Comme un manche

By  | 12 novembre 2013 | Filed under: Opinion

Karim remastered

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De temps en temps je vais à la cave et je débouche une bonne bouteille… Un texte posté l’air de rien par un des talentueux histrions qui rôdent dans les allées de 15Love. Généralement, l’effet est garanti : trop, c’est trop ! Je me refuse à boire en suisse, il faut que je paye une tournée.

Là, c’est encore un méfait de Karim.

C’est un texte parfait dans la forme et le fond… Une analyse qui trouve une analogie d’une justesse imparable incluant les dimensions complexes de l’ensemble de toute une génération tennistique dans l’espace d’un billet, c’est… cosmique, quoi.

Après le post inaugural de Sam début 2013, qui étincelle à faire remuer les paillettes et le strass de l’emballage de ce beau monde en mille gerbes d’artifices, Karim plonge sous le capot.

Il y a un parallèle à tirer entre la vision de notre GOAT du clavier et la philosophie du jeu , avec le passage sur le jeu/sport/compétition ; la compétition telle que Karim la définit serait par essence l’antithèse du jeu : elle vise à l’annihilation absolu du hasard et du risque, alors que le jeu est enjeu, gratuité, prise de risque – pour le plaisir de contrôler, aux marges, cette liberté, d’en savourer le frisson et le soulagement. Solide contre Fragile, le compétiteur contre le Joueur.

Avec un paradoxe irréductible inhérent à une industrie-spectacle : d’un côté une logique de professionnalisme, standardisation, minimisation des risques pour les promoteurs, s’appuyant sur la dimension du spectateur avide de sécurité et d’identification magnifiante ; de l’autre le spectacle, dont le principe ne se limite pas à une pyrotechnie visuelle : l’œil du spectateur se lasse du répétitif, même celui de l’excès, et s’anime d’un besoin d’adrénaline, de suspense, le goût de trembler, de « tromper-la-mort », qui réclame la surprise, l’inattendu.

Ceci dit, cela concernera surtout le spectateur habitué ; le semi-occasionnel, qui suit uniquement dans les Grands chelems les matchs de ses compatriotes et la finale, n’a peut être pas le temps de se blaser.

 

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Comme un manche*

Avec l’avènement de Djoko c’est moins un nouveau tennis qu’une nouvelle façon de le concevoir qui s’annonce. Plusieurs fois Henri Leconte a fait l’analogie avec la F1, il ne croit pas si bien dire. Pas que la F1 d’ailleurs mais tous les sports d’équipe assez pointus, médiatisés et drainant les millions de téléspectateurs et les royalties qui vont avec. Aujourd’hui Djoko a poussé plus loin que quiconque la notion de team, d’écurie groupée autour de sa personne. Son corps est une mécanique de précision, un outil horloger qu’il faut maintenir en parfait état de marche.

Sous les fils, le tennisman

Quand Nadal concède s’adonner quelque peu aux joies d’un bon gueuleton, conscient de ce que ça peut lui coûter pour aller chercher les ultimes dixièmes de secondes sur un tour de circuit, Djoko lui ne laisse rien au hasard. Quand Vettel descend de sa Red Bull, deux heures après il y a encore des ingénieurs autour de la caisse pour compléter les procédures de mise en veille de tous les systèmes. Et avant qu’il n’enfile sa combinaison, les mêmes ingénieurs sacrifient au rituel de mise en température et en état de fonctionner de la bête, deux heures au bas mot là encore.

Avec Djoko c’est pareil. Il reste évasif sur ses fameuses méthodes de récupération mais Moratoglu (que j’apprécie de plus en plus ceci dit) précise bien qu’il est celui qui va le plus loin dans les fameuses procédures de mise à feu, puis de mise en veille. Il faut pratiquement autant, sinon plus de discipline pour se plier à deux heures de kiné et de relaxation et étirements, que deux heures de panier à balles et de sprints. Combien le font ? Combien sont-ils à gérer avec autant de sérieux les à-côtés ? D’ailleurs la plupart doivent se dire que c’est du pipeau, il n’empêche, lui s’y astreint.

Une soufflerie de F1 – jusqu’à ce qu’on réglemente les horaires d’utilisation comme les séances d’essais privés – ça tournait 24/24, 365/365. On ne cherche pas à gagner une seconde, on cherche à gagner 1/10 de seconde. On tente tout, on fait tout. L’apport marginal est ridicule pour 99% des béotiens, mais eux savent ce qu’il en coûte de s’en passer. Pour réussir une F1 il faut une bonne base, un bon dessin initial qui interprète à la limite acceptable un règlement qui se veut contraignant, et ensuite une quantité énorme de travail de développement tout au long de l’année, sans relâche. Djoko fait entrer le tennis dans l’ère de la F1. Bonne base, limite du règlement et dose de boulot.

Il est extrêmement affûté, il ne se troue jamais, il ne laisse aucune chance à son physique de le trahir. Tous les détails comptent. Regardez le staff d’une équipe de foot américain, il doit y avoir plus de cent personnes avec les joueurs. Ultra-spécialisation des rôles, chacun est responsable d’une brique sur un Lego de 2500 et s’assure qu’elle sera à sa place au moment nécessaire. Djoko c’est le Lego à lui tout seul.

Fed est le dernier et l’ultime JOUEUR de tennis, à encore considérer cette activité non pas comme un jeu – faut pas déconner, personne n’est là pour s’éclater et se fendre la poire, pas même Llodra – mais comme un sport. Fed est l’ultime sportif du tennis. Son jeu, sa philosophie, tout son être vivent pour la pratique de ce sport. Sport qui le fait sacrément bien vivre. Avant lui Lendl était l’ultime professionnel du tennis, il travaillait dans le tennis. Le tennis était son boulot. Djokovic lui c’est le successeur de Nadal dans le rôle d’ultime compétiteur. Le tennis est une compétition, avant d’être un sport, à défaut d’être un jeu. Djoko est en compétition. Depuis le premier jour, depuis qu’il a annoncé alors qu’il n’était que dalle qu’il allait arraisonner les navires de Fed et Nadal.

Nadal est le premier qu’on a vu pousser aussi loin l’ingénierie dans la conception de son jeu. Tout est étudié pour gagner, il y a de la réflexion derrière, à défaut d’instinct. A commencer par le choix du bras gauche contre nature. Le choix des armes à développer en suivant l’évolution des surfaces et du matos. Djoko n’a pas commencé sur cette base, il se cherchait un peu. Puis il s’est inspiré de Nadal en se disant qu’il avait de meilleures dispositions naturelles avec son physique léger et agile, sa souplesse, sa rapidité, sa qualité de frappe, et qu’en bossant aussi dur il n’y avait pas raison qu’il n’améliore pas l’espèce. Et c’est ce qu’il a fait. En F1 pour gagner il faut Adrian Newey. Je ne sais pas qui est le Newey de la galaxie Djoko mais c’est un sacré putain de stratège. Djoko premier tennisman de sport collectif. C’est une équipe de Foot de Liga ou de Premier League à lui tout seul.

Sur le court on peut trouver ça chiant, en fait c’est juste efficace. Fed a cherché à être l’ultime dépositaire de chaque coup du tennis, à en détenir les codes pour la parfaite exécution. Nadal puis Djoko maintenant ont eux cherché à détenir les clés pour gagner. Gagner. Sans s’encombrer d’académisme et d’exhaustivité. Fed a voulu le flacon et l’ivresse. Son breuvage enchante les papilles mais laisse juste pompette. Djoko lui c’est un putain de tord-boyau dont l’unique objectif est de vous mettre en état d’ébriété. Si l’objectif est d’être saoul, Djoko c’est du Rhum à 60% et Fed du Champagne millésimé. Faites les comptes.

 

Djokovic affronte l’équipe de foot des pilotes du Grand Prix de Monaco. Évidemment, il a gagné. La bagnole court plus vite que le pilote.

 

Le discours de la méthode

Élimination de l’incertitude, mécanisation de la victoire. J’avais déjà souligné comment et pourquoi à mon sens l’analogie entre le tennis et la formule 1 ou certains sports d’équipes était pertinente. Je poursuis quelque peu mon raisonnement. Le sport de haut niveau aujourd’hui c’est moins la réussite de l’individu que celle de la méthode. Poussée à son paroxysme, la préparation vise autant la performance pure que la maîtrise des imprévus, impondérables et aléas. Peu ou pas de surprise, tout maîtriser, tout contrôler. Cette fièvre de la minutie se nourrit de l’esprit de compétition et du perfectionnisme d’accord, mais est surtout rendue possible par l’uniformisation. C’est là où la méthode prend le pas sur l’individu.

Michael Schumacher chez Ferrari, c’est le premier exemple qui me vient à l’esprit. Cinq titres consécutifs de champion du monde de F1 dans un contexte réglementaire stable et grâce à une dream team froidement assemblée : meilleur manager avec Jean Todt, meilleur ingénieur avec Ross Brawn, meilleur ingénieur piste avec Rory Byrne. Et donc le meilleur pilote avec ce bon vieux Schumi. La traque du détail, les équipes d’ingénieurs qui bossent 24/24h, les essais privés 365 jours par an, Ferrari dans la première moitié des années 2000 invente la perfection et l’annihilation du facteur imprévu. Toutes choses étant égales par ailleurs, le puzzle assemblé par la Scuderia ne peut qu’enfiler les titres comme des perles. Quand dix ans plus tard la FIA décide de limiter drastiquement les essais privés pour réfréner les dérives budgétaires, on investit dans des simulateurs ultra-puissants et les pilotes, à défaut de limer l’asphalte deviennent des gamers professionnels.

Massa au volant de Djokovic.

Sébastien Loeb, encore plus fort. En rallye le talent s’exprimait sur des terrains divers : équilibristes et patineurs au Monte Carlo ou en Suède, funambules en Finlande, marathoniens au Safari, pistards en Corse. Si les terrains sont restés variés, le format des rallyes a changé : fini les 5000km du Safari Kenyan, les spéciales de nuit du Monte Carlo (réintroduites depuis), place à des boucles ultra-répétitives concentrées autour de parcs d’assistance et courues plusieurs fois lors de la même épreuve, dans des formats courts. En voulant rendre le rallye télégénique on lui a retiré son âme et on en a fait une épreuve aussi formatée que la F1. Citroën fournit à Loeb la meilleure voiture dans les limites du règlement (quelques incartades hors des clous tout de même) et lui assomme la concurrence en proposant le meilleur cocktail entre vitesse et FIABILITE. Moins brillant et fou que Latvala première mouture ou Marko Martin avant lui, mais tellement plus solide. Et quand Ogier menace le maître en dosant aussi le cocktail rapidité/fiabilité, il est éjecté de la machine à gagner. Et avec lui le directeur sportif qui a osé le mettre en concurrence avec Dieu. Citroën enfile les titres comme des perles et toutes choses étant égales par ailleurs Loeb devient nonuple champion du monde. Nonuple ? Le mot a dû être validé pour lui j’en suis sûr.

Pour en revenir au tennis, notre bon Novak Djokovic aurait eu à maîtriser Cash, Becker et Edberg sur herbe, puis Lendl et Wilander sur terre et sur dur. Pas une gageure. Plus près de nous il se serait tapé Sampras et Ivanisevic sur herbe, Sampras et Agassi ou Rafter sur dur, Bruguera et Kuerten sur terre. Voilà à quel prix Nole et avant lui Rafa et Roger auraient bouclé les Petits chelems qu’ils enquillent sans moufeter.

 On a déjà évoqué mille fois l’uniformisation des surfaces à cause du ralentissement drastique des surfaces dites rapides, voire de leur disparition pure et simple (parquet, moquette). Les raquettes magiques et les nouvelles techniques d’entrainement ont fait le reste. Comme la F1, comme le rallye et sans remettre en cause les formidables talents de Schumacher et Loeb, le tennis est rentré dans la dictature de la méthode. La méthode s’impose quand il n’y a plus de place pour l’imprévu, le changement, la variété. Une méthode pour une façon de jouer. En Formule 1 quand il pleuvait on savait que le rapport des forces allait s’inverser et qu’un Stewart ou un Senna même en conduisant un fer à repasser allait tirer son épingle du jeu. Aujourd’hui avec toute l’électronique embarquée et les voitures conduites quasi depuis les stands, le mouillé n’existe plus.

En tennis c’est pareil. Lendl qui fait l’impasse sur Roland-Garros pour aller se préparer sur herbe et maîtriser ce satané service-volée, on ne va pas revoir ça de sitôt. On s’est profondément ennuyé pendant les meilleures années Schumacher et le couple Loeb/Citroën a tué le WRC à lui tout seul. La F1 a compris le truc et a essayé avec plus ou moins de succès de réintroduire le spectacle en piste et aujourd’hui s’inquiète de l’hégémonie de Vettel. Quand le tennis prendra-t-il conscience de ses dérives à lui ? La finale de l’Australian Open 2012 aurait dû à ce titre déjà tirer la sonnette d’alarme.

Le Petit chelem est devenu l’unité de mesure et les surprises dans les grands tournois aussi rares que des aurores boréales à Tombouctou. Seul Fed a la courtoisie de perdre de temps en temps contre une brute. Mais pour Nadal, Djoko et maintenant Murray, impossible de perdre autrement que contre l’un des deux autres, et si possible après une demi-journée de tennis bien chiante. Toutes choses étant égales par ailleurs, ils ont trouvé la meilleure méthode. Méthode de jeu avec la défense acharnée, le stakhanovisme dans l’échange et la capacité à alterner défense et attaque, et méthode d’entraînement avec la préparation physique et tout ce que cela suppose.

Bagnole, peut-être, mais toujours slip, notre Djoko !

Méthode Schumacher, méthode Loeb. J’aurais pu citer les méthodes Armstrong, Phelps ou l’école Jamaïcaine du sprint. On en reparlera.

… Je te prends au mot, cher Karim, c’est chose faite !

♠ ♠ ♠

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Codicille nadalien


 Rafa me fait le coup pour la 203ème fois depuis qu’on se fréquente.

Niveau de jeu très bof, il n’impressionne pas du tout, mais il est dans le dernier carré et peut rafler la mise.

Au fond lui personnifie tout seule la catégorie des joueurs à vivre. J’ai fait cette distinction, un soir d’insomnie cette semaine où je me demandais pourquoi certains étaient si forts, niveau résultats, alors qu’on avait l’impression que c’étaient des tanches. Je suis arrivé à la distinction entre joueurs à voir et joueurs à vivre. Le joueur à voir, c’est celui qui vous met d’accord depuis votre télé ou le bord du court. Ça va du maestro genre Fed, à la brute genre Gonzalez, en passant par le mauvais génie à la Safin ou Gulbis. Ceux-là, pas besoin de se poser la question de savoir pourquoi ils ont gagné, ou gagnent quand ils le font. La démonstration tennistique se suffit à elle-même.

Et les joueurs à vivre, il faut les avoir en face de soi, de l’autre côté du filet, ou au moins les voir à l’œuvre depuis les bords du court, pour comprendre à quel point ils sont empoisonnants et difficiles à jouer, comment face à eux tout tourne au drame. Les poux sont l’archétype du joueur à vivre. Nadal est l’épitomé du joueur à vivre. Son lift simplement réputé si incontrôlable et usant moralement et physiquement est totalement anéanti par la caméra. Le joueur à vivre c’est l’anti-télégénique.

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Intéressant… 

Il y a l’aspect mental qui participe de cette catégorie « à vivre »  (et évidemment, à un niveau exceptionnel chez Nadal) – en tout cas, qui n’est pas « à voir », même si on la décode par les yeux : c’est par l’analyse qu’on le perçoit, quelque chose de très abstrait : « Où, quand, comment, le joueur fait-il quelque chose – voire, ne fait pas quelque chose ».

Nadal est sûrement le joueur qui remporte le plus de match serrés, voire des matchs où son niveau de jeu moyen (nombre de points remportés) est moins bon que l’adversaire. Mais il a le génie de savoir ce qu’il doit faire, c’est à dire comment gagner le point à un moment T du match ; un génie à la fois dramatique (« la guerre psychologique » – celle du coup de massue à la Savancosinus, dans Astérix) et économique (gérer le pécule de sa concentration comme le trader suprême).

J’ai vu Nadal à Bercy contre Janowicz. Nadal donne souvent l’impression de vouloir gagner chaque point du match, mais c’est plus subtil que ça. Il peut donner du mou à la jugulaire. Ou gnaquer d’un coup sec. Il sait qu’à tel moment, sur son service, l’autre peut construire un momentum parce qu’il a réussi à dominer à l’échange, à trouver une façon de le jouer, sur un point à forte valeur ajoutée. Pas question de le laisser capitaliser, il détrousse illico l’écureuil de sa noisette chèrement conquise. C’est le moment où tous les joueurs prient pour mettre un ace. Nadal ne prie pas. Il passe commande, et il met l’ace 2 fois sur 3. Et l’herbe est coupée sous le pied de l’adversaire, les compteurs reviennent à zéro.
 Nadal « Faut s’le Faire »  a l’intuition de chaque temps du match : quand il doit au contraire insérer de la durée dans un point, quand il doit tenter et réussir ce qu’il tente, quand il doit tenter et peut se permettre de rater…. C’est le Négociateur, intraitable quand il faut, accommodant en monnaie de singe, circonvoluant pour dissoudre la cohérence adverse, minimiser ses arguments.

Ivan estime que c’est la définition même de Sampras.

Il est un stade où le courage devient témérité, la témérité déraison, et la déraison, pulsion de mort.

RIP, Ivan… Il reviendra.

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

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467 Responses to Comme un manche

  1. Oluive 18 novembre 2013 at 10:46

    Chapeau aux Tchèques.
    Tipsarevic doit s’en manger une. J’aurais aimé voir un cinquième match entre lui et Stepy. Le mérou qui fait ça worm danse au cinquième set devant un public qui lui lance des canettes et passe des contrats sur sa tête (difficile de la louper la tête).
    En 2012, sur tb intérieure, Tipsa l’avait emporté 9/7 au 5e.
    Cinq rencontres en trois sets par contre, niveau suspense c’est moyen.

    Pour soulever la Coupe, il faut être soit très fort, autrement dit nombreux (l’Espagne), soit avoir un ou deux petits coups de pouce en route (pas de Novak en quarts en 2012, pas de Rafa en finale ; pas de rogé en huitièmes en 2013, pas de delpo en demie, pas de Tipsatroicki en finale).
    Ceci dit, les tchèques ont d’autant plus de mérite qu’il auront joué toutes leurs rencontres à l’extérieur cette année. Redoutables car leur numéro 1 ne se blesse quasiment jamais, répond toujours présent, ne perd que contre des top 10 ET que leur double est majeur. Une seule défaite… Et beaucoup de victoires rapides, ce qui leur permet de garder les forces.

    La pilule peut-être d’autant plus difficile à avaler pour la Suisse qui aura perdu le huitième sur le double (7h de jeu, 24-22 au 5e), et aurait pu sans doute filer en finale. Enfin oui, il aurait encore fallu que Laaksonen se tape Rosol, ç’aurait été le genre de match coupe Coupe : deux no names avec le poids d’un pays sur les épaules. Et des tripes à la mode Davis.
    La Coupe, ou le seul endroit où un double est vraiment palpitant. Vos commentaires m’ont d’ailleurs donné envie de voir celui-ci.

    En 2014, pour les tops, je parie que rafa et djoke ne la joueront pas, trop occupés entre eux par la coupe dévisse. Que Rogé attendra soeur Anne qui ferait bien de débouler au lieu de courir le gueux.
    Delpo out, Ferrer iota, Murray en zone 8, il ne restera donc comme top 10 jouant que Waw, Gasquet-Tsonga, et, évidemment, Berdych. J’ai quand même du mal à voir le triplé, mais leur tableau est bon.

    • Skvorecky 18 novembre 2013 at 11:11

      Rafa la jouera je crois.

      Federer n’en a pas parlé, ce qui laisse penser que non. Belle connerie de sa part, vu l’évolution de sa carrière en simple mais bon…

      Comme favoris on aura encore l’Espagne, la France… La Tchéquie aussi bien sûr, en plus leur tableau jusqu’en demi est acessible. La Serbie dépendra de Djokovic. On peut oublier l’Argentine, malheureusement.

    • JoAkim 18 novembre 2013 at 19:01

      Sauf erreur de ma part je crois bien que Murray est monté dans le groupe mondial et qu’il va jouer contre les USA au 1er tour.

  2. Ivan 18 novembre 2013 at 11:15

    Les grands champions sont donc des trouduc. Il y aurait quand même quelques nuances à apporter. Prenons le cas Nadal. J’ai beaucoup de mal à l’imaginer en petit dictateur a l’ego surdimensionné qui terrorise son entourage, non, c’est plutôt ce même entourage qui s’en charge afin de maintenir le poulain dans son cocon (n’est-ce pas tonton Toni?).
    Federer, j’avoue avoir plus de mal à le cerner. Il y a chez lui un côté Old School un peu snob qu’on ne retrouve pas chez les autres sportifs. Son côté trouduc s’en trouve dilué. Contrairement aux trouduc populaires type Ronaldo,Kobe ou l’exécrable Carl Lewis en son temps,Fed, lui, c’est trouduc mais avec la manière. Avec des « merci » et des « s’il vous plait ».
    Par exemple, lors d’un entrainement quand il s’agit de demander à un assistant à l’autre bout du terrain de lui passer sa serviette (qui se trouve elle-même à 3 mètres de ses pieds), ça donne:

    Ronaldo: « T’attends quoi pour m’amener la serviette? »
    Federer: « Amènes-moi la serviette s’il te plait, merci. »

    Federer, c’est propre.

    Jordan, quant à lui, c’est hors catégorie. C’est LE trouduc dans toute sa splendeur. Cette confiance en soi débordante, cette haine viscérale de la défaite, cette arrogance… Incapable d’assimiler le fait que l’exigence qu’il s’assignait à lui même était juste inatteignable pour le commun des mortels. Mais en même temps, cette capacité qu’il avait à dévorer le cœur encore chaud de ses adversaires comme de ses partenaires lorsqu’ils n’étaient pour lui pas au niveau (c’est a dire à peu près tout le temps) était une source de motivation qu’on n’apprend pas dans les écoles.
    Quand tu joues avec ce mec, tu ne peux pas le décevoir. Je veux dire, moralement, c’est interdit. Je m’amuse parfois à m’imaginer un monde parallèle où la NBA n’aurait jamais connu de Michael Jordan. Quel déprime! Un peu comme si la cuisine n’avait jamais connu la viande…

    • Karim kicks ass 18 novembre 2013 at 15:51

      Nadal est unique, par tous les aspects de sa personnalité. Je suis Presque tenté de dire qu’il n’existe pas. Ou plutôt si, il existe, à défaut d’être. On l’a façonné comme on l’a souhaité. Je ne serai même pas étonné si à la fin de sa carrière il ne se came pas, ne tombe pas dans la coke et les teufs. Au point où il en est, il est bien capable de rester clean celui-là côté défonce futile (la défonce utile par contre ça il prend aucun prisonnier).
      Je ne crois pas qu’on puisse arriver au sommet sans être ultra exigeant avec soi, et de facto avec tous ceux dont le soi dépend. Les coéquipiers pour les sports collectifs, le coach, l’agent, le soigneur, le caddy, le sparring, la nounou, le chien, tout le monde doit être irréprochable. Et comme tout le monde dépend de, a sa vie liée et calibrée sur celle de L’Enfant boudeur star, tout le monde le carresse dans le sens du poil et lui pourlèche la raie, lui passant tous ses capriceS. Après tout c’est lui qui met du beurre dans les épinards.

      • Ivan 20 novembre 2013 at 11:24

        Pour les trouducs il existe une autre distinction à effectuer qui aurait du sauter aux yeux vu son évidence: la différence entre trouducs de sports co et trouducs de sports individuels. Je n’invente pas la poudre en écrivant ceci, mais des nuances pourraient être faites au sein de chaque discipline parmi ces deux catégories principales.
        Amusons nous à distinguer les types de trouduc parmi les trois sports collectifs les plus populaires en France: foot, rugby, basket.

        En rugby, le sport collectif par excellence, la notion de trouduc est quasi inexistante, même au plus haut niveau. La structure même de ce sport empêche tout ego de se faire jour. Le joueur n’est qu’un maillon de l’équipe, il a sa place bien définie et n’est là que pour remplir son rôle.
        Pour résumer, il se doit de faire preuve d’altruisme, mettant par là en veilleuse la part d’ego qui le gênerait dans cette tache. Cet ego n’est donc qu’au service d’un but supérieur, altruiste: le collectif.
        Ceci est flagrant chez les avants, ces types sans cou et aux oreilles en chou fleur, qui se doivent de former un seul bloc, au sens propre du terme, pour faire plier l’adversaire
        (la fameuse mêlée).

        Le basket, à l’opposé du rugby, est le plus individuel des sports co. Dans un sport qui se joue a cinq, les individualités prennent beaucoup plus d’importance, bien que le nombre n’en soit pas la seule raison. Dans le cas de la NBA, bien qu’une période disons « plus collective » existait jusqu’aux années 80(l’exemple des Boston Celtics), il est depuis juste impossible pour une équipe de ramener le titre sans au minimum une star en son sein. Les Bulls, sans Jordan, combien de titres?
        A l’opposé du rugby toujours, ce n’est plus le joueur qui sert l’équipe mais celle-ci qui sert le joueur. Les ego s’en trouvent atrophiés, ça donne Shaq, Kobe, Rodman, et tant d’autres.

        Le foot, lui, fait l’intermédiaire. Moins collectif que le rugby mais bien plus que le basket. Malgré les innombrables trouducs que compte ce sport, il faut savoir mettre -parfois- son ego au service des autres. Cela donne des résultats différents sur le terrain. C’est cet ego surdevellopé qui permet à un Ronaldo de se sublimer mais aussi de sublimer ses coéquipiers. Il est marrant de constater qu’il est d’ailleurs bien plus altruiste dans son jeu que Messi. Son nombre de passes et sa capacité a défendre durant les matches en sont les meilleures preuves.

        Et puis il y a les sports individuels. Nous avons là affaire aux vrais Trouducs, ceux avec un T majuscule. L’Athlétisme en est un des plus beaux exemples, et sa catégorie reine, le 100 mètres, en est le paroxysme: des types qui s’entraînent tous les jours pour courir en moins de 10 secondes et pour lesquels aucune autre dimension n’entre en ligne de compte. Leur seul objectif: être le plus rapide possible sur une courte distance.

        Au tennis, il existe une part de tactique et de stratégie dues a ses nombreuses dimensions qui force le joueur à faire taire son ego par moment. Plus,c’est parfois l’humilité qui permet d’avoir une stratégie gagnante. Prenons Sampras. Il a (encore plus) fait évoluer son jeu vers l’avant dans la seconde partie de sa carrière, car il avait pris conscience de ses faiblesses en fond de court face à certains joueurs. Ces exemples existent avec tous les grands champions de tennis. Ils sont capables de faire évoluer leur jeu. Et cela implique nécessairement une part d’humilité et de remise en question.

        Au 100 mètres par contre, il n’y a ni tactique ni stratégie. C’est du primitif. Des lors, pour être champion dans un sport pareil, non seulement tout doit graviter autour de vous, mais il faut être binaire.
        C’est : « je suis le plus rapide ou pas ». Leur vie entière est construite là-dessus.
        Cela donne des Carl Lewis, Lindford Christie, Ben Johnson, Maurice Green et autres Usain Bolt.

        Non pas des Trouducs avec une majuscule, mais des TROUDUCS en lettres capitales.

        • Karim kicks ass 20 novembre 2013 at 12:37

          Ego hypertrophié tu veux dire pour Kobe et compagnie.

          je ne suis pas du tout d’accord quand tu dis que le 100m n’est ni tactique ni stratégique. ça a l’air hyper-simple, je cours encore, je cours plus vite, je cours encore plus vite. Mais en réalité c’est une discipline extrêmement technique et exigeante dans laquelle on n’a jamais vraiment fini de s’améliorer et rien n’est pris pour argent comptant. On peut être bon en départ pendant trois ans puis se mettre à psychoter suite à un depart raté et pouf, le départ devient votre talon d’achille. Se relever deux foulées trop tôt vous plante une course. Et ce fameux relâchement qu’on recherché obstinément après la phase de force qu’est la mise en action. Bref le 100m c’est tout sauf primaire, primitif. y’a de vrais morceaux de technique dedans.

          • Ivan 20 novembre 2013 at 13:41

            Hypertrophié of course.

            Le 100 m, ça consiste à courir tout droit le plus vite possible. Difficile de faire plus simple. Apres cela reste une discipline technique,c’est vrai. C’est aussi très psychologique, la confiance y joue un rôle majeur. Primitif est sûrement exagéré, mais technique n’est pas synonyme de tactique ou stratégie.
            Au 100 mètres, le coureur se doit d’aller le plus vite possible, et pour ce faire il travaille ses points faibles comme ses points forts. Il n’adapte pas sa course à l’adversaire ou au terrain, ce n’est pas une course de fond.

  3. Skvorecky 18 novembre 2013 at 17:34

    Un journaliste espagnol rappelait hier sur twitter toutes les déceptions de Djokovic en 2013: perte de la première place mondiale, finaliste malheureux de Wimbledon, US Open et Coupe Davis (infâme triplé), et bien sûr défaite contre Nadal à Roland Garros en demi malgré un break d’avance dans le cinquième set.

    Pour le reste, c’est une excellente saison mais ça fait un peu mal…

    • Kaelin 18 novembre 2013 at 17:40

      C’est clair.
      Rafa lui aura fait le plus mal avec la perte de la 1ère place mondiale et l’US O, et cette fameuse demie de RG mais il ne peut pas l’accuser de tous les torts, Murray l’a battu à la loyale à Wimbly et il aurait pu battre les tchèques en faisant le double (pas garantie et ils n’auraient pas été favoris mais c’est clairement ce qu’il aurait du faire, Bozoljac n’était pas une valeur assez sûre contre une si bonne paire de double. Bon par contre la mauvaise prestation de Zimonjic était impossible à prévoir) en CD.

      • Antoine 18 novembre 2013 at 17:52

        La mauvaise prestation de Zimonjic est en partie liée au fait que Djoko l’a planté au dernier moment…C’est quand même beaucoup moins rassurant pour lui d’avoir Bozo à ses côtés que Djokovic…et quand on voit le nombre de retours foirés par Bozo, on se dit quand même que Djoko n’aurait certainement pas fait pire….

  4. Kaelin 18 novembre 2013 at 17:42

    Article de Courrier International sur Simon Halep si ça vous intéresse :

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/14/simona-halep-reine-du-court-ou-reine-tout-court

    • Karim kicks ass 18 novembre 2013 at 22:22

      Un papier sur halep? Extra, j’attaque ça dès que j’achève l’intégrale de Marx. Merci Kaelin.

      • Kaelin 19 novembre 2013 at 10:25

        De rien vieux :D, je sais que tu es fan de tennis roumain et de poitrine opulente donc j’ai pensé à toi!

    • Coach Kevinovitch 19 novembre 2013 at 13:23

      Ah Simona, cette réduction mammaire est un crime contre la Nature. Aimez le corps que Dieu vous a donné!!!

      Elle aurait pu être ma miss Romania mais ma sa fake poitrine la maintien en second eplace dans mon classement personnel derrière ma très chère Sorana.

      En regrettant la non-émergence de Ioana Raluca Olaru ( https://www.google.fr/search?q=Ioana+Raluca+Olaru&rlz=1C1PRFB_enFR501FR501&espv=210&es_sm=122&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=9leLUoe2GciK0AWvyoHgDA&ved=0CAkQ_AUoAQ&biw=1440&bih=798), le tennis roumain est très beau!

      • Kaelin 19 novembre 2013 at 18:52

        Ca ne vaudra jamais Sania Mirza !! (ça me rappelle un certain article ça :D)

  5. Guillaume 18 novembre 2013 at 17:56

    C’est clair que Djokovic a dans l’ensemble un bilan assez dégueulasse à l’US Open : 1 seul titre en 5 finales, c’est crade. Quand il y joue sa première finale de Grand chelem, en 2007 contre Federer, on se dit pourtant que le futur maître des lieux, c’est lui. Et puis Federer passe encore par là deux fois pour le stopper en demies. Il gagne enfin en 2011, heureusement pour lui, l’année où il joue sur un nuage. Mais perd encore contre Murray en 2012. Surtout, il y a donc eu 3 finales Djokovic – Nadal à l’US Open. Et sur la surface où le Serbe est pourtant censé avoir l’avantage théorique, il en perd 2 sur 3, à chaque fois assez nettement. Autant Melbourne est devenu sa maison, autant Flushing peut lui laisser une drôle de sensation. 7 ans qu’il tourne systématiquement autour du titre, mais 1 seule fois à mettre dans le mille.

    Plus j’y pense, plus je trouve que son profil de GC ressemble à celui d’Agassi : king incontesté du mois de janvier à Melbourne ; gagnant occasionnel / opportuniste sur la terre de RG (même si pour Djokovic cela reste encore à concrétiser) et le gazon de Wimb ; titré à l’occasion à l’US Open, mais succès qui cache un paquet de désillusions au stade des demies et de la finale.

    • Antoine 18 novembre 2013 at 19:18

      Djoko commence à avoir un ratio victoires/finales en GC qui n’est pas super…Si cela continue, il finira comme Lendl…

      Ce qui est nouveau, c’est qu’il se met à passer franchement à côté: à Wimbledon, il a été vraiment mauvais contre Andy. Mettons cela sur le compte de sa demie contre Del Po mais quand même pour un type qui nous a habitué à jouer cinq ou six heures, cela fait désordre. A l’US Open, rebelote: il ne voit pas le jour, ni au premier, ni au quatrième set: globalement meilleure qu’à Wimbledon mais loin de son meilleur niveau; il ne joue bien que deux sets. En 2010 aussi, il avait été battu en quatre sets par Nadal mais alors, Djoko était le Djoko que l’on connaissait jusque là: un joueur qui avait gagné à Melbourne en 2008 mais pas encore confirmé depuis…

      C’est peut être pour cela qu’il raconte depuis hier soir qu’il va faire des GC sa priorité en 2014 ce qui semble vouloir dire une plus faible implication dans la Coupe Davis mais peut être aussi une moindre fixette sur Roland Garros…Je pense que cette fixette lui a couté déjà cher et qu’il surinvestit dedans. Du coup, quand il perd à Roland Garros, il prend un coup sur la tête pendant un moment. Il n’y a qu’en 2011 qu’il a réussi à gagner à Wimbledon derrière un échec à Roland Garros mais d’abord il n’avait pas perdu contre Nadal mais contre Roger et ensuite ce jour là, c’est Nadal qui avait complètement loupé sa finale, ce qui ne lui était jamais arrivé jusque là…

      Pourquoi obtient il de meilleurs résultats à Melbourne qu’à Flushing alors que la surface devrait plutôt mieux lui convenir à Flushing ? Peut être parce que Melbourne suit une période hors compétition ou l’on n’est pas testé et qu’il y arrive bien « préparé »?

    • Skvorecky 19 novembre 2013 at 12:09

      Bilan de Djokovic en finales de Grand Chelem: 6 victoires, 6 défaites. Et surtout, depuis 2012: 2 victoires, 4 défaites.

      Le point positif, c’est que ça fait un peu plus de 3 ans qu’il est TOUJOURS à la lutte pour le titre, toujours bon. Mais il y a souvent au moins un mec meilleur que lui.

      Un peu comme Lendl, c’est sûr.

    • Coach Kevinovitch 19 novembre 2013 at 13:35

      Ton dernier paragraphe reprend ce que je disais à Renaud plus haut, je crois qu’il y a méprise sur le compte de Djokovic à cause de sa saison 2011 gargantuesque. Comme je le disais sur les 4 années dans lesquelles il a été titré en Grand Chelem, 3 fois sur 4, il empoche la mise à Melbourne uniquement. Tout ça pour dire que pour le moment, Djokovic n’est pas le joueur dont le rythme régulier est d’enquiller plusieurs joueurs par an, pas comme Federer 2004-2007.

      @Antoine: Ta dernière question est une attaque assez vacharde mais le pire dans tout cela est que c’est surement la vérité.

  6. Antoine 18 novembre 2013 at 19:33

    Je vois donc qu’en définitive Roger termine l’année 6ème, juste devant Berdych, et assez loin derrière Del Po…

    C’est donc ce que l’on peut appeler une saison pourrie pour Roger: il y a cinq types devant lui, dont deux très très au dessus des autres. Après l’US Open et Shangaï, il ne me paraissait pas exclu qu’il termine 10ème, au rang de Pete fin 2001. Il ne s’en tire donc pas trop mal avec une fin de saison correcte bien que sans titre. Je préférerais 10ème mais avec trois titres, mais c’est comme cela…Va faloir essayer de faire mieux que cela l’année prochaine.

    2014 va soit être l’année du rebond, soit l’année de la confirmation de la dégringolade et si tel est le cas, je doute fort qu’il continue ensuite très longtemps…Soyons optimiste: il a fait un très bon match contre Del Po au Master’s (je vote pour le meilleur match du Master’s) en se bougeant sérieusement vu comment c’était barré. On ne peut pas dire qu’il se se batte pas, au contraire. Derrière il a été nettement moins bon contre Nadal mais on mettra cela sur le compte de la fatigue. Contre Djoko, il a été plutôt bon aussi…D’ailleurs, il fait partie des rares qui ont pris un set à Djoko…

    Donc, jusqu’à nouvel ordre, je persiste à penser qu’il peut encore gagner un GC, à Wimbledon ou Flushing et qu’en tout cas, il a, comme Del Po, bien plus de chances d’y arriver que Ferrer qui les précède tous les deux, mais ça, c’est pas trop difficile à écrire….

  7. Kaelin 18 novembre 2013 at 22:09

    http://www.servicegagnant.net/news-divers-carreno-busta-plus-fort-que-djokovic-atp-djokovic-carrenobusta-23393.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=facebook

    Ce qu’a réalisé Carreno-Busta cette saison est juste dingue.
    Le 18 novembre dernier il était 715ème. Aujourd’hui 65ème.

    POUYAKA !

    • Colin 19 novembre 2013 at 10:42

      Oui mais il était 133ème le 07.11.2011. Son année 2012 a été pourrie par les blessures, sans ça il aurait eu une ascension « normale ».

      • Kaelin 19 novembre 2013 at 11:49

        Pas faux tu fais bien de le rappeler, j’avais zappé.
        Ceci-dit revenir à un tel classement après avoir subi une telle blessure (grave blessure au dos, opération, 5 mois de récupération), même s’il a été 133ème est tout de même assez phénoménal.

        Combien de joueurs classés au delà des 100 et en pleine ascension ne se sont jamais remis d’une grave blessure qui les a repropulsé à un très mauvais classement ? Lui est repassé après une très longue absence de la 700ème place à la 65ème. Si son ascension globale n’est peut-être pas phénoménale, son retour et sa « deuxième » ascension l’est complètement.

        Je sais que tu ne remets pas ça en cause, mais ça mérite d’être signalé, ce qu’il a réalisé cette année reste extraordinaire selon moi.

        • Patricia 19 novembre 2013 at 13:04

          Et récompenser Nadal à sa place, ou à celle de Robredo, est donc débile, ça mérite aussi d’être signalé ! ^^

        • Patricia 19 novembre 2013 at 13:09

          Il est d’ailleurs devant Nadal et Djoko en terme de matchs gagnés d’affilée, un truc genre 55 matchs (bon, des futures au début, mais tout de même !)
          Malgré ses blessures, avec sa 65è place, le gars se classe 2è dans les joueurs nés en 91, après Dimitrov (qui l’an dernier, était 48è)…

          • Patricia 19 novembre 2013 at 13:19

            J’ai vérifié, 46 matchs ! Après il perd deux matchs, gagne un match comme WC à Barcelone, puis s’extrait des qualifs à Estoril pour arriver jusqu’en 1/2 contre Waw !
            Il a fait la chevauchée des Walkyries, ce mec !
            Ensuite il se qualifie à RG pour tomber contre Roger au 1er tour et gagne le challenger de Tanger. Il en gagnera encore 2 autres avant la fin de l’année…

            Comme Kukushkin, il aurait dû être présent aux masters challengers, mais c’est une épreuve qui a pas mal de désistements. Le gars a juste joué 110 matchs cette année (c’était assez normal pour les meilleurs dans les années 90, on pourrait dire que la densité physique était comparable au circuit challenger actuel…)

            Le gars a gagné la bagatelle de 92 matches !!!

            • Kaelin 19 novembre 2013 at 13:43

              Yep c’est tout à fait énorme ! Un tueur sur le circuit secondaire, on peut le dire, et qqs belles incursions sur le circuit principal dont un énorme tournoi d’Estoril en effet.

              Pour les masters challengers c’est vrai qu’il y a souvent des mecs dont on n’a jamais entendu parler (même moi et Patricia je pense :D), il doit y avoir autant de désistements qu’au regretté (ou pas) Masters France (qui a duré 2 ans) haha.

              Un mec à surveiller en 2014 évidemment. Pourquoi pas remporter un 250 pas trop relevé sur terre là où il est le meilleur ? Ma foi pas si impossible que ça. Ce serait bennet’ qui ferait la gueule ! Enfin on n’en est pas encore là mais nul doute qu’il va essayer de jouer beaucoup plus sur le circuit principal la prochaine saison vu son classement et ses dents longues et délaisser un peu le circuit challenger/future.

  8. Don J 19 novembre 2013 at 14:49

    Belle victoire des Tchèques en CD, formidable doublé, qui prouve 2 choses : 1/ On peut bâtir une équipe de CD sur 2 joueurs 2/ On peut gagner en CD même quand Nadal ou Djoko sont présents (alors qu’en GC…)

    donc Gasquet et Tsonga doivent bosser le double, s’ils veulent se donner les moyens. Berdych et the numérou 1 (j’adore ^^)surfent certes sur une bonne année 2012, mais surtout ils bossent leur paire depuis 2009 (ça aide, après je ne sais pas si ils s’associent en double durant le reste de l’année).

    c’est valable pour fed et stan !

    Et la bonne nouvelle, c’est que pour les matchs en simple, au contraire de la république tchèque (ou de la suisse), y’a carrément du monde derrière notre n°1 et 2.

    ça me ferai vraiment plaisir un projet commun et une année dédiée à la coupe Davis pour les français, par-ce que jusqu’ici, niveau unité, on se serait crû en équipe de France de foot (ce sont les mêmes génération de joueurs, tout pour sa gueule, surtout dans la défaite ?).

    Et puis pour choper un GC (en simple) en ce moment c’est mort, alors autant se concentrer sur ce qui reste gagnable !

    La CD reste quand même une très belle compétition.

    ps1: je ne suis pas certain que l’Espagne ait déjà perdu une rencontre de CD avec Nadal.
    ps2: au fait, notre surface de prédilection n’est plus la terre-battue.

  9. May 19 novembre 2013 at 16:32

    Berdych et Stepanek sont soudés et très amis et sans doute très « patriotes ». Lorsqu’il y en a un en difficulté, il est épaulé par le second. On sent vraiment qu’ils vont dans la même direction. Pourtant dans les tournois ATP, ils ne jouent jamais ensemble. Stepanek joue bcp avec Leander Paes, au moins c’était le cas cette année avec un GC à la clé.

    Stan a coupé l’envie à Fed de jouer la coupe Davis à deux. Depuis 2 ans il est plus constant mais y’a eu trop de ratés et de désillusions. C’est dommage. Maintenant il n’est peut-être pas trop tard s’ils font table rase du passé. Malheureusement ils n’étaient pas prêts en même temps.

    La France a justement une profondeur de banc trop importante qui la dessert. Les Tchèques savent qu’ils ne sont que deux et s’ils ne font pas de cette compèt’ une priorité, avec tout ce que cela entraîne de sacrifices, ils n’auront aucune chance.
    Excepté Tsonga qui gère plutôt bien la pression, le groupe manque de cohésion, et le jeu de la chaise musicale est un désastre et les ambitions de chacun ne sont pas assez claires dès le début. Le fait d’être trop nombreux ne les avantages pas contrairement aux Espagnols qui eux peuvent se permettre de lever le pied de temps à autre au moins encore pour le moment.

    Gilles Simon me semble bien trop centré sur lui-même, Monfils ne sait pas ce qu’il veut. Gasquet voudrait bien y arriver mais « c’est clair que ça va être difficile » dans le texte. Llodra et Mahut feraient un bon duo pour jouer le double mais il faudrait qu’ils jouent ensemble plus régulièrement. Benneteau et Chardy feraient de bons remplaçants et peut-être Paire… En fait ils sont trop nombreux, au capitaine de faire les bons choix et surtout de les imposer!

  10. Guillaume 19 novembre 2013 at 17:04

    Le panorama dressé par May est très juste. Maintenant que j’y pense, ni à Roland ni à Bercy je n’ai jamais vu Berdych et Stepanek passer particulièrement de temps ensemble au Players. Ils se croisent, ils échangent un instant, et à la prochaine. Rien qui dénote une amitié particulière comme ce peut être le cas avec Lopez et Verdasco ou les maintenant célèbres Paire et Wawrinka.

    En revanche, ce qui les rapproche, c’est que j’appellerais l’intelligence des orientations de carrière, et la lucidité quant à ce que la Davis pouvait leur apporter. Stepanek a bientôt 35 ans : il a compris qu’il n’avait plus grand-chose à attendre du simple. Il se contente donc d’y vivoter, pour mieux étoffer son palmarès à côté : 2 Davis donc, mais aussi 2 Chelems en double (Australie et US). Pour ça, il ne se trompe dans ses choix : toute sa fin de saison a été axée sur la Davis, quitte à zapper la pourtant très lucrative tournée asiatique… Jugée trop épuisante, SuperMérou a préféré rester sagement engranger des victoires en Challengers.

    Idem pour Berdych, dont le trait d’humour à la mode était de souligner qu’il était le seul Top 10 à n’avoir pas gagné de titre en 2013. A lui de sourire : vaut-il mieux gagner la Coupe Davis ou les ATP250 de Marseille, Halle, Oeiras, Moscou and so on ? Berdych, qui a déjà gagné Bercy dans une autre vie, est bien placé pour savoir ce qui reste à la postérité.

    Il y a une intelligence et une clairvoyance dans les choix tchèques que l’on ne peut que saluer. A différence d’ages et donc de pic de carrière égaux, Federer et Wawrinka n’ont jamais su évoluer sur la même longueur d’ondes. Et je ne parle même pas du gâchis de l’équipe de France : avec 4 mecs passés par le Top 10, quelques bons seconds couteaux, un large panel de joueurs de double et une polyvalence probablement unique dans le bagage proposé, le plafond de verre de l’équipe se situe, à l’exception de la finale 2010… en quarts de finale.

    • Antoine 19 novembre 2013 at 17:49

      Plafond de verre en quart de finale, c’est toujours mieux qu’une équipe de France de foot qui n’est même pas dans le groupe mondial…Demain, on va rire…

      • Ivan 20 novembre 2013 at 09:58

        Alors, tu rigoles bien?

    • Kaelin 19 novembre 2013 at 18:47

      Tout à fait Guillaume, jmétais fait aussi cette remarque de bonne gestion de carrière notamment en fin de saison pour le cas Stepanek avec son choix de participer à des challengers, certes plutôt relevés, mais restant tout à fait à portée de victoire vu son niveau évidemment. Ca lui a permis de ne pas trop bouger géographiquement et d’engranger confiance via de nombreuses victoires face à des top 80- jusqu’à 250 dans les premiers tours … forcément on est en challengers mais une victoire reste une victoire. C’est sûr que financièrement c’est pas pareil que faire une tournée comme celle asiatique mais la fatigue n’est pas la même et il ne serait pas reparti avec le même pactole de victoires.

      Stepanek a ainsi remporté 3 challengers, 1 un juin à Prostejov, chez lui en Répu Tchèque, puis 2 coup sur coup à Orléans puis Mons en battant des joueurs corrects.
      Et va fait tout de même quelques milliers de dollars dans la poche + des points atp à chaque fois sans parler de la confiance et de l’avantage géographique. Donc très intelligent de sa part. Et c’est un joueur qui n’a de toute façon plus rien à oprouver, sa 8ème place mondiale en 2006 le prouvant ainsi que son palmarès tout à fait honorable de 3 atp 250 et 2 atp 500 (Rotterdam et Washington).
      En double comme vous le savez c’est aussi un excellent joueur plus qu’il a 17 titres dont 2 masters 1000 et 2 GC (les 4 recueillis sur les 2 seules années 2013-2014, quand on vous dit qu’il devient de plus en plus bon avec le temps !^^ Bon du moins en double !).

      Et il a donc désormais 2 CD dont il a joué un rôle plus que central à chaque fois. Non décidément un excellent gestionnaire, un des meilleurs joueurs de double du monde, un excellent joueur de simple et un palmarès qui a décidément de la gueule ! Ca vaut largement le palmarès de tous les joueurs français actuels (selon moi) exceptés peut-être Tsonga. Après il a déjà 34 ans m’enfin si on compare actuellement …

  11. Don J 19 novembre 2013 at 17:50

    c’est dommage ils pourraient déchirer dans les autres tournois ces 2 là, mais je suppose que la priorité du simple est une évidence pour Berdych.

    et justement, un vrai projet devrait être mis en place au sein de l’équipe de France, avec des titulaires et des remplaçants, une véritable paire de double qui joue toute l’année et un capitaine qui sait s’affirmer et se faire respecter par ces joueurs.
    Parce-que y’a de la place pour les français dans cette épreuve.

    (Pour la Suisse, clairement il n’est pas trop tard)

    • Kaelin 19 novembre 2013 at 19:05

      le problème de la Suisse, c’est que si Wawrinka et Fed s’y mettent pas vraiment ensemble, ce qui risque désormais d’être un peu mort, ya pas grand monde derrière … Laaksonen n’est pas un très bon joueur (bon même s’il a fait dernièrement un bon challenger d’Helsinki en battant Brown, Marchenko et gênant Berankis atteignant les demi-finales m’enfin c’est pas dingue), il n’a que 21 ans mais pour l’instant ne vaut pas mieux que Dusan Lajovic. C’est de plus si j’en crois son classement, pas spécialement un joueur de double. 243ème en simple, au délà des 1200 en double.

      Et Chiudinelli n’est plus le top 60 qu’il a été et est de la génération Fed. Ila 32 ans et est 173ème. Il n’est pas spécialement bon en double non plus… Bohli dont on parle parfois a 30 ans et est 446ème arf.

      Pour la Suisse j’y crois plus moi, pas ces prochaines années en tout cas à moins que Laaksonen finisse pas devenir un top 100 voire plus solide dans les années à venir.

  12. Cochran 19 novembre 2013 at 18:41

    @Guillaume je viens de poster une petite contribution dans les brouillons, au cas où il y aurait pénurie d’article pendant l’intersaison ;)

    • Guillaume 20 novembre 2013 at 12:46

      Vu. Tu avais une illustration en tête ?

  13. MarieJo 19 novembre 2013 at 20:47

    http://www.youtube.com/watch?v=mn695TsKjnA

    mdrrr pour ceux qui parlent espagnol un gran moment de lol !
    nalby et nadal interviewés dans un talk show argentin… par une quasi néophite en tennis… qui te sers du « hay, amoooorrrrrr… à chaque réponse ou presque des intéresés ! on dira lova moor à la cinquantaine avec un registre de questions pour ménagères de plus de 60ans qui n’ont rien vu de ce sport ! culte :)

    • Ivan 20 novembre 2013 at 14:32

      Mouarf! Lova Moor mixée avec Cher et Amanda Lear. Y’a pas une version sous-titrée?J’ai l’impression de rater quelque chose.

    • Kaelin 20 novembre 2013 at 15:34

      bon je parle espagnol mais la presentatrice m’insupporte trop j’ai pas tenu tout le long, quelle greluche! :D

  14. May 19 novembre 2013 at 21:39

    But validé de Benzima hors jeu de 1 km. C’est un peu gros là! Mais 2-0 pour la France en 1ère période.

    • Babolat 20 novembre 2013 at 00:56

      On peut dire que la routourne a tourné. ^^

  15. Karim kicks ass 20 novembre 2013 at 09:45

    ça fait trois semaines que j’essaie d’écrire un papier sur la victoire de Bartoli à Wimbledon. Non pas que ça m’ait bouleversé mais l’événement est tellement incongru et relève d’un tel alignement stellaire que je le trouve fascinant. C’est la pyramide de Kéops des pieds de nez. Mais je ne pourrai pas écrire ce papier, je n’y arrive pas. Je n’ai réussi qu’à cracher l’introduction que je vous remets ici en forme d’épitaphe:

    J’ai décidé de briser la loi du silence, faire fi de cette omerta suffocante dont la pesanteur leste l’ambiance depuis bientôt six mois. Le monde du tennis ressemble à un village retranché dans de noires montagnes et dont la rue unique et grise est parsemée de glauques masures dont les volets grinçants se ferment irrémédiablement au passage d’un étranger. Un chat vraiment très noir traverse la rue en claudiquant sur trois pattes. L’étranger pousse la porte d’une taverne sinistre dont le tenancier et sa rombière inspirent moins confiance qu’une promesse électorale. Trois types louches sirotent un tord-boyau artisanal en simulant une partie de craps. Tout le monde dans le village sait, mais personne ne parlera. Le secret est lourd, pesant, le briser exposerait la communauté à une version durcie et non sous-titrée des sept plaies d’Egypte. Et fuck! je me jette dans le feu : Marion Bartoli a gagné Wimbledon cette année !!!!!
    Il y a un malaise, comme si tous – sauf elle – faisaient tout ce qui est humainement possible pour oublier, pour l’oublier. Mais non, de plateau télé en émission débile, Marion écume les talkshows, hante le PAF. Elle assène son bonheur à la face du monde horrifié en drapant le tout dans des robes toujours plus moulantes et sexy qui la font ressembler à un rôti. Quand tous essaient d’oublier, Marion se sent investie d’un devoir de mémoire, elle est un mausolée commémoratif à elle-seule, une sorte de Berlin faite femme.

    • Bapt 20 novembre 2013 at 11:11

      C’est le post de l’année (bien finie d’ailleurs) !

    • Kaelin 20 novembre 2013 at 14:44

      Haha énorme merci Karim ! J’aurais bien kiffé un article complet vu la qualité de l’intro m’enfin c’est déjà croustillant :D ! C’est vrai que cette victoire de Wimbledon de Bartoli est assez dingue quand on y pense haha.

    • Colin 21 novembre 2013 at 00:19

      Warf !
      Ça ferait un article un peu court, certes, mais tellement bon qu’on s’en contenterait !

      Et puis nul n’a jamais décrété que tout article publié sur 15-lovetennis devait faire au moins 20 feuillets.

      Ce texte pourrait inaugurer une rubrique « Brèves de courts » (ou l’inverse…) ou encore « Courts métrages »…

    • Skvorecky 21 novembre 2013 at 10:20

      Tu devrais léguer tes archives à 15-lovetennis.com. S’il y a d’autres brouillons du même tonneau… Pittoresque, ce village (corse, comme Bartoli?) où règne l’omerta!

  16. Thomas 20 novembre 2013 at 10:03

    Tous ces commentaires sur l’opportunisme / la bonne gestion de carrière de Stepanek me turlupinait un peu. Stepanek n’a-t-il pas une corde supplémentaire à son arc, en plus de 2 coupes Davis et 2 titres du GC en double ?

    Et oui, une participation au Masters en 2008 alors qu’il était… 27e mondial ! Cette année-là, tout le monde avait snobé la place de remplaçant et il avait pris la place de Roddick à la suite du premier match. Beau chèque + prestige de la participation au tournoi des Maitres, il avait déjà de la suite dans les idées !

  17. Skvorecky 20 novembre 2013 at 19:45

    @ qui de droit,

    A l’instar de Cochran, j’ai posté une petite chose dans les brouillons, un intermède ludique, postable quand vous le souhaiterez. Je n’ai pas d’illustration sous la main…

    (Comment ça marche d’ailleurs? Dans quelle base de données peut-on se servir, hors images libres de droit?)

    • Guillaume 20 novembre 2013 at 21:51

      Google Images, te fais pas chier. Si tu peux marque juste un petit « Photo X ou Machin » en légende et ça sera bien.

      @ Rémy : dès que tu en as fini avec le RYSC, c’est à toi, tu peux publier.

      • Remy 20 novembre 2013 at 22:59

        je suis dessus

  18. Kaelin 20 novembre 2013 at 21:45

    des images sympas et une opposition plutôt originale d’une exhib au Japon : Nishikori – Mc Enroe

    http://www.youtube.com/watch?v=4Opu_HDRWJQ

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