Les tennismen et tenniswomen les plus réguliers de l’Ere Open

By  | 11 septembre 2017 | Filed under: Actualité

Avec la fin de ce Flushing Meadows 2017 assez surprenant, il est important de se rappeler que nous venons d’atteindre un cap: celui des 200 tournois depuis le début de l’Ere Open.

Le moment est historique et mérite bien une mise à jour de l’article de base que j’avais édité il y a environ un an, en octobre 2016.

Avant de me faire incendier de toute flamme, je reprécise que je mesure la REGULARITE et pas la PERFORMANCE PURE dans mon étude. Je reprends d’ailleurs une partie de mon introduction pour bien clarifier les choses:

« J’ai vibré devant la victoire de Michael Chang à Roland Garros ou celle d’André Agassi sur le gazon de Wimbledon. Mais à côté de ces victoires flamboyantes, j’aimais tout autant suivre les parcours de joueurs qui, à l’instar d’un Poulidor en cyclisme, terminaient souvent placés mais rarement gagnants, comme Stefan Edberg par exemple.

Une idée folle m’est soudain venue : essayer de déterminer les tennismen et tenniswomen qui ont été les plus réguliers en Grand Chelem, et ce depuis le début de l’ère Open ! Vaste chantier que voilà, d’autant que pour y parvenir, une approche scientifique rigoureuse devra être appliquée. Pour ce faire, il faut déterminer une méthode d’analyse la plus impartiale possible afin de répondre à cette question sans être ni partisan ni influencé par une certaine époque qui nous a particulièrement marqué. »

J’ai d’ailleurs changé le titre « Les meilleurs tennismen et tenniswomen de l’Ere Open » en « Les tennismen et tenniswomen les plus réguliers de l’Ere Open » pour ne plus prêter à confusion comme cela avait pu m’être reproché à juste titre.

Le lien pour cet article :

Les meilleurs tennismen Version 2017

Dans la continuité des update après l’Australian Open, Roland-Garros et Wimbledon, voici également l’update après cet US Open assez atypique :

Version pour comparer après FM 2017

Bien que je ne serai jamais fan de l’Espagnol, force est de constater, qu’avec Roger, Rafael Nadal s’est appliqué à écrire un peu plus encore l’Histoire du tennis en remportant son 16ème GC, même si ce ne fut probablement pas le plus difficile succès de sa carrière. Il était là au bon endroit et au bon moment et tout le mérite lui en revient

Nadal of Spain shakes hands with Anderson of South Africa after winning their men's singles match at the Australian Open 2015 tennis tournament in Melbourne

Pour revenir aux statistiques que je tiens, je vais essayer de résumer les principaux changements qui auront découlés de cet US Open.

Au niveaux des points tout d’abord:

Chez les hommes, aucun petit nouveau ne vient s’ajouter aux 224 joueurs ayant franchi le cap des 2000 points et Kohlschreiber est le seul joueur à « passer un cap » en devenant le 40ème joueur à atteindre les 4000 points. De son côté David Ferrer s’est rapproché des 6000 points mais sans parvenir à franchir ce seuil.

Du côté des femmes, 3 petites nouvelles par contre dont les 2 finalistes de cet US Open, à savoir Sloane Stephens (2064 points)  et Madison Keys (2030 points).

Stephens et Keys

La petite 3ème est Magdalena Rybarikova avec ses 2082 points.

Magdaléna_Rybáriková_(14277097558)

On pourra aussi souligner la performance de Svetlana Kouznetsova qui devient la 8ème joueuse à glaner 6000 points!

US Open Tennis

Au niveau de l’ »échelle de 128″ maintenant:

Chez les hommes, à l’exception de Del Potro qui passe de la 24ème à la 22ème place et de Cilic qui progresse de 29 à 28, les principaux changements à noter sont surtout « à la baisse » pour les Ferrer, Berdych, Verdasco, Gasquet Gilles Simon.

Du côté des dames, c’est plutôt les progressions qui caractérisent les principaux changements dans le top 50 avec Kvitova qui, comme Cilic, passe de 29 à 28 et les entrées en force de Madison Keys (30ème) et Sloane Stephens (41ème).

Pour ce qui est de la régularité avec les pourcentages:

Chez les hommes, Jo paie sa 2ème contre-performance cette année en GC en tombant de la 9ème à la 12ème place, logiquement redépassé par McEnroe, Lendl et Newcombe. Si cette chute n’avait pas été d’application pour l’échelle de 128, elle se paie par contre cash à ce niveau. Les principaux autres changements à noter sont à mettre en corrélation avec les changements enregistrés dans l’échelle de 128.

Chez les femmes, aucun changement notables à relever: status quo pour les 33 premières, Kvitova passe de 36 à 35 et les entrés en force de Keys 36ème et Stephens 51ème.

En attendant la Coupe Davis et sa tant espérée finale France-Belgique, ceci clôt le dossier des GC pour 2017, nous verrons dès janvier ce que 2018 nous réservera

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Fan inconditionnel d'André Agassi malgré mon amour pour Steffi Graf. Emerveillé par le revers de Stefan Edberg et de Justine Henin.

366 Responses to Les tennismen et tenniswomen les plus réguliers de l’Ere Open

  1. Paulo 17 septembre 2017 at 16:21

    Bravo Goffin, un joueur au comportement exemplaire, et au jeu vraiment intelligent (même si je n’aime pas trop les contreurs).

  2. Gerald 17 septembre 2017 at 16:27

    Goffin à l’interview: « Merci pour le soutien du public, j’espère qu’il vous en reste car pour Steve il faudra en donner encore beaucoup plus! »

  3. Paulo 17 septembre 2017 at 16:31

    Thiemo De Bakker donne le point de la victoire aux Pays-Bas qui auront donc remonté un déficit de 2 sets à 0.

    Chiudinelli quant à lui pourrait être le héros de ce week-end côté suisse, puisqu’il est bien parti pour remporter son 2ème simple et qualifier son équipe (il mène 1 set à 0 et sert pour le gain du 2ème).

  4. Paulo 17 septembre 2017 at 16:38

    À noter que le tenant du titre, l’Argentine, a été éliminée en play offs par le Kazhaskstan du toujours dangereux Kukushkin… Les Russes pourraient connaître le même sort, puisque menés 2 victoires à 1 par la surprenante Hongrie : aux jeunots Khachanov et Rublev de renverser la vapeur, face à deux joueurs nettement moins bien classés.
    Cilic quant à lui semble bien parti pour aller chercher le point de la victoire en Colombie.

  5. Gerald 17 septembre 2017 at 18:55

    2 sets à 0 pour Darcis et break pour mener 2-1, la finale rêvée se rapproche

  6. Gerald 17 septembre 2017 at 19:00

    3-1, plus que 3 jeux!

    • Gerald 17 septembre 2017 at 19:03

      4-1 double break … plus que 2 jeux.

      • Gerald 17 septembre 2017 at 19:09

        5-1 on touche au but !

        • Gerald 17 septembre 2017 at 19:12

          5-2 Steve va servir pour la finale.

          • Gerald 17 septembre 2017 at 19:18

            6-2 c’est fait on l’aura mon France-Belgique de rêve.
            3ème finale de l’histoire pour la Belgique et que le meilleur gagne.

  7. Paulo 17 septembre 2017 at 19:23

    Sur la pancarte à son effigie brandie par une personne du public, Darcis réussit l’exploit d’ouvrir la bouche plus grand que Murray, chapeau.

    Bravo à l’équipe belge, un bel esprit d’équipe, une valeur sûre : Goffin, et un joueur de toucher qui sort ses meilleurs matches en Coupe Davis : Steve Darcis.

    Bon, et with all due respect aux Belges, si la France n’arrive pas à remporter le saladier d’argent cette fois, c’est à n’y rien comprendre.

    • Gerald 17 septembre 2017 at 19:27

      La recette gagnante belge c’est Goffin qui prend ses 2 points et Farcis qui en gagne 1.
      Tout est possible en finale.

      • Paulo 17 septembre 2017 at 19:43

        Effectivement, en Coupe Davis, Darcis il faut se le farcir :-D

        Je sors !…

      • Jo 17 septembre 2017 at 20:06

        Comme disait ma grand-mère, je souhaite que nos amis blagueurs belges soient les « farceurs farcis » de la finale.

        • Gerald 17 septembre 2017 at 20:23

          Correcteur automatique de mon smartphone. .. il a changé le d en f. Enfin cela a le mérite de faire rire.

    • Jo 17 septembre 2017 at 19:32

      Gégé nous aura bien fait marrer avec sa curieuse et monomaniaque association franco-belge. Ce soir est celui de sa revanche ainsi que le couronnement de sa carrière de posteur.

      Oui, pas de mauvaise blague belge en finale. Une rencontre à domicile, un numéro un prenable, un numéro deux prenable, un numéro trois et un numéro quatre prenables en double. Deux mois de boulot…

      • Gerald 17 septembre 2017 at 19:51

        Et l’avantage c’est que quel que soit le gagnant, je serai heureux.

        • Jo 18 septembre 2017 at 05:45

          Le bonheur, c’est simple comme un Coup De Vis.

  8. Gerald 17 septembre 2017 at 20:32

    Dans l’euphorie je répète mon rêve pour la
    finale
    Jour 1:les 2 numéros 1 font le job et c’est 1-1.

    • Gerald 17 septembre 2017 at 20:33

      Jour 2: le double français corrige les Belges: 2-1.

      • Gerald 17 septembre 2017 at 20:36

        Jour 3 Goffin rétabli l’égalité avant que Bemelmans doive remplacer au pied levé un Farcis blessé. Match au couteau entre un joueur qui n’a rien à perdre et un Français qui commence à douter et 5 sets de folie qui se terminent par un tie-break de folie

        • Gerald 17 septembre 2017 at 20:38

          Et Rubens nous sort un ace à 17-16 pour offrir à la Belgique son premier saladier lors de sa 3ème finale.

        • Jo 18 septembre 2017 at 05:49

          Parfois tu me rappelles le plus grand des franco-belges. Bonjour, c’est Farcis: https://youtu.be/4sozhKrkPb4

          • Gerald 18 septembre 2017 at 08:36

            Que veux-tu, le p***** de correcteur automatique de mon smartphone n’accepte pas Darcis qu’il transforme immédiatement en Farcis…
            Et si tu remarques dans mon rêve, je parle de Ruben Bemelmans et il s’est permis de le transformer en Rubens!!
            Bon, un premier saladier pour la Belgique serait certes un chef d’oeuvre mais je suis bien d’accord que mon correcteur et ses Farcis et Rubens ne fait que témoigner du surréalisme bien cher à la Belgique!

          • Colin 18 septembre 2017 at 09:10

            Ceci n’est pas un smartphone

  9. Paulo 18 septembre 2017 at 07:44

    Shapovalov a parfaitement assumé son statut de leader par intérim de l’équipe canadienne en remportant ses deux simples, dont celui donnant la victoire à son pays (Canada-Inde : 3-2 au final).

    Le Canada pourrait avoir une bien belle équipe dans les années à venir avec Raonic et Shapovalov en leaders, Pospisil en appui et l’inusable Nestor en double…

    • Paulo 18 septembre 2017 at 07:46

      Et j’oubliais Auger-Aliassime !

    • Guillaume 18 septembre 2017 at 08:30

      Pospisil en double, surtout. Pas mauvais du tout dans l’exercice.

      Nestor prendra sa retraite au M1000 du Canada l’an prochain, à ce que j’ai lu.

      Côté jeunes, ils ont aussi Benjamin Sigouin qui est le 3e Canadien passé par le Top 10 junior l’an passé. A priori moins fort que les 2 autres mais… il y a moins fort et moins fort, tendance flop à la Peliwo ou 2nd couteau utile à la Pospisil, justement.

  10. Gerald 18 septembre 2017 at 09:06
  11. Colin 18 septembre 2017 at 09:11

    Pas besoin de s’exciter, de toutes façons Goffin sera blessé et déclarera forfait pour la finale :
    https://twitter.com/Eurosport_FR/status/890255737892614147/photo/1

    • Gerald 18 septembre 2017 at 09:17

      Non puisqu’on a une finale de rêve, autant avoir les 2 équipes à 100%

      Et puis advienne que pourra!

    • Jo 18 septembre 2017 at 10:29

      C’est une option tactique à ne pas négliger afin d’assurer la victoire à notre équipe de goats franco-suisses.

  12. Hasek 19 septembre 2017 at 11:16

    Finalement, ce sera Lille, il semble qu’ils aient trouvé un accord avec la FFR pour la délocalisation du match de rugby (France-Japon) qui avait lieu le même WE.
    Certains critiquent la proximité géographique avec la Belgique mais je trouve au contraire que c’est un super choix pour l’ambiance (imaginez si on avait eu la finale à Dubai comme le voulait l’ITF). Ça serait sur dur indoor a priori.

    Sinon, des demi-finales inégales, le Belgique-Australie aura tenu ses promesses alors que les Serbes ne pouvaient pas faire grand chose malgré le loupé de Pouille. La perf du WE, ce sont les Hongrois qui retrouvent l’élite alors qu’ils étaient au quatrième échelon encore en 2014 mais ils se sont beaucoup restructurés depuis, Balazs est revenu et Fucsovics monte lentement mais sûrement. Ça reste quand même surprenant, probablement que la jeunesse des Russes les a perdu.
    Gros échec des Portugais et Sousa qui auraient pu découvrir le groupe mondial face à une Allemagne diminuée.

    • Gerald 19 septembre 2017 at 12:42

      Première étape de mon rêve réalisée: Lille!!

  13. Gerald 19 septembre 2017 at 12:41

    Traduction d’un article en Néerlandais sur Sporza:

    http://sporza.be/cm/sporza/tennis/Daviscup/1.3068500

    « La Belgique jouera fin novembre la finale de la Coupe Davis en France. Le commentateur de tennis Dirk Gerlo jette d’ores et déjà un regard sur cette finale: « Il s’agira d’une finale fantastique entre 2 pays possédant une énorme tradition au niveau de la Coupe Davis. Et les Belges ont leurs chances: Goffin peut gagner ses 2 matchs contre n’importe qui et Darcis se surpasse hausse chaque fois son niveau de jeu en Coupe Davis. »
    La France et la Belgique ont toutes 2 participé en 1904 pour la première fois à cette compétition entre nations. La France a déjà remporté le trophée à 9 reprises. « La France a perdu ses 3 dernières finales à domicile. En 2014, il s’agissait de leur dernière défaite contre la Suisse de Federer et Wawrinka. La dernière fois qu’ils ont remporté le trophée à domicile, c’était en 1991 à Lyon contre les USA d’Agassi, avec Forget et Leconte. »

    « Le parcours des Belges vers la finale était plus impressionnant »

    Si nous regardons le parcours des2 pays jusqu’à la finale, alors on peut conclure que celui de la Belgique est plus impressionnant, précise Gerlo. « La France a affronté la Japon sans Nishikori, l’Angleterre sans Murray et contre la Serbie, c’était sans Djokovic. Ils ont donc eu de la chance à 3 reprises ».
    « Pour la Belgique, ce fut à chaque reprise une opposition sérieuse: en Allemagne avec ses meilleurs joueurs, contre l’Italie, sans Fognini mais bien avec Lorenzi et Seppi et pour l’Australie, elle s’est présentée dans sa configuration la plus forte ».
    « Les Belges ont donc mérité leur place en finale, la France a eu un peu plus de chance ».

    « Sur papier, la France est favorite, mais… »

    Gerlo évalue les chances des Belges en France. « Pourtant il est bien trop tôt pour pouvoir vraiment se prononcer, ne connaissant pas encore la ville (Lille décidé depuis!) et la surface ».
    « Sur papier, la France est favorite. Elle a 7 joueurs dans le top 45. Nous en avons un seul avec Goffin. En « profondeur », leur tennis est beuacoup plus fort ».
    « Ils ont aussi une vraie paire de double: Mahut et Herbert sont numéros 5 et 8 mondiaux en double. La France dispose en outre d’un énorme staff et de moyens financiers ».
    « Si on se limite « au papier », la Belgique n’a aucune chance. Mais, car il y a un mais, leurs top joueurs (Tsonga, Monfils, Pouille et Gasquet) n’ont pas aligné les performances exceptionnelles ».
    « Les « anciens » (Tsonga, Gasquet, Monfils) sont régulièrement blessés. Le niveau de leurs prestations est fort irrégulier ».

    « Un travail d’échange entre les joueurs et le coach est la clé pour la Belgique »

    « Je lis également dans le journal l’Equipe que l’ambiance dans le groupe est loin d’être à 100%. Que Yannick Noah, de retour comme capitaine, n’a plus d’impact sur le groupe. Les relations avec la Fédération sont loin d’être optimales. Pour exemple, Pouille ne parle plus avec le président de la Fédération ».
    « A l’opposé, la Belgique jouit d’une atmosphère optimale entre les joueurs et le coach. Johan Van Herck impose le respect de façon très naturelle. Les joueurs l’écoutent, il écoute les joueurs. Cette collaboration entre joueurs et coach est bien meilleur que celle rencontrée en France. Et cela est un point très important en Coupe Davis ».
    « En Belgique, on est parvenu à créer avec des moyens très limités une ambiance et un encadrement permettant la réalisation de prestations au top ».

    « Goffin peut toujours gagner et Darcis élève son niveau de jeu »

    Gerlo croit aux chances de la Belgique en finale. « Goffin peut gagner ses 2 matchs contre n’importe qui. Et Darcis élève à chaque fois son niveau de jeu. Il a d’ailleurs remporté 5 fois le point décisif, c’est phénoménal! »
     » Ils ont de plus acquis une expérience dont ils ne disposaient il y a 2 ans contre la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne qui disposait de plus d’un Murray. La France ne dispose pas d’un Murray local, loin s’en faut. Cela joue ne notre faveur ».
    « Ils ont acquis cette expérience d’une finale et des ces demi-finales et ils sont à chaque fois parvenu à transformer la pression en énergie positive. C’est clairement une plus-value ».
    Pour ce qui est du double, De Loore a du baisser pavillon sur blessure avant l’Australie. « Mais la paire De Loore-Bemelmans pourrait très bien être reformée d’ici fin novembre; De Loore a été opéré ce lundi. Il compte sur 6 à 7 semaines pour être à nouveau complétement valide. Ensuite, en 4 semaines, tu peux parfaitement retrouver ton tennis et tes sensations ».
    « L’année passée, contre le Brésil, De Loore-Bemelmans sont quand même parvenus à battre Melo-Soares qui sont mieux classés que Mahut-Herbert. Contre l’Allemagne, ils ont battus les frères Zverev. Et contre l’Italie, ils ont perdu sur le fil en 5 sets. Les possibilités sont bel et bien réelles ».

    • Kaelin 20 septembre 2017 at 11:17

      Merci!

      Il est vrai qu’avec la France en finale rien n’est jamais joué d’avance… Ahah

  14. Gerald 20 septembre 2017 at 16:07

    Décidément:

    Fed Cup: la Belgique opposée à la France au 1er tour en 2018
    Le tirage au sort du 1er tour du groupe mondial de la Fed Cup de tennis féminin 2018 a désigné la France comme adversaire de la Belgique, mercredi à Londres. La rencontre se jouera les 10 et 11 février 2018 en France, qui était 4e tête de série de ce tirage.

    Le vainqueur sera opposé en demi-finale aux Etats-Unis ou aux Pays-Bas, les 21 et 22 avril.

    • Kaelin 20 septembre 2017 at 21:33

      C’est décidément une période placée sous les auspices franco-belges!

    • Jo 21 septembre 2017 at 08:44

      Manquerait plus qu’on ait un Flandre-Pays-Bas après un Wallonie-France. Gégé au sommet!

      • Gerald 21 septembre 2017 at 09:50

        Si possibilité d’avoir des places, je tenterai le déplacement à Lille!

  15. Colin 21 septembre 2017 at 08:48

    L’affiche de la Laver Cup qui aura lieu ce week-end à Prague :
    roger-federer-lance-la-ryder-cup-du-tennis
    « Légèrement » déséquilibrée, et encore plus depuis que Delpo a renoncé… Borg n’aura pas trop de mal, pour une fois, à s’imposer face à Mac.

  16. Colin 21 septembre 2017 at 08:58

    Personnellement je trouve ça plutôt sympa comme exhibition, il faut juste considérer ça comme un spectacle (et une machine à sous, aussi, c’est vrai).
    Remontons un peu le temps et voyons ce qu’on aurait eu comme oppositions dans le passé :

    Laver Cup 1975 :
    - Team Europe : Bjorn Borg, Manuel Orantès, Ilie Nastase, Adriano Panatta, Jan Kodès, Tom Okker. Capitaine : Andres Gimeno, ou Manolo Santana (ou carrément Lennart Bergelin)
    - Team World : Jimmy Connors (si si, il serait venu, puisque, contrairement à la Coupe Davis, il y a un gros prize money), Arthur Ashe, Guillermo Vilas, Raul Ramirez, Eddie Dibbs, Roscoe Tanner. Capitaine : Pancho Gonzales.

    Ça aurait été assez équilibré…

  17. Colin 21 septembre 2017 at 09:11

    Avançons un peu. Laver Cup 1980 :
    - Team Europe : Borg, Ivan Lendl, Wojtek Fibak, Panatta, Tomas Smid, Corrado Barazzutti. Capitaine : Nastase.
    - Team World : John McEnroe, Connors, Vilas, Vitas Gerulaitis, Harold Solomon, Gene Mayer. Capitaine : Ken Rosewall.

    Là encore, très équilibré. Et toujours pas d’australien dans le top 6 « reste du monde », d’où la nomination de Rosewall au capitanat pour compenser. Côté européen, Ion Tiriac était candidat pour le poste de capitaine (il y avait un peu de pognon à se faire) mais on lui a fait remarquer que c’était incompatible avec le fait d’être le coach de Vilas.

  18. Colin 21 septembre 2017 at 09:21

    Laver Cup 1985 :
    - Team Europe : Lendl, Mats Wilander, Boris Becker, Stefan Edberg, Anders Jarryd, Yannick Noah. Capitaine : Nastase (inamovible).
    - Team World : McEnroe, Connors, Tim Mayotte, Johan Kriek, Pat Cash, Andres Gomez. Capitaine : Ashe.

    L’Europe aurait eu le dessus, sans doute.

    • Achtungbaby 22 septembre 2017 at 08:29

      oui, l’Europe, d’autant que chez World ça aurait fini aux poings : Connors/Big MAc en double haha !!

      • Jo 22 septembre 2017 at 09:13

        J’aime bien le vieux John, showman amusant qui verse volontiers dans l’autodérision. Je n’ai en revanche pas connu la rivalité McEnroe-Connors « de leur vivant ». Dites-moi honnêtement, qui était le plus con des deux?

        • Paulo 22 septembre 2017 at 09:45

          J’étais un fan absolu de Mac : son jeu de génie me rendait complètement aveugle sur ses frasques – qui n’étaient pas si fréquentes que les médias se plaisent à nous le rapporter (buzz oblige).
          Connors me laissait à peu près indifférent ; dans les années 80, il s’était déjà calmé, et les médias en parlaient déjà comme du vieux sage du circuit. Pourtant, il lui arrivait encore de sérieusement s’énerver sur un court… après les arbitres, de préférence.
          En fait je jugeais tout et tous par rapport à Mac, l’idéal tennistique. Borg, qui venait de prendre sa retraite, ne m’avait jamais intéressé.
          Connors restait trop au fond : il me fallait de l’attaque, du risque, de la haute voltige, du panache !…
          Il m’a fallu du temps pour apprécier Connors, et cela d’autant plus que le jeu, avec le temps, est devenu plus stéréotypé, et que les bourrins de fond de court se sont multipliés. Alors on réalise que finalement, Connors était un vrai attaquant, qui par exemple montait bien plus au filet que bien de nos tristes robots actuels, qui avait une combativité extraordinaire (je n’en ai jamais revu de telle) et un sens du spectacle bien sympathique, au-delà de ses quelques emportements.
          Mac est parfois insupportable de mauvaise foi et d’incorrection vis à vis des arbitres, encore aujourd’hui d’ailleurs sur le circuit senior ; mais il a de l’humour et effectivement un sens de l’autodérision qui manque (cela semble être assez américain, en fait). Cela dit, il parle peut-être un peu trop.
          Le c** absolu, dans les années 80, à mes yeux du moins (et pas qu’aux miens), était Lendl :)
          Wilander était d’un ennui abyssal, Leconte avait du génie dans son jeu, mais uniquement dans son jeu :)
          Edberg était l’esthète du jeu qui a pris le relais de Mac, mais en moins bien à mon goût ; sympa évidemment, le type avec qui on se doutait qu’on aurait été ami si on l’avait connu, le gendre idéal. Becker avait déjà plus un côté mauvais garçon, caractère de chien sur le court ; j’aimais assez sa façon de monter à l’abordage toute !
          Le seul type avec lequel j’ai toujours eu du mal, c’est Lendl et sa froide façon de tout calculer, son regard mauvais, ses passings sur l’homme, non pas pour faire le point, ce qui est autorisé, mais pour faire mal. Aujourd’hui son humour pince sans rire adoucit un peu ce souvenir… et encore :)

        • Achtungbaby 22 septembre 2017 at 13:32

          comme Paulo, j’étais un fan absolu de Big Mac. Posters sur les murs de la chambre et tout. Un jeu à fleuret moucheté. Le génie. Un toucher de balle de velours.

          Connors ne me faisait aucun effet non plus. Il beuglait et son jeu n’avait rien qui m’intéressait. Beurk.

          Mais humainement je pense qu’il n’y avait pas photo : Mac Enroe était un petit con, un vrai, c’est certain. Connors pouvait faire preuve de roublardise et de mauvaise fois, mais Big Mac avait un côté mal élevé très prononcé. A l’époque je lui « passais » tout mais objectivement il était imbuvable la plupart du temps.

          Aujourd’hui le bonhomme ne m’attire pas bcp. Frimeur, colérique. Après il y a quelques pépites dans ce qu’il fait (ses petites vidéos rigolotes).
          Mais je ne pense pas que le second degré et l’autodérision soient ses premières qualités, alors que le melon est toujours là. J’ai trouvé sa dernière sortie sur la comparaison entre les tennis masculin et féminin pitoyable.

          Et bien sûr, comme Paulo, l’ennemi public numéro 1 : Lendl. Mais plus parce qu’il était celui qui pouvait battre Mac, et aussi parce qu’il était l’antithèse de Mac : jeu laborieux, sans panache. Après c’était pas un mauvais bougre je pense. Mais tellement insipide.

          • Paulo 22 septembre 2017 at 16:59

            Une petite remarque quant à la sortie de Mac sur Serena : quand c’est sorti, je suis allé lire l’interview originale (en anglais) ; et le moins que l’on puisse dire, c’est que le journaliste a cuisiné Mac pour qu’il lui sorte cette phrase qui ne pouvait manquer de faire le bug… Parce qu’au départ, John était très élogieux sur Serena.
            Ok je ne peux pas m’empêcher de le défendre, même 35 ans après :) mais si tu lis l’original tu verras que sans les questions orientées du journaliste, on n’aurait jamais eu ce buzz… après, Mac aurait dû répondre de façon plus prudente que l’on ne compare pas l’incomparable, c’est aussi pourquoi je disais qu’il parle trop :)

            • Paulo 22 septembre 2017 at 17:00

              bug, buzz… buzz, bug lapsus involontaire, scusi

            • Achtungbaby 23 septembre 2017 at 12:00

              oui enfin il s’était bien enfoncé ensuite en voulant clore la polémique : il avait dit un truc du genre « qu’on fasse jouer un homme contre une femme et on verra »

        • Gerald 22 septembre 2017 at 13:41

          J’ai eu l’occasion de voir jouer Big Mac à Bruxelles au Belgian Indoor Championship, face à Wilander, (j’étais enfant mais cela commence à dater, 1985-86??) et c’est vrai que son toucher de balle était incroyable.
          Connors, ne m’a jamais intéressé à part 2 anecdotes: son abandon face à Chang, déshydraté, mais avec l’orgueil de mener dans le 5ème set et son match, avec une poêle de cuisine face à un cuistot qui l’avait défié.
          Et après Big Mac ou j’étais peut-être encore un peu jeune, c’est plutôt Agassi qui a marqué ma période groupie.
          Lendl, je ne l’ai jamais vraiment aimé, il me faisait trop penser à un renard!

        • Colin 22 septembre 2017 at 15:00

          Je suis assez vieux pour avoir connu les deux, et je suis d’accord sur un point avec Paulo : lorsque McEnroe a déboulé, et qu’il s’est mis à jouer le rôle du chien fou, Connors semble s’être subitement assagi (en comparaison, sans doute).
          A l’époque je ne pouvais pas les supporter, ni l’un ni l’autre : Connors pour sa morgue, à la limite du mépris, envers ses adversaires, et son absence totale de fair play; et McEnroe à cause de ses colères à répétition. Et, en fait, aussi parce que les deux empêchaient Borg, qui était mon idole à l’époque, de gagner à l’US Open.
          Avec le recul, j’avoue que les coups d’éclats de ces deux sales gosses me manquent aujourd’hui. Tout est si lisse, si aseptisé, si « sous contrôle » dans la communication des joueurs actuels, qu’on s’emmerde.
          A l’époque, ça se fritait sévère.

          • Achtungbaby 23 septembre 2017 at 12:03

            oui ça fritait : je me souviens d’un match ou Connors est venu menacer Mac Enroe de son côté. Connors montrait du doigt à quelque cm de la tête de Big Mac qui a fini par lui écarter le bras. A ce moment là on se dit que ça peut partir des deux côtés.
            Une autre époque !

        • Colin 22 septembre 2017 at 15:10

          Ah et je me souviens aussi que j’avais un problème avec leurs parents.
          Je m’explique.
          Pour ce qui est de Connors, j’avais lu dans un bouquin qu’il avait été programmé dès sa plus tendre enfance, par sa maman (qui était prof de tennis), pour devenir un champion. Je dois dire que ça me gênait un peu (beaucoup), le côté « programmé-pour-vaincre » et « fils à maman ». J’avais plutôt un faible pour les artistes et les self-made-men.
          Quant à McEnroe, il était suivi en permanence, sur tous les tournois qu’il jouait (jusqu’à 1980 ou 1981 je dirais) par son papa, et les caméras de télévision ne pouvaient pas s’empêcher de faire des gros plans, entre les points, sur la vieille tête de plouc et la face rougeaude du bonhomme (lequel portait un bob ridicule les jours de soleil, donc presque toujours à Roland, Wimb ou l’US Open, et était généralement aussi survolté dans les tribunes que son fils pouvait l’être sur le terrain, ce qui n’est pas peu dire). Et je trouvais profondément ridicule qu’un gars comme Mac, qui, me semble-t-il, avait atteint l’âge adulte, ait encore besoin que son papa vienne l’accompagner aux matches. Moi je n’avais que 12 ans à l’époque et ça faisait pourtant déjà longtemps que mes parents ne m’accompagnaient plus à mes matches de foot et de tennis.
          En comparaison, jamais on n’aurait montré les parents de Borg, de Vilas, de Gerulaitis, de Nastase ou de Panatta les accompagner au bord du court.
          Quand j’ai vu Mac pour de vrai en novembre 82 pour la finale de CD, cette fois son père ne le suivait plus, et Mac n’était plus le gamin irritant d’avant, il était semble-t-il enfin rentré dans l’âge adulte. D’ailleurs pendant tout le week-end il n’avait pas eu de saute d’humeur, et, du coup, le spectateur que j’étais a pu enfin se concentrer sur son jeu, qui était, je l’ai découvert ce weekend là, de toute beauté (mais je lui en voulais toujours car, après avoir martyrisé Borg, voilà qu’il se mettait à martyriser Noah, mon nouveau chouchou!)

          • Montagne 22 septembre 2017 at 15:23

            Assez vieux moi aussi pour avoir connu (et vu jouer) les deux américains.
            J’ai vu Mc gagner le tournoi de tennis de Lyon (en 88 je crois), en battant Hlasek en finale. Je me souviens qu’il n’avait pas râlé une seule fois contre l’arbitre ce jour là, les deux joueurs avaient sorti un tennis ultra offensif. J’étais surtout bluffé par le fait qu’il tendait son cordage à 16 ou 18 kilos quand Borg le tendait à 28 ou 30 !!

            J’aimais assez Connors et son côté mauvais garçon, individualiste, très américain. J’aimais sa raquette en alu (la célèbre Lacoste), et le fait qu’il ait répondu un jour à un journaliste qui l’interviewait sur ses relations sur le circuit : « comment voulez vous que je sois copain avec un gars qui de l’autre côté du filet essaie de me piquer mes dollars ».

          • Paulo 22 septembre 2017 at 16:52

            Sur Noah, que j’aimais bien aussi, et les joueurs français, que je supportais systématiquement en Coupe Davis notamment mais aussi sur le circuit (souvenir du Roland 83 de Noah…), j’étais tellement à fond pour Mac que même quand il affrontait Noah ou Leconte, j’étais pour Mac ; je m’en trouvais limite déloyal et schizophrénique, mais je ne pouvais pas m’en empêcher : Mac étant le génie absolu, je voulais qu’il gagne et que Noah perde quand ils se rencontraient :)

            • Jo 23 septembre 2017 at 06:31

              Je suis pour ma part de la génération Agassi qui a accompagné mon adolescence, mes études et mon adulescence. Aucune gêne à le supporter contre quiconque se mettrait en travers de sa route. J’ai commencé à suivre le tennis en 1991, année de la mythique finale France-USA. J’étais derrière les Bleus, tout comme à Roland ou ailleurs à cause de ces fichus commentateurs chauvins, mais il était hors de question qu’Agassi se fasse battre, surtout par un joueur français d’ailleurs.

              Autre anecdote sur le même sujet. Quelques années après, je vais voir un match de l’Elan Béarnais au Palais des Sports de Pau. Une buvette, un écran, du tennis, je m’arrête. Agassi contre Escudé (originaire tout comme moi ou encore Chardy de la Ville Authentique). Fin du troisième set. Le barman, désabusé: « Pff… Escudé a eu trois balles de match. » Réponse dans la millième de seconde: (Ouf…) « Oui mais moi, je ne suis pas pour Escudé. » Le barman, malin: « Mais vous êtes pour l’Elan, quand même? » Réponse souriante: « Bien sûr. » Escudé a perdu, Pau a gagné, tout est bien qui finit bien.

            • Achtungbaby 23 septembre 2017 at 12:05

              j’ai jamais pu supporter les français, et Noah encore pire !
              toujours une excuse pour expliquer sa/leur défaite. En général une blessure.
              J’étais bien content que jamais un français n’arrive à battre Mac Enroe.

  19. Colin 21 septembre 2017 at 09:28

    Laver Cup 1990 :
    - Team Europe : Becker, Edberg, Thomas Muster, Goran Ivanisevic, Jonas Svensson, Andreï Chesnokov. Capitaine : Nastase (toujours là).
    - Team World : Andre Agassi, Pete Sampras, Gomez, Michael Chang, Brad Gilbert, McEnroe. Capitaine-joueur : McEnroe.

    Nota : Lendl était en pleine naturalisation US et ne pouvait plus, décemment, jouer avec le team Europe.

  20. Colin 21 septembre 2017 at 09:33

    Laver Cup 1995 :
    - Team Europe : Becker, Muster, Ievgueni Kafelnikov, Ivanisevic, Sergi Bruguera, Andreï Medvedev. Capitaine : Panatta.
    - Team World : Sampras, Agassi, Chang, Jim Courier, Todd Woodbrige, Mark Woodforde. Capitaine : McEnroe (encore).

    Le choix de la surface aurait été déterminant pour le résultat de cette rencontre : sur TB, avantage Europe, sur dur, avantage World.

  21. Colin 21 septembre 2017 at 09:37

    Laver Cup 2000 :
    - Team Europe : Marat Safin, Kafelnikov, Magnus Norman, Alex Corretja, Juan-Carlos Ferrero, Thomas Enqvist. Capitaine : Noah.
    - Team World : Sampras, Gustavo Kuerten, Agassi, Lleyton Hewitt, Pat Rafter, Mark Philippoussis. Capitaine : McEnroe (toujours).

    Probable avantage World…

  22. Colin 21 septembre 2017 at 09:42

    Laver Cup 2005 :
    - Team Europe : Roger Federer, Rafael Nadal, Ivan Ljubicic, Safin, Nikolay Davydenko, Thomas Berdych. Capitaine : Becker.
    - Team World : Hewitt, David Nalbandian, Andy Roddick, Agassi, Guillermo Coria, Fernando Gonzalez. Capitaine-joueur: Agassi.

    Début de la domination européenne qui ne s’est plus démentie depuis.

  23. Colin 21 septembre 2017 at 09:54

    Et enfin, Laver Cup 2012 :
    - Team Europe : Federer, Nadal, Novak Djokovic, Andy Murray, David Ferrer, Berdych. Capitaine : Wilander.
    - Team World : Juan-Martin Del Potro, Keï Nishikori, John Isner, Bernard Tomic, Bob et Mike Bryan. Capitaine: McEnroe (le retour).

  24. Jo 21 septembre 2017 at 11:00

    Intéressante simulation de la Laver Cup à travers les âges où l’on voit que passée l’édition 2000 (à la rigueur 2005), l’affiche devient ridicule. Plutôt qu’une séparation continentale très artificielle et ici contre-productive, il y avait une idée simple pour donner de l’intérêt et du piquant à cette pseudo-compétition, une idée qui a déjà été creusée par ailleurs, une idée si évidente que personne n’y a songé. Il suffisait d’opposer « The Champions » à la « Next Gen ». Londres VS Milan. On remonte un peu la limite d’âge et on fait descendre Thiem et Zverev dans le groupe rouge. Un quatuor Denis-Domi-Nick-Sasha, ça a de la gueule, bon sang.

  25. Patricia 21 septembre 2017 at 11:52

    Dans la version actuelle, il y a des matchs que j’aurais envie de voir (basiquement, les jeunes entre eux, et les jeunes du Team World contre l’hydre à deux têtes) – à condition qu’ils ne fassent pas semblant de jouer, au moins le niveau d’engagement de la Hopman Cup.

    Je trouve que c’est plus charismatique d’avoir des jeunes, même s’ils ne sont pas au sommet, plutôt que des vieux pensums. (J’imagine que c’est Berdych parce que Prague, mais sinon Dimitrov était plus judicieux.)

    Pourquoi 2012 au lieu de 2010 au fait ? (pour intercaler avec 2017 j’imagine). Donc pour tes années de Laver Cup-fiction, j’aurais :

    - je me base sur 2010, on peut virer Ferrer et Berdych et mettre Söderling et Tsonga ou Monfils en jeune charismatique pour l’Europe ; pour le monde, y aurait pas Nishi ni Tomic, mais je mettrais encore Roddick (en fin d’année c’est le 1er non européen au classement, 10è !), y a Querrey et Isner jeune pas trop mal classés… (bon en fait c’est le désert !)

    En 2005, out Ljubicic, enter Gasquet pour l’Europe, Gaudio plutôt que Gonzalez (il est mieux classé, 8è contre 18è et j’aime mieux), sacrés dream Teams !

    2000 : Enquist pas très excitant, mais y a déjà des très jeunes avec Safin et Ferrero… Néanmoins, en plus jeune que lui, on peut inviter Kiefer ou Grosjean, Haas et Fed sont un peu plus loin (m’enfin pas plus que Shapo ou Tiafoe). Ou Santoro pour les trickshots. Pour le monde, Lapentti était mieux classé que Philipoussis.

    Avant, je connais pas bien en fait… Mais au classement, Stich est devant Medvedev et Bruguera, je vire Sergi, je garde le jeune ; pour le monde, j’imagine que les woodies, c’est pour qu’il n’y ait pas que des USA…M’enfin on pourrait tenter todd Martin et un Rios de 19 ans.

    Après je tente pas, y a plein de joueurs qui ne me disent rien comme Svensson, Chesnokov…

    • Colin 21 septembre 2017 at 14:05

      Oui j’ai préféré 2012 à 2010 pour faire l’exercice, car 2010 a été sans doute la pire année de l’histoire pour les joueurs non-européens (Delpo n’a pratiquement pas joué, c’était l’année de sa première opération). S’il y avait eu une Laver Cup cette année là, ça aurait fait 13-0.

      Je ne sais pas pourquoi j’ai zappé Gaudio et Stich, c’est une (double) erreur. Quant à Coria, j’imagine que pas grand monde n’aurait voulu l’avoir dans son équipe!

      Enfin le fait de sélectionner des joueurs de double emblématiques (les Woodies, les Bryan bros) permet de s’assurer au moins les points du double…

  26. Paulo 22 septembre 2017 at 17:10

    Nos mousquetons ont décidément bien du mal en ce moment, et la qualif pour la finale de la Coupe Davis ne semble pas y changer grand-chose : à Metz, Gasquet battu d’entrée par Istomin, Pouille battu hier en 2 tie breaks par Copil (lequel a perdu 2 et 4 aujourd’hui face à un second couteau allemand au nom impossible), Tsonga qui vient de s’incliner en 3 sets devant Struff… Dernier Français en lice, Paire défie Goffin pour une place en demie.

  27. Colin 22 septembre 2017 at 18:40

    D’après les HL, ça joue à fond… et la couleur très sombre du court est plutôt sympa.
    Cilic/Tiafoe :
    https://www.youtube.com/watch?v=0I9RjG3QK4s
    Thiem/Isner (17/15 pour Isner dans le tie-break du 1er set!!!)
    https://www.youtube.com/watch?v=8w5R-xHvhv8
    Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir McEnroe comme capitaine, mais Isner fait beaucoup de service/volées.

  28. Paulo 22 septembre 2017 at 20:01

    Sympa de voir McEnroe sur la chaise de l’équipe « monde » et Borg sur celle de l’équipe « Europe ».

    Et sympa de voir les young guns Zverev et Shapovalov s’affronter, comme un avant-goût de ce qui nous attend au plus haut niveau dans les années à venir… en tout cas, je ne serais pas fâché de les voir se disputer le trône. Ça joue bien en plus !

  29. Don J 23 septembre 2017 at 20:22

    Qu’est ce que vous voulez que Borg raconte à sa team de double en cet instant ?

    • Montagne 23 septembre 2017 at 22:03

      Que la bière au bar est bien fraîche, par exemple

    • Colin 24 septembre 2017 at 14:17

      « On va en boîte après pour fêter ça ? »

    • Paulo 24 septembre 2017 at 16:52

      Oublié de regarder le match, je viens de regarder les highlights : ils ont déjà été visionnés 86.000 fois ! et le match intégral 39.000 fois…

      Ça avait l’air bien sympa en tout cas.

  30. Achtungbaby 24 septembre 2017 at 17:13

    petit signe à propos de Mac Enroe : j’ai vu la fin de plusieurs match de la Laver Cup, et bien il faut toujours que ça soit Borg qui vienne du côté World pour serrer la main de Mac. Jamais l’américain ne fera le premier pas.

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