US OPEN 2013 – Voilà c’est fini !

By  | 9 septembre 2013 | Filed under: Actualité

Que le temps file vite, ravie de faire le lancement de cet ultime Grand chelem cru 2013 me voilà déjà sur le point de lui dire bye-bye. Cette nuit l’US Open refermera ses portes après l’ultime match, le plus attendu de la quinzaine : la finale du simple messieurs. L’affiche ne réjouit pas grand monde en dehors des médias toujours prêts à faire mousser un événement à partir du moment qu’il y a du monde pour y assister. Pourtant cette finale réunit les deux meilleurs joueurs du circuit à l’heure actuelle.

Malgré la longueur de certains de leurs matchs, ils peuvent proposer un tennis de très haut niveau dès lors qu’ils ne passent pas leur temps à ne faire que défendre et d’oublier de faire « le jeu ». Que vont-ils nous proposer ce soir ? Pour le savoir le mieux est de regarder.

Les finalistes :

 vs           

 

 

  Alors voilà, la finale est programmée ce lundi à 23 heures (17 heures à New York) et l’affiche n’est pas une  grande surprise.

D’un côté, Novak Djokovic, numéro 1 mondial ; il s’agit de sa quatrième finale d’affilée à Flushing, sa cinquième au total et, étonnamment, il n’est détenteur que d’un seul trophée. Son unique victoire a lieu en 2011 contre son  adversaire du jour qu’il avait maîtrisé en quatre sets. Cette année-là, il signait sa sixième victoire en finale tous tournois confondus, face à ce même adversaire.

De l’autre côté, Rafael Nadal, vainqueur des « US Open Series 2013 » grâce à ses victoires nord-américaines aux Masters 1000 de Montréal et Cincinnati. Invaincu cette saison sur surface dure, il est légèrement favori devant Djokovic qu’il a battu à Montréal.

Il s’agit de leur 37e affrontement, donc nous savons à quoi nous attendre sur cette finale majeure. Sauf si…  sauf si Nadal et Djokovic jouent le grand jeu et pas au chat et à la souris en s’engageant dans des rallyes interminables du fond du court. A eux de créer et de ne pas juste se contrer car cela se terminera comme nous le redoutons tous. Cependant, il me semble qu’ils aient retenu la leçon de leur finale indigeste à l’Open d’Australie et, logiquement, aucun des deux ne souhaitera un Melbourne 2012 bis.

Les enjeux de la finale

Djokovic doit prouver en tant que numéro 1 qu’il est toujours le meilleur joueur du monde en soulevant le trophée. Il doit également engranger des points ATP pour avoir une chance de conserver sa couronne en fin d’année car il est très en retard à la Race. Djokovic égalerait John McEnroe et Mats Wilander avec 7 titres du Grand chelem.

Nadal, lui, peut gagner un deuxième titre à l’US Open ; ce serait son cinquième titre du Grand chelem hors Roland-Garros, il aurait un doublé à Wimbledon et un doublé à Flushing et serait certainement favori à l’Open d’Australie 2014 mais n’allons pas trop vite…  Surtout il s’offrirait une réelle chance de reprendre son sceptre de n°1 pris par Novak en 2011.

Djokovic est celui qui a le plus à perdre, il n’est pas à son meilleur niveau alors que Nadal est sur une dynamique positive et adapte son jeu de mieux en mieux sur la surface la moins naturelle pour lui. En 2011 Djokovic arrivait  sur une série de victoires contre le finaliste, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

La finale qui aura lieu cette nuit opposera donc les deux meilleurs joueurs du circuit ATP. Tous les deux donneront le meilleur d’eux-mêmes pour un deuxième trophée à New York. Celui qui sortira vainqueur terminera certainement à la place de numéro 1 en fin d’année.

Rafa & Nole vont donc s’affronter pour une 37efois, ce qui en fait la plus grande rivalité en nombre de rencontres. Ils devancent le duel McEnroe – Lendl qui se sont croisés à 36 reprises (21 victoires à 15 pour le grand Ivan).

En Grand chelem il s’agit de leur dixième confrontation, dont 6 en finales.

Bilan en quelques chiffres :

  • Rencontres totales : Nadal mène 21 à 15 : + 1 Nadal
  • Rencontres en GC : Nadal mène 7 à 3 : + 1 Nadal
  • Rencontres en finale de GC : Djoko mène 3 à 2 : + 1 Djoko
  • Rencontres sur surface dure : Djoko mène 11 à 6 : + 1 Djoko
  • Dernière rencontre : victoire Nadal : + 1 Nadal

Ils se sont échangés le titre en 2010 (victoire Nadal) et en 2011 (victoire Djokovic).

Conclusion

Sur la surface, avantage Djokovic, sur la forme et la dynamique du moment avantage Nadal.

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338 Responses to US OPEN 2013 – Voilà c’est fini !

  1. Elmar 10 septembre 2013 at 01:55

    Je vois pas comment Djoko peut gagner ce match après avoir perdu ce set.

    Voilà pourquoi je hais Nadal, Mac. Pour moi, le voir gagner ce genre de set, c’est absolument immonde. Le mec a rien montré de tout le set et a capitalisé sur les fautes de Djoko.

    • MacArthur 10 septembre 2013 at 01:58

      Au tennis, il faut savoir doser la prise de risque. Il n’est écrit nul part dans aucun bouquin de tennis comment gagner un point, un set, un match.

      Le tennis, c’est du jeu. Mais c’est aussi de la COMPÉTITION. Et la compétition au tennis s’appelle Nadal.

    • Patricia 10 septembre 2013 at 01:58

      tu es affreux de mauvaise foi. Quand Djkok le bouffait en jouant comme goldorak et Moïse réunis, oui il était sur la défensive.
      Mais son jeu de service, c’est lui qui le sauve.
      Le break final, c’est lui qui le prend !

      • Elmar 10 septembre 2013 at 02:01

        Hein? Déjà, il débreak comment, hein? Sur 4 fautes directes.

        Ensuite le break final, c’est 2 énormes fautes directes de Djoko sur des espèces de moonballs à 23m de hauteur.

        • MacArthur 10 septembre 2013 at 02:07

          moonballs sur lesquelles il se régalait jusqu’à ce qu’il tire de l’arrière au score…

    • Elmar 10 septembre 2013 at 02:00

      Oui, on a déjà essayé de me faire comprendre ça. Je sais plus si c’était toi ou un autre.

      Mais bref, pour ma part, je trouve ça dégueulasse quoi.

  2. MacArthur 10 septembre 2013 at 01:55

    Franchement, ce mec me bluffe. Le compétiteur ultime, c’est lui.

  3. Patricia 10 septembre 2013 at 01:56

    Xisca est très chou aussi quand elle brandit le point en vamossant !

    Intéressante célébration de Nadal à 15 cm du sol qu’il a visité récemment. chtonien jusqu’au bout le mec.

    • Elmar 10 septembre 2013 at 01:58

      Y a qu’un endroit où Xisca est vraiment chou, c’est dans mon pieu.

  4. Antoine 10 septembre 2013 at 01:57

    2 sets à 1 Nadal…Je n’ai pas changé d’avis sur le résultat final…Le Djoker est meilleur que ce à quoi je m’attendais mais ils sont trop proches pour que l’un ou l’autre gagne deux sets de suite…

    Bref, je vais peut être découvrir un résultat différent demain matin mais je ne vois pas Nadal perdre ce match…Bonne fin de match et bonne nuit..

  5. Kristian 10 septembre 2013 at 02:00

    Incroyable comment djoko a perdu les clefs du money time face a Nadal, alors qu’il le laminait dans ce domaine il y a deux ans.

  6. Patricia 10 septembre 2013 at 02:00

    Excellente amortie de Nadal, et ratage au filet assez habituel de Djoko.

  7. Patricia 10 septembre 2013 at 02:02

    Fantasmabulous ! Djoko survit aux râles de mammouth en rut et aux attaques éponymes de Nadal, qui tente une amortie encore meilleure que l’autre et cette fois Djoko ne se foire pas !

    • Patricia 10 septembre 2013 at 02:02

      Mais deuce.

  8. MacArthur 10 septembre 2013 at 02:03

    Rebelotte comme au 3ème. Balle de break de Djoko.

  9. Patricia 10 septembre 2013 at 02:05

    Très bon choix de service de Nadal pour conclure son jeu… mais bon challenge de Djoko.

    Et le passing parfait de nadal ! Il fait exprès d’attirer Djoko au filet !
    Quel goupil !
    Et le smash, tranquille.

  10. Patricia 10 septembre 2013 at 02:08

    Et 3 BB pour le jeu suivant. Service volée, bravo Djoko !

  11. Patricia 10 septembre 2013 at 02:10

    La chatte au filet, mais fabuleux winner en coup droit long de ligne de Nadal.

  12. MacArthur 10 septembre 2013 at 02:10

    Quelle anticipation de Nadal à 30-40 pour envoyer un coup droit énormissime. Popopopopopopo.

  13. Patricia 10 septembre 2013 at 02:14

    Djoko montre des signes d’humanité oubliée.
    Trop tard mon bonhomme, supersayen en face il va pas débander.

    et voilà, l’exécution en route.

  14. Patricia 10 septembre 2013 at 02:15

    Bon par contre vu l’heure, je vais peut être faire comme Antoine, là.

  15. Elmar 10 septembre 2013 at 02:17

    Un monde dans lequel Nadal domine tellement le tennis n’est pas un monde dans lequel je veux vivre.

    • MacArthur 10 septembre 2013 at 02:22

      Good. Un FFFHardcore de moins, ça fait toujours du bien à la planète tennis.:-)

  16. Kristian 10 septembre 2013 at 02:18

    Ce match c’est la finale de Wimbledon 2011 dans l’autre sens. Le numéro 1 mondial qui sait qu’ineluctabment il va perdre son trône parce que l’autre est d’un seul coup devenu imbattable. Sur une surface ou il est censé être meilleur il perd sur quelques points importants parce qu’il a la tête sous l’eau.. l’histoire se retourne, même si c’est pas fini.

  17. Patricia 10 septembre 2013 at 02:21

    Point de malaaade… gagné par you know who.

    Moi quand c’est Djoko en face, et qui joue tellement bien, ça ne me dérange pas qu’il s’en prenne plein la gueule. Il l’a bien cherché.

    Je préfère ça plutôt que les cruautés sur espèces protégées.
    Faudrait juste un circuit dans une réserve, et leur laisser l’ATP.

    • Patricia 10 septembre 2013 at 02:22

      Ha, et puis tout à l’heure, c’était pas Nadal qui tentait pas assez, l’insupportable ?

    • Elmar 10 septembre 2013 at 02:23

      Ils devraient être exclus du circuit pour outrage à l’humanité.

  18. Elmar 10 septembre 2013 at 02:25

    Nadal bientôt au niveau de Pete. Ca va, Karim, t’as besoin d’un seau pour gerber?

  19. Elmar 10 septembre 2013 at 02:27

    UE : 52 / 20

    Pas besoin d’en dire plus.

  20. Elmar 10 septembre 2013 at 02:28

    5-1… encore que des grosses fautes de Djoko.

    Il s’est fait manger la tête dans le 3ème set. Horrible.

  21. Elmar 10 septembre 2013 at 02:31

    Bon allez, me suis bien lâché sur Nadal ce soir. Pardon à tous. Ca venait des tripes.

    Le cerveau reconnait les mérites du bonhomme.

  22. Elmar 10 septembre 2013 at 02:38

    Tiens, j’ai jamais vu le Nadal si ému.

    La finale s’est jouée dans le 3ème set où Djoko a laissé passer trop d’occas’.

    Nadal invaincu sur dur outdoor 2013… On n’a pas fini d’en bouffer du Rafa.

    2013 restera comme une année particulière. J’avais dit assez tôt dans la saison sur terre que les lignes bougeaient, sauf Nadal qui était toujours là. Ca se confirme. On a des jeunes pousses qui émergent timidement, on a des Stan ou des del Po qui viennent se mêler à la lutte. Des Roger et même des Djoko en recul. Bref, y a un peu de changement, sauf ce con de Nadal qui est invariablement, immuablement, irréversiblement, immanquablement, inéluctablement là.

  23. Elmar 10 septembre 2013 at 02:40

    2014 va marquer la chute de Djoko, Murray. Fed c’est déjà fait. On va avoir une sorte de trou noir de 2-3 ans.

    Et y en a un qui va se régaler, c’est Nadal.

  24. Persée 10 septembre 2013 at 02:43

    Je réponds à la place de Karim, mais oui je suis dégouté que Nadal soit au niveau de Sampras bientôt. C’est bizarre cette concentration aussi extrême du circuit. L’étoile des glorieux anciens pâlit forcément auprès des nouvelles générations.

    Et oui, j’ai regardé de nouveau des highlights de Sampras et c’est 20 fois plus bandant. La capacité à frapper la balle n’a rien à leur envier, leur accélérations aussi.

    • MacArthur 10 septembre 2013 at 03:38

      L’anomalie, c’est que quelqu’un qui ne sait jouer que sur dur et sur gazon soit encore deuxième en nombre de titres du GC gagnés alors qu’il n’a rien prouvé sur l’autre surface historique du tennis. Vivement qu’il soit effacé des tablettes sur ce point.

      • Kristian 10 septembre 2013 at 09:58

        Oui, et puis il faut arreter de tout reduire au physique. Surtout que par physique ici on sous entend endurance. Nadal battait Djokovic au physique jusqu’en 2010. La derniere fois en finale de l’USopen 2010, ou le serbe crachait ses poumons au bout de 40 min de jeu. Depuis d’une maniere ou d’une autre, Nole a comble l’ecart, et ce n’est plus l’element determinant, du moins entre ces deux la. Djokovic n’a jamais battu Nadal au physique. J’ai revu recemment la finale de Rome 2011, le sommet de leur rivalite cote serbe. Victoire en deux sets en deux heures et sur TB. Djokovic a un niveau stratospherique qui enferme l’espagnol sur son revers et jette les clefs. Avant de le demolir sur son coup droit. Tres impressionant mais pour la debauche d’energie.

  25. Persée 10 septembre 2013 at 02:45

    Bref, Karim n’est pas le seul idôlatre de Sampras ici.

  26. MacArthur 10 septembre 2013 at 02:55

    J’ai laissé le match à 3-1 Nadal… Et je reviens je vois le score final. Que s’est-il passé?

    La légende de Nadal est parfaite. Maître incontesté de la terre battue. Personne ne l’a battu pour soulever le trophée à Paris. En revanche lui, il a battu le Maître du gazon pour gagner sur cette surface. Et il gagne ses deux titres de l’US Open face au Maître dur dur. Hallucinant.

    Djokovic a quand même des soucis cette année. Il es redevenu le Djokovic d’avant 2011… Le Djokovic normal quoi.

    • Patricia 10 septembre 2013 at 09:17

      Pendant 2 sets, Djoko met la misère au parangon de PuissanceTactiqueEnduranceVolontéLuciditéRageTalent tennistique.

      Tu ne cesses de répéter qu’il est au-dessus, que le match est pour lui.

      Le rallye des 24 heures du Mans en Formule 1 façon tennis, c’est lui qui le gagne.

      C’est vachement normal.

      Djoko qui battait ce Nadal, ça aurait fait plaisir à Elmar, Karim, Persée, Jérôme… et compagnie. Mais ça aurait été de l’anormalité au cube. Quand on en était encore dans les puissances au carré.

    • Elmar 10 septembre 2013 at 09:32

      Ajoutons que, comme Verdier et Mauresmo n’ont cessé de dire, en 2011, Djoko prenait Nadal au physique mais que depuis, Nadal avait inversé la tendance de ce point de vue-là.

      Normal, quoi.

      • Patricia 10 septembre 2013 at 09:44

        Je n’ai pas trouvé le moins du monde Djoko à la peine physiquement dans le 3è set qu’il a perdu : il était bcp mieux qu’au premier set, visiblement. Ses courses étaient d’une vivacité fabuleuses, son placement incroyable, son coup d’œil inentamé ; il perd le match en partie sur son premier set raté, en partie sur des points très importants remportés par Nadal.

        Peut être battait il Nadal au physique en 2011, et Nadal est revenu au niveau. Mais il ne le surpasse pas…

        • Elmar 10 septembre 2013 at 09:48

          Ben quand Djoko craque en fin de 4ème set, c’est en partie à cause du mental inoxydable de Nadal, mais aussi parce qu’il commence à faire des fautes à l’échange. Et là, il me semble que le physique n’y est pas étranger.

          • Patricia 10 septembre 2013 at 10:31

            En tous cas il faisait pas les yeux de caméléon couplés à la bouche de gobi en secouant la tête pour faire partir les mouches après les points, au contraire du début ; il faisait des conneries, dont plusieurs niveau lucidité : notamment, il place pas toujours la volée ou le smash où il doit. Mais ça c’est une de ses faiblesses perso avec les autres déjà ; Nadal est parfait. Il est le tueur parfait.

            On peut dire que le physique entame le mental. C’est vrai pour les autres surtout. On peut dire aussi que la concentration demandée par ces échanges extrêmement longs et complexes était usée. On peut dire que c’est la confiance. La motivation de refaire depuis zéro ce qu’il avait réussi en 2011.
            Moi, dans ce match, pour estimer le plus déterminant, pour le physique je regarde la démarche et la tête. Pour la confiance et la motivation, je regarde la façon dont Djoko a renversé la tendance et dominé le moment culminant, quand ils étaient tous les deux chauds à point, mais pas encore entamés. Y a forcément un mélange, mais c’est l’impression de petite chute de concentration qui domine.

  27. Kristian 10 septembre 2013 at 07:46

    La finale n’a pas ete exceptionnelle et Djokovic globalement decevant, surtout pour avoir cesser de lutter au quatrieme set. A RG, meme mene deux sets a un il avait mis le turbo au quatrieme, la, plus rien.

    Admirable tout de meme ce qu’a fait Nadal. On parle d’uniformisation, et bien Nadal est l’un des seuls qui adapte encore foncierement son jeu a la surface. Le Nadal de ce printemps sur TB et le Nadal de cet ete sur dur n’est pas vraiment le meme joueur. Le Nadal qui gagnait sur gazon, il y a peu, non plus. Djokovic et la plupart des autres joueurs jouent toujours de la meme maniere ou qu’ils posent le pied. Nadal, lui s’adapte, progresse. Et gagne.

    L’autre point sur lequel il m’impressionne est qu’il a reussit a totalement retourner a son avantage son duel face a Djokovic. Et pourtant en 2011, le serbe avait les clefs. Tennistiquement, tactiquement il etait l’antidote contre Nadal, et le H2H semblait tourner ineluctablement a son avantage. Et la encore Nadal s’est adapte specifiquement a son grand rival, pour sortir du schema tactique dans lequel Djokovic l’avait enferme et reprendre aujourd’hui le dessus. C’est tres fort et mine de rien, c’est ce que Federer n’a jamais reussit a faire face a ce meme Nadal. La finale de RG 2011 etait de ce point de vue ridicule et desesperante : ce pauvre Roger subissait le meme match depuis 5 ans, qui se terminait de la meme maniere comme s’il n’avait rien vu venir. Nadal face a Djokovic a cherche la solution. Et il l’a trouvee. Au moins pour l’heure.

    • May 10 septembre 2013 at 08:47

      Tout est dit Kristian.
      Cependant je reste persuadée que Nadal n’a pas vraiment la clé pour contrer Djokovic qui lui pause de réel problème sur le plan technique. Il gagne par une volonté farouche de ne pas perdre. Mais on ne peut pas dire que Nadal soit plus fort que Djoko et c’est cela qui est épatant chez lui, c’est qu’il a réussit à renverser un situation desespérée et insoluble pour le battre à nouveau partout.

    • Elmar 10 septembre 2013 at 09:37

      Comme mentionné plus haut, je pense qu’il y a une notion qui sous-tend tout ce dont tu parles: c’est le physique.

      Non, Federer ne peut rien faire tactiquement contre Nadal, surtout pas en 5 sets, car même s’il tente de nouvelles choses (ce qu’il a fait en 2011!), il se retrouvera à un moment ou un autre englué dans le combat physique que Rafa parviendra tôt ou tard à mener.

      De la même manière, si Djoko était parvenu à trouver la clé de Nadal, c’était parce que physiquement, il lui tenait la dragée haute. La réponse de Rafa ne s’est pas fait attendre et il est de nouveau le meilleur physiquement, ce qui lui permet d’avoir le dessus tactiquement.

      Parce que bon, tactiquement, hein, on serait tous n°1 mondial ici. Mais la tactique, il faut être capable de la mettre en place. Et pour ça, il faut la technique (et ça, ces mecs du top, ils l’ont tous; je veux dire, ils possèdent tous à peu près tous les coups du tennis, même la volée, si si) et le physique (et là, qu’on le veuille ou non, ils ne sont pas tous à égalité à ce niveau-là).

    • Patricia 10 septembre 2013 at 09:40

      Je suis tout à fait d’accord sur Nadal et l’adaptation. Moins sur son caractère unique (Murray joue autrement sur gazon, Gasquet différemment sur chaque surface), mais comparé à Djoko, delPo, Ferrer, Berdych, Tsonga (un chouia moins cette année), c’est vrai.

      Pas d’accord sur la sortie du schéma : si tu regardes les stats atomiques du match, son système de jeu, Nadal l’a au contraire accentué. (Et Djoko, quand il a réussi à faire ce qu’il faisait en 2011, le dominait encore.) : entrer dans l’échange, le bras de fer, taper extrêmement fort, en variant les zones à l’infini. Nadal a gagné 59% des rallyes de plus de 10 points.

      Sur certains points, certes cruciaux, on a vu le slice, la volée venir parasiter les certitudes de la slugfest et le registre des Maîtres ultimes de l’échange total, mais ce n’est pas comme ça qu’il a construit la base de son match. Juste la pincée d’épices pour mettre le doute.

      C’est frappant quand tu compares à ce qu’il montre contre Gasquet, où il a bcp plus raté, mais où il a testé ses schémas les plus agressifs, un grand nombre de montées au filet, les attaques décisives.

      Je dirais que ni Djoko, ni Nadal quand ils s’affrontent, ne font face à un défi sur la structure même de leur jeu (contrairement à ce que Fed a expérimenté) : pour se battre, il faut au contraire qu’ils poussent au maximum le concept de leur force, l’échange joué au max de l’intensité, dans la perfection de la défense et du déplacement, avec une recherche permanente de la rupture de la couverture du terrain adverse, avec une endurance et une agressivité illimitée. Djokovic a toujours de quoi le trouer avec son jeu A+, et semble toujours capable de contrôler cette balle qui rend fou tous les autres.
      La différence entre 2011 et 2013 : Djoko lâche un peu, au bout de 23 heures de combat, dans sa concentration. Nadal ne lâche pas. Il est plus focus, dès le début de l’échange, il joue plus juste, et il garde sa concentration jusqu’au bout de la nuit.

      • Elmar 10 septembre 2013 at 09:46

        Pas mieux.

        Nadal est un peu meilleur au tennisathlon que Djokovic qui est un peu meilleur que Murray et Ferrer.

        Les autres sont loin. Très loin.

    • Antoine 10 septembre 2013 at 12:20

      La limite du raisonnement concernant la ré-invertion du H2H entre Nadal et le Djoker depuis la finale de Melbourne est que s’il est bien vrai que Nadal a gagné 6 des 7 matchs qui ont suivi en comptant la finale d’hier, 5 de ces 7 matchs, c’est à dire tous sauf celui de Montréal et celui d’hier ont eu lieu sur terre battue, tous gagnés par Nadal sauf un.

      A partir du moment ou ils se rencontrent surtout sur terre battue, il est normal que Nadal reprenne l’avantage. Ce qui était anormal, c’est que le Djoker lui mette 2-0 sur terre en 2011….En 2012, Nadal lui a mis 3-0 sur terre et cette année cela a fait 1-1.

      Ce qui est moins normal, c’est que le Djoker ait pris 2-0 sur dur cette année mais la saison n’est pas terminée et ils auront sans doute l’occasion de jouer à nouveau d’ici la fin de l’année…

  28. Coach Kevinovitch 10 septembre 2013 at 08:42

    ais laisse le match a 1-0 pour Nadal dans le quatrieme set. Un second titre a Flushing qui succede a un double Montreal-Cincinnati, c’est juste gigantesque pour le roi de la terre battue.

    Dire qu’on a du supporter des defaites contre Zeballos sur terre battue, des matches gagnes au set decisif contre les illustrrs Martin Alund sur terre battue, il revient de tres loin. Bon ben il reste a egaler Sampras a Melbourne, ce qui feraot de lui le seul joueur de l’ere Open avec peut-etre Laver a avoir remporte tous les Grands Chelems au moins deux fois.

    Quant a Djoko, il a perdu le M de Babidi qu’il avait en 2011.

    • Elmar 10 septembre 2013 at 09:05

      Nadal, c’est Boo.

      Sauf qu’il gagne à la fin.

  29. Evans 10 septembre 2013 at 09:13

    Nadal ne remportera jamais le Masters. Rebond bas oblige.

  30. Evans 10 septembre 2013 at 09:30

    Il y a un élément que personne n’évoque dans ce regain de forme de l’espagnol : LE TAPIS ANTI-GRAVITE. Voilà la clé(officielle) du succès de Nadal. Cette machine peut mettre les membres inférieurs en apesanteur et les délester de 20 à 80 % du poids du corps. Ainsi, Il peut refaire de la course à pieds sans solliciter énormément les articulations, lui, qui n’a plus été capable d’en faire depuis 2005.

    • Elmar 10 septembre 2013 at 09:52

      Merci pour la parenthèse qui fait toute la différence. Sur Nadal mais aussi sur ta lucidité.

      On a donc eu le gluten, l’oeuf, le tapis anti-gravité.

      Il va inventer quoi, Djoko, pour se remettre dans la course? L’épilage laser des sourcils?

  31. Patricia 10 septembre 2013 at 09:48

    En résumé, on est, tous, pas du tout d’accord ! :)

  32. Karim kicks ass 10 septembre 2013 at 09:54

    Bon je ne vais pas vous surprendre en disant que la victoire de Nadal ne me transporte pas. Je ne vais pas non plus m’appesantir sur ce que ça me fait où verser en conjectures sur le fossoyage du tennis qu’on a aimé bla bla. On connait la chanson.
    En faisant preuve d’objectivité, l’élément le plus impressionnant de tout ça et c’est ce qu’a très bien expliqué Kristian, c’est comment de totalement dominé par Nole, il a réussi à inverser la tendance et a c’est désormais lui qui domine largement le duel depuis deux ans après ce qu’il a reçu en 2011. Quand on voyait la physionomie des matches, on se demandait comment techniquement et tactiquement il pourrait s’en sortir tellement Djoko était calibré pour lui mener la vie dure.
    Dans les grandes rivalités, on a eu les duels équilibrés sur la durée du genre un coup à toi un coup à moi, mais les larges périodes de domination comme ça où l’un arrive à battre l’autre quasi-systématiquement, en général il n’y a qu’un seul revirement de situation. A cogne B, B trouve la solution et B cogne A et ça reste comme ça. Mais là on a eu un nouveau changement de leader durable dans l’opposition, il y a vraiment trouvaille de la clé. Mais comme le dit May, c’est plus au moral, au mental, au combat qu’il a repris le dessus. Pas vraiment en assommant l’autre de nouveau tennis de derrière les fagots. Il est reparti à la charge et est rentré dans l’esprit de Djoko où il a insinué le doute, voire la crainte.
    Côté tennis Novak reste bien meilleur dans leur confrontation directe. On a vu ce que ça a donné quand il a pris feu au second set, Nadal n’a plus vu le jour et c’était vraiment impressionnant. Il a fait le dos rond, et d’ailleurs n’a fait que des ronds, a remisé encore et encore, s’est accroché, a montré qu’il faudrait disperser ses cendres aux quatre vents pour espérer l’atteindre. Et Novak a inéluctablement rechuté pour se faire cueillir par un Rafa qui a à nouveau tendu les trajectoires et envoyé du lourd. Inéluctable, inexorable, implacable, indubitable… Insupportable ?
    Djoko a réussi à continuer en 2012 sur sa lancée exceptionnelle de 2011, mais la cuirasse est franchement lézardée à l’évidence sur 2013. Motivation, concentration, intensité, volonté, envie, abnégation, rien n’est au niveau. Son tennis est là, son physique aussi, mais la volonté d’aligne les planètes fait défaut.
    Dernier point très juste soulevé également par vous, quand on voit comment Rafa réagit et arrive à inverser la tendance dans le H2H et qu’on se rappelle le chapelet des défaites infamantes de Roger à Paris, on mesure la différence. Federer a un égo surdimensionné, de la fierté, c’est un authentique champion, mais sa force mentale est plus la conséquence de son narcissisme qui le pousse à vouloir être le meilleur, le plus beau, donc à gagner. Mais sur le mental, Nadal et même Djoko sont faits d’un autre métal. Nadal est un guerrier, Djoko un bagarreur de rue, un petit caïd. Fed c’est l’aristo qui a appris la savate et en maîtrise tous les coups mais ne se battra qu’en respectant les règles de l’art.
    Cette victoire de Nadal me fait un peu chier mais pas plus que ça finalement. Elle me déçoit moins que l’élimination précoce de Dimitrov ou la défaite de JMDP contre Hewitt et son jeu de femme des années 80. On compte désormais sur Richie, Stan ou des Haas et des Kolhy pour mettre le feu sur un match, un demi-tournoi, pour nous éclater. Quand Dimitrov voudra bien les rejoindre ça fera de l’animation. Voilà c’est tout, on louera la manière plus que l’art et le résultat. A la fin c’est Rafa qui gagne, et partout. Donc je ferai comme hier, je couperai avant la fin.

    • May 10 septembre 2013 at 10:25

      Tu es très lucide ce matin Karim. Ce que tu dis de Novak quand il met Nadal complètement à la rue on l’a vu aussi à RG en 2012 quand il lui met 5 ou 6 jeux d’affilées avant l’interruption due à la pluie.
      Il remet le couvert à Monaco, au 2ème set qui bouclera rapidement pour le gain du match et cela a dû se produire sur bien d’autres matches, Djoko joue avec des hauts et des bas alors que le niveau de Nadal est linéaire du début à la fin du match et cela grille beaucoup moins d’énergie physique et mentale.
      D’ailleurs sur cette finale sur le rocher j’ai toujours trouvé l’attitude résignée de Nadal suspecte comme s’il se disait. « Celui là je peux bien te le laisser j’en ai déjà 8 mais tu n’en auras pas d’autres ».
      Djoko lui, pendant ce temps se voyait soulever la coupe des Mousquetaires, on connait la suite.
      L’histoire de Nadal et Djokovic est celle du « corbeau et le renard », celle de Federer et Nadal celle du « pot de fer et le pot de terre ».

  33. Kristian 10 septembre 2013 at 09:59

    Oui, et puis il faut arreter de tout reduire au physique. Surtout que par physique ici on sous entend endurance. Nadal battait Djokovic au physique jusqu’en 2010. La derniere fois en finale de l’USopen 2010, ou le serbe crachait ses poumons au bout de 40 min de jeu. Depuis d’une maniere ou d’une autre, Nole a comble l’ecart, et ce n’est plus l’element determinant, du moins entre ces deux la. Djokovic n’a jamais battu Nadal au physique. J’ai revu recemment la finale de Rome 2011, le sommet de leur rivalite cote serbe. Victoire en deux sets en deux heures et sur TB. Djokovic a un niveau stratospherique qui enferme l’espagnol sur son revers et jette les clefs. Avant de le demolir sur son coup droit. Tres impressionant mais pour la debauche d’energie.

    • Kristian 10 septembre 2013 at 10:02

      mais « pas » pour la debauche d’energie

    • Elmar 10 septembre 2013 at 10:05

      Quand je parle de physique, Kristian, je ne pense pas à l’endurance, mais à intensité. Nadal est le mec qui arrive à jouer tous les points avec la même intensité, une intensité de dingo.

      Djokoeuf l’avait rejoint sur ce plan-là en 2011. Mais depuis, c’est différent. Hier, par exemple, Djoko a baissé d’intensité en milieu de 3ème set, d’abord subrepticement puis complètement. C’est ça, pour moi, le physique.

      Alors je ne veux pas tout réduire à cela, mais je pense qu’il faut l’avoir en tête dans l’équation, surtout lorsqu’on parle de trouver des solutions. Roger NE PEUT PAS tenir l’intensité maximale tout un match contre Nadal. Il ne peut donc trouver la clé.

      • Elmar 10 septembre 2013 at 10:12

        Du point de vue de l’endurance, je pense qu’ils sont tous pareillement dopés. Tout le monde est à la même enseigne à ce niveau-là et j’ai rarement vu un match entre top-player se jouer à l’endurance.

        En revanche, à l’intensité oui. Ils font tous plus ou moins le yoyo à ce niveau-là, sauf Nadal durant toute sa carrière et Djoko en 2011.

        Bon, comme je l’ai dit plus bas, c’est peut-être que Tony a annihilé tout ce qui n’était pas reptilien chez Rafa.

      • Evans 10 septembre 2013 at 12:21

        « Nadal est le mec qui arrive à jouer tous les points avec la même intensité, une intensité de dingo. »

        Encore une légende urbaine entretenue par les …

        « Alors je ne veux pas tout réduire à cela, mais je pense qu’il faut l’avoir en tête dans l’équation, surtout lorsqu’on parle de trouver des solutions. Roger NE PEUT PAS tenir l’intensité maximale tout un match contre Nadal. Il ne peut donc trouver la clé. »

        Je trouve ce raccourci assez lâche finalement. Avez-vous, au moins, observé les ajustements technico-tactiques apportés par Rafa à son jeu? Ce coup droit long ligne exécuté en demie volée, ce revers très peu croisé visant l’axe central du court, ce coup droit croisé long, cette position si près de sa ligne de fond sont les raisons de ses nouveaux succès face à Nole.

        C’est quand même limite de parler de physique ici. En fait, tu confonds physique et zone de confort.

        • Don J 10 septembre 2013 at 13:58

          Evans c’est beaucoup plus sympa et constructif quand tu apporte ce genre de précisions que quand tu troll à tout va. Parles nous de Nadal, moi ça m’intéresse !

          • Evans 10 septembre 2013 at 14:37

            Veux-tu vraiment connaître RAFA? Je te renvoie à son autobiographie « RAFA ». Les personnes, qui prendront le temps de lire ce livre, pourraient être plus flexible dans leur accusation de dopage.

            Tu lis le livre, tu comprends tout de suite d’où vient cette capacité de concentration évoquée par Karim dans son post plus haut. Toni allait jusqu’à lui lancer des balles dans la gueule quand il perdait l’attention sur le court. Ce brave oncle a été à la limite du tortionnaire. Comme le dirait l’autre, Rafa a pris très cher dans son enfance, au sens propre du terme, jusqu’au point de créer une rupture relationnelle entre Toni et ses parents biologiques. Le gourou(Toni) espagnol a essuyé quelques critiques virulents de la part de le mère de Nadal. C’est dire, la cruauté dont a fait preuve le légendaire tonton pour dresser son neveu. Et oui Nadal n’a pas été « élevé », il a été « dressé » comme un toutou par son oncle…

            • Antoine 10 septembre 2013 at 14:56

              Je ne suis pas sûr de comprendre: les parents de Nadal, s’ils n’étaient pas satisfait de ce que faisait Toni, pouvaient toujours le virer. C’est eux qui avaient l’autorité parentale bien sur. Donc la rupture entre Toni et les parents de Nadal n’en a pas été vraiment une puisqu’ils l’ont gardé…Qu’est ce que Toni faisait comme autres trucs sympa avec son neveu à part lui balancer des balles dans la tronche ?

              • Evans 10 septembre 2013 at 15:02

                L’obliger à jouer blessé par exemple…

              • Evans 10 septembre 2013 at 15:20

                Dans tous les cas, il y a eu quelques étincelles entre les parents de Rafa et son oncle. Ces derniers ne pouvaient pas le virer puisqu’ils vivent, tous, sous le même toit.

                Il a passé tout son temps à banaliser les prouesses du neveu. Jamais de félicitations, jamais de satisfaction… Rafael n’avait jamais assez bien fait. Son appétit pour la victoire doit venir de là.

                Avec Toni dans les parages, Nadal n’avait pas le droit de montrer une quelconque émotion. Comment peut-on interdire à un môme d’exprimer ce qu’il ressent?

                J’y ai même appris que Toni et Rafa se sont accrochés à l’US OPEN 2010 parce que ce dernier avait exprimé ses émotions face à ISTOMIN au premier tour.

              • Antoine 10 septembre 2013 at 15:31

                C’était un bon entrainement de la part de Toni…

          • Don J 12 septembre 2013 at 14:34

            Rafa serait en quelque sorte la créature de son oncle, c’est assez affligeant…
            Les parents qui ont laissé faire ça sont aussi responsables que Toni selon moi, mais peut-être était-ce pour son bien, un bien relatif et conditionnel, mais puisque ça a payé, et que Rafa semble plutôt épanoui en tant que personne…

            et donc Evans, c’est le côté martyre de Nadal qui t’attires chez lui ?

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