heure tardive, mais je suis toujours perplexe. Ah mais non, celui du perdant, c’est ça ! C’est ça ?? Ca concerne donc Juan Martin Kvitova et Tomas Li et non cellui qui les a sortis ! Mais oui, c’est ça !!!

        Ok, mais le truc que je ne comprends pas maintenant, c’est que David Radwanska n’a pas perfé en quart contre Tomas Li, son stade théorique de sortie du tournoi était la demi-finale.

        Non toujours pas. Il s’agit de l’adversaire théorique au stade théorique de sortie du tournoi. Là ça fonctionne. Je crois. La flemme de me relire, même si ça doit pas être beau à voir. Je verrais bien demain Tu m’as l’air d’avoir un mode de pensée bien à toi Patricia. Je veux dormiiiiiiiiir !!!

        • Patricia 22 août 2013 at 09:43

          ouiiiiii !

          Le principe est celui du clash attendu, avec l’issue attendue !

          Donc Kevin Lisicki ne peut pas avoir de jaune, tandis que david Radwanska, en rencontrant Tomas Li, concrétise le blockbuster et la fin attendue.

          Après je ne garantis pas l’absence de coquilles ailleurs, vu qu’à un moment j’étais partie sur le stade théorique atteint pour une seule tête de série, et que je foire toujours quelque chose…

          Surtout que pour répondre à la question « comment fais-tu », la partie tableau est le résultat de 3 jours (surtout 2 nuits) de no-life décompensatoires d’entrée en vacances, où je me suis évertuée à réaliser les tableaux par petits bouts de lecture (manga + forums d’exégèses théoriques) de deux chefs d’œuvre, l’Attaque des Titans et Tower of God, durant deux nuits blanches, entre les chapitres.
          Il me semblait nécessaire qu’on puisse vérifier que je ne racontais pas (grosso modo) n’importe quoi, pour que l’effet inceptif fonctionne.
          En tous les cas, tu me combles.

          A noter que Kevin Lisicki rencontre plutôt les adversaires attendus (pas de vert), Radek Kanepi excepté – d’où la perf.
          Tandis que David Radwanska a évité deux adversaires théoriques mieux classés et rencontre deux underdogs.

          En revanche, Milos Bartoli le veinard a les pouces verts (3 occurrences), et le seul adversaire théorique maintenu de Juan Flipkens est Juan Martin Kvitova, abattue par un virus (et oui, incohérence, j’ai laissé du jaune alors que Barto aurait dû sortir avant les 1/4.

          Conchita, c’est à des choses comme ça qu’on voit que Nath va finir prof…

          • Nath 22 août 2013 at 10:51

            Pour ta dernière phrase, ca m’a deja ete suggéré, mais j’ai déjà un métier, tu sais

          • Conchita 22 août 2013 at 12:57

            Je suis certaine, Nath, que tu serais une super prof de maths. L’année dernière j’avais une prof de ton genre, hyper précise, rigoureuse, sérieuse, elle avait un barème au 1/8ème de point !! Un super souvenir !

  11. Elmar 21 août 2013 at 21:50

    Je viens de me refaire le Stan-Djoko de l’AO. Le niveau était proprement hallucinant. Je veux le Vaudois au même niveau à l’USO.

    • Remy 21 août 2013 at 22:48

      Puis cette Rod Laver Arena rend tellement bien à l’image.
      Un vrai régal !

    • Kaelin 21 août 2013 at 22:49

      Ce match était dingue. Absolument dingue.
      Pour se rendre compte du niveau, du potentiel de Stan quand il est en forme, on peut aussi rappeler que le plus beau (dans tous les sens du termes) match de la quinzaine de RG lui revient encore, je parle bien sûr du Richie – Waw. Avec bien sûr un Richie magnifique sans qui cela n’aurait pas été possible.

      Par contre vous pouvez vous épargner les HL du Waw – Nadal en quart qui a suivi .. ^^

    • Conchita 22 août 2013 at 13:08

      Je pense comme vous, mais Stan doit apprendre à finir les meilleurs, et il doit aussi apprendre à battre Nadal et Federer.
      C’est au niveau du mental que ça continue de bloquer un peu. Ca m’a déçue quand il a déclaré qu’il était impossible de battre Nadal avec un revers à une main. S’il le croit vraiment, il ne le battra pas ! Je crois aussi que le jeu de Gasquet est parfait pour mettre en valeur celui de Stan (et réciproquement). Ce qui n’enlève rien au potentiel énorme de la bête.

  12. Conchita 22 août 2013 at 09:12

    @ Nath, rassure-moi tu ne tentes pas de passer des nuits entières à comprendre l’incompréhensible, donc les tableaux de Patricia ????

  13. Oluive 22 août 2013 at 10:57

    Patricia, comment se peut-il qu’avec un article pareil tu ne nous proposes par les IS (Indice de Surprise pour les amnésiques) respectifs des tableaux masculins et féminins ? Non, vraiment, je ne comprends pas cette légèreté impardonnable. Un travail bâclé en somme…

    Bien vu la référence à Usual Suspects. Je pencherais toutefois plutôt pour une nouvelle à chute, de celles qui frisent avec l’absurde pour renverser la table en bout de course. L’absurde : le prébonus Monty Python a tout son sens.
    Tu as d’ailleurs bien calibré la longueur presque beckettienne de ton propos : on commence par se dire que ça cache quelque chose puis, à force d’attendre Godot, on se dit qu’il ne viendra pas et, c’est au moment où commencent à affleurer les questions sacrilèges (mais qu’est-ce qui lui a pris ? Elle s’est fait un trip uchronie en mode mineur, bon, pourquoi pas, après tout on est en août, considérons ça comme un hommage à Fantomon, etc.), au moment où on hésite à passer la lecture version Paul Scheele que, paf, tu nous sers le bol renversé.
    La conclusion n’en est d’ailleurs pas si édifiante que ça car, comme tu le dis, sur ce Wimby, il y a presque autant de similitudes que de différences dans les 2 circuits (simplement, quand il reste deux des rois en finale -pique et trèfle ?-, on en oublie un peu les révolutions qui ont précédé). La conclusion serait peut-être que l’ATP c’est au mieux mai 68, quand la WTA s’autorise de temps à autre la révolution d’octobre.

    Mais, le point central de l’article se situe pour moi ailleurs. Dans une autre dimension, celles des TABLEAUX.
    On peut bien sûr chercher à les comprendre, autrement dit à les rendre utiles.
    Mais ils sont avant tout poétiques, ode au plaisir du cercle à main levée, de l’esquisse qu’on mène à sa façon, dans un plaisir autonome.
    Patricia, si le Cirque Volant est une intro à la Valse des Circuits, le tout en est pour moi une à ton micro-monde tabulesque.
    Certes, j’aime les tableaux à peu près autant que les cartes, mais je réfute ma partialité : non non non, il n’y a pas lieu de s’étonner sur une quelconque perte de temps ou plutôt arbitrage d’activités effectué pour aboutir in fine à la mise en forme de ces équivalences multiples ! C’est aussi vain que de chercher à mesurer l’efficacité de l’attente de Vladimir et Estragon, de vouloir leur appliquer l’optimisation, hier des chaînes de montage, aujourd’hui des chaînes de ressources humaines. Car c’est précisément ce temps « perdu » qui a de la valeur, l’idée de peaufiner « pour rien », celle d’un artisanat happy few par définition.
    Alors moi, ces tableaux, je les regarde pour eux-même, pour tous les petits morceaux de détails qui craquent dedans. Et surtout, qu’ils gardent leur mystère…

    • Patricia 22 août 2013 at 11:39

      Oui, j’ai toujours été fascinée par les Machines Inutiles à la Hescher http://next.liberation.fr/arts/01012382454-la-machine-infernale-et-inutile-a-tourner-les-pages-du-journal, par les Rube Goldberg ou autre Pythagora Switchi (je propose souvent aux gamins de visionner un petit Pythagora Switchi en récompense à la fin d’un exercice ardu)…

      Il y a aussi les superbes « Izma’s plans » pour tuer Cuzco dans la version série du dessin animée : « Brilliant! http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=pL0WDTcOZcM« 

      • Patricia 22 août 2013 at 11:49

        Rube Goldberg de Neil Cicierega (un de mes héros) : http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=pL0WDTcOZcM

        Une petite compil de bonbecs videos pour loupiots : http://www.youtube.com/watch?v=nAWnWGaOoWc.

      • Colin 22 août 2013 at 13:54

        Dans le genre, il y avait, quelques années auparavant, les « machines à suicide » d’un personnage féminin dépressif (madame Aurore) dans « Delicatessen » de Jeunet & Caro

      • Oluive 22 août 2013 at 23:06

        J’adore, ça me rappelle les dominos cascades, et aussi un jeu du même type pour enfants que j’adorais gamin, l’agrémentant d’obstacles tous droits sortis du coffre à jouet (et qui pouvaient me rendre dingue, tant un truc pareil est fastidieux à mettre en place -toujours un truc qui cale, une distance mal gérée, sans parler du terrible courant d’air ou genou maladroit qui oblige à tout recommencer-), jeu que j’ai malheureusement perdu depuis…
        Spéciale dédicace à la tourneuse de page d’Herscher.
        Un seul truc me chiffonne : l’omniprésence de la bille. Pas moyen de faire sans ?

        Sinon, Federer derechef avec Nadal.
        Pas moyen d’échanger son tableau avec celui de Gasquet (pour le coup, le voici verni, c’est pas si souvent) ?

    • Conchita 22 août 2013 at 13:04

      Pour moi aussi, les tableaux n’avaient pas de signification mais étaient plutôt un genre d’art non figuratif. C’est comme une fièvre la nuit où tu ne sais plus trop où tu es, et tu émets des rayons de fièvre dans toute la pièce. Depuis que Nath les décrypte, je prends conscience de ma paresse. Ce forum me fait un peu mal, car je me sens assez nulle lol.

  14. MacArthur 22 août 2013 at 15:49

    Quel bel exercice, Patricia!

    Quand j’ai vu l’image illustrative principale et le titre, je me suis dit: c’est quoi encore ce truc weird.

    Et là j’ai commencé par lire et à un moment une question n’arrêtait pas de trotter dans ma tête: So, what is your point?

    Jusqu’à ce que je tombe sur : « Ce machin n’est pas la fiction, c’est le Wimbledon 2013, côté nanas. »

    Je me suis alors dit: Oh, my!!!!!!!

    Je ne suis pas aussi assidument le tennis féminin que le tennis masculin même si j’adore regarder des matchs à tension genre les Serena-Azaenka par exemple. Je ne suis pas tellement dur envers ces dames. Ni envers ces messieurs d’ailleurs. Ma lecture de la compétition a toujours été simple: tout peut arriver à tout moment.

    De plus, la comparaison entre les femmes et les hommes est assez difficile. Il y a trop de paramètres techniques et physiologico-émotionnels à prendre en considération. D’ailleurs, je me demande comment font ces championnes pour jouer durant cette semaine éprouvante dans chaque mois alors que de nombreuses femmes qui ont une vie normale semblent totalement anéanties (â c’était la minute Tsonga).

    Sur le plan technique, j’ai lu récemment, je ne sais où, une théorie qui expliquait le nombre anormalement élevé de breaks/debreaks dans le tennis feminin. En fait, il semble que dans la formation de ces filles, de nos jours, l’accent est d’abord mis sur la force et la régularité dans les échanges que sur le service qui est totalement secondaire. Ceci explique aussi de nombreux upsets. Comment espérer tenir ton rang et gagner un match s’il t’es difficile de tenir ton service?

    Pour finir, je me joins aux autres pour reconnaître, encore une fois, que tu est totalement timbrée. D’où te vient toute cette énergie…

  15. MacArthur 22 août 2013 at 16:17

    Deux propos qu’il me paraît intéressant de rapporter ici.

    1. Le premier est de Steve Tignor dans le courrier des lecteurs à propos du dernier FEDAL. De quoi refroidir un peu les ardeurs des FFF…

    - La question du FFF: « After they played in Cincinnati, I wondered whether Roger [Federer] would ever beat Rafa again. He had his chance there and blew it. What do you think?—A Federer Fan »

    - La réaction de Steve: « I know many people thought their Cincy match was played at an “insanely high level,” but I thought Nadal was off for most of the first two sets. Part of that was Federer’s good play, but part of it wasn’t; Rafa sent a lot of routine shots yards long. Once he broke through in the second set and relaxed, the match was his. »

    2. Le deuxième est du grand Ivan Lendl. Vous le savez, le mec qui a fait 8 finales consécutives à l’US Open (1982-1989) et dont le record n’est pas prêt d’être battu :-). S’il te plaît Antoine, ne me parle pas de Bill Tilden.

    - Q: Given how demanding the game is today, with many four-hour matches, will careers like Andy’s be cut short because if it?

    - Ivan: I have a different theory. I’m part of the first generation of players where we are seeing the effects of all the hard courts during the summer tournaments. The US Open moved to hard courts in 1978 and I played it for the first time in 1979. By 1980 all of the summer series went from Har-Tru to hard courts. And now we’re seeing the effect it has had on our bodies. So many guys are having knee problems and hip replacements.

    Q: So what do you want done?

    Ivan: Ideally—and I know it’s not going to happen any time soon—I would like to see the US Open and the rest of the summer tournaments go back to Har-Tru. It will save careers. And the second reason they should do it is because the four Grand Slams should be on somewhat different characteristics for playing. Right now we have hard courts at the US Open and Australia, grass at Wimbledon and slow red clay at the French. I know some people will think I’m an idiot. That’s OK. But for the players’ sake they should get together and say we want ti back on softer surfaces.

    Voilà, vous avez bien lu. Ivan prône l’abandon du dur américain pour le retour au Har-Tru. Les chemins d’Ivan et d’Ivantoine viennent définitivement de se recroiser.

  16. Remy 22 août 2013 at 16:26

    Rien à voir mais intéressant papier de C. Thoreau sur la biographie de Connors.
    http://fr.sports.yahoo.com/blogs/jeu-decisif/connors-tel-qu-m%C3%AAme-135721714.html

    • John 22 août 2013 at 17:17

      Intéressant ce papier, vraiment. Merci Remy.

    • Conchita 22 août 2013 at 17:53

      Très très bien. Je comprends mieux pourquoi ça n’a pas collé avec Sugarpova. Un vrai bad guy ! Son revers à deux mains est le grand-père de celui de Djokovic mais sûrement génial pour l’époque

  17. MacArthur 22 août 2013 at 16:41

    @ Conchita.

    Tu voulais des éclaircissements sur la rapidité de la surface de l’US Open. Mais c’est assez difficile à dire. Comme je l’ai dit sur les autres articles, les surfaces ne sont pratiquement jamais les mêmes d’une année à l’autre. Et de nombreux facteurs rappelés par Patricia, sont aussi à prendre en considération. De même que, il ne faut pas les oublier, les balles; ces fameuses balles lourdes ou légères qui changent tout.

    À chaque US Open, il y a toujours des polémiques sur la rapidité de la surface. Et les conditions de jeu du Arthur Ashe ne sont jamais les mêmes que celles des autres courts, c’est assez clair.

    Tu as toi-même posté un tableau sur les caractéristiques des différentes surfaces. Je ne sais pas où tu l’as piqué: http://img12.imageshack.us/img12/5112/image5wx.png

    Si l’on en croit le tableau, les indices de Indian Wells et de Miami sont les mêmes. Mais on sait tous que le jeu est plus lent à Miami qu’à Indian Wells.

    Dans le tableau, Toronto/Montréal est classé 5 (Fast) alors que Cincinnati est classé 4 (Medium-Fast). Ce qui est effectivement conforme à ce qui s’est passé cette année. Les conditions de jeu étaient plus rapides au Québec que dans l’Ohio.

    Toutefois, par le passé, Cincinnati était considéré comme le tournoi de dur le plus rapide même si ma théorie est que l’angle de la caméra sur le court accentue cette impression. C’est un bon angle pour voir le déplacement des joueurs mais qui ne permet pas d’avoir une vision globale du jeu. C’est bon pour quelques prises mais c’est fatiguant pour tout un match. En tous les cas, c’est mon avis…

    Enfin, si on se fie à ton tableau (sous réserve de vérifier avec le document de l’ITF que je t’ai suggéré pour savoir si les contracteurs n’ont pas changé récemment–ce que je ne pense pas), les surfaces de l’US Open et de la Coupe Rogers sont exactement les mêmes: Pro Decoturf – Catégorie 5 – Fast.

    • Conchita 22 août 2013 at 17:41

      Super ! Merci Mac, je n’y voyais pas totalement clair. Cincinnati doit avoir quelque chose de spécial qui colle très bien au jeu de Federer pour qu’il l’ait gagné tant de fois. Si ce n’était Nadal, il l’aurait peut-être gagné

    • Patricia 22 août 2013 at 20:40

      Ce qu’il y a également, c’est que la surface elle-même peut être préparée différemment de son indice initial : Bercy est classé medium depuis quelques années, mais les organisateurs ont tenté de l’accélérer avant de rétropédaler vu le tollé des masterisés qui s’indignaient du décalage avec le tout aussi medium London Arena, et l’on voit des perfs inédites de serveurs volleyeurs ; en 2009, Stepanek se hisse en demi finales, après avoir battu Murray ; en 2010, Llodra sort Isner, Djokovic, Davydenko, avant de céder contre Soderling (grand adepte des indoors très rapides) ; en 2011, ils ont donc ralenti, mais en 2012, je ne sais quelle particularité de la couche de finition convient aux effets des grands serveurs.

      J’ai trouvé un article datant de 2012 qui indique les surfaces et vitesses correspondantes des M1000, très proche du ressenti : Miami est plus lent qu’IW, place Cinci en 5 (même surface que Toronto), et Bercy en medium fast contre medium pour les masters : http://www.perfect-tennis.co.uk/tennis-court-surfaces-and-court-speeds/

      Intéressant, il répertorie aussi les ATP500 : les deux plus rapides (relativement : comme Bercy) sont Memphis et Washington, tous les autres sur dur sont medium comme les Masters…

      Ce qui est intéressant pour relativiser, c’est que Wimbledon est catégorisé medium, alors que l’étude annuelle d’Antoine montre que les conditions de jeu sont les plus rapides, nettement…

      Il explique la méthodologie et donne un lien direct vers la publication 2013 de l’ITF : http://www.itftennis.com/media/118889/118889.pdf, puis donne son point de vue : un grand nombre de biais s’interposent pour qu’on connaisse réellement la vitesse d’un court donné, au moment du tournoi – en particulier, la classification n’est pas contraignante et les organisateurs peuvent demander au fabricant de changer certaines caractéristiques….

      • Patricia 22 août 2013 at 20:41

        « Take for example the US Open, they use Pro Decoturf II which is a category 5 – fast surface, but is it? I’m not sure, this year it was widely reported they used more sand in the top coat to get more friction and slow the ball down. They also made Arthur Ashe slower than Armstrong, intentionally. So the CPR rating is simply a rating that provides no real value. »

        « From what I can gather, the court pace tests aren’t carried out with the balls in use at the tournament where the surface maybe used. They’re just tested with whatever balls are available that are on the ITF approved list. Like I said above, there’s 186 types of ball on the list, that can make all the difference »

  18. John 22 août 2013 at 17:26

    Bonjour à tous,

    Et mille mercis Patricia pour ton travail de fourmi, qui sert un point de vue pas assez souvent défendu sur le site.

    Je vous écris alors que je joue ces jours ma dernière semaine de tournois avant plusieurs années sans doute. Je me battu jusqu’au dernier jour pour garder mon classement, le classement pour lequel je me suis tant arraché la peau depuis cinq ans maintenant, et que je pourrai donc porter sur moi/emporter dans ma tombe lors de mon entrée dans la catégorie vétérans, l’année prochaine. Vingt ans de tournois. Entre 500 et 600 matches joués contre toute la panoplie possible de joueurs: jeunes, vieux, calmes ou exaltés, raleurs, rigolards, vicieux, concentrés, nonchalants, laborieux, tenaces, peureux, agressifs, défensifs, talentueux, maladroits…La vie, quoi. Ca me fait quelque chose. De nombreux souvenirs en tout cas, qui se confondront inextricablement avec la première partie de mon existence. Peut-être en écrirai-je davantage si cela pouvait avoir quelque intérêt.

    P.S: vous savez quoi? La semaine en question pourrait bien se terminer par une rebelote contre C. Rochus.

    • Remy 22 août 2013 at 17:42

      Je sens que tu vas nous faire chialer :’(

    • antsiran23 22 août 2013 at 19:16

      Tu es classé combien ?

      • John 23 août 2013 at 00:06

        B-15/2 – ce qui va chercher du côté de 2/6 ou 1/6 en France.

  19. Conchita 22 août 2013 at 17:38

    Joooooooooooooooooooohn !!!!!!!!!!! C Rochus himself ? Tu lui parleras de Nadal au moment du serrage de mains ??

    • Remy 22 août 2013 at 17:41

      il l’a déjà fait !

    • Conchita 22 août 2013 at 17:59

      Oui je viens de lire l’article. John, tu es une star absolue, tu t’en rends compte ???????

      • John 23 août 2013 at 00:07

        Ainsi qu’un supporter low profile de David Ferrer :)

        • John 23 août 2013 at 00:09

          (Ce qui te fait donc un allié potentiel dans la place, du moment que l’ouvrage du grand David n’entache pas trop les dernières arabesques du Veau d’Or)

        • Conchita 23 août 2013 at 00:15

          Enfin ! Je ne suis plus seule ! J’accepte très bien la contrepartie Veau d’or (sinon tu serais parfait), étant donné que David ne peut battre Roger

  20. MacArthur 22 août 2013 at 18:07

    Bon, la cérémomie du draw de l’US Open.

    Tableau compliqué pour Nadal en ouverture. Harrison au 1er tour et après, il enchaîne avec Pospisil.

  21. MacArthur 22 août 2013 at 18:10

    Djokovic-Berankis au 1er tour!

  22. MacArthur 22 août 2013 at 18:12

    Murray avec Djokovic et Ferrer avec Nadal.

    Del Potro avec Djokovic et Berdych avec Murray.

    Federer avec Nadal.

    Voilà, on sait l’essentiel.

  23. MacArthur 22 août 2013 at 18:16

    On prend les mêmes à Cincinnati et on recommence. Nadal va donc retrouver et Isner et Federer.

    Djokovic a du pain sur la planche: Del Potro, Murray, Nadal/Federer pour espérer gagner.

    Federer évite les deux gros morceaux sur dur pour écoper de Ferrer et Nadal.

    • Patricia 22 août 2013 at 20:46

      Ben le gros morceau récemment c’était plutôt celui qu’il pioche…

  24. MacArthur 22 août 2013 at 18:17

    Raonic et Janowicz avec Gasquet et Ferrer.

    • Patricia 22 août 2013 at 20:50

      1/8è théoriques :

      Novak Djokovic – Fabio Fognini
      Tommy Haas – Juan Martin Del Potro
      Andy Murray – Nicolas Almagro
      Stanislas Wawrinka – Tomas Berdych
      Richard Gasquet – Milos Raonic
      Jerzy Janowicz – David Ferrer
      Roger Federer – Kei Nishikori
      John Isner – Rafael Nadal

      Le tirage au sort des Français :

      Benoît Paire – Alex Bogomolov Jr
      Tommy Haas – Paul-Henri Mathieu
      Nicolas Mahut – Mikhail Youzhny
      Andy Murray – Michael Llodra
      Julien Benneteau – Michael Przyeszny
      Sergey Stakhovsky – Jérémy Chardy
      Richard Gasquet – Michael Russell
      Jan-Lennard Struff – Guillaume Rufin
      Kenny de Schepper – Bradley Kahn
      Horacio Zeballos – Adrian Mannarino
      Adrian Ungur – Gaël Monfils
      Albert Montanes – Edouard Roger-Vasselin

  25. Patricia 22 août 2013 at 20:53

    Tirage dames :

    TIRAGE DAMES

    Les possibles quarts de finale féminins :

    Serena Williams – Angelique Kerber
    Agnieszka Radwanska-Na Li (remake de Wim)
    Caroline Wozniacki – Sara Errani
    Petra Kvitova – Victoria Azarenka

    huitièmes

    Serena Williams- Sloane Stephens, héhé !
    Kirsten Flipkens – Angelique Kerber
    Agnieszka Radwanska – Sabine Lisicki, tiens tiens !
    Jelena Jankovic – Na Li
    Caroline Wozniacki – Roberta Vinci
    Maria Kirilenko – Sara Errani
    Petra Kvitova – Samantha Stosur, boum boum
    Ana Ivanovic – Victoria Azarenka

  26. Patricia 22 août 2013 at 20:59

    photos du tableau :
    en haut : https://pbs.twimg.com/media/BSSRV1QCYAAzVTM.jpg:large

    en bas : http://i.imgur.com/bji5GM7.jpg
    Richie a un risque de choper Tursunov au 3è T, après c’est sûrement Milos qui est très tranquille ; Ferrer ou Jano en cas de victoire ? Ferrer n’est pas tranquille, y a du Gulbis au menu au 3è.

    • Patricia 22 août 2013 at 21:18

      Petits matchs sympas de 1er tour :

      - Vesely/Kudla, deux jeunes à suivre
      - Stakhovsky/Chardy
      - Wawrinka/Stepanek
      - Goffin/Dolgopolov
      - Hewitt/B.Baker
      - Mahut/Youyou !

      Tous dans la partie haute !

  27. Remy 22 août 2013 at 22:37

    RYSC en approche …

  28. Coach Kevinovitch 23 août 2013 at 14:11

    Purée, je suis tombé comme un bleu dans le piège lyrique de Patricia. C’était un fabuleux procédé stylistique. Félicitations!

  29. Kaelin 23 août 2013 at 14:41

    C’est excellent Patricia, merci beaucoup tu es vraiment formidable! vive les bébés phoques, Richard Gasquet surtout toi!! Et Richie qui ne se rend pas compte de la chance qu’il a d’avoir une telle défenseuse sur terre ?? c’est ça le pire dans l’histoire !

    Merci, merci

  30. Patricia 23 août 2013 at 19:18

    Merci pour tous ces compliments !

    Et pendant ce temps à l’USO…

    Un nombre respectable de frenchies se pointe au 3è tour des qualifs, rendant la politesse à l’armada ricaine faisant ses premières armes sur terre battue ; bon, notre contingent n’est pas de la même fraîcheur, puisque Texeira, Serra, Stéphane Robert ne sont pas des perdreaux de l’année. Olivetti est ce qui s’en rapproche le plus, après sa longue blessure, une qualif contre le redoutable Diego Schwartzman (sisi, ce mec a gagné 6 tournois future l’an passé, même âge que Jack Sock) serait un coup d’éclat pour lui.
    Pouille a gagné un match avant de céder face à un allemand classé 147,

    Young va peut être se qualifier, ainsi qu’Evans, un anglais conscrit de Chardy, Devvarman, toujours en remontée, un certain Jarmere Jenkis, ricain de 90 qui a du être invité (il est 500è).
    Delbonis n’a pas passé le 1er tour ; plein de jeunes de 90, 91, 92, qui passe un tour et puis s’en vont (deux argentins : velotti et Bagnis, un brésilien, Clezar,Basic, un bosniaque)

    le chinois Ze Zhang n’a pas passé un tour (bien fait), alors que Di Wu a gagné un match.

    En jeune, mais vraiment jeune, on a Jared Donaldson, qui a 17 ans (le jeune ricain, McDonald qui s’est illustré à Cinci en sortant Mahut et Johnson, n’a pas résisté à Karlovic), et le N°1 mondial junior, Kyrgios. Ce dernier affrontera Jaziri, tandis que Donaldson rencontre Petzschner. Noah Rubin, un autre tout jeune ricain, n’a pas honoré son invitation… au total, sur les 9 WC à des jeunes US (assez énorme), 2 victoires seulement, un set pour le petit Rubin.

    On se demande comment ils ont été sélectionnés, apparemment c’est le championnat national qui décide… Ce favoritisme national des GC pose aussi grandement question quand on voit les retombées financières d’un match gagné.

    Gage Brymer, Dennis Novikov, Bjorn Fratangelo, Jarmere Jenkins, Mitchell Krueger, Jeff Dadamo… ce sont des gars évidemment bcp moins forts que Klahn, Kudla, Johnson, Sock, qui entrent directemetn dans le tableau) ; mais bcp moins fort aussi que Christian Harrison, le mieux classé des plus jeunes avec Fratangelo, qui n’y est pas…

    Kotzlov, le plus jeune et mieux classé des juniors n’y est pas (il a perdu tôt au championnat junior US). Donaldson a même besoin d’une WC pour le tableau junior (tout comme Brymer et mcDonald)!

    Ils ont donné une WC pour le tableau principal à un gamin de 17 ans, non classé en juniors, qui a gagné les championnats US des -18ans… le finaliste était Donaldson, sûrement pour ça qu’il est invité. Ils sont tous très très loin au classement junior mondial, non classés ATP, et les perfs ici de Donaldson (493è junior) ou Mcdonald à Cinci(103è junior !) tiennent du miracle… Je ne suis pas très convaincue par ce fonctionnement qui privilégie la perf isolée à la régularité sur les circuits juniors et adultes.

    • Patricia 23 août 2013 at 19:25

      Altamirano, la WC du tableau principal, a joué (et perdu) 6 matchs chez les adultes dans sa vie. A comparer à Schwartzmann, 187 matchs en futures (132 victoires), 73 matchs en challenger, (28 victoires)…

      • Patricia 23 août 2013 at 19:28

        article sympatoche sur le thème des WC du fou de stats qui m’a fait découvrir Schwartzman: http://heavytopspin.com/category/american-tennis/

        la phrase clé : « By showing up at the Indian Wells Masters and losing in the first round, Sock made about as much money as Schwartzman did by winning six tournaments. »

  31. Patricia 23 août 2013 at 20:13

    OMG ! Le fou de stats a fait un truc sur la rapidité des surfaces, méthode Antoine !
    http://heavytopspin.com/category/surface-speed/

    Appetizer : « Thus, when we talk about “surface speed” or “court speed,” we’re not just talking about the immediate physical characteristics of the concrete, lawn, or dirt. Instead, we’re referring to how the surface–together with the weather, the altitude, the balls, and a handful of other minor factors–affects play. I can’t tell you whether balls bounced faster on hard courts in 2012 than in 1992. But I can tell you that players hit about 25% more aces. » ha haaaa ! Vous sentez que ça va dégager !

    • Patricia 23 août 2013 at 20:27

      C’est le graal, le graal ! il a fait tous les tournois en 2011 !

      • Patricia 23 août 2013 at 21:12

        Quelques « delikatessen » issus de son calcul ?
        entre parenthèses : le classement de vitesse sur 66 tournois, toutes surfaces confondues (1 : le plus lent)

        * Sur terre :

        - le plus lent de tous est Estoril (1), le plus rapide est Gstaad(38)
        - les M1000 & RG : Montecarlo (2) <Rome (5)<RG (13) <Madrid (19)

        Remarque :
        - Valence (indoor) est 8è dans le classement de lenteur, sinon constitué de tournois sur terre, jusqu'au 20è
        - Valence excepté, seuls Pékin (21), Los Angeles (22), Toronto (24) et Chennai (25) sont des tournois sur dur plus lents que Stuttgart (26)!

        * sur dur

        - classement des M1000 :
        Toronto (24) < Indian Wells (27) < Miami (30) < Shanghai (31) < Montréal (36) (même année que Toronto???)< Cincinatti (48 !!!!!!)<Paris (53 !!!!)

        - où se situent les Grands Chelems ? l'AO (32) est entre Shanghai et Montréal, l'USO (40) entre Montréal et Cinci

        remarques :
        * le tournoi le plus rapide de tous est Montpellier (66) ; la France a aussi le M1000 le rapide en 2011 (53), Metz à 62, Marseille à 60 !!!

        * les tournois que Federer a choisis sont parmis les plus rapides (pas folle, la guêpe) : Rotterdam 54, Basel 55, Halle 59…. Dubai est 39

        * sur herbe :

        Newport (44)< Eastbourne (52)< Wimbledon (57) <Queen's (58)< Halle (59) < S'hertogenbosh (64)
        Seuls deux tournois sur dur (Memphis et Montpellier) sont plus rapides….

        En tous cas, son étude pour 2011 ne laisse pas place au doute : en GC, la bonne vieille hiérarchie terre <dur< herbe est toujours respectée :
        RG (13) < AO (32) < USO (40) < Wimbledon (57)

        Dernier point : à part la (pas si) étonnante exception de Valence, l'indoor reste en général plus rapide que l'outdoor ; au-delà de la 40è place occupée par l'USO, tournois sur herbe enlevés, on compte 8 tournois outdoor pour 11 tournois indoor… Mais dans les 20 plus rapides, la tendance se marque : 5 contre 9 ; 2 contre 9 toujours dans les 15 ; 1 contre 6 dans les 10….

        • Patricia 23 août 2013 at 21:47

          Purée, ce mec est trop génial : dans un autre article, il voit un biais pour les masters ; en se basant uniquement sur les aces, avec ces seuls 8 joueurs là, qui sont pour une part les meilleurs relanceurs, il y aura bcp moins d’aces (de fait, % similaire à RG).

          Comment estimer la vitesse des conditions de jeu, quand l’échantillon des joueurs est ainsi écrémé ? Il va comparer le ratio d’ace de chaque match des masters, au ratio théorique d’aces de chaque joueur pour un match (surface théorique « neutre ») « pondéré par le ratio théorique de relance de l’adversaire » (trop dur à expliquer : http://www.insidethebook.com/ee/index.php/site/comments/the_odds_ratio_method/), secouer le tout, faire chauffer à feu doux…

          Le résultat intermédiaire, c’est que 2009 est nettement plus rapide que 2010, qui est bcp plus rapide que 2011…

          Il pense qu’une solution pour estimer grossièrement la rapidité des conditions à Londres est de faire une moyenne sur plusieurs années ; je pense de mon côté que les recherches des anglais pour favoriser Murray imposent ces variations (et je parie que l’exercice 2013 sera plus rapide, surtout s’il perd à l’USO… en 2009, l’ennemi c’était Roger, maintenant ils vont viser Novak/Rafa).

          Y a encore plein de considérations, notamment sur l’USO, et sur la variation de vitesse entre les années, plus une projection sur 2012, je vous invite à consulter vous mêmes : http://heavytopspin.com/2012/11/07/the-speed-of-every-surface-redux/

  32. Conchita 23 août 2013 at 21:23

    Wonderful Patricia, mais je tombe sur ce tableau qui n’indique pas tout à fait les mêmes données que toi ??

    http://tennisabstract.com/reports/surfaceSpeedATP.html

    • Patricia 24 août 2013 at 09:29

      C’est le remasterisé avec l’agorithme sophistiqué, sur 3 ans, pas celui sur 2011 ; l’original : http://heavytopspin.com/2011/09/13/the-speed-of-every-surface/

      • Patricia 24 août 2013 at 09:36

        Dans le nouveau, il compare la rapidité de chaque surface avec une surface théorique ; lien vers son article sur les variations saisonnières des GC 2007-2011, http://online.wsj.com/article/SB10001424053111904332804576538990892317506.html

        Roland-Garros a des données négatives, parce que le ratio d’aces/points est inférieur à celui de la saison ; 2007 est l’USO le plus rapide, 2009 le plus lent (plus lent que l’AO de la même année); Wim 2010 est le plus rapide, 2007 le plus lent, comme RG de la même année ; le RG le plus rapide est celui gagné par Roger…

        • Patricia 24 août 2013 at 09:42

          Bon, j’ai regardé ma liste, étant très peu rigoureuse j’ai fait évidemment des erreurs ; faut dire aussi que même si c’est cohérent dans l’ensemble, les 2 mesures divergent parfois un peu(ratio d’aces et ratio des pts remportés par le serveurs)

          Je corrige et je poste un tableau tout beau !

          • Patricia 24 août 2013 at 09:45

            Et j’en fais un petit commentaire corrigé qui nous fait une tête de gondole pour deux journées de match à l’USO ! (Guillaume, trop veinard…..)

  33. Guillaume 24 août 2013 at 09:35

    Je vous ai dit que je partais à l’US Open ? Alors voilà je vous le dit : je pars à l’US Open :)

    La bonne nouvelle, c’est que j’essaierai de vous livrer des posts aussi concis et précis que ceux de Sam pour vous faire saliv… pardon, vivre le tournoi de l’intérieur.

    La mauvaise nouvelle, c’est que vous allez donc devoir vous débrouiller seuls comme des grands pour les articles et présentations des matchs. Autrement dit, il va vous falloir rigueur et bonne volonté pour garantir un nouveau papier tous les deux jours. Voire même tous les jours si jamais les quarts de finale sont épicés d’un classico.

    Hum un Federer – Nadal sur le Arthur-Ashe en night session. C’est pourtant une affiche qui ne m’enthousiasme plus depuis longtemps, mais là je crois que je pourrai la suivre, celle-là ;)

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