Masters Cup et Coupe Davis, le doublé (encore) impossible

By  | 21 novembre 2017 | Filed under: Coupe Davis, Histoire

Un peu d’histoire

Vingt quatre ans !

24 longues années depuis que Michael Stich, le dernier, a réussi le doublé Masters Cup / Coupe Davis.

Merci à Chron'Open pour les photos

Cette année là, en 1993, le longiligne Allemand avait fait sa meilleure saison (n°2 au classement ATP de fin d’année) et bénéficié, il faut le dire, de deux circonstances favorables : d’abord, les « finales » se tenaient toutes deux à domicile pour lui : la Masters Cup à Francfort, et la finale de Coupe Davis (contre l’Australie) à Düsseldorf. De plus, il y avait eu une coupure d’une semaine et demie entre la finale de la Masters Cup (le 21 novembre), remportée en 4 sets face à Sampras, et le premier match de Coupe Davis, le 3 décembre. En revanche, Stich avait dû passer de la moquette à la terre battue, les Allemands ayant préféré jouer sur les faiblesses de leurs adversaires (puisque, excepté Fromberg, les Australiens de l’époque étaient très peu à l’aise sur terre) plutôt que sur leurs propres forces. De ce fait, et malgré la semaine de réadaptation à la terre battue, Stich avait eu un peu de mal lors de son premier match du vendredi, s’imposant difficilement en 5 sets face à Stoltenberg, avant de remporter plus facilement le double et le simple du dimanche.

Auparavant, dans l’ère moderne, trois autres joueurs avaient réussi ce doublé :

  • André Agassi en 1990, de façon très remarquable car en ayant eu à gérer un changement à la fois de continent (de Francfort à la Floride) et de surface (de la moquette indoor à la terre battue indoor), mais avec – heureusement – une semaine et demie de battement entre les deux – et face aux mêmes adversaires que Stich en 1993 (l’Australie de Richard Fromberg, et de son futur coach Darren Cahill).
  • Boris Becker en 1988, là aussi avec un changement à la fois de continent et de surface (de la moquette indoor de New York à la terre battue indoor de la Suède). Becker avait bénéficié d’une semaine et demie de battement entre les deux. Cependant il est à noter qu’il n’avait joué aucune de ces deux finales « à domicile », et qu’il est, de tous les joueurs ayant réussi le doublé, celui qui a dû battre les adversaires les plus redoutables en finale de Coupe Davis (Wilander, Edberg et consorts, chez eux).
  • Et enfin, John McEnroe en 1978, dans les deux cas « à domicile », mais dans l’autre sens, remportant d’abord la finale de Coupe Davis en Californie sur dur outdoor le 10 décembre, puis la Masters Cup au Madison Square Garden de New York sur moquette indoor en… janvier 1979. Un peu exagéré dans ces conditions de parler de doublé…

Ces vingt-quatre dernières années, en revanche, ce doublé n’a plus jamais été réalisé.

Pourtant, on a vu lors de 22 éditions sur 24, un ou plusieurs joueurs participer aux deux événements (ça a toujours été le cas depuis 2000). Ainsi, cette année, c’est David Goffin qui est le nouvel exemple du joueur ayant eu la possibilité de faire le doublé, sans y parvenir.

Le n°1 belge n’a rien à se reprocher, vu que des joueurs aussi prestigieux que Stefan Edberg, Pete Sampras, Lleyton Hewitt, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Roger Federer, Stan Wawrinka et Andy Murray s’y sont essayés, pour certains à plusieurs reprises, sans succès.

Le tableau ci-dessous résume les résultats de ces deux épreuves depuis 1993, en se concentrant uniquement sur les joueurs participant aux deux finales (cliquer sur le tableau pour le voir à l’échelle 1).

 Masters_CD_201711a

Depuis le doublé de Stich, seulement trois joueurs qualifiés pour la finale de Coupe Davis venaient de remporter la Masters Cup, mais aucun des trois n’a gagné la Coupe Davis en suivant.

Leurs fortunes ont été diverses en finale de Coupe Davis :

  • Sampras 1997 : se blesse dès son premier match de simple et abandonne. Dans la foulée, les rescapés américains subissent une débâcle face aux suédois de Jonas Bjorkman.
  • Hewitt 2001 : bilan pas folichon, 1 victoire et 1 défaite en simple, 1 défaite en double… Pourtant cette année a vu la seule occurrence depuis 1993 des deux finales ayant lieu dans le même pays, mais Hewitt (et encore moins Rafter, éliminé en poule à la Masters Cup) n’a pas pu en profiter, la faute à un certain Nicolas Escudé.
  • Djokovic 2013 : remporte ses deux simples, mais renonce au double, ce qui fait (peut-être) basculer la finale en faveur de Berdych et Stepanek.

Réciproquement, depuis 1994, parmi tous les joueurs à avoir remporté la Coupe Davis, ceux qui avaient performé le mieux en Masters Cup juste avant ont été :

  • Sébastien Grosjean en 2001. Finaliste à Sydney sur dur, il soulève ensuite la Coupe Davis à Melbourne sur gazon… mais en perdant ses deux simples (!) dont l’un, face à Hewitt, était un remake de la finale de la Masters Cup.
  • Roger Federer en 2014. Alors qu’il était déjà le recordman des victoires en Masters Cup (6), Fed avait pour la première fois l’occasion d’enchaîner les Masters et la finale de Coupe Davis. Qualifié pour la finale à Londres, il doit hélas déclarer forfait juste avant son match face à Djokovic pour cause de dos en vrac. Superbiquette sera néanmoins suffisamment rétabli moins d’une semaine plus tard pour disputer et remporter la finale de CD de l’autre côté de la Manche, à Lille sur terre battue indoor, avec l’aide précieuse de Stan Wawrinka (celui-là même qu’il avait battu en demi-finale des Masters…)

En fait, bien souvent, les vainqueurs de Coupe Davis se retrouvent parmi les joueurs éliminés précocement à la Masters Cup : 11 cas ces 24 dernières années de vainqueurs de Coupe Davis qui étaient sortis des Masters dès les poules (le plus récent étant Andy Murray en 2015), contre 5 cas de demi-finalistes, et donc deux finalistes dont on vient de parler.

Cependant l’élimination précoce aux Masters ne garantit pas la victoire en finale de Coupe Davis : on a vu 8 cas de joueurs éliminés en poule et qui perdent la finale de Coupe Davis (le plus récent étant Cilic en 2016), et 2 cas parmi les demi-finalistes des Masters.

Conclusion : En prenant en compte uniquement les données de ces 24 dernières années, il semble légèrement préférable, pour augmenter ses chances en finale de Coupe Davis, d’être éliminé en poule ou en demi-finale aux Masters.

L’analyse est bien entendu faussée par le fait que la finale de Coupe Davis se joue en équipe, et qu’une très bonne performance individuelle peut être « gâchée » par des partenaires pas au niveau (exemple : Djokovic 2013), ou, au contraire, une piètre performance individuelle (exemple : Grosjean 2001) être rachetée par des partenaires à leur top.

Un peu de prospective

David Goffin, finaliste malheureux du Masters dimanche dernier à Londres, essaiera le week-end prochain de faire aussi bien que Grosjean 2001 et Federer 2014, et d’apporter sa première Coupe Davis à la Belgique (il faudra même qu’il fasse beaucoup mieux que Grosjean, car on voit mal la Belgique s’imposer sans que Goffin remporte ses deux simples).

Comme Federer en 2014, Goffin n’aura qu’à traverser la Manche puisqu’il aura les mêmes adversaires à affronter (moins Monfils, plus Pouille) dans la même ville et le même stade. Détail en apparence positif : contrairement à Fed en 2014, Goffin n’aura pas de changement de surface à gérer (cependant il suffit de regarder le tableau ci-dessus pour se rendre compte que, suite à un changement de surface entre les deux compétitions, il y a à peu près autant de cas où la finale de Coupe Davis a été gagnée, que de cas où elle a été perdue, donc ce critère ne semble pas décisif). Ceci dit ces deux finales (2014 et 2017) ont, malgré les apparences, plus de différences que de points communs, surtout parce que Goffin n’est pas Federer et que Darcis n’est pas Wawrinka, et donc la Belgique n’a pas autant d’arguments à faire valoir que la Suisse. Après son excellent Masters, la finale de la CD ne pas va être une formalité pour David Goffin.

Davis_Cup_Masters_Cup


NDR : Le présent article est une version actualisée d’un papier initialement paru le 11 novembre 2014

About 

Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

567 Responses to Masters Cup et Coupe Davis, le doublé (encore) impossible

  1. Jo 21 novembre 2017 at 11:12

    Je souhaite pour ma part un doublé franco-bulgare dimanche prochain.

  2. Patricia 21 novembre 2017 at 12:47

    Popopo, gros boulot, là, Colin !

    Une réflexion que m’inspire ton tableau est que chaque année depuis Stich, le pays finaliste de la CD avait au moins un joueur dans le top 10. A noter quand même la tendance en baisse depuis 4 ans, où consécutivement, une seule des deux nations a un joueur aux masters.

    Quand c’était le cas, c’est quasi toujours la nation qui possédait un « masterisable » qui l’a emporté sur celle qui en était dépourvue ; seule exception, la Croatie de Cilic contre del Po (sinon, la GB de Murray, la Suisse de Fed et Waw, la Serbie de Djoko en 010, les USA de Roddick en 2007, la Russie en 2006, la Croatie en 2005, la Suède en 94 et l’Allemagne en 93 l’ont toujours emporté. Statistiquement, c’est pas bon pour nous !)

    • Colin 21 novembre 2017 at 15:03

      Heureusement que Tsonga et Gasquet (et Mahut/Herbert en double) ont déjà participé à plusieurs Masters dans le passé, ça compense un peu cette mauvaise stat pour nous.

      • Colin 21 novembre 2017 at 16:12

        Et je me rends compte par la même occasion que je n’ai pas tracé dans l’article les éventuels doublés Masters de double / Coupe Davis, alors que l’on en avait discuté à l’occasion de la première publication en 2014.
        Je comble cette lacune illico presto.

        ***Auteurs du doublé MASTERS DE DOUBLE / COUPE DAVIS après 1985***
        - Zimonjic en 2010. Méphisto gagne la Masters Cup avec le Canadien (d’origine Serbe) Nestor, puis gagne la finale de CD… mais en perdant son match de double, associé à Troicki.
        - Appell et Bjorkman en 1994, en apportant le point du double à la victoire de la Suède en CD.

        **Auteurs du doublé avant 1985**
        Avant 1985, c’était plus facile car la Masters Cup se jouait un mois après la finale de CD, en janvier, du coup un tel doublé n’a pas vraiment de sens (d’autant moins que l’open d’Australie se jouait entre les deux… Certes presque personne ne le jouait mais ce n’est pas une raison).
        Si on passe outre cette (très grosse) réserve, les « doubleurs » sont:
        - Edberg en 1985. Il gagne d’abord la finale de CD sans jouer le double (Jarryd n’étant pas là, ce sont Wilander et Nystrom qui jouent -et gagnent- le double, tandis que Edberg fait 1V 1D en simple) puis en janvier 1986 la Masters Cup avec Jarryd, face à… Nystrom/Wilander!
        - McEnroe à quatre reprises en 1982, 1981, 1979 et 1978 (en 1981 et 82 en jouant à la fois le simple et le double en finale de CD). En 1978 McEnroe réalise le triplé Coupe Davis / Masters simple / Masters double. Ses Masters de double (il y en a eu la bagatelle de 7 en tout !) ont tous été remporté avec Fleming.
        - Fleming en 1982 et 1981.

        ***Sont passés plus ou moins prés du doublé***
        - Granollers/Lopez en 2012, qui gagnent le Masters avant de se heurter à Berdych/Stepanek à Prague.
        - les Bryans en 2007, qui déclarent forfait pour les Masters de double (Shanghaï), mais remportent la CD deux semaines plus tard à domicile face à la Russie (Andreev/Davydenko).
        - les Bryans en 2004, qui, à l’inverse, remportent les Masters de double mais perdent la finale de CD face à l’Espagne dans la foulée.
        - les Woodies en 1999 (Woodbridge/Woodforde) qui remportent la Coupe Davis ensemble contre la France à Nice, mais qui n’avaient été « que » demi-finalistes de la Masters Cup.
        - Plus récemment :
        – en 2014, notre Juju de Bresse participe au Masters de double avec Roger-Vasselin (mais s’incline en demi-finales) puis perd la finale de CD, battu en double associé à Gasquet.
        – en 2015, c’est Jamie Murray qui cumule Masters et finale et CD : il ne sort pas des poules aux Masters (associé à l’australien Peers) mais remporte la Coupe Davis (en gagnant le double associé à son frère).
        – en 2016, le cumulard s’appelle Ivan Dodig, mais il ne sort pas non plus des poules (avec le brésilien Mélo) puis perd la finale de CD (malgré une victoire en double associé à Cilic).
        – en 2017, les cumulards seront peut-être Mahut et Herbert si Noah les sélectionne pour la finale. Aux Masters ils ont abandonné après leur deuxième match de poule (1V, 1D).

    • Colin 21 novembre 2017 at 15:15

      En relisant mon tableau avec l’œil qui a été le tien, je constate qu’il y en a qui n’ont vraiment pas de bol. Je pense évidemment à David Ferrer.
      Au Masters 2012, le gars réussit l’exploit de ne pas se qualifier pour les demi-finales alors qu’il a pourtant gagné deux matches en poules. Déjà, ça commence bien.
      Mais en plus, une semaine plus tard, il perd la finale de CD, alors qu’il remporte ses deux simples décisifs. Seulement voilà, aucun de ses partenaires n’est foutu de remporter le moindre point face à Berdych et Stepanek.
      VIE DE MERDE !

  3. Montagne 21 novembre 2017 at 13:33

    Je viens d’apprendre le décès de Jana Novotna.
    Je me souviens de cette joueuse au jeu très offensif.

    Mais, dès que j’apprends la mort jeune (elle avait 49 ans)d’un sportif de haut niveau, je ne peux pas, même sans aucune raison objective, m’empêcher de penser dopage.
    Bien sûr, je n’ai aucune raison à cela, mais je crains qu’à chaque fois que ce fait se produira, j’aurai ce mot dans la tête.

    • Achtungbaby 21 novembre 2017 at 13:51

      il faudrait déjà savoir s’il y a plus de morts jeunes chez les sportifs de haut niveau que dans la population dans son ensemble et si le fait d’avoir été sportif de haut niveau devrait au contraire, toute chose égale par ailleurs, augmenter l’espérance de vie.

      • Paulo 21 novembre 2017 at 16:26

        Proposons une expérience, qui prendrait un peu de temps certes : d’un côté un échantillon représentatif de sportifs de haut niveau ne se dopant pas, de l’autre un échantillon représentatif de sportifs de haut niveau se dopant généreusement. Puis comparons l’âge de décès des deux échantillons… ah, on me signale que l’expérience n’emballe pas les autorités concernées :)

        • Achtungbaby 21 novembre 2017 at 16:51

          Demandons à Roselyne Bachelot de constituer les échantillons !

        • Colin 21 novembre 2017 at 17:57

          « un échantillon représentatif de sportifs de haut niveau ne se dopant pas »
          Tu fais comment pour construire un échantillon représentatif d’une population qui se monte à 3 individus ?

    • Gerald 22 novembre 2017 at 18:24

      Autant le fait qu’elle soit originaire d’un pays qui a produit des Jarmila Kratochvilova, dont personne ne s’inquiète (ou si peu) qu’en 1983, elle courait 10 secondes plus vite sur 800 mètres que les spécialistes surentraînées et bien préparées d’aujourd’hui, autant cette idée ne m’a jamais effleuré la tête pour Jana.

      Un cancer à 49 ans, cela se voit malheureusement tous les jours dans la profession que j’exerce et oui peut-être que c’est dû à des substances prises durant sa carrière mais je le répète, je n’y crois pas.

      Pour d’autres sportifs, tels Laurent Fignon, on pourra toujours douter (je pense que lui-même a avoué à demi-mot que c’était les suites de sa carrière!) mais bon, si on doit se poser de telles questions à chaque fois…

      Je garde mes yeux et mon innocence d’enfant quand je m’enflamme devant les exploits des sportifs que je porte dans mon cœur, je ne suis pas naïf non plus quand je me pose et que je réfléchis.

      Un jour, quelqu’un travaillant dans le milieu de la mode m’a dit que si les photos n’étaient pas « photoshopées », cela ferait moins rêver et moins vendre. Une certaine forme de préparation médicalisé borderline (voir plus) avec le dopage est peut-être le prix à payer pour un sport qui respecte la devise « citius-altius-fortius ».

      J’avoue qu’on ne connaîtra jamais la vérité, ou alors seulement celle qu’on voudra bien nous laisser connaître, donc, … c’est triste mais je ne saurai rien y faire!

  4. Paulo 21 novembre 2017 at 16:41

    En 91, Sampras venait de remporter le Masters, et perd ses deux simples en finale, et la dream team américaine une Coupe Davis qui lui tendait les bras.

    Mais c’est vrai qu’à l’époque, on avait dans nos rangs un certain Leconte… et que Forget venait lui-même de disputer le Masters.

    Cela dit, nous jouons chez nous, et le H2H des deux joueurs retenus pour les simples (Tsonga et Pouille) vis à vis de Goffin penche largement en faveur des Français… et comme l’a dit Roger, notre profondeur de banc étant nettement supérieure à la belge, nous sommes favoris !!

    • Jo 21 novembre 2017 at 17:23

      Putain, Riton. C’était trop beau. Je souhaite à Denis Shapovalov un destin mondial.

  5. Coach Kevinovitch 21 novembre 2017 at 17:45
    • Colin 21 novembre 2017 at 18:01

      Le retour à 16 têtes de série en GC en 2019, ça va en ravir beaucoup ici.
      Mais l’autre information donnée par cet article, et qui entre en vigueur dès l’OA 2018, c’est le passage à un maximum de 25 secondes entre les points, avec minuteur. C’est donc une officialisation du procédé déjà mis en place à titre expérimental lors des NextGen de Milan.

    • Paulo 21 novembre 2017 at 18:14

      Les 16 TS, bonne nouvelle.

      Les 25 secondes maxi avec minuteur, si ce n’est pas appliqué avec un minimum de souplesse (bruit fait par le public, vérification des marques notamment à RG…) et en prenant à la fois une moyenne et un maximum absolu, ça pourrait être… du sport.

    • Elmar 21 novembre 2017 at 20:20

      16 TS, ça pourrait dépoter en effet dans les premiers tours. En tous cas, ça certain que ça sédimenterait moins le circuit. Mais soyons lucides, c’est essentiellement des considérations économiques qui feront pencher la balance. De ce point de vue-là, les 32 TS permettent de s’assurer (ou en tous cas d’augmenter significativement les chances) que les meilleurs arrivent dans les derniers tours. D’un autre côté, les 3 premiers tours sont souvent un peu chiants. Donc d’un point de vue commercial, peut-être bien que le retour des 16 TS peut être intéressant: les derniers tours sont de toutes manières suivis puisque ce sont les tours décisifs (en gros l’événement se suffit à lui-même) et les premiers tours pourraient retrouver un attrait du fait de grosses confrontations. En l’état, hors des 16, on a des mecs comme Isner, Nishi, Berdych, Kyrgios que les meilleurs préféreraient éviter au premier tour. Dommage, Murray est tout juste 16ème! (Bon, il n’a que 25 points d’avance sur Isner, donc ça pourrait encore basculer avant l’AO). (Et dsl pour l’absence de paragraphe mais ma touche enter est morte).

      • Elmar 21 novembre 2017 at 20:27

        Ah ben aussitôt mon commentaire publié, je me rends compte qu’il est obsolète, puisque j’en était resté à la news où ils annonçaient qu’ils allaient y réfléchir. Or je vois que c’est dores et déjà entériné désormais. Cool!

      • Patricia 22 novembre 2017 at 12:42

        Je pense que ça va faire plus de matches rigolos, sans avoir beaucoup d’impact sur le gagnant du tournoi… (En tous cas, Jeff avait pondu une analyse statistique extensive qui allait dans ce sens.)
        Economiquement, ça va pénaliser la tranche 17-32, en revanche.

      • Colin 22 novembre 2017 at 14:33

        « Economiquement, ça va pénaliser la tranche 17-32 »
        Pfff… C’est encore Papy Fed et ses 36 ans qui va en profiter, alors qu’il est déjà plein de pognon. Scandaleux.

      • Gerald 22 novembre 2017 at 15:23

        Si je ne me trompe, les réflexions qui avaient amené à 32TS suivaient un RG où la TS 16 avait tiré au premier tour le joueur qui le suivait directement à l’ATP.
        Vous me direz que même avec 32TS, le 32ème peut tirer le joueur 33…
        Bref, je ne sais quelle formule est idéale, mais c’est clair que seul les top 20 (en comptant les bobos et les maladies) seront favorisés.

        • Elmar 22 novembre 2017 at 15:31

          En fait, ils avaient élargi à 32 parce que les Espagnols se plaignaient de me pas être TS à Wimbledon.

          • Montagne 22 novembre 2017 at 22:11

            Remarque que Wimbledon aurait facilement pu se passer d’eux.

          • Colin 23 novembre 2017 at 10:46

            Ah ben non ! Il y avait plein de joueurs à cette époque qui scrutaient anxieusement le tableau de Wimbledon pour savoir si, par bonheur, ils n’allaient pas avoir la chance de se retrouver dans la partie de tableau de Corretja, Ferrero (ou autres Moya, Kuerten…) et ainsi avoir l’opportunité de taper une perf.

          • Colin 23 novembre 2017 at 10:54

            Ceci dit Corretja a fini (en 2002) par apprivoiser le gazon, et son meilleur jardinier (Pete Sampras en l’occurrence):
            https://www.daviscup.com/en/draws-results/tie.aspx?id=M-DC-2002-WG-M-ESP-USA-01

            De même pour Carlos Moya (en 2003) qui a réussi à maîtriser un autre herbivore, Mark Philippoussis :
            https://www.daviscup.com/en/draws-results/tie.aspx?id=M-DC-2002-WG-M-ESP-USA-01

            Bon, dans les deux cas, ce n’était pas à Wimbledon.

        • Babolat 22 novembre 2017 at 15:36

          Exactement Elmar. Wimbly a toujours désigné ses têtes de série en fonction des résultats sur gazon. Corretja et Ferrero avait menacé de boycotter le tournoi car ils avaient été éjectés des têtes de seérie au profit de gros serveurs.

  6. Gerald 22 novembre 2017 at 11:23

    Donc si j’extrapole un peu ta stat, la Belgique aurait de belles chances puisque celui participant aux 2 RDV en gagnait souvent un!

    Maintenant, je n’ose imaginer notre David devenir un fantastique Poulidor!

    On verra à partir d’après-demain la direction que prendra cette finale de CD!

  7. Gerald 22 novembre 2017 at 11:31

    Je ne connais pas le barême des point ATP distribué lors de la CD et même s’il y en a!

    Apparemment, David dépassera Cilic (qui perd 90 points alors qu’il n’en avait que 60 d’avance) et sera 6ème pour terminer l’année. Thiem quant à lui est encore 240 points devant pour la 5ème place!

    • Paulo 22 novembre 2017 at 12:08

      Il n’y a plus de points ATP attribués pour les victoires en Coupe Davis.

      Goffin restera donc 7ème quels que soient ses résultats à Lille.

      • Gerald 22 novembre 2017 at 15:04

        Ou 6ème si tennistemple ne se trompe pas et que Cilic perd bien 90 points cette semaine.

      • Colin 22 novembre 2017 at 17:24

        D’après sa fiche ATP, Cilych n’a pas de points à perdre cette semaine (colonne « drop date »)
        http://www.atpworldtour.com/en/players/marin-cilic/c977/rankings-breakdown

        • Gerald 22 novembre 2017 at 17:33
        • Colin 22 novembre 2017 at 17:48

          Mouais… je ne sais pas d’où sortent ces -90 points. Ça aurait pu être des points de sa finale de Coupe Davis 2016, sauf que l’année dernière la CD ne rapportait déjà aucun point.
          Notons que Richard Gasquet est censé perdre 135 pts cette semaine d’après tennistemple, et je ne vois pas non plus de quoi il s’agit (il n’a pas joué il y a 52 semaines, il n’a donc pas de points à perdre cette semaine).
          D’habitude je me fie plutôt à live-tennis.eu et eux ne font pas état de -90 pts pour Cilic cette semaine :
          http://live-tennis.eu/en/atp-live-ranking

          • Paulo 22 novembre 2017 at 18:15

            Du même avis que Colin : aucun point ATP n’a été attribué en 2016 à la Coupe Davis, d’ailleurs j’avais trouvé ça injuste, vu l’énergie que des gars comme Delpo ou Cilic avaient dépensée dans cette compétition.
            En 2015 Murray en avait obtenu, mais c’était la dernière année.

            Donc Cilic et Delpo ne peuvent pas en perdre cette semaine à ce titre – ni à aucun autre titre d’ailleurs, vu qu’ils n’ont pas joué à la même époque l’an dernier.
            Perso je me fie aussi à live-tennis.eu pour le classement live.

  8. Elmar 22 novembre 2017 at 13:04

    J’aime beaucoup ce genre d’article très fouillée d’un point de vue statistique et qui fait sens sur le fond. Et c’était en effet le bon moment pour la mise à jour même si la Goff a échoué en finale.
    Le doublé est très rare, mais il ne paraît pas impossible pour autant et je trouve presque c’est une anomalie statistique au fond.
    Le pauvre Ferrer est quand même un sacré loser.

    • Colin 23 novembre 2017 at 10:36

      Sacré Marat ! Sur le deuxième sujet sa mémoire est celle d’un poisson rouge. Finale de Coupe Davis 1996 en Suède, qui se blesse ? Stefan Edberg. Victoire des français. Finale de Coupe Davis 2001 en Australie, qui se blesse ? Pat Rafter. Victoire des français.

      • Jo 23 novembre 2017 at 11:35

        C’est surtout au sujet de sa propre carrière que sa mémoire est défaillante. La mythique finale France-Russie avec l’inénarrable Mathieu (dont nous saluons la disparition) a eu lieu en 2002, pas en 2005.

    • Paulo 23 novembre 2017 at 11:00

      « Cette saison, Nadal a été beaucoup plus impressionnant que Federer »

      Cette saison, vraiment ?

      Tiens, Marat, souvenirs souvenirs : http://www.atpworldtour.com/en/players/fedex-head-2-head/roger-federer-vs-marat-safin/F324/S741

  9. Jo 23 novembre 2017 at 12:06

    Gasquet retenu, c’est formidable. Mais, heu, Herbert???

    • Nathan 23 novembre 2017 at 12:34

      C’est ça, le choix du Chef. « L’étonnement est le début de la voie ».

    • Patricia 23 novembre 2017 at 13:59

      Il peut encore changer jusqu’à 1 heure avant la rencontre, bluff et re-bluff…

      Sinon, j’imagine que s’il prend Herbert et pas Bennet’, c’est basé sur les entraînements…. Ou alors, parce qu’il a testé Bennet avec Mahut, vu que Herbert était incertain, et du coup Richard n’a pas d’automatismes avec lui.

      On peut encore penser que le vrai plan est de sortir un Pouille-Gasquet ou Gasquet-Tsonga en double, mais qu’ils attendent de voir l’état du gars après son match (en plus, rien n’a filtré sur un entrainement dans cette configuration)

      La sélection de Richard est un indice soit
      -A) que Pouille ou Tsonga a un petit pépin et qu’on attend de voir si ça tient après vendredi
      - B) que Noah se tarpishéise un max, voulant garder les belges dans l’indécision pour leur adversaire de dimanche

      En tous cas, c’est la seule association avec Gasquet à laquelle je n’avais pas pensé…

      • Patricia 23 novembre 2017 at 14:06

        Normalement, P2H joue de l’autre côté, si c’est bien ce qu’il veut faire, c’est très risqué sur base de 2 jours d’entraînement… Il sous-estime le double belge, j’ai l’impression… pourtant ils ont sorti les frères Zverev et Soarès/Melo.

      • Nathan 23 novembre 2017 at 15:09

        C’est exactement cela, une écran de fumée à la Tarpischev. Et comme il paraît qu’ils s’adonnent beaucoup à la méditation à Marcq-en-Baroeul, haut lieu du zen et de la pleine conscience, nous ne sommes peut-être pas au bout de notre étonnement.

        Sans doute, Noah Tarpi va-t-il s’asseoir, mutique, à côté de Pouille. A moins que Pouille ne joue pas vendredi, comme le vent du Nord semble le murmurer. Mais le vent varie, tout le monde le sait.

        • Jo 23 novembre 2017 at 17:22

          Pouille a en théorie plus de chances de battre Goffin que Gasquet. En revanche, un Richie en forme pourrait suffire contre Darcis. Et s’il était là le coup de poker? Tsonga rentre en double, reste suffisamment frais en cas de choc contre Goffin. Quoi qu’il arrive vendredi contre le même Goffin, Pouille se plonge dans la rencontre pour, au besoin, finir le travail dans le cinquième match.

        • Nathan 23 novembre 2017 at 19:29

          La question est de savoir ce que va donner le Pouille Goffin. Pas persuadé que Pouille soit un joueur de CD, c’est-à-dire un joueur qui se nourrisse du public et du capitaine. Quand ça va pas comme il veut, il a un peu tendance à se refermer sur lui-même.

          Si Pouille perd, ce qui est envisageable compte tenu des formes respectives du moment, faut-il faire jouer Richard plutôt que Tsonga ? En Coupe Davis, je dis Tsonga tout de même.

          • Jo 23 novembre 2017 at 19:53

            Certes. J’envisageais juste un coup de poker.

      • Nathan 23 novembre 2017 at 15:19

        Eysseric est gaucher. Or qui a joué contre Eysseric ? Pas P2H, à ce qu’on m’a dit.

      • Jo 23 novembre 2017 at 16:02

        Ca

        • Jo 23 novembre 2017 at 16:04

          sent le Tsongasquet cette histoire, surtout si on mène 2-0 et/ou que Jo a eu un match facile. Wait and see.

        • Nathan 23 novembre 2017 at 17:02

          Oui, si Tsonga est en forme, je sens les choses comme ça.

  10. Montagne 23 novembre 2017 at 13:33

    Sur la photo des français sur le site de l’équipe, on ne peut pas dire qu’ils ont une tête de vainqueurs.

    A part ça, est-ce que quelqu’un a vu le film sur Borg / Mc Enroe ?
    Et celui sur Billie Jean King / Bobby Riggs (battle of sexes) ?

    • Jo 23 novembre 2017 at 13:53
      • Sam 23 novembre 2017 at 14:02

        J’ai vu Borg Mac Enroe, écrit et envoyé à Guillaume un article dessus. Depuis, il ne me parle plus…

        • Guillaume 23 novembre 2017 at 16:35

          oh merde…

          • Sam 23 novembre 2017 at 17:12

            Tellement il est bluffé par la qualité de l’article.

      • Colin 23 novembre 2017 at 20:29

        Moi aussi j’ai vu le Borg/McEnroe mais je n’ai pas encore eu le temps d’écrire un texte dessus. Du coup j’attends de voir le King/Riggs et je ferai d’une pierre deux coups.

  11. Paulo 23 novembre 2017 at 13:59

    Le programme de vendredi : à partir de 14h00

    Lucas Pouille (FRA) – David Goffin (BEL)
    suivi de Jo-Wilfried Tsonga (FRA) – Steve Darcis (BEL)

    Il va être difficile à dire à Pouille qu’il n’est pas favori face à Goffin malgré que le second soit mieux classé que le premier… vu qu’il mène 3-0 au H2H.

    Si Goffin gagne ce match, Tsonga n’aura pas le droit à l’erreur !

    • Gerald 23 novembre 2017 at 16:51

      A mes yeux Noah essaie de terminer l’affaire dès le samedi!

      • Jo 23 novembre 2017 at 17:12

        Je pense aussi, mon bon Gégé, que la blague franco-belge la plus courte sera pour lui la meilleure. Quitte à jouer le tout sécuritaire, si Tsonga sèche le double, la paire Gasquet-Benneteau, expérimentée, semblait un choix logique mais demeure un zeste d’audace avec la présence d’Herbert. Les entraînements ont livré leur verdict.

  12. Elmar 23 novembre 2017 at 18:11

    Putain. Juju va pas remporter le 5ème match décisif. Ça aurait été tellement mythique. Snif.

    • Jo 23 novembre 2017 at 19:59

      Mythique au sens propre du terme. Ça le restera et c’est tant mieux. Encore un qui ferait mieux d’annoncer la fin de sa carrière après sa chevauchée parisienne… mythique.

  13. Elmar 24 novembre 2017 at 08:12

    Dites… c’est bien aujourd’hui que commence la finale de Coupe Davis franco-belge?

    Non parce que j’ai des doutes quand je vois l’inactivité du site et particulièrement de Gérald. (Bon, il a peut-être fait un arrêt cardiaque lui).

    • Gerald 24 novembre 2017 at 09:06

      Ben oui, pas encore d’arrêt cardiaque au programme (ou pas que je sache!).

      Non au boulot depuis 07h30 et juste le temps de poster ce petit message avant de m’y remettre.

      • Jo 24 novembre 2017 at 14:04

        Sacrilège Gégé! Aujourd’hui est le jour le plus important de l’Histoire du tennis franco-belge, ton jour de gloire, le plus beau jour de ta vie! Trois jours de recueillement bi-national sont décrétés, tu dois fermer ton magasin et communier avec ton écran plat.

    • Colin 24 novembre 2017 at 09:15

      Baaah ça va se réveiller dès que ça va commencer à jouer.

  14. John 24 novembre 2017 at 10:43

    Eh ben, on est optimiste du côté de Binche: https://amortieetlob.be/david-va-faire-le-job-et-pousser-le-saladier-vers-la-frontiere/

    Je ne partage pas vraiment le relatif optimisme qui semble saisir les feuilles de chou belges depuis trois jours.

    Je suis toutefois d’accord avec Haumont sur un point. le premier match sera très important. Et si la Belgique le perd, je crois qu’on peut déjà ranger les tables.

  15. Sam 24 novembre 2017 at 13:46

    Ca y est … Luyat, Nelson Monfort est sur le court. Arnaud Clément est dans la cabine. Ca va être une déferlante.

    • Colin 24 novembre 2017 at 13:58

      Et Arnaud Boetsch iléou?

      • Sam 24 novembre 2017 at 14:02

        C’est ça qu’est bien, on remplace un Aucôtédarnaud par un autre !

    • Colin 24 novembre 2017 at 14:04

      Ah mais c’est cool il y a Justine.

    • Jo 24 novembre 2017 at 14:05

      Bouffe de combat franchouillarde, bière belge, on est prêt.

      • Jo 24 novembre 2017 at 14:34

        Le fameux septième jeu, il est temps de dégainer les munitions.

  16. Sam 24 novembre 2017 at 14:45

    Comment peut-on mettre une caméra aussi loin du court…? On voit bien Paribas, celà dit en haut et en bas.

  17. Paulo 24 novembre 2017 at 14:55

    Bon bah je crains que Lucas se prenne 3 petits sets vu la sérénité de Goffin et son propre manque de régularité…

    • Remy 24 novembre 2017 at 14:58

      Goffin ne force pas, il gère.
      Comme à Londres, il est sacrément solide au service.

      • Paulo 24 novembre 2017 at 15:27

        Il y a du Djoko chez ce Goffin-là : très solide au service, redoutable en retour, intraitable en défense, remarquable en contre-attaque.

        Pouille ne joue pas mal, mais une petite faute par ci par là, signe d’une confiance qui n’est pas au niveau (exceptionnel) de celle de Goffin… et ça suffit à faire la différence.

        • Jo 24 novembre 2017 at 15:53

          Et cette finale pourrait bien faire écho à celle de 2010, à ceci près que Pouille ou (plus vraisemblablement?) Gasquet sera un autre atout que Llodra dans un cinquième match décisif.

  18. Jo 24 novembre 2017 at 14:58

    Pouille rentre dans le match, le court, la balle. Il cogne comme un sourd mais Goofy est impressionnant de certitude(s). Premier set pour nos amis belges.

  19. Elmar 24 novembre 2017 at 15:07

    Pour que cette finale soit intéressante, il faut que Goffin gagne. Donc le scénario me plaît.
    Pis de toute façon, Juju ne joue pas.

  20. Elmar 24 novembre 2017 at 15:33

    Je suis une grosse merde en technologie et donc suis bien incapable de transmettre le lien mais je viens de voir sur Twitter Juju en larmes et Mahut les yeux humides… Déchirant.

  21. Colin 24 novembre 2017 at 15:36

    P… ça joue là !

  22. Jo 24 novembre 2017 at 15:38

    Coup d’œil, cadence, vitesse, solidité, c’est Goofy Agassi! (Bon, la puissance et le charisme en moins.)

  23. Nathan 24 novembre 2017 at 15:39

    Quel niveau et quelle facilité de Goffin ! Le gars est sur un nuage.

  24. Colin 24 novembre 2017 at 15:40

    Goffin est super solide. Il joue près de sa ligne, sans donner l’impression de forcer, et pourtant il fait reculer Pouille, qui doit tenter des trucs trop compliqués.
    Ça va commencer à être dur maintenant.

  25. Paulo 24 novembre 2017 at 15:41

    3 breaks à zéro… toute la différence entre un bon top 15-20 et un top 8 qui joue top 4.

    Bon, normalement ça fait 1 point partout ce soir. Enfin, à condition que Tsonga ne déconne pas.

  26. Nathan 24 novembre 2017 at 15:43

    Et il ne transpire pas ! Cela me rappelle quelqu’un, ça …

  27. Colin 24 novembre 2017 at 15:51

    Bon ben c’est cuit là…

    • Paulo 24 novembre 2017 at 15:53

      Passer de 40-15 à break, 4 points de suite encaissés, ça montre le chemin à faire par Lucas pour ne serait-ce qu’entrer dans le top 10…

    • Colin 24 novembre 2017 at 16:15

      Bon ceci dit il a trois ans de moins que Goffin, on peut encore le qualifier d’espoir…
      Mais c’est sûr qu’on avait un peu l’impression de voir un cadet contre un sénior.

      • Jo 24 novembre 2017 at 16:18

        Paradoxe suprême, on a si souvent l’impression contraire au vu de l’allure physique de Goofy.

  28. Colin 24 novembre 2017 at 15:54

    Il faut naturaliser français Dimitrov ! comme de toutes façons il ne gagnera jamais la CD avec la Bulgarie…

    • Jo 24 novembre 2017 at 16:02

      On aura rarement vu un Rom porter aussi beau, qui du reste campe actuellement au poste-frontière de Monaco.

  29. Colin 24 novembre 2017 at 16:09

    5.
    3.
    1.
    Heureusement qu’il n’y a pas de quatrième set :lol:

  30. Remy 24 novembre 2017 at 16:11

    c’était la démonstration !

  31. Elmar 24 novembre 2017 at 16:11

    Quand on titularise pas Juju de Bresse, voilà ce qu’il se passe.

  32. Elmar 24 novembre 2017 at 16:12

    La Belgique est lancée… Tsonga va-t-il lancer la France?

    • Nathan 24 novembre 2017 at 16:13

      Mais oui ! que diable !

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