Cilic et Del Potro, les (faux) jumeaux

By  | 23 novembre 2018 | Filed under: Actualité, Coupe Davis

Marin Cilic et Juan Martin Del Potro ont un peu tendance à tout faire pareil.

Déjà, ils commencent par naître à seulement 5 jours d’intervalle, en avril 1988 (je ne résiste pas au plaisir coupable de l’autocitation : « On raconte que la fée du tennis masculin a repris une activité notable le 23 septembre 1988 du côté de Tandil en Argentine, et qu’elle a fini de vider son sac de dons en rentrant vers l’Olympe, au dessus de la ville de Medjugorje en Yougoslavie, 5 jours plus tard. Pour cette mission, il paraît qu’elle était accompagnée par la fée «6pieds6pouces», qui ne l’aurait plus quittée depuis.« 

Puis les deux apprentis tennismen se croisent régulièrement dans les catégories « jeunes ». Par exemple, tout le monde ou presque a vu cette touchante vidéo où nos deux héros, adolescents, s’affrontent en demi-finale de l’Orange Bowl des -14 ans (2002, victoire de Delpo).

Cilic DelPotro jeunes

Trois ans plus tard, nos deux asperges passent pro, ayant atteint tous deux la fameuse toise de 6 pieds 6 pouces, pas si fréquente en 2005 (mais en train de se démocratiser, cf. Sacha Zverev). Droitiers, revers à deux mains, coup droit supersonique, ces dignes héritiers de Magnus Larsson et Mark Philippoussis sont appelés à un avenir brillant.

Ils se suivent de très près pour ce qui est de leur dépucelage en tournoi ATP, juste avant de fêter leur 20è anniversaire : Delpo ouvre le bal en s’imposant en juillet 2008 à Stuttgart, et Cilic l’imite un mois plus tard (New Haven). Aujourd’hui, l’Argentin en est à 22 titres (en 35 finales, soit 63% de finales gagnées), contre 18 au Croate (en 32 finales, soit 56%).

Comme chacun sait, ils ont remporté un (seul) Grand chelem, le même, l’US Open, Delpo le premier (2009), Cilic ensuite (2014). Ce qui fait d’eux (avec Stan The Man qui l’a fait trois fois), les seuls joueurs à avoir décroché une victoire en GC depuis que le Big Four exerce une domination (quasi) sans partage sur la spécialité, c’est à dire depuis… juin 2005. Une éternité. A part ça, Cilic a perdu deux finales en GC (les deux contre Federer), Delpo une (face à Djokovic).

En Masters 1000, idem, un (seul) titre chacun, mais pour une fois c’est Cilic qui a été le plus précoce (Cincinnati 2016), Delpo l’imitant deux ans plus tard (Indian Wells 2018).

Aux Jeux Olympiques, large avantage Del Potro, deux fois médaillé : le Bronze à Londres en 2012, l’Argent à Rio en 2016. Contre zéro breloque pour le palindrome humain, en trois participations.

A la Masters Cup, Juan Martin Del Potro, en 4 participations, est sorti 2 fois des poules, pour 1 finale (en 2009, perdue face à Davydenko) ; pour sa 5ème qualification, en 2018, il a dû déclarer forfait. Cilic, quant à lui, en était cette année à sa 4ème participation. Les 3 premières ne lui avaient pas réussi puisqu’il n’était jamais sorti des poules, hé bien ça a été une fois de plus le cas la semaine dernière à Londres. Avec un bilan de 2 victoires pour 10 défaites, ses stats aux Masters sont faméliques.

Enfin, en Coupe Davis, sujet qui nous intéresse particulièrement aujourd’hui, JMDP a encore été le plus précoce. Après deux finales perdues en 2008 et 2011, à chaque fois contre l’Espagne, Delpo a conduit l’Argentine à sa première victoire il y a tout juste deux ans, en 2016. Ironie de l’histoire, c’est chez et face à la Croatie de Marin Cilic (qui s’était qualifiée en 1/2 finale face à… la France) que Del Potro a enfin conquis le Saladier d’Argent.

Cilic DelPotro 2016

Traditionnellement, c’est le quatrième match de cette finale qui opposait les deux n°1. La Croatie menait deux victoires à une, et Cilic 2 sets à rien : plus qu’un set, puis, dans le troisième, à 4/4 et à 5/5, plus que deux jeux, pour que la Croatie remporte sa deuxième Coupe. C’est alors que Del Potro, dos au mur, renversa la vapeur et s’imposa finalement 67 26 75 64 63. Son compatriote Delbonis finira le travail face à Karlovic lors du match décisif.

Bref, leurs palmarès se ressemblent énormément, mais Delpo a tendance à tout faire un peu mieux, et un peu plus tôt que son compère (et on peut raisonnablement penser que l’écart entre les deux serait encore plus important sans la somme de blessures qui ont obéré partiellement la carrière de la Tour de Tandil). Autre illustration du caractère « penché » de la balance, leur Head-to-Head, qui est à l’avantage très net de l’Argentin : 11 – 2.

Ce week-end, Marin Cilic aura l’occasion de rétablir (un peu) l’équilibre palmarèstique à l’occasion de la finale de Coupe Davis face aux Français. Il est en effet le seul joueur en activité titulaire d’une victoire en Grand Chelem, à n’avoir toujours pas la CD à son palmarès. Remporter, de surcroît, la dernière vraie Coupe Davis, avant sa destruction par les infâmes réunis (Kosmos et les véreux de l’ITF), aurait un petit côté « making history » pas dégueu, même si ce ne serait pas une première pour la Croatie (Ljubicic et Ancic ayant déjà décroché la timbale, ou plutôt le Saladier, en 2005). Sans parler de la mini-revanche sur la finale de Coupe du Monde de football perdue par la Croatie face aux Français…

Ceci dit, même en cas de victoire à Lille, il lui manquera encore une médaille olympique pour imiter son « jumeau »… Rendez-vous à Tokyo en 2020 pour la session de rattrapage ?

Cilic DelPotro partenaires

Pour aller plus loin :

- Laurent Vergne, 26/11/2016 : « Cilic-Del Potro, le choc des tours jumelles qui se connaissent par cœur« 

- Marin Cilic Career Statistics

- Juan Martin Del Potro Career Statistics

About 

Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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262 Responses to Cilic et Del Potro, les (faux) jumeaux

  1. Jo 23 novembre 2018 at 08:15

    Cilic, ce palindr’homme.

  2. Paulo 23 novembre 2018 at 09:57

    Sympa, cette petite « rétrospective parallèle ». Même au niveau des gains amassés, ils ne sont pas loin l’un de l’autre (24 millions pour Delpo, 25 millions pour Cilic).

    Cela dit, il est clair que l’Argentin est un poil devant le Croate dans le jeu, et plus précisément, à mon sens, sur le plan « mental », dans la faculté à se muer en « tueur » en match. L’illustration la plus éclatante en ayant été donnée lors de cette fameuse finale de Coupe Davis, à Zagreb, que Cilic dominait logiquement (il était alors nettement mieux classé que Delpo) avant de coincer, à quelques mètres de la ligne d’arrivée. Ce fut même la première fois que la Tour de Tandil remontait un handicap de deux sets à zéro ! cf pour mémoire https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Coupe-davis-l-argentine-recolle-face-a-la-croatie-2-2-en-finale-apres-une-incroyable-victoire-de-del-potro-sur-cilic/754006
    Si on regarde le bilan contre le top ten, il est également nettement en faveur de l’Argentin : 41% (53 victoires-77 défaites) contre 29% (32-78). Cilic a eu la chance d’être beaucoup moins souvent arrêté pour cause de pépin physique que Delpo…

    • Montagne 23 novembre 2018 at 10:50

      Peut on vraiment parler de chance ou de malchance à propos de pépins physiques.
      Certes, Muster qui se fait renverser par une voiture la veille d’une finale à Miami (Key Biscane) c’est vraiment de la malchance, mais souvent chez les sportifs les pépins physiques sont liés à une mauvaise hygiène de vie ou une mauvaise programmation ou à une mauvaise préparation.
      Qu’en es il pour DelPo ?

      • Babolat 24 novembre 2018 at 12:46

        Il y a peut-être aussi un facteur génétique.

  3. Jo 23 novembre 2018 at 11:28

    Marin et Martin ont un fils, Sascha, savant mélange des deux. A presque dix ans de moins, il a déjà remporté dix titres, soit la moitié de ses deux papas, ce qui est énorme à son âge. Dans le lot, trois Masters 1000, soit un de plus que ses deux papas réunis, ce qui est prometteur pour la suite.

    Sauf contrariété, Zverev sera l’un des patrons de la décennie à venir. Quoi de plus logique, il est le prototype de l’hyper-puissance dont on pouvait voir venir le règne depuis longtemps. Dans le genre grand frappeur, il est plutôt plaisant car pourvu d’une technique très propre en service, coup droit, revers. Dans ce registre, je le trouve bien plus agréable à regarder qu’un Khachanov, qui me semble plus limité et c’est tant mieux. Ce qu’il faut, c’est un triumvirat avec Tsitsipas et Shapovalov et nous passerons de beaux dimanches d’après-midi de finales de Grand Chelem.

    • Elmar 23 novembre 2018 at 11:35

      J’ai une grosse préférence pour la prise de risque de Khachanov face au tennis plus gestionnaire de Zverev mais ce dernier, plus stable, est incontestablement celui qui a le plus gros potentiel.

      • Jo 23 novembre 2018 at 12:16

        Oui à la prise de risque mais techniquement, Karen n’est pas chéri. On le compare à Safin, je n’en retrouve pas la fulgurance, le génie. Son coup droit est à mi-chemin entre Philippoussis et Gulbis, le hic, c’est Ernests.

  4. Jo 23 novembre 2018 at 14:49

    C’est la première fois que je vois jouer Coric en live. L’école Agassic. Pas de fioriture technique, ça jour vite et fort des deux côtés. Borna, jeune impudent qui disait jouer comme Djoko dans ses bons jours. En revers, parfois impressionnant, il tient la comparaison.

  5. Nathan 23 novembre 2018 at 15:15

    Coric joue très bien et surtout sert très bien. Maintenant si (le si est important) Chardy arrive à résister, ce qui ne va pas trop dans le jeu de Coric et qu’on ne voit pas encore va progressivement apparaître avec la tension et la fatigue.

  6. Jo 23 novembre 2018 at 15:44

    Hormis le fait décisif qu’il ait un maillot bleu sur les épaules, j’ai un mal fou à supporter Chardy.

    • Paulo 23 novembre 2018 at 15:49

      Tiens, y’a un type qui a écrit un article sur les tops et les flops 2018, il parle de Coric, justement.

  7. Paulo 23 novembre 2018 at 15:47

    L’attitude de Jérémy est bonne, je trouve. Il reste dans son match, malgré quelques scories dans son jeu. Et paf, le temps que je dise ça, break de Coric, qui conclut très solidement.
    Pas de fantaisie chez le Croate, mais un jeu complet et un très bon niveau au service… juste un peu inconstant en retour côté coup droit, mais à deux sets à zéro il serait étonnant que ça suffise au Français pour revenir.
    Je verras bien la Croatie tourner à 2-0 ce soir…

  8. Jo 23 novembre 2018 at 16:30

    Si Djocoric doit être le super-contreur des années 2020, je ne suis pas contre, justement. Il n’a pas la prise « poêle à frire » de Nole.

  9. Jo 23 novembre 2018 at 16:34

    La présidente croate a une tête de vieille bouffeuse de bite.

    • Montagne 23 novembre 2018 at 16:39

      Tu as l’air d’être un connaisseur…

      • Jo 23 novembre 2018 at 16:53

        « La femme de 40 ans est une belle femme. » – Jean-Pierre Mocky. Après vérification, Kolinda a 50 ans pile. Au-delà, c’est un peu dégueulasse.

    • Babolat 24 novembre 2018 at 17:56

      Hum… je pensais être sur un site de gentlemen. C’est sûrement de l’humour mais bof. Je la trouve plutôt jolie et sympa… et bonne joueuse. Elle l’a prouvé à la coupe du monde. Je n’aimerais pas trop voir ce genre de post fleurir ici. On n’est pas à l’amicale de la saucisse.. et encore, je crois qu’ils se tiennent mieux que ça.

      • Jo 24 novembre 2018 at 18:18

        Plus que fleurir, ce post est fleuri.

      • Babolat 24 novembre 2018 at 21:41

        L’enfer est fleuri de bonnes intentions on va dire.

        • Jo 24 novembre 2018 at 22:33

          Intention, tentation, provocation. Tu emploies les mots « jolie », « bonne », « joueuse ». Et « saucisse ».

          • Babolat 25 novembre 2018 at 00:34

            Ah bah oui, L’arroseur arrosé et toutes ces sortes de choses. Je ne préfère pas m’éterniser sur ce point, Il n’y a que moi qui ai relevé, ma foi… ce ne doit pas être si grave.

            • Jo 25 novembre 2018 at 06:23

              Le farceur farci, comme disait ma grand-mère.

            • Patricia 25 novembre 2018 at 10:01

              J’ai relevé aussi, mais la perplexité m’a plongé dans un abîme de points d’interrogation.

              • Jo 25 novembre 2018 at 10:29

                Patricia… Si tu savais. J’ai le souvenir d’une dame, elle portait ton prénom.

  10. Nathan 23 novembre 2018 at 16:41

    En parlant ustensile de cuisine, on savait que le revers n’était pas le point fort de Chardy, mais là c’était un peu indigent : une louche tardive se muant parfois en passoire, non !

  11. Kristian 23 novembre 2018 at 16:46

    Je me suis refait des extraits de Leconte lors de la finale 91. Ireel. Un des plus grands miracles du tennis moderne. Un gars mort et enterre joue, l’espace d’un week end, comme un dieu. Ireel et eternel.
    Jo, si tu veux entrer dans l’Histoire, c’est maintenant.

    • Jo 23 novembre 2018 at 17:01

      J’ai toujours des frissons quand je revois les images, l’un de mes premiers souvenirs de téléspectateur. L’audace, l’ambiance, les Henri! Tout y est. Shapovalov en indoor, j’aurais cru à la filiation mais là on a Tsonga sur terre battue, encore plus mal classé que Riton. J’adore Couilles mais je crains qu’il ne se fasse déchirer.

  12. Paulo 23 novembre 2018 at 17:01

    Allez Marijana, c’est le moment de prendre sa revanche sur cette maudite Croatie séparatiste.

  13. Jo 23 novembre 2018 at 17:10

    C’est quand même pas de bol d’avoir un damier à la con sur le drapeau de ton pays.

  14. Paulo 23 novembre 2018 at 17:24

    Il est costaud Cilic en ce début de match. Ça va être dur pour Jo…

  15. Kristian 23 novembre 2018 at 17:28

    Elle est pliee cette finale. On va peut etre gagner le double, mais en simple ils sont beaucoup trop forts.

  16. Jo 23 novembre 2018 at 17:40

    Si Noah vise un revers dans cette finale, il ne pouvait pas mieux choisir que Jérem’ et Jo.

  17. Paulo 23 novembre 2018 at 18:35

    Modric sur le point de prendre sa revanche par procuration : https://www.croatiaweek.com/wp-content/uploads/2013/05/instagram.jpg

  18. Jo 23 novembre 2018 at 18:35

    Le rayon de soleil dans le temps de brun, c’est que Paire et Gasquet sont dépourvus de leur chevelure jaune poussin.

  19. Paulo 23 novembre 2018 at 19:29

    La domination des Croates fait penser à la finale 2014 contre la Suisse. La différence étant que nous sommes menés 2-0 le vendredi soir.

    • Nathan 23 novembre 2018 at 21:14

      La différence aussi, c’est que Federer testait la résistance de son dos en 2014 en mode entraînement un peu poussé. Cilic visiblement était en parfaite santé pour un démarrage pied au plancher.

      Cela étant, si la défaite était effectivement « prévisible » et annoncée, là on s’oriente vers une Bérézina tennistique.

      • Anne 23 novembre 2018 at 21:56

        En même temps une berezina tennistique pour enterrer la Coupe Davis… ça aurait malgré tout un certain sens

    • Jo 24 novembre 2018 at 05:01

      La différence, c’est qu’en 2014, les Bleus avaient fait le choix de la terre battue et que Tsonga était blessé et que là… aussi. https://www.youtube.com/watch?v=lt1Tov4TKVo

    • Babolat 24 novembre 2018 at 12:53

      En 2014, la France avait son équipe A. Ici, avec les forfaits des uns et les états d’âme des autres, on a une équipe C. Faudrait que les croates chopent tous une gastro pour que les français s’en sortent.

      • Anne 24 novembre 2018 at 15:41

        Le problème n’est pas tant le forfait de certains mais plutôt la non-selection délibérée d’autres

        • Babolat 24 novembre 2018 at 17:59

          Tu parles de Monfils ? Sliderman qui fait des cascades sur le court et se blesse en descendant un escalier ?

          • Anne 25 novembre 2018 at 11:36

            Non, de la non-sélection de Simon. Monfils est pour moi un faux problème dans la mesure où la dernière fois qu’il a été vue sur un court, il était (à nouveau) blessé

  20. Rubens 24 novembre 2018 at 07:01

    Dans cette finale, je ne suis pas particulièrement du côté des Français. Ils sont juste à leur place, le 40ème et le 250ème ne peuvent rivaliser avec le 7ème et le 11ème. Point.

    Par contre, je crois que beaucoup de journalistes auront à s’excuser auprès d’Arnaud Clément, par rapport à ce qu’ils ont écrit sur lui en 2014-2015. Noah n’aura pas transcendé ses joueurs plus que Clément. Cette finale qui nous échappe, ce n’est pas la faute à Yannick, pas plus que la défaite face aux Suisses en 2014 n’était la faute à Arnaud. C’est juste que dans les deux cas l’équipe adverse est plus forte.

    La seule différence que je vois, elle tient dans la phrase de Yannick ce soir : en substance Jo ne s’est blessé qu’au troisième set, et il était mené deux sets à zéro, ce n’est donc pas sa blessure qui a causé sa défaite, il était de toute façon dominé par Cilic. Cette phrase, elle ne s’adresse pas seulement aux journalistes, c’est aussi une manière de dire à Tsonga « Tu as déjà fait le coup à Arnaud il y a 4 ans, ne viens pas m’emmerder avec ta blessure, l’autre était plus fort et c’est tout ce qu’il y a à dire ».

    Sacré Yannick… Ce n’est pas de ta faute si tu n’as pas réussi à les transcender. C’est juste générationnel.

    • Patricia 24 novembre 2018 at 08:53

      C’est complètement de sa faute si Clément s’est fait pourrir en 2014, il a clamé sur tous les toits que c’était une question de préparation, que les gars n’étaient pas prêts, qu’ils n’étaient pas déterminés à tout tenter (et il l’a redit assez récemment) : c’est le principal artisan de l’élément d’explication « Clément n’a pas géré ».
      Personnellement, je trouve qu’on peut dire que cette fois, le Capitaine n’a pas tout fait pour avoir les meilleurs joueurs du moment côté français, et qu’il choisit de répéter la sélection de Tsonga, qui a été blessé toute l’année, qui se reblesse immédiatement à sa reprise, qui a des alertes à l’épaule durant le stage sans joueur de secours, sur des critères motivationnels qu’on a déjà eu la dernière fois (puisque Tsonga est le plus revendicatif médiatiquement).

      Le cas de Monfils aurait été dans tous les cas un pari risqué pour le groupe, pas celui de Simon.

      Je pense qu’avec Simon en titulaire contre Coric (ou, au minimum, Paire en remplaçant pour le simple), ils se sentiraient moins dos au mur – tout en restant clairement outsiders. Je crois que Noah a fait le pari de la motivation, de l’alchimie, au détriment de la connaissance du tennis, du mariage des jeux, de l’analyse de l’adversaire). Je pense que la sublimation, c’est très bien quand on est près, dans la situation de 2014 il y avait une équipe française qui jouait bien mieux. Sinon, le combat dans la boue est une alternative pour faire au moins suer l’adversaire.

      • Anne 24 novembre 2018 at 15:45

        Je suis d’accord avec toi. Sans Noah qui en fait des tonnes en novembre 2014, Clément n’est probablement pas autant critiqué. Et depuis 3 ans, Noah n’a jamais réussi à faire se transcender un seul joueur… pas un seul n’a battu un joueur mieux classé que lui…

        Je rajouterais juste que Noah n’a fait que sélectionner des joueur qui l’ont adoubé, aucun joueur un tant soit peu critique à son endroit. Et ça, ça pose quand même sérieusement son homme

  21. Elmar 24 novembre 2018 at 09:01

    En tant qu’observateur neutre et sans lien affectif avec cette finale, je n’ai qu’une chose à dire : Noah a totalement merdé sa finale.
    Autant je pense qu’on ne pouvait pas reprocher grand-chose à Clément, autant là y a de multiples erreurs commises. Simon était un choix EVIDENT. 6-1 et 2-0 en h2h, ça parle comme chiffres. Mais il a préféré retenter le coup de 1991.
    Moi capitaine, Tsonga giclait, c’est clair. Simon à la place. Et je sélectionnés Benneteau bien sûr.
    Simon gagne un de ses deux matchs. Tu gagnes le double. Et tu envoies Benneteau en 5eme qui se transcende comme jamais et joue le match de sa vie.

    • Jo 24 novembre 2018 at 10:02

      Du pertinent (de l’ÉVIDENT) ponctué d’une touche de potache.

  22. Rubens 24 novembre 2018 at 09:22

    Salut Patricia,

    Pour la sélection de la présente finale je suis d’accord avec toi sur Gilles Simon. Pas pour la finale de 2014.

    Je n’ai pas le souvenir (mais j’ai peut-être une mémoire à trous) que Clément ait expliqué a postériori que les joueurs s’étaient insuffisamment préparés. Par contre, il n’a pas fait mystère de son altercation avec Tsonga au sujet de sa prétendue blessure le vendredi. Le vendredi soir il n’y avait pas de blessure, d’ailleurs j’ai vu le match de Jo contre Stan et je n’y ai vu aucune gêne, juste le niveau d’un type aux confins du top 20, ce qu’il avait été toute la saison (hormis son titre au Canada). Il a fait un match moyen, tout simplement, et en face de Wawrinka ça ne suffisait pas. S’il l’avait reconnu sur le moment ça n’aurait pas fait un pataquès médiatique, et pour ma part je n’aurais rien à lui reprocher sur cette finale.

    Parce que le samedi matin, en revanche, là oui à l’entrainement il avait une gêne, en tout cas c’est à ce moment-là que le staff de l’EDF a découvert la blessure de Tsonga. J’admets que je suis davantage sensible à l’argumentation de Clément qu’à celle de Tsonga. Mais je trouve a minima fort de café de ne faire mention de sa blessure qu’a posteriori, de justifier sa défaite par cette blessure, et de reprocher de surcroît à son capitaine de l’avoir fait jouer avec cette blessure. On parle d’Arnaud Clément, l’homme qui s’est blessé juste avant la finale de 2001 et celle de 2002, et qui, les deux fois, n’a pas fait mystère de son état de santé à son capitaine.

    Derrière cette histoire, un point me semble évident : Tsonga avait à cette époque-là une relation tendue avec Wawrinka. Sa défaite du vendredi lui a été insupportable, car elle détruisait totalement son argumentation selon laquelle le Suisse ne méritait pas plus que lui de remporter un GC (il avait dit ça à l’époque où Stan avait remporté l’AO 2014). Plutôt que de reconnaître la supériorité adverse, il a préféré s’inventer l’excuse d’une blessure, qui du reste était réelle le samedi matin et a mis fin à son WE lillois de 2014.

    PERSONNE dans le staff de l’EDF n’a confirmé que Tsonga était blessé avant son premier simple. Ni avant ni pendant. Personne.

    Avec Noah, capitaine réputé intouchable, la vérité du niveau de l’EDF est en train d’éclater (enfin) au grand jour : la France n’a pas la meilleure équipe du monde, et sa défaite (plus que probable, vu le niveau affiché en simple par Cilic et Coric) va enfin soulever de VRAIES questions sur le niveau de l’équipe, et pas sur le capitaine, contrairement à ce qui s’est passé en 2014. Pour le coup, avec Federer et Wawrinka en face, il m’avait semblé évident qu’ils étaient plus forts. Mais non, il paraît que c’était la faute du capitaine. Nous voyons aujourd’hui ce qu’il en est. Je ne souhaite pas particulièrement la défaite (ni la victoire) de l’EDF, mais si la défaite avait au moins la vertu de renvoyer les joueurs à leur niveau insuffisant, ce serait toujours ça de pris.

    • Jo 24 novembre 2018 at 10:08

      Le seul regret pour 2014, c’est la sélection de Federer et Wawrinka.

    • Paulo 24 novembre 2018 at 11:25

      OK, cette défaite va permettre de réhabiliter Clément. OK, elle va mettre en lumière la faiblesse du niveau de l’EdF par rapport aux équipes dotées de joueurs de calibre top 5/10 voire mieux (2 et 4 en 2014).
      Mais Noah ne pourra échapper aux critiques, à la fois pour les pieds dans le plat en 2014 et le choix des joueurs pour cette finale.

      Comme tu le dis plus haut, les journalistes qui ont pourri Clément en 2014 pour mettre Noah en avant devraient être incités à faire profil bas ; mais pas seulement : la Fédé, qui, dans cette ambiance de règlement de comptes, a jeté Clément comme un malpropre.
      Et si ma mémoire est bonne, Tsonga et Gasquet étaient les premiers à demander le remplacement de Clément par Noah.
      Simon, lui, était en retrait, disant que la question du capitaine était secondaire, que c’était aux joueurs de gagner les matches (sous-entendu, d’avoir la gnaque pour les gagner) ; ironie de l’histoire, Noah avait d’ailleurs dit que cette décla de Simon lui plaisait.

      Ambiance… https://www.youtube.com/watch?v=eIpVWTZYWr8

    • Patricia 24 novembre 2018 at 13:57

      C’est pas Clément qui l’a dit, c’est Noah. Et il l’a répété, martelé, pour lui quelque chose n’était pas optimal « dans la tête ».

    • Anne 24 novembre 2018 at 15:54

      Pendant le stage en 2014, Tsonga n’a quasiment pas joué au tennis. Il a fait essentiellement du foncier. Et Simon lui a clairement demandé avant que Clement ne fasse sa sélection s’il était apte à jouer la finale, ce qui signifiait éventuellement de jouer les 3 jours et Tsonga a répondu que oui. Il est blessé avant la finale mais préfère y aller dans cet état plutôt que de laisser Simon jouer. Ça demontre l’esprit d’equipe de Tsonga… il refait un coup assez similaire finalement cette année d’ailleurs même si les règles ont depuis changé et qu’ils sont désormais 5 sur la feuille de match. D’ailleues, Simon avait été sélectionné en 5e homme toute l’annee et il n’est donc pas considéré comme ayant été finaliste avec le reste de l’equipe..

    • Anne 24 novembre 2018 at 16:03

      En 2014, Tsonga and co étaient en mode « sur terre battue contre les Suisses, ça sera 50/50 et la difference se jouera sur l’envie »… et après la demi-finale du Masters et la blessure de Federer, ils se sont même sentis pousser des ailes. Résultat, tout le monde se demandait comment les SUisses seraient lors de la conférence de presse et même les journalistes hyper chauvins avaient reconnu qu’ils avaient été très bien, ne faisant pas comme s’il ne s’était rien passé à Londres quand les Français avaient eux étaient limite exécrables, prenant de haut les questions, etc… en 214, ce n’est pas tant la défaite qui était contestable (elle était surtout prévisible…! Mais bien la manière. Et comme en plus, certains dont Gasquet et Roux avaient trouvé très judicieux de vouloir prendre à partie Wawrinka dans les toilettes lors du dîner officiel….

  23. Nathan 24 novembre 2018 at 11:21

    J’en étais sûr ! La roche Tarpéienne est toujours près du Capitole. C’est la faute à Noah.

    Juste retour d’ascenseur car effectivement Noah ne s’était pas privé de critiquer le merveilleux Clément (Gasquet et Tsonga non plus d’ailleurs). On ne va pas pleurer pour lui. Mais enfin quand même, faut pas exagérer !

    2014, c’était il y a 4 ans. Et le temps n’a pas arrangé les affaires de nos Mousquetaires. On a l’impression que 2018 = 2014 et que rien n’a changé. Mais non, hélas ! Nos mousquetaires ne sont pas des Federer. C’est dommage mais c’est comme ça.

    On parle beaucoup de 2014 et la très forte adversité suisse. On ferait mieux de parler du quart de finale de 2013 contre l’Angleterre beaucoup plus illustratif d’une occasion ratée et d’une équipe qui se délite sans les commentaires de Noah, cette fois-ci mais juste la mauvaise humeur de Gasquet et de Tsonga.

    Entre la peste et le choléra, Noah a choisi la peste. Et l’on est en train de nous expliquer qu’il aurait du choisir le choléra !

    Moi, j’adore Monfils. Quand Monfils joue bien, je le trouve extraordinaire. Si on reproche à Noah d’avoir sélectionné Tsonga à cause de sa fragilité physique, que dire du physique de Monfils fragile comme du petit bois ! Quant au mental de Monfils, expression inappropriée, je crois que « psychisme » serait beaucoup plus adéquat, il est à l’image du physique et plus encore d’ailleurs que le physique, fragile. Et pourquoi vouloir absolument intégrer un joueur qui ne veut pas jouer en Coupe Davis ? Noah en a fait l’expérience. Quand il est sélectionné, Monfils a mal aux genoux en montant les escaliers. Mais c’est la faute à Noah, pardi ! Noah aurait dû le motiver et lui donner envie de jouer en équipe. C’est tout. Mais un capitaine de CD, ce n’est pas un gentil organisateur. Qui peut me citer un seul coach, parmi la ribambelle que l’intéressé a usée, qui a su gérer Monfils ? Qui ?

    Simon aurait su renverser le cours des choses. En est-on si sûr ? Le Simon 2018 aurait eu les armes contre le Coric 2018 qu’on a vu hier ? Il faut qu’on m’explique, là, j’ai un peu de mal à comprendre.

    La réalité est désagréable : les Croates sont bien meilleurs. Dura lex sed lex.

    • Patricia 24 novembre 2018 at 14:21

      En fait, là, personne ne parle d’intégrer Monfils mais Simon. Monfils, pas sûr qu’il voulait jouer, Simon, si. Qu’il soit pas au niveau des Croates, sans doute, mais Noah préfère un type charismatique qui a été blessé toute l’année, qui a gagné 5 matchs en 2018, à un gars plus en jambes, plus en jeu, et pas blessé. Il me semble qu’en critiquant Clément en 2014, en disant que les Français auraient pu « mieux perdre », Noah mérite qu’on parle de meilleurs choix possible, au lieu de dire qu’il n’y en avait pas de bon. Simon aurait pu « mieux perdre » que Chardy, et faire meilleure figure contre Cilic aussi.

      Tsonga avec son classement et sa forme, c’est un pari, c’est contre intuitif, donc on est légitime en disant que Noah le perd. (Il aurait pu perdre avec Simon tout pareil, mais je ne pense pas qu’il aurait été critiqué pour la non sélection de Tsonga. Et si Simon avait perdu, mais de manière plus accrochée que Tsonga, on aurait mis en avant un résultat conforme aux niveaux actuels des adversaires.)

      Simon présent, il jouait le 1er match contre Coric, même battu il pouvait l’aligner contre Cilic en cas de victoire du double. Tsonga ou Chardy battus contre Cilic, il gardait Pouille en cas de 5è match. Là il est vraiment coincé : c’est Chardy contre Cilic, ou s’il met Pouille et qu’il gagne par miracle, il doit mettre P2H contre Coric en 5è….

      • Anne 24 novembre 2018 at 16:07

        Exactement.
        Je rajouterais pour le cas Monfils. Il était d’autant moins sélectionnable qu’on ne sait pas dans quel état de forme il est. La dernière fois qu’on l’a vu, il était à nouveau blessé. Donc son cas interroge donc peu cette fois.

      • Nathan 24 novembre 2018 at 18:34

        C’est une hypothèse. Qui en vaut une autre. L’autre étant la suivante :

        Le vieux Simon perd en faisant bonne figure contre le jeune Coric 2018 (très impressionnant hier) en 4 ou 5 sets. C’est bon pour l’ego mais ça fait tout de même une défaite. On se retrouve Dimanche à 1/2 comme aujourd’hui. Simon est aligné contre Cilic avec son fabuleux H2H. Sauf que Simon 2018, c’est

        1/ tout sauf la stabilité du jeu ;

        2/la terre battue, contrairement à ce que j’ai lu quelque part n’est pas la meilleure surface de Simon, quasiment toutes les victoires de Simon sur Cilic se sont d’ailleurs faites sur dur ;

        3/ Les résultats de Simon ne sont pas bons en CD (on devrait s’interroger sur le pourquoi de la chose, ce que personne ne fait)

        4/Simon vieillissant est fatigué de son épreuve contre Coric

        5/le niveau hic et nunc de Cilic est très impressionnant et c’est l’ici et maintenant qui compte au tennis.

        Résultat : Simon perd, la France perd.

        Le problème est que le réservoir français est vieillissant et insuffisant en 2018. Là est le vrai problème qui oblige, comme je l’ai dit, tout capitaine, marabouteur ou pas, à faire un choix cruel entre peste et choléra.

        Enfin, on pourrait discuter du rôle d’un capitaine de CD, mais là cela nous entraînerait dans des développements un peu longs.

        Toujours est-il que, parce que je sens bien que c’est ça qui dérange, comparer Noah et Clément (zéro au compteur) relève de la naïveté. On ne gagne pas plusieurs CD uniquement par hasard, surtout à des époques différentes. Et charger Noah de toutes les vilenies parce qu’il a dit du mal de Clément me semble insuffisant, le prêté pour un rendu n’étant pas un argument, me semble-t-il, jusqu’à nouvel ordre.

        • Rubens 24 novembre 2018 at 19:20

          Nathan, je ne l’aurais pas mieux dit. Sauf sur la fin. Si je me permets la comparaison entre les capitaines Noah et Clément, c’est pour souligner que Noah, sorcier en 1991 en transcendant Forget et surtout Leconte, aura connu exactement les mêmes difficultés que ses prédécesseurs Forget et Clément sur la chaise avec les joueurs d’aujourd’hui. En gros, il n’a pas réussi à les transcender.

          Et moi je ne le charge pas, justement, pour cela. Mon propos n’est pas de dire qu’Arnaud Clément aurait fait aussi bien que Noah sur la chaise en 91, il me semble évident que non, toutes choses égales par ailleurs (Arnaud avait 14 ans en 91).

          La question, formulée autrement, serait plutôt la suivante : puisque même un capitaine chevronné, charismatique et doté d’une énergie et une passion contagieuses, n’a pas réussi à insuffler une détermination d’avion de chasse aux actuels meilleurs joueurs français, ne faudrait-il pas se tourner vers eux et leurs propres insuffisances ? La question qui m’intéresse moi c’est celle-là.

          Tu amorces un début de réponse avec Gilles Simon. Mettons de côté ses victoires ou ses défaites prises en tant que telles, et regardons son niveau de jeu en CD. A mon avis, Gillou est un poison pour tous ses adversaires, dans la mesure où il a le sens du coup juste au bon moment. Mais il n’a pas de coup très fort, qui dans un grand jour pourrait lui apporter de grandes victoires. Il a en fait un niveau de jeu assez stable.

          En Coupe Davis, Noah, je crois, choisit ses joueurs en fonction de la valeur absolue. Par exemple, il a probablement sélectionné Tsonga, certes en raison d’une méforme de Pouille, mais sans doute aussi parce que Tsonga, ex-top ten régulier, est peut-être capable, sur un match, de retrouver son niveau d’il y a quelques années. Et c’est là-dessus que Noah a probablement fait un pari. Gilles Simon, s’il se fait dérouiller, par exemple par un type plus puissant que lui, n’a pas de jeu de rechange. Donc, pour aller chercher des points face à Cilic ou Coric, un Tsonga revenant de blessure sera choisi à la place d’un Simon parce qu’il y a un espoir, certes faible, qu’il se hisse à leur niveau.

        • Paulo 24 novembre 2018 at 19:21

          Sur Simon mauvais en CD, c’est à relativiser, puisqu’il a gagné 4 de ses 5 derniers matches à enjeu. Le seul match perdu, c’était contre Murray.
          Depuis 2015, il est clair que Simon s’est décrispé en CD.
          - c’est anecdotique, mais le seul match joué sur terre battue contre Cilic, Simon l’a gagné -
          Je n’affirme évidemment pas que Simon aurait gagné ne serait-ce qu’un de ses deux simples ; juste qu’il y avait des arguments en sa faveur.

          Plus généralement sur Noah capitaine, je ne suis pas vraiment d’accord avec ton argument-contre-argument final : je trouve quant à moi normal qu’on lui renvoie l’ascenseur, après ce qu’il a dit de Clément en 2014. Il faut être fair-play :-)
          Car il ne pourra échapper à la critique d’avoir sélectionné Tsonga plutôt que Simon, ne serait-ce que parce que Simon est le troisième joueur français au classement, et que par convention-tradition, en CD les joueurs sont sélectionnés en fonction de leur classement. Dès lors, un coup de poker ne peut être respecté que s’il est gagnant ; ça paraît la logique même.
          La vieillesse est un naufrage, a dit quelqu’un… Noah a jusqu’à demain pour démentir la formule.

          • Anne 25 novembre 2018 at 11:48

            Et puis, Noah est aussi criquable car il ne s’est absolument pas investi à la tâche cette fois ci. Avant de prendre les rênes de’ l’EDF, il était particulièrent déconnecté du circuit… et depuis qu’il les prises, aussi… même les joueurs qui ont tout fait pour le faire revenir ont évoqué son absence totale de contact entre les tours et le fait qu’il passait tout son temps sur son bateau au large du cap vert. Il a été bon capitaine en 91 et 96 auss parce qu’il connaissait ses hommes. Là, non seulement il ne le connaissait pas vraiment avant mais il n’a pas cherché à les connaître. Donc difficile dès lors d’avoir les bons mots pour essayer de les faire se transcender dès lors qu’il ne les connaît que par ce que le staff lui rapporte.

            Après loin de moi l’idee de vouloir défendre les joueurs non plus

        • Anne 25 novembre 2018 at 11:41

          Les résultats de Simon en COupe Davis sont aussi dûs au fait qu’il a très souvent été envoyé au casse-pipe et était numero 2 obligé de jouer le plus souvent contre le numéro 1 adverse. Et souvent il a été envoyé au dernier moment. A l’inverse, Tsonga, souvent numéro 1, a essentiellement joué contre le’ numero 2 adverse et ses stats soit disant excellentes en CD masquent un fait beaucoup moins reluisant : il n’a jamais battu mieux classé que lui dans l’épreuve… comme quoi, il faut se méfier des chiffres bruts balancés par l’EdF pour protéger un joueur ou en dévaloriser un autre

          • Rubens 25 novembre 2018 at 12:26

            Yes Anne, la meilleure marque de Tsonga en CD est Juan Monaco, 13ème mondial (éphémère d’ailleurs) en Argentine en 2013. Cette rencontre est la meilleure illustration de ce que je disais sur Gillou. Il a perdu contre Berlocq, joueur lambda du top 100, mais qui a réussi ce jour-là le match de sa vie, peut-être bien parce que c’était la Coupe Davis. C’est pour ça que Gillou a été coupeur de citron plus souvent qu’à son tour. Et là, pour aller chercher Cilic et Coric, ça a semblé insuffisant à Noah.

            Le coup du joker inattendu qui sort un match de légende, la France l’a ressorti plusieurs fois. Avec succès parfois (Leconte en 91, Escudé en 2001), et parfois ça n’a pas marché, notamment avec Llodra en 2010. Franchement à la place de Forget j’aurais mis Llodra aussi, même si son double de la veille avait été moyen. Cette année-là il avait sorti des matchs énormes.

            Leconte, qui se souvient qu’il s’était fait opérer d’une hernie discale en 91 ? Que la presse tirait à boulets rouges sur cette sélection ? Que beaucoup pensaient qu’il avait mis un terme à sa carrière, tellement on n’en entendait plus parler ?

            Voilà, c’est le flair de Noah, et évidemment ça ne marche pas à tous les coups. Là il a tenté Tsonga, ça n’a pas marché mais je ne le critique pas pour autant. Mais si Jo avait ramené un point vendredi, Noah aurait été élevé au rang de dieu du capitanat.

  24. Paulo 24 novembre 2018 at 11:33

    Et puis après tout, les Croates et Cilic en particulier la méritent bien, cette Coupe Davis, depuis le temps que le (faux) jumeau de Delpo court après. On peut même se demander s’il n’a pas laissé le saladier à son copain en 2016 parce qu’il savait qu’il allait le soulever en 2018, l’année où Coric allait arriver à maturité !

  25. Jo 24 novembre 2018 at 11:52

    Nicolas Mahut est un loser magnifique. Un peu comme son pote Julien Benneteau. Pourtant moins bien classé que Ju, Nico a certes su s’ultra-spécialiser (6 finales sur gazon pour 4 titres) et aussi faire fructifier son capital en double. Toutefois, ce sont les images de ses défaites, de sa détresse qui me reviennent en premier. Ce marathon mythologique contre Isner à Wimbledon, cette balle de match perdue contre Roddick pour un titre de gloire au Queens, cette autre balle de match perdue au Masters de double la semaine dernière, ces larmes après une défaite sur le fil contre les Bryan en finale à Roland Garros, ces larmes après sa non-sélection surprise l’an dernier en finale de la Coupe Davis.

    De nouveau des larmes cette année au moment des hymnes mais pour quel résultat? Mahut gagnera peut-être enfin son double en finale mais ce sera pour mieux voir ses partenaires se faire désosser demain. Après la lose magnifique, la victoire inutile, un peu à la Bryan qui battent les Espagnols sur terre battue. C’est chouette, ça fait plaisir, ça ne sert à rien (comme Julien, tiens).

    • Jo 24 novembre 2018 at 14:08

      Hou putain, la tronche de Virginie Mahut, la cerise sur le gâteau de la lose à l’échelle du sportif de haut niveau.

    • Anne 24 novembre 2018 at 16:09

      Dans le genre looser magnifique, on avait eu Goffin l’an passé

      • Patricia 25 novembre 2018 at 10:07

        d’après Jo, c’était plutôt « la victoire inutile »…

      • Jo 25 novembre 2018 at 10:27

        J’ai du mal à mettre de (très) bons joueurs dans cette catégorie mais il est vrai que Goffin a été parfait dans ce rôle lors du dernier acte de 2017. Pas rancunier en plus le mec. Il part en vacances avec les Bleus qui ont bu la Coupe de champagne sur sa tête, lui laissant la lie du calice, et il joue en double avec Grigri qui lui a pourri la vie toute la saison, puis piqué le titre de Maître alors que Goofy avait fait le sale boulot.

        • Anne 25 novembre 2018 at 11:49

          Un vrai bon camarade le Goffin, quoi ;-)

  26. Rubens 24 novembre 2018 at 13:04

    Perso, je me hasarderai pas à taper sur Noah. Il est comme tous les capitaines qui l’ont précédé, il compose avec l’effectif existant. En effet personne n’a jamais su vraiment gérer Monfils, mieux vaut en effet éviter qu’il se déboîte l’épaule en tirant la chasse. Par contre, Simon aurait été, en effet, un choix plausible.

    Si j’étais capitaine de l’EDF, j’hésiterais entre deux options : fatiguer les Croates le vendredi, pour mieux les cueillir le dimanche ; ou bien envisager de les battre dès le vendredi. A posteriori le choix à faire semble toujours plus clair… Noah a choisi la deuxième solution, il semble s’être planté, car en effet Simon aurait sans doute perdu contre Cilic ou Coric, mais il les aurait fait travailler davantage, et ils auraient pioché physiquement. Bien plus en tout cas que face à Tsonga, qui en était presque à mettre une pancarte « attention Marin, je vais te faire un décalage coup droit ».

    Noah a eu des coups de génie. Noah s’est aussi planté parfois (en 92 face à la Suisse par exemple). Mais franchement si je regarde l’effectif actuel côté français, je ne vois personne capable d’aller chercher un point face à Coric ou Cilic en simple. Tu peux remplacer blanc bonnet par bonnet blanc, de toute façon ils ne sont pas au niveau. C’est bien connu : au poker on ne gagne pas à chaque fois. Et, comme le précise Paulo, ce sera mérité pour les Croates.

    • Anne 24 novembre 2018 at 16:15

      Vu comment lui ne s’est pas privé de taper sur Clément, il mérite amplement qu’on lui tape dessus. Surtout pour un capitaine qui a été bien content de prendre son million mais qui ne s’est jamais un tant soit peu investi entre deux tours de coupe Davis. Oui, il a dû composer avec les joueurs du moment, ces mêmes joueurs qui font toujours des grands discours sur’ l’importance de l’équipe de France, de la Coupe Davis, de jouer pour leur pays mais qui se la joue perso en tout temps et dont les’ beaux discours volent en éclats au premier grain de sable venu… mais Noah n’a rien fait, strictement rien fait pendant ce capitanat là… il n’a eu qu’a se baisser l’an passé pour récolter une Davis où le joueur le mieux classé qu’ils ont battu n’était même pas top 40…

      • Rubens 24 novembre 2018 at 16:47

        Il était donc exquis de la part de Noah de taper sur Arnaud Clément après la finale de 2014. Et c’est donc ça qui légitime qu’on lui tape dessus à lui aujourd’hui.

        Je n’ai plus bien en tête le moment où on m’a appris à ne pas faire ça, mais de mémoire à la fin de la maternelle je crois que j’avais pigé.

        Pendant ce temps-là, on ne tape pas sur les joueurs…

        • Anne 24 novembre 2018 at 18:01

          Malheureusement les joueurs sont à leur place… soit très, très loin du top 15. Et l’ont prouvé tout au long de la saison

          • Anne 24 novembre 2018 at 18:05

            Et autant des joueurs qu’il connaissait bien comme Leconte ou Forget à l’époque, il a su les transcender… autant depuis qu’il est capitaine, il n’est jamais parvenu à les faire jouer mieux que leur rang

          • Rubens 24 novembre 2018 at 18:10

            Exact. Et c’est ça qu’il faut souligner. Des joueurs qui ne gagnent pas de gros match durant l’année, il est pour le moins périlleux de leur demander de gagner des gros matchs en finale de la CD, Clément ou pas Clément, Noah ou pas Noah.

            Au même titre que j’ai trouvé injuste en 2014 de taper sur Clément, je trouve injuste de taper sur Noah aujourd’hui. Même si Noah, à l’époque, a été premier de cordée pour enfoncer Clément. C’était en effet calamiteux de sa part, surtout au vu de ce qui arrive aujourd’hui.

            Je me demandais, d’ailleurs, s’il n’aurait pas dû sélectionner un nouveau 6ème joueur suite au retrait de Gasquet. Il était encore temps, et (pour rebondir sur un autre fil) le choix de la terre battue aurait pu à la rigueur se justifier, surtout avec Simon.

            • Anne 25 novembre 2018 at 11:53

              Totalement pour le 6e joueur. Très, très bizarre de ne prendre personne alors que le forfait de Gasquet est acté avant même le début du stage et que hors Mahut et Herbert, qu’il était en plus peu probable de voir débouler au-dit stage, les autres n’apportent pas des garanties sur leur santé et/ou niveau de jeu

        • Patricia 25 novembre 2018 at 10:39

          Ben on critique, de façon mesurée en ce qui me concerne, on tape pas ^^ !
          Et je pense qu’on ne critique pas Noah sur la défaite plus que probable, mais sur son attitude. Clément était impeccable du point de vue du sérieux, de l’implication, du professionnalisme et du « respect des collègues » ; Noah est plus prenable sur tous ces aspects.

          Je pense que Noah n’a pas « rien fait », qu’il a été un capitaine sachant fédérer les joueurs sélectionnés après une crise de grande ampleur, et il a été récompensé par des coups de pouce répérés. Il y a d’autres équipes avec plusieurs joueurs tout à fait corrects (Allemagne, Australie) qui n’ont pas su profiter de ces années. Ils ont battu des équipes de niveau équivalent (Carreno Busta et Batista Agut avec Paire et Pouille, Fognini et Bolleli avec Pouille et Chardy, Edmund et Evans avec Pouille et Chardy…)

          Il n’a pas su gérer Monfils, mais c’était peut-être mission impossible, en tous cas très difficile (et il a géré la crise Monfils, l’intégrer quand ce n’était pas utile aurait peut-être fait tanguer le navire). Il a sécurisé le double, su tenir les troupes malgré de fréquents choix durs à encaisser, tiré parti de Pouille, Tsonga et Gasquet qui étaient les meilleurs joueurs (avec brièvement Monfils) de son capitanat. Il a fait jouer avec succès des joueurs peu ou pas utilisés comme Chardy, Mannarino, Paire, un Benneteau quasi retraité.

          Pioline était censé jouer l’observateur/accompagnateur des joueurs dans l’année, force est de constater que Noah a souvent privilégié les déclarations d’intention, la solubilité dans le groupe, et surtout avec lui, à la dynamique momentanée dans le choix final.

  27. Elmar 24 novembre 2018 at 14:11

    Dans ma critique de Noah, j’ai oublié de relever un point que j’avais en tête : l’idiotie de choisir la terre battue (pour en plus derrière sélectionner Tsonga). La terre battue est sans doute la moins bonne surface des Français. Si tu choisis la terre, alors tu sélectionnes derrière Monfils (et éventuellement Gasquet). Mais bon, t’as meilleur temps quand même de jouer sur tes forces.

    • Patricia 24 novembre 2018 at 14:26

      Gasquet c’était prévu, mais je suis d’accord : Tsonga et la terre, en particulier cette année, c’est pas un bon casting, sauf à la rigueur contre une équipe très handicapée sur terre.

    • Jo 24 novembre 2018 at 14:48

      La terre battue ne se justifiait que du moment que la présence de Monfils était acquise. Ça avait aussi du sens avec Simon, l’emmerdeur et Gasquet, le semi-spécialiste. La présence de Couilles est un contresens. Néanmoins, Jo revient bien, il sera fin prêt pour le challenger de Nouméa.

    • Anne 24 novembre 2018 at 16:19

      Totalement. D’ailleurs, à chaque fois que l’on choisit l’an terre battue en finale, c’est soit disant pour nuir à l’adversaire. Et les premiers desservis sont les Français…
      quand on voit que les Croates ont choisi de recevoir 2 fois sur leurs 3 dernières rencontres à domicile sur terre battue… ils ont quand même dû s’interroger sur la santé mentale des Français quand ils ont su le choix de la surface

  28. Jo 24 novembre 2018 at 14:24

    Željko Krajan fut boucher, puis bodybuilder, puis garde du corps de personnalités, puis capitaine de l’équipe de Coupe Davis de Croatie.

  29. Sam 24 novembre 2018 at 14:37

    Complètement d’accord avec l’avis de Patricia plus haut. Simon aurait été clairement le meilleur choix, y compris avec une défaite à la clé. Là, ça risque d’être plus qu’un défaite et il apparait que Tsonga n’était tout simplement pas en état de jouer ….Rejourera-t-il vraiment un jour, d’ailleurs ? Il y a quand meême un côté très orgueilleux chez le Grand Gourou. Lu qu’il était le capitaine le plus rétif à la contestation.

    • Jo 24 novembre 2018 at 14:44

      C’est là toute la différence entre autorité et autoritarisme.

      • Sam 24 novembre 2018 at 14:51

        Et en tant que Capitaine d’une équipe de pré-régionale, je sais de quoi je parle. Faut composer avec des égos, quand t’as 2 ou3 15/3 dans l’équipe ….

        • Jo 24 novembre 2018 at 14:58

          Je vois de quoi tu parles. Quand j’ai repris la compétition il y a quelques années et que je suis remonté 15/4, j’ai fait partie de « ton » équipe. Je revois deux mecs, un 15/3 et un 15/2 ascendant 2e série, deux egos, pardon, deux connards.

          • Sam 24 novembre 2018 at 15:03

            « Mon » équipe ? Sans rire ? Bah, en tous cas chez nous tout le monde est très sympa…

            • Jo 24 novembre 2018 at 15:08

              Des egos sympas, ce concept me fait rêver. :-)

  30. Jo 24 novembre 2018 at 15:19

    Arnaud Clément, Paul-Henri Mathieu, Gilles Simon, Pierre-Hugues Herbert. Quand diable un joueur français se fera-t-il enfin un nom?

    • Paulo 24 novembre 2018 at 15:50

      Chardy, demain contre Cilic, notre double ayant rapporté un point à l’équipe entre temps ? (Cilic ne mène que 3 victoires à 2 contre le Palois)

      D’accord, cela relèverait de l’exploit vu le niveau respectif des deux joueurs actuellement, mais si ça ce n’est pas l’occasion ? Ah oui mais non en fait, tu parlais des joueurs à deux prénoms… eh bien, Herbert, dimanche en 5ème match, contre Coric. Sa cote doit être à 8.500 contre un, mais justement.

  31. Paulo 24 novembre 2018 at 15:59

    Je suis totalement d’accord avec le commentateur de Fr2 : il y a dans le regard de P2H une détermination totale, depuis le début du match.
    En tout cas ils font plaisir les petits gars aujourd’hui.

  32. Paulo 24 novembre 2018 at 16:17

    Noah aura quand même réussi à faire bien jouer la paire Herbert-Mahut, qui sont sur le point de remporter leur 6ème victoire en 7 matches sous sa houlette.

    • Paulo 24 novembre 2018 at 16:22

      Il suffit que j’écrive ça, et boum, débreak des Croates…

    • Anne 24 novembre 2018 at 16:22

      C’est vrai que c’était couillu de sa part que d’aligner une paire qui joue ensemble sur le circuit, gagne des grands chelems et était en finale du Masters voilà meme pas une semaine ;-)

      • Paulo 24 novembre 2018 at 16:52

        6 sur 7 quand même (si ils gagnent aujourd’hui évidemment) c’est quand même pas mal comme bilan, sachant qu’il y a eu du bon joueur de double en face à plusieurs reprises : la paire Fognini-Bolelli en Italie, Rojer, Zimonjic…
        Cela dit, il faut quand même qu’ils gagnent aujourd’hui (face à une très bonne paire) pour confirmer.

        PS : ceci n’est qu’un bémol, car dans l’ensemble je suis tout à fait sur la ligne de Patricia : Noah ne peut pas d’un côté (contribuer à) pourrir Clément en 2014, et de l’autre faire pire aujourd’hui, en ne sélectionnant pas Simon notamment, pour lui préférer un coup de Poker avec Tsonga, avec les conséquences que ça a.

        • Jo 24 novembre 2018 at 17:01

          C’est un coup de Jarnac doublé d’un hara-kiri.

        • Anne 24 novembre 2018 at 18:04

          Noah a un avantage, du moins cette année (je ne suis pas sure que la règle était en vigueur l’an passé mais je ne crois pas) : il peut sélectionner 5 joueurs. Dès lors, c’est plus facile pour une équipe comme la France de sélectionner une vraie paire de double puisqu’elle peut aussi compter sur trois joueurs de simple… en théorie du moins

  33. Anne 24 novembre 2018 at 16:28

    sinon, dans le genre absence de marque, il y a celle de Mauresmo. Qui ne semble pas plus être présente aujourd’hui qu’elle ne l’a été hier…pour celle qui est sensée être capitaine l’an prochain, ça fait un peu désordre

    • Jo 24 novembre 2018 at 16:33

      C’est couillu de sa part.

    • Elmar 24 novembre 2018 at 16:53

      Elle n’a aucune idée dde la place qui sera la sienne l’an prochain avec la réforme.

      • Anne 24 novembre 2018 at 18:08

        Ça c’est une évidence. Mais être près des joueurs qu’elle est sensée encadrer en Coupe Davis (ok on ne sait pas lesquels) dès ce week-end, cela aurait été pas mal… ou sinon à quoi bon la nommer 6 mois avant la fin du capitanat Noah

        • Elmar 25 novembre 2018 at 02:02

          Non mais je crois même qu’elle n’est pas sûr d’être capitaine dans la nouvelle mouture.

          • Anne 25 novembre 2018 at 11:59

            Elle serait mal venue de ne pas y aller… nommée au lendemain du vote de la FFT concernant la réforme, elle ne peut pas prétendre avoir été prise à défaut. Ok, le vote à l’ITF n’était pas forcément couru, mais disons que le OUI français y a bien contribué. Et comme Benneteau, elle s’est bien gardée d’etre trop véhémente à l’égard de la réforme tant qu’elle était en campagne.. et puis, il se murmure qu’elle aurait négocié le même salaire que Noah… quand bien même son boulot sera réduit à une seule semaine l’an prochain

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