Entretien inthiem

By  | 29 mai 2017 | Filed under: Actualité

Dominic Thiem retrouve son vieux comparse, le journaliste Stefan Wagner, qui l’avait mis sous le feu des projecteurs dans un article désormais culte en narrant les méthodes commando de préparation physique et mentale de son coach physique d’alors, Sepp Resnik (Wagner lui file également un coup de main en traduisant en anglais les entrées de son journal sur Facebook)

Dans un entretien haut en couleurs dont j’ai traduit la quasi-totalité, Dominic Thiem aborde pas mal de sujets : contrôles anti-dopage (il arrive deux heures en retard pour cette raison au rendez-vous), l’influence de la célébrité, de l’argent, des nouvelles attentes, la gestion de la pression, le fair-play, mais avant tout la part du plaisir et de sa passion pour le jeu dans sa vie de tennisman.

On y retrouve le goût pour l’introspection et l’honnêteté foncière de son petit journal de tennisman dont la chronique dure depuis ses débuts, ainsi que la maturité et l’humilité qui m’ont conquise et placée parmi ses fidèles depuis lors. Malgré ses nombreuses qualités sur le terrain, Thiem n’a pas un jeu de légende, ni même a priori les composantes de style qui me séduisent d’ordinaire (revers à une main et moments de génie à part), mais il est un de ces cas rares qui incarnent un rapport à la compétition, au jeu, à tout ce cirque, parfaitement évident et spectaculairement sain. Le succès de Thiem est donc pour moi réconfortant.

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C’est par ce cartoon que j’ai découvert le journal de Thiem, qui a scellé mon intérêt éveillé par ses premiers gros matchs sur le circuit, contre Tsonga à Vienne et Murray à Rotterdam

   

J’ai complété cet entretien qui date de début avril, (un moment où Federer n’avait pas annoncé l’impasse sur RG), par une mise à jour toute récente avec un extrait d’entretien au Standard juste après Rome.

THIEM : Désolé, avec moi les contrôles anti-dopage durent une éternité, même en buvant 4 litres d’eau, pas moyen. Tu arrives à pisser, quand quelqu’un regarde ?

 

WAGNER : Le contrôleur vient avec toi aux toilettes ?

 

Bien sûr, peu importe ce que tu fais : il doit rester à côté jusqu’à ce que son bécher soit plein. Et il doit évidemment être sûr à 100% que ce qui est dans le bécher est bien ton urine, que tu ne l’as pas manipulée. C’est déjà arrivé que des gens essayent d’y mettre autre chose, ce qui veut dire qu’il te regarde bien précisément en train d’uriner.

A quelle fréquence est-on contrôlé ?

Tu dois toujours donner très précisément ta localisation au moins 15 jours à l’avance et aujourd’hui, il s’est même pointé à l’entraînement dans mon patelin. Il y a 3 jours il était chez moi, alors que je venais juste de rentrer d’Amérique, en plein décalage horaire, c’était le soir et il était encore temps pour que je puisse dormir un peu. Je vais aux toilettes, me réjouis d’aller au lit, et là on sonne à la porte et bien sûr c’était fichu pour dormir.

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Un duo comique avec son coach de toujours, j’aime le T-shirt et le contraste entre le bidon de Bresnik et la brioche négative aux tablettes ciselées du protégé

Passons maintenant au véritable sujet de cet entretien : le plaisir en tant que facteur de succès. Günther Bresnik, ton entraîneur depuis 15 ans, dit que quand tu étais enfant, tu n’étais ni plus rapide, ni plus adroit que tes concurrents ; tu aimais simplement plus jouer au tennis. De ce fait, tu pouvais t’entrainer plus et plus intensivement que les autres, raison pour laquelle, au final, tu as atteint le top mondial. L’amour du tennis, dit Bresnik, était et est toujours ton plus grand talent. A quel point la passion s’émousse-t-elle quand elle devient un métier ? Entretemps, le plaisir est-il devenu une routine ?

Absolument pas. Parfois ce qui tourne autour est pénible, comme je l’ai mentionné, mais en principe dès que je suis sur le court, tout est comme avant. Affûter son gauche-droite, frapper la balle, gagner un point, ça me plait tout autant qu’il y a 15 ans. Et c’est toujours un sentiment aussi formidable qu’à cette époque quand à la fin d’un entraînement, tu arrives à faire quelque chose que tu ne pouvais pas auparavant.

Mais en principe, quand on fait exactement la même chose pendant plus d’une décennie et demi, ça doit bien s’émousser quelque part.

Non. La grande différence avec avant, c’est que je me réjouis beaucoup plus de la victoire. Je pense notamment y compris aux victoires que les autres considèrent comme automatiques, un premier tour d’un tournoi peu important contre le 100è ou 120è mondial. Car ce genre de victoire est tout sauf automatique. Quand tu es 120è, tu es très bon dans ce que tu fais – imagine que tu fais partie des 120 meilleurs architectes, avocats ou médecins au monde. Un gars qui atteint cette place au tennis a investi exactement autant dans son sport que moi. Il suffit d’un détail qui ne fonctionne pas dans ma performance et je perds à coup sûr contre lui. Sur le circuit principal, chaque victoire est une confirmation que tu as fait tout comme il faut dans ta carrière.

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A Rome contre Nadal, Dominic a fait tout comme il faut

L’inverse est également vrai je suppose. Chaque défaite remet tout un peu en cause, quelque part ?

A chaque fois. Ta valeur personnelle, la façon dont tu te sens, tout est en jeu dans chaque match. Ça vaut pour le positif comme pour le négatif.

A-t-on peur de la défaite ?

Avant chaque match. Ça fait partie du truc.

L’année passée tu as joué 80 matchs, 56 victoires, 24 défaites. Ça résonne comme beaucoup de hauts et de bas, émotionnellement.

C’est le cas.

Tu dois pourtant pouvoir te dire : hé, je ne suis pas par hasard 8ème mondial. Même si j’ai eu un mauvais jour, demain est un autre jour, la semaine prochaine un autre tournoi.

Je crois que si tu penses comme ça, tu n’y arrives pas. C’est seulement si chaque match est une mesure de l’ensemble que tu obtiens l’intensité dont tu as besoin. Si tu ne mets pas tout en jeu, tu ne donnes pas le maximum, et tu ne l’atteins justement pas. Tu dois faire tapis. Ça paraît peut-être cruel, mais ça en fait aussi le charme. Je connais un joueur longtemps blessé, à qui j’ai demandé après son retour sur le circuit ce qui lui avait manqué. Rien du tout, m’a-t-il dit, ni les voyages, ni les gens… Mais ce qu’on ressent après une victoire, ça lui avait manqué terriblement. Une sensation comme ça, une vie normale ne peut pas te l’offrir.

C’est, à peu de chose près, un discours de junkie.

Jusqu’à un certain point, tu es vraiment en manque de cette sensation, oui. On ne peut pas l’expliquer à quelqu’un qui ne fait pas du sport de haut niveau. Il ne comprendrait pas.

 

Le meilleur sentiment que tu connaisses, tu ne peux le partager qu’avec une fraction de la population. Et ce sont justement les mêmes que tu dois vaincre pour éprouver ce sentiment.

(Rires)

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Fan service time : Thiem est le pendant masculin callipyge de la Sérenissime, et le short mouillé est juste « preposterous »

Ton début d’année 2017 n’a pas été transcendant. Ce qui a transparu : tu as donné l’impression d’être insatisfait, tu étais visiblement de mauvais poil, même en gagnant. Il était où, le plaisir ?

Je sais ce dont je suis capable, et je n’ai pas réussi souvent à le montrer. En ce cas je ne tourne pas rond, je me sens complétement mal. A cela s’est ajouté que mon genou me faisait mal. La raison en est à vrai dire grotesque : en août dernier, la semaine avant l’USO, je me suis cogné la poignée contre le genou droit pendant un entraînement en revers slicé. Depuis, le genou me fait mal, en principe à chaque pas dans les courses, à chaque changement de direction, même sans jouer, quand je veux juste m’accroupir. Dans ces circonstances, c’est dur de prendre du plaisir.

 

On parle de quel genre de blessure ?

Rien de dramatique, une contusion osseuse, mais douloureuse et surtout très persistante. C’est possible en théorie que mon genou me fasse mal toute ma vie quand le temps est humide. Mais en ce moment ça va plutôt mieux.

 

Nous te connaissons depuis deux-trois ans en tant qu’initiés. A présent, tu es l’un des sportifs autrichiens les plus en vue – et tu fais partie du top 10 mondial d’une discipline. Ca fait quoi d’être célèbre ?

Tant qu’on ne se laisse pas abrutir, pas grand-chose.

Mais tu es sous le feu des projecteurs, tu es jugé. Toujours plus de sportifs racontent à quel point ils souffrent d’être insultés et menacés sur Facebook.

Si ce que les autres disaient sur moi influençait mon bien-être, je craquerais chaque fois que je vais sur Internet. L’important c’est l’opinion des gens qui me connaissent : Günther, ma famille, mes amis. Et de toute façon, je suis moi-même le mieux placé pour savoir ce que j’ai réussi ou raté. S’il s’agit de juger Dominic Thiem, c’est moi l’instance suprême ! Tant que ça reste comme ça, je ne me fais pas de soucis.

Est-ce qu’à un moment, quelque chose comme un sentiment d’autosatisfaction s’installe ? Après le 5ème million de prize-money ?

Quand on atteint le top 50, le top 20, le top 10 ?

 

Bizarrement, pas du tout. Ce que tu as atteint devient très vite la nouvelle norme, et cette nouvelle normalité, tu veux à nouveau en sortir.

 

On vit dans une insatisfaction permanente ?

Je le formulerais autrement : je dirais que tu regardes toujours simplement ce que tu peux améliorer. Ce que tu peux apprendre de nouveau.

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Avec son grand copain Zverev, Thiem travaillait dur l’an passé à accroître la dégénérescence maculaire dans le monde.

Quelle est la chose la plus importante que tu as apprise dernièrement ?

Que sur la durée, la tension te vide.

Parce que l’an passé tu as joué trop de tournois ?

Ce ne sont pas les nombreux tournois qui me sont devenus préjudiciables, mais la tension de fond, permanente, que tu éprouves quand tu es sur un tournoi. Ça, je l’avais sous-estimé. Peu importe que tu joues un match ou sois à table pour le petit déjeuner, en mode tournoi tu es 24h par jour sous tension. C’est ça qui au final te pèse plus que les matchs en eux-mêmes. Maintenant par exemple, après cette semaine d’entraînement à la maison dans ma ville du Sud, qui était vraiment dure, je suis physiquement totalement cuit. Mais dans ma tête je suis entièrement présent, je dors bien, je ne vais pas 5 fois par jour aux toilettes, j’ai de l’appétit. Rien à voir avec une semaine de tournoi. Physiquement, c’est de loin moins fatigant, tu as peut-être un match par jour, qui dure deux ou trois heures. Mais c’est la tension autour qui te lessives. Tu ne dors pas bien, tu ne manges pas bien, ça te sape. Tu as aussi une sorte d’irritabilité de fond. Tu dois vraiment prendre sur toi pour ne pas devenir impatient envers les autres ou désagréable.

Le numéro 1 mondial Andy Murray houspille son propre camp régulièrement durant ses matchs de façon plutôt grossière.

C’est justement ça dont je parle. Murray, en dehors du terrain est l’homme le plus gentil que tu puisses imaginer, mais sur le terrain c’est une catastrophe. Et je peux parfaitement piger son comportement. Tous les joueurs aimeraient faire exactement la même chose que lui : sans contrainte, laisser juste sortir la pression, gueuler sur quelqu’un et le rendre responsable de ses propres fautes. Au final, le tennis est un sport affreux parce que qu’on fait tellement de fautes, tellement de bêtises, même quand on gagne, c’est horriblement frustrant. Il y a tant de situations dans lesquelles intérieurement, on préfèrerait radicalement péter un câble.

 

Ca donnerait quoi, si tu te le permettais ? Si tu relâchais la vapeur ? Tu ne serais pas le premier à craquer.

Quand ça ne va pas du tout, péter une raquette, OK, mais heurter ou insulter quelqu’un d’autre ? Non. Il n’y est pour rien.

Ne peut vraiment pas être philosophe au bout de 6 millions gagnés en prize-money ?

Seule une fraction du prize-money te revient, mais ça fait encore beaucoup. Et l’argent est super. Vraiment. Je peux m’acheter ce que je veux, je peux commander ce que je veux au restaurant, et pas comme il y a quelques années dans les voyages pour des petits tournois Future, où je passais une demi-heure à scruter la carte pour trouver le plat le moins cher. Mais en tant que joueur de tennis, ça ne joue absolument aucun rôle pour ma satisfaction ou mon mécontentement, pour le désespoir qu’on ressent parfois. Et c’est comme ça que ça doit être. Sinon, ça vaudrait vraisemblablement mieux de raccrocher.

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Dominic en train de cavaler d’une façon élégante et géométrique. Dominic cavale beaucoup du fait de sa tendance à se positionner loin de sa ligne, c’est un reproche fréquent.

Ne te tourmentes-tu pas inutilement ?

Non. Si l’argent que tu as gagné devient important, il te manque le mordant. Sans une certaine insatisfaction, il n’y a pas de progression. Je t’explique. En 2016 j’étais complétement euphorique, tout était une sensation. En 2017 est un feeling complétement différent. Je suis souvent mal luné, insatisfait. Et cela, alors qu’à peine 100 points ridicules me séparent de mes résultats de l’an passé au même moment. Cela signifie que les résultats sont à peu près équivalents. De même, le niveau de jeu est à peu près similaire, parfois meilleur, parfois moins bon. La grosse différence : quand l’an passé, je faisais 4 bons points et 2 fautes dans un jeu, j’étais complétement ravi pour les 4 winners. Aujourd’hui, ce sont les 2 fautes qui m’énervent. Je me considère de façon beaucoup plus critique que l’an passé. Et c’est naturel, ce sont les nouveau critères de mes attentes. N’est-ce pas normal de vouloir toujours s’améliorer ? De ne pas se satisfaire de ce que l’on a déjà atteint ?

A quel point ce serait une déception de terminer ta carrière sans titre du GC, ou sans place de N°1 ?

N°1, il y a peut-être 25 joueurs qui l’ont fait depuis 1970. On ne peut pas se fixer ça pour but. Trop de paramètres sont nécessaires. Mais un titre du GC, c’est un but réaliste. J’ai aussi le sentiment qu’aujourd’hui, il y a bien plus de joueurs qu’il y a deux-trois ans qui peuvent gagner un gros tournoi.

 

Qui peut gagner Paris aujourd’hui ?

4, 5 personnes.

Soit Novak Djokovic, Andy Murray, Rafael Nadal, Stan Wawrinka …

… et Dominic Thiem. Pour moi c’est le cercle des favoris. Evidemment, Federer en fait toujours partie, même si je n’y crois pas sur terre. Bien sûr, d’autres peuvent être aussi dangereux, comme Sascha Zverev, Jack Sock. Et bien sûr, je peux sortir prématurément ; un jour médiocre contre le 100è mondial, et tu sors, comme je le disais. Mais si je devais dire aujourd’hui que je n’ai aucune chance de gagner à Paris, ça serait simplement faux.

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Bien que la surface de prédilection soit sans conteste l’ocre, le vert va bien au teint de Dominic. Sa victoire dans le tournoi où il tape au passage la Sainte Chèvre en pleine crise de rhumatismes fut la plus réjouissante pour lui, parce qu’il ne s’y attendait absolument pas.

Le tennis comporte quand même une composante psychologique. On peut agacer l’adversaire, le faire sortir de sa concentration, et l’affaiblir par ce biais ; Thomas Muster était maître en cet art.

Ça, je ne le fais pas. En tennis c’est possible de battre l’adversaire par de purs moyens tennistiques.

Quel est la chose la moins fair-play que tu aies jamais faite sur un court de tennis ?

Franchement, ça ne me vient pas à l’esprit. Je me serais senti complétement merdique en le faisant.

L’an passé à l’Open d’Australie, tu avais même corrigé l’arbitre en ta défaveur dans un match contre le Belge David Goffin. N’est-ce pas aller un peu loin ?

C’est un truc qu’il m’arrive de faire toutes les deux semaines. Quand l’arbitre donne out une balle de mon adversaire qui était dans le terrain, je ne peux quand même pas dire que je ne l’ai pas vue !

Mais tu te fais du tort. Et ce n’est pas anti fair-play que de laisser simplement l’arbitre faire son job. Est-ce que tous tes adversaires corrigent les erreurs de l’arbitre en ta faveur ?

Non, une minorité.

Ben voyons !

Mais je me ferais du tort à moi-même si je faisais comme si je n’avais rien vu. C’est comme ça. Si j’étais malhonnête, je ne penserais à rien d’autre les 10 minutes suivantes qu’à quel point je suis un connard pas fair-play. Mieux vaut donner la balle bonne, la chose est réglée et je peux à nouveau me concentrer sur le jeu.

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Nice guy Dominic qui checke le préposé à la réfection du court : Mister Perfect. Et ce n’est pas pour faire du gringue à un public jamais dupe, contrairement au fourbe vociférant qui lui a botté le train au tour suivant !

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…Non, c’est vrai, il est tellement gentil que Kohlschreiber ne peut pas lui en vouloir de sa défaite en finale à domicile, clairement !

Comment se sent-on à 23 ans dans un sport dominé par un père de famille de 4 enfants âgé de 35 ans ?

(Rire.) Normalement ce serait une calamité. Mais Federer est juste une exception en tout.

On peut apprendre de son exemple ? Ou il est juste touché par la grâce ?

Ce qu’on peut apprendre de lui, c’est qu’il apprend perpétuellement. Regarde un peu, il joue complétement différemment d’il y a encore trois quatre ans. Et quand il avait mon âge, celui où il a tout gagné, il jouait encore totalement différemment, avec des longs rallyes du fond. Tu trouves des douzaines de vieux matchs sur YouTube. La façon dont il s’adapte à tout et apprend à ajuster son jeu, c’est inimaginable. Le fait que tu ne peux pas te contenter de ce que tu as. Que tu peux toujours continuer ton développement, même quand tu as tout accompli. Voilà ce qu’on peut apprendre de lui. C’est génial.

Tu regardes vraiment les vieux matchs de Federer sur YouTube ?

Bien sûr, pendant des heures. Je suis un spectateur de tennis enragé.

<> on June 6, 2016 in Stuttgart, Germany.

Il envoie du lourd en coup droit, et ne cache pas ses ambitions

 

Pour compléter cet échange avec une mise à jour plus récente, extrait de l’entretien avec le Standard, repaire des fans autrichiens qui abrite dans sa version en ligne un chat très fréquenté pour tous les matchs de Thiem (on dépasse souvent les 8000 messages pour un match).

STANDARD : A Rome vous avez en un court laps de temps soufflé le chaud et le froid. Après la spectaculaire victoire contre Rafael Nadal, le jour d’après voit la débâcle en demi-finale contre Novak Djokovic. Comment digère-t-on triomphe et choc ?

THIEM : Le 1 :6, 0:6 contre Djokovic n’a pas été un choc. Je ne l’avais certes pas attendu en aussi bonne forme, mais c’est la première fois que je réussissais à jouer aussi longtemps à un aussi haut niveau. Il y avait bien un moment où la chute devait se produire. La défaite paraît plus sévère sur le papier que la façon dont je l’ai vécue. La victoire contre Nadal était émotionnellement plus importante.

On dit qu’on apprend plus de la défaite.

En tous cas on apprend. Mais pas de celle contre Djokovic, ce jour-là j’aurais aussi perdu contre d’autres. Les batteries étaient juste à plat. Pour moi le match est peu propice à l’évaluation.

Vous avez disputé cette saison déjà 41 matchs. Quel est votre état physique et mental.

Bon ;  j’ai pris quelques jours de break, je suis prêt.

Vous recevez des louanges pour votre tennis attrayant, presque « branché ». C’est important pour vous un jeu esthétique, le mélange de brutalité et d’élégance ?

Quand on exerce une profession pour le public, cela doit quelque part être pris en compte. Tout fort joueur de tennis exprime quelque chose. Evidemment Roger Federer est dans une autre ligue, chez lui tout paraît extrêmement élégant. Mais la force d’un Nadal possède aussi sa propre esthétique.

Votre popularité est en hausse. C’est agréable, que le N°7 soit Autrichien et pas Américain ou Allemand ?

Peut-être, en tout cas c’est gérable. En tant que joueur professionnel tu es constamment sur les routes et rarement dans ton pays. Quand je suis en Autriche j’évite les endroits à la mode. Mais comme j’ai dit, c’est OK, je peux travailler en paix.

Vous vous retrouvez un peu dans le concept de star ? Vous vous sentez une star ?

Je me sens comme depuis toujours, comme il y a 10 ans. Je ne suis pas une personne différente parce que j’ai du succès en tant que sportif. Je ne me vois pas comme une star, c’est juste un truc que les gens disent.

Votre entraîneur Günter Bresnik dit qu’on est seulement une star d’envergure mondiale quand on a gagné au minimum un tournoi du GC. Vous êtes d’accord ?

Oui. En tennis c’est plus dur qu’au foot. Là il y a des Grands absolus, qui n’ont jamais gagné la Ligue des Champions ni été champions du monde, comme Zlatan Ibrahimovic.

Epuisons le cliché. On dit que le succès change les gens et conduit parfois à une forme de solitude. Vous êtes devenus plus sensible, introverti, prudent ?

Pas nécessairement. En tant que sportif, je vis des expériences que les autres gens n’éprouvent jamais. Je suis sur des Montagnes russes émotionnelles. Ca transforme. Mais j’estime ce que j’ai, cette vie est un rêve, je ne me plains pas. J’ai des amis, une famille, du soutien.

Vous êtes avide d’applaudissements ?

Je n’en suis pas avide, mais ils me manqueraient.

Est-ce qu’avoir une certaine image, c’est important ? Dominic Thiem représente quoi ?

Mieux vaut être comme tu es. Tu dois rester authentique, c’est ce qui plait aux gens. Si tu te déguises, tu deviens antipathique. On ne doit pas chercher à forcer son image. Je suis juste Dominic Thiem.

Vous refusez d’apparaitre dans l’émission « Bienvenue l’Autriche » (apparemment un truc genre Hanouna). Pourquoi ?

On s’y fait charrier, entre autres, je n’ai pas besoin de ça. Je ne prévois pas de courir les émissions de divertissement. Ma scène, c’est le court de tennis.

Vous avez seulement 23 ans. Les joueurs mieux classés ont jusqu’à 12 ans de plus. Il semble ne pas y avoir de limites. Ça vous effraye parfois ?

Les perspectives semblent bonnes effectivement. D’un autre côté le temps passe très vite. Tu ne peux pas te reposer. Les tout meilleurs étaient du reste significativement plus jeune lors de leurs premiers succès.

Nadal a dit il y a deux semaines que pour les dix prochaines années, vous serez candidat à chaque titre important.

C’est d’une grande valeur. Il est sincère, il en est convaincu.

 L’Open de France arrive. Votre tournoi favori ?

Oui. J’aime les installations, la terre battue, la tradition. Paris est merveilleuse, j’ai toujours bien joué ici, l’an passé j’ai perdu seulement en demi-finale contre Djokovic. Mes attentes ont changé, jusqu’ici je visais seulement la deuxième semaine. Ça ne serait plus le nec plus ultra. Evidemment je peux être dehors à chaque tour, la chance est nécessaire. Mais je prévois d’aller très loin.

Qui va gagner à Paris ?

Je suis obligé de mettre une pièce sur moi.

 

Pour revivre encore ce moment de triomphe où la 3è fois fut la bonne contre Nadal

Vidéo en bord de court du passionnant Thiem/Dimitrov à Madrid ; le caméraman dans le champ qui s’évertue à suivre la balle est une vision étonnante.

About 

Avocate attitrée de Richard Gasquet sur 15LOVE (SAUVEZ les bébés phoques !) et Thiemolâtre irrécupérable. Que le Revers à Une Main soit avec toi.

105 Responses to Entretien inthiem

  1. Colin 29 mai 2017 at 11:59

    Super intéressant ce garçon… honnête, attachant, et ambitieux aussi. Merci pour la traduction (et les commentaires des photos !) Patricia.

    • Perse 29 mai 2017 at 13:45

      Comme d’habitude, travail d’orfèvre. L’interview est d’excellente facture et Thiem a l’air vraiment la tête sur les épaules et comme dit si bien, d’un rapport fondamentalement sain avec son sport et le public.

      On apprend beaucoup sur le vécu, l’expérience du tennisman. Le joueur longtemps blessé pourrait être Del Po ou bien Jurgen Melzer, non?

      Dommage qu’il n’y ait pas de discussion plus tactiques et tennistique également. Je serai curieux d’avoir son avis sur son propre jeu, alors que son physique est devenu d’airain. Je trouve que sa débauche d’énergie phénoménale est parfois peu efficace, c’est comme essayer de casser du verre trempé à la masse d’arme plutôt que le poinçon coupant.

  2. Remy 29 mai 2017 at 13:46

    Au top !
    Merci Patricia c’est super intéressant et très parlant sur la mentalité de ce petit Thiem.
    Un type vraiment très lucide.

  3. Remy 29 mai 2017 at 14:11

    Benoit Paire qui fait un très bon set contre Nadal (après avoir perdu 6-1).
    Il a breaké l’espagnol, avant de faire rattraper.
    Il a même eu une balle pour mener 5-3.

    Finalement il balance son service à 4-4 avec des amorties absolument ridicules.

    • Colin 29 mai 2017 at 15:16

      6 jeux pour Paire au final.
      Autant pour PHM face à Goffin.
      Quant à Maître Gillou, sa saison « chemin de croix » continue, il s’est fait sortir par notre nouvelle mascotte Basilashvili, le Marcelo Rios de Géorgie et ses shorts moulants.

      • Antoine 29 mai 2017 at 16:18

        Que devient notre ex-mascotte, ce russe dont j’ai oublié le nom ?

      • Colin 29 mai 2017 at 17:11

        Tu veux parler du loser ultime, déniché par Ulysse, à savoir Alexei Filenkov ?

        Je viens d’aller voir sa fiche sur le site de l’ATP : il n’est plus classé, mais il a quand même disputé (et perdu, évidemment) des matches en 2016 : les derniers étaient en octobre dernier, au tournoi future F6 de Lagos (Nigeria), en simple comme en double.
        Tous les tournois auxquels il s’est présenté en 2015 et 2016 (pour y perdre systématiquement au premier tour) étaient des futures localisés en Afrique (il s’y est sans doute établi) avec une exception pour un tournoi en Ouzbékistan (il faut bien rendre visite à papa-maman de temps en temps).
        Du coup ses gains en carrière plafonnent toujours à la somme remarquable de 48102$.
        Le fait qu’il perde systématiquement non seulement en simple mais aussi en double vient renforcer l’adage selon lequel le niveau d’une équipe de double est celui du plus faible des deux joueurs.

        • Antoine 30 mai 2017 at 12:57

          Alexei Filenkov bien sûr !!

          Si je comprends bien l’ami Filenkov n’a pas gagné un match depuis au moins deux ans. Enfin, l’année dernière il a gagné un match en double en Ouzbekistan. Il a 36 piges, il a peut être décidé de mettre fin à sa carrière…780 fut son meilleur classement, en 2008.

          Il a gagné 40 matchs et en a perdu 175..

        • Colin 30 mai 2017 at 13:50

          « carrière », c’est un bien grand mot dans son cas :lol:

        • Babolat 31 mai 2017 at 12:08

          « l’adage selon lequel le niveau d’une équipe de double est celui du plus faible des deux joueurs. »

          Citons la jurisprudence Fleming selon laquelle « la meilleure équipe de double, c’est Mc enroe associé à… n’importe qui ». ;)

  4. Antoine 29 mai 2017 at 16:17

    Très bonne interview. Merci Patricia.

    J’aime particulièrement le passage ou il raconte que tu peux facilement te faire dégommer par un type qui est 120ème. Rien n’est plus vrai. Si tu es mauvais, tu y passes ou tu peux y passer. C’est pourquoi les meilleurs ne sous estiment pas leurs adversaires. Qui a battu Roger cette année, au cours d’un match imperdable en plus ? Donskoy, hors top 100, aujourd’hui 99ème, et qui vient de se faire sortir cette après midi au premier tour par Troicki 7-6 6-4 6-0 dans l’indifférence générale. Pourtant ce gars a battu Roger sur l’un des ses courts favoris, à Dubaï, et il est le seul à l’avoir battu cette année à ce jour. Sock, qu’il cite vient de se faire sortir aussi, certes par Vesely qui est 59ème, mais c’est quand même un peu une surprise…

    Vu son classement, je pense qu’il joue trop désormais. Il devrait ralentir le rythme un peu. Je doute qu’il puisse devenir numéro un un jour, sinon par hasard et pour peu de temps : il dit qu’il ne peux pas se fixer cela comme objectif. Le problème est que les types qui sont devenus numéro un, à de rares exceptions près, ont toujours voulu être numéro un, depuis qu’ils ont une raquette entre les mains. Ceux qui y parviennent, c’est d’abord parce qu’ils le veulent plus que les autres. Lui a un objectif plus modeste : gagner un GC…

    • Patricia 29 mai 2017 at 18:18

      Quand on voit d’ailleurs des joueurs rétrograder au classement, comme Delbonis qui a été 30è et a perdu 100 places, sortir au 1er tour, pareil pour Gulbis qui a fait demi ici, Youzhny dehors contre Dutra-Silva, Janowicz dehors contre Taro Daniel, qualifié, ou inversement un mec comme Basilashvili, maintenant 60è mais longtemps en challenger qui sort Simon, la densité du top 200 est hallucinante.
      Misha Zverev, finaliste à Genève la semaine passé, s’est fait sortir par un certain Napolitano, 189è issu des qualifs.

      Je pense que la compréhension de Thiem de cette dimension joue beaucoup sur son ardeur au boulot et sa régularité dans les petits tournois : un mec comme Kyrgios n’arrive que très difficilement à se motiver pour autre chose que le gratin, justement parce qu’il ne voit pas chaque match comme un reflet de l’ensemble, et chaque joueur comme un mec pas tellement moins bon que lui.

  5. Patricia 29 mai 2017 at 19:05

    Match épique entre Ferrer et Young, 12- 11 dans le 5è et une balle de match pour Ferrer !

    • Patricia 29 mai 2017 at 19:06

      qui conclut ce set commencé depuis 1h30 et le match !

    • Antoine 30 mai 2017 at 13:02

      Ferrer, c’est quand même quelqu’un. Un type qui aura utilisé 100% de son potentiel qui n’était pas hallucinant.

      Il est sorti du top 30 mais il continue à se battre comme un chien et là il gagne 13-11 au cinquième, une grande victoire pour lui. Chapeau !

      C’est l’anti-frenchie..

  6. Patricia 29 mai 2017 at 19:11

    Y a aussi Tiafoe qui a entamé une remontée après avoir perdu les 2 1er sets contre Fognini, on démarre le 5è.

    Et Riri a conclu un joli match (ça fait du bien de revoir ce revers !)contre le jeune de Greef, pas mal dans son set gagné, mais il grimace et se tortille comme rarement. Soit il a mal au dos soit il est tout perclus parce qu’il n’est pas encore fit.

  7. Montagne 29 mai 2017 at 19:43

    Merci Patricia pour la traduction (quel travail !) de cet interview très intéressant.
    Je ne connaissais pas l’homme juste (un peu) le joueur.
    Il a l’air d’avoir la tête sur les épaules. Quand je pense qu’il fréquente le même milieu que Paire et Tomic !!

  8. Gerald 29 mai 2017 at 21:45

    Internationaux de France, jour deux, mais cela ne va guère mieux pour nos représentants masculins.
    Après nos 2 rescapés d’hier, ce n’étaient pas moins de 10 de nos représentants qui se présentaient sur la terre ce lundi.
    Les deux matchs qui ont concentrés toute mon attention étaient bien entendus les 2 duels Franco-belges qui avaient lieu cette après-midi. Et pour ne pas faire de jaloux (joke) et surtout respecter la logique des classements, cela s’est terminé par un 1-1.
    Malgré toute sa bonne volonté, Paul-Henri Mathieu n’a rien pu faire face à Goffin qui lui passe un triple 6-2, sans aucunes possibilités pour Polo de revendiquer mieux. David Goffin (10-ATP 11) affrontera l’Ukrainien Stakhovsky (ATP 123) au 2ème tour qu’il a battu à chaque fois lors de leurs 3 confrontations.
    Plus tard, c’est un Gasquet visiblement pas à 100% qui donnait la leçon à Arthur De Greef, hormis le 2ème set où le Belge était en état de grâce (6-2 ;3-6 ;6-1 ;6-3). Ce sera le vétéran (36 ans !) Dominicain, Victor Estrella Burgos (ATP 90), qui a remporté leur seule confrontation à ce jour.
    Pas de miracles pour Benoit Paire qui ne prend que 6 jeux face à Rafael Nadal.
    La grosse déception du jour vient de Nicolas Mahut qui ne marque que 8 jeux face à un joueur issu des qualifications et classé près de 430 places en dessus de lui à l’ATP.
    Pour Maxime Hamou et Steve Darcis, les adversaires étaient clairement au-dessus et on se retrouvait dans une configuration similaire à celle de Stéphane Robert hier. Au final 9 jeux marqués et le sentiment du devoir accompli. Pour avoir vu Raonic face à Darcis, son service hyper puissant et très efficace en seconde balle lorsque la première était défaillante, ne permettait à Steve que de grappiller maximum 2 « quinze » par jeu de service du Canadien.
    Venons-en à Gilles Simon qui après avoir remporté brillamment le premier set sur le score de 6-1, faiblit clairement et perd les 3 suivants face à un surprenant Nikoloz Basilashvili. LE score s’avère même finalement très sévère : 1-6 ; 6-2 ; 6-4 ; 6-1.
    Une note positive pour finir avec la victoire très encourageante en 3 sets (6-4 ; 7-6 ; 6-4) de Pierre Hugues Herbert face à Jared Donaldson. Son adversaire au 2ème tour sera le vainqueur du match entre Alexander Zverev et Fernando Verdasco arrêté à 1 set partout par l’obscurité.
    Cela nous fait un petit bilan de 5 qualifiés après le passage de 16 de nos représentants et il ne reste que 5 représentants devant encore jouer leur premier tour !
    Au programme de demain 5 matchs dont 4 duels inédits:
    - Jo-Wilfried Tsonga (12-ATP 11) – Renzo Olivo (ATP 91)
    - Gael Monfils (15-ATP 16) – Dustin Brown (ATP 76)
    - Laurent Lokoli (WC-ATP 285) – Martin Klizan (ATP 50)
    - Alexandre Muller (WC-ATP 330) – Thiago Monteiro (ATP 95)
    - Jérémy Chardy (ATP 74) – Radu Albot (ATP 88) : h2h 1-0
    Chez les favoris, cela passe tranquille pour Nadal et Djokovic mais ce 2ème jour a vu 3 nouvelles tête de série passer à la trappe : Jack Sock (14), Gilles Simon (31) et Mischa Zverev (32). Cela en fait donc 4 en 2 jours ! Signalons la perf de Victor Estrella Burgos qui, à 36 ans, mené 2 sets à 0, parvient à renverser la vapeur et à s’adjuger les 3 sets suivants pour s’imposer au final.

    Heureusement, cela se passe mieux chez les femmes !
    Si Kristina Mladenovic (13- WTA 14) s’est fait peur face à Jennifer Brady après la perte du premier set et un thriller haletant dans le 3ème set (3-6 ; 6-3 ; 9-7), elle a prouvé qu’elle savait gérer la pression quand elle s’est retrouvée le dos au mur. Son adversaire au prochain sera l’Italienne Sara Errani (WTA 91) contre qui elle mène 4-1 dans le h2h.
    Pour Pauline Parmentier (WTA 81), ce premier tour ne s’est révélé être qu’une mise en jambe somme toute assez facile face à Irina Khromacheva : 6-3 ; 6-0, merci d’être venu ! L’Allemande Carina Witthoeft (WTA 73) devrait être une adversaire dans ses cordes puisque le h2h est en équilibre à 1-1.
    Myrtille Georges par contre subit ce même score de 6-3 ; 6-0 face à une Yelena Putintseva beaucoup trop forte pour elle.
    Alizé Lim a du, elle aussi, admettre la supériorité de Magda Linette : 6-0 ; 7-5 !
    Pour finir les matchs féminins des Franco-belge, revenons sur la formidable victoire d’Elise Mertens (WTA 60) face à Daria Gavrilova (24-WTA 24) : 7-6 ; 1-6 ; 6-4. La Belge semblait être un oiseau pour le chat après la perte du 2ème set sur le score de 6-1 et le break réussi par l’Australienne. Mais c’est là qu’elle s’est comme libérée et qu’elle a prouvé que sa victoire à Hobbart et ses perfs en Fed Cup contre des « top 20 » ne devaient rien au hasard.
    Avec Océane Dodin, cela fait déjà 4 qualifiées (sur 6 possible) et ce seront 7 nouvelles représentantes qui essaieront d’augmenter encore ce nombre dès demain.
    Au programme de demain toutes des confrontations inédites:
    - Caroline Garcia (28-WTA 27) – Nao Hibino (WTA 83)
    - Alizé Cornet (WTA 43) – Timea Babos (WTA 35)
    - Fiona Ferro (WC-WTA 208) – Agnieska Radwanska (9-WTA 10)
    - Alison Van Uytvanck (Q-WTA 113) Naomi Osaka (WTA 55)
    - Amandine Hesse (WC-WTA 215) – Marketa Vondrousova (WTA 96)
    - Chloé Paquet (WC-WTA 260) – Kristyna Pliskova (WTA 44)
    - Yanina Wickmayer (WTA 69) – Daria Kasatkina (26-WTA 28)

    Chez les favorites, après les 3 têtes de série tombées hier, se sont ajoutées aujourd’hui Gavrilova (24) éliminée par Elise Mertens, Lauren Davis (25) et Coco Vandeweghe (19) portant le total à 6 ! Comme Kiki, d’autres têtes de série ont du batailler 3 sets pour s’extraire de ce premier tour : Caroline Wozniacki (11), Kiki Bertens (18) et Elena Vesnina (14). Francesca Schiavone (36 ans) ne sera pas parvenue à imiter son homologue masculin, Victor Estrella Burgos, en atteignant le 2ème tour. Triste de voir ainsi une ancienne lauréate prendre la porte, d’entrée, et sans gloire.

    • Gerald 30 mai 2017 at 06:53

      J’avais oublié Kirsten Flipkens qui s’impose sur un double 6-3.
      Ce sont donc 5 de nos représentantes qui sont d’ores et déjà qualifiées.

    • Colin 30 mai 2017 at 09:03

      Quelle somme !

      Dans le cas de Bolelli, l’adversaire de Mahut, le classement ATP ne veut rien dire puisqu’il n’a quasiment pas joué depuis un an (blessure au genou ayant nécessité une opération). Il n’a joué que quelques challengers avant Roland, mais revient en forme et vaut largement mieux que son classement actuel (470è) puisqu’il se promenait aux alentours de la 60è place début 2016.

  9. Don J 30 mai 2017 at 08:06

    je rêve ou personne n’a décortiqué le tableau de Roland cette année en ces pages… tout se perd :/

  10. Gerald 30 mai 2017 at 12:51

    Laurent Lokoli est en train de réaliser un truc face à Klizan!!
    Mené 2 sets à 0, il remporte le 3ème et mène 4-0 dans le 4ème… allez!!!

    • Gerald 30 mai 2017 at 13:00

      6-0 et 2 sets partout.. je veux y croire!!!

      • Antoine 30 mai 2017 at 13:16

        Break Klizan qui mène 2-1…

  11. Antoine 30 mai 2017 at 13:10

    Aujourd’hui, j’ai parié sur la défaite d’Andy (cote 4,5) et sur celle de Gaël (cote 9,5)…Si Andy passe, je reparierai sur sa défaite jusqu’à ce qu’il perde et que je rentre dans mes fonds…

    • Antoine 30 mai 2017 at 17:12

      Je parie sur eux et ils termine tous les deux sur une bulle. Il y a peut être un lien ?

      • Gerald 30 mai 2017 at 17:14

        Cela s’appelle « Loi de Murphy »

  12. Remy 30 mai 2017 at 13:24

    Si vous aimez la poésie, deux joueurs font dans la douceur sur le central : Verdasco et Zverev

    • Perse 30 mai 2017 at 14:04

      C’est un bon match, Zverev est challengé et peut rentrer pleinement dans le tournoi.

      Pour Patricia: Townsend va au deuxième tour, et 4K joue.

      Edit: Zverev en passe de prendre la porte!

      • Patricia 30 mai 2017 at 15:34

        OUiii, j’avais vu ce résultat de TT ! En plus elle a une ouverture, la chinoise Hsieh a sorti Konta (pas une terrienne, faut dire), qu’elle devait affronter au prochain tour !

        Et Zverev a pris Verdasco en pleine poire. Il doit être vénère.

    • Colin 30 mai 2017 at 14:44

      Zverev est *sorti* pleinement du tournoi !

    • Antoine 30 mai 2017 at 15:53

      Dommage mais pour Zverev, c’est terminé : victoire de Fernando 6-4 3-6 6-4 6-2..J’ai hésité à miser sur lui, j’ai eu tort !

      C’est donc la disparition dès le premier tour de l’un des outsiders du tournoi et TS9..

      Un mauvais tirage, un mauvais jour et à la trappe…

  13. Remy 30 mai 2017 at 13:35

    Au passage, je découvre le jeune Maxime Hamou.
    Je le regrette.

    • Remy 30 mai 2017 at 13:51

      Ben voila que Lokoli refuse de serrer la main de Klizan.
      Ils sont bien nos français

    • Colin 30 mai 2017 at 15:02

      C’est la guerre des K aujourd’hui à Roland, Dino Buzzati aurait apprécié… LoKoli vs Klizan (qui ont fini pas Kopains du tout), 4K vs. NishiKori, Kyrgios vs. Kohli, WawrinKa vs. KovaliK… Et même Kevin vs. Malek.

    • Antoine 30 mai 2017 at 18:44

      J’apprends qu’il a embrassé une journaliste qui n’en avait aucune envie en sortant de son match contre Cuevas…et s’est vu retirer son accréditation pour le reste du tournoi….

    • Coach Kevinovitch 30 mai 2017 at 20:17

      Entre cela et le comportement de plusieurs joueurs Français aux JO, il y a un problème sérieux chez la fédération d’éducations des jeunes qui se croient tout permis y compris en avoir une attitude éhontée, sans classe et non professionnelle.

      Quelle honte ce Maxime Hamou !

  14. Colin 30 mai 2017 at 14:01

    Bel article de Laurent Vergne (comme souvent) sur Eurosport qui nous rappelle opportunément qu’il y a 20 ans, déjà, Gustavo Kuerten déboulait de nulle part pour soulever la coupe des mousquetaires…
    http://www.eurosport.fr/tennis/roland-garros/2017/y-a-t-il-un-guga-dans-la-salle_sto6187707/story.shtml

    • Patricia 30 mai 2017 at 16:19

      C’est vrai que la comparaison avec Khachanov ou Chung est éclairante. Quel choc !

    • Colin 30 mai 2017 at 17:08

      Allez on va dire que cette année Chung va au bout (en battant sur sa route les 3 derniers vainqueurs de l’épreuve, soit Djokovic, Wawrinka et Nadal). Warf !

  15. Antoine 30 mai 2017 at 16:13

    Sur le site du tournoi on peut suivre en direct francetv.sport, ici Gaël contre Brown (Gaël vient de gagner le premier set). Malheureusement il y a des commentaires et que réalise que la fine équipe est toujours là, avec Monfort dans le rôle du bouffon.

    Ces types du service des sports de France TV sont là depuis vingt, vingt cinq ans et seront là jusqu’à la retraite. Normalement ils auraient du être virés depuis longtemps tellement ils sont nuls. Je ne sais pas si dans le monde il existe des chaines avec des billes pareilles. Cela fait des décennies qu’ils regardent des matchs, mais ils n’ont toujours aucune connaissance tactique ou technique. C’est sidérant…

    • Antoine 30 mai 2017 at 16:16

      Et en attendant, Kusnetsov vient d’égaliser contre Murray..1 set partout. C’est bien !

  16. Patricia 30 mai 2017 at 16:18

    Je suis contente que Chung soit passé, Querrey pour démarrer c’était pas l’idéal. Il y avait un contingent de Coréens à fond les ballons juste derrière sa chaise, aussi vocaux que des Aussies (mais plus coordonnés).

  17. Colin 30 mai 2017 at 17:20

    Je vous conseille les highlights du KyrgiosKohli, c’est très chouette :
    http://video.eurosport.fr/tennis/roland-garros/2017/kyrgios-kohlschreiber-les-temps-forts_vid979429/video.shtml

    • Perse 30 mai 2017 at 20:14

      Et la caméro du N1 rend justice au niveau de ces joueurs, j’adore. Dommage que ce sont ses dernières années à cette arène.

  18. Montagne 30 mai 2017 at 19:45

    Lokoli et Hamou ce sont les jeunes à qui la fédé a donné une wild card au détriment de PHM ?
    Excellent choix de la fédé.

    • Coach Kevinovitch 30 mai 2017 at 20:33

      En même temps, les choix de la fédération en général sur ces deux dernières décennies montrent qu’il n’y a pas grand chose de bon à attendre d’eux en général.

  19. Antoine 30 mai 2017 at 21:49

    J’ai vu le début du match entre Jo et Olivo, les 7 premiers jeux, et je trouve très étonnant qu’il soit mené deux sets à un et qu’Olivo ait même serivi pour le match avant qu’il ne soit interompu…Il me paraissait nettement au dessus même si Olivo etait capable de bien retourner.

    Habituellement l’interruption profite au plus fort, au plus expérimenté. Aujourd’hui cela n’a pas profité à Zverev qui etait le plus fort, mais pas le plus experimenté. Demain, cela devrait profiter à Jo qui est à la fois le plus fort et le plus experimenté. Je serais vraiment surpris qu’il perde ce match…

    • Sam 31 mai 2017 at 07:53

      Surpris qu’il perde, donc qu’il ne breake pas direct à la reprise ? Waouh, osé non ?

      • Robin 31 mai 2017 at 08:24

        Il a débreaké juste avant l’interruption, c’est lui qui servira pour revenir à 5-5.

        • Sam 31 mai 2017 at 08:55

          Ah, ok, parce que sinon …

        • Robin 31 mai 2017 at 12:02

          Bon, ce fut bref…

      • Colin 31 mai 2017 at 09:23

        Ouais m’enfin il n’est pas dans une position très tranquille, vu qu’il a déjà été breaké 6 ou 7 fois dans ce match, il n’est pas dit qu’il ne se fasse pas « breaker d’entrée » ce qui reviendrait à perdre le match en jouant un seul jeu aujourd’hui !

        En tous cas j’ai regardé le match à partir de 5/2 Tsonga dans le 3ème set hier et le moins qu’on puisse dire est que le petit Olivo était (parfois) dans la zone. Quant à Jo il faisait des fautes directes en coup droit à la pelle.

        Qui sait, avec Olivo, on a peut-être trouvé notre nouveau Kuerten pour un remake de 1997 !

  20. Sam 30 mai 2017 at 22:43

    Tout de même curieux effectivement cette politique de la fédé autour des invitations, sans parler de la super pub pour les invités qu’ont fait Lokoli et Hamou…

    En quoi est-il plus « apprenant » pour nos frenchies de se faire sortir au premier tour comme c’est le cas la plupart du temps que de gagner un match, peut être deux, peut être le Graal, en qualifs ?

    Peut-être suis-je naif et que le but de la manoeuvre n’est justement pas « d’apprendre »… En tous cas si l’enjeu est de dresser la plus belle vitrine qui soit du réservoir de tennis tricolore et de créer de l’attraction pour lui, la performance d’un Hamou prend toute sa saveur…

    Sans compter le clou du spectacle, les excuses de Leconte après que sa dream team ait en direct accompagné la dite perfomance de rires gras pas hyper en phase avec l’époque, tandis que lui peine manifestement à lire les 10 lignes de bafouilles « d’esscuses » …

    • Kaelin 30 mai 2017 at 22:53

      Candeloro si tu nous entends!!

    • Antoine 31 mai 2017 at 12:41

      Le but du jeu, c’est de filer 35 000 € à certains plutôt qu’à d’autres.

      On a un Président de la FFT qui contrôle et décide de tout dans une fédération elle même crapuleuse (je vous conseille de lire l’article de Mediapart de la semaine dernière. C’est édifiant en particulier sur le trafic de places pour Roland).

      Ce président, corse, file une WC à Lokoli, corse, et à d’autres pas assez bien classés pour pouvoir participer aux qualifs sans être invités, trois semaines après avoir dit qu’il « ne voulait plus voir des Mina se faire exploser par Nadal »…Lequel Lokoli fait honneur à son invitation en refusant de serrer la main de Klizan qui aurait été peu respectueux, selon lui. IL se prend pour qui ?

      Autre WC, Hamou qui manifestement bourré après être allé fêter sa défaite au lounge des joueurs (il faut le faire quand même !) se comporte comme un gamin de 15 ans…

      Tous ces types sont couvés par la FFT, se prennent pour ce qu’ils ne sont pas et ne feront probablement jamais rien pour cette raison..

    • Coach Kevinovitch 31 mai 2017 at 20:29

      En effet, Antoine, j’ai toujours trouvé qu’il y avait bien trop de joueurs de français, plus qu’il n’en fallait et que cela était préjudiciable sur le niveau général des joueurs.

      Le soutien presque maternel qu’apportent la fédération a bon nombre de joueurs du fait de ses moyens conséquents réduit de facto le niveau d’ambition, de discipline et de faim requis pour être un joueur de tennis professionnel. S’il était plus difficile de pouvoir être un joueur professionnel en France, il y en aurait moins mais ceux qui seraient présents seraient les plus morts de faim, les plus ambitieux et les plus disciplinés. Si on a autant de français dans le top 100 et dans le top 200 pour 0 grands titres sur les 102 derniers tournois du Grand Chelem, c’est que le nombre joue en la défaveur du tennis français.

      Cela me fait penser à ce que Djokovic avait dit à peu près il y a dix ans sur le tennis britannique. Il estimait que le très faible niveau du tennis britannique au regard des moyens conséquents mis en oeuvre par la fédération anglaise était dû…..au trop grand confort apporté aux joueurs par ces moyens qui n’avaient donc plus besoin d’avoir une ambition de mort de faim.

      • Antoine 1 juin 2017 at 08:19

        Trop je ne sais pas, encore qu’avec les Espagnols, les Francais sont les plus représentés dans le top 100 ou top 200. Mais ils sont trop bien traités c’est sûr et c’est parce que la fédération croule sous l’argent, issu de Roland Garros. En Espagne, pas de grand chelem, peu d’argent et des types prêts à souffrir, comme Ferrer…

        Ou est le Ferrer français? Il n’y en a pas…

        Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’argent que cela marche nécessairement, Cf. l’Italie…

        Je remarque que ceci touche surtout les garçons…

      • Colin 1 juin 2017 at 08:58

        Cette dernière remarque est bienvenue, puisque chez les filles il y a quand même eu 5 victoires françaises sur les 102 derniers grands chelems disputés (pour reprendre le spectre temporel proposé par CoachK).
        Bon ceci dit 5 sur 102 ce n’est pas phénoménal non plus.

  21. Kaelin 30 mai 2017 at 22:57

    Merci pour cet article, Patricia ! Passionnante cette interview et tout comme toi, c’est autant pour sa personnalité, sa fraicheur, que j’apprécie le bonhomme autant que pour son jeu.

  22. Gerald 31 mai 2017 at 01:21

    Mardi de la première semaine de RG, cela rime avec fin du premier tour
    Parmi les 5 représentants du jour, combien allaient réussir à rejoindre les 5 autres qui s’étaient qualifiés dimanche et lundi?

    Pour Jo-Wilfried Tsonga (12-ATP 11) on peut dire qu’il est temporairement sauvé par le gong dans le duel qui l’oppose à Renzo Olivo (ATP 91). En effet, il est mené 2 sets à 1 et 5-4, avec heureusement son service à suivre, au moment où le match a été interrompu par l’obscurité.
    Gaël Monfils (15-ATP 16) a quant à lui été au rendez-vous face à Dustin Brown. 2 sets de mise en jambe avant la roue de bicyclette (6-4;7-5;6-0). Au prochain tour il rencontrera Thiago Monteiro (ATP 95) pour une première confrontation.
    De facto, la présence du Brésilien Monteiro face à Gaël signifie qu’il a battu Alexandre Muller! Le Français s’est battu comme un lion est a poussé le Brésilien au 5 sets où, malheureusement, Alexandre a perdu pied pour concéder le dernier set sur un score de 6-0 (7-6;2-6;4-6;7-6;6-0).
    Situation assez similaire pour Laurent Lokoli qui s’incline également au 5ème set (7-6;6-3;4-6;0-6;6-4). A mes yeux la situation est doublement plus frustrante car Laurent est parvenu à remonter un handicap de 2 sets pour revenir à 2 sets partout en donnant l’impression d’avoir pris l’ascendant sur son adversaire. Le dernier set fut particulièrement disputé. Et si j’ai dit doublement c’est aussi parce que Laurent a marqué plus de jeux que son opposant: 25 à 23!
    Jérémy Chardy (ATP 74) n’a quant à lui pas du trop forcer pour venir à bout de Radu Albot (6-2;6-4;7-6). L’adversaire qui l’attend sera prestigieux puisqu’il s’agira ni plus ni moins de Nishikori (8-ATP 9) qui mène 5-2 dans le h2h.
    Nous aurons donc au moins 7 représentants (8 si Tsonga évite le piège qui lui est tendu!) au 2ème tour. Sur 21 au départ, c’est assez peu!

    Demain débute le 2ème tour avec au programme:
    - Lucas Pouille (16-ATP 17) – Thomaz Bellucci (ATP 61)
    - Benjamin Bonzi (WC-ATP 266) – Albert Ramos-Vinolas (19 ATP 20)
    - David Goffin (10-ATP 12) – Sergiy Stakhovsky (ATP 123) : h2h 2-0

    Chez les favoris, Murray (1) et Nishikori (8) concèdent un set tandis que Wawrinka (3) passe en 3 sets. 2 nouvelles tête de série s’ajoutent au 4 précédemment éliminées : Alexander Zverev (9) et Sam Querrey. Pour le premier il s’agit d’une très grosse déception car nombre de personnes sur ce site le voyaient aller très loin dans ce tournoi.

    Chez les femmes, cela continue à relativement bien se passer !
    Pour Caroline Garcia (28-WTA 27), son match fut une ballade de santé (6-2;6-2) et Nao Hibino n’est jamais parue en mesure de l’inquiéter. Au prochain tour ce sera un duel tricolore qui nous attend.
    En effet la future adversaire de Caroline sera l’inattendue Chloé Paquet (WC-WTA 260) qui élimine en 3 sets (6-7;6-2;6-2) Kristyna Pliskova,classé près de 220 places au dessus à la WTA! Caroline a remporté l’unique confrontation à ce jour.
    Alizé Cornet (WTA 43) imite Chloé et se qualifie aussi en 3 sets, avec les mêmes marques mais dans un autre ordre (6-2;6-7;6-2). La Tchèque Barbora Strycova (20-WTA 21) sera sa prochaine adversaire. Alizé mène 5-2 dans le h2h.
    Fiona Ferro n’a pas eu voie au chapitre face à Agnieska Radwanska et sa rencontre est sanctionnée d’un double 6-1! Mais ici, aucune honte à avoir, la différence de niveau était simplement trop grande.
    Alison Van Uytvanck (Q-WTA 113) réalise un match convainquant pour venir à bout de Naomi Osaka (WTA 55) sur le score de 6-3;7-5. Elle devra justement affronter Agnieska Radwanska (9-WTA 10) qui l’a battue lors de leur unique confrontation.
    Amandine Hesse subit un sort semblable à celui de Fiona Ferro: le tournoi s’arrête après une défait 6-1;6-0 face à Marketa Vondrousova.
    Pour finir, Yanina Wickmayer ne démérite pas en s’inclinant 7-5;6-4 face à Daria Kasatkina (26-WTA 28)
    De sont donc 9 de nos représentantes qui se lanceront à l’assaut du 2ème tour.

    Au programme du 2ème tour demain:
    - Kristina Mladenovic (13- WTA 14) – Sara Errani (WTA 91): h2h 4-1.
    - Pauline Parmentier (WTA 81) – Carina Witthoeft (WTA 73): h2h 1-1.
    - Kirsten Flipkens (WTA 87) – Samantha Stosur (23-WTA 22): h2h 1-1
    - Elise Mertens (WTA 60) – Richel Hogenkamp (WTA 105): première confrontation.
    - Océane Dodin – Svetlana Kouznetsova (8-WTA 9)

    Chez les favorites, une septième tête de série est venue rejoindre les 6 précédemment éliminées, et non des moindres qui plus est: Johanna Konta (7)!! Sinon, Halep (3), Svitolina (8) et Radwanska Agnieska (9) passent aisément au 2ème tour.

  23. Robin 31 mai 2017 at 08:27

    Interview très intéressante, merci beaucoup Patricia. Thiem continue donc son « petit journal de tennisman » sur Facebook ? J’espère qu’il ne rentre pas trop dans des analyses techniques, car si je devais être un de ses adversaires c’est le premier truc que je lirai avant de le jouer. Pas forcément une bonne idée de donner trop d’indications aux autres…

    • Patricia 31 mai 2017 at 12:54

      En général il reste assez vague techniquement, « mon revers, mon service a bien marché », « je dois travailler le retour »…

  24. Gerald 31 mai 2017 at 08:52

    Tout à fait dans l’esprit de mon journal des-Franco-Belges, je suivrai aussi les résultats des paires de double Parmentier/Wickmayer, Cornet/Mertens et Paire/Darcis.

  25. Gerald 31 mai 2017 at 11:38

    Venus passe facilement, maintenant le moment de vérité pour Jo!!

  26. Patricia 31 mai 2017 at 12:02

    Ohlaalaa, Tsonga qui sort, ça fait maaal !

    • Remy 31 mai 2017 at 13:49

      Il était vraiment étonnant de retrouver les 2 joueurs dans le même état d’esprit qu’hier soir.
      Tsonga a enchainé les grosses fautes alors que Renzo était au taquet.

  27. Antoine 31 mai 2017 at 12:30

    Autant Zverev a l’excuse de l’inexpérience et commis un erreur de débutant, comme le dit Wilander, en acceptant d’interrompre son match de la veille alors qu’il venait de remporter le deuxième set et qu’il avait intérêt à continuer, autant Jo n’a aucune excuse sur cette reprise catastrophique…Il fallait qu’il soit chaud (surtout vu ses départs, régulièrement en mode diesel) et qu’il serve super bien au moins ce premier jeu.

    IL s’est retrouvé d’entrée à 0-40…5 fautes directes en coup droit dans ce jeu..Cela m’étonnerait qu’il revienne à Lyon l’année prochaine. En revanche, il sera frais sur herbe…

    • Patricia 31 mai 2017 at 15:48

      Cette année ça l’arrangeait puisqu’il avait eu un problème d’épaule et zappé Rome et Madrid. Il avait joué des matchs en s’économisant à Lyon, à part la finale.

      • Antoine 1 juin 2017 at 07:57

        Avant avant hier, Zverev avait accepté d’interrompre le match trop tôt alors qu’il remontait et que ce gros malin de Verdasco demandait l’interruption….

        Avant hier, Jo n’a rien demandé et a voulu jouer le 4eme set alors qu’il venait de gagner d’extrême justesse le 3eme. Il aurait du demander l’interruption car il ne dominait pas du tout, en dépit de ce gain et l’aurait très probablement obtenue. Résultat, il est obligé de revenir dans la pire situation, dos au mur..À 1 set à 2, il revenait en ayant l’obligation de le battre en deux sets, ce qui était faisable.

        Cela dit, Olivo a super bien joué alors qu’il n’avait pas gagné un match depuis des mois….

  28. Patricia 31 mai 2017 at 17:08

    haha, Thiem a battu un record incognito : le nombre de BB non converties dans un match, soit 24 sur 30 (dont 10 dans l’avant dernier jeu de service) ! Les records précédents étaient détenus par Verdasco et Fognini, tous deux à 22.
    Il était pas terrible au service (47% de 1è et 7 doubles), mais dans l’ensemble il a roulé sur Bolelli qui sortait des qualifs.

  29. Patricia 31 mai 2017 at 21:33

    Ce soir j’ai suivi le match d’Ons Jabeur, gagnante de RG junior en 2011, que j’avais découverte il y a quelques années et trouvée épatante (bien déçue de ne pas la voir progresser au classement), contre Cibulkova (TS 6). Elle a gagné en livrant un match épatant, c’est une attaquante qui peut sortir des amorties à la Paire, y compris sur retour de service, super 1è balle, du toucher et du punch, atypique… Tout le public était derrière elle, partition inspirée : 92% des points gagnés derrière sa 1è balle, 10/11 au filet, 30 coups gagnants, victoire nette en 2 sets.

    Pour voir des brefs HL : http://video.eurosport.fr/tennis/roland-garros/2017/jabeur-s-est-offert-cibulkova-et-la-plus-belle-perf-de-sa-carriere-le-resume-de-son-exploit_vid979912/video.shtml

    • Nathan 1 juin 2017 at 05:57

      Bien d’accord, voila une joueuse qui sait jouer au tennis, tennis intelligent, hardi, technique, qui ferait presque qu’on s’intéresserait au tennis féminin à l’encéphalogramme plat.

  30. William 1 juin 2017 at 14:13

    Genau ! C’est top Patricia, merci pour le boulot. Bravo aussi à Colin pour son compte rendu du tournoi de Lyon : plus vrai que nature !
    J’apprécie Thiem, sa puissance est parfois ahurissante. Il a battu Roger sur gazon, Nadal sur terre, deux fois, bref il fout un peu le boxon et on ne peut que saluer ça. Le tout avec beaucoup d’humilité.

    Je sors de ma caverne pour constatée que les anciens pensionnaires trentenaires du top 5-10 ont la vie dure : Tsonga et Ferrer out, Berdych (contre Kachanov, que j’aime bien) qui ne va pas tarder à les rejoindre… enfin ça bouge ! Les petits nouveaux ne sont plus si jeunes, je pense à Goffin et Dilmitrov, mais Kyrgios et Zverev sont de belles promesses pour le futur. Et Thiem, encore.

    • William 1 juin 2017 at 14:19

      C’est fait pour Kachanov. Nishikori passe aussi. Chardy n’était pas un deuxième tour facile et Nishi a bien failli paumer le troisième alors qu’il menait 5 jeux à rien. Mais bon le physique est tellement fragile que je n’attends rien de lui.

      Chung, un autre protégé de Patricia, fait également un très bon tournoi : il mène 2 sets + breaks dans le troisième contre Istomin et a sorti Querrey au tour précédent. Solide.

      RAS pour les grosses têtes d’affiches. Le niveau moyen de Djokovic n’est pas assez élevé pour contrarier Nadal, Murray n’en parlons pas. Je ne vois qu’un grand Stan pour éventuellement perturber un peu le projet de la triple decima… Avec lui, tout est possible.

  31. Gerald 1 juin 2017 at 15:42

    Mercredi et c’est le début du 2ème tour pour la moitié supérieure du tableau féminin et la moitié inférieure du tableau masculin.
    Sans oublier le match de Jo qui devait se terminer pour clôturer le premier tour masculin. Cela ressemblait un peu à mission impossible et a finalement tourné au fiasco! 5 minutes d’échauffement, un petit jeu et puis s’en va (7-5;6-4;6-7;6-4)! Nous resterons donc à 7 qualifiés pour le 2ème tour.

    Pour le début du 2ème tour nous avions 3 représentants au programme.
    Pour Lucas Pouille (16-ATP 17) le match face à Thomaz Bellucci a été équilibré pendant le premier set avant que Lucas déroule pour s’imposer 7-6;6-1;6-2. Au 3ème tour, il rencontrera Albert Ramos-Vinolas (19-ATP 20) qui mène 2-1 dans le h2h.
    La présence de l’Espagnol face à Lucas pouille signifie que le parcours de Benjamin Bonzi s’arrête. Ici aussi la différence de niveau entre Benjamin et le Barcelonais était par trop grande (6-2;6-1;6-1).
    David Goffin (10-ATP 12) a quant à lui laissé un set à Sergiy Stakhovsky alors qu’il menait 2 sets à 0 avant de s’imposer dans le 4ème (6-2;6-4;3-6;6-3). Les conditions de jeu rapide favorisent clairement les attaquants.

    Au programme de ce jeudi:
    - Gaël Monfils (15-ATP 16) – Thiago Monteiro (ATP 95): première confrontation.
    - Richard Gasquet (24-ATP 25) – Victor Estrella Burgos (ATP 90): h2h 0-1.
    - Jérémy Chardy (ATP 74) – Kei Nishikori (8-ATP 9): h2h 5-2.
    - Pierre-Hugues Herbert (ATP 82) – Fernando Verdasco (ATP 37): h2h 1-0.

    Chez les favoris, avec Tsonga et Karlovic, ce sont 2 nouvelles têtes de série qui tombent, portant le total à 8.

    Journée moins faste pour nos dames ce mercredi!

    Au programme du 2ème tour demain:
    Pour Kristina Mladenovic (13- WTA 14) les difficultés du premier remporté en 2 sets semblaient très loin, tant elle a survolé la rencontre face à Sara Errani (6-2;6-3).
    Elle devra maintenant affronter l’Américaine Shelby Rogers au 3ème tour qui l’a battue lors de leur unique confrontation à ce jour.
    Pour Kirsten Flipkens, le match face à Samantha Stosur est parti sur de mauvaises bases avec une premier set perdu 6-2. Dans le deuxième, les 2 joueuses se sont tenues jusqu’au tie-break où Kirsten a même eu 2 balles de set sauvées avant que Stosur ne conclue sur sa première balle de match. J’aurais voulu un 3ème set mais…
    Elise Mertens (WTA 60) quant à elle continue son petit bonhomme de chemin en écartant Richel Hogenkamp 6-3;6-4 sans vraiment avoir l’occasion de douter. Cette victoire lui donne droit à un 3ème tour de prestige face à Venus Williams (10-WTA 11) qu’elle n’a jamais encore rencontré.
    Pour Océane Dodin face à Svetlana Kouznetsova, le constat est similaire à celui formulé pour Kirsten Flipkens: un match courageux en 3 sets assez équilibrés et un petit goût de trop peu (7-6;5-7;6-3).

    Au programme de jeudi:
    - Caroline Garcia (28-WTA 27) – Chloé Paquet (WC-WTA 260). Caroline a remporté l’unique confrontation à ce jour.
    - Alizé Cornet (WTA 43) – Barbora Strycova (20-WTA 21): h2h 5-2.
    - Alison Van Uytvanck (Q-WTA 113) – Agnieska Radwanska (9-WTA 10): h2h 1-0.
    - Pauline Parmentier (WTA 81) – Carina Witthoeft (WTA 73): h2h 1-1.

    Chez les favorites, Cibulkova (6), Kvitova (15) et Bertens (18) se rajoutent aux têtes de série déjà tombées portant le total à 10!

    Dans les équipes de double Franco-Belge, Paire et Darcis s’inclinent 6-2;6-3 au premier tour. Chez les femmes Parmentier/Wickmayer s’imposent sur un double 6-2 tandis que Cornet+Mertens s’inclinent 6-1;6-2.

  32. Colin 1 juin 2017 at 17:32

    Bon ben Renzo Olivo ne sera pas le Guga de cette édition 2017, il se fait sortir en 3 sets secs par le brutal Kyle Edmund (oui oui celui-là même qui s’était fait sortir par Gilles Simon au 2ème tour à Lyon, lui-même éliminé ensuite par Berdych, lui-même battu en finale par JWT, victime d’Olivo au 1er tour à RG : on tourne un peu en rond).

  33. Colin 1 juin 2017 at 18:33

    Alors qui pour être le prochain Guga ? Le brutal Kyle Edmund ? ou peut-être Karen Khachanov, vainqueur de Berdych en 3 sets ?
    Ou encore Nikoloz Basilashvili (aka le Marcelo Rios géorgien), ma nouvelle mascotte, vainqueur du non-euclidien en 3 tie-breaks, et qui aura le redoutable honneur d’affronter le terreminotaure au prochain tour. Hé oui, quand on veut faire son Guga, il faut bien commencer un jour à tuer des géants.

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