Les Monuments du tennis moderne – La tragédie grecque

By  | 4 septembre 2014 | Filed under: Histoire

Pete Sampras bat Alex Corretja – Quart de finale de l’US Open 1996
7‑6 (7/5), 5‑7, 5‑7, 6‑4, 7‑6 (9/7) (4 heures 9 minutes)

Sampras - Corretja 1Pete Sampras a-t‑il déjà été aussi héroïque que durant le long chemin de croix enduré en ce jeudi 5 septembre 1996 sur le stadium Louis-Armstrong ? Le quart de finale de l’US Open qui l’y opposa à Alex Corretja fait partie de ces morceaux de bravoure qui peuvent parfois ériger le sport en drame épique, en gravant les exploits de ses acteurs dans le marbre de la légende la plus noble. « Beaucoup de gens ont vu aujourd’hui des choses qu’ils ne reverront jamais dans leur vie », commentera l’entraîneur de Pete, Paul Annacone, après un match où le dépassement de soi atteignit des magnitudes rarement entrevues sur l’échelle de Richter du courage.

Il est 19 h 45, et la nuit est déjà tombée sur Flushing Meadows. La souffrance du champion américain devient pourtant de plus en plus visible. Ses forces l’abandonnent. Depuis le quatrième set, Sampras s’accroche à son service comme à une bouée de sauvetage. Ses jambes ne le portent presque plus. Le souffle est plus court, les gestes plus économes, la démarche plus hésitante. Le tenant du titre se rapproche dangereusement de la panne sèche. Voilà près de quatre heures, sous la chaleur moite de cette fin d’après-midi new-yorkais, qu’il lutte contre un renvoyeur ibérique en état de grâce. Du haut de ses 22 ans et de son modeste 31e rang mondial, Alex Corretja démontre un coeur énorme, déploie un tennis que personne n’aurait pu croire aussi brillant. Lui, le spécialiste de terre battue, s’était déjà illustré un an plus tôt en ces lieux en menant deux sets à un face à un épouvantail nommé Andre Agassi. Mais il ne s’agissait alors que d’un deuxième tour. Qui aurait pu imaginer que son jeu abrasif et que ses balles gorgées de lift réussiraient aujourd’hui à sortir le patron du circuit de sa filière favorite ? Qu’ils l’embarqueraient sur les pentes glissantes d’un marathon aussi acharné ? Que son service rivaliserait ainsi avec celui de Pistol Pete, au point de terminer la partie avec exactement le même nombre d’aces au compteur (25) ?

Les deux hommes s’engagent dans le fatidique tie-break du cinquième set, cette épreuve impitoyable qui est à la balle jaune ce que la séance de tirs au but est au ballon rond, avec cependant une différence de taille : elle se substitue aux prolongations au lieu de leur succéder. De tous les tournois du Grand Chelem, l’US Open est le seul à recourir à un tel couperet pour mettre fin à ces matchs interminables. Ce soir, vu son état physique, Sampras sait déjà que cette terrible loterie est devenue son unique chance de salut. Malgré sa lucidité déclinante, il a en même temps conscience d’y jouer très gros, à commencer par sa dernière occasion de soulever un trophée majeur au cours de cette saison, mais aussi sa place sur le trône de l’ATP, de plus en plus menacée par Michael Chang.

Breaké en début de rencontre, l’Américain serait-il d’ailleurs arrivé jusque-là sans ces superbes volées décochées dans le dixième jeu du premier acte pour sauver les deux balles de set adverses ? Il parut ensuite reprendre la main après le gain du tie-break, d’autant qu’il boucla cette manche initiale sur une impressionnante série de 22 points remportés d’affilée sur son service. Mais il n’en fut rien. Le coureur de fond espagnol accéléra de plus belle, s’ingéniant à régler à la fois l’allure et la distance à parcourir. Son coup droit décroisé tissa une véritable toile d’araignée dans laquelle le revers de Sampras finit peu à peu par s’empêtrer. Parfois exceptionnel sur ses passing-shots en bout de course, Corretja réalisa un break décisif dans le douzième jeu du deuxième set. Il doubla la mise au même moment lors de la manche suivante, bien aidé par deux (rarissimes) erreurs en smash du numéro 1 mondial. Au cours du quatrième acte, tandis que les premiers signes de fatigue ont commencé à apparaître, l’Américain n’eut d’autre choix que de revenir à ses fondamentaux. Il écourta alors les échanges, dans l’espoir d’alléger son fardeau. Plus qu’une question tactique, le credo n’allait pas tarder à devenir une affaire de survie. En capitalisant sur un avantage précoce, creusé dès le troisième jeu, Sampras parvint ainsi à égaliser à deux sets partout.

Malgré un corps au bord de la rupture, malgré la fougue d’un adversaire si coriace, il s’est battu, avec l’énergie du désespoir, pour ne pas sombrer durant la cinquième manche. Mais c’est lesté d’un poids insoutenable qu’il paraît à présent aborder ce dernier jeu décisif. Le dos voûté entre chaque point, il affiche cette posture de supplicié qu’il a tant de fois arborée dans un passé récent. Ce soir, la situation va toutefois prendre un tour autrement plus préoccupant.

Sampras - CorretjaLe score est de 1‑1 dans le tie-break, et le voilà désormais près des bâches, à déambuler comme une âme en peine. Sa raquette lui sert de point d’appui, telle la canne d’un vieillard exténué. Soudain, l’Américain se penche en avant et vomit. L’instant est poignant. Dans le stade, aucun spectateur ne semble en croire ses yeux. D’un seul coup, le temple du bruit et de la fureur se pare d’une solennité exceptionnelle. Les secondes s’égrènent, jusqu’à ce que l’arbitre Cecil Hollins inflige à Sampras un cruel avertissement pour dépassement de temps. La foule hurle sa désapprobation, puis redonne de la voix pour soutenir son héros moribond. Sampras titube et repart au combat. Il est littéralement plié en deux avant de servir ; pourtant, il refuse de rompre. Il donne maintes fois l’impression de s’écrouler, mais reste encore et toujours au contact. En face, son rival ne sait plus à quel saint se vouer, d’autant que le meilleur joueur du monde alterne désormais les toiles les plus grossières et les prouesses les plus incroyables.

A quatre points partout, l’Américain place une accélération de coup droit croisée foudroyante, qui fait se dresser le stade comme un seul homme. Corretja est à terre. Sampras, lui, est à l’agonie. Dans la nuit noire de Flushing Meadows, son visage se teinte d’une blancheur cadavérique. Peu après, il trouve la force de claquer une volée haute de coup droit pour se procurer une balle de match inespérée. 6‑5. Le scénario paraît tout droit sorti d’un film de science-fiction. Etrange et pathétique spectacle que celui de ce numéro 1 mondial en perdition, à un point de la victoire, mais une nouvelle fois contraint de s’arrimer à son outil de travail pour rester debout. Insensible au vent d’hystérie qui balaie le central, Corretja se concentre sur son propre service. Son coup droit tient le choc et pousse à la faute cette ombre chancelante qui lui fait face. 6‑6. La clameur du public accompagne encore l’Américain durant le second changement de côté. Mais l’Espagnol joue les trouble-fête en lâchant un imparable coup droit gagnant décroisé. A son tour, il dispose à présent d’une balle de match. 7‑6. Derrière son service, Sampras prend possession du filet et exécute une périlleuse volée basse. Corretja fond sur la balle comme un aigle sur sa proie. Le triomphe est à portée de main, au bout de son passing-shot de coup droit. D’instinct, il opte pour une trajectoire croisée et plongeante. Alors, le mort-vivant se détend et, du bout de la raquette, réussit une volée de coup droit gagnante impensable, en pleine extension. Les spectateurs sont en transe. Plus tard, Corretja confiera : « Si je joue le long de la ligne, je gagne peut-être le match. »

Avec son air dévasté et sa respiration haletante, Pete le miraculé n’en poursuit pas moins sa descente aux enfers. Il jette un regard angoissé vers le ciel. Cette fois, au moment d’armer sa mise en jeu, l’Américain paraît incapable de se redresser. En mobilisant sa dernière énergie, il délivre une première balle, trop longue, à 125 km/h. Presque une feuille morte. Mais Pistol Pete ajuste le tir sur la seconde et expédie… un ace court croisé ! Flushing Meadows est en feu. « C’est sans doute le point que je n’oublierai jamais », avouera Sampras au soir de la finale. 8‑7. Les traits déformés par la douleur, le maître des drames vient de se donner une deuxième chance de conclure. De l’autre côté du filet, la crainte et l’émotion envahissent son formidable adversaire. Le premier service de l’Espagnol est hors limites. Sa deuxième balle subit le même sort… Dur Alex sed lex. Terrassé par ce dénouement ô combien cruel, Corretja s’agenouille sur le Decoturf, les jambes brutalement coupées. Au bout de ce match dantesque, un homme a donc bel et bien fini par s’effondrer sur le central de Flushing Meadows.

EPSON scanner ImageLes deux galériens tombent bientôt dans les bras l’un de l’autre, dans une étreinte emplie d’un profond respect. Sampras ne s’attarde guère sur ce court des miracles, abandonnant le malheureux Corretja à son désespoir, le visage enfoui sous sa serviette. Il est tout juste en état d’offrir un geste de victoire fugace à cette foule qui l’a soutenu avec tant de ferveur. Atteint de déshydratation, le champion américain devra par la suite être placé sous perfusion. Ce succès d’outre-tombe, il le dédiera spontanément à Tim Gullikson, qui aurait dû fêter ses 45 ans le jour de la finale de cette édition 1996. Pete se rétablira suffisamment vite pour être présent à ce rendez-vous et y faire respecter son rang aux dépens de Michael Chang. Plus que jamais, le Californien se sera montré plus fort que la souffrance. Comme s’il avait puisé dans ce deuil si éprouvant une envie de survivre encore décuplée.

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"Les monuments du tennis moderne - champions et matchs de légende" - Marc Gdalia, Guillaume Duhamel et Guillaume Willecoq - Éditions Sutton

http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

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546 Responses to Les Monuments du tennis moderne – La tragédie grecque

  1. Skvorecky 4 septembre 2014 at 11:15

    C’est une des histoires du tennis que j’ai dû lire le plus souvent, à chaque fois racontée par un auteur différent. Une sorte d’Evangile selon l’Equipe, Tennis Magazine à l’époque, Kristian (il y a un an), et selon Marc désormais!
    Avec Pete dans le rôle du Christ humilié, supplicié, enterré, et ressuscité.

    Et c’est toujours aussi bon à lire.

    Je n’ai d’ailleurs vu ce fameux tie-break final que récemment. Le tennis a longtemps été un sport de mots plus que d’images…

    • Ivan 4 septembre 2014 at 13:46

      N’ayant pas eu non plus la chance de le voir en direct, je dois dire que le décalage entre le récit et l’image est profond. Ceci est du en grande partie à la personnalité plus que fadasse (à la limite de l’autisme) de Sampras, mais de manière générale le récit a le don de faire revivre les émotions du direct bien plus efficacement que le différé.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 14:22

      Il faut dire que voir un match en différé, en connaissant le résultat à l’avance, est un sacerdoce. Le plaisir n’a rien à voir avec le match vécu en direct.

      J’ai téléchargé le Safin-Federer 2005 sur emule, et j’ai eu du mal dans les trois premiers sets. Mais en regardant par petits bouts, ça passe. Le tie-break puis cinquième set étaient quand même inouïs, car je ne connaissais pas le scénario exact et en regardant j’étais tellement emporté que je me demandais si Federer avait réellement perdu le match!

  2. Antoine 4 septembre 2014 at 11:55

    Cela fait du bien de le relire et les images reviennent vite…

    Que Pete ait réussi à s’en tirer est une sorte de miracle qui arrive très rarement. C’est pour cela qu’ils restent dans les mémoires et celui-ci mérite une mention spéciale. Dur, dur pour Coretja qui a du faire le meilleur match de sa vie sur dur…

    J’ai trouvé une très bonne vidéo sur youtube : c’est le cinquième set, Big Mc au micro.

    Le tie break commence à 38’30…Enjoy !

    https://www.youtube.com/watch?v=OxfLzoBTrEc

  3. Antoine 4 septembre 2014 at 12:14

    Je viens de jeter un coup d’oeil au classement « ATP live » :

    Nishikori retrouvera le top 10 lundi. Il sera 9ème (7ème s’il bat Djoko)

    Cilic sera 14ème (12ème s’il bat Berdych)

    Berdyh sera 6ème (et 5ème s’il bat Cilic)

    Gaël fera son retour dans le top 20, à la 18ème place (s’il bat Roger, il sera 14 ème ex aecquo avec Cilic si ce dernier est battu par Berdych)

    Roger restera 3ème dans tous les cas de figure, sauf s’il gagne le tournoi qui lui assurerait la deuxième place. S’il va en finale, il n’aura plus que 200 points de retard sur Nadal.

    A la Race :

    Si Djoko paume contre Nishikori et que Roger gagne le tournoi, il lui passe devant à 10 points près. Si Roger gagne contre Gaël, il passe devant Nadal.

    Si Berdyh (qui vient de gagner deux places) bat Cilic, il passe devant Ferrer à la 5ème place. Il ne peut pas passer devant Stan qui est 4ème, sauf s’il gagne le tournoi.

    Nishikori est 9ème. S’il bat Djoko, il sera 5ème si Berdych perd contre Cilic et 6ème si Berdych gagne son prochain match.

    Cilic, 13ème, passera devant Jo et sera 11ème s’il bat Berdych.

    Gaël, 19ème désormais, sera 14ème s’il bat Roger.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 16:06

      La race est intéressante à observer. Wawrinka est sans doute déjà qualifié pour le Masters, et derrière lui 6 joueurs, du nº5 (Ferrer) au nº10 (Murray), se tiennent en moins de 400 points.

      Berdych et Nishikori peuvent encore faire bouger le classement; Cilic et Monfils c’est moins probable, mais on en reparle demain ou dans quelques jours.

      D’habitude le cut pour le Masters est aux alentours de 3500 points, parfois 3000 suffisent, cette fois ce sera nettement plus: il faudra viser 4000 voire 4200 pour être huitième.

  4. Antoine 4 septembre 2014 at 12:22

    Quand on voit cet échange entre Murray et Djoko au premier set, cela fait peur…

    http://www.eurosport.fr/tennis/us-open/2014/us-open-2014-novak-djokovic-au-rendez-vous-avec-l-aide-involontaire-d-andy-murray_sto4387596/story.shtml

    Vraiment dommage que physiquement Andy ne pouvait tenir, touché au dos dès le troisième set..

    • Patricia 4 septembre 2014 at 13:09

      Djoko remet ça dans la harangue hargneuse, comme avec Kohly. C’est odieux…
      Ca me ferait bien marrer qu’il joue contre Monfils ici, il serait vert de rage de voir le soutien qu’il reçoit (déjà qu’il avait du mal à l’encaisser à Shanghai si je me souviens bien…).

      • Antoine 4 septembre 2014 at 13:23

        Je ne peux pas saquer son attitude non plus.

  5. Antoine 4 septembre 2014 at 12:33

    C’est Eurosport qui retransmet en France l’US Open si je piges bien. Je vois que cela coute 5,99€ pour un mois et 3,99€ si l’on s’engage sur douze mois et surtout que l’on peut regarder cela sur sa TV ou une tablette, un ordi etc…Cela me parait pas mal et pas cher. Quelqu’un a t il fait l’expérience ?

    Autre question : Bein, ça a l’air pas mal non plus mais peut on regarder cela sur un ordi ou une tablette ? Je pose la question car je n’ai pas de TV…Qu’en pensez vous ?

    • William 4 septembre 2014 at 12:37

      J’ai été très satisfait par l’offre BeIN pendant Wimbledon : pas d’engagement, ce n’est pas très cher, on l’installe et le retire en un tournemain. Les commentaires sont plutôt bons et ils font des petits montages sympas…

      Je n’ai jamais eu Eurosport mais j’ai déjà eu l’occasion de voir des matchs sur cette chaîne, très satisfaisant également.

    • Kenny 4 septembre 2014 at 12:46

      concernant Eurosport j’ai été assez frustré par leurs choix de programmation par moments, où tu dois te coltiner de la WTA alors qu’il y a du tennis sur d’autres courts, et en plus avec Loit aux commentaires, je crois que je préfère encore lire du Carole Bouchard… programmation très orientée cocorico également, mais cela se règle dès les 1/8 donc c’est encore supportable.

      sinon retransmissions sympas, avec des intervenants parfois intéressants

      • Don J 4 septembre 2014 at 16:55

        concernant eurosport j’ai pris l’option à 5€ juste pour l’USO, et c’était franchement bien, même avec ma connexion pourri les stream étaient top, et puis tu peux revenir en arrière, c’est trop pratique quand tu as loupé un point important, de plus il y a des vidéos de replay disponibles pendant 7 jours (très pratique le matin avant de yeuter les résultats ^^). Du coup j’ai jamais autant vu de tennis que ce mois ci. De plus si les comm t’emmerdes (Emilie Loit ça craint un max), ils diffusent en live sur plusieurs cours (comme france télé pour RG) en plus des 2 chaines principales, et cette année il avaient laissé les comm en ricain et sans pub, donc type top !

        Et le must c’est les quizz de Frédéric Verdier, dignes de 15-love auxquels j’arrivai presque toujours à répondre grâce à mes errances ici même (d’ailleurs je me demande si il est sur le site, vu qu’il semble avoir une très belle philosophie tennistique ^^)

        • Colin 4 septembre 2014 at 17:34

          Hier soir j’ai calé sur son « Quel est le joueur de l’ère open qui a gagné son unique grand chelem à l’âge le plus avancé? »

          Un indice : ce n’est ni Andres Gomez, ni Goran Ivanisevic.

          • Skvorecky 4 septembre 2014 at 17:49

            Gimeno!

          • Colin 4 septembre 2014 at 18:33

            Bien vu.
            Et pour répondre à ta question plus bas: Si Djoko gagne l’USO, alors Murray aura systématiquement perdu en quarts face au futur vainqueur de l’épreuve.
            « Donc », il suffisait (si j’ose dire) de regarder qui était l’adversaire désigné de Murray en quarts de l’USO pour en déduire le nom du vainqueur: Djoko.

          • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:38

            Gimeno Traver a gagné un GC ?

            • Don J 4 septembre 2014 at 20:48

              oui RG en 72 à 34 ans, son seul et unique, record à battre !

              • Kaelin 5 septembre 2014 at 00:29

                en fait je faisais une blague un peu pourrie car Gimeno Traver est un joueur espagnol actuel top 80 top 100 tout pourri qui n’a jamais rien gagné et surtout pas un GC. Je crois même qu’il est blond en plus d’être espagnol … rien pour lui le bonhomme

          • Don J 4 septembre 2014 at 20:51

            Sur les mecs à gagner leur GC à 29 ans au moins, comme Stan j’avais Goran, Gomez, et je croyais que y’avait Costa, mais non, et les autres étaient bien trop vieux pour moi ^^

          • Antoine 4 septembre 2014 at 22:51

            Rosewall a gagné l’OA à 37 ans en 72…

            Ils sont nuls sur eurosport…

            • Skvorecky 5 septembre 2014 at 10:16

              Relis la question: « son unique grand chelem »…

    • William 4 septembre 2014 at 12:52

      Je ne sais pas si BeIN fonctionne sur ordi ou tablette mais ce qui était très bien pendant Wimbledon, c’est qu’il y a quelque chose comme dix chaines donc on peut voir le match que l’on veut. Cerise sur le gâteau : il y a aussi une chaîne sans commentaires !

    • Antoine 4 septembre 2014 at 13:08

      William, Kenny,

      Merci de vos commentaires. Je vais voir si BEIN est accessible sur ordi ou tablettes. En fait, je comptais prendre un abonnement sans engagement sur eurosport pour voir la fin de l’US Open…

    • Fred 4 septembre 2014 at 13:26

      Ben moi, j’avais déjà fait l’expérience de l’eurosport player sur ipad à Roland et j’ai recommencé pour cet Us Open et j’en suis très content ! Tu as les matchs comme à la télé, c’est à dire eurosport et eurosport 2 mais si tu ne veux pas voir leur programmation, entendre leur commentaires (j’ai rigolé 5min avec les commentaires de Leconte sur le match de roger/BA après je l’ai zappé), et surtout si tu ne veux pas voir les coupures pub, tu as la retransmission américaine directe avec leur commentaire et sans pub, des cours que tu veux (bon maintenant, il n’y en a plus beaucoup d’utilisés…)
      Et pour 4,49 euros pour un mois.

      • Alex 4 septembre 2014 at 20:35

        N’oublions pas l’excellent Hotspot Shield, proxy très facile à installer sur ordi, qui vous donne une ip américaine anglaise ou australienne, permettant de surfer sur le site de l’us open en HD ou pas loin gratuitement ou moyennant un abonnement qui peut aller de quelques semaines à un an ..
        Nota bene : l’iP américaine est gratuite..

    • Elmar 4 septembre 2014 at 13:50

      Moi j’au eurosport, eurosport 2 et eurosport allemagne sur ma télé.

      Les choix d’eurosport en première semaine sont parfois étrange (les français sont très privilégiés) mais y a toujours une des deux autres chaînes pour montrer le match qui m’intéresse vraiment.

      J’ajoute que les commentaires y sont de bonne facture. Verdier est une merveille de commentateur. Il comprend le jeu et est espiègle. L’autre dont j’ai oublié le nom n’est pas mauvais. Niveau consultant: j’ai toujours aimé Forget dans ce rôle et il continue à être plutôt bon; Mouratoglou est TRES intéressant; Bartoli également (eh oui!); après, y a parfois Leconte, qui dira toujours la même chose (il faut y aller, faut monter, mais pourquoi il monte pas, et les 36 manières différentes de le dire) mais quand on y est habitué, on finit presque par le trouver sympathique.
      Et puis il y a Emilie Loit. Et là c’est terrible, si bien que quand c’est elle, je préfère encore me taper Jean-Marc Rossier sur la chaine suisse.

      • Pat 4 septembre 2014 at 17:02

        Je ne suis pas d’accord avec la qualité des commentaires sur eurosport mais je comprends que certains aiment.
        Forget connaît le tennis mais il parle beaucoup trop et mal (il mange les mots et, pour compenser sans doute, il a tendance à les doubler).
        Je trouve pénible d’avoir deux personnes qui parlent continuellement pendant les échanges.
        Je ne comprends pas qu’avec la télé en numérique on n’ait pas le choix entre le son du stade avec ou sans commentaires, on a bien des films avec plusieurs langues possibles.

      • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:16

        putain Emilie Loit m’emmerde tellement, je fais un peu pareil. Surtout que je remarque toujours que l’autre commentateur qui est avec lui, probablement assez dépité par la médiocrité de l’ex-joueuse, se fout toujours un peu de sa gueule sans qu’elle le remarque. Du coup le ridicule du binôme est encore accentué. Sinon pour le reste je suis totalement d’accord, notamment pour Bartoli et Moratouglou qui sont très intéressants. Le mieux reste Julien Boutter dans l’exercice. Formidable

    • Antoine 4 septembre 2014 at 13:53

      Elmar, Fred

      Merci de ces compléments fort utiles et qui intéresseront peut être d’autres que moi.

  6. William 4 septembre 2014 at 12:40

    Merci M-Gdalia. Effectivement, cela doit être une des histoires tennistiques que j’ai le plus lues mais c’est toujours un plaisir. Corretja dans le rôle du dindon de la farce, je ne sais pas pourquoi mais ça m’a toujours fait rire. Le mec sort son meilleur match en carrière sur dur (d’après ce que j’en ai lu) et tombe sur un Sampras aux ressources mentales inépuisables…
    Que Monfils en prenne de la graîne : un « puncheur », un « guerrier », c’est un type comme Sampras. Pas un type qui déclare forfait parce qu’il a mangé des pâtes au fromage. Oui c’est gratuit mais je me conditionne pour le match de ce soir.

  7. Oluive 4 septembre 2014 at 13:02

    La première chose que je me dis en voyant cette vidéo, c’est que les joueurs enchaînaient les points infiniment plus vite : pour vomir, Sampras prend moins de temps que Nadal pour servir.
    Pourtant, dans ce cas de figure précis, on ne peut pas arguer du fait que le jeu est plus éprouvant.

    Qu’est-ce qui fait donc que les joueurs en sont venus à entasser cette mare de tics, de la serviette aux cheveux en passant par l’anus ?

    Je vois deux raisons possibles, à mon avis cumulées :

    - L’influence sans cesse grandissante des conseillers mentaux de toutes sortes. On gave les joueurs de rituels, de façon à les prémunir de la pression, on leur fait faire tout un trajet « intérieur » entre chaque point, tatatitatata.
    Nul doute que ça a son efficacité. Nul doute aussi que ça robotise le jeu.

    - Le « respect du show ». On voit bien ici que Sampras, juste après avoir vomi, se précipite pour servir, et pas par peur du point de pénalité. Non, juste parce que le show must go on, précepte qu’il a intégré de manière presque inconsciente. Aujourd’hui, ça prendrait évidemment une plombe (bon, en l’espèce justifiée, on est pas des chiens).

    Enfin, je compare les grimaces de Murray et Djoko à l’orée de chaque douleur et l’impassibilité du visage de Sampras ici… Confondant.

    Ceci dit, pourquoi tant parler d’un champion handicapé ? Tout le monde le sait, Sampras n’a obtenu ses victoires que par la crainte de ses adversaire de passer pour des monstres bouffeurs de Cotorep. Battre Sampras c’était un peu comme prendre une place de parking handicapé au supermarché, doubler un ancien combattant dans la file, gagner un combat de boxe contre un CE1.

    Concernant Wawrinka, je demande vraiment à voir ses nerfs en finale de Coupe Davis… Ça pourrait être très moche… Etonnant qu’il n’ait pas su jouer un peu plus sécure avec un nombre de fautes pareil (sauf erreur, nombre qui en plus était déjà plus ou moins là aux tours précédents). Comme un amateur qui tape de toutes ses forces en se disant que c’est comme ça qu’il va s’améliorer, monter en puissance (je sais de quoi je parle, je l’ai fait !)…

    • Patricia 4 septembre 2014 at 13:16

      [Le « respect du show »].

      Même chose dans les matchs que j’ai revu entre Hingis et les Williams : alors qu’elle est visiblement KO, Hingis met moins de 10 secondes à servir… c’est sûr que ça joue sur la récupération, la concentration…

    • Patricia 4 septembre 2014 at 13:29

      Ca m’a rappelé un billet de Jeff (pour une fois non statistique) sur le thème de la « sécurité », qui m’avait fait réfléchir à la question : http://heavytopspin.com/category/tactics/

      Y avait même un paragraphe sur Stan…
      Son analyse s’applique surtout à une situation différente (gagner contre un adversaire supérieur)mais en gros, il n’est pas d’accord :

      « Wawrinka won’t always beat Nadal or Djokovic, and he’ll continue to suffer his share of defeats at the hands of the players ranked below him. The high-risk style of play that earned him a place in the history books won’t always pay off. That’s all part of the package. Stan didn’t get this far by being consistent. »

      • Antoine 4 septembre 2014 at 13:45

        Il a raison. Quand on joue contre un adversaire nettement supérieur, il faut prendre plus de risques. Si on joue secure, on est presque sûr de perdre à tous les coups. Si on prend des risques, on prendra des tôles mais de temps en temps on gagnera.

        Les joueurs qui ont un niveau de jeu très variable (un fort écart type par rapport à leur niveau moyen) sont beaucoup plus dangereux que les autres pour un top player. Les premiers peuvent les battre dans un bon jour tandis que les seconds se feront toujours battre pour peu que le top player ne soit pas lui même dans un jour exécrable.

        Ferrer a un niveau moyen très élevé mais son top niveau ne suffit pas pour qu’il puisse gagner un GC. Stan qui n’a pas un niveau moyen supérieur à lui peut le faire. Monfils et Kohly ont le même classement donc le même niveau moyen depuis un an. Pourtant si on demande à un top player de savoir qui il préfère rencontrer en 1/8ème de GC, je suis à peu près sur que la plupart répondront Kohly…

      • Skvorecky 4 septembre 2014 at 14:04

        Très bonne réflexion! Il souligne bien la tyrannie du résultat dans l’interprétation du jeu. Tel joueur lâche tous ses coups avec réussite le lundi, on dit: superbe! Le même joueur utilise la même tactique le mardi et arrose les tribunes: c’est mal joué. Alors que ce n’est que la qualité de l’exécution qui est en cause.

        C’est aussi la question du type de joueurs dangereux pour les cadors: Tsonga a beau avoir été toute sa carrière derrière Ferrer au classement, il était (légitimement, à mon sens) considéré comme une plus forte menace quand les tableaux sont tirés. Parce que les quelques jours de sa vie où il joue son meilleur tennis, personne ne lui résiste.

        Enfin, autre lieu commun, celui de l’équilibre du jeu, Jeff est très convaincant là-dessus.
        Ça me fait penser à un sujet similaire: combien de fois n’ai-je pas lu des Espagnols se plaignant des défauts de Nadal au service! Mais si Nadal (qui à ses bonnes périodes n’a pas un service si dégueu que ça) avait le service de Sampras, jamais il n’aurait développé le reste de son jeu de la même façon, il n’aurait pas toutes les qualités qui lui ont apporté ses succès. Peut-être aurait-il autant gagné, mais ce ne serait pas le même joueur. Il ne serait plus Nadal.

      • Oluive 4 septembre 2014 at 15:02

        Complètement d’accord quand il s’agit d’un adversaire supérieur, mais pas quand c’est un type à priori moins bon -mais pas beaucoup moins, de sorte qu’on a peu de marge-, fatigué, que c’est un quart de GC, et que manifestement on est dans un jour disons moyen en ce qui concerne le tennis et pas bon en ce qui concerne la maîtrise des nerfs lors des points cruciaux…

        Après c’est vrai, il y a toujours le risque de passer du côté obscur de la force, celui du tennis pourcentage dont on a le plus grand mal à se défaire ensuite, alors qu’on a largement de quoi faire autre chose (cf Murray, Monfils, mêle Rogé, qui penchait dangereusement dans ce sens à un moment -et à son propre aveu-).

    • Antoine 4 septembre 2014 at 13:36

      Avant il n’y avait pas de règle quand au temps dont on pouvait disposer entre deux points. On n’en a mis une à partir du moment ou certains se sont mis à abuser. Sauf erreur, en GC , c’est 20 secondes et sur le reste du circuit 25. On peut continuer à abuser sans problème mais plus facilement si on s’appelle Nadal que Benetteau comme il l’a fait remarquer à Toronto.

      Il y en a qui n’aiment pas trainer entre deux points et qui vont reservir le plus vite possible histoire de laisser le moins de temps possible à l’autre. C’est le cas de Roger et j’ai l’impression que c’était également le cas de Pete. Il y a ceux qui veulent dicter leur tempo d’une autre manière, histoire de faire comprendre qu’ils ont les commandes, c’est Nadal.

      Je trouve qu’il faudrait être beaucoup plus strict et 20 secondes c’est largement suffisant. on dit : « oui mais après un échange long, c’est dur. Il faut être plus souple ». Oui, c’est dur. mais c’est un sport physique, c’est normal que ce soit dur. Si on trouve cela trop dur, il faut faire autre chose.

      Déjà, il y a deux bonnes minutes facile tous les deux jeux… Avant que le tennis ne soit retransmis à la TV à parti de la fin des années 60, il n’y avait pas de pause tous les deux jeux. Cette pause a été crée uniquement pour que les TV US, à l’origine de celle-ci, puissent passer de la pub et puis cela s’est généralisé…

      Je me souviens que dans les années 70 à Roland, cela ne traînait pas entre les jeux mais il y avait une pause de 10 minutes à la fin du 3ème set si le match n’était pas terminé. Les joueurs prenaient une douche et remettaient ça..

    • Elmar 4 septembre 2014 at 13:53

      En fait, c’est Nadal qui a « révolutionné » les temps morts entre les points (encore que Lendl était un précurseur), intégrant cela pleinement dans sa stratégie de jeu. De la même manière, avant Nadal, un match débutait avec le premier point du match et se terminait une fois la balle de match jouée. Depuis Nadal, un match commence dans le vestiaire quand il pique ses sprints pour impressionner la galerie.
      Il a intégré toutes les dimensions qui peuvent mener à la victoire, y compris ce qui ne se passe pas forcément sur le terrain.
      C’est très chiant, mais ça lui réussit.

      • Ivan 4 septembre 2014 at 14:05

        Tu m’as coupe l’herbe sous le pied là…

      • Antoine 4 septembre 2014 at 14:07

        C’est vrai que l’abominable homme des cavernes d’Ostrava est le grand précurseur de Nadal sur ce plan là. C’était insupportable. Avant de servir, il, fallait à chaque fois qu’il remette sa main dans sa poche pour se mettre du talc. Après il fallait que cela rebondisse je ne sais plus combien de fois avant qu’il se décide à lancer sa balle…Bon, Nadal, c’est pas mieux entre son tirage de slip et sa main qu’il doit repasser dans ses cheveux, plus ses rebonds. Je me suis toujours demandé quand il y aura un joueur qui balancerait une balle dans ses petites bouteilles bien alignées histoire de le faire chier mais je n’ai encore vu personne.

        Par contre Nadal n’a pas inventé l’intimidation dans les vestiaires, très loin de là et je ne crois pas qu’il intimide les autres joueurs en les agressant verbalement. Connors était certainement l’un des plus sales types jamais vu dans ce domaine. Il insultait carrément les mecs avant les matchs : »t’as intérêt à être en forme parce que je vais t’écraser comme la grosse merde que tu es » ou des amabilités de ce genre là…Evidemment quand tu es un petit jeune cinquante places ou plus derrière lui au classement, ça peut avoir des effets…

        • Elmar 4 septembre 2014 at 14:11

          Je crois que c’est Matosevic qui avait filé un coup de pied dans la bouteille.

          • Elmar 4 septembre 2014 at 14:13
            • Antoine 4 septembre 2014 at 14:16

              Ben, j’ai rien vu, à part un passing du feu de dieu de Nadal..

              • Elmar 4 septembre 2014 at 14:20

                C’est vrai qu’on se demande pourquoi il n’y a pas systématiquement une caméra fixée sur la bouteille de Nadal…

          • Antoine 4 septembre 2014 at 14:14

            Ah bon, et que s’est il passé ?

            • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:02

              Matosevic a donné un ptit coup de pied dans ses bouteilles lors d’un changement de côté à un moment, ce que Nadal a remarqué, ça l’a fait sourire. Ca avait été pas mal repris dans les trucs genre « Mats points », etc. J’avais trouvé plutôt drôle et très en adéquation avec le mentalité de Matosevic qui je crois est surnommé The mad Dog, un peu le même surnom que feu Dolgopolov sauf que l’Ukrainien c’etait pour son jeu et l’australian c’est pour sa mentalité d’abruti

              • Ivan 4 septembre 2014 at 18:04

                Depuis quand les australiens ont des noms qui se terminent en « ic »?

              • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:22

                ya comme une IC dans le tennis en général, c’est pas les franco-canado-suisse Kristina, Milos et Belinda qui vont dire le contraire!

        • Ivan 4 septembre 2014 at 14:14

          La voilà la technique pour battre le taurillon: chaque premier engagement de chaque jeu de service de celui qui l’affronte doit être consacré à expédier la balle dans ses bouteilles. Un match entier à ce rythme, Nadal ne s’en remettrai jamais.

      • Skvorecky 4 septembre 2014 at 14:15

        Connors était peut-être un connard, voire certainement, mais il semblait l’assumer complètement. Aujourd’hui, l’anti-jeu est exécuté en parfaite « innocence ».

        « Oh, désolé, je ne pensais pas que ça te dérangeait, c’est juste ma manière d’être sur un court, je ne peux pas modifier cela. »

        Inattaquable.

        • Antoine 4 septembre 2014 at 14:23

          Ca c’est bien vrai. Comme tout le monde est très politiquement correct, c’est devenu extremenent rare d’entendre une critique d’un joueur sur un autre. C’est comme si c’était une bande de potes qui passaient leur vie ensemble sur le circuit et qu’ils était tous de bons amis. La réalité est évidemment à l’opposée. C’est hyper concurrentiel et il est rare d’avoir un vrai ami sur le circuit même si on peut avoir des relations cordiales.

          Au top, c’est encore plus marqué. Bien qu’ils aient tous dit combien l’absence de Nadal était regrettable et lui souhaiter un bon rétablissement, ils sont tous très contents qu’un rival particulièrement dangereux soit out. Raonic qui est jeune a d’ailleurs craché le morceau…

          • Elmar 4 septembre 2014 at 14:25

            Federer aussi l’a dit.

            • Antoine 4 septembre 2014 at 14:36

              Ah bon ? C’est nouveau chez lui..leurs rapports ne sont plus ce qu’ils étaient ou plutôt ce qu’ils paraissaient être..

        • Ivan 4 septembre 2014 at 14:24

          En effet. Tout comme ces oligarques russes qui font trôner un aquarium à requin géant plaqué or au milieu du salon, Djokovic, avec tous les résultats qu’il pourra connaitre, restera un plouc avec une mentalité de plouc.

          Il ne peut pas modifier cela.

    • Ivan 4 septembre 2014 at 14:03

      Je ne suis pas sur que les tics et les rituels d’avant service soient quelque chose de très nouveau. Lendl par exemple n’avait pas grand chose à envier a Nadal niveau tics d’avant service: branlage de manche de raquette, arrachage de cils… (Sans atteindre le même niveau bien sur, Nadal étant un cas d’école. Chaque refoulé, chaque frustration de l’enfance gavée à la balle jaune et à tonton Toni s’exprime dans ces mouvements nerveux pré-service).

      A l’inverse nous avons aujourd’hui des gars comme Paire ou Federer qui ne perdent jamais de temps avant d’engager.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 14:13

      Gueuler comme une bête à chaque frappe de balle, casser le rythme de l’adversaire, bluffer sur son état physique, intimider l’autre par des cris de dingue sur un certain nombre de points gagnés, bref, tout ce qui nuit à la concentration adverse, augmente les chances de victoire.

      Si ce n’est pas interdit (et dans cette liste, certaines choses peuvent l’être tandis que d’autres, beaucoup moins), le joueur pour lequel la victoire est la SEULE valeur n’a aucune raison de se priver.

      Seul un sentiment de savoir-vivre et une certaine conception du fair-play, bien désuète, à l’ancienne, peuvent limiter ces comportements.

      Brad Gilbert et son concept de winning ugly est la personne qui a le plus influencé l’attitude (soit tout ce qui n’est pas l’essence du jeu) du joueur de tennis moderne.

      • Antoine 4 septembre 2014 at 14:34

        La dedans je crois que tout est permis par le règlement…

        Il existe encore des comportements de fair play à l’ancienne. On voit parfois un joueur rendre un point, y compris un point important, mais c’est rare…

        Il faut voir aussi que l’esprit du jeu est que c’est un duel, qu’il s’agit de battre l’autre comme dans un match de boxe, mais à distance, alors que l’on est séparé par un filet et que l’on utilise une balle. C’est pourquoi il y a un interdit fondamental qui est qu’un joueur n’a pas le droit de franchir le filet et d’aller dans le camp adverse – sous aucun prétexte – ni même de le toucher, sous peine de perdre le point. Tous les coups sont permis, y compris d’allumer volontairement le type en face alors qu’il a glissé par exemple, mais il faut impérativement rester dans son camp…

        • Patricia 4 septembre 2014 at 15:15

          Il y a certains cris (au moment où l’autre frappe la balle, idem quand il s’agit du public) qui peuvent être sanctionnés, ça arrive quelquefois en WTA…

  8. Fred 4 septembre 2014 at 13:40

    Bonjour à tous,
    Désolé de faire un petit hors sujet et de polluer les commentaires de ce très bel article, mais j’aurais une petite question sur la rencontre prochaine de coupe davis à Roland… Je suis sûr que quelqu’un ici va pouvoir m’aider. Est-ce que vous connaissez le déroulement précis de la journée du samedi 13? Je veux dire, à quelle heure le stade ouvre, à quelle heure commence le match en théorie? Je crois qu’il y a aussi une petite cérémonie de présentation des équipes le samedi… Sur le site de la fft, ils sont pas très précis… Merci d’avance!

    • Antoine 4 septembre 2014 at 13:51

      Normalement le double se déroule le samedi à 15H. Le stade ouvrira sans doute ses portes deux heures avant, voir plus. Quand à la présentation des équipes, elle se fait avant le début de la rencontre, le jeudi soir d’habitude…

  9. Elmar 4 septembre 2014 at 13:55

    C’est marrant que cet article soit publié maintenant parce que je l’ai lu il y a pas trois jours dans le bouquin. C’est bien raconté, mais perso, le côté christique du Sampras revenu d’entre les morts, j’ai toujours trouvé ça à gerber (pada, tchik!). Faut dire que j’étais pour Corretja à l’époque et c’est l’une des premières fois où je me suis dit que le sport était injuste.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 16:23

      « le côté christique du Sampras revenu d’entre les morts, j’ai toujours trouvé ça à gerber »

      On a tout tenté la semaine dernière et Karim n’est pas revenu. Ça ne sert à rien, tu peux cesser la provoc :mrgreen:

  10. Elmar 4 septembre 2014 at 14:31

    Bon… et personne pour parler du Federer-Monfils?

    Antoine, tu nous fais un topo?

    • Antoine 4 septembre 2014 at 14:37

      Tu veux que j’explique pourquoi Gaël va gagner ?

    • Patricia 4 septembre 2014 at 15:04

      Bon, une chose me rassure : après le buzz qu’il a fait autour de son coaching officieux, Gilou ne laissera pas tomber ; il a maté la vidéo de leur dernier match sous toutes les coutures, il a promis aux journaleux qu’il le boosterait aux petits oignons (j’espère qu’il a pensé aux mantras dans le MP3). Ca devrait permettre à Monfils de se concentrer un minimum pour que le match soit amusant. Côté Fedou, j’ai rien vu mais il a l’air en forme et très content de lui. Ce qui signifie qu’il devrait réussir à profiter des failles pour contrôler le match, mais que Gaël pourrait le faire travailler un minimum. Plus qu’un Raonic à Wim, disons. Je ne sais pas ce qu’il a l’intention de faire au filet – probablement de continuer à monter bcp pour ne pas se crever – mais niveau passing, il va falloir que Fed serre les dents.

  11. Oluive 4 septembre 2014 at 15:03

    De toutes façons, ça ne sert à rien d’ergoter. La finale opposera Djokovic à Berdych, pour le résultat que l’on sait. Vous pouvez éteindre les streams et reprendre une activité normale.

    • Patricia 4 septembre 2014 at 15:16

      Djoko/Berdych à l’USO, c’est un peu l’équivalent de Nadal/Ferrer à RG… Enfin, Ferrer avait plus de chances.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 15:25

      Je commence à penser cela aussi.

      J’espère vraiment qu’au prochain Grand Chelem, on n’aura pas l’éternel buzz autour de Federer grand favori (malgré ses 33 ans et toutes les défaites antérieures face à ses rivaux directs).

      Au fait, je relance Colin sur son quiz de l’autre jour:

      « si jamais Djokovic remporte cet US Open, on pourra alors affirmer que les 2 MS 1000 préparatoires (Toronto et Cincinnati) auront effectivement permis de déduire le nom du vainqueur à New York. Comment ça ? »

      J’ai réfléchi à la question et je donne ma langue à Miloslav Mecir.

    • MacArthur 4 septembre 2014 at 15:30

      Ce serait bien une finale Djokovic-Berdych.

    • Antoine 4 septembre 2014 at 15:31

      Sympa, une finale entre Pataud et Djoko…Faudrait déjà que Pataud batte Cilic, puis Roger ou Gaël…je suis loin d’être convaincu qu’il va nécessairement battre Cilic pour commencer..

      • MacArthur 4 septembre 2014 at 15:39

        En effet, Cilic me paraît particulièrement confiant depuis quelques temps et le jeu de Berdych n’est pas vraiment en place il faut le dire.

      • Patricia 4 septembre 2014 at 16:02

        La vraie finale sympa ce serait Nishi/Monfils mais malheureusement on ne joue pas à Disneyland…

        Cilic pourquoi pas une demie… Mais je lui donne moins de chances que Berdych de sortir Rogé.

        • Skvorecky 4 septembre 2014 at 16:09

          Ça tombe sous le sens! Berdych a gagné leurs deux derniers matchs en Grand Chelem.

  12. Patricia 4 septembre 2014 at 15:24

    Concernant Nishikori, c’est marrant parce que j’ai souvent lu que le format GC lui était défavorable, mais il est redoutable en 5 sets : 9 victoires pour une défaite, ça lui donne une sacrée confiance.

    Double féminin, les seniors assurent : Hingis à ma droite, Mamie Kimiko à ma gauche… pour la 1è fois en demie d’un GC !

    • Antoine 4 septembre 2014 at 15:35

      Vif, rapide, très endurant et un mental en béton, un cinq sets, c’est l’idéal pour lui. le Djoker ne va pas rigoler…

      Voici ce qu’il dit après son match le Keï :

      Q. How were you able to hold up physically? How did you feel physically today compared to the end of the Raonic match?

      KEI NISHIKORI: It was okay. Yesterday was, you know, my body was tight. I was a little bit tired yesterday, but today was almost, you know, not 100% but close to, you know, feeling pretty good my body. It’s great for my confidence, you know, play two five-sets straight and a lot of 7-6. Yeah, it was, you know, tough game, especially after losing fourth set. You know, it was very close tiebreak, you know, but I was playing much better in third and fourth and I have more confidence to get in the fifth set. So, you know, I tried to focus on my service game. I just took, yeah, one chance in the end.

      Q. Are these two matches that you think that four, five, six months ago or maybe before Michael started working with you you could have won both of these in the past?

      KEI NISHIKORI: Um, I don’t know. I always love to play five sets. I think I have good records for, you know, winning third or fifth sets. It’s not like I love to play five sets, but I have a lot of confidence to play in the fifth. I get more concentration and my tennis is getting better playing in the fourth or fifth sets. Yeah, these two match, it’s gonna help for sure.

      • MacArthur 4 septembre 2014 at 15:43

        Son « you know » dans chaque phrase doit être agaçant à l’oral^^.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 15:49

      Nishikori semble plutôt être à 10-2 (dont 4-0 cette année):

      Défaites

      Bopanna 6-7(2) 6-3 4-6 6-2 3-6 Davis 2008
      Seppi 6-3, 2-6, 7-6(4), 1-6, 4-6 WB 2013

      Victoires

      Ferrer 6-4, 6-4, 3-6, 2-6, 7-5 US 2008
      Giraldo 2-6, 4-6, 7-6(3), 6-2, 6-4 RG 2010
      Cilic, 5-7, 7-6(6), 3-6, 7-6(3), 6-1 US 2010
      Ebden 3-6, 1-6, 6-4, 6-1, 6-1 AO 2012
      Tsonga 2-6, 6-2, 6-1, 3-6, 6-3 AO 2012
      Sela 6-3 3-6 4-6 6-4 7-5 Davis 2012
      Matosevic 6-3, 5-7, 6-2, 4-6, 6-2 AO 2014
      Bolelli 3-6, 6-3, 4-6, 7-6(4), 6-4 WB 2014
      Raonic 4-6, 7-6(4), 6-7(6), 7-5, 6-4 US 2014
      Wawrinka 3-6, 7-5, 7-6(7), 6-7(5), 6-4 US 2014

      Il remonte 2 fois un 2 sets à 0 et 4 fois un 2 sets à 1.
      83,33% je crois bien que personne ne fait mieux…

      • Patricia 4 septembre 2014 at 16:17

        C’est sûr qu’en %, personne ne fait mieux dans les joueurs en activité.
        Il est aussi très fort en général dans le set décisif (76.9% – avant cet USO, alors qu’il remporte 62.8% de ses matchs en général). Pour comparer, Tsonga qui remporte 68.8% de ses matchs en général n’en gagne que 63.2% au décisif… et Gilou, également supérieur quand le set est décisif, n’a pas un tel écart : 62.8% contre 58.5% en général)

        Effectivement sa concentration doit s’améliorer sur le fil du rasoir…

  13. MacArthur 4 septembre 2014 at 15:35

    Je ne peux vraiment commenter cet article. Je n’étais pas particulièrement enthousiasmé par le jeu de Sampras.

  14. Patricia 4 septembre 2014 at 15:44

    Eh ben, ça allait bien en CD, Murray hier soir ! 46 Winners ?!!

    Excellent ! Nishikori a beau vivre aux States depuis ses 12 ans, il parle toujours façon Yoda (à propos de Chang) :
    “Yeah, he’s helping me mental, too. Very strong mental he has.
    You know, he’s telling me a lot of things to, I don’t know, stay focused in the match and never get frustrated too much and always pump up yourself.
    Him and Dante is working me very hard and a lot of practice on the court and couple things to change my tennis. You know, a little more aggressive than before and stepping in.
    A little bit minor change, but it’s working well.”

    • Patricia 4 septembre 2014 at 17:01

      Ca pourrait faire une bannière 15Love,ça : « il m’aide mental, aussi. Très fort mental il a. »

    • Kaelin 4 septembre 2014 at 17:49

      haha Nishi en Yoda, énorme!

      • Colin 4 septembre 2014 at 18:24

        « Chang, encore mieux rôle de Yoda pourrait tenir. »

        (enfin, en l’absence de Karim, évidemment)

    • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:28

      C’est ptet lié à la structure des phrases en japonais où les pronoms seraient annoncés à la fin ? aucune idée .. en tout c’est plutôt drôle à lire et ça va bien avec le personnage en plus, assez sage et discret le Nishi, en apparence en tout cas. Surtout que Chang est aussi un peu un nain, comparés au monstres physiques que sont les autres top players en moyennes qui lui mettent 15 cm et 20 kilos en plus.

      • Ivan 4 septembre 2014 at 19:38

        Il n’y a pas de pronoms au Japon. Le pronom est très mal perçu…

        • Patricia 4 septembre 2014 at 19:55

          Ben si, il y a même un paquet de pronoms différents pour dire « je », selon si on est une femme, un homme, selon l’âge, avec différent degrés de politesse… et même un spécial pour les Daimyos et les généraux(14 en tout je crois) ! Mais le pronom peut être omis, il sert surtout à accentuer…

          C’est l’usage du « tu » qui est très délicat et déconseillé aux non-natifs, les risques de bourdes étant énormes (si tu utilises un pronom trop poli ça peut mal passer aussi).

  15. Antoine 4 septembre 2014 at 16:07

    Programme du jour : à partir de 13h30 après la demie des Bryan qui commence à midi, Pataud vs Cilic puis après une exhibition en double entre Blake/Mc Enroe et Wilander/Courier, le match tant attendu entre Roger et Gaël pas avant 20h..J’espère quand même que les vieux ne les feront pas attendre trop longtemps et qu’il pourront être chaud à temps…

    Pataud vs Cilic

    A part lors de son match en 5 sets lors du deuxième tour contre Klizan, Pataud a remporté facilement tus ses matchs en trois sets. IL matraque bien au service et s’est très peu fait breaker et quand on regarde ses deux derniers matchs, on voit qu’il n’a commis à chaque fois que 23 fautes directes ce qui est peu pour lui. Pas de doutes, il est en forme et il joue bien.

    Cilic a perdu un set contre Anderson et deux contre Simon qu’il a fini par battre à l’arrachée 6-4 au cinquième. Il n’a pas passé significativement plus de temps sur le court que Berdych car au premier tour Baggy a abandonné après avoir joué un peu plus d’un set. Il a eu le temps de récupérer normalement de son match contre Simon de sorte que le physique ne devrait pas être un problème ou un argument entre les deux.

    Dans leur H2H, pataud mène 5-3. leur dernier match était à Wimbledon cette année avec une victoire en trois sets de Cilic (7-6 6-3 7-6). UN seul autre match entre les deux était en trois sets gagnants, leur premier match, en Coupe Davis en 2009 sur terre battue avec un victoire de Berdych en 5 sets alors qu’il menait deux sets à zéro et que Cilic est revenu à 2 sets partout. Avant Wimbledon, Berdych avait gagné en février en finale de Rotterdam (6-4 6-2), le dernier titre de Berdych d’ailleurs. L’année dernière, ils ont joué une fois, au Queen’s et Cilic avait gagné 7-5 7-6. Berdych a également gagné un fois sur terre à Monte Carlo en deux sets. Excepté Rotterdam en indoor, il y a eu trois matchs sur dur : Pekin en 2011 (Berdych : 3-6 6-4 6-1), Marseille en 2011 (Cilic: 6-3 6-4) et Shangaï en 2009 (Berdych 7-6 3-6 6-4). Il semble donc que Cilic soit supérieur sur herbe, que Berdych soit supérieur sur terre et que les deux se valent sur dur extérieur…

    Cilic a progressé ces derniers mois, notamment au service mais pas uniquement selon ses dires. Il a joute aussi qu’il joue très bien dans ce tournoi

    Q. How would you describe that new style? What exactly do you mean?

    MARIN CILIC: I mean, not new style but just a little bit different. I’m serving much better. That sort of allows me to have more opportunities in the match on the return service, return of serve, as I can be more aggressive. I can play more risky, as I can, you know, rely on my serve that I’m going to win those service games comfortably. Definitely, you know, that puts a lot of pressure on the guys so I can, in the return games, play very differently from one to the other and change up my game.

    Berdyc dit aussi que Cilic joue mieux qu’avant et leur dernier match à Wimbledon lui est resté en faveur de la gorge (il s’était plaint de l’absence de lumière en fin de match) :

    Q. Your thoughts on Cilic next? Obviously he beat you at Wimbledon.

    TOMAS BERDYCH: Yeah. Yeah, I think we gonna have some lights here, so that’s gonna be good and we can finish it in the good way. It’s gonna be — no, it’s going to be nice, I would say, rematch. Marin played really a good match today especially. You know, he’s improved a lot I would say this year, and really he’s playing well. But, yeah, I’m hitting the ball nice and clean. That’s what I need. That’s what’s good for my game. I save a bit of energy today, which is good, compared to him. Let’s go for another one.

    Je pense au final que ce match est très ouvert et qu’il n’y a pas réellement de favori. Berdych a été impressionnant jusqu’ici mais il l’est très souvent contre des types nettement moins forts que lui et Anderson mis à part ses adversaires n’avaient pas le niveau et/ou l’expérience (Thiem). Cilic est d’un autre calibre et si Anderson a pris un set, il peut certainement en prendre deux…voire trois. Les conditions climatiques vont jouer. S’il y a du vent, Berdych sera nettement handicapé. Il y a deux ans, il avait attribué au vent sa défaite en demie contre Murray…

    prono : Berdych en 5.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 16:19

      Berdych-Cilic, c’est tendu à pronostiquer. Les stats démontrent que c’est serré. Le seul facteur qui peut faire pencher la balance c’est la fatigue du dernier match, où Cilic a dû passer à la moulinette simonienne… mais le battre enfin peut très bien l’avoir encore plus ragaillardi.

      Dis donc, en lisant ta présentation, j’ai cru comprendre que Berdych avait perdu un set contre Anderson, ce qui me semblait être un putain de sketch vu qu’ils tombent l’un sur l’autre à presque tous les tournois! Mais non, le set d’Anderson fut marqué contre Cilic au troisième tour.

      Roger-La Monf’ à 2h30 du mat’! Sympa ces programmations avec séances nocturnes… Tu as vérifié les piles de ton réveil, Elmar???

      • Antoine 4 septembre 2014 at 16:50

        Effectivement, c’est une coquille..c’est d’ailleurs contradictoire avec ce que je dis avant à savoir que Pataud a paumé deux sets contre Klizan et que c’est le seul joueur qu’il n’ait pas battu en trois sets…

    • Patricia 4 septembre 2014 at 16:59

      Ah oui, leur dernier match c’était du plus haut comique, ils avaient arrêté le Hawk-eye faute de lumière et Berdych interpelait l’arbitre « wow, vous avez une meilleure vue qu’un faucon, vous voyez dans le noir ! »
      Il avait twitté cette image : http://www.wearetennis.com/app/webroot/files/ckfinder/images/Photo%2026%20Berdych.png

      Et aussi : « “Please, do something normal !”

      • Skvorecky 4 septembre 2014 at 17:46

        Et William avait suggéré de sortir les lampes frontales…

        • William 4 septembre 2014 at 18:30

          Quelle mémoire ! Je me souviens bien de ce match et Berdych était excédé.

  16. Antoine 4 septembre 2014 at 16:48

    Roger vs Gaël :

    Celui là est simple à pronostiquer. Gaël en 3 bien sur ! En fait pas si facile…

    Gaêl est déjà allé une fois en quart à Flushing, c’est donc la deuxième fois. Il va jouer sur le Grand Central, le Ashe qui ne lui avait jusqu’ici pas réussi puisqu’il y avait toujours perdu. Mais il vient de gagner sur ce même court contre Dimitrov et il doit donc être content d’y remettre les pieds contre Roger en night session. Je pense qu’il n’a jamais mieux joué sur dur qu’en ce moment. Tous ces matchs ont été solides et sérieux et il a joué de mieux en mieux. Il joue top 10 facile et peut jouer mieux que cela. Il n’a pas perdu un set et est donc en pleine forme physiquement aussi. Les adversaires qu’il a rencontré ne sont pas des nains, d’un calibre plus élevés que ceux de Roger qui s’est baladé mis à part un premier set paumé contre Granollers en démarrant mal son match. Roger est certainement capable de jouer un cinq sets ce soir si nécessaire.

    Son H2H contre Roger n’est pas fameux, ni infamant puisqu’il l’a battu deux fois sur 7 et qu’il a gagné 2 des 4 derniers matchs, c’est à dire depuis 2010. Sur dur, cela fait 3-2 en faveur de Roger. Sur dur extérieur cela fait 3-1. L’une des victoires de Roger date de Doha 2006 alors que Gaël n’avait pas le niveau qu’il a depuis 2007 ou 2008..

    Leur dernière rencontre à Cincy il y a un mois est instructive. Roger avait gagné 6-4 4-6 6-3. Il avait mal démarré puisque Gaël lui avait pris son service en début de match. Quand on regarde les stats de son match on comprend que Gaël n’ai pas conservé ce break et finalement perdu.

    Il n’avait pas bien servi : 7 aces, 8 double fautes, seulement 49% de premières..Il s’était fait breaker 4 fois. mais il avait quand même remporté un set et réussi à breaker Roger 3 fois…

    Pour gagner ce match, Gaël devra impérativement être à son top et espérer que Roger ne le soit pas. Cela passe par un niveau de service excellent, comme contre Dimitrov, voire plus que cela. Lorsqu’il avait battu Roger à Bercy (7-6 6-7 7-6), il avait aussi servi le plomb : 15 aces et un seul break de part et d’autre. A Shangaï l’année dernière (victoire de Gaël 6-4 6-7 6-3), c’est pareil : 15 aces en trois sets et un seul break concédé…

    J’insiste sur son service parce que Roger le fait lui même :

    Q. What goes through your mind when you watch Monfils play, about his style and what makes him a successful player?

    ROGER FEDERER: Well, I mean, he’s got easy top 10 potential, you know. He’s a great mover. He’s got a wonderful serve, really, which nobody really talks about because of his athletic movement which stands out so much, you know. His issues have really been just his fitness and his setbacks he’s had because of injury. Then sometimes, you know, maybe not wanting to play sometimes because of reasons only he can explain, you know. I think that’s where he’s been put back in the rankings, and because he’s back in the rankings he’s got tougher draws. From there it’s harder to win tournaments and so forth. It get that much harder. I think I can speak on behalf of so many players: We love watching him play. It’s nice seeing him do well again. He’s going to raise in the rankings now, and maybe that’s exactly the steppingstones he needs to make it back in the top 10.

    Pour le reste, son jeu est très bien en place. S’il perd Gaêl pourra toujours raconter à ses petits enfants qu’il a joué contre Roger sur le Ashe en session de nuit :

    Q. He says he considers you the greatest player of all time and he tells us this is an opportunity he will tell his children about.

    ROGER FEDERER: Okay, great (laughter). Is that a good thing? I don’t know. I mean, I like the guy, you know. We always joke around and we always have a good talk. I think it’s very fair once out on the court. It’s tough but it’s fair. I think our games match up nicely against each other. So, yeah, we played a good, tough match against each other just last week. Yeah, let’s hope it’s going to be memorable for everybody involved, especially the unborn children so far. (Laughter.) I mean, doesn’t mean he needs to beat me 7-6 in the fifth, because that would be huge.

    Effectivement Roger, ce serait énorme si Gaël gagnait 7-6 au cinquième et je suis sur que s’ils arrivaient au tie break à ce moment là, Roger repenserait à ce qu’il vient de dire aux journalistes après son match contre BA..

    Encore faut il y arriver…Le premier set me parait très important. Si Gaël le gagne, leurs chances deviendront à peu près égales. S’il le perd, ses chances passeront de une sur trois à une sur cinq. Outre le niveau de jeu qu’il devra maintenir à un haut niveau, son problème principal sera de maintenir un niveau de concentration constant parce que s’il sort de son match cinq ou dix minutes, cela fera un set de perdu. C’est ce qu’il lui était arrivé en quarts à Roland en 2009 contre Roger. Le premier set avait été très équilibré, d’un haut niveau et Gaël avait perdu le tie break au bout d’une heure. Il est alors sorti de son match dix minutes et cela a fait 4-0 au second quand il a repris ses esprits. C’était mort.

    J’espère que ce sera un grand match.

    prono : Roger en 4.

    • Patricia 4 septembre 2014 at 17:34

      Simon dit que Monfils à Cinci avait commencé son match à 1 set et demi…
      « Son ennemi N°1 c’est sa concentration, à partir du moment où il y a une intensité tout le match c’est un cauchemar pour les mecs »

      Sinon il y a un article payant non signé (notre envoyé spécial….) sur lequipe.fr, voici l’accroche : « Ce soir, Gaël Monfils devra faire parler sa surpuissance et s’appuyer sur sa concentration pour déboulonner Roger Federer. »
      Vous avez une idée de l’auteur ? ;-)

      • Kaelin 4 septembre 2014 at 17:48

        ce qui est bien avec l’auteure soupçonnée d’avoir écrit ces lignes, c’est que ses phrases sont tellement dégueulasses qu’on peut interchanger les mots sans en changer le sens (du moins ça reste tout autant dégueulasse mais même pas pire). Par exemple :

        « pour déboulonner Roger Federer (à remplacer par « cador Suisse » pour ceux qui veulent), Gaël Monfils devra faire parler sa concentration et s’appuyer sur sa surpuissance ce soir », franchement c’est du même acabit … quel scandale

      • Colin 4 septembre 2014 at 18:02

        Ah non sapristi et saperlipopette, pas d’accord Kaelin, pour une fois je vais jouer le rôle de l’avocat du diable.
        « Faire parler sa surpuissance » c’est bien entendu une figure de style, construite à partir de « faire parler la poudre ». CB remplace donc la poudre par la surpuissance, c’est logique et bien pensé, c’est sur le même registre, ça passe bien.
        « S’appuyer sur sa concentration », on visualise bien le truc, c’est statique, ça ne bouge pas, la concentration, c’est la montagne, c’est l’archer zen, c’est la force intérieure, ‘quelque chose de robuste, comme un pilier’, donc c’est bien quelque chose sur lequel tu peux t’appuyer.
        Sa phrase signifie donc qu’il faudra à Gaël assurer l’équilibre entre d’un côté le DYNAMIQUE (l’explosivité, la poudre, la surpuissance) et de l’autre le STATIQUE (la force intérieure, la concentration). C’est l’éternel balance entre le yin et le yang, si tu veux.

        Mais si tu renverses, et si tu cherches à « faire parler la concentration » et « s’appuyer sur la surpuissance » tu romps l’harmonie et l’équilibre de l’univers. Ça ne veut plus rien dire.

        Quant à la notion de « déboulonnage » elle fait bien entendu référence, tu l’auras compris également, à la notion de « statue du commandeur » (Gaël serait alors Don Juan défiant Dieu) ou encore à ces dictateurs que leur peuple renverse physiquement et symboliquement (la statue déboulonnée) après de trop longues années de règne autocratique. Gaël est donc personnifié en jeune révolutionnaire idéaliste tandis que Roger joue le rôle du tyran à renverser. C’est magnifiquement bien vu et ça dénote une imagination fertile.

        Moi je dis bravo à Carole Bouchard. Continuez, madame, on se régale à vous lire. Je ne vois pas pourquoi Marc Gdalia serait le seul à avoir le droit de faire souffler un grand vent épique sur des matches de quarts de finale de l’US Open.

        • Patricia 4 septembre 2014 at 18:36

          Moi aussi je dis bravo à… comment, vous croyez que c’est Carole qui a composé cette strophe ?

          Franchement, comme le souligne Colin, c’est un sacré progrès depuis l’époque où elle écrivait « le Serbe piqué au vif par la perte du trône : il veut déboulonner tout ce qui bouge. »

          Bonus glané en recherchant la citation dans mon petit dossier à caroleboucheries (je vous jure que c’est vrai) :

          « Ce post ne sera pas traduite en français en revanche car le concept et ce que ça veut dire en tennis n’est pas franchement matière à traduction. »
          Alors Kaelin, tes petites remarques mesquines, tu peux les garder pour toi.

          • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:44

            j’abandonne! surtout que Carole Bouchard est passé par la même fac que moi (université de droit, éco, gestion Saint Serge à Angers) …, je dois être jaloux de n’avoir pas su saisir sa plume si particulière lors de mon pèlerinage pour refaire son cursus scolaire!

      • Colin 4 septembre 2014 at 18:21

        Sinon, la citation du jour est à mettre (comme d’habitude) à l’actif d’Oluive.

        « pour vomir, Sampras prend moins de temps que Nadal pour servir. »

        Je la verrais bien en bannière du site.

        • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:23

          hahaha j’ai adoré aussi

    • Antoine 4 septembre 2014 at 18:55

      Pas grand monde ne se mouille sur les pronos des matchs de ce soir.

      cotes bwin:

      Berdych 1,45 Cilic 2,2
      Roger 1,25 Gaël 3,3

      Ceci veut dire que Berdych a 60,2% de chances de l’emporter et que Roger en a 72,5%…

      je trouve que la cote de Berdych et de Cilic reflète bien leur chances respectives. En revanche, je pense que les chances de Gaël soit sous estimées. Il lui est accordé moins d’une chance sur quatre. Je pense qu’elle est plus proche d’une sur trois ou un peu moins.

      • Skvorecky 4 septembre 2014 at 19:14

        Dans le temps, tu concluais ce genre de post en annonçant: « je pense donc que je vais mettre un billet sur (joueur sous-coté) »

        Tu suis une cure de désintox?

        • Antoine 4 septembre 2014 at 19:48

          Non, il me parait sous-coté et une cote supérieure à 3 m’intéresse mais encore faut il que je pense qu’il a une très bonne chance de gagner. cette condition n’est pas réunie parce que Roger est en forme sur ce tournoi. Il en aurait bavé lors de l’un de ses matchs, je le ferais, mais là non…Peut être à tort car si Roger n’en a pas bavé c’est aussi parce qu’il n’a rencontré que des joueurs qui ne pouvaient pas vraiment lui poser de problème. Son parcours est donc peut être en trompe l’oeil et comme le dit Marie Jo, c’est cette nuit qu’on va voir vraiment ce qu’il vaut…

          Cela étant dit, il a été très largement passé sous silence qu’il avait paumé le premier set contre Granollers parce qu’il lui a collé une trempe ensuite. Il s’est donc montré capable de paumer le premier set contre Granollers en démarrant mal. Cela peut se reproduire ce soir. Ce que je me dit, c’est que même s’il paume le premier set, il aura encore les meilleures chances même si elles deviendront à peu près égales. A un set et un break de retard, cela commencerait à pencher du mauvais côté pour lui….

  17. Skvorecky 4 septembre 2014 at 17:45

    Avec toutes ces conneries d’US Open et de Grand Chelem, personne n’a parlé des barrages de la coupe Davis!

    L’Espagne de Carlos Moya a sélectionné Bautista, Granollers, Marc López et David Marrero. Ça ne vole pas haut. Les deux derniers cités sont spécialistes de double mais en jouent pas ensemble! Irrationnel… Heureusement ce n’est que le Brésil en face et c’est sur terre, mais il y a quand même Bellucci et une bonne équipe de double. En tout cas, la deuxième division n’a jamais été aussi proche.

    • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:31

      à vrai c’est vrai que l’équipe parait dégueulasse tellement on a été habitué à d’excellents joueurs dans cette équipe (Nadal, Ferrer puis d’excellent seconds couteaux comme Lopez, Verdasco (quand il veut), Almagro (malgré son cerveau tres limité) et toujours de bonnes possibilités en double avec qqs spécialistes, notamment ce bon vieux Marc Lopez, le Zimonjic local

      • Kaelin 4 septembre 2014 at 18:35

        Du coup j’ai même pas fini ce que je voulais dire. MAIS elle ne l’est pas tant que puisque Bautista est un joueur très solide depuis 1 ou 2 saisons et qu’il sait jouer sur toutes les surfaces, leur double est toujours très bon, et Granolla, on aime ou pas mais c’est un second couteau plutôt solide, meilleur qu’un joueur comme Benneteau ou en tout cas au moins aussi équivalent et également très bon en double comme on le sait. Granolla est le Benneteau espagnol avec des titres en fait maintenant que j’y pense. Chiant mais toujours présent en simple, bon voire excellent en double, increvable, étalon du circuit, tjrs présent dans l’équipe de CD du fait de ses qualités, surotut quand les meilleurs ne sont pas là, …

      • Skvorecky 4 septembre 2014 at 19:24

        Ce qui me choque, c’est surtout l’absurdité de la composition de l’équipe.

        Qui va jouer le double? Marrero-López? Ils ne jouent jamais ensemble, le pari serait risqué face à une paire expérimentée.
        Granollers-López? Ok mais à quoi sert Marrero alors? Et Marcel veut-il bien jouer trois matchs dans le week end?

        Ce sont des détails si on se retrouve à 2-0 le vendredi, mais si tout ne se passe pas comme prévu… (et en Coupe Davis, mieux vaut ne pas compter sur des résultats toujours logiques)

        Ça sent un peu le piège cette histoire. Je n’imagine pas l’ambiance si un des spécialistes de double se retrouve à jouer un cinquième match décisif.

  18. Kaelin 4 septembre 2014 at 18:24

    article de Ben Rothenberg du NY Times sur les statuts super-mega-cool de Domi Bamos Thiem :

    http://www.nytimes.com/2014/09/02/sports/tennis/austrias-dominic-thiem-dissects-his-us-open-matches-on-facebook.html

    • Patricia 4 septembre 2014 at 18:42

      Hah hah, intéressant, c’est donc un journal à 4 mains puisque la traduction en anglais est réalisée par Stefan Wagner… qui n’est autre que le journaliste ayant réalisé le reportage sur Sepp Resnik, son préparateur physique !

  19. Alexis 4 septembre 2014 at 19:51

    Hello everybody!
    J’ai moi aussi investi dans Le Livre (ou plutôt j’ai été investi par Le Livre), en double exemplaire svp, et ce match est donc frais en ma mémoire. La citation d’Oluive est parfaite pour la bannière!
    Pronos :
    Rodg’ en 4 sets (il perd le 2e, s’il perd le 1er c’est Gaël en 5)
    Cilic en 5.
    Comme ça, je suis à 3 sur 4 pour les demi finalistes au rysk et je peux espérer marquer qq maigres pointicules (Stan battu par La Nishike : mouahahah).

    • Colin 4 septembre 2014 at 20:53

      Excellent : je reconnais Tsonga et Monfils (il avait déjà des petits mollets de poulet), mais pas les autres.

      • Guillaume 4 septembre 2014 at 21:30

        Même pas celui tout à droite, qui semble déjà dire à Gaël « toi les bras, moi la tête » ? :mrgreen:

        • Don J 4 septembre 2014 at 21:35

          c’est marrant j’aurai dis que c’était celui au bandeau Simon…
          et en plein milieu de la mélée, devant Houana, c’est pas la tête de Gasquet qui dépasse ?

      • Guillaume 4 septembre 2014 at 21:31

        Et sinon pour la petite histoire, au premier plan balle en main, c’est feu Mathieu Montcourt. Derrière lui, à l’arrière-plan face à Jo, on aperçoit Josselin Ouanna. Les autres je sèche.

      • Guillaume 4 septembre 2014 at 21:35

        Et peut-être une petite option sur Laurent Recouderc pour le mec coincé entre Montcourt et Ouanna. Mais là c’est vraiment pas sûr du tout.

  20. MarieJo 4 septembre 2014 at 20:21

    -@ Antoine, la stat qui tue pour Gaël c’est que roger est à 27-1 de matchs gagnés en night session à NY, faut jouer un tennis de malade pour le sortir en 2è semaine, et les deux demies perdues contre djoko il avait eu des balles de match…
    pour gaël c’est monter à pied l’empire state building… à moins de jouer du king kong tennis pendant plus de 3h, je vois mal Monfils faire l’exploit, mais on peut toujorus rêver ;-)

    • Antoine 4 septembre 2014 at 22:59

      Quelqu’un l’a donc déjà fait…

  21. Ivan 4 septembre 2014 at 20:39

    Ça commence bien pour Cilic, il break d’entrée.

  22. La courgette masquée 4 septembre 2014 at 20:42

    J’adore l’article, j’adore Oluive avec son « Sampras met moins de temps à vomir que Nadal à servir », j’adore Patricia avec son Nishikori Yoda « très fort mental il a »… Plein de nouvelles bannières en perspectives !
    Sinon, 1er jeu de service catastrophique de Berdych et break de Cilic qui mène 2-0.

  23. Sam 4 septembre 2014 at 20:43

    Berdych en 5, Roger en 3.

    J’adore l’article, mais ni Sampras ni Corretja. Roger en 3. Roger en 3. Je vois pour le score.

    • Sam 4 septembre 2014 at 20:50

      Roger : 7/6 6/4 6/4. J’ai dit.

  24. Don J 4 septembre 2014 at 20:45

    C’est une bonne remarque qu’ils font là sur eurosport, dans les quarts de final y’avait encore Norman, Becker, ivanisevic, Edberg, Chang, Mauresmo et Simon bien sûr, que des anciennes gloires ^^

    Berdych est le seul a faire l’impasse sur cet effet de mode, ça va lui jouer des tours ! Lendl est disponible, il me semble non ? et il fait gagner des grand slam en plus !

    Après c’est assez marrant comme résultat, à voir si effectivement ça donne un plus indéniable aux joueurs, où c’est juste que ce sont déjà les meilleurs joueurs qui font appel à eux (déjà parce-qu’ils en ont les moyens en premier lieu). De plus Edberg avec Fed, Chang avec Nishi, Goran avec Cilic, ça semble couler de source tant les profils des joueurs se ressemblent, alors que Becker avec Djoko… WTF ??? (j’ai toujours pas pigé là >_<)

    • Sam 4 septembre 2014 at 20:52

      Si si, ils se ressemblent. Mauresmo et Murray aussi, d’ailleurs. Ils ont un cerveau par exemple.

    • Skvorecky 4 septembre 2014 at 21:31

      « Lendl est disponible, il me semble non ? et il fait gagner des grand slam en plus ! »

      Gagner un Grand Slam? Berdych ne voit pas de quoi tu veux parler. Il veut juste qu’on le laisse continuer à taper très fort dans ces petits objets jaunes qui rebondissent.

      (recyclage d’un post de William)

      • Kaelin 5 septembre 2014 at 00:07

        il veut taper sur Chang, Berdych?

  25. La courgette masquée 4 septembre 2014 at 20:47

    Berdych passe très peu de premières (aucune ?)… Et double break Cilic !

    Sinon : Cilic en 5 et Roger en 4, et pis c’est tout !

    • Alexis 4 septembre 2014 at 20:51

      Zyva comment tu copies

      • La courgette masquée 4 septembre 2014 at 20:55

        Et ouais ! Mais j’ai mis Cilic en demi au RYSC donc c’est pas QUE de la copie !

        • Alexis 4 septembre 2014 at 22:50

          Ben si pasque moi aussi!

  26. William 4 septembre 2014 at 20:48

    Double break pour Cilic, 4-1 au service. Tout roule.

  27. Ivan 4 septembre 2014 at 20:54

    Cilic nous a gratifié d’un coup droit croisé en bout de course magnifique, ce qui n’a pas empêché Berdych de breaker ce jeu.

    • Ivan 4 septembre 2014 at 20:54

      4-2.

  28. Ivan 4 septembre 2014 at 20:58

    Festival de breaks. 5-2.

  29. La courgette masquée 4 septembre 2014 at 21:01

    1er set pour Cilic : 6-2

  30. La courgette masquée 4 septembre 2014 at 21:08

    40 % de 1er services pour Berdych et 4 doubles fautes pour le moment… Break de Cilic d’entrée dans le deuxième set ! Si Berdych n’améliore pas son service, ça va faire 3 sets pour Marin.

  31. Ivan 4 septembre 2014 at 21:08

    Et break Cilic d’entrée de 2e set. Il est très agressif au retour. Berdych sert mal depuis le début.

  32. William 4 septembre 2014 at 21:15

    C’est bien mon Marin, c’est bien ! Gagne moi un point au RYSC !

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