Comme un manche

By  | 12 novembre 2013 | Filed under: Opinion

Karim remastered

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De temps en temps je vais à la cave et je débouche une bonne bouteille… Un texte posté l’air de rien par un des talentueux histrions qui rôdent dans les allées de 15Love. Généralement, l’effet est garanti : trop, c’est trop ! Je me refuse à boire en suisse, il faut que je paye une tournée.

Là, c’est encore un méfait de Karim.

C’est un texte parfait dans la forme et le fond… Une analyse qui trouve une analogie d’une justesse imparable incluant les dimensions complexes de l’ensemble de toute une génération tennistique dans l’espace d’un billet, c’est… cosmique, quoi.

Après le post inaugural de Sam début 2013, qui étincelle à faire remuer les paillettes et le strass de l’emballage de ce beau monde en mille gerbes d’artifices, Karim plonge sous le capot.

Il y a un parallèle à tirer entre la vision de notre GOAT du clavier et la philosophie du jeu , avec le passage sur le jeu/sport/compétition ; la compétition telle que Karim la définit serait par essence l’antithèse du jeu : elle vise à l’annihilation absolu du hasard et du risque, alors que le jeu est enjeu, gratuité, prise de risque – pour le plaisir de contrôler, aux marges, cette liberté, d’en savourer le frisson et le soulagement. Solide contre Fragile, le compétiteur contre le Joueur.

Avec un paradoxe irréductible inhérent à une industrie-spectacle : d’un côté une logique de professionnalisme, standardisation, minimisation des risques pour les promoteurs, s’appuyant sur la dimension du spectateur avide de sécurité et d’identification magnifiante ; de l’autre le spectacle, dont le principe ne se limite pas à une pyrotechnie visuelle : l’œil du spectateur se lasse du répétitif, même celui de l’excès, et s’anime d’un besoin d’adrénaline, de suspense, le goût de trembler, de « tromper-la-mort », qui réclame la surprise, l’inattendu.

Ceci dit, cela concernera surtout le spectateur habitué ; le semi-occasionnel, qui suit uniquement dans les Grands chelems les matchs de ses compatriotes et la finale, n’a peut être pas le temps de se blaser.

 

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Comme un manche*

Avec l’avènement de Djoko c’est moins un nouveau tennis qu’une nouvelle façon de le concevoir qui s’annonce. Plusieurs fois Henri Leconte a fait l’analogie avec la F1, il ne croit pas si bien dire. Pas que la F1 d’ailleurs mais tous les sports d’équipe assez pointus, médiatisés et drainant les millions de téléspectateurs et les royalties qui vont avec. Aujourd’hui Djoko a poussé plus loin que quiconque la notion de team, d’écurie groupée autour de sa personne. Son corps est une mécanique de précision, un outil horloger qu’il faut maintenir en parfait état de marche.

Sous les fils, le tennisman

Quand Nadal concède s’adonner quelque peu aux joies d’un bon gueuleton, conscient de ce que ça peut lui coûter pour aller chercher les ultimes dixièmes de secondes sur un tour de circuit, Djoko lui ne laisse rien au hasard. Quand Vettel descend de sa Red Bull, deux heures après il y a encore des ingénieurs autour de la caisse pour compléter les procédures de mise en veille de tous les systèmes. Et avant qu’il n’enfile sa combinaison, les mêmes ingénieurs sacrifient au rituel de mise en température et en état de fonctionner de la bête, deux heures au bas mot là encore.

Avec Djoko c’est pareil. Il reste évasif sur ses fameuses méthodes de récupération mais Moratoglu (que j’apprécie de plus en plus ceci dit) précise bien qu’il est celui qui va le plus loin dans les fameuses procédures de mise à feu, puis de mise en veille. Il faut pratiquement autant, sinon plus de discipline pour se plier à deux heures de kiné et de relaxation et étirements, que deux heures de panier à balles et de sprints. Combien le font ? Combien sont-ils à gérer avec autant de sérieux les à-côtés ? D’ailleurs la plupart doivent se dire que c’est du pipeau, il n’empêche, lui s’y astreint.

Une soufflerie de F1 – jusqu’à ce qu’on réglemente les horaires d’utilisation comme les séances d’essais privés – ça tournait 24/24, 365/365. On ne cherche pas à gagner une seconde, on cherche à gagner 1/10 de seconde. On tente tout, on fait tout. L’apport marginal est ridicule pour 99% des béotiens, mais eux savent ce qu’il en coûte de s’en passer. Pour réussir une F1 il faut une bonne base, un bon dessin initial qui interprète à la limite acceptable un règlement qui se veut contraignant, et ensuite une quantité énorme de travail de développement tout au long de l’année, sans relâche. Djoko fait entrer le tennis dans l’ère de la F1. Bonne base, limite du règlement et dose de boulot.

Il est extrêmement affûté, il ne se troue jamais, il ne laisse aucune chance à son physique de le trahir. Tous les détails comptent. Regardez le staff d’une équipe de foot américain, il doit y avoir plus de cent personnes avec les joueurs. Ultra-spécialisation des rôles, chacun est responsable d’une brique sur un Lego de 2500 et s’assure qu’elle sera à sa place au moment nécessaire. Djoko c’est le Lego à lui tout seul.

Fed est le dernier et l’ultime JOUEUR de tennis, à encore considérer cette activité non pas comme un jeu – faut pas déconner, personne n’est là pour s’éclater et se fendre la poire, pas même Llodra – mais comme un sport. Fed est l’ultime sportif du tennis. Son jeu, sa philosophie, tout son être vivent pour la pratique de ce sport. Sport qui le fait sacrément bien vivre. Avant lui Lendl était l’ultime professionnel du tennis, il travaillait dans le tennis. Le tennis était son boulot. Djokovic lui c’est le successeur de Nadal dans le rôle d’ultime compétiteur. Le tennis est une compétition, avant d’être un sport, à défaut d’être un jeu. Djoko est en compétition. Depuis le premier jour, depuis qu’il a annoncé alors qu’il n’était que dalle qu’il allait arraisonner les navires de Fed et Nadal.

Nadal est le premier qu’on a vu pousser aussi loin l’ingénierie dans la conception de son jeu. Tout est étudié pour gagner, il y a de la réflexion derrière, à défaut d’instinct. A commencer par le choix du bras gauche contre nature. Le choix des armes à développer en suivant l’évolution des surfaces et du matos. Djoko n’a pas commencé sur cette base, il se cherchait un peu. Puis il s’est inspiré de Nadal en se disant qu’il avait de meilleures dispositions naturelles avec son physique léger et agile, sa souplesse, sa rapidité, sa qualité de frappe, et qu’en bossant aussi dur il n’y avait pas raison qu’il n’améliore pas l’espèce. Et c’est ce qu’il a fait. En F1 pour gagner il faut Adrian Newey. Je ne sais pas qui est le Newey de la galaxie Djoko mais c’est un sacré putain de stratège. Djoko premier tennisman de sport collectif. C’est une équipe de Foot de Liga ou de Premier League à lui tout seul.

Sur le court on peut trouver ça chiant, en fait c’est juste efficace. Fed a cherché à être l’ultime dépositaire de chaque coup du tennis, à en détenir les codes pour la parfaite exécution. Nadal puis Djoko maintenant ont eux cherché à détenir les clés pour gagner. Gagner. Sans s’encombrer d’académisme et d’exhaustivité. Fed a voulu le flacon et l’ivresse. Son breuvage enchante les papilles mais laisse juste pompette. Djoko lui c’est un putain de tord-boyau dont l’unique objectif est de vous mettre en état d’ébriété. Si l’objectif est d’être saoul, Djoko c’est du Rhum à 60% et Fed du Champagne millésimé. Faites les comptes.

 

Djokovic affronte l’équipe de foot des pilotes du Grand Prix de Monaco. Évidemment, il a gagné. La bagnole court plus vite que le pilote.

 

Le discours de la méthode

Élimination de l’incertitude, mécanisation de la victoire. J’avais déjà souligné comment et pourquoi à mon sens l’analogie entre le tennis et la formule 1 ou certains sports d’équipes était pertinente. Je poursuis quelque peu mon raisonnement. Le sport de haut niveau aujourd’hui c’est moins la réussite de l’individu que celle de la méthode. Poussée à son paroxysme, la préparation vise autant la performance pure que la maîtrise des imprévus, impondérables et aléas. Peu ou pas de surprise, tout maîtriser, tout contrôler. Cette fièvre de la minutie se nourrit de l’esprit de compétition et du perfectionnisme d’accord, mais est surtout rendue possible par l’uniformisation. C’est là où la méthode prend le pas sur l’individu.

Michael Schumacher chez Ferrari, c’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Cinq titres consécutifs de champion du monde de F1 dans un contexte réglementaire stable et grâce à une dream team froidement assemblée : meilleur manager avec Jean Todt, meilleur ingénieur avec Ross Brawn, meilleur ingénieur piste avec Rory Byrne. Et donc le meilleur pilote avec ce bon vieux Schumi. La traque du détail, les équipes d’ingénieurs qui bossent 24/24h, les essais privés 365 jours par an, Ferrari dans la première moitié des années 2000 invente la perfection et l’annihilation du facteur imprévu. Toutes choses étant égales par ailleurs, le puzzle assemblé par la Scuderia ne peut qu’enfiler les titres comme des perles. Quand dix ans plus tard la FIA décide de limiter drastiquement les essais privés pour réfréner les dérives budgétaires, on investit dans des simulateurs ultra-puissants et les pilotes, à défaut de limer l’asphalte deviennent des gamers professionnels.

Massa au volant de Djokovic.

Sébastien Loeb, encore plus fort. En rallye le talent s’exprimait sur des terrains divers : équilibristes et patineurs au Monte Carlo ou en Suède, funambules en Finlande, marathoniens au Safari, pistards en Corse. Si les terrains sont restés variés, le format des rallyes a changé : fini les 5000km du Safari Kenyan, les spéciales de nuit du Monte Carlo (réintroduites depuis), place à des boucles ultra-répétitives concentrées autour de parcs d’assistance et courues plusieurs fois lors de la même épreuve, dans des formats courts. En voulant rendre le rallye télégénique on lui a retiré son âme et on en a fait une épreuve aussi formatée que la F1. Citroën fournit à Loeb la meilleure voiture dans les limites du règlement (quelques incartades hors des clous tout de même) et lui assomme la concurrence en proposant le meilleur cocktail entre vitesse et FIABILITE. Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. Citroën enfile les titres comme des perles et toutes choses étant égales par ailleurs Loeb devient nonuple champion du monde. Nonuple ? Le mot a dû être validé pour lui j’en suis sûr.

Pour en revenir au tennis, notre bon Novak Djokovic aurait eu à maîtriser Cash, Becker et Edberg sur herbe, puis Lendl et Wilander sur terre et sur dur. Pas une gageure. Plus près de nous il se serait tapé Sampras et Ivanisevic sur herbe, Sampras et Agassi ou Rafter sur dur, Bruguera et Kuerten sur terre. Voilà à quel prix Nole et avant lui Rafa et Roger auraient bouclé les Petits chelems qu’ils enquillent sans moufeter.

 On a déjà évoqué mille fois l’uniformisation des surfaces à cause du ralentissement drastique des surfaces dites rapides, voire de leur disparition pure et simple (parquet, moquette). Les raquettes magiques et les nouvelles techniques d’entrainement ont fait le reste. Comme la F1, comme le rallye et sans remettre en cause les formidables talents de Schumacher et Loeb, le tennis est rentré dans la dictature de la méthode. La méthode s’impose quand il n’y a plus de place pour l’imprévu, le changement, la variété. Une méthode pour une façon de jouer. En Formule 1 quand il pleuvait on savait que le rapport des forces allait s’inverser et qu’un Stewart ou un Senna même en conduisant un fer à repasser allait tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui avec toute l’électronique embarquée et les voitures conduites quasi depuis les stands, le mouillé n’existe plus.

En tennis c’est pareil. Lendl qui fait l’impasse sur Roland-Garros pour aller se préparer sur herbe et maîtriser ce satané service-volée, on ne va pas revoir ça de sitôt. On s’est profondément ennuyé pendant les meilleures années Schumacher et le couple Loeb/Citroën a tué le WRC à lui tout seul. La F1 a compris le truc et a essayé avec plus ou moins de succès de réintroduire le spectacle en piste et aujourd’hui s’inquiète de l’hégémonie de Vettel. Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ? La finale de l’Australian Open 2012 aurait dû à ce titre déjà tirer la sonnette d’alarme.

Le Petit chelem est devenu l’unité de mesure et les surprises dans les grands tournois aussi rares que des aurores boréales à Tombouctou. Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute. Mais pour Nadal, Djoko et maintenant Murray, impossible de perdre autrement que contre l’un des deux autres, et si possible après une demi-journée de tennis bien chiante. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils ont trouvé la meilleure méthode. Méthode de jeu avec la défense acharnée, le stakhanovisme dans l’échange et la capacité à alterner défense et attaque, et méthode d’entraînement avec la préparation physique et tout ce que cela suppose.

Bagnole, peut-être, mais toujours slip, notre Djoko !

Méthode Schumacher, méthode Loeb. J’aurais pu citer les méthodes Armstrong, Phelps ou l’école Jamaïcaine du sprint. On en reparlera.

… Je te prends au mot, cher Karim, c’est chose faite !

♠ ♠ ♠

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Codicille nadalien


 Rafa me fait le coup pour la 203ème fois depuis qu’on se fréquente.

Niveau de jeu très bof, il n’impressionne pas du tout, mais il est dans le dernier carré et peut rafler la mise.

Au fond lui personnifie tout seule la catégorie des joueurs à vivre. J’ai fait cette distinction, un soir d’insomnie cette semaine où je me demandais pourquoi certains étaient si forts, niveau résultats, alors qu’on avait l’impression que c’étaient des tanches. Je suis arrivé à la distinction entre joueurs à voir et joueurs à vivre. Le joueur à voir, c’est celui qui vous met d’accord depuis votre télé ou le bord du court. Ça va du maestro genre Fed, à la brute genre Gonzalez, en passant par le mauvais génie à la Safin ou Gulbis. Ceux-là, pas besoin de se poser la question de savoir pourquoi ils ont gagné, ou gagnent quand ils le font. La démonstration tennistique se suffit à elle-même.

Et les joueurs à vivre, il faut les avoir en face de soi, de l’autre côté du filet, ou au moins les voir à l’œuvre depuis les bords du court, pour comprendre à quel point ils sont empoisonnants et difficiles à jouer, comment face à eux tout tourne au drame. Les poux sont l’archétype du joueur à vivre. Nadal est l’épitomé du joueur à vivre. Son lift simplement réputé si incontrôlable et usant moralement et physiquement est totalement anéanti par la caméra. Le joueur à vivre c’est l’anti-télégénique.

*

Intéressant… 

Il y a l’aspect mental qui participe de cette catégorie « à vivre »  (et évidemment, à un niveau exceptionnel chez Nadal) – en tout cas, qui n’est pas « à voir », même si on la décode par les yeux : c’est par l’analyse qu’on le perçoit, quelque chose de très abstrait : « Où, quand, comment, le joueur fait-il quelque chose – voire, ne fait pas quelque chose ».

Nadal est sûrement le joueur qui remporte le plus de match serrés, voire des matchs où son niveau de jeu moyen (nombre de points remportés) est moins bon que l’adversaire. Mais il a le génie de savoir ce qu’il doit faire, c’est à dire comment gagner le point à un moment T du match ; un génie à la fois dramatique (« la guerre psychologique » – celle du coup de massue à la Savancosinus, dans Astérix) et économique (gérer le pécule de sa concentration comme le trader suprême).

J’ai vu Nadal à Bercy contre Janowicz. Nadal donne souvent l’impression de vouloir gagner chaque point du match, mais c’est plus subtil que ça. Il peut donner du mou à la jugulaire. Ou gnaquer d’un coup sec. Il sait qu’à tel moment, sur son service, l’autre peut construire un momentum parce qu’il a réussi à dominer à l’échange, à trouver une façon de le jouer, sur un point à forte valeur ajoutée. Pas question de le laisser capitaliser, il détrousse illico l’écureuil de sa noisette chèrement conquise. C’est le moment où tous les joueurs prient pour mettre un ace. Nadal ne prie pas. Il passe commande, et il met l’ace 2 fois sur 3. Et l’herbe est coupée sous le pied de l’adversaire, les compteurs reviennent à zéro.
 Nadal « Faut s’le Faire »  a l’intuition de chaque temps du match : quand il doit au contraire insérer de la durée dans un point, quand il doit tenter et réussir ce qu’il tente, quand il doit tenter et peut se permettre de rater…. C’est le Négociateur, intraitable quand il faut, accommodant en monnaie de singe, circonvoluant pour dissoudre la cohérence adverse, minimiser ses arguments.

Ivan estime que c’est la définition même de Sampras.

Il est un stade où le courage devient témérité, la témérité déraison, et la déraison, pulsion de mort.

RIP, Ivan… Il reviendra.

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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467 Responses to Comme un manche

  1. Patricia 17 novembre 2013 at 13:42

    Les gars, Colin, Rémy, pas de panique ! Prenez tout le temps nécessaire à la confection de votre Opus de clôture… J’ai prévu du combustible.
    Vous, les Prolétaires de 15love, vous qui avez enquillé les mise à jours comme des galériens, les Mousquetaires de la Plume viennent à votre secours : devant le succès de « Comme un Manche », j’ai remis la main à la cave pour compiler un de mes grands projets de rediff’ : le Feuilleton elmaresque pré-Wimby (avec Karim et Antoine en guest)!

    Figurez-vous qu’avec mon avant-propos, ça fait tout de même une vingtaine de pages en word, bien tassées et sans images !
    Je l’ai donc découpé en 8 épisodes, pour notre plus grand bonheur de relecture… A suivre tout bientôt !

    • Remy 17 novembre 2013 at 15:13

      Merci Patricia, j’avoue qu’entre le taff, la famille et la gastro en famille … je rame pas mal pour le RYSC.

      • Kaelin 17 novembre 2013 at 16:48

        Courage vieux !

    • MarieJo 17 novembre 2013 at 15:35

      ça va remets toi ! ce n’est pas urgent ;)

  2. Karim kicks ass 17 novembre 2013 at 14:25

    Je viens de me mettre sur le Berdych vs Djoko. Ça va pas être possible pour moi si ce public sous amphétamines et crack reste. Sorry. Ils applaudissent les premières qui passent pas!!!!!!

  3. MacArthur 17 novembre 2013 at 14:30

    J’ai raté quelque chose ou Djokovic est devenu un excellent serveur?

    (Andy ou es-tu pour me retourner tout ça?)

  4. Sylvie 17 novembre 2013 at 15:10

    Djoko qui s’en sort. Une fois de plus, les qualités défensives l’emportent sur les offensives. Et avec ce public de beaufs, franchement ça m’énerve !

  5. Patricia 17 novembre 2013 at 15:12

    Djokovic est odieux. Ses grosses colères quand il loupe un truc, ses éructations triomphales envers une foule déjà orgasmique… le tribun à mâchoire dans toute sa splendeur.

    J’ai eu un mal fou à trouver un Stream, il a l’air obsédé par le revers de Berdych on dirait…

    • Guillaume 17 novembre 2013 at 15:14

      Gammes de slices, oui.

  6. Evans 17 novembre 2013 at 15:24

    « J’ai raté quelque chose ou Djokovic est devenu un excellent serveur?

    (Andy ou es-tu pour me retourner tout ça?) »

    Merci de mentionner le nom d’Andy Murray. Le britannique a purement et simplement ringardiser ce service lors de la finale de Wimbledon 2013. Maintenant qu’il n’est plus là, Nole peut faire le malin. J’ai vu venir cette fin de saison du serbe lorsque Andy a décidé de passer sur le billard.

  7. Lorio 17 novembre 2013 at 16:17

    Berdych perd le tie-break du deuxième set alors qu’il a eu par deux fois un mini-break d’avance… Dans les gradins, Fantomas est dépité.

  8. Sylvie 17 novembre 2013 at 16:17

    Berdych négocie toujours aussi mal les moments clés. Deux sets zéro pour Djoko qui se contente principalement de remettre tout. Et les commentateurs de Sport + ont choisi nettement leur camp : ils sont hystériques à chaque set gagné par Djoko.

  9. MarieJo 17 novembre 2013 at 17:01

    bahhhh berdych a vendangé toutes ses ocasions ou presque ! alors lajovic ou bozo ?
    stepanek en route pour la gloire !
    numerou 1 coupe davis !

  10. Kaelin 17 novembre 2013 at 17:28

    allez les tchèques! faut terminer!

  11. Antoine 17 novembre 2013 at 17:33

    2-2 donc….

    Lajovic tient donc les dernières chances serbes comme prévu…Inutile de dire que même avec le public, ses chances sont minces…

    • Antoine 17 novembre 2013 at 17:37

      Il a bien démarré en tout cas, Stepanek est nerveux et vient de se faire breaker d’entrée…

  12. Alexis 17 novembre 2013 at 17:42

    Peut-on parler de public moisi?

  13. Kaelin 17 novembre 2013 at 17:46

    Première fois que je le vois jouer ce Lajovic même si jle connaissais déjà de nom depuis qqs tps. Pas mal son revers, et break …

    • Kaelin 17 novembre 2013 at 17:49

      autant pr moi j’ai rêvé pas de breaks

      • Alexis 17 novembre 2013 at 17:52

        Mais si, mais rebreak derrière.

        • Kaelin 17 novembre 2013 at 18:02

          je suis complètement à l’ouest (lendemain de dure soirée) haha

  14. Alexis 17 novembre 2013 at 17:48

    Pourquoi ne pas avoir choisi Bozoljac, qui avait fait un match excellent contre Rodge à Wimb? Trop marqué psychologiquement par son double d’hier?

  15. Kaelin 17 novembre 2013 at 17:51

    yep jme souviens souvent (et uniquement concernant ce joueur d’ailleurs lol) de ce match à Wimbly quand on parle de Bozoljac

    • Kaelin 17 novembre 2013 at 17:59

      sa gestuelle et son coup droit tantôt à deux mains tantôt à une main m’avaient bien fait marrer mais ce match était réellement très bon et Roger avait eu chaud aux fesses pendant un moment

  16. Alexis 17 novembre 2013 at 17:53

    Avec un service complètement dingue, un effet pingponguesque.

  17. Kaelin 17 novembre 2013 at 17:57

    on sent que Stepanek a de la marge sur ce joueur quand même. Pas au niveau puissance mais tactiquement, techniquement, mentalement, …

    • Alexis 17 novembre 2013 at 17:59

      …esthétiquement…

  18. Kaelin 17 novembre 2013 at 18:06

    Ebden remporte son 3ème challengers de l’année avec ce titre à Yokohama. Bien installé dans le top 90-100, il fait son chemin.

    Herbert a bien tenu le choc après son exposition soudaine à Bercy, il a fait qqs perfs et était encore en demi là, il a perdu contre Soeda il me semble, mieux classé. Mais je pense que ce sera un joueur à suivre entre le circuit secondaire et principal (pquoi pas qqs perfs dans les 250, etc) en 2014.

  19. Alexis 17 novembre 2013 at 18:38

    On peut dire qu’il joue juste notre ami pisciforme : il agresse dès qu’il peut, il varie, il fait le gros dos quand l’autre envoie la praline. Remarquable!

  20. Kaelin 17 novembre 2013 at 18:45

    mon dieu il sait frapper mais il n’a vraiment aucun toucher ce serbe ou alors il fait n’importe quoi paralysé par l’enjeu, probablement un peu des deux

  21. Kaelin 17 novembre 2013 at 19:01

    Lajovic se fait tellement ********* j’en ai presque de la peine

    • antsiran23 17 novembre 2013 at 19:11

      Quand tu penses que ce mec mettrait 2×0 à un -30 français…

      • Kaelin 17 novembre 2013 at 19:32

        Ouais c’est ce que je me dis souvent en regardant des mecs se faire défoncer qui ont l’air vraiment mauvais mais qui sont pour autant à des années lumières de notre niveau max potentiel

        • Alexis 17 novembre 2013 at 19:35

          Ah c’était ça les ********.

  22. antsiran23 17 novembre 2013 at 19:14

    Il cogne à gauche et à droite. Il ramène tout ce qu’il peut. Aucune fantaisie. Mais pour faire comme son idole serbe, il va falloir qu’il en bouffe de la soupe…sans gluten.

  23. Ronald 17 novembre 2013 at 19:23

    Le Lajovic je l’avais vu au premier tour des qualifs de Roland sur le court 17, si on m’avait dit qu’il jouerait les 2 simples de Coupe Davis 6 mois plus tard… =)

  24. Alexis 17 novembre 2013 at 19:27

    Ayé. On peut dire que le choix des joueurs n’a pas ajdé les Serbes.

  25. May 17 novembre 2013 at 19:50

    Je rentre du ciné et je vois que le héros Tchèque a récidivé. Hail to the Merou!

  26. May 17 novembre 2013 at 21:29

    Berdych vient de sauver sa saison jusqu’ici vierge de tout titre.

    6/3 – 6/1 / 6/1 c’est du bon boulot pour Radek. J’aurais bien aimé voir ce match rien que pour ressentir l’ambiance sans doute plus supportable du clan Serbe qui a dû être bien refroidi après la victoire de Djokovic qui faisait encore mousser le public après avoir gagné le 2ème set. Comme si ils n’en faisaient déjà pas assez à siffler pendant les services adverses et en acclamant bruyamment chacune de leurs fautes sans en oublier une seule. J’ai connue des ambiances coupes Davis moins pourries.

    Djoko a donc gagné ses 2 simples, sans surprise. Berdych n’était pas loin dans les 2 premiers sets en perdant les pts décisifs et malgré l’avantage qu’il a eu par 2 fois dans le tie-break. Au 3ème set, il n’y croyait plus.

    Radek et Tomas ont donc gagné chacun leur simple vs Dusan Lajovic, lâché dans l’arène directement en finale donc rien d’étonnant. Bien plus que la question de la participation de Djokovic en double, fallait-il laisser un jeune novice dans cette compétition jouer 2 matches décisifs? Pas de bol, Tipsa est forfait, pourquoi déjà? Et Troïcki est un crétin.
    Le match crucial était le double, il ne fallait surtout pas le laisser filer, ce qu’ils n’ont heureusement pas fait. Encore bravo à ce binôme qui mérite amplement cette deuxième victoire de coupe Davis, mentalement il fallait être costauds et ils étaient prêts.

    Je crois que tous les matches ont été joués en 3 sets max, donc chaque rencontre à été jouée sans vraiment de suspense.

    Alors on en a fini pour le tennis en 2013. Quelques semaines pour passer à d’autres intérêts ça va faire du bien.

  27. Ivan 17 novembre 2013 at 22:30

    Petit trait d’humour Berdychois :

    http://www.youtube.com/watch?v=1Xj2umoFcc8

  28. JoAkim 17 novembre 2013 at 22:37

    Le Magical Mystery Mérou clôture la saison en feu d’artifice et réussit l’exploit de nous faire oublier le dernier trimestre Djokonadalien.

    Je retiens son énorme performance en double, dans un chaudron hostile voire antisportif, il ne s’est jamais déconcentré et a illuminé le stade de toute sa classe. Faisant même fuir le roi Djoko d’opérette des tribunes à la fin du match.

    Les Tchèques ont donc donné une double leçon de courage à Nole : En répondant par du grand tennis aux provocations de son public et en s’alignant tout les deux sur les trois rencontres. En face Djoko n’a fait que le service minimum en s’assurant de remporter ses deux simples sans prendre aucun risque.

    Au final, la victoire des tchèques est logique et on peut même dire qu’elle a été beaucoup plus facile que celle de l’an dernier.

    • Antoine 17 novembre 2013 at 23:08

      Oui, plus facile que l’année derniere, non seulement le 5eme match mais le double..

      Pour la 1 ere fois depuis 79, tous les matchs se sont joues en 3 sets. Il fallait donc absolument gagner le double, y compris au risque d’une defaillance le lendemain…

      Pas sur donc que Djoko passe entre les gouttes..Il aurait du jouer le double et, au minimum, annoncer sa decision avant..

      Bravo aux Tcheques qui font un double…Ils ont ete impeccables et ont tres bien joues les 3 points qu’il leur fallait..

      • Patricia 17 novembre 2013 at 23:18

        Et sais-tu que le Mérou s’est permis de retourner le couteau dans la plaie ? : »Stepanek says Obradović’s not playing Djoković in doubles is like « leaving your Ferrari in the garage. »  »

        Ah, ce charmant Djoko, si dévoué à l’équipe… qu’il s’est barré après le début du double, que le caméraman n’osait pas le filmer durant la boucherie finale, qu’il a zappé le dîner officiel de clôture (ce fin lascar de Berdych rajoute son wasabi par twit : « Arrived for official @DavisCup dinner and Djoko is not here, does he stay in « garage »??)

        • Ivan 17 novembre 2013 at 23:50

          Djoko ne traîne pas avec les loser, Djoko est un winner. Une sorte d’Ibrahimovic qui n’ose pas s’avouer devant les caméras. Au début de la finale, il avait d’ailleurs prévenu :

          « Si vous n’êtes pas capable de gagner vous me servez à rien. »

          Du coup, dès sa seconde victoire acquise, il est monté dans sa Ferrari repeinte aux couleurs serbes et à filé chez lui se mettre Scarface (son film préféré) histoire de se conditionner-déjà- pour 2014.

        • Kaelin 18 novembre 2013 at 11:14

          Haha énorme les tweets, Berdych et Stepanek me font bien marrer. A mon avis Stepanek a du aider avec le temps Berdych à se décoincer et à déconner un peu !

        • Antoine 18 novembre 2013 at 12:43

          J’ai vu cela en effet…Ils ont raison Berdych et le Mérou…Aligner Djoko en double était la seule chance des serbes de gagner la rencontre…

          C’est le genre de chose qui arrive souvent en Coupe davis lorsque dans une équipe, il y en a un qui est beaucoup plus fort que les autres. C’est alors lui le boss et il décide de tout, en faisant passer ses intérêts personnels avant ceux de l’équipe…

          En Serbie, c’est pire puisque Djoko est un héros national, plus populaire que n’importe quel footballeur ou autre personalité. Il est d’ailleurs officiellement ambassadeur de Serbie et fait propablement plus pour l’image de la Serbie que n’importe quel autre…Bref, intouchable tant qu’il gagne ses matchs…

  29. William 17 novembre 2013 at 23:12

    Bravo aux Tchèques, bravo à son altesse le Mérou !

  30. Karim kicks ass 17 novembre 2013 at 23:27

    Sans Tipsa ni Troicki les serbes étaient cuits. Je ne peux pas m’empêcher de penser aux français et aux suisses quand je vois les tchèques qui doublent carrément la mise. La coupe davis c’est d’abord et avant tout affaire d’envie, de tripes et de cohésion autour d’un projet. Bravo à eux.

    • Patricia 18 novembre 2013 at 10:37

      C’est sûr qu’avec Tsonga et Gasquet, s’ils avaient eu la motivation de bosser le double à fond, on avait peut-être de bons concurrents aux tchèques.
      Le problème, c’est en fait qu’on est trop riches : la responsabilité est diluée parce qu’on a 4 joueurs de simple qui se tenaient dans un mouchoir, avec une valse des fauteuils, et des doubles assez charismatiques, en réussite sur les deux circuits. Or une équipe qui doit régulièrement intégrer Monfils et Simon à l’équation doit avoir un double titulaire indépendant.
      Avec un double de secours genre Olivetti/ERV et seulement 2 joueurs polyvalents qui émergent en simple, la question se posait pour Tsonga et Gasquet de faire de la CD une priorité au point de plancher le double… Avec en prime, la fameuse implication et cohésion qui fait la différence dans l’équipe tchèque. En fait, paradoxalement, c’est parce que leur deux joueurs de simple sont tellement isolés qu’ils jouent le double, et c’est grâce à un double en acier qu’ils sont si efficaces (si t’as pas un top 5 et un N°2 top 20… faut un double en béton). Mais ça a pris longtemps… 10 années qu’ils sont sélectionnés tous les ans. Chez nous, quand Tsonga est arrivé, Gasquet est reparti et n’est revenu que l’an passé…

    • Skvorecky 18 novembre 2013 at 11:05

      Gagner une Coupe Davis c’est beaucoup de petits détails et c’est aussi de la chance. Donne à Llodra un Lajovic comme adversaire au cinquième simple décisif en 2010, l’histoire n’est pas la même.

      Bravo aux Tchèques, surtout à Stepanek pour apporter 2 fois de suite le point décisif! Ça fait plaisir!

    • Antoine 18 novembre 2013 at 12:36

      C’est clair comme de l’eau de roche que si les Tchèques arrivent à gagner la Coupe deux fois de suite, cela ne doit pas être impossible aux français ou aux suisses d’en gagner au moins une…Encore faut il être motivé et faire ce qu’il faut en conséquence…sans garantie de résulat évidemment…

      Simplement ils s’en foutent ou plutôt disent que ce serait super de la gagner mais sans faire pour autant les sacrifices nécessaires. S’agissant de Roger, on peut le comprendre: une coupe n’ajouterait que peu à sa gloire, mais s’agissant des frenchies, c’est tout l’inverse: ils n’ont pas le niveau pour gagner un GC et en gagner un relèverait presque du miracle, un peu comme Bartoli. La Coupe Davis est ce qu’ils peuvent gagner de mieux, comme l’avait dit Forget en partant, mais ils ne font pas grand chose pour…

      • Patricia 18 novembre 2013 at 16:06

        tu exagères, ils font pas mal de choses… mais pas assez, ou ça ne se goupille pas bien.
        Grosso modo, pour gagner actuellement, il faut quoi ?
        Soit un N°1 capable de gagner les deux points contre n’importe qui, et qui joue toute la campagne (actuellement ça concerne l’Espagne et la Serbie) + un double béton ou un double fort couplé à un n°2 solide si le double ne passe pas. En rappelant que si l’Espagne jouait le truc à fond ils gagneraient tous les ans.

        Soit un N°1 fort (genre mini four ou top 10 très impliqué), qui ramène à coup sûr au moins un point, un N°2 fort qui peut faire la même chose, et un double béton. C’est la méthode tchèque.
        L’idéal est d’avoir des seconds couteaux efficaces pour une pige dans un 1er tour abordable (ou ensuite, du bol, une équipe en face elle aussi clairsemée). Ca, c’est le modèle à proposer à l’EdF, parce que c’est le seul à sa portée.

        Step et Berdych, c’est quasi comme les Bryan, l’équivalent du Big3 : y a qu’un autre qui peut les descendre.
        La France s’est laissée bercer par l’historique de ses paires de double plutôt forte, mais qui sont au mieux l’équivalent d’un top 10, pas des Indestructibles. Aujourd’hui, soit t’as un double pro qui écrase tout – mais ça concerne en gros les Bryan, soit tu as des joueurs de simple (ou un joueur de simple et un joueur de double très fort) qui vont à contre-courant complet de la tendance moderne et qui construisent un double meilleur que les doubles pro – parce que le niveau n’est plus ce qu’il était. Mais ça prend du temps, Berdych et Stepanek ça fait genre 12 campagnes de Coupe Davis qu’ils enquillent ensemble.

        Et politiquement, c’est très dur à justifier : on a des gars qui ont pu glaner quelques titres majeurs en double, et les joueurs de simple sont dans une perspective de gestion des ressources personnelles en s’appuyant sur l’équipe et de perte de compétence en double. Forget a toujours fait son cirque autour du double, qui du coup s’est retrouvé l’élément le plus constant, avec des joueurs de simple qui valsent, et donc, ne peuvent prendre une vraie importance et un vrai poids.

        Dans les candidats au simple, ça fait 5 ans qu’on a pas eu simultanément les deux qui auraient pu jouer le double. Gasquet était d’accord pour le jouer, Llodra n’en voulait pas comme partenaire, et il a bcp de poids… Tsonga n’était pas d’accord, et a suffisamment de poids dans l’Equipe pour qu’on ne l’emmerde pas avec ça (sauf sa 2è sélection). Il a plutôt fait peser le point de vue qu’on devrait lui demander encore moins – zapper les rencontres de simple contre des adversaires « faciles » – alors que ce serait l’occasion de se rôder en double.

        Clément a commencé à faire entrer l’idée qu’on n’allait pas présenter des exigences « alléger » pour séduire les grosses cylindrées, mais rajouter des contraintes supplémentaires : jouer en double sur le circuit ATP. Même si ça n’a pas de sens pour Simon et Monfils, c’est un test de motivation. Et ça n’a pas de sens propre non plus pour Tsonga et Gasquet, sauf s’ils jouaient au moins une dizaine de matchs, ou au moins avec leur partenaire de CD. Mais ça, Clément ne peut l’obtenir (Gasquet y aurait peut-être moyen, mais faudra attendre que Llodra se retire). Alors il essaye de créer un double français de meilleur niveau : il a imposé Mahut à Llodra en paire A, et ERV à Bennet en paire B. Je pense que si Llodra s’implique à fond, ils peuvent constituer non pas un double « béton », mais une sorte de delPo capable de taquiner les très grosses équipes « à double » dans un bon jour… ce qui concerne les US et les tchèques ; le point du double est aussi nécessaire contre les équipes « à Monstre » : la Serbie, l’Espagne avec Nadal. Contre les autres (et les américains en fait), Tsonga et Gasquet, s’ils jouent ensemble, ont de quoi prendre 3 points à n’importe quelle équipe.

        • Antoine 18 novembre 2013 at 17:48

          Mais tout ce que tu dis apporte de l’eau à mon moulin…

          Pour une équipe lambda, il est important de gagner le double puisque l’équipe qui gagne le double gagne très généralement la rencontre (trois fois sur quatre). La seule équipe qui peut se permettre de perdre le double est l’Espagne quand Nadal joue…

          L’équipe de France ne peut gagner que si elle gagne le double. Elle n’a jamais gagné autrement car ses joueurs de simple ne sont pas assez forts. Et pour avoir une équipe de double très forte, il faut s’en donner les moyens…

          Et c’est ce qu’elle ne fait pas…Et cela est du, à mon avis, principalement au fait que le capitaine a peu d’autorité sur les joueurs puisqu’il est en réalité nommé par les joueurs.

          On ne peut donc pas compter sur une équipe de double dont l’un des joueurs est également aligné en simple. Donc il faut faire des choix, avoir une équipe de double qui n’est là que pour cela et deux joueurs de simple seulement, ce qui veut dire en sacrifier un…et là rebelote, opposition des joueurs ou de certains joueurs…

          Idéalement, il faudrait mettre en double Llodra avec quelqu’un d’autre, sans doute Mahut, et faire jouer en simple Jo et un autre joueur qui peut être Richie, Monfils, Simon ou un autre selon les circonstances, la forme des uns et des autres, les opposants et les surfaces….

          • Patricia 19 novembre 2013 at 14:23

            Ce que tu préconises à la fin, c’est déjà ce qu’ils ont fait (avec Bennet au lieu de Mahut)… Et ça n’a une chance de marcher que si la paire en question arrive au moins niveau de Santoro/Llodra il y a quelques années. Ce qui est possible, mais pas certain, à condition de jouer énormément.

            On parle de Mahut au lieu de Bennet parce qu’il a fait une bonne année et que la paire française s’est vautrée en Argentine, mais l’année d’avant, Bennet avait de super résultats, et Clément l’a logiquement imposé à Llodra en 2013 (en 2014 ce sera Mahut).

            Ce que je veux dire, c’est qu’il y a une volonté d’exigence chez Clément, et des joueurs qui font ce qu’il dit.
            Il ne peut pas obliger Tsonga à faire plus que ce qu’il fait déjà – suivre la consigne du double pour la forme, sans s’impliquer, en raison de son statut dans l’équipe : 5 ans comme N°1 (quand il est apte au service). (C’est comme en Espagne, tu penses bien que même s’il est choisi par la fédé, le capitaine, il prendrait Nadal à tous les coups s’il avait le choix. Mais pas moyen de faire pression pour obtenir plus, il se ferait descendre. Et pas par les joueurs, par la fédé, la presse, le public…).

            N’empêche que quand Tsonga a chouiné par voie de presse pour faire alléger son programme de CD, Clément ne lui a laissé aucun doute : pas question de zapper une rencontre sous prétexte de « préserver sa santé ».
            Je pense donc que Clément a une vision un peu plus fine que Forget, et plus d’autorité – à la fois niveau carotte et bâton (il gère très bien Gasquet et Simon, et ceux qu’il n’a pas encore sélectionné).

            Mais il y a des limites structurelles :

            1) il ne peut pas obliger à suivre le modèle tchèque, parce qu’en France, il y a l’embarras du choix, et il ne peut pas vendre un « c’est simple, soit vous faites ça, soit on a aucune chance d’aller au bout. »

            2) Clément et Forget ont dû composer avec des joueurs de simple bien plus souvent blessés que les tchèques – d’où la valse des joueurs de simple et la dilution des responsabilités.

            Je pense en fait que la 2nde place de Tsonga, c’est une chance pour Clément : Gasquet veut tout jouer, il se pliera en 4, et Tsonga perdra un peu de son caractère incontournable… ce qui permettra de lui mettre un peu plus de pression.

            Pour l’importance prépondérante du double, ce n’est pas tout à fait exact : tu n’as pas besoin de le gagner si tu as un joueur de simple assez fort pour gagner ses 2 matchs et un n°2 assez fort pour gagner un match. Avec Nadal et Ferrer, les espagnols pourraient aligner deux otaries en double, ils gagneraient quand même.
            Jeff a fait une petite étude sur le sujet, qui va à l’encontre du mythe comme quoi le double est plus important que tout : quand une équipe mène 2-1 à l’issue de la 2è journée, elle a énormément de chances de s’imposer… mais elle en a nettement plus si elle a perdu le double !
            http://heavytopspin.com/2013/11/16/doubles-wins-and-davis-cup-results/

            Une équipe de simple capable de remporter 3 matchs contre n’importe qui, c’est aussi bien qu’un n°1 et un double béton… c’est pas le cas de la France seulement quand la Serbie et l’Espagne (avec Nadal) sont impliquées. Il faut donc de la chance, avec une rencontre sans eux. Mais Tsonga-Gasquet (actuels) contre Berdych-Step, sur la bonne surface… y a de bonnes chances.

  31. Karim kicks ass 17 novembre 2013 at 23:32

    Finalement je me demande si les deux caractères les plus intéressants de ces dix dernières années ne sont pas Mérou xmas et Davydenko. Ces deux antistars sont des personnages vraiment attachants. A côté Nadal le schyzo et Fed le mytho sont d’un ennui…. Tout de suite avant qu’on me pose la question mytho parce qu’il est un faux. Tout le monde pète. Tout le monde.

    • MarieJo 18 novembre 2013 at 00:23

      ahaha ! je parie qu’il évite le cassoulet, le chili con carne et la raclette aussi !

      • Skvorecky 18 novembre 2013 at 17:40

        Marie-Jo, rien à voir mais je te signale que le lien youtube incrusté dans ton pseudo ne marche plus: la vidéo semble avoir été supprimée.

    • Sylvie 18 novembre 2013 at 19:30

      Stepanek attachant ? Euh franchement je ne trouve pas. Plaisant à regarder sur un court, remarquable en coupe Davis, mais je ne trouve le personnage ni sympathique ni attachant.

  32. May 17 novembre 2013 at 23:55

    Na pas oublier de féliciter Filippo Volandri le roi du Masters version Challenger. On a les victoires que l’on peut!

    • Kaelin 18 novembre 2013 at 11:07

      Tu fais bien de le signaler! ça reste une compétition relativement intéressante mais que tout le monde oublie tellement les médias ne la relaie pas. J’aurais toutefois préféré Huta-Galung ou encore Gabashvili (TS1) en vainqueur!

      Sinon j’ai vu que Weintraub et Jaziri vont jouer l’un contre l’autre dans le cadre des interclubs français … La fédération tunisienne va-t-elle lui retirer sa nationalité pff ?

  33. May 18 novembre 2013 at 00:06

    Djoko est suffisant, imbu de lui-même et caractériel. Quand il n’obtient pas ce qu’il veut il tape du pied. Ses clowneries ne sont faites que pour lui enlever de la pression et aussi beaucoup pour se faire remarquer. Ses absences aux moments les plus chauds auprès de ses co-équipiers en disent long. Mais comme il a un mental en titane, la tête haute, il va nous montrer en 2014 qu’il ne fallait pas l’embêter. . . Ceci dit c’est un grand champion et le succès doit bien agir sur son ego déjà bien disproportionné.

    • Karim kicks ass 18 novembre 2013 at 10:18

      May, personne n’arrive à ce niveau sans avoir un mental de guerrier. Et qui dit mental de guerrier dit caractériel à tendance despotique et égo surdimensionné. Demandez aux Michaels, Jordan et Schumacher. Demandez à Kobe Bryant ou à Christiano Ronaldo. Certains arrivent à cacher leur côté dictatorial au grand public, ce sont les Federer, Woods ou Messi, les icones publicitaires, les produits marketing déshumanisés que tout le système couve et protège. Fédé, sponsors, organisateurs, tout le monde.
      Mais arriver à ce niveau de perf sans être un vrai trou duc c’est juste pas possible. On n’a pas l’un sans l’autre. S’il était resté un clown sympathique il naviguerait entre la sixième et a huitième place. Les derniers échelons se gravissent à ce prix. Il faut en vouloir. Etre hyper exigeant avec soi d’abord, mais ça fait tâche d’huile au reste. Jordan était execrable avec ses coéquipiers faibles.

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