Rhapsody in blue, dépression post-partum et gueule de bois…

By  | 31 juillet 2017 | Filed under: Actualité

Ca y est, il l’a fait !

L’Histoire (avec un grand « h » oui !) du tennis, il l’a écrite encore un peu plus loin : 8ème trophée sur le gazon Londonien et 19ème titre en GC de sa carrière.

Un seul mot me vient à l’esprit : énorme !

roger-federer-profile

Et il ne semble pas être rassasié notre maître Helvète ! Ce qui, au vu de la défection du Djoker, de l’ascendant mental repris sur le taureau de Manacor sur surface dure, des performances décevantes de Sir Andy et de son compatriote Waw, ces 3 éléments étant  couplés à une relève qui semble avoir du mal à éclore pour prendre la relève, risque de nous réserver peut-être l’une ou l’autre nouvelle raison de s’extasier cette année et peut-être même l’année prochaine.

Car oui, purée, il l’a fait !

On pourra cependant arguer que cette nouvelle ligne à son palmarès avait une saveur tout à fait différente de la renaissance du phénix face à son rival de toujours à Melbourne – il s’agissait en effet d’une chronique d’une victoire annoncée dans ce cas – mais qu’importe, l’exploit reste là et ne doit pas être sous-estimé. Ce fut un peu comme un accouchement sans difficultés (aucun set de perdu!).

Pincez-moi, il l’a fait !

Alors pourquoi ce titre assez terne mâtiné de Gershwin me direz-vous ?

Mais tout simplement parce qu’il l’a fait, bordel (désolé si cela choque certains) !

Le tennis pour moi c’est plein de joueurs et de moments qui resteront gravés à jamais dans ma mémoire de nostalgique invétéré :

  • André Agassi en jeune teenager qui bouscule les codes avec son short en jean auquel sera bientôt adjoint le cuissard fluo qui fera son image de marque. Ce sera également son retour en « ange immaculé de blanc » à Wimbledon … mais toujours avec son cuissard. Sa victoire à Wimbledon et surtout celle à laquelle il ne croyait plus à Paris, après y a voir connu plusieurs désillusions, notamment face à Andres Gomez. Ses larmes sur le podium Olympiques pendant l’hymne américain.
  • Avant
  • Stefan Edberg et ses frappes d’esthète, surtout en revers, qui contrastaient encore plus avec les frappes de bûcheron et le service « dos cassé » de Boris « Boum-Boum » Becker.
  • Les épopées fantastiques de joueurs improbables : les premières victoires de Guga et son formidable cœur dessiné à même la terre au public Parisien, les fabuleux parcours du Belge Dewulf ; Thierry Champion qui atteint les quarts à Roland en sortant des qualifs, Chang qui terrasse Lendl avec un service à la cuillère que de nombreux jeunes tennismen en herbe ont copié par la suite.

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  • Des moments de courage comme un Connors déshydraté qui doit abandonner face à Chang, mais qui tient jusqu’à ce qu’il mène dans le 5ème set avant de rendre les armes : abandonner oui, mais pas sans panache pardi ! La chaise de torture de Muster qui continuait à s’entraîner avec son pied dans le plâtre.

Muster-accident-Miami-1989-training-recovery

  • L’horreur de voir Monica Seles se faire poignarder à même le court.

Monica-Seles-1993

  • Les anecdotes comme le pigeon tué en plein match par Llodra à l’Australian Open ou Big Mac détruisant d’un coup de raquette ravageur un pyramide de canettes publicitaires et décoratives ayant eu le malheur de se trouver sur son chemin lorsqu’il regagnait sa chaise. Un autre moment incroyable est la danse de Saga Africa à même le court lorsque Noah, en capitaine d’équipe de Coupe Davis, ramène le saladier d’argent à la France.

COUPE DAVIS-NOAH-DANSE

  • Ces techniques totalement improbables comme le coup droit dérivé du base-ball de Jim Courier ou le revers de Berasategui.
  • La grâce de certaines joueuses avec en tête de liste Steffi Graf ! Je me suis d’ailleurs toujours demandé comment faisait l’Allemande pour que sa jupe tombe parfaitement en plein effort là où ses rivales voyaient leurs jupettes virevolter dans tous les sens. J’ajouterai Gabriella Sabatini, Daniela Hantuchova ou même Venus.

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Alors oui, cette nouvelle victoire de Roger me laisse un peu avec une énorme gueule de bois !

Après avoir atteint une telle joie, un tel sommet, un tel nouveau moment tennistique à graver dans ma mémoire, comment se contenter du train-train tennistique habituel ?

Espérons que Montréal et Cincinnati ramènent un peu de peps en vue d’un Flushing où Roger pourrait encore écrire son histoire et l’Histoire du tennis.

Reste la plus grande question : qui sera capable, une fois qu’il aura mis un terme à sa carrière, de maintenir cette flamme vivace chez tous ses nombreux supporters ?

Actuellement, et alors qu’il n’est pas encore parti, c’est tout dire, j’aurais envie de paraphraser Patrick Bouchitey dans « La vie est un long fleuve tranquille » : Roger reviens, Roger reviens, Roger reviens parmi les tiens, du bout de ta raquette montre nous le chemin, toi qui le connais si bien !

About 

Fan inconditionnel d'André Agassi malgré mon amour pour Steffi Graf. Emerveillé par le revers de Stefan Edberg et de Justine Henin.

431 Responses to Rhapsody in blue, dépression post-partum et gueule de bois…

  1. Homais 31 juillet 2017 at 12:46

    Oui, il y a bien quelque chose du personnage que chantait Bouchitey, la résurrection notamment et les miracles accomplis.

    Le retour à Hambourg fut pour moi d’un ennui mortel, peu de spectacle, de variété, incapable de suivre un match. C’est que le tennis ordinaire n’est guère emballant.

    Quand il ne sera plus là, ça va être difficile !

    J’ai bien aimé tes moments. Pour moi, il y a les prodiges accomplis par Borg, non à RG, mais à Wimbledon, j’étais jeune alors, je débutais dans le tennis (raquette en main et à la télé). Mais le voir passer en deux semaine du jeu de fond de court le plus typique à service volée sur première et souvent sur seconde, c’était fou, le voir gagner le match avec son tie break dantesque contre Mc Enroe, c’est un souvenir incroyable. Je l’ajouterais à la galerie des émotions.

  2. Colin 31 juillet 2017 at 22:02

    Gérald nous fait son « je me souviens », son testament tennistique…
    Tout ceci sent un peu la nostalgie, mais dès décembre prochain et la future victoire de Goffin et consorts en Coupe Davis tu vas avoir de quoi vibrer à nouveau !
    Merci pour la photo de la chaise de torture de Muster, j’en avais entendu parler mais jamais vu.

    • Gerald 1 août 2017 at 04:22

      Le roi est mort, vive le roi. C’est un fait. Les grands moments resteront, mais niveau charisme, je ne vois pas actuellement qui pourrait succéder à Agassi et Federer!
      La plupart des joueurs actuels sont de véritables robots!
      La relève se fait aussi attendre à ce point de vue!

  3. Florent 31 juillet 2017 at 23:45
  4. Gerald 1 août 2017 at 06:52

    Tiens on a corrigé mon titre pour coller à la réalité de l’œuvre de Gershwin alors que je cherchais justement le jeu de mot ou le rappel entre blues, dépression et gueule de bois.

    Soit ce n’est pas mal ainsi!

    • Colin 1 août 2017 at 16:55

      Ah ben si tu préfères je remets « Blues ».
      J’avais corrigé « Toronto » en « Montréal » et du coup je suis remonté jusqu’au titre.

      • Gerald 1 août 2017 at 17:28

        Purée encore une erreur de Sporza, mon site de référence N°1:

        http://sporza.be/cm/sporza/tennis/ATP

        Pour le titre cela ne me dérange pas en fait, le bleu est aussi la couler de la déprime et donc ça colle. Ne parle-t-on du Blue Monday comme le jour le plus déprimant de l’année?

    • Montagne 1 août 2017 at 14:35

      Il est mort de la maladie de Charcot, maladie neurodégénérative.
      Chaque fois qu’un sportif de haut niveau meurt jeune, disons avant 50 ans, je vais voir si les causes du décès peuvent être liées au dopage.
      Ici, rien de cela, mais je suis peut-être un peu trop suspicieux.

      • Jo 1 août 2017 at 16:05

        Je partage exactement le même questionnement, Montagne. Les causes du développement de la maladie peuvent être notamment liées aux « traumatismes physiques importants et/ou au sport à haut niveau ». La suspicion subsiste, en ce qui me concerne.

        • Le concombre masqué 3 août 2017 at 10:33

          Jo ?
          Jo comme Geo qui devient Jo ?
          Impossible ! ça fait 10 ans que lorsque je lis ton pseudo, dans ma tête j’entends Géo.
          comme Géo trouvetout
          Comme le magazine sur notre belle Terre
          comme géographie
          Pour moi Géo était un pseudo comme Montagne…

          Je te prie de bien vouloir remettre ton ancien pseudo et de te faire appeler Gé-o.

          bien à toi,

          Concombre

          • Jo 5 août 2017 at 07:15

            Mon cher Concombre,

            Merci pour cet hommage humoristique qui m’a fait marrer.

            Je te prie de bien vouloir accepter mes plus plates excuses pour ce coming out. Jo devient je (enfin, je me comprends.)

            Par ailleurs, nous nous connaissons virtuellement depuis dix ans. Tu dois donc savoir que, quoique polyglotte, l’intégriste de la langue française que je suis n’omettrait jamais un accent.

            Bien Corialement (dit-on en Argentine)

            Jo

      • Paulo 2 août 2017 at 08:38

        Si lien il y a entre les deux, cela peut tout autant être le sport de haut niveau en tant que tel, que le dopage à mon avis.
        D’ailleurs dans le « dopage », si on regarde de près, il y a à boire et à manger si j’ose dire : certains prennent vraiment n’importe quoi, notamment les amateurs, à n’importe quelle dose, et d’autres bénéficient d’un suivi médical de haut niveau, avec le bon dosage au bon moment du bon produit – un médecin anglais expliquait cela ouvertement il y a un an ou deux, comparant les sportifs de haut niveau à des malades qui ont besoin de soins autant que les autres malades (exemple : EPO)… Dès que tu tires un peu sur la machine, tu crées des déséquilibres et tu t’exposes à toutes sortes de soucis, physiques et/ou biologiques, d’où le suivi médical très étroit auquel sont soumis les meilleurs… et la frontière pas toujours évidente entre soins et dopage.
        Personnellement, j’en suis arrivé à la conclusion (et d’autres que moi) que c’est le sport de haut niveau qui est risqué, avant le dopage :)

        Il serait intéressant de savoir, sur les 100.000 personnes atteintes de la maladie de Charcot dans le monde, quelle proportion d’anciens sportifs de haut niveau on a…

        • Perse 2 août 2017 at 19:11

          Il y a plusieurs hypothèses sur la maladie de Charcot chez les ex-sportifs de haut niveau. Par exemple, la prévalence de la maladie chez les footballeurs italien est particulièrement élevé et l’hypothèse majeure est l’ensemble des pesticides utilisés pour la pelouse.

    • Colin 1 août 2017 at 16:56

      Il n’y a pas très longtemps, le rugbyman sudaf, champion du monde en 95, Joost Van der Wersthuizen est mort de la même maladie, à 45 ans. Dans son cas la prise massive de produits aidant au développement de la masse musculaire ne fait guère de doutes :
      http://www.ouest-france.fr/sport/rugby/rugby-mort-de-van-der-westhuizen-la-tristesse-n-efface-pas-les-soupcons-4784941

      • Paulo 2 août 2017 at 08:43

        J’avais vu le reportage de FTV sur le dopage des rugbymen, c’est effrayant : en effet à partir d’un certain niveau, la prise de produits pour augmenter la masse musculaire et le poids (il faut une mêlée qui tienne le choc) est systématique, et les gars prennent 15, 20 kilos…

  5. Jo 2 août 2017 at 06:51

    Une mini-anecdote qui fera écho chez toi, Gérald, inconditionnel d’Agassi et aussi chez ceux qui pensent que tous les moyens sont bons pour gagner (« Cilic peut bien se casser une jambe, je veux que Roger triomphe »).

    Open d’Australie 2003. Avec un pote de fac, nous étudions le tableau de la deuxième semaine. Entre diverses conjectures, je lâche: « Je veux Schüttler en finale! » Nous éclatons de rire. Hé, hé…

    • Jo 2 août 2017 at 10:05

      J’aime ce moment où l’anti-héros, valeureux et malheureux, qui vient de sauver deux balles de titre, joue son va-tout, le tout pour le tout. N’écoutant que son courage, il part à l’abordage en délivrant une balle quelconque au centre, à la bonne hauteur sur le revers-massue de son prestigieux adversaire qui n’a cessé de l’écraser à coups de boutoir durant ce court calvaire. A l’approche du filet, le Teuton teubé ne peut que s’incliner devant le maître des lieux et accessoirement, ne pas prendre le boulet de canon en pleine tronche. C’est beau: https://youtu.be/jXD1i0DvWDU?t=518

  6. Homais 2 août 2017 at 07:01

    Schuttler… je ne me rappelais même pas de ce joueur ! L’OA a été quelque temps un tournoi pas si majeur que ça !

    Roger vient d’annoncer sur son site qu’il sera de la partie dès Montréal. Il se sent capable d’enquiller Montréal et Cinci, puis de faire une pause d’une semaine et d’enchainer sur USopen.
    Content pour le spectacle, le plaisir de le revoir. S’il fait un beau parcours canadien, il n’est pas exclu qu’il arrive numéro 1 à l’USOpen… Murray a tout à gagner à Montréal, tout à perdre à Cincinatti. Nadal en embuscade rapprochée… On va vivre deux semaines intéressantes, décidément.

    • Montagne 3 août 2017 at 19:47

      Il n’y a pas que l’Australie a avoir connu des finalistes improbables. On peut citer, mais sans exhaustivité :

      Lewis, Metreveli, Pioline à Wimbledon
      Franulovic, Proisy, Pernfors à Roland
      Martin et Ruzedski (l’idole de nos quizz) à l’US Open

      • Gerald 3 août 2017 at 20:14

        Andres Gomez, Malivai Washington, …

  7. Homais 2 août 2017 at 07:11

    Je pensais qu’il ferait l’impasse, mais il faut dire qu’il n’a pas tantjoué que ça depuis son retour. Stutgartt a été une brève apparition, Halle s’est rapidement joué, sur filière courte, je crois qu’il avait joué moins de 10 heures pour arriver en finale à Wimbledon… et n’a pas laissé trop d’influx sur le court face à Cilic.

    Autant dire que je le vois encore plein de jus et avec l’envie de jouer un bon tour à tous les autres lors de cette tournée américaine. Murray se soigne, Kyrgios aussi, Raonic, Nishikori, Thiem, Zverev sont déjà sur le pont cette semaine à Washington avec Pouille, Del Potro. Tous ceux-là vont enchainer trois semaines de tournoi consécutives.

  8. Antoine 3 août 2017 at 20:58

    Je ne suis pas emballé par le fait que Roger joue à Montréal et aurait préféré qu’il zappe ce tournoi pour ne jouer que Cinci. Il a probablement voulu éviter de prendre le risque d’arriver à Flushing sans matchs de préparation au cas ou il perde d’entrée à Cinci mais c’est pourtant ce qu’il a fait à Melbourne. Il est pratiquement impossible de gagner les deux tournois à la suite et s’il le faisait il arriverait probablement sans fraîcheur suffisante à Flushing -comme en 2015…

    Il est également possible qu’il vienne à Montréal avec pour seule ambition d’aller en demie (ce qui ne devrait pas être trop difficile vu les forfaits) et de tenter de gagner à Cinci ensuite afin d’éviter d’être dans la même moitié de tableau que Nadal à Flushing.

    Je ne suis pas d’accord avec un point écrit par Gérald : Roger n’a pas d’ »ascendant mental » sur Nadal sur dur. Il a simplement gagné trois fois de suite contre lui sur dur et le seul match réellement significatif en vue d’un GC est celui de Melbourne qu’il aurait tout aussi bien pu perdre. Il a seulement un léger ascendant tennistique sur lui en ce moment sur dur en raison de ces trois victoires. Et nul doute que Toni et son neveu ont déjà réfléchi aux moyens de renverser cette tendance récente. Quatre matchs de suite perdus contre Roger cela ne lui était encore jamais arrivé..

  9. Homais 4 août 2017 at 06:07

    Je voyais les choses comme toi, Antoine, mais force est d’avouer qu’il n’ arien à perdre et vraiment tout à gagner à venir à Montréal. Murray, Cilic out aussi; Kyrgios ne devrait pas être là, Simon forfait.
    Vu le tableau qui s’annonce, on aura
    1. Nadal,
    2. Federer
    3. Raonic
    4. Thiem

    Les demies ne s’annoncent pas trop corsées si Raonic n’a pas laissé trop de plumes à Washington et est présent.

    Les quarts théoriques, c’est un des 4 suivants :
    Nishi-Tsonga-Dimitrov-Zverev. Mais Nishi n’est pas au mieux, Tsonga on peut pas dire…

    Les 8e théoriques : Goffin – Berdych – Pouille – Monfils – Carreno Busta – Sock – Bautistuta Agut – Isner.

    Bref, de toute manière Federer n’est pas à la plage actuellement et il doit jouer pour s’entrainer. Autant qu’il fasse quelques matches, même sans forcer. Si à la fin il ramène 1000 points…

    N’oublions pas non plus qu’il peut choisir d’entrer mardi et se reposer mercredi, que le tournoi, il peut rentrer mercredi pour avoir un jour de repos en plus, et qu’après Cinci, il a une semaine de repos avant l’USOPEN.
    Le parcours n’est tout de même pas monstrueux vu l’état actuel de l’opposition.

    Il est fort probable que Nadal sera numéro 1 à la fin de la semaine prochaine et tout aussi probable qu’il le restera une semaine… Saison incroyable !

  10. Homais 4 août 2017 at 06:11

    Thiem et Dimitrov ont déjà perdu cette nuit… Alexander Zverev joue et sa fraicheur dans les semaines à venir sera mise à l’épreuve, tout comme celle de Thiem qui enchaine depuis le début de l’année.
    Nadal sera aussi sur un tournoi de reprise, ne l’oublions pas et sans garantie de pas prendre la porte rapidement face à un joueur profil Sock ou Anderson.

    Non, vraiment, si l’on voit Montréal comme tournoi sans enjeu pour Fed, histoire d’être dans le format compétition plutôt qu’entrainement mais sans forcer plus que pendant ses gammes avec les siens, il n’y a pas gros risque à s’aligner.

  11. Homais 4 août 2017 at 06:18

    Après, dire qu’il n’a pas d’ascendant mental sur dur sur Nadal, il faut voir. Quand tu es sur une série de trois victoires, tu es plus en confiance contre un joueur, et l’autre sait qu’il en a pris trois dans la musette. Cela ne veut pas dire que c’est plié, mais que quand tu rentres sur le court tu as le souvenir de tes victoires. Et que tu es mieux dans ta tête. C’est ce que je mettrais derrière « ascendant mental ».
    Sur le dur assez lent de Montréal, cela ne suffira pas forcément ceci dit et Nadal pourrait revenir dans le jeu. Mais c’est Fed qui devrait avoir les clés s’il joue en avançant.

  12. Elmar 4 août 2017 at 06:48

    D’habitude, c’est Djoko qui profite de l’absence des autres au Canada pour engranger 1000 points faciles. Cette fois, il faut parti des absents.
    La présence de Roger ne signifie qu’une chose: son objectif pour la fin de saison est de redevenir numéro 1 mondial. Ça va être intéressant. A chaque tournoi, on pourra observer le match à distance entre Roger et Rafa.

  13. Jérôme 4 août 2017 at 07:55

    Je pense plutôt que la presence de Roger à Montréal a les 2 significations que vous évoquez Antoine et toi.

    Roger ne veut pas manquer de matches en arrivant à Flushing. Il se souvient peut-être de 2012 où le fait de passer les huitièmes de finale sur forfait adverse l’avait conduit à se faire cueillir à froid par Berdych en quarts.

    N’oublions pas que Roger n’a joué, depuis janvier, que 5 tournois pleins, tous gagnés (OA, IW, Miami, Halle et Wimbledon) et 2 matches isolés (1ers tours à Dubaï et Stuttgart), soit à peine 29 matches.

    Et je serais donc tenté de dire qu’avant même une assez probable place de numéro 1 en fin d’année, il veut atteindre le 2ème rang mondial avant Flushing pour être certain que, en tant que TS 2 ou 1, il aura des chances un peu meilleures d’avoir un bon tableau.

    Et enfin, petite hypothèse finale, je pense qu’il préférerait être certain de rencontrer Nadal en finale de Flushing plutôt qu’en demi. Une nouvelle finale de GC entre eux, à respectivement 36 et 31 ans, aurait de fortes chances d’être aussi grandiose que celle de l’OA. Et ce n’est jamais arrivé. Ils ne se sont jamais rencontrés à Flushing : le monde du tennis attend ce choc historique depuis 10 ans.

    • Paulo 4 août 2017 at 09:32

      « , il veut atteindre le 2ème rang mondial avant Flushing pour être certain que, en tant que TS 2 ou 1, il aura des chances un peu meilleures d’avoir un bon tableau. »

      Que tu sois TS 1, ou 2, ou 3, ou 4, cela ne change rien à la facilité du tableau.
      Par exemple, à Wimbledon, Murray TS 1 avait Wawrinka TS 5 dans son quart de tableau, autrement dit la TS la mieux classée des TS 5-8.
      En quart, ce n’est pas comme en 1/8ème où les TS 1-4 sont programmées pour rencontrer les TS 13-16 (et les TS 5-8 programmées pour jouer contre les TS 9-12) – même chose en 1/16ème qu’en 1/8ème, les TS 1-8 sot programmées pour jouer les TS 25-32.
      Mais que tu sois TS 2 ou TS 3 ne change rien de ce point de vue.

      En revanche, l’argument de préférer rencontrer Nadal (si les deux sont respectivement TS 1 et 2) en finale me paraît se tenir.
      Il est possible aussi – quoique prématuré à mon sens – que Federer vise la 1ère place en fin d’année, et souhaite engranger des points relativement facilement à Montréal dans cet objectif…

      • Antoine 5 août 2017 at 22:10

        Il vaut mieux être TS1 ou TS2 plutôt que d’être TS 3 ou 4. Quand tu est TS 3 ou 4 tu dois sur le papier jouer contre la TS 1 ou TS 2 en demies puis contre l’autre TS 1 ou 2 en finale. A priori les TS 1 et 2 sont plus forts que les TS 3 ou 4. Je pense que Roger préfère ne pas avoir à rencontrer Rafa avant une finale plutôt que de devoir le jouer en demies….

        • Paulo 6 août 2017 at 12:44

          Oui, c’est ce que je disais quand j’ai écrit : « l’argument de préférer rencontrer Nadal (si les deux sont respectivement TS 1 et 2) en finale me paraît se tenir. »

          Je voulais juste dire que (bizarrement), en 1/4 de finale le principe applicable en 1/16 et en 1/8 selon lequel les TS les mieux classées rencontrent les TS les moins bien classées ne s’applique pas. En 1/2 non plus d’ailleurs (la TS 1 n’est pas programmée pour rencontrer la TS 4 : il y a tirage au sort entre le 3 et le 4). C’est juste le principe selon lequel TS 1 et TS 2 sont dans des moitiés de tableau différentes.

  14. Homais 4 août 2017 at 11:43

    Comme Elmar, je pense que maintenant la place de numéro 1 en fin d’année est forcément un objectif – je l’avais déjà écrit en mars – non premier, ce sont les gros titres qui le sont, mais l’un venant avec l’autre… il sait maintenant que sans jouer énormément, en tout cas pas plus que raisonnablement, il peut y être.
    Roger n’est pas du genre à laisser tomber le record du plus vieux numéro 1, alors que celui-ci est à portée de main.
    Comme le dit Jérôme, il fait que cinq tournoi pleins depuis janvier et deux apparitions. Les trois de la tournée américaine, cela fait huit tournois pleins, Bâle c’est 9, et s’il file au masters direct cela fait 10… + 2 apparitions

    12 tournois pour finir numéro 1 mondial, ce serait encore du jamais vu. Et pourtant c’est loin d’être hors de portée !

    • Le concombre masqué 4 août 2017 at 15:11

      Il fera aussi des apparitions à Shanghai et Bercy…

  15. Homais 4 août 2017 at 11:51

    L’hécatombe continue : Fognini, l’un des hommes (trop) en forme du moment, ne sera pas à Montréal, Verdasco et Karlovic non plus…

  16. Robin 4 août 2017 at 16:46

    Fin de saison pour Wawrinka, et en général (fin de) saison catastrophique pour ceux habitués au premières places depuis quelques années, à l’exception de Federer et de Nadal qui vont pouvoir tranquillement se disputer le trône jusqu’à la fin de l’année prochaine.

    Par rapport aux points glanés sur 2017, on devrait retrouver Djoko autour de la 15ème place en janvier prochain, et Stan autour du top 10, sans garantie aucune sur leur niveau de jeu, voir sur leur présence (opération du genou prévue pour Wawrinka notamment). D’ici à ce que Murray mette lui aussi un terme à sa saison, il se retrouverait à peu près au même classement que le Suisse au prochain OA, ce qui promet un tableau littéralement piégé.

    Concernant le programme de Roger, il me semble avoir vu passer sur twitter que sa participation à Bercy est encore conditionnée à ses autres résultats. J’imagine que s’il joue et gagne beaucoup, il fera l’impasse sur le tournoi. Avec le triptyque nord-américain, Shanghai, Bâle et le Masters, cela lui ferait donc 13 tournois disputés en 2017, dont deux éliminations précoces. S’il termine numéro 1, ce sera un sacré exploit…

    • Robin 4 août 2017 at 18:13

      Lire « jusqu’à la fin de l’année » à la place de « jusqu’à la fin de l’année prochaine », ou alors ce serait très étonnant !

    • Antoine 5 août 2017 at 22:14

      Stan lui aussi ! Une vraie hécatombe et une occasion en or pour beaucoup à Flushing : Rafa et Roger évidemment mais aussi tous ceux qui n’ont jamais réussi à gagner un GC ou qui n’en ont gagné qu’un comme Cilic ou Del Po…

      • Patricia 6 août 2017 at 08:39

        Derrière le mano a mano des deux vieux pour la 1è place mondiale, ça laisse la place à un duel pour les accessits entre Thiem (actuellement 3è à la Race) et Zverev, 5è derrière Waw et en finale à Washington. Avantage à Zverev pour les surfaces sur la fin de saison. Murray et Cilic sont toujours là, mais le top 5 a de bonnes chances de prendre un coup de jeune.

      • Paulo 6 août 2017 at 09:33

        Del Po… vu son bilan cette année, je ne le vois pas comme un danger à Flushing ; au mieux, un quart de finale.

        Mais Cilic, oui : il va être revanchard suite à sa défaite frustrante en finale de Wimbledon. Enfin, normalement.

        Occase en or pour Nadal et Federer sinon effectivement. Attention à Zverev, je trouve que le jeune a les dents drôlement longues…

        • Antoine 6 août 2017 at 11:19

          Je ne crois pas non plus beaucoup en Del Po. Cilic il faudra qu’il soit en forme. Pour l’instant il est forfait à Montréal….

  17. Homais 5 août 2017 at 05:18

    Le tableau de Montréal est sorti.
    Federer est en bas avec de moyens poissons, je dirais. Ses tours théoriques : Pospisil (WC), Sock (qui risque bien le coup de fatigue s’il continue à Washington, il n’a pas de Bye au premier tour), Nishikori (qui bataille à chaque tour et a failli prendre la porte cette nuit), et Thiem ou Dimitrov, avant une finale Nadal ?
    Ce n’est pas vraiment un parcours du combattant.

    Nadal est dans une région plus poissonneuse où trainent Coric, Del Po, Shapovalov, Goffin, Chung, Lopez, Kyrgios, Anderson… Il les prendra pas tous mais il seront dans les parages si les favoris sautent. Ses tours théoriques :
    Coric, Isner, Raonic (ou Goffin), Zverev (ou Tsonga ?) avant la finale Federer.
    Donc, trois tours pas évidents s’il veut arriver en demie pour se retrouver numéro 1 mondial.

    Je laisse Gérald analyser le franco-belge…

  18. Homais 5 août 2017 at 05:27

    la partie haute du tableau comprend aussi Muller, Querrey, Anderson, Kyrgios : tous les gros serveurs.
    En bas, il y a Berdych (pas avant la demie), Ferrer. Monfils… Pas grand monde.

  19. Paulo 5 août 2017 at 08:12

    Dans la série « les petits jeunes qui montent » : à Washington, l’Américain de tout juste 20 ans Tommy Paul a sorti successivement Ruud (autre espoir du tennis, 18 ans 1/2, 109ème), puis Pouille et Muller, avant de buter cette nuit sur Nishikori qu’il pousse quand même aux 3 sets.

    • Paulo 5 août 2017 at 08:13

      Avec son beau parcours à Washington, il va gagner 51 places et se retrouver 174ème au classement.

    • Antoine 5 août 2017 at 22:38

      Nishi a même du sauver 3 balles de match…C’est pas passé loin..

  20. Jo 5 août 2017 at 09:42

    Kokkinakis sort Berdych et se qualifie pour la finale de Los Cabos. Il serait bon que tout adversaire potentiel de La France ne prît pas trop confiance et demeurât faiblard afin que les maudits Mousquetons gagnent enfin cette fichue Coupe Davis.

    PS: « Le cabo » en créole réunionnais, ça veut dire « la bite ».

    • Patricia 5 août 2017 at 14:27

      Je suis contente pour lui, c’est quand même moche un espoir de son niveau qui loupe presque 2 ans de carrière et revient avec ce genre de perfs. Le gars n’a pas eu de chance au tirage en prenant d’entrée Nishi à RG et del Po à Wim, et là il est en finale avec une grosse perf sur Berdych et des bonnes victoires contre Tiafoe ou Fritz. Los Cabos est un tournoi très spécial qui récompense en général les gros serveurs, pas très caractéristique, mais ça doit lui mettre du baume au cœur !

    • Jo 6 août 2017 at 07:59

      Querrey s’impose à Los Cabos après Acapulco, deux stations balnéaires du Mexique. Ca lui va comme un sombrero sur sa tronche d’Amerloque mal dégrossi. Je l’y vois très bien en vacances, s’encanailler avec des filles de joie, lâcher des rires gras, ne parler qu’anglais, hormis « towtilla! » et heu, « sombwewo! » Et bien sûr, cela a été noté par quelqu’un, comme à Wimbledon où il a pris des sous, il profite de sa villégiature mexicaine pour faire du business et rentabiliser chaque visite.

  21. Patricia 5 août 2017 at 14:33

    Le jeune Offner qui avait fait la bonne histoire à Wim, avec un run étonnant pour son 1er tournoi sur herbe et premier ATP, a été invité à Kitzbühel suite au forfait de Melzer. C’est donc son 2è tournoi ATP et il a atteint les demi finales en battant notamment la TS1 Cuevas avant de perdre un match serré contre Sousa. Il passe donc en un an de la 500è place à la 128è sous la tutelle du père de Thiem, du boulot impressionnant ! (il a gagné 4 Future et atteint 3 finales durant ce temps, plus une finale de challenger ; le gars a énormément joué !)

    • Antoine 5 août 2017 at 22:15

      Super ça !

  22. Antoine 5 août 2017 at 22:35

    Vu le tableau de Montréal je commence à me dire que tous comptes faits Roger a probablement raison de se pointer plutôt que de laisser Nadal rafler la mise en battant des seconds couteaux…

    On dirait le tableau d’un bon 500 comme Dubaï ou le Queen’s et encore…En plus Roger a du bol au tirage comparé à celui de Nadal. S’il joue correctement il est en finale sans problème -la plupart des types dangereux sont du côté de son ami Rafa…

    Puisque Andy est HS lui aussi il suffit à Rafa d’aller en demies pour être numéro un lundi en 8 pour au moins une semaine. Pour cela il faut qu’il batte probablement Coric puis probablement le vainqueur du match entre Isner et Del Po puis sans doute Raonic ou Goffin. Faisable mais pas joué d’avance non plus…

    Il va avoir une certaine pression parce que s’il loupe le coche et que Roger gagne le tournoi il lui passera devant et il risque fort de ne plus le voir revenir. Si Roger lui passe devant cela va quand même être très difficile pour Rafa de faire mieux que Roger ensuite sur des surfaces et des conditions de jeu qui conviennent quand même davantage au Suisse…

    Je me suis trompé l’autre jour en écrivant que c’était presque impossible de gagner Montréal/Toronto et Cinci. En réalité c’est ce que Rafa a fait en 2013 -un véritable exploit surtout vu les conditions très rapides de Cinci. Si Rafa l’a fait, Roger doit avoir une chance de le faire aussi…Ce qui serait négatif pour Roger c’est de perdre en finale à Montréal contre Rafa..

    • Homais 6 août 2017 at 07:35

      Tout à fait.
      Sock au deuxième tour est selon moi le joueur le plus piégeux pour Fed, Sock sert bien, il cogne pas mal. Fed devra être en jambes dès ce troisième tour.Parce qu’après Nishikori est très très court et je vois mal Thiem le sortir.
      En revanche de l’autre côté, il y a vraiment du monde. Anderson et Zverev, les deux finalistes de Washington sont chez Nadal…

      • Antoine 6 août 2017 at 11:22

        Cela laisse une bonne chance pour que Zverev-le Jeune et Anderson se fassent blackbouler à leur premier match à Montréal..Nishi trouvera bien le moyen de se blesser non ?

        En trois matchs -tous sur dur- Sock a perdu trois fois contre Roger. le dernier match -à IW cette année- a été le plus disputé du moins au deuxième set : 6-1 7-6 pour Roger. Au cours des deux autres Socka a gagné 5 et 7 jeux…Je n’ai pas l’impression que Sock ait vraiment progressé ces derniers temps. Il faudrait vraiment que Roger soit moins que moyen pour perdre..

        Je viens de vérifier un point : si Rafa ne fait pas mieux que demie finale et si Roger gagne le tournoi à Montréal le Suisse lui passe devant à la Race. En revanche si Rafa gagne deux matchs il demeurera devant Roger à l’ATP même si ce dernier gagne le tournoi (10 points d’avance).

  23. Antoine 5 août 2017 at 22:51

    La FIT a échoué de justesse dans sa tentative de tuer la Coupe Davis !

    https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Les-simples-restent-au-format-trois-sets-gagnants/822973

    • Patricia 6 août 2017 at 08:28

      Eh ben c’est pas passé très loin tout de même… L’autre aberration, la finale en terrain neutre, n’est pas passée non plus.
      Mais ils se préparent à revenir à la charge en changeant les modalités de suffrage pour laisser la décision au seul bureau, et là on n’y coupera pas. Suffit de supprimer la démocratie.

      • Antoine 6 août 2017 at 11:18

        Oui mais d’après ce qui est dit le bureau n’aura le droit que de prendre des décisions provisoires.

  24. Patricia 6 août 2017 at 08:22

    Après son titre à Acapulco et sa demi à Wim, Querrey remporte Los Cabos, rentre dans le top 20 et approche son meilleur classement en carrière (17è) de 2011.

    J’ai rafraichi mes souvenirs sur sa carrière, car il m’avait semblé qu’après une percée proche du top 20 il avait eu des soucis physique et avait régressé, puis vivoté dans le ventre mou du top 100, avant de faire son grand retour cette année. Erreur ! En fait, Querrey est un joueur vraiment régulier et dangereux. Il entre dans le top 100 en 2007 à 20 ans, intègre le top 50 l’année suivante en remportant Las Vegas, approche le top 20 en 2009 (titre à Los Angeles) et reste au contact jusqu’à son apogée en 2011. Tous les ans il gagne au moins un titre (en 2010 il en gagne même 4, sur toutes les surfaces, plus 2 finales).

    C’est en fin d’année qu’il chute et sort du top 100, après 5 années de progression constante. Il va lui falloir un an à ramer en challengers pour y revenir fin 2012, où il remporte à nouveau Los Angeles, et à nouveau approche le top 20. Il a une année médiocre en 2014 où il rejouera des challengers en fin d’année pour réintégrer le top 50. Il se maintient dans ces eaux jusqu’à cette année, avec au passage un titre en 2016. Palmarès pas très éloigné de son compatriote Isner (12 titres à 10), dont le classement moyen est meilleur, mais pas non plus de beaucoup. Pour l’instant, Sock a un profil similaire.

    • Paulo 6 août 2017 at 09:28

      Querrey a été opéré du coude en 2011, d’où sa dégringolade au classement. (en 2009, il s’était blessé au bras après s’être assis sur une table en verre pour lacer ses chaussures, la table en question ayant explosé sous son poids… mais il s’en était plutôt rapidement remis)

      Selon le site de l’ATP, il a remporté 308 matches sur le circuit (avant Los Cobos je suppose) ; sauf problème, il devrait finir sa carrière au-delà des 400 victoires, ce qui commence à être respectable.

    • Antoine 6 août 2017 at 11:42

      Il a également eu des soucis personnels : il a dit être tombé en dépression après sa rupture avec son ex-girlfriend. Cette année il joue très bien en tout cas. A Acapulco il avait été très bon -particulièrement contre Nadal en finale.

  25. Paulo 6 août 2017 at 09:43

    À Washington, victoire de Sascha Zverev cette nuit face à Nishikori, en 2 petits sets : 6-3 6-4. Le jeune impertinent défiera en finale Anderson, qui décidément revient fort. S’il gagne, ce sera son 4ème titre de l’année, le premier ATP 500, le 5ème de sa carrière, à seulement 20 ans, soit autant que Goffin et Kyrgios réunis (et qualitativement, mieux).

    La finale a lieu à 21h ce soir.

    • Antoine 6 août 2017 at 11:45

      Il va sans doute battre Anderson. On va voir ce qu’il donne à Montréal et Cinci. S’il arrive à gagner l’un des deux ce sera un très sérieux outsider pour Flushing. Cela confirme aussi que Nishi n’est pas en forme et cela dure depuis un moment.

  26. Homais 6 août 2017 at 14:29

    Zverev joue beaucoup, c’est pour moi le seul bémol. Même à 20 ans, il faut encaisser. Il joue déjà son 20e tournoi de la saison. L’usopen serait son 23e… il risque d’arriver bien fatigué à la fin de cinci…

    Nishi est hors de course, vraiment court.

  27. Paulo 6 août 2017 at 21:32

    Victoire de Zverev à Washington, comme attendu.
    Il n’y a pas vraiment eu de match, le jeune Allemand s’est contenté de contrôler un adversaire trop limité en retour de service et du fond du court : victoire 6-4 6-4 en 1h09.
    Anderson ne s’est pas procuré une seule balle de break sur le service de Zverev, il me semble qu’il n’a même pas été une fois à 40A. Tandis que le bilan de Zverev est de 2 balles de break converties sur 6.
    Solide au service, quelques retours djokoviens et parfois brillant en revers, Sascha a fait le job et remporte son premier ATP 500. Il consolide sa 8ème place à l’ATP et passe 4ème à la Race, derrière Thiem.
    C’est un futur numéro un, aucun doute là-dessus.

    • Antoine 6 août 2017 at 22:09

      Battre Anderson 6-4 6-4 c’est très bien. Faire mieux c’est difficile.

      5ème titre en un an-son premier sur dur..Prometteur…C(est le premier aussi jeune à gagner 4 titres en une saison depuis Del Po

      • Paulo 7 août 2017 at 08:02

        Effectivement, 2 titres sur terre battue, 2 titres sur dur indoor et donc un titre sur dur extérieur.

        Très à l’aise dans son discours lors de la remise du trophée, il a mis tout le monde dans sa poche. Avec sa gueule d’ange, il a décidément tout pour être la future tête de gondole de l’ATP. Ne lui reste plus qu’à maîtriser Wimbledon…

    • Gerald 7 août 2017 at 09:35

      Pourquoi Sascha, c’est pas Alexander son prénom?

      Son frère c’est Mischa ou je me trompe!

  28. Nathan 7 août 2017 at 10:18

    Enfin un jeune qui semble concrétiser solidement tout le bien qu’on pensait de son tennis depuis deux trois ans !

  29. Homais 7 août 2017 at 11:40

    Son tennis est plus délié et moins énergivore que celui de Thiem…
    A y regarder de plus près, l’analogie Federer-Zverev/Nadal-Thiem est pas mal dans les styles de jeu. Même si les revers à une/deux mains changent de camp à l’occasion. Ce sera peut-être la future opposition de styles, celle qui prendra la suite du duel hispano-suisse.
    Mais pour demain car à l’heure actuelle, le Fed/Nadal est encore d’actualité…

    • Paulo 7 août 2017 at 12:51

      Federer-Thiem/Nadal-Zverev tu veux dire ?

      Plus je vois jouer Zverev, plus je lui vois des similitudes (similaire ne signifie pas identique ;) ) avec Djokovic – dans le jeu j’entends : bon service, retour redoutable, défense intraitable, revers exceptionnel, coup droit un peu plus faible, pas franchement bon à la volée… la différence à mon sens est que Djokovic est capable de jouer plus près de sa ligne, en mode ping-pong, quand Sascha reste un peu plus loin, mais est plus puissant dans ses frappes. Je pense qu’avec le temps, comme les autres ils se rapprochera de sa ligne et s’obligera à être plus offensif ; d’ailleurs le fait qu’il joue régulièrement des doubles avec son frère Mischa montre qu’il cherche à améliorer son jeu vers l’avant.
      Au niveau de sa relation avec le public (et avec les médias), en revanche et même s’il faut attendre vu qu’il est encore jeune, il se rapproche de Federer je pense. Même aisance, avec en plus la tête de bôgosse qui fait chavirer toutes les ménagères de moins de 50 ans (Federer qui n’est pas aussi bôgosse a bien réussi cet exploit ! alors lui…)

      • Jo 7 août 2017 at 19:37

        Thiem, Baby Fed troisième du nom? Pour une fois, j’ai du mal à te suivre. Je dirais plutôt qu’il est à mi-chemin entre Wawrinka et Kuerten.

        • Paulo 7 août 2017 at 19:47

          Non, je ne dis pas ça. Je rebondis juste sur le parallèle fait par Homais, et si on prend comme critère d’analyse le jeu vers l’avant, Thiem me paraît plus proche de Federer que Zverev, dont je trouve le jeu assez défensif.
          Thiem a effectivement des côtés qui font penser à Nadal ou à Wawrinka dans son côté bulldozer « je frappe le plus fort possible ».
          Après ça dépend du critère que tu prends pour comparer… de toute façon, aucun joueur ne ressemble parfaitement à un autre joueur (pareil pour le parallèle Fed-Dimitrov d’ailleurs).

          • Jo 8 août 2017 at 05:27

            Ca me rassure si tu ne dis pas ça. Pour mémoire, le premier Baby Fed était Gasquet, cela fait sourire avec le recul, il est à peu près aussi éloigné de Roger que Thiem.

  30. Homais 7 août 2017 at 18:39

    Non, finalement Thiem a un tennis puissant type Nadal… Zverev délié type Fed…
    ça s’arrête peut-être là, ceci dit !

  31. Nathan 7 août 2017 at 18:50

    C’est vraiment ballot, la vie ! Voilà que la Maman d’Errani, en bonne Italienne, prépare gentiment des tortellini pour sa fille et que par distraction elle mélange le parmesan avec des comprimés de médicament qu’elle a l’habitude de prendre pour son traitement ! Résultat des courses, deux mois de suspension pour la pauvre Sara qui n’y est pour rien. Un pilulier, voilà le prochain cadeau que Sara fera à sa Maman…

    • Jo 7 août 2017 at 19:44

      A l’insu de son plein gré… Jusqu’où iront-ils (elles)?

    • Paulo 7 août 2017 at 19:52

      Il y a quelques années, Errani fréquentait une académie de tennis située à Valence, et a à ce titre rencontré à plusieurs reprises (peut-être même été suivie) par le docteur Luis Garcia del Moral.
      Ce médecin a entre temps été suspendu à vie (!) par l’USADA (agence antidopage américaine) suite à l’affaire Armstrong, où il était mouillé jusqu’au cou. C’était en 2012.
      Interrogée par quelques journalistes sur ses liens avec Del Moral, Errani avait à l’époque minimisé – pourtant, comme par hasard, elle avait « explosé » un peu avant que l’affaire Armstrong n’éclate…

    • Antoine 8 août 2017 at 23:15

      Je prendrais bien des tortellinis du bon Dr Moral moi aussi..

  32. Paulo 7 août 2017 at 19:59

    La mauvaise série continue pour Lucas Pouille. Défait au 2ème tour de Wimbledon, puis au 1er tour à Washington par le jeune Américain Tommy Paul, il prend la porte dès le 1er tour également à Montréal, battu par Jared Donaldson en 2 tie-breaks…

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