« En France c’est ma finale à Roland, ici c’est mon titre à Stockholm »

By  | 21 octobre 2019 | Filed under: Rencontres

Leconte Wilander Stockholm 1982La victoire de Denis Shapovalov à Stockholm, son premier titre ATP, me rappelle que j’avais il y a quelques années interviewé un autre gaucher flamboyant ayant, en son temps, ouvert son palmarès en la capitale suédoise. Son nom : Henri Leconte. C’était en 1982. Il se souvient de ce moment fondateur.

« Stockholm 1982, mon premier titre. Une période importante pour moi. J’avais 19 ans et cette fin de saison indoor a été le moment où j’ai senti que ça commençait à décoller. Je me suis mis à enchaîner les résultats comme ça ne m’était encore jamais arrivé depuis que j’étais chez les pros. A Vienne juste avant, j’étais déjà passé tout près de jouer ma première finale. Avec Yan (Noah, ndlr), on avait gagné le double sur deux tournois de suite, à Vienne et Bâle. Je venais de gagner le circuit Dunlop, aussi, une compétition nationale où j’avais gagné les cinq étapes disputées, sur des surfaces différentes à chaque fois. Bref, une période où j’avais gagné beaucoup, beaucoup de matchs. Niveau confiance je commençais à être bien. » 

« Le tournoi maison de Borg. Rien que ça tu sentais un truc particulier qui te filait les poils »

« Après, de là à gagner mon premier tournoi là-bas… Stockholm à l’époque, c’était pas rien. Gros rendez-vous de fin de saison, tableau à six tours… Et puis même s’il n’était plus là, c’était le tournoi maison de Borg. Rien que ça, tu sentais un truc particulier qui te filait les poils. Moi ça m’a plu tout de suite. J’ai toujours aimé jouer en Suède. C’est un public de gens qui connaissent le tennis. Et au fil des années je me suis fait des amis dans ce pays, dont Mats (Wilander, ndlr) en premier lieu. »

« On n’oublie jamais une première victoire en tournoi, et surtout pas en battant Wilander en finale »

« Je sauve des balles de match en demies contre Smid (en huitièmes en réalité, ndlr) et je l’affronte justement en finale. Mats, c’est celui qui reprend tout de suite le flambeau de Borg. Il vient de gagner « Roland » et il a la pancarte chez lui. Mais on n’est pas sur terre battue. Là c’est de l’indoor, de la moquette, et je sais que j’ai ma chance. Et je le bats. Un moment incroyable. On n’oublie jamais une première victoire en tournoi, et surtout pas en battant Wilander en finale. Les joueurs suédois en général ne m’ont jamais réussi dans ma carrière, et Wilander en particulier. C’est simple : c’est la seule fois de ma carrière où je l’ai battu. Et derrière, Jean-Paul (Loth ndlr) m’annonce que je vais jouer la finale de la Coupe Davis. Mes premières sélections en simple, in extremis pour la finale, où j’étais en balance avec Tutu (Thierry Tulasne, ndlr). »

« Au palmarès je suis quand même coincé entre Borg, McEnroe, Edberg, Becker… Grande classe »

« Les Suédois m’en reparlent tout le temps quand je reviens ici (itw réalisée dans le cadre d’un tournoi Senior Tour dont Leconte est un fidèle, ndlr). En France c’est ma finale de Roland-Garros et la victoire de Lyon, ici c’est mon titre à Stockholm. Faut dire aussi qu’un petit Français qui déboule et surprend toute l’armada suédoise à la maison, ça a marqué les esprits ! Au palmarès, je suis quand même coincé entre Borg, McEnroe, Edberg, Becker… Grande classe. Non, c’était une bonne fin d’année. Très sympa, même si on perds ensuite la finale de Davis. »

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420 Responses to « En France c’est ma finale à Roland, ici c’est mon titre à Stockholm »

  1. Rubens 22 octobre 2019 at 08:54

    Salut Guillaume,

    Une petite friandise que cet article. Pour le compléter et en apporter le pendant, je te livre une petite anecdote sur Leconte, encore plus ancienne. Elle m’a été racontée par mon premier entraineur.

    Henri devait avoir 16-17 ans, il était un « espoir prometteur ». Guillermo Vilas, qui s’entrainait souvent en France, l’avait sollicité pour être son sparring-partner pendant deux semaines. Mon entraineur avait assisté à la première journée de ce « camp de base ». Une séance en pleine chaleur de l’après-midi. Avec Vilas inutile de préciser que c’était d’une grande intensité physique. 4 heures de tennis quasiment sans temps mort. A la fin de la séance, l’Argentin a fait quelques étirements, puis est rentré à son hôtel. Riton a alors sorti une corde à sauter de son sac, et a commencé ses exercices, sous les yeux éberlués de tout le monde. Vilas, avant de partir, lui demanda aimablement, dans un français savoureux, s’il n’en avait pas déjà assez fait. Henri lui répondit qu’il devait en faire encore plus que lui pour être meilleur que lui.

    Le lendemain matin, Guillermo était à la recherche d’un nouveau partenaire. Leconte avait fait deux heures de séance à la corde et s’était bousillé le genou. Bilan du camp de base : 4 heures par jour pendant 14 jours pour Vilas, 6 heures puis deux semaines de soins pour Leconte.

    Voila comment se dessine une carrière comme celle de Leconte, brillantissime mais freinée par des blessures perpétuelles. C’était écrit avant même ses 20 ans. Quand il me racontait cette histoire, mon entraineur se demandait encore comment il était possible que les entraineurs fédéraux français soient à ce point ignorants des limites du corps humain et de l’importance de la récupération.

    • Guillaume 7 novembre 2019 at 11:04

      Excellente anecdote de ton entraîneur. Tellement révélatrice / annonciatrice ! T’as tout Leconte là-dedans : le talent, le côté un peu bravache de vouloir frimer devant Vilas en mode « je peux en faire plus que toi »… et la chute tragi-comique inévitable. Mais ça ne m’étonne pas, ça rejoint beaucoup d’histoire entendues sur Leconte – qui n’en rendent d’ailleurs que plus savoureuses ses interventions en tant que consultant 30 ans plus tard.

  2. Paulo 23 octobre 2019 at 11:09

    Guillaume 21 octobre 2019 at 11:56

    2019: Shapovalov ouvre son palmarès à Stockholm
    2018: Tsitsipas ouvre son palmarès à Stockholm
    2013: Dimitrov ouvre son palmarès à Stockholm
    1982 (et oui…): Leconte ouvre son palmarès à Stockholm

    Point commun entre ces joueurs ? Le revers à une main !

  3. Paulo 23 octobre 2019 at 11:15

    Sinon, belle victoire de Jannick Sinner hier soir sur Kohlschreiber 6-3 6-4. À 18 ans et 2 mois, le prodige italien (quelle maturité chez ce joueur) se retrouve pour l’instant 91ème au classement, soit mieux que F2A au même âge…

    Zverev a quand à lui subi un nouveau revers avec sa défaite face à Fritz… heureusement qu’il a un petit matelas d’avance à la Race, parce que qualif pour le Masters, ce n’est pas encore fait.

    • Rubens 23 octobre 2019 at 14:23

      Salut Paulo,

      Je crois au contraire que le Masters est fortement compromis pour Zverev. Si je me souviens bien, les points acquis lors d’un Masters sont retirés AVANT le Masters suivant, qui est la compétition rassemblant les meilleurs de l’année écoulée (ici 2019) et non les meilleurs des 52 semaines précédentes. Le Masters est la seule compétition à présenter cette particularité. Je ne sais même pas si une victoire à Bercy serait suffisante à Zverev pour redresser la barre.

      • Patricia 23 octobre 2019 at 17:28

        Non, les points du Masters précédent ne sont jamais pris en compte dans la Race, seuls les points acquis en 2019 comptent (ce que tu dis fait référence au classement sur 52 semaines, qui n’est pas celui pris en compte pour accéder aux Masters). Zverev est 7è à la Race, il a 380 points d’avance par rapport à BA, le 9è. Il peut se faire doubler en cas de victoire de Berrettini ou BA dans l’actuel tournoi, mais c’est tout.

      • Paulo 23 octobre 2019 at 17:51

        Salut Rubens,

        Patricia a tout dit.

        Le classement « Race to London » de l’ATP lundi dernier (avant Bâle et Vienne donc) – et sachant que Tsitsipas 6ème de ce classement est déjà officiellement qualifié avec ses 3730 points :

        7 GER Alexander Zverev 2,855
        8 ITA Matteo Berrettini 2,525
        9 ESP Roberto Bautista Agut 2,485
        10 BEL David Goffin 2,325
        11 ITA Fabio Fognini 2,235
        12 JPN Kei Nishikori 2,180
        13 FRA Gael Monfils 2,170
        14 ARG Diego Schwartzman 1,860

        Il reste Bâle, Vienne et Bercy pour départager tout ce petit monde…

        • Rubens 23 octobre 2019 at 19:50

          OK, je n’avais pas fait attention. Le type est donc 7ème à la Race avec zéro demi en GC et une finale en 1000 pour résultat significatif.

          Il faudrait vérifier, mais je soupçonne que d’autres années des joueurs autrement plus en vue n’ont pas été qualifiés pour le Masters. C’est pour ça que j’imaginais Zverev autour de la 15ème place…

          • Patricia 23 octobre 2019 at 21:31

            Ben il ne faudrait pas chercher très loin j’imagine… l’an passé Thiem était dernier qualifié avec sa finale à RG, sa finale à Madrid et 3 titres en 250…

          • Paulo 24 octobre 2019 at 10:44

            Autrement plus en vue, c’est à voir…

            Cette année, qui mettrais-tu devant Zverev ?…

            Bautista ? Il fait certes une 1/2 en GC, mais à côté de ça, c’est moins bon que Zverev (qui a un titre en 250 à Genève en plus d’une certaine régularité en GC et M1000)

            Berrettini ? Idem, une 1/2 en GC mais à côté de ça, c’est juste 2 titres en 250 et une 1/2 en M1000, sachant en plus que Berrettini est 8ème à la Race donc juste derrière Zverev.

            Dimitrov ? (prière de ne pas rire :-) )

            … Zverev est juste le plus régulier de tous ceux encore en course pour le Masters, en fait.

            • Rubens 24 octobre 2019 at 12:06

              Paulo, ma remarque ne concernait pas cette année en particulier. Je n’avais pas calculé qu’effectivement Zverev, au bénéfice de sa relative constance, était 7ème. Maintenant, si tu regardes les chiffres de Patricia, Schwartzman qui est 4ème peut doubler Zverev s’il gagne Bercy. D’une année sur l’autre on peut avoir de sacrées surprises en fin d’année. C’est peu probable pour Schwartzman, mais il y a 2 ans qui aurait misé sur une victoire de Sock à Paris ?

              La leçon de tout ça, c’est que le classement et le nombre de points cumulés au classement ne sont pas forcément en rapport direct. Andy Murray, en 2012, était n°4 mondial en cumulant plus de points que Rios en 1998 quand il est devenu n°1 mondial. Et encore, je parle des points d’Andy AVANT qu’il ne gagne l’US Open ! Tout est relatif donc.

              • Paulo 24 octobre 2019 at 13:12

                Il y a eu un changement du nombre de points ATP attribués aux tournois vers 2007-2008en 2009 : ils ont été multipliés par 2 à peu près, ce qui explique qu’un 2ème ou 3ème actuel puisse avoir plus de points qu’un numéro un d’avant.

                cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_2009_de_l%27ATP

                Effectivement, si Schwartzy remporte Bercy, il peut accrocher le Masters et ce sera mérité ; mais là nous parlions de la situation actuelle, où Zverev est encore en bonne position pour y parvenir.

                PS : si on prend la Race TRWC de Colin, j’ai fait un calcul rapide et Zverev là aussi doit être 7ème actuellement, il y a juste RBA qui est devant et Berrettini assez loin derrière.

              • Paulo 24 octobre 2019 at 13:12

                vers 2007-2008en 2009 : lire « en 2009″

            • Rubens 24 octobre 2019 at 12:07

              Oups, Rubens relis-toi… Schwartzman est 14ème évidemment, et pas 4ème.

            • Patricia 24 octobre 2019 at 13:11

              Ben c’est toujours celui qui a le plus de points qui est devant ! ^^ Si on discute, c’est qu’on se dit qu’un joueur moins régulier dans l’année a plus de chances éventuellement de perfer aux Masters.

              Disons que Zverev a été plus performant que BA en M1000 et surtout en 500 (3 quarts comme meilleurs résultats pour BA, finale + 2 QF pour Zve), car BA a plusieurs 0 pour les 500. Mais BA est meilleur en GC : demi + quart pour BA contre quart + 1/8è pour Zve. Ils sont à égalité en 250.

              Pour Berrettini, c’est un peu la même chose : il n’a pas de 500 car son classement ne l’y obligeait pas, et ne joue les M1000 qu’à partir de l’été (mais il a quand même une demi).

              Pour moi c’est franchement très proche, mais ce qui mettrait Zverev clairement devant c’est un titre en M1000 : il est plus fort potentiellement que les 2 autres, mais il y a un gros déficit de confiance par rapport à Berret ou BA, peut être pas comblé par sa finale ratée à Shanghai après un excellent tournoi, enchaînant sur une sortie au 1er tour….

              • Paulo 24 octobre 2019 at 13:18

                « on se dit qu’un joueur moins régulier dans l’année a plus de chances éventuellement de perfer aux Masters »

                Intuitivement on peut effectivement le penser, mais ça demanderait à être confirmé statistiquement :-)

                Un contre-exemple à ça est Marin Cilic, plutôt irrégulier en général (je ne parle pas de 2019, catastrophique pour lui), capable de faire une finale en GC et de perdre contre un 40ème mondial au tournoi suivant : en 4 participations au Masters, je ne crois pas me tromper en disant qu’il n’a gagné que 2 matches (sur 12)…

              • Patricia 24 octobre 2019 at 16:31

                Pour Cilic, j’avais checké il y a quelques temps les joueurs souvent qualifiés pouvant légitimement prétendre au titre de « serpillère » aux Masters et il était l’exemple le plus probant !^^ En contre-exemples il y a Tsonga, qui a fait une finale, del Po, Nalby…

            • Rubens 24 octobre 2019 at 14:49

              Je suis au courant pour le changement du système de classement de 2009, mais ma remarque Murray-Rios avait été faite par un journaliste en 2012 (il faudra que je te retrouve le lien, s’il existe encore), et il tenait compte de ce changement de 2009. En gros il avait calculé les points qu’aurait Rios aujourd’hui sur la base de ses résultats de 97-98. En juillet 2012, au lendemain de sa finale à Wim, Murray dépassait ce total.

              Quand j’ai fait cette remarque, j’avais d’autres exemples en tête. Pioline, en 93, avait une finale et un quart en GC, des finales à Monte Carlo, Toulouse et Lyon. Il avait fini 9ème ou 10ème, et ne s’était pas qualifié pour le Masters. Grosjean en 2001, avec deux demi-finales en GC, s’était qualifié in extremis pour le Masters en gagnant à Bercy, il était en balance avec Haas. Deux exemples de joueurs ayant une saison nettement plus reluisante selon moi que le Zverev cuvée 2019, mais qui étaient sur la tranche pour se qualifier pour le Masters. Et j’imagine qu’il y a bien d’autres examples.

              Mon propos n’est pas de dire que Zverez est une imposture s’il se qualifie, mais de constater que la course aux points, qui est la règle de qualification pour le Masters, masque partiellement le total de points réels accumulés par les joueurs. En 2012, année culminante du Big Four selon moi, atteindre ne serait-ce qu’une demi-finale en Masters 1000 était déjà remarquable. Ferrer, Berdych et Tsonga, alors au sommet de leur carrière, ont payé pour le savoir, il fallait compter sur une défaillance de l’un des quatre monstres et il n’y en avait pas beaucoup. Les trois joueurs que je cite ont cumulé des totaux de points qui n’atteignent peut-être même pas le chiffre de Zverev aujourd’hui, alors qu’ils frappaient sans arrêt à la porte du Big Four, les affrontaient dès les quarts… et gagnaient quelquefois, parvenant à arracher quelques miettes de palmarès.

              Par contre, avant Federer-Nadal, il y avait beaucoup plus de place pour taper de gros résultats dans de gros tournois. Les joueurs qui étaient 7ème ou 8ème à la Race se retrouvaient avec un total de points énorme par rapport à aujourd’hui.

              • kkfm_clan_de_cheatah 24 octobre 2019 at 15:17

                Le nombre de points ATP distribués en GC a été augmenté très significativement en 96. Pas de chance pour Pioline…

              • Colin 24 octobre 2019 at 18:20

                Il a fait une finale à Wimb en 1997 sans pour autant se qualifier pour la Masters Cup. Puis il a gagné Monte Carlo en 2001 et là, rebelote, toujours pas dans le top8 à la fin de l’année.

            • Colin 24 octobre 2019 at 18:10

              La Masters Cup est ouverte aux 8 meilleurs joueurs de l’année, même s’il y a un déséquilibre profond entre les N premiers et les (8-N) suivants… Si c’était non pas le classement qui était pris en compte, mais la réalisation d’un certain nombre de critères***, alors on se retrouverait certaines années avec 4 joueurs qualifiés, et d’autres années, 7, 11, 14… Mais dans ce cas seuls les « vraiment méritants » seraient invités.
              Sauf que, gérer une compétition où on peut avoir entre 4 et 16 invités chaque année, bonjour la difficulté (et le manque de lisibilité pour le public).

            • Colin 24 octobre 2019 at 18:30

              Amusons-nous à définir de tels critères… Ma suggestion:
              - Au moins une demi-finale en GC
              - ET
              – au moins une demi-finale en ATP 1000
              – OU au moins deux quarts en ATP 1000
              – OU au moins une victoire en ATP 500
              – OU au moins deux finales en ATP 500
              – OU au moins deux victoires en ATP 250
              – OU au moins trois finales en ATP 250

            • Nath 24 octobre 2019 at 22:49

              Chouette, un jeu ! Je commente donc ta proposition de critères. Elle permettrait de sélectionner pour l’instant 8 joueurs : Djoko, Nadal, Federer, Tsitsipas, RBA, Berretini, Thiem et Medvedev

              Je trouve cependant qu’elle comporte un biais car trop réducteur sur la typologie des tournois. Par exemple, le joueur qui fait une demie en GC, un quart en M1000 et deux victoires en 250 n’est pas qualifié, contrairement à celui qui fait une demie en GC et trois victoires en 250.

              J’ai donc deux autres propositions : la très sévère et la moins sévère :

              J’ai commencé par la très sévère :
              - Au moins une demi-finale en GC OU une victoire en M1000
              - ET
              – au moins quatre résultats par ailleurs parmi les suivants : Victoire en 250, Finale en 500, Demie en 1000 et Quart en GC
              6 joueurs potentiellement qualifiés cette année : Djoko, Nadal, Federer, Tsitsipas, Thiem et Medvedev.
              Pas mal, mais j’ai voulu voir ce qui se passait si on remplaçait le quatre par un trois, pour avoir un peu plus de joueurs.

              Ce qui m’amène à la proposition moins sévère :
              - Au moins une demi-finale en GC OU une victoire en M1000
              - ET
              – au moins trois résultats par ailleurs parmi les suivants : Victoire en 250, Finale en 500, Demie en 1000 et Quart en GC
              7 joueurs potentiellement qualifiés cette année, les mêmes que précédemment + Berretini : Djoko, Nadal, Federer, Tsitsipas, RBA, Berretini, Thiem et Medvedev

              … en attendant les résultats des 500 en cours et de Bercy :)

              • Rubens 25 octobre 2019 at 10:07

                Bravo pour vos propositions ! Comme le disait Colin, ça ne résoudrait pas le problème du nombre variable de qualifiés, mais c’est toujours intéressant.

                La proposition de Colin de ne retenir que des demi-finalistes en GC me semble importante. Pour cette année, en plus des 6 premiers, ça se jouerait entre Pouille, Bautista-Agut, Berettini et Dimitrov.

                Du coup, je plaiderais pour une solution qui ne rentre pas dans le détail que vous faites des résultats dans les tournois mineurs. En gros, on listerait les demi-finalistes en GC de l’année, et on prendrait les huit premiers au classement. Ce qui, pour cette année, qualifierait Bautista-Agut et Berettini. Moi ça me va. Et s’ils ne sont pas 8, si par exemple nous avons 4 joueurs qui trustent les places de demi-finalistes, alors on déplacerait le raisonnement sur les quarts-de-finalistes en GC.

                Une manière de favoriser une telle sélection sans avoir recours à des critères qui ne respectent pas le classement ATP serait de réévaluer les points distribués en GC par rapport au reste…

            • Colin 25 octobre 2019 at 11:51

              Ah oui mais moi je suis 100% d’acc avec Nath qu’une victoire en M1000 fait partie du critère n°1 au même titre qu’une demie en GC (je ne sais pas pourquoi je l’avais oublié dans ma suggestion ci-dessus… la fatigue probablement!).
              Et je suis d’accord avec Rubens que si le total dépasse 8 on coupe à 8 en se basant sur le classement ATP, comme ça, ce sont les autres résultats obtenus le long de l’année (notamment dans les petits tournois) qui fait la sélection entre les « très très méritants » et les « très méritants ».

              • Patricia 25 octobre 2019 at 14:41

                Moi aussi, je trouve que c’est plus dur en fait – prestige de GC mis à part. Il y a plus de mecs qui ont fait demi en GC que de vainqueurs en M1000… Il faut gagner le même nombre de matches, mais en général contre des mieux classés (surtout pour les 1er tours) et le dernier est un match de titre, pas un quart ; il y a moins de pression.

                Gagnants de M1000 en activité : Fed, Nadal, Djoko, Murray, Medvedev, Thiem, Zverev, Wawrinka, Cilic, del Po, Fognini, Khachanov, Isner, Dimitrov, Sock, Berdych (sauf retraite). La plupart ont aussi une ou plusieurs demies ou même une finale en GC. Tous les vainqueurs en GC ont aussi un titre en M1000.

                Demi finalistes en activité sans M1000 (si j’en oublie pas):
                Tsitsipas, Berrettini, BA, Nishi, Monfils,Raonic, Pouille, Anderson, Verdasco, Gasquet, Edmund, Chung.

              • Colin 25 octobre 2019 at 17:15

                Donc il y a quand même des gagnants de M1000 en activité qui n’ont jamais été en demie en GC… Sans vérification préalable je dirais Zverev, Fognini, Khachanov, Sock (soit 4, ce qui fait moins que l’inverse (12)).
                Zverev est l’exemple typique du gars capable d’aller souvent très loin en M1000 et qui cale toujours en GC (pas mieux que 2 quarts). Ce qui ne l’a d’ailleurs pas empêché de gagner une Masters Cup. Faut croire que ce qu’il n’aime pas, ce sont les matches au meilleur des 5 sets.

            • Nath 25 octobre 2019 at 18:57

              Je suis d’accord avec Patricia sur le fait qu’une victoire en M1000 est très difficile, du coup je maintiens le critère comme fondateur.

              Ok pour départager les candidats à l’aide du classement ATP, bien que je suis tentée de penser à un autre critère, mais c’est vicieux : le ratio victoires / défaites. Rien que pour voir comment les joueurs potentiellement situés entre la 6° et la 12° place géreraient leur calendrier : une victoire en 250, ce n’est que 250 points mais 5 victoires vs 0 défaite. L’ennui c’est que cela encouragerait les forfaits, donc c’est peu réaliste.

              … Pourquoi pas le nombre de victoires contre des top 10 (ceux que les joueurs retrouveront principalement au Masters) ? Et enfin le classement ATP pour départager les éventuels candidats à égalité :P

              • Montagne 25 octobre 2019 at 22:30

                Et si le Masters ne rassemblait en fin d’année QUE les vainqueurs de Grand chelem et de Master 1000 ??

              • Don J 28 octobre 2019 at 14:45

                Dans ce cas là il y a certaines années où on aurait eu Djoko vs Djoko @Montagne =)(avec exagération)

  4. Patricia 24 octobre 2019 at 16:48

    FAA s’est retiré à Vienne, et il sera absent aux Masters Next Gen (peut-être tout juste pour la Coupe Piqué). Vu que Tsitsipas devrait zapper, cela qualifie (pour l’instant) Humbert et Kecmanovic, Sinner étant en embuscade et toujours en lice à Vienne – mais Sinner peut aussi se qualifier en jouant le tournoi 100% italien de la WC. J’ai d’ailleurs constaté que le renouveau italien a de la profondeur puisque, outre Sinner qui est dans les temps ultra précoces de FAA, et Berrettini nouveau top 10, il y a encore 2 autres jeunes italiens dans le top 10 de leur classe d’âge chez les joueurs de 17 ans (Zeppieri et Musetti) et un autre de 18 pas trop loin (Maggioli) ; avec Sinner ils sont respectivement 1er, 6è, 7è et 19è chez les moins de 19 ans. Le 1er Français dans cette tranche est 28è…
    Les USA, Espagnols et Argentins sont pas mal en comparaison.

    • kkfm_clan_de_cheatah 26 octobre 2019 at 20:42

      Musetti a un jeu magnifique
      https://www.youtube.com/watch?v=S9Kj0FipZuA

      • Patricia 26 octobre 2019 at 22:30

        Il y a même un petit air de Gasquet dans son style, merci de la vidéo !
        Les Italiens sont vraiment vernis, il y a du style et du talent dans leur cheptel !

  5. Patricia 24 octobre 2019 at 21:42

    Contente pour Domi, qui dézingue ses « Angstgegner » au fil des ans : après Anderson l’an passé (0-6 au H2H), plus modestement Tsonga au 1er tour, il tartine Verdasco qui l’avait battu 4 fois d’affilée. Après un premier set moyen de Domi et plutôt bon de Putamadre, lama faché a toujours fait ainsi sur son service : aucun point lâché au 2è, 1 point au 3è. C’était assez violent.
    Parcours probable pour la suite : PCB, contre qui il mène 6-0, puis Rublev ou Berrettini (à mon avis pas une partie de plaisir dans les deux cas)

  6. Anne 25 octobre 2019 at 07:19

    Il n’y aura pas de derby Suisse à Bâle. Wawrinka s’est coincé les dos lors de son dernier jeu du match assez phénoménal contre Tiafoe. Les ramasseurs de balles ne sont plus qu’a une victoire de leur pizza party avec le local du tournoi

  7. Paulo 25 octobre 2019 at 17:53

    Et en attendant que l’ATP valide le mode d’admission au Masters réclamé par quelques 15-lovers, Berrettini consolide sa 8ème place à la Race suite à sa victoire sur Rublev à Vienne.

    Car dans le même temps, son poursuivant immédiat Bautista-Agut est éliminé par Opelka à Bâle, ce qui le laisse à 130 points de l’Italien…

    Gros challenge pour Berrettini en 1/2 quand même avec Dominic Thiem.

    • Colin 25 octobre 2019 at 18:41

      …qu’il a battu récemment en quarts à Shanghaï :mrgreen:

      • Paulo 25 octobre 2019 at 19:20

        Certes, mais Thiem évolue à domicile et il y joue très bien, la preuve avec cette première victoire sur la Verdasque au 2ème tour alors qu’il ne l’avait jamais battu jusque là, en 4 tentatives… en plus il vient de bénéficier de l’abandon de PCB en 1/4 donc se sera préservé physiquement.

        • Patricia 26 octobre 2019 at 22:23

          Et puis Shanghaï, c’était une surface très rapide, que Thiem n’aime pas, alors que là ils lui ont mitonné sans doute le dur qui lui convient le mieux !

      • Sebastien 26 octobre 2019 at 20:05

        Gros match de Thiem contre un Berrettini surpuissant mais encore un peu juste physiquement. Un sacré bestiau, l’Italien, avec son physique de rugbyman !

  8. Paulo 25 octobre 2019 at 19:25

    Pour apporter ma contribution au débat sur les critères de sélection pour le Masters, on peut noter que les vainqueurs de GC durant la saison sont automatiquement qualifiés, du moins s’ils sont classés au minimum 20ème à l’ATP. (si la règle n’a pas changé depuis 2-3 ans)

    Rubens est parti de l’exemple de Zverev en regrettant qu’il n’ait même pas une demie en GC à son actif.

    Je serais partisan de retenir plutôt une finale en GC ou une victoire en Masters 1000, sans aller au-delà (1/2 en GC ou finale en M1000), car je trouve que cela commence à faire épicerie.
    En ajoutant la même condition que pour les vainqueurs en GC, à savoir au minimum n°20 ATP.
    Et s’il y en a plus de 8 qualifiés, on applique le classement ATP pour stopper à 8.

  9. Anne 25 octobre 2019 at 20:08

    Tsonga profiterait-il de Bercy pour…. annoncer sa prochaine retraite? https://twitter.com/tsonga7/status/1187772064670932993?s=21

    • Anne 25 octobre 2019 at 21:47

      A moins que ce ne soit pour remercier le tournoi de lui avoir offert une WC ;-)

    • Sebastien 26 octobre 2019 at 20:04

      arf ! Je penche pour la retraite malheureusement !

      • Patricia 26 octobre 2019 at 22:22

        Pour un 2è gosse, de mon côté ^^!

        • Anne 27 octobre 2019 at 07:48

          Il avait été assez discret pour le premier

    • Colin 27 octobre 2019 at 19:13

      Peut-être a-t-il trouvé encore une nouvelle marque pour tourner une pub… ça ferait 4, si j’ai bien suivi sa deuxième carrière, celle de « comédien » (ce n’est pas sa carrière la plus intéressante, il faut bien dire…)

      • Sebastien 27 octobre 2019 at 21:32

        Adidas, Rexona, Kinder Bueno, Hubside ?

      • Anne 30 octobre 2019 at 07:43

        Finalement , c’était pour pour participer à l’annonce de l’ouverture d’une académie par Aulas et Ascione du côté de Lyon et dont il est actionnaire (à quelle hauteur, ça…. ce n’est pas précisé)

  10. Rubens 26 octobre 2019 at 00:47

    Salut à tous,

    Dans ce débat sur les critères de qualification pour le Masters, excusez-moi, je suis en décalage. Je suis totalement fautif, mais je ne parviens pas à m’enfoncer dans la tête que les Masters 1000 ont une réelle importance. Tout simplement parce qu’on y joue en deux sets gagnants.

    Je vais prendre l’exemple de la carrière de Sampras, achevée voici 17 ans et sur laquelle nous avons donc le recul nécessaire tout en pouvant l’intégrer dans notre discussion puisque les Masters 1000 existaient déjà sous un autre nom.

    De la carrière de Sampras, on retient les 7 victoires à Wimbledon, les 5 victoires à l’US, dont une première inattendue en 1990 et une dernière émouvante en 2002.

    On retient la rivalité avec Agassi en 1994-1995, qui ne s’est pourtant pas matérialisée par un duel de titans à cette époque car ils n’ont pas joué leur meilleur tennis en même temps. Mais on retient aussi leurs derniers duels, les plus beaux, à l’AO 2000, à l’US 2001 et à l’US 2002.

    On retient deux matchs particuliers, contre Courier en 1995 à l’AO, et contre Corretja à l’US 1996. Pour les sommets émotionnels qu’ils ont atteints.

    On retient (surtout nous Français, et on a bien raison) sa chevauchée de Roland Garros 1996.

    On retient (surtout nous Français, et là encore on a bien raison) sa prestation lors de la finale de la Coupe Davis 1995 contre les Russes.

    On retient enfin sa joute hallucinante contre Becker en finale du Masters 1996. Non parce qu’il s’agit du Masters, mais parce que ce match s’est joué en cinq sets et qu’il a donné lieu à un florilège de furie offensive.

    Qui se souvient, par contre, de ses victoires à Miami, à Bercy ou à Cincinnati ? Un certain nombre d’entre nous se souviendront de sa victoire à Rome en 1994. Pas parce que c’était un Super 9, mais parce que c’est le seul titre de Pete sur terre battue. Au moment de faire les comptes, on retient bien l’essentiel et on évacue l’accessoire. Et les Masters 1000 ne pèsent pas bien lourd dans le bilan de Sampras.

    Plus proche de nous, la finale de Rome 2006 est un des derniers, voire le dernier moment d’anthologie que nous aient offert les Masters 1000. Parce que Federer et Nadal, sublimes dans leurs partitions respectives, ont offert une opposition magnifique qui a eu le bon goût de se prolonger pendant cinq sets et cinq heures.

    Qu’ont en commun tous ces moments que j’évoque ? D’être tous des matchs joués au meilleur des cinq sets. Ce que ni les Masters 1000, ni le Masters, ne proposent plus. Ni la Coupe Davis, qui n’existe d’ailleurs plus.

    En passant au format des deux sets gagnants, les Masters 1000, qui n’avaient déjà pas le prestige des Grands Chelems, s’en sont encore éloignés pour se rapprocher des autres tournois ATP. Avec un tournoi à 5 ou 6 tours (ou même 7 à Miami) en deux sets gagnants, les Masters 1000 ne constituent pas un défi physique comparable à ce que proposent les Grands Chelems. Je sais bien qu’une victoire à Cincinnati rapporte presque autant de points qu’une finale à l’US. Mais demandez à Daniil Medvedev, et au grand public, lequel de ces deux résultats est le plus marquant.

    Voila pourquoi je n’avais même pas remarqué que Zverev était aussi haut au classement, parce qu’invisible dans les Grands Chelems. Berettini a eu besoin de gagner 5 matchs pour atteindre les demis de l’US, autant que Fognini quand il a gagné à Monte Carlo. Sauf que Berettini a joué en trois sets gagnants. Et c’est pourtant Fognini qui a marqué plus de points…

    Je m’arrête. Pardon, je ne sais pas dire les choses simplement. Je me sens obligé de les justifier.

    • Paulo 26 octobre 2019 at 10:34

      Il y aurait beaucoup à dire ici…

      « On retient de Pete », dis-tu… hummm. Oui, moi aussi je retiens ce que tu dis, mais je retiens aussi sa domination sur le tennis mondial, son côté un peu « cannibale » : j’en prends le plus possible, j’en laisse le moins possible aux autres – ce qui donne le record de semaines comme numéro un, les six saisons finies à la première place.
      Pour le dire autrement, les matches épiques, tous les joueurs en ont connu. Ce qui distingue Pete des autres, c’est la liste impressionnante de ses succès et de ses records, à l’époque : 14 GC, mais aussi 5 Masters, les semaines et années comme numéro un.

      Tu dis que seuls les GC ont un intérêt du fait qu’ils se jouent au meilleur des 5 sets. Donc le Masters n’a pas d’intérêt ? Pourquoi s’inquiéter des critères de sélection au Masters alors ?

      Tu sembles dire que sans la dimension physique des matches en 3 sets gagnants, les victoires et les tournois n’ont pas d’intérêt. Objection, votre Honneur :-) : un match reste un match, une confrontation, où il faut prendre le meilleur sur l’autre. Pour prendre une métaphore, cela reste un concours, pas un examen.
      Et un joueur qui remporte un Masters 1000 doit se farcir une adversité aussi difficile qu’en GC, le bémol étant qu’il y a davantage de forfaits en M1000 qu’en GC, donc des tableaux légèrement moins relevés, mais légèrement seulement. Les 1000 points accordés par l’ATP ne sont vraiment pas volés. On ne peut tout de même pas mettre tous les tournois au format 3 sets gagnants ! – ou alors il va falloir alléger sérieusement le calendrier ;-)
      - on peut tenir le même raisonnement pour le Masters où tous les matches se jouent en 2 sets gagnants : il faut quand même battre 4, parfois 5 des 8 meilleurs mondiaux pour soulever le trophée ! J’aime bien Berrettini (c’est vrai), mais c’est autre chose que de battre Gasquet, puis Thompson, puis Popyrin, puis Rublev, puis Monfils, le tout avec un jour de repose entre deux tours… -

      La finale de Daniil Medvedev a davantage marqué les esprits à cause de son scénario fou que parce que Medevedev avait rallié la finale. S’il s’était fait corriger en 3 petits sets, il aurait aussi une finale de GC à son actif, mais on s’en souviendrait autant que de celle d’Anderson à l’US 2017.
      Cela dit, je suis pour retenir une finale de GC, car pour y parvenir le joueur a souvent dû réaliser un ou deux exploits. À mes yeux, le problème est plutôt de retenir une 1/2 en GC : on a vu plus d’une fois un joueur s’y qualifier grâce à un tableau dégagé.

      • Perse 27 octobre 2019 at 08:48

        Le grand public retient plus les GC que les semaines ou années numéro 1. Selon moi effectivement les années numéros 1 sont un fait sous-estimé par les suiveurs car avoir la cible augmente énormément la pression. Et avoir été le meilleur sur une saison est très significatif et passe par de très grandes victoires de toute façon.

    • Babolat 26 octobre 2019 at 16:49

      Je me permets de rectifier en tant que fan absolu de Pete que le grand champion qu’il fut a dans sa besace 3 titres sur terre battue. En sus de Rome ou il atomise un Becker très nerveux et colérique (qui, lui, n’a jamais gagné un tournoi sur cette surface), Pete compte a son palmarès le tournoi de Kitzbühel en 1992 (victoire en finale contre Alberto Mancini qui n’était pas un perdreau de l’année sur cette surface) et en 1998 à Atlanta contre Jason Stoltenberg… il est vrai que la surface d’Atlanta, le HAR-TRU… (terre battue grise) était un poil plus rapide que la terre battue européenne et que l’australien n’avait pas de grandes références sur la surface, lui, le joueur de gazon. Mais il me fallait rappeler ces quelques faits.

      • Perse 27 octobre 2019 at 08:43

        Merci du rappel. Je crois que l’on en fait un peu trop avec Sampras « pire joueur de terre battue » car jusqu’à 25 ans où il a une bonne conditions physique générale, il est TOP 10 sur les gros tournoi (il va en quart à RG) et son RG 1996 est une revue des vainqueurs des années précédentes.

        Son jeu était certainement moins létal, son appréhension de la surface également mais le niveau de jeu demeurait excellent. Par la suite effectivement, il a entièrement déserté mais c’était assez rationnel vu les problèmes d’endurance et de santé générale (globalement, il était assez souvent blessé et peu endurant) qui limitaient sa capacité à affirmer son imperium.

        • Babolat 27 octobre 2019 at 12:16

          En effet, jusque 25 ans, ses lacunes sur terre (notamment la glissade) étaient compensées par un physique au top. Apres 96, il n’a d’ailleurs plus dépassé le 3e tour à Roland. Je pense que lui-même n’y croyait plus vraiment et il a d’ailleurs fait le service minimum sur la surface par la suite, se contentant de la coupe des nations de Düsseldorf pour unique préparation à Roland car il était certain de jouer 3 matchs même s’il les perdait (et bizarrement, il en gagnait souvent).

    • Colin 26 octobre 2019 at 20:32

      « _Dans ce débat sur les critères de qualification pour le Masters, excusez-moi, je suis en décalage. Je suis totalement fautif, mais je ne parviens pas à m’enfoncer dans la tête que les Masters 1000 ont une réelle importance. Tout simplement parce qu’on y joue en deux sets gagnants._ »
      Oui mais dans ce cas, vu que le Masters se joue lui aussi à 100% en 2 sets gagnants depuis quelques années, alors selon ta logique, il n’a pas non plus de « réelle importance ». Et donc, les critères de qualification non plus. CQFD.

      • Rubens 26 octobre 2019 at 23:47

        Oui Colin, c’est exactement ça. Depuis que le Masters se joue en deux sets gagnants je n’y attache plus la même importance qu’auparavant.

        Je suis à peu près d’accord avec Paulo sur un point : un match est un match, et le mérite à gagner en deux ou trois sets gagnants est le même. Après, je ne parle pas ici du mérite, mais de l’importance d’un match. Oui, une demi-finale en GC me semble plus importante qu’une finale de Masters 1000. Et ce forum m’en a apporté une preuve flagrante, avec le Nadal-Federer de Roland cette année. En cumulant les commentaires avant, pendant et après le match, on doit approcher la centaine. Sans trop remonter dans le temps, les Nadal-Federer d’IW 2017 et de Miami 2017 n’ont pas rameuté autant de monde ici, ni autant de passion. Donc même si vous n’en êtes pas forcément conscients, vous avez en tête que certains matchs comptent plus que d’autres.

        La qualité intrinsèque d’un match, c’est autre chose. S’il se joue au meilleur des cinq sets c’est encore mieux. Mais dans mon top ten personnel de cette année figureront probablement le Nadal-Kyrgios d’Acapulco en février et le Kyrgios-Medvedev de Washington en juillet. L’Australien y a été exceptionnel les deux fois, face à deux adversaires plus que coriaces, et les deux fois c’était… sur des tournois 500.

        Oui, donc, je n’attache pas tant d’importance aux Masters 1000, ni au Masters, depuis que tous les matchs s’y jouent au meilleur des deux sets.

        Paulo, tu me parles des difficultés comparées d’un parcours en Masters 1000 et en Grand Chelem. On pourrait se lancer dans un concours d’exemples et de contre-exemples de parcours théoriquement difficiles et finalement faciles, dans les deux catégories. Pour ma part, je pense qu’il existe une solution pour apporter à un joueur le capital de points qu’il mérite réellement. Cette solution n’est pas du tout révolutionnaire, elle a existé dans le passé, elle consiste à donner au vainqueur d’un match un bonus en fonction du classement du joueur qu’il vient de battre (par exemple 50 points pour une victoire sur le N°1 mondial, 40 points pour le n°2, 30 points pour les n° 3 à 5, etc.). Ce capital serait indépendant de la catégorie de tournoi. Ca ne résoudrait pas tout, mais ce serait un bon début.

        Enfin Paulo, tu mets le doigt sur le point clé : tu dis toi-même que la difficulté est quand même moindre en Masters 1000 parce que les forfaits (et notamment les forfaits des meilleurs) y sont plus nombreux. La solution au problème, justement, ce n’est pas de dire « les matchs sont trop longs » car on voit bien que ça n’empêche pas les forfaits. La solution, c’est de dire « il y a trop de Masters 1000″, c’est-à-dire trop de jalons obligatoires dans le calendrier des joueurs. D’où les blessures, les méformes, les abandons, les forfaits, et au final beaucoup de tournois sur une saison où le tableau n’est pas celui annoncé au départ. Il n’est pas si fréquent qu’un Masters 1000 rassemble plus de 6 ou 7 joueurs du Top 10, alors que leur présence y est obligatoire. C’est donc qu’il y a un problème.

        Le truc auquel je pense, c’est d’ajouter aux Grands Chelems pas plus de 4 ou 5 grands rendez-vous dans la saison, en gros un sur dur (Shanghaï) en amont de l’AO, un sur terre (Rome ou Monte Carlo) en amont de Roland, un sur dur américain en amont de l’US, et un en indoor, et en Europe, en octobre en amont du Masters. Je n’ai pas d’objection de principe pour en ajouter un cinquième sur gazon en amont de Wimbledon, mais il faudrait alors avancer Roland d’une semaine, et sans doute reculer Wimbledon d’une semaine. Et je plaide pour que l’on revienne, pour ces événements, à une finale (et pourquoi pas des demi-finales) au meilleur des cinq sets, comme ce fût le cas pendant si longtemps. De tels événements, là oui je serai d’accord avec vous pour dire que la présence des meilleurs doit y être obligatoire, et qu’ils doivent apporter beaucoup de points.

        Quant au Masters, là ce sont tous les matchs qui devraient se jouer en trois sets gagnants, sur deux semaines (ou au moins 10 jours). Et là oui cette épreuve méritera vraiment le qualificatif de « tournoi des maîtres ».

        PS : bravo Babolat pour Kitzbubel 92, je me suis mal exprimé, je parlais de Rome comme le seul 1000 remporté par Pete sur TB, mais en effet il a aussi remporté Kitzbuhel qui n’est pas un 1000. Je ne retiens pas Atlanta sur har-tru, pour des raisons que j’ai déjà évoquées ici (on peut garder le débat pour plus tard).

        • Paulo 27 octobre 2019 at 11:20

          Rubens, tu dis : « En cumulant les commentaires avant, pendant et après le match, on doit approcher la centaine. Sans trop remonter dans le temps, les Nadal-Federer d’IW 2017 et de Miami 2017 n’ont pas rameuté autant de monde ici, ni autant de passion. »
          > IW 2017, c’était un 1/8ème de finale
          > Miami 2017, apparemment y’avait tout simplement pas d’article ouvert à ce moment-là (ce que je trouve bizarre, mais bon), donc pas moyen de vérifier
          > si en revanche on prend le Fedal de la finale de Shanghai 2017, il y a à peu près 11 pages de commentaires pendant le match
          > 1/2 de Roland 2019 : à peu près 12 pages de commentaires pendant la 1/2
          (pas pris les commentaires avant et après les matches, trop compliqué car ça se mélange avec d’autres sujets)
          > Bref, la passion est la même, en tout cas pour les 2 matches en question…

          Sur les tableaux des M1000, j’ai regardé pour 4 M1000 : Bercy 2018, IW 2019, Rome 2019 et Montréal 2019 : la grande majorité des meilleurs y sont (IW : 2 joueurs absents sur 32 TS, Rome : 3 joueurs absents sur 16 TS, Montréal : 3 absents sur 16, Bercy : 2 absents sur 16)
          À titre de comparaison, RG 2019 : 3 absents sur 32 TS et USO 2019 : 1 absent sur 32 TS.
          Peu de différence donc, et moins d’absents que je ne le pensais en M1000.
          Logiquement donc, le parcours allant des 1/32èmes de finale à la finale en M1000 est plus dur que le parcours allant des 1/64èmes de finale à la 1/2 en GC…
          Ce qui se traduit par exemple par le fait que tu ne peux pas avoir les 2 meilleurs du monde en 1/2 d’un GC, mais tu peux les avoir en finale d’un M1000 (exemple Nadal vs Djoko cette année à Rome).
          L’adversité est donc, sur le papier, plus forte pour rallier une finale de M1000 que pour rallier une 1/2 en GC.
          Après, ce qui peut jouer (en dehors évidemment du format 2 sets gagnants qui donne moins le droit à l’erreur), c’est effectivement une moindre motivation des joueurs, notamment des meilleurs, en M1000 qu’en GC, même inconsciemment, donc des tableaux en réalité un peu moins durs que sur le papier.
          Mais l’un dans l’autre, je pense quand même qu’une finale en M1000 vaut bien une 1/2 en GC.
          Cela dit, je suis pour exclure les deux… et ne retenir que finale en GC ou titre en M1000 comme critère d’admission au Masters, comme expliqué plus haut.

          Sur le format que tu souhaiterais au Masters (10 jours, 3 sets gagnants), c’est drôle, soit tu m’as piqué l’idée, car ça fait un moment que je le pense et j’ai dû l’écrire une ou deux fois, ou alors les grands esprits se rencontrent :-)
          Bref, tout à fait d’accord.
          Cela dit, dans le format actuel, force est de constater que des joueurs n’ayant pas disputé une seule 1/2 en GC peuvent très bien y figurer : sans faire de recherche poussée, je pense bien sûr à Zverev, mais aussi à Goffin en 2017 (finaliste du Masters), ou encore à Davydenko vainqueur en 2009 alors que sa meilleure perf en GC était un 1/4 à Roland… sachant en plus qu’au Masters il bat Federer pour la 1ère fois, non sans battre aussi Nadal et Del Potro, bref les 3 vainqueurs de GC de l’année y sont passés. Certes, tu vas me répondre que c’est du 2 sets gagnants, donc intérêt limité. Y’a pourtant de très beaux matches au Masters aussi ! (cette 1/2 de 2009, ou le Fed-Waw de 2015, ou le Rao-Murray de 2016…)

  11. Babolat 26 octobre 2019 at 15:03

    Si je ne m’abuse, personne n’a parle du décès de Alexander Volkov. Le « Leconte » russe comme on l’appelait. Patte de gaucher exceptionnelle, il semblait jouer en marchant à l’instar d’un Mecir. 1/2 finaliste de l’Us open en 1993 seulement battu par le futur vainqueur Sampras. Je me souviens d’une victoire contre Edberg en 1990 lors de l’Us open justement. Il était sur un nuage. Joueur très dangereux mais assez dilettante pour qui le tennis n’était pas forcement la priorité dans la vie. « Les mecs des 20 premiers » sont fous disait-il. 14e à son apogée en 1993. 1993 qui fit de lui le dernier vainqueur de Borg sur le circuit ATP. Le suédois ayant d’ailleurs eu des balles de match.
    52 ans… c’est triste.

    https://www.thesun.co.uk/sport/tennis/10171056/alexander-volkov-dies-russia-davis-cup-hero/

    • Rubens 26 octobre 2019 at 23:02

      Merci Babolat de rappeler la mauvaise nouvelle. Me concernant, je n’ai malheureusement pas grand chose à rajouter sur ce brave garçon. Si ce n’est qu’il a bien failli réécrire l’histoire de Wimbledon 91, en servant je crois pour le match en huitièmes contre Stich. L’Allemand s’en était sorti sur le fil, avant d’aligner à la suite Courier, Edberg et Becker.

      Je note au passage que j’ai été le seul à répondre à l’article de Guillaume. Mais bon, je conçois tout à fait que la jeunesse fougueuse de Riton vous laisse à 37°…

      • Patricia 27 octobre 2019 at 13:19

        L’article et ta réponse sont impeccables et fort intéressants, mais je me suis tue par charité pour l’intéressé : je n’ai jamais vu un match de Leconte et les seules impressions que j’ai de lui sont en tant que personne présentant d’évidentes limitations dans l’expression et la réflexion. Ce qui me vient à son propos, c’est que l’équipement parfait pour lui était une raquette dans la main et un sparadrap sur la bouche…

      • Colin 27 octobre 2019 at 13:51

        Moi qui avais 15 ans à l’époque, ce que l’article de Guillaume m’a rappelé, c’est qu’on avait mis beaucoup d’espoirs sur Noah et Leconte en simples suite à la victoire de ce dernier à Stockholm (et aussi sur la paire Noah / Leconte pour le double) pour la finale de la Coupe Davis 1982.
        Mais hélas Riton s’est désagrégé lors de son match face à Gene Mayer, perdu en 4 sets, face à un adversaire pourtant à sa portée (surtout sur terre battue), mais beaucoup plus expérimenté que lui.
        La déception fut à la hauteur des attentes, ce qui est un peu le résumé de toute sa carrière.
        Lyon 1991 excepté, évidemment, où c’est le contraire qui s’est produit : la taille monumentale de la divine surprise fut l’inverse de l’attente (quasi nulle).

      • Paulo 27 octobre 2019 at 15:15

        Ben, moi j’ai répondu à Guillaume, du moins à son commentaire fait sous l’autre article : il a un revers à une main !

        En dehors de ça, Leconte c’était un joueur super agréable à voir jouer, avec son jeu d’attaque flamboyant, et son revers supersonique. Certes la personnalité laisse immanquablement penser qu’il y a une faille là-haut. Comme l’a dit quelqu’un : heureux les fêlés, ils laissent entrer la lumière !

        Le souvenir le plus marquant de sa carrière à mes yeux reste évidemment Lyon 1991.
        Ses deux demies à Wimbledon m’ont davantage intéressé, à l’époque, que ses beaux parcours à Roland. Il faut dire que j’étais limite allergique à la terre battue…
        C’est marrant, je me souviens d’un de ses matches en particulier, un match que tout le monde à part moi a dû oublier : peut-être parce que, de mémoire, je l’ai vu à l’hôtel, une fin d’après-midi de formation continue (fallait bien s’occuper) : à Roland 1992, contre Nicklas Kulti, il perd les 2 premiers sets et remporte les 3 sets suivants 6-3 6-3 6-3, se qualifiant ainsi pour la 1/2 finale.

    • Babolat 27 octobre 2019 at 17:01

      Leconte, j’étais à fond pour lui en 88 contre Wilander, que je n’appréciais pas plus que ça. S’il avait était contre Big Mac, j’aurais été pour l’américain. Ce mauvais speech de fin de match « j’espère que vos avez compris mon jeu » m’a décontenancé. Je ne savais pas vraiment où classer ce gars. D’ailleurs le reste de sa carrière fut un peu comme ça… pas vraiment impliqué mais parfois létal. En Coupe Davis, contre Sampras, j’étais pour les américains, pour Sampras, surtout. Il m’a fait mal mais quand je revois le match, il était incroyable. Même Sampras a dit que ce jour-là, il était imbattable.
      La demie de Roland ensuite… il était cramé contre Korda à cause de son matche de fou contre Kulti. Mais je me demande quand même ce qu’aurait donne ce Leconte en furie contre courier qui 2tait certes intouchable en 1992. Si seulement Courtier avait été placé sur son parcours en quart… on aurait pu avoir un gros, gros match.

      Ensuite, le Riton a eu de gros problèmes au dos. Il perd son dernier match à Roland contre Thomas Johansson en 96. On ne savait pas que ce dernier deviendrait un vainqueur de grand chelem. Ce que Riton ne fut jamais mais qu’il aurait pu être avec un physique mois fraqile et peut-être une meilleure hygiène de vie.

  12. Sebastien 26 octobre 2019 at 20:03

    Incroyable Roger qui pulvérise Tsitispas à Bâle avec des frappes hallucinantes, des revers et coups droits à 150 km/h ! Le meilleur Roger depuis Wimbledon et peut-être même encore meilleur qu’à Wimbledon. Il va faire très mal, et je ne vois pas De Minaur pouvoir lui chiper le titre.

  13. Patricia 26 octobre 2019 at 22:43

    J’avais senti la perf de de Minaur, il a très bien joué cette semaine, super solide. Grosse fin de saison.
    Pour Thiem aussi c’est un gros résultat. Berrettini joue très très bien sur le tournoi, l’a battu récemment, il a toujours été décevant à domicile…. il est en train de montrer qu’il assume son statut sur la fin de saison, un des reproches les plus constant qu’on pouvait lui faire.

    Roger, c’est juste… on ne sait plus quels adjectifs en in- et en -able il faudrait inventer pour lui rendre justice. Inoxydovraisemblable ? Qu’est ce qui serait de taille à abattre ce mec ? Une météorite, comme pour la fin du Crétacé ? Un complot des Moires en collusion avec tout le camp troyen des Dieux grecs ?

    • Anne 27 octobre 2019 at 07:56

      J’aime beaucoup le inoxydovraisemblable même si ce n’est facile ni à écrire ni à dire ;-)

      Fantastique semaine pour RF pour le moment. C’est fou ! Et on l’a souvent dit mais le plaisir quasi enfantin qu’il semble prendre encore plus chez lui qu’ailleurs.
      Ce qui est étonnant aussi c’est de comparer cette semaine à celle de l’an dernier où i avait galéré énormément et semblait souvent frustré. Là, tout le contraire

  14. Perse 27 octobre 2019 at 08:38

    Pour revenir à l’article de Guillaume – égal à lui-même -, je suis d’une génération postérieure et je n’ai pas de lien particulier avec lui, j’étais encore bébé lors de ses derniers feux.

    C’est vrai que le palmarès de Stockholm à cette période est remarquable et d’après ce que disent les anciens du site, Leconte pouvait être littéralement imbattable 2-3 jours par an. Son talent ne dépareille pas.

    Pour l’actualité, j’aime bien le tournoi de Bâle où effectivement la caméra est la surface donnent une sensation old-school mais avec la défense des 2010. De Minaur semble vraiment être le descendant de Hewitt en terme de neutralisation de grands serveurs entre Atlanta et cette semaine.

  15. Colin 27 octobre 2019 at 12:31

    Pour revenir à l’article d’Anne, et à son interrogation « La Laver Cup: compétition ou exhibition ? » il semblerait que l’ATP ait tranché en faveur de « compétition ». En effet, les résultats des matches de la Laver Cup sont désormais pris en compte dans les H2H entre deux joueurs, et, plus généralement, dans l’activité des joueurs participants. Exemple :
    H2H Federer / Isner

    • Colin 27 octobre 2019 at 12:37

      Exemple 2 :
      Player Activity Nick Kyrgios

    • Paulo 27 octobre 2019 at 13:22

      Et les points ATP ?

    • Colin 27 octobre 2019 at 13:40

      Ah ben non ça ne rapporte rien en points, ce qui est normal pour une compétition sur invitation.
      Et encore plus normal quand on pense que la plupart des Coupes Davis et des JO n’ont rapporté aucun point.

    • Paulo 27 octobre 2019 at 15:02

      Et le prize money ?

  16. Achtungbaby 27 octobre 2019 at 16:51

    Fed gagne le 1er set 6/2 en faisant bcp de fautes et avec un % de premières très faible.
    Il démarre le 2è set sur un jeu de service parfait.

  17. Achtungbaby 27 octobre 2019 at 16:55

    ce mec est clinique, c’est impressionnant

  18. Sebastien 27 octobre 2019 at 16:57

    Au-delà du monstrueux ! Roger en mode Fedex ou rouleur compresseur ultime. Tout y est : surpuissance, prise de balle ultra-précoce, mobilité divine, revers et coups droits qui claquent à 150 km/h, jeu au filet, service perforant.
    De Minaur a bien commencé avant de se faire totalement submerger. Malgré tout Alex est agréable à voir jouer, il ramène quasiment tout sauf bien sûr les missiles de Roger.
    Roger devrait terminer ce tournoi frais.

    • Anne 28 octobre 2019 at 00:50

      Match très, très impressionnant, comme son tournoi d’ailleurs. C’était aussi assez étonnant de voir qu’il a jaugé De Minaur, qu’il n’avait jamais joué (et la’ veille, il n’était même pas sûr de s’être jamais entraîné avec) environ… trois jeux. Après, il a fait cavalier seul. Vraiment une superbe semaine.
      Les journalistes suisses pensent qu’il y a des chances qu’il ne vienne pas à Bercy. Contrairement à l’an dernier, ils jugent son jeu suffisamment en place pour Londres

      • Sebastien 28 octobre 2019 at 01:46

        Je suis d’accord : Paris n’est pas indispensable vu le niveau exceptionnel qu’il a démontré à Bâle. A Paris il risque d’accumuler un peu de fatigue, même s’il y a une semaine de repos après. A mon sens et même si ça m’attristerait, je pense qu’il vaut mieux éviter Paris.
        Effectivement il s’est très vite adapté à De Minaur, en voyant notamment qu’il valait mieux éviter la filière longue dans laquelle l’Australien se plaît bien (cf l’échange de 39 coups que Roger a perdu). Il s’est aussi adapté à voir son service revenir, et à passer moins d’aces que face aux autres.
        Je serais curieux de connaître la vitesse de la surface à Bâle. Sans doute très rapide. D’après Nadal, Paris est rapide avec un rebond bas, des conditions que Roger apprécie bien donc contrairement à l’Espagnol.

        • Anne 28 octobre 2019 at 09:09

          Je suis totalement d’accord avec toi

          J’ai eu l’impression que Bâle était plus rapide que les années précédentes. Si çà pouvait vouloir dire que Londres le sera aussi (souvent ces dernières années Bâle/Vienne/Paris étaient calqués sur Londres)…

  19. Sebastien 27 octobre 2019 at 16:58

    Roger ne joue pas au tennis mais au squash, tout est pris en demi-volée pour des contrepieds énormes. Quelle Firepower !

  20. Sebastien 27 octobre 2019 at 17:00

    A ce niveau, seul un Djoko en mode cosmic peut tenir la comparaison. C’est terrifiant !

  21. Achtungbaby 27 octobre 2019 at 17:08

    De minaur a bpc de mal avec les variations du suisse

  22. Achtungbaby 27 octobre 2019 at 17:08

    La spéciale : le petit revers croisé en passing.
    SUBLIME

  23. Sebastien 27 octobre 2019 at 17:10

    Les commentateurs sont en mode pâmoison : incredible movement, incredible shot, incredible, incredible, incredible, incredible!

  24. Achtungbaby 27 octobre 2019 at 17:11

    rho la pane de 1ère…

  25. Sebastien 27 octobre 2019 at 17:12

    genius at work, des revers dignes de ceux de 2007 contre Blake !

  26. Achtungbaby 27 octobre 2019 at 17:15

    Fed est un chat. Capable du coup de patte le plus sublime et du coup de massue le plus violent

  27. Sebastien 27 octobre 2019 at 17:23

    Match parfait masterclass de Roger. Un de ses plus aboutis depuis son retour de 2017. De Minaur a été brave, mais c’était un tsunami en face. De Minaur manque encore un peu de puissance pour l’emporter face aux meilleurs.
    Très beau 103ème pour le GOAT. S’il maintient ce niveau à Paris (s’il y est, mais il s’est peu dépensé cette semaine), il faudra être en état de grâce pour le stopper (je ne vois que Djokovic qui puisse tenir le choc).

  28. Patricia 27 octobre 2019 at 17:58

    Y en a pas beaucoup qui ont dû regarder Thiem et Schwartzman, mais c’était un très beau match, Diego quasi parfait pendant 2 sets, échanges très spectaculaires, Thiem a dû sortir le marteau de Thor pour se le faire ! Je recommande fortement les HL !

    Très belle accolade finale, les deux sont très très potes ^^! et l’ambiance, c’était de la Coupe Davis à l’ancienne.

    • Sebastien 27 octobre 2019 at 18:19

      Je me doutais que ce serait difficile pour Domi ! Schwartzman est gigantesque de mobilité, et frappe super bien en ce moment. Je l’ai vu contre Monfils qui honnêtement ne pouvait rien faire.
      Domi est le premier en 2019 a avoir gagné 5 tournois, non ? Et il a gagné tous ses tournois en Autriche !

    • Paulo 27 octobre 2019 at 18:20

      J’ai vu une partie : le 1er set, et la fin du 2ème : le point où Thiem se procure sa balle de set (qu’il convertit il me semble) est absolument monstrueux, il ne peut pas ne pas être dans les HL.

      AU-delà, Thiem montre que désormais il est un champion mature, capable d’assumer son statut de favori, y compris à la maison. Des gros combats contre la Verdasque, puis contre Berrettini, puis contre Schwartzy donc et à chaque fois il s’en sort. Certes ne n’est pas expéditif comme Roger à Bâle (qui a dû passer moins de 5 heures sur le court cette semaine), et certes Dominic n’en est pas à 10 titres, mais il s’installe résolument parmi les meilleurs mondiaux.

    • Sebastien 27 octobre 2019 at 18:35

      4h20 sur le court pour Roger cette semaine. En 4 matchs, avec seulement 18 jeux perdus. Il me semble que le record est à Nadal, qui avait perdu 14 jeux en 5 matchs à Monte Carlo en 2010, mais Nadal avait 23 ans et pas 38 !

  29. Sebastien 27 octobre 2019 at 18:30

    Roger passe Medvedev à la race et se positionne 3ème derrière Djokovic et Nadal. Il va peut-être encore finir dans le Top 3, sauf très grosse perf de Medvedev à Paris et Londres !

  30. Nathan 29 octobre 2019 at 22:56

    Qui l’eût cru ? Chardy qui prend le dessus sur Medvedev et son tennis foutraque ! Donc pas de grosse perf de Medvedev à Paris.

    • Anne 30 octobre 2019 at 07:45

      Chardy a vraiment été épatant. Medvedev s’est beaucoup frustré. Il faut dire qu’il a eu son lot de balles de break non converties dans les deuxième et troisième sets

    • Nathan 30 octobre 2019 at 11:00

      Oui, Chardy a joué avec beaucoup de réalisme… et de variété avec notamment un revers bloqué ou frappé en retour de service et beaucoup de revers slicés dans le jeu qui ont pas mal gêné le grand Russe. Chardy avait battu Querrey au 1er tour qui est un joueur très dur en indoor. Donc Chardy en voie de progression. A suivre pour le prochain match.

      Medvedev a une tête sympa mais mon Dieu que son tennis est laid. On dira qu’il y a la beauté du laid. Mais là, c’est tout simplement laid. A côté le tennis de l’Affreux devient presque esthétique, quoique beaucoup moins varié.

  31. Paulo 31 octobre 2019 at 12:15

    Répartition à peu près équitable des joueurs par tranche d’âge en 1/8ème de finale :

    > 5 de la Next Gen
    > 5 de 24 à 30 ans
    > 6 de plus de 30 ans

    Tsonga semble dans une belle forme quand même, pour sortir Rublev, puis Berrettini en 2 petits sets. Gros combat de puncheurs contre Struff ce soir, sachant que le panzer teuton a remporté leurs 2 derniers duels.

    Que Monfils gagne ses deux prochains matches et il est au Masters, ce qui serait quand même assez inattendu considérant sa forme et son classement avant le tournoi. Il doit pour cela battre :
    1- Albot en 1/8, ce qui n’est quand même pas infaisable
    2- probablement Zverev en 1/4, l’Allemand menant 3 victoires à 0 contre Shapovalov qu’il joue en 1/8… sachant que la Monf mène aussi 3 victoires à 0 contre Zverev !

    • Paulo 31 octobre 2019 at 12:17

      Je sais, on me dira que Monfils ne faisant jamais les choses comme on l’attend, il va sans doute trouver le moyen de louper la qualif pour le Masters…

    • Paulo 31 octobre 2019 at 12:21

      Certes, pour empêcher notre Gaël nationale de se qualifier pour Londres dans l’hypothèse où il gagnerait ses deux prochains matches, il faudrait une victoire de Wawrinka à Paris, ce qui est tout de même hautement improbable…

      • Patricia 31 octobre 2019 at 12:41

        Un scénario à la Monfils consisterait à se qualifier et à être forfait pour les Masters ^^ !

        • Montagne 31 octobre 2019 at 18:05

          J’allais écrire ma même chose

    • Nath 31 octobre 2019 at 22:06

      Finalement, si Monfils passe, ce ne sera pas Empty Boy en quart mais Tête à claque. Match très sympa d’ailleurs (surtout pour le jeu de ce dernier qui avait vandalisé involontairement un panneau publicitaire contre Fabio au tour précédent).

  32. Patricia 31 octobre 2019 at 13:02

    Je suis un peu une chaîne youtube d’analyse tennistique par Gill Gross https://www.youtube.com/watch?v=RwFfSRj5hCk&t=1758s, qui est souvent assez perspicace dans ses prévisions. Pour Bercy, il propose pour chaque quart les demi finalistes, un match pop-corn pour le 1er ou 2nd tour, un dark horse et une sortie surprise.
    Il avait mis Djoko/Medvedev en haut et Monfils/Nadal en bas ; dans le 1/4 de Djoko, Tsitsi défait en 1/4, de Minaur en dark horse et RBA en upset ; dans le 1/4 de Thiem, il mettait Thiem en 1/4 contre Medvedev, Rao en dark horse et pas de surprise ; chez Zverev, Monfils vainqueur de Zverev, avec Shapo en dark horse et Fog en upset ; chez Nadal, Berrettini en 1/4 mais Tsonga en dark horse et Khachanov en upset alert. Pour l’instant, il s’est planté sur Medvedev et Berrettini, mais tous ses dark horses et upsets sont vérifiés et les autres quarts de finalistes encore en lice.

    Personnellement, vu que Djoko et Tsitsi ont annoncé une crève, je pense que de Minaur peut éventuellement rajouter une marque à son statut de dark horse ; en bas, c’est plutôt un souhait qu’une prédiction mais je préfèrerai que Zverev passe Monfils et fasse un grand match contre Nadal, puisqu’il est assuré d’être aux Masters, histoire de lui donner confiance pour la défense de son titre…

  33. Rubens 31 octobre 2019 at 22:45

    Bon, j’ai failli intervenir en début d’aprèm, pour dire que je sentais bien Stan. Je remballe mes pronostics, ils n’ont jamais valu grand chose de toute façon.

    Nadal joue bien. Vraiment bien.

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