Richie, la triste fin du petit ado huître

By  | 10 octobre 2017 | Filed under: Opinion

Gasquet Monaco 2005Ce tournoi de Monte-Carlo 2005, qui vit Richard battre Federer puis bien résister à Rafael Nadal, me paraît selon les moments extrêmement proche ou appartenir à une autre ère.

En ce qui me concerne, à ses débuts, sans savoir pourquoi, je n’ai jamais attendu grand-chose de lui.

Douze ans plus tard, une vision de plus en plus morpho-psychologique du tennis de haut niveau s’est progressivement imposée à moi.

En tous cas en ce qui concerne les champions : la rage de McEnroe, le showman Connors, Borg l’obsessionnel, le regard halluciné de Djokovic ou celui de bête traquée de Lendl.

D’autres champions tels Agassi, Sampras, Federer, par leur expression, leur façon de se mouvoir, diffusent une impression de certitude, de cohérence entre le corps et la pensée et d’une détermination que rien ne vient parasiter. Une façon d’exister sur les courts inconnue de la quasi totalité des êtres humains qui ont un jour tenu en main une raquette.

Le champion constitue par définition une exception, voire une anomalie, un être à la fois merveilleusement adapté à l’exploit et un individu incroyablement spécialisé, monomaniaque, déséquilibré, complètement isolé des tribulations ordinaires du commun des mortels.

Dès ses débuts le visage encore poupin de Nadal était transfiguré par deux trous noirs d’antimatière dont le regard intense semblait capable de forer la croûte terrestre à des kilomètres de profondeur.

Les coachs de Richard ont du lui répéter depuis des lustres d’arrêter de baisser la tête, de marmonner et de montrer sa déception mais rien n’y fait, il montre à peu près le même langage du corps que n’importe quel tennisman du dimanche frustré et parfois découragé de sa partie.

L’adversaire du champion a peur : pas tellement d’être battu mais plutôt d’être ridiculisé face à un héros en état de grâce qui vous réduit au statut de tâcheron du tennis à peine capable de réciter une gamme de revers croisés.

Nadal Gasquet 2007Le visage de Richard, jamais transfiguré par on ne sait quelle névrose titanesque, demeure celui d’un adolescent, d’un gars de Béziers heureux d’avoir réussi un joli passing, dégoûté par une faute idiote, soufflant pour essayer d’évacuer sa fatigue, bref un visage qui ne fait peur à personne.

Lorsque Gasquet et son adversaire pénètrent sur le court, Richard n’a pas le visage de celui qui va gagner, et au final il perd.

Il n’a pas trouvé le truc qui le distingue pour tenter de compenser ; comme le bandeau de Zverev ou la coupe de cheveux de Kyrgios. J’allais oublier sa casquette à l’envers qu’il a heureusement remisée au vestiaire, le look idéal pour avoir l’air d’un gamin.

Le physique de Richard n’impressionne guère non plus, taille moyenne sur le circuit, musculature ni longiligne ni puissante, le corps de monsieur tout le monde.

Pour toutes ces raisons qui rapprochent Richard du commun des mortels joueurs de tennis, il s’agit sans doute du joueur professionnel dont je me sens le plus proche.

Alors quand même, avec ce jeu si créatif et inspiré des débuts, à quel moment Richard a t’il manqué le virage qui l’aurait amené à devenir meilleur qu’il n’est ?

Le refus de suivre les conseils de Tarik Benhabiles qui l’enjoignait de modifier son coup droit biscornu ?

Son acceptation du jeu sécuritaire à base de lift prôné par Eric Deblicker ?

Un entraînement qui loin de renforcer son physique, l’aurait au contraire fragilisé et contribué à ses nombreuses blessures ?

Même bien négociés, aucun de ces choix n’aurait fait de Richard un champion, car il n’a pas cela en lui.

Richard ressemble à n’importe quel jeune qui s’est retrouvé là parce que son don a été repéré dès le plus jeune âge.

Ritchie fait preuve de franchise en répétant ce que le grand public n’a aucune envie d’entendre : à quel point le haut niveau est dur, les adversaires forts et le travail harassant pour exister sur le circuit professionnel.

Gasquet Roland Garros 2016Le voici depuis longtemps maintenant présenté par ses détracteurs comme l’archétype de l’espoir déçu du sport français.

Richard a bien tenté de réagir pour sa fin de carrière : quelques contestations des décisions arbitrales, une interview dans Society où il roule des mécaniques, rien n’y fait.

Entre blessures, usure et conscience accrue de ses limites, la fin de carrière de Richard Gasquet se déroule sous nos yeux dans toute sa triste banalité, terne, morne et sans éclat.

Dommage tout de même que perdu pour perdu, il ne joue pas toute l’année le tennis qu’il pratique chaque année à Wimbledon : frappes à plat ou coupées, prise de balle tôt, montées joliment conclues par une volée tout en toucher de balle…

Encore quelques années et Richard fera partie des visages semi oubliés du tennis français, les Jauffret, Proisy, Pioline, Grosjean…

Quelque part dans le Sud Ouest, il rigolera bien avec ses copains autour de la piscine, défait de son costume d’espoir du tennis français qu’il n’a probablement jamais désiré endosser.

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822 Responses to Richie, la triste fin du petit ado huître

  1. Jo 15 octobre 2017 at 11:01

    En 2017, l’année de ses trente-six ans, Roger Federer est devenu la bête noire de Rafael Nadal. Moralité, il aurait dû se laisser pousser la barbe plus tôt. Ou stopper la terre battue.

  2. Elmar 15 octobre 2017 at 11:01

    Je considère Roger dores et déjà comme le numéro 1 mondial moral de cette saison.

    • Jérôme 15 octobre 2017 at 11:17

      Ça fait bientôt 4 ans qu’il est en effet invaincu contre Nadal. 5ème victoire d’affilée.

      • Antoine 15 octobre 2017 at 12:16

        Un peu facile : ils n’ont disputé qu’une seul match entre Melbourne 2014 et Melbourne 2017 : à Bâle en 2015 (victoire en trois sets de Roger) donc cette « invincibilité » depuis 4 ans ne veut rien dire.

        Par contre là, cela fait 4 victoires à 0 en 2017 (et donc 5 de suite), dont les trois dernières sans perdre un set (ce que Rafa n’a jamais fait contre Roger). 7 sets de suite en comptant le 5ème de Melbourne.

        C’est d’ailleurs dans ce cinquième set de la finale de Melbourne que Rafa a breaké Roger pour la dernière fois. 31 jeux de retour sans parvenir à breaker Roger : cà, cela veut dire quelque chose !..

  3. Antoine 15 octobre 2017 at 11:04

    6-4 6-3 en une heure et quarts à peu près..3 breaks à 0…

    Roger ne lui a laissé aucune chance sur son service en passant 75% de premières. Nadal est allé une fois à 30A c’est tout je crois..Il retourne de beaucoup trop loin, c’est impossible de se créer des occasions comme cela…

    Roger a très bien joué globalement, sans être exceptionnel. Nadal a commis pas mal de fautes et n’était pas très bon sauf au service…

    C’est nettement plus rapide en indoor, et en indoor rapide si Roger joue bien, Nadal ne peut pas le battre, pas plus que Roger ne peut battre Nadal sur terre si ce dernier joue correctement.

  4. Paulo 15 octobre 2017 at 11:06

    Les pronostiqueurs ont fait la même erreur qu’en début de saison : ils se sont basés sur le niveau de Nadal, excellent par ailleurs, en ne tenant pas compte de la nouvelle donne : le Roger millésime 2017, qui donne un mal de crâne pas possible à l’Espagnol.

  5. Jérôme 15 octobre 2017 at 11:14

    C’est là qu’on peut encore regretter que Federer ait banané le tie-break du 3ème set lors de son quart de finale à l’US Open contre Del Potro. Parce que même moyen physiquement, la technique et la tactique lui auraient donné de fortes chances de faire un 4ème petit chelem.

    C’était la séquence vieux ronchon.

    Le positif c’est que Federer est bien parti pour décrocher la 1ères place mondiale au Masters.

    • John 15 octobre 2017 at 11:23

      C’est (malheureusement) peu probable.

      Shanghai compris, Rafael Nadal possède encore 1900 points d’avance sur Federer.

      Mettons que Nadal fasse une fin de saison très moyenne: 1/4 à Bâle (90 points), 1/8 finale à Bercy (90 points), et élimination au Masters en poule (avec une victoire tout de même: 200 points).

      Il faudrait dans ce cas que Roger Federer marque 2350 points – à la louche – pour coiffer Nadal au poteau. Ca demande par exemple de gagner Bâle, d’atteindre la 1/2 finale à Bercy et de gagner le Masters sans perdre un match. Comment dire…

      • Antoine 15 octobre 2017 at 11:26

        Très improbable en effet et cela ne dépend pas que de Roger. Si Nadal joue bien -et il joue bien- il doit terminer numéro un sans problèmes.

        En Asie il vient de gagner 1 100 points et en avait 90 à défendre, soit 1 010 de mieux. Roger lui en a gagné 1 000 pour 0 à défendre….

        Cela dit, Nadal peut se blesser..Il était strappé aujourd’hui au genou droit, et pas super vif -moins qu’hier..

      • Achtungbaby 15 octobre 2017 at 11:45

        de toute façon Fed n’ira pas à Bercy.

        • Elmar 15 octobre 2017 at 11:50

          Pas exclu qu’il refasse la même connerie d’espérer encore devenir numéro 1…

          • Paulo 15 octobre 2017 at 15:54

            Ce n’est pas ce qu’il disait dans son discours de remise du trophée : il vise le Masters avant tout, le reste ce sera s’il se sent OK.

        • Antoine 15 octobre 2017 at 11:59

          Je croyais qu’il a dit qu’il viendrait ?

          J’ai pris des places pour les quarts. Il a intérêt à se pointer !!

          • Achtungbaby 15 octobre 2017 at 13:12

            il a dit cette semaine dans une interview qu’il « verrait pour Paris ». Alors que jusque là il disait que ça faisait partie du programme. Bref, grosse nuance depuis cette semaine.

            Je pense qu’il ne tentera pas l’enchaînement.
            Il va vouloir arriver frais pour Londres et il a raison. Bercy lui réussi peu.

            • Antoine 15 octobre 2017 at 13:40

              Autrement dit s’il gagne à Bâle on risque de ne pas le voir à Bercy…

              A lui de voir, mais il y a une bonne semaine de break entre Bercy et le Masters et la surface est la même.

              Après un break cette semaine, il devrait quand même être capable d’enchaîner Bâle-Bercy…Ou alors il pense qu’il ne peux plus gagner deux tournois de suite..

              • Achtungbaby 15 octobre 2017 at 18:16

                visiblement Nadal n’est pas sûr d’aller à Bâle… Je pense que si Fed peut accrocher la place de N°1 il viendra peut-être à Bercy. S’il n’a plus aucune chance je dirait qu’il zappe.

                En dehors du N°1 je dirais que son objectif de fin de saison et de regagner le Masters pour porter plus haut le record. Et ensuite Bâle auquel il tient.

                Pour lui Paris ne sera que la variable d’ajustement en fonction de sa forme et du parcours de Nadal.

    • Antoine 15 octobre 2017 at 11:23

      Roger a fait une seule connerie cette année : aller au Canada…Elle lui coûte cher. A Flushing il n’avait pas le niveau…

      • Antoine 15 octobre 2017 at 11:28

        Cerise sur le gâteau : Roger vient d’égaler le nombre de titres du triste sire d’Ostrava. Encore un et il lui passe devant, ce qu’il devrait logiquement faire sous peu…

      • Elmar 15 octobre 2017 at 11:34

        Ouais… C’eût quasi la saison parfaite… A noter que Nadal était strapé pour la première fois de la saison.

        • Antoine 15 octobre 2017 at 11:40

          J’ai noté cela (un peu plus haut). Deux semaines de suite sur dur avec 10 matchs à la clé, c’est pas terrible pour son genou. Il manquait de vivacité par rapport à hier. Globalement, il n’a pas été bon, à part au service. Son dernier jeu était même franchement limite avec des fautes assez grossières, dont ce revers penalty qu’il met dans le filet…Roger était beaucoup plus frais que lui.

  6. Antoine 15 octobre 2017 at 12:34

    Il y a encore trois matchs possibles cette saison entre Rafa et Roger : en finale de Bâle, en finale de Bercy et en demies ou en finale du Masters ou ils ne seront pas dans la même poule.

    Si un ou plusieurs de ces matchs ont lieu, ce sera à chaque fois en indoor, certes en indoor moins rapide qu’aujourd’hui, mais il n’y a pas de doute sur le fait que Roger aurait l’avantage dans ces conditions de jeu, sauf s’il arrivait cramé par ses matchs précédents. Et désormais, il a également l’avantage psychologique d’être en confiance face à Nadal compte tenu de sa série en cours contre lui.

    Si cela se trouve, Nadal va donc terminer numéro un tout en ayant pris 5, 6 ou 7 défaites contre le numéro deux, sans gagner une seule rencontre…Ce serait un peu étrange comme situation…Finalement, la meilleure chance de Nadal, c’était à Melbourne…

    • ConnorsFan 15 octobre 2017 at 15:50

      Il faut dire, concernant la fiche vierge de Roger contre Rafa en 2017, que Roger n’a pas joué la saison de terre battue, là où les chances de succès de Rafa étaient nettement meilleures. Leurs 8 derniers affrontements ont été sur dur (dont 3 en indoor je crois, bien que Wikipédia indique outdoor pour celui d’aujourd’hui).

      • Paulo 15 octobre 2017 at 16:01

        Il n’allait pas aller jouer sur terre juste pour permettre à Nadal d’accentuer son avantage au H2H… alors qu’il a dit depuis le début de la saison qu’il jouerait en fonction de son état de santé, de forme, et que Wimbly était son grand objectif de l’année.

        Par ailleurs, même sur dur le H2H était en faveur de Rafa, avant cette année : 9-6 sur dur (extérieur et indoor).
        Il est clair que Roger a trouvé une,si ce n’est la clef pour battre Nadal, du moins sur dur.

        • Paulo 15 octobre 2017 at 16:04

          pardon, 9-7 Nadal sur dur avant 2017.

          (ça fait désormais 9-11)

        • ConnorsFan 15 octobre 2017 at 16:10

          Dans son commentaire, Antoine souligne que Rafa est numéro 1 sans avoir battu Roger cette saison. Or, c’est en partie dû au fait que Roger a évité complètement la surface qui lui était défavorable.

          • Paulo 15 octobre 2017 at 16:19

            Effectivement… c’est assez inédit.

            Cela dit, si Roger devait battre Rafa 7 fois cette année, il ne serait sans doute pas loin de la 1ère place, si pas 1er, auquel cas on ne pourrait plus dire que le n°1 a été battu N fois par le n°2 sans avoir réussi à le battre.

            • Antoine 15 octobre 2017 at 16:38

              Paradoxalement non, car cela voudrait dire que Rafa arriverait en finale à Bâle, à Bercy et en demies ou en finale au Masters et serait donc numéro un, même si Roger gagnait ces trois tournois…

              Dans cette hypothèse, Rafa gagnerait au minimum 1 300 points. Même si Roger rafle 3 000 points, cela ne suffit pas à résorber la différence qui, aujourd’hui, est de 1 960 points…

              En allant en Asie et en y gagnant 1 100 points, soit plus que Roger, Rafa s’est normalement mis à l’abri. Mais il aura fait la différence plus tôt, à Flushing, ou il rafle 2 000 points, contre 360 seulement à Roger…

              • Paulo 15 octobre 2017 at 16:46

                Exact. Il est vrai qu’ils sont numéros un et deux, donc dans des moitiés de tableaux différentes…

              • Colin 16 octobre 2017 at 19:01

                On se contentera donc d’un H2H de 4/0 ou 5/0 sur 2017…
                L’année dernière, Murray était dans une situation équivalente vis à vis de Djoko après l’US Open, et il a quand même réussi à finir l’année n°1 (pour quelques points), grâce à un enchaînement démentiel de victoires : Beijing (500), Shanghaï (1000), Vienne (500), Paris-Bercy (1000), Masters (1500). Tandis que dans le même temps Djokovic calait un peu : Shanghaï (360), Paris-Bercy (180), Masters (1000).
                Mais bon quand on voit ce que Murray est devenu en 2017 (un zombie), c’était peut-être un peu too much.

      • Antoine 15 octobre 2017 at 16:19

        C’est sûr et cela ne va pas s’arranger pour Nadal car cela m’étonnerait que Roger rejoue un jour sur terre…

        Maintenant si Rafa mène 23-15 dans leur H2H, c’est aussi parce que Roger était assez bon pour aller en finale sur terre, et pas assez pour y battre Nadal qui mène 13-2 sur terre. Paradoxalement si Roger avait été moins bon sur terre, son H2H contre Nadal serait moins déséquilibré, voire pas déséquilibré du tout.

        Ailleurs, Roger a désormais globalement l’avantage mais pas de beaucoup : 13-10.

        Et si on regarde dans le détail, et en classant la finale d’aujourd’hui comme un match en dur indoor, cela donne :

        2-1 Roger sur herbe
        6-1 Roger en indoor
        Mais 8-5 Rafa en dur extérieur.

        Le plus étonnant pour moi est qu’il a fallu attendre IW 2012 pour que Roger remporte sa deuxième victoire sur dur extérieur face à Nadal après la première à Miami en 2005. Après IW 2013, Nadal menait 6-2 sur dur extérieur. Depuis, Roger a légèrement réduit la marque.

        En indoor, Roger domine dans une proportion comparable à celle de Nadal sur terre battue contre lui.

        • Paulo 15 octobre 2017 at 16:22

          « Paradoxalement si Roger avait été moins bon sur terre, son H2H contre
          Nadal serait moins déséquilibré, voire pas déséquilibré du tout. »

          Exactement, ça fait un moment que je pense cela.

          Cela dit, il faut reconnaître que Rafa a martyrisé Roger en Grand Chelem, où il mène 9 victoires à 3, sauf erreur, dont plusieurs victoires sur dur…

          • Antoine 15 octobre 2017 at 16:32

            Oui, c’est surtout en GC que Rafa a fait beaucoup de mal à Roger et cela fait bien 9-3 :

            3-1 à Melbourne
            5-0 à Roland
            1-2 à Wimby
            0-0 à Flushing

            Même en enlevant Roland, Rafa mènerait 4-3…Il n’y a qu’à Wimby que le bilan est en faveur de Roger. Maintenant, on peut sans doute aussi dire que si Nadal avait été un peu meilleur sur dur en début de carrière-mais pas trop- paradoxalement il aurait sans doute perdu davantage contre Roger en GC car il l’aurait rencontré à Flushing à un moment ou Roger en gagnait 5 de suite…

            Je pense aussi que leur bilan en GC serait moins déséquilibré s’ils s’étaient rencontrés à Wimby depuis 2008, ce qui n’a pas été le cas..

            La conclusion que je tire de tout cela c’est que le H2H cela fait un sujet de conversation pour nous et les journalistes, mais en réalité il n’a d’importance que dans la mesure ou il a un impact sur les titres remportés ou perdus. Dans leur cas cependant, le H2H a une grande importance car ils se sont souvent rencontrés en finale et que lorsque ce n’était pas le cas, le vainqueur du match a souvent remporté le titre après…

        • ConnorsFan 15 octobre 2017 at 17:10

          Un numéro 1 qui joue toute la saison, un numéro 2 qui doit prendre des pauses mais qui a l’avantage sur son rival mieux classé. Il me semble avoir déjà vu ce scénario, mais que les rôles étaient inversés…

        • ConnorsFan 15 octobre 2017 at 17:22

          Au fait, je ne vois pas le fait que Roger évite la terre battue comme un problème pour Rafa. Je crois même que Roger aurait ses chances sur cette surface, étant donné son niveau de jeu actuel. En n’ayant pas à l’affronter, Rafa a plus de chances d’accumuler des titres. Par contre, quand on dit que Roger est invaincu contre Rafa sur une année complète, je dois tenir compte du fait que Roger refuse le combat durant la saison de terre battue. Et c’est un peu normal que celui qui accepte tous les combats ait un avantage au classement en bout de ligne.

          • Antoine 15 octobre 2017 at 17:38

            Honnêtement, je ne pense pas que Roger puisse le battre sur terre et l’évolution de son jeu n’y changerait rien : ce n’est pas efficace sur terre battue. Il a déjà essayé de jouer très agressivement contre lui sur terre une fois à Rome en 2013 et il lui a pris 4 jeux…Si Roger jouait sur terre, cela ne changerait rien pour Rafa à mon avis.

            En revanche, c’est bien normal que Rafa soit effectivement devant au classement. Roger n’a pour l’instant joué que 10 tournois, et en jouera donc 12 ou 13 au total. Rafa en a joué 16 et terminera sans doute l’année à 18, un chiffre correct et pas excessif. Or, ce sont les 16 meilleures performances de l’année qui comptent au classement…

            Aujourd’hui, Roger a un super ratio de 44 victoires pour seulement 4 défaites tandis que Rafa en est à 65 victoires pour 10 défaites. Son ratio est moins bon, mais il a gagné 21 matchs de plus, ce qui est considérable. Rafa a également gagné plus d’argent : 12.5 M$ de prize money contre 10.5 M$ pour Roger…

            Si Roger ne va pas à Bercy, il aura joué au plus 58 matchs dans l’année, à peine plus d’un par semaine en moyenne…Vu la durée de ses matchs, on peut dire que rapporté à l’heure de jeu ou au coup de raquette, il est très bien payé. Pas de raison de changer de job dans l’immédiat. Il ne trouvera pas mieux…

            • ConnorsFan 15 octobre 2017 at 17:58

              Je serais curieux de voir ce que ça donnerait sur terre battue. Rafa est vraiment moins rapide qu’auparavant et Roger serait probablement le plus apte à en profiter avec son jeu d’attaque. Cela dit, c’est bien là que Rafa aurait les meilleures chances de victoire.

              Quant au remarquable ratio victoires/défaites de Roger en 2017, c’est un peu comme sa fiche immaculée contre Rafa : il faudrait voir où il en serait s’il avait joué la saison sur terre. Car il n’a pas simplement joué moins de tournois mais a surtout évité une surface en particulier.

              • Antoine 15 octobre 2017 at 18:07

                Je suis absolument convaincu que cela ne changerait rien. Rafa est un petit peu moins rapide mais cela lui suffit largement pour ramener presque tout. Hier contre Cilic c’était impressionnant de voir ce qu’il ramenait sur une surface pourtant très rapide et alors que le croate envoyait du lourd. Aujourd’hui, Rafa était un peu à plat après 9 matchs en dix jours…Par ailleurs sur terre le revers de Roger ne pourrait pas du tout fonctionner comme sur surface rapide vu le lift que met Nadal. Les données tactiques ne changeraient pas et si Roger ne joue pas sur terre, c’est aussi parce qu’il n’a plus la résistance physique nécessaire.

                Quand au ratio de Roger, il est clair qu’il aurait essuyé autant de défaites que de tournois auxquels il aurait participés, le dégradant très nettement par conséquent…

              • Antoine 15 octobre 2017 at 19:38

                « Hilare au micro de Sky, il a donné sa recette magique pour avoir su prendre l’ascendant en 2017 sur l’Espagnol : « Comment j’ai battu Nadal cinq fois de rang ? Je ne l’ai pas joué sur terre…« 

            • Paulo 15 octobre 2017 at 18:08

              « Or, ce sont les 16 meilleures performances de l’année qui comptent au classement… »

              Ce sont les 18 meilleures perfs, décomposées comme suit :
              - 4 GC
              - 8 M1000 obligatoires
              - 6 autres meilleurs résultats en 500, 250 ou challengers et Futures

              À quoi s’ajoutent les points du Masters, éventuellement.
              (cf le rulebook de l’ATP)

              Cilic par exemple a 19 tournois comptabilisés dans son ranking breakdown : le Masters 2016, 4 GC, 8 M1000, 4 ATP500, 2 ATP 250. Rotterdam, ATP 500 joué en février, est non countable, lui ayant rapporté seulement 90 points.

              • Antoine 15 octobre 2017 at 18:11

                OK. Mon souvenir date. Ils ont du changer les règles depuis.

    • Antoine 15 octobre 2017 at 19:16

      Dans cette histoire de classement de fin d’année, il faut faire la part des responsabilités : le fait que Rafa va très probablement terminer n°1 et Roger n°2 tient à la fois à leurs performances respectives, c’est à dire au très bon niveau moyen de Rafa d’une part, au fait que Roger a sabordé ses chances à Flushing en allant au Canada d’autre part, mais également à un autre facteur…

      Et il faut donc ici régler le compte de la Murène…

      Celui-ci a saboté le tableau de Flushing et l’a fait délibérément. Comme Rafa l’a fait remarquer, quand on a un pépin, soit on décide finalement de ne pas y aller avant le tirage au sort, soit on décide de tenter le coup jusqu’au bout et dans ce cas on déclare forfait juste avant son match. Andy n’a fait ni l’un, ni l’autre : il a attendu que le tableau sorte, puis a déclaré forfait le lendemain…

      Pourquoi a t il fait cela ? Parce que c’était son intérêt d’épicier. Le pire scénario pour lui était que Roger et Rafa se retrouvent en finale. L’un marquait 2 000 points, l’autre 1 200. En laissant le tirage se dérouler il avait une chance sur deux qu’ils soient dans la même moitié de tableau et donc qu’au pire l’un marque 2 000 points tandis que l’autre n’en marque que 720.

      Cela fait toujours 480 points de moins à rattraper sur celui qui serait par hypothèse battu en demies par rapport au scénario ou il serait allé en finale.

      Or que se serait il passé si Roger s’était retrouvé dans la moitié basse du tableau, avec tous les tocards ou ceux qui ont magnifiquement foiré comme Zverev ? Peut être Roger aurait il perdu au premier ou deuxième tour mais il y a une bonne chance pour qu’il soit allé en finale et non l’aimable Anderson….

      Certes Roger s’était mis à la merci de ce scénario en perdant en finale de Montréal et en zappant Cincy, pour 10 points près, mais au final il a probablement été planté par la Murène…

      Je soupçonne évidement l’affreux Lendl d’y être pour quelque chose mais ceci devra se payer au prix fort.

      • Colin 16 octobre 2017 at 17:50

        Qu’on pende Lendl !

  7. Kaelin 15 octobre 2017 at 12:35

    Roger égale Lendl avec 94 titres en carrière … quel monstre ! Il finira désormais de façon à peu près certaine avec plus de 100 titres … Benneteau ne regarde pas cette stat!

    • Antoine 15 octobre 2017 at 12:45

      Son palmarès cette saison est désormais légèrement meilleur que celui de Rafa :

      Roger : 2 GC, trois M1000, un 500
      Rafa : 2 GC, deux M1000, deux 500

      Troisième, Zverev-le-jeune : deux M1000, deux 500, un 250…

    • Paulo 15 octobre 2017 at 16:24

      « Benneteau ne regarde pas cette stat! »

      Mannarino non plus ;)

      • Jo 15 octobre 2017 at 17:53

        Au-delà de la boutade, je mets une pièce sur La Narine à Moscou, c’est pile poil le bon moment.

        • Paulo 15 octobre 2017 at 18:19

          Un poil dans la narine, c’est pas ce qu’il y a de plus esthétique…

          Blague à part, les deux joueurs mieux classés que lui sont Carreno Busta et Ramos Vinolas, pas précisément des spécialistes de l’indoor a priori, donc pourquoi pas.
          Attention toutefois au local de l’étape, Rublev, voire à l’imprévisible Rosol.

  8. Jo 15 octobre 2017 at 12:59

    http://www.eurosport.fr/tennis/masters-shanghai/2017/federer-a-pris-l-ascendant-sur-nadal-les-5-stats-hallucinantes-qui-le-prouvent_sto6367684/story.shtml

    Il se dit quoi à votre avis Rogé au moment de la prise de vue?
    - « Je t’ai encore niqué, p… d’espingouin déplumé. »
    - « Y’a pas à dire, chui beau gosse avec la barbe. »
    - « Je suis et resterai le roi. L’ATP, c’est moi. »

    • Antoine 15 octobre 2017 at 14:32

      Nadal peux toujours se dire : « pas grave, d’ailleurs j’arrive quand même à gagner des GC, d’autres titres et à être numéro un sans le battre « …Mais ce n’est pas le genre de la maison et il doit commencer à trouver pénible de pendre des tôles et de perdre des finales de tournois importants contre son ami Roger. En plus, cela pourrait bien lui arriver en finale d’un GC, ce qui serait franchement désagréable pour le coup.

      Les sept derniers sets, cela donne ceci : 6/3 6/2 6/3 6/3 6/4 6/4 6/3 pour Roger. Même pas un seul de serré et une moyenne de 6-3 pour Roger.

      Pourquoi ? Parce que Rafa est incapable de le breaker depuis le premier de ces 7 sets. 31 jeux de service de suite remportés par Roger contre lui.

      A mon avis, l’explication est simple : si Rafa n’arrive pas à le breaker, ni même, bien souvent, à se créer des occasions, c’est parce que sa position au retour rend la chose impossible, sauf à compter sur une défaillance subite de Roger au service. Rafa retourne de 4 à 5 mètres derrière sa ligne. Même sur seconde balle, il est très loin.

      Cela a deux conséquences :

      1) comme Roger ne sert pas spécialement fort, mais sert spécialement précisément, il se prend un paquet d’aces et de services gagnants car il ne peux tout simplement pas toucher la balle, ou à peine. Il a trop de distance à parcourir et n’a pas le temps. Et plus la surface est rapide, moins il a de temps. En indoor, il y parvient encore moins car Roger vise alors les lignes, en réduisant au minimum sa marge de sécurité.

      2) Même quand Rafa arrive à retourner, comme il retourne de très loin, Roger a tout le temps pour se placer et frapper son deuxième coup de raquette le plus tôt possible après le rebond et faire le point directement, ou prendre l’avantage dans l’échange.

      En indoor rapide, comme ce matin, le résultat est un désastre pour Rafa : seulement 8 points grapillés sur le service de Roger, contre 17 à Miami et 11 à Indian Wells. Rafa a eu 1 balle de break à IW, 4 à Miami et 0 aujourd’hui…Aucune de convertie.

      Tant que Rafa persistera à retourner de si loin contre Roger, il ne réglera pas le problème et ne gagnera que si Roger n’est pas bon ou lui même excellentissime par ailleurs. Le problème est que cela ne peut pas se régler en trois jours et que cela lui demandera beaucoup d’entraînement et d’ajustements. Mais il n’y a pas d’autre solution s’il veut éviter de se faire battre trois fois sur quatre sur surface rapide, voire davantage…

      • Nathan 17 octobre 2017 at 09:16

        Pour faire cela, il faudrait qu’il change sa prise, notamment en coup droit. Faire cela, à plus de trente ans, quand tous les circuits neuronaux sont en place depuis vingt ans, c’est mission quasiment impossible. La plasticité du cerveau a ses limites. Il lui faudrait des mois et des mois d’entraînement sans matches pour que ce coup devienne naturel et soit performant au plus haut niveau. Et bien entendu, at last but not least, il lui faudrait conserver sa prise habituelle dans l’échange puisque c’est elle qui lui assure sécurité, puissance, lift infernal et fait craquer tous ses adversaires sur terre battue et même ailleurs.

        • Antoine 17 octobre 2017 at 09:52

          Il peut, plus simplement, essayer sans changer sa prise en coup droit, en ayant simplement un mouvement plus simple et plus court. Il a fait un (unique) retour gagnant sur première balle en finale à Shanghaï comme cela.

          Mais idéalement, il est vrai qu’il faudrait qu’il change sa prise en coup droit. Il faut beaucoup d’entraînement, mais c’est faisable. Il a déjà légèrement modifié sa prise au service par exemple et il sert aujourd’hui beaucoup mieux qu’il y a quelques années.

          Il faut considérer cela comme un investissement : cela ne rapporte pas immédiatement et cela coûte dans l’immédiat. Mais le temps passant Rafa devient un poil moins rapide qu’avant. S’il veut maintenir son niveau de résultats, il faut qu’il joue un peu plus vite, abrège les échanges, réduise la durée de ses matchs (c’est déjà le cas) pour conserver ses forces. Hors terre battue, cela passe nécessairement -à mon avis- par un retour plus efficace, tiré de moins loin.

          Je pense que ce n’est pas tellement le fait d’avoir une prise moins fermée qui lui posera le plus de problèmes d’adaptation. C’est plutôt changer de position au retour qui sera le plus compliqué car quand il est en difficulté au retour, au lieu d’avancer, il recule au contraire (comme presque tout le monde). En finale à Shanghaï, après deux jeux de retour, il a décidé de se mettre encore plus loin. Résultat : au jeu suivant, il a pris 4 aces de suite, dont deux qu’il aurait eu une chance de toucher s’il n’avait pas été aussi loin. Et il n’a pas pour autant bougé ensuite alors qu’en moyenne il marquait à peine un point par jeu au retour (j’ai vérifié : 8 points seulement (et non 10) en 9 jeux de retour)…

          Quand les joueurs ont du mal à retourner, ils reculent presque tous en pensant que cela ira mieux car il auront un ou deux dixièmes de seconde de plus (Maître Gilou est une exception). Mais ce faisant, ils augmentent la distance qu’il ont à parcourir lorsqu’un joueur frappe au T ou dans un angle et ils ne peuvent pas couvrir ce surcroît de distance en un ou deux dixièmes. C’est seulement si le serveur tire au corps ou avec un angle faible que cela peut être bénéfique, mais le serveur va alors justement éviter ce type de service et le problème du retourneur va en réalité augmenter…

          Ce n’est pas pour rien que les tout meilleurs retourneurs (Connors, Agassi, Djoko) sont près de la ligne de service au retour à un mètre environ, voire moins sur seconde balle adverse. Roger idem. Ce n’est pas le cas de Murray qui est plus loin, mais lui part en avant au moment ou son adversaire sert et il est très avancé, parfois dans le court, quand il frappe son retour…

          Pour contrer Nadal et pour jouer plus vite, Roger s’est adapté et a développé un revers plus agressif et plus efficace qu’auparavant. Maintenant, c’est manifestement au tour de Rafa de devoir s’adapter pour résoudre le problème tactique que lui pose désormais Roger hors terre battue et je ne vois pas d’autre solution que celle là. Mais peut être en y a t il d’autres ?

          • Antoine 17 octobre 2017 at 12:01

            Le gourou des stats de l’ATP, Craig O’Shannessy, vient de publier une analyse sur la sous-performance de Nadal en retour en finale de Shanghaï (et également sur les autre matchs précédents). Les stats sont réellement désastreuses pour Rafa :

            http://www.atpworldtour.com/en/news/federer-brain-game-shanghai-2017-final

            Et la conclusion va dans mon sens : « Nadal did make an adjustment in the Shanghai final by moving further back to return against Federer. That tactic worked for Nadal in the 2017 US Open final against Kevin Anderson, but didn’t make a difference against Federer yesterday.
            More adjustments, more tweaks, and more video analysis of Federer’s streak will be needed by the Spaniard to figure out his recent returning conundrum ».

            Quand on en est là, il n’y a qu’une chance à faire : changer quelque chose pour tenter de faire mieux…

          • Nathan 17 octobre 2017 at 12:29

            Sur le constat, nous sommes bien d’accord, plus on se rapproche de la ligne de fond de court, plus on prend la balle tôt, plus on est performant etc. C’est sur la faisabilité de l’évolution du jeu de Rafa à 31 ans que je suis plus que dubitatif. Déjà à 16 – 17 ans, c’est très compliqué de faire évoluer un geste (tout en jouant en compétition), alors à 31 ans ! Rafa a déjà tenté une évolution de son coup droit. Mais prendre tôt la balle en retour de service le met au pied du mur : ce qui fait sa force dans l’échange fait sa faiblesse (relative tout de même parce que compensée avec ses atouts) pour le coup.

            • Antoine 17 octobre 2017 at 14:19

              Il n’y a qu’un moyen de le savoir, c’est d’essayer…

              Quand on regarde l’ATP Stats Leaderboards, rubrique « dur« , sur les 52 dernières semaines, on voit que la fréquence des points remportés par Rafa sur première balle adverse est de 31.5%, ce qui le classe en 3ème position, derrière Andy et Roger. Sur seconde balle adverse, il est 5ème avec 55.3%, derrière Schwartzy, Djoko, Andy et BA.

              De très bonne stats donc et on pourrait en conclure que finalement, c’est contre Roger que Rafa a des problèmes en retour, mais c’est tout et donc que cela ne vaut sans doute pas la peine qu’il procède à des changements dans sa façon de retourner.

              Seulement, lorsque l’on regarde les mêmes stats mais uniquement contre les top 20 ou top 10, Rafa n’est plus que 11ème (dans les deux cas, ce qui veut dire que le poids des quatre rencontres contre Roger est faible dans le total et ne fausse pas sa stat contre le top 10). Et sur deuxième balle adverse, il est 9ème contre le Top 20 et 16ème contre ses collègues du top 10.

              Or, les joueurs qui sont dans le top 10 ou top 20 servent mieux que la moyenne des joueurs (et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle ils en font partie..). Nadal a par conséquent des problèmes en retour sur dur, non contre ses adversaires en moyenne, mais contre les meilleurs, et pas seulement contre Roger…Et quand cela va vite, sur herbe par exemple, c’est pire, ce qui laisse penser que sur dur lent cela va encore mais que sur dur rapide, il a des problèmes contre beaucoup de monde….

              Contre le top 20, il n’est que 17ème sur la fréquence des jeux remportés au retour sur dur au cours des 52 dernières semaines, contre le top 10, il n’est que 16ème. IL y a donc une quinzaine de joueurs qui sont meilleurs que lui pour breaker sur dur contre les meilleurs…

              Heureusement pour lui, comme il a progressé au service, il est bien classé en ce qui concerne la fréquence avec laquelle il remporte le point sur première ou deuxième balle ou encore au pourcentage de jeux de service remportés, ce qui fait qu’il s’en tire globalement bien, mais c’est désormais son retour qui est problématique sur surfaces rapides alors qu’en début de carrière c’était surtout son service…

              • Nathan 17 octobre 2017 at 18:35

                Entièrement d’accord, c’est bien pour cela que je parlais de « faiblesse relative » du retour de Rafa.

                Oui, il faudrait que Rafa tente quelque chose en retour de service contre les meilleurs services.

                Mais le peut-il ?

                S’il se rapproche de la ligne de fond de court, il faudra effectivement qu’il raccourcisse l’ampleur de son mouvement (Thiem a exactement le même problème que Rafa avec des possibilités athlétiques inférieures), donc qu’il privilégie la vitesse de réaction plus que la puissance du lift, donc il lui faudra nécessairement ouvrir un chouia sa prise pour cela.

                Mais au tennis, à ce niveau, changer un chouia de prise sur son coup fort, c’est très compliqué à son âge. L’ajustement qui nous semble un ajustement à la marge est souvent un changement radical pour le champion professionnel astreint à des résultats de haut niveau (je ne parle pas du joueur du dimanche)

                Le problème, à mon avis, n’est hélas pas de comprendre ce qu’il faut faire mais de pouvoir le faire en oubliant qu’il faut le faire (donc en oubliant la technique et en laissant son corps penser).

                Cela suppose des automatismes corporels qu’il vaut mieux avoir travaillés dès son plus jeune âge. C’est ça le hic.

          • Colin 17 octobre 2017 at 13:55

            « Conundrum »? C’est bien la première fois que je lis ce mot. Du coup je suis parti chercher sa signification, et on pourrait traduire ça par « énigme » (mais du genre vraiment tricky)

            • Antoine 17 octobre 2017 at 14:22

              J’ai regardé aussi et trouvé la même réponse…

    • Paulo 15 octobre 2017 at 16:12

      « Roger Federer n’en finit plus de démontrer qu’il est revenu à son meilleur niveau, malgré ses 36 ans. »

      Je ne suis pas d’accord avec ce genre d’affirmation journalistique buzzesque.

      Federer est à son meilleur niveau SUR DUR ET à condition de se ménager de larges plages de REPOS.

      Son véritable meilleur niveau lui permettait d’enchaîner plus de 80 matches dans l’année, sur toutes les surfaces, en n’en perdant que 4 ou 5 dans l’année.

  9. Homais 15 octobre 2017 at 14:52

    Rien vu de la finale, j’étais en interclubs ce matin, dans les vignes de l’Hérault.
    Mais le résultat m’a fait plaisir et quelque peu surpris, je voyais Nadal en mode rouleau compresseur et plein de confiance, capable de l’emporter. Faut croire que les analyses d’Antoine sur le service et le retour de Nadal sont les bonnes et que Fed, jamais inquiété, peut tranquillement appuer sur les jeux de retour de nadal et finir par l’emporter.
    La place de numéro 1 dépendra de l’état de santé des deux. Si le genou de Nadal grince, Fed a ses chances. S’il fait plus que grincer, Fed finira devant en fin d’année. Si le dos de Fed l’inquiète, Nadal finira numéro 1 car Fed fera l’impasse de Bercy.
    A suivre…

    • Antoine 15 octobre 2017 at 15:32

      Lu dans le New York Times :

      « Nadal arrived on court with a bandage under his right knee, the same leg he twice smacked with his racket after losing his serve for the first time this week in the semifinal against Marin Cilic.

      Federer said he was surprised to see the wrap and did not feel Nadal was struggling with his movement.

      In his postmatch news conference, Nadal elected not to discuss the knee injury, saying, “I don’t want to talk about that now, sorry, but after losing final is not the moment.”

      When asked if he would play coming tournaments in Basel, Switzerland, and Paris, Nadal refused to confirm his participation. »

      https://www.nytimes.com/2017/10/15/sports/tennis/roger-federer-rafael-nadal-shanghai.html?_r=0

      Même chose dans l’Equipe, à ceci près que la question semble cette fois ne porter que sur sa participation à Bâle :

      https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Rafael-nadal-n-a-pas-encore-decide-pour-bale/842529

  10. Antoine 17 octobre 2017 at 08:49

    Je lis que Rafa n’était pas capable de plier la jambe droite pour monter sur l’estrade après la finale de Shanghaï. Manifestement ces deux semaines en Asie n’ont fait aucun bien à son genou. Vu le nombre de matchs disputés en très peu de temps et l’intensité de certains -je pense en particulier à ceux contre Dimitrov et surtout Cilic à Shanghaï- ce n’est pas vraiment étonnant.

    A mon avis, Nadal ne va aller ni à Bâle, ni à Bercy et se préserver en vue du Masters. Cela devrait de toute façon suffire à préserver sa place de numéro un s’il joue bien à Londres. Roger lui va aller jouer à Bâle et sauf défaite précoce et peu probable en Suisse, annoncera au dernier moment s’il vient à Paris. En fait, il attendra la décision de Nadal : si ce dernier décide d’aller jouer à Bercy, Roger n’ira pas. Si Nadal ne va pas à Bercy, il sera tenté d’y aller s’il n’est pas crevé en sortant de Bâle.

    En 2014 il avait joué ainsi plusieurs lièvres à la fois : Bâle, Bercy, le Masters, la place de numéro un et la finale de la Coupe Davis. Résultat : il avait gagné à Bâle, perdu à Bercy (en 1/4 contre Rahan), avait du déclarer forfait pour la finale du Masters après s’être blessé en demies contre Stan. S’il n’avait pas gagné la finale de la CD une semaine plus tard -ce qui tenait beaucoup à Stan et un peu du miracle vu qu’il était au bord de l’abandon contre Richie au troisième set- cela aurait été un bilan assez désastreux pour Roger.

    A sa place, je ne tenterais pas le diable une nouvelle fois après une deuxième tentative cet été qui a donné le même résultat que fin 2014. Cela ne lui réussit pas. A moins de survoler complètement le tournoi de Bâle en gagnant tous ses matchs en une heure -peu probable car il y aura des joueurs comme Del Po (qui l’a déjà battu deux fois en finale à Bâle), Cilic (en grande forme), Kyrgios et quelques autres types dangereux- il devrait zapper Bercy et dire adieu pour de bon à la place de numéro un (1). Il a dit à Shanghaï qu’il n’établirait pas son programme de fin de saison en fonction de ses chances de terminer numéro un.

    Cela ne devrait plus être un objectif pour lui, ce n’est plus de son âge, même si les circonstances peuvent faire qu’il s’y retrouve à nouveau pour quelques semaines (2). Son seul objectif pour cette fin de saison devrait être de gagner le Masters et d’augmenter son nombre de titres en le portant à 7. S’il y arrive, il aura fait une saison fantastique avec 2 GC, le Masters et un total de 7 ou 8 titres (s’il gagne aussi à Bâle). la dernière fois qu’il a gagné 8 titres, c’était en 2007. Après une saison 2016 où, pour la première fois, il n’a gagné aucun titre et été une seule fois en finale (d’un 250), c’est franchement inespéré. Et Nadal qui a très bien joué presque toute l’année mérite d’être numéro un.

    Après cela son ultime objectif devrait être de remporter à nouveau Wimbledon et de terminer sur un compte rond de 20 GC et une centaine de titres en 2018 ou 2019. Cela me semble raisonnablement ambitieux, et pas déraisonnablement ambitieux….
    ————————————————————–
    (1) Si Roger gagne à Bâle et que ni lui, ni Rafa ne vont à Bercy, Nadal aura 1 460 points d’avance et il lui suffira de gagner un match à Londres pour être sur de terminer premier même si Roger remporte le tournoi en gagnant tous ses matchs. Si Roger perd un match de poule, Rafa n’a même pas besoin de gagner un match.

    (2) Selon leur différence de points à la fin de la saison, cela pourrait sans doute arriver par exemple si Rafa est forfait à Melbourne ou s’y fait sortir rapidement et que Roger gagne à Melbourne, ou va en finale puis gagne ensuite à Dubaï. Il est difficile d’imaginer un scénario plausible qui ne dépende pas d’une contre performance de Rafa à Melbourne.

    • Achtungbaby 17 octobre 2017 at 10:32

      d’accord avec tout ça sauf que la centaine de titres n’a rien d’évidente.

    • Gerald 17 octobre 2017 at 15:14

      Et s’il a les jambes de son doublé Miami/Indian Wells, il est tout a fait capable de jouer les 3 derniers tournois à fond.

      Mais comme tu le dis, il faudrait être expéditif pour ne pas gaspiller son énergie!

  11. Gerald 17 octobre 2017 at 15:16
  12. Jo 17 octobre 2017 at 16:01

    Rogé a trente-six ans, TRENTE-SIX. S’il gagne à Bâle et se rapproche de Nadal, il lui restera deux tournois à disputer, DEUX. Pour saisir une opportunité sans doute unique de devenir le plus vieux numéro un mondial de l’Histoire et d’égaler le recordman du nombre de saisons terminées sur le trône.

    • Le concombre masqué 17 octobre 2017 at 16:35

      V’là Géo qui vire groupie…

      • Jo 17 octobre 2017 at 21:43

        Heu, en fait, je sous-entends que Rogé est vieux, qu’il ne faut surtout pas tirer de plans sur la comète pour 2018 et qu’il a intérêt à se bouger le cul s’il veut écrire l’Histoire tant qu’il est encore temps.

    • Gerald 17 octobre 2017 at 16:37

      J’avoue que je me range derrière l’avis d’Antoine. Si il gagne Bâle et que Nadal déclare forfait à Paris, il jouera peut-être pour la première place.
      Sinon, je pense que ses 2 objectifs sont Bâle (SON tournoi) et les Masters!

  13. Le concombre masqué 17 octobre 2017 at 16:41

    Il faudrait vraiment que rafa se blesse pour que Roger finisse number one…franchement, le fait que le Masters ne soit pas un tournoi à élimination directe obère pour moi toutes chances de Roger de lui passer devant.
    Rafa ne perdra pas ses trois maths de poule.

    En revanche, l’indoor est sa meilleure surface, et la saison indoor est courte.

    Qu’il zappe la TB très bien. Mais à un moment s’il zappe aussi l’indoor, étant donnée que la saison de gazon dure trois semaines le corollaire est que:
    – ça fait un peu intermittent du spectacle
    – il a vraiment mal choisi ses surfaces de prédilection
    – c’est pas la peine de faire semblant de jouer le classement en se niquant le dos à Montreal

  14. Arno, l'homme des antipodes 17 octobre 2017 at 17:52

    Nadal forfait à Bâle.

    Le classement s’annonce beaucoup indécis, d’un coup.

    • Arno, l'homme des antipodes 17 octobre 2017 at 18:00

      Beaucoup plus parce que beaucoup indécis ça veut rien dire.

  15. Homais 17 octobre 2017 at 19:52

    Nadal pas à Bâle… Si Fed gagne, il revient à 1480 points. Nadal dit qu’il avait mal au genou déjà à Shangai… Il jouerait donc depuis plus d’une semaine avec une douleur au genou… Quoi exactement ? Tendinite rotulienne ? Quoiqu’il en soit, je le vois mal être prêt dans 10 jours à Bercy. Quand t’as mal au genou, ben tu t’entraines pas du tout, tu reposes ton genou, tu ne fais d’appuis sur dur. Tu te soignes.
    Si Nadal prend le risque de venir à Bercy, il risque aussi de se faire étendre rapide car sans entrainement réel.
    Où alors, Nadal n’a pas grand chose et choisit de se reposer avant les 2500 derniers points en jeu : il sort le carton médical, c’est une hypothèse sérieuse également…
    Si Fed revient à 1480 et que nadal n’est pas là, je le vois bien faire Paris en commençant le mercredi, deux jours de repos quoi. Ensuite, il y a une semaine de repos avant Londres. La bataille est relancée.
    Un Fed qui fait seulement finale à Paris si Nadal joue pas, revient à 880 points. S’il gagne Londres, Nadal doit faire 3 victoires en poule et passer en finale pour rester 1. ça fait bcp de si, mais ça commence à prendre forme…

    La question est : peut-il enchainer deux tournois d’affilée ? C’est la seule qui vaille et lui seul a la réponse.

    • ConnorsFan 17 octobre 2017 at 20:37

      J’espère bien que Nadal ne tiendra pas compte du classement pour établir son calendrier de cette fin de saison, mais uniquement de son état de santé. Plus facile à dire pour un observateur extérieur comme moi que pour un compétiteur comme lui, évidemment.

  16. Achtungbaby 17 octobre 2017 at 21:13

    Vous êtes quand même tous un peu optimistes pour les 3 derniers tournois potentiels de Fed… Certes le bonhomme a un parcours incroyable cette année, peu de défaites mais sur plusieurs matchs ça se joue à rien. Kyrgios, Del Potro, Zverev. En voilà 3 qui ont donné du fil à retordre à Fed et qui pourrait très bien le mettre dehors à Bâle ou à Paris, et bien avant la finale.

    Je crois qu’on s’emballe un peu là… Il y a quand même 9 chances sur 10 pour que Nadal finisse n°1, et ce serait bien mérité.

    • Antoine 17 octobre 2017 at 21:50

      C’est mon avis aussi…

    • ConnorsFan 17 octobre 2017 at 23:23

      Ça dépend beaucoup de la participation ou non de Nadal aux derniers tournois, incluant Londres. S’il devait prendre un repos prolongé, les chances de Roger de le coiffer au poteau seraient assez bonnes.

    • Paulo 18 octobre 2017 at 09:08

      Si Fed finit numéro un, ce sera tout aussi mérité :)

      Celui qui mérite de finir numéro un, c’est celui qui finit numéro un, ou alors il faut revoir le classement…

      • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 15:11

        tout aussi mérité je ne sais pas. En tout cas pas volé !

        Je me contentais de dire que ça le serait bien pour Nadal, au sens où il n’aura pas usurpé sa place, comme on le pense parfois d’un numéro 1 qui n’aurait pas gagné de GC par exple.

        A ce stade le bilan de Nadal est meilleur en tout que celui de Fed il me semble, donc il ferait vraiment un « beau » n°1.

        Mais oui, si Fed l’est ce ne sera que l’application de la règle et ça ne ferait pas tache non plus ! ce n’est certainement pas un Fed fan comme moi qui vais dire le contraire !

        • Paulo 18 octobre 2017 at 15:55

          « A ce stade le bilan de Nadal est meilleur en tout que celui de Fed il me semble »

          Aucun doute là-dessus, puisqu’il a gagné bien plus de matches que Fed, et qu’il a 1960 points d’avance au classement.

          Mais si Fed lui passe devant aux points, ça voudra dire qu’il aura fait une fin de saison canon, remportant probablement le Masters, voire Bâle, voire Bercy, donc un bilan final de 7 (ou 8 voire 9) titres, dont 3 majeurs (2 GC et le Masters), et qu’en même temps Nadal n’aura rien fait… mais Fed n’a rien fait non plus durant la saison de terre.
          Donc oui dans cette hypothèse – peu vraisemblable certes – il méritera la place de numéro un autant que Nadal la méritera s’il finit n°1.

  17. Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 00:10

    En gros ce que je disais quoi :P

    • Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 00:11

      @connorsfan

    • ConnorsFan 18 octobre 2017 at 01:02

      En effet. :-)

  18. Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 00:13

    Je voulais dire @achtungbaby. Oui je suis libre dans un taxi et alors?

    • Colin 18 octobre 2017 at 06:29

      Tu es donc à la fois Jo (le taxi) et Max (celui qui est libre).
      Jo-Max… Pourquoi pas après tout, il y en a bien qui appellent leur gamin Jo-Wilfried.

      • Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 08:58

        Mon cher Colin, si je t’explique que je voulais écrire ivre, et que mon correcteur orthographique s’est chargé de préserver ma dignité, est-ce que les choses s’éclairent ?

        • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 15:15

          ok ok c’est ce que vous disiez…

          de toute façon je comprends rien ce que vous dites alors je ne vais pas vous contredire ! ;-)

      • Colin 18 octobre 2017 at 10:20

        Ton correcteur orthographique était aussi bourré que toi :oops:

  19. Homais 18 octobre 2017 at 05:34

    Il est évident qu’un truc qui repose sur trois victoires sur trois tournois consécutifs a peu de probabilités d’arriver.
    Mais si Nadal zappe aussi Paris, Fed peut faire « seulement » finale à Paris et se trouver à 880 points seulement. Ce qui mettrait une belle pression sur Nadal au masters.
    Là, sur un seul tournoi en salle, tout est possible.
    Mais si ça se trouve, on conjecture pour rien et Federer sait déjà qu’il ne jouera pas Bercy pour maximiser ses chances d’accrocher un 7e masters.

    • Colin 18 octobre 2017 at 06:28

      « Il est évident qu’un truc qui repose sur trois victoires sur trois tournois consécutifs a peu de probabilités d’arriver » …Certes, et d’ailleurs, comme je l’ai fait remarquer plus haut, c’est déjà arrivé en 2016, donc deux années de suite ça vaudrait une très très grosse cote.

      • Jo 18 octobre 2017 at 07:35

        Quel coquinou. Il te manque juste un soupçon d’autodérision.

      • Antoine 18 octobre 2017 at 08:50

        C’est déjà arrivé en 2011 également. Roger a fait la passe de trois et gagné ainsi 3 des 4 tournois qu’il a remportés cette saison là.

        Au Masters, Roger avait ramé contre Jo le premier jour, contre Fish lors de son dernier match de poule et à nouveau contre Jo en finale. Lors de ces trois matchs il avait perdu un set. En revanche, il avait mis une branlée mémorable à Rafa (3 et 0).

        C’était il y a six ans…IL a nettement moins de chances d’y parvenir cette année..

        • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 15:14

          ah ce match à 3 et 0 contre Nadal… Un pur moment de bonheur.
          Que des coups gagnants, un nombre ridicule de fautes directes. La copie parfaite.

          Avec quand même, à souligner, un Nadal pas au mieux (retour de blessure si je me souviens bien)

        • Colin 18 octobre 2017 at 16:07

          Bien vu… Ceci dit en 2011 la place de n° 1 mondial n’était pas en jeu, Djoko étant très loin devant… Fed n’avait donc pas « besoin », si j’ose dire, de cumuler ces trois titres. Il n’aurait eu aucun scrupule à zapper Paris-Bercy s’il ne s’était pas senti suffisamment « fit ». D’ailleurs il avait zappé la tournée asiatique. Cette fois, il est dans la même situation que Murray l’an passé, et je ne suis pas sûr qu’il y ait eu un autre précédent.

    • Antoine 18 octobre 2017 at 08:49

      860 points mais la différence ne change rien. Aujourd’hui Rafa a 1 960 points d’avance, ce qui est considérable.

    • Paulo 18 octobre 2017 at 08:55

      Même sans jouer Bercy, Fed peut le faire, s’il remporte tous ses matches à Bâle et Londres, et que dans le même temps Nadal tire un trait sur le reste de la saison, ce qui, connaissant le bonhomme, n’est pas impossible.

      • Paulo 18 octobre 2017 at 08:58

        On aurait alors un numéro un mondial avec 2 GC, 3 Masters 1000, le Masters, un bilan de 4 victoires à zéro sur son dauphin, et qui a zappé toute la saison de terre battue. Sur ce dernier point, je me demande si c’est jamais arrivé…

  20. Guillaume 18 octobre 2017 at 10:19

    toute la question est maintenant de savoir si le forfait de Rafa à Bâle traduit une blessure sérieuse ou relève du choix de programmation pertinent. Les deux options me paraissent possibles… et auraient des significations profondément différentes. D’un côté, une fin d’année sur la jante (possible chez un joueur qui frise les 80 matchs au compteur à 31 ans alors même qu’il ne boucle JAMAIS d’habitude un exercice sans pépin) et donc la possibilité de tout perdre, de l’autre le choix de la fraîcheur pour se donner les moyens de gagner enfin en indoor – et gagner le dernier titre important manquant à son palmarès. Vous prenez les propos pour quelle théorie ? :)

    • Colin 18 octobre 2017 at 10:22

      propos, pronos, tu utilises le même correcteur orthographique que Concombre on dirait

      • Guillaume 18 octobre 2017 at 10:31

        oui. je suis passé de PC à Mac et je te raconte pas combien je souffre quotidiennement.

        Je m’en sors bien : il aurait pu me caser « porno » à la place.

        • Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 10:48

          Je dis : entre les deux mon capitaine!
          Blessure suffisante qui OBLIGE à annuler Bâle et Bercy (ces annulations n’étant pas un choix de programmation) mais suffisamment peu importante pour qu’il soit remis au masters et que le risque ‘de tout perdre’ soit limité puisqu’ilne sera pas ‘sur la jante’ à Londres

          • Guillaume 18 octobre 2017 at 10:52

            tu le vois déjà forfait à Bercy ?

            • Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 10:54

              tu veux des pornos, je me mouille ! :P

              • Guillaume 18 octobre 2017 at 10:57

                en même temps avec un pseudo / avatar pareil…

              • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 15:17

                pas de contre-pétrie là ?
                dommage.

    • Antoine 18 octobre 2017 at 19:59

      Je suis d’avis, comme Concombre, que Nadal ne viendra pas à Bercy, mais qu’il viendra à Londres.

      D’après son communiqué, les médecins lui ont prescrit du repos, sans qu’il précise combien de temps. A priori cela veut dire au moins une semaine. Il ne va pas se pointer à Bercy sans s’être entraîné avant car: 1) il risque de se faire étendre rapidement 2) Il risque d’avoir à nouveau mal et d’arriver au Masters après avoir du à nouveau stopper son entrainement, avec les mêmes conséquences potentielles que décrites en 1 et 2 pour Bercy.

      Le plus logique pour lui est de se reposer, ne reprendre que lorsqu’il sera sûr qu’il ne risque a priori plus rien, et arriver frais et dispos à Londres avec pour objectifs : 1) d’être sûr d’avoir suffisamment de points pour terminer numéro un (si Roger gagne à Bâle mais ne va pas à Bercy, il lui suffit de gagner un match) et 2) de se donner les meilleures chances de gagner le tournoi.

  21. Jo 18 octobre 2017 at 11:44

    A défaut (ou en plus) de finir l’année numéro un, il y a fort à parier que le titre de champion du monde ITF se jouera lors du Masters dans la mesure où les palmarès respectifs des deux géants sont très proches cette année. (Gros) lot de consolation pour le Vieux?

    • Paulo 18 octobre 2017 at 12:17

      Pour moi, l’ITF ce sera Nadal. Du moins ça me semblerait logique, puisque l’Espagnol a participé aux 4 GC, et qu’en plus il y a gagné plus de matches au total (et glané plus de points).

      Aucun des deux n’a participé à la Coupe Davis, sauf erreur, donc match nul de ce côté.

      Même si Fed remportait le Masters et finissait number one, pas sûr qu’il obtiendrait le prix (toujours avoir en mémoire la guéguerre entre ATP et ITF :) )…

      • Paulo 18 octobre 2017 at 12:18

        *le titre, pas le prix, scusi

        • Jo 18 octobre 2017 at 12:39

          Allez, l’ITF est plus un prix qu’un titre, au final. ;-)

          • Paulo 18 octobre 2017 at 16:00

            Oki doki :)

      • Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 13:02

        WIki dit que le masters compte…

        Au terme de chaque saison depuis 1978, la Fédération internationale de tennis (ITF) élit ses champions du monde, en simple et en double sur la base des résultats dans ces tournois : Grand Chelem, Coupe du Grand Chelem (1990 à 1999), Masters (co-organisé avec l’ATP depuis 2000) et Coupe Davis.

        • Guillaume 18 octobre 2017 at 13:25

          si Rodge gagne le Masters, il peut y avoir débat. Sinon, l’ITF tranchera pour Nadal, cf le précédent de 2013 où ils avaient choisi Djoko, 1 seul Chelem, plutôt que Nadal, 2 titres majeurs, au bénéfice de la régularité de Djoko en GC (1 titre, 2 finales, 1 demie), là où Rafa n’avait rien fait (wo, 1er tour) dans les 2 chelems qu’il n’avait pas gagné.

        • Paulo 18 octobre 2017 at 15:59

          Ah, autant (au temps selon certains) pour moi alors : je ne savais pas que l’ITF co-organisait le Masters. Auquel cas d’accord avec Guillaume plus bas, il pourrait y avoir débat, Nadal ayant participé aux 4 GC et y ayant gagné plus de matches que Roger.

          • Paulo 18 octobre 2017 at 16:01

            plus haut, même s’il était bien plus bas quand j’ai écrit

          • Le concombre masqué 18 octobre 2017 at 16:34

            Bien sûr au temps!! Didjouuuu!

            • Jo 18 octobre 2017 at 16:37

              Ni l’un, ni l’autre, en fait. Cette expression est abusive.

        • Antoine 18 octobre 2017 at 19:41

          A ma connaissance, l’ITF ne co-organise pas le Masters qui relève seulement de l’ATP. La seule compétition masculine organisée par l’ITF est la Coupe Davis.

  22. Gerald 18 octobre 2017 at 14:14

    Il est clair que Roger, quoi qu’il arrive, à 36 ans, nous aura offert une année où ses apparitions, bien sélectionnées et préparées, se sont révélées être la plupart du temps des coups réussis.
    Il pourrait encore, même si cela est encore hypothétique (pour les optimistes) à improbable (pour les réalistes/pessimistes), terminer numéro 1.
    Maintenant la vraie question est : et après?
    Saura-t-il retrouver le même peps à 37 ans qu’à 36?
    Même en sélectionnant son programme, son dos s’est rappelé à lui et l’a sans doute privé du petit chelem?
    Certains jeunes semblent franchir le pas (Zverev A., Dimitrov) vers le top!
    Où en seront les Djoko, Stan et Murray?
    Rempilera-t-il pour un nouveau bail en 2018?
    Simplement, je l’espère de tout coeur!

    • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 15:21

      « son dos l’a sans doute privé du petit chelem »…

      là vous allez vraiment vite en besogne… Del Potro puis Nadal à l’US Open, ça n’avait rien dévident, même avec un dos en état.

      Et puis avec Fed j’en suis arrivé à penser qu’il bluffe un peu et qu’il utilise son dos quand ça l’arrange pour s’enlever un peu de pression suite à une défaite précoce.

      Parce qu’il lui arrive de dire avant un tournoi qu’il est en bonne santé, bien préparé, et 1 mois après le tournoi dont il a été éliminé trop tôt, de dire que son dos va mieux que lors dudit tournoi…

      Donc il ment au moins une fois !

      • Ziggy 18 octobre 2017 at 19:20

        Federer ne dit JAMAIS avant un tournoi qu’il a un problème physique, il le cache.
        Il ne veut pas donner un quelconque avantage stratégique ou s’enlever son avantage psychologique à/sur ses futurs adversaires, c’est sa mentalité.
        Le plus qu’il peut admettre c’est qu’il n’a pas eu le temps d’une bonne préparation mais même là il dit que ça ira de mieux en mieux au fil du tournoi.

        • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 20:12

          soit, je pense que parfoit il ment aussi a posteriori en disant qu’il avait un pb alors qu’il n’avait rien.

          Par contre ne rien dire avant pour ne pas donner un avantage psychologique, why not. Pour l’avantage « stratégique », faudra m’expliquer…

          Sachant que dire au fil du tournoi que ça va mieux, sachant qu’au fil du tournoi il risque, par définition, de moins en moins la sortie prématurée et donc la contre perf qui pourrait l’entamer psychologiquement, c’est d’un intérêt relatif et ça renforce le fait qu’il n’est à mon avis que dans la com° à 2 balles.

          • Ziggy 19 octobre 2017 at 18:58

            Révéler une blessure peut simplement donner envie à l’adversaire de lui faire jouer plus certains coups qui sont gênés par ladite blessures ou faire durer les échanges.

            Et oui, il est aussi maitre en communication mais je ne crois pas qu’il soit du genre à justifier une défaite en inventant une blessure.

            • Achtungbaby 19 octobre 2017 at 20:12

              il ne la justifie pas en quittant le tournoi. Plutôt en arrivant sur le tournoi suivant en disant qu’il est content de ne plus avoir mal au dos.

              Il est arrivé à l’US Open en disant tout va bien, et une fois sorti, il avait mal au dos quand il a dû parler de la place de n°1 qui lui passait sous le nez et aussi avant la tournée asiatique.

              Bref, je trouve qu’il pipote bcp avec son dos et qu’il dit bien ce qui l’arrange quand ça l’arrange.

              ça me paraît logique, mais c’est tout le contraire de la transparence.

              • Ziggy 19 octobre 2017 at 20:28

                Sur les mêmes faits, on a 2 interprétations différentes.

                Jamais il ne dit avoir un problème physique à l’entame d’un tournoi. Tu crois vraiment que c’est tjs le cas? Que par exemple son mal au dos avait vraiment disparu à l’US Open alors qu’il n’avait repris l’entrainement que juste avant ne pouvant pas attendre plus?.

                Après sa défaite contre Del Potro il avait dit être presque soulagé de ne plus devoir jouer en souffrant. Je ne le vois pas inviter cette phrase s’il n’avait pas encore de douleur au dos.

              • Ziggy 19 octobre 2017 at 20:29

                *inventer

  23. Homais 18 octobre 2017 at 16:07

    Il ne parle pas du tout de retraite encore, mais c’est sûr qu’elle peut survenir de manière prématurée et soudaine en cas de blessure.
    Le sentiment que j’ai toujours eu en le voyant gagner était que cela tenait un peu miracle. Un tennis en demi-volée face à des balles liftées et du tennis-pourcentage, j’ai suivi tous ses matches à enjeu et contre gros challenger comme des miracles où je me disais qu’il n’allait pas pouvoir aller au bout avec ce type de jeu. Mais il gagnait. Et il a gagné plus que tout autre à ce jour.
    Mais là, cette année, chaque tournoi est une « apparition », dans tous les sens du terme, les supporters guettent les signes de santé, les signes de blessure, on ne sait jamais si ni quand il réapparaitra, le doute est entre chaque tournoi… et ses prestations n’en ont qu’un caractère plus miraculeux encore car il gagne (presque) à chaque tournoi important.
    2018, il sera là. Où ? Combien de fois ? Quel état de forme ? 2019 ? Inconnue…

    On sait aussi que chaque nouvelle apparition se rapproche de la dernière fois : la fragilité (certes relative) de son être, au-delà de celle de son jeu, est la nouvelle donnée, celle qui lui vaut tant d’ovations quand il entre sur un cours, ne fût-ce que pour un simple entraînement !

    • Antoine 18 octobre 2017 at 20:17

      Il a signé un contrat avec le tournoi de Bâle qui court jusqu’en 2019. Donc, sauf arrêt prématuré dû à une blessure sérieuse -ou si Mirka lui demande d’arrêter- il jouera encore au moins deux saisons : 2018 et 2019. Je ne le vois pas baisser significativement de niveau sur surface rapide d’ici là. En revanche la concurrence va devenir plus rude que cette année.

      A Wimbledon, fin 2009, je le voyais compétitif -c’est à dire candidat potentiel au titre- jusqu’à 34-35 ans. Aujourd’hui, je dirais que s’il demeure en bonne santé il sera compétitif là bas jusqu’à 40 piges sans problème, soit le tournoi de 2021….

      Je ne serais pas surpris s’il gagne encore deux titres à Wimbledon. Le reste, très franchement, je m’en fous…

  24. Gerald 18 octobre 2017 at 18:02
    • ConnorsFan 18 octobre 2017 at 19:44

      Avec cette saison terminée pour Raonic, ce sont les 5 premiers joueurs au classement final de 2016 qui ont écourté leur saison : Murray, Djokovic, Raonic, Wawrinka, Nishikori.

      • Antoine 18 octobre 2017 at 20:06

        5/5 ! Un sans faute ! C’est une saison particulièrement anormale…Il faut garder cela en tête avant de faire des plans sur la comète pour 2018. Il est totalement anormal que Rafa & Roger se soient partagé les titres comme au bon vieux temps, il y a 10 ans ou plus. Ce ne sera certainement pas le cas en 2018…

        • Achtungbaby 18 octobre 2017 at 20:14

          avec les classements exotiques des Djoko, Murray et Stan, ça va dépoter dans les premiers tours l’an prochain. Donc d’accord avec Antoine, pas de plans sur la comète !

          • ConnorsFan 18 octobre 2017 at 20:20

            Oui, surtout dans le cas de Novak. S’il revient en force, beaucoup de choses vont changer, mais je me disais ça en début d’année et rien ne s’est produit.

            • Patricia 19 octobre 2017 at 11:36

              Certes, mais sa blessure n’était pas guérie, ce qui n’a pas aidé ses problèmes de tête. Là, on peut imaginer que le repos a été suffisant pour le corps et l’esprit…

              Pour moi, il ne fait pas de doute que s’ils reviennent bien au bout de quelques mois, Murray et Djoko ont un niveau pour repasser devant les jeunes et reconstituer le vieux carré.

        • ConnorsFan 18 octobre 2017 at 21:22

          Un autre qui pourrait faire une différence en 2018, c’est Zverev le Jeune. C’est un peu une énigme pour moi. Il joue comme un top 3 mondial… sauf en Grand Chelem. Tôt ou tard, ça va débloquer pour lui. L’autre énigme, c’est Kyrgios, mais bon… Trop volatile pour prédire quoi que ce soit.

          • Homais 19 octobre 2017 at 06:45

            Tu as raison : sorti par Bemelmans hier soir en trois sets. Cela dit s’il doit jouer Roger à Bâle, il sera motivé. Il est comme ça Nick : il se motive pour les grands rendez-vous, le fretin, ça l’excite pas.

            • Gerald 19 octobre 2017 at 07:43

              Bon pour Belgique dans le cadre de la finale de la CD si Goffin, Darcis et même Bemelmans sont en forme à l’instant voulu!

      • Antoine 18 octobre 2017 at 20:41

        Rahan en 2017, c’est 0 titre (une première depuis 2011) et deux finales de 250. C’est maigre !…Encore plus maigre que son maigre total depuis qu’il a gagné un premier titre en 2011 : 8 au total, et un seul 500 dans le lot..

        En réalité, il ne sait pas jouer et ne gagne pas grand chose…Il a le même âge que Goffin qui en a gagné 4 et que Dimitrov qui en a gagné 7, mais 1 M1000 dans le lot…

        • Homais 19 octobre 2017 at 06:42

          Ah oui, vu sous cet angle, le bilan Raonic fait mal !

        • Patricia 19 octobre 2017 at 11:54

          Il a surtout été blessé quasi tout le temps. A l’AO, il sort en quarts contre Nadal, enchaine avec une finale à Delray Beach, où il se blesse et est forfait, loupe IW, revient prématurément à Miami et déclare à nouveau forfait, revient et fait finale à Istambul, se débrouille sur terre, fait 1/8è à RG, quart à Wim contre Fed, il joue jusqu’à Cinci plus ou moins blessé et déclare forfait pour l’USO, revient à Tokyo, abandonne au bout d’un jeu et met fin à sa saison.
          Impossible de continuer sur sa lancée de 2016 avec ces blessures, le peu qu’il a joué était honorable.

          Il est clair qu’il a moins gagné que Nishikori, qui a un peu le même profil de carrière pourrie par les blessures (11 titres dont 5 500), son palmarès est même moins bon que Thiem (8 titres dont 2 500) mais il a de meilleurs résultats en GC, où il est régulier ; c’est aussi le cas comparé à Goffin et Dimitrov : Rao a une finale, deux demi, 4 quarts, 7 1/8è ; Goffin : 2 quarts, 5 1/8è ; Dimitrov : 2 demi, un quart, 4 1/8è…..
          Rao en GC, c’est plus proche de Nishi (1 finale, 1 demi, 5 quarts, 7 1/8è)

          • Antoine 19 octobre 2017 at 14:01

            Pour cette année, je veux bien, mais la comparaison que tu as enrichie avec Thiem qui a deux ans de moins que lui et Nishi qui a un an de plus fait ressortir un bilan pas terrible : souvent bien placé, il gagne peu de titres. Fin 2016, il a atteint son meilleur classement : 3ème. Mais il ne doit pas y avoir beaucoup de joueurs qui ont été 3èmes et qui ont gagné aussi peu de titres. Cela étant dit, il a 26 ans et peut donc en gagner potentiellement beaucoup plus, mais il est déjà cabossé…

            Je ne le vois pas gagner un GC un jour. Peut être à Wimbledon avec un gros coup de bol, mais c’est tout. Il est trop lourd, trop limité…

            • Patricia 19 octobre 2017 at 18:52

              Je suis d’accord en fait, mais je dirais que Thiem et Nishi (qui est de fin décembre, donc le même âge) sont plutôt des gros mangeurs, alors que Goffin et Dimitrov ont moins d’accomplissements que Rao pour l’instant.

              Je pense que c’est un gars qui a besoin de bosser énormément pour compenser son manque de flair, et qui en est empêché par les blessures.

          • Guillaume 19 octobre 2017 at 14:02

            et on peut aussi créditer Rahan de ses 3 finales en M1000. Disons que, comme Sushi, il n’avait pas volé sa place dans le « nouveau Little 4″ ayant progressivement remplacé Berdych/Jo/Ferrer ces dernières saisons. La même régularité… et la même dose d’échecs sur la dernière marche (voire pire : eux n’ont même pas profité d’un quelconque essoufflement de Djoko and co en fin de saison pour gratter un Bercy).

            A mettre en balance avec Zverev le jeune et Dimitrov cette année : à chaque fois qu’ils ont passé les 1/4 d’un 1000, ils ont été au bout :)

            • Antoine 19 octobre 2017 at 14:19

              Oui, son bilan en finale est négatif : 8 remportées sur 21 au total et plus elles sont importantes, plus son ratio est mauvais :

              GC : 0/1
              M1000 : 0/3
              500 : 1/5
              250 : 7/12

              C’est franchement pas terrible par comparaison avec un joueur qui a un peu le même profil que lui : Jo, dont le meilleur classement a été 5ème. Jo a un ratio positif : 15 titres pour 26 finales dont :

              GC : 0/1
              Masters Cup : 0/1
              M1000 : 2/4
              500 : 2/5
              250 : 11/15

            • Patricia 19 octobre 2017 at 19:01

              Le nouveau « little four », c’est bien vu. J’espère que Thiem passera le cap de la dernière marche, mais pour l’instant il a le même profil…

              • Antoine 19 octobre 2017 at 19:27

                Thiem lui gagnera probablement à Roland Garros un de ces jours…

  25. Antoine 19 octobre 2017 at 14:38

    L’hécatombe continue : Pataud met fin à sa saison lui aussi en déclarant qu’il a mal au dos depuis Wimbledon…Il est 14ème à la Race et avait une chance de se qualifier pour Londres. Bonne nouvelle pour ses concurrents donc. Fin 2016, il était 10ème. 6 joueurs du top 10 de fin 2016 sont donc sur le carreau, dont les 5 premiers…

    https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Tomas-berdych-arrete-sa-saison/843706

    A la place de Cilic, Monfils, Thiem et Nadal, c’est à dire des 4 autres joueurs du top 10 de l’an dernier, je serais inquiet…Monfils vient de décaler une nouvelle fois son retour et ne jouera pas à Vienne la semaine prochaine. IL ne lui reste donc que Bercy. Rafa est provisoirement HS lui aussi…Restent donc seulement Cilic et Thiem qui ont l’air de tenir le coup…

    Cilic est inscrit à Bâle dont il est tenant du titre et Thiem est inscrit à Vienne…

    • Paulo 19 octobre 2017 at 15:54

      Cilic n’a que 56 matches au compteur cette année, alors que Thiem en est à 69, et Rafa à 75…

      En 2016, année où ils finissent dans le top 10 Thiem c’est 82 matches (!) et Nadal seulement 53. Cilic, qui a joué toute la campagne de Coupe Davis, avait disputé 73 matches en tout.
      Un autre joueur (qui n’était pas dans le top 10 en 2016) a beaucoup joué ces deux dernières années : Goffin, avec ses 74 matches en 2016, et ses 68 matches en 2017, série en cours.

      • Paulo 19 octobre 2017 at 15:58

        Cela dit, il y a match et match : les matches en GC durant plus longtemps que les autres en moyenne, si on regardait le temps passé sur le court, ou le nombre total de sets disputés, Nadal serait très probablement encore plus devant les autres, et Goffin, un peu en retrait…

  26. Homais 19 octobre 2017 at 19:40

    Voilà Kyrgios qui finit sa saison également. Il va plus rester grand monde à Bâle.
    Federer – Cilic – Goffin – Del Po – (on a les demies)
    Sock – Bautista Agut – Mannarino – Mischa Zverev (on a les quart)
    N’allons pas plus loin…Ah si : Shapovalov, Chung dans les espoirs.

    • Antoine 20 octobre 2017 at 20:48

      Encore un de chute !

      Ce n’est sûrement pas Roger qui s’en plaindra : Kyrgios est le joueur qu’il a eu le plus de mal à battre cette saison (et cela ne date de cette saison mais de leur première rencontre) et il était, avec Del Po, l’un des deux joueurs les plus dangereux pour lui en cette fin de saison en indoor…

      Cela tombe d’autant mieux pour Roger que Kyrgios devait jouer à Bâle. C’est également le cas de Del Po, mais à Bâle Del Po sera très probablement physiquement fatigué, voire HS, puisque après Shanghaï la semaine dernière il enchaîne à Stockholm cette semaine (ou il est en demies) avant Bâle la semaine prochaine….

      Tout bénéf pour Roger…

  27. Jo 20 octobre 2017 at 07:40

    Comment est-ce possible de prendre 6-1 6-1 contre Julien Benneteau?

    • Paulo 20 octobre 2017 at 08:14

      De la même manière qu’il est possible de perdre contre Julien Benneteau, en indoor, alors qu’on est numéro un mondial et particulièrement redoutable en indoor.

      • Paulo 20 octobre 2017 at 08:15

        Point commun entre les deux victimes de l’ouragan Benneteau : elles sont suisses.

        • Jo 20 octobre 2017 at 08:56

          L’ouragan Benneteau. Le géant Rochus, l’abstinent DSK, le réjouissant Biolay…

    • Paulo 20 octobre 2017 at 08:18

      Sinon, ta prédiction concernant une victoire de Mannarino à Moscou commence à prendre forme : le Français est le mieux classé des 1/4 de finalistes, Ramos Vinolas et Carreno Busta ayant été sortis.

      • Jo 20 octobre 2017 at 08:43

        De même que Rublev, Kohlschreiber…

  28. Gerald 20 octobre 2017 at 17:48

    On aura un Tsonga-Bemelmans à Anvers en prélude de la finale de CD

    • Jo 20 octobre 2017 at 18:15

      Excellente journée pour les Franco-Bulgares. Grigri, Couilles et La Narine en demi.

      • Antoine 20 octobre 2017 at 23:21

        Moins bonne pour Goffin…Grosse perf de Tsitsipas qui l’emporte 2-6 7-6 7-6…

        Je l’ai vu jouer contre Big John à Shanghaï (un match serré et typique de Big John : deux tie breaks pour lui) et il n’y a pas de doute à mes yeux que le Grec progresse vite, très vite même puisque sa première victoire en tournoi ATP remonte à la semaine dernière à Shanghaï (bat Kachanov) et que le voilà en demies. Il avait été battu par Mahut en trois sets au premier tour de Flushing. Il a 19 ans, le physique quasi parfait pour cette génération, et pas mal d’atouts dans son jeu. L’année prochaine, il risque de faire du mal à beaucoup de joueurs…

        • Jo 21 octobre 2017 at 05:02

          Fichu Goofy! Si le natif du Mans avait sorti De Schepper + Benneteau puis Bemelmans + Goffin sur la route du titre à Anvers, c’aurait donné un parcours franco-belge du plus bel effet et Gégé aurait été comblé.

        • Patricia 21 octobre 2017 at 13:20

          Tsitsipas a été N°1 mondial junior mais il marquait le pas comparé aux meilleurs de 98 et 99 (Tiafoe, Shapo, Ruud, et même Kozlov, de Minaur, Lee ou Mmoh jusqu’à récemment, qu’il a grillés grâce à son titre au challenger de Genève). Même si Goffin est sans aucun doute un peu cuit après son retour d’Asie, c’est une très très belle perf pour un gars qui ne joue pas sur le circuit principal et commençait tout juste les qualifs (à noter, car c’est très rare, qu’il se qualifie chaque fois pour l’instant, dans 5 tournois d’affilée, en plus de l’USO, Wim et RG ! son seul échec est à Kitzbuhel !)

          • Antoine 21 octobre 2017 at 14:38

            Cela veut dire qu’il a déjà une bonne programmation. Je ne savais pas qu’il avait été numéro un chez les juniors. Cela dit, cela ne veut pas dire grand chose.

  29. Paulo 21 octobre 2017 at 08:52

    6 joueurs sont désormais officiellement qualifiés pour le Masters, Dimitrov ayant validé son ticket hier.

    Les 4 prétendants principaux aux deux dernières places qualificatives n’ont plus que 2 tournois pour se départager :
    - la semaine prochaine, Goffin sera à Bâle,
    - tandis que Carreno Busta, Anderson et Querrey seront à Vienne,
    - avant Paris-Bercy donc la semaine suivante.

    Goffin tient la corde avec 2750 points, suivi de Carreno avec 2605 pts, puis de Querrey avec 2525 pts, puis d’Anderson avec 2470 pts.

    On devrait donc avoir un « cut » final voisin de 3000-3200 points pour le Macters, ce qui n’est guère élevé. Les années passées, on tournait autour de 4000 points (+/- 200-300 pts)… signe d’une année 2017 finalement assez peu compétitive – certes on le savait, mais ce chiffre l’illustre bien, je trouve.

    • Colin 21 octobre 2017 at 10:02

      Un paramètre à prendre en compte est la quantité très importante, cette année, de points acquis mais « qui n’ont servi à rien en vue du Masters ». Je m’explique: Wawrinka est 7è avec 3150 points, alors qu’il ne joue plus depuis plusieurs mois, et il n’ira pas à Londres. Idem pour Djoko (2585 pts, 10è) et Murray (2290, 13è). Si ces trois joueurs n’avaient pas arrêté leur saison en juillet, Goffin, CB, Anderson et Querrey ne seraient pas en train de se disputer la 7è place, mais la 10è.

      • Paulo 21 octobre 2017 at 12:10

        C’est vrai.

        Cela dit, et même en supposant que Djokovic, Murray et Wawrinka se soient qualifiés pour le Masters (ce qui n’est pas sûr à 100%), les points qu’ils auraient accumulé lors de la deuxième moitié de la saison seraient très probablement venus en partie réduire le total de points de leurs poursuivants…

        Année 2017 particulière quoiqu’il en soit.

  30. Gerald 21 octobre 2017 at 14:05

    Goffin qui marque le pas, Darcis blessé 2 semaines, Bemelmans qui montre ses limites face à Tsonga…
    Sic transit gloria mundi !

    • Jo 21 octobre 2017 at 14:51

      Les Bleus sont tellement nuls en ce moment que j’aimerais assez que les Belges soient privés de Darcis.

      • Patricia 21 octobre 2017 at 17:01

        Franchement, ils ont eu assez de bol jusqu’ici pour avoir quand même un tour où ils affrontent les 2 meilleurs joueurs. Il faut que Darcis soit remis, pour un minimum de légitimité !

  31. Homais 21 octobre 2017 at 15:25

    Je crois avoir lu que Goffin en était à son 5e tournoi d’affilée. Une programmation de dingue. Del Po doit en être à son troisième de rang. A Bâle, tous les deux vont être au bout du rouleau, idem pour Paris ensuite.
    Comme le disait Antoine, avec Kyrgios aout, c’est tout bénéf pour lui.

    • Gerald 21 octobre 2017 at 16:37

      C’était le sens de mon commentaires d’il y a quelques jours. Comme Goffin est (pour l’instant!) qualifié pour le Masters et que ses adversaires tombent comme des mouches, il peut se contenter de « marquer ses suivants à la culotte ».
      Il devrait donc participer aux Masters juste la semaine avant la finale de CD ce qui n’est pas forcément bon pour la Belgique!
      Vu ses (faibles) chances de briller aux Masters, je serais le sélectionneur, je lui conseillerais de se contenter du chèque, des points de la participation et de la gloire relative pour se focaliser sur la Coupe Davis où ma Belgique à plus de chance de l’emporter ce qui lui permettrait d’accrocher un des 7 tournois majeurs (4GC, Masters, Jo et CD) à son palmarès.
      De plus, la Belgique aura-t-elle à nouveau une telle opportunité?
      Bref il devrait être pragmatique!

      • Patricia 21 octobre 2017 at 17:04

        La dernière fois que des joueurs ont gagné contre la France en finale, ils étaient tous les deux en demi aux Masters.
        S’il doit sauter des tournois pour se régénérer, Goffin n’a qu’à louper Bâle ou Bercy. Certes, il accroîtrait alors le risque de ne pas aller aux Masters, mais il peut contrôler CB à Bâle, en lorgnant ce que fait Anderson à Vienne….

  32. Homais 21 octobre 2017 at 15:35

    Le tableau de Bâle vient de sortir…
    http://www.swissindoorsbasel.ch/fr-fr/Joueurs/Tableau-2017/Tableau-Simple-2017

    Del Po et Cilic du même côté, à part ça, Fed est pas gâté avant la finale.
    Tiafoe, Johnson ou Paire, Shapovalov ou Mannarino, Goffin ? ou Sock ?

    Enfin, ceci dit, on n’a pas non plus des tout premiers couteaux mais des cogneurs qui peuvent faire le point en vitesse. En tout cas, il ne devrait pas faire de trop longs échanges avec ces profils.

    • Jo 21 octobre 2017 at 16:16

      Je ne vois pas bien qui peut inquiéter un bon Federer avant la finale. Rogé-Deuni en quart, ce serait top.

      • Homais 21 octobre 2017 at 16:36

        C’est sûr, un bon Federer est hors d’atteinte. Un Fed de premier tour sur un Tiafoe en feu, on sait jamais. Après… Oui, ce serait sympa de le voir jouer le jeune chien fou canadien. Le double de son âge ! Et ça enverrait quelques mines dans les coins !

      • Patricia 21 octobre 2017 at 17:05

        Oui, les matchs contre Tiafoe sont sympas, et Shapo c’est que du bonheur !

  33. Paulo 21 octobre 2017 at 15:58

    Je suis en train de regarder Tsitsipas jouer pour la première fois, contre Schwartzy à Anvers.

    Il a perdu le 1er set 6-3 mais mène 4-2 dans le 2ème set.

    Un jeu très sympa : revers à une main, semble monter facilement à la volée, une bonne tête… aurait-il un lien de parenté avec Pete ? :)

    Il est virtuellement 95ème à l’ATP, et passerait 87ème s’il bat Schwartzy.
    Pas mal, à seulement 19 ans et un mois !

    • Paulo 21 octobre 2017 at 16:26

      Une grande perche quand même : 1m93.

      210ème début 2017, il finit dans le top 100. Fait-il les qualifs de Bercy (s’il rentre dans le cut) ou va-t-il jouer des challengers d’ici la fin de l’année ?

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