Qui est le pire vainqueur d’un tournoi du Grand chelem ?

By  | 24 avril 2014 | Filed under: Regards

One shotsVoici quelques temps, certains 15lovers chevronnés relançaient le vieux débat du « Qui est le meilleur joueur à n’avoir jamais triomphé en Grand chelem ? » Et de ressortir Mecir, Corretja, Philippoussis au catalogue des perdants magnifiques. Il m’est alors venu l’idée d’inverser le miroir, passer juste de l’autre côté de la vitre en s’intéressant à cette question, hautement fondamentale : quel est le « pire » vainqueur d’un tournoi du Grand chelem ? Le plus mauvais, le plus inattendu, qui n’a confirmé ni avant, ni après ; celui dont le nom fait le plus tâche et qui – peut-être – n’a pas sa place dans les palmarès…

Soucieux de ne pas entrer dans la spirale sans fin d’Australiens de seconde zone titrés à la maison avant l’ère Open (le « vrai » plus mauvais champion se nomme peut-être bien William Bowrey, lauréat du tout dernier Grand chelem l’avant ouverture des Majeurs aux professionnels), on se limitera ici à l’ère Open. Pas d’inquiétude : le catalogue est déjà prometteur. C’est parti ! Comparution immédiate de nos huit prévenus, chacune étant assortie des plaidoiries du procureur et de l’avocat de la défense. A vous de juger.

  • Mark Edmondson (Open d’Australie 1976)

Accusation : le vainqueur d’un Grand chelem le plus mal classé de l’histoire : 212e. A ce point-là, on ne peut plus parler de coup de chance, mais bien de vaste blague. Une fumisterie. Une sorte de bûcheron semi-professionnel qui réussit le casse du siècle en profitant du fait que l’Open d’Australie soit boudé par les meilleurs. Quel champion digne de ce nom voudrait vraiment aller passer Noël à l’autre bout du monde, au milieu d’une horde de serveurs-volleyeurs sans talent ? Le tableau de Mark Edmondson dans son Open d’Australie victorieux, en 1976, est un championnat national, certainement pas un Open international : hormis un touriste autrichien égaré là au premier tour, il affronte quatre compatriotes et un voisin néo-zélandais. Et ce ne sont pas les vieillissants Ken Rosewall et John Newcombe, ses victimes en demie et finale, qui rehausseront la portée de ce titre du Grand chelem au rabais.

Défense : le vainqueur d’un Grand chelem le plus mal classé de l’histoire : 212e. A ce point-là, on ne peut plus parler de coup de chance, mais bien de performance. Un record amené à rester dans les annales. Qui plus est sans maîtriser les codes d’un milieu professionnel qu’il ne connaissait guère, seulement âgé de 21 ans et sans véritable repères sur le circuit. Convertir l’essai dès sa troisième tentative en Grand chelem, chapeau ! Surtout en battant en finale un certain John Newcombe. Facile à battre, le triple vainqueur de Wimbledon, sous prétexte qu’il n’était plus tout jeune ? Demandez à Jimmy Connors ce qu’il en pense : à peine douze mois plus tôt, le n°1 mondial avait été victime du « vieux » en finale de « son » tournoi austral. Surtout, il est temps de corriger cette légende urbaine voulant qu’Edmondson ait été l’homme d’un seul tournoi : c’est faire peu de cas de ses deux autres demi-finales en simple en Grand chelem, à l’Open d’Australie en 1981 et surtout à Wimbledon en 1982, où il avait battu rien moins que Ramesh Krishnan et Vitas Gerulaitis. Impossible enfin de faire l’impasse sur son palmarès en double, à une époque où la discipline jouissait d’une vraie renommée : avec ses quatre Opens d’Australie et son Roland-Garros, le palmarès de Mark Edmondson est bien celui d’un grand de son époque.

  • Brian Teacher (Open d’Australie 1980)

Brian TeacherAccusation : difficile de sauver Brian Teacher, deuxième, voire troisième couteau du tennis américain des années 1980. Capable de coups d’éclats, l’homme est avant tout un loser de finales, dont l’ultime paradoxe est d’avoir remporté la plus importante qu’il ait disputé. Enfin, « importante »… Paul McNamee, Peter McNamara et Kim Warwick n’avaient rien de foudres de guerre justifiant d’élever l’Open d’Australie à un statut plus important que les finales à Sydney ou Hong-Kong déjà atteintes par le prévenu. Pas grand-chose donc à sauver chez un joueur dont on a même oublié qu’il a un jour remporté un Grand chelem : si tout le monde se souvient des arnaqueurs Edmondson (voir ci-dessus) ou Kriek (voir ci-dessous), Teacher est tout simplement passé aux oubliettes de l’Histoire.

Défense : la carrière de Brian Teacher au sommet a été brève. Mais que dire de son année 1980 ? Son titre à l’Open d’Australie, unique Grand chelem à son palmarès, est un magnifique point d’orgue a une saison aboutie, qui le portera jusqu’au 7e rang mondial. Aux antipodes, Teacher dispute en effet sa sixième finale de l’année, la cinquième consécutive, après Hong-Kong, Taipeh, Bangkok et Sydney. Il n’en a à ce moment remporté aucune, certes, mais il monte clairement en puissance. Sur cette seule année 1980, son tableau de chasse affiche les scalps d’Ivan Lendl, Stan Smith, Ilie Nastase, Roscoe Tanner, Raul Ramirez, Yannick Noah, Peter McNamara… Sans même parler de ses six tournois remportés en double cette saison-là. Au sommet de sa carrière à 26 ans, le seul reproche que l’on puisse faire à Brian Teacher est de n’avoir pas confirmé ensuite, malgré des quarts de finale réguliers en Grand chelem jusqu’à 1982. Mais en ce qui concerne sa faste saison 1980, son titre à l’Open d’Australie n’est absolument pas immérité… tout comme sa présence au Masters de fin d’année.

  • Johan Kriek (Open d’Australie 1981-1982)

Accusation : la même que pour les précédents, puissance deux : avoir chipé deux titres du Grand chelem en profitant de la désertion des meilleurs. En piochant parmi les plus redoutables adversaires rencontrés par le Sud-Africain en deux éditions, on ne parvient même pas à faire un Masters 1000 correct : Chris Lewis, un tout jeune Tim Mayotte, Paul McNamee, Mark Edmondson et, à deux reprises en finale, Steve Denton. Le listing se passe de commentaires et ne nécessite guère plus de plaidoirie. Si l’on étend à l’ensemble de sa carrière, le CV de Kriek est à l’image de son parcours lors de ses deux triomphes à l’Open d’Australie : du chiffre, mais pas de qualité. En 12 autres titres remportés durant près de 15 années de carrière, aucune couronne notable. Des Livingston, Sarasota, Bristol… Tous sur surface très rapide, comme pour oublier que son unique demi-finale à Roland-Garros, acquise grâce à un walk-over de Yannick Noah en huitièmes, s’est conclue par une déculottée face à Ivan Lendl… qui lui, pour le coup, n’avait même pas jugé nécessaire d’ôter son bas de survêtement.

Défense : D’abord, deux Grands chelems. Deux. Pas un. Hors, par définition, un « one shot » ne réalise de « coup » qu’une seule fois. Johan Kriek, lui, l’a refait. Il n’y a pas de hasard. Le Sud-Africain était bien le meilleur des joueurs présents. Tant pis si les meilleurs préféraient jouer des exhibs dans le même temps. Comme l’a dit Vilas, qui a doublé son palmarès en Majeurs grâce à l’Open d’Australie, « l’histoire me donnera raison ». Par ailleurs Johan Kriek présente une toute autre constance en Grand chelem que la plupart des joueurs présents ici : outre une troisième demi-finale à Melbourne, en 1984 – il y bat un certain Pat Cash, 11e mondial en pleine ascension – il atteint également les demi-finales de Roland-Garros en 1986 en battant Guillermo Vilas, et surtout les demi-finales de l’US Open en 1980, ne s’inclinant qu’en cinq sets face au n°1 mondial Björn Borg. A un quart de finale près à Wimbledon (1981 et 1982, à chaque fois battu par John McEnroe), il ne lui manque donc qu’un match pour avoir atteint le dernier carré de tous les tournois du Grand chelem. Un aboutissement autrement plus difficile à réaliser dans les années 1980 que de nos jours. Qu’on le veuille ou non, le Sud-Africain est un joueur marquant des années 1980, décennie relevée s’il en est.

  • Yannick Noah (Roland-Garros 1983)

Yannick NoahAccusation : Un chanteur au palmarès de Roland-Garros… Et pourquoi pas considérer que Bob Sinclar a gagné les Internationaux de France 2011, 2012 et 2013 sous prétexte que ses sets sur le Central ont largement plus ambiancé le tournoi que Rafael Nadal et ses sempiternels tirages de slips ? Un peu de sérieux, s’il vous plaît : il faut avoir fumé de l’herbe pour affirmer avoir vu un rasta se ruer au filet de Roland-Garros en chantant « Saga Africa » tandis que, de la main gauche, il tentait acrobatiquement de soigner une blessure au pied avec un laser. Si encore vous lui ajoutiez une moustache, on comprendrait la confusion avec Mansour Bahrami, mais là… Yannick Noah n’est rien d’autre qu’une légende urbaine, concoctée pour donner de la couleur des livres d’histoire du tennis français restés bloqués au noir et blanc. Ou, comme l’a si bien dit un philosophe qui s’est penché sur la question depuis Bucarest : « Yannick Noah, pour nous, c’est un chanteur, c’est tout. » Alors, tous ensemble, entendons la voix du sage et chantons avec lui.

Défense : Monsieur le juge, ceci est une sombre provocation ! Yannick Noah ne saurait en rien être associé à des malfaiteurs d’aussi piètre envergure que la brochette de Pieds nickelés ici présente ! Mon client a gagné Roland-Garros en battant Ivan Lendl et Mats Wilander, rien moins que les deux hommes forts de la terre battue des années 1980. Cette seule opposition écartée sur la route de son seul titre en Grand chelem suffit à le différencier des autres personnes comparaissant devant vous aujourd’hui. En outre, mon client a remporté plusieurs équivalents Masters 1000, à commencer par le prestigieux tournoi de Rome. Notons enfin son statut de joueur transcendé par les grands matchs, bête noire notamment d’Ivan Lendl depuis l’époque des catégories de jeunes. Alors bien sûr, Noah est resté l’homme d’un seul Grand chelem. Mais on ne peut le blâmer d’avoir eu d’autres centres d’intérêts dans la vie et d’avoir profité de sa jeunesse… tout en maintenant un niveau d’excellence ayant fait de lui un participant assidu au Masters une décennie durant. Et qui sait, sans cette satanée valise en mai 1986, peut-être Noah aurait-il doublé la mise à Roland-Garros…

  • Andres Gomez (Roland-Garros 1990)

Accusation : onze tentatives avant de gagner enfin un tournoi du Grand chelem. Roland-Garros 1980 – Roland-Garros 1990. Les indulgents diront qu’Andres Gomez a été opiniâtre. Je préfère de mon côté insister sur le fait que, s’il a si longtemps échoué à Paris, sur une surface où il a pourtant très tôt accumulé les titres dans des tournois dits « carambars », c’est qu’il y avait bien une raison. Andres Gomez avait indéniablement le niveau pour gagner à Bordeaux ou à Nice. Il l’a fait plus souvent qu’à son tour, d’ailleurs. Mais pas à Roland-Garros. Les Internationaux de France, c’est autre chose. Et quand on échoue dix fois avant les demies, cela délimite clairement des lacunes importantes et un manque de carrure. Certes, Gomez a saisi sa chance quand elle s’est présentée, contre un Andre Agassi qui n’avait sans doute pas encore l’envergure d’un vainqueur de Grand chelem. Tant mieux pour lui. Cela n’en fait pas pour autant un vainqueur légitime. Que n’aurait-on dit si David Ferrer avait gagné Roland-Garros l’an dernier en battant un Grigor « Narcisse » Dimitrov obnubilé par son miroir en finale…

Défense : si Ivan Lendl n’avait pas existé, qui sait quelle carrière Andres Gomez aurait pu connaître… Le Tchécoslovaque a représenté le seul vrai cauchemar rencontré par le gaucher de Guayaquil en quinze ans passés sur le circuit. Le seul. Face aux autres grands de l’époque, il a toujours su tirer son épingle du jeu, en particulier sur terre battue. Demandez donc à Thomas Muster et Andre Agassi, ses victimes le dernier week-end à Roland-Garros en 1990, ce qu’ils en pensent. Agassi en a même perdu ses cheveux et est devenu chauve suite à cette défaite inattendue en finale. C’est le seul Lendl qui a privé Gomez d’une carrière plus retentissante encore que son Roland-Garros et ses deux titres à Rome. Ce Lendl qui le bat 17 fois en 19 matchs. Ce Lendl qui lui barre quatre fois l’accès aux demi-finales d’un Grand chelem (trois fois à Roland-Garros, une à l’US Open). Or un seul joueur ne saurait justifier ce procès intenté à mon client. Ou alors cela reviendrait à renier à Roger Federer son statut de grand joueur de terre battue sous prétexte qu’il y a souvent perdu ses finales contre Rafael Nadal.

  • Thomas Johansson (Open d’Australie 2002)

Accusation : un titre du Grand chelem remporté sans affronter le moindre Top 10 en chemin. Meilleur adversaire rencontré : Marat Safin, en finale, alors 11e à l’ATP. Et un Marat plus préoccupé par les trois blondes pamela-andersoniennes dans son box que par l’adversaire de l’autre côté du filet. Circonstances aggravantes : même en gagnant l’Australian Open cette année-là, l’autre tennisman suédois né à Vaxjö n’est pas parvenu à terminer l’année dans le Top 10. Pire : 14e mondial à la fin de la saison 2002, après un pic à la 7e place à l’été, il présente à la fois le pire classement de fin d’année et le pire « ranking high » de tous les champions du Grand chelem dans l’ère Open (à égalité avec Teacher). Comment voulez-vous dans ces conditions considérer que son titre austral ne relève pas d’un accident pour un joueur certes à sa place dans le Top 20 mondial, mais certainement pas programmé pour soulever un jour la Coupe d’un tournoi majeur ?

Thomas Johansson - Albert CostaDéfense : Thomas Johansson n’a peut-être pas gagné beaucoup, mais il a gagné à bon escient : outre son sacre en Grand chelem, le Suédois possède également à son palmarès une Coupe Davis (1998), un Masters 1000 (Montréal 1999) et même une médaille d’argent olympique, en double (2008). A noter aussi une demi-finale dans le plus prestigieux des Grands chelems, à Wimbledon (2005). Il avait alors eu balle de 2 sets à 1 contre Andy Roddick pour une place en finale. Dernier argument : c’est avant tout son physique en plastique qui a considérablement perturbé la carrière d’un joueur techniquement sans point faible. Malchanceux, chacune de ses grandes « perfs » est aussitôt suivie par une blessure dans les semaines ou mois qui suivent : titre à Montréal ? Alerte cardiaque dans la foulée. Titre à Open d’Australie ? L’épaule lâche à l’été, et puis surtout le genou en début d’année suivante : 2003, saison blanche pour un joueur dépité de ne pas revenir défendre son titre à Melbourne. Médaille d’argent en double aux JO de Pékin ? Blessure au pied qui le force à mettre un terme à sa carrière peu de temps après. Veinard, Thomas Johansson ? Loin de là. Tout ce qu’il a gagné a été hautement mérité… et payé au prix fort.

  • Albert Costa (Roland-Garros 2002)

Accusation : excusez-moi si je me montre graveleux, mais à ce point-là de chance sur la route d’un titre en Grand chelem, Bébert aurait intérêt à se demander ce que faisait Bobonne à la maison pendant ce temps-là. Passe encore qu’il prenne Richard Gasquet au berceau au premier tour. Mais sa deuxième semaine parisienne relève du surnaturel, un coup de bol perpétuel. Plus redoutables les uns que les autres sur le papier, ses adversaires depuis les huitièmes jusqu’au titre sont victimes les uns après les autres d’une poupée vaudou et se présentent lourdement handicapés face à lui. Gustavo Kuerten en huitièmes ? En phase de reprise après sa première opération à la hanche, l’ancien triple vainqueur était en bout de course dans ce tournoi. Guillermo Canas en quarts ? Exténué après deux marathons de quatre heures trente contre Carlos Moya et Lleyton Hewitt. Alex Corretja en demies ? Tombé malade trois jours avant. Et, last but not least, Juan Carlos Ferrero en finale ? Blessé aux adducteurs. Trop beau pour être vrai. Si c’est Rafael Nadal qui gagne un Grand chelem avec autant de coups de pouce du destin, les FFF hurlent au tableau truqué.

Défense : Albert Costa n’a pas toujours été ce loser fatigué que personne n’attendait en cette édition 2002 de Roland-Garros. Les plus anciens se souviennent sans doute avoir été bluffés par ce jeune Espagnol encore inconnu qui, en 1995, avait mené deux sets à un en quarts de finale contre un Thomas Muster intraitable sur terre champion et futur champion parisien. C’est vrai que Costa n’a pas confirmé toutes les promesses nées de cette « perf » originelle, malgré un pedigree de terrien respectable, vainqueur à Hambourg (1998), finaliste à Monte-Carlo (1996) et à Rome (1998). Mais s’il a bénéficié de circonstances favorables pour empocher enfin le tournoi dont rêvent tous les Espagnols – rappelons que son grand ami Alex Corretja n’y est jamais parvenu, malgré une toute autre régularité dans les derniers tours de l’épreuve – il faut signaler le véritable orgueil de champion dont il fit preuve l’année suivante, en 2003, pour défendre son titre au bout de l’honneur. Personne d’autre que lui n’est arrivé en demi-finales de Grand chelem en remportant quatre matchs en cinq sets. Albert Costa a fait honneur à sa couronne.

  • Gaston Gaudio (Roland-Garros 2004)

Accusation : voici venir le seul vainqueur de Grand chelem à n’avoir jamais réussi, ni avant, ni après son titre, à décrocher un deuxième quart de finale en Grand chelem. Gaston Gaudio, c’est trois huitièmes de finale, tous à Roland-Garros évidemment, et un titre en 2004 qui apparaît telle une poussée de fièvre au milieu d’un encéphalogramme plat. Gaudio, c’est aussi le spécialiste des avanies, du genre à avoir squatté deux fois le buffet du Masters sans jamais pourtant s’être qualifié directement, en tant que Top 8 mondial : en 2004, il déboule à Houston grâce à son statut de vainqueur de Roland-Garros, et en 2005 pousse le vice jusqu’à composter son billet pour Shanghaï grâce à l’avalanche de forfaits… Tout ce qu’il y a récolté, c’est un retour en bicyclette au stade des demi-finales de l’épreuve, suite à une fessée administrée par Roger Federer. Le seul 6/0 6/0 jamais enregistré dans le plus relevé des tournois. Ultime pièce à ce lourd dossier : l’Argentin est également le seul vainqueur d’un Grand chelem à y être revenu ultérieurement… disputer les Qualifs. C’était en 2010 et le « Chat » était en fin de vie. Triste épilogue.

Défense : Un seul Grand chelem, mais quel Grand chelem ! De cette liste de « one shots » en Grand chelem, Gaudio est probablement celui qui a connu l’opposition la plus dense sur la route du titre : non tête de série, il attaque au premier tour avec son compatriote Guillermo Canas, trois fois quart de finaliste à Roland-Garros au total ; il enchaîne sur Jeri Novak, encore 14e et Top 4 mondial deux ans plus tôt ; ça continue avec Thomas Enqvist, ex-n°4 ATP, au troisième tour, et Igor Andreev, présenté à l’époque comme le « Nadal droitier » en raison de son énorme lift de coup droit. Toujours du lourd en quarts, avec Lleyton Hewitt, avant les morceaux de choix en demies et en finale : rien moins que David Nalbandian, n°8 mondial, et évidemment Guillermo Coria, n°3. Contre Coria, dans une finale inoubliable, il rejoint les plus grands en sauvant deux balles de titre avant de soulever la couronne. Un seul « Chelem », oui, mais inestimable. A noter aussi que l’accusation « d’aucun autre titre important » ne tient pas : à l’époque où Gaudio exerçait ses talents sur le Tour, les Masters 1000 ne possédaient pas encore de statut obligatoire, et le titre de Gaudio conquis au Godo de Barcelone en 2002 valait à l’époque bien un Masters 1000 de Hambourg : mon client s’y était imposé sans perdre un seul set, malgré l’opposition incarnée par Carlos Moya, Albert Costa et le n°1 mondial Lleyton Hewitt ! Gaston Gaudio, tout simplement un puriste du tennis.

Le jury va maintenant se retirer pour délibérer.

About 

Prenez ma nouvelle adresse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags:

313 Responses to Qui est le pire vainqueur d’un tournoi du Grand chelem ?

  1. Patricia 25 avril 2014 at 22:26

    Lu sur wlt, passage d’une interview de Delaitre où il évoque Monfils :

    [Récemment, tu as aussi aidé Gaël Monfils. Vous semblez avoir une vraie connexion...
    "C'est le cas. Gaël est très attachant, il est unique dans son approche. Je me souviens d'une anecdote, au Challenger d'Orléans... Il affrontait Michael Llodra. Lors du brief d'avant-match, je lui ai expliqué que Mika allait forcément se jeter au filet le plus tôt possible et qu'il fallait prendre l'initiative et le repousser loin pour l'en empêcher. Résultat : Gaël a fait service-volée tout au long du match (rires) ! Dernièrement, à Bercy, je lui ai fait remarquer qu'il servait ses secondes balles systématiquement kickées sur le revers. Il m'a simplement répondu : « Et alors ? » Il est comme ça, il a une logique qui est parfois très singulière..." ]

    L’intégrale : http://www.welovetennis.fr/interviews/82881-olivier-delaitre-en-france-ds-que-vous-sortez-de-la-capitale-vous-sortez-du-systme

    • Kaelin 25 avril 2014 at 22:49

      ah pas mal cette IW

  2. Patricia 25 avril 2014 at 22:37

    A TM, j’ai encore quelques pouliches en course (j’adore le hashtag de Ronald) : Dimitrov et Monfils vont en découdre – je préfèrerai une victoire de Gael, meilleur coef ^^ – il a fait un point avec tweener de toute beauté, le peu du match contre Paulo que j’ai pu apercevoir.
    Sinon il y a Nenesse qui va se cogner Nishikori – ça va être dur, Nishikori a eu des passages très impressionnants sur ses deux derniers matchs. Je me demande si cette année il ne va pas faire quelque chose sur terre pour peu que son corps tienne. Avoir Chang à ses côtés devrait amener quelque chose sur cette surface jusqu’ici peu favorable ; en plus, vu sa qualité de déplacement et sa palette, il a un vrai potentiel je trouve. Bon, Murray aussi a un déplacement de fou et une grande variété, et on ne peut pas dire qu’il y brille mais Nishi est plus naturellement offensif, moins vulnérable à la puissance je pense.
    Vu aussi un bout du Gulbis/Gabash – le moment où le russe a arrêté de faire n’importe quoi, c’était assez proche comme philosophie de jeu, des missiles en tous sens et des longs de lignes de toute beauté…

  3. Jérôme 26 avril 2014 at 08:40

    Salut les 15-lovers.

    Eh oui je suis bien toujours là. Je passais vois lire de temps en temps, mais j’ai eu plein d’autres choses à faire et 2013 ne m’a pas donné envie de suivre comme un frénétique le tennis.

    J’ai heureusement pu profiter de l’essentiel à Dubaï, Indian Wells et Monte Carlo. Plutôt sympa tout ça. Et des beaux matches.

    Pour ce qui est de Nadal, vous m’avez suffisamment lu développer en long, en large et en travers mes analyses et hypothèses pour que je n’y revienne pas. Je résumerai par le fameux « You can be wrong for the right reason. » Tout cela aurait normalement du arriver voici plusieurs années. Je constate sans m’expliquer comment Nadal a pu tenir et revenir aussi longtemps physiquement, alors qu’un Del Potro et d’autres joueurs qui frappent trop fort sont déjà passés 2 fois sur le billard.

    J’ai bien moins de satisfaction à voir Nadal finalement décliner, qu’il m’a été surtout pénible de supporter certaines de ses grandes victoires : ses 2 Wimbledon, ses 2 US Open, son open d’Australie, et même ses titres 2006, 2007 et 2011 à Roland Garros.

    Alors oui, ça y est finalement par la force des choses. Encore qu’on ne sait jamais …

    • Patricia 26 avril 2014 at 11:34

      On ne sait jamais…
      En effet, et un récent billet de Tignor peut donner du souci à moudre pour les nadalophobes : il fait le parallèle avec l’année 2010 de Fed, suivant une 2009 avec retour à la 1è place mondiale, 2 GC dont le dernier du carré, et une finale, pour effacer le choc de 2008. C’est en 2010 que Fed voit souillé ses H2H immaculés contre la plèbe du genre Baghdatis, Gulbis, Montanes, Soderling, Monfils ainsi que les défaites contre Berdych qui ne l’avait pas battu depuis 6 ans… Si Nadal s’aligne sur Biquette, il peut encore dévisser beaucoup plus loin avant de revenir pour le coup du père François.

    • Remy 26 avril 2014 at 11:56

      He’s back !

    • MarieJo 26 avril 2014 at 12:26

      salut jérôme,
      ton hibernadalisation est presque terminée ?

      contente de savoir que tu nous lis de temps en temps…

      nadal est moins au top… mentalement sans doute parce que physiquement il ne se sent pas dans sa forme optimale, sans doute aussi réalise-t-il que sa forme optimale le conduit aux blessures de plus en plus rapprochées, la défaite australienne lui a laissé une grosse séquelle…
      on peut y voir un parallèle avec la saison de 2010 de fed « the year of the pay back » en ce qui me concerne, toutes ces défaites parfois en ayant balle de match ou en ayant dominé, un baisse d’intensité mentale à l’heure de gagner…
      pour moi, nadal a payé en Australie tous les efforts consentis en 2013 et son année de dingue avec 10 tournois, un peu comme federer en 2012, 2013 les pépins sont arrivés avec les doutes et sa spirale négative de défaites… nadal n’est pas aussi mal en point physiquement mais mentalement il est aussi touché.

      il va se reprendre, attendre son heure, comme quand il se trouve en position défavorable, il sait que la roue fini toujours par tourner à un moment, sauf que cette année ça lui arrive sur terre et que c’est sans doute avec 2009, la seule année ou il est plus vunérable et qu’il le montre. En 2009, il n’avait pas super bien joué, mais il avait gagné, là les mecs le sentent vulnérable et prennent plus confiance que d’ordinaire…

  4. Marina 26 avril 2014 at 11:28

    Petite pensée du matin…
    Depuis quelques mois, je trouve que j’apprécie un peu plus la tournure des tournois. Je me suis donc demandé pourquoi, j’ai essayé de creuser la question, puis la réponse est venue, évidente: le revers à une main!
    Etant une grande adepte de ce bijou, je ne peux que constater que malgré tout ce qu’on a pu dire (« maintenant il faut un revers à 2 mains pour réussir », « on a beaucoup plus de puissance avec un revers à 2 mains » etc etc), le revers à une main est tenace. J’ai même envie de dire qu’il est de retour!

    Petit retour en arrière… En 2011, 10 tournois seulement sur 65 ont été remportés par des revers à une main. En 2012, ce chiffre atteint 11.
    Cette année, après seulement 23 tournois, nous en sommes à 6. Et plus important encore: il ne s’agit pas de simples 250, mais d’un Grand Chelem, d’un 1000 et de 2 500 notamment. Le retour en forme de Federer, l’explosion de Wawrinka, l’éclosion de Dimitrov… Dans le top 20, ça en fait 8! Il y a quelque temps, on ne les comptait que sur les doigts d’une seule main.
    En plus des tout meilleurs, on peut constater que le plus jeune joueur du top 100 est aussi à une main (Thiem).

    Ok, les chiffres ne font pas tout. Alors parlons qualitatif.
    Faire son revers à une main demande une meilleure coordination, avec 5 mouvements bien distincts: rotation des hanches, rotation du tronc, travail du bras, de l’avant-bras et du poignet. A 2 mains, ces mouvements se sont d’un seul coup ou presque. Mais le gros avantage, c’est bien sur de pouvoir varier tous ses coups, de pouvoir faire ce qu’on veut avec la balle, bien plus que si on a les 2 mains collées sur le manche de la raquette.
    Il est aussi bien plus simple de monter au filet avec un revers à une main. A contrario, le revers à 2 mains est parfait pour les mouvements d’essuie-glace.

    Alors voilà pourquoi tout ceci me réjouit. Tant qu’il y aura autant de revers à une main et qu’ils auront un tel succès, le jeu offensif aura de l’avenir.

    • Elmar 26 avril 2014 at 12:39

      Pour avoir essayé il y a peu de devenir monodextre et avoir quand même persévéré pendant près d’un an alors que jouais depuis 25 à deux mains, ce qui m’a le plus surpris, c’est à quel point un placement parfait est indispensable à une main là où le deux mains autorise bcp plus d’impuretés. Pas pour rien que les grands boiseurs de l’histoire du tennis étaient tous des revers à une main. En revanche, c’est juste que le une main est plus à l’aise au filet. Si je suis revenu au deux mains, nettementplus stable chez moi, j’ai fait d’indéniables progrès à la volée, en ayant gagné en science du placement et en toucher de balle.

    • Kaelin 26 avril 2014 at 12:58

      C’est Albert Montanes qui va être content ! je blague ^^

    • Patricia 26 avril 2014 at 13:17

      Ton avatar me donne une idée de 31è question au gasquizz (résultats tout bientôt) : d’après photo en revers, dans un même tournoi, dater l’édition ! ^^
      Evidemment c’est pas un tour de magie, c’est le polo…. et il ne faut pas une photo de set décisif.

      Le mien c’est USO 2009, le tien il l’avait à l’US 2012, la preview de 2013 avec son déjà excellent 1/8è contre Ferrer – mais ça ne doit pas être le même tournoi !

      • Marina 26 avril 2014 at 14:17

        En parlant de polo, j’attends toujours un set décisif cette année pour voir si oui ou non, Lacoste a prévu un polo rouge…

        Je ne saurais pas dire de quel tournoi est tiré ma photo..

  5. Elmar 26 avril 2014 at 12:44

    Vraiment excellent cet article Guillaume.

    Comme j’ai 39 de fièvre, je vais pas me lancer dans un grand plaidoyer. Moi si j’avais dû élire la victoire la plus dégueulasse en GC, j’aurai voter Chang sans réfléchir.

    Maintenant s’ il faut choisir parmi les 8 proposés, mon vote va à Gomez sans grande hésitation. Je vois que Johanson tient la corde pour le moment. Je vous trouve dur avec un mec qui avait un jeu agréable à regarder et qui a quand même un 1000 à son palmarès, ce dont même del Potro ne peut se vanter.

    • Elmar 26 avril 2014 at 12:47

      En plus il reste indissociable d’un moment de magie de l’histoire du tennis avec les cousines de Marat.

    • Colin 26 avril 2014 at 14:17

      Ah oui mais non car Gomez avait un revers à une main, ce qui le met hors concours d’office.

      D’ailleurs Gaudio (et Costa) aussi.

      Donc je reviens sur mon vote d’hier soir, et je vote pour Johansson puisque la notion de « pire vainqueur » inclut forcément l’attribut « revers à 2 mains ».

      • Sam 26 avril 2014 at 14:43

        Ha ! Nous montons une sorte d’école.

      • Montagne 26 avril 2014 at 18:15

        D’accord avec toi Colin.
        J’avais voté Johansson, mis cet argument rajoute un point à ma conviction.

  6. Elmar 26 avril 2014 at 12:52

    Sur Nadal,, évidemment je n’enterre pas la bête. Mais ce qui m’a surpris hier c’est qu’Almagro jouait assez mal en fait. Il semblait tout mou sur le terrain et servait à 112 en 1ere balle dans le second set. J’avais franchement l’impression qu’il avait un problème physique. Bref, la défaite de Nadal n’en est que plus interloquante. En tous cas les mecs sur le circuit doivent avoir les crocs qui poussent là.

    • Patricia 26 avril 2014 at 13:33

      En parlant d’Almagro… HL du match contre Nadal : https://www.youtube.com/watch?v=oJr4dyiUNWw#t=51
      Je préfère encore son CD à son revers, c’est un des plus perforant du circuit.

      Moi c’est le déplacement de Nadal qui m’interpelle, pas vraiment les courses mais les petits pas, d’habitude il est très félin, très léger, là je le trouve un peu scotché à la glaise….

  7. Patricia 26 avril 2014 at 13:47

    grrr, Gael !
    Bon, Nenesse, au moins un beau match, hein, Kei est en mode wasabi, là !

  8. Guillaume 26 avril 2014 at 13:56

    J’aime bien le papier de Tignor posté ci-dessus. Nadal perd deux matchs sur terre battue et, ça y est, c’est la fin. Ceux qui ne le supportent pas (plus) sablent le champagne, Coach se transforme en Evans et on se perd déjà en hypothèses pour Roland. Ne m’en voulez pas, mais j’attendrai avant de me réjouir : ne pas faire subir à l’Ibère ce qu’on a entendu à propos de Federer dès 2008… Attendons déjà qu’il perde un match à Roland pour acter l’entrée dans une ère moins exclusive sur terre battue.

    Bon ceci dit je suis super content pour mon Nico. Cette victoire arrive 5 ans trop tard pour peser sur le déroulement de sa carrière, mais elle doit tout de même cautériser pas mal de plaies.

    Je commençais à chercher un stream, alléché à l’idée du Dimitrov / Monfils en court à Bucarest. Trop tard : Gaël a déjà abandonné.

    • Remy 26 avril 2014 at 14:24

      je rejoins l’avis de Guillaume.
      Cependant, on peut commencer à nourrir des espoirs de ne pas voir Nadal triompher cette année à Roland.
      Cependant, le taureau peut tout à fait remporter Madrid et Rome (même si Madrid lui réussit généralement moins bien).
      Il faut aussi bien se souvenir que Djokovic était à 2 doigts de le renverser l’an dernier. Je ne compte le nombre de match où Nadal gagne sans convaincre.

  9. William 26 avril 2014 at 15:45

    Pour une surprise…

    Je me garderais bien d’en tirer d’alarmantes conclusions sur l’état de Nadal et à prédire à tout va sur Roland Garros, qui ne se tiendra que dans un mois…

    Il est en légère méforme en ce moment, ok, ça arrive, ce qui est étonnant ce n’est pas qu’il ait une petite baisse sur cette période qui lui est habituellement faste, c’est qu’il n’en ait quasiment jamais eu avant !

    Nous verrons bien ce qu’il adviendra dans un mois… S’il ne gagne ni Madrid ni Rome, là on pourra spéculer.

    Nishikori dézingue tout en ce moment, c’est cool ! Déçu pour Gulbis mais bon…

    A Bucarest, finale Dimitrov-Rosol : pas mal non plus !

  10. Antoine 26 avril 2014 at 16:13

    Excelent article que je découvre après un break d’une semaine. Merci Guillaume !

    Bon, le pire vainqueur de grand chelem n’est pas dans la liste et c’est bien dommage : il s’agit bien évidemment d’Ivan Lendl..

    Le plus grand escroc qui figure dans cette liste est Brian Teacher qui a réussi deux fois son coup. Il est tellement nul que je ne me souviens même plus comment il jouait. Champion hors catégorie et bien entendu à l’OA ou à l’époque le tabaleau valait celui d’un bon 500 de nos jours, j’exagère à peine.

    Après si on parle de vrais faux grands chelems, il faudrait quand même inclure dans cette liste Giméno qui gagne Roland Garros en 72 à 34 piges, record toujours valable, en battant Patrick Proisy en finale et Georges Goven en demie, un peu comme si Tommy Haas remportait Roland Garros en battant Gilles Simon en finale après avoir battu Bennetteau en demie…Mais à cette époque là en jusqu’en 79, Roland Garros est en fait un sous grand chelem comme l’OA, à un degré moindre toutefois. Comme Giméno a été bon quand il était plus jeune, c’est un peu vache de lui attribuer la palme.

    Costa fait parfaitement l’affaire, de même que Gaudio. Nullisimes pour être franc. Costa ou Gaudio ? Costa était quand même plus solide et Gaudio a quand même eu un bol incroyable en finale en tombant sur un type qui faisait dans son froc au lieu de l’écraser en trois sets. Bon, mais Gaudio est sympa, donc on l’excuse. Va pour Alberto…

  11. Elmar 26 avril 2014 at 16:14

    Bon, si Almagro et Sock font le boulot, je me retrouverai avec quand même 3 finalistes cette semaine!

    Sinon, Nishi et Dimitrov ont clairement passé un cap cette saison; Raonic est déjà au niveau qui sera le sien ces prochaines années; une nouvelle forme de régularité a été trouvée par Gulbis; Stan est un nouveau membre du haut du panier; Tsonga semble glisser irrémédiablement et devrait être suivi par Ferrer; attendant Tomic ou Thiem, le tennis qui était sclérosé ces dernières années est « incontestablement » en train de changer ses contours.

    Et dieu que ça fait du bien. Évidemment, les mecs tout en haut vont pas lâcher le morceau si facilement, il faudra les en déloger, mais enfin, c’est justement le boulot de cette nouvelle génération.

    • Patricia 26 avril 2014 at 20:26

      J’allais te dire de te méfier de Giraldo, un vrai succube contre Thiem qui possède peut être le don de Gasquet de la défaite généreuse qui révèle l’adversaire… Trop tard, Almagro est déjà passé à la casserole.
      Alors méfie toi de Krajinovic, ce mec a gagné deux futures d’affilée, a continué à pédaler jusqu’en finale d’un challenger avant de caler contre Kyrgios (qui récidive en 1/2 à Savannah et pourrait rencontrer Sock ou Kraji), et reprend le guidon derechef. C’est peut être la version 2014 de Carreno Busta…

  12. Antoine 26 avril 2014 at 16:24

    Je disais donc que j’avais fait un petit break…Suis arrivé dimanche dernier en Bretagne chez des amis d’ou je reviens au moment ou se disputait cette médiocre finale de Monte Carlo ayant pensé auparavant que s’il avait sa chance, Roger ne la laisserait pas passer. J’ai vu les deux derniers sets, pas bien folichons, et Roger a loupé le coche en perdant un point au tie break, puis en sombrant tandis que Stan le battrait comme je pensais qu’il pouvait le battre dans ces conditions de jeu.

    C’est vraiment dommage pour Roger qui ne gagnera donc probablement jamais Monte Carlo et qui a laissé passer sa meileure chance. Tant pis pour lui et bon vent à Stan.

    Cela étant dit, il vaut actuellement mieux être dans la peau de Roger que dans celle de son ami Rafa, décidemment sans confiance depuis cette finale perdue à Melbourne. Jouant mal, il se faiut étendre par Ferrer à Monte Carlo et jouant toujours mal après un très bon premier set, voilà qu’il se fait battre par Almagro à barcelon en ayant loupé 15 balles de break sur 18 et en ayant gagné 8 pointsde plus que lui…Ce ne serait pas un problème physique parait il. Je ne l’ai pas vu jouer mais je me demande comment il sert vu qu’il s’est fait breaker 4 fois.

    En tout cas, il joue sans confiance, donc court, faiblard et de façon irrégulière, bon un jour, mauvais le lendemain ou alternant les deux durant le même match. Il est donc actuellement dans cette spirale ou une défaite de plus diminue encore celle-ci. On verra comment cela se passe pour lui à Madrid et Rome mais il a déjà épuisé son quota de défaites sur terre qui est de 2 maximum par an. Arriver à Roland Garros sans être considéré comme le super favori ne serait pas forcément une mauvaise chose pour lui à condition qu’il ne perde pas dans ces deux tournois à chaque fois.

  13. Jérôme 26 avril 2014 at 17:11

    Sur le fond de l’article, je me disais en effet qu’il faut au préalable s’entendre sur le sens du mot « pire ».

    Si le pire signifie le plus incongru, le plus insignifiant, le plus au rabais, alors, il fait en effet exclure de notre vindicte les vainqueurs de l’AO de 1976 à 1982 où les meilleurs ne participaient pas. A compter de 1982, l’AO est très relevé.
    Pour RG, je ne vois pas d’année à exclure hormis 1977 où Borg avait fait l’impasse.
    Pour Wimbledon, c’est 1973, année du boycott qui est à exclure.
    Rien à exclure pour l’US open.

    Pour moi, le vainqueur le + insignifiant, c’est en effet le zigoto qui a gagné RG en 2002, ainsi que ceux de 2003 et 2004.

    Après, si par « pire », on veut dire « insupportable », alors bien évidemment c’est l’affreux Lendl qui a martyrisé le beau tennis dans la seconde moitié des années 80, avant que son avatar en pire, le Minotaure de Manacor, ne prenne sa triste relève. :mrgreen:

    • Elmar 26 avril 2014 at 17:29

      Mettre Ferrero dans le même panier que les deux autres, c’est osé. Le mec a quand même été numéro 1 mondial, a fait finale à l’USO et demi-finale à l’AO et il me semble quart à Wimbly. Et puis une finale du Masters aussi. Enfin, il a dû enquiller qqch comme 4 M1000.

      Bref, un bien joli palmarès au final, même si sa trajectoire a été très étonnante, avec une montée en puissance jeune, un titre à Roland et le n°1 mondial à la clé à 23 avant avant de s’effondrer complètement (enfin pour le très haut niveau je veux dire, parce qu’il réussissait de jolies perf par-ci par-là). Mais c’est vrai qu’avec un tel début de carrière, la suite a ressemblé à un long chemin de croix.

      • Jérôme 26 avril 2014 at 18:09

        Tu as raison Elmar. 2003 je n’aurais pas du la mettre au rebut. Mais ce malheureux Ferrero paie injustement pour tous ces terriens qui m’ont pourri trop de Roland Garros.

      • Patricia 26 avril 2014 at 21:20

        Tu oublies le principal : un jeu vraiment bien plus glamour, plus dans la lignée agressive de Verdasco que dans l’artisanat ou le labour.

        En perf ultérieure, on peut regarder des extraits de sa demi à l’AO contre Roger en 2004 par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=jcMiYkqNSLo

        • Patricia 26 avril 2014 at 21:29

          J’ai eu envie de revoir le match contre Henman à RG en 2003 (j’avais bcp apprécié à l’époque où j’étais à fond pour l’ange blond tout de noir vêtu).. je suis tombée sur cet extrait avec une pépite au commentaire de la part de Forget, à propos de Henman : « le meilleur attaquant sur TB… qui commet peu de fautes du fond, contrairement à des joueurs comme Federer, Escudé, qui jouent un peu dans la même filière…. »

    • Ivan 26 avril 2014 at 21:34

      Nadal avatar de Lendl? Tu suis un traitement en ce moment? Si ce n’est pas le cas, faudrait y songer. Inutile de s’attarder sur les multiples différences de style entre les deux vu que ton rejet du GOAT (Lendl évidemment) est supra-tennistique.

    • Ivan 26 avril 2014 at 21:42

      Au passage, si par « martyriser le beau tennis » tu entends foutre des branlées à McEnroe&cie, ça a commencé bien avant la seconde moitié des 80′s.

  14. William 26 avril 2014 at 17:35

    Almagro se fait complètement bouffer… Il avait breaké dans le deuxième et voilà que Giraldo sert pour une finale. Le syndrome du contrecoup de la très grosse perf !

  15. MarieJo 26 avril 2014 at 17:46

    les finales de terre batue dont vous avez rêvé : la défaite de nadal laisse Giraldo aux prises avec nishikori, almagro ayant été incapable de sortir le colombien… ouuuuuuuaiii :mrgreen:

    • Antoine 26 avril 2014 at 17:57

      Banzaï ! Sushikori a mis 2 et 4 à Gulbis…Roger avait raison de dire après sa défaite à Miami qu’il avait beaucoup progressé..Il va sans doute succéder au Terreminotaure à Barcelone…

      • Patricia 26 avril 2014 at 20:27

        Et pour la première fois depuis 1996, il n’y aura pas d’Espagnol en finale….

        • Patricia 26 avril 2014 at 20:57

          Et Nadal y a contribué par une série tout de même impressionnante à admirer sur cette page ATP (je découvre cette fonction) : http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Top-Players/Rafael-Nadal.aspx?t=pa&y=0&m=s&e=425

          Surtout qu’il y a toujours affronté un Espagnol, Canas excepté.

          Attaque aiguë de jeffite : j’ai eu envie de savoir combien ça faisait de jeux en sa faveur à Barcelone contre le reste du monde sur sa grande série de titres – en sets, ça va vite : il en a perdu 2 en 8 tournois (j’ignorais que même pour les 500 on avait encore des finales en 3 sets gagnants en 2005 et 2006)

          voilà le fruit de mes petits calculs, comme un mausolée à sa domination défunte :
          Nadal = 347 jeux
          le reste du monde = 166
          Soit 47.8% des jeux abandonnés….

          • Elmar 26 avril 2014 at 21:39

            C’est plutôt 32,4 % de jeux abandonnés, en fait.

  16. May 26 avril 2014 at 18:00

    Bien joué Almagro!

  17. Elmar 26 avril 2014 at 18:16

    Almagro a été nullissime, ce qui ne m’étonne par car je l’avais déjà trouvé assez mauvais hier. Giraldo a complètement mérité sa victoire, mais le titre devrait revenir à Sushikori, très bon depuis le début de la semaine.

    Une pensée pour le pauvre Thiem qui avait moyen de se glisser en finale!

    • Antoine 26 avril 2014 at 18:57

      Si le tennis était un sport rationnel, c’est à dire transitif, on pourrait en conclure que Giraldo est plus fort que Nadal…

      En fait, il fait rarement bon battre Nadal ou Roger, le vainqueur se fait le plus souvent étendre au match suivant..Il faut donc les battre en finale mais c’est plus dur…

  18. MarieJo 26 avril 2014 at 19:19

    Almagro devait être blessé il est arrivé avec des béquilles en conf. de presse tout à l’heure… Pas de bol

    • Elmar 26 avril 2014 at 19:23

      « J’avais franchement l’impression qu’il avait un problème physique. » disais-je dans mon post de 12h52.

      Déjà hier je trouvais qu’il se déplaçait et servait mal.

      Voilà donc en partie de quoi alimenter mon moulin.

    • MarieJo 26 avril 2014 at 20:30

      ce couillon s’est tordu la cheville sur le dernier point… il nous fait une monfilserie !

  19. Patricia 26 avril 2014 at 20:32

    Si Nishikori s’impose, ce qui est probable, son palmarès en 500 commencera à avoir de la gueule… Deuxième corolaire, l’adaptation de ses atouts à la TB serait vérifié et ça peut avoir son importance pour grimper dans le classement.
    En tous les cas, ce mec a tout pour être un pensionnaire à long terme du top 10, sauf un physique solide.

    • Patricia 26 avril 2014 at 21:04

      Je viens de jeter un coup d’œil à ses stats 2014 (oui, je sais, mais on m’a empêché de regarder du tennis toute la semaine, alors je craque sur les biscuits) : il est bien placé le bougre ! 6è en retour de 1è et de 2è balles, 4è en jeux de retour remportés (devant Djoko, notamment!)
      Evidemment au service c’est moins gratiné, mais il est tout de même au niveau de Dolgo, Gasquet, Murray avec 82% des jeux remportés.

  20. Elmar 26 avril 2014 at 21:40

    Je stresse devant le stream tout pourri de Sock-Krajinovic. 3-3 au 3ème set. On va entrer dans le money time. C’est là qu’on va voir ce que vaut cette vieille chaussette.

    • Elmar 26 avril 2014 at 21:45

      Et break de la chaussette sur un ma foi très joli point.

      Il a un gros coup droit, n’est pas maladroit au filet et se déplace plutôt pas mal.

      En face, Krajinovic a un jeu typique de terre battue avec bcp de lift. Et un monstre kick au service, bien chiant à jouer.

  21. Elmar 26 avril 2014 at 21:50

    Putain… Et cette vieille chaussette qui refile le break droit derrière sur un horrible jeu plein de vilaines fautes directes alors que ca faisait une heure qu’il remportait tranquillement toutes ses mises en jeu.

  22. Elmar 26 avril 2014 at 21:54

    Mais rebreake juste derrière, avec un jeu du chat et de la souris au filet, une faute directe de son adversaire, un coup droit massue gagnant et un revers du tonnerre.

    Allez, il va servir pour le match (et pour mon classement à TM).

    • Elmar 26 avril 2014 at 21:59

      Et c’est fait! Excellent. Ca me fait quand même 2 finalistes cette semaine. Evidemment, d’un pur point de vue comptable, c’eût été préférable qu’Almagro l’emporte. Mais enfin, on ne va pas faire la fine bouche.

  23. Elmar 26 avril 2014 at 22:04

    A la faveur de cette finale en challenger, Sock passe, dans la bataille des meilleurs numéro 5, devant des mecs comme Bellucci ou Struff. Si d’aventure il l’emportait, il ne serait alors qu’à 6 malheureux points de l’excellent Thiem.

    Je me félicite de ne pas l’avoir changé pour Goffin, comme j’en avais initialement l’intention, au moment de la transition dur – terre battue.

    Par contre, y en a un pour qui je n’ai pas voulu m’affoler mais j’aurais peut-être dû, c’est le Père Paire…

    • Patricia 26 avril 2014 at 22:23

      En fait, Sock n’est pas mal sur terre, son meilleur résultat en GC c’était à RG, non ?

      D’un point de vue TM, l’approche « voyons grand » de Thiem me désole un peu, il me ferait plein de points s’il condescendait à taquiner un peu le challenger… Mais rien de tel en prévision : la suite, ce sont les qualifs de Rome et Madrid. C’est bien de s’aguerrir, d’affronter les troupiers de l’élite, mais ma cagnotte, elle doit miser sur des grosses perfs au lieu de gagne-petit, mais sûrement : 10 points pour gagner 3 matchs de qualifs, 2 matchs de plus pour 45 points – Stepanek et Granollers ici… alors qu’à Savannah, tu croques 80 points pour battre des mecs classés 200 et le même nombre de matchs….

      Thiem dit en plus qu’il trouve le niveau des qualifs bien plus rude que le circuit challenger… Bon, d’un autre côté, s’il daigne y refaire un passage après Wim ou en fin de saison, ça va lui sembler de la gnognote à côté !

  24. Guillaume 27 avril 2014 at 10:32

    Bon et moi alors, dans tout ça, pour qui vais-je voter ?

    Vous aurez compris que la présence de Noah dans cette liste n’était évidemment que basse provocation de ma part. Ou alors, si j’incluais Noah, je devais produire une liste étendue à bien d’autres one shots en GC au palmarès bien garni par ailleurs, depuis Panatta jusqu’à Wawrinka, en passant par Cash, Krajicek, del Potro ou Korda, dont le nom a été suggéré en commentaires. Exit Noah, donc : il n’a rien à faire dans cette short-list de 8… de facto réduite à 7.

    En moins flagrant, le cas d’Andres Gomez s’approche un peu de celui de Yannick. Le procureur a eu beau insister sur ses victoires à Nice ou Bordeaux, elles n’empêchent pas le prévenu d’avoir triomphé à Rome et à Barcelone, hauts lieux du tennis sur terre battue. Son titre à Roland est un cadeau inattendu avant la retraite, mais il récompense l’extrême régularité sur une surface donnée (un peu comme si Ferrer avait fini par gagner Roland l’an dernier).

    J’annonce aussi Johan Kriek non coupable. Double vainqueur en Chelem c’est franchement abusé, mais son CV global en Grand chelem (1/2 à l’US Open, 1/2 à Roland, 1/4 à Wimb) lui permet de s’en sortir tête haute.

    Thomas Johansson ressort également du tribunal libre comme l’air. Ce type a principalement été poissard avec les blessures car, pour le reste, il était un poison de son époque. Assez mauvais sur terre, personne n’aimait en revanche le croiser sur dur, sur herbe ou en indoor. Son Masters 1000 du Canada, son titre en Davis, son argent olympique et sa demie dans le plus prestigieux tournoi du monde sont de jolis accessits à côté de sa victoire australe. Et même s’il avait le tort de posséder un revers à deux mains, j’en garde le souvenir d’un joueur très propre, techniquement sûr dans tous les coups du jeu, manquant juste un peu de puissance. J’ajouterais que, fut-il branleur, encore fallait-il battre Safin en finale de l’OA. Le Russe avait tout de même pris le premier set… Et il fallait avoir des nerfs pour aller chercher le tiebreak du titre dans le 4e. Le tennis + le sang-froid ? Relaxé.

    Je trouve encore des circonstances atténuantes à Mark Edmondson. Pour gagner son Chelem, il a battu le tenant du titre en finale. Et Newcombe ne pouvait être passé en 12 mois du statut de tombeur du N°1 Connors à celui de papy bon pour la maison de retraite. Avec sa victoire en Davis, ses 5 titres en Chelem en double (dont Roland) et sa demie tardive à Wimbledon, il sauve les meubles.

    Reste 3 clients, bien moins défendables à mes yeux…

  25. Patricia 27 avril 2014 at 10:44

    Je suis verdâtre, une demi heure de tableaux mis en forme pour les réponses au gasquizz vient de passer à l’as (la sauvegarde automatique datant d’une minute soi disant m’a renvoyée à la case départ…)

    Pour me remettre j’ai visionné du Giraldo (oui, bon, je m’informe), et il y a du Gonzalez dans la façon dont ce cas fesse la balle en coup droit : https://www.youtube.com/watch?v=0sPxAQZkdzw
    Ca doit être le genre Rosol qui fait plein de fautes normalement parce qu’il y a une sacrée variété, outre le feu assez jouissif contre la brochette de lémuriens portraiturée dans ces HL.

    • Patricia 27 avril 2014 at 10:46

      Le même youtuber a commis une sélection de retours : https://www.youtube.com/watch?v=gBvesji9yOs
      « Spank you very much » comme dit l’un des commentateurs…

    • Elmar 27 avril 2014 at 10:54

      Moi il m’a plu, le Giraldo. Je ne l’avais jamais vu jouer avant son match contre Almagro hier, mais je l’ai trouvé très actif sur le court. C’est lui qui tentait, qui provoquait, notamment en retour.

      • Antoine 27 avril 2014 at 11:31

        Je l’avais vu jouer il y deux-trois ans au moment ou il avait fait qq perfs avant de retomber dans un relatif anonymat. Cequi m’avait frappé était qu’il avait un très bon retour. En revanche, il était assez faible au service. Pas revu depuis..Il a progressé ?

    • Noel 27 avril 2014 at 11:00

      Vrai pour Gonzales mais il doit aussi rappeler ce bon Fernando par son absence de revers…à en juger par les extraits, il ne joue que côté CD. Quand il le frappe à plat, il y a aussi un peu de Del Potro dedans je trouve.

      • Patricia 27 avril 2014 at 11:23

        Ah non, il cogne aussi en revers : https://www.youtube.com/watch?v=a8K1G2q8dnY&list=PLlwNYiGLiYrbkSO9Z5AeVK11hq2apxfLW

        D’après son grand fan qui fait des vidéos, il a la plus mauvaise 2è balle du top 100 et il est nul sur les BB… Par contre en retour il est constant et ne tente pas toujours le missile.

        • Patricia 27 avril 2014 at 11:38

          En fait en revers long de ligne c’est assez Djoko….

          Et en plus il sait toucher les amorties : 17 amorties qui lui font le point dans ce match contre GGL !

          En fait quand tu vois tout ce qu’il fait bien, tu te dis que le fan aurait dû nous faire une vidéo de ses tares parce que ça tourne au mystère, son classement ^^ !

          • Patricia 27 avril 2014 at 11:38
            • Guillaume 27 avril 2014 at 12:10

              Pour avoir vu jouer le loustic à Bercy il y a 2-3 ans, ça tenait en un mot : service. Pas bon du tout dans l’exercice.

              Moyen dans le déplacement, aussi. Les missiles, c’est si la balle lui arrive dessus. Quand il faut aller les chercher c’est une autre paire de manches.

            • Elmar 27 avril 2014 at 12:24

              Tiens, ça c’est tout à fait possible, parce qu’hier Almagro se contentait de jouer bombé sur lui. Il avait très peu de courses latérales à faire.

              En revanche, il a eu des très bons pourcentages au service pendant tout le match, mais c’est vrai qu’Almagro était spécialement nul en retour. Il était tellement loin de sa ligne qu’en comparaison, Gasquet semblerait presque au filet en retour.

          • Elmar 27 avril 2014 at 12:27

            Quand on y réfléchit, c’est quand même idiot d’être si loin au classement parce qu’on est nul au service alors que c’est le coup le plus facile à travailler, celui qui ne dépend qu’uniquement et exclusivement de toi.

            • Kaelin 27 avril 2014 at 13:35

              oui enfin s’il est bon dans tous les coups et qu’il n’arrive pas à améliorer ce dernier c’est peut-être que ce coup est loin d’être le plus facile à améliorer. C’est pas le seul joueur handicapé par ce problème d’ailleurs … perso je considère que certes c’est le coup qui dépend exclusivement mais que c’est peut-être ce en fait un des coups les plus durs (pas tant paradoxal que ça au final, surtout à l’ère des très bons retourneurs et des surfaces ralenties qui vous font trembler le bras plus qu’auparavant peut-être)

              • Kaelin 27 avril 2014 at 13:37

                oula j’ai encore oublié des mots :

                « qui dépend exclusivement de soi » et « mais c’est peut-être ce qui en fait un des … »

                pour compléter mon commentaire, c’est d’ailleurs pour cette raison que j’admire beaucoup les très grands serveurs à défaut de m’éclater en regardant leurs matches

  26. Kaelin 27 avril 2014 at 13:32

    Le boss est prolifique en ce moment et c’est pas pour me déplaire ! Je suis tombé sur cet article de Guillaume sur les accidents improbables des tennismen :

    http://www.wearetennis.com/fr_FR/#/2014/04/24/top-10-blessures-idiotes/3932

    mention spéciale à Gilou avec son trampoline et sa côte fêlée après avoir éternué et Bennet’ avec ses baguettes chinoises ! :D

  27. Kaelin 27 avril 2014 at 15:05

    Et set Dimitrov au TB

  28. Kaelin 27 avril 2014 at 15:07

    je m’ennuyais pendant l’intermède qui a suivi le set gagné par Dimitrov, j’ai tapé Elmar tennis dans google et il y a bien un tennisman allemmand qui se prénomme ainsi !

    http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Ej/E/Elmar-Ejupovic.aspx

  29. Kaelin 27 avril 2014 at 15:15

    Ah cool, je viens de voir que Bolleli a gagné le challenger de Vercelli, le plus intéressant de la semaine !

    Pas mal du tout car le bellâtre italien au revers à une main soyeux était seulement WC du tournoi et a failli y passer plus d’une fois ! Seul son 1er tour fut sans encombres, contre Balleret le monégasque (victoire 6-4 6-3) , sinon regardez les scores :

    vs Cuevas : 6-7(2) 6-4 7-6(9)
    vs Edmund : 7-6(3) 6-7(3) 6-0 (bon un 3ème set plus simple ^^)
    vs Arnaboldi : 7-6(3) 4-6 6-4 (c’est normal si vous ne le connaissez pas, pas de panique, c’est parce qu’il est italien et joue au tennis!)

    La finale fut beaucoup plus simple finalement, contre Mate Delic, un jeune croate qui a fait un beau parcours lui aussi comme je le signalais il y a peu dans un post, avec un Bolelli qui gagne 6-2 6-2.

    Ce tournoi, dont Struff, Brown, voire Goffin étaient pourtant bien plus favoris, fini donc les mains d’un local mais que j’aime bien, tant mieux …

  30. Patricia 27 avril 2014 at 15:32

    Dans le style « Kaelin news », Robert s’impose en double avec Huta Galung à Barcelone, en deux sets et contre Nestor/Zimonjic qui plus est !

    • Kaelin 27 avril 2014 at 15:39

      la vache !! énorme. Le retour du Ta ?

  31. Kaelin 27 avril 2014 at 15:36

    Autres challengers :

    A Savannah, une finale intéressante, surtout pour ce bougre de Elmar qui a choisi Sock dans sa team (jme souviens plus s’il est le seul), car la finale opposera Sock à Kyrgios !

    A Santos, belle perf du manchot Axel Michon, passé au TC Granville, à 30 min de chez moi et où je passe la semaine (et dont l’ancien entraineur, Yves Glémot, fut aussi le mien huhu :D) ! Il atteint les demi-finales du challenger, battant en quart la TS1 Denis Kudla ! Enorme énorme ! C’est simple, Kudla a le double de son classement : 110ème vs 220 pour Mich’ mich’. Surtout qu’il bat aussi Joao Sousa le brésilien, 133ème et local de l’étape. A ce point LA, ce n’est plus du KU (Kudla!). Jme permets ya personne sur le site :D.

    Il échoue finalement contre Maximo Gonzalez, classé dans les mêmes eaux que ces victimes de la semaine dans un score serré.

    La finale opposera celui-ci à Elias.

    A Shenzen, Muller nous fait une Bolelli en presque mieux (quoique Bolelli était WC mais il était chez lui) et triomphe d’une tribu d’asiatiques bien décidés à lui mettre des batons dans les roues. Peu lui importe, le luxembourgeois triomphe du japonais Soeda puis de Daniel Cox qui s’est perdu lui aussi là bas pour ensuite triompher de l’infâme Ze Zhang, le plus français des chinois qui jouent au tennis (du moins le plus connu en France! allez demander à Patricia pourquoi :) ). Emporté dans son élan, il se dégomme la TS1 classé 150 places devant lui et surtout top 50 (bon 49ème) puis bat Lacko la TS2 !! Enorme.

    Bien joué Gilou, tu redonnes ses lettres de gloire à ton illustre camarade francophone phasmatique du même prénom.

    • Kaelin 27 avril 2014 at 15:39

      j’ai oublié de citer la TS1 de Shenzen, 49ème mondial, c’est bien le taïwanais Lu, vous l’aviez bien sûr reconnu !

  32. Patricia 27 avril 2014 at 16:07

    Pour ceux qui sont morts de langueur en attendant les résultats du Gasquizz, j’ai fait le dépouillement en suite de l’article, et ce, malgré les bugs pamelo-zhangien qui s’acharnaient sur mes tableaux ^^ !

    Félicitations aux vainqueurs – les deux monstroquizz habituels que j’avais voulu faire trimer un peu, flanqués de deux échappés de la Crypte Yasunari et Marina – honneurs aux primés et à tous les courageux participants !

    • Kaelin 27 avril 2014 at 16:26

      Excellent Patricia, tu as encore fait les choses jusqu’au bout et avec la manière ! C’est tout beau :D. Content de ma 8ème place, je suis devant quelques piliers du site ! Mais je suis bien loin d’autres monstres.

      Marina et Yasunari, récentes arrivées, pas mal du tout, elles m’ont impressionnées, le quizz était quand même super chaud :D.

      Enorme Babolat qui coiffe Guillaume sur le poteau … ceci dit vu ce qui les sépare, je conseillerai au boss de demander un recompte des voix ! En mode Copé – Fillon lors de l’UMPGate avec multiples recomptages s’il le faut et prises de positions des 15lovers dans un camp ou l’autre,^^.

      • Guillaume 27 avril 2014 at 20:10

        Je pourrais d’autant plus me la jouer François Fillon que le décompte de mes points effectué entre parenthèses me donne bien 26,5 points, et non 25,5. J’en appelle à la COCOE.

        • Patricia 27 avril 2014 at 20:42

          Avec moi c’est presque une obligation, en plus ça changerait tout au général car tu as le bonus ! Je recompte car le 1er total était indépendant (je l’ai fait une fois global, une fois par catégorie…)

          • Patricia 27 avril 2014 at 20:50

            Bon, fin du suspense… j’ai re-recompté, c’est mon décompte général qui avait raison : en fait c’est 12.5 à la catégorie « classique »… Shame on me, mais du coup ça ne change rien aux podiums….

    • Marina 27 avril 2014 at 17:40

      Merci Patricia pour ce beau travail. Et bravo au trio de tête Babolat, Guillaume et Yasunari!
      Personnellement très contente de mon prix Ventouse. J’en conclus que je me souviens plus facilement des blessures et forfaits de Richie que de ses matchs.

      • Yasunari 27 avril 2014 at 21:37

        Un grand merci à Patricia pour le travail colossal, captivant et, comme d’habitude, plein d’humour. Bravo à Marina . Tu es la championne des questions auxquelles personne d’autre ne sait répondre : c’est très fort !
        Pour ma part, je suis assez fier d’arriver juste derrière les tic et tac du quizz. Il faut dire qu’on jouait sur une surface qui m’est favorable.

  33. Marina 27 avril 2014 at 16:10

    Victoire Dimitrov 7/6 6/1. Un 1er set serré, où Rosol envoyait de sacrés patates puis un cavalier seul du Bulgare.
    Ravie de le voir remporter son 3ème titre; synonyme aussi de sa polyvalence (indoor, hard et terre battue). Le voilà 7ème à la Race, c’est pas anodin et maintenant qu’on est fin avril, ça commence à vouloir dire quelque chose.
    Je le vois bien s’installer dans le top 10 après les 2 Grands Chelems qui vont suivre.

    • Geô 27 avril 2014 at 17:00

      Voilà, dans le top 10. Qu’il atteigne rapidement les 10 titres aussi. Il ne lui manque donc plus que le gazon. Le gazon… L’année prochaine…

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis