Les tennismen et tenniswomen les plus réguliers de l’Ère Open – Après AO 2018

By  | 3 février 2018 | Filed under: Actualité

Avant de rentrer dans les détails des différents classements permettant de mesurer les performances des joueurs lors des GC, je ne pouvais débuter sans parler de l’exploit de Roger qui, à l’occasion de cette 200ème levée du Grand Chelem de l’Ère Open, a profité de sa 30ème présence en finale pour empocher un 20ème titre.

Roger Wim 2003Roger AO 2018

Que peut-on encore écrire sur lui sans risquer d’être par trop dithyrambique?

Que de bons moments nous a-t-il offert entre le jeune en larmes qui remportait Wimbledon en 2003 et le père tranquille qui, à 36 ans, fait encore la nique aux jeunes qui rêvent de le faire trébucher.

Au vu de son niveau de jeu, on peut raisonnablement se demander combien de titres il aura finalement remporté quand il décidera de laisser sa raquette aux vestiaires.

21,22,23,…?

Veut-il battre le record de Rosewall et devenir le plus vieux joueur ayant remporté un GC?

Va-t-il essayer de rejoindre Agassi pour devenir le 2ème joueur à avoir remporté les 7 titres majeurs (4 GC + Masters + Coupe Davis + JO)?

Avec ses 95 titres à ce jour, peut-il encore chatouiller les 109 titres de Jimbo?

Veut-il devenir le plus vieux numéro 1?

Ce sont quasiment les derniers records qui manquent à son palmarès, les derniers objectifs qui peuvent encore aiguiser un peu sa motivation, qui ne semble pas émoussée par ses longues années de présence sur le circuit.

C’est simple, Roger EST l’histoire du tennis. Il est LE joueur qui à l’instar d’un Pele en football, Mohamed Ali en boxe, Michael Jordan en basket, Fangio en course automobile, Merckx en cyclisme, … incarne véritablement son sport tant tout chez lui semble naturel.

Revenons maintenant au sujet principal de cet article, la régularité des joueurs et joueuses lors des GC au cours de l’Ère Open.

Je le rappelle car je sais qu’à chaque mise à jour, le débat est ré-ouvert entre ceux qui ne jurent que par les titres obtenus et ceux qui, comme moi, savent apprécier les Poulidor, souvent placés mais rarement gagnants!

Je vous invite à retourner lire le document de base mis à jour dans l’article paru après Flushing ( http://www.15-lovetennis.com/?p=20702 ) si vous désirez vous rafraîchir la mémoire quant à ma façon de procéder pour arriver aux résultats repris dans ce fichier Excel:

Version pour comparer après AO 2018

1. Points totalisés en GC au cours de la carrière:

Roger et Venus

Pour débuter, je vais encore parler de Roger qui, à l’occasion de cet AO vient de dépasser Venus dans « le duel au sommet » à distance qui les opposait: 8303 points pour le Suisse contre 8271 pour l’Américaine.

Venus à l’instar de Roger semble inoxydable avec 77 GC au compteur, la performance de Roger étant obtenue après 72 participations.

Chez les hommes, un nouveau petit venu parmi les joueurs ayant scoré plus de 2000 points: il s’agit de Léonardo Mayer qui, à ce jour, a totalisé 2059 points en 30 tournois disputés. Il est le 225ème joueur à rentrer dans ce classement.

 Leo

Chez les hommes, quelques joueurs ont profité de cet AO pour franchir un palier.

Victor Troicki a ainsi passé la barre des 3000 points

Troicki

Grâce à sa beau parcours, Marin Cilic a passé la barre des 4000 points (4011)

Tennis - Australian Open - Semifinals - Rod Laver Arena, Melbourne, Australia

Stan Wawrinka devient quant à lui le 19ème joueur à atteindre les 5000 points.

Tennis - Australian Open - Hisense Arena, Melbourne, Australia

Au niveau de la barre des 6000 points, ce sont 2 joueurs qui rejoignent les 5 joueurs ayant atteint ce palier exceptionnel auparavant: Novak Djokovic et David Ferrer. Le Serbe en profite même pour dépasser Ivan Lendl et s’emparer de la 5ème place.

David+Ferrer+1irlzi1pPYNm

Novak

Du côté des femmes, seuls 2 femmes passent des paliers grâce à leur parcours dans cet AO.

 Garbine Muguruza est la petite nouvelle à obtenir 2000 points. Elle rejoint les 186 autres joueuses à 2000 points. Elle a totalisé ses 2017 points en 21 tournois seulement.

Garbine+Muguruza+2018+Australian+Open+Day+_-t7rcTYgIIl

 Barbora Strycova atteint quant à elle les 3000 points à la faveur de cet AO.

barbora-strycova-australian-open-01-18-2018-5

2. Echelle de 128:

Du côté des hommes, le principal changement c’est Nadal qui récupère la 3ème place au détriment de Murray.

Raonic descend de la  place 12 à la place 14 à cause de sa contre-performance. Cela permet à Lendl et Edberg de remonter d’une place.

Signalons encore la chute de Roberto Bautista-Agut, qui après une entrée tonitruante en 19ème position après Wimbledon, dégringole de 10 places suite à son élimination assez sèche au premier tour. Cela montre encore une fois, si cela était nécessaire, que les joueurs qui maintiennent des moyennes aussi hautes pendant plus de 50 tournois sont vraiment des « monstres ».

Du côté des femmes, Venus recule de la 10 à la 11ème place au profit d’Arantxa Sanchez.

Madison Keys continue à progresser après une entrée fracassante, passant de la 30ème à la 28ème place.

Garbine Muguruza se place immédiatement à la 31ème place.

3. Classement au pourcentage:

Aucun changement à signaler dans le top 20. Comme pour « l’échelle de 128″, RBA chute, ici de la 23ème à la 35ème place.

Wawrinka et Del Potro gagnent chacun une place dans le top 25 et Cilic passe de la 34ème à la 29ème place.

Chez les femmes, Williams se fait aussi dépasser par Sanchez pour atterrir à la 16ème place.

Madison Keys gagne également 2 places (de 36 à 34) alors que Muguruza entre directement à la place 37.

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Fan inconditionnel d'André Agassi malgré mon amour pour Steffi Graf. Emerveillé par le revers de Stefan Edberg et de Justine Henin.

315 Responses to Les tennismen et tenniswomen les plus réguliers de l’Ère Open – Après AO 2018

  1. Homais 5 février 2018 at 15:19

    Bravo pour cette tenue de compte régulière, et merci.
    Roger est donc aussi en tête de ce classement !

    Ton article va fournir des supports pour les tournois de la semaine, Montpellier notamment. J’irai peut-être y faire un tour, rien de décidé encore mais il y a des places, pas besoin d’anticiper. Programmation bizarre avec des qualifs qui finissent en ce moment et un premier tour à 19h00, 2 matches seulement du tour 1 ce soir, dont Paire et Mischa Zverev.
    Les commentaires vont se bousculer, je sens !

  2. Paulo 5 février 2018 at 18:15

    Tiens Gerald, je me suis permis d’affiner un peu ton tableau (pour les hommes) en distinguant trois catégories de joueurs :
    - ceux nés depuis 1980,
    - ceux nés entre début 65 et fin 79,
    - ceux nés avant 1965
    Ceci pour tenir compte des évolutions du circuit, notamment du fait de :
    - l’uniformisation des surfaces depuis le début des années 2000,
    - l’évolution du système des têtes de série,
    - l’engouement variable des joueurs, dans les années 70 et 80 surtout, pour l’OA mais aussi (voir le cas de Connors) pour Roland Garros – certains fins connaisseurs de l’Histoire du tennis ajouteront peut-être, pour Wimbledon, de la part de certains « terriens »
    Si mon découpage est assez arbitraire, je trouve que ça correspond assez bien à trois périodes bien identifiées du tennis moderne – même si j’admets que les années 70 sont un peu les oubliées de mon classement (il faut dire que je connais mal cette époque, tennistiquement parlant).

    J’obtiens donc trois classements :

    - celui des « vieux », ceux qui ont surtout sévi dans les années 70 et 80 ; ils obtiennent en général moins de points que les autres, puisque le premier totalise 6211 points, tandis que le 10ème plafonne à 3742 points :
    1- Connors
    2- Lendl
    3- McEnroe
    4- Vilas
    5- Wilander
    6- Gottfried
    7- Nastase
    8- Smith
    9- Hlasek
    10- Alexander
    Le premier Français arrive 11ème, et c’est, mais oui ! Riton… suivi de près par Noah, 13ème.

    - celui des joueurs ayant surtout brillé dans les années 90 ; leur total de points va de 6511 pour le premier à 4508 pour le 10ème :
    1- Agassi
    2- Edberg
    3- Sampras
    4- Haas
    5- Chang
    6- Ferreira
    7- Becker
    8- Santoro
    9- Bjorkman
    10- Martin
    Forget, qui n’arrive que 22ème de ce classement, arriverait 7ème s’il était né quelques mois avant, en 1964…
    On remarque que Courier, vainqueur de 4 GC et numéro un mondial pendant 58 semaines, ne figure qu’à la 13ème place… il faut dire qu’il a eu deux carrières, la première jusqu’en 1994 où il se bat pour le trône, la seconde à partir de 94 où il navigue entre la 8ème et la 20-25ème places.

    - celui des « jeunes », qui s’illustrent surtout depuis le début des années 2000 : le total des points monte encore, puisqu’on passe de 8175 pour l’extra-terrestre Federer à 5206 points pour le 10ème – et encore, leur carrière n’est pas finie, pour la plupart d’entre eux :
    1- Federer
    2- Hewitt
    3- Djokovic
    4- Ferrer
    5- Nadal
    6- Berdych
    7- Youzhny
    8- Verdasco
    9- Murray
    10- Lopez F.
    On note que nos fameux « quatre Mousquetaires » forment un tir quasi-groupé puisque Gasquet, Tsonga, Monfils et Simon figurent respectivement aux 14ème, 15ème, 16ème et 18ème places !
    Wawrinka, magré ses 3 GC, n’arrive qu’en 11ème position…
    Parmi les 10 joueurs de tête, 3 seulement ont gagné moins de 600 matchs : Youzhny (492), Verdasco (489) et Lopez (455). Les autres vont de 616 (Hewitt) à… 1139 (devinez qui).

    • Elmar 5 février 2018 at 19:22

      Un classement où Hlasek apparaît dans le top ten est forcément un excellent classement.

  3. Renaud 5 février 2018 at 18:53

    J’avais déjà échangé avec Gérald à ce sujet et je reste en désaccord sur le fond même si le travail fourni semble, est colossal.
    Mon unique réserve étant consubstantiel à ce qui anime les champions de tout temps, de tout âge, de tout sport à savoir le goût de la victoire.
    10, 20,50 et + accessit ne remplace pas une belle victoire unique.

    Bien entendu ce tableau à quelques avantages en gardant justement le classement unique (même si le classement par période remet un peu les pendules à l’heure mais n’importe quel amateur de tennis sait bien qu’un Connors vaut bien plus que la plupart de ses devanciers) notamment le fait de bien mettre en évidence le poids du professionnalisme depuis les années 2000 (augmentation de la durée des carrières même si on gagne rien de sérieux cf nos 4 larrons…), l’incidence des 32 TS, l’uniformisation des surfaces…

    • Gerald 5 février 2018 at 19:09

      Je l’avais dit que cela allait réanimer le débat victoires vs régularité…

      C’est sûr qu’un joueur qui aurait disputé 10 finales et 25 demis sans jamais soulever un trophée aurait tout du « cocu magnifique » mais à mes yeux serait plus méritant qu’un joueur ayant 2 titres et de nombreuses éliminations aux premiers ou deuxièmes tour.

      Gagner un tournoi parce qu’on a la forme de sa vie pendant une quinzaine a été possible et le sera peut-être encore (Chang, Cash,…) MAIS renouveler des hautes performances à chaque tournoi, c’est encore autre chose, preuve d’une constance (et peut-être aussi d’une fragilité au moment de conclure!) qui mérite d’être saluée.

      Borg a peut-être la meilleure moyenne et le meilleur pourcentage mais à mes yeux, les Federer, Djoko, Murray, Agassi et même Nadal (qui est loin d’être mon favori pourtant!) sont plus méritants car ayant gagné sur toutes les surfaces et ayant presté à un tel niveau pendant près du double de tournoi que Borg!

    • Colin 6 février 2018 at 18:06

      Celui qui restera éternellement le dernier dans ton tableau Gérald, c’est Roberto Carretero, dont la carrière en forme de Dirac vient d’être narrée par Laurent Vergne dans un bel article :
      La semaine sainte de Roberto Carretero

      • Guillaume 6 février 2018 at 22:12

        Carretero pour moi c’est un peu le mystère ultime du tennis. Sa carrière c’est un titre en Masters 1000 et un quart de finale (un, pas deux !) en ATP250, à Umag 4 ans plus tard. epicétou. A côté de lui Portas ou Woodruff titrés en M1000 c’est de la pure normalité.

        qu’est-ce qui lui est arrivé le temps d’une semaine à Hambourg – ou qu’est ce qui lui est arrivé le reste de sa carrière ? Ce déséquilibre est fascinant.

      • Colin 7 février 2018 at 10:39

        Sur le site de l’ATP on voit qu’il a quand même « réussi », à force de les écumer, à gagner deux petits tournois challengers sur terre battue (tous les deux en 1999… alors qu’il était classé 494è et 276è).

  4. Elmar 5 février 2018 at 19:19

    Super tout ça.

    Question: comment Murray qui n’a pas joué le tournoi peut voir son pourcentage augmenter? Y a un truc que j’ai pas dû piger dans ton système.
    Je suis de la même manière que Nadal, qui a somme tout perdu assez tôt pour ses standards, puisse voir son pourcentage augmenter également.

    • Gerald 6 février 2018 at 05:21

      Correction faite selon le commentaire du 05 à 21h09

  5. Gerald 5 février 2018 at 21:09

    Right! Je gère le fichier de base et le fichier pour comparer sur mon ordi et je n’ai pas changé la ligne de Murray depuis sa dernière participation (Wimbledon 2017).
    Le chiffre avant est sa moyenne après RG et le chiffre suivant est celle après Wim.
    J’essaie pourtant d’être super attentif!!

  6. Renaud 6 février 2018 at 08:39

    Concernant Borg je pense qu’on oublie à quel point il fut plus proche d’une rock star que d’un sportif au niveau de l’engouement qu’il suscitait avec tout ce que cela entraine comme pression, comme attente….
    Au contraire d’aujourd’hui ou être connu est une fin en soi et ou les sportifs sont préparés à la notoriété, Borg n’avait rien demandé de tout cela.
    Il faut essayer de se remettre dans le contexte de l’époque pour comprendre qu’il n’était pas du tout préparé à cela.

    Son cas est et restera unique.

    Pour le reste je suis en total désaccord avec toi, les enjeux ne sont plus du tout les mêmes et les Fed, Nadal, Djoko et consorts sont des petites entreprises avec pas mal de salarié et ils sont presque « obligés » de jouer, de durer à l’inverse de leurs prédécesseurs.

    Mis à part Fed qui est réellement à part les records de Nadal et Djoko sont très trompeurs et je suis très loin de les mettre devant des Connors, McEnroe et Borg (Lendl divise trop pour être cité :-)
    L’OA n’existait pas à leurs yeux, Connors a été exclu de RG pendant 5 ans à son meilleur, il aurait d’ailleurs très bien pu faire le second GC calendaire sans cela (après celui de Laver)
    Le record de victoire en GC n’est venu qu’au devant de la scène avec Sampras
    Si l’on compile les tournois qui comptent Connors doit avoir plus de victoire équivalente que Nadal et Djoko en M 1000
    Etc Etc

    Et certains « historiens » du tennis seraient loin de mettre « mes » Borg, McEnroe, Connors devant Gonzales, Tilden, Laver…

    Le Jeunisme, attention toujours au Jeunisme !!!!

    • Achtungbaby 6 février 2018 at 14:39

      Mc Enroe est en cran en dessous, pas de doute. Il a été incapable de gagner à RG.

      • Paulo 6 février 2018 at 17:21

        McEnroe en-dessous de qui, Connors et Borg ?
        Connors n’a pas gagné RG non plus – bon, il a fait l’impasse plus d’une fois – et Borg n’a gagné ni l’USO ni l’OA (OA auquel il n’a participé… qu’une fois, en 73).

        Ces classements intergénérationnels sont très difficiles à faire.
        Par exemple, je pourrais argumenter en faveur de McEnroe en disant que lui au moins a un vrai palmarès en double : 77 titres dont 7 GC et 3 Masters, rien que ça…

        • Achtungbaby 7 février 2018 at 09:35

          Big Mac, mon idole de jeunesse, est en dessous de Borg, Djoko et Nadal à mon avis.

          En nombre de GC, en polyvalence et en durée, par rapport à Djoko et Nadal, il n’y a pas photo. Certes Mac a fait une année 84 de folie, mais avant et ensuite sa domination n’a pas été très longue.

          Et par rapport à Borg qui n’a pas gagné l’USO, Mac n’a pas une série à la Borg sur RG et Wim et il a nettement moins de GC que le suédois.

          Certes il a un gros palmarès en double, mais ça ne peut pas se valoriser autant que les perfs en simple d’après mois.

          Sachant enfin que l’américain bénéficie d’une prime au mauvais caractère. Si on veut être positif on appelle ça du charisme, si on veut être un peu objectif, on appelle ça un petit con !

          Reste son toucher, magique !

          • Paulo 7 février 2018 at 13:16

            Sur la « polyvalence », je l’ai déjà dit, et tant pis si je me répète : je suis très réservé là-dessus.
            En effet, aujourd’hui les joueurs sont bien plus polyvalents qu’il y a seulement 20 ans : il n’existe plus vraiment de spécialiste de terre ou de gazon, au moins parmi les meilleurs.
            Certes Federer ou Djoko n’ont remporté RG qu’une fois chacun, mais ce serait passer sous silence qu’ils ont eu à composer avec le plus grand joueur de tous les temps sur terre.
            Cette plus grande polyvalence étant liée à la fois au matériel (cordage notamment) et aux surfaces. Comparer la polyvalence d’un joueur des 80′s avec celle d’un joueur de 2018 n’a donc pas grand sens… cela dit, Borg était sans doute plus polyvalent que Mac, c’est un fait.

        • Colin 7 février 2018 at 10:25

          Toutafé d’accord. Pour aller dans le même sens, on pourrait ajouter que Borg a fait 4 finales à l’US Open (ainsi qu’une demie) tandis que Big Mac n’a fait « que » une finale et une demie à Roland.
          Bon, à l’opposé, Mac a gagné 3 Masters contre 2 pour Borg. Et aussi 5 coupes Davis (contre une seule pour BB), mais avec des partenaires un peu plus huppés que le Suédois.

          • Achtungbaby 7 février 2018 at 10:44

            il a fallu que tu parles de cette finale…
            c’était vraiment indispensable ??? :-(

          • Paulo 7 février 2018 at 13:08

            Et t’oublies de préciser que Mac a fait 4 demies de GC en plus du reste, quand Borg n’en a fait qu’une seule ! :mrgreen:

            • Achtungbaby 7 février 2018 at 13:50

              on ne va pas reprocher à Borg de ne pas s’arrêter en demi si ?

              Pas de sa faute s’il avait tendance à aller jusqu’en finale voire à les gagner !

              • Sam 7 février 2018 at 16:24

                Je vois pas de problème à parler de cette finale.

              • Paulo 7 février 2018 at 18:27

                Certes, mais au nombre total de demies de GC, Mac est meilleur que Borg puisqu’il affiche 19 demi-finales contre seulement 17 au Suédois :mrgreen:

              • Colin 7 février 2018 at 18:49

                19 demi-finales en 15 ans de carrière pour Johnny Mac, contre 17 pour Borg en moitié moins de temps… Trouve autre chose Paulo :lol:

              • Achtungbaby 7 février 2018 at 20:16

                Sam, on peut en parler, mais ça me fera du mal !

              • Paulo 8 février 2018 at 09:52

                Colin, je te rappelle que les absents ont toujours tort !

            • Achtungbaby 7 février 2018 at 20:15

              Paulo, ôte moi d’un doute : l’objectif au tennis, c’est bien de gagner le tournoi, pas d’arriver en demi ?

              • Colin 7 février 2018 at 20:19

                Ça dépend si tu t’appelles Borg ou Gasquet

              • Paulo 8 février 2018 at 09:54

                Nan mais je réagissais au comm de Colin soulignant les 4 finales de Borg à l’USO ; puisqu’on est dans cette logique, poussons la au bout !

                Je crois que je vais changer mon pseudo en Paulmar, au fait :-D

  7. Robin 6 février 2018 at 13:00

    Un travail impressionnant de compilation de résultats et un angle d’approche très original, merci Gérald. J’ai lu en détail ton système d’attribution des points, et ça a dû te prendre un temps monstre à devoir retrouver parfois jusqu’aux scores exacts, chapeau !

    Concernant ta manière d’attribuer les points justement, je pense qu’un autre système sans doute un peu plus simple donnerait des résultats équivalents, et si le temps le permet j’essayerai peut-être de le tester sur quelques joueurs. Je ne reviens pas sur les deux améliorations que tu proposes, à savoir la moyenne rapportée au nombre de GC disputés et la prise en compte des tableaux à moins de 128 joueurs dans les débuts de l’ère Open qui me semblent toutes deux pertinentes. En revanche l’idée de comparer les sets (et même les jeux !) averages me semble une petite usine à gaz, avec en plus un risque tout à fait normal d’erreur de retranscription des scores — à moins que tu n’aies réussi à automatiser le processus, et dans ce cas je te tire une seconde fois mon chapeau. :-)

    Un système alternatif, donc, consisterait à attribuer 128 points au lauréat et 127 au finaliste, puis 126 au demi-finaliste ayant perdu contre le lauréat et 125 à celui ayant perdu contre le finaliste, et ainsi de suite jusqu’à la cuillère de bois du tournoi, celui ayant perdu contre celui qui a perdu contre celui qui a etc. et qui a lui même perdu contre le lauréat, récoltant ainsi un petit point pour l’effort d’être venu. Pour le tableau masculin du dernier AO, cela donnerait donc 128 points pour Federer et 127 pour Cilic ; puis 126 pour Chung et 125 pour Edmund ; puis 124 pour Berdych, 123 pour Nadal, 122 pour Sandgren et 121 pour Dimitrov, et ainsi de suite. Comme dit plus haut, je ne pense pas que cela changerait intrinsèquement les scores obtenus in fine, mais en revanche le travail de compilation serait plus simple.

    Autre remarque, avec ce système alternatif comme avec l’original, l’écart de points moyen entre un premier et un deuxième tour est de 48 (32.5 points en moyenne au premier tour, et 80.5 au deuxième), tandis qu’il est de 1 point entre le lauréat et le finaliste. On pourrait imaginer un système de pondération pour diminuer cet écart si on le souhaite, mais on rajouterait sans doute trop de complexité pour pas grand chose.

    Encore une fois, très beau boulot !

  8. Cochran 6 février 2018 at 15:42

    En lisant le commentaire de Paulo qui mentionne Courier, je me suis rendu sur sa page Wikipédia pour me replonger dans sa carrière et j’ai trouvé le descriptif presque poétique. C’est rare de lire sur wikipédia quelque chose qui ne soit pas purement analytique dans un style limite télégraphique. Ici, cela sonne presque comme un synopsis pour un biopic à venir :

     » Outre ses titres, il a exercé une domination réelle sur les autres joueurs du tennis mondial, à cheval sur les années 92 93, dominant par sa puissance et sa solidité. Cependant cette puissance, le phénomène Courier imparable, eut en quelques sorte une fulgurance qui n’eut que d’égale sa durée: courte.
    Le reste ne fut, finalement, tragiquement, que présence, d une certaine manière, d un homme sur les courts de tennis parce que mathématiquement trop jeune encore pour arrêter sensément le tennis, distillant encore tout de même de loin en loin quelques coups, voire quelques matchs, rappelant de manière troublante ce qu’il avait été et ce qu’il avait promis au tennis.
    Cette suite de carrière, par sa présence, Jim faisait se demander à certains observateurs ce qui faisait qu’ une machine si parfaite et si dominante, avait pu s’enrayer si vite, se briser tout d un coup. Certains datent cette chute de sa finale perdue à Roland garros en 1993 face à Bruguera alors que l’année 1993 l’avait vu jusque-là imparable sur les courts. Suit aussi cette finale à Wimbledon 1 mois après, perdue également, face à Sampras cette fois. Ensuite, des désillusions, par exemple cette chute à l’Us open en fin de année face à pioline en huitièmes de finale ou encore ce master, moment mystique et de questionnement, où il lit un livre pendant les changements de côté, une année 1994 sans titre… « 

    • Paulo 6 février 2018 at 17:40

      J’ai lu il y a quelques années (je ne sais plus où) que Courier avait dit que la discipline à s’imposer pour être numéro un mondial était inhumaine, et que très peu de joueurs en avaient la volonté.
      Effectivement, je pense que la défaite de Roland contre Bruguera lui a porté un coup, mais aussi la perte de la place de numéro un au profit de Sampras, en deux temps, en 1993 – Sampras qui était un peu son bourreau, à l’époque.

      Un article intéressant sur les façons très diverses dont les champions supportent cette place de numéro un : http://www.slate.fr/story/127874/numero-1-mondial-tennis-roi-du-monde

      « En effet, dans la solitude de ce pouvoir, chacun vit l’expérience à sa façon. Björn Borg était, sur le court comme en dehors, un sphinx, une incarnation hiératique qui en devenait irréelle dans l’aura enveloppant ce nouveau Dieu descendu de Suède. Roger Federer a porté la couronne comme une simple évidence sans que jamais celle-ci ne paraisse peser sur sa tête, un peu comme s’il était né avec cette légère auréole enserrant son front. Jimmy Connors, selon ses mots, n’a jamais caché le plaisir presque physique éprouvé «à contempler la vue du haut de la colline». Ivan Lendl a porté le dossard n°1 sur le dos de son maillot, éternel bleu de travail, avec la conscience tranquille de l’inflexible ouvrier à sa tâche. Pete Sampras s’enivrait de cet oxygène rare des cimes jusqu’à la presque asphyxie en 1998 quand il est devenu le premier et l’unique champion à finir pour la sixième fois une saison dans la peau du n°1. Rafael Nadal s’est affublé des oripeaux de cette nouvelle noblesse avec la modestie roturière liée à son humble éducation. »

      (sur Courier cependant, l’auteur se trompe puisqu’au Masters 93 Jim avait déjà perdu sa place sur le trône depuis près de 6 mois)

    • Guillaume 6 février 2018 at 22:53

      Courier présente, il me semble, un profil assez unique parmi le listing des numéros 1 mondiaux. D’habitude – je vous la fait à la louche – on a soit des grands dominants qui laissent une empreinte dans la durée (les noms les plus évidents qui vous viennent à l’esprit, les palmarès les plus à rallonge), soit des numéros 1 de passage, soit parce que vite rassasiés, soit parce que (trop) spécialistes d’une surface et donc limités. Et au milieu, vous avez Courier : des accomplissements de grand dominant mais sur un laps de temps très court. Courier, ça ne dure en gros « que » de mars 1991 à juillet 1993. A peine plus de deux ans. mais dans ces 27 mois, il engrange comme un très grand :
      - dispute 7 finales de Grand chelem sur 10 possibles (+ une demie, un quart et un seul petit troisième tour, à une époque où les spécificités de surfaces veulent encore dire quelque chose), pour 4 titres (back to back à l’OA 92 et 93, back to back à RG en 91 et 92)
      - passe à un set de signer un triplé à Roland-Garros jusque-là seulement réussi par Borg
      - s’offre un doublé Indian Wells – Miami, le premier du genre (1991)
      - fait le doublé à Rome (92-93) – on rappelle qu’en bon Ricain, il ne joue que Rome et RG sur terre battue, c’est dire le taux de réussite !
      - gagne une coupe Davis (92) – pour plein de raisons, on est en droit de penser que s’il est retenu à la place de Sampras à Lyon, ça fait titre pour les USA :)
      - gagne un second Indian Wells (93)
      - case deux finales consécutives au Masters (91, 92)
      - signe, si on affine encore, un premier semestre dantesque en 92, où, de l’OA à RG, il empile les finales et les titres en se fichant éperdument des changements de continents (Australie, USA, Europe, USA, Asie, Europe) et de surfaces (Rebound ace, dur indoor, moquette, dur extérieur américain, terre battue).

      bref, durant ces 27 mois de folie, Courier exerce l’emprise d’un grand dominant sur le circuit. Certains des accomplissements cités ci-dessus pourraient être l’oeuvre de Lendl, Sampras ou Big 3 selon les époques. Sauf que lui, ça reste dans uh cadre temporel très court… et il explose aussi spectaculairement qu’il avait cadenassé à double tour le circuit ATP.

      • Achtungbaby 7 février 2018 at 10:48

        rha le coup droit de Courier ! L’un des avants bras les plus maousses que j’ai jamais vu au tennis.
        Le gars aurait assommé un bœuf avec ce bras là.

        Parfois Waw donne l’impression d’avoir la même puissance. Et Del Po of course.

    • Colin 7 février 2018 at 11:18

      « pour plein de raisons, on est en droit de penser que s’il est retenu à la place de Sampras à Lyon, ça fait titre pour les USA« . Mouais… Difficile quand même pour les ricains de se passer de Sampras qui venait juste de remporter la Masters Cup, en indoor, en battant en finale un certain… Jim Courier. Surtout que Courier n’avait pas été irréprochable cette année-là en CD, alignant des perfs indignes de son rang : 1 victoire seulement en 3 simples joués! Au 1er tour face aux Mexicains, il perd face à l’obscur Herrera (n° 99). En quarts il ne joue pas. En demies, sur TB à Houston, il gagne contre Steeb mais perd en 3 sets contre Stich, alors que Agassi met, lui, des branlées aux deux allemands (pourtant Courier avait battu Stich en demies à Roland 3 mois plus tôt).

      Autre argument pour Sampras: il connaissait bien la salle, le palais des sports de Lyon, ayant remporté un mois plus tôt le tournoi ATP qui s’y était joué, en atomisant les 5 malheureux adversaires mis sur sa route.

      Côté Courier, son H2H de l’époque face aux français:
      - Il n’avait jamais encore rencontré Leconte. Lui et Riton ne se sont affrontés qu’une seule fois sur le circuit ATP, mais c’était l’année suivante (1992) à Bruxelles (indoor carpet) et Riton n’avait perdu « que » 6/4 7/5. Donc, pas dit qu’il n’ait pu battre Courier quelques mois plus tôt à Lyon.
      - Il menait certes 3/0 face à Forget (dernière victoire en date deux semaines plus tôt aux Masters) mais à chaque fois c’étaient des matches serrés.

      Alors c’est vrai qu’on peut dire a posteriori que les ricains ont raté leur « pari » en choisissant Sampras, dont c’était la toute première sélection, au détriment de Courier, qui était (peut-être) en phase ascendante en Coupe Davis après des débuts tout aussi calamiteux que ceux de Pistol Pete (hypothèse douteuse car il ne faut pas oublier la défaite en finale, l’année suivante, de Courier, alors n°1 ATP, face à Marc Rosset, n° 35). On peut surtout dire a posteriori que c’était un investissement pour l’avenir, et que cet investissement a porté ses fruits dès 1992, puis en 1995.

      Quoi qu’il en soit, à cette époque, les USA n’avaient qu’un seul joueur qui était à 100% quand il jouait pour son pays, et c’était Agassi. TOUS les autres se plantaient régulièrement (hé oui, même McEnroe, battu en double par la paire tchèque Korda/Suk en quarts en 1992).

      EDIT : pour étayer mes dires je suis allé vérifier les stats d’Agassi en CD, et donc, Dédé a aligné la bagatelle de 15 victoires consécutives en simples décisifs, depuis la finale 90 jusqu’au 1er tour 98. La liste de ses victimes n’est pas degueu : Fromberg, Stich, Steeb, Forget, Mancini, Korda, Novacek, Edberg, Hlasek, Gaudenzi, Wilander, Safin…

      • Guillaume 7 février 2018 at 12:05

        Mouahahahaha, je pensais spécifiquement à toi en écrivant cet aparté :)

      • Colin 7 février 2018 at 12:06

        Tu te prends pour Elmar, à lancer comme ça des polémiques moisies?

    • kkfm_clan_de_cheatah 7 février 2018 at 20:37

      Effectivement ce n’est pas le style en vigueur sur Wikipédia et c’est tant mieux.
      On dirait que cet article a été écrit par un élève de 1re qui croit décrocher une bonne note en faisant les phrases les plus complexes possibles au détriment du confort de lecture.

  9. Guillaume 7 février 2018 at 19:23

    Je le savais : Roger a demandé une wild card à Rotterdam.

    C’est qui le patron ? :)

    • Elmar 7 février 2018 at 19:44

      Yes! Excellente décision. Une déplacement long en moins. Une semaine de gagnée pour voir venir. Il aura donc trois matchs à gagner. Pourquoi ces trois matchs me font déjà stresser?

      • Guillaume 7 février 2018 at 20:16

        parce qu’en choisissant de venir à Rotterdam, il ne peut plus cacher le fait que oui, la place de 1 est un objectif, contrairement à tout ce qu’il peut dire pour tenter de minorer ça depuis X mois ?

        Et parce que, comme le disait Patricia, Rotterdam est plus relevé que Dubaï ? C’est l’inconvénient du plan : moins de temps de récup (seulement 2 semaines depuis Melbourne) et un tableau costaud – Fed devra ainsi jouer, en théorie, son match pour la première place face à Wawrinka/Tsonga/Berdych/Kyrgios là où, à Dubaï, il n’y a pour le moment que Dimitrov et Pouille comme engagés classés dans le Top 20.

        Par contre l’énooooorme avantage c’est qu’il a son destin en mains, là où à Dubaï il restait tributaire des résultats de Rafa en parallèle à Acapulco.

        • Paulo 8 février 2018 at 10:02

          Je pense que c’est un objectif « de circonstance », du fait qu’il est tout près de la place de numéro un, et que ce n’aurait pas été un objectif dans le cas contraire. Il a déjà dit ça par le passé, et ça me semble cohérent. Donc pas trop d’accord avec ton « contrairement à tout ce qu’il peut dire pour tenter de minorer ça depuis X mois ».

          En revanche là c’est clair, il en fait son objectif numéro un du moment, dans le cadre de sa volonté de « marquer l’Histoire de son sport ».
          Et si c’est un avantage de ne dépendre en rien des résultats de Nadal à Acapulco, c’est à double tranchant : s’il se loupe, pire encore s’il se blesse, il aura tout perdu. La place de numéro un, la confiance, peut-être la santé.

          • Antoine 8 février 2018 at 10:12

            Guillaume se trompe, même s’il n’allait pas à Rotterdam, il ne dépendrait pas des résultats de Nadal : si Nadal gagne Acapulco et lui Dubaï, il lui passe devant de toute façon : Nadal a 155 points d’abance. Au mieux il peut marquer 200 points de plus que l’annee dernière à Acapulco, soit 355 points. S’il gagne Dubaï, Roger marquerait 455 points de plus que l’annee dernière à Dubaï….

            • Paulo 8 février 2018 at 10:22

              Je sais, on en avait déjà parlé ;)
              (quand tu pensais que Roger deviendrait n°1 le lundi où débutent Acapulco et Dubaï)

  10. Homais 7 février 2018 at 20:45

    Bravo pour avoir pronostiqué ça, j’aurais jamais cru qu’il sortirait du bois à Rotterdam. Mais bon, il doit pas se sentir trop fatigué s’il y va : le quart théorique le plus dur serait Kyrgios, pour arriver à la place de numéro 1. Pas fait quand même !
    En jet privé, Rotterdam doit être à 1 heure de sa base suisse… de quoi faire un match et rentrer dormir à la maison avec les petits.

    • Patricia 8 février 2018 at 12:42

      Mais Kyrgios est forfait, son épaule ou son dos n’ont pas supporté le WE de Coupe Davis (et déjà, les GC, où il tape comme une dingue dès qu’il croise un gros joueur… il se blesse quasi chaque fois)…

      Chez les autres joueurs aussi, ça risque de couiner : Tsonga, pas sûr qu’il soit ok, surtout s’il maintient Montpellier comme il semble ; Stan joue Sofia avant, s’il joue mieux, il risque d’aller loin et d’être court physiquement. Dimitrov a zappé Sofia pour se requinquer, sera-ce suffisant ? Zverev a sagement renoncé à défendre Montpellier, mais il a eu un gros WE de coupe Davis en Australie, à voir comment il se remet.

  11. Homais 7 février 2018 at 20:47

    Il pourra toujours se pointer à Dubaï s’il se rate un peu…

  12. Antoine 7 février 2018 at 21:00

    C’est rigolo que Roger aille à Rotterdam : c’est une hypothèse que j’avais émise au moment de Melbourne. Je ne sais plus qui, Patricia peut être, m’avait fait remarquer que le tableau est très relevé (bien plus qu’à Dubai) ce qui est exact. Cela dit, il lui suffit d’une demie pour être numéro un…Et rien ne l’empêche d’aller à Dubaï ensuite. @Guillaume : si Roger n’allait pas à Rotterdam et que Rafa gag’e a Acapulco, Roger lui passait quand même devant s’il gag’e à Dubaï..Dans les deux cas, il a son destin en main…

    Cela prouve deux choses : 1) Il n’est pas fatigué après Melbourne, ce qui n’est pas surprenant et 2) il veut redevenir numéro un, mais pas seulement pour trois semaines, si possible pour l’année..Au jeu de pronostics ici même, je l’ai d’aIlleurs désigné comme celui qui terminera numéro 1 en fin de saison 2018…Et s’il veut y arriver il a intérêt à prendre un peu d’avance en jouant Amsterdam. Dubaï avant les deux M1000 où il ne peut que perdre des points et en a 1 220 de plus que Nadal à défendre…

    • Gerald 7 février 2018 at 21:54

      Pas faux, en plus s’il termine l’année à la première place, il rejoindrait Sampras qui a terminé l’année 6 fois comme numéro 1, là où Roger n’y est arrivé « que » 5 fois, tout comme Jimbo.

      • Antoine 7 février 2018 at 22:10

        Cela me paraît faisable parce que l’etat de Rafa est suspect et que les autres ne sont soit pas assez réguliers (Cilic par ex), soit en convalescence et ne retrouveront que trop tard leur niveau antérieur pour jouer la place de numéro un. Mais pour cela, vu que Roger va peu jouer, il faut qu’il obtienne des résultats comparables à ceux de l’année dernière : un peu moins bien, mais pas nettement moins bien. Il faut qu’il gagne un autre GC, soit Wim, soit l’US Open..Il n’a pas gagné l’US Open depuis 2008. Cela fera dix ans, ce serait formidable…

        Je crois qu’il faut tirer une 3ème conclusion de sa participation à Rotterdam : il ne jouera pas sur terre et va essayer d’engranger un Max sur les 4 tournois sur dur d’ici là..Après rideau jusqu’à Stuttgart ou Halle..

        • Gerald 7 février 2018 at 22:13

          Je me pose une question: si Nadal ne peut, pour une raison ou l’autre, jouer Roland, quelle serait la position de Roger?
          Ne pourrait-il pas tenter un one-shot sur terre?

          • Antoine 7 février 2018 at 22:23

            Si Rafa se blesse et déclare forfait un mois avant, c’est jouable mais ses chances de gagner demeureraient faibles, voire très faibles. Il risquerait de se fatiguer un mois ou un mois et demi pour pas grand chose hormis le fait de récupérer ou conforter sa place de numéro un…Et risquerait de le payer très cher ensuite à Wim et durant la saison d’ete sur dur, de même qu’ensuite, Bref sur toute la deuxième moitié de saison..Il n’a plus l’age de jouer sur terre, il faut qu’il ne joue que sur surfaces rapides..

  13. Gerald 7 février 2018 at 22:01

    Rod Laver détient le record d’âge pour une victoire en GC avec 37 ans 2 mois et 1 jour.
    Roger étant né le 8 aout 1981, la date fatidique pour battre ce record serait donc le 10 octobre 2018… bref il faudrait rempiler en 2019!

    • Antoine 7 février 2018 at 22:12

      Rosewall, pas Laver…

      • Gerald 7 février 2018 at 22:15

        Purée il est temps d’aller au lit là…

  14. Gerald 7 février 2018 at 22:05

    Encore une anecdote lue dans Libé: « André Agassi est entré dans l’histoire du tennis en accédant à la finale du tournoi de Houston grâce à sa victoire sur l’Autrichien Jürgen Melzer (6-4, 6-1). Il est ainsi assuré de déloger l’Australien Lleyton Hewitt de la place de numéro un mondial. L’Américain devient le joueur le plus âgé à occuper ce rang depuis la création du classement ATP en 1973. Agassi, qui fêtera demain ses 33 ans, détrône son compatriote Jimmy Connors, n° 1 le 13 juin 1983 à l’âge de 30 ans et 10 mois. »
    Quelqu’un sait-il si Roger a été numéro un dans les 3 dernières années?

    • Elmar 7 février 2018 at 22:09

      Non il ne l’a plus été depuis 2012.

    • Le concombre masqué 7 février 2018 at 22:52

      Gérald tu me surprends. Tu sembles être un fff forcené au vu de tes derniers articles et tu te demandes si Roger a été numéro un récemment ? Et tu découvres qu’agassi Détient le record de plus vieux numéro un ? Après le foin qu’on nous a fait l’annee Dernière sur ce record quand Roger pouvait le battre ? Tu es un fff sans presse ? Tu es un fff en Sibérie ? Tu es un fff amnésique ? Je suis perdu je ne sais plus dans quel’z Case te mettre. Terrible. Important ça de mettre les gens dans des cases. Demande à Sam.

      • Gerald 8 février 2018 at 10:38

        Eh oui la vieillure quand même :-)

  15. Le concombre masqué 7 février 2018 at 23:16
    • Elmar 8 février 2018 at 08:42

      Axel (Cy-)Borg, l’homme qui écrit plus vite que son (n)om-bre.

      Excellent.

    • Colin 8 février 2018 at 09:42

      Je cite la page de garde :
      « L’auteur
      Axel Borg
      400 articles »

      Pétard, l’encyclopédiste!

    • Kaelin 8 février 2018 at 23:36

      oh la mine, excellent !!! merci beaucoup.

      un ancien 15lover que vous connaissiez ?

    • Colin 9 février 2018 at 09:42

      Non AxelBorg n’est jamais venu sur 15-love. Il officiait sur SportVox où il était capable de pondre 2 ou 3 articles de fond par jour, sur plusieurs sports, et il mettait aussi des pavés dans les commentaires. A se demander s’il était seul ou si c’était un collectif.

      Pendant quelques mois nous avons eu sur 15-love un dénommé Robert qui a pondu à son tour une grande quantité d’articles en peu de temps, du coup j’avais proposé qu’on le surnomme « AxelBob » en hommage à son illustre prédécesseur de la Vox.

  16. Le concombre masqué 7 février 2018 at 23:19

    Il dépote niveau nombre d’articles ce forum. On dirait la vox de la grande époque. Chaque semaine l’actualité fait l’objet d’un article ou plus ! Ça casse pas des briques mais les articles ont le mérite d’en être ( pas des simples billets) et les coms ont l’air sans trolls…un autre îlot de « vivons heureux , vivons cachés »?

  17. Homais 8 février 2018 at 08:04

    Oui, très chouette article d’Axel Borg. Plein de choses dedans…
    Ce que dit Antoine pourrait bien être jouable, faut voir si c’est dans l’esprit de Fed : être numéro 1 en fin d’année, sans jouer plus que cette année. Etre à peu près au niveau (stratosphérique certes) de l’an passé en comptant sur quelques trous nadaliens peut suffire (Usopen, terre battue incomplète).
    Après Rotterdam, qui peut déjà le mettre en avance, jouer Dubaï avec un tableau peu chargé pourrait le mettre en avance de 800 points et même un peu plus si Acapulco n’est pas une réussite pour l’espagnol. De quoi se planter un peu (mais pas trop)sur les tournois américains (où Nadal peut aussi ne pas être en finale Miami…) pour virer en tête avant la terre battue… et rester numéro 1 jusqu’à Wimbledon à peu près.

    Franchement, je ne pense pas qu’il soit « fatigué » par l’Australie, où il n’a eu qu’un match un peu dur, la finale, mais pour 3 heures sans échanges trop longs.
    Rotterdam et Dubaï sont séparés d’une semaine, il y a de quoi récupérer aussi.

    Pourtant, je ne le vois pas aller à Dubaï car il a programmé un match de charité le 5 mars avec Sock aux Etats unis, et Dubaï finit le 4. Pas du tout réaliste…

    • Elmar 8 février 2018 at 08:41

      Il n’ira pas à Dubaï, faut pas déconner!

      Si je suis content qu’il aille à Rotterdam pour tenter de grignoter cette place de n°1, je pense que c’est aussi une grosse contrainte pour Roger qui rogne ici sur l’un des blocs récupération-travail foncier qu’il s’accorde, stratégie qui a fait ses preuves depuis le début de sa carrière de ténor (oui, dès 2004, il s’accorde des blocs de récupération, n’hésitant pas à zapper des M1000 pré-US Open par exemple).

      On sait d’ailleurs que son dos a besoin de ces blocs-là et je ne serais pas surpris si celui-ci se mettait à grincer du côté de Miami. Mais comme il tirera la prise ensuite jusque fin juin, ça ne devrait pas être trop grave.

      • Antoine 8 février 2018 at 09:36

        Il y a une semaine entre Rotterdam et Dubaï mais ensuite IW débute en fin de semaine suivante, le 8, mais pas avant le 10 mars pour lui, ce qui fait 6-7 jours de battement entre les deux, ce qui est certes assez peu s’il entend pouvoir tenir jusqu’à Miami, mais faisable .Il joue une exhib pour sa fondation avec Sock le 5 mars à 19h à San José alors que Dubaï finit le 3. Long trajet, mais ce n’est qu’une exhibition et il doit avoir un lit dans son avion plus deux jours entre la fin de Dubaï et cette exhib…A mon avis, il a demandé au tournoi de Dubaï de garder une WC au chaud pour lui et il verra après Rotterdam…

    • Paulo 8 février 2018 at 10:18

      La place de numéro un en fin d’année, il faut être un fedfan enragé pour y croire :)

      Perso je n’y crois pas une seconde – je t’autorise à déterrer ce comm en fin d’année s’il s’avère que tu avais raison, Antoine – : déjà que l’an dernier fut une divine surprise à laquelle sans doute personne ne croyait (2 GC, les M1000, les victoires sur Rafa, la place de n°2…), il ne faut pas trop en demander, sinon ça fait mal quand on tombe de si haut.
      Rafa a beau ne pas être une assurance tous risques, Cilic a beau être inconstant, je suis certain que le tennis en 2018 peut nous surprendre presque autant (presque, faut pas déconner) que l’an dernier.
      Qui aurait cru que Dimitrov allait gagner le Masters ? Qui aurait cru que Carreno Busta ou Sock allaient entrer dans les dix ? Que Zverev le jeune allait devenir – brièvement certes – n°3 dès 2017 ? etc.
      Rafa peut se blesser, mais Roger aussi. Et des joueurs peuvent passer des caps.
      Rendez-vous en fin d’année, mais perso je n’y crois pas.
      Déjà, être le numéro un le plus vieux de l’ère open, à 36 ans bien tassés, ce sera costaud.

      • Antoine 8 février 2018 at 10:43

        Certes, il peut se blesser..auquel cas, cela ne marchera pas…Mais sinon, c’est parfaitement envisageable: il n’ a pas besoin de faire une aussi bonne saison que l’annee dernière mais juste de faire un peu mieux que Nadal. Les autres ne comptent pas à part Cilic qui est trop irrégulier. Nadal et Roger ont en gros le double des points des autres numéros un possibles. Ils ont une très grosse marge.

        Et qu’est ce qui est le plus probable : que Nadal fasse une saison proche de celle de l’annee dernière ou que Roger le fasse ? Pour moi, c’est Roger qui a les meilleures chances : il a par exemple beaucoup plus de chances de faire mieux que l’année dernière au cours de la saison US d’ete que Nadal..Nadal ne peut pas faire mieux sur terre que l’année dernière et Roger pas mieux sur herbe, ce qui se neutralise..En revanche, Roger est en risque sur les deux prochains mois. Il faut donc qu’il joue..

        Si entre Rotterdam, Dubaï, IW et Miami, il ramasse près de 2 000 points contre 2 045 l’annee dernière, il sera très bien parti…Après il faudra au moins faire une finale de GC, mais s’il en fait deux ou gagne un autre GC, il aura de très fortes chances de terminer numéro un..

  18. Kristian 8 février 2018 at 09:58

    Pour ceux qui veulent assister a l’histoire, il y a encore des places disponibles a des prix tres raisonnables via le site du tournois de Rotterdam pour la night cession de 16/02, soiree ou selon toute vraissemblance aura lieu ce quart de finale decisif. Je suis tente..

    • Antoine 8 février 2018 at 10:02

      Si je n’habitais pas trop loin, j’irais volontiers…Décides toi vite, ce soir il n’y aura plus de places sans doute, ou seulement très cher…

  19. Antoine 8 février 2018 at 10:28

    Roger veut aller à Rotterdam pas seulement pour aller en demies mais pour gagner le tournoi : il est confiant et conscient du fait qu’il peut tous les battre en indoor rapide. Les résultats depuis sa reprise il y a un an plaident pour lui : il n’a perdu que soit parce qu’il n’etait pas prêt (Donskoy, Haas, Del Po), soit lorsqu’il était blessé (Zverev), soit lorsqu’il était crevé (Goffin)..La confiance doit être au zénith…

    Tant qu’il se sent bien, il faut engranger avant les retours de Djoko, Murray, Stan..et avant que les jeunes ne prennent le pouvoir..

    Rotterdam, Dubaï, IW et Miami, cela me paraît très bien : 4 tournois en 7 semaines et après rideau…

    • Patricia 8 février 2018 at 13:01

      Roger était apparemment crevé aux Masters, après avoir remporté 2 tournois au mois d’octobre, malgré un break de 15 jours après la finale de Bâle, et sans décalage horaire ; il y a de bonnes chances qu’il gagne Rotterdam et Dubaï, mais vu ce précédent récent, avec moins de récup’ avant et après, il serait probablement peu frais pour les deux M1000 américains, ce qui augurerait mal de ses points là bas.

      Ton raisonnement est tentant, mais février n’est pas une période où Roger peut engranger comparé à l’an dernier. S’il fait mieux à un moment pour en partie compenser qu’il ne gagnera pas 2000 pts sur Miami et IW, le créneau probable est l’USO, peut-être Stuttgart.

      • Antoine 8 février 2018 at 15:53

        En fait, un peu plus haut, j’écris qu’il ne s’agit pas de ramasser plus de points que l’année dernière en février-mars mais de limiter la casse par rapport aux 2 045 points de l’année dernière, bref se rapprocher des 2 000 points sur cette période. Après, à lui de voir sur combien de tournois : 3 ou 4 ? Nadal lui a gagné 990 points points l’année dernière au cours de cette période, soit un différentiel de 1 055 points.

        C’est sur la saison d’été US qu’il peut faire nettement mieux que l’année dernière où il n’a ramassé que 960 points alors que Nadal en a gagné 2 270, soit 1 310 points de plus.

        Oui, je pense aussi qu’il était crevé au Masters et que c’est pour cela qu’il a perdu contre Goffin. Mais c’était en fin de saison, pas en début de saison..

      • Colin 9 février 2018 at 11:36

        Il me semble qu’on mélange deux choses.
        - Le classement ATP glissant, sur 52 semaines, pour lequel il est en effet nécessaire de se référer en permanence aux résultats de l’an passé, et de procéder par comparaison.
        - Le classement en fin d’année. Là en revanche, tout ce qui s’est passé en 2017 n’a strictement aucune importance, et la seule référence, c’est le classement « race » actuel, dont l’instantané est:
        1 Roger Federer 36.5 SUI1 2000
        2 Marin Čilić 29.3 CRO1 1290
        3 Hyeon Chung 21.7 KOR1 785
        4 Kyle Edmund 23 GBR2 765
        5 Grigor Dimitrov 26.7 BUL1 450
        6 Nick Kyrgios 22.7 AUS1 430
        7 Tennys Sandgren 26.5 USA6 381
        8 Rafael Nadal 31.6 ESP1 360
        9 Tomáš Berdych 32.3 CZE1 360
        10 Gaël Monfils 31.4 FRA5 340 +2 +45 Quito QF

        Bon, après avoir écrit ça, je n’ignore pas non plus que Federer et Nadal sont, vu leur grand âge, des joueurs assez conservateurs, et que l’organisation de leurs saisons 2018 respectives, *sauf aléa*, risque de ressembler beaucoup à celle de 2017.
        Certes… mais, les aléas, c’est très fréquent en fait! Nadal n’a pas encore gagné Roland-Garros 2018 (ni Federer Wimbledon), et encore moins l’USO.
        Bref, pour ce qui est du classement en fin d’année, tout ce dont a besoin Federer à partir d’aujourd’hui, c’est de faire AU MINIMUM 1600 pts de moins de ce que fera Nadal d’ici à la fin de l’année (ou 700 pts de moins que Cilic, ou 1800 pts de moins que Djoko, ou 1500 pts de moins que Dimitrov, ou 1700 pts de moins que Zverev, etc.). Certes ce n’est pas évident, mais présenté à l’envers, ce n’est pas évident non plus pour Nadal, Cilic ou les autres.
        Du coup ça me donne envie de faire un update TRWC…

        • Renaud 9 février 2018 at 15:23

          tout juste Colin sauf qu’il faut lire AU MAXIMUM dans ta phrase :-)

          • Colin 9 février 2018 at 16:05

            Non c’est bien « au minimum » car je faisais référence au nombre de points que chacun doit encore engranger (et non pas à la différence de pts de Fed par rapport à ses adversaires, où, là, en effet, il faudrait parler de « au maximum »).
            Si Rafa marque encore 10 000 points d’ici fin 2018 (et termine donc l’année avec 10 360 pts) alors Rodge doit encore marquer *au minimum* 8 400 pts (soit 1 600 points de moins), pour finir devant lui (avec 10 400 pts dans ce cas de figure).

            Ceci dit je reconnais que « au minimum 1600 pts de moins » c’est assez moche comme formulation.

            • Antoine 9 février 2018 at 16:28

              « Au minimum 1 600 points de moins que Nadal » suggère que si Roger fait 2 000 points de moins, c’est tout bon..

              C’est plutôt : « Roger doit limiter à 1 600 points l’écart de points gagnés par Rafa et lui même d’ici la fin de l’année.. »

        • Antoine 9 février 2018 at 15:49

          C’est juste évidement, à la remarque de Renaud près, si l’on s’intéresse à la question du classement en fin d’année exclusivement.

          Mais si l’on s’intéresse à la question de savoir quand et pour combien de temps Roger redeviendra numéro un, alors on est bien obligé de tenir compte des points à défendre à telle ou telle période de la saison en cours…

          IL est désormais clair que Roger a l’intention de redevenir numéro un à bref délai, ce qu’il parviendra très probablement à faire. La question suivante est de savoir combien de temps il pourra demeurer numéro un…Les quelques commentaires que j’ai publié ci-dessus visent à montrer que si Roger parvient à demeure numéro un au sortir de Miami, il sera très probablement encore numéro un en arrivant à Wimbledon et que s’il conserve alors son titre, il sera probablement numéro un en fin d’année…Pour ce qui le concerne, la période allant jusqu’à Mimai inclus est donc cruciale, d’où, vraisemblablement, sa décision de s’aligner à Rotterdam.

          • Elmar 9 février 2018 at 16:47

            Ce serait surprenant que Roger soit n°1 après Miami. En revanche il pourrait tout à faire se retrouver sur le trône au printemps sans jouer.

  20. Homais 9 février 2018 at 12:41

    C’est sûr que Fed met la pression car il fait peu de tournois mais ne se rate pas… Quart à l’USOPEN et demi aux masters pour ses pires tournois majeurs. S’il refait pareil, les autres vont devoir être au top !

  21. Renaud 9 février 2018 at 15:20

    Même si l’un n’empêche pas l’autre à savoir un respect et une certaine fraternité de corps (car j’ai jamais cru à l’amitié au sens 1er du terme) Fed et Nadal me font vraiment penser à ces images de mâles dominants chacun cherchant à marquer son territoire, à ne rien céder à l’autre, à lutter pour le trône !!!
    Fed avait « ouvert » le bal l’année dernière avec sa victoire sur Nadal et une avance de +4 réduite à +3 après RG… jusqu’au +4 de l’instant, Nadal quant à lui reprenant le N°1 etc etc
    Et donc pour ne rien lâcher Fed va chasser le N°1 etc etc
    J’ai bien entendu pleinement conscience que ni l’un ni l’autre ne font leurs carrières CONTRE l’autre en priorité mais je trouve qu’il y a malgré tout de cela

  22. Renaud 9 février 2018 at 15:49

    Soit dit en passant j’imagine assez bien (car mon meilleur ami est pro Nadal quand je suis pro Fed !!!) la frustration de ces derniers concernant cette marque « nb de GC » qui est de fait à aujourd’hui l’une si ce n’est la référence ultime en tennis !!!
    En effet entre 2006 et après OA 2010 Fed oscillait avec une avance de +7 (fin 2006) à la plus haute différence post OA2010 avec un +10 !!!
    Pour les fans de FED dur d’imaginer à l’époque que le sieur de Manacor allait se rapprocher progressivement d’un déjà plus que +7 en fin 2010 après le triplé inédit de Nadal à un +4 fin 2013 et le +3 qui perdura de post RG 2014 jusqu’à l’orée de la saison 2017 !!!

    D’ou la frustration dont je parle pour un fan absolu de Nadal, impossible pour lui de penser à ce que son poulain rattrape Fed après l’OA 2010 et le +10 de FED puis progressivement il se rapproche et la graine de l’espoir commence à germer dans les esprits Nadaliens… mais il peut le faire, il va le faire et patatras tout échappe à la logique au fil de l’année 2017, Nadal est fort, très fort il va remporter 2 GC mais cet encu…. de Fed aussi…. :-)

    • Antoine 9 février 2018 at 16:10

      Depuis l’US Open de 2016 (victoire de Stan), Roger & Rafa ont raflé les 5 GC suivants, sans en laisser un aux autres : 5/5….

      Or, depuis Roland Garros 2014 (victoire de Rafa), ils en avaient gagné 0 sur 10…

      Ces 10 GC ont été gagnés par Djoko (6, dont 3 en 2015), Stan (2), Murray (1), Cilic (1)…

      Djoko avait donc raflé la plus grande part du gâteau. Mais le robot serbe a du repasser à l’usine pour une révision sérieuse et il est douteux qu’il retrouve son niveau antérieur avant, au mieux, un bon moment. S’il le retrouve…Pareil pour Andy. C’est probablement Stan qui a le plus de chances de retrouver son niveau antérieur d’ici quelques mois mais, pour Roger & Rafa, c’est le moins dangereux des trois. Reste Cilic qui a profité de l’éclipse des trois autres pour aller deux fois en finale, ce qui est très bien mais situe également ses limites. Anderson aussi est allé en finale, certes une seule fois.

      Donc je m’attends à une rebelote de Roger & Rafa pour les deux GC suivants : Roland pour Rafa, Wim pour Roger, la victoire du premier étant cependant plus probable que celle du second, sauf rechute de Rafa…

      • Elmar 9 février 2018 at 16:49

        La rechute du premier étant elle-même plus probable que celle du second!

  23. Renaud 9 février 2018 at 21:09

    Si l’on devait faire un pronostic à l’instant T la victoire de Fed à Wimb est plus probable que celle de Nadal à RG étant donné que Rafa a abandonné à l’OA et que nul (à part lui et son entourage) ne connait l’étendu des dégâts puisqu’il est évident que pas plus Nadal que n’importe lequel des membres du TOP 30 voir TOP 50 n’est 100% honnête dans la communication médicale !!!

    Si d’aventure Nadal remporte l’un des 2 M 1000 que Roger a remporté l’an dernier alors d’évidence il deviendrait favori à RG et plus probable vainqueur que ne le ferait Fed à Wimb eu égard à son historique sur cette surface meilleur que le pourtant pas dégeu historique de Fed sur l’herbe !!!

    • Antoine 9 février 2018 at 21:30

      Le communiqué concernant la blessure de Nadal émanait de la clinique australienne où elle a été diagnostiquée : déchirure musculaire de niveau 1, deux semaines d’arrêt complet, trois semaines en général pour une cicatrisation complète. Je ne pense pas qu’ils mentent. Dans ces conditions, si ce planning est le bon, Rafa devrait pouvoir se remettre au tennis dans le courant de la semaine prochaine. De ce fait, j’ai considéré depuis lors comme (très) improbable qu’il aille à Acapulco. Simplement il ne déclare pas forfait tout de suite, ce qui arrange les organisateurs du tournoi..

      C’est également improbable qu’il puisse gagner un des deux M1000, IW parce c’est trop tôt, Miami parce que le tournoi ne lui convient pas. Il n’a jamais réussi à le gagner, mais été deux fois en finale, dont l’année dernière…En revanche, je ne m’en fais pas pour lui à Roland : il a une marge énorme sur tous les autres..excepté Djoko quand Djoko était au top, ce qu’il ne sera pas à Roland..

      • Robin 10 février 2018 at 14:01

        Petite précision, Nadal a été pas moins de 5 fois en finale à Miami, avec même une belle régularité puisque depuis sa première finale en 2005 il y retourne tous les 3 ans (deux défaites contre Federer, deux contre Djoko et une contre Davydenko). Prochaine opportunité de gagner le titre en 2020 donc.

        • Antoine 10 février 2018 at 16:32

          5 fois ! Je me trompais de beaucoup et doit confondre avec un autre tournoi bien qu’il en ait pas tant que cela que Nadal n’ait pas réussi à gagner…Il a été deux fois en finale au Masters, une seule fois à Bercy sauf erreur et Shanghaï je ne sais plus..À part cela il a tout gagné..Miami est donc son pire tournoi parce que cinq finales sans en gagner une, c’est fort quand même…

        • Guillaume 10 février 2018 at 18:48

          Miami c’est plus une anomalie qu’autre chose qu’il n’y ait jamais gagné. D’autant que sur ses 5 finales y’a la fondatrice contre Fed en 2005 où il passe à 2 points de coller 3 sets 0 à Rodge, qu’il en perd une autre au tiebreak du dernier set contre le Djoko de 2011…

          À l’opposé le « vrai » M1000 outdoor qui ne lui convient pas, mais où il a réussi le braquage à sa seule occasion, c’est Cincinnati :12 participations, seulement 3 demies et 1 seule finale… mais gagnée, contre Isner en 2013.

  24. Homais 9 février 2018 at 22:30

    Il risque de jouer sa place de numero1 contre…stan thé man! Match pour l’histoire!

    • Antoine 10 février 2018 at 01:22

      Un qualifié, puis Kachanov, puis Stan, puis Zverev -le jeune, puis Dimitrov ou Goffin: voilà le tableau sur le papier. Pour aller en demie, l’obstacle le plus dur ne sera sans doute pas Stan mais
      Kachanov..Ils ont joué une fois ensemble : victoire de Roger en demie à Halle l’année dernière 6-4 7-6…

  25. Homais 10 février 2018 at 06:44

    Et cette année à la Hopman Cup, 6/3 et 7/6. Un premier set facile, Kachanov pris à la gorge, un second plus compliqué. Pas fait.
    Le tour d’après éventuel, celui du match pour le numéro 1, Waw risque de commencer à être fatigué, ce serait son 8e match en une semaine et demie s’il fait finale à Sofia. S’il gagne Sofia, je ne suis pas sûr qu’il aille à Rotterdam. Un joueur en reprise, fait ménager un peu le physique, surtout passé 30 ans.

    • Paulo 10 février 2018 at 09:34

      Il n’a pas à se plaindre, le tirage aurait pu être pire.
      Khachanov a été sorti en 2 sets 6-4 6-4 par Goffin à Montpellier, il est encore tendre et il faudrait un accident industriel pour que Fed perde contre lui.
      Wawrinka, comme tu le notes, va sortir de Sofia où sauf accident là aussi il devrait s’imposer (il ne reste plus que des troisièmes couteaux dans le dernier carré à part lui), donc vu son manque de rythme depuis sa reprise il serait trèèèèès étonnant qu’il batte Roger, surtout en indoor.

      La première place est quasiment dans la poche pour Roger !
      Et je le verrais bien aller au bout sur ce tournoi, histoire d’inaugurer son retour sur le trône en beauté (et accessoirement, de prendre sa revanche sur Goffin s’il en a l’occasion).

  26. Colin 10 février 2018 at 11:57

    Les demi-finales de Montpellier fleurent bon la dernière finale de Coupe Davis.

    Personne pour nous faire un article « bord de court » ? Homais, tu fais quoi ??

  27. Homais 10 février 2018 at 16:47

    Ben, je rentre du tennis… match en +45, par équipes ! A La Paillade, au pied du stade…
    Donc pas pu y aller, et pas non plus cette semaine, boulot. J’ai joué contre un gars qui faisait les points et heureusement plus de fautes, mais je ne sais pas comment je m’en suis sorti, au final facilement 6/1 et 6/2, mais les jeux étaient très serrés et je me demande encore comment j’ai gagné. Moi qui aime dicter le jeu et finir sur la première balle courte, je me suis retrouvé à défendre tout le match contre un serveur-volleyeur qui attaquait tout ce qui bougeait et en plus était capable de contrer mes attaques de coup droit croisées favorites. Hereusement j’ai bien servi tout le match, première et seconde, et ne lui pas trop permis de m’agresser en retour.
    Après, il s’énervait de rater (de peu) des points, ce qui n’est pas anormal et qu’il faut tolérer et ça pouvait le faire sortir un point ou deux du match. Je lui ai dit à la fin du match qu’il avait largement de quoi monter 15/4 dans son jeu, fallait juste qu’il tolère de faire des fautes et arrête de commenter tout haut tous ses points, ce qui le déconcentrait. Je l’ai même comparé à Fed jeune, à ce qu’on en dit du moins, ça lui a fait plaisir…
    Voilà, c’était non un bord de court mais un « dans le court ». Désolé, ça n’a pas grand-chose à voir avec le niveau de Goffin-Gasquet !

    • Colin 10 février 2018 at 17:03

      Bon, ça va, tu es excusé ! Bravo. Pendant ce temps, Richie a lui aussi galéré mais il est passé en 3 sets.

      • Sam 11 février 2018 at 16:12

        Moi j’ai perdu. Et en contre en plus. Un jeune. Qui courait partout et renvoyait des cloches. Et renvoyait encore et encore. Pas un échange à moins de dix frappes. Tout revenait. Tout le temps. Surface lente. Pour abréger mes souffrances, je me suis mis à monter. Il m’a passé et repassé. Quand il me passait pas, il me lobait. Il a bien dû me lober 68 fois. A un moment j’ai eu envie de lui demander d’arrêter, par pitié, de jouer comme ça. Je me suis demandé ce que je foutais là devant ce gamin, même pas 20 ans, alors qu’il y a un championnat vétéran Et il continuait de me lober. Chose curieuse en tennis, on pourrait croire que la répétition du geste permet de « se régler », progresser… En match, en fait, c’est tout l’inverse qui se produit. Au bout du Xème échange où vous vous retrouvez à essayer de donner un peu de vie à la balle en cloche qui vous tombe dessus, vous commencez à faire de plus en plus vite la faute. Et dérégler le peu de réglé que vous avez. C’est le cauchemar. Vous recherchez le salut au filet mais constatez que si votre volée n’est pas nickelle, vous aurez droit au lob. Donc vous commencez à psychoter et foirer vos volées. Vous voulez écourter les débats pour ne plus être mis au supplice de ces échanges interminables, vous voulez envoyer des ines pour montrer qui est le patron, mais comme vous êtes déréglé, c’est n’importe quoi. Bien entendu, servir devient de plus en plus difficile, après ces longs, longs, longs échanges mous. Alors vous faites des doubles fautes. Sa deuxième balle est nulle, ne pas l’attaquer serait une offense au jeu…Votre retour est fatalement trop forcé. Vous avez tellement peur de faire la faute que vous chopez tous, tous, tous vos revers, petit bras. Et il m’a relobé, encore, encore. Voilà. Voilà ce que c’est que le tennis. Une sale, vraie, grosse galère, rien de plus.

        • Elmar 11 février 2018 at 16:37

          J’ai tellement vécu ce match 150 fois.

          • Sam 11 février 2018 at 16:43

            Oui. On le connait tous. Le problème est que c’est quand même du tennis. C’est légal quoi.

          • Montagne 11 février 2018 at 18:52

            Moi aussi (plus de 150 je suis plus vieux que toi…)

        • Colin 11 février 2018 at 16:55

          Est-ce que la solution à cette équation insoluble n’aurait pas été de faire comme lui, enfin encore pire que lui, càd des balles en cloche, encore plus en cloche que lui… des bonnes vieilles moonballs, quoi? (vous y seriez encore, sans doute…)

          • Sam 11 février 2018 at 17:21

            Probablement, oui, ça peut être une issue. Mais là, le paramètre physique intervient … Salaup de jeune.
            En plus, c’est pas si smple de faire ça en fait.

        • Antoine 12 février 2018 at 09:39

          Le petit salopiaud…Il fallait le faire monter Sam..Il ne doit même pas savoir qu’on a le droit de faire une volée : amortie, lob, slices pourris à 2 à l’heure sur lui et quand il est obligé de générer de la vitesse, une grosse baffe..

  28. Paulo 10 février 2018 at 17:04

    Bravo Richard !

    Très bons 1er et 3ème set, avec certes un gros trou d’air au 2ème.

    Goffin a gagné 3 points de plus que Gasquet au total, oui mais voilà, il perd les points les plus importants. Richard l’a bien gêné avec ses variations d’effets, de zones et de vitesse de balle. Bien servi aussi dans les 2 sets qu’il gagne.

    Goffin aura donc été battu cette année par deux Français, et ironie du sort, deux Français qui n’ont pas joué (en simple) la finale de coupe Davis…

  29. Colin 10 février 2018 at 18:45

    Z’avez-pas vu son match ? Wawrinka va devoir retourner aux fondamentaux.
    (attention ! deux jeux de mots vaseux dans la ligne précédente)

    • Homais 10 février 2018 at 21:02

      Colin, un silence terrible suit ton post. J’ai pas trouvé le moindre contrepet… Je dois pas être le seul ?

    • Colin 10 février 2018 at 23:14

      Désolé, je dois être un peu fatigué du ciboulot, du coup mes private jokes restent désespérément private.
      Bon, pour te mettre sur la piste, l’adversaire de Stan s’appelait Mirza Basic…

      Allez, sur ce, je (res)sors

    • Nathan 11 février 2018 at 15:57

      Eurêka ! J’étais à l’ouest alors que c’était « le sud », la clé ! Mais oui, élémentaire, fondamental, Basic en quelque sorte…

      • Montagne 11 février 2018 at 18:55

        Moi je pensais « retourner aux fondamentaux » pour « les fondamentaux pour les retours (de service) ». J’étais encore plus à l’ouest.

  30. Ulysse 11 février 2018 at 13:35

    Waw a perdu son simple contre ce satané Basic.
    Désolé, faut que je me connecte tous les 6 mois sinon j’oublie mon pw…

  31. Gerald 11 février 2018 at 18:18

    Finalement un duel de Fed Cup bien plus équilibré que je ne le pensais entre la France et la Belgique: 2-2, cela se joue au double décisif et probablement, il y aura 3ème set!

    • Gerald 12 février 2018 at 08:28

      Noah met un second 3-2 à la Belgique en quelques mois, même scénario (dans le désordre puisque en Fed Cup le double est la rencontre décisive): 4 simples réglés sans discussion et un double plus disputé avant que les Belges ne craquent dans le dernier set du double!

    • Colin 12 février 2018 at 08:43

      Et Mladenovic qui redevient une serial winneuse, pourvu que ça dure

      • Remy 12 février 2018 at 17:39

        On aurait pu penser que sa magnifique série de défaite aurait pu lui apprendre un peu l’humilité … raté !

      • Gerald 13 février 2018 at 13:04

        Et pan(g) dans la tronche de Peng: 6-2;6-4.
        Winning Kiki is back!!

  32. Antoine 12 février 2018 at 09:48

    J’en ai parlé la semaine dernière mais quelle pitié de voir que Jo s’est aligné à Montpellier pour en réalité filer le titre à Pouille, se reblesser bien sûr et ne pas pouvoir défendre son titre à Rotterdam…Misère…Apparemment il ne comprendra jamais..Richie est mal payé de sa victoire contre Goffin et perd contre Pouille pour la 4eme fois de suite..

    Stan joue top 100 ou à peine mieux…S’il arrive en quarts et que Roger est en face, cela risque de mal se passer pour lui..

    • Colin 12 février 2018 at 09:53

      Pouille a une tendance étrange à retrouver subitement son meilleur tennis dès qu’il joue contre Richie…

    • Nathan 12 février 2018 at 11:49

      L’intéressé, sans doute lecteur de 15-lovetennis :), en convient puisque dans une interview, il reconnait qu’il lui faudra faire des choix et moins jouer désormais. Depuis le début de sa carrière professionnelle, il soulignait qu’il n’avait eu droit qu’à une année sans blessure .

      Cela étant, la nature de sa blessure ischio-jambier, est différente de celle qui le perturbait en CD (épanchement de synovie).

      Son physique, son poids, sa musculature, son style tennistique, tous ces éléments en font un candidat idéal aux gros et petits problèmes. Pas sûr qu’il puisse facilement gérer cela.

      • Sam 12 février 2018 at 12:45

        Marrant de penser parfois que nous puissions être lus par des pros.
        Sauf pour I.Lendl.

    • Montagne 12 février 2018 at 13:13

      La garantie était peut-être attrayante ?

      • Paulo 12 février 2018 at 16:07

        Les bons joueurs français, notamment top 20 et ex-top 10, font vendre des billets… donc la garantie est en conséquence, c’est sûr. Et les joueurs seraient bêtes de ne pas en profiter.
        Après, il faut faire des choix, et celui de Tsontson n’était peut-être pas le meilleur…

  33. Gerald 12 février 2018 at 17:45

    http://sporza.be/cm/sporza/Pyeongchang2018/1.3143349

    Pour les polyglottes du site, un bel article en néerlandais sur le dopage et la « zone grise » au niveau des JO d’hiver (à mon avis pas très loin de la réalité dans d’autres sports comme le tennis!)
    Je traduis « à l’arrache »

    « L’armoire à médicaments de la délégation Norvégienne est un sujet très discuté à Pyeongchang. A l’intérieur, on peut trouver une présence importante de médications contre l’asthme. explique Johan Bellemans le médecin de la délégation Belge à SPORZA (un média néerlandophone ndlr).
    reconnait Johan Bellemans

    Le participant Belge du biathlon nous disait hier après sa première épreuve qu’il avait éprouvé des difficultés à respirer dans le froid Coréen. explique le docteur Bellemans. .

    … un peu plus bas dans le texte après un état des lieux de la délégation Belge:
    .
    .
    .
    Bref, je le répète depuis longtemps, il est, à mes yeux, devenu quasiment impossible de prester à un très haut niveau sans une préparation médicale de pointe, qui flirte parfois (je laisse certains penser souvent!) avec les limites de la légalité.
    Un préparateur physique bien connu en Belgique disait également que le sport était bon pour la santé, à l’exception du sport de très haut niveau qui soumettait les organismes à une charge à laquelle ils n’étaient pas prévus à faire face, ce qui engendrait de nombreux pépins musculaires et tendineux à force de tirer sur l’élastique.
    Encore une fois, chacun aura son avis sur la question mais je trouvais cet article intéressant.

    • Gerald 12 février 2018 at 17:45

      Purée, une partie de mon com a disparu!! foert alors!

      • Paulo 12 février 2018 at 18:50

        C’est sûrement un préposé à l’omerta sur le dopage qui a réussi à intercepter ton message et à en censurer les aspects trop dérangeants ! Décidément ils sont partout :-)

    • Paulo 12 février 2018 at 18:55

      À part ça, parfaitement d’accord avec la dernières partie de ton comm : c’est d’abord le sport de très haut niveau qui pose problème, et qui engendre un recours quasi-obligatoire au « dopage » (ou à un suivi médical tellement poussé qu’il devient très difficile de le distinguer du dopage).

      C’est aussi là que réside l’hypocrisie des responsables du tennis – et des autres sports bien sûr – qui savent très bien cela, mais tiennent un discours très moralisateur et très « propre sur soi » au grand public.

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