Le bouffon, la reine et le truand

By  | 7 novembre 2018 | Filed under: Histoire

Le film « Battle of the sexes » évoque longuement la rencontre, hyper-médiatisée à l’époque (1973), entre Billie Jean King et Bobby Riggs. Bien qu’il fût purement honorifique d’un point de vue sportif, ce match a pris une énorme dimension symbolique, au point d’être adapté au cinéma 44 ans plus tard. Le film, admirablement construit et interprété, m’a toutefois inspiré quelques questions, en particulier sur Jack Kramer, personnage pas si secondaire.

King Riggs Press Conference

Les trois OVNI des seventies

Dans un contexte d’émergence du sport-spectacle aux Etats-Unis, divers promoteurs d’événements sportifs se sont penchés sur le tennis au cours des années 70. De cette époque, on retient principalement trois matchs, non pas tant pour leur intérêt strictement sportif, mais parce qu’ils ont constitué, en leur temps, des records de dotation, de fréquentation et/ou de téléspectateurs.
Le premier de ces trois matchs se déroula le 14 mai 1972 à Dallas : la finale WCT entre Laver et Rosewall. Lamar Hunt, aficionado non philanthrope du tennis, organisait avec ce circuit WCT une série de tournois sur le continent américain, dont cette finale constituait le point d’orgue. Dans l’écurie de Hunt figuraient la plupart des meilleurs joueurs du monde, seuls manquaient à l’appel Smith, Nastase et Kodès. Après une édition 1971 déjà très réussie, la finale de Dallas 1972 fût surnommée à l’époque « match du siècle ». Portée par des standards de marketing et d’organisation préfigurant largement ce que nous connaissons aujourd’hui, elle fût effectivement, à l’époque, le match de tous les records : 15000 spectateurs, 21 millions de téléspectateurs, et une dotation de 50000 dollars au vainqueur (Ken Rosewall), qui empochait ce jour-là un chèque d’un montant supérieur à ce qu’il touchait en une saison au début des années 60, à l’époque où il était un professionnel banni des grandes compétitions.
Le troisième match est probablement le plus alléchant sur le papier, mais aussi le plus anecdotique. Le 2 février 1975, à Las Vegas, le n°1 mondial Jimmy Connors affronte dans un « match-défi » celui qui est alors unanimement considéré comme le plus grand champion de tous les temps, Rod Laver, âgé de 36 ans. Pour le deuxième de ces matchs-défis opposant Connors à Newcombe, la prime au vainqueur sera de 500000 dollars… On ne sait alors jusqu’où ira la surenchère. Toujours est-il que, CBS Sports étant de la partie, et la mise en scène du match appelant le public à manifester comme jamais auparavant, ce fût encore une fois un succès populaire sans commune mesure avec les tournois du Grand Chelem de cette année-là… A coup sûr, le modèle économique du tennis était encore en train de se chercher.
Mais c’est le deuxième de ces trois « matchs » qui est passé à la postérité, bien avant de faire l’objet d’une adaptation au cinéma. Le 20 septembre 1973, à Houston, Billie Jean King, meilleure joueuse du monde (au coude-à-coude avec Margaret Court, sachant que le classement WTA n’existe pas à l’époque) relève le défi que lui a lancé l’ancien champion Bobby Riggs, et le domine en trois sets (6/4 6/3 6/3).

Un match truqué ?

Je vais d’emblée tuer le suspense, en avouant benoîtement que je n’ai aucune information particulière sur les rumeurs qui ont accompagné – et qui continuent d’accompagner – ce match légendaire. En gros, le résultat aurait été arrangé, et Bobby Riggs, aux prises avec la Mafia envers qui il avait contracté des dettes, aurait eu plus à gagner en perdant la rencontre qu’en la gagnant. Riggs étant décédé, si quelqu’un a les coordonnées de la Mafia pour leur poser la question, je suis preneur.
Billie Jean King a évidemment tenté de tordre le coup à cette rumeur, mais la championne américaine est-elle la mieux placée pour le faire ? Bien sûr que non. Dans cette affaire, l’humanité se divise de toute façon en deux, comme à l’époque, entre ceux qui croient en la supériorité masculine et ceux qui n’y croient pas. Et chacun des deux camps puisera dans l’événement les arguments confortant sa thèse initiale. Il en est ainsi de ce sujet comme de tous les autres.
Concentrons-nous donc sur ce qui est vérifiable : l’aspect sportif.
Bobby Riggs, ancien n°1 mondial (officieux) âgé de 55 ans en 1973, était à n’en pas douter un redoutable adversaire pour Margaret Court et Billie Jean King. Je salue, au passage, la qualité de la reconstitution des matchs. Lorsqu’une fiction s’empare du tennis, on redoute toujours le pire sur la crédibilité des acteurs raquette en main, mais Emma Stone et Steve Carell s’en sortent avec les honneurs.
Le premier match, face à Margaret Court, a vu la championne australienne s’écrouler totalement sous la pression d’un enjeu symbolique qui la dépassait totalement. A n’en pas douter, le guignol a réussi un gros coup ce jour-là. Mais quid de la qualité de son match à lui face à King ? Le film fait nettement apparaître l’éparpillement du joueur dans les semaines qui ont précédé la rencontre, ne manquant pas une occasion de faire monter la pression par ses pitreries et ses phrases tapageuses, mais oubliant au passage l’essentiel, à savoir s’entrainer sérieusement. Le quinquagénaire a sans aucun doute craqué physiquement au bout d’un set et demi, lui qui avait imprudemment voulu le format des trois sets gagnants ; le piège s’est refermé sur lui, c’est lui qui n’a pas tenu la distance. En revanche, pendant ce premier set et demi, Bobby ne pourrait invoquer la fatigue, et il a été dominé tout de même.
Ce que tout le monde a vu, c’est un joueur se faire dominer par une joueuse. Rien, dans son langage corporel, n’accrédite l’hypothèse qu’il aurait délibérément balancé le match ; il essayait bien de gagner les points, et il n’en marquait pas assez pour l’emporter. Point. Combien il a touché en perdant, combien il aurait touché en gagnant, encore une fois nous ne le saurons jamais. Mais pour le coup, j’irai dans le sens de Billie Jean lorsqu’elle affirme qu’il s’est vraiment battu : en effet il s’est vraiment battu, et ç’a été insuffisant.

Le dénouement idéal

« Battle of the sexes » mentionne, sans trop s’appesantir, l’homophobie de Margaret Court. Correction minimale vis-à-vis d’une championne qui ne le mérite pas forcément, mais qui est toujours en vie et dont l’exécution médiatique n’est pas le propos du film. L’exécution médiatique, qui couvait depuis des années, Margaret l’a eue en mai 2017 – à un moment où le film était déjà bouclé – en affirmant que le tennis féminin était rempli de lesbiennes, et en rappelant qu’il y en avait déjà quelques-unes à son époque… Bien qu’elle ne nomme pas sa grande rivale, il n’est pas compliqué de faire le sous-titrage.
Le film prête à Margaret un soupçon dès qu’elle voit Billie Jean recevoir sa coiffeuse dans sa suite. C’est plausible, bien que non vérifiable. Ce qui est authentifié, c’est que la championne s’est convertie au pentecôtisme, devenant même, en Australie, ministre de ce culte résolument homophobe. On peut donc difficilement imaginer deux championnes plus dissemblables que King et Court, au tournant des années 60-70, d’un côté la traditionnaliste mère de famille, de l’autre la libérale militant pour l’égalité des droits et des rémunérations entre les deux sexes. A n’en pas douter, Margaret Court, lorsqu’elle a affronté Riggs, ne percevait pas l’ampleur de l’enjeu symbolique que recelait cette rencontre. Si l’on en croit le film, elle a essentiellement accepté le défi pour des raisons financières.
Margaret fut en effet la seule mère de famille à écumer le haut niveau féminin à cette époque. Elle mit sa carrière entre parenthèses à trois reprises, en 1967 pour son mariage, et en 1972 et 1974 pour donner naissance à ses deux enfants. A titre de comparaison, Billie Jean King choisit d’avorter en 1971, sans doute pour poursuivre sa carrière professionnelle qui était sa priorité. On peut aussi mentionner ses orientations sexuelles, sur lesquelles elle commençait peut-être à s’interroger. C’est un choix scénaristique que de faire coïncider les débuts de sa relation avec Marilyn Barnett en 1972 ou 1973, et de prêter à Marilyn le premier pas. Billie Jean, consultante sur le film, cautionne cette version des faits, mais son avortement de 1971 n’est-il pas le signe éventuel qu’elle n’était à l’époque pas certaine de ses orientations sexuelles, et par ricochet de l’avenir de son couple avec Larry King ?
Ce point n’est qu’un détail, sans grande importance. Mais dans cette histoire, le fait que Bobby Riggs batte Margaret Court avant de s’incliner face à Billie Jean King n’est pas anodin. Imaginons la situation exactement inverse, la question de l’égalité des prize money ne serait certainement pas devenue si brûlante si Billie Jean avait perdu et Margaret avait gagné. Je n’entends pas remettre en cause la légitimité de la victoire de King, je dis simplement que le dénouement a été le meilleur qui soit pour la cause du féminisme sportif.

L’homme de l’ombre

La principale omission du film selon moi, c’est de ne pas avoir creusé davantage le personnage de Jack Kramer. Plus j’y pense, plus je suis convaincu que Kramer est l’un des personnages clés de cette histoire. Dans le film, Kramer est présenté comme un « officiel » du tennis américain, aux convictions bien chevillées au corps concernant le manque d’attractivité du tennis féminin, mais à la tenue impeccable, ne faisant pas de vagues, au contraire du clown médiatique Bobby Riggs. Ce n’est pas inexact, mais c’est 10% de ce qu’il y a à dire sur Kramer.
Première erreur dans le casting, l’acteur interprétant Kramer, Bill Pullman, est âgé de 64 ans en 2017, soit nettement plus que le vrai Kramer en 1973, qui avait alors 52 ans. Kramer était de trois ans plus jeune que Riggs, ce qui n’apparaît absolument pas dans le film !
Né en 1921, Jack Kramer a connu ses grandes heures au lendemain de la guerre. Il s’impose comme le meilleur joueur amateur, en remportant Wimbledon en 1947, l’US Open en 1946 et 1947, et la Coupe Davis ces deux années. Dominant outrageusement le tennis amateur, il signe un contrat professionnel avec le promoteur Jack Harris pour faire fructifier ses talents tennistiques sur le plan monétaire. Le n°1 mondial des professionnels est alors… Bobby Riggs. Kramer ne tarde pas à lui ravir son trône. Au point qu’en 1950, Riggs, lassé et humilié de perdre soir après soir contre Kramer, met un terme à sa carrière professionnelle et se reconvertit dans l’organisation des tournées pros.
Riggs devra interrompre rapidement cette reconversion, dépassé par… Jack Kramer, qui prend en main l’organisation du circuit professionnel et le fait passer véritablement à l’âge adulte. Sous la houlette de Jack, les tournées professionnelles se doubleront bientôt d’un circuit de tournois qui va élever les tournois du French Pro, du Wembley Pro et de l’US Pro au rang de jalons majeurs du tennis professionnel.
A deux reprises dans sa carrière, Bobby Riggs sera donc supplanté par Jack Kramer, d’abord raquette en main, puis en tant que promoteur de tournées professionnelles. De quoi nourrir quelques éventuelles rancœurs… Mais mettons pour l’instant cet aspect-là de côté, et terminons sur Kramer.
A partir de 1953, devenu manager, l’Américain devient une véritable usine à recrutement des meilleurs amateurs : Segura, Sedgman, Gonzalez, Trabert, Rosewall, Hoad, Gimeno, Laver, tous déserteront les rangs amateurs pour rejoindre son écurie professionnelle, qui devient au fil des années une hypothèque sur la crédibilité des tournois du Grand Chelem. Devenu l’homme à abattre pour la Fédération internationale, Jack Kramer sera l’un des inlassables promoteurs du tennis « Open », c’est-à-dire ouvert à tous sans distinction. L’ouverture de 1968 lui donnera finalement raison, en ce sens il a été un grand visionnaire du tennis de haut niveau.
Nous parlons bien d’un homme qui n’est détenteur à titre personnel que de trois couronnes en Grand Chelem, parce qu’il entendait vivre de son métier de tennisman et qu’en 1947 c’était mal vu. C’est bien le même homme qui s’est fait trainer dans la boue pendant 15 ans par les partisans du tennis amateur, conservateurs d’un âge finissant et qui allait d’ailleurs s’achever en 1968.
C’est bien cet homme-là, donc, qui se dresse devant Billie Jean King au début du film, qui laisse partir sans sourciller Billie Jean et ses consœurs vers un circuit à l’avenir incertain, et qui les exclut de la Fédération américaine, les privant ainsi d’une place dans les tournois du Grand Chelem.
Il y aurait de quoi se tenir les côtes, si ce n’était aussi répugnant.

Jack Kramer, seul vrai perdant de la bataille des sexes

La seule raison valable à un tel comportement, c’est que la perte de neuf des meilleures joueuses du monde était à ses yeux un simple dommage collatéral, et que l’impact financier d’une telle décision serait si faible que cela ne valait pas la peine de négocier quoi que ce soit pour les garder à la maison. Le moment le plus important du film est bel et bien celui où Billie Jean met son véto à la présence de Kramer comme commentateur du match. Jack Kramer, en effet, était autrement plus dangereux pour le tennis féminin que ne pouvait l’être Bobby Riggs, parce que Kramer croyait sincèrement à ce qu’il disait.
Quelques semaines avant le match King/Riggs, l’US Open 1973 fut le premier Grand Chelem à pratiquer une stricte parité entre les gains du simple dames et ceux du simple messieurs : Margaret Court empocha la coquette somme de 25000 $, tout comme John Newcombe, le vainqueur du tournoi masculin. Il est pour le moins cocasse que la grande dame par qui tout cela est arrivé, Billie Jean King, ait dû abandonner en raison d’une grippe lors de cette édition-là. Une défaite de King face à Riggs n’aurait pas manqué de relancer le débat sur la légitimité de ce choix de l’US Open, et nul doute que Kramer aurait été premier de cordée pour retourner la lame dans la plaie…
La victoire de Billie Jean King a donc bien couvert la lutte pour l’égalité des dotations du vernis de respectabilité qui lui était indispensable. Qui en a pâti ? Jack Kramer, qui a dû réviser son jugement uniquement dicté par des considérations financières, et qui a dû par la suite composer avec cette nouvelle réalité et envisager un partage plus équitable du prize money.
Qu’en est-il de Bobby Riggs ? Ses propos incendiaires avant la rencontre étaient tellement caricaturaux qu’il est rétrospectivement difficile de les prendre tout à fait au sérieux. Que cherchait-il réellement ? Une chose est certaine, Bobby Riggs avait des raisons valables d’en vouloir à Jack Kramer, qui aura tout réussi mieux que lui. Mais surtout, une chose m’a sauté aux yeux à la lecture de cette histoire : si l’intention de Riggs était de décrédibiliser les positions misogynes de Kramer en les contrant par l’exemple raquette en main, il ne s’y serait pas pris autrement. Un indice majeur plaidant en ce sens est la solide amitié qui est née entre Riggs et King à la suite du match. Le film l’effleure à peine sur la fin, mais leur amitié n’était pas feinte.
Je terminerai sur une tirade imaginaire du bouffon Bobby Riggs à l’adresse de Billie Jean King, à la sortie de leurs vestiaires respectifs, juste après le match : « Billie Jean, je te félicite. Je te félicite vraiment, parce que ta victoire, ainsi que la manière, étaient la meilleure issue que ce match pouvait proposer. Je ne devais pas te battre, le sport féminin aurait connu un terrible retour en arrière. Je ne devais pas non plus te faire cadeau du match, ç’aurait été la condescendance ultime pour la cause que tu défends. Non, le mieux pour tout le monde, c’était que j’essaie vraiment de te battre et que je n’y parvienne pas. »
Pour tout le monde, sauf pour Jack Kramer évidemment.

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Grand passionné de tennis depuis 30 ans.

300 Responses to Le bouffon, la reine et le truand

  1. Colin 8 novembre 2018 at 13:32

    Superbe article, très documenté et très bien écrit de surcroît. Une belle entrée en matière dans la liste des auteurs 15-love pour Rubens.
    Quelques commentaires en vrac.
    Ce sujet me touche particulièrement car j’ai eu l’occasion ici-même de commenter le film de Faris&Dayton « Battle of the Sexes » (c’était il y a 11 mois, quand le film était sorti dans les salles obscures : http://www.15-lovetennis.com/?p=20759. Aujourd’hui, on peut le (re)voir en replay ou en VOD sur diverses plates-formes).
    L’hypothèse complotiste (et masculino-suprématiste) comme quoi Riggs aurait balancé le match ne tient pas une seconde. A cause de cette défaite, Riggs a perdu la poule aux œufs d’or : en cas de victoire sur King, d’autres matches lucratifs du même type auraient été organisés dans la foulée (des contacts étaient déjà pris avec la jeune star montante de l’époque, une certaine Chris Evert).

    J’ai trouvé très intéressante la partie de ton texte concernant Jack Kramer (notamment son « historique » avec Bobby Riggs), car elle (Steve?) nous aide à comprendre pas mal d’aspects du film qui pourraient nous échapper sans tous ces éléments.

    Et si l’on tire des parallèles (plus ou moins judicieux) avec la période actuelle, on pourrait dire que les requins de Kosmos, Piqué en tête (« aficionados non philanthropes » eux aussi) peuvent être considérés comme les Lamar Hunt d’aujourd’hui.

    • Rubens 9 novembre 2018 at 00:30

      Colin, rapidement je te réponds juste sur ton dernier paragraphe : au vu de la tournure que prennent les choses actuelles, je ne me hasarderai pas à une comparaison entre Gérard Piqué et Lamar Hunt. Piqué n’est certes pas un philanthrope, mais comme aficionado il a tout à prouver. Nous allons tout droit vers une disparition de la Coupe Davis dès 2019, il restera dans l’histoire comme son grand liquidateur.

  2. Anne 8 novembre 2018 at 18:42

    Après 6 ans, Pouille et Planque ont annoncé l’arrêt de leur collaboration. Une décision prévisible au regard des résultats 2018 de Pouille. Pas sûr que Haas, dont les préoccupations semblent quand même très éloignées du joueur français si’ on en doit son compte Instagram prenne la relève (pas sûr déjà qu’il continue tout court je pense). Reste à savoir vers qui va se diriger son choix… ce sera d’autant plus intéressant à voir que pour Planque, c’est la FFT qui l’avait choisi pour lui. Un choix plus que judicieux au départ, quand on voit son arrivée au premier plan. Et la durée de la collaboration. Mais peut être aussi l’année de trop quand on voit son ratio v/d ou la gestion des grands événements depuis 18 mois.

    • Patricia 8 novembre 2018 at 19:12

      Sur le plan comptable, il aurait pu prendre bien plus cher sans un début d’année avec un titre et 2 finales (dont une en 500) ; il bénéficie à Marseille et Dubaï de tableaux plutôt cléments, points qui seront plus difficiles à défendre sans doute cette année…
      Amusante trajectoire croisée avec Khachanov, qui le sort en finale de Marseille, et que Pouille bat à Dubai : à ce moment, le Français atteint son pic au classement avec une 11è place, la même que Khachanov réalise en fin de saison, grâce à des performances en indoor tonitruantes.

      • Anne 8 novembre 2018 at 21:18

        Totalement d’accord avec toi.
        C’est drôle les trajectoires des deux finalement. Bien vu !

  3. Patricia 8 novembre 2018 at 19:00

    Bienvenue Rubens, j’ai pris grand plaisir à lire ton article très fouillé et ses thèses bien argumentées. Le sujet m’intéressait, j’ai déjà lu sur le thème et j’ai appris des trucs sur tous les protagonistes. Merci !

  4. Perse 8 novembre 2018 at 20:29

    Merci pour cet article Ruben très intéressant et argumenté. L’histoire de la structuration du tennis en sport rémunérateur pour les deux sexes doit être étudié plus avant puisque le tennis est certainement le sport le plus rémunérateur pour les dames et où malgré certains commentaires peu amènes ses meilleures pratiquantes ont un statut véritable (avec l’athlétisme).

    Le combat féministe de Billie Jean-King était noble dans un contexte qui était très biaisé et c’est digne d’éloge. Malheureusement, les curseurs ont été poussé tellement loins qu’à l’heure actuelle ce combat est dévoyé et agaçant. Dommage qu’elle continue à hurler avec les loups.

  5. Rubens 9 novembre 2018 at 00:17

    Merci à tous pour ces messages de bienvenue !

    Colin, j’avais lu ton article sur le film, j’ai d’ailleurs hésité à publier le mien car le sujet avait déjà été traité sur ce forum.

    En voyant Kramer dans le film, je me suis d’abord demandé ce qu’il faisait là. Mon hypothèse sur la rivalité Riggs/Kramer ne repose sur rien, sinon la lecture de leurs CV respectifs. Si l’on prête à ce match une influence décisive sur le chemin de l’égalité des dotations entre hommes et femmes, alors il faut bien admettre que Riggs a largement oeuvré à la chose, quels qu’aient été son comportement et ses déclarations. Il est bien celui qui a lancé ce défi à Bille Jean, qui lui a tendu une perche et fourni l’occasion de prouver la valeur du tennis féminin. La misogynie de Kramer se manifestait, non par ses propos devant les caméras, mais par des actes bien réels, avec notamment le refus d’appliquer la parité des gains (il en était même bien loin !).

    Je sais que Billie Jean King a été consultante sur ce film. En particulier, c’est elle qui a donné des leçons de tennis à Emma Stone pour la rendre crédible. Sur l’ensemble du scénario, je ne crois pas exagérer en disant qu’elle était à la manoeuvre. Riggs et Kramer étant tous deux décédés, elle est la seule à pouvoir dire ce qu’il en est. A sa place, je n’en ferais rien, car je n’aimerais pas faire parler les morts. Mais du coup, je trouve révélatrice cette présence subliminale de Kramer dans le film, qui en dit soit trop soit pas assez.

    Perse, j’en profite pour ajouter une précision concernant la grande championne américaine : toujours en 1973, elle et son mari ont largement oeuvré à la mise en place des Intervilles, « compétition » de sinistre mémoire qui a privé Roland Garros de plusieurs des meilleurs joueurs du monde, Connors en tête, pendant 5 années. Le film la montrant largement à son avantage ne s’intéresse pas à ce détail, qui il est vrai n’a rien à voir avec la Bataille des sexes. Mais tout n’est pas non plus à garder dans l’oeuvre de Billie Jean.

    Par contre, je crains de n’avoir pas tout suivi. Elle dit quoi aujourd’hui Bille Jean, sur le tennis féminin ? Elle a pris la défense de Serena à l’US ?

    • Patricia 9 novembre 2018 at 09:14

      Pour Serena, hélas, oui.

      • Rubens 10 novembre 2018 at 16:38

        Ouh la… Pas bon en effet. Personne n’est parfait !

  6. Patricia 9 novembre 2018 at 09:13

    Aux Masters Next Gen, les 2 joueurs au-dessus du lot,de Minaur et Tsitsipas, se sont qualifiés invaincus. Tsitsi est mort de faim, il joue chaque point comme une balle de match… Il a lâché un seul set-croupion en poule, pareil pour de Minaur. Petite surprise, dans le groupe de Tsitsi, les 3 autres ont dû être départagés au set average, chacun ayant gagné un match ; du coup ce n’est pas Tiafoe, favori pour la 2è place, qui s’est qualifié, mais Munar. De l’autre côté, avec la WC italienne 650è mondial, une telle situation était improbable et il s’est effectivement fait torcher par tout le monde. Tsitsi affrontera Rublev en demi.
    La finale de Minaur/Tsitsi serait à voir !

    • Paulo 9 novembre 2018 at 10:22

      Masters Next Gen un peu tronqué quand même, avec les absences de Zverev, Khachanov, Coric, Medvedev, Shapovalov notamment… je pense que Tsitsi va le gagner (en même temps c’est pas dur à pronostiquer, c’est le mieux classé et comme tu le notes, il est mort de faim – d’ailleurs il me donne tout le temps cette impression d’être mort de faim, c’est un sacré compétiteur)

      • Patricia 9 novembre 2018 at 12:36

        Khachanov et Coric sont trop vieux pour participer au Next Gen (même l’an dernier il me semble qu’ils n’étaient pas qualifiés) ; c’est jusqu’à 21 ans, il y a juste Shapo et Zverev qui étaient qualifiés et qui zappent.

        • Paulo 9 novembre 2018 at 14:57

          Ah oui, je ne voyais pas Coric si vieux… vérification faite, ce sont manifestement les joueurs ayant moins de 21 ans au 1er janvier qui sont admis.
          Khachanov et Medvedev ayant 22 ans, ils ne sont évidemment pas concernés.
          Le truc bizarre est qu’il y a un gars, un Espagnol, apparemment « qualifié », qui participait. Au détriment du Frenchy Ugo Humbert, 10ème à la Race des jeunes.

          Tiens, c’est Tsitsi qui rafle le prix de la plus belle progression de l’année à l’ATP (vote des joueurs).
          Et de Minaur est élu Newcomer of the Year (je croyais que c’était réservé au meilleur au classement des moins de 20 ans, hors de tout vote, mais non).
          Ça vient de sortir, c’est sur le site de l’ATP.

        • Colin 9 novembre 2018 at 15:14

          La présence d’un « qualifié / wild card », c’était déjà le cas l’an passé, et c’est toujours un italien car le Masters NextGen a lieu à Milan.
          Voir cet « article » (en vidéo) d’Eurosport:
          https://video.eurosport.fr/tennis/atp-next-generation/2018/video-liam-caruana-l-italien-de-la-nextgen-qui-voudra-faire-oublier-son-classement_vid1135810/video.shtml

          • Paulo 9 novembre 2018 at 18:16

            Oui, italien ; le pire c’est que j’ai vu cette vidéo, un peu distraitement certes, et ayant zappé la fin, je n’avais pas vu que c’était déjà le cas l’an dernier.
            Des qualifs réservées aux joueurs italiens donc… il n’empêche, je trouve ça bizarre ; je suppose que c’est un deal entre l’ATP et la fédé italienne, quelle autre explication ? Le gars perd d’ailleurs logiquement ses 3 matches, ne remportant qu’un set sur 10 joués.

  7. Patricia 9 novembre 2018 at 12:58

    Tiens, y a les ATP awards qui sont sortis, ils ont mis de Minaur en « newcomer of the year » alors que c’est censé être le plus jeune joueur du top 100 (qui est Shapo, né en avril alors qu’Alex est plus vieux de 2 mois).
    A part ces chipotages, c’est bien Tsitsipas qui choppe le « most improved player », Djoko récupérant l’award du « come-back ».

    Pour une fois c’est pas Fed pour le Edberg award de la sportivité, mais Nadal (qui l’avait déjà eu une fois).

    • Paulo 9 novembre 2018 at 15:01

      Ah d’accord, j’avais pas vu ton comm.

      Pour de Minaur, c’est bien un vote des joueurs qui l’a choisi ; donc ça aurait changé depuis l’an dernier ?

      Tsitsi, c’est justice, puisqu’il entre quand même dans le top15 en partant de la 90ème place environ. Cecchinato c’est pas loin d’être du même tonneau, mais plus monosurface, sans doute cela a-t-il joué ?…

  8. Anne 9 novembre 2018 at 16:33

    La blessure de Nadal a au moins un avantage : permettre à l’Espagnol comme à Djokovic de se libérer de leur engagement avec l’Arabie saoudite. Le Serbe a annoncé à Londres qu’elle était annulée du fait de la blessure de Nadal.

  9. Patricia 10 novembre 2018 at 08:24

    Comme prévu, Tsitsipas contre de Minaur en finale du Master Next Gen. Tous deux ont dû s’employer 5 micro-sets, j’ai vu la demi de Minaur/Munar, excellente ! J’ai jamais vu de Minaur jouer aussi bien, et l’Espagnol s’est battu jusqu’au bout avec un très bon niveau, encore une fois des points super spectaculaires.
    Je vais essayer de voir la finale, ça promet des étincelles.

    • Paulo 11 novembre 2018 at 10:28

      Vu la finale (ainsi qu’une bonne partie du Munar-de Minaur) et ça jouait vraiment bien. 45 coups gagnants en tout ! La plupart des fautes étaient provoquées, sauf vers la fin où de Minaur ratait plus : on le sentait (et lui aussi manifestement) un peu impuissant.
      Tsitsi très costaud, dans la lignée de ses très bons matches de 2018. Très peu de failles chez lui. Avec le circuit secondaire, il mène désormais 4 victoires à 1 contre de Minaur, ce dernier ayant gagné sur… gazon, à Surbiton, en 2017.
      De Minaur m’a bluffé par son jeu au filet, excellent, et sa volonté de perturber Tsitsi en attaquant beaucoup, faisant même retour-volée…
      Je crois qu’on a eu là un avant-goût de finales et demi-finales sur les grands tournois dans les années à venir !

      • Rubens 11 novembre 2018 at 12:22

        Là où je m’interroge, c’est sur la pertinence réelle de ce Masters de la NextGen. Ils sont déjà confrontés à la dure réalité du circuit (Tsitsipas et DeMinaur ne s’en sortent pas si mal d’ailleurs), pourquoi leur concocter une compétition au prétexte de leur jeunesse ? A ce compte-là, pourquoi pas un Masters pour les gauchers, pour les plus de 1,95m, pour ceux qui ont une verrue au-dessous de l’omoplate, pour les orphelins ?

        Accessoirement, si un jeune de 20 ans est qualifié pour le VRAI Masters (comme Zverev l’an passé), il semble dispensé de cette compétition. Mais du coup l’argument des « meilleurs jeunes » tombe à l’eau.

        Ils ont, je crois, mieux à faire : se reposer, puis entamer un travail de fond pour la prochaine saison. Loin des projecteurs. Lors du prochain Open d’Australie, nous verrons ceux qui ont bossé sérieusement.

        Mais bon, je dis ça je dis rien…

        • Paulo 11 novembre 2018 at 14:18

          Selon https://fr.wikipedia.org/wiki/Next_Generation_ATP_Finals ce Masters Next Gen a été mis en place à titre expérimental : « ce tournoi a été créé afin d’expérimenter de nouvelles règles de jeu »

          C’est vrai qu’il y a pas mal d’expérimentations de faites sur ce tournoi, comme tu peux le voir sur le lien que j’ai mis.

          Perso la plupart des nouveautés ne me plaisent pas, ainsi les sets se terminant à 4 jeux, ou l’absence de let au service, ou le coaching aux changements de côté, ou l’absence d’avantage à 40 partout…

          Il y a aussi la « boîte à serviettes » qui a fait parler d’elle :-D
          Je suis pour, perso, estimant que les ramasseurs de balles ont assez à faire pour ne pas être obligés d’apporter la serviette aux joueurs en plus.
          Tsitsi a exprimé son désaccord et s’en est pris plein la tronche pour ça, y compris par Zverev…

          Je suis aussi pour le « serve clock » et la limitation des MTO à un par match.
          Pour le remplacement des juges de ligne par le hawk eye, je sais pas trop… manifestement les joueurs n’ont pas l’air de s’en plaindre. Cela dit je trouve que ça déshumanise un peu le tennis.

          Après, pourquoi un tournoi réservé aux jeunes et pas à ceux de +1m95 ? J’imagine que c’est parce que ça attire plus de monde… ce sont quand même a priori les stars de demain, tandis que les gauchers avec une verrue sous l’aisselle n’ont a priori pas de raison de déchaîner les foules à l’avenir… j’imagine qu’une partie des spectateurs se dit : au moins j’aurai vu une fois dans ma vie jouer Tsitsipas, ou de Minaur, ou d’autres ; pas mal d’entre nous auraient aimé voir jouer Fed (ou Nadal, ou Djoko) une fois dans leur vie, même quand ils n’avaient que 20 ans, non ?
          Cela dit perso je n’ai regardé qu’une demie et la finale, parce que les joueurs concernés m’intéressent.

        • Patricia 11 novembre 2018 at 14:32

          La raison originale est évidemment promotionnelle, elle permet de diversifier les visages connus du grand public qui assureront la pérennité de la promotion du circuit quand le Big 4 sera parti. Pour l’instant, il leur est trop difficile de briller dans les évènements les plus retransmis…

          Maintenant, la question de la valeur et de l’intérêt des Next Gen dépend de l’investissement sportif des participants, généralement proportionnel à leur compétitivité et au niveau de jeu proposé. Pour avoir regardé une partie des deux éditions, je dois dire que cette compétition a su les motiver visiblement bien plus que l’ordinaire du circuit, en dépit de l’absence de points. Leur implication n’a rien à envier à un grand titre qui ne compte pas pour du beurre. Ces jeunes sont vraiment une élite et le talent rassemblé supérieur à la plupart des tournois. Le niveau de jeu proposé et la qualité du spectacle étaient sans doute supérieurs à bien des duels qu’on verra aux vrais Masters….

          Ils seraient mieux à se reposer ou à s’entraîner, dis-tu ? Nul doute, vu ce qu’ils ont montré, qu’ils déjà sont très impliqués toute l’année dans leur entraînement ! Jouer des matchs à gros niveau contre des très bons joueurs surmotivés participe à leur progression… l’an passé, remporter la compétition avait manifestement boosté le moral de Chung et favorisé son très bon niveau à l’AO.

          Zverev ne vient pas parce qu’il joue bien plus gros aux Masters, financièrement et en termes de points… les Masters Next Gen ne s’inscrivant pas dans le schéma réglementaire ne peuvent pas être contraignants.

          • Rubens 12 novembre 2018 at 00:06

            Salut Patricia,

            Pour l’entrainement, ce que je voulais dire, c’est que la période de l’intersaison est la seule où l’on peut effectuer un travail de fond, technique et physique. Surtout à leur âge, où ils sont encore largement perfectibles. De Minaur, par exemple, a des progrès à faire en coup droit. Bosser sérieusement son coup droit, ça lui prendra des semaines, 6 heures par jour, travail quasi-impossible en plein milieu de la saison. Grappiller une semaine de plus en zappant une compétition sans points ATP avec des sets à quatre jeux ne me semble pas négligeable. Il vaudrait mieux pour lui revenir en janvier avec un coup droit qui défonce tout.

            Parmi les reproches faits à la nouvelle mouture de la Coupe Davis (pardon M. Davis, je parle du truc de Piqué, là, qui part en quenouille), les joueurs ont tiqué sur la date, après les Masters, qui raccourcissait leur intersaison. Dont acte. Mais le même reproche peut être fait à ce pseudo-Masters…

        • Anne 12 novembre 2018 at 10:42

          Je pense qu’il y a deux raisons, dont une que l’ATP n’avouera probablement jamais : le tennis a horreur du vide. Il y avait une semaine sans rien, aucun tournoi ni Coupe Davis… mis à part éventuellement la finale de la Fed Cup mais ça ne concerne en rien l’ATP et le dimanche s’entrechoque avec le premier jour des Masters + ils ont eu très, très peur quand ils ont commencé à voir que le big 3+2 trustait tout et vieillissait sérieusement… d’où essayer de mettre en valeur les jeunes

  10. Jo 11 novembre 2018 at 14:47

    Gusanito, c’est jeunot, fluet, sautillant, ça parle espagnol. Gusanito, ça veut dire vermisseau dans la langue de Rafa et ça irait comme un gant à…

    https://www.youtube.com/watch?v=tgzsAAgCr60

  11. Paulo 11 novembre 2018 at 17:19

    Attention à Anderson sur ce Masters… un match de costaud pour se débarrasser de Thiem 6-3 7-6(10), le Sudaf n’est pas là pour faire de la figuration apparemment.

    • Patricia 11 novembre 2018 at 22:29

      oui, surtout quand tu vois le niveau abyssal du match Nishi-Federer… soit y a une transformation radicale, soit ils sortent pas des poules.
      Anderson très solide, Thiem nul au premier, légèrement devant au 2è, mais Anderson fait un TB super costaud, 3 aces d’affilée, un winner de malade… Même ce match de bonne tenue dans sa 2è partie est bien moins fun que ce que j’ai vu chez les minots la veille, mais alors l’actuel… bouark ! Nishi gagne le 1er au TB avec 3 winners 18 UE !

      • Paulo 11 novembre 2018 at 22:53

        Le Vieux a vraiment joué comme un pied : 34 fautes en tout. Sur les tournois précédents ça pouvait faire illusion sur les premiers tours, vu l’adversité ; mais au Masters, ça ne passe pas. Il risque fort de ne pas sortir de sa poule.
        Je vois Nishi en demie malgré tout. Il a quand même mis une taule à Thiem à Vienne… Anderson a des chances de finir premier de ce groupe.

        • Patricia 12 novembre 2018 at 09:31

          Fed a fait un bon Bercy, sa demie contre Djoko était excellente ; Bâle était bof mais sur la fin c’était correct. Là, il se fait battre par un mauvais Nishi. Peut être que le Japonais peut mieux jouer dès le prochain match, mais il était excellent dans la taule contre Thiem, s’il est médiocre, ça ne passera pas : ce dernier jouait bien dans le 2è contre Anderson (il a marqué 4 points de plus dans ce set)

          • Paulo 12 novembre 2018 at 10:52

            C’est vrai qu’il a fait un bon Bercy – seulement 3 matches – mais à Bâle il n’était vraiment pas rassurant.

            Il a de la chance : demain il joue Thiem, et non Anderson. Je pense que ça peut le relancer ; s’il avait eu à affronter Anderson, il risquait fort de perdre et de se retrouver à zéro point (et si Nishi battait Thiem dans le même temps, c’était mort pour la demie).

  12. Elmar 11 novembre 2018 at 22:50

    Roger, depuis 10 mois, n’aura eu qu’une embellie au niveau du jeu, c’est à Bercy. Très mauvais aujourd’hui. Apparemment, il a beaucoup pesté lors des sets d’entraînements joués durant la semaine. Il va probablement pas sortir de sa poule, ce qui est super rare pour lui. Je me souviens de 2008 et je crois que c’est tout, de mémoire. Même en 2013, son année pourrie, il était parvenu en demi.

    • Anne 12 novembre 2018 at 10:52

      A wimbledon, à un point près, il est en demi finale sans perdre un set, sans faire une double faute du tournoi avec un niveau bien plus que correct… la défaite mortifère ne doit pas faire oublier qu’il jouait alors bien, tout comme il jouait bien lors du tournoi de Stuttgart…

      Là où son niveau a été surprenant c’est à Halle, Cincinnati et Bâle, trois tournois où il est comme un poisson dans l’eau en principe (même si l’an dernier aussi à Bâle il montrait des signes de nervosité et comme c’est SON tournoi, il se met une pression bien plus grande).

    • Elmar 12 novembre 2018 at 15:55

      On a déjà eu l’occasion d’en parler. Moi, j’ai trouvé Roger moisi depuis Indian Wells jusqu’à Bercy. J’ai raté quasi aucun de ses matchs sur cette période et à aucun moment je me suis dit qu’il y avait une vraie embellie.

      • Anne 12 novembre 2018 at 16:55

        Avant Cincinnati, personne ne parlait véritablement de son niveau. Il y a Halle où l’accumulation des matchs semblaient se faire sentir sur la fin mais rien d’alarmant… encore moins à Stuttgart ou même à Wimbledon. Là, j’ai un peu l’impression qu’on essaye de refaire l’histoire a posteriori

      • Nathan 12 novembre 2018 at 17:23

        Arrête de te faire du mal, Elmar ! Ne le regarde plus :)

        Il jouera mal mais il gagnera à l’arrache sa poule et fera de l’oeuf (Djoko) une omelette !

        Il faut y croire, le mental, tout est là ! « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », allons, allons !

        • Remy 12 novembre 2018 at 17:49

          Je pense plutôt qu’il ne sortira pas de poule :(

        • Colin 12 novembre 2018 at 17:55

          Qui ça? L’œuf ?

      • Remy 12 novembre 2018 at 17:58

        Même avis qu’Elmar, même si cependant je pensais que Bercy lui avait fait du bien dans l’enchaînement des matches.

        Hier soir, j’ai vu un de ses pires matches parce qu’en face Nishikori était vraiment faible.

        Je veux bien qu’on parle des titres mais dehors de Melbourne ça reste mineur. Il faut aussi regarder les matches et voir contre qui joue Rodge. A part Cilic et Nishikori il n’a battu personne cette année.

        Le big four s’est cassé pendant 2 ans mais tous les petits tauliers qui suivaient ont disparu aussi (Stan, Berdych, Tsonga, Del Po, Raonic …)
        Je trouve le niveau du circuit assez faible.

    • Elmar 12 novembre 2018 at 18:27

      Heu ben Anne, je serine depuis des mois et des mois qu’il joue comme une quiche au point que je pense souler tout le monde avec ça. Donc non, je ne refais pas l’histoire.

      Après c’est comme ça. Je ne me fais pas du mal, comme semble le penser Nathan. Je constate, c’est tout.

      Et moi aussi Remy, j’avais repris espoir à Bercy. Mais là franchement, j’y crois plus du tout pour 2018. Et j’attends de voir pour 2019.

  13. Babolat 12 novembre 2018 at 14:16

    Merci pour cet article Rubens. Ça fait toujours plaisir de lire de nouvelles plumes. A l’image de ton homonyme flamand, c’est une bien belle peinture que tu nous as offerte.

    En revanche… what da fuck ? Roger, c’est quoi ce match de merde ? Nishikori jouait top 50 (6 coups gagnants !). Bon j’y crois. Je pense que contre Thiem il va se remettre à l’endroit.

    Sinon, un tenant du titre (Dimitrov) qui ne se qualifie pas pour le master suivant, ce n’est plus arrivé depuis 2010 avec l’ami Davydenko qui a plongé dans les limbes après avoir tutoyé les sommets.
    On a Hewitt aussi en 2003 qui avait terminé l’année 2002 en pole position et qui s’est retrouvé 24e en 2003.

    Si je devais tenter un prono, je ne serais pas original en nommant Novak (oeuf) Djokovic comme le favori.
    On espère un coup de théâtre mais c’est plus trop le genre de la maison depuis quelques temps.

    • Anne 12 novembre 2018 at 14:49

      Federer a annulé son entrainement sur les courts indoor du Queens. Est-ce parce qu’il s’entraîne ailleurs (pourquoi pas les courts d’entrainement de la O2) ou pour une autre raison… affaire à suivre

    • Paulo 12 novembre 2018 at 14:53

      Davydenko a été opéré du poignet en 2010, cela explique en grande partie sa chute au classement et sa non-qualification au Masters.
      Hewitt en 20013 je ne sais pas, mais vu la chute, et sa tendance aux blessures, il y a des chances que ce soit aussi l’explication.

      Dimitrov, lui, n’a pas été blessé.
      Il faut aussi reconnaître que son parcours au Masters fut incroyablement facilité par les absences de Djoko, de Murray, de Wawrinka, de Delpo, le forfait de Nadal et l’élimination de Fed en 1/2 finale par Goffin. Dimitrov n’a battu aucun top player digne de ce nom pour remporter le Masters, ça doit être une première ou pas loin (le mieux classé qu’il ait battu était Thiem, alors 4ème mondial et pas vraiment à l’aise en indoor…). Par comparaison, Davy en 2009 bat Nadal en poule, Fed en 1/2 et Delpo en finale !

      • Jo 12 novembre 2018 at 16:56
        • Paulo 12 novembre 2018 at 18:36

          yordan milew
          il y a 2 mois
          dimitrov is indeed the quickest.. at getting knocked out of important tournaments that is
          1,7 k

      • Anne 12 novembre 2018 at 16:58

        L’autre surprise du même genre, c’est Sock… pareil, sans blessures pour expliquer la chute vertigineuse en simple. Et lui, il pousse le vice à faire en plus une année assez fabuleuse en double.

        C’est clair que pour un alignement des planètes, Dimitrov aux Masters, il en a eu le droit à un sacré… du genre d’un Grand Chelem remporté sans rencontrer de Top 25 ou une Coupe Davis gagnée sans vaincre le moindre Top 40 ;-)

        • Paulo 12 novembre 2018 at 18:41

          Sock a dû considérer qu’avec le prize money engrangé à Bercy et au Masters (et dont il a sans doute été le premier surpris), il pouvait se la couler douce cette année, je ne vois pas d’autre explication.

          • Anne 12 novembre 2018 at 20:15

            Ça pourrait être une explication s’il n’y avait le double… or, dans cette discipline, il ne se l’est pas coule douce, bien au contraire… ce qui renforce le côté totalement bizarre de sa saison. Bon l’an prochain, où il se trouve un autre partenaire où il se dédie totalement au simple : la paire Bryan sera réformée dès janvier.

            • Paulo 12 novembre 2018 at 20:52

              Je sais qu’il a performé en double, se qualifiant pour le Masters ; mais le double est quand même moins exigeant que le simple, les échanges sont plus rapides et en plus, tu ne frappes en moyenne qu’un coup sur deux ;-)

              Cela dit dans sa conf de presse conjointe avec Mike Bryan à l’US Open, il explique qu’il a pris comme un honneur le fait de remplacer Bob Bryan blessé ; on peut donc comprendre qu’il s’y soit consacré à fond, au détriment du simple (du coup ma thèse de se la couler douce tombe un peu à l’eau).

              C’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=CfC2V8FSRg4

        • Colin 12 novembre 2018 at 20:14

          …Se la couler douce… Et notamment ingurgiter une quantité démesurée de hamburgers. Ce qui n’est pas si gênant que ça pour le double, mais un peu plus pour le simple.

    • Rubens 12 novembre 2018 at 20:56

      Oui Roger, hier ça sentait le renfermé. Franchement.

      Cela étant, je me souviens très bien d’un événement précis : sa demi-finale de RG 2011 face à Djokovic. Il allait alors sur ses 30 ans, et je m’étais débrouillé pour finir plus tôt le boulot afin de voir le match en entier. Je frémissais à l’idée que c’était sans doute la dernière fois que je le voyais évoluer à un haut niveau, passé 30 ans je n’y croyais plus…

      Un peu de recul : pour tous ses fans (dont je suis), rappelons-nous de la dose de rab qu’il nous a offerte. Remercions-le. Et suggérons-lui de ne pas faire la saison de trop, celle où il cumulera les défaites face à des types qui ne méritent pas de le battre.

      • Achtungbaby 13 novembre 2018 at 08:49

        Ceci étant, s’il doit avoir en permanence cette attitude de star contrariée, toujours l’air irrité par tout et tous, il peut rester à la maison, il nous a donné assez de plaisir pour finir dans le rôle du vieux ronchon hautain.

        • Rubens 13 novembre 2018 at 09:03

          Joshua Tree, pour le coup je suis assez d’accord ! Le coup d’avoir dû changer de terrain d’entrainement, il fallait le faire !

          • Achtungbaby 13 novembre 2018 at 11:15

            Raconte Pierre Paul, je ne suis pas au courant !?

            • Rubens 13 novembre 2018 at 12:17

              @War,

              Roger a expliqué sa piètre performance (entre autres) par le fait que sa semaine d’entrainement s’était déroulée en partie au Queen’s, en partie sur les terrains annexes de l’O2 Arena et en partie sur le Central. Et il expliquait que ce n’était pas idéal pour se préparer. Pour le coup, des situations de ce genre, il en vit depuis 20 ans et ça ne le dérange qu’aujourd’hui.

              C’est une des rares fois où je le trouve authentiquement râleur…

              • Achtungbaby 13 novembre 2018 at 12:55

                « rares fois » ! Tu plaisantes van Dyck ??

                Dès que ça ne tourne pas comme il veut, il est capable d’une mauvaise fois sans nom !

  14. Anne 12 novembre 2018 at 20:18

    Noah le marabout se serait-il trompé de cible ? Entre Gasquet absent du premier jour du stage et qui lorsque cela s’est su a dû annoncer son forfait sa finale et la chute spectaculaire de Mahut au Masters, c’était pas trop la journée des Bleus

    • Paulo 12 novembre 2018 at 20:54

      Bon, si Noah maraboute Cilic dans le même temps, ça va compenser : Cilic a mené d’un break dans les deux sets vs Zverev, il a même servi pour le 1er set à 5-3, mais a perdu 7-6 7-6…

      • Anne 12 novembre 2018 at 21:39

        Et visiblement une erreur d’arbitrage non challengée dans les deux sets l’empêche de conclure chaque manche

        • Anne 12 novembre 2018 at 21:51

          Plus exactement, il aurait gagné le’ premier set s’il avait challengé le point annoncé contre lui et aurait pu rester au contact dans le 2e et s’il lui avait resté un challenge

          • Anne 12 novembre 2018 at 21:51

            *était resté (j’ai du mal ce soir)

  15. Babolat 13 novembre 2018 at 08:25

    Djoko sans forcer met 3 et 4 à Isner. Winter is coming…

    • Elmar 13 novembre 2018 at 08:46

      Faudrait un drôle de concours de circonstance pour que le titre lui échappe.

      C’est quand même fou de se dire qu’en 2018, T’auras les trois mêmes lurons qui auront choppé tous les gros titres qu’en… 2008.

      Cette putain de jeunesse qui n’éclot donc jamais.

      • Babolat 13 novembre 2018 at 11:03

        A ce train là, ils n’auront même plus besoin de faire le circuit senior.

    • Patricia 13 novembre 2018 at 12:18

      On ne peut pas dire que ce soit un gros scoop, tout le monde l’avait remarqué depuis le temps…
      Sauf peut-être la précision sur le rôle de son agent, les relations avec Tiley… En même temps, les super-stars s’occupent rarement eux-mêmes du boulot chiant, et Roger a exactement les mêmes privilèges dans les GC où il ne fait pas de gros chèque au responsable. En fait ce qui m’étonne le plus, ce sont les modérations mises par les critiques eux-mêmes : « c’est normal qu’il y ait des privilèges », « il mérite un traitement spécial ». Ben, seulement si on trouve normal que le business et les goûts du grand public priment sur l’équité sportive, ou que les retombées financières et médiatiques compensent les préjudices de programmation. Si ce n’était pas le cas, les joueurs opposés au traitement de faveur seraient impuissants de toutes façons.

    • Paulo 13 novembre 2018 at 13:56

      On voit que Djoko a été invité à la Laver cup et qu’il n’ose plus critiquer Roger. Sacré Roger, qui sait même acheter ses rivaux ;-)

      Je suis du même avis que Patricia : l’équité sportive doit prédominer, y compris sur le fait que Roger est une locomotive pour le tennis.
      De très grands champions ont pris leur retraite avant lui, je pense à McEnroe ou Connors, qui attiraient les foules, ou Borg bien sûr, ou Sampras, ou Agassi… et le tennis s’en est remis, de nouvelles stars sont apparues.

      Les stars de demain pointent le bout de leur nez : Zverev, Tsitsipas, Shapovalov, de Minaur, Khachanov… autant de jeux et de tempéraments différents – Zverev et Tsitsi commencent déjà à avoir une réputation de mecs pas spécialement sympas dans les vestiaires… il y a même eu de la friture sur la ligne entre eux à propos des serviettes ! – et il n’y a aucun souci à se faire, le tennis survivra à Roger, de même qu’à Nadal ; d’ailleurs il m’étonnerait beaucoup qu’on ne voie plus Roger dans le milieu : m’étonnerait pas qu’il achète la moitié du circuit et devienne à terme le vrai patron du tennis ! :-D

      • Anne 14 novembre 2018 at 08:50

        L’équité serait que tous les joueurs jouent à un moment ou un autre sur le central ou un autre grand court et tous les Top sur les petits…. c’est juste impossible, d’abord pour des raisons de sécurité…
        les traitements de faveur, ils concernent régulièrement les Top, pas juste Federer… et le plus souvent ils sont induits par… les télés qui sont celles qui décident avant toute chose.

        quant à Benneteau, il mélange tout, rumeurs, faits et entend tirer des conclusions qui l’arrangent en prétendant que tels ou tels faits sont forcément liés sans le début d’un commencement de preuves … on ne l’a jamais entendu critiquer Roland Garros ou Bercy quand ils avantagent outrageusement les français pour la simple raison qu’ils ont la nationalité française… quand Forget attend le dernier moment pour annoncer son programme à Bercy en 2017 parce qu’il sait que les chances que Federer zappe son tournoi et qu’une défection signifie que Pouille prendra sa place dans le tableau… on n’a vu personne s’en offusquer. Encore moins Eric Salliot, auteur de l’article qui reprend l’interview de Benneteau… quand les innombrables tournois français n’attribuent des WC qu’aux joueurs tricolores, les mêmes qui s’offusquent qu’untel a le droit au meilleur créneau sont quand même bien silencieux…

        quand Federer finit à 23h30 passées son match de quart de finale et doit rejouer le lendemain à 16h30 face à un adversaire qui a finit bien plus tôt… il est où son avantage ? Là aussi pas grand monde en parle…

        La federation australienne est partie prenante de l’Academie de Nadal… curieusement personne n’en parle ou n’évoque un possible traitement de faveur à son égard …

        Ok, Federer a joué 12 de ses 14 derniers matchs de l’Open d’Australie en nocturne… déjà, la stat est trompeuse car il faut direct en retirer 4 (les demies et les finales) qui sont forcément en nocturne. Ensuite, en 2017,il revient après 6 mois d’absence, rien d’étonnant à ce qu’il soit programmé en prime Time… il rencontre Berdych au 3e tour, Nishikori au 4e… ils vont quand même pas les mettre à un autre moment… en 1/4, il est là plus grosse star de sa partie de tableau donc qu’il soit là aussi mis en prime n’est pas non plus scandaleux… au bout du compte, sur les 14 matchs, il y a un match qui pourrait sembler étonnant… son match de 2e tour contre Struff alors que Djoko rencontrait Monfils… Federer ne s’est pas caché d’avoir demandé de jouer en nocturne. Djokovic ne l’a pas fait (un journaliste américain d’un grand média a même affirmé que son son entourage avait demandé à jouer eń journée car Monfils n’aime pas jouer sous la chaleur)…. donc là ça revient à un top joueur qui fait une demande et un autre non… ça change un peu la donne tout d’un coup. Mais c’est tellement plus simple de dire : Federer il a joué 12 de ses 14 derniers matchs en soirée… soit dit en passant, si on regarde les éditions antérieures à 2017,on se rend compte que le Big 3 joue à peu près le même nombre de matchs en journée et en soirée mais là aussi cela doit être un hasard si personne ne reprend des stats antérieures…

        C’est bizarre aussi de mettre sur le tapis Wimbledon… jusqu’en 1/8e de finale, Federer est dans une partie de tableau et Djokovic dans l’autre avec Nadal.. en 1/8e, sur les 3 affiches qui met aux prises le Big 3, celle de Nadal mérite le moins le central…. mais non, c’est Federer qui aurait un traitement de faveur…

        A l’US Open sans le moindre début de preuve, il prétend que l’agent est Federer aurait déboulé pour interdire au tournoi de le programmer sur le Armstrong… aucun des membres du Big 3 ne l’a été. Pourquoi, parce que les détenteurs de billets veulent les voir eux et personnes d’autres…

        Benneteau crache encore une fois sur la Laver Cup, en prouvant au passage qu’il ne maîtrise pas le sujet qui le faire décidément beaucoup parler prétendant que Federer ne serait monté au créneau sur la réforme de la Coupe Davis que quand la Laver Cup était menacée… pour quelqu’un qui s’est bien gardé de l’ouvrir sur le sujet quand il était en campagne pour la Fed Cup, quand bien même il n’a jamais témoigné les moindre intérêt pour le tennis féminin avant, il est quand même assez mal placé pour faire la leçon aux autres… quant aux conflits d’interets, il pourrait là aussi balayer devant sa porte… quand, entre autres choses, un capitaine de Fed Cup est payé au titre de consultant par une chaîne qui est sensée, le cas échéant, le critiquer, il y a conflit d’interet…. idem pour Mauresmo soit dit en passant… le pire, c’est qu’il ne doit même pas avoir conscience qu’il puisse y avoir un problème…

        Enfin un joueur comme Benneteau, il a aussi bien profité d’être contemporain de Federer…

        • Paulo 14 novembre 2018 at 11:22

          C’est marrant Anne, quand j’ai écrit mon comm j’ai failli le finir par « la parole est à la défense : Anne ? » ;-)

          Je viens de relire l’article de RMC, la réaction de Djoko, puis celle de Roger sur l’Equipe : en fait c’est une vraie boîte de Pandore, cette histoire. Tu sais quand ça commence, mais tu ne sais pas quand ça finit.

          Dans l’article de RMC, il y a les propos de Benneteau, et il y a ceux du journaliste, qui monte en mayonnaise, sans le moindre élément de preuve manifestement (quant à la colère de Djoko et de Fed respectivement) les histoires de prog à Melbourne et à Wimbledon.

          Pour les avantages en matière de prog réservés aux meilleurs par rapport aux seconds couteaux, perso cela ne me dérange pas ; c’est au même niveau que les avantages qu’ils ont en tant que TS par exemple : byes aux premiers tours, adversaires moins durs en 1/16 et en 1/8… ça a toujours été +/- comme ça : c’est aux jeunes de gagner des tournois « secondaires » (250 et 500) et de battre les meilleurs de temps en temps sur les gros tournois, pour monter au classement et ensuite bénéficier eux-mêmes de ces avantages.
          Pareil, les avantages réservés aux locaux, cela se fait partout et tout le temps : à RG, à Bâle, à Shanghai, à l’US Open, à Montréal, partout… ça ne me dérange pas, perso.
          Là où en revanche ça peut être dérangeant, ce sont les différences de traitement en termes de prog entre top players… du moins, si elles existent réellement, ce qui n’est pas si évident que ça. Enfin si un peu, quand le Big Three (Fed, Nadal, et Djoko, précisément) est favorisé parce que vendeur. Pour qu’il y ait un minimum de logique et d’équité sportive, que l’on traite de la même façon tous les top 8 par exemple en termes de prog (comme pour les TS, ce n’est pas le nom qui compte, mais le classement). Quand c’est juste « le nom » qui joue pour favoriser un joueur (pour des raisons de business), c’est gênant.

          Derrière l’histoire de l’agent de Fed exigeant le court central à Flushing (dont je vois mal comment Bennet’ l’aurait inventée) en fait il y a les avantages du Big Three, du « nom » ; mais effectivement, ça ne concerne pas que Federer…

          Sur la Laver Cup, j’ai déjà dit ce que j’en pensais (du mal :-) ), je ne m’étendrai pas. Il y a réellement conflit d’intérêt avec l’Open d’Australie, par définition. Cela dit, il y a aussi conflit d’intérêt entre Nadal et Wimbledon, tel que tu le dis. Donc cibler Fed uniquement
          n’est pas correct. Mais cibler les conflits d’intérêt en général est tout à fait légitime : en justifier un au nom des autres ne tient pas.

          Et tu as raison, Bennet’ fait lui aussi dans le conflit d’intérêt quand il est consultant RMC et capitaine de Fed Cup…

          Roger reviendra sans doute là-dessus après le Masters, selon ce qu’il a dit hier soir. Ce qui est sûr, c’est que ce genre de sujets explosifs est une aubaine pour les médias : de la castagne, enfin ! :-D

          • Anne 14 novembre 2018 at 18:49

            ;-)

            Quoi Eric Salliot monterait en épingle quelque chose qui concernerait quelqu’un d’autre que les Français… quelle surprise ! ;-)

            Loin de moi vouloir défendre les conflits d’intérêt. Le problème est plus en effet de vouloir parler de certains et de taire systématiquement d’autres. Et des conflits d’intérêts, c’est quand même un truc universellement partagé. Malheureusement. Après, tout le monde sait que taper sur Federer, ça fait du clic…

            Après le problème est en effet si c’est pour avantager précisément un joueur. Mais si on prend tout en compte, y en a-t-il un en particulier qui l’est ?

          • Anne 14 novembre 2018 at 18:55

            pour l’épisode de l’US Open, à part de vagues rumeurs… je ne vois pas trop justement comment Benneteau peut savoir ça. A part s’il a vu Godsick entrer dans le bureau…
            En l’espèce, il semble plutôt tirer des conclusions en utilisant un fait et un autre et en affirmant qu’ils sont forcément liés… prétendre des choses au micro d’une émission polémiste n’est quand même pas une preuve en soit.

        • Achtungbaby 14 novembre 2018 at 18:33

          euh, pour la question du conflit d’intérêts, il y a quand même une grosse nuance à faire entre le capitaine de Fed Cup consultant TV et le joueur/organisateur d’une compétition qui en paye d’autres très grassement !

          Pour la programmation, pas grand chose à retenir des propos de Benneteau, pour le conflit d’intérêts, je trouve qu’il a plutôt raison.

          • Anne 14 novembre 2018 at 18:51

            Il a quand même tendance à tirer des conclusions hâtives de quelques faits plus ou moins liés… a-t-il seulement le début d’une preuve que Federer est influencé pour l’Open d’Australie parce que la fédération australienne est partie prenante de sa compétition ?

            • Achtungbaby 14 novembre 2018 at 20:09

              Posons le débat autrement et oublions la programmation supposée avantageuse pour le suisse : est-il normal qu’un joueur soit en situation d’en payer d’autres au travers d’une compétition qu’il organise ?

              • Anne 14 novembre 2018 at 21:18

                Quand la famille Djokovic avait des liens plus qu’étroits avec le tournoi de Belgrade, tournoi joué fut un temps par Novak, ça ne semblait pas poser de problème à grand monde. Ni quand Ferrer avait des billes dans le tournoi de Valence…

            • Elmar 14 novembre 2018 at 20:30

              C’est pas super dérangeant pour une exhib, ça l’est plus pour une vraie compétition comme ça peut être le cas sur le circuit.
              Ferrer ou Djoko possédaient par exemple des tournois du Tour. Y a sans doute d’autres exemples.
              Là y a un bug dans la matrice.

              • Achtungbaby 14 novembre 2018 at 20:54

                vu les sommes en jeu, moi je trouve ça très dérangeant. Exib ou pas exib, c’est l’argent le nerf de la guerre.

              • Paulo 14 novembre 2018 at 21:17

                J’ai aussi pensé à Ferrer en rédigeant mon comm : c’était un conflit d’intérêt évident.

                Et Achtung a raison, exhib ou pas, y’a des intérêts en jeu, par définition, puisqu’il y a des sous, beaucoup de sous en jeu.

                Comme on ne peut pas parier sur soi-même quand on est joueur, on ne devrait pas être impliqué financièrement dans le sport que l’on pratique.

              • Anne 14 novembre 2018 at 21:24

                @Paulo perso, j’aime autant que les joueurs de tennis s’impliquent dans leur discipline plutôt que de voir débarquer un footballeur pour racheter une compétition pour la simple raison qu’il pense qu’il peut y faire fructifier ses affaires et démontre régulièrement une méconnaissance du tennis…

              • Achtungbaby 14 novembre 2018 at 21:32

                on a quand même bien vu que Fed était gêné au entournures quand le format de la CD a changé. Comment pouvait-il critiquer le nouveau format, pas si éloigné de sa Laver Cup ? Et on l’a vu sortir du bois uniquement quand il a été question que la CD tombe la semaine de la Laver Cup. Sur la période en question, ça sentait le gros malaise chez lui.

                Est-ce que les gars qui touchent des fortunes pour faire 3 jours de Laver Cup sont encore objectifs quand on parle calendrier ?

                Est-ce que Djoko n’a pas changé de discours vis à vis de Federer depuis qu’il en croque ?

              • Anne 14 novembre 2018 at 23:47

                Federer n’a au final pas tellement changé de discours entre mars et septembre sur la Coupe Davis… il n’est pas fan du format actuel, le dit depuis des lustres. N’etait pas franchement fan de la réforme au printemps et s’interrogeait déjà sur le modèle économique. Et il y a encore pas si longtemps(à bercy ? ), il disait espérer que les gens donneraient au moins sa chance au projet avant de la critiquer…

                La nouvelle formule’ de la Coupe Davis ne serait pas si éloignée de la Laver Cup ? Euh… franchement, y a quand même pas grand chose en commun entre les deux. Pas les mêmes formats de matchs, pas sur le même nombre de jours, Pas le même nombre de joueurs par équipe…

                J’ai un peu de mal à voir comment participer à un événement de 3 jours empêcherait de pouvoir dire qu’une saison de 11 mois est trop longue…
                Je veux bien que la Laver Cup soit le bouc émissaire tout trouvé du moment mais il y a des limites…

                En quoi Djokovic aurait changé de discours ? Mis à part à Wimbledon (et en l’espece, ce n’etait pas Federer le probleme puisqu’ils n’étaient pas dans la même partie de tableau)… on peut pas dire que lui même n’est pas sacrement privilégiié par les organisateurs la plupart du temps… il va quand meme pas reprocher aux organisateurs de traiter Federer un chouïa mieux que lui… ce serait grandement mal venu

              • Paulo 15 novembre 2018 at 10:37

                @ Anne : tu compares des choses non comparables : autant je peux comprendre que Federer, en amoureux de son sport et fin connaisseur de son histoire, ait envie de s’impliquer, jusqu’à ressusciter Rod Laver au travers de la coupe qui porte son nom, avec sur le banc les noms prestigieux de McEnroe et Borg, autant il ne faut pas mélanger les genres : qu’il le fasse si il veut, mais :
                1- quand il ne sera plus joueur
                2- en respectant les autres compétitions et circuits historiques (circuit ATP et Davis Cup) ; autrement dit, la seule option possible pour la Laver Cup est en décembre, au même moment que les autres exhibs (du moins les exhibs d’une certaine importance)

                Piqué et son intervention intempestive dans le monde du tennis, c’est un autre problème (qui montre surtout la dérive des dirigeants de la FIT, suivis d’ailleurs par certains joueurs).

              • Anne 15 novembre 2018 at 17:46

                @Paulo Si justement,ils sont qualifiés selon des critères sportifs… forcément pour les remplaçants c’est autre chose : ils font avec ceux qui sont disponibles… On peut détester la Laver Cup mais autant ne pas prendre des infos partielles véhiculées par un ex-joueur qui devrait ou moins en parler ou s’intéresser un tant soit plus au sujet… car Benneteau, il démontre surtout qu’il ne maitrise pas le sujet quand il en parle…

                Je disais juste qu’entre un joueur de tennis en activité et un sportif d’une autre discipline qui n’y connait rien en tennis… je choisis mon camp. Je n’ai JAMAIS mis en cause Piqué pour un éventuel conflit d’intérêt. Je met en cause Piqué pour son manque évident de connaissance sur le tennis et son histoire.

                l’ATP et l’ITF, la WTA chez les femmes…. elles se ridiculisent tout seuls depuis des mois… ils n’ont aucunement besoin des joueurs pour le faire. Qui aujourd’hui a le plus besoin des autres… j’aurais tendance à dire les instances. Sans les joueurs, elles ne sont rien. Faute d’avoir fait quelque chose quand il était encore temps. Et on parle d’un temps où la Laver Cup n’était même pas en chantier

              • Paulo 15 novembre 2018 at 18:13

                Anne : quels sont les critères sportifs de la Laver cup ?

                Sur n’importe quel tournoi, c’est le classement ATP. Sur la Laver cup ?
                Elle est ouverte à quelque joueur que ce soit qui remplit les critères ?

            • Elmar 15 novembre 2018 at 13:11

              Attention Paulo. Au fond, les seules institutions respectables dans le tennis dont les Grand Chelems et la Coupe Davis. La seconde est quasiment morte du fait même de la fédération qui en est responsable.

              Le reste du circuit, franchement, n’a pas d’aura historique. Il n’y a pas sur les autres tournois une dimension historique, puisque ces compétitions ont allègrement été inventées, déplacées ou supprimées au gré des motivations économiques des uns et des autres.
              Bref, toute nouvelle compétition issue de l’imagination de qui que ce soit à autant de valeur qu’un 500 à Dubaï ou qu’un 1000 à Madrid.
              Pour quelle raison faudrait-il laisser la place?
              C’est aux joueurs de décider où ils veulent jouer et aux spectateurs de savoir s’ils veulent ou non suivre telle ou telle compétition.
              On peut regretter que l’uniformité de l’ère Open soit en train de gicler (le circuit était très lisible), mais je ne trouve pas qu’on puisse reprocher que quelqu’un propose des alternatives.
              Ce n’est pas la même chose que la transformation d’institutions. Le jour où Roland Garros se jouera sur sur une péniche sous la Tour Eiffel en 1 set de 4 jeux avec un filet rehaussé, une seule balle de service et le no-ad, là oui, vous m’entendrez gueuler.

              • Anne 15 novembre 2018 at 14:17

                @Paulo j’ai du mal à voir où je compare des choses pas comparables…tu sembles surtout me faire dire des choses que je n’ai évoquées dans aucun de mes commentaires…

                @Elmar : totalement d’accord avec toi. Et puis il suffit de voir à quelle vitesse les tournois sont remplacé, ou même de voir ce que l’ATP ou l’ITF font de leurs propres manifestations pour en avoir l’intime conviction. Ou même la FFT de Roland Garros…

              • Paulo 15 novembre 2018 at 17:14

                @ Elmar : la dimension historique, c’est assez subjectif. La dimension économique, c’est une réalité.
                Ce que je veux dire, c’est que l’ATP, ce sont les joueurs (ou alors il faudra m’expliquer pourquoi ça s’appelle ATP). Donc si les joueurs via cette institution organisent un circuit, qui est, avec les 4 GC, LE circuit par excellence des joueurs pros, qui attribue les points ATP, le classement, sans oublier les sousous, bref tout ce qui fait la vie des joueurs et leur palmarès, ils ne peuvent pas, en parallèle, dire que ce circuit ne vaut rien, ou du moins pas plus qu’une exhib, comme tu le laisses entendre. Question de cohérence.

                Et la Laver Cup EST une exhib, qu’on le veuille ou non, puisque ses critères de sélection, comme le rappelait justement Benneteau, n’ont rien de sportif (les joueurs ne sont pas qualifiés sur la base de leur classement).
                Bien sûr que les joueurs sont, fondamentalement, libres de jouer où ils veulent ; les spectateurs aussi sont libres, dans l’absolu. Mais les joueurs doivent être cohérents : si demain Djoko, puis Nadal, puis X ou Y, organisent des exhibs très lucratives en imitant la Laver cup, c’est tout le circuit qui en sera déséquilibré.
                Après, c’est juste un avis que je donne, je suis contre la coercition dans ce domaine (puisque personne n’est lésé, finalement) : c’est juste une question de cohérence de la part des joueurs, ne pas démolir d’une main ce qu’ils construisent de l’autre.
                Quand tu dis : « On peut regretter que l’uniformité de l’ère Open soit en train de gicler (le circuit était très lisible), mais je ne trouve pas qu’on puisse reprocher que quelqu’un propose des alternatives », moi je vois tout l’inverse : c’est parce que les initiatives « alternatives » risquent de se multiplier que le circuit risque de gicler.

              • Paulo 15 novembre 2018 at 17:16

                @ Anne : je trouve que tu compares des choses non comparables quand tu mets au même niveau l’intervention de Piqué et la Laver Cup et les conflits d’intérêt que cette dernière génère.

                Je ne vois pas de conflit d’intérêt dans l’arrivée de Piqué dans le tennis, même si je ne suis pas d’accord avec cette réforme de la CD.

              • Paulo 15 novembre 2018 at 17:23

                @ Elmar suite :
                J’ai écrit « puisque personne n’est lésé, finalement » mais je ne suis pas sûr qu’un bon juriste ne pourrait pas engager des actions en justice pour conflits d’intérêts, justement. Donc les instances pourraient bien en arriver à une forme de coercition… j’ai pas vécu les grosses bagarres du passé en direct, entre FIT, ATP et cie, quand Connors était exclu de Roland Garros, mais j’ai l’impression qu’on pourrait bien aller vers qq chose de semblable si ça continue à partir dans tous les sens.

  16. Achtungbaby 13 novembre 2018 at 12:52

    D’accord sur toute la ligne, surtout sur le côté fataliste de Djoko. A qui on ne peut pas donner tort, ni à toi quand tu parles d’équité sportive.

    • Achtungbaby 13 novembre 2018 at 12:53

      Je te répondais Patricia, mais pas au bon endroit !

  17. Remy 13 novembre 2018 at 15:38

    Nishikori est en train de prendre cher contre Anderson …

    • Remy 13 novembre 2018 at 15:51

      Voila 6-0

    • Remy 13 novembre 2018 at 16:03

      ça fait 8-0 …
      c’est simple, Nishikori ne passe pas une première sur 2 et quand elle passe il ne gagne qu’un point sur 2

    • Paulo 13 novembre 2018 at 16:08

      Anderson confirme ce qu’on avait vu lors de son premier match : il joue très bien et n’est pas là pour rigoler. Il sera en demie, et peut-être en finale. Roger a intérêt à relever son niveau et vite s’il ne veut pas rester à quai…

    • Remy 13 novembre 2018 at 16:11

      6-0 4-0 (double break)
      une boucherie

    • Paulo 13 novembre 2018 at 16:12

      6-0 4-0… Nishi est tout près de se retrouver comme Murray contre Fed il y a quelques années (mené 6-0 5-0 et là il a enfin réussi à marquer un jeu).

      Si ça fait 6-0 6-0 je me demande si ce sera une première, au Masters…

      • Rubens 13 novembre 2018 at 16:19

        Non dans tous les cas, c’est arrivé au Masters 2005, Gaudio était reparti à vélo face à Roger…

      • Paulo 13 novembre 2018 at 16:33

        Ok, merci de l’info Rubens !

        En tout cas ça fait 203.000 $ vite gagnés pour Anderson : 1h05 de match.

        78% de premières balles, et Nishi 45% seulement.

      • Anne 14 novembre 2018 at 08:52

        En 2014,Federer menait même 6/0 5/0 et 30/0 sur le service de Murray avant de ne pas faire grand chose pour essayer véritablement de remporter ce jeu

    • Remy 13 novembre 2018 at 16:53

      Première fois qu’Anderson colle 6-0 à un top 60.

    • Colin 13 novembre 2018 at 18:50

      Nishikori est un vrai stratège, un joueur d’échecs, ou plutôt de billard à trois bandes. Il a balancé son match aujourd’hui afin de garder un max d’influx pour son match contre Thiem après-demain, pariant sur le fait que Domi serait cuit après un match au couteau de la dernière chance contre Fed ce soir.

      • Babolat 14 novembre 2018 at 06:58

        Comme Goffin l’an dernier il me semble. Il avait plus ou moins balancé son match contre Dimitrov en poule (o et 2). Deux jours plus tard il mettait la fessée à Thiem.

      • Colin 14 novembre 2018 at 09:25

        Ouaip et si l’histoire se reproduit cette année ce serait une mauvaise nouvelle pour Fed…
        En effet si Nishi bat Thiem, alors Fed doit en faire autant avec Anderson, et en deux sets s’il vous plaît (et avec un bon ratio de jeux gagnés de surcroît si jamais Nishi gagne en 2 sets).
        Quant à Anderson, s’il est un tout petit peu stratège lui aussi et raisonne à long terme (j’en doute un peu mais bon…) il a intérêt à finir 1er de la poule et ainsi éviter Djokovic en demie, mais aussi, à éliminer Fed pour ne pas risquer de le retrouver en finale… Bref à tout faire pour gagner au moins un set, quitte à perdre les deux autres pour ne pas se fatiguer outre mesure.

        Tout ça pour dire que Grospif est un peu mal.

      • Colin 14 novembre 2018 at 09:29

        A la réflexion, on pourrait se dire au contraire qu’Anderson a tout intérêt à ce que ce soit Fed qui se qualifie (à condition que ce soit en 2ème de poule).
        En effet, la jurisprudence Bercy plaide plutôt pour une demie Djoko/Fed: les deux s’entre-tuant en demie, et le vainqueur harassé se faisant cueillir en finale par Khachanov ou cette fois… Anderson.
        Alors qu’on voit mal Nishikori inquiéter ne serait-ce qu’un tout petit peu le Djoker en 1/2.

        • Paulo 14 novembre 2018 at 10:09

          Cela dépendra aussi de l’ordre des matches : Nishi-Thiem d’abord et Fed-Anderson en night session (on peut le penser vu les privilèges dont bénéficie habituellement le Roi Fed :-D ) ? Ou l’inverse ?

          Sinon je ne crois pas trop au scénario d’un Djoko arrivant rincé en finale parce que Fed lui aura résisté autant qu’à Bercy : je vois plutôt un score à la Cincinnati, et un Djoko remportant son 6ème Masters tranquillement dimanche… un super Anderson pourrait le gêner en finale, mais le battre, non.

          Anderson a évidemment intérêt à ce que Fed soit éliminé en poule, et même s’il n’est pas assez intelligent pour calculer les choses comme dans ton comm plus haut (ce dont je ne suis pas sûr), les membres de son staff le feront pour lui…

          • Paulo 14 novembre 2018 at 10:19

            OK, je viens de voir le comm de Rémy, le Fed-Anderson se jouera bien en night… c’est marrant ce petit jeu.

  18. Elmar 13 novembre 2018 at 17:00

    Cette victoire d’Anderson montre à la fois son bon niveau actuel mais aussi le niveau affligeant du Roger Nishi.
    Ce dernier voit son accession aux demi-finales se compliquer par la sécheresse du score.

  19. Patricia 13 novembre 2018 at 19:29

    Dans le Nishi/Anderson, chaque joueur a donc poursuivi la tendance du match précédent, nul pour le 1er, très bon pour le 2nd. Cela permet de mettre en perspective la performance de Fed (Nishi qui ne passait pas bcp plus de 1è a quand même fait 60% des points sur sa pauvre 2è balle) et celle de Thiem, qui était devant Anderson dans le 2è set, avant le TB bien burné du Sud Af.

    Maintenant, si la tendance perdure ce soir dans la même mesure, ça fait deux sets pour Thiem… J’espère pas pour le spectacle, parce que ça fait pitié. Dire que Roger jouait si bien à Bercy, et Nishi à Vienne et Bercy, finale à part.

    • Colin 13 novembre 2018 at 20:17

      C’est le moment de tenter un pari Patricia… Sur Betclic Fed est à 1.38 contre seulement 3.30 à Thiem.

      • Elmar 13 novembre 2018 at 20:56

        Cette année y avait du pognon à se faire sur le dos de Federer. Sa cote est toujours abusée, surtout en regard de son niveau de jeu.
        Je suis sûr qu’il y aurait un calcul intéressant à faire : si je mise à chacun de se matchs 10€ sur son adversaire, est-ce que j’en sors pas gagnant au final?

  20. Achtungbaby 13 novembre 2018 at 21:50

    Un set et un break pour Fed.
    Le niveau n’est pas terrible. Thiem enquille les fautes directes.
    Fed est plutôt solide, mais ne prend pas bcp d’initiatives. Un peu rassurant, mais pas très.

    • Paulo 13 novembre 2018 at 22:06

      Il va gagner, mais la question est : gagnera-t-il contre Anderson ? Car s’il perd contre le SudAf, il est certain d’être éliminé du Masters…

      • Paulo 13 novembre 2018 at 22:08

        Euh non, je dis des âneries. Il pourrait se qualifier même en perdant vs Anderson, à condition que Thiem batte Nishi et que le bilan en sets voire en jeu soit le meilleur des trois.

      • Achtungbaby 13 novembre 2018 at 22:12

        je ne le vois vraiment pas battre Anderson, gros serveur et puissant dans le jeu, joueur déjà difficile en temps normal, alors en ce moment…

        A moins qu’il reprenne un petit supplément de confiance avec cette probable victoire, mais qui est aussi bcp la défaite de Thiem.

        • Paulo 13 novembre 2018 at 22:21

          Il joue moyen ce soir, c’est surtout Thiem qui est archi nul.

          Si Nishi bat Thiem jeudi, Roger doit absolument battre Anderson pour avoir une chance de se qualifier (au set% ou au game%).

          Si Thiem bat Nishi, il peut se permettre de perdre, mais mieux vaudrait prendre un set au SudAF pour avoir une chance au set% ou game%…

  21. Elmar 13 novembre 2018 at 22:30

    C’est vraiment le groupe où ils jouent tous à « qui est le plus nul ».
    Possible que Nishi puisse être meilleur que Thiem au jeu du plus nul.

    • Achtungbaby 13 novembre 2018 at 22:47

      c’est sûr qu’on imagine mal le vainqueur du tournoi sortir de cette poule !

      Mon dieu que Thiem a été mauvais ! Très mauvais jeu au filet, incapable de relever les retours de revers bas de Fed… La panoplie d’erreurs du joueur à la ramasse.

      Fed m’a fait peur au début du match avec notamment des fautes en coups droit dont une que n’aurait pas renié d’Henri Leconte. Mais il a un peu serré le jeu, et sans être folichon, a réussi à être mieux que l’autre, ce qui consistait quand même principalement à la remettre dans le court !

  22. Nathan 13 novembre 2018 at 22:31

    Essayons d’être optimiste.

    Anderson n’est pas si bon que ça, c’est l’adversité qui est faible.

    Federer a été encore plus faible que l’adversité faible.

    Federer s’est-il retrouvé ? On pourrait le penser. En même temps, on pourrait penser que non. Alors ? L’avenir tranchera.

  23. Anne 14 novembre 2018 at 09:00

    Conclusion, quand Federer perd, il est nul… mais quand il gagne largement, c’est grâce à son adversaire uniquement ?!?
    La différence entre dimanche et mardi, c’est surtout que Federer était heureux d’être là et de jouer au tennis. Et comme niveau jeu de’ jambes et service ça fonctionnait, tout de’ suite c’était beaucoup plus facile…
    Thiem démontre encore une fois qu’il n’a absolument pas de plan B et c’sst hallucinant d’arriver à un tel classement en ne sachant quoi faire dès lors que Le A ne fonctionne pas. Il est loin d’etre le seul dans ce cas… mais rien que pour ça, le Big 3 n’a vraiment pas de soucis à se faire sur le long terme

    • Remy 14 novembre 2018 at 09:15

      On ne peut pas nier que Fed a mieux joué.
      Moins de fautes et surtout un bien meilleur service.
      J’ai trouvé que plus le match avançait, mieux c’était.

      Cependant, il est coupable de nombres de fautes assez grossières pour son standing et il a joué un Thiem complètement nullissime.

      Maintenant il se passe quoi ?
      C’est assez mal embarqué pour Fed. Il devra sans doute battre Anderson en 2 sets, ce qui est loin d’être fait.
      Thiem et Nishikori jouent en premier, ça simplifiera les scénarios possibles.
      En attendant :

    • Colin 14 novembre 2018 at 09:39

      Ce qui est marrant c’est qu’Anderson n’est pas encore sûr de se qualifier à 100%, ni Thiem d’être éliminé, et que les scénarios pour que l’impossible se produise sont diamétralement opposés :
      - Pour qu’Anderson ne se qualifie pas, il faudrait qu’il perde en 2 sets ultra-secs contre Fed (genre 6/0 6/0) et que dans le même temps Nishikori mette une taule équivalente à Thiem.
      - Pour que Thiem se qualifie il faudrait qu’il batte Nishikori en 2 sets ultra-secs (genre bicyclette) et que dans le même temps Anderson batte Fed en 2 sets.

    • Colin 14 novembre 2018 at 09:40

      …Sans parler des blessures et abandons évidemment.

    • Elmar 14 novembre 2018 at 09:45

      Le Nishi-Thiem peut dépasser l’entendement en terme de nullité.

    • Achtungbaby 14 novembre 2018 at 18:35

      Anne, tu as vu le match ?

      • Anne 14 novembre 2018 at 18:59

        Oui… et si Federer gagne en deux sets ce n’est pas que grâce au niveau de Thiem, loin s’en faut.

        • Achtungbaby 14 novembre 2018 at 20:07

          bah si quand même !

          En début de match Fed n’est pas terrible, ça se sent, il manque de confiance et vendange quels coups droits (dont un dans les bâches, très rare pour lui). Mais Thiem est tellement mauvais qu’il ne fait rien qui puisse faire douter le suisse, qui fini par prendre un peu confiance.

          Thiem a fait à ce moment là quelques montées qui auraient pu faire mal, Fed ne fait rien de bien extraordinaire en passing-shot, mais l’autrichien est vraiment mauvais au filet et perd chaque point qu’il vient y passer.

          Ensuite Fed se règle un peu, mais profite quand même beaucoup des fautes de Thiem. Il continue de jouer très court, ce qui n’aurait pas pardonné contre un adversaire plus coriace.

          Il est bon au service, mais ne prend pas souvent l’initiative. Il attend le plus souvent. Aucune attaque en coup droit du match je dirais.

          Bref, il est à peu près consistent, mais vraiment pas rassurant, selon moi ! Je pense qu’il prendra 2 sets contre Anderson et bye bye Londres.

          J’espère me tromper, mais je prends les paris !

          • Anne 14 novembre 2018 at 21:08

            je ne dis pas que Federer a été extraordinaire, mais il fait plus que se contenter de ramasser les miettes. Il a des balles de break sur un grand nombre de jeux adverses, au deuxième set, il perd un point sur son service… son jeu de jambes très défaillant dimanche, était bien là… après il n’a pas été parfait… mais il n’en avait pas besoin non plus. Après, si Anderson joue très bien, oui ce sera difficile pour Federer. Et heureusement quelque part… on est aux Masters,… même si vu le niveau général de l’epreuve depuis des années, on peut régulièrement avoir un doute

          • Paulo 15 novembre 2018 at 10:46

            Allez, je parie que Nishi bat Thiem en 3 sets, et que Fed bat Anderson en 2 tie breaks.

            Fed premier de son groupe jouera Zverev en 1/2, et Anderson jouera Djoko.

            • Anne 15 novembre 2018 at 14:19

              Perso, j’ai du mal à voir Nishikori gagner

          • Paulo 15 novembre 2018 at 10:52

            Supposons que Nishi colle 3 et 1 à Thiem (comme à Vienne il y a quelques semaines) et que Fed batte Anderson 7-6 7-6, le Suisse se qualifie au game% (2ème de la poule derrière Anderson).

            Si Fed colle 7-6 7-6 à Anderson, il faudrait que Nishi ait laissé au maximum 1 jeu à Thiem pour que le Nippon grille la politesse à Fed.

          • Colin 15 novembre 2018 at 11:35

            Mmmh c’est un peu du wishful thinking ça Paulo.
            Moi mon prono c’est plutôt que Pépé se retrouvera en vacances dès ce soir, après une victoire en 3 sets inutile face au SudAf, tandis que Nishikori battra Thiem en 3 sets.

            • Paulo 15 novembre 2018 at 12:59

              Si Nishi bat Thiem en 3 et qu’Anderson gagne le 1er, ou le 2ème set vs Fed, le match n’aura plus aucun intérêt (sportif) : Anderson sera assuré de finir premier, et Nishi deuxième. Ça deviendra une exhib, certes bien rémunérée. Ah, ces calculs d’épiciers…

              • Robin 15 novembre 2018 at 15:02

                Une exhib attribuant tout de même 200 points au vainqueur, soit l’équivalent d’une finale d’ATP 500. Faible, mais pas tout à fait négligeable pour autant.

              • Paulo 15 novembre 2018 at 15:12

                @ Robin : exact. C’est vrai que je me situais surtout dans l’intérêt du Masters en lui-même.
                Bizarre quand même ces tournois où tu gagnes un match et te retrouves dehors :-)

          • Remy 15 novembre 2018 at 11:56

            Je pense aussi que Fed va prendre 2 sets contre Anderson :(

            • Elmar 15 novembre 2018 at 13:23

              Je pense aussi qu’il va perdre mais il va quand même peut-être chiper un set.

    • Patricia 15 novembre 2018 at 17:19

      Je ne suis pas d’accord concernant Thiem : il a des plans B, je l’ai vu gagner plusieurs fois en cuisinant à fond avec du slice (aussi bien en jouant mal – exemple à Lyon où il se traine en finale – qu’en jouant très bien – victoire contre Anderson à l’USO) mais dans un très très mauvais jour, et contre un joueur où il a établi qu’il ne pourrait pas gagner s’il ne tente pas de diriger les échanges, et ben il continue un jeu risqué alors qu’il n’en met pas une.
      Le truc, c’est que pour le voir jouer plus tactique, il ne faut pas regarder ses matchs contre le top 5 : Nadal, Fed, Djoko, il se dit qu’il ne pourra pas gagner sans jouer plus agressif que d’habitude. De toutes façons le Big 3 en forme est 30 coudées d’envergure au-dessus de tous les autres joueurs, même sans y ajouter l’intelligence de jeu (dans la next Gen, il y a au moins Tsitsipas et de Minaur qui assurent grandement de ce côté).

  24. Anne 14 novembre 2018 at 21:30

    Bonne nouvelle pour Nadal : s’il ne sera pas remis de sa blessure le 22 décembre pour jouer an Arabie saoudite (raison avancée par Djokovic pour justifier l’annulation), il compte bien être rétabli pour le tournoi exhibition du 27/29 décembre d’Abu Dhabi. et il participera à Sydney en janvier (à une date restant à fixer) à l’exhibition Fast4. Ouf !

  25. Anne 15 novembre 2018 at 14:27

    L’ATP a annoncé les contours de son ATP Cup qui se tiendra du vendredi 3 janvier au dimanche 12 janvier :
    24 équipes (qualifiées selon le rang du numéro 1 de chaque pays)
    6 poules de 4 équipes
    750 points ATP pour les vainqueurs
    15 millions de dollars de prize money
    10 jours de compétition dans 3 villes avec un jour de déplacement

    Parmi les déclarations de Kermode;
    https://twitter.com/BellshawGeorge/status/1063049810016694273

    mais le plus flippant est qu’il adore le format de Milan car « c’est très intense »…. pas super rassurant sur la direction qu’il veut (peut-être ?) donner au tennis masculin

  26. Remy 15 novembre 2018 at 15:43

    Surprise mais Thiem prend les commandes et mène 4-1.

    • Remy 15 novembre 2018 at 15:52

      Nishikori est sur la lancée de son match contre Anderson avec des fautes à gogo.
      Thiem va servir pour remporter la manche 6-1

    • Elmar 15 novembre 2018 at 15:55

      Nishi est archi nul. Que Fed ait réussi à perdre contre lui est un bel exploit.

    • Remy 15 novembre 2018 at 15:55

      Voila 6-1.
      Je vois pas comment Kei pourrait gagner aujourd’hui.

    • Paulo 15 novembre 2018 at 15:58

      Une victoire 6-1 6-2 de Thiem, et le Vieux peut se permettre de perdre 3 et 4 vs Anderson, il sera qualifié au game% (si mes calculs sont bons).

    • Nathan 15 novembre 2018 at 16:08

      Thiem, c’est le gars qui a perdu en 2 sets contre Federer qui a perdu en 2 sets contre Nishi qui perdra sans doute en 2 sets contre Thiem !

      Bizarre… comme c’est bizarre, ce Masters

    • Paulo 15 novembre 2018 at 16:27

      Une victoire 6-1 6-4 de Thiem comme ça se dessine, et Fed sera qualifié en marquant au moins 5 jeux vs Anderson, si mes calculs sont bons.

    • Colin 15 novembre 2018 at 16:51

      Euh… avec 5 jeux le Vieux se retrouve à égalité parfaite au game% avec Thiem (qu’est-ce qu’il y a comme critère ensuite? le H2H ne compte pas puisqu’ils seraient 3 à égalité, en comptant Nishi) ; et même derrière Thiem, si ces 5 jeux sont remportés lors d’une défaite 5/7 0/6.

      Mais bon on s’en fout car Pépé va gagner en 3 sets ce soir, je vais quand même avoir au moins un bon prono, merdre.

      • Paulo 15 novembre 2018 at 16:57

        Ben justement, si égalité au game% avec Thiem, c’est le H2H qui décide, non ?

        Cela dit sur le 7-5 6-0 tu as raison, c’est Thiem qui est devant. Il faut donc 6 jeux mini au Suisse pour en être.

        • Patricia 15 novembre 2018 at 17:08

          Non car il y aurait égalité de victoires à 3, et là c’est le set average, puis game average, puis point average qui tranche.

        • Remy 15 novembre 2018 at 17:12

          6 ou 5 jeux, cela dépend si des tie-breaks sont joués.

      • Colin 15 novembre 2018 at 17:00

        Non, le H2H c’est un critère qui n’est utilisé qu’en cas d’égalité entre 2 joueurs (enfin, il me semble avoir lu ça quelque part).

  27. Remy 15 novembre 2018 at 16:05

    Après ce premier set, Anderson est officiellement qualifié pour les 1/2

  28. Remy 15 novembre 2018 at 16:40

    6-1 6-4
    Nishikori à la rue, comme lors des 2 premiers matches (pourtant il en avait gagné un)

    Fed doit prendre une grosse taule pour ne pas s’en sortir.

    • Remy 15 novembre 2018 at 16:43

      Chose intéressante, si Fed arrive à battre Anderson ce soir, quelque soit le score.
      Il finit premier et évite Djokovic en demi.

  29. Nathan 15 novembre 2018 at 16:46

    Et maintenant nous attendons tous les explications éclairantes de Julien, spécialiste en scoop, sur ce repêchage par les cheveux de Roger qui a tout d’une « divine surprise » pour reprendre l’expression de Maurras à propos d’une autre personnalité pour le moins controversée. D’autant que Fed jouera sur le central et en soirée, comme d’hab ! Tout cela pue l’intrigue, je vous le dis.

    • Paulo 15 novembre 2018 at 16:54

      C’est pourtant simple : Anderson est sud-africain, comme la mère de Roger ; et à ce titre, il est pote avec le Suisse, qui comme chacun le sait, finance des écoles au pays de Nelson Mandela. CQFD, non ?

    • Colin 15 novembre 2018 at 16:56

      Tu es hors sujet Paulo, la question c’est plutôt « pourquoi Nishi s’est-il écroulé lamentablement lors de ses matches 2 et 3, après avoir osé commettre un crime de lèse-majesté lors de son match 1 » ? Sans doute a-t-il été recadré par Uniqlo dimanche soir.

      • Anne 15 novembre 2018 at 17:53

        Nishikori n’était pas bon dimanche.. il a juste réussi à avoir pire que lui en face. Mais il subit la malédiction « on ne bat pas impunément Federer » dont seuls sont préservés les autres membres du Big 3.

    • Nathan 15 novembre 2018 at 17:00

      Non, c’est encore plus crasseux que cela ! C’est Julien B (comme les séries disent les mauvaises langues) qui vient de me donner le fin mot de l’histoire. La cousine par alliance de Craig Tiley a une une liaison avec le neveu du fils du PDG de la Japan Airlines qui sponsorise (ô combien !) le servile Japonais. Et voilà, comment les choses se sont faites ! Quelle honte !

      • Anne 15 novembre 2018 at 17:55

        Tu as oublié Mirka. N’oublie pas, on est à Londres, pas dans sa banlieue ultra-sélect… et s’il y a embrouille dans la capitale britannique, elle a forcément un rôle. Foi de Stanimal !

  30. Patricia 15 novembre 2018 at 17:07

    Dans le concours de la performance la plus moisie, Kei emporte enfin le pompon : Fed avait réussi un assez joli 19 W 34 UE contre lui, dépassé par Thiem contre Fed avec 11 W 34 UE, dépassé par Kei avec 11 W pour 41 UE (il me manque les stats de Nishi/Anderson, taxé selon lui de son plus mauvais match de l’année, mais Kei est le grand gagnant quoi qu’il en soit).

    • Elmar 15 novembre 2018 at 17:31

      La palme lui revient indéniablement. Chapeau l’artiste.
      Ça mériterait bien un 15-love Award.

  31. Remy 15 novembre 2018 at 17:27

    • Paulo 15 novembre 2018 at 17:32

      Ah ben il me semblait bien… quel privilégié, ce Suisse !

  32. Paulo 15 novembre 2018 at 17:31

    @ Patricia et Colin : voici ce que dit le rulebook

    « The final standings of each group shall be determined by the fi rst of the following
    methods that apply:
    a) Greatest number of wins.
    b) Greatest number of matches played.
    Comment: 2-1 won-loss record beats a 2-0 won-loss record; a 1-2 record
    beats a 1-0 record.
    c) Head-to-head results if only two (2) players are tied.
    d) If three (3) players are tied, then:
    i) If three (3) players each have one (1) win, a player having played less
    than all three (3) matches is automatically eliminated and the player ad-
    vancing to the single elimination competition is the winner of the match-
    up of the two (2) players tied with 1-2 records; or
    ii) Highest percentage of sets won; or
    iii) Highest percentage of games won; or
    iv) The player positions on the ATP Rankings as of the Monday after the last
    ATP World Tour tournament of the calendar year.
    v) If (i), (ii), (iii) or (iv) produce one (1) superior player (fi rst place), or one
    (1) inferior player (third place), and the two (2) remaining players are tied,
    the tie between those two (2) players shall be broken by head-to-head
    record. »

    Donc c’est le classement qui prévaut, puisque égalité au game% entre Fed et Thiem ; (et au pire, le H2H entre Fed et Thiem sur ce Masters)… bref, c’est Federer…

    Patricia, je ne vois pas où tu lis que le point% entre en ligne de compte…

    • Colin 15 novembre 2018 at 17:33

      En effet, tu as raison : le H2H entre Fed et Thiem s’appliquerait… si Fed et Thiem étaient à égalité au classement ATP de lundi 5 novembre !!!

    • Paulo 15 novembre 2018 at 17:35

      C’est bien le v) qui s’applique, puisque les 3 joueurs ne sont pas à égalité en game% (cela aurait été le classement dans ce cas).

      Là, on a un joueur derrière (Nishi, éliminé) et deux qui restent, c’est le H2H qui est retenu.

      • Colin 15 novembre 2018 at 17:44

        Ben non, puisque le v ne s’appliquerait que s’il y avait égalité parfaite entre Thiem et Nishi après i, ii, iii, et iv, afin de les départager pour la 3ème et 4ème places (ce qui leur ferait une belle jambe !!!). Or Thiem est devant Nishi grâce à iii.
        Federer, lui, est déjà devant les deux autres grâce à iv.

        • Anne 15 novembre 2018 at 17:58

          celui qui a inventé le règlement, s’il n’a pas été hospitalisé derrière… je comprends rien ;-)

          • Anne 15 novembre 2018 at 18:11

            Je comprends qu’ils aient besoin d’envisager toutes les éventualités et qu’il faut du coup établir des règles qui peuvent aussi être suggestives… mais j’ai toujours trouvé particulièrement injuste celle qui fait que l’un est qualifié par le simple fait qu’il est mieux classé que l’autre… comme ce qu’il se passe pour les lucky losers sur un certain nombre de tournois

            • Paulo 15 novembre 2018 at 18:22

              La règle du classement, je ne comprends pas dans quels cas elle s’applique : il faudrait que 3 joueurs soient à égalité au niveau du game% ce qui est très hautement improbable… j’aimerais qu’on me dise si ça c’est déjà produit.
              Ensuite, trouver deux joueurs dont le classement est identique, et les départager sur leur « H2H record » autrement dit leur H2H général, c’est de la haute voltige…
              Je pense plutôt que c’est ce que j’ai expliqué plus bas (H2H en poule du Masters) qui s’applique quand 2 joueurs se retrouvent à égalité de set% ou de game%, puisque l’exemple 5 du rulebook le suggère (on remonte du ii) au c) ).

              Bon, j’arrête là, c’est trop de l’épicerie.

            • Colin 15 novembre 2018 at 18:45

              Ben moi aussi j’ai toujours pensé que le « H2H » c’est uniquement celui de la Masters Cup en cours, donc celui qui a gagné le match ayant opposé les deux ex-aequo est qualifié.
              Ceci dit je ne comprends pas pourquoi ils mettent un « s » à la fin de « results » dans cette phrase:
              « c) Head-to-head results »

              Le pluriel suggère qu’ils reprennent tout l’historique des rencontres entre les deux joueurs depuis qu’ils se croisent sur le circuit… Si c’est le cas, c’est idiot. Imaginez par exemple ce pauvre Ferrer qui a perdu 15 fois sur 15 contre Federer, et qui arrive enfin pour la première fois de sa vie à le battre en poules aux Masters… Mais qui se fait quand même éliminer par le Suisse en cas d’égalité à 3, uniquement à cause de son historique pourri!!!

              • Anne 16 novembre 2018 at 10:20

                oui, a priori, c’est vraiment le H2H de l’édition du Masters mais si le « s » prête à confusion. Ou sinon, c’est clair que ça n’a strictement aucun sens. Surtout si genre la plupart des rencontres avaient eu lieu il y a un bail, ou sur une surface qui n’a rien à voir

        • Paulo 15 novembre 2018 at 18:02

          Le iv est incompréhensible (deux joueurs à égalité au classement, cela s’est-il vu ?), donc la suite aussi.

          Dans les exemples pris dans le rulebook, on voit que si égalité entre trois joueurs en nb de victoires (point d donc) et qu’ensuite deux joueurs sont encore à égalité au set%, c’est le H2H qui est pris pour les départager.
          Donc pas de raison que ce ne soit pas la même chose au niveau inférieur, donc le H2H pour départager 2 joueurs à égalité au game% quand le 3ème a été éliminé parce que son game% est le plus faible (Nishi ici).

          • Colin 15 novembre 2018 at 18:20

            Ah ben en effet il vaut mieux qu’ils mettent des exemples pour comprendre…
            Donc toute la subtilité du truc c’est le « or » dans « If (i), (ii), (iii) or (iv) produce… ». « Or », ce n’est pas « and », donc j’avais tort.

            Sinon, oui, deux joueurs peuvent être à égalité au classement ATP, il suffit d’avoir le même nombre de points, le même nombre de matches gagnés, le même nombre de tournois joués, et pas mal d’autres choses communes encore sans doute. C’est le cas actuellement à la 958ème place du classement : Adam Moundir et Anil Yuksel sont ex-aequo avec 14 points.

            • Paulo 15 novembre 2018 at 18:26

              On l’a échappé belle : imagine si Adam Moundir et Anil Yuksel avaient participé au Masters (en tant que 950 et 951ème remplaçants respectivement) ! et qu’ils se soient retrouvés dans la même poule, et aient gagné et perdu le mm nb de matches, de sets, de jeux, de même qu’un troisième joueur de la poule ! Et si leur H2H général est à parfaite égalité, hein ? On fait quoi ? On les fait rejouer un match ?

            • Colin 15 novembre 2018 at 18:49

              Pile ou face !

              • Anne 16 novembre 2018 at 10:21

                combat de boue ?

        • Paulo 15 novembre 2018 at 18:03

          Et puis, jeux sets et maths est d’accord avec moi, quoi !

          • Colin 15 novembre 2018 at 18:10

            C’est la moindre des choses, vu que Fed est devant au classement ATP, et en plus il a gagné son H2H avec Thiem… Donc quel que soit le critère retenu, il est devant.

      • Patricia 15 novembre 2018 at 19:19

        C’est plus subtil (eh oui…), si une victoire pour 3 joueurs, ils ne disent pas que c’est « celui qui a le moins bon game % » qui est éliminé », ce qui ferait jarter Nishi, mais celui qui a joué moins de matches… Ceci pour virer un éventuel remplaçant qui n’aurait pas joué 3 matches( c’est un changement, avant un joueur ayant disputé moins de 3 matchs était automatiquement éliminé).

    • Patricia 15 novembre 2018 at 19:14

      Je l’avais pas lu dans le rulebook mais sur un forum, ça a dû être vrai à une époque… La règle du classement, je trouve ça terriblement naze.

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