TRWC 2019 : Le point avant le Super GP de Londres outdoor

By  | 29 juin 2019 | Filed under: Actualité, Tennis Race

TRWC2019Classement après sept courses

Les trois monstres aux trois premières places, décidément, dans le monde de la Tennis Race, plus ça change, plus c’est pareil. Même si deux néophytes ont enfin « ouvert leur compteur » en GP ce semestre, à savoir Thiem (25 ans) sur l’asphalte d’Indian Wells et Fognini (32 ans, quand même !), au rallye de Monte Carlo, l’infernal triumvirat RafaNoleRoge continue, mois après mois, année après année, et même décennie après décennie, de truster les titres.

Comme d’habitude, on essaie de s’intéresser à ceux qui pointent leur nez : Thiem, donc, 4ème, est le seul à être au contact. Le très jeune Tsitsipas fait un beau 5ème, mais derrière, c’est la Bérézina. Par exemple, Sacha Zverev, leader éphémère des TRWC au printemps 2018, est décroché avec une pâle 12ème place et seulement 20 points.

L’unique épreuve du calendrier disputée sur herbe pointe son nez, et plus que jamais, il semble difficile d’imaginer que le titre échappe à l’hydre à trois têtes.

Classement_TRWC_201906b (c) Colin

Signalons que le nouveau barème imposé par la FIA depuis la saison 2010, favorise plus le vainqueur de chaque course, et permet aux 10 premiers de marquer des points: 25-18-15-12-10-8-6-4-2-1.

Rappelons que 14 Grands prix sont disputés cette année, dont 4 «super grands prix» (Melbourne, Paris-outdoor, Londres-outdoor et New-York) qui apportent deux fois plus de points qu’un GP classique, et un «masters GP» indoor qui clôture l’année (réservé aux huit meilleurs cogneurs de la saison, ce dernier rapporte 50% de points en plus qu’un GP classique; il sera disputé cette année, comme lors des neuf éditions précédentes, à Londres).

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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1 035 Responses to TRWC 2019 : Le point avant le Super GP de Londres outdoor

  1. Nathan 8 juillet 2019 at 14:54

    Humbert peut-il battre cet après-midi Djoko ?

    Les plus :
    Il n’a rien à perdre,il est le challenger
    Il n’a pas de statut à défendre, donc a priori pas de pression
    Il a un tennis complet et agressif
    Il est sur un bon trend à Wimbledon
    Des big3, Djoko jusqu’à présent me semble le moins percutant

    Les moins :
    il n’a gagné que des Challengers
    Il n’a pas de match référence à Wimbledon et sur herbe (ses adversaires lui ont beaucoup facilité la tâche)

    5 + et 2 -. Pour autant, je ne le sens pas. Il va se faire rhabiller par Slip.

    • Anne 8 juillet 2019 at 16:21

      Tu as oublié un autre point important : le match va se jouer sur le court 1, l’endroit de toutes les surprises les années précédentes ;-)

  2. Don J 8 juillet 2019 at 18:05

    1/ Vous avez déjà vu Nadal aussi en forme à Wimbledon en première semaine ou même aussi en forme tout court ?

    2/ Vous la voyez arriver la défaite de Federer en demi ?

    3/ Quand est-ce qu’il prend sa retraite le taureau ? (je rappelle qu’à son âge Borg avait arrêté depuis 7 années…)

    • Don J 8 juillet 2019 at 18:06

      4/ Au secours !!!

    • Colin 8 juillet 2019 at 18:29

      En juin 2042, quelques jours après avoir fêté ses 56 ans, Rafa remportera son 30ème Roland Garros, en battant sèchement en finale son fils Mario, 19 ans. Il prendra alors une retraite bien méritée.
      Mario Nadal ne fera pas aussi bien que son illustre père, puisqu’il ne remportera que 14 des 20 éditions suivantes (durement concurrencé il est vrai à partir de 2050 par son frère cadet Francisco, qui finira lui-même avec 11 titres à Roland).

    • Sebastien 8 juillet 2019 at 22:57

      Nadal, je veux dire Rafael sera le premier humain a lifter à 10 000 tours / minutes, là où Mario et Francisco seront à 7 000 et 6 000 en moyenne.
      Mais Almagro se sera quand même trompé, qui disait que Nadal (R) remporterait 40 fois Roland.
      Moi j’ai l’impression que les Mirkettes (Charlene Riva, Myla Rose) vont être des GOAT féminines capable de faire pleurer Serena

  3. Nathan 8 juillet 2019 at 18:21

    Humbert n’est pas mauvais, on voit qu’il a un certain potentiel, en tout cas plus que Moutet. Djokovic est bon sans être impressionnant. Cela donne pour l’instant un match sans suspense.

    • Sebastien 8 juillet 2019 at 22:49

      On dit toujours avant les demis ou les finales, que Djoko est bon sans être impressionnant. Et dans ces conditions, il perd à peine 6 jeux par match.

  4. Nathan 8 juillet 2019 at 18:37

    Normalement Humbert a le jeu pour embêter Djoko. Encore faudrait-il qu’il arrête de faire des fautes aux mauvais moments.

  5. Sam 8 juillet 2019 at 19:09

    J’ai l’impression qu’Antoine ne va pas forcément rafler la grosse mise, sur ce tour …

    • Antoine 9 juillet 2019 at 08:23

      C’est une impression exacte ! De plus Verdasco et Paire ont perdu : 0/3 hier..Pas bon..

  6. Nathan 8 juillet 2019 at 19:11

    Ca va un peu vite pour Berrettini ce soir…

  7. Nathan 8 juillet 2019 at 19:15

    17 minutes 6/1? Roger n’est pas venu pour jardiner aujourd’hui mais pour désherber à la sulfateuse.

  8. Nathan 8 juillet 2019 at 19:42

    Et voilà ! Berrettini fait briller Federer de mille feux qui n’avait pas besoin de ça vu qu’il est en pleine forme : une patate, un slice, une montée, à gauche, à droite, un lift, une balle tendue… Berrettini est perdu.

  9. Nathan 8 juillet 2019 at 20:34

    Federer : 1H14′
    Djokovic: 1H42
    Nadal : 1H45

    Voilà.

    • Antoine 9 juillet 2019 at 08:08

      Terrifiant pour tous les autres…

      Arrivé Manic Monday et les trois monstres passent aux choses sérieuses en pulvérisant leurs adversaires respectifs. J’ai eu l’impression d’un concours ou ils cherchaient à impressionner leurs deux concurrents. Il ne faut pas se faire d’illusion, l’un des trois va remporter le titre et les autres n’ont quasiment aucunes chances.

      Nadal a mis la barre à 6 jeux perdus, Djoko a fait légèrement moins bien avec 8 et Roger a fait mieux avec 5 en écrasant Berrettini à peu près incapable de remettre une balle dans le court…

  10. Rubens 8 juillet 2019 at 22:19

    Salut à tous,

    Vu quelques bribes de Wimbledon aujourd’hui. Et notamment le match entre Pella et Raonic. Content pour Pella, le jeu du Canadien est décidément trop saccadé pour moi. J’aimerais bien que l’Argentin atteigne les demis, j’aime bien sa patte de gaucher.

    En parlant de patte de gaucher, j’ai vu Djoko s’échauffer sur le Centre Court avec un jeune Français. Quelques revers de gaucher sympa, ça devait jouer -2/6 au moins… Ah, mais voila qu’on m’annonce dans l’oreillette que c’était Ugo Humbert et que c’était un vrai match ? Le type était donc VRAIMENT incapable de mettre une balle sur deux dans le court ? Alors si j’étais son entraineur, et si je ne souhaitais pas pour lui une carrière à la Gasquet, je lui soufflerais gentiment qu’il vient de rater une belle occasion de se tester face au n°1 mondial. Pas de plan de jeu, pas de sécurité minimale sur des balles pourtant anodines du Djoker. Peut-être qu’il a paniqué, je n’en sais rien. Mais Nole ne m’a pas semblé dépasser le stade de l’échauffement. Je le soupçonne d’avoir laissé filer sur les jeux de service adverse dès qu’il était mené 30/0 ou 30/15. Il n’a même pas transpiré.

    • Sebastien 8 juillet 2019 at 22:48

      Tu veux dire qu’il a joué comme une Océane Dodin hystérique qui en veut à mort aux bâches ?
      Ugo a fait d’ailleurs des super poèmes sur Océane, mais n’est pas Victor.

      • Rubens 8 juillet 2019 at 23:02

        C’est à peu près ça. Franchement, j’ai vu le premier set et demi, je demande à voir la stat de Humbert sur le pourcentage de coups dans le terrain par rapport au nombre de coups frappés. Je ne crois pas qu’on atteigne la moitié. Souvent sur des balles anodines de Djoko d’ailleurs, et je ne voyais dans ces erreurs aucune intention d’être agressif et de prendre des risques. Juste incroyable. Et l’Equipe de s’extasier sur le beau parcours du jeune français… Les cadors peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Il vient d’affronter un top 10 pour la première fois, manifestement ça lui en a touché une sans secouer l’autre. Juste incroyable.

        • Antoine 9 juillet 2019 at 07:54

          Il a bêtement forcé ses coups et multiplié les fautes. Il dit qu’il a fait abstraction du fait que c’était Djoko en face mais son match dit tout le contraire. Résultat : il prend une rouste en jouant son plus mauvais match du tournoi. Reste à espérer que cela lui serve de leçon..

      • Nathan 9 juillet 2019 at 12:10

        Océane Dodin hystérique, c’est presque un pléonasme pour qualifier le canard sans tête du tennis, un tennis bête à bouffer du foin fait de merveilleux « avions » sans destination précise et pratiqué sous les exhortations d’un papa fin connaisseur et entraîneur répétant comme une antienne « joue ton jeu, joue ton jeu, Océane ! » (expérience vécue au bord du court)

        Non, non, Humbert, n’est pas Océane, c’est un peu dur, même s’il n’est pas encore le « grand joueur » qu’Antoine nous vendait. Humbert est un joueur intéressant qui me fait penser morphologiquement à notre Guy Forget gaucher lui-aussi. Ce qu’on peut lui reprocher n’est pas d’avoir cherché à prendre l’Affreux de vitesse et donc d’avoir tenté comme son naturel l’y pousse, mais surtout d’avoir merdé quand il cherchait à contrôler la balle. Toutes les fautes d’Humbert ne sont pas à mettre sur le même plan. Il y en a eu de très vilaines mais aussi des encourageantes qui laissent espérer des jours meilleurs.

        • Sebastien 11 juillet 2019 at 08:26

          OK, tant mieux que Humbert ne soit pas un clone d’Océane, que la presse nous avait présenté comme LA future grande du tennis féminin français qui allait tout ravager mais qui à l’inverse ratisse les abysses.

  11. Sebastien 8 juillet 2019 at 22:46

    Du big 3, je trouve que c’est Roger qui est au-dessus du lot. Infliger une telle rouste à Berrettini, pourtant impressionnant au service et durant la saison sur herbe, c’est tout simplement monstrueux.
    Je mets Roger favori devant tous, sauf un Djoko qui renvoie et relance tout, donc en mode Cosmic Djoko, avec le caisson le camion-mystère, le sans-gluten et tout le reste.
    Nadal je ne le vois pas à la fête face à Querrey. Querrey est plus sérieux que Kyrgios et frappe tout aussi fort voire plus dans tous les sens.
    Ugo Humbert, je n’en attendais rien il n’a pas l’habitude d’un tel niveau. Paradoxalement, je me dis qu’un F2A aurait mieux tenu face à Djoko.

    • Antoine 9 juillet 2019 at 08:22

      Roger ne peut pas être favori et Nadal non plus pour une raison simple : pour aller en finale il vont très probablement devoir se battre entre eux et ce sera du 50-50. Les sites de Paris leur donnent d’ailleurs exactement les mêmes cotes, tant pour leurs quarts respectifs que pour le titre. Le favori est évidemment Djoko qui doit aller en finale sans avoir eu à battre ne serait-ce qu’un top 20. Et là il n’aura plus qu’a battre l’un ou l’autre tout en étant probablement le plus frais car l’autre demie à toutes les chances d’être très disputée…

      Résultat : cela donne 1.60 à 1.67 pour Djoko et 4 pour les deux autres (je laisse de côté les cotes scandaleuses d’Unibet qui donne 1.12 pour Djoko et 1.90 pour les 2 autres).

      Djoko était le grand gagnant du tirage et la suite du tournoi n’a fait que renforcer cet avantage puisque tous les mieux classés ont disparu et que le mieux classé encore en piste dans sa moitié de tableau est Goffin TS21 et 23ème à l’ATP…

      • Paulo 9 juillet 2019 at 10:46

        Remarquons au passage que Roger rencontre en 1/8 et en 1/4 ses adversaires « logiques » à savoir Berretini et Nishikori,
        tandis que les 2 autres rencontrent des non TS ou TS inférieure à celle prévue : Sousa et Querrey pour Nadal, Humbert et Goffin pour Djoko.

        Finalement, sur le papier, c’est bien Roger qui aura eu le tableau le plus difficile à partir des 1/8.

  12. Anne 8 juillet 2019 at 23:41

    Décidément l’édition 2019 laisse pour le moment, un vrai goût… bizarre. Même chez les femmes. Entre les jeunes qui se font éclaté à peine arrivés à Wimbledon, les femmes qui continuent à vouloir être certaines qu’il y ait toujours une nouvelle joueuse pour gagner un Grand Chelem et à la tête du classement… et puis on a nos trois monstres. Heureusement qu’ils tiennent la boutique mais là… Federer/Nishikori peuvent juger n’être pas très bien lotis sur ce coup-là à se retrouver être les seuls top 10 à devoir s’affronter l’un l’autre à ce stade de la compétition
    Sur le papier, le Federer/Berretini faisait pourtant assez saliver sur le papier…

    En quart, il n’est cependant pas dit que Nadal s’amuse vraiment contre Querrey. D’autant qu’il y a de grandes chances que le match se joue sur le,court numéro 1 (raison, je pense pour laquelle il n’y était pas programmé aujourd’hui).

  13. Perse 9 juillet 2019 at 08:37

    Petit HS mais Sharapova a fait visiter sa villa dont elle a supervisé la construction de A à Z. https://www.architecturaldigest.com/story/step-inside-maria-sharapovas-sun-drenched-la-home

    Ce tournoi est très triste, la lassitude de champs me guette, la prééminence du trio infernal m’agace.

    • Sam 9 juillet 2019 at 09:07

      Tu aurais la même avec la maison de Stéphane Robert ?

      • Don J 9 juillet 2019 at 10:40

        +1

  14. Paulo 9 juillet 2019 at 10:56

    J’ai vu la première partie du Djoko-Humbert et contrairement à ce que je lis plus haut, j’ai trouvé le Djoker convaincant et prêt pour la baston pour le titre.
    Humbert a fait des fautes bêtes, des fautes de jeunesse, aux moments importants : il n’est absolument pas habitué à jouer des matches de ce niveau, avec de tels enjeux, je crois qu’il ne faut pas chercher plus loin.
    En revanche, plus d’une fois, alors que l’échange s’installait et devenait une partie de ping-pong, Djoko a fait exploser Humbert ; là, c’est du tennistique pur : Djoko reste extrêmement compétitif, même à 32 ans, face à un jeune qui monte et qui est manifestement à l’aise sur le gazon de Wimbledon. Djoko est comme Federer et Nadal en fait : il ne vieillit pas, c’est le Benjamin Button n°3 du tennis.

    Ce que j’ai vu de Nadal au match précédent (le match contre Sousa ne présentait à mes yeux aucun intérêt, d’ailleurs on voit le résultat) est que lui aussi joue très très bien, comme à Melbourne : il colle incroyablement à sa ligne, il sert très bien, il fait tout très bien, même les coups droits lasso (beurk).
    Contre Roger en demie (sauf énorme surprise), ça ne va pas être du gâteau pour le Suisse. J’aimerais me tromper, mais je crois qu’on va avoir droit à notre énième Djokodal en finale…

    • Rubens 9 juillet 2019 at 13:34

      Salut Paulo,

      Je n’ai pas dit que Djoko n’était pas prêt à la baston pour le titre, j’ai juste dit qu’il m’a semblé en mode échauffement sur ce match, ce qui suffisait largement au vu de l’indigence du jeu adverse. Quand les choses vont se corser, je ne doute pas qu’il va élever son niveau de jeu et qu’il va être à fond sur tous les points. Il reste favori, selon moi, pour la victoire finale.

      Tiens, au passage, j’ai lu vos échanges sur le mode d’attribution des TS de Wimbledon. Je voudrais livrer modestement mon point de vue.

      Les dirigeants du Temple, réputés si conservateurs, ont été capables d’introduire un tie-break ridicule à 12/12, juste histoire de dire « nous ne sommes pas si conservateurs que nous n’en avons l’air », sachant que pas plus d’un match sur 300 ou 400 est concerné. Tout ça parce qu’Anderson et Isner ont joué les prolongations l’année dernière et que la deuxième demi-finale, très longue également, a été interrompue.

      Puisque les dirigeants de Wimbledon sont capables de revenir sur leurs principes, je leur suggère de se pencher sur leurs têtes de série, désignées selon des modalités d’un autre siècle, qui se justifiaient quand le classement ATP n’existait pas et quand la lutte pour le titre ne se jouait qu’entre les ressortissants de l’ancien empire colonial britannique. En 2019, le tennis est bien trop mondialisé, le haut niveau trop dense et la saison sur gazon trop courte, pour qu’ils puissent continuer à se permettre de maintenir un tel système. Et là nous parlons d’une question qui fait polémique chaque année désormais.

      • Antoine 9 juillet 2019 at 14:08

        En réalité l’AELTC a accepté de revoir son mode d’attribution des TS en 2001 à la suite d’un accord passé avec l’ATP. Auparavant ils faisaient ce qu’ils voulaient.

        Aujourd’hui, le système est un compromis : d’une part, les 32 TS sont les 32 mieux classés à l’ATP la semaine précédent le tournoi. Personne n’est privé d’être TS, personne ne devient TS sans faire partie des 32 premiers à l’ATP (s’il n’y a pas de forfait, sinon, on prend les suivants). Le classement spécifique à Wimbledon n’est pris en compte que pour déterminer le rang de ces TS. Et je trouve cela normal car ne pas le faire alors que l’herbe demeure une surface spécifique augmenterait le risque d’avoir un tableau de départ déséquilibré.

        Ce que l’on peut remarquer c’est que ceux qui se plaignent sont souvent ceux qui ont bénéficié du système dans le passé, par exemple Djoko pas plus tard que l’année dernière ou il était TS 12 alors qu’il était 21ème au classement ATP avant le début du tournoi. C’était un avantage conséquent de faire ainsi partie des 16 premières TS et on n’a pas entendu Djoko s’en plaindre…

      • Paulo 9 juillet 2019 at 15:12

        @ Rubens,

        Pour les TS à Wimbly, je suis étonné par ce débat, en fait.
        Outre le fait, comme le rappelle Antoine, que certains qui se plaignent aujourd’hui en ont bénéficié dans le passé sans se plaindre, j’estime en premier lieu que Wimbledon est un tournoi du Grand Chelem, THE Championships, un tournoi créé par des gens qui n’ont pas attendu que d’autres inventent le tennis pour mettre en place leur tournoi et ses règles ; bref, qu’ils sont chez eux et font bien ce qu’ils veulent. À moins de les prendre pour des demeurés, ce que je ne crois pas qu’ils soient, on doit respecter leurs critères de choix.
        Je serais curieux de voir les instances internationales prendre des sanctions contre Wimbledon pour cette raison… et curieux de voir combien de joueurs sont prêts à boycotter Wimbly pour cette raison ;-)

        Cela étant dit, il serait peut-être plus logique, dans leur mode de calcul, de ne retenir que Wimbledon, et non les autres tournois sur gazon, à la fois parce que certains joueurs comme Djoko ou Nadal ne disputent pas de tournoi préparatoire, par choix, donc sont forcément sous-cotés par ce système ; et parce que le gazon de Wimbly et celui des autres tournois… c’est pas forcément la même chose. Donc qu’ils ajoutent 75% des points de Wimbly l’année précédente, et 50% de ceux gagnés deux ans avant, ça m’irait :-)

        • Paulo 9 juillet 2019 at 15:14

          Mais bon, je me répète, tout cela me fait l’effet d’une tempête dans un verre d’eau.

        • Antoine 9 juillet 2019 at 15:23

          Juridiquement ils peuvent faire ce qu’ils veulent et aucune instance internationale comme la FIT n’a compétence sur les GC, et a fortiori sur l’AELTC. Tout au plus l’ATP pourrait les attaquer s’ils décidaient de ne plus respecter l’accord de 2001 (mais encore faudrait il savoir exactement ce qui est écrit dans ledit accord). La seule menace sérieuse est celle d’un boycott des joueurs mais comme seules les 32 TS sont concernées, cela a peu de chances de les impressionner. Surtout si on veut bien se rappeler qu’en 1973, ils ont quand même organisé le tournoi alors que le boycott avait été largement suivi, ce qui vaut à Kodès d’être champion de cette édition dévaluée…

  15. Nathan 9 juillet 2019 at 12:14

    Si Roger joue « in the zone » comme il l’a fait avec le spectateur Berrettini, même si Nadal n’est pas Berrettini (c’est un scoop), je pense que l’Espagnol a du souci à se faire.

  16. Arno, l'homme des antipodes 9 juillet 2019 at 15:59

    Vous pensez que si on a Bautista-Agut/Nadal en finale dimanche, ils vont commencer à se poser des questions sur les conditions de jeu ??

    • Colin 9 juillet 2019 at 16:33

      Ça ne serait pas pire que le Hewitt / Nalbandian de 2002 : zéro montée au filet de tout le match !!!

    • Don J 9 juillet 2019 at 18:00

      Bautista-Agut n’a pas vraiment le profil type d’un limeur, il a un jeu bien plus à plas que la moyenne espagnole et il perf d’ailleurs bcp moins sur terre-battue.

      • Antoine 9 juillet 2019 at 20:59

        BA n’est pas un joueur espagnol type, aimant la terre battue. Comme Lopez, ce sont les surfaces rapides qui lui conviennent le mieux, notamment parce qu’il n’est pas un joueur puissant comme Nadal ou Verdasco. Il est capable de très bien jouer.

        Pour mémoire, il a gagné ses 3 derniers duels contre Djoko, tous sur dur, dont deux cette saison. Il ne doit pas y en avoir beaucoup qui peuvent en dire autant. Il joue juste aussi, avec peu de fautes directes. Il est sans doute plus fort que jamais : il était déjà en 1/4 à Melbourne et il a pris un set à Roger à Halle en 1/4.

        C’est le seul joueur en lice à ne pas avoir perdu un set. Je ne le vois pas perdre contre Pella et s’il le bat, ce sera sa première demie en GC.Et s’il gagne demain et perd ensuite en demie, il sera 13eme mondial, son meilleur classement qu’il avait déjà atteint en octobre 2017.

      • Paulo 10 juillet 2019 at 10:02

        « il perf d’ailleurs bcp moins sur terre-battue. »

        Il perfe UN PEU moins sur terre qu’ailleurs : 59.2% de victoires contre 63.7% ailleurs.

        En réalité, RBA est un joueur qui aime le dur ; le gazon, il n’y joue pas beaucoup : seulement 38 matches sur gazon en carrière, ce qui représente 8.9% du total de ses matches. À titre de comparaison, Mahut a joué 26.7% du total de ses matches sur gazon, et un autre herbivore connu, Hewitt 19.4%.
        Par ailleurs, il ne réussit pas si bien que ça en indoor : 59.3% de matches gagnés, comme sur terre battue.

        RBA n’est pas spécialement un grand serveur : 22ème au classement ‘serve leaders’ de l’ATP, alors qu’il est classé 16ème au niveau des ‘return leaders’, ce qui est légèrement mieux.

        Si le gazon n’avait pas été ralenti à Wimbly, RBA aurait eu moins de chances de se retrouver en 1/4, c’est certain…

        PS : selon B. Maylin, il y a aussi les balles de Wimbly, dont le diamètre est 6% plus grand qu’ailleurs (par dérogation) donc les balles sont plus lourdes et avancent moins. Le rebond aurait aussi été favorisé, puisqu’il est 30 cm plus haut aujourd’hui qu’il n’était avant 2002. C’est l’ensemble qui fait que les joueurs polyvalents voire carrément contreurs réussissent si bien à Wimbly désormais…

        • Don J 10 juillet 2019 at 10:58

          30cm ça fait quand même une différence hallucinante !

          • Anne 10 juillet 2019 at 12:58

            Je me demande à quel moment ils ont pu se dire, alors que tout le monde ou presque se plaint du ralentissement de Wimbledon et de l’uniformisation des surfaces, ce que ce serait bien de ralentir encore plus et de permettre un rebond plus haut grâce aux balles. Ils marchent quand même sur la tête

        • Antoine 10 juillet 2019 at 13:54

          J’ai vu ce type ridicule sur une vidéo d’Eurosport qui prétend que le diamètre des balles utilisées à Wim est 6% supérieur à ce qu’il est ailleurs. Il ne sait pas de quoi il parle, mais Di Pasquale le laisse sortir ses âneries…

          Ce que l’on peut dire sur les balles, c’est qu’elles sont effectivement un peu plus lourdes qu’ailleurs mais cela a toujours été le cas…

          • Anne 10 juillet 2019 at 16:21

            Maylin se dit journaliste mais multiplie les’ âneries. Et pioche ses infos sur Twitter…
            En même temps, sur BeIN, Le roll a quand même fait un débat hier sur le thème : « Nadal est-il sciemment lésé par le tournoi après l’histoire des TDS, il est le seul du Big 3 à être programmé deux fois sur le court 1 ». Bon Grosjean lui a quand même fait remarquer que Djokovic l’avait déjà été deux fois… mais pas un seul sur le plateau n’est allé voir l’identité des adversaires du Big 3 pour avoir la raison de la programmation plus que justifiée des 1/4 messieurs…

          • Sebastien 11 juillet 2019 at 08:32

            Maylin a l’air sénile, je le trouve de moins en moins pertinent. Il boucle sans arrêt dans ses vidéos et son obsession du ralentissement, en particulier cette année, est douloureuse à constater. Je ne sais pas ce que Di Pasquale fait avec lui ni comment il le supporte, je ne peux que supposer qu’il est bien payé pour endurer ça. La différence entre un journaliste hystérique sur le retour et un ancien joueur pondéré et plus réfléchi

          • Paulo 11 juillet 2019 at 10:45

            Bon OK, Maylin est parfois difficile à supporter, et il dit des âneries ; et je lui préfère Di Pasquale…

            Mais cette histoire de rebond plus haut, il n’est pas le seul à en parler.
            Et le ralentissement de la surface, les balles plus lourdes, même si cela existe depuis 17 ans, ce n’est pas une raison pour s’en accommoder, quand on voit le résultat.

            Même si je restais le seul à regretter le temps des serveurs-volleyeurs, au moins à Wimbledon sans parler d’ailleurs, je continuerais à dire que je regrette cette uniformisation du jeu !
            Mais je sais que je suis loin d’être le seul, et ça me rassure :-)

            • Anne 11 juillet 2019 at 12:51

              Oh non, tu n’es pas le seul à regretter ce temps, bien au contraire !

  17. Montagne 9 juillet 2019 at 19:54

    A qui doit-on le ralentissement de la surface de Wimbledon dont une des conséquences est l’uniformisation des surfaces du circuit :

    - Au seul bon vouloir de l’AELTC ?
    - A la pression des joueurs ?
    - A la télévision, pourtant des jeux joués rapidement permettent l’arrivée à cadence plus rapide des écrans publicitaires ?
    - Aux sponsors, marques de raquettes, de cordage ?

    • Paulo 10 juillet 2019 at 10:07

      Il me semble que dans les années 90, les TV se sont aperçu que l’audience baissait, et cette baisse a été attribuée au fait que l’on n’y voyait pas assez d’échanges, et trop d’aces et de services gagnants.
      (sans doute que l’évolution du matériel, tamis + cordage, avait encore accentué l’avantage des serveurs)

      Donc c’est avant tout une histoire d’audience TV, d’après ce que j’ai compris…

    • Antoine 10 juillet 2019 at 15:00

      l’AELTC a décidé après le tournoi de 2001 de modifier la composition du gazon qui est désormais à 100% du Perennial Ryegrass (au lieu de 70% et 30% de Creeping Red Fescue). Ceci a été décidé officiellement pour rendre le gazon plus résistant alors que le gabarit des joueurs augmentait et que les matchs devenaient plus longs car il nombre décroissant d’entre eux pratiquaient encore le service-volée. Il ne s’agissait pas, dit l’AELTC, de ralentir les conditions de jeu. ils disent même que les recherches attestaient du fait que la vitesse perçue des courts ne serait pas affectée.

      Extrait : « The grass plant itself has to survive in this dry soil. Expert research has again shown that a cut height of 8mm (since 1995) is the optimum for present day play and survival. Courts are sown with 100 per cent Perennial Ryegrass (since 2001) to improve durability and strengthen the sward to withstand better the increasing wear of the modern game. Independent expert research from The Sports Turf Research Institute in Yorkshire, UK, proved that changing the grass seed mix to 100 per cent perennial ryegrass (previously 70 per cent rye/30 per cent creeping red fescue) would be the best way forward to combat wear and enhance court presentation and performance without affecting the perceived speed of the court.

      Perceived speed of a court is affected by a number of factors such as the general compacting of the soil over time, as well as the weather before and during the event. The ball will seem heavier and slower on a cold damp day and conversely lighter and faster on a warm dry day. The amount a ball bounces is largely determined by the soil, not the grass. The soil must be hard and dry to allow 13 days of play without damage to the court sub-surface. To achieve the required surface of even consistency and hardness, the courts are rolled and covered to keep them dry and firm. Regular measurements are taken to monitor this.

      There have been no changes to the specification of the ball since 1995, when there was a very minimal alteration in compression ».

      https://www.wimbledon.com/en_GB/atoz/grass_courts.html

      Et une interview du chef jardinier :

      https://www.ft.com/content/19083758-25c3-11e7-a34a-538b4cb30025

  18. Rubens 9 juillet 2019 at 22:49

    @ Antoine et Paulo,
    et du coup @ Montagne aussi,

    Que les membres de l’AELTC fassent ce qu’ils veulent, c’est une chose, en effet ils n’ont de comptes à rendre à personne. Mais ça ne met pas d’office fin au débat, car on peut aussi les critiquer comme n’importe qui. Je ne les prends pas pour des demeurés, je note simplement que vos pudeurs épistolaires n’avaient pas cours lorsqu’il s’agissait de porter un jugement sur leurs collègues de Roland Garros, dont le véritable problème me semble être l’absence de toit plutôt que l’incapacité à faire la pluie et le beau temps sur Paris.

    Le ralentissement de la surface à Wimbledon s’est opéré en vue de l’édition 2001, et non 2002 comme beaucoup le croient. En 2001, Sampras a été battu en huitièmes par un jeune loup suisse dont on allait reparler, et le dernier carré a occasionné une boucherie (3 matchs en 5 sets) entre les quatre joueurs qui avaient le plus de raisons de maudire Sampras à Wimbledon, à savoir Henman, Ivanisevic, Rafter et Agassi. A eux quatre, ils cumulaient 9 défaites dans le Temple face au Californien, dont 7 en demi ou en finale. Cette édition 2001 n’a donc absolument pas marqué de rupture particulière avec les éditions précédentes. Et c’est sur ce même gazon ralenti que s’est déroulée l’édition 2002, ainsi que les suivantes.

    Le ralentissement du gazon de Wimbledon n’est en rien responsable de l’accélération du jeu depuis le début du millénaire, facilitée par les grands tamis et des cordages de plus en plus confortables. Il est désormais possible, non seulement de renvoyer des bombes au service, mais aussi de les renvoyer avec suffisamment de vitesse et de sécurité pour coincer le joueur qui s’aventurerait au filet derrière son service. Et comme la volée n’est pas seulement une affaire de matériel mais aussi de temps de réaction, ce temps de réaction désormais réduit ne permet plus de faire service-volée au plus haut niveau. De mémoire, depuis une dizaine d’années, dans la filière des serveurs-volleyeurs, je ne vois que Lopez, Mahut, Llodra, Brown, des joueurs sympas à voir jouer mais qui n’ont jamais joué les premiers rôles, et qui je crois ont tous 35 ans révolus.

    Les jardiniers de Wimbledon, qui abattent à l’année un boulot de dingue pour rendre jouables des terrains en gazon pendant deux semaines, ne sont pas non plus des demeurés. Quand on les écoute, le ralentissement de 2001 est réel mais léger, sachant que la « rapidité » est mesurée par des techniques de pointe, qui analysent l’aération du gazon, sa longueur, les produits utilisés, etc. Il ne me semble donc pas nécessaire de s’en prendre au ralentissement du gazon pour expliquer l’omniprésence de joueurs de fond de court dans les fins de parcours à Wimbledon. C’est juste l’évolution du jeu, qui dépasse de loin les 5 semaines de l’année jouées sur gazon.

    Concernant le classement : ces 3 semaines avant Wimbledon ne me semblent pas suffisantes pour que se dégagent des spécialistes du gazon. Les résultats sont discutables car obtenus en l’absence de beaucoup de gros bras qui ont besoin de souffler après une saison beaucoup plus longue sur TB, de début avril à début juin. Roland Garros serait bien plus crédible en mettant en place un classement « spécial terre battue », car un joueur donné y est amené à jouer plus souvent et que sur l’année il est possible de dégager des tendances lourdes.

    Fin du post, ma fille pleure ! Mais je n’ai pas fini…

    • Remy 10 juillet 2019 at 09:22

      une pierre de plus à l’édifice: https://www.letemps.ch/sport/ont-denature-wimbledon

      • Paulo 10 juillet 2019 at 10:34

        Tous les joueurs et coaches avec un peu d’expérience disent la même chose…

    • Don J 10 juillet 2019 at 10:18
    • Paulo 10 juillet 2019 at 10:27

      En réalité Rubens, tu mets le doigt sur la bonne question : plutôt que de demander à Wimbly de changer son système d’établissement de TS, il faut demander aux autres GC de faire comme Wimbly. De la sorte, les joueurs bons sur terre battue et qui s’estiment défavorisés par le système en vigueur à Wimbly seraient favorisés à Roland, idem pour les joueurs de dur.

      Sur le matériel tu as raison, il favorise les relanceurs.
      Mais le ralentissement des conditions de jeu à Wimbly est aussi une raison de la présence de joueurs au profil plutôt ‘contreur’ en 2ème semaine du GC londonien.
      c’est un mix, en fait. Sinon, pourquoi Wimbly aurait-il changé de variété de gazon pour une variété plus lente, qui entraîne un rebond plus haut, et auraient-ils adopté des balles (comme le signalait Maylin hier) au diamètre 6% plus élevé et plus lourdes ? Comme ça, par pur hasard ?
      Les deux facteurs jouent (conditions spécifiques Wimbly + matériel), et ne plus voir de serveurs-volleyeurs remporter Wimbledon convient clairement aux instances, car les audiences ont augmenté et l’argent aussi.
      Je crois que tous ceux qui ont aimé les combats épiques de Wimbledon : Borg-McEnroe, Becker-Edberg, Sampras-le reste du monde, Ivanisevic-Rafter… devront se faire une raison : on ne reviendra pas en arrière, nous sommes à l’époque du tennis 2.0, le tennis total, le tennis-technologie, le tennis-entreprise multinationale.

      • Anne 10 juillet 2019 at 13:02

        Il y a quand même une différence majeure entre le dur, la terre battu et le gazon…. la durée de la saison. Ce qui, à mes yeux, justifie pleinement une désignation différente des tetes de série. Les spécialistes de terre battue peuvent jouer quand même une bonne partie de la saison sur leur surface préférée s’ils le souhaitent. Pas le cas du gazon

    • Remy 10 juillet 2019 at 10:54

      Je rajoute une couche

      • ConnorsFan 10 juillet 2019 at 16:21

        Je serais curieux de voir les statistiques de service-volée pour les autres tournois, y compris pour Roland-Garros.

    • Antoine 10 juillet 2019 at 16:29

      J’aimerais bien que tu trouves une référence qui dit que la surface a été changée avant le tournoi de 2001 et non celui de 2002 parce que j’ai lu l’inverse à plusieurs reprises et n’ai jamais lu ce que tu dis…

      Je pense qu’il n’y a aucun problème avec l’herbe à Wimbledon, que ce n’est pas plus lent cette année que les années passées (stats à l’appui depuis 2009) et que si l’on veut un jeu plus rapide, c’est très facile : il suffit de prendre des balles un peu plus légères et un peu plus pressurisées.

  19. Nathan 10 juillet 2019 at 11:08

    Vous ne ferez pas plier Rubens avec vos statistiques puisqu’il dit que c’est avant tout l’évolution du jeu rendue possible par l’évolution du matériel, aidée éventuellement par un gazon un peu plus rapide.

    Contre Rubens, on pourrait peut être noter deux trucs :

    1/ mesurer 2 mètres ou à peu près, avoir un gros service, n’est plus suffisant pour avancer loin dans le tournoi. C’est comme ailleurs, sur d’autres surfaces

    2/ Etonnant que quelques joueurs allergiques à l’herbe commencent à y trouver du plaisir.

    3/ Rafa dit que l’herbe est « comme d’habitude ». Or Rafa est de mauvaise foi :) Donc l’herbe est encore plus lente que d’habitude.

    • Achtungbaby 10 juillet 2019 at 14:15

      Rafa de mauvaise foi ? mais nan !
      J’ai adoré l’entendre dire à propos de la polémique sur la programmation d’avant hier. Il regrette l’appararition de polémiques trop fréquentes.

      Quel joueur a remis en cause le système de TDS de WIM récemment déjà ?

  20. Don J 10 juillet 2019 at 12:21

    Donc si on récapitule :

    1/ L’homme qui a le record de victoire à Wimbledon n’a jamais gagné dans les conditions rapides dites « historiques » du tournoi (demandez à Roddick ce qu’il en pense)

    2/ La polémique de cette année n’a pas lieu d’être puique c’est ainsi depuis 2001

    3/ C’est juste qu’il a fait plus pluvieux que d’autres années sur Londre en ce mois de juin 2019

    • Anne 10 juillet 2019 at 13:04

      Depuis le début du tournoi, il est anormalement sec le temps pour le lieu

      • Don J 10 juillet 2019 at 13:35

        ou l’inverse alors, même si j’avais crû comprendre que les conditions sèches acceleraient le jeu…

    • Antoine 10 juillet 2019 at 16:37

      Les trois points sont justes, à ceci près que ce n’est que lors du premier tour que les conditions de jeu étaient inhabituellement lentes. Depuis, ce sont les conditions habituelles à Wimbledon.

      • Don J 10 juillet 2019 at 17:01

        merci Antoine

  21. Rubens 10 juillet 2019 at 15:07

    Salut à tous,

    Excusez ma présence partielle sur ce forum, je suis au rayon layettes et je n’ai pas beaucoup de temps. Mais c’est toujours le même plaisir de discuter avec vous.

    Pour reprendre la question de Paulo, un classement « spécial TB » serait-il plus légitime que le classement « herbe » en vigueur à Wimbledon ? Sans doute que oui, parce que la saison sur TB est plus longue et que la terre est une surface aussi « spécifique » que le gazon (je reprends le terme d’Antoine je crois), entendre ici une surface de spécialistes. Mais un joueur qui y fait la moitié de sa saison serait trop avantagé par rapport à un autre qui n’y jouerait que deux tournois. Voila pourquoi le mieux reste de s’en tenir au classement ATP, quelle que soit la surface.

    Vous évoquez le ralentissement du gazon. Vous m’avez appris une chose avec les balles, qui en effet sont un autre paramètre important. J’ai parlé de l’année charnière, 2001. Nous sortions alors d’une décennie marquée par l’apparition d’une puissance inédite dans l’histoire du tennis, avec de nombreux joueurs capables d’aller loin à Wimbledon en ayant pour toute arme un service de feu. Sampras, Krajicek et Ivanisevic se sont démarqués à cette époque-là, parce qu’ils ne savaient pas que servir. Les dirigeants de l’AELTC ont alors cherché à rendre le gazon plus « universel » en ralentissant la surface. Ce qu’ils n’avaient pas anticipé, c’est que l’évolution des matériels allait ajouter le contrôle à la puissance, et que les simples bombardiers ne seraient de toute façon plus en mesure d’aller loin à Wimbledon. Ivo Karlovic est l’incarnation parfaite de ce que je dis.

    A vous lire (et à lire Marc Rosset, qui m’a bien fait rigoler), vous semblez regretter le bon vieux temps où le tennis se jouait à la main sur le gazon d’antan. Le gazon originel de 1877, il était bourré de trous, la balle n’y rebondissait presque pas, et certaines zones étaient entièrement à refaire suite à un seul match, voire pendant un match. En 1877, Wimbledon employait beaucoup plus de jardiniers qu’aujourd’hui, il y avait deux jardiniers en bordure de chaque terrain pour réparer les trous au moment des changements de côtés. Je préfère ne pas imaginer le nombre de faux rebonds occasionnés… L’histoire du gazon de Wimbledon est la longue histoire d’une surface qui s’est perfectionnée avec le temps, en utilisant toutes les innovations des techniques de jardinage. Le gazon sur lequel a évolué Tilden n’est pas celui qu’a foulé Laver, lui-même différent de celui qui a vu jouer Sampras. Le ralentissement de 2001 n’est que l’un des épisodes de cette histoire.

    On peut regretter ces évolutions. Mais la médaille a toujours son revers. Le gazon est bien la surface originelle du tennis, et Wimbledon son temple historique. Mais en ce qui me concerne, je ne suis pas nostalgique d’une époque où le tennis mettait aux prises des gens bien nés à l’arrière de leurs domaines entre deux parties de chasse. Quand on voit les efforts nécessaires pour maintenir en état un terrain en gazon, aucun doute n’est permis sur la réalité sociologique des origines de ce sport. Tout ceci sent quand même la naphtaline, et si les choses étaient restées en l’état ce sport n’aurait suscité aucun intérêt auprès du grand public.

    Pour que le tennis s’universalise, il a fallu qu’il se démocratise, et pour cela il a fallu imaginer des surfaces plus résistantes et nécessitant moins d’entretien. C’est à cette condition que des terrains de tennis se sont construits dans le monde entier, dans des stades, dans des favellas, dans des rues, dans des jardins publics, dans des parkings, dans des décharges. Quand je regarde les nationalités présentes aujourd’hui dans le tableau final de Wimbledon, non je ne suis pas nostalgique des années 20.

    Peut-être, en effet, que le gazon a été ralenti cette année, ou alors ce sont les balles qui ralentissent encore le jeu, je n’ai pas creusé la question. Vous avez bien le droit de regretter l’édition 2018 marquée par une triple ration d’Isner-Anderson en demi-finale. Pour ma part, je me réjouis de la victoire de Pella sur Raonic, parce qu’il sait faire beaucoup plus de choses sur le court, mais pour le mettre en évidence il faut que le service de Raonic soit un peu moins impossible à retourner. Et si l’objectif de l’AELTC était de permettre cela, alors j’applaudis. Sachant que le gazon restera le gazon, et qu’il met chaque année aux prises des joueurs qui sortent de la terre battue et qui n’ont pas de repères sur la surface. Ceux qui s’en sortent le mieux ne sont plus ceux qui ont le meilleur service, mais ceux qui parviennent le mieux à adapter leur déplacement. Il n’y a en fait plus de spécialistes du gazon, parce que cette surface est en voie d’extinction totale. Voila pourquoi je maintiens que leur classement maison est une ineptie issue d’un autre siècle.

    • Remy 10 juillet 2019 at 15:56

      comment on peut défendre la purge à laquelle on a le droit depuis 10 jours maintenant ?

      ce que j’aime le plus dans le tennis c’est que les tournois nous font faire le tour du monde et offre des conditions différentes à chaque fois.
      Si c’est pour se retrouver avec la même chose partout, ça sera sans moi.

      Je rajoute que le tennis est malade, le public se barre. Les stades sont vides.
      Le tennis féminin est atroce.
      Federer est l’arbre qui cache la forêt.

      • Montagne 10 juillet 2019 at 16:55

        @Remy
        Les stades sont vides , As tu essayé d’avoir des places pour Wimbledon ??

        • Remy 11 juillet 2019 at 09:36

          Ce n’est pas vrai pour Wimbledon et le plus souvent en GC.
          Quoique les tribunes étaient vides à Roland.

          Mais le reste de l’année, c’est assez inquiétant.

    • Nathan 10 juillet 2019 at 16:42

      @Remy, exactement. Autant peindre les courts de couleur différente plutôt que s’embêter à cultiver un gazon qui ne sert à rien. Il reste les fraises à la crème, mais enfin, c’est un peu mince comme satisfaction !

      Le gazon londonien devient le terrain de jeu des joueurs sans grande puissance, sans créativité, avec de gros gros gros poumons, qui gagnent de façon métronomique les longs échanges et dont l’Affreux reste le meilleur représentant incontestable et incontesté

    • Antoine 10 juillet 2019 at 16:43

      Il n’y a eu aucun changement de la surface cette année, ni de balles. Ce sont les conditions atmosphériques qui influent le plus sur la perception que l’on a de la rapidité des contions de jeu. Tout cela, ce sont des histoires et si Roanic n’avait pas loupé une des 3 balles de match qu’il a eu contre Pella, on n’en parlerait plus..

      • Paulo 10 juillet 2019 at 17:53

        Euh Antoine, j’en parlais avant que Raonic se fasse sortir (et bien d’autres que moi d’ailleurs)…

        • Antoine 11 juillet 2019 at 15:41

          Mais je ne dis pas le contraire, cher Paulo…Tiens, je pense qu’hier les conditions de jeu étaient lentes en raison d’un taux d’humidité supérieur à 60%..

  22. Elmar 10 juillet 2019 at 15:27

    Je ne vois pas le score…

    Mais c’est édifiant.

    Goffin menait 4-3 break en poche et 30-0 sur son service. Il avait plus de winners et moins de fautes directes que Djoko.
    Il a perdu le jeu ainsi que les 7 suivants!

    • Elmar 10 juillet 2019 at 15:30

      9 jeux consécutifs encaissés.
      Voilà comment on passe de break en poche dans le premier set à 6-4 6-0

      • Anne 10 juillet 2019 at 16:24

        Et même 10 car derrière, Djoko marque son jeu de service

    • Remy 10 juillet 2019 at 15:55

      Goffin jouait mieux que Djoko jusqu’à ce qu’il fasse le break.
      Derrière Novak a haussé le ton et c’était le néant côté belge.
      Plus rien dans le carburant, plus un balle dans le court, des doubles à la pelle.

      Après c’est lent sa mère, c’est dingue.
      Djoko te fait les memes glissades que sur dur, et n’est jamais débordé, jamais.
      Même s’il doit se faire toute la largeur du terrain, il aura la balle.

      • Nathan 10 juillet 2019 at 16:47

        Goffin est un joueur brillant qui n’a pas de caisse. Il est coutumier du fait. Je l’ai vu jouer il y a quelques années à Monaco sur TB. Il mène au 1er set devant… Rafa. Goffin joue l’enfer, précis, rapide, un feu follet. Il commence doucement à baisser. Il se fait voler un point par l’arbitre. Derrière, il s’écroule, perd le set, les sets, le match, ne gagne plus rien. Goffin, c’est une météorite, un astre qui brille et qui s’éteint.

  23. Anne 10 juillet 2019 at 16:29

    Si le jeu pratiqué en 2000/2001 avait incité les’ organisateurs à changer le gazon afin de être ralentir, pardon le rendre plus résistant… peut-on espérer que la purge de cette année les incite à revoir leur copie en sens inverse ?

    Mais quel ennui terrible cette édition….
    Le public de Wimbledon en était réduit quand même dans le match Goffin/Djoko à applaudir le Belge quand il marquait un jeu… et dire que l’on nous vend la période actuelle comme l’âge d’or du tennis masculin…

    • Antoine 10 juillet 2019 at 16:38

      Il n’y a pas besoin de changer quoi que ce soit à la surface qui est bien plus résistante qu’avant et avec moins de faux rebonds. Il suffit de prendre des balles plus vives.

      • Paulo 10 juillet 2019 at 17:51

        Le rebond est quand même plus haut qu’avant, aussi… désolé Antoine mais 5% de service-volée à Wimbly (et 1% chez les dames), quelque chose cloche et ce ne sont pas uniquement les balles.

        • ConnorsFan 10 juillet 2019 at 17:59

          Le service-volée n’a-t-il pas chuté partout, y compris à Roland-Garros?

          • Paulo 10 juillet 2019 at 18:34

            Si tu as des chiffres je suis preneur, mais il me semble que la caractéristique historique de Wimbledon était qu’on y faisait systématiquement service-volée, au moins derrière première balle, ce qui n’était pas le cas à Roland. Le cas typique (mais loin d’être le seul) est Borg qui adaptait son jeu en passant de l’un à l’autre…

          • ConnorsFan 10 juillet 2019 at 19:06

            Je n’ai pas de statistiques . Je me base sur le fait que :

            1. Les adeptes du service-volée utilisaient cette technique même sur terre battue (voir https://medium.com/@vickeypedia/at-roland-garros-serve-and-volley-was-no-folly-67e6c1201783)

            2. Les véritables joueurs de service-volée ont à peu près disparu du circuit

            • Paulo 10 juillet 2019 at 19:13

              le problème ,c’est que les joueurs qui faisaient S&V à Roland se faisaient sortir tôt, parce que ceux qui ne le faisaient pas prenaient le dessus sur eux.
              Et inversement à Wimbledon.

              Si les serveurs-volleyeurs ont disparu, du moins parmi les top players, c’est à l’évidence parce que les conditions de jeu ont évolué et qu’une « sélection « naturelle » s’est opérée en leur défaveur.

            • ConnorsFan 10 juillet 2019 at 19:16

              Oui, mais cette « sélection naturelle » s’est opérée partout, pas seulement à Wimbledon.

              • Paulo 11 juillet 2019 at 10:37

                Ah mais je n’ai jamais dit le contraire, c’est la fameuse homogénéisation des surfaces dont parlent les observateurs à longueur d’année.
                Disons qu’à Wimbledon, le « temple du tennis », ça choque particulièrement.

        • Antoine 11 juillet 2019 at 15:50

          Si les joueurs ne font plus service volée, c’est en raison du fait que les raquettes -et surtout le cordages nouveaux depuis quinze ans- permettent de générer considérablement plus de lift qu’avant beaucoup et que de ce fait celui qui tire un passing a un angle de tir qui s’est considérablement ouvert et celui qui volleye a une balle plus difficile à contrôler.

          C’est le point crucial. Le ralentissement des surfaces a joué dans le même sens jusqu’il y a trois ans environ mais c’est secondaire au regard du premier phénomène.

          Et l’impact de ce premier phénomène est ressenti partout, y compris à Wimbledon. Si l’on veut voir davantage de service volée à Wim, pas de problème en ce qui me concerne, il faut simplement convaincre l’AELTC de prendre des balles plus vives.

          L’idée que le rebond serait plus haut qu’avant ne tient pas la route : l’entretien et la surveillance continue des paramètres des courts est justement faite pour maintenir le plus constante possible la hauteur du rebond d’une balle en dépit des variations météorologiques. En fonction des prévisions météo du lendemain, l’arrosage des courts est calculé pour atteindre en particulier cet objectif. En sus de l’équipe de jardiniers dont le chef jardinier a la responsabilité, l’AELTC emploie durant le tournoi depuis 1993, un consultant spécialisé : STRI. Ils prennent les mesures suivantes :

          1-Surface hardness readings, measured with a Clegg impact soil tester
          2- Volumetric soil moisture content, measured with a PR2 soil moisture probe
          3- Live grass cover readings, measured visually with a point quadrat
          4- Relative live grass cover taken with a chlorophyll meter and with NDVI
          5- Relative ball rebound, calculated by dropping a ball from 100 inches onto court surfaces and calculating relative rebound compared to the bounce on a concrete surface
          6- General observations of courts, including counting any surface cracks at the back of and within courts
          7- Measurements are taken on all Championship and practice courts, 40 grass courts in total
          8- Botanical composition of all Championship courts and a selection of practice courts are measured

          Mais en dépit de cela, il peut y avoir des variations significatives des courts d’un jour à l’autre ou d’une année sur l’autre.

          https://strigroup.com/case-studies/wimbledon-research-and-consultancy/

  24. Anne 10 juillet 2019 at 16:44

    Rappelons que la seule fois où Federer et Nishikori se sont affrontés sur herbe, ça s’est fini comme ça : https://m.youtube.com/watch?v=njvK_EII2GI

  25. Antoine 10 juillet 2019 at 16:45

    Djoko 6-4 6-0 6-2….Match médiocre. Même Djoko a fait presque autant de fautes directes que de points gagnants, c’est dire…

    • Sebastien 10 juillet 2019 at 22:17

      Pas vu le match, mais 24 gagnants / 17 fautes directes, ça reste positif quoique pas incroyable
      Mais je lis partout que Djoko a été stratosphérique, sur toutes les balles, inhumain. Faut-il croire tous ces superlatifs ?
      Est-ce que son camion / caisson / sans gluten est à son top ?

      • Anne 11 juillet 2019 at 00:01

        Surtout que Wimbledon est traditionnellement très généreux en fautes provoquées et assez avares en fautes non provoquées par rapport aux statistiques des autres tournois…

        Goffin était meilleur des deux joueurs jusqu’à ce qu’il breake Djokovic. Il mène 30/0 sur son service… et plus rien du tout ! Djokovic a été solide mais il n’avait pas besoin d’être plus face au jumeau maléfique de Goffin qui est lors entré sur le terrain à la place de David

  26. Paulo 10 juillet 2019 at 17:55

    Bon maintenant il faut que Sam sauve l’honneur des serveurs hein !

  27. Paulo 10 juillet 2019 at 18:35

    Big Sam a débreaké, yeah !

  28. Nathan 10 juillet 2019 at 18:36

    Il y a un beau match qui se joue en ce moment sur le gazon « résistant », dans les conditions climatiques qu’on connaît, avec des balles lourdes mais de même diamètre, et pourtant ça joue vite, ça joue fort et ça monte !

  29. Nathan 10 juillet 2019 at 20:58

    Finalement, celui qui jusqu’à présent a donné le plus de fil à retordre à Nadal, et de loin, c’est bien le déjanté Kyrgios. Dommage que le gazon ait évolué depuis 1877 !

  30. Paulo 10 juillet 2019 at 21:49

    Je prends au hasard un site de paris en ligne, Betclic, et pour les demies, on a les cotes suivantes :

    Djoko 1.08 – RBA 8.00
    Nadal 1.72 – Federer 2.15

    Autrement dit, Nadal est favori face à Federer… le Djokodal se précise, je vous dis !

    • Sebastien 10 juillet 2019 at 22:22

      Je parie sur Roger contre Nadal, il a eu des mises en route lentes parfois, mais ensuite, il déroule avec une facilité goatique
      Ca devrait en revanche être plus dur contre Djoko en finale, dont la défense est à son meilleur.
      Ce serait si beau que Roger inflige une belle défaite à Melon !

      • Anne 11 juillet 2019 at 00:04

        Et puis RF au moins il est rodé à jouer des joueurs du Top 20. On ne peut pas en dire autant de ses petits camarades des cimes vertigineuses

      • Sebastien 11 juillet 2019 at 08:40

        Sur ce point, je pense qu’il faut être juste, Kyrgios jouait à un niveau top 20. Je n’ai pas vu Goffin mais j’imagine qu’avant de lâcher, il devait aussi jouer niveau top 20.
        Mais c’est vrai que ni Djoko ni Nadal n’ont eu à jouer un équivalent de Nishikori.
        Le scénario le plus déprimant c’est une victoire de Djoko, il faut à tout prix éviter cette horreur

        • Paulo 11 juillet 2019 at 09:56

          Avant de lâcher, Goffin jouait largement top 10.

          Pour moi, le scénario le plus déprimant serait une victoire du monstre de Manacor. Le coup droit lasso consacré à Wimbledon ou l’horreur absolue.

        • Anne 11 juillet 2019 at 10:34

          Disons que Goffin a joué top 20 pendant… les 3/4 d’un set. Quand il en restait 2 1/4 à remporter.
          De mon côté, seule une victoire de RF pourrait remonter dans mon estime une édition aussi catastrophique et inquiétante pour le tennis masculin.

    • Don J 11 juillet 2019 at 09:47

      Je pense aussi que Nadal est favori, il arrive avec une confiance de fou, en surfant sur son succès à Roland qui plus est, des 3 monstres c’est lui qui me semble le plus à même d’aller chercher le titre, parce-qu’un Rafa en confiance sa gagne Wimbledon 2008 contre le goat avec un tennis bien plus perfectible qu’aujourd’hui. Même Roger avoue qu’il est plus complet et qu’il sert bien mieux qu’il y a 11 ans.

      Sinon une reflexion plus générale sur le trio infernal : je pensai que Djoko et Nadal avaient un tennis plus basé sur le physique et donc que l’âge les rendraient moins performant plus vite que Roger. C’est fou comme on peut avoir des idées préconçues même sur des sujets donc on croit avoir fait le tour… J’avais tout faux, leur tennis est juste au dessus du lot, dans un style différent, mais encore aujourd’hui à 32 et 33 ans redoutablement efficace. En définitif la course au record d’engrangement des GC n’est pas pres d’être terminée et se jouera entre ces 2 là, Roger ne peut plus les battre au meilleurs des 5 sets et n’a franchement pas assez d’avance en nombre de titres.
      C’est inouï de penser qu’avec la longévité au plus haut niveau que Federer a eu, il va malgré tout finir en 3ème position dans l’histoire du tennis.

      • Paulo 11 juillet 2019 at 10:05

        Ce n’est pas certain, car les deux autres ont des faiblesses que Roger n’a pas.

        Nadal, c’est le physique, malgré tout. Aujourd’hui, tout le monde est choqué de le voir jouer à ce niveau, mais n’oublions pas que nous sommes entre deux blessures, et que la dernière fois (après Melbourne), il a eu tellement de mal à reprendre le rythme qu’il a avoué lui-même avoir pensé stopper sa carrière.

        Djoko, c’est dans la tête que se situe le souci, on l’a vu entre 2016 et 2018.

        Perso, je ne serais pas étonné qu’une fois que Roger aura décroché (et peut-être cela va-t-il venir plus vite que certains le pensent), les autres auront moins de motivation en son absence, surtout Nadal s’il s’est rapproché des 20 GC. Je crois que l’on sous-estime l’émulation que la présence des deux autres a produit chez chacun d’eux pendant toutes ces années. Une fois Roger absent, cette émulation va s’amenuiser, puis s’éteindre quand Rafa aura lui aussi arrêté.
        Je ne serais pas étonné (je crois l’avoir déjà dit) que la raison principale pour laquelle Roger arrêtera sera familiale : ses filles ont 10 ans, un âge où l’on veut mener une vie normale, aller à l’école, avoir des copines/copains… et Roger étant très « famille », il aura du mal à voyager seul.

        • Anne 11 juillet 2019 at 10:54

          Je suis d’accord avec toi Paulo.
          La motivation, ça ne se décrète pas. Et Djoko a déjà lâché et régulièrement il semble avoir du mal à être motivé, en tous les cas aujourd’hui dès que ce ne sont plus les Grands Chelems, à quelques exceptions près… jusqu’au jour où…

          Même s’ils ont 5 ans de difference, je reste persuadée que Nadal et Federer pourraient prendre leurs retraites quasi en même temps. Pour un manque d’émulation (mais pas que… et comme tu le dis, ça reste un joueur qui est finalement entre deux blessures), peut être en effet. c’est dingue d’ailleurs que dans leurs discours à tous les deux, ils mettent l’autre sur un piédestal où ils’ n’invitent que rarement Djokovic. Même là le Serbe est le 3ème larron, le petit frère auquel les deux aînés ne semblent prêter attention que par intermittence.

          Concernant Federer, je suis assez d’accord avec toi aussi. Je pensais qu’il aurait du mal à continuer une fois que ses filles seraient scolarisées (a priori, dans leur canton l’âge de l’ecole obligatoire était de 6 ans) mais il a trouvé une autre solution pour continuer globalement à voyager avec toute la famille. Là, j’imagine qu’ils auront du mal à continuer ainsi quand elles devront aller au collège. J’imagine du coup que ça doit être à 12 ans…

      • Anne 11 juillet 2019 at 10:41

        Je pense que leur niveau est aussi directement lié… à la faiblesse des deux générations suivantes. On en est quand même à espérer que la NextGen puisse faire quelque chose… là où la génération des Goffin/Dimitrov/Nishikori devrait être celle qui truste les grands titres, celle de Kyrgios devrait commencer à les titiller, et la’ NextGen à pointer le bout de son nez…
        Oui les trois sont extraordinaires mais ce n’est quand même’ pas normal qu’ils dominent à ce point à un âge où tous leurs prédécesseurs avaient pris leurs retraites.

    • Antoine 11 juillet 2019 at 16:24

      Avant leurs quarts de finales respectifs, les sites de paris mettaient Nadal et Roger a égalité dans leur demie finale alors hypothétique.

      Désormais, Nadal est légèrement favori, avec une probabilité de victoire comprise entre 56.1 et 56.7%.

      Betclic : 1.72 vs 2.25
      Unibet : 1.73 vs 2.20

  31. Rubens 11 juillet 2019 at 01:52

    @ Antoine,

    Désolé, je viens à peine de voir ta question, elle a failli se perdre. J’imagine que la réponse est trouvable sur le web.

    Mais c’est 2001 j’en suis sûr, puisque c’est l’année où je suis allé à Wimbledon, le samedi de la première semaine. J’avais vu notamment Escudé-Grosjean, et Canas-Kafelnikov sur le terrain d’à côté. Et aussi Venus Williams et Lleyton Hewitt à l’échauffement, Hénin en double dames, Llodra (visage poupin) en double messieurs…

    J’étais tombé sur la gazette quotidienne du tournoi, avec un gros dossier sur le nouveau gazon. Le jardinier en chef avait donné les détails techniques sur les graines qu’ils utilisaient, sur les traitements quotidiens, sur la longueur. En gros, l’objectif était de rendre le gazon plus résistant en vue de la fin du tournoi. Ils attendaient la fin du tournoi pour livrer le verdict. Ils étaient conscients de la possibilité d’un rebond un peu plus haut qui favoriserait le relanceur, mais ils avaient eu le feu vert du patron du tournoi. Une autre page était consacrée aux premiers retours des joueurs/joueuses, ils trouvaient le gazon un chouia plus lent mais ils retrouvaient leurs petits. Désolé Antoine, si j’avais su que 18 ans plus tard j’aurais besoin de cette gazette je l’aurais gardée.

    J’ai un autre souvenir, beaucoup plus vague, une conférence de presse de Kuerten quelques semaines plus tôt, retranscrite dans l’Equipe. Je crois, sans certitude, que c’était au soir de sa victoire à Monte Carlo contre Hicham Arazi. Un journaliste lui parlait de la saison sur gazon à venir, et de ce possible ralentissement du gazon qui lui serait favorable. Guga avait esquivé gentiment, en expliquant que sa priorité de l’instant était la défense de son titre à Roland, et qu’il serait temps ensuite de répondre à des questions sur le gazon. Finalement il avait zappé Wimbledon, épuisé après son troisième titre Porte d’Auteuil, et ressentant probablement les prémices de la blessure à la hanche qui allait ruiner sa carrière.

    Je sais que la confusion sur cette question entre 2001 et 2002 est partout. Parce qu’en 2002 évidemment, avec Hewitt-Nalbandian, le tournoi prenait une direction différente, et que pointer le ralentissement du gazon était une facilité journalistique. Sauf que c’est faux, le gazon n’y est pour rien. En 2002 ce n’est pas le gazon qui était différent, mais bien les joueurs.

    • Rubens 11 juillet 2019 at 02:27
    • Sebastien 11 juillet 2019 at 08:43

      Merci de rétablir cette vérité ! Je me disais que la défaite de Sampras face à Federer en 2001 pouvait être liée à ce changement. Le service de Sampras était une terreur sur gazon jusqu’à 2000 inclus et là, il devenait retournable, sans vouloir faire offense à notre cher GOAT.

      • Anne 11 juillet 2019 at 10:56

        Le match en question était un pur match de « vrai » gazon de la part des deux joueurs

    • Paulo 11 juillet 2019 at 10:31

      Tu fais un raccourci là, Rubens, en disant « mais bien les joueurs ». En effet :

      - tu admets avoir lu que le jardinier prévoyait un rebond plus bas – et cela a été effectivement constaté par la suite (Maylin parlait l’autre jour, mais je l’avais lu/entendu avant, de 30 cm moins haut qu’avant en moyenne)

      - tu n’évoques pas les balles ; or les balles plus grosses et plus lourdes, c’est bien un choix de l’organisation de Wimbledon

      De plus, nous ne savons pas si après cette première année 2001, le jardinier n’a pas modifié une nouvelle fois le gazon ; je sais, c’est une supputation, mais on ne peut totalement l’exclure.

      Ce qui est certain, c’est que des foules de joueurs (qui ont connu l’avant et l’après), de coaches, d’observateurs… disent que le gazon a été beaucoup ralenti depuis cette époque.

      La hauteur du rebond, nous en parlions l’autre jour avec Antoine, joue sur l’impression de vitesse ressentie par le joueur : en effet, plus le rebond est bas, moins le joueur a de temps pour frapper la balle, et plus il a l’impression que ça va vite, qu’il doit être rapidement sur la balle.

      Les raquettes, je suis tout à fait d’accord pour dire que c’est un facteur majeur de l’évolution du jeu. Mais si elles permettent de donner plus de vitesse à la balle, cela joue à la fois pour le serveur et pour le relanceur, non ? Tu parlais du joueur au filet qui a moins de temps pour volleyer s’il se fait allumer par un joueur qui frappe plus fort, mais ça joue aussi dans l’autre sens, non ?

      Ce qui est certain, c’est que, je l’ai montré l’autre jour en chiffres (j’ai eu l’impression d’enfoncer des portes ouvertes, mais bon), le profil des joueurs qui gagnent Wimbledon a changé. Là où, entre 1992 et 2001, on a une fois un contreur qui gagne (Agassi 1992) et 9 fois un attaquant pur (Sampras 7 fois, Krajicek et Ivanisevic une fois chacun), depuis 2002, on a 8 fois un attaquant (Roger… et encore, en montant bcp moins au filet que Sampras) et 9 fois un contreur (Djoko 4 fois, Nadal 2 fois, Murray 2 fois, Hewitt une fois). L’évolution du % de service-volée rappelé par Rémy est également édifiant (et encore, il ne part que de 2002).

      Conclusion : les raquettes sans doute, mais les conditions de jeu décidées par l’organisation de Wimbledon aussi : gazon, balles. Les joueurs eux, ils font en fonction de ce dont ils disposent, dans l’objectif de gagner. Peut-être devrait-on parler de la « préparation » des joueurs aussi ?
      Je reste absolument persuadé que l’organisation du tournoi a sa part de responsabilité pour avoir, comme le déplore Rosset, « dénaturé Wimbledon ».

    • Antoine 11 juillet 2019 at 16:50

      Merci pour cette réponse qui clôt le débat en ce qui me concerne : c’est donc bien avant l’édition du tournoi de 2001 que l’herbe a été changée, et non avant l’édition 2002 comme on le lit parfois (et notamment sur la page wiki english sur Wim). Les organisateurs disent 2001 mais sans préciser si c’est avant ou après le tournoi. Ce qui est sur c’est qu’il n’y a pas eu de changement dans la composition de la variété d’herbe utilisée depuis lors même si la variété a très probablement été génétiquement améliorée comme on le comprend en parcourant ce qui est dit sur le site du consultant de l’AELTC, The Sports Turf Research Institute (STRI).

      C’est important parce que cela prouve que l’herbe n’est pas en cause : en 2001, Ivanisévic et Rafter faisaient service volée et en 2002 Hewitt et Nalbandian restaient au fond du court…comme Borg en Connors en 77 mais c’était alors rarissime.

      Je pense, mais sans pouvoir en être sûr, que les conditions de jeu sont devenues -en moyenne- un peu plus lentes de ce fait. Les balles ne peuvent pas être en cause car elles n’ont pas changé depuis 1995. Ce qui a réellement changé, ce sont surtout les cordages et c’est cela qui explique que les joueurs jouent beaucoup plus du fond qu’avant, y compris à Wim.

      La qualité des courts a considérablement augmenté depuis les années 70-80 : beaucoup moins de faux rebonds qu’avant et il suffit de comparer les images des finales pour constater que le court est le jour de la finale en bien meilleur état qu’avant. Parfois il jaunissait complètement, comme en 76 par exemple. Il y a aussi une plus grande homogénéité d’une année sur l’autre même si le fait que ce soit une surface naturelle rend impossible une homogénéité totale d’un jour sur l’autre ou d’une année sur l’autre. L’AELTC a toutes les statistiques possibles et imaginables sur la hauteur du rebond, l’ampleur du ralentissement provoqué par l’impact de la balle sur la surface etc..Ils ne rendent rien public. Les supputations n’ont donc pas de fondement autre que celui reposant sur des impressions elles mêmes variables….

      Ce qu’il faut bien voir c’est que le caractère beaucoup imprévisible du rebond auparavant avait pour conséquence que les joueurs en tiraient aussi la conclusion qu’il valait mieux éviter les rebonds et donc aller à la volée. Le fait que les courts soient beaucoup plus homogènes modifie aussi l’arbitrage jouer du fond vs aller à la volée. Un très bon article sur le sujet qui confirme au passage que c’est bien avant le tournoi de 2001 que la composition de l’herbe a été modifiée :

      https://www.firstpost.com/sports/the-slowing-down-of-wimbledon-is-as-much-myth-as-reality-and-marks-a-significant-step-in-the-evolution-of-grasscourt-tennis-6889391.html

  32. Anne 11 juillet 2019 at 07:10

    Aurait-on un nouveau GOAT et on ne le savait pas ? Johansson, le coach de Goffin, a affirmé dans L’Equipe : « J’ai dit à David que si on n’élimine pas Djokovic, personne ne le fera. »

    • Sebastien 11 juillet 2019 at 08:52

      Johansson et Goffin n’ont eu de cesse d’affirmer que le niveau de Djokovic était inhumain
      Morceaux choisis :

       » Il retourne tout sur la ligne de fond et peut breaker tous ses adversaires presque quand il le souhaite »

      « Il est partout, il ne rate rien, il joue à une vitesse dingue, en mode machine. J’ai vraiment le sentiment de n’avoir rien pu faire. »

      « Contre Novak, si tu joues à la même vitesse que lui, à plat, tu peux rentrer au vestiaire parce que tu sais que tu ne le battras pas »

      « J’ai dit à David ce matin (hier) : si on ne l’élimine pas, personne ne le fera. C’est un mur, il n’y a pas de trou. Je ne pense pas que Roger et Rafa puissent le battre. Ce que j’ai vu aujourd’hui (hier) était extrêmement impressionnant. »

      « S’il continue comme ça, je ne vois pas qui peut le battre. Contre Roger à Halle, il y avait des possibilités. Par quelques coups et par sa qualité de service, il arrive à retourner le match, parce qu’il est brillant. Mais contre Novak, on ne sait plus quoi faire, on perd le fil et on force. Il fait exploser tous les joueurs qu’il a en face de lui.  »

      Oui Melon est le nouveau GOAT :mrgreen:

    • Paulo 11 juillet 2019 at 10:34

      L’éliminer ? Dans quel sens faut-il prendre ce verbe ? :-D

      • Anne 11 juillet 2019 at 10:58

        Bien vu ! ;-)

  33. Nathan 11 juillet 2019 at 10:29

    J’ai regardé les prévisions météo. Jamais je n’ai autant espéré d’humidité, de pluie, de gazon glissant. Hélas ! Un temps désespérément sec. On se croirait à Manacor. Puisque les surfaces sont uniformes, peut-être qu’ils pourraient arroser les terrains à Wimbledon à chaque fin de set comme ils le font à Roland. Après tout, je n’ai rien contre l’uniformisation des surfaces, des jeux, à condition qu’on uniformise l’entretien des courts, ce ne serait que justice, non ?

    Tout est contre Roger aujourd’hui : la disparition de la « fétuque rouge traçante » au profit de l’horrible « perrenial ryegrass » (cf Rubens) depuis 2001, un terrain de plus en plus dur, un temps de plus en plus sec, un rebond de plus en plus haut, des balles de plus en plus lourdes, 5 ans de plus que les autres… C’est plus du tennis, cela ressemble à un complot ourdi par les fourbes rosbifs qui en ce moment ne font que de mauvais choix.

    Pourtant Roger vaincra le tennis de l’inéluctable. Parce qu’il joue super bien en ce moment, le Roger. Le tennis de l’éclat contre le tennis de l’inéluctable. Voilà, l’enjeu.

    • Antoine 11 juillet 2019 at 16:56

      Les courts sont arrosés tous les soirs en fonction des mesures qui sont prises et des prévisions météo (Cf. Mon commentaire plus haut). Faire mieux qu’à Wim, personne ne sait faire. Le rebond n’est pas plus haut qu’avant (excepté le fait que de moindres faux rebonds ont pour effet de réduire la hauteur moyenne de celui-ci) et il est essentiellement déterminé par le sol -et non par l’herbe qui se trouve dessus- les balles n’ont pas changé depuis 1995…Mais il subsiste des variations journalières ou annuelles qu’il est impossible de maîtriser complètement. Il n’y a pas de complot contre Roger, c’est une surface naturelle, c’est tout…

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