Retour sur les finales de Roland Garros

By  | 15 mai 2019 | Filed under: Histoire

Ayant vu sur le site d’Eurosport un classement des finales de l’US Open, de la plus oubliable à la plus belle, je me suis lancé dans un exercice analogue sur les finales de Roland Garros. Je ne suis pas trop un adepte des listes et des classements, mais c’est l’occasion de replonger dans quelques-unes des vieilleries qui me sont si chères. Je revendique la totale subjectivité de ce classement. Et je précise m’être arrêté à 1974, ce qui totalise 45 finales. Vous allez me dire d’emblée « mais pourquoi le classement commence à 44 alors ? ». Lisez jusqu’au bout, vous verrez bien. 

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44. 1977 : Vilas bat Gottfried 6/0 6/3 6/0

La cuvée de 1977 est d’emblée illégitime : le roi Borg est absent pour cause d’Intervilles. Et c’est sa victime préférée, Guillermo Vilas, qui rafle la mise. Aux dires des joueurs de l’époque, peu d’entre eux étaient capables de faire la différence lorsqu’ils affrontaient le Suédois ou l’Argentin, tant leurs jeux étaient similaires. Ce n’est que l’un face à l’autre qu’ils étalaient le fossé qui les séparait. En l’absence du Roi, le Dauphin l’emporte logiquement, étrillant ses adversaires l’un après l’autre. Son seul opposant virtuel, Nastase, s’incline sans gloire face à Brian Gottfried, qui atteint là sa seule finale en Grand Chelem. Le jeu offensif de l’Américain se fracasse devant la puissance et les passings de Vilas, qui ouvre enfin son compteur en Grand Chelem. Trois jeux marqués. Une véritable purge.

 

43. 1986 : Lendl bat Pernfors (6/3 6/2 6/4)

Le tenant du titre Mats Wilander tombe très tôt cette année-là, laissant Ivan Lendl sans véritable rival. Le seul véritable obstacle sur la route du Tchécoslovaque est Andrès Gomez, qui lui prend un set en quarts de finale. En demi-finale, le n°1 mondial n’éprouve même pas le besoin de retirer son pantalon de survêtement face à Johann Kriek. Quant à la finale, son unique intérêt est de proposer un invité-surprise, en la personne du Suédois Mickael Pernfors, le héros du tournoi, vainqueur d’un Becker peu à l’aise sur ocre et d’un Leconte trop porté sur le courant alternatif. L’issue de la rencontre ne fait aucun doute : le Suédois n’a aucune, vraiment aucune arme pour gêner Ivan. Sans ciller, sans émotion, sans hésitation, Lendl récupère son titre perdu l’année précédente.

 

42. 1980 : Borg bat Gerulaitis (6/4 6/1 6/2)

La plus oubliable des finales de Borg. Ses deux véritables rivaux, McEnroe et Connors, tombent tous les deux prématurément, laissant le public parisien une fois de plus orphelin de leurs duels électriques. Le seul intérêt de cette cuvée 1980 est la chevauchée du bel attaquant Vitas Gerulaitis, qui atteint la finale. Il ne résiste (un peu) que le temps d’un premier set relativement serré. Le Suédois règle ensuite ses retours et ses passings, l’Américain ne peut rien faire. Avec 38 jeux perdus sur l’ensemble de la quinzaine, Björn Borg établit un record. Il est seul au monde sur l’ocre parisien.

 

41. 2008 : Nadal bat Federer (6/1 6/3 6/0)

La catastrophe tant redoutée des fans de Federer… et sans doute Roger lui-même l’a dans un coin de la tête quand il rentre sur le court ce jour-là. Après ses trois échecs des années précédentes face à Nadal, ceux qui croient sincèrement en ses chances de l’emporter enfin à Paris face à son rival espagnol pourraient tous rentrer dans une cabine téléphonique. Et la quinzaine du Suisse, laborieuse et hésitante, rend presque miraculeuse sa présence en finale. Beaucoup sentent venir la boucherie en finale, au point de regretter que Gaël Monfils ait laissé passer autant d’occasions lors de sa demi-finale contre Roger. Incapable de tenir l’échange en revers, Roger ne semble avoir aucun jeu de rechange à proposer à Rafa, et reçoit une bien vilaine correction, l’une des tâches noires les plus visibles dans son palmarès.

 

40. 2003 : Ferrero bat Verkerk (6/1 6/3 6/2)

Une vraie déception que cette finale. Car, pour improbable qu’elle soit, l’épopée parisienne de Martin Verkerk en 2003 n’est pas usurpée. Vainqueur de deux grands favoris du tournoi (Moya et Coria), le Hollandais a réussi un parcours aussi exceptionnel que sa fin sera brutale. En finale, il n’a plus les jambes, et surtout il est écrasé psychologiquement par l’énormité de son parcours et par la perspective d’en jouer, quoi qu’il arrive, le dernier match. Personne n’était assez fou pour le donner favori face à Juan Carlos Ferrero, mais on attendait un peu plus que six jeux marqués. Il faut dire que « Mosquito », échaudé par son échec cuisant de l’année précédente, ne lâche absolument rien, et pratique le jeu sûr, complet et puissant qui le porte, pour la quatrième fois consécutive, dans le dernier carré. Mais tant de balles du Hollandais, qui mordaient la ligne en demi-finale contre Coria, sortent cette fois d’un rien…

 

39. 1978 : Borg bat Vilas (6/1 6/1 6/3)

Une finale idéale, mais qui montrera les limites de l’opposition entre Borg et Vilas. Leurs jeux jumeaux ne proposent pas l’opposition de styles qui caractérise les duels Borg-Connors. Mais ce jour-là, ils ont un compte à régler. L’année précédente, Guillermo Vilas l’avait emporté en l’absence du Roi Borg, et son triomphe était entaché d’une certaine illégitimité. Bref, chacun attend de voir si Vilas est véritablement au niveau de Borg. Ce ne sera pas le cas : dans un duel de longs échanges liftés du fond du court, le Suédois rappelle à tout le monde qui est le maître et qui est l’élève à ce jeu-là. L’Argentin ne marque que cinq jeux, et c’est bien là la seule consolation pour le public : ce duel fermé et quelque peu soporifique aura eu au moins le bon goût de ne pas se prolonger.

 

38. 1992 : Courier bat Korda (7/5 6/2 6/1)

Une finale dans la lignée du tournoi de Jim Courier : un cavalier seul. L’Américain est intouchable et impressionnant. Il est le tenant du titre, le n°1 mondial et le favori naturel suite à sa victoire à Rome. Tout est de nature à accentuer la pression sur ses épaules. Mais elles sont solides. Un seul set perdu, face à Ivanisevic en quarts, et une correction infligée à Agassi en demis. En finale, Petr Korda manque trop d’expérience à ce niveau pour rivaliser. Il fait illusion pendant le premier set, avant de plier sous la cadence imposée par son adversaire. En ce printemps 1992, Jim Courier tient les rênes de la planète tennis d’une main de fer, et sur terre battue, personne n’est en mesure de rivaliser.

 

37. 1988 : Wilander bat Leconte (7/5 6/2 6/1)

Même score que la finale de 1992, et tout aussi oubliable. Leconte est aussi décevant en finale qu’il a été éblouissant durant la quinzaine. La pression est trop forte, et passé un premier set serré il baisse sa garde. En face, Mats Wilander est au sommet de sa carrière, sa patience et son incroyable solidité mentale vont le porter à la place de n°1 mondial quelques mois plus tard. Le public français se faisait une joie de voir un des siens le dernier dimanche, cinq ans après Noah. Mais là où Yannick a puisé dans le public un supplément d’énergie, Henri sent le regard du public peser sur lui, et se liquéfie. Ce qui est passé à la postérité n’est pas le match en lui-même, mais le discours d’Henri qui a suivi, et qui lui vaudra les foudres du public français pendant trois ans. Henri Leconte aurait pu se contenter de perdre nettement cette finale, il y a ajouté une touche personnelle de ridicule et d’humour involontaire. Pour cette seule raison, la finale 1988 finira devant celle de 1992. Merci Henri, et encore bravo.

 

36. 2002 : Costa bat Ferrero (6/1 6/0 4/6 6/3)

Cette année-là, le titre semble promis à Juan Carlos Ferrero. Débarrassé de Kuerten – son bourreau en demi-finale des deux éditions précédentes – il impose son tennis complet, alignant à la suite Agassi et Safin. Seul un Argentin inconnu, Gaston Gaudio, le pousse au cinq sets. Sa liquéfaction totale durant les deux premiers sets est d’autant plus surprenante. En face, pour Albert Costa, habitué aux seconds rôles jusqu’ici, les étoiles connaissent un alignement unique. Vainqueur de Kuerten (ou plutôt de son cadavre), puis de Corretja (son futur témoin de mariage, qui ne saurait lui brûler la politesse) en demi-finale, Albert joue le tennis de sa vie et accepte les cadeaux de Juanqui sans sourciller. Et après un moment de réveil relatif de Ferrero au troisième set, ce dernier retombe dans ses errements et laisse son compatriote filer vers une victoire sans grande émotion.

 

35. 2013 : Nadal bat Ferrer (6/3 6/2 6/3)

Les aléas du classement ATP font de Rafael Nadal le n°3 mondial à l’ouverture de la quinzaine parisienne. Et ce qui risquait d’arriver ne manque pas d’arriver : sa demi-finale contre Novak Djokovic est bien la finale avant la lettre. Dans l’autre partie de tableau, David Ferrer, alias le Pou, trace sa route vers une finale que sa présence régulière dans le top 5 lui permettait d’espérer un jour ou l’autre. Sauf que la réalité du terrain est implacable. En face, un Rafa solide comme un roc remet toujours la balle dans le court une fois de plus que lui et fait parler sa puissance. Une finale dépourvue de suspense, à sens unique, au cours de laquelle David n’aura pas démérité, mais Rafa est tout simplement le plus fort. L’ordre règne à Roland Garros.

 

34. 1975 : Borg bat Vilas (6/2 6/3 6/4)

A 19 ans tout juste, Björn Borg est déjà le tenant du titre. Il prend en demi-finale une belle revanche en quatre sets sur l’Italien Adriano Panatta, qui l’avait battu en 1973. En finale se dresse Guillermo Vilas. Eclosion logique pour l’Argentin, qui a remporté le Masters quelques mois plus tôt, et qui confirme ici sa montée en puissance. Vilas a juste un problème : Borg a le même jeu que lui, mais fait tout mieux que lui. Lors d’une finale parfaitement maîtrisée, le Suédois prend un ascendant psychologique sur son rival. Alors que les deux potes ont poussé l’amitié jusqu’à s’échauffer ensemble le matin de cette finale, Vilas va prendre ensuite ses distances avec Borg afin de s’affranchir de tout affect. Ce qui ne changera pas grand-chose : l’Argentin restera la victime préférée de Borg.

 

33. 1990 : Gomez bat Agassi (6/3 2/6 6/4 6/4)

Andrés Gomez a rarement aussi bien joué qu’en ce printemps 1990. A 30 ans, il sait qu’il est proche de la fin. Et l’absence de Lendl cette année-là, annoncée longtemps à l’avance – Ivan zappe le French pour mieux préparer Wimbledon, le grand titre qui manque à son palmarès – change psychologiquement la donne pour l’Equatorien ; Ivan a été son bourreau à quatre reprises Porte d’Auteuil. L’opportunité est unique pour lui. Il profite d’un tableau dégagé, et cueille en demi-finale un Thomas Muster encore un peu tendre à 22 ans. En finale, André Agassi dispute sa première finale majeure ; si l’on en croit son autobiographie, il aura « joué pour ne pas perdre », et surtout aura été davantage préoccupé par sa perruque qui menaçait de tomber que par ce premier rendez-vous majeur. C’est un kid de Las Vegas bien éteint qui s’incline sans gloire, pour une finale qui n’est pas restée dans les mémoires.

 

32. 1998 : Moya bat Corretja (6/3 7/5 6/3)

Une des meilleures démonstrations de l’importance du mental en tennis. En ces dernières années du siècle, l’Espagne a la mainmise sur la terre battue parisienne. Et avec Moya et Corretja, le tennis ibère place en finale ses deux meilleurs espoirs pour prendre la succession de Bruguera (couronné cinq ans plus tôt). Mais Alex Corretja a un handicap : il n’aime pas jouer un ami, et Carlos en est un proche. Il ne faut pas aller chercher plus loin les errements psychologiques d’Alex, qui traîne sa peine pendant tout le match. Autre facteur, le vent, très présent ce jour-là, qui va aider l’un et perturber l’autre. Là où Carlos se mure dans sa concentration, Alex papillonne, alors que les conditions étaient censées avantager le meilleur jeu de jambes, celui de Corretja. Une finale qui s’est jouée avant même l’entrée sur le court.

 

31. 2018 : Nadal bat Thiem (6/4 6/3 6/2)

Pour Dominik Thiem, c’est une première finale majeure, qui confirme sa montée en puissance après ses demi-finales de 2016 et 2017. Doté d’une force de frappe impressionnante, il a pour lui une victoire sur Nadal à Rome en 2017 et une autre, plus récente, à Madrid en 2018. Bref, il est ce que la planète tennis peut offrir de mieux comme (pseudo-)opposition au Taureau de Manacor sur terre battue. En face, Rafa a connu une quinzaine un peu agitée, avec un set perdu et deux autres joueurs qui l’ont poussé au tie-break ; il n’est pas aussi stratosphérique qu’un an plus tôt. Ce qui ne change pas grand-chose au résultat. Sans passer à côté, Thiem mesure le gouffre qui le sépare du Monarque absolu de la terre battue, pratiquement imbattable sur ocre au meilleur des cinq sets, encore plus sur ce court Philippe Chatrier qu’il a annexé voici déjà 13 ans… Sans jouer son meilleur tennis, Nadal fait parler son réalisme et sa prééminence physique. Pour le battre à Roland, il ne suffit pas de frapper plus fort que lui.

 

30. 1997 : Kuerten bat Bruguera (6/3 6/4 6/2)

L’acte de naissance de Guga à Roland Garros. Et l’épilogue d’une quinzaine totalement folle pour le jeune Brésilien, au cours de laquelle il a déjà vaincu sur le fil Muster, Medvedev et Kafelnikov. Un parcours royal, et totalement improbable pour un 66ème joueur mondial, qui n’a jamais remporté le moindre titre sur le circuit principal. Ce n’est pas Sergi Bruguera, ancien double vainqueur, qui va l’arrêter. Aussi puissant que Medvedev, aussi complet que Kafelnikov, Guga est également aussi patient dans l’échange que Bruguera. Porté par une vague de confiance gigantesque et par un public qui le pousse à l’unisson, Gustavo Kuerten réussit ce jour-là le match parfait. Toutes les variations de son jeu posent un problème insoluble au si conservateur Bruguera, contraint à jouer contre sa nature en attaquant. Et lors du seul moment d’incertitude du match – la fin du deuxième set – c’est Guga qui déploie un mental de seigneur et Bruguera qui se met à rater. Sergi s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.

 

29. 2014 : Nadal bat Djokovic (3/6 7/5 6/2 6/4)

Une déception relative que ce Nadal-Djokovic, le sixième du nom à Roland Garros, et qui débouche toujours sur le même résultat. Et toujours le même constat d’échec pour le Serbe, qui ne parvient pas à tenir la distance physique face à ce diable d’Espagnol qui file vers sa neuvième couronne Porte d’Auteuil. Rafa est pourtant bien nerveux en début de match, il a bien en tête que Nole est le seul à l’avoir régulièrement battu sur terre battue ces dernières années. Mais à Paris, au meilleur des cinq sets, Novak n’y arrive toujours pas ; il vomit même lors d’un changement de côté. Conclusion implacable et habituelle d’une quinzaine globalement assez terne : plus que jamais, la dictature Nadal ronronne à Roland Garros. Rien à signaler.

 

28. 1982 : Wilander bat Vilas (1/6 7/6 6/0 6/4)

Les amateurs de défense et de lift seront comblés par cette finale, un modèle du genre, voire un exercice de style. Borg en retraite, Vilas a tout pour reprendre les rênes sur la terre battue parisienne. Mais l’Argentin sous-estime le nombre de téléviseurs en Suède : les exploits de Björn ont suscité des vocations. En bon clone borguien, Mats fait parler sa fraîcheur, sa jeunesse (il n’a pas encore 18 ans) et un mental déjà à toute épreuve. A l’issue d’un hypnotique deuxième set long d’1h40, c’est Vilas, à la surprise générale, qui craque physiquement. Cette finale, au cours de laquelle toute initiative dans l’échange est proscrite, reste à ce jour la plus longue de toutes, avec 4h42 au compteur. Les amateurs d’opposition de styles, eux, passeront leur chemin…

 

27. 1994 : Bruguera bat Berasategui (6/3 7/5 2/6 6/1)

Première finale 100% espagnole de l’histoire. Et un Bruguera, favori et tenant du titre, qui impose le réalisme de son jeu à la fougue adverse. Le parcours de Berasategui cette année-là retient l’attention ; le Basque a la particularité de frapper coup droit et revers avec la même face de la raquette, technique unique au plus haut niveau – et qui le restera. Il ne frappe en fait presque que des coups droits, souvent définitifs depuis le milieu du court, prise ultra-fermée, à la manière d’un pongiste. Sergi Bruguera, au sommet de sa carrière, mobilisera toute sa concentration et sa longueur de balle, pour le forcer à reculer. Alberto ne rate pas sa finale, mais il manque de jeu de rechange pour rivaliser. Avec ce jeu particulièrement exigeant sur le plan physique, Berasategui se blessera à de nombreuses reprises par la suite, et ne retrouvera jamais un tel niveau.

 

26. 2017 : Nadal bat Wawrinka (6/2 6/3 6/1)

Le choix de positionner cette finale en milieu de peloton malgré son déroulement à sens unique est strictement personnel. Je n’avais jamais vu un truc pareil, y compris venant de Nadal. Stan envoyait trois, voire quatre obus d’affilée, qui auraient été gagnants contre n’importe quel adversaire. Là, non seulement toutes les balles revenaient, mais chacune revenait plus longue et plus difficile que la précédente. Marquer 6 jeux, dans ce contexte, est un exploit. Le meilleur Nadal de tous les temps. Le travail colossal de diversification de son jeu a trouvé son point d’aboutissement ce jour-là, toutes les nuances du lift, de l’amortie, de la contre-attaque y sont passées. Tout simplement injouable. Aux champions des années 2040-2050 qui se demanderont dans quelle mesure Nadal est en mesure de rivaliser avec eux, on conseillera sa finale de 2017, sa meilleure représentation à ce jour.

 

25. 2009 : Federer bat Söderling (6/1 7/6 6/4)

Jamais une victoire n’aura été aussi attendue par le public français, qui a eu cinq longues années pour (dés)espérer qu’elle arrive un jour. L’événement écrase le déroulement de la finale, qui en elle-même ne sera pas fantastique. Robin Söderling a provoqué le séisme ultime du tennis moderne, en terrassant Nadal, le quadruple tenant du titre. La fenêtre est unique pour Roger, qui à l’issue d’une quinzaine plus que chaotique réserve le meilleur pour la fin. Face à un Suédois tendu et qui tarde à rentrer dans le match, Roger prend le large très vite, puis ponctue le tie-break du deuxième set de quatre aces sur ses quatre points de service ; un break lui suffira dans le troisième set. L’émotion est palpable dans le dernier jeu, et les larmes commencent à couler à l’issue d’un dernier service gagnant. La boucle est bouclée pour le Suisse, qui au passage égale le record de 14 titres en Grand Chelem de Pete Sampras.

 

24. 2012 : Nadal bat Djokovic (6/4 6/3 2/6 7/5)

La quatrième finale d’affilée en Grand Chelem entre Nole et Rafa est aussi la première occasion pour le Serbe de boucler un premier Djoko Slam. Rarement une finale entre les deux hommes aura rassemblé autant d’enjeux, puisque de son côté, le Majorcain a l’occasion de mettre Borg dans ses rétroviseurs en s’offrant une septième Coupe des Mousquetaires. La déception est d’autant plus grande devant la qualité du match. Sauf que les deux champions n’y sont pour rien, c’est une pluie persistante qui va démolir leurs assauts. Interrompue une première fois lors du deuxième set, la rencontre sera ponctuée par les demandes successives des deux joueurs de l’interrompre à nouveau, voire de la reporter au lendemain, au détriment de leur concentration. Aucun des deux hommes ne parviendra à rentrer véritablement dans le match, les glissades sur la terre battue humide étant particulièrement dangereuses. La septième couronne parisienne du Majorcain aurait mérité mieux que ça.

 

23. 2016 : Djokovic bat Murray (3/6 6/1 6/2 6/4)

Une des quinzaines les plus pluvieuses, marquée de surcroît par les absences ou les forfaits de Federer, Nadal, Tsonga et Monfils (les principaux animateurs du tournoi de la décennie écoulée) débouche sur la seule finale pouvant la sauver du naufrage intégral. Elle sera plutôt belle, quoiqu’à sens unique à partir du deuxième set. Après un premier set éblouissant en défense et en contre-attaque, Andy baisse sa garde et flanche physiquement. Après trois échecs en finale, ce sera enfin la bonne pour Novak Djokovic, qui s’y présente pour la deuxième fois en quête d’un Grand Chelem à cheval sur deux saisons. Nole s’envole sans sourciller vers la gloire. Son « quatre à la suite » trône désormais, en compagnie des 17 couronnes majeures de Roger et des 9 titres à Roland Garros de Rafa, parmi les accomplissements majeurs du tennis moderne.

 

22. 2010 : Nadal bat Söderling (6/4 6/2 6/4)

A la suite de l’accident de l’histoire de l’année précédente (défaite face à Söderling en huitièmes de finale), Rafa a à cœur de récupérer son bien et de prendre sa revanche. Son adversaire en finale est donc bien celui dont il rêvait… Robin fait mieux que se défendre, mais ses torpilles se fracassent sur la défense de fer de Nadal, qui ne lâche rien et l’emporte en trois sets. Sans être la plus serrée, cette finale reste l’une des plus plaisantes à voir parmi les finales de Nadal. Non seulement Söderling lui oppose un son style tout en punch, mais en plus, contrairement à la finale de l’année précédente, il ne passe pas à côté. Quand on demande à Rafa sa cuvée parisienne préférée, cette édition 2010 revient souvent.

 

21. 1995 : Muster bat Chang (7/5 6/2 6/4)

1995 est vraiment l’année Muster, dont la razzia sur ocre préfigure les épopées nadaliennes au siècle suivant. L’Autrichien étouffe ses adversaires par sa régularité et sa présence physique, qui atteint son apogée cette année-là. Seul le jeune Albert Costa le pousse aux cinq sets en quarts de finale. Le dernier dimanche, Michael Chang lui offre une vraie opposition, et ne recule pas facilement. Mais après un départ hésitant, Thomas rallonge ses balles, remporte nettement la bataille du milieu de terrain et prend le dessus. Bien qu’il s’agisse au final d’un one-shot, le triomphe de l’Autrichien reste l’un des plus marquants des années 90 ; rarement un joueur n’aura autant dominé à la fois le tournoi et la saison sur terre battue, et produit une telle impression d’invincibilité.

 

20. 2001 : Kuerten bat Corretja (6/7 7/5 6/2 6/0)

Perturbé en 1998 par la perspective de jouer un ami proche, Alex a cette fois bien révisé sa leçon. Et lui qui est réputé pour son jeu de défense, va démarrer cette finale tambour battant et prendre Guga à la gorge en le privant de temps d’ajustement. C’est lui qui se montre le plus entreprenant lors du tie-break du premier set. Et c’est lui encore qui se procure une cruciale balle de break à 5/5 dans le deuxième… Mais son revers gagnant échoue quelques centimètres trop loin. Le match vient de tourner, et Kuerten frappe de plus en plus fort. Il déroule son tennis, et touche même au sublime au quatrième set en infligeant au pauvre Corretja un cinglant 6/0. Troisième et dernier titre parisien pour Guga, le plus mûr, alors qu’il commence à sentir les prémices d’une blessure à la hanche qui va ruiner sa carrière par la suite. Le Brésilien dessine un cœur sur la terre battue du Central avant de s’allonger au milieu : l’apogée de son histoire d’amour avec le public parisien.

 

19. 2006 : Nadal bat Federer (1/6 6/1 6/4 7/6)

Deuxième affrontement Nadal-Federer Porte d’Auteuil, le premier en finale. Et les enjeux stratégiques, qui ne varieront plus par la suite, sont d’ores et déjà à l’œuvre sur cette finale. Rafael Nadal est le tenant du titre, une configuration inédite pour lui. Et ses récentes victoires sur son rival du jour en font le favori naturel. Ce surcroît de pression lui fait rater complètement son premier set, où il accumule les fautes directes. Il règle la mire en début de deuxième set, torturant le revers du Suisse avec son lift qui l’atteint à hauteur d’épaule, l’un de ses rares points faibles. Roger commence à reculer, le match est plié, même si l’écart n’est pas encore ce qu’il deviendra par la suite. L’Helvète parvient à faire croire à un possible cinquième set, mais Rafa lui oppose son sang-froid dans le tie-break final. Un crève-cœur pour les fans du Suisse, mais il n’est de victoire plus logique.

 

18. 1985 : Wilander bat Lendl (3/6 6/4 6/2 6/2)

A tous ceux qui ne voient en lui qu’une inlassable lame du fond du court, Mats Wilander oppose ce jour-là un démenti cinglant, et fait l’étalage de ses immenses progrès depuis son premier titre trois ans plus tôt. Ivan Lendl est le favori, le tenant du titre, il est plus puissant que lui, et la force de frappe du Tchécoslovaque le prive de tout espoir de victoire en se contentant d’attendre la faute adverse. Le salut de Mats passera par le filet. Et il s’y rue avec succès, proposant à Ivan un festival de variations entre balles courtes et longues, coups d’attentes et coups gagnants, montées à contretemps et jeu au filet, ce dernier domaine n’étant pas celui où Wilander est le plus maladroit. Ne sachant pas à quoi s’attendre, Lendl s’impatiente et finit par déjouer totalement. Un chef-d’œuvre tactique de la part du Suédois, à montrer dans toutes les écoles de tennis.

 

17. 2007 : Nadal bat Federer (6/3 4/6 6/3 6/4)

A l’époque, cette finale est jugée comme la plus serrée entre les deux hommes. Federer est l’incontestable meilleur joueur du monde, mais Nadal est tout aussi incontestablement son bourreau sur terre battue. Conscient de ne pouvoir l’emporter en reculant et en s’exposant au lift de Rafa sur son côté revers, Roger essaie, jusqu’au bout, de jouer en avançant et de prendre d’assaut le filet dès que possible. Cela ne suffira pas, mais Roger aura essayé coûte que coûte d’échapper à une inéluctable défaite en sortant de ses schémas tactiques traditionnels. Troisième couronne d’affilée Porte d’Auteuil pour l’Espagnol, et la comparaison avec Borg commence vraiment à prendre tout son sens. Au fil des années, une défaite de l’ogre apparaît comme de plus en plus difficile à imaginer.

 

16. 1979 : Borg bat Pecci (6/3 6/1 6/7 6/4)

L’événement de cette finale 1979 n’est pas la quatrième victoire de Borg sur l’ocre parisien, mais la résistance coriace et pleine de panache que lui aura offerte son adversaire du jour, Victor Pecci. Le Paraguayen vient de battre Connors en demi-finale, Jimbo faisait son retour tant attendu à Roland Garros et tout le monde rêvait de le voir défier Iceborg sur ses terres. Le public devra se contenter de ce modeste Sud-Américain, et il n’est personne pour imaginer autre chose qu’une boucherie syndicale de plus en faveur de Borg. C’est oublier le potentiel de Pecci, magnifique attaquant de terre battue qui prend le filet à la moindre occasion, comme l’a fait Pannatta en 1976 et comme le fera Noah en 1983. Profitant d’une légère déconcentration du Suédois qui, menant 6/3 6/1 5/2, attend la faute adverse, l’homme à la boucle d’oreille prend tous les risques et remonte, jusqu’à remporter le troisième set au tie-break. Björn Borg se reconcentre et repousse péniblement les assauts adverses pour l’emporter en quatre sets, mais c’est bien le vaincu qui est porté en triomphe par le public parisien ce jour-là.

 

15. 1983 : Noah bat Wilander (6/2 7/5 7/6)

Un moment à part, forcément. Un de ces rares moments où beaucoup, devant leur télé, se sont senti partager quelque chose de commun avec celui qu’il voit triompher de l’autre côté de l’écran. Combien de vocations tennistiques sont nées en France à ce moment-là ? Ce dimanche de juin 1983, le tennis champagne de Yannick a atteint son zénith pour terrasser le tenant du titre Mats Wilander. Et la relative sècheresse du score ne doit pas faire oublier la tension nerveuse croissante devant le déroulé des événements. Beaucoup redoutaient un éventuel quatrième set, où les inépuisables ressources physiques du Suédois auraient rendu les choses beaucoup plus compliquées. Bref, ce tie-break du troisième set chargeait beaucoup d’enjeux, et le service gagnant final a libéré tout le monde. Chef-d’œuvre tactique de la part de Noah, ce match est aussi l’un des plus importants de la carrière de Mats : ses orientations stratégiques ultérieures témoignent de sa recherche du coup juste au bon moment, et il va devenir le grand maître tacticien des années suivantes.

 

14. 2011 : Nadal bat Federer (7/5 7/6 5/7 6/1)

La plus belle des finales Nadal-Federer, tout simplement parce que c’est la seule où Roger a réellement relâché son bras. L’Helvète sort d’une sublime victoire en demi-finale face à Novak Djokovic, infligeant au Serbe sa première défaite de l’année. La finale contre l’incontournable Nadal est quelque peu écrasée par ce chef-d’œuvre. Conscient d’avoir réussi un exploit, conscient aussi de ne pas être le favori de cette finale, Roger sonne la charge sans complexe, et le spectacle est magnifique. Poussé dans ses retranchements, Rafa garde la tête froide dans le money time des premiers et deuxième sets. Si Roger arrache le troisième set, il s’affaisse au quatrième, laissant l’Espagnol filer vers son 6ème titre. Le constat final est aussi implacable que déprimant pour les fans de Federer : il a dominé la plus grande partie des trois premiers sets, mais il a tout de même été mené 2 sets à 1, le tout face à un Nadal un peu plus prenable que lors de ses meilleures cuvées…

 

13. 1996 : Kafelnikov bat Stich (7/6 7/5 7/6)

Sur la seule lecture de leurs parcours lors de la quinzaine, Michael Stich part favori. C’est lui qui a rebattu les cartes de ce Roland Garros 1996, en terrassant son immense favori Thomas Muster, avant de dérouler son tennis total face à Pioline et Rosset. En face, le Russe dispute sa première finale en Grand Chelem, son parcours a été plus facile. Les failles mentales de l’Allemand vont lui jouer des tours lors de la finale. A plusieurs reprises il est en mesure de prendre le large, mais il commet des fautes et laisse Ievgueni revenir. Ce dernier garde la tête froide dans les fins de sets, pour coiffer son adversaire en trois sets. L’opposition de styles entre les parpaings russes et le jeu tout en toucher de l’Allemand auront en tout cas occasionné une superbe finale, à laquelle il n’aura manqué que le sel des matchs qui se prolongent.

 

12. 2005 : Nadal bat Puerta (6/7 6/3 6/1 7/5)

Note : l’auteur de ces lignes ne tient pas compte ici de la suspension de Mariano Puerta pour dopage à la suite de cette finale. Seul le match lui-même a servi à positionner cette finale 2005 dans ce classement.

La plus belle et la plus indécise des finales de Rafael Nadal est la première. Auréolé d’une impressionnante moisson printanière sur terre battue – qui deviendra une habitude pour lui – Rafa a tracé sa route Porte d’Auteuil avec l’autorité d’un seigneur. Même le n°1 mondial Roger Federer a été nettement dominé en demi-finale. Rescapé d’un jeu de massacre dans la partie basse du tableau, Mariano Puerta fait le tournoi de sa vie. Sa puissance impressionnante va faire des ravages, et obliger Nadal à des prouesses en défense. Et l’Argentin met le feu au court Philippe Chatrier en remportant de justesse un premier set de toute beauté. Rafa fait ensuite parler sa supériorité physique, mais échappe de peu à un cinquième set face à un adversaire qui lâche tous ses coups en fin de match. Roland Garros a son nouveau roi. Personne ne soupçonne alors que le règne va durer si longtemps…

 

11. 1974 : Borg bat Orantès (2/6 6/7 6/0 6/1 6/1)

Manuel Orantès est prétendant au titre depuis plusieurs années lorsqu’il se présente en finale en cette année 1974. Sa patte gauche de velours l’autorise à voir grand. Mais en face se dresse un jeune Suédois de 18 ans, Björn Borg. Renvoyeur inlassable, il épuise ses adversaires par sa régularité de métronome. Le n°1 mondial Ilie Nastase en sait quelque chose, lui qui a été étrillé en finale de Rome quelques jours plus tôt. Auteur d’un parcours chaotique pour arriver en finale, Borg est dans un premier temps dominé par Orantès, dont les attaques en revers font mouche. L’Espagnol pense avoir fait le plus dur en remportant à l’arraché le deuxième set. Mais, comme tous les adversaires du Suédois, il fatigue et se dérègle au troisième set. Ce deuxième set, que l’on pensait crucial, sera en fait le chant du cygne pour Orantès. Epuisé, il ne marque plus que deux jeux dans les trois sets suivants, laissant le jeune Suédois filer vers son premier grand titre. Une victoire qui sera suivie de beaucoup d’autres Porte d’Auteuil…

 

10. 1981 : Borg bat Lendl (6/1 4/6 6/2 3/6 6/1)

Sixième et dernière victoire de Borg sur l’ocre parisien, un record en son temps. Et une surprise de taille, puisque le monarque suédois est poussé aux cinq sets, ce qui ne lui était plus arrivé depuis des années. Björn s’est incliné à la surprise générale au premier tour de Monte Carlo, apparaissant hors de forme, et sa participation à Roland Garros a été un moment incertaine. Mais après un entrainement intensif, c’est un Borg en mode rouleau compresseur qui marche sur ses adversaires jusqu’à la finale. Son adversaire sera Ivan Lendl, qui dispute sa première finale majeure. Contre toute attente, le Tchécoslovaque va faire mieux que résister. Son coup droit puissant fait des dégâts dans la cuirasse borguienne. Coupable de quelques sautes de concentration, Borg se remobilise pour finir en trombe, 6/1 au cinquième, face à un adversaire épuisé. Mais ce titre, le 11ème en Grand Chelem à seulement 25 ans, n’est pas sans soulever quelques doutes sur la motivation du Suédois. Rétrospectivement, cette finale laissera de nombreux indices sur sa saturation et sa démobilisation progressive. Sous le célèbre bandeau, des idées de retraite commencent à germer…

 

9. 1991 : Courier bat Agassi (3/6 6/4 2/6 6/1 6/4)

Affirmer qu’André Agassi est le favori de cette finale est sans doute excessif. Il est plus approprié d’avancer que, des deux joueurs, il est celui qui essuiera le plus de reproches en cas de défaite. Dans cette courte hypothèse se niche probablement le sort de cette finale. Déjà bredouille à deux reprises en finale de Grand Chelem, le Kid de Las Vegas sait qu’il est attendu au tournant, et que cela fait trois ans désormais que son premier grand titre se fait attendre. Il démarre bien pied au plancher, mais l’interruption pour cause d’averse durant le deuxième set coupe son élan. Les deux cogneurs américains, qui ont naguère partagé la même chambrée chez Bollettieri, se mènent une guerre de position sans relâche. Tour à tour, chacun des deux joueurs, Agassi avec son revers ou Courier avec son coup droit, prend le contrôle du terrain et donc l’ascendant, et c’est sur les nerfs que va se jouer le set décisif. Dans cet exercice, là où André semble s’ensabler sous le poids de la pression, Jim se montre, nettement, le plus fort ce jour-là ; il est l’homme qui monte en cette année 1991, et son couronnement est tout à fait mérité. Les perdants seront les nostalgiques du jeu en toucher, qui voient dans cette finale le basculement vers l’ère des cogneurs.

 

8. 1987 : Lendl bat Wilander (7/5 6/2 3/6 7/6)

Victoire logique du favori face à son dauphin naturel sur terre battue, cette finale est aussi le plus beau des quatre duels Lendl-Wilander à Roland Garros. Face à la puissance et aux nerfs d’acier de Lendl, Mats Wilander oppose sa rigueur stratégique. Le Suédois est alors au cœur d’une transformation de son jeu, et s’aventure de plus en plus au filet pour surprendre et contrer les coups droits surpuissants du n°1 mondial. Mais c’est alors un work in progress, et le fruit ne mûrira que l’année suivante, celle de son Petit Chelem. Lendl remporte de justesse le premier set, puis étouffe son adversaire dans le deuxième. Wilander varie alors davantage ses trajectoires et parvient à semer le doute dans la tête du Tchécoslovaque. Le quatrième set se déroule sous le crachin, et les nerfs des deux champions sont mis à rude épreuve. La pluie, et la tension, s’intensifient à l’approche du tie-break du quatrième set. Et c’est Lendl, grâce notamment à deux passings extraordinaires, qui fait la différence pour s’adjuger son troisième titre Porte d’Auteuil sous la pluie et à la tombée de la nuit.

 

7. 1976 : Panatta bat Solomon (6/1 6/4 4/6 7/6)

Adriano Panatta est le grand héros de ce printemps 1976. Au sommet de sa forme physique, il déploie son magnifique tennis de terre battue, subtil cocktail d’attente quand c’est nécessaire et d’attaque débridée quand vient l’ouverture. La victoire de l’Italien préfigure celle de Noah sept ans plus tard, avec un jeu assez similaire. Tombeur de Borg en quarts de finale, Adriano devient le favori pour le titre, mais son dernier adversaire est particulièrement coriace. Harold Solomon déploie son jeu conservateur, basé sur l’attente de la faute adverse. Le bel Italien prend le large assez rapidement, mais perd le troisième set et sait que la durée du match ne sera pas son alliée. Aussi il met ses dernières forces dans le tie-break du quatrième set, qu’il sait décisif. Il s’offre son premier, et unique, tournoi du Grand Chelem, à l’issue de la plus chaude, et peut-être la plus belle, édition des années 70. Adriano Panatta reste le seul joueur à avoir vaincu Borg sur la terre battue parisienne ; il l’a même fait à deux reprises, puisqu’il l’a aussi battu en 1973.

 

6. 2000 : Kuerten bat Norman (6/2 6/3 2/6 7/6)

Finale idéale sur le papier, entre les deux meilleurs joueurs du printemps sur ocre. Guga fait parler son expérience en début de match, face à un Magnus Norman tendu par l’enjeu de sa première finale majeure. Mais le Suédois se reprend au troisième, ses coups puissants atteignent enfin leur cible et il remporte avec autorité la troisième manche. Kuerten, qui a vécu une deuxième semaine très difficile, fatigue mais ne plie pas. A la puissance adverse, il réplique par son jeu plus varié et ses fulgurances en revers. A 5/4, 15/40, une balle du Suédois, initialement annoncée faute par le juge de ligne, est déjugée par l’arbitre… Le match, qui était tout de même plaisant mais où les deux joueurs ne jouaient leur meilleur tennis que tout à tour, bascule alors dans une autre dimension. Avec un courage et un instinct de survie incroyables, Magnus va sauver un total de 10 balles de match, mettant au supplice les nerfs de Guga. Le Brésilien va pourtant tenir jusqu’au bout, l’emportant 8/6 au tie-break du quatrième set. 45 minutes de suspense et de tension séparent la 1ère et la 11ème balle de match. Kuerten prouve ce jour-là à tout le monde que son coup de tonnerre de 1997 n’était pas un one-shot, et se place dans la course à la place de n°1 mondial. Une splendide finale, dont le final poignant et extraordinaire a marqué les esprits.

 

5. 2015 : Wawrinka bat Djokovic (4/6 6/4 6/3 6/4)

Le chef-d’œuvre tennistique de Stanislas Wawrinka. Le match d’une vie. En face de lui se dresse l’épouvantail ultime, Novak Djokovic, n°1 mondial stratosphérique qui vient enfin de terrasser Nadal en quarts après six échecs sur la terre battue parisienne (dont deux en finale) et auquel le titre parisien, le seul qui manque à son palmarès, semble promis. Stan prend un départ hésitant, ce qui suffit à lui coûter le premier set. Toutefois, à partir du milieu de la première manche, il est perceptible que la puissance de l’Helvète gêne considérablement le Serbe, et que l’outsider est le plus entreprenant pour trouver des angles improbables. Auteur d’un récital en revers, Stan va mettre plus d’une heure à concrétiser sa domination ; Nole, qui a vaillamment sauvé une brouette de balles de break dans le deuxième set, finit par craquer à 5/4 contre lui. C’est le début d’un festival de tennis total de la part de Stan, qui aligne 10 points de rang au cœur du troisième set et prend le large. Jusqu’au bout, Novak essaiera de le ramener sur terre en variant ses trajectoires, menant 3/1, puis balle de 5/3 dans le quatrième. Mais jusqu’au bout Wawrinka garde la tête froide et aligne les points gagnants pour foncer vers le titre. Djoko pleure à chaudes larmes lors de la remise des prix, mais il n’a pas grand-chose à se reprocher face à une copie aussi parfaite. La plus belle finale de ce début de XXIème siècle.

 

4. 1989 : Chang bat Edberg (6/1 3/6 4/6 6/4 6/2)

Pour les amateurs du service-volée, cette finale, et surtout son dénouement, font figure d’enterrement puisque c’est la dernière fois qu’un des leurs a atteint la finale. Et après un départ catastrophique, Stefan Edberg a bien failli l’emporter, manquant un total de 10 balles de break dans le quatrième set. Il s’écroule autant mentalement que physiquement au cinquième set, non sans avoir offert, avec Michael Chang, une magnifique opposition de styles qui n’est pas si commune à Roland Garros en fin de deuxième semaine. Mais c’est l’ensemble de la quinzaine de Chang qu’il convient de mentionner ici, et la quinzaine tout court d’ailleurs, très chaude et ensoleillée, qui a rendu la terre battue sèche et rapide et offert des matchs magnifiques. Vainqueur improbable et perclus de crampes d’Ivan Lendl à l’issue d’un match resté dans toutes les mémoires, Michael Chang récupère vite et poursuit sa route avec l’insouciance de la jeunesse. Compensant sa petite taille et son manque de puissance par un jeu de jambes extraordinaire et un sens inné du lob et du passing, le sino-américain impressionne surtout par sa force mentale. Et c’est lui qui crucifie Edberg de ses lobs et de ses contrepieds dans ce cinquième set, pour achever en vainqueur l’une des plus improbables cuvées de Roland Garros. Plus jeune vainqueur d’un tournoi du Grand Chelem à 17 ans et 3 mois, Michael Chang détient toujours ce record, qui semble aujourd’hui l’un des mieux gardés de tous. Et cette édition 1989 ouvre une période de décalage récurrent entre le palmarès du French Open et celui des autres levées du Grand Chelem. L’ère Lendl-Wilander est révolue, vivent les années 90 !

 

3. 1999 : Agassi bat Medvedev (1/6 2/6 6/4 6/3 6/4)

Une magnifique finale, coiffée d’un retournement de situation assez rare. Mais elle n’aurait probablement pas eu autant de saveur si elle n’avait pas opposé deux hommes aussi charismatiques et aussi inattendus cette année-là, Medvedev le dilettante romantique face à Agassi l’ancien champion sur la voie de la rédemption. Le premier nommé, revenant d’une série de blessures, n’est que 106ème joueur mondial à l’ouverture du tournoi, mais son cocktail unique de puissance dévastatrice et de toucher extraordinaire ont fait des dégâts. Quant à l’Américain, il est bien sur le retour, mais personne ne l’attend plus sur l’ocre parisien, terre de lourds échecs depuis ses deux finales de 90-91. Mais leurs parcours respectifs lors de cette quinzaine ne laisse aucune place au doute : ils sont bel et bien les deux meilleurs de cette édition. Pétrifié par l’enjeu et transpirant à grosses gouttes en entrant sur le terrain, André est inexistant durant les deux premiers sets, malgré une interruption due à la pluie. Le jeu se resserre au troisième set, et le Russe se procure une cruciale balle de break à 4/4, suite à deux doubles-fautes d’André. Ce dernier tient ses nerfs, va chercher son salut au filet et efface ce qui était presque une balle de match. Le match vient de basculer. Enfin libéré, Agassi fait visiter le terrain à son adversaire et règle enfin ses retours. Combattant magnifique, Medvedev s’avoue vaincu de justesse, 6/4 au cinquième. Les larmes peuvent couler des deux côtés, et le public parisien redécouvre un Agassi qui a changé de peau en quelques années, un Agassi si ému de compter désormais les quatre levées du Grand Chelem à son palmarès. Andrei Medvedev, qui aura travaillé si dur pour revenir à ce niveau, ne se remettra pas de cette défaite.

 

2. 1993 : Bruguera bat Courier (6/4 2/6 6/2 3/6 6/3)

Ni Sergi Bruguera, ni Jim Courier n’ont submergé d’émotion les foules parisiennes lorsqu’ils ont triomphé à Roland Garros. La faute sans doute à leurs jeux respectifs qui ne rivalisaient pas, en termes de spectacle, avec leurs contemporains princes de l’attaque que furent Becker, Edberg et autres Sampras. La finale de 1993, reléguée dans un oubli relatif, n’en reste pas moins un moment clé dans l’histoire de Roland Garros. Parce qu’elle a mis aux prises le modèle qui avait dominé les années précédentes – Jim Courier, sa puissance et son impressionnante présence physique – et un modèle émergent, celui du lift incontrôlable et de la défense inébranlable, incarné par Sergi Bruguera. Ce jour-là, ce ne sont pas seulement deux joueurs qui s’affrontent, ce sont deux écoles.

Et le triomphe de Sergi inaugure la domination récurrente de l’école espagnole à Roland Garros, domination dont nous ne sommes toujours pas sortis un quart de siècle plus tard. Le défi pour Sergi ne peut être plus grand : l’emporter face au double tenant du titre qui a pour lui sa détermination de champion, son statut de n°2 mondial et de double tenant du titre et sa puissance intacte. Et courir aux quatre coins du terrain ne sera pas suffisant ; sa victoire, Bruguera ira la chercher en contre-attaquant, en répondant aux parpaings de Jim par des balles de plus en plus profondes et en n’hésitant pas à s’aventurer au filet, tout comme Courier d’ailleurs. Cette finale aux replis multiples a donc obligé chacun des deux protagonistes à sortir de sa zone de confort pour tenter de prendre le dessus.

Quatre heures de tension et de sueur, une finale tout simplement monstrueuse. Courier parviendra à masquer les doutes qui commencent à l’assaillir lors de la cérémonie, en faisant de l’humour dans un français impeccable sur la « vache espagnole » qui vient de le battre, provoquant l’hilarité du public. Jim Courier était un champion, et ce jour-là il est tombé en champion. Moins anecdotique a posteriori, le jeune Gustavo Kuerten, 16 ans, se demande devant son écran comment l’emporter sur les deux schémas tactiques qui viennent de s’affronter ce jour-là. « En sachant maîtriser les deux schémas au sein d’un même match, voire au sein d’un même point » lui répond son entraineur Larri Passos. Guga prend note. On connait la suite.

 

1. 1984 : Lendl bat McEnroe (3/6 2/6 6/4 7/5 7/5)

Cette finale a suscité tellement d’émotions que j’en parlais encore récemment avec passion, 35 ans plus tard. Et le verdict balbutiant de ce match, une victoire à la Pyrrhus de Lendl au prix d’un effort d’une violence inouïe, est sans appel. Il annonce la prise de pouvoir du « vrai » tennis moderne, basé sur la puissance et l’endurance, aux dépens du tennis joué simplement à la main. Avec le recul, voir McEnroe dérouler son tennis d’esthète et réduire en poussière un solide n°2 mondial en pleine possession de ses moyens, a quelque chose de fascinant. Sauf que ça n’a été qu’un mirage, et que le paramètre physique, alors en pleine émergence dans le tennis, a eu raison de la fiction selon laquelle le plus doué des deux doit forcément l’emporter. Ce constat s’est imposé sans préavis ce jour-là, et une large partie du public a eu autant de mal à le digérer que l’Américain.

Le public français a vécu d’assez loin les joutes du triangle Connors-Borg-McEnroe, qui offrait de splendides duels à Wimbledon et à l’US Open, les véritables théâtres où se jouait la pièce de la suprématie du tennis depuis une dizaine d’années. Passée la parenthèse enchantée de 1983, unanimement perçue justement comme une parenthèse, voir McEnroe l’emporter était le rêve pour le public de Roland Garros de placer pour de bon « son » tournoi sur un pied d’égalité avec Wimbledon et l’US Open dans la mémoire collective, avec le couronnement d’un n°1 mondial génial, et alors au sommet de sa carrière.

Je n’envisage pas d’accorder quelque importance aux blagues potaches de Big Mac, qui expliqua que c’est un micro qui l’avait déconcentré ; je ne crois d’ailleurs pas que Mac avait réellement besoin d’être concentré sur le court, et par ailleurs combien de matchs a-t-il gagné en déconcentrant son adversaire par ses esclandres… En revanche, j’ai recherché l’écho qu’avait eu cette finale outre-Atlantique. Nos collègues américains étaient nombreux à connaître l’existence de l’Europe et de la France sur la carte du tennis, et suivaient les résultats de Roland Garros, à la télé ou à la radio. Et ils se souviennent de ce Lendl-McEnroe comme l’un des plus beaux matchs des années 80, au point d’être quelque peu jaloux de la pâle copie qu’en a été la finale de l’US Open 1985. Chacun son tour… Ce 10 juin 1984, le centre de gravité du tennis s’est nettement, et définitivement, rapproché de Paris. Rien de moins.

 

Hors concours – 2004 : Gaudio bat Coria (0/6 3/6 6/4 6/1 8/6)

Incapable que je suis de placer cette finale dans mon classement, je choisis… de la mettre à part. Du point de vue de la dramaturgie et du suspense, elle mériterait sans aucun doute l’une des toutes premières places, sinon la première. Du point de vue du niveau de jeu produit, elle mérite probablement la dernière. Je me rappelle d’un copain, classé alors -2/6, qui avait assisté à la finale depuis les tribunes ; il en était revenu en me disant que franchement il pensait jouer plus vite que ça… L’autre anecdote, au micro celle-là, c’est Guy Forget en plein quatrième set, s’excusant sur le mode « je passe sans doute pour un connaisseur du tennis, mais là je dois dire que je ne comprends strictement rien à ce qui se passe sur le terrain ».

Le lacrymal Gaudio et le sanguin Coria ont sans doute disputé ce jour-là l’un des pires matchs de leurs carrières respectives. Mais ils ont été également des livres totalement ouverts sur leurs émotions, leurs doutes et leurs renoncements, et livré toute une foule d’indications cruciales sur la psyché du joueur de tennis en action, tant ils se sont montrés, autant l’un que l’autre, incapables de mobiliser leur surmoi. Certains matchs, dit-on, se jouent dans la tête ; celui-ci ne s’est joué que dans la tête. Et comme il fallait bien qu’il n’y ait qu’un seul perdant, autant sanctionner le renoncement le plus visible, et le plus coupable, celui de Guillermo Coria.

Selon la version de l’arbitre, les crampes de stress d’El Mago ont été constatées par le kiné du tournoi à la fin du 3ème set. Si je prends cette précaution épistolaire, c’est parce que la carrière de l’ombrageux Argentin est saupoudrée de quelques séquences de simulation sur le terrain, dont une l’année précédente contre le même Gaudio à Hambourg. Admettons donc que les crampes de Guillermo (à partir de la fin du 3ème) aient été autre chose qu’une fiction, nous pouvons au moins constater qu’au 4ème set il n’essaie pas de lutter sur le terrain, alors qu’au 5ème il essaie. Quelle que soit la réalité de ses problèmes physiques, le fait est qu’il a, pendant une partie du match, renoncé à se battre. Aucun autre joueur victime de crampes n’a offert le spectacle de donner un set entier à l’adversaire sans bouger, ils sont nombreux pourtant à connaître cette situation, et à devoir doser leur effort en attendant l’effet des médicaments.

Les énervements dont Guillermo Coria a été coutumier pendant sa brève période au plus haut niveau m’ont semblé traduire, par leurs disproportions, sa difficulté à surmonter le surcroît de pression qu’avait occasionné son contrôle anti-dopage positif en 2001, alors qu’il n’avait que 19 ans. La suspicion dont il était capable, notamment vis-à-vis du corps arbitral, et sa nervosité, étaient proprement stupéfiantes, et ne pouvaient s’expliquer par un simple tempérament sanguin. Sans doute Coria a-t-il perçu sa suspension comme une injustice, au point de ne pas tolérer la moindre injustice par la suite sur le court. Dans ces conditions, les difficultés qu’il a rencontrées pour seulement tenir sa raquette, dès la fin du 3ème, ne traduisent pas seulement des crampes, mais aussi une crise de nerfs à l’approche d’une victoire qui lui tendait les bras. Et plutôt que de lutter comme le formidable combattant qu’il savait être aussi, il a opté pour un renoncement visible, en laissant filer le score, invitant chacun – et notamment Gaston Gaudio – à constater par lui-même que la remontée qui s’amorçait n’était pas due au mérite de l’adversaire, mais à son effondrement pour cause de crampes.

De tous les adversaires de Coria, Gaston Gaudio était sans doute un des seuls capables de succomber à une telle tartufferie. Et le fait est qu’il a frôlé, vraiment frôlé, la défaite. Et pour le coup, lui n’a pas cherché à mentir à qui que ce soit. Sa quinzaine parisienne avait été magnifique ; Hewitt en quarts et Nalbandian en demis avaient explosé sous la puissance de son revers. Mais, aussi brillant fût son parcours, en entrant sur le terrain pour cette finale, Gaston était beaucoup plus désireux que l’histoire se termine que de la terminer en vainqueur. Son comportement autodestructeur sur le terrain ne le prédisposait pas à encaisser l’effort mental de sept matchs au meilleur des cinq sets ; le septième, pour lui, était clairement celui de trop. Aussi, quand le public a salué bruyamment un point magnifique qu’il venait de remporter au cœur du 3ème set, il s’est enfin détendu. Dans les minutes qui ont suivi un bruissement, à la fois subliminal et perceptible par tout un chacun, indiquait que la nervosité était en train de changer de camp. Il serait exagéré de dire que Gaston s’est mis à bien jouer, mais il s’est au moins mis à jouer, au sens premier du terme.

Au fil d’un cinquième set où les larmes affleuraient des deux côtés, le spectacle n’était plus du tout tennistique, il était psychique. Guillermo Coria tentait bien de rentrer dans le terrain et de faire visiter le terrain à son adversaire, afin de bouger le moins possible ; ce n’était pas en soi une mauvaise option tactique, mais c’était pour le moins contre nature de la part du formidable défenseur qu’il était. En face, Gaudio, retombé dans ses errances, était tellement nerveux à l’approche d’une victoire aussi prestigieuse qu’inespérée, qu’il était à son tour devenu incapable de tenir sa raquette convenablement. Aux dires de Gaudio, sur les deux balles de match de Coria, il n’avait jamais compris comment lui-même, Gaston, avait réussi à ne pas faire la faute le premier.

C’est ici que la morale de ce match est sauve, tout en prenant la formulation inverse de celle qui est généralement utilisée : la défaite s’est offerte celui qui la méritait le plus, à savoir Guillermo Coria. Il était temps, pour les deux joueurs, de craquer pour de bon et d’aller enfin se reposer. Sur un divan de préférence, et avec un bon professionnel en face, car les fêlures psychologiques que les deux Argentins ont étalées sur la place publique ce jour-là étaient vertigineuses.

Pour le public, il ne restera sans doute pas le souvenir d’un match de grande qualité, mais plutôt le sentiment d’avoir assisté à une tragédie à ciel ouvert. Sauf que là il ne s’agissait pas d’une représentation, c’était pour de vrai. Cette finale ne compte sûrement pas parmi les grandes finales de Roland Garros. En revanche, elle a sa place dans les rares moments où la dimension psychologique inhérente au sport de haut niveau aura été la plus visible. Les voisins d’étage de ce Gaudio/Coria de 2004, ce sont le Chang/Lendl de 1989, le Connors/Kriskstein de 1991 à l’US Open, dans une moindre mesure le Sampras/Corretja de 1996 toujours à l’US Open.

 

 

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Grand passionné de tennis depuis 30 ans.

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680 Responses to Retour sur les finales de Roland Garros

  1. Kristian 7 juin 2019 at 15:49

    Bon maintenant la vraie demi-finale, celle qui est indecise va avoir lieu. D’autant plus indecise qu’on annonce de la pluie dans la soiree en plus du vent. Bref les conditions de jeu vont etre tres particulieres

  2. Elmar 7 juin 2019 at 15:49

    Un truc qui m’a bien énervé sur le premier set et demi, c’est que Roger sauve une tapée de balles de break mais… qu’il finit par perdre tous les jeux dans lesquels il a sauvé des balles de break.
    Un peu le sauvetage inutile au final!

  3. Antoine 7 juin 2019 at 15:51

    6-3 6-4 6-2…Deux excellent sets et un troisième médiocre de la part de Roger tandis que Rafa se relâchait et continuait sur la même lancée. Je trouve que Roger aurait pu être un peu plus agressif, jouer moins de longs échanges, en prenant plus de risques et en montant davantage. Mais le vent ne s’y prêtait pas et a nettement impacté son niveau au service (et sans doute à la volée aussi) en l’obligeant à être beaucoup plus prudent sur les zones qu’il cherchait à atteindre. Je pense qu’il aurait mieux résisté dans des conditions normales, sans doute pris un set.

    Nadal a été très bon dans ces conditions et, comme depuis le début de la saison sur terre, peut être davantage sur son revers que sur son coup droit. C’est avec son revers croisé qu’il peut déstabiliser Djoko car il n’a pas intérêt à jouer dans l’autre diagonale. Peut être est-ce du au vent et fait de façon délibérée pour ne pas prendre de risques inutiles, mais il jouait globalement assez court, sa balle étant la plupart du temps dans le carré de service, ou pas loin derrière. Dans des conditions de jeu normales, il ne pourra pas se permettre cela en finale, que ce soit contre Thiem ou Djoko. Dès qu’il peut rentrer dans le court, il est léthal…

    Je demande la même à Wimbledon !

  4. Antoine 7 juin 2019 at 16:18

    Maintenant, non seulement il y a toujours du vent mais il pleut…Break Thiem qui mène 2-1. Djoko demande qu’on arrête de jouer..Le superviseur dit non et ça va reprendre..

    Jeu blanc Thiem 3-1..Djoko n’y est pas. Nouveau jeu blanc de Thiem : 4-2…Nouveau break de Thiem, blanc…Il a gagné 21 points contre 10 à Djoko et on voit bien toute la difficulté à volleyer aujourd’hui : il en est à 1/8..Djoko veut arrêter à nouveau : le superviseur se pointe et lui « non, ce n’est pas dangereux donc vous jouez »..

    Nouveau jeu blanc de Thiem et set 6-2 en 27 minutes. 25 points à 10. Le niveau de jeu de Djoko est tout simplement lamentable. Il ne met pas une balle dans le court…

    • Achtungbaby 7 juin 2019 at 16:31

      ON dirait que Thiem est le demolition man de cette demi…
      Si seulement il pouvait tenir la distance…

      Mais bon avec Djoko, on ne sait jamais à quoi s’attendre.

    • ConnorsFan 7 juin 2019 at 16:35

      Djokovic se retrouve dans la situation inverse de sa demi-finale de Wimbledon contre Nadal. On avait alors gardé le toit fermé même s’il faisait beau, ce qui l’avantageait.

      • Kristian 7 juin 2019 at 16:39

        Oui, mais a Wimbledon ils avaient le choix. Ouvrir ou fermer le toit. La, personne ne lui demane son avis. Il faut jouer, point.

        • ConnorsFan 7 juin 2019 at 17:02

          C’est bien ce que je voulais dire par « la situation inverse ». Il avait un droit de véto à Wimbledon, pas ici.

  5. Babolat 7 juin 2019 at 16:32

    Pinaise… Djoko n’y est pas du tout. Avec ce vent à décorner Goldorak, c’est Thiem qui fait parler sa puissance. Djoko a du mal à servir. Il veut arrêter le match d’ailleurs et ça l’énerve encore plus.

  6. Kristian 7 juin 2019 at 16:35

    Djoko n’y est pas certes, les conditions sont difficiles, certes. Mais Thiem joue tres bien. Il balance des pains dans tous les sens sans prendre trop de risque et sans faire de faute. Si Djoko ne fait pas un petit effort d’adaptation, ca va touner court.

    • Antoine 7 juin 2019 at 16:39

      Thiem est beaucoup plus puissant que Djoko, les conditions l’avantagent donc très nettement.

  7. Antoine 7 juin 2019 at 16:37

    Enfin un jeu correct de Djoko, le premier 1-0. Thiem a fait le boulot et Djoko lui a filé le set sans se battre…

    • Rubens 7 juin 2019 at 16:45

      Yes. Plus que 2 sets.

      • Antoine 7 juin 2019 at 16:48

        Djoko sauve deux balles de break, en faisant service-volée, et mène donc 2-1.

        Dommage que Roger était du côté de Nadal parce qu’aujourd’hui, le Djoker y passait contre lui…Je ne vois pas comment il pourrait s’en sortir contre Thiem.

        Nouveau jeu blanc de Thiem qui égalise à 2-2. Il a la bonne tactique : un gros kick extérieur au service coté avantage, au milieu côté égalité et derrière il gros parpaing en coup droit. En deux frappes, c’est réglé.

        Interrumption à cause de la pluie à 3-2 Djoko, Thiem to serve 30-0…

        • Rubens 7 juin 2019 at 16:56

          Attention à Djoko. ATTENTION A DJOKO.

  8. Babolat 7 juin 2019 at 16:56

    Ces conditions climatiques me font penser à un Bruguera/Gustafsson à Monte Carlo 91 (quart de final il me semble). Le vent était terrible. On voyait des tourbillons de terre battue balayer le court. L’espagnol avait gagné 7/5 7/5 en jouant sur la pointe des pieds. Le suédois bourrinait comme un fou et il faisait souvent mouche. Bruguera avait remporté le titre le dimanche suivant contre Boris.

    • Rubens 7 juin 2019 at 17:01

      Babolat, je vois que tu es un fin gourmet. Monte Carlo 91… L’année du retour de Borg. Je me rappelle d’un magnifique Edberg-Larsson, sous la lumière des projos. La seule défaite d’Edberg au premier tour cette année-là.

      Plus proche de nous, question vent, le Kohlschreiber-Ferrer de la Coupe Davis l’année dernière, en quarts de finale. Au cinquième set, de nombreuses balles faisaient demi-tour !

      • Babolat 7 juin 2019 at 17:04

        Exact… Borg se prend 6/2 6/3 contre Jordi Arrese (futur médaillé d’argent aux jeux de Barcelone)

  9. Kristian 7 juin 2019 at 16:58

    Bon ca y est, il pleut fort ils ont arrete. Niveau de jeu quand meme pas terrible sur cette deuxieme demi finale. Les deux premiers sets de Federer-Nadal etaient bien meilleurs. Cela permet aussi de situer la performance de Nadal. Dans des conditions difficiles, il a quand meme sorti un tres gros match.

    • Antoine 7 juin 2019 at 17:03

      Oui, le niveau de jeu n’a rien à voir avec la première demie, malheureusement…Il n’ont pas bâché le central. La terre va donc être encore plus humide et lente à la reprise dans quelques minutes. Tout cela pointe vers une défaite du Djoker..

    • Colin 7 juin 2019 at 17:09

      J’ai toujours pensé que Nadal était allergique au vent violent, rapport à quelques matches où il avait perdu le fil lorsque le vent s’était levé… Ben ça n’a pas été le cas aujourd’hui, au contraire, il a rentré tout ce qu’il voulait, et c’est Fed qui finissait presque toujours par craquer le premier (surtout quand l’échange durait plus de 4 coups).
      J’ai éteint la télé à 4/1 dans le troisième set, dégoûté.

      • ConnorsFan 7 juin 2019 at 17:21

        Il me semble que Nadal est plutôt reconnu pour bien jouer dans des conditions venteuses. Il n’aime pas ça mais son adversaire en souffre souvent plus que lui.

      • Antoine 7 juin 2019 at 17:23

        Je me souviens d’une finale à Indian Wells contre Murray ou le Scot n’y arrivais pas du tout et Nadal l’avait massacré. Il a appris..

        • ConnorsFan 7 juin 2019 at 17:30

          Quand on sait à quel point Murray jouait mieux que Novak dans le vent au US Open, on peut penser que Nadal serait très avantagé s’il devait affronter Djokovic dans ce genre de conditions.

          Ça me fait aussi penser que Nadal est désavantagé par les toits installés sur les courts centraux de Grand Chelem, qui donnent des conditions qui se rapprochent du tennis « indoor » (avec une structure qui bloque le vent même lorsque le toit est fermé).

      • Colin 7 juin 2019 at 17:44

        Oui je pensais à des matches très anciens, mais visiblement Nadal a largement progressé sur ce point (comme sur beaucoup d’autres d’ailleurs).

  10. Antoine 7 juin 2019 at 17:20

    L’interruption a fait du bien au Djoker visiblement. Son clan a du le calmer un peu. Il réussi un break de façon un peu chanceuse mais boucle ensuite le set 6-3. Tout est à refaire pour Thiem…

  11. Kristian 7 juin 2019 at 17:35

    Il y a eut 2 sets de chauffe, mais la ca y est, on a un vrai match

  12. Antoine 7 juin 2019 at 17:44

    Break Thiem qui mène 3-1….Il pleut et Djoko se barre de son propre chef, sans même attendre la décision de l’arbitre ou du superviseur. A priori, retour dans 20 mm…

    • Kristian 7 juin 2019 at 18:00

      Oui, et c’est la deuxieme fois qu’il le fait aujourd’hui. C’est quand meme limite comme attitude. OK, les conditions sont desagreables, mais c’est pas lui qui decide.

      • Antoine 7 juin 2019 at 18:13

        Son attitude est limite sur beaucoup de choses. Quand tout va bien pour lui, il joue au type sympa, mais dès qu’il y a un truc qui ne va pas dans son sens, on voit le côté obscur de la force qui ressort. Il y a quand même beaucoup de joueurs qui ne peuvent pas le saquer…

        • Jo 7 juin 2019 at 18:18

          J’aurais bien du mal à dire qui est le plus connard dans l’adversité / la défaite entre Federer, Nadal et Djokovic.

          • Antoine 7 juin 2019 at 18:31

            Djoko…Et pas uniquement en cas de défaite. Son comportement à la tête du conseil des joueurs de l’ATP est lamentable.Le vrai fossoyeur de la Coupe Davis, c’est lui…

            • Jo 7 juin 2019 at 18:52

              Les infâmes poignées de main de Rafa, son ultime challenge à Melbourne en 2017, la langue de bois massif de Roger.

              • Renaud 7 juin 2019 at 19:04

                Yes indeed
                Pierrot de Courbetin a inventé le mouvement perpétuel dans sa tombe depuis la professionnalisation du sport :-)

        • ConnorsFan 7 juin 2019 at 18:30

          Après avoir perdu un match, j’ai toujours trouvé Novak très sincère et généreux envers son adversaire. Pendant le match, c’est celui qui souligne le plus les bons coups adverses.

          Il semble y avoir quelque chose de très culturel dans l’appréciation des différents joueurs et des différentes attitudes. Lorsque je viens ici, je me retrouve dans un autre monde.

          • Renaud 7 juin 2019 at 18:53

            Entièrement d’accord, les 3 sont égaux sur bien des points et chacun gère sa frustration, colère, déception et haine de la défaite à sa manière et en la matière je ne crois pas un instant qu’un des 3 soit plus « cool » qu’un autre dans la défaite,
            Pour certains Fed est hautain, pour d’autres pas
            POur Nadal certains vont le trouver trop béni oui oui
            et pour Djoko ce sera autre chose.

            Pour le fossoyeur de la coupe Davis Antoine ne me fais pas croire que t’es convaincu par ce que tu écris !!!
            Nadal et Fed à part égale ont largement autant de responsabilité en la matière que Djoko, faut pas pousser mémé dans les orties et pourtant je ne me cache pas d’être un fan absolu de Fed le joueur mais j’ai passé l’âge des rêves de gosse.
            Lui, Nadal, Djoko sont guidés par un seul intérêt, le leur et le pognon point barre.

          • Jo 7 juin 2019 at 19:10

            @ Connors : Djokovic passe bien à la télé dans la défaite et c’est tant mieux. Sincère? Non, pas toujours, parfois fabriqué.
            @ Renaud : Ta dernière phrase résume tout

            • ConnorsFan 7 juin 2019 at 19:18

              Je dirais plutôt : authentiquement sincère. Novak est capable de prendre rapidement du recul sur la situation. Même durant un match corsé, ça lui arrive de rigoler dans certaines situations inusitées, et il applaudit souvent son adversaire durant le match; deux choses que Federer et Nadal font très rarement.

              • Jo 7 juin 2019 at 19:22

                Je me prononce uniquement sur ses gros câlins au filet. Je te laisse juge du reste.

          • Anne 7 juin 2019 at 23:58

            Sur le court oui, 5 minutes après en conférence de presse… c’est une toute autre histoire. Idem… il applaudit les points adverses quand ils ne le gênent pas au score. Jamais quand le score est très serré, sur un point important….
            Rien qu’aujourd’hui, il s’est comporté comme une diva à plusieurs reprises. Trop de vent pour monsieur au premier set, le ramasseur de balles qui ne lui en proposait pas’ assez vite à son goût… et le pompon est quand même’ que monsieur décide quand il sort du terrain car les conditions ne lui conviennent plus… Nadal et Federer ont-ils eu de meilleures conditions que lui aujourd’hui, non, trois fois non’… à aucun moment ils ne se sont comportés en enfant gâté comme lui l’a fait. Ils ont fait le job et basta… donc là je trouve que c’est presque insultant vis à vis des deux autres de ne serait-ce les comparer. Djokovic se demande pourquoi le public l’apprecie nettement moins que les deuxième autres…. il devrait juste regarder la’ vidéo des deux matchs du jour et faire son auto-critique car là sur les 4 joueurs, trois se sont comportés normalement.

            • Renaud 8 juin 2019 at 01:19

              Je suis loin d’être un fan du Djoko mais faut pas exagérer et peut-être essayer de se demander si la presse bien aidé par le duo Fed-Nadal n’en rajoute pas le concernant.
              Car si l’on estime que nous avons en présence les 3 meilleurs joueurs de l’histoire (ce que personnellement je ne pense pas… à 25-26 ans ans le plus performant des 3 c’était Borg !!!) il me semble évident que le N°2 c’est Djoko est pas Nadal, car à part 2 GC d’avance (et à priori 3 dimanche vu tôt ce bordel) toutes les autres stats et records sont en faveur de Djoko versus Nadal.
              Il a réalisé 1 GC sur 2 ans, et toujours en course pour en réaliser un 2ème et on fait toujours la fine bouche

              Que Nadal et Fed soit plus « complice » qu’avec Djoko je le pense même si je ne crois pas un instant à une véritable complicité qui n’est que de façade car c’est le taf.
              Et patata depuis 2011 Djoko vient piétiner ce bel ordonnancement et ils sont pas content les 2 anciens.

              Bref j’aime passionnément le jeu de Fed et je défendrai toujours bec et ongles qu’il est la quintessence de ce que devrait être ce jeu et que Nadal et Djoko ne sont que des boudins ( c’est volontairement exagéré) mais les hommes qu’ils sont en dehors du court pas un ne rachète l’autre, et je ne vois rien qui permette de tresser des lauriers à Fed ou à Nadal et pas à Djoko.

              Le seul chiffre de ce qu’il accapare de la richesse du tennis devrait suffire à convaincre qu’en la matière ils sont tous les 3 d’accord avec le système faisant qu’au delà de la 50ème ou 75ème ou 100ème place mondiale tu gagnes juste correctement ta vie mais avec aucune possibilité pour franchir certaines étapes (préparateur physique qui voyage avec toi, diététicien, masseur, jet privé et tutti quanti)

              • Anne 8 juin 2019 at 07:28

                Je persiste : hier un seul s’est mal comporté des quatre meilleurs joueurs mondiaux sur le terrain, à la vue de tous. On peut ne pas aimer la personnalité des 3 monstres mais les faits sont là… Si on ne saura probablement jamais tout de ce qu’il s’est passé entre coulisses hier, les images ne mentent pas… sauf à considérer peut-être que la caméra avait un parti-pris pro Nadal et Federer. Ah ça, il peut en envoyer des coeurs en direction de la foule après une victoire. Son comportement hier sur le court était indigne d’un joueur pro

          • Paulo 8 juin 2019 at 08:51

            Parfaitement d’accord avec Connorsfan et en bonne partie avec Renaud : Djoko est remarquablement bon joueur quand il perd, au moins au filet et même dans l’échange : avec Stan, il est un des rares à applaudir régulièrement les points de l’adversaire, et je ne crois absolument pas que ce soit fabriqué.

            Des trois je préfère largement Fed, mais je ne crois pas pour autant que Djoko soit le diable incarné (pour Rafa en revanche… nan j’déconne).

        • Paulo 8 juin 2019 at 08:45

          Antoine : « Il y a quand même beaucoup de joueurs qui ne peuvent pas le saquer… »

          Dans quelle mesure n’est-ce pas ton opinion personnelle plutôt ?

          Djoko est représentant des joueurs, ce qui signifie quelque part qu’un certain nombre d’entre eux l’apprécient… (comme Roger et Rafa avant lui d’ailleurs) Ou alors il faudra m’expliquer.

      • Jérôme 7 juin 2019 at 18:25

        Peut-être ne connaitra-t-on jamais le fin mot de l’histoire, mais il est très possible que Djokovic a eu un comportement en coulisses comme celui qu’on lui a vu sur le court, et qui mériterait qu’il soit viré du tournoi.

  13. Kristian 7 juin 2019 at 18:24

    Le spectre du match qui ne se finit pas aujourd’hui commence a prendre forme. Il reste 3 heures de temps de jeu, et pour l’instant, le court est bache

  14. Renaud 7 juin 2019 at 18:26

    J’aimerai votre avis tant la programmation masculine me semble être faite en dépit du bon sens (et je ne parle pas des femmes) sur les 1/2

    Dans un souci d’équité à venir et donc pas dans un souci d’équité suite au 1/4 il me semble évident que la 1ère 1/2 finale devait être le Thiem-Djoko plutôt que le Nadal-Fed

    C’était écrit que la 2ème 1/2 finale serait parfois interrompu par la pluie, c’est le cas en ce moment, et donc si cela venait à durer il se pourrait que Thiem et Djoko doivent revenir demain finir leur 1/2 ce qui pourrait avoir un impact sur la finale de dimanche.

    Bref je trouve que tout est fait pour Nadal puisqu’à part les doux rêveurs nul n’imaginait un autre résultat que celui de tout à l’heure
    Résultat des courses Nadal est au chaud et peut déjà se projeter tranquillou sur sa finale quand Thiem et Djoko ne sont qu’au début de leur 1/2 !!!
    Honteux

    • Antoine 7 juin 2019 at 18:37

      Rafa et Roger ont joué leur quart mardi. C’était logique de les faire jouer en premier. A fortiori alors que Thiem et Djoko ont du jouer leur quart hier et ont donc eu peu de temps pour récupérer. S’ils avaient joué en premier ils en auraient eu encore moins. Et puis les organisateurs se sont sans doute également dit que le meilleur moyen pour que le stade soit rempli toute la journée était que Roger & Rafa jouent en premier puisqu’ils devaient démarré à 12h50.

      • Renaud 7 juin 2019 at 18:40

        Antoine c’est tout ce que je reproche de faire le programme en fonction des jours d’avant sans projection sur les jours d’après
        Ce n’est certainement pas équitable eu égard au parcours de Djoko et Thiem versus le parcours de Fed/Nadal en vue de la finale de dimanche

        • Anne 7 juin 2019 at 23:37

          Toute programmation se fait en fonction des matchs précédents. Impossible de faire jouer en premier des joueurs qui n’ont joué leurs matchs que la veille alors que dans l’autre demie, ils ont joué le mardi

      • Renaud 7 juin 2019 at 18:48

        Pour compléter mon propos et pour le vainqueur du match (il y en a toujours un lol :-) demande lui s’il aurait préféré avoir plus de temps entre son 1/4 et sa 1/2 ou entre sa 1/2 et sa finale
        A ton avis ?

  15. Renaud 7 juin 2019 at 18:30

    Mon commentaire à l’instant de 18h26 est remonté un peu plus haut, bref j’aimerai un avis sur cette programmation honteusement favorable à Nadal sur ces 1/2
    L’équité A VENIR c’était de faire passer Thiem-Djoko en match 1 et à la suite avec les risques météos le match Nadal-Fed ce qui aurait équilibré les choses en cas de retour de Fed et Nadal samedi
    Bref Nadal est dans un fauteuil cette année et favorisé comme jamais.

    • Colin 7 juin 2019 at 18:35

      Ben non, la seule mesure 100% équitable aurait été de faire jouer les deux demi-finales hommes au même moment, à 13h, comme ils l’ont fait pour les dames à 11h.
      Mais bizarrement, ce qui vaut pour les dames ne vaut pas pour les messieurs.

      • Antoine 7 juin 2019 at 18:39

        Ils ont vendu deux billets séparés pour chacune des demies sur le Chatrier, c’est pour cela.

        • Renaud 7 juin 2019 at 18:43

          On est d’accord ce sont d’abord des questions économiques et de rentabilité qui prônent mais au détriment de l’équité.

          Et comme je le dis depuis hier ce pourrait être une édition ou la programmation aura joué un rôle non négligeable à moins que Thiem ou Djoko n’en finisse en 2 sets de plus rapidement tout à l’heure

      • Antoine 7 juin 2019 at 18:41

        La demie entre Djoko et Thiem est reportée à demain….

        • Renaud 7 juin 2019 at 18:45

          Ben voilà et on va me dire que ce n’était pas prévisible !!!
          Fumisterie

    • Kristian 7 juin 2019 at 18:43

      Non, rien a voir avec donner un avantage a qui que ce soit. Ceux qui jouent leur quart le mardi, jouent leur demi en premier. C’etait toujours comme ca a RG.

      • Renaud 7 juin 2019 at 18:44

        C’est une belle connerie et je suis désolé le fait d’avoir annulé la journée de mercredi aurait du entraîner un peu plus de réflexion que « l’habitude, ou c’est comme ça » !!!

        • Kristian 7 juin 2019 at 18:46

          Ils reflechissent. Forget disait hier ou avant hier qu’ils pourraient reporter la finale a lundi

          • Renaud 7 juin 2019 at 18:56

            Bullshit cela n’arrivera jamais

        • ConnorsFan 7 juin 2019 at 18:50

          C’était quoi l’argument pour faire jouer Nadal-Federer en premier?

          • ConnorsFan 7 juin 2019 at 18:55

            Oups, je corrige.

            C’était quoi l’argument pour faire jouer Thiem-Djokovic en premier?

            • Renaud 7 juin 2019 at 18:56

              Regarde ma réponse plus haut, tu préfères te reposer plus entre ton 1/4 et ta 1/2 ou entre ta 1/2 et ta finale ?

            • ConnorsFan 7 juin 2019 at 19:03

              Probablement plus avant la finale. Mais pourquoi est-ce que Thiem-Djokovic aurait dû jouer en premier?

              • Renaud 7 juin 2019 at 19:09

                Parce qu’il semblait évident qu’en ne faisant pas commencer les 2 1/2 en même temps sur 2 courts différents il n’y aurait matériellement pas le temps de faire jouer les dites demies !!!
                Bref c’est un choix orienté en faveur de Rafa que ça plaise ou non à certains.

          • Renaud 7 juin 2019 at 18:55

            Un seul ils ont joué le mardi avant les 2 autres 1/4 mais avec la journée de mercredi annulé il y aurait du avoir réflexion et autres idées.

  16. Jo 7 juin 2019 at 19:18

    Des demi-finales et donc une finale dames entre illustres inconnues. Des demies hommes foireuses. Un Nadal bien parti pour achever l’un des deux autres dans une énième finale pourrie. Quel fiasco cette fin de tournoi.

    • Paulo 8 juin 2019 at 08:58

      Bien résumé. En espérant quand même que tu te trompes sur la finale hommes…

      (sinon Barty n’est pas totalement inconnue, elle sera 2 ou 3 lundi prochain)

  17. Babolat 7 juin 2019 at 21:10

    Coup de gueule…
    Programation de merde.fallait commencer à 11h. Ils savent qu’il va flotter ben non…on commence à 14h tranquillou. Les peoples qui ont eu leurs places gratos doivent se remplir la panse. Honteux de voir ces sièges vides pendant que de vrais passionnés galèrent pour avoir un billet.
    Si t’aimes vraiment le tennis. Tu grailles un sandwich en tribune et c’est marre. Plein le cul de ces gros nazes qui viennent juste pour montrer leur gueule enfarinée. Nadal doit se frotter les mains

    • Anne 8 juin 2019 at 07:29

      Ils ont commencé à 13h

    • Paulo 8 juin 2019 at 08:35

      D’accord avec Babolat, à la fois sur les tribunes people vides à 90% (quelle insulte à la fois pour les meilleurs joueurs du monde et pour les passionnés de tennis) et sur le début des matches à 13h00 alors qu’on savait qu’il allait pleuvoir.

    • Babolat 8 juin 2019 at 10:16

      Oui 13h pas 14h mais bon… Ça ne change pas grand chose. Le mal est fait. J’espère que le tournoi pourra se terminer en temps et en heure.

  18. Rubens 7 juin 2019 at 23:44

    Salut à tous,

    Juste une petite précision concernant la programmation, je ne crois pas que la première demi-finale oppose systématiquement les deux vainqueurs du mardi, et la deuxième les deux vainqueurs du mercredi. En 2013 Tsonga avait battu Federer en quarts le mardi, et avait ensuite joué sa demi en deuxième le vendredi.

    • Anne 8 juin 2019 at 07:31

      La raison pour laquelle Nadal/Federer a été programmée forcément en premier tient au fait que Djokovic et Thiem ont joué jeudi. Sinon ils auraient sans doute programmé le match en deuxieme je pense car plus intéressant pour les télés plus tard

  19. Anne 7 juin 2019 at 23:47

    Donc Djokovic, qui a râlé tout le premier set à cause du fait qu’on le faisait jouer dans le vent, sort du court avant que le juge arbitre n’annonce quoi que ce soit, puis du stade, Et Forget a inventé des nouvelles règles pour expliquer que si le match avait été reporté aussi tôt à demain c’est…. parce qu’ils ont annoncé un risque éventuel dee davantage de vent que précédemment et de pluie et que le match risquait de reprendre pour être à nouveau arrêté plusieurs fois… deux règles qui n’ont tout bonnement jamais existé ni à Paris, ni ailleurs… Il ne pleuvait pas, la luminosité était bonne et ce pendant plus de 90 minutes, il n’y avait aucun danger ni pour les joueurs ni pour quiconque (seule raison autorisant à arrêter une partie à cause de vent) mais non on a arrêté le match….

    • Renaud 8 juin 2019 at 01:06

      Je suis aussi d’accord avec ce commentaire, cela confirme mon impression première que Nadal est favorisé outrageusement par l’organisation, Forget doit préférer le 12ème qu »un 2ème Djoko Slam mais à la longue la mauvaise foi et l’incompétence ça se voit.

      • Anne 8 juin 2019 at 07:19

        Donc on accède aux desiderata de Djokovic et ça prouve que Forget et la direction du tournoi sont favorables à Nadal…là encore j’ai vraiment du mal à te suivre

    • Paulo 8 juin 2019 at 09:14

      Djokovic n’est pas sorti du stade avant que la décision soit prise : https://www.eurosport.fr/tennis/roland-garros/2019/djokovic-thiem-entre-rumeurs-et-polemiques-un-report-en-quatre-questions_sto7319197/story.shtml

      Le fiasco d’hier, c’est aussi en partie celui de la météo, qui s’est manifestement plantée (ce n’est pas la première fois) en annonçant des conditions plus compliquées que ce qui s’est réellement produit.
      Djoko, s’il a poussé pour arrêter le match, cherchait (évidemment, comme tous les joueurs) son intérêt, mais son intérêt immédiat surtout, parce que s’il doit jouer encore 2 heures aujourd’hui, et gagner, et enchaîner avec la finale demain, ce n’était pas dans son intérêt à moyen terme d’arrêter de jouer hier…

      • Anne 8 juin 2019 at 16:48

        En général, les organisateurs se fient d’abord à la meteo du moment avant d’étudier les évasions… on n’a jamais vu des organisateurs décider que le match ne reprendrait pas de la journée alors… qu’il ne pleut pas et que la luminosité n’est pas bonne

  20. Renaud 8 juin 2019 at 01:03

    J’insite lourdement mais la fin de ce tournoi est une honte absolue pour l’équité.
    L’un des 2 finalistes aura, avec cette programmation de merde, joué jeudi, vendredi, samedi et dimanche quand l’autre aura joué mardi, vendredi et dimanche

    Si quelqu’un trouve cela normal et ne voit pas ou est le problème OK mais il ne pourra pas soutenir qu’il n’existait pas des solutions alternatives plus équitables :
    Comme noté plus haut commencer la 1ère 1/2 à 11H
    Inverser l’ordre des matchs
    Faire jouer les 2 1/2 à la même heure en utilisant 2 courts

    Je compte bien, cela fait 3 meilleures solutions que ce que l’on nous propose depuis mercredi et la pluie.

    A part le fan de mauvaise foi de Nadal personne ne peut cautionner cela.
    C’est un véritable scandale.

    • ConnorsFan 8 juin 2019 at 02:31

      Je ne vois toujours pas en quoi inverser l’ordre des matches d’aujourd’hui aurait été plus équitable. Ils auraient pu commencer plus tôt par contre.

      • Anne 8 juin 2019 at 07:17

        Pareil. Je ne comprends pas non plus pourquoi ils n’ont pas avancé la première demie Hommes à midi. Pour ne pas faire d’ombre aux matchs féminins ?

    • Anne 8 juin 2019 at 07:15

      Honnêtement, je n’en comprends vraiment pas ton insistance à vouloir prétendre que c’était inéquitable de faire jouer Nadal et Federer en premier. C’était juste la seule solution possible en l’espèce. Y a eu plein de ratés hier mais celui-ci n’en est assurément pas un.

      • Renaud 8 juin 2019 at 11:55

        Au vu du résultat je vais pas prétendre le contraire, l’iniquité saute aux yeux, qui va revenir aujourd’hui Fed et Nadal ou Thiem et Djoko

        • Anne 8 juin 2019 at 16:46

          Les organisateurs ne peuvent pas prévoir l’avenir. Ils peuvent gérer le présent en étudiant ce qu’il s’est passé. Personne à part toi crie au scandale d’avoir mis le nadal/Federer en premier. Mieux tout le monde’ avait pensé que l’ordre était le plus’ convenable. C’était sans doute l’une des rares décisions sensées entre mercredi et aujourd’hui

          • Renaud 8 juin 2019 at 17:28

            Demande seulement à Thiem ce qu’il aurait préféré
            A ton avis
            Je ne suis certainement pas le seul à penser cela et je m’accorde aussi sur l’autre solution logique de déplacer l’une des 2 1/2 finale sur un autre court pour les faire commencer en même temps.

            Bref au lieu de se focaliser sur mon opinion il faudrait voir que je suis loin d’être le seul à trouver scandaleux la programmation et les décisions depuis mercredi off.

            Il y avait des solutions pour éviter le scandale qui va avoir lieu demain avec un joueur frais comme un gardon contre un jour émoussé qu’on le veuille ou non….vu que Forget n’a jamais eu l’intention de faire jouer la finale lundi, il faudrait que le ciel lui tombe sur la tête pour qu’il y pense !!!

    • Antoine 8 juin 2019 at 16:42

      Oui je trouve aussi qu’il y a quelque chose de scandaleux dans cette programmation, et même plusieurs :

      1) On a fait jouer une demie du simple dames sur le Lenglen et une autre sur le Simonne Matthieu pour que les deux demies du simple messieurs puissent se dérouler comme prévu sur le Chatrier.

      On aurait très bien pu faire jouer un simple dames sur le Lenglen suivi d’une demie du simple messieurs et faire la même chose sur le Chatrier.

      2) Les organisateurs ont capitulé devant le clan Djoko qui ne voulait pas reprendre hier après midi alors que rien ne l’empêchait. Il n’y avait qu’à lui dire que s’il ne reprenait pas il serait disqualifié -point barre.

      3) Thiem a joué jeudi, vendredi et samedi et Forget dit qu’il n’a pas l’intention de décaler la finale à lundi, ce qui est un pur scandale à lui seul.

      En 2017, Stan avait joué vendredi et samedi contre Murray (match en 5 sets) et était arrivé émoussé en finale contre Nadal le dimanche.

      Là, c’est pire pour Thiem puisqu’il a également joué le jeudi contre Zverev puisque les matchs n’ont pas pu avoir lieu mercredi en raison de la pluie.

      Donc, sur le plan de l’équité sportive, pourtant mise en avant comme argument numéro un par Forget mercredi, il n’y a aucun doute qu’il faut reporter la finale à lundi.

      La raison de cette programmation foireuse n’est pas le désir de favoriser Nadal mais bassement économique : la FFT n’a pas envie de devoir rembourser trop de billets de ceux qui seraient mécontents et surtout elle ne veut pas reporter la finale au lundi car les droits TV étrangers seraient considérablement plus faibles lundi que dimanche.

      • Anne 8 juin 2019 at 16:52

        Une succession de mauvaises décisions. En revanche, la double billetterie des demies hommes (qui est en soi une aberration, surtout en l’absence de toit) ne permettait pas de déplacer une des demies sur le Lenglen

        • Antoine 8 juin 2019 at 16:58

          C’était possible de le faire mais il aurait fallu rembourser tous les mécontents..

  21. Kristian 8 juin 2019 at 09:20

    Toujours amusant de lire des théories complotistes et reductrices. Avantager Nadal ou Djokovic n’est pas le sujet. L’un comme l’autre avait un match à gagner hier avant d’accéder à la finale. La victoire de Nadal semblait probable, surtout maintenant, mais en réalité et à la physionomie des 2 premiers sets, il y a bien eu match. Pour Djokovic et ça c’est confirmé hier, ce n’est pas du tout dans la poche. Son soucis, ce n’est pas Nadal, le jour de repos et le Djoko salam. Son soucis, c’est comment battre Thiem qui le dépasse en puissance et en physique. Et hier, on l’a bien vu dans ses caprices de diva, il n’y arrivait pas. Sa fuite du court sans un regard pour l’adversaire ou l’arbitre, c’est aussi irrespectueux que froussard. Le vaillant autrichien avait pris le dessus et le serbe peut s’estimer bien heureux de sa sortie prématurée.

    • Jo 8 juin 2019 at 10:49

      Forget qui serait derrière Nadal ? MDR ! Il doit surtout le maudire de bousiller ses fins de tournoi. Sans parler de son tempérament, de son style, de son suisse tellement plus Federer-compatibles.

      • Renaud 8 juin 2019 at 11:54

        Arrêtez Djoko n’a en rien de rien quittez le court sans autorisation, on n’est pas au tournoi de Berck sur Plage, c’est un GC l’équivalent d’une 1/2 finale de coupe de monde de foot, d’un grand prix de F1, bref il y a 225 pages de règlements LOL
        Bref cela ne présage en rien de la suite puisque les conditions du jour ne seront pas celle d’hier CQFD

      • Renaud 8 juin 2019 at 13:13

        Aussi oui, j’aime bien l’idée des débats stériles sourire même si je force le trait et que je sais bien que rien n’est spécialement fait en faveur de Nadal il se trouve que depuis la journée off de mercredi la direction du tournoi et donc Forget n’ont fait que des grosses boulettes et indirectement faussé le donne en faveur de Nadal qui n’en demandait pas tant !!!
        1/2 finale dame viré sur les courts annexes et les 2 en même temps (ce qui au passage démonte l’argument comme quoi il y aurait une 1/2 finale qui doit se jouer avant les autres !!! )
        1/2 finale homme à la suite alors qu’on sait qu’on ira pas au bout
        ….

    • Rubens 8 juin 2019 at 12:35

      Kristian, comment dire… Pas mieux !

    • Anne 8 juin 2019 at 16:53

      Exactement ça

  22. Montagne 8 juin 2019 at 09:32

    C’est sur qu’il y a de sacrés problèmes d’organisation.
    Forget était un bon joueur (de double surtout), mais il ne suffit pas d’être un bon joueur pour manager une telle quinzaine avec le nombre de matchs à programmer (plus de 400 je pense avec les simples, les doubles, les juniors, les handisports, les légendes). Il me semble que ça manque de rigueur et qu’il y a pas mal d’improvisation.
    Le vrai scandale pour moi c’est le vide des tribunes, surtout des loges, pour voir s’affronter les meilleurs joueurs du monde quand on sait quelle est la difficulté de trouver des places pour le spectateur lambda.

  23. Jo 8 juin 2019 at 11:00

    Roger, Rafa, Novak, vous allez apprendre à dire au revoir, c’est la chose la plus importante sur un court. Si tu dis bien au revoir, tu as réussi la moitié de ton match. Non, là, tu as l’air de me dire merde, dis-moi vraiment au revoir. Pas trop de sourire.

  24. Renaud 8 juin 2019 at 11:51

    Surtout @ Anne
    Djoko n’a pas quitté le court sans accord car cela équivaudrait à un abandon, il a quitté le court alors que l’annonce n’avait pas encore été faite au public mais elle avait bien était faite à Thiem et à Djoko
    Donc cela annule toute théorie de mauvais comportement, de dvc et tout le tintouin

    • Anne 8 juin 2019 at 17:05

      Les images d’hier montrent bien que non l’arbitre ne lui dit rien quand il se dirige vers son banc, que Thiem est encore à sa ligne de vice… il oblige l’arbitre à décider la suspension du match car il y a quelques gouttes qui tombent… regarde les es.
      Pat Cash a rapporté une conversation qu’il a eu ce matin avec Thiem… et il lui a dit qu’encore aujourd’hui il n’a aucune explication sur la raison qui a poussé les organisateurs à ne pas reprendre. Donc contrairement à ce que Forget prétend Thiem n’a pas eu d’explication. On lui a juste dit. forget s’est contenté d’inventer des règles apres. Reste à savoir pourquoi…

      Bref si pour toi sur le’ terrain Djokovic s’est bien comporté hier et aujourd’hui, très bien… mais oui pour moi il y a plusieurs fois au cours du match hier et aujourd’hui où Djokovic ne s’est pas comporté en joueur professionnel mais en diva à qui tout est dû. Les images en attestent. Après que s’est-il’passé en coulisses, on n’en le saura jamais. force est juste de constater que les arguments de Forget sont fallacieux puisque les règles qu’il a avancées n’existaient tout simplement pas

      • Renaud 8 juin 2019 at 17:20

        Je comprends pas ton post
        Sur le second arrêt lorsque Djoko quitte le court, l’annonce a été faite aux joueurs mais pas au public
        Le fait de ne pas reprendre après ce second arrêt n’a rien à voir avec l’arrêt en lui même.
        Tu ne vas quand même pas contester que dans les secondes qui ont suivi le départ du court de Djoko les conditions sont bien devenues injouables ?

        Donc l’arrêt est une chose, il était logique

        Par contre il aurait été tout autant logique de reprendre mais là encore ce n’est pas le fait de Djoko ou de >Thiem si la partie n’a pas repris mais d’une décision de l’organisation à chi….

        • Anne 8 juin 2019 at 17:59

          Il a devancé l’arrêt qui serait certainement intervenu quelques minutes plus tard (mais pas forcément immédiatement… il ne pleuvait pas beaucoup à ce moment…. et des matchs ont continué pour une telle pluie. vu que le vent n’est pas une condition d’arret). Il est impossible qu’ils aient dit aux joueurs qu’ils arrêtaient le match : Thiem était au delà de sa ligne de service quand djokovic avait déjà son sac de raquettes sur l’epaule

  25. Renaud 8 juin 2019 at 13:24

    C’est parti pour durer, rien de surprenant
    Il faudra savoir récupérer et se remobiliser

    • Renaud 8 juin 2019 at 13:53

      8 break en 2 set, 3 au 3ème, 5 au 4ème
      soit Nadal va se régaler soit il est malgré tout un ton en dessous de ces 2 garçons ???

  26. Bapt 8 juin 2019 at 15:48

    C’est du grand n’importe quoi ce que l’on voit actuellement entre Thiem et Djoko. On dirait la WTA… Il va se marre demain Rafa… 

  27. Bapt 8 juin 2019 at 16:04

    C’est fait ! Le plus sympa a gagné !

  28. Antoine 8 juin 2019 at 16:29

    Bon, bravo à Thiem d’avoir mis dehors Djoko !

    En fait il y a eu deux matchs, celui d’hier ou Thiem dominait nettement et celui d’aujourd’hui plus équilibré mais ou il a fini par gagner quand même. Globalement quand on regarde les stats on voit que Djoko a été assez nettement dominé. Mais il a mieux géré les interruptions puisqu’à chaque fois il recolle au score alors qu’il avait un break de retard.

    Outre sa puissance qui a fini par submerger Djoko dans le dernier jeu, la différence s’est faite sur les amorties. Sauf dans un jeu à 2-3 au quatrième set (ou Thiem se fait breaker), tous les breaks du 4ème et 5ème set sont intervenus alors que le joueur servait face au vent qui était encore fort aujourd’hui. Dans ces jeux, Thiem a été excellent sur ses amorties, le seul coup d’attque qui pouvait vraiment faire mal dans ces conditions, alors que Djoko a foiré la plupart des siennes.

    Je suis d’autant plus content de la défaite de Djoko que son comportement méritait d’être sanctionné : 1) Au premier set, il refuse de jouer et fait venir deux fois le superviseur 2) A chaque fois que la pluie arrivait il se barre avant même que l’arbitre l’autorise 3) Hier, son clan met une pression maximale sur Forget et les organisateurs pour que le match ne reprenne pas alors qu’il n’y avait aucune raison de ne pas terminer puisque la météo n’annonçait pas de pluie supplémentaire et que le match aurait parfaitement pu reprendre 4) A la fin du quatrième set, il se barre près de 10 minutes alors qu’il n’a droit qu’à 3 et laisse poireauter Thiem….

    • Patricia 8 juin 2019 at 19:16

      Thiem a fait de gros progrès en amorties, qu’il ne réussissait pas forcément très bien l’an passé, et qu’il a utilisé cette année avec énormément de succès sur terre. En plus avec son lift qui repousse bien l’adversaire, c’est vraiment un poison de les avoir en embuscade, ça doit bien leur ronger la tête.

      Je suis bien évidemment ravie vu mes préférences pour Domi, mais c’est vrai que niveau comportement, il est de surcroît toujours exemplaire (et en interview, il ne dit pas un mot sur Djoko ou sur la programmation – faut vraiment du Serena Williams dans ses oeuvres pour que le gars s’agace).

  29. Paulo 8 juin 2019 at 16:35

    Nadal doit bien rigoler, lui qui a joué tranquille peinard 3 petits sets hier et va affronter en finale un Thiem ayant joué plus de 4 heures sur deux jours.

    Vivement qu’il y ait un toit à Roland Garros – et une organisation digne de ce nom dans le package.

    En attendant, Djoko ne refera pas le « Grand Chelem à cheval sur deux ans » et devrait se retrouver motivé pour remporter Wimbledon.
    Ce qui m’a un peu étonné sur ce match est qu’il est énormément monté au filet : 71 fois (avec une réussite très moyenne : 49%), signe que du fond il se savait moins fort que Thiem ; ce qui semble une nouveauté par rapport à ses grandes années, où il n’avait pas peur d’affronter Nadal sur son propre terrain, à savoir du fond. Finalement, l’impression en demi-teinte qu’il a laissée au printemps correspondait à la réalité : il est quand même moins fort que le Djoko des grandes années.

    • Antoine 8 juin 2019 at 16:56

      Thiem a surtout joué 3 jours de suite…L’obliger à jouer demain est scandaleux.

      La stat de la réussite au filet de Djoko est un peu trompeuse car il a commencé par en foirer 9 sur 10. Il est en partie monté car Thiem l’y a attiré pour le passer, avec pas mal de réussite hier, mais peu aujourd’hui. Aujourd’hui, Djoko est surtout venu au filet de lui même quand il a compris que Thiem risquait fort de faire la différence du fond grâce à sa puissance. Il a eu raison de le faire à mon avis.

    • Laslo 8 juin 2019 at 17:05

      Je partage ton impression. De plus, je me souviens de Djoko début 2018 dire qu’il se trouvait au point niveau défensif, mais pas niveau offensif. J’ai eu un peu la même sensation sur ce match. Lorsque Thiem se mettait à slicer plus, empêchant les contres adverses, Djoko peinait à accélérer.
      Il a aussi eu une attitude spéciale, à la limite du balançage de match sur quelques points (des amorties d’une laideur insultante par exemple).

      Maintenant bon, il reste selon moi favori à Wimbledon pour l’instant.

  30. Coach Kevinovitch 8 juin 2019 at 16:43

    Mon cher Renaud,

    « J’insite lourdement mais la fin de ce tournoi est une honte absolue pour l’équité.
    L’un des 2 finalistes aura, avec cette programmation de merde, joué jeudi, vendredi, samedi et dimanche quand l’autre aura joué mardi, vendredi et dimanche »

    A Roland, il y a toujours un joueur qui joue la seconde semaine seulement mardi, vendredi et dimanche. Tout comme à Melbourne, le finaliste qualifié en premier joue sa demi-finale un jour plus tôt donc dispose d’un jour de repos supplémentaire par rapport à son adversaire.

    « Comme noté plus haut commencer la 1ère 1/2 à 11H »

    Déjà que l’on se plaint des tribunes vides, si on fait commencer une demi-finale à onze heures, on aura un court aux deux tiers vides. Je te rappelle au cas où tu l’as oublié que le tournoi est retransmis à la télévision et mettre une demi-finale à onze heures est le meilleur moyen d’avoir beaucoup moins d’audience.

    « Inverser l’ordre des matchs »

    Les protagonistes de l’autre demi-finale n’ont pas eu de jour de repos, c’eut été vache de les envoyer en premier. L’usage est de leur accorder le plus de temps possible pour se reposer.

    « Faire jouer les 2 1/2 à la même heure en utilisant 2 courts »

    Tu as le bonjour de ceux qui ont payé leur place DANS LE CENTRAL pour l’une des demi-finales car oui cette année, il y a eu une double billetterie pour les deux demi-finales.

    « A part le fan de mauvaise foi de Nadal personne ne peut cautionner cela. »

    En absence de cours disposant d’un toit, il n’existait pas d’autres solutions viables.

    La journée totalement off du second mercredi a fait très mal à la programmation car à Roland, tant chez les hommes que chez les femmes, c’est normalement cette journée qui remet tous les joueurs et joueuses restants au même stade. Par conséquent, la journée off a eu lieu le jour où c’est le plus nuisible pour le tournoi. C’est de la malchance tout simplement.

    • Antoine 8 juin 2019 at 16:49

      La solution crève pourtant les yeux cher Coach : c’est ce qu’à dit Mauresmo. Il suffisait de faire jouer hier un simple dames sur le Lenglen suivi d’un simple messieurs et faire la même chose simultanément sur le Chatrier…

      Pour la finale du simple messieurs, il faudrait évidement la disputer dimanche (Voir mon post plus haut) mais pour la FFT, l’équité sportive passe après leurs recettes $$$…

      • Anne 8 juin 2019 at 17:12

        Oui seule solution la moins préjudiciable et qui avait été d’ailleurs choisie en 2016 mais rendue totalement impossible à partir de 2017 et le choix de vendre non pas un billet pour deux demies mais bien un billet pour chaque demie. 15000 places d’un côté, 10000 de l’autre… l’equation est dès lors impossible

        • Antoine 8 juin 2019 at 17:18

          Ce n’est pas impossible : cela veut simplement dire qu’il faut rembourser 15 000 billets et laisser entrer sur le Lenglen ceux qui ont un billet pour les courts annexes. Les 15 000 en question peuvent également tenter d’y avoir une place, sans réservation. C’est ce qui a été fait pas plus tard que jeudi…

          • Anne 8 juin 2019 at 17:52

            Au final, d’ailleurs, ils ont bel et bien remboursé les 15000 places de la deuxième demie

      • Renaud 8 juin 2019 at 17:16

        Tu veux dire lundi j’imagine pour l’équité car tu as écrit dimanche ce qui contredit ton post du dessus

        • Antoine 8 juin 2019 at 17:20

          Oui, lundi bien entendu…

    • Bapt 8 juin 2019 at 17:09

      Il me semble que le problème c’est que l’on a vendu des billets séparément pour les deux demi-hommes au nombre des places du Chatrier. Or, ce dernier a la plus grande contenance en terme de places.

      • Antoine 8 juin 2019 at 17:21

        Voir ci-dessus : c’est ce qui a été fait jeudi..

    • Renaud 8 juin 2019 at 17:39

      Donc mon cher Coach la malchance n’a absolument rien à voir la dedans, l’incompétence oui.
      voir mes posts mais aussi ceux d’Antoine notamment à ce sujet

  31. Montagne 8 juin 2019 at 17:05

    Quelqu’un peut il m’éclairer sur le point du règlement à propos de la sortie du court de Djoko à la fin du quatrième set ?

    En ce qui concerne sa sortie -rapide d’hier- je pense qu’il avait l’accord du superviseur et/ou de l’arbitre.

    • Bapt 8 juin 2019 at 17:09

      En fait il était au courant que le match était suspendu mais la décision n’était pas encore annoncée au public.

      • Anne 8 juin 2019 at 17:26

        En fait on a eu l’explication de sa sortie du stade pas celle de sa sortie du court. Sur les mages d’hier, à aucun moment l’arbitre ne lui parle pour lui dire qu’il est autorisé à sortir du court. Ensuite, il y a un certain laps de temps entre sa sortie du court et son départ du stade. Même si les chaînes ont découvert que le match ne reprendrait pas en voyant Djokovic partir en voiture, avant l’annonce officielle

    • Antoine 8 juin 2019 at 17:27

      Djoko a violé le règlement en sortant trop longtemps à la fin du 4ème. S’agissant d’hier, il a forcé la main aux organisateurs pour ne pas reprendre le jeu. Par Cash a interrogé Thiem ce matin dans les vestiaires : il ne savait toujours pas pourquoi le match n’avait pas repris. Les organisateurs n’avaient évidemment aucune explication valable à lui fournir puisqu’il n’y en a pas. Ils se sont couchés devant Djoko et son clan. Bartoli a quasi craché le morceau d’ailleurs..

      • Renaud 8 juin 2019 at 17:35

        Comme en toute chose et sans me faire le défenseur de Djoko (moi tout le monde sait ce que je veux, que Nadal ne gagne plus RG et je pensais Djoko le mieux armé pour cela, j’espère du fond du coeur que Thiem en sera capable) dont j’ai absolument rien à foutre, il y aura autant d’avis sur la non reprise du match vendredi que de journalistes qui auront entendu un tel dire cela, un autre dire ceci et les conjonctures iront bon train!!!
        Soit on se fie aux déclaration de l’organisation (à chier mais ça je l’ai déjà dit lol) soit aux différents bruits de couloirs
        Bref on aura jamais le fin mot de l’histoire.

        Et si d’aventure ce que dit Antoine était la vérité, je regrette juste que Federer n’est pas choisi cette solution un certain soir de juillet 2008 quand il faisait plus nuit que jour !!!!

        • Antoine 8 juin 2019 at 17:47

          Je dirais l’inverse : on saura le fin mot de cette affaire parce les bouches vont se délier une fois le tournoi terminé.

          Sinon en 2008 à Wimbledon, Roger ou Rafa auraient pu demander l’interruption du match mais aucun ne l’a fait. Rien ne dit que l’un ou l’autre aurait été suivi par l’arbitre et je pense que cela aurait été dommage. Qu’est ce qu’on penserait de cette finale si elle avait été arrêtée à 5-5, 6-6 ou 7-7 et que le lendemain l’un des deux avait gagné 2 jeux de suite ? Donc pour ma part, je ne regrette rien même si j’aurais préféré que Roger la gagne.

          • Renaud 8 juin 2019 at 18:02

            L’histoire Antoine, l’histoire !!!
            Toi, moi, les passionnés se souviendraient effectivement que la finale s’était terminée en 2 jeux le lundi, mais pour le profane, pour le lecteur de fiche Wiki Fed aurait gagné !!!
            Pareil qui se souviendra dans le cas pas improbable ou Nadal gagne demain qu’il a bénéficié de conditions particulières.

            • Antoine 8 juin 2019 at 18:15

              Jamais cette finale n’aurait atteint cette réputation mythique si elle avait été interrompue, voilà ce que je pense. On se souviendrait juste du nom du vainqueur et de celui du finaliste, comme la plupart du temps, voilà ce que je pense..

              • Anne 8 juin 2019 at 19:48

                On a déjà oublié que les deux premiers sets n’étaient pas extraordinaires, alors probable qu’on aurait beaucoup oublié le match s’il ne s’était terminé que le lendemain

  32. Renaud 8 juin 2019 at 17:14

    Merci Antoine, je n’aurai pas trouvé mieux comme solution, et il y en avait mais visiblement ce n’était pas le souci de l’organisation.
    Dans l’équipe d’aujourd’hui Forget reconnaît lui même que Nadal sera probablement un peu avantagé (j’ai plus la phrase exacte en tête) et confirme donc que c’est une brelle vu qu’on avait tout un tas de solution à lui proposer pour éviter ce scandale d’un Thiem qui va jouer 4 jours à la suite quand Nadal aura joué Mardi-Vendredi-Dimanche.

    En passant pour que Forget reconnaisse cela à demi-mot c’est qu’il a quand même bien conscience de la merde absolue qu’il vient de produire sur la fin de cette quinzaine.
    Les femmes ont été traitées comme des moins que rien
    Un finaliste est largement avantagé par rapport à un autre
    La météo de vendredi aurait largement permis de terminer le match
    etc etc

    • Antoine 8 juin 2019 at 17:32

      La façon dont ils ont traité les femmes est une honte. Dixit la WTA et Mauresmo. La façon dont ils ont traité Thiem est une honte. Leur capitulation face à Djoko et son clan est une honte. La seule chose qui importe à Forget et à la FFT est qu’ils ne gagnent pas moins d’argent que prévu..

      • Renaud 8 juin 2019 at 17:37

        Merci même si pour la capitulation face à Djoko je suis quand même un peu dubitatif mais je n’irai pas non plus affirmer à 100% que ce n’est pas le cas. C’est l’une des lecture du truc. Je pense qu’il y en a d’autres, voir mon post ci-dessus

        • Antoine 8 juin 2019 at 17:52

          Il n’y a pas d’autre explication crédible : il suffit de lire l’article d’Eurosport pour comprendre que le communiqué de la FFT ne tient pas la route. Et le fait qu’ils n’aient pas été foutus de donner une explication à Thiem va dans le même sens..

          • Renaud 8 juin 2019 at 17:58

            Ca c’est ce que dit Thiem qui au vu de son physique de bucheron ne ressemble pas trop à un angelot descendant en droite ligne du seigneur !!!

  33. Renaud 8 juin 2019 at 17:15

    Donc mon cher Coach la malchance n’a absolument rien à voir la dedans, l’incompétence oui.

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