Quatrième robre de la Coupe Davis : Sam furieux

By  | 22 novembre 2014 | Filed under: Coupe Davis

ChamouboetschC’est toujours facile après, ok, mais je ne vais pas m’en priver : le tennis est un sport individuel et pas un sport d’équipe, point barre.

Toutes les préparations à rallonge du monde dans des bases secrètes avec une armée de types qui se serrent les coudes et la veulent tellement cette coupe, depuis qu’ils sont petits, depuis Noah, depuis Zidane, depuis Christian Bimes, et les remplaçants, les porteurs d’eau qui eux aussi sont là parce que c’est ça l’équipe, t’es mon pote et non, ça n’est pas grave que ce soit toi sur le court et moi dans les tribunes et je suis content parce qu’on m’a filé un beau maillot bleu, tous les communiqués de presse sur la bande de potes, les visites des autres sportifs qui s’y connaissent parce que eux aussi ont déjà vécu une finale, voire mieux, une finale dans « l’ambianssiparticulière de la Coupe Davis », avec le public qui « aura son rôle à jouer », parce qu’ils sont 27 878 et que « oui Lionel, c’est le record pour une finale de Coupe Davis, tous les François et les Martine, les Pierre Mauroy, que nous saluons au passage, et j’ai aussi une pensée à cet instant pour Jean Jaurès, entre ici Jean Moulin, tous les bons sentiments et les montées progressives en charge de travail physiques suivies par Perrin et Montalvan, les méthodes américaines, toutes les rediffusions du plus beau coup droit de Guy Forget comme dit Henri, car tous les vengeurs masqués on va voir qui est Henri Leconte, toutes les finales de Malmö avec ces trois, oui, oui, cher public, non pas une, non pas deux, non, trois balles de match, trois, toutes les couvertures du JDD avec Noah Français préféré des Français, tous les joueurs du PSG eux-aussi à fond derrière les bleus, tous les Footix, toutes les Laetitia Casta qui va nous chanter l’hymne national, ha, parlons-en de l’hymne national car aujourd’hui, c’est un moment tellement particulier pour ces garçons qui ont l’habitude de s’affronter tout au long de l’année mais là, ça n’est pas la même chose, c’est un bloc, soudé derrière un capitaine qui, rappelons-le, était de la dernière campagne victorieuse mais aujourd’hui c’est une autre génération arrivée à maturité qui se dit que cette année c’est la bonne et que même si parfois ça a peut-être été dur en simple car ils ont connu des blessures pour certains d’entre eux mais ils ont su se remobiliser pour cette coupe, cette coupe dont ils rêvent tous et il l’a dit « Djo » que c’était son objectif prioritaire il a même dit que c’était le jour le plus important de sa vie au moment où les joueurs entrent sur le court dans une ambiance de feu et nous allons tous vivre trois jours de folie avec cette équipe de France dont on aimerait tellement qu’elle nous fasse rêver encore une fois comme en 91, comme en 96, comme en 2001 vous y étiez Henri non pas en 2001 et un mot aussi pour les anciens Guy qui est là et qui passera nous voir tout à l’heure et nous aurons l’occasion de revoir les images de cette finale aucotédarnaud aucotédarnaud aucotédarnaud aucotédarnaud et peut-être aussi que nous aurons l’honneur et la surprise et le plaisir et encore l’honneur d’avoir la visite de notre président président Gachassin qui viendra nous voir mais il est tout petit il est tout petit on le verra pas aucotédarnaud aucotédarnaud parce qu’il est pas plus haut que le micro le micro le micro quoi qu’il advienne nous irons au bout de cette rencontre bousculer la grille des programmes bousculée bousculée aucotédarnaud aucotédarnaud bousculée basculée sur France trois aucotédarnaud bousculée basculée aucotédarnaud Nelson Nelson au côté de quelqu’un que nous connaissons bien Nelson quelqu’un qui se passionne aussi pour cette finale Nelson au côté de au côté de Jacques Brugnon, Jacques Brugnon qui est venu tout spécialement pour l’occasion et qui est un passionné de tennis que nous avons eu plaisir à retrouver aucôtédarnaud aucotédarnaud au moment où les avions de la Patrouille de France font leur entrée dans la salle pour aller saluer les arbitres sans oublier les ramasseurs qui ont fait un travail extraordinaire pour préparer cette rencontre sans qui rien n’aurait été possible grâce au travail de toutes les équipes de bénévoles qui sont aller ramasser de la brique pillée la même qu’à Roland Garros car cette rencontre se déroulera sur terre battue ce qui a été le choix des joueurs en concertation avec les joueurs car ça reste leur meilleure surface même si les Suisses ont obtenu dessus de bons résultats et qu’on se souvient que Roger Federer a quand même gagné Roland-Garros il ne faut pas l’oublier c’était en 2009 l’année ou Nadal blessé peut-être n’avait pas atteint la finale mais quand même ça prouve bien qu’il ne faut pas les sous-estimer ces Suisses avec un dispositif exceptionnel de la régie de France Télévision profite pour remercier Françoise Boulin au moment où nous voyons entrer le Clémenceau et je crois qu’on va avoir droit à la Ola dans la tribune présidentielle où oui ça faisait longtemps qu’on ne les avait pas vu réunis les Bourbons et les Valois mais aujourd’hui c’est une finale aucôtédarnaud aucôtédarnaud et même si on les aime bien ces Suisses nous aurons une pensée toute particulière pour la pression la pression sans qui rien n’aurait été possible et qui est maintenant aucôtédarnaud et qui va s’asseoir avec nous lui tendons le micro j’espère que l’oreillette marche ça y est on y est la pression est avec nous et nous sommes très heureux de la recevoir car nous savons combien la pression est une passionnée de tennis sur les épaules de Richard, la pression est maintenant sur les épaules des Suisses, la pression est maintenant sur les épaules de Jo, la pression est maintenant sur les épaules du public qui démarre une ola, la pression s’installe dans la tribune présidentielle, la pression est sur le serveur, sur le relanceur, la pression est dans les bars personne te pousse à boire, la pression me signale un début d’incendie, la pression bouscule les programmes, la pression bascule sur France 2, la pression est sur le Clémenceau et a envahi la salle et la Patrouille de France, la pression est sur Martine Aubry les Valois, la pression est sur Jacques Delors qui ne se présentera pas, la pression monte dans les gradins et submerge littéralement la salle, la pression a jeté un grand froid sur les épaules de cette rencontre au moment où la température dans le studio a brutalement baissé depuis cette après-midi je vous assure qu’il ne fait pas chaud au moment où nos invités doivent s’en aller et où la pression me fait remarquer que mon nœud de cravate est ridicule, je sais, que je ne sais pas ce que je dis, je sais, aucôtédarnaud, je sais, qu’elle ne sait pas, la pression, ce qui la retient de, je sais, que oui je suis une machine à débiter des conneries au nom du Service Public de la Patrouille de France, je sais, que la pression me demande d’épeler correctement Balázs Taróczy avec le micro enfoncé dans la gorge, que la pression fait des choses avec ma carte de presse que la morale réprouve sur le Clémenceau, que la pression menace de faire venir le vrai faux vrai faux blog de Marc Rosset pour raconter où j’étais hier soir, que la pression me tient fermement la tête et les yeux devant un écran géant pour mater des pubs Rolex au moment où Djembé Man sous acide et ses huit frères jumeaux font leur entrée dans le studio accompagnés d’une centaine de coqs auxquels ils ont appris à chanter Cry baby cry, que la pression m’a suspendu par la cravate à ce magnifique toit rétractable et qu’elle menace d’enlever mon plaid, le plus grand plaid de l’histoire, et que la pression en a clairement après moi à vous les studios, et que la pression me nargue là ça rigole plus côté suisse, que la pression a clairement envie de me montrer qui est le patron, la pression est autoritaire aucôtédarnaud, non, plus aucôtédarnaud, et la pression me dit de fermer ma gueule une bonne fois pour toutes, me dit de partir, loin, loin, avec ma cravate, mon service des sports, Lionel, bousculé basculé tout ça c’est fini ok ok, la pression me dit de fermer mon micro et qu’elle va le faire fondre à un endroit que la morale réprouve sur le Clémenceau, la pression m’emmerde, la pression craque complètement, ca fait vingt-cinq ans qu’elle m’entend débiter mes conneries et elle n’en peut plus, la pression veut ma peau et à la limite je la comprends, la pression me demande de lire un communiqué pour me laisser la vie sauve, un dernier communiqué avant d’être envoyé en Syrie, les yeux bandés avec l’Équipe du jour dans une main, je vous confirme donc, que, tout ce qui a précédé est faux, est un tissu de conneries, je renie tout, tout, tout : « le tennis est un sport individuel ».

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A dormi dans le même lit que Jérôme Potier à Poitiers, à quelques années d'intervalle

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