TRWC 2019 : Le point avant le Super GP de Londres outdoor

By  | 29 juin 2019 | Filed under: Actualité, Tennis Race

TRWC2019Classement après sept courses

Les trois monstres aux trois premières places, décidément, dans le monde de la Tennis Race, plus ça change, plus c’est pareil. Même si deux néophytes ont enfin « ouvert leur compteur » en GP ce semestre, à savoir Thiem (25 ans) sur l’asphalte d’Indian Wells et Fognini (32 ans, quand même !), au rallye de Monte Carlo, l’infernal triumvirat RafaNoleRoge continue, mois après mois, année après année, et même décennie après décennie, de truster les titres.

Comme d’habitude, on essaie de s’intéresser à ceux qui pointent leur nez : Thiem, donc, 4ème, est le seul à être au contact. Le très jeune Tsitsipas fait un beau 5ème, mais derrière, c’est la Bérézina. Par exemple, Sacha Zverev, leader éphémère des TRWC au printemps 2018, est décroché avec une pâle 12ème place et seulement 20 points.

L’unique épreuve du calendrier disputée sur herbe pointe son nez, et plus que jamais, il semble difficile d’imaginer que le titre échappe à l’hydre à trois têtes.

Classement_TRWC_201906b (c) Colin

Signalons que le nouveau barème imposé par la FIA depuis la saison 2010, favorise plus le vainqueur de chaque course, et permet aux 10 premiers de marquer des points: 25-18-15-12-10-8-6-4-2-1.

Rappelons que 14 Grands prix sont disputés cette année, dont 4 «super grands prix» (Melbourne, Paris-outdoor, Londres-outdoor et New-York) qui apportent deux fois plus de points qu’un GP classique, et un «masters GP» indoor qui clôture l’année (réservé aux huit meilleurs cogneurs de la saison, ce dernier rapporte 50% de points en plus qu’un GP classique; il sera disputé cette année, comme lors des neuf éditions précédentes, à Londres).

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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1 035 Responses to TRWC 2019 : Le point avant le Super GP de Londres outdoor

  1. Paulo 4 juillet 2019 at 17:25

    Cilic toujours à la ramasse, se fait sortir par le terrien Sousa en 3 sets…

    Avec Isner sorti en 5 sets par Kukushkin, et Basilashvili sorti par Evans, ça fait désormais 8 TS sur les 16 premières TS qui sont out. En attendant les matches de Nadal et de Fognini… (Roger étant quant à lui très bien parti pour se qualifier)

    • Patricia 4 juillet 2019 at 17:35

      Wow, ça craint pour Cilic…
      Isner, finalement, il n’aura réussi qu’une fois un bon résultat à Wim, c’est dingue quand même. Petit récapitulatif des défaites d’Isner ici depuis ses débuts : 1er T, 2è T, 2è T, 1er T, 2è T, 3è T, 3è T, 3è T, 2è T, demi finale, 2è T.

      • Colin 4 juillet 2019 at 17:52

        Et son « Wimbtwin » Nicolas Mahut n’a pas fait mieux… Alors qu’il a remporté dans sa carrière 4 titres sur gazon (+ 1 finale (qu’il aurait dû gagner) au Queen’s):
        3T/2T/1T/1T/1T/1T/2T/2T/1T/2T/4T/1T/Q2.
        Plutôt misérable comme bilan (9 victoires, 12 défaites) pour un herbivore aussi réputé.

        • Paulo 4 juillet 2019 at 18:23

          Un gars comme Mahut, c’est un joueur de second rang dont la meilleure surface est le gazon : il est donc logique qu’il joue tous les tournois de second rang sur gazon possibles. Et pas si illogique que ça qu’il ne soit jamais allé très loin à Wimbledon : sur ses 12 défaites, 8 sont « logiques » (Federer, Gasquet, Isner 2 fois, Querrey, Berdych, Youzhny, Robredo) et 4 le sont certes moins (Tursunov, Vliegen, Falla, Granollers).

          • Perse 4 juillet 2019 at 18:29

            C’est exactement ça. Je me souviens avoir Mahut pour la première fois à la Ligue de Feucherolle en 2000 faire un match contre Vassalo Arguello, un crocodile de terre battue. Le temps passe vite.

          • Colin 4 juillet 2019 at 18:57

            Youzhny en 2016 et Robredo en 2013, désolé mais c’étaient clairement des contre perfs, tous les deux étant alors loin de leur splendeur passée.

            • Paulo 4 juillet 2019 at 19:09

              Ça se discute : Youzhny est un ancien top 8 et pensionnaire régulier du top 20, dont la meilleure surface est le gazon (57% de victoires), et même classé 70 en 2016 il reste un adversaire dangereux pour Mahut (classé 51 contre 37 à son meilleur).

              Robredo, ancien top 5, est classé 29 en 2013 et Mahut… 128 – et Robredo n’est pas si mauvais sur gazon (54,5% de victoires).

            • Nath 5 juillet 2019 at 08:48

              Je suis d’accord avec Paulo, et j’ajouterai un élément important :

              Perdre contre Youzhny n’est jamais une contre perf.

            • Paulo 5 juillet 2019 at 11:04

              J’ai regardé de plus près pour Mahut : il a rencontré 7 fois des joueurs moins bien classés que lui à Wimbly, bilan 5 victoires et 2 défaites.
              Il a rencontré 14 fois des joueurs mieux classés que lui, bilan 4 victoires et 10 défaites. C’est le même ratio, mais inversé, ce qui est logique.
              En fait, sur ses 12 défaites, il n’est battu que 2 fois par moins bien classé que lui : Falla en 2012 (Falla est classé 73 et Mahut… 71) et Youzhny en 2017 (classé 82 quand Mahut est 71). Même Vliegen (classé 82 vs 146 pour Mahut) et Tursunov (classé 33 vs 88) sont nettement mieux classés que Mahut quand ils le battent.
              En fait, le bilan de Mahut à Wimbledon est logique si on s’en tient au classement.
              À Wimbledon, le ratio est de 9-12, et hors Wimbledon sur gazon, le ratio est de 58-29, soit 2 victoires pour 1 défaite. L’explication à mon sens vient d’abord du fait que ces tournois sont nettement moins relevés, peut-être du fait qu’ils se jouent en 2 sets gagnants, et… que Wimbly est quand même réputé pour sa lenteur par rapport à d’autres tournois sur gazon.

              Un autre angle d’approche : en GC hors Wimbly, Mahut gagne 22 matches et en perd 39, soit 36% de victoires. À Wimbly, ce ratio est meilleur : 9 sur 21 soit 43%. Bon OK ce n’est pas flagrant (la différence est bien plus flagrante hors GC). En fait, l’explication la plus plausible que je vois est que Wimbly est vraiment plus lent que les autres tournois sur gazon.

            • Colin 5 juillet 2019 at 16:33

              Tout ceci est bel et bien vrai. Mais la conclusion reste qu’il y a une nette sous-performance de Mahut à Wimbledon. On parle d’un gars qui a eu une balle de match en finale du Queen’s face à Andy Roddick, quand même. Alors que parmi ses bourreaux à Wimbledon :
              - Falla n’a jamais remporté de tournoi sur gazon (une finale à Halle en 2014, soit…).
              - Idem pour Youzhny (une finale à Halle en 2013, OK…).
              - Idem pour Robredo (et 0 finale).
              - Idem pour Vliegen (et 0 finale).
              - Idem pour Granollers (et 0 finale).
              - Seule exception, Tursunov, deux titres (Eastbourne et Rosmalen).
              Bref Mahut a gagné deux fois plus de titres sur gazon dans sa carrière que tous ces joueurs réunis.

              • Paulo 5 juillet 2019 at 16:53

                C’est « normal », dans le sens où ces joueurs, mieux classés que Mahut, privilégiaient les plus gros tournois. Mahut a mis toute son énergie dans ces tournois de second rang (Bois le Duc, Newport…) qui correspondaient mieux à la fois à son jeu car plus rapides que Wimbly et nettement moins relevés.
                cale dit à mon sens et comme déjà dit, je pense que l’explication principale tient à la relative lenteur de Wimbly par rapport aux autres tournois sur gazon.
                Ces petits tournois correspondaient parfaitement à son jeu, donc il a mis l’accent sur eux ; tandis que les autres joueurs étaient/sont plus polyvalents, donc pas d’intérêt particulier à jouer Bois le Duc, Newport ou autres.

        • Colin 5 juillet 2019 at 16:45

          Un autre grand spécialiste français du service/volée à avoir (très légèrement) sous-perfé à Wimbledon, c’était Nicolas Escudé.
          Hélas pour lui il n’a eu l’occasion de jouer Wimbledon qu’à 5 reprises dans toute sa (courte) carrière.
          Et il a quand même atteint une fois les quarts de finale (ce que Mahut n’a jamais pu faire en 13 participations). Ses quatre autres participations ont été moins glorieuses. Au final, il s’en sort avec un 9/5, donc autant de victoires en 5 participations que Mahut en 13. Ceci dit Escudé était un joueur intrinsèquement plus doué que Mahut, comme ses victoires fameuses en Coupe Davis l’ont montré. Il avait le potentiel pour atteindre les demies voire la finale mais sa carrière n’a pas duré assez longtemps.
          D’ailleurs Mahut a remporté tous ses titres en simple à un âge auquel Escudé avait déjà pris sa retraite depuis longtemps!!!

      • Paulo 4 juillet 2019 at 18:02

        En fait si on regarde les 9 participants au Masters 2017 (Nadal ayant été remplacé en cours de tournoi par Carreno Busta), on n’en a que 3 qui aient maintenu leur statut : Federer, Nadal et Thiem.
        Les 6 autres sont soit en totale perdition : Cilic, Dimitrov et PCB sont au-delà de la 50ème place à la Race ; et on ne parle pas de Sock… ; soit rament pour retrouver leur niveau : Goffin et Zverev-le-jeune.

    • Colin 4 juillet 2019 at 17:44

      Ceux qui ne brillent pas fort non plus, ce sont les vainqueurs des tournois préparatoires sur gazon…
      Bon OK Grospif (Halle) est toujours là, of course, tout comme Berrettini (Stuttgart) qui n’a pas encore joué son 2ème tour (à venir face au presque retraité Baghdatis). Mais pour les autres ça coince : Lopez (Queen’s) est out, tout comme Mannarino (Rosmalen), Fritz (Eastbourne) et Sonego (Antalya).

      NB: Kaelin peut être content, c’est Struff qui s’est chargé de Fritz (et non Ffruts qui s’est chargé de Ztrif).

  2. Paulo 4 juillet 2019 at 17:45

    Wow, il a le regard du tueur le Nick, à l’échauffement…

    • Bapt 4 juillet 2019 at 18:05

      Oui mais pas trop le jeu. Il se fait marcher dessus là.

      • Patricia 4 juillet 2019 at 18:12

        Il joue mal. Il se fait bouffer. Il a bien baissé par rapport à 2014…

      • Bapt 4 juillet 2019 at 18:15

        Mais au moins un service à la cuillère aujourd’hui.

        Sinon par rapport à 2014, ce qui joue contre lui c’est aussi la fin de l’effet de surprise.

        • Bapt 4 juillet 2019 at 18:21

          Je pense que Nadal et son staff ont anticipé ses guignolades. Il pourra faire le pitre, Nadal restera concentré.

      • Kristian 4 juillet 2019 at 18:18

        N’empeche. Au huitieme jeu il sert deux aces a Nadal. L’un sur une deuxieme balle servie a 224 km/h.. L’autre sur une premiere balle servie a la cuillere. Faut quand meme oser. Bon, il en faut plus pour destabiliser Nadal qui vient de boucler le premier set.

    • Paulo 4 juillet 2019 at 18:25

      En fait, c’était peut-être le regard de celui qui sait qu’il va passer un sale moment…

      • Bapt 4 juillet 2019 at 18:27

        héhé… Là il semble plus concentré.

  3. Nathan 4 juillet 2019 at 18:29

    Et voilà, il suffit que je le regarde pour qu’il se bouge un peu.

    • Bapt 4 juillet 2019 at 18:30

      Quel coup droit !

  4. Nathan 4 juillet 2019 at 18:34

    Ouf !

    • Bapt 4 juillet 2019 at 18:35

      Première volée affreuse et la suivante parfaitement touchée. Tout Kyrgios en un point !

  5. Paulo 4 juillet 2019 at 18:37

    Le show Kyrgios a commencé. Feu de paille ou tremblement de terre ?

    PS : voir Nadal retourner de 4 mètres derrière sa ligne et faire ses coups droits lasso à Wim… brrr… ça me coupe le sifflet.

    • Paulo 4 juillet 2019 at 18:54

      Bon, eh bien feu de paille apparemment. Un jeu de service horrible et voilà Nadal qui débreake.
      Kyrgios part de trop loin pour espérer gagner ce genre de matches ; il manque de rythme, a perdu l’habitude de jouer les meilleurs. Il ne peut pas compter faire un casse à chaque fois qu’il les rencontre. À un moment, le manque de sérieux, ça se paie.

      • Anne 5 juillet 2019 at 07:36

        Et puis en l’état, autant ça peut passer contre les ut meilleurs au meilleur des 3 sets, autant au meilleur des 5 c’est une autre histoire. Dommage car il avait de la place…

    • Paulo 4 juillet 2019 at 18:58

      Wow, c’est fort ce qu’il vient de faire le Kyrgios… re-break et 5-3 pour l’Aussie.

  6. Patricia 4 juillet 2019 at 18:51

    Jeu merdique de Nick pour rendre son break….

  7. Nathan 4 juillet 2019 at 18:57

    Nick, si tu foires ce set, je te fous une torgnole et pas de Dog & Fox ce soir !

  8. Nathan 4 juillet 2019 at 18:59

    Non mais !

  9. Patricia 4 juillet 2019 at 19:01

    Le dernier break était bien rigolo, super que le match ne fasse pas flop !

  10. Bapt 4 juillet 2019 at 19:34

    Kyrgios vient d’aligner Nadal au filet. Qui disait que ce n’était pas une vraie caillera ?

    • Paulo 4 juillet 2019 at 19:37

      Ça monte en température… et Nadal rentre dans le jeu.

    • Perse 4 juillet 2019 at 19:50

      Lendl n’était pas une caillera mais un Terminator pragmatique.

      Kyrgios n’est pas pragmatique et il joue énormément de point pour ne pas les gagner mais faire tourner en bourrique son adversaire.

  11. Paulo 4 juillet 2019 at 21:42

    Kyrgios n’était pas suffisamment préparé à jouer ce genre de match : il a mal joué les deux tie breaks. Comme qui, tu ne choisis pas toujours les matches que tu gagnes, ni ceux que tu peux perdre…

    Nadal me paraît tout à fait prêt en revanche. La surface, lente à souhait, lui convient à merveille…

    • Bapt 4 juillet 2019 at 23:25

      On peut aussi lui reprocher d’avoir commencé comme un tortue et d’avoir perdu le premier set en l’espace de deux-trois jeux.
      Contre Nadal ce n’est jamais une bonne idée.

  12. Renaud 4 juillet 2019 at 22:50

    Il perd un set en reperdant de suite un brelan annulé, et les 2 sets suivants vont à 7-6 avec un intermittent du spectacle !!!
    Bref si Jo ou le suivant se sorte les doigts ça peut le faire
    Mais bon, on attendra pour crier victoire sourire !!!

  13. Anne 5 juillet 2019 at 07:51

    Le Nadal/Kyrgios d’hier est typiquement le genre de matchs qui fait que l’on a des regrets pour l’Australien. A part dans le set 1, il y a vraiment eu match. Il a bien foiré l’est deux tie-breaks mais ça mis à part, Nadal n’a pas rigolé, loin de là. Il aurait un chouïa de caisse physique en plus, un peu plus de rigueur ici ou là et il serait tellement dangereux de manière plus régulière. Et là où il donne encore plus de regrets, c’est qu’il a souvent une sacrée main. Après, je doute que lui en ait au final des regrets, à la fin de sa carrière…
    Ça me fait rire que Nadal crie au scandale parce que Kyrgios l’allume au filet…. il ne faut pas trop qu’il s’amuse à jouer le double alors…. et puis mettre la perte du deuxième set sur le fait que Kyrgios l’ait déconcentré… bref si ma8ntenant même quand il gagne, il a besoin d’excuse..
    En attendant, on prédisait un tableau de la mort pour l’Espagnol et au final, si je ne fais pas d’erreur, la seule TDS qui reste dans son quart, c’est Fognini. Ok, Tsonga c’est pas forcément un cadeau, mais le Francais a-t-il la caisse physique pour, au troisième tour, jouer vraiment sa carte à fond ? A voir…
    Du Big 3, y en a qu’un avé ça une TdS à jouer au 3ème Tour (ok, c’est Pouille ;-)) et c’est d’ailleurs celui qui a plus de TDS encore en lice dans son quart…
    On n’a passé que deux tours mais quelle hécatombe. Ok, certains sont arrivés à court de forme et tout mais là, c’est la vraie bérézina… à ce rythme, le Big 3 est encore là dans 10 ans, Fed compris

    • Anne 5 juillet 2019 at 07:54

      * il a bien foiré les deux tie-breaks

      *du Big 3, il n’y en a qu’un avec une TDS à jouer au 3ème Tour

      Sorry, satané IPad et son correcteur automatique bien nul

    • Kristian 5 juillet 2019 at 10:07

      La difficulte du tableau de Nadal c’etait Kyrgios au deuxieme tour, et ca s’est confirme sur le terrain. L’obstacle maintenant passe, l’horizon s’eclarcit pour l’espagnol, et je ne vois pas trop qui pourrait l’empecher d’atteindre les demi-finales. Federer et Djokovic pourraient eux avoir plus de fil a retordre en croisant la route de FAA, Medevedev ou Beretini.

      • Paulo 5 juillet 2019 at 10:18

        C’était l’enchaînement potentiel Kyrgios–Tsonga ou Shapo–Cilic qui rendait son tableau potentiellement difficile.
        Kyrgios sorti, Cilic aux fraises (sans la crème), effectivement ça s’éclaircit pour Nadal. Vu la lenteur du gazon et combien Nadal y est à son aise, Tsonga ne devrait pas faire le poids, étant lui aussi en manque de matches de haut niveau.

    • Paulo 5 juillet 2019 at 10:11

      L’histoire de viser Nadal au filet, c’est typiquement pour faire le buzz : je ne suis même pas sûr que Kyrgios a vraiment « visé Nadal à la poitrine » (sous-entendu pour lui faire mal) comme il l’affirme. Il arrive en bout de course, il a 1/10ème de seconde pour frapper un coup droit, il frappe fort en direction du joueur au filet, comme le font tous les joueurs de double. Pas besoin d’en faire un fromage.
      Je n’ai jamais apprécié les joueurs se plaignant de se faire allumer, alors que ça fait partie du jeu (et qu’évidemment ce n’est pas interdit par le règlement). Je me souviens de Berdych se plaignant d’Almagro : pas mieux. Z’ont qu’à avoir de bons réflexes, sinon qu’ils restent au fond du court.

      • Anne 5 juillet 2019 at 12:14

        et puis j’ajouterais que vu la distance entre Nadal et Kyrgios, Nadal a quand même largement le temps de voir arriver la balle…
        je suis d’accord avec toi, Kyrgios fait sans doute de la provocation quand il prétend qu’il l’a fait exprès. Bon son explication en plus est à côté de la plaque

  14. Antoine 5 juillet 2019 at 14:00

    Il était bon ce match entre Kyrgios et Nadal, mais celui qui m’impressionne le plus est Nadal et ce dès le premier tour, une fois passés les onze premiers points qu’il a tous perdus. Avec Djoko, c’est celui qui joue le mieux je trouve.

    Il s’est parfaitement adapté à la surface, sauf au retour, est bien sur ses appuis et ne fait pas beaucoup de fautes alors qu’il est très agressif, essayant comme de juste de faire le point le plus vite possible. Hors aces, il a marqué plus de points gagnants que Kyrgios (34 vs 29)tout en faisant beaucoup moins de fautres directes que lui (16 vs 27). Le seul moment ou il a eu la trouille c’est à 4-4 au troisième lorsqu’il s’est retrouvé à 0-15 ce qui fut l’unique fois ou Kyrgios était devant lui au score. Il fait un jeu de service vraiment pas terrible, sans passer de premières ou presque mais Kyrgios n’en profite pas.

    Il a repris le service qu’il avait commencé à bosser à Melbourne puis délaissé à partir de Barcelone et sur surface rapide c’est nettement plus efficace. Il sert plus vite (190 en moyenne en premières, 159-160 en secondes) et la balle est moins ralentie qu’à l’impact. Résultat : il marque une dizaine d’aces par match et beaucoup de services ne sont pas retournés. Il a été particulièrement efficace hier puisqu’il a marqué le point dans 82% des cas derrière sa première et 71% derrière sa seconde, ce qui est très élevé (et plus élevé que Kyrgios tant sur première que sur seconde balle). Au premier tour c’était 78% des points gagnés derrière sa première et 58% derrière une seconde balle.

    La contrepartie, c’est qu’il doit accepter une baisse de sa fréquence de premières par rapport à la terre battue ou il est à 70% en moyenne. Contre Sugita, il était à 56%, mais il a fait mieux contre Kyrgios avec 63%.

    Bref, il va être très difficile à battre…

    J’ai également vu le match de Roger juste avant. Ce dernier a réglé le problème d’instabilité au service qu’il avait rencontré au premier tour et ses stats au service ont été excellentes (chose amusante : sa vitesse moyenne au service, tant sur première que sur seconde balle a été exactement la même que celle de Nadal contre Kyrgios et ils ont tous les deux marqués 10 aces).

    En revanche, et contrairement au premier tour, il a commis beaucoup de fautes directes (25 contre 14 au premier tour), surtout en revers qui ne fonctionnait pas correctement et loupé quelques volées faciles aussi. Globalement même si le score est plus flatteur qu’au premier tour, j’ai trouvé qu’il a moins bien joué et qu’il avait simplement en face de lui un joueur plus faible qu’au premier tour. Tout est relatif bien sûr : son ratio W/UE a été de 1.84 (contre 3 au premier tour) ce qui est correct, sans plus. L’écart (W-UE) était de 21 contre 28 au premier tour (mais avec 159 points joués contre 177 au premier tour). Il a cependant très bien joué au dernier set (2 seules fautes directes).

    Nadal a eu un ratio W/UE de 2.75 hier (contre 2.15 pour Kyrgios). Djoko était à 2.06 contre Kudla.

    • Anne 5 juillet 2019 at 16:48

      Pour Federer, il a rapidement mené dans le match. Et du coup, ça lui a permis aussi de tenter plein de chose. D’où sans doute le nombre assez anormal de fautes pour lui. Un vrai tour de chauffe quoi…

  15. Antoine 5 juillet 2019 at 14:19

    Wimbledon 2019, lent ou rapide ? (suite et fin)

    Je faisais donc remarquer hier qu’au premier tour de cette édition de Wimbledon, les conditions de jeu avaient été lentes :

    Au premier tour, la fréquence moyenne des points marqués derrière une première balle « in » a été de 72.16%, ce qui est faible pour Wimbledon. Habituellement on est entre 74 et 75%. C’est une fréquence très proche de celle de l’US Open 2018 qui était de 72.06% et inférieure à celle de Melbourne.

    La fréquence des aces (aces/premiers services « in ») a été de 17.76% ce qui est inférieur à celle constatée lors du premier tour de l’US Open 2019 (21.14%).

    Hier se sont joués les 16 deuxièmes tours du bas du tableau et on a donc les statistiques complètes du deuxième tour. Elles font apparaître une nette augmentation de la vitesse des conditions de jeu :

    Au deuxième tour, la fréquence moyenne des points marqués derrière une première balle « in » a été de 74.05 %, ce qui est dans le bas de la fourchette habituelle à Wimbledon.

    La fréquence des aces (aces/premiers services « in ») a été de 19.65 %, là encore une augmentation de près de 2 points.

    En ce qui concerne ce deuxième tour, la fréquence des points gagnés derrière une première balle a enregistré une progression continue : la fréquences moyenne des matchs qui se sont déroulés hier est plus élevée que celles de la veille (V. mon commentaire précédent). Dit autrement la fréquence enregistrée hier est supérieure à celle figurant ci-dessus pour l’ensemble des matchs du deuxième premier tour (en revanche, la fréquence des aces est quasi identique).

    Autrement dit, on peut logiquement en déduire qu’il est probable que la rapidité des conditions de jeu est désormais celle que l’on rencontre habituellement à Wimbledon.

    Bref, beau temps et températures en hausse, c’est devenu rapide…Il fera comme hier 27°C cette après midi à Wimbledon mais les températures vont ensuite baisser, selon les prévisions météo : 23°C samedi, puis 21° C et 22°C lundi et mardi, 24°C mercredi, 22°C et pluie jeudi, 23°C vendredi prochain…

    Pour Paulo : https://www.wimbledon.com/en_GB/scores/extrastats/index.html

    • Paulo 5 juillet 2019 at 15:18

      Merci Antoine pour le lien…

    • Paulo 5 juillet 2019 at 15:52

      Tiens Antoine, que penses-tu de ceci pour compléter tes stats :

      Comparaison des 2 premiers tours de Wimbly avec les 2 premiers tours de l’US 2018 – les stats étant faites dans les deux cas par IBM (on n’a hélas pas les mêmes données sur les sites de Roland et de l’Open d’Australie, sauf si j’ai mal regardé) :

      - USO : 3241 jeux joués (hors tie breaks) dont 732 sont des jeux de retour gagnés, ce qui représente 22,6%
      - Wimbly : 3367 jeux joués dont 622 jeux de retour gagnés, soit 18,5%

      Si on postule que plus la surface est rapide et plus le % de jeux de service remportés est élevé, alors Wimbly est un peu plus rapide que l’USO.

      Autre élément, même si les chiffres restent globalement faibles donc pas forcément significatifs : le nombre de tie breaks.
      Les TB représentent 1,75% du total de jeux disputés aux deux premiers tours à Wimbly, contre 1,43% à l’USO.
      Ce qui va dans le même sens : plus rapide à Wimbly qu’à New York…

      • Antoine 5 juillet 2019 at 16:11

        C’est tout à fait logique : plus les conditions de jeu sont rapides, plus le serveur est avantagé, donc il y a moins de breaks et plus de tie breaks.

        Normalement, Wimbledon est de loin le GC le plus rapide. Suit désormais depuis 2-3 ans Melbourne, puis New York, avec peu de différences entre les deux (c’était longtemps l’ordre inverse), puis Roland. Je n’ai pas la stat mais il doit y avoir près de deux fois plus de breaks à Roland qu’à Wimbledon.

        A propos des déclarations contradictoires des joueurs, il faut se méfier d’une chose : la rapidité du court n’est pas la même chose que la rapidité des conditions de jeu. Quand le rebond est bas, on peut avoir des conditions de jeu rapides même si la balle est fortement ralentie à l’impact car il faut la prendre rapidement après le rebond avant qu’elle ne retombe, donc le jeu est néanmoins rapide. Certains joueurs disent que c’est lent en pensant implicitement au fait que la balle ralentit fortement après l’impact mais cela n’est pas le seul paramètre à prendre en compte pour définir la rapidité des conditions de jeu.

        • Paulo 5 juillet 2019 at 16:29

          Exactement, je crois que le rebond bas de Wimbly compense en partie le ralentissement du gazon proprement dit.
          Si ça se trouve, la terre battue de Roland ralentit moins la balle que le gazon de Wimbly (depuis 2002), mais comme la balle rebondit beaucoup plus, le joueur a beaucoup plus de temps pour la frapper, ce qui donne le ressenti du joueur d’une surface plus lente à Roland qu’à Wimbly (ressenti confirmé par les stats de jeux de retour gagnés).

  16. Laslo 5 juillet 2019 at 14:58

    Nadal et bien d’autres joueurs m’agacent lorsqu’ils prodiguent de « bons conseils » à Kyrgios pour qu’il puisse se hisser au rang des vainqueurs de GC. De mon point de vue, l’attitude de Kyrgios est plus saine que celle de Nadal. Si j’étais un ami de Rafa, je pense que je lui demanderais sérieusement si les records qu’il pourchasse valent vraiment la santé de ses poignets et de ses genoux.
    Bien-sûr, ça nous arrange nous amateurs de tennis que certains joueurs continuent leur carrière malgré leur âge. Il n’empêche que Kyrgios, lorsqu’il relativise l’importance d’un match de tennis, a selon moi raison.

    • Anne 5 juillet 2019 at 16:53

      Totalement d’accord. Perso, tant qu’il ne devient pas une totale caricature, je trouve qu’il fait du bien. Car il relativise les choses et puis il donne du piment à un sport qui en manque trop souvent. Et puis, Nadal serait le premier à ne pas trop apprécier que d’autres joueurs lui donnent des conseils à travers des conférences de presse…

  17. Paulo 5 juillet 2019 at 15:17

    78 coups gagnants pour Benoît Paire, et seulement 30 fautes directes, cela malgré un taux de premières faiblard (57%) : vu seulement les derniers points du match, mais les commentateurs semblaient dire que le niveau du match a été très bon.
    Victoire du Français 5-7 7-6 6-3 7-6 contre Vesely, qui est pourtant à l’aise sur gazon et avait sorti Zverev-le-jeune au premier tour.

    Anderson en difficulté contre Pella, qui mène d’un set et un break

    Pareil pour Khachanov, mené 2 sets à 0 par Bautista Agut.

    Sinon, j’ai vu hier la fin du match de double avec sir Andy Murray et P2H : ils ont fini en roue libre en infligeant 6-0 à la paire Copil-Humbert au 4ème set. Le meilleur sur le court était à mon avis P2H, devant Murray puis Humbert. Beaucoup de gens dans les tribunes pour voir évoluer la paire Murray-P2H.

  18. Remy 5 juillet 2019 at 16:50

    Le point de fou qui donne la balle de match à Pella face à Anderson
    https://twitter.com/beinsports_FR/status/1147155075657191424

    • Paulo 5 juillet 2019 at 16:55

      Oui, fantastique, je l’ai vu en direct : 6 « volées sur volées », c’est rarissime en simple…

    • Colin 5 juillet 2019 at 18:14

      Magnifique !
      Et qui donc aurait bien pu pronostiquer une victoire en 3 sets de Pella sur Anderson?

      • Nathan 5 juillet 2019 at 18:22

        Autant jouer au loto !

  19. Laslo 5 juillet 2019 at 17:48

    Il joue pas mal,, Hukacz. Et Djoko est pas au top. Notamment quelques fautes très moches quand le point est quasi en poche. Bon, n’empêche qu’il devrait s’en sortir sans trop de soucis, on cause quand-même Mr.Robot-troisième-poumon-sarcophage-de-glace.

  20. Paulo 5 juillet 2019 at 19:30

    Quelle baston entre Goffin et Medvedev… 5 partout au 5ème set.

    • Paulo 5 juillet 2019 at 19:40

      Superbe balle de match et victoire de Goffin 7-5 au 5ème après avoir été mené 4-1…

    • Antoine 6 juillet 2019 at 11:19

      Super 5ème set en effet. Le niveau était excellent.

  21. Patricia 5 juillet 2019 at 21:39

    Heu… Humbert est sur le point de sortir FAA en 3 sets, ça me la cloue plus que Pella/Anderson, personnellement….

    • Paulo 5 juillet 2019 at 21:50

      Superbe victoire d’Ugo, il me bluffe, il est vraiment à l’aise sur gazon.

      F2A était un peu en-dedans, mais Humbert l’a bien aidé…

      46ème au classement après Wimbly (et mieux s’il réalise l’exploit contre Djoko)…

    • ConnorsFan 5 juillet 2019 at 23:04

      Je n’ai pas vu le match mais j’ai remarqué que FAA menait 5-2 au deuxième set, avant de perdre 5 jeux de suite.

      • Antoine 6 juillet 2019 at 11:20

        Il’en a perdu 7 de suite parce qu’il s’est retrouvé mené 2-0 au troisième aussi…

    • Antoine 6 juillet 2019 at 11:34

      Humbert a joué excellemment : son service de gaucher est particulièrement vicieux parce qu’il se décale considérablement. Il n’a pas fait beaucoup d’aces (3 de suite dans l’avant dernier jeu quand même !) mais énormément de services ne sont pas retournés. En retour, il a été très très fort aussi, renvoyant tout à 20 cm de la ligne. Il n’a été breaké qu’une fois et a surclassé Félix dans tous les compartiments du jeu. Le dernier jeu reflète bien le match : deux excellents retours pour mener 0-30, à 30A, un coup droit long de ligne rentrant que ne renierait pas Nadal et il conclue au point suivant sur une faute de Félix.

      Ce dernier a du chemin à faire, en particulier en seconde balle : à chaque match, il fait autant de doubles que d’aces, et parfois au pire moment. C’est une vraie faiblesse chez lui. Sinon, il n’a pas été mauvais mais surclassé tant Humbert était intenable.

      Si Ugo joue comme cela lundi, Djoko a du souci à se faire s’il ne joue pas mieux qu’hier ou contrairement aux jours précédents il a été franchement moyen. Je ne pense pas qu’il ait gagné au change avec Ugo mais on verra cela lundi….

      • Antoine 6 juillet 2019 at 13:19

        Mis à part Millman, Johnson et Kukushkin, j’ai parié sur tous les autres outsiders aujourd’hui : Sandgren, Schwartzy, Jo, Sousa et Pouille…

        Et pour lundi, vu sa cote de 20, j’ai déjà parié sur cet excellent Ugo Humbert opposé à Djoko..

      • Nathan 6 juillet 2019 at 17:10

        F2A à Wimbledon fait autant d’aces que de doubles, même plus de doubles que d’aces (27 aces contre 28 doubles).

        A Stuttgart et au Queens, il faisait de façon régulière beaucoup plus d’aces que de doubles, très exactement 8 aces pour 2 doubles, donc 4 fois plus (au total 133 aces pour 33 doubles).

        Pourquoi une telle différence sur la même surface ?

        Parce que l’herbe et les balles ne sont pas les mêmes à Wimbledon que sur les deux autres tournois ? Peut-être. Même si je n’y crois pas trop, encore que les grands serveurs hormis Raonic ne sont pas à la fête sur l’édition 2019 de Wimbledon.

        Le service, a-t-on l’habitude de dire, est le seul coup qui ne dépend que du joueur. Ce n’est pas tout à fait exact parce que en face il y a quelqu’un. Cependant cette assertion comporte une grande part de vérité surtout quand il s’agit des doubles.

        Le service est considéré comme le baromètre du mental du joueur (Coria en sait quelque chose et Mauresmo aussi qui se mettait à faire des doubles au moment où il ne fallait pas en faire).

        Si Humbert a bien joué, et il a bien joué, c’est aussi parce qu’en face il y avait une doublure. Un mec qui jouait comme F2A qui n’était pas F2A. Une ombre de F2A. Pression du GC ? Pression du favori ? Fatigue ? Chaleur ? C’est un joueur en dessous de lui même, une sorte de fantôme (Hamlet à Wimbledon ?) qui se balade depuis quelques matches, qui joue et qui ne joue pas.

        Cela étant, ce n’est pas plus rassurant pour lui.

        • Antoine 7 juillet 2019 at 11:39

          Je pense que Félix s’est mis trop de pression alors que c’était son premier Wimbledon. Il ne s’est pas accordé le droit de perdre un match dont il était favori. Il est crispé depuis le début du tournoi, d’ou ces doubles fautes. Ce n’est pas inquiétant, il apprendra vite je pense…

  22. Montagne 6 juillet 2019 at 14:16

    Est-ce que vous vous rendez vous compte que notre Couille national joue le titre de champion du monde (CDMO) cet après-midi ?

    • Antoine 6 juillet 2019 at 14:22

      Je ne vois pas pourquoi : le CDMO est Nadal depuis la finale de Rome..

      • Montagne 6 juillet 2019 at 16:16

        Si JO bat Nadal il devient CDMO

        • Antoine 6 juillet 2019 at 16:43

          Ah….Je croyais que tu parlais de Pouille…

    • Sebastien 6 juillet 2019 at 17:02

      Pour une raison inconnue Couille = Jo

      • Montagne 6 juillet 2019 at 17:06

        Je ne sais plus qui,ici, ni pour quelle occasion, Tsonga a été surnommé Couille(s) de mammouth.
        Peut-être Colin, notre mémoire vivante pourra nous renseigner???

        • Perse 6 juillet 2019 at 17:07

          C’est mon meilleur ami Jo qui est le dépositaire de ce surnom.

        • Colin 6 juillet 2019 at 19:01

          Je ne sais pas s’il a « déposé » son invention à l’INPI mais c’est bien Jo qui a affublé Jo de ce sobriquet couillu.

  23. Bapt 6 juillet 2019 at 16:06

    Personne ne regarde le match Jo vs Rafa. Pas de gros soucis pour ce dernier. Jo est assez médiocre, relance mal et fait pas mal de fautes.

    • Paulo 6 juillet 2019 at 16:16

      Et surtout il sert mal : 48% de premières, ce qui est rédhibitoire puisque sa réussite derrière seconde est de 38% (67% derrière première). Il fait hélas son 72ème rang ATP…

  24. Paulo 6 juillet 2019 at 16:24

    Sinon, revoilà Sandgren… après avoir sorti Simon au 2ème tour en 5 sets, il élimine Fognini en 3 sets. En 1/8ème, il rencontre Querrey. Espérons que ce soit ce dernier qui l’emporte, qu’il y ait un tout petit peu de suspense en quart contre Nadal… Nadal qui rencontrera en 1/8 le vainqueur de Sousa-Evans : autant lui donner tout de suite son ticket pour les quarts.

  25. Paulo 6 juillet 2019 at 16:55

    Nadal joue décidément très bien : 6-2 6-3 et cela malgré l’augmentation du % de premières de Jo au 2ème set.
    Deux causes à mon avis à la défaite sèche qui se dessine : Tsonga n’est plus au top niveau, et la surface convient remarquablement à Nadal.
    Roger va devoir être au top s’il veut se qualifier pour la finale…

  26. Nathan 6 juillet 2019 at 17:23

    Pas si sûr du tout que Nadal soit le plus faible du Big 3. Sur ce qu’on a vu, c’est pour l’instant le plus fort, en tout cas le plus fiable, le plus concentré, le plus chiant.

    • Sebastien 6 juillet 2019 at 17:46

      Difficile à dire tant Tsonga était loin de son sujet. Le match contre Kyrgios ne veut pas dire grand chose non plus sinon que Nadal a tenu bon face au cirque australien ;)

  27. Paulo 6 juillet 2019 at 17:31

    6-2 6-3 6-2 : Nadal colle exactement le même score à Tsonga que ce dernier lui avait collé à Melbourne, en 2008. Ça ne nous rajeunit pas, enfin surtout Tsonga. Parce que Nadal, lui, semble toujours aussi jeune… de plus en plus jeune…

    • Sebastien 6 juillet 2019 at 17:44

      Comme Roger et Djokovic qui ne subissent pas les outrages du temps
      Ce sont les Benjamin Button du tennis

  28. Paulo 6 juillet 2019 at 17:36

    Quant à Murray et Herbert, la collaboration aura finalement été de courte durée : ils sont sortis dès le 2ème tour par la paire croate Mektic-Skugor, en 4 sets…

  29. Clément 6 juillet 2019 at 21:47

    Bon, j’ai regardé les deux derniers sets de Tonsga – Nadal et vu l’intégralité du Pouille – Federer.

    Jo a été globalement indigent, Nadal n’a à peu près rien eu à faire. Deux choses à noter à son sujet tout de même et qu’on ne peut pas lui enlever : dans les rares points disputés il a été bien présent et a gagné la grande majorité d’entre eux ; il a aussi très bien servi.
    Au-delà de ça il ne m’a pas spécialement impressionné, je l’ai déjà vu bien plus fort, mais ça restait difficile à juger étant donné la nullité de Jo (que de montées en chaussettes pour se faire passer…).

    Le Pouille – Federer était bien plus intéressant. Le premier set fut très disputé avec un bon niveau de jeu des deux côtés, et c’est clairement le moment où Pouille a le mieux joué. C’est d’ailleurs la seule manche où il fut vraiment menaçant avec cette balle de break obtenue à 5-5 30/40 sur service Federer. La deuxième manche, comme son score l’indique a été beaucoup plus tranquille pour Federer surtout qu’il a encore monté de niveau avec quelques points extraordinaires comme une contre-amortie en aveugle au filet en bout de course… et cela malgré la perte d’un break d’avance alors qu’il menait 4/0. Quant au troisième set, ce fut surtout un duel de serveurs.
    À noter : de gros problèmes pour Federer en revers sur l’ensemble de la première manche, problèmes qui disparurent totalement par la suite. Il a d’ailleurs été excellent en passings sur les deux derniers sets, des deux côtés. Et le coup droit a recommencé à pétarader. Il a aussi très bien servi (contrairement à Lucas) : 70 % de premières balles (très bon), 76 % de points gagnés derrière la première (correct), 6 aces. Au global, 39 W pour 14 UE… c’est propre ! Pour comparaison, les stats de Pouille : 48 % de premières (aïe), 38 W mais 29 UE.

    J’ai hâte de voir ce que ça va donner contre Berrettini en 8ème, qui s’est difficilement débarrassé de Schwartzman en 5 sets.

    • Antoine 7 juillet 2019 at 17:40

      Il y a eu, effectivement, une très nette différence de niveau entre Jo, totalement surclassé et médiocre, et Pouille qui a fait un match correct, sinon bon.

      Pour le voir, il suffit de mesurer leur efficience relative en attaque sachant que sur herbe, ce dont il s’agit avant tout c’est d’attaquer car il est très difficile de défendre. Le but du jeu est donc de marquer des points sans faire trop de fautes directes. Le meilleur indicateur de l’efficience des joueurs en attaque est leur ratio d’agression clairement réussies, c’est à dire le rapport W/UE.

      Or au cours de son match contre Nadal, le ratio d’efficience en attaque de JO a été de 0.77 seulement. Il a donc fait plus de fautes directes que de points gagnants, en dépit des 11 aces qu’il a quand même marqués. De son côté Pouille était à 1.31 ce qui est très correct pour un perdant.

      Il y a 6 joueurs qui ont un ratio plus faible que Pouille et qui ont néanmoins réussi à se qualifier (dont Djoko). Il n’y a que trois joueurs qui au troisième tour ont eu un ratio plus bas que celui de Jo. Ils ont tous perdus bien entendu…

  30. Nathan 7 juillet 2019 at 12:09

    Il va falloir que Fed hausse son niveau de jeu. Et il en est bien sûr capable. Un revers aux abonnés absents pendant 1 set et demi, une perte de concentration dans le deuxième set (après avoir mené 30/0, il perd 4 points de suite) avec cette difficulté quand il est décontracté de trouver le bon niveau de vigilance. Honnêtement, je ne pense pas, sauf jour sans, que Berrettini va lui poser un problème, je pense qu’il va plutôt le faire bien jouer. Mais le sans faute, la constance, l’absence totale du moindre fléchissement de Nadal, les conditions de jeu qui semblent bien plaire aux grattes balles en tout genre, sont un motif sérieux d’inquiétude pour les FFFE (Fed Fan For Ever).

  31. Paulo 7 juillet 2019 at 14:33

    Bilan de la première semaine à Wimbly : seulement 5 des 16 premières TS ont passé le cap, à savoir le trio infernal (Djoko, Nadal, Fed) + Nishikori (8) et Raonic (15).

    La surface est-elle plus rapide à Wimbly qu’ailleurs (suite) ? Favorise-t-elle les meilleurs serveurs ?

    Si on regarde le % de jeux de service remportés* par les 16 joueurs encore en lice, il se situe à 65.53%…
    Si Wimbly favorisait les serveurs, ce % serait supérieur à celui des 16 meilleurs mondiaux (où on trouve des bons serveurs mais aussi des bons retourneurs, sachant que dans la plupart des cas plus un joueur est meilleur serveur et moins il est bon retourneur et inversement), non ?
    Or le % de jeux de service remportés* par les 16 meilleurs mondiaux actuels – hors Del Po et Coric qui ont déclaré forfait – est de 66.38%.
    Différence faible (0.84%) et pas forcément significative ; mais ce qu’on peut dire est que les 16 qualifiés ne sont pas, en moyenne, des supers-serveurs.

    Si on fait la même comparaison avec le % de jeux de retour remportés cette fois, on obtient 37.53% pour les 16 qualifiés, contre 37.94% pour les 16 meilleurs joueurs du monde. Différence pas vraiment significative donc.

    (le fait que les 16 qualifiés soient un poil moins bons à la fois au service et en retour est clairement lié au fait que beaucoup de TS sont passées à la trappe, et que plusieurs des qualifiés, comme Sousa, Sandgren ou Humbert ont des chiffres faiblards correspondant à leur classement)

    A priori donc, Wimbly n’est ni plus rapide ni plus lent que la moyenne… d’où des Nadal, des Sousa, des Pella en 2ème semaine.

    * moyenne entre le % de jeux de service remportés en 2019 et le % de jeux de service remportés en carrière

    • Nathan 7 juillet 2019 at 16:56

      Il me semble qu’il serait aussi intéressant de comparer les stats des joueurs toujours en lice à Wimbledon par rapport aux 16 de Roland et des autres GC toujours en lice au même stade de la compétition pour voir s’il y a des différences significatives.

      Et si possible par rapport aux éditions antérieures des GC.

      Et en faisant une part à part concernant les aces.

      Autre point à mesurer, encore plus important, le nombres d’échanges joués tous matches confondus en fin de tournoi, ceci entre GC et historiquement pour un même GC.

      Bien sûr, c’est un gros boulot pour les courageux. Donc pas pour moi.

      • Paulo 7 juillet 2019 at 18:01

        Oui bien sûr… mais comme tu le dis, gros boulot.

        J’ai voulu faire vite, donc j’ai pris un indicateur me paraissant pertinent (mais qui n’est, je l’admets, pas le seul) pour déterminer si un joueur est un bon serveur ou non, et un bon retourneur ou non. C’est toujours pareil, on peut toujours faire mieux…

    • Nathan 7 juillet 2019 at 17:09

      Et après tout ce travail accompli, on dira : « mais ceci ne prouve pas que l’herbe est plus lente ou plus rapide car il faut prendre en compte : les raquettes, les balles, la chaleur, le vent, le toit mis ou pas… »

    • Antoine 7 juillet 2019 at 17:24

      Je pense que tu t’es trompé dans tes calculs Paulo…

      Au premier tour, le pourcentage de breaks a été de 19.14%, au deuxième de 16.30%, au troisième de 15.46%. Les pourcentage des deuxième et troisième tours sont tout à fait habituels à Wimbledon ou il a a un break tous les 6 ou 7 jeux, ce qui est nettement plus faible que dans les autres GC parce que les conditions de jeu sont plus rapides. Cette statistique confirme que passé le premier tour, les conditions de jeu sont devenus rapides, aussi rapides que d’habitude à Wimbledon…

      https://www.wimbledon.com/en_GB/scores/extrastats/index.html

      Il est donc impossible que les 16 encore qualifiés aient remporté leur service aussi peu fréquemment que tu l’écrit : cela signifierait qu’ils se sont fait breaker deux fois plus que la moyenne des joueurs. Si tel était le cas, ils ne seraient pas encore en piste…

      Par ailleurs si tu veux faire des comparaisons, il vaut mieux les faire par type de surface sinon le fait que certains jouent davantage sur telle ou telle surface fausse les comparaisons.

      Enfin, c’est vrai que c’est une hécatombe de TS : sur les 16 premières, 6 ont survécu (je compte Berrettini dans le lot puisque bien que TS, il a remplacé Coric et donc hérité de son tableau plus facile).

      Sont qualifiées les TS 1, 2, 3, 8, 15, 17, 21, 23, 26 et 28 et 6 non têtes de séries.

      Dans son quart de tableau, Djoko n’a plus qu’une seule TS encore en piste : Goffin TS21
      Dans celui de feu Anderson, il y a encore 4 têtes de série sur 4 : Pella (26), Rahan (15), BA (23) et Paire (28). D’ici la finale il n’y a donc aucune des 16 premières TS pour barrer la route de Djoko.

      Dans le quart de tableau de Nadal, il n’y a plus que des non têtes de série…
      Dans celui de Roger, restent Berrettini (17 et Nishikori (8) qui étaient ses adversaires théoriques au moment du tirage…

      Les commentaires que l’on pouvaient faire au moment du tirage n’ont plus lieu d’être : c’est bel et bien après que l’on voit si un tirage s’est révélé difficile ou pas…

      • Paulo 7 juillet 2019 at 17:51

        Non Antoine, tu n’as pas compris comment j’ai fait mes calculs. je ne me suis absolument pas basé sur les résultats à Wimbly, mais sur le profil des 16 joueurs qualifiés : sont-ce des joueurs habitués à gagner souvent leurs jeux de service (autrement dit des bons serveurs), ou non ? Pour cela j’ai pris, comme indiqué en bas de mon commentaire, les stats moyennes de ces joueurs (onglet ‘players stats’ de leur fiche ATP). Au début je voulais voir à partir de la page ‘stats leaderboards’ s’il s’agissait plutôt de bons serveurs ou de bons retourneurs, mais cette page de l’ATP est incomplète, il manque deux joueurs (Sandgren et Humbert).
        Le profil des 16 joueurs encore en lice est un profil « moyen », qui correspond au profil des 16 meilleurs joueurs du monde, parmi lesquels on a des très bons serveurs (Federer, Raonic, Anderson…) et des très bons retourneurs (Nadal, Djoko, Nishi…). Certains sont à la fois bons en retour et au service, les tout meilleurs ; mais en général on est soit bon en retour, soit bon au service.
        J’en déduis donc que si on a à la fois des très bons serveurs ET des très bons retourneurs parmi les 16 restants, alors la surface à Wimbly ne favorise pas spécialement les bons serveurs : elle est neutre.

        Si comme tu le dis la surface est plus rapide qu’ailleurs et que le nombre de breaks est inférieur qu’ailleurs, cela signifie que des joueurs comme Pella, ou Sousa, ou Kukushkin et autres Goffin sont subitement devenus d’excellents serveurs…

        • Antoine 7 juillet 2019 at 18:20

          En fait, ton calcul est assez curieux : apparemment tu ne tiens pas compte de la surface et tu fais une moyenne entre les pourcentages sur les 52 dernières semaines et les pourcentages en carrière.

          Tu constates que les pourcentages des 16 encore en liste sont inférieurs à celui des 16 meilleurs mondiaux, ce qui est logique puisqu’en moyenne les 16 meilleurs au classement ATP sont meilleurs que ces seize là. Il n’y a pas une énorme différence parce qu’il y a une forte intersection entre les deux ensembles. Néanmoins cette différence n’est pas négligeable car les écarts entre joueurs sont très faibles. Je ne pense pas que ce calcul prouve quoi que ce soit.

          Qu’il y ait à la fois des joueurs au profil d’attaquants et d’autres au profil de relanceurs encore en piste à Wimbledon n’est pas inhabituel et les tout meilleurs sont meilleurs partout. Par ailleurs, attaquer ne se résume pas au service même si cela aide beaucoup de bien servir, et plus sur herbe que partout ailleurs.

          Des 16 restants, Kukushkin a le 4ème meilleur ratio d’efficience en attaque en moyenne sur les trois premiers tour. Son ratio moyen W/UE est de 2.24 et celui de Souda est de 2.05. Ils font tous les deux partie des 7 joueurs dont le ratio est supérieur à la moyenne des 16, ce qui n’est pas le cas de Goffin (1.34) et Pella (1.43) qui sont en dessous de cette moyenne qui est de 1.84….

          • Paulo 7 juillet 2019 at 18:34

            Un ratio W/UE ne veut à mes yeux rien dire : je me souviens d’un match avec Nadal marquant pas mal de winners, lesquels étaient aux 3/4… des passings gagnants.

            Un vrai attaquant est un joueur qui va vers le filet : serveur-volleyeur plus souvent que la moyenne, volleyant dans l’échange plus souvent que la moyenne, finissant les points plus vite, écourtant les échanges.
            C’est pourquoi dans un de mes comm précédents je parlais de stats sur les montées au filet, dont hélas on ne dispose pas.
            À défaut, les aces, et le % de points de service gagnés. (le % de jeux de service gagnés aussi)
            Là j’ai pris le % de points de service gagnés, et de points de retour gagnés pour caractériser les défenseurs-contreurs.

            Si la surface à Wimbly était plus rapide que la moyenne, je maintiens qu’à l’instar des années 80 ou 90, on retrouverait en 1/8èmes proportionnellement davantage d’attaquants que de défenseurs-contreurs. Bien sûr il y a toujours eu des défenseurs-contreurs en 2ème semaine à Wimbly, même dans les années 80-90, mais leur % était moindre que cette année, ça me paraît évident.

            • Antoine 7 juillet 2019 at 19:30

              Dans les stats des matchs à Wimbly il a le nombre de montées au filet et le nombre de points gagnés au filet…

              Ce que tu appelles les « vrais attaquants «, cela n’existe quasiment plus en ce sens là mais aujourd’hui presque tout le monde cherche à attaquer le plus vite possible, surtout sur herbe. La distinction entre les profils attaquants ou retourneurs n’a plus grande signification pour la plupart.

              Le ratio d’efficience en attaque ne vise pas à déterminer qui sont les attaquants mais à déterminer quels sont les plus efficaces : ce sont ceux dont le ratio est le plus élevé : au prix d’une faute directe, ils arrivent à faire 2 ou 3 points gagnants, parfois plus. Un passing-shot gagnant est un coup d’attaque car il d’agit de faire le point dessus mais on peut dire qu’il s’agit d’une contre-attaque si tu veux…

              Si ce ratio n’avait aucune signification, on se demanderait pourquoi tu l’emplois un peu plus haut au sujet de Paire…

            • Paulo 8 juillet 2019 at 10:59

              @ Antoine :
              Ce n’est pas qu’il n’ait rien à voir avec le fait d’être un attaquant. C’est surtout un indicateur qui n’est que partiellement lié au fait d’être un attaquant, donc non fiable à mes yeux. Puisque comme dit plus haut j’ai vu au moins un match où l’essentiel des winners faits par Nadal étaient des passings, donc des coups de défense ou contre-attaque. Entre Sampras et Agassi, qui était l’attaquant, qui était le contreur ?…
              Le grand nombre de winners, ou plus précisément un bon ratio W/UE, indique surtout à mon sens que le joueur a été bon dans sa filière ; pas nécessairement qu’il a attaqué à outrance.

              Je reste convaincu que le distinguo attaquant-retourneur a une signification.
              Par exemple, Raonic est un joueur qui en moyenne remporte 73% de ses points de service et seulement 33% de ses points de retour – différentiel 40%.
              Goffin, tout à l’opposé, remporte habituellement 62.5% de ses points de service, et 40.5 de ses points de retour – différentiel 22%.
              Évidemment, dans les années 70-80-90, on pouvait voir de temps en temps de très bons retourneurs réussir à Wimbly (d’ailleurs à mon sens il fallait être non seulement très bon serveur mais AUSSI très bon retourneur pour remporter le tournoi), mais ils restaient minoritaires parce que la surface favorisait quand même globalement les serveurs-attaquants.
              Aujourd’hui – et même si comme dit à Nathan il faudrait regarder d’autres éditions que la seule édition 2019, et pourquoi pas comparer avec les autres GC – on a manifestement aussi souvent voire plus souvent des retourneurs-contreurs en réussite à Wimbly que sur les autres surfaces du circuit… et je crois que ça dit quelque chose sur la surface de Wimbly : ou plutôt, ça confirme ce que disent beaucoup de joueurs, coaches et observateurs…

              • Antoine 8 juillet 2019 at 12:03

                C’est une bonne idée de calculer le différentiel %age de points remportés au service %age de points gagnés au retour pour déterminer le profil d’un joueur. Cela permet de voir ceux qui sont efficaces au service et ceux qui sont efficaces au retour.

                Et si pour les mêmes joueurs tu fais le même calcul par surface, tu verras que ce différentiel est nettement plus élevé sur herbe qu’ailleurs tout simplement parce qu’on gagne plus fréquemment le point au service sur herbe que partout ailleurs.

                Le ratio d’efficience en attaque (ratio W/UE) n’est pas un ratio nécessairement pertinent sur toutes les surfaces, mais c’est à mon avis le ratio le plus significatif sur herbe pour la raison que j’ai indiquée plus haut et que je reproduis ici : « sur herbe, ce dont il s’agit avant tout c’est d’attaquer car il est très difficile de défendre. Le but du jeu est donc de marquer des points sans faire trop de fautes directes. Le meilleur indicateur de l’efficience des joueurs en attaque est leur ratio d’agression clairement réussies, c’est à dire le rapport W/UE« .

                Après tu peux dire que certains coups gagnants ne sont pas des coups d’attaque mais des coups de défense ou de contre-attaque comme un passing ou un lob. Outre le fait que l’on peut contester cette appréciation car pour ma part tout coup gagnant vise à faire le point directement et est donc un coup d’attaque, ce n’est de toute façon pas très important : on peut dire comme tu le fais qu’un bon ratio signifie que le type a bien joué et on peut appeler cela le ratio d’efficience.

      • Paulo 7 juillet 2019 at 17:58

        Houla, je me rends compte que je me suis mal exprimé : il ne s’agit pas du % de jeux remportés (de service ou de retour), mais du % de POINTS remportés : exemple avec la fiche de Federer : https://www.atptour.com/en/players/roger-federer/f324/player-stats : j’y ai pris le ‘Total Service Points Won’ et le ‘Return Points Won’

        • Antoine 7 juillet 2019 at 18:22

          Je me disais bien que c’était franchement bizarre…

      • Paulo 7 juillet 2019 at 18:42

        En fait en regardant de plus près le « profil » des joueurs encore en lice, on a :

        6 joueurs au profil plutôt voire très ‘serveur’ :
        1. Raonic
        2. Berrettini
        3. Querrey
        4. Humbert
        5. Federer
        6. Sandgren

        10 joueurs au profil plutôt ‘retourneur’ :
        1. Goffin
        2. Paire
        3. Nishikori
        4. Pella et Nadal
        6. Djoko
        7. Kukushkin
        8. Verdasco
        9. RBA et Sousa

        Je ne peux pas joindre mon tableau, mais les premiers des deux listes sont les joueurs ayant le plus fort différentiel entre % de points de service gagnés et % de points de retour gagnés, en positif pour Raonic, en négatif pour Goffin.
        Raonic a le profil le plus ‘serveur’ des 16, ce qui n’étonnera personne ; et Goffin, le profil le plus ‘retourneur’.

        PS : à Antoine, j’ai fait une moyenne entre 2019 et en carrière, parce que le chiffre qui m’aurait intéressé, les 52 dernières semaines, n’est pas donné par l’ATP.

        • Paulo 7 juillet 2019 at 18:44

          Bref, si Wimbly est rapide (gazon + balles + atmosphère et tout ce qu’on veut), alors qu’on a plus de profils ‘retourneurs’ en 1/8 que de profils ‘serveurs’, qu’est-ce que ce serait si Wimbly était lent…

        • Antoine 7 juillet 2019 at 19:43

          Je ne mettrais certainement pas Paire dans la deuxième catégorie, si tant est qu’elle ait vraiment un sens : le service est l’une de ses armes principales sinon la première. Djoko sert extrêmement bien depuis quelques années et figure dans le haut du classement dans cette catégorie, c’est juste qu’on le remarque moins car il est surtout réputé pour la qualité de ses retours. Mais ce qui fait qu’il domine le circuit, ce sont justement ses progrès au service. Pour le reste, il joue comme il a toujours joué.

          Nadal, au moins sur ce tournoi est devenu excellent au service aussi et ses stats n’ont rien à envier à celles de Roger. Il y a quelques jours, j’avais d’ailleurs fait remarquer qu’au deuxième tour il avait passé le même nombre d’aces que Roger et que leurs vitesses moyennes en première ou en deuxième balle étaient exactement les mêmes. Il ne sert pas du tout comme sur terre depuis Barcelone : il a repris et modifié comme le dit Roig le service qu’il avait expérimenté à Melbourne mais désormais il est beaucoup plus au point.

          • Paulo 8 juillet 2019 at 11:09

            Ben, les stats ATP de Benoît Paire sont pourtant parlantes :
            61% de points de service remportés en carrière et 38% de points de retour – différentiel 23%.
            Et si on prend les stats ‘leaderboard’ de l’ATP, même chose :
            Paire est 76ème au classement des serve leaders et 18ème au classement des return leaders.
            Paire est un retourneur beaucoup plus qu’un serveur…

            Djoko, c’est (comme federer, Nadal et quelques autres top players) un cas particulier, très bon au service et très bon au retour.
            Mais ce qui compte est le différentiel entre les deux : est-il plutôt meilleur au service qu’au retour, ou l’inverse ?
            Et Djoko est plutôt un peu meilleur au retour, tandis que Fed est plutôt un peu meilleur au service.
            C’est ce que disent les chiffres, et c’est ce que j’ai retenu ici.
            Nadal est un double cas particulier, puisqu’il semble qu’il change de service selon les tournois… mais ça ne remet pas en cause le principe de mon analyse.

            • Antoine 8 juillet 2019 at 12:30

              Tu as raison pour Paire: comparé aux autres, il est relativement meilleur sur ses jeux de retour que su ses jeux de service.

              Le classement pertinent n’est pas le classement global de l’ATP cependant : celui qui compte vraiment est le %age de jeux de service et de jeux de retour gagnés (au service, peu importe qu’un joueur fasse beaucoup d’aces ou ait un bon pourcentage de premières, ce qui compte c’est qu’il ne se fasse pas breaker par exemple, au retour le % de balles de breaks convertis n’a pas non plus d’importance).

              Et sur les 52 dernières semaines, toutes surfaces confondues, Paire est 15ème avec 25.1% de jeux de retour remportés. Avec 74.6% de ses jeux de service remportés, Paire n’est que 76ème.

              Cela étant dit, ce classement sont faussés par le fait que certains joueurs jouent beaucoup plus de matchs sur terre que d’autres. Cela va très généralement gonfler le %age de jeux de retour qu’ils gagnent et minorer le %age de jeux de service qu’ils gagnent parce que sur terre il y a beaucoup plus de breaks qu’ailleurs. C’est pourquoi il faut absolument regarder cela par type de surface.

              Sur terre, on s’aperçoit alors que Paire est 42ème sur les 52 dernières semaines au %age de jeux de service remportés (avec 76.2%) et 8ème en ce qui concerne le %age des jeux de retour remportés (avec 31.5% de jeux de retour gagnés).

              Sur herbe, Paire est 52ème sur la fréquence de jeux de retour remportés (16.2%) et 83ème sur les jeux de service remportés (80.8%).

              Ce que cela montre st que Paire est un meilleur joueur sur terre battue que sur herbe, mais que l’écart entre ses performances au retour et au service est plus faible sur herbe que sur terre battue. Et ce que cela montre aussi est qu’on gagne moins de jeux de retour sur herbe qu’ailleurs…et que l’on y gagne donc plus de jeux de service.

            • Paulo 9 juillet 2019 at 10:35

              @ Antoine :

              Je n’ai pas voulu prendre le % de jeux (de service ou de retour) gagnés, parce que justement il y a la notion de break qui intervient, à la différence du % de points gagnés.
              Et les breaks, cela dépend aussi voire surtout d’un autre facteur que la capacité à servir ou à retourner : le facteur mental, et plus précisément la capacité à élever son niveau de jeu (ou l’inverse) dans les moments qui comptent.

              Ce que tu montres sur l’écart de performances entre terre et gazon est intéressant, mais finalement très logique : le gazon reste plus rapide que la terre battue.
              Mais ma question est de savoir si le gazon de Wimbly (et celui de Wimbly seulement) est plus ou moins rapide que les autres surfaces prises dans leur ensemble. Il faudrait donc faire le même genre de calcul pour le dur, l’indoor, etc.

              En fait et tu l’auras remarqué je pense, tout est parti du fait que parmi les 16 présents en 1/8, je trouvais qu’il y avait bcp de profils ‘retourneur’ (ou contreur, ou joueur du fond…) et peu de profils ‘serveur’ (ou attaquant…) : Isner, Anderson à la trappe très tôt, sans parler de joueurs comme Mahut, Zverev-le-vieux, etc.
              Et je ne parle même pas de l’élimination de Raonic par Pella…
              Est-ce normal ?
              À mon avis non, et cela corrobore les dires de tous ces joueurs, coaches et autres qui disent le gazon de Wimbly a très sérieusement été ralenti.

              PS et pour être plus précis, j’ai fait la moyenne pour les 16 meilleurs joueurs du monde de leur % de jeux de service et de retour gagnés, puis la différence entre ces deux moyennes (28,4%). Un joueur comme Raonic est à 40% donc 11,6% plus élevé : son profil penche très nettement vers celui d’un serveur. Goffin est à 22% donc 6,4% plus faible : profil penchant très nettement vers celui d’un retourneur. Pour info, Roger est à +3,6 – Nadal à -3,9 et Djoko à -3,4.

              • Antoine 9 juillet 2019 at 14:21

                Comme cela fait des années que je fais ces calculs, je peux t’assurer que Wimbledon est bien systématiquement le plus rapides des GC, suivi par Melbourne et l’US Open qui sont très proches l’un de l’autre et que Roland est le plus lent…

                Et tu peux le vérifier en prenant les statistiques de n’importe quel joueur en comparant leurs pourcentages sur les différentes surfaces…

                Concernant ce Wimbledon ci, les conditions de jeu étaient inhabituellement lentes au premier tour (similaires à celles du dernier US Open), mais ceci a changé depuis lors et les statistiques montrent que les conditions de jeu sont désormais aussi rapides qu’habituellement..

                Tu peux prendre la différence entre le pourcentage des points marqués au retour et au service plutôt que le pourcentage de jeux remportés mais il faut garder à l’esprit que ce qui compte au tennis n’est pas de gagner des points mais de gagner des jeux…

                Le match de Pella contre Raonic est une bonne illustration puisque Rahan a gagné 9 points de plus que Pella. Il a également eu trois balles de match et n’a pas su conclure. Il a aussi gagné 33% des points au retour contre seulement 28% pour Pella…Ce match ne prouve rien relativement à la rapidité des conditions de jeu. D’ailleurs un match ne prouve jamais rien. C’est pour cela qu’on fait des statistiques…

              • Paulo 9 juillet 2019 at 14:59

                @ Antoine :

                Je ne remets pas en cause tes calculs, d’ailleurs si tu faisais un petit article récapitulatif là-dessus ce serait pas mal.
                Cela dit, même si Wimbly reste plus rapide que les autres, j’imagine quand même que la différence n’est pas si importante que ça ; sinon comment expliquer la présence de tant de joueurs au profil de contreurs en 1/4 ? Un quart RBA-Pella était inimaginable il y a 20 ans…
                J’ai écouté le « Dip Impact » sur Eurosport ce midi et ils se posaient exactement les mêmes questions. Et à mon avis, ce n’est pas parce qu’ils me lisent sur 15-love…

                Sur tes 2 derniers § : j’en suis parfaitement conscient, mais il faut garder à l’esprit que mon approche était de regarder le ‘profil’ des joueurs, indépendamment de leurs qualités ‘mentales’, donc les points remportés me paraît un meilleur indicateur sous ce rapport (et uniquement sous celui-ci), comme expliqué plus haut.

                Raonic-Pella, je viens de regarder les stats : le chiffre de 33% de points gagnés au retour par Raonic a son pendant : 72% de points gagnés au service contre 67% pour Pella. Est-ce Pella qui sert moins bien ou Raonic qui retourne mieux ? Ça marche dans les deux sens et ce n’est donc pas pertinent pour déterminer le profil du joueur. Seules des moyennes, avec toutes sortes de joueurs rencontrés sur une année, peuvent permettre d’établir un profil de joueur.
                Ce qui est certain, c’est que Raonic, un joueur au net profil de serveur, a été battu à Wimbly par un joueur au profil de retourneur. Je suis cependant d’accord pour dire que le fait qu’il a été particulièrement mauvais sur les points importants fausse l’analyse ici.

  32. Antoine 7 juillet 2019 at 20:33

    Trois paris pour demain : Paire, Verdasco et Humbert…Vendredi, j’avais misé sur 5 outsiders et deux ont gagné. Vu les cotes, c’était une journée positive. Concernant demain, je suis convaincu que Humbert a une très bonne chance contre Djoko alors que sa cote est ridicule : entre 10 et 20. Évidemment, j’ai pris celle de 20…J’ai également misé sur Verdasco (côte 3.60) et Paire (côte 4.50).

    Retenez bien ce nom : Ugo Humbert. Demain soir, il fera partie des jeunes stars.

  33. Anne 8 juillet 2019 at 00:42

    Tsonga est depuis un moment que le fantôme du joueur qu’il a pu être… là, s’il fait encore illusion face à des joueurs moyens, dès que ça se corse un peu (et samedi c’était carrément une montagne qui s’est dressée devant lui), il n’y a plus personne… or, quand on a connu l’ivresse des victoires en M1000, des deuxièmes semaines, est-ce qu’on trouve toujours du plaisir à jouer quand le niveau n’est clairement plus le même ? Peut-être que dans son cas, il a le sentiment que ce n’est qu’une question de temps pour le retrouver… et que sans ses problèmes physiques, il aurait toujours été compétitif…

    • Paulo 8 juillet 2019 at 11:12

      Oui, à la différence de Wawrinka qui a su revenir à un niveau intéressant et pourrait encore progresser, Tsonga a plus de mal…
      Un autre, de la même génération, qui sombre peu à peu dans l’anonymat, c’est Berdych… encore pire que Tsonga.

      • Anne 8 juillet 2019 at 16:20

        Oui, c’est vrai pour Berdych. D’ailleurs, je me demande s’il n’a pas récemment évoqué l’éventualité de prendre sa retraite car il ne s’en sort pas de ses problèmes physiques

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