15love Awards 2009

By  | 7 décembre 2009 | Filed under: Insolite

Cette fois, c’est fini. La saison 2009 de tennis est close et, dans la plus pure tradition 15lovienne, l’heure est maintenant venue de distribuer les bons points et les mauvais points concernant cette cuvée annuelle. A vous de récompenser l’un des nominés dans les différentes catégories, mi-sérieuses, mi-loufoques, retenues dans ces colonnes.

Un grand merci aux vénérables figures du Hall of fame pour nous avoir permis d’organiser cette cérémonie dans leurs locaux de Newport. Merci aussi à Rod Laver et Stefan Edberg d’avoir accepté de la présenter. Un grand salut enfin à Ivan Lendl, dit le « night-clubber » d’Ostrava, dont la reprise exaltée du ‘Saga Africa’ de Yannick Noah, debout sur la table et avec un club de golf en guise de micro, a rendu inoubliable la soirée qui s’est ensuivie.

Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué

1-     L’Open d’Australie, pour les deux derniers matchs de Rafael Nadal.

2-     Roland-Garros, pour le tumultueux parcours de Roger Federer jusqu’à l’Histoire.

3-     Wimbledon, pour les tripes d’Andy Roddick.

4-     US Open, pour la finale en forme de passation de pouvoir.

Prix « Borg/McEnroe » du plus beau match de l’année

1-     Rafael Nadal / Fernando Verdasco à l’Open d’Australie

2-     Rafael Nadal / Roger Federer à l’Open d’Australie

3-     Rafael Nadal / Novak Djokovic à Madrid

4-     Roger Federer / Juan Martin del Potro à Roland-Garros

5-     Tommy Haas / Marin Cilic à Wimbledon

6-     Andy Murray / Stanislas Wawrinka à Wimbledon

7-     Roger Federer / Andy Roddick à Wimbledon

8-     Juan Martin delPotro / Roger Federer à l’US Open

9-     Nikolay Davydenko / Novak Djokovic à Shanghai

Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux.

1-     Novak Djokovic

2-     Andy Murray

3-     Gilles Simon

4-     Jo-Wilfried Tsonga

5-     Fernando Verdasco

Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase

1-     « It’s killing me. » Roger Federer après sa défaite en finale à Melbourne.

2-     « Je suis le meilleur des mauvais. » Juan Martin del Potro pour s’étalonner par rapport aux quatre premiers mondiaux.

3-     « Je suis né à la mauvaise époque. » Novak Djokovic à propos de Roger Federer et Rafael Nadal

4-     « Dans le jeu comme dans la vie, vous avez deux options : vous laissez tomber ou vous vous accrochez. La deuxième solution me semblait la meilleure. » Andy Roddick, interrogé sur sa réaction après perte du second set en finale de Wimbledon.

5-     « Tu n’es pas obligé d’être arrogant avec moi. » Andy Roddick pour se plaindre des simagrées de Gaël Monfils lors de leur huitième de finale à Roland-Garros.

6-     « J’aurais préféré qu’il prenne sa retraite bien plus tôt. Cela m’aurait permis d’avancer plus loin dans pas mal de tournois. » Marat Safin, interrogé sur la longévité de Fabrice Santoro.

7-     « Le tournoi de Sydney ou la Hopman Cup, j’ai l’impression que ça ne compte plus trop pour moi. Ce que je veux, c’est gagner un Master 1000 ou faire une énorme percée dans un tournoi du Grand Chelem. Refaire la même chose qu’en 2008, je trouverais ça sous-motivant. » Gilles Simon au mois de janvier.

8-      « Quand je vois que Gilles Simon a réussi à se hisser dans le Top 10 mondial, je me dis que beaucoup de choses sont possibles. C’est affreux ! Il ne joue pas mal, mais ce n’est pas un grand talent. Il garde juste la balle dans le terrain. » Xavier Malisse, lui aussi en janvier.

9-     « Ce serait super de disputer le Masters : un tournoi avec les huit meilleurs joueurs du monde et tout le prize-money qu’il y a à prendre, ça ne se refuse pas ! Mais je mentirai si je vous disais que j’en rêve. » Nikolay Davydenko après sa victoire à Shanghai.

Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial

1-     Nicolas Kiefer perdant les points de sa finale à Montréal 2008 : – 94 places.

2-     Arnaud Clément perdant les points de son quart de finale à Wimbledon 2008 : – 75 places.

3-     Marcos Baghdatis perdant les points de son huitième de finale à Wimbledon 2008 : – 58 places.

4-     Rainer Schuettler perdant les points de sa demi-finale à Wimbledon 2008 : – 53 places.

5-     Gilles Muller perdant les points de son quart de finale à l’US Open 2008 : - 195 places.

Prix du meilleur comeback en Première division

1-     Juan Carlos Ferrero : quart de finale à Wimbledon, huitièmes de finale à l’US Open, victoire à Casablanca, finale à Umag, deux simples à enjeu remportés en Coupe Davis. Bat Fernando Gonzalez, Gael Monfils, Gilles Simon (deux fois). 23e en fin d’année.

2-     Tommy Haas : huitième de finale à Roland-Garros, victoire à Halle, demi-finale à Wimbledon. Bat Novak Djokovic (deux fois), Jo-Wilfried Tsonga, Marin Cilic. 17e en fin d’année.

3-     Lleyton Hewitt : quart de finale à Wimbledon, victoire à Houston, quart de finale à Cincinnati. Bat del Potro, Soderling, Stepanek. 22e en fin d’année.

4-     Ivan Ljubijic : victoire à Lyon, quatre quarts de finale en Master 1000 (Indian Wells, Monte-Carlo, Madrid, Shanghai). Bat del Potro, Verdasco, Monfils, Tsonga, Simon (deux fois). 24e en fin d’année.

5-     Mikhaïl Youzhny : victoire à Moscou, finales à Munich, Vienne et Valence. Bat Tsonga, Davydenko, Cilic, Simon (trois fois). 19e en fin d’année.

Prix du meilleur comeback en Seconde division

1-     Andreas Vinciguerra : demi-finaliste à Bastad, finaliste en Challenger à Rome, quatre sélections en Coupe Davis. Bat Melzer, Serra et Ginepri. Non-classé en mars, 247e en fin d’année.

2-     Gaston Gaudio : vainqueur du Challenger de Tunis, finaliste du Challenger de Buenos Aires. Bat Santoro. Non-classé en janvier, 171e en fin d’année.

3-     Raemon Sluiter : finaliste du tournoi de S’Hertogensbosch, demi-finaliste du Challenger de Alphen aan den Rijn. Bat Sela, Navarro-Pastor. Non-classé en janvier, 203e en fin d’année.

4-     Taylor Dent : Huitième de finaliste à Miami, troisième tour à l’US Open, vainqueur des Challengers de Tulsa et Knoxville. Bat Robredo, Almagro, Lopez. 865e en janvier, 91e en fin d’année.

5-     Marco Chiudinelli. Demi-finaliste à Bâle, quart de finaliste à Bangkok, troisième tour à l’US Open. Bat Kohlschreiber, Sela, Youzhny. 605e en janvier, 54e en fin d’année.

Prix des plus beaux adieux

1-     Fabrice Santoro, dont le bouquin et l’hypothétique participation à l’Open d’Australie 2010 ont complètement éclipsé les performances sportives de ses compatriotes lors de la saison indoor.

2-     Marat Safin, traversant 2009 comme un fantôme pour se réveiller quelque peu durant la saison indoor.

3-     Thomas Johansson, aussi discret quand il gagnait en Grand Chelem que quand il quitte le circuit, sans effusions ni grands communiqués.

4-     Andrei Pavel, auteur d’une petite tournée d’adieux sur les tournois qu’il affectionnait (Grands chelems, Bucarest…).

Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année

1-     Le revers de Rafael Nadal à l’Open d’Australie

2-     Le coup droit de Robin Soderling à Roland-Garros

3-     L’amortie de Roger Federer à Roland-Garros

4-     Le service d’Ivo Karlovic à Wimbledon

5-     Le coup droit de Juan Martin del Potro à l’US Open

Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique

1-     Mario Ancic

2-     David Nalbandian

3-     Marcos Baghdatis

4-     Gilles Muller

Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé

1-     Rafael Nadal paré pour la Gay pride, option char du Stade français, à Roland-Garros.

2-     Roger Federer en poule de luxe, option Rolex-sinon-j’ai-pas-réussi-ma-vie, au bal des Grands ducs de Wimbledon.

3-     Novak Djokovic, Fernando Verdasco et autres joueurs Adidas, version le Roi Lion dans leur T-shirt jaune et tâches noires à l’US Open.

4-     Rafael Nadal pour son ensemble short à carreaux bleu / T-shirt vert clair pendant la tournée asiatique. Officiellement, la tenue est censée s’inspirer du golf… Rafa devrait demander à Roger le numéro de téléphone de Tiger Woods.

Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied »

1-     James Blake

2-     David Ferrer

3-     Mardy Fish

4-     Dmitry Tursunov

5-     Nicolas Kiefer

Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante

1-     Roger Federer en finale à Melbourne

2-     Novak Djokovic en demi-finales à Madrid

3-     Rafael Nadal en huitièmes de finale de Roland-Garros

4-     Andy Roddick en finale à Wimbledon

5-     Roger Federer en finale à Flushing Meadows

Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin

1-     Contre Gustavo Kuerten, finale Hambourg 2000

2-     Contre Pete Sampras, finale de l’US Open 2000

3-     Contre Mark Philippoussis, finale de Bercy 2000

4-     Contre Pete Sampras, huitième de finale Open d’Australie 2002

5-     Contre Andy Roddick, quart de finale Open d’Australie 2004

6-     Contre Andre Agassi, demi-finale Open d’Australie 2004

7-     Contre Roger Federer, demi-finale Masters 2004

8-     Contre Roger Federer, demi-finale de l’Open d’Australie 2005

9-     Contre Roger Federer, finale Halle 2005

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170 Responses to 15love Awards 2009

  1. Kristian 9 décembre 2009 at 12:56

    Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué

    1- L’Open d’Australie, pour les deux derniers matchs de Rafael Nadal.

    Prix « Borg/McEnroe » du plus beau match de l’année

    1- Rafael Nadal / Fernando Verdasco à l’Open d’Australie

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux.

    2- Andy Murray

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase
    9- « Ce serait super de disputer le Masters : un tournoi avec les huit meilleurs joueurs du monde et tout le prize-money qu’il y a à prendre, ça ne se refuse pas ! Mais je mentirai si je vous disais que j’en rêve. » Nikolay Davydenko après sa victoire à Shanghai.

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial

    2- Arnaud Clément perdant les points de son quart de finale à Wimbledon 2008 : – 75 places.

    Prix du meilleur comeback en Première division

    4- Ivan Ljubijic : victoire à Lyon, quatre quarts de finale en Master 1000 (Indian Wells, Monte-Carlo, Madrid, Shanghai). Bat del Potro, Verdasco, Monfils, Tsonga, Simon (deux fois). 24e en fin d’année.

    Prix du meilleur comeback en Seconde division

    5- Marco Chiudinelli. Demi-finaliste à Bâle, quart de finaliste à Bangkok, troisième tour à l’US Open. Bat Kohlschreiber, Sela, Youzhny. 605e en janvier, 54e en fin d’année.

    Prix des plus beaux adieux

    3- Thomas Johansson, aussi discret quand il gagnait en Grand Chelem que quand il quitte le circuit, sans effusions ni grands communiqués.

    Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année

    3- L’amortie de Roger Federer à Roland-Garros

    Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique

    2- David Nalbandian

    Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé

    4- Rafael Nadal pour son ensemble short à carreaux bleu / T-shirt vert clair pendant la tournée asiatique. Officiellement, la tenue est censée s’inspirer du golf… Rafa devrait demander à Roger le numéro de téléphone de Tiger Woods.

    Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied »

    1- James Blake

    Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante

    2- Novak Djokovic en demi-finales à Madrid

    Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin

    2- Contre Pete Sampras, finale de l’US Open 2000

  2. Ulysse 9 décembre 2009 at 14:21

    Les GC 2010 ont étés négociés entre les représentants des joueurs à l’ATP et Bill Gates. Ils sont d’ores et déjà attribués comme suit.

    AO : Del Potro
    RG : Nadal
    Wim : Federer
    USO : Djokovic

  3. MarieJo 9 décembre 2009 at 14:41

    bah vous avez aucun gout du rix’

    AO Djokovic-Murray
    RG Delpotro-Nadal
    Wim Nadal-Fed
    US Roddick-Soderling

    le masters : fed-delpo

    CD : la serbie :)
    m’enfin c’est incroyable que la CD ait si peu de fans !!! :D

    • karim 9 décembre 2009 at 16:07

      y’a une coquille dans ton texte, t’as mis Roddick…

    • FX 9 décembre 2009 at 17:35

      Moi je suis fan de la CD et pronostique la Serbie aussi

    • FX 9 décembre 2009 at 17:37

      Et je pronostique Djoko à Belgrade

    • Franck-V 9 décembre 2009 at 18:46

      Tu donnes ton prono pour les vainqueurs du double, Marie-Jo?

  4. Valentin 9 décembre 2009 at 16:08

    AO : Fed
    RG : Nadal
    Wim : Fed
    US : Murray

  5. Fred 9 décembre 2009 at 17:01

    Bonjour à tous!

    Allez, zou, je me lance…
    Mon premier post donc pour faire un prono (pas si) foireux (que ça):

    AO: Davy
    RG: DelPo
    Wim:Fed
    UO: Djoko

    • Guillaume 9 décembre 2009 at 21:46

      Bienvenue, Fred. Davy à l’OA ? Ca serait beau mais je n’y crois pas trop.

      Ceci dit je m’abstiens lâchement sur ces pronos 2010. C’est encore trop loin et bien des choses peuvent – vont – se passer d’ici là !

  6. Antoine 9 décembre 2009 at 17:58

    Je crois que vous faites tous fausse route: cette année 2010 sera celle du grand chelem du Suisse.

    En revanche, il laissera la Coupe Davis à l’Espagne et ne particpera pas au Masters pour cause de retraite définitive après la finale de l’US Open.

    • karim 9 décembre 2009 at 18:32

      Drinnnnnnnnnnnnnnnnng c’est ton réveil Antoine, c’est l’heure d’aller bosser, réveille-toi!

    • FX 9 décembre 2009 at 18:34

      Le pronostic d’Antoine est mon pronostic du coeur

      On peut poser plusieurs pronostics? Je ne connais pas bien les regles de la maison (desole pour les accents, en dehors de la matrice je travaille en qwerty)

    • Franck-V 9 décembre 2009 at 19:03

      Il faudrait être fou pour considérer totalement absurde le prono d’Antoine, même si il est très audacieux.

      De plus Antoine n’est pas réputé pour donner une part dominante aux sentiments quand il s’agit d’un prono et, sans le vexer, pour verser démesurément dans l’humour.

      J’oserais dire que c’est Federer (avec le concours de Nadal pour RG)qui, si il assure aux pronos, une bonne cote ces dernières années, est celui le plus à même de les faire et défaire, à présent. L’année 2009 ne contredit pas cette tendance.

      En 2010, c’est le seul joueur dont on peut supposer qu’il puisse être à la fois, vainqueur des 4 comme d’aucun.

      Entre autres pour:

      - Soit une démotivation légitime, n’ayant plus rien à prouver.
      - Soit une libération définitive après ses records sportifs et événements divers dans sa vie privé en 2009.

      Si c’est la 2° hypothèse, confortée par son amour du jeu et une gestion de diamant, c’est plutôt la constance de ses adversaires qui fera pencher la balance.

      Différentes raisons pour lesquelles, je me réserve encore un temps de réflexion. :mrgreen:

      • Cochran 9 décembre 2009 at 19:07

        Vivement l’AO pour les premiers éléments de réponse ! (on sait tous que les tournois de préparation ne délivrent que peu d’infos…)

      • FX 9 décembre 2009 at 19:08

        Moi je penche clairement vers la 2eme hypothese… De nombreux heres (vassaux?) + Nadal peuvent venir battre Fed en GC, mais si et seulement si ils arrivent jusqu’a lui…

  7. Ulysse 9 décembre 2009 at 19:20

    On rigole d’un GC du Suisse mais c’est pas si improbable que ça.

    En Australie la concurrence est rude et il y est moyen depuis deux ans je lui donne 45% de chances en 2010.

    A RG tout repose sur un Nadal pas en forme pour la deuxième année consécutive et sur la position de JMDP dans le tableau, les deux pouvant plus ou moins se neutraliser. Je ne lui donne pas plus que 155 de chances et c’est bien payé.

    A Wimby, son service sera réglé, il tient toujours le haut du pavé et Nadal va orienter sa saison sur la terre battue en un retour aux sources nécessaire pour se préserver. Djoko et JMDP n’y ont bizarrement jamais fait d’étincelles : c’est dans la poche à 70%.

    A l’USO ce sera dur pour JMDP de confirmer, Djoko et Murray sont toujours dangereux. Fed ne sera pas hyper favori puisqu’en 2009 en pleine confiance et bien réglé il a plongé en finale. je lui accorde 45% de chances de s’imposer.

    Ses chances de Grand Chelem 2010 sont de 45% (OA) x 15% (RG) x 70% (WI) x 45% (US) soit 1,9% ou une chance sur 53. Beaucoup plus plausible que bien des choses (Karim complimentant Simon ou la communauté 15Love se prenant de passion pour la Murène par exemple), mais moins que zero titre 8.4%.

    Avec les mêmes hypothèses ses chances de petit chelem sont de 5.3%, mini chelem relativement probable 39.4%, un seul majeur 33.6%.

    Avec les mêmes hypothèses divisés par deux en 2011 puis encore par deux en 2012, il apparaît que Federer gagnera probablement encore 3 majeurs dans sa carrière portant son total à 18.

    • Franck-V 9 décembre 2009 at 19:27

      155 de chances à RG .. en effet, c’est bien payé. ;-)

  8. Franck-V 9 décembre 2009 at 19:23

    Un record qui ne peut bien sûr rivaliser avec celui des 69 participations de Santoro en GC.

    Federer a participé à 42 tournois du GC, et disputé 21 finales, soit 50% pile poil.

    Borg reste intouchable 59,3% mais le rapport n’est pas le même avec …
    27 participations pour 16 finales.

    • karim 10 décembre 2009 at 08:38

      Il faut énoncer totalement la perf de Santoro, c’est 69 participations en GC sans jamais remporter plus de quatre matches de suite.

  9. DIANA 9 décembre 2009 at 20:03

    AO Federer
    RG Del Potro
    WIM Federer
    US Del Potro

  10. MarieJo 9 décembre 2009 at 20:25

    des pronos fous fous fous, à ce que je vois !

    je parie que murray vexé comme un poux d’avoir été ainsi ignoré, se vengera cruellement en sabordant les pronos les plus réalistes, fantaisistes ou optimistes !!!

    franck, je peux pas pronostiquer les doubles, il ne les passent qu’en CD :)
    j’espère que fed n’explosera pas tous les records restants, ça serait franchement triste de voir les vieilles gloires du tennis qui ont bcp apporté à ce sport effacées petit à petit de leur niche « unbreakable reccord »… par un seul et unique nom !

    en tous cas le prono reste le sujet favori des 15-lovers, cool !

    • Franck-V 9 décembre 2009 at 22:09

      Marie-Jo, je disais cela à propos de tes prono de simple où tu donnes le vainqueur ….et le finaliste, et ce, sans connaître la répartition des TS…

    • MarieJo 9 décembre 2009 at 22:25

      oui et après ? pour l’instant djoko et murray, enfin delpo plus certainement peuvent se planter n’importe ou, et après l’oz on n’en sait rien ! donc tout est possible :D

      • Franck-V 9 décembre 2009 at 22:33

        Ben après, certains que tu cites peuvent être dans la même partie de tableau, donc les voir en finale.. :roll:

        Enfin bref.

        Sinon tout est possible, comme tu dis.

  11. Jean 9 décembre 2009 at 20:31

    Murray n’a absolument rien prouvé, je ne vois pas pourquoi il serait favori quelque part. Djokovic a fait une saison tellement pourrie pour un prétendant au trône qu’idem. Les seuls concurrents sérieux de Federer cette année ont été Nadal et Del Potro. Donc, idem l’année prochaine.

  12. Benoît 9 décembre 2009 at 20:34

    Allez j’me lance :

    Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué : RG of course pour l’épopée de Federer, entre Acassuso, Mathieu, Haas et Del Po, le suspence était à son paroxysme, sans compter le tremblement de terre Soderling contre Nadal puis Davy et Gonzo !

    Prix « Borg/McEnroe » du plus beau match de l’année : J’hésite entre Nadal-Verdasco et Fed-Delpo de RG, allez je dis Fed Delpo parce que j’ai vu le match en entier et qu’il m’a tenu en haleine de bout en bout !

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux : Simon !

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase : « je suis le meilleur des mauvais » Del Potro

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial : Schuttler

    Prix du meilleur comeback en Première division : Tommy Haas, pour sa belle victoire à Halle et ses performance à Wim et RG.

    Prix du meilleur comeback en Seconde division : Chuidinelli

    Prix des plus beaux adieux : aucun, tous étaient soit pathétique (Santoro, Safin pour sa calamiteuse dernière saison) soit inexistante (johanson, pavel).

    Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année : l’amortie de Fed.

    Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique : sans conteste Ancic !

    Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé : Nadal !

    Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied » : Blake.

    Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante : Fed à Melbourne parce qu’ion a bien cru que c’était la fin.

    Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin : contre Fed à Melbourne en 2005, le 1er match de tennis que j’ai regardé en entier, ce fut caviard !!

    Prono des GC de 2010 :

    OA : Djoko
    RG : Fed
    Wim : Fed
    USO : Fed

  13. Pat 9 décembre 2009 at 20:51

    En prenant les probabilités d’Ulysse pour les différents GC (avec 15% pour RG), j’obtiens des valeurs différentes : 2.1 pour un GC, 18.2 pour 3/4, 40 pour 2/4, 32 pour 1/4 et 7.7 pour 0/4.
    Cela fait une espérance mathématique de 1.75 GC.
    Le 70 % de Wimbledon me semble optimiste pour Federer même si c’est sa meilleure surface ; ça dépend du tableau, s’il joue plusieurs serveurs en feu il peut perdre avant la finale.
    En plus, on ne sait pas si Gasquet va jouer. (non, je déconne !)

    • Ulysse 10 décembre 2009 at 10:31

      Tu as raison. J’avais updaté mes hypothèses à 40% au lieu de 45% sur me feuille Excel pour l’OA sans répercuter dans le message.
      Je suis OK avec ton 1.75 GC en 2010 mais mon calcul sur les espérances de gain en GC prenant en compte 2011 et 2012 aussi tombe sur 3.018 GC. Il va probablement gagner Wumby 2010 + 0.75 USO 2010 + 0.85 OA2011 et un dernier 0.418 Wimby 2012. Quel palmarès !

  14. Antoine 9 décembre 2009 at 21:59

    C’est marrant tout de même de lire les réactions à mon post plus haut ! Il suffit d’écrire que Federer va faire le grand chelem pour provoquer une mini avalanche de commentaires..et après cela, on insinue que je manque d’humour !

    Drôle de voir qu’un scénario dont la probabilité est en tout état de cause très faible, puisque quelque soient les probabilités que l’on affecte à une victoire dans l’un des GC, la probabilité d’un GC dans les 4 demeure infime, comme le montre l’exemple chiffré d’Ulysse. Que ce scénario puisse néanmoins susciter des réactions est assez étonnant..Je pense d’ailleurs que cette probabilité est encore plus faible que dans cet exemple car, exempté Nadal à RG, et Federer à Wimbledon, aucun joueur, dans aucun tournoi n’a plus de 50% de chances de le gagner. Et même s’agissant de ces deux là, dans ces deux tournois là, je ne pense pas qu’ils aient plus d’une chance sur deux de le gagner…

    Pour poursuivre néanmoins dans ce registre amusant, j’invoquerai le fait que finalement et bien que jouant nettement moins bien qu’en 2004-07, Federer n’a finalement jamais été aussi prêt de faire le GC qu’en 2009. Un set de plus à l’OA, un de plus à l’US Open et l’affaire était pliée..Enfin, pas tout à fait car on ne joue pas de la même manière selon que l’on a perdu à l’OA et que le problème est réglé pour cette année ou pas…

    Ce qui me fait penser qu’il a plus de chances de le faire en 2010 qu’auparavant sont les choses suivantes:

    Il est certes moins bon sur dur et a donc moins de chances de l’emporter à l’OA et à l’US Open alors que la concurrence est devenue plus forte, mais ses chances sont réelles: s’il joue très bien, il peut néanmoins gagner. Il a perdu ces deux finales faute de servir correctement. S’il l’avait fait, il les aurait gagné toutes les deux…

    A Wimbledon,il dispose toujours de la même marge sur ses concurrents: il joue en moyenne nettement mieux qu’eux, et peut certes perdre, mais il a toujours autant de chances de gagner…Le seul joueur, mis à part Nadal en mode V3, à constiuter réellement une menace me parait être Murray..

    Là, ou il est devenu meilleur, c’est sur terre battue. Il est meilleur désormais qu’à ses débuts sur cette surface, en 2004-2005. Il joue plutôt sur terre au niveau qu’il a atteint, parfois en 2006, (non parce qu’il était bon sur terre battue, mais parce qu’il était supérieurement bon partout..En 2006, il avait une chance sérieuse de faire le GC, mais s’est fait battre, assez difficilement par Nadal à RG). Aujourd’hui Federer est sans doute au même niveau sur terre qu’à l’époque. Mais à quel niveau sont les autres, Nadal en tête ? Je dirai donc que la marge qu’avait Nadal sur lui, laquelle a presque toujours été faible, s’est réduite. Federer me parait donc avoir plus de chances de battre Nadal à RG aujourd’hui qu’il n’en a eu dans le passé. Nadal n’est plus, il est vrai la seule menace: Del Potro et Djoko sont des menaces sérieuses…mais dans un contexte ou l’on prend pour hypothèse que Nadal a quelque peu baissé, les chances du Suisse sont plus élevées que par le passé…

    Au final, des performances plus homogènes qu’auparavant sur les différentes surfaces, bien qu’accompagnées d’une marge plus faible qu’auparavant sur dur (voire sur herbe), lui donnent néanmoins davantage de chances de faire le GC qu’il y a quelques années…

  15. Hasek 9 décembre 2009 at 23:28

    Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué

    3- Wimbledon, pour les tripes d’Andy Roddick.

    Prix « Borg/McEnroe » du plus beau match de l’année

    7- Roger Federer / Andy Roddick à Wimbledon

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux.

    2- Andy Murray

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase

    6- « J’aurais préféré qu’il prenne sa retraite bien plus tôt. Cela m’aurait permis d’avancer plus loin dans pas mal de tournois. » Marat Safin, interrogé sur la longévité de Fabrice Santoro.

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial

    5- Gilles Muller perdant les points de son quart de finale à l’US Open 2008 : – 195 places.

    Prix du meilleur comeback en Première division

    4- Ivan Ljubijic : victoire à Lyon, quatre quarts de finale en Master 1000 (Indian Wells, Monte-Carlo, Madrid, Shanghai). Bat del Potro, Verdasco, Monfils, Tsonga, Simon (deux fois). 24e en fin d’année.

    Prix du meilleur comeback en Seconde division

    1- Andreas Vinciguerra : demi-finaliste à Bastad, finaliste en Challenger à Rome, quatre sélections en Coupe Davis. Bat Melzer, Serra et Ginepri. Non-classé en mars, 247e en fin d’année.

    Prix des plus beaux adieux

    2- Marat Safin, traversant 2009 comme un fantôme pour se réveiller quelque peu durant la saison indoor.

    Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année

    5- Le coup droit de Juan Martin del Potro à l’US Open

    Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique

    1- Mario Ancic

    Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé

    1- Rafael Nadal paré pour la Gay pride, option char du Stade français, à Roland-Garros.

    Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied »

    5- Nicolas Kiefer

    C’est quoi ce prix clairement orienté pour dénigrer James Blake, futur vainqueur de RG 2010 :D

    Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante

    4- Andy Roddick en finale à Wimbledon

    Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin

    8- Contre Roger Federer, demi-finale de l’Open d’Australie 2005

  16. Alex 9 décembre 2009 at 23:34

    Le tournoi le plus palpitant : Roland,qui a donné des sueurs froides aux followers assidus du grand Roger jusqu’au bout (allez, jusqu’en demi ou jusqu’à la fin du premier set de la finale),et bien sûr par les deux coups de tonnerre impensables serbe et espagnol.Un tournoi qui nous a rappelé encore une fois l’incertitude du sport.Mais l’Australie et les deux tours finaux n’étaient pas mal dans le genre suspens et larmes.

    Le plus beau match de l’année : j’hésite entre le Nadal-Verdasco,vraiment énorme de part et d’autre et particulièrement de Rafa implacable de volonté, et le Fed-Del Po de Roland,ou le triomphe de la variation sur la force.

    Le joueur péteux : Gilles Murray le cucur(petite)bitacé .

    La meilleure petite phrase : Davy qui se fout presque de l’enjeu du Master’s et qui finalement se qualifie,vient et gagne,nature ! Mais Safin me fait sourire par son autodérision rapport à Santoro,alors qu’il aurait gagné quoi de plus sans « 2×2 mains »,Moscou ? Tashkent ?

    Le plus grand saut sans parachute : Muller,au strict plan comptable.Mais je m’en balance (dans le vide) un peu.C’est Michel Muller,c’est ça hein ? qu’est-ce qu’y deviens c’ui là d’ailleurs ??

    Le meilleur comeback première division : Ferrero,Haas et Hewitt ex- aequo,trois anciens champions du début de décennie vraiment mal barrés qui retrouvent un semblant de gloire le temps d’une série de tournois,leur courage fait plaisir et ça réveille la nostalgie personnelle que je peux avoir de ces temps-là : 2001-02,c’est pourtant pas si vieux,mais en tennis si.

    Le meilleur comeback en deuxième division : Gaudio,parce que je l’aimais bien et que les autres me sont peu connus.

    Les plus beaux adieux : ceux de Mabrice Sanfin,hélas ratés.Deux personnages atypiques et attachants de par leur jeu et leur parcours,ils me manqueront.

    Le coup technique marquant : l’amortie de Fed et ses slices de revers notamment,marquant par la subtilité et la finesse qui s’en dégageaient;les coups de (boutoir) fond de court du poulain qui ressemble à un étalon furieusement tranquille par la bestialité qu’il émane.Mais le service de Karlovic,l’anomalie monstrueuse,a beaucoup fait parler aussi : 77 aces en 5 sets !!! Mais pas à Wimbledon.Soderling pour sa propension à fleurter avec les lignes (les bonnes),point commun avec qui on sait (les mauvaises),contre Nadal (ZE match coup de tonnerre de l’année).Le revers de Nadal c’est le slicé ? Parce que celui à deux mains à plat croisé était fulgurant,mais m’avait encore plus impressionné à Londres en 2008.Je n’arrive pas à départager,les choix des auteurs sont judicieux.

    Le plus grand blessé : Mario,le nain tendu,dont on pense qu’il ne s’est jamais remis d’une digestion difficile d’un champignon ou contaminé par les baisers de la princesse Zelda et qu’il est resté bloqué à mi-niveau du jeu.

    Le joueur le plus mal sapé : je n’ai aucun goût,la preuve : je trouve terrrribles les t-shirts jaunes félins de Verdasco,ça déchire trooop !! grrrrrrr

    Le joueur qui était au top avant de .. : Blake et Ferrer me viennent tous deux à l’esprit,solidement installés qu’ils étaient dans le top 20 depuis trois ou quatre ans au moins,allez, Blake,parce que Ferrer vient de sauver l’honneur en copa Davis.

    La défaite la plus poignante : Andy Roddick,la seule victoire de Fed que j’ai presque regrettée.Les autres je n’ai pas vu la fin des matchs et quant à Fed en finale de l’US,c’est la VICTOIRE de Del Po qui est poignante.

    Le meilleur match de Marre à sa fin : la demi en Australie bien sûr ou le finale contre Sampras,possible,mais je me souviens mieux (parce que vu en direct) d’un premier tour contre Agassi à Roland où il se fit connaître par la grande porte.Et la finale contre Philippousis (le sanglier de Razorback) où il s’était blessé au nez d’un coup de raquette avec du sang et de la sueur et tout et tout.

    Le branleur le plus insupportable : Mon gamin, le vantard dont l’art n’est que vent.

    Le gâchis le plus regrettable : riche art, qui a fait parler la poudre alors que l’on attendait un F.

    Le scandale le plus navrant : le mari de Steffi Graff.Son livre est sorti ?

    • Ulysse 10 décembre 2009 at 10:55

      « Le gâchis le plus regrettable : riche art, qui a fait parler la poudre alors que l’on attendait un F. »

      Très subtil Alex, très subtil… On peut jpouer avec les dentales aussi. En fait celui qui a mis le feu aux poudres en 2009 c’est La Poutre qui lance des coups de foudre du fond de court.

  17. karim 10 décembre 2009 at 08:48

    LE plus gros défi de Fed est d’arriver à très bien jouer, rester concentré, sur tout un tournoi (GC) ou tout un match (M1000 et moins). Ses défaites se ressemblent beaucoup. Et je n’ai vu que le Poulain pour réellement le taper sans qu’il ait eu à sortir du match ou de la peine à y entrer.

    Boutade ou pas, un GC est totalement impossible. Par contre un nouveau doublé RG-Wim me semble un dernier exploit bien à sa portée. Et comme Antoine, je pense qu’il s’est amélioré sur terre et qu’il peut y « travailler » Nadal; mai pas JMDP.

  18. Kristian 10 décembre 2009 at 09:08

    Je vois Federer gagner un dernier GC en 2010. Pas au dela. Le Federer 2009 me fait penser a Connors 1982. Il a reussit une annee de briscard.
    Il a profiter de la disparition physique de son bourreau habituel (Nadal pour Fed, Borg pour Connors) pour gagner aux tripes 2 GC dans une saison. A cela s’ajoute les absences ponctuelles de la nouvelle generation dont on attendait qu’elle prenne le pouvoir (Mac en 82, Murray-Djokovic en 2009), et c’est le Jackpot pour le vieux loup qui a trop d’experience pour se faire surprendre en Grand Chelem par un second couteau.
    Mais tout cela a une limite..

    • Guillaume 10 décembre 2009 at 09:16

      Je n’aurais pas dit mieux.

    • Antoine 10 décembre 2009 at 09:28

      Intéressant cette comparaison Kristian. Elle me parait surtout pertinente en ce qui concerne la disparition (ou l’éclipse, s’agissant de Nadal après l’OA) de leur bêtes noires respectives, mais la limite tout de même, c’est qu’au début de 82, Mc Enroe était déjà indiscutablement numéro un mondial depuis un moment; Par ailleurs en 82, Connors a trente ans; Federer n’en a que 28..

      • Kristian 10 décembre 2009 at 09:46

        En 82, on pourrait aussi ajouter Lendl parmi les deceptions dont on attendait qu’il remporte son premier GC, car il gagnait deja tout par ailleurs. Un peu comme Murray aujourd’hui. Mais il a decu.. a L’US open, surtout a RG, ou il etait quasi-favori.

    • Elmar 10 décembre 2009 at 09:29

      Oui!
      Et non à la fois.

      On peut en parler à l’envi, parce que tout dépend du prisme par lequel on observe les événements. Ce que tu dis est on ne peut plus vrai. Et en même temps, quand Nadal était présent (AO), il était à un set de la victoire; et quand la nouvelle génération était présente (US), il était encore à un set de la victoire…

      Son niveau n’est plus ce qu’il était, tout le monde s’accorde à le dire. Pourtant, ca peut encore lui suffire, même sur dur. Il a quand même collé 3 sets à un bon Djoko à NY.

      En fait, je crois surtout que tout dépend du visage que va nous montrer Fed qui joue aux montagnes russes depuis 2 ans. Quand il joue son meilleur, il est encore bien au-dessus. Mais cela arrive peu souvent, et comme le dit Karim, ca ne dure jamais vraiment longtemps. MAIS, s’il joue son meilleur aux moments-clés d’un tournoi, ca peut encore suffir en 2010, en 2011 ou en même en 2012.

      D’une manière générale, je suis toujours épaté quand on essaie de s’imaginer ce que pourrait être sa fin de carrière en la comparant à d’autres champions d’autres époques. On craignait après W08 qu’il fasse une Borg; on craint qu’il n’ait fait sa Connors en 09; il peut faire une Sampras en 2012, etc.

      La vérité, c’est que chaque champion a eu une façon bien à lui de gérer et de vivre sa fin de carrière. De la même manière, Federer nous fera une Federer. Reste à savoir si faire une Federer, c’est passé en une année de la place de numéro 1 mondiale à la 412ème place; si c’est quitter le circuit sur un Grand Chelem en 2010; si c’est subir une opération au dos dont il ne se relèvera jamais; si c’est soulever le Saladier d’argent pour la première fois en 2018 en ayant été sélectionné pour jouer uniquement le double…

      • Antoine 10 décembre 2009 at 10:01

        Il y a plus de chances qu’il ne gagne aucun GC cette année qu’il y en a de le voir en gagner 4: cela est certain..

        Mais il est loin d’être en fin de carrière: il a 28 ans et il est, comme il le dit lui même, dans sa deuxième partie de carrière. S’il reste en bonne santé, il a encore de nombreuses années devant lui..Pour l’instant, il est simplement moins constant qu’avant: son niveau « moyen » a donc baissé, son niveau maximum, probablement pas..

    • Franck-V 10 décembre 2009 at 10:56

      Mouais, ça me paraît gonflé d’établir le parallèle Borg/Nadal-Connors/Federer. En tirant par les cheveux, pour la différence d’âge (4 et 5 ans)mais c’est tout.

      Avant 82, ça faisait 3 ans que Jimbo rongeait son frein comme n°3 derrière Borg et Mc, sans aucun GC à se mettre sous la dent depuis presque 4 ans (US 78).

      Pire, de l’US 78 à Wimb 82, il ne dispute aucune finale de GC… pas vraiment la situation de Federer. Ceci dit, le retour de Connors en 82 n’en est pas moins phénoménal.

      Il se contentait des miettes laissées par le duo de tête. Son chiffre perso en GC restait désespérément bloqué à 6 titres. La seule année de réelle domination de Connors, c’est 74 (en GC), quand Borg a 18 ans.

      Quand Nadal débarque, Federer continue de régner sans soucis 3 ans encore et la domination de Nadal s’établit sur à peine un an.

      Quand Borg gagne son 1er RG 74, en GC, ça fait 1-1 avec Connors. 3-1 Connors fin 74.
      Après Wimbledon 81, on en est à 11-5 pour le Suédois.

      Après RG 05, 4-1 Federer-Nadal, 5 ans plus tard 14-6. L’écart n’a cessé de se creuser… mais pour l’aîné ici.

      Borg était n°1 incontestable et incontesté depuis 3 ans, sinon à l’ATP (avec quelques variantes), du moins, dans l’impression vécue dans les GC où il tournait à 2/an de moyenne..

      Quand Connors réalise son année 82, Borg est parti sans retour depuis la fin de l’année précédente. En 2009, on l’oublie souvent, mais Nadal a raté le Queen’s et Wimbledon, symboliquement importants mais quantitativement et temporellement limités.

      On peut comparer Borg à Nadal pour le fun, pour les 30 ans d’écart, pour la domination intraitable sur TB partagée et éventuellement pour le doublé RG-W esquissé l’an passé par l’Espagnol, mais pas pour la communauté de destin qui serait infligée à Connors-Federer….

      L’an passé on pouvait rapprocher Federer de Borg pour jauger sa capacité de réaction dans l’adversité,on a vu.

      L’an prochain, le rapprochement se fera avec Nadal.

      Le rapprochement de destin plausible, ça aurait été Borg-Federer et McEnroe-Nadal… si 2008 avait poussé Federer à la retraite, il n’en a rien été.

      Enfin, si du Connors il y a en Federer, ça lui fera jouer une 1/2 en GC à 39 ans, ça nous mène à … 2020 tout ça..si on vit encore :-D

    • Ulysse 10 décembre 2009 at 12:12

      La comparaison Connors-Federer me semble approximative. Connors en 1982 ne sortait pas de 17 finales de GC consécutives sur 18, très loin s’en faut. La grande force de Fed est d’être dans les faits quasi-intouchable jusqu’en finale. Comme dirait Luis Fernandez, à partir de là ses chances de laisser échapper la victoire sont juste celles de perdre en finale. Ses saisons 2008-2009 sont clairement en dessous de 2005-2007 mais sa domination en GC est restée quasi-identique. Ce ne serait pas la première fois que le Suisse se fait enterrer trop vite. « Never underestimate the heart of a champion ».

      Un autre point dont on ne parle pas assez à mon avis est le suivant. Statistiquement les meilleurs résultats en tennis de haut niveau sont obtenus de 24 à 27 ans (l’age moyen des numéros un dans l’ère open est 25-26). Qu’est-ce qui fait qu’à de rares exceptions qui ne constituent que les extrêmes de la courbe (Agassi), on ne domine plus après 30 ans ?

      Les marathoniens, les coureurs de demi-fond, les sprinteurs sont encore médaillés d’or après 30 ans. Les attaquants au foot, sport qui est très similaire au tennis en terme de profil de consommation énergétique, font encore des saisons record après 30 ans. Pourquoi le tennisman lui lâche-t-il la rampe alors qu’il peut théoriquement courrir aussi vite, aussi longtemps, taper aussi fort, sauter aussi haut ? Ne me citez pas Connors ou Rosewall je ne parle que des numéros un ou qui luttent pour la première place.

      Ma théorie est que l’usure est psychologique, mentale, du domaine de la motivation. Pour en avoir connu, je peux témoigner qu’être sportif de haut niveau mondial est un enfer. Temps libre, loisirs, copains, petits plaisirs connaît pas. Au delà des quelques heures de gloire sous la lumière des projecteurs, c’est une vie de con avec une pression et des contraintes permanentes. Il faut se coucher tôt, bouffer des broccolis vapeur, s’entraîner comme un taré, éviter les écarts. Ceux qui ont les moyens mais refusent de s’y plier ne deviennent pas chèvres mais dans tous les sens du terme : Gerulaitis, Noah, Rios, Safin,… Les vrais candidats GOAT doivent par contre supporter ce régime à fond. Après 10 ans d’esclavage la majorité ont simplement envie de profiter de la vie, n’ont plus le focus sur la carrière.

      On a le même phénomène en natation, amplifié car même quand on a le goût de l’effort rien n’est plus chiant que de faire 15 km par jour en regardant la même ligne de carrelages. Les champions de natation s’arrêtent très tôt alors que physiologiquement rien ne s’oppose à des performances continues après 30 ans, et le contre-exemple Popov l’a prouvé.

      Borg, Sampras auraient pu continuer à engranger quelques bonnes années, adaptant leur jeu à la concurrence. Pour celà il faut un driver puissant, il faut être obsédé par sa carrière sportive, sa place dans l’histoire, plus que par sa qualité de vie alors que l’on a déjà sa place dans les halls of fame divers et le pognon qui va avec.

      Je pense que le Suisse à l’ego à la mesure de son talent fait partie de ce type d’individu très conscient de sa place historique et qu’il est capable de préparer durement 4 échéances par an encore quelques années.

  19. Pat 10 décembre 2009 at 10:40

    Je pense que Federer a surtout baissé en retour de service. C’est une impression visuelle mais les statisticiens peuvent confirmer ou infirmer.
    Il se retrouve ainsi menacé s’il sert mal, pendant un match, voire un set ou un jeu comme en 1/2 du masters.
    Peut-il retrouver son niveau dans ce domaine ?

    • karim 10 décembre 2009 at 11:13

      Le seul match où je l’ai vu être très agressif et prendre des risques en retour cette année c’était contre Murray à Indian Wells il me semble. Ou un autre tournoi sur dur aux USA au printemps là. Il attaquait fort et tentait beaucoup, mais c’était un feu de paille. Il a perdu le match et a ensuite sombré à nouveau dans le petit chip de revers sans consistance ni gêne pour l’adversaire. Quand on voit ce que le meilleur Nalbandian ou Djoko peuvent faire en retour, c’est la fosse des Marianes qui les sépare.

    • Ulysse 10 décembre 2009 at 13:48

      Le service de Fed me paraît son baromètre essentiel. C’était son point fort dans ses années GOAT, l’arme refuge, le point d’appui, le repère, l’abri en cas de tempête. Tout comme Sampras.

      Depuis 2008 sa solidité au service refait surface sporadiquement (Wimby et Cincy cette année). A l’USO il était là sauf en finale où il l’avait perdu. Et que dire de l’OA ? Son meilleur niveau au service n’est pas perdu. Il est juste devenu très inconstant d’un tournoi à l’autre d’un match à l’autre.

      • Franck-V 10 décembre 2009 at 14:23

        Embêtant, ça, de perdre son service justement dans ces 2 finales.

        mais à l’US c’était quand même le pompon, non? avec 11 DF.

        Globalement, pour Fed, tout se joue sur son service comme baromètre mais aussi, valeur refuge..mais aussi le retour comme lacune plombante ces derniers temps.

        à la Masters Cup, je crois qu’il a concédé le break sur chacun de ses 1ers jeux de service lors de ses 4 matchs.

        Sinon, je trouve son déplacement pas si mauvais que ça, ni son jeu de défense, pour un joueur de son âge s’entend…

      • Jérôme 10 décembre 2009 at 14:48

        En demi contre Djoko à Flushing, Federer a déjà été très moyen au service, mais pas aussi médiocre sur ce point que lors de la finale contre Delpo.

        Ca n’en rend que plus remarquable la qualité de son match contre Djoko. Et puis, bon sang, j’ai hurlé comme tout le monde quand il a réussi son passing de dieu entre les jambes sur le point lui donnant 3 balles de match à 0/40, mais s’il avait réussi ça en finale contre Delpo, on aurait touché à l’indicible et Fed se voyait ériger sur place une statue sur le Central Arthur Ashe.

      • Franck-V 10 décembre 2009 at 15:17

        Jérôme, en parlant de statue, tu me fais penser à celles des Mousquetaires à RG, et si il fallait immortaliser dans le bronze « la geste » Federer, que serait-ce?

        Un instantané « passing entre les jambes dos au filet » ou le « contre smash lobé » de fond de court?

  20. Jérôme 10 décembre 2009 at 12:11

    Comme l’a dit Antoine, Federer n’a paradoxalement jamais été aussi proche de faire le grand chelem qu’en 2009, alors qu’il a nous a donné l’impression de moins bien jouer en GC et de moins dominer ses adversaires qu’en 2004, 2005, 2006 et 2007.

    Et en particulier, il a ramé à Roland Garros beaucoup plus que de 2006 à 2008 (à l’exception de la terrible raclée de la finale 2008 contre Nadal) pour finir par s’imposer enfin à RG alors que franchement, sur la finale 2006, il m’avait vraiment donné l’impression de céder tout seul alors que Nadal était très prenable (la finale de RG 2007 ressemblant plutôt aux finales de Monte Carlo 2008 et de Hambourg 2008).

    Mais les paradoxes ont une fin et le paradoxe de Roland Garros a beaucoup beaucoup moins de chances de se réaliser sur les 4 tournois du GC en 2010 alors que Fed ira sur ses 29 ans.

    Il a quand même bénéficié d’un joli concours de circonstances : Nadal diminué à RG et absent à Wimbledon.

    Un Grand Chelem de Federer qui tient moins bien la distance dans les 5èmes sets de finale contre les jeunes couillus (je parle pas de PZ) me paraît totalement invraisemblable. Je considère qu’il est plutôt dans sa 3ème partie de carrière que dans la 2ème.

    - 1ère = 18-21 ans = le cheminement vers le sommet ou la construction d’un champion,
    - 2ème = 22-26 ans = le monstre, le GOAT,
    - 3ème = 27-31 ans = les dernières années au sommet.

    2012, c’est l’année d’une retraite programmée de manière quasi-évidente pour Fed, une nouvelle nouvelle génération aura émergé, lui se sera encore un peu plus « tassé » physiquement. Là il ne pourra plus suivre et sortira du top 5.
    J’ajoute qu’à l’été 2012, ses filles auront 4 ans et rentreront à l’école. Il voudra une vie de famille à peu près normale.

    2 titres du GC pour Fed en 2009, ce serait un exploit. He can do it.

    • Ulysse 10 décembre 2009 at 12:22

      Je suis assez d’accord sauf pour 2007 dans « les dernières années au sommet » plutôt que les années GOAT. C’est vrai que Fed a tellement banalisé le petit chelem + finale RG + Masters Cup que on ne s’aperçoit même plus de ce que ça représente.

      Sinon ta coquille de la dernière phrase m’a bien fait marrer…

      • Jérôme 10 décembre 2009 at 14:49

        Ne dit-on pas des lapsus qu’ils sont forcément révélateurs ? J’aimerais bien qu’il nous remette 2009 en 2010. ;-)

    • Kristian 10 décembre 2009 at 12:39

      A l’ecole a 4 ans? Etre fille de Goat, c’est pas toujours drole..

  21. Damien 10 décembre 2009 at 13:52

    A mon tour, avec un train de retard…

    Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué
    2- Roland-Garros, pour le tumultueux parcours de Roger Federer jusqu’à l’Histoire.

    Prix « Borg/McEnroe » du plus beau match de l’année
    1- Rafael Nadal / Fernando Verdasco à l’Open d’Australie
    Mais le Nadal/Djoko de Madrid lui est presque égal, le fait qu’il soit en 2 sets gagnants lui fait perdre la 1ere place.

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux.
    2- Andy Murray, sans conteste possible

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase :
    5- « Tu n’es pas obligé d’être arrogant avec moi. » Andy Roddick pour se plaindre des simagrées de Gaël Monfils lors de leur huitième de finale à Roland-Garros.
    Monfils Mabataille aurait mérité de se faire siffler ce jour là.

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial
    5- Gilles Muller

    Prix du meilleur comeback en Première division
    4- Ivan Ljubijic : je l’aime bien ce joueur.

    Prix du meilleur comeback en Seconde division
    5- Marco Chiudinelli.

    Prix des plus beaux adieux
    2- Marat Safin, car il reste mon joueur préféré, même dans l’adversité !

    Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année
    5- Le coup droit de Juan Martin del Potro tout au long de la saison. ça c’est du bucheron de 1ere classe !

    Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique
    1- Mario Ancic, dommage, vraiment dommage

    Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé
    2- Roger Federer en poule de luxe, option Rolex-sinon-j’ai-pas-réussi-ma-vie, au bal des Grands ducs de Wimbledon.
    Suivi de près par Nadal et son short à carreaux. Par contre j’aime bien les T-Shirts Nike, moi !

    Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied »
    1- James Blake. J’ai revu récemment son 1/4 USO 200… contre Agassi, putain ça fusait dans tous les sens, jouissif.

    Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante
    4- Andy Roddick en finale à Wimbledon. D’ailleurs j’étais à fond derrière lui, j’aime les causes perdues.

    Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin
    8- Contre Roger Federer, demi-finale de l’Open d’Australie 2005. Un des plus beau matchs que j’ai pu voir, si ce n’est le meilleur.

    Mes Pronos 2010 :
    AO : Delpo
    RG : Nadal
    Wim : Roger
    USO : Djoko

  22. Guillaume 10 décembre 2009 at 15:14

    Intéressant ce débat sur les perspectives 2010 de Federer. J’ai beaucoup aimé le parallèle dressé par Kristian entre Rodg 2009 et Connors 1982. Non pas dans le sens où l’on compare les deux joueurs – je renvoie au com’ de Franck plus haut – mais où on établit un parallèle entre leurs opportunismes respectifs, cette capacité à se sortir les tripes alors qu’on ne les attendait pas forcément pour venir tirer parti d’une opposition défaillante.

    Il ne faut pas perdre de vue qu’une grosse partie de la saison de Federer relève du miracle. Personne ici n’a oublié combien le Suisse était à la rue en début d’année, après sa désillusion australe. Et si Nadal et Djoko n’avaient pas stupidement transformé leur calendrier en travaux d’Hercule – 3 MS de terre + Barcelone/Belgrade, pour des finales dans chacun de ces tournois, programme exténuant – jamais Rodg n’aurait gagné RG. Pas ce Rodg là, mis en difficulté dès les premiers tours par Acasuso et PHM (et ce AVANT la défaite de Nadal, donc pas de pression d’être favori). Sa force, ce fut d’être frais et de pouvoir survivre aux pièges des premiers tours, là où Nadal et Djoko se cassaient les dents (voire plus pour l’Ibère). Mais si le Suisse avait dû s’enquiller Djoko en demies (ou même delPo) avant Nadal en finale, il n’aurait pas gagné Roland, c’est une évidence. Ce tournoi est un cadeau du destin, une main tendue pour remercier Fed de tout ce qu’il a apporté au tennis. Et en vieux roublard le Suisse l’a chipé, sans être pour autant le plus fort sur la ligne de départ.

    Je veux bien en revanche accorder le bénéfice du doute à son Wimb. Peut-être que, même avec la présence de Nadal, il aurait récupéré son bien, ouvrant la porte, à la manière de Sampras entre 98 et 00, à la constitution d’un bastion, d’une ultime résistance où l’ancien caïd du circuit reste le patron.

    Attention, je ne dis pas que le Suisse ne mérite pas ses titres sous prétexte que les autres n’étaient pas là. Les anciens savent que je ne suis pas favorable à l’interprétation des palmarès, et que pour moi celui qui a son nom sur le trophée a toujours raison. La bonne gestion d’un calendrier, le ciblage des objectifs prioritaires, ça fait partie du bagage indispensable du champion. Nadal et même Djoko ont payé cher ces derniers mois leur mauvaise maîtrise de ce facteur.

    Toujours est-il que Federer gagne ces 2GC sans affronter aucun Top 4. Et ce genre d’opportunités, il ne faut plus trop en attendre à l’avenir. Nadal (qui reviendra, je lui fais confiance), delPo, Djoko, Murray, ça fait du monde, sans parler de tous les Nikolay, Tsonga, Cilic, Soderling, qui font bien finir par se dire « et pourquoi est-ce que je ne pourrais pas battre Fed, même en GC ? Gonzo, Blake, Ivo ou Blaireauteau ont bien fini par perdre leur pucelage… Et une série de demies consécutives en GC, c’est fait pour s’arrêter un jour, après tout ». Mais même sans compter ceux-là, on a maintenant cinq costauds en haut de l’affiche. Un nombre de favoris crédibles aux titres majeurs que l’on avait plus atteint depuis au moins 2005.

    Dans ces conditions, si le Suisse remporte un GC en 2010, ce sera déjà très bien. Deux seraient un exploit et trois il ne faut pas y compter. Et ce pour personne, d’ailleurs. Vu la densité des prétendants, j’imagine mal un joueur dominer outrageusement le palmarès des GC 2010.

    Personnellement, je signerais bien pour un maintien de ses prérogatives à Wimb. Ailleurs ça me paraît compliqué. Possible avec un concours de circonstance (ex : un invité surprise qui le débarrasse du Top 4 qu’il est censé affronter en demies, puis un gros match en finale face à un autre Top 4 qu’il maîtrise plutôt bien, type Djoko), difficilement concevable autrement (battre Nadal et DelPo tour à tour ? Euh…). Allez, si je termine par un prono, je dis 4 vainqueurs de GC différents dans l’année. Avec Murray une nouvelle fois dans la peau du couill…

    PS : Je mets les résultats des 15love awards en ligne demain matin. Les retardataires ont jusqu’à ce soir.

    • Franck-V 10 décembre 2009 at 16:00

      Oui, je vais encore attendre un peu , tant le prono « dépend du tableau ». :mrgreen:

      Pour le reste de ton comm’, c’est toujours le « problème » avec Federer, et ce depuis le début, c’est sa constance par rapport à ses rivaux directs en GC. Et ça, je ne pense pas que c’est un miracle.

      On n’a pas attendu 2009 pour supputer que Nadal tirait trop sur la corde et que ça n’allait pas le rattraper un jour. Le vrai miracle, ça aurait été qu’il puisse continuer ainsi en sur-régime sans punition.

      Federer n’a jamais prétendu être supérieur à Nadal à RG, mais, très lucide: « Je peux encore gagner RG car je l’ai déjà battu sur TB …

      Nadal peut se blesser ET ne sera pas forcément toujours présent en finale. »

      Deux postulats difficiles à controverser aujourd’hui.

      Après; le parcours poussif à RG 2009 du Fed déclinant, il a déjà frôlé la correctionnelle sur dur à l’US 08 Andreev et AO 09 Berdych. Pas étonnant qu’il en chie aussi sur sa moins bonne surface.

      Pour la relève en GC, Djokovic doit confirmer son AO, DP est dans la même situation à présent et Murray , ben il a encore tout à prouver dans ce contexte. Mais bon, Federer va sur ses 29 ans à présent, il serait temps d’accepter certaines réalités, désormais :-D

      Pas inutile de rappeler que sur 21 finales de GC, à part Nadal, l’adversaire que Federer a le plus souvent rencontré est… Roddick, son contemporain.

      Sur l’année, y’a une dizaine de joueurs qui peuvent le battre, mais dans les faits, en 5 sets et en GC, seulement deux l’ont fait cette année et avec une marge limitée.

      Au vue du parcours Federer du « déclin »,depuis 2007 disons, le vrai miracle 2009, c’est plutôt qu’il ait pu rajouter 2 MS 1000 à son palmarès, mais pas vraiment une surprise en GC.

      D’ailleurs, je pense qu’il a plus de chance de remporter un GC en 2010 plutôt qu’un MS 1000.  » Gonzo, Blake, Ivo ou Blaireauteau » …et Davy, c’est beau, mais on entend l’exploit de ce type en GC.

      Enfin, toutes les séries ont une fin, mais on n’a même plus honte de le préciser après une 20taine de 1/2 consécutives ;-)

      Quand on parle de miracle en tennis, j’ai le sentiment que cette expression est celle qui s’accorde le moins avec Federer.

      Le miracle, c’est que Federer puisse poursuivre cette série depuis 5 ans, peut-être.

      Les faits, c’est qu’il n’y a pas plus solide que lui au sommet.

      Ou alors il faut conclure, que de 2004 à 2009, sans exclusion, la faiblesse de la concurrence ne s’est à aucun moment démentie…. ou alors, c’est autre chose :roll:

  23. maedel 10 décembre 2009 at 15:47

    « je dis 4 vainqueurs de GC différents dans l’année. »

    je suis d’accord avec Guillaume et les autres qui ont fait le meme prono. mais les noms de ces 4? ben…
    AO: DelPo
    RG: Rafa
    W: Roger
    US: Une surprise!

  24. Antoine 10 décembre 2009 at 16:49

    Contrairement à Guillaume, je ne vois guère de miracle dans l’année 2009 de Federer..

    D’abord parce qu’il n’était pas à la rue en début d’année sauf à estimer qu’être à la rue, c’est aller en demies finale à Indian Wells et Miaimi. Il jouait mal, certes, mais pas suffisamment pour se faire battre par n’importe qui puisque ses vainqueurs sont Murray et Djoko. D’ailleurs, quand on regarde qui l’a battu cette année, qui trouve t on ? pas de Canas ou de Volandri, rien que des très bons..Au total, que ce soit en nombre de GC gagnés, en nombre de MS gagnés, en nombre de défaites concédées, il fait l’une des meilleures saisons de Sampras, avec deux autre finales de GC en prime..Il y a pire, non ?

    Ensuite, sur terre battue, Federer a toujours cru en ses chances et il a eu raison: il savait que deux choses pouvaient se produire un jour ou l’autre: une défaillance de Nadal ou un match excellent de sa part lui permettant de le battre lui même. La première hypothèse s’est vérifiée et, après avoir difficilement accusé le fait de devenir favori (le match contre Haas était le lendemain), il en a profité..ce qui est logique puisque depuis 2005, et en tout cas 2006, le meilleur joueur sur terre après Nadal, c’est lui: quatre finales consécutives à RG, ce n’est pas rien..de surcroît, même s’il a eu beaucoup de mal à gagner, je pense qu’il est un meilleur joueur sur terre aujourd’hui qu’en 2007 ou 2008. Federer a donc toujours eu sa chance à RG, une chance plus faible que celle de Nadal, mais une chance réelle, et il suffit de demander aux autres joueurs. Ce n’est donc pas un miracle qu’il ait gagné; ce qui aurait été un miracle, c’est qu’il gagne pour la première fois dans trois ans après être retombé à la 10ème place mondiale…

    Wimbledon ? Evidemment pas un miracle, presque un juste un retour des choses, à la normale… Il est, et demeure, notablement supérieur aux autres; c’est donc lui qui a le plus de chances de gagner, avec ou sans Nadal, et je l’aurai donné favori sans discussion même si Nadal avait été là pour défendre ses chances. Ce qui est exceptionnel, c’est que Nadal ait réussi à le battre en 2008 et pour cela il a fallu que Nadal fasse le meilleur tournoi de sa vie, selon ses dires (je ne suis pas tout à fait d’accord, je pense qu’il avait été tout autant exceptionnel à Roland Garros). Quand on regarde les résultats de Federer sur herbe depuis 2003, on se rend compte qu’en 75 et quelques matchs, c’est son unique défaite. Sa domination sur herbe est tout aussi impressionnante que celle de Nadal sur terre; simplement elle se voit moins parce que la saison sur herbe est très courte et qu’il ne joue au plus que deux tournois par an dessus..Tant qu’il n’aura pas perdu un autre match sur herbe, il demeurera chaque année le favori incontesté à Wimbledon, comme Sampras jusqu’en 2001…

    Pour moi, question pronostic pour 2010, la question me parait donc plutôt de savoir s’il ne gagnera qu’à Wimbledon (ou je ne crains vraiment que Murray) ou s’il parviendra à gagner aussi dans l’un ou plusieurs des trois autres tournois…

  25. Kristian 10 décembre 2009 at 17:27

    Pour Wimbledon, la question est aussi de savoir ou en sera Nadal. Cela reste une periode, un tournoi, une surface ou il est tres fort.

    N’oublions pas que Nadal est sur une serie (en cours) de 12 victoires consecutives sur gazon. Une serie assez effrayante puisqu’elle aligne: Federer, Murray, Djokovic, Roddick, Karlovic.. et tout ca sur herbe.

    Ce Nadal la, qui etait deja passe pas loin en 2007, serai au moins aussi favori que Federer, et meme franchement favori s’ils se retrouvent en finale.

    Maintenant reverra-t-on un jour ce Nadal la? Je le souhaite, mais je commence a en douter..

    • alfred 10 décembre 2009 at 17:38

      je trouve ta remarque sur la série en cours de Nadal sur herbe assez intéressante. Plus que la terre battue, on oublie très souvent que Nadal y a fait preuve d’une précocité encore plus impressionnante que RG. C’est à wimbledon que le petit Nadal s’est revélé en 2003 face à Mario ancic je crois, alors bourreau de Federer l’année d’avant…Aligner Federer Murray Djokovic et Karlovic sur deux tournois consécutifs c’est assez fort quand même. La question c’est vraiment:reverra-t-on un jour ce Nadal là?

    • FX 10 décembre 2009 at 18:12

      Je ne suis pas tout à fait d’accord. Bien sûr Nadal est très fort sur gazon, mais je suis Borg sur ce coup quand il dit que sur 10 matches Fed-Nadal à Wim, Fed en gagnera 7.

      Après il y a l’aspect psychologique, le passif entre les deux bonshommes, très difficile à évaluer, et encore plus difficile à évaluer à l’heure actuelle, quand pas mal de choses ont changé pour l’un comme pour l’autre depuis leur dernière confrontation…

      Il serait très intéressant à ce titre, je trouve, de revoir une finale Fed-Nadal au prochain AO. Pour comparer à la finale 2008. Mais pour Wim, je reste intimement persuadé que Fed y est intrinsèquement supérieur à Nadal.

      • Antoine 10 décembre 2009 at 18:44

        FX: C’est Sampras qui disait cela après la finale de Wimby 2008..

        • FX 10 décembre 2009 at 18:54

          Au temps pour moi, merci pour la correction Antoine

  26. Jérôme 10 décembre 2009 at 17:37

    Bien d’accord avec Antoine pour rappeler qu’un Federer globalement moyen sur l’année 2009, à 28 ans, ça fait quand même un joueur n°1 mondial qui reste un chouia au dessus de ses jeunes rivaux.

    Et en matière de GC, il y a un gouffre entre lui et les autres. Les performances de Murray PZ ont été pitoyables pour un type qui affiche une telle ambition.

    Nadal n’a soutenu la comparaison en GC avec Fed qu’une année : son année 2008 où il a surtout eu 2 mois exceptionnels : de fin mai à fin juillet.

    Enfin, Franck, rappelons que si Federer a effectivement connu des matches très accrochés dans les tournois du GC en 2008 (Tipsarevic à l’OA et Andreev à l’USO) et 2009 (Bercych à l’OA), au final il en est sorti vainqueur. Et que ça lui était déjà arrivé à sa plus grande période, notamment à l’OA 2006 contre Haas en huitième. Et qu’à RG 2004 il s’était carrément fait sortir au 3ème tour par Kuerten en 3 sets secs. Voire sa défaite contre Nalbide à l’USO 2003.

    Donc au final, certes Fed a moins de marge mais il est toujours incroyablement constant dans les phases finales des tournois du GC comme personne ne l’a jamais été avant lui et comme vraisemblablement personne ne le sera jamais avant que le tennis ait disparu du champ médiatique.

    • Jérôme 10 décembre 2009 at 19:01

      J’oubliais de préciser que la comparaison entre PZ et Lendl ne me semblait pas tenir, quand bien même le tchèque fut-il un temps qualifié de « chicken ».

      Lendl, à compter de 1981, soit à 21 ans, s’est hissé au moins une fois par an en finale du GC, quand bien même il les perdait :

      - 1 en 1981, et pas contre n’importe qui puisque c’était Borg le maître de la terre battue et que le jeune Lendl ne s’inclina qu’en 5 sets.

      - 1 en 1982 à Flushing contre Connors. Syndrome chicken.

      - 2 en 1983 à FLushing et à Kooyong. Syndrome chicken la 1ère fois et syndrome chicken + balançage de match.

      Il avait déjà été n°1 mondial dès 1982. Et surtout, Lendl exerçait une domination physique sur le circuit. Il était le joueur qui cognait le plus dur, avec un coup droit monstrueux comparable sur le circuit masculin à celui de Steffi Graf quand elle était au sommet.

      Si je devais comparer Murray à un grand ancien, je le rapprocherais plutôt de Wilander, à cette différence près que Wilander était formidablement sympathique et a quasiment su saisir toutes les occasions de gagner en GC qui se sont présentées à lui alors que Murray donne envie de lui foutre des claques et que c’est un PZ.

      • Franck-V 10 décembre 2009 at 19:15

        Ah non, pas Mats, il n’a pas mérité ça, trouve quelqu’un d’autre.

        Si tu réfutes la comparaison Lendl-Murray à cause de l’âge, à 22 ans et demi, l’âge actuel de Murray Wilander fin 86 ,c’est déjà 4 titres en GC plus 2 finales, ainsi que 2 CD et une finale.

        A cet âge là, Wilander fait un break dans sa carrière et en profite pour se marier alors que Murray se fait larguer par sa copine car c’est un vrai geek accroché à sa PS 3…

        Et comme tu le dis, l’image de Wilander vis à vis de ses pairs, y’a pas photo.

        • Jérôme 11 décembre 2009 at 07:57

          Je faisais bien sûr plus référence au style de jeu et à la « place » du joueur dans le top 5 par rapport à ses grands rivaux.

          On est bien d’accord sur le fait que Mats a été, avec Borg, un des grands champions les plus précoces du circuit.

  27. Franck-V 10 décembre 2009 at 19:37

    Sinon, après la victoire en CD, même en Espagne, la Rafamania trouve ses limites… ambiance.

    http://www.marca.com/2009/12/10/tenis/1260445713.html

    Y’a pas que Ferrero qui en souffre (ou souffrait), on dirait…

    • Fred 11 décembre 2009 at 11:13

      Est-ce qu’un hispanophone pourrait faire une tite traduction
      siou plait??
      merki

    • colin 11 décembre 2009 at 11:26

      Si tu ne comprends pas l’espagnol, tu as toujours la possibilité d’utiliser les outils de traduction automatique de Google, ce qui a un double avantage : comprendre « globalement » le sens du texte, et aussi se payer une bonne tranche de rigolade. Exemple :

      Fernando Verdasco, l’un des héros de l’Espagne d’atteindre sa deuxième Coupe Davis consécutive et la quatrième de son histoire, a analysé les paroles surprenantes de José Luis Rodríguez Zapatero à la réception pour l’équipe de tennis espagnol.
      Le président du gouvernement de l’écriture était un peu et se brisa le protocole en disant: « Rafa, te queremos. Tu es un merveilleux symbole et ambassadrice pour le sport et la façon de faire les choses. »
      Mots de Zapatero surpris la délégation espagnole, comme l’a reconnu à Verdasco les micros de Radio BRAND.
      «Honnêtement … dans l’équipe surpris tout le monde. Nous avons parlé, parce que nous parlons toujours de l’esprit d’équipe à la Coupe Davis. Pour nous, la chose la plus importante », a déclaré Paul Lopez Fernando Verdasco en «directive-cadre de Madrid «mettant en évidence son rôle et David Ferrer et Feliciano Lopez en finale contre la République tchèque.
      «Cela faisait référence à un joueur un peu nous avons surpris tout le matériel et beaucoup de gens en général. De nombreuses personnes ont appelé comentándomelo dit Madrid.
      Verdasco enlèverait un peu de fer, en disant que « ce n’est pas maintenant l’intention de faire dire des choses. Ce n’était pas parfait mais ni était horrible. »
      Unseeded Madrid a insisté pour souligner le rôle de l’équipe au-dessus du joueur individuel: «Pour nous à la Coupe Davis, nous aimons à nous traiter de même, nous sommes l’un, deux ou trois. »

      • Fred 11 décembre 2009 at 11:33

        Jajaja! Merci Colin! J’avais compris le sens général mais
        je voulais comprendre précisément les diverses citations!
        Mais c’est vrai que c’est encore mieux comme ça! Effectivement
        une bonne tranche de rigolade…
        Bon j’y vais moi car sinon mon chef va me surprendre tout le
        matériel et ça va pas enlever un peu de fer!

      • colin 11 décembre 2009 at 12:58

        …et en plus tu risquerais de te briser le protocole, je ne te le souhaite pas, c’est vachement douloureux 8)

    • Guillaume 11 décembre 2009 at 11:32

      Pour faire court : lors de la cérémonie en l’honneur des vainqueurs de la Coupe Davis, Jose Luis Zapatero a dérogé au protocole en félicitant tout particulièrement Rafael Nadal. Ce qui a eu pour effet d’un peu choquer Fernando Verdasco, qui faisait remarquer que la Coupe Davis est une compèt collective et qu’il n’était pas d’usage de mettre en avant un joueur en particulier. Bref, une fois de plus le Rafalou a fait de l’ombre à ses compatriotes !

      ——
      Edit : j’avais pas vu la traduction made in Google de Colin. Tout y est.
      ——

      • colin 11 décembre 2009 at 13:20

        « Tout y est »… ou presque. Pour confirmer à quel point la Coupe Davis à l’espagnole est « une compète collective et qu’il n’est pas d’usage de mettre en avant un joueur en particulier » voici les contributions des différents joueurs espagnols aux 4 victoires en CD de leur pays. Où l’on constate une constante : à chaque fois, aucun joueur ne se distingue nettement des autres (les fameux contre-exemples étant Borg’75, Lendl’80, McEnroe’81-82, Cash’86, Becker’88-89, Stich’93, Safin’02, Ljubicic’05 et Roddick’07, qui ont gagné la CD quasiment tous seuls).

        Espagne 2000 : Corretja 4.5 pts; A.Costa 3 pts; Ferrero 3 pts; Balcells 1.5 pts.

        Espagne 2004 : Nadal 3.5 pts; Ferrero 3 pts; Moya 3 pts; Robredo 1.5 pts; F.Lopez 1 pt.

        Espagne 2008 : Nadal 3 pts; F.Lopez 2.5 pts; Verdasco 2.5 pts; Ferrer 2 pts; Almagro 1 pt; Robredo 1 pt.

        Espagne 2009 : Nadal 3 pts; Ferrer 3 pts; Ferrero 2 pts; Verdasco 2 pts; F.Lopez 1.5 pt; Robredo 0.5 pt.

  28. Jean 10 décembre 2009 at 19:45

    Encore une fois, mais d’une façon encore plus marquante, Federer aura été un maître dans l’art de la gestion de son calendrier et de ses efforts. Les MS ne sont en rien un objectif, ils ne sont destinés qu’à l’amener à son pic de forme lors des GC. Une gestion précautionneuse due certainement à son âge, mais également à la tournure exténuante qu’a pris le circuit.

    Les plus jeunes feraient bien de s’en inspirer, sauf que lui n’a plus rien à prouver (y compris à lui-même en terme de confiance) et que les autres sont toujours en quête de points, car tous ses concurrents ont été victimes d’effondrements : Nadal, qui commence l’année largement n°1 mais explose, Murray, invoquant systématiquement la fatigue après ses défaites en GC alors qu’il avait moissonné dur en MS, Djokovic, très touché par ses efforts printaniers (et plus tard par son enchaînement Bâle/Bercy). Roddick s’est désintégré, je ne sais pas si c’est la fatigue ou le contrecoups d’être passé à côté à Wim. Bref, certaines impasses sont cruciales dans le tennis moderne et la décision la plus intelligente d’un de ses concurrents pourrait bien être le forfait à Cinci de Del Potro. Bilan, Del Potro qui n’a pas fait la course aux points et aux dollars ne se retrouve que cinquième alors qu’il a été celui qui aura le plus gêné Federer en GC. Mais il a eut l’intelligence de se focaliser sur les GC, les seuls qui comptent, et d’y ouvrir son palmarès.

    Une année un peu bizarre, avec des circuits MS/GC quasi séparés. A terme, si l’amplification des efforts physiques se poursuit, il sera difficile de continuer avec cette obligation de jouer tous les MS pour les meilleurs. Pas dit par exemple que Nadal n’ai pas retenu la leçon et qu’il se défonce autant sur les tournois de prépa avant RG, sauf s’il souhaite reprendre son régime strictement naturel terre & herbe.

    J’ai pas voté pour Nadal/Verdasco comme match de l’année parce que je m’y étais demandé si il n’y en avait pas un qui allait finir par nous claquer sur le court, à la Foé.

    • Antoine 10 décembre 2009 at 23:00

      C’est sûr Jean, que la meilleure décision de Del Potro cette année a été de zapper Cincy…Comme il est jeune, cela prouve qu’il est intelligent ou qu’il est entouré de gens intelligents..Certainement la décision la plus productive de l’année en termes de résultats en tout cas..

  29. rony 10 décembre 2009 at 20:21

    Mon 15LOVE AWARDS 2009

    Prix du tournoi le plus palpitant…..
    1- L’Open d’Australie, pour les deux derniers matchs de Rafael Nadal.

    Prix « Borg/McEnroe »du plus beau match de l’année
    7- Roger Federer / Andy Roddick à Wimbledon

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux.
    6- leurfils est bien le plus péteux.

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase
    1- « It’s killing me. » Roger Federer après sa défaite en finale à Melbourne.
    Nadal l’a killer softy ;)

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial
    5- Gilles Muller
    Mais il est ou Mahut?
    217eme,ça aussi c’est du gadin.

    Prix du meilleur comeback en Première division
    4- Ivan Ljubijic

    Prix du meilleur comeback en Seconde division
    5- Marco Chiudinelli

    Prix des plus beaux adieux
    4- Andrei Pavel
    Des adieux discret comme l’homme.

    Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année
    6- j’aime bien ça http://www.youtube.com/watch?v=5Au6GNLCILo

    Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique
    1- Mario Ancic
    c’est désespérant!

    Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé
    Non,il y’a pour moi pas pire que D.HRBATY

    Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied »
    2- David Ferrer
    Mais Gasquet est dans la place.

    Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante
    4- Andy Roddick en finale à Wimbledon

    Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin
    2- Contre Pete Sampras, finale de l’US Open 2000

  30. DIANA 10 décembre 2009 at 20:54

    Eclairez ma lanterne SVP : que signifie PZ, doux surnom de Murray?

    • alfred 10 décembre 2009 at 21:24

      PZ veut dire tout simplement petite tête…

  31. rony 10 décembre 2009 at 21:22

    moi aussi j’avais rater la marche;)
    mais j’ai supposé que cela voulais dire petzouille;ca marche aussi.

  32. benja 11 décembre 2009 at 07:19

    Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué

    1- L’Open d’Australie, pour les deux derniers matchs de Rafael Nadal.

    Prix « Borg/McEnroe » du plus beau match de l’année

    1- Rafael Nadal / Fernando Verdasco à l’Open d’Australie

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux.

    4- Jo-Wilfried Tsonga

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase

    8- « Quand je vois que Gilles Simon a réussi à se hisser dans le Top 10 mondial, je me dis que beaucoup de choses sont possibles. C’est affreux ! Il ne joue pas mal, mais ce n’est pas un grand talent. Il garde juste la balle dans le terrain. » Xavier Malisse, lui aussi en janvier.

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial

    5- Gilles Muller perdant les points de son quart de finale à l’US Open 2008 : – 195 places.

    Prix du meilleur comeback en Première division

    4- Ivan Ljubijic : victoire à Lyon, quatre quarts de finale en Master 1000 (Indian Wells, Monte-Carlo, Madrid, Shanghai). Bat del Potro, Verdasco, Monfils, Tsonga, Simon (deux fois). 24e en fin d’année.

    Prix du meilleur comeback en Seconde division

    4- Taylor Dent : Huitième de finaliste à Miami, troisième tour à l’US Open, vainqueur des Challengers de Tulsa et Knoxville. Bat Robredo, Almagro, Lopez. 865e en janvier, 91e en fin d’année.

    Prix des plus beaux adieux

    4- Andrei Pavel, auteur d’une petite tournée d’adieux sur les tournois qu’il affectionnait (Grands chelems, Bucarest…).

    Prix du coup technique qui vous a le plus marqué cette année

    5- Le coup droit de Juan Martin del Potro à l’US Open

    Prix « Joachim Johansson » du plus grand blessé chronique

    2- David Nalbandian

    Prix « Stefan Koubek » du joueur le plus mal sapé

    2- Roger Federer en poule de luxe, option Rolex-sinon-j’ai-pas-réussi-ma-vie, au bal des Grands ducs de Wimbledon.

    Prix du « J’étais au top il y a encore peu de temps, avant de perdre pied »

    5- Nicolas Kiefer

    Prix « Paul-Henri Mathieu » de la défaite la plus poignante

    4- Andy Roddick en finale à Wimbledon

    Prix commémoratif du meilleur match de Marat Safin

    6- Contre Andre Agassi, demi-finale Open d’Australie 2004

  33. Guillaume 11 décembre 2009 at 09:50

    Comme promis, voici le palmarès des 15love awards. 26 personnes se sont prononcées, brossant un portrait en creux de ce que fut l’année tennis sur 15love.

    Prix du tournoi le plus palpitant, celui qui vous a laissé aussi exsangue que si vous l’aviez joué
    Pas de suspense, Roland-Garros l’emporte largement (18 voix), ne laissant que des miettes à l’Open d’Australie (6) et Wimbledon (2). L’US Open repart fanny de la cérémonie, suscitant la colère des médias sud-américains présents à Newport. La suprématie de Roland-Garros sur cette saison 2009 – une distinction que le tournoi n’avait plus décroché depuis 1999 ! – se vérifiera dans d’autres catégories, telles le coup le plus marquant ou même le…

    Prix « Borg / McEnroe » du plus beau match de l’année
    Trois rencontres se sont essentiellement réparties les suffrages, la demi-finale australienne Rafael Nadal / Fernando Verdasco (8 voix) coiffant au poteau le Roger Federer / Juan Martin del Potro à Roland-Garros (7,5 voix) et le Rafael Nadal / Novak Djokovic à Madrid (4,5 voix). Pour cette dernière partie, on notera qu’il est rare de voir un match au meilleur des trois sets ainsi mis à l’honneur dans les palmarès de fin d’année. On en tirera deux conclusions : d’abord que ce match fut superbe et ensuite qu’aucun match en 2009 ne s’imposa avec autant d’évidence que, par exemple, la finale de Wimbledon Federer / Nadal l’année dernière. Plusieurs autres matchs ont d’ailleurs été distingués par les votants : le Roger Federer / Andy Roddick de Wimbledon (2), le Tommy Haas / Marin Cilic de Wimbledon (1), le Juan Martin del Potro / Roger Federer de Flushing Meadows (1), le Andy Murray / Stanislas Wawrinka de Wimbledon (0,5) et le Fernando Gonzalez / Richard Gasquet de l’Open d’Australie (0,5). Une abstention.

    Prix du joueur qui se vantait de tout péter cette année et se retrouve finalement tout péteux
    Andy Murray l’emporte sans contestation possible. L’Ecossais, souffrant de la glotte, n’est pas venu chercher son prix, déléguant pour l’occasion sa maman Judy, qui a remercié les votants au nom de son fils et a promis que « ce premier trophée dans la carrière d’Andy en appelle bien d’autres ». Avec 17 votes en sa faveur, le vainqueur du tournoi de Doha 2009 devance Gilles Simon (4), Novak Djokovic (2) et Jo-Wilfried Tsonga (2). Gaël Monfils le quatrième Mousquetaire récolte lui aussi une voix.

    Prix « Goran Ivanisevic » de la meilleure petite phrase
    Une catégorie pour laquelle à on a bien cru avoir des ex aequo au palmarès, jusqu’à ce que Damien surgisse dans la dernière ligne droite pour offrir le prix à Andy Roddick pour son cinglant « tu n’es pas obligé d’être arrogant avec moi » à l’adresse de Gaël Monfils durant Roland-Garros. Crédité de 6 votes, il devance in extremis Juan Martin del Potro pour son trait d’esprit « Je suis le meilleur des mauvais » (5 voix). Xavier Malisse critiquant Gilles Simon fait mieux que Gilles Simon parlant de ses ambitions 2009 (4,5 voix contre 2). Marat Safin regrettant que Santoro n’ait pas pris plus tôt sa retraite obtient 3 votes, Roddick pour son refus d’abdiquer à Wimb’ 2 votes, Nikolay Davydenko pour son franc-parler au sujet du Masters 1,5, soit autant que Roger Federer pour son « It’s killing me » devenu aussi célèbre qu’un certain « Be quiet » l’an dernier. Accessit pour Djoko « né à la mauvaise époque » (0,5 voix).

    Prix du plus beau saut sans parachute au classement mondial
    Enormément de joueurs cités dans cette catégorie, Gilles Muller remportant largement la palme pour son gadin de 195 places après l’US Open (14 votes). Suivent ensuite : Nicolas Kiefer (4), Arnaud Clément (3), Rainer Schuettler (2), David Nalbandian (1), Richard Gasquet (1). Une abstention.

    Prix du meilleur comeback en Première division
    Une catégorie qui s’est résumée à un duel entre trois hommes, Tommy Haas, Juan Carlos Ferrero et Ivan Ljubijic. C’est finalement l’Allemand qui remporte le trophée, avec 11 votes contre 7 à l’Espagnol. Ivan Ljubijic monte sur la troisième marche du podium (6,5). Les autres nominés doivent se contenter des restes : Davydenko (1), Hewitt (1). Mikhaïl Youzhny repart bredouille, ce qui lui a valu une rechute. Il a fallu quatre agents de sécurité pour l’empêcher de s’ouvrir le crâne avec une raquette qu’il était parvenu à dissimuler sous son veston en dépit des injonctions de son psy.

    Prix du meilleur comeback en Seconde division
    Encore un Suisse à l’honneur, en l’occurrence le N°3 national Marco Chiudinelli, arrivé aux portes du Top 50 mondial à l’issue d’une splendide deuxième partie de saison 2009. « L’autre » Bâlois était porté disparu depuis 2007. Avec 16 suffrages, il devance Gaston Gaudio (7), Taylor Dent (2) et Andreas Vinciguerra (1).

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