Mes finales de ‘Roland’

By  | 14 avril 2022 | Filed under: Bord de court, Regards

Bruguera Roland-Garros 1993J’ai commencé en 1986. Oui, horreur, je n’ai pas vu en direct la fameuse finale de 84… En 83, on avait Noah mais j’étais en voyage à Walibi (parc d’attraction belge)… en 85… j’en sais rien. Mon parcours tennis Roland-Garros commence en 1986 (vous pouvez zapper… ce n’est pas un truc super intéressant).

86. Mes parents n’aimant pas le tennis, je n’ai découvert ce sport à la télé qu’en cette année de passage de la comète de Halley. Bof… une finale à sens unique entre Lendl et Pernfors (c’était lui la comète). Lendl me parait antipathique. Mon chouchou est Edberg puis Becker.

87. Ouch… la claque. J’aimais bien Wilander, sa bonne tête et son flegme. Lendl me faisait peur avec ses allures de croque-mort. Victoire d’Ivan. Je pensais que personne ne pouvait le battre et qu’il était LE tennis. Ouf… heureusement, c’était fini.

88. J’aimais bien Leconte mais je savais que Wilander était meilleur. Le premier set était terrible. Leconte bombait le torse, le public était à fond. Puis… pschhit. Finale bizarre. Un Leconte à fond du début à la fin aurait peut-être pu gagner mais Mats était très costaud en cette année 1988.

89. La pire finale pour moi. Certes, c’était en 5 sets, beau combat, Chang n’avait que 17 ans, c’était historique mais Edberg, putain Edberg… pourquoi ? Je crois que j’aurais pu encourager Chang contre n’importe qui (sauf Sampras qui n’était pas encore un outsider à l’époque et qui s’était d’ailleurs pris trois fois 6/1 au deuxième tour contre son « ami » Michael Chang)… mais non… putain non… pas Edberg. J’ai mis longtemps à m’en remettre et j’ai également longtemps… très longtemps haï Michael Chang. Si j’avais été sorcier vaudou, je l’aurais maudit sur 15 générations. Bon, je me suis calmé ensuite et j’ai même été ému lors de sa retraite. Il a mis fin à sa carrière en pleine saison car il ne recevait plus de wild-cards pour les gros tournois (il était au delà de la 100e place)… c’est pas cool pour lui.

90. Agassi… mais bordel. WTF ? On était tous pour Agassi avec mes potes. Journée chips/coca/jus de fruit (j’avais 16 ans et pas encore alcoolo). Mais c’est qui ce vieux qui bat notre Dédé ? Le vieux Gomez a ensuite fait un Masters où il a été ridicule puis n’a plus fait parler de lui. Je n’ai pas vraiment eu le temps de le détester (bien sûr, c’était un grand joueur et certainement que sans Lendl et Wilander, il aurait 2 ou 3 Roland de plus dans sa besace mais j’étais jeune et j’aimais pas les vieux).

91. J’étais pour Agassi bien sûr. C’était mon chouchou après Sampras et Edberg. Clairement, la pluie lui a fait perdre le match. Je me souviens d’une caméra qui avait capté le kid de Las Vegas dans les vestiaires pendant l’interruption. Il se rongeait les ongles, se tapait dans les mains. Courier, en revanche, pourtant mené 1 set 0 et d’un break, était cool comme Fonzie, souriant. Je me suis dit… putain c’est mort. J’ai eu un petit espoir quand Agassi a refait son break de retard dans le 5e pour revenir à 4-4 mais Andre n’avait plus de jus. Il a perdu cette finale sur sa nervosité. J’ai également longtemps détesté Courier. Je voulais qu’il perde contre n’importe qui.. sauf peut-être Michael Chang.

92. Pfff la purge ! J’adorais le revers de Korda (qui avait battu notre Riton en demi) mais je savais qu’il ne ferait pas le poids contre Jim. J’ai gagné 100 francs (cent balles) de l’époque sur un truc de paris par téléphone. Il fallait deviner le nombre de jeux de la finale et le vainqueur. J’avais mis Courier victorieux en 6/4 6/3 6/2. Il lui a mis 7/5 6/2 6/1… j’avais mon nombre de jeux. Je me suis bien fait engueuler par mes parents car c’était une ligne audiotel à 4 francs la minute et je n’avais pas parié que sur la finale. On pouvait également y suivre les résultats en direct (eh oui, pas d’internet et de livescore à l’époque ma bonne dame…) Les cent francs ont a peu près comblé la facture.

93. Ben voilà pourquoi j’étais pour Bruguera contre Jim en cette année « baccalauréatesque » pour moi. Sans être un fan des « limeurs de fond » comme on dit, j’ai toujours apprécié Bruguera pour son jeu pas si classique que ça. Le Sergi n’était pas allergique au filet et y venait souvent à bon escient. Il avait une bonne intelligence de jeu. Comment j’ai flippé ma race quand ce diable de Courier a égalisé à 2 sets partout. Courier était un mammouth à l’époque, un monstre physique et mental. Personne ne tenait le choc. Il avait encore martyrisé mon Edberg en finale de l’Australian 6 mois plus tôt. C’est d’ailleurs Big Jim qui fait le break en premier dans le 5e. J’étais prêt à relire mes notes sur Spinoza et Kant pour expier mon chagrin dans ce bac de philo qui pointait son nez le jeudi suivant. Puis, Jim a mis un coup droit penalty dans le filet et un autre à quelques centimètres de la ligne de fond. Bruno Rebeuh, l’arbitre, était prêt à descendre pour vérifier la marque mais Jim a courbé l’échine… qui sait, cette balle était peut-être bonne… Jim a perdu son service puis le match. C’était le vrai tournant de sa carrière. Comme pour Chang, j’ai appris à l’apprécier en fin de carrière quand il est devenu inoffensif pour mes chouchous.

94. J’étais toujours pour Sergi. Dans la résidence universitaire, les espagnols ont sorti le drapeau pour suivre la finale. Ils font le doublé avec Arantxa et nous chambrent correctement. Pas de gros suspens, je savais que Bruguera était au dessus de Berasategui. Et ce connard de Jim qui bat mon Sampras, pourtant en pleine bourre, en quart 6/4 5/7 6/4 6/4. Il se prendra le même score contre Bruguera en demie. Que j’étais content ! Dégage Courier ! Je fête ça avec les espagnols et quelques Cervezas

95. J’aimais bien Muster. Mais de toute façon, même Casimir contre Chang aurait fait l’affaire pour moi. Chang mène 5/1 au premier set. Mordel de berde, il va pas recommencer ! Muster se règle et plie l’affaire en 3 sets. Ouf. J’ai beaucoup aimé quand il a serré la main, un par un, des ramasseurs et des arbitres pour les remercier. C’était pas du fake à la Djoko qui fait son mec-le-plus-love-de-la-terre, nan c’était sincère. Muster est un mec simple. Le lendemain, il avait pris sa canne à pêche pour ferrer le poisson près de chez lui, loin de l’agitation qu’un tel titre peut susciter.

96. Stich avait battu Musterminator et Kafelnikov avait mis un 6/0 à mon Sampras en demi. BURN IN HELL !! Salaud de Kafel. J’ai pas regardé le 3e set, trop dégoûté.

Kuerten Roland-Garros 199797. Sous le charme de Guga bien sûr. Un peu triste pour Bruguera qui m’avait tant fait plaisir en 93 en dégommant Courier. Mais l’histoire était tellement belle.

98. Bof… à part Bruguera, les espagnols m’ennuient. Je trouve Moya plus intéressant que Corretja. La poignée de main finale est belle avec Alex qui vient relever son vainqueur puis la remise de la coupe par Pelé himself avec un petit échange de têtes entre ce dernier et les deux finalistes. Nous sommes à la veille de cette coupe du monde historique pour la bande à Zizou.

99. Mon ex-chouchou gagne enfin. C’est beau. En plus Medvedev commet l’erreur fatale de battre mon Pete Sampras au deuxième tour et mon Guga en quart. Agassi, à fond ! Je suis toujours étudiant et je regarde la finale dans la salle télé de la résidence universitaire. Un étudiant ukrainien qui a scruté la finale avec nous quitte la salle dès la balle de match. « Pfff… ces Américains, ils achètent tout ! C’est truqué ! Vous voyez pas que c’est truqué ? Putain les Français, vous êtes cons ! » Qu’est devenu ce type ? Complotiste professionnel ?

2000. Guga forever. Je n’aime pas trop Norman et surtout, comme Chamoulaud en fait son favori, j’ai envie qu’il dégage. Ce « Chalumeau » a le chic pour aimer des joueurs que je déteste (Chang, Courier puis ensuite Nadal devant lequel il doit se… faire des trucs). Bref… tout va bien. Sampras remporte Wimbledon ensuite pour devenir le meilleur de l’histoire. Je rencontre ma future épouse. Vive le tennis.

2001. Guga encore mais je suis plus partagé. Je me suis attaché à Corretja qui est un mec bien, très fair-play et je suis triste de le voir prendre une bulle au 4e. Mon Sampras devient nul… Il y a quelque chose de pourri au royaume du tennis.

2002. Pas compris et pas regardé la finale. Bof… j’aime bien le revers de Costa mais je m’en fous. Sur terre, je veux du Safin mais le Russe est trop irrégulier.

2003. Je suis en Corée où j’ai suivi la future Madame Babolat. Le pays ne retransmet le tournoi que sur des chaines payantes pour lesquelles il faut prendre un bouquet hors de prix pour ma modeste bourse. Je suis le livescore mais bof. Je voulais voir Coria contre Ferrero et pas cet illustre inconnu qu’est Verkerk. Mais nom d’un chien, c’est qui ce mec ? Avec Roberto Carretero. il gagne le titre de l’étoile la plus filante de la planète tennis.

2004. En Corée, toujours. Pas de vidéo, pas de streaming à l’époque, ou si peu et de très mauvaise qualité. J’écoute « Radio Roland-Garros » sur le site du tournoi. Il y a Benoit Maylin, Christophe Thoreau et quelques invités. C’est sympa… je me sens comme mon père qui écoutait les résultats du tour de France sur son transistor. « Et c’est la remontée triomphale vers Paris pour Louison Bobet qui caracole dans le peloton et remporte son troisième tour de France. » J’étais pour Coria. Je suis déception.

2005-2006-2007-2008… Ben Nadal. Je ne l’ai jamais aimé puisqu’il a commencé, comme premier fait d’arme, à battre mon nouveau chouchou Roger à Miami. Je dis non mais il dit oui… c’est interminable ce règne. Il est pire que tous les Chang, les Courier et les Lendl du monde. Je m’en veux d’avoir tant gaspillé mon énergie vaudou sur ces trois-là. Nom de Dieu… qu’il dégage !

2009. Le miracle. Je crois qu’il me restait un peu de poudre vaudou. Soderling mérite une statue ou au moins un petit autel sur la plage arrière de ma voiture. Depuis 2007, je peux regarder le tournoi à la télé. Tout va mieux. Un mois plus tard, Roger dépasse mon chouchou Sampras mais je ne lui en veux pas. Deux jours après cette finale de Wimbledon, c’est la naissance de ma fille. La vie est belle. Je suis sur un nuage.

2010-2011-2012-2013-2014. Pfff… ben voilà. Retour sur terre. Nadal est trop fort. Les seuls à pouvoir un peu lui donner du fil à retordre sont Roger (finale 2011) et Djoko (demie 2013)… c’est chiant, je ne regarde pas les finales 2013 et 2014… je suis gavé. Heureusement, il y a d’autres tournois. Djoko ne m’emballe pas plus mais je le déteste un peu moins que Nadal. Je le supporte par défaut quand Roger perd en cours de tournoi.

Wawrinka Djokovic Rolabd-Garros 20152015. Putain d’ordinateur qui me lâche ! On vient de déménager et notre forfait télé vient de changer. On n’a plus LA chaîne du tennis, merde. Je vais dans un PC bang (cybercafé coréen) pour suivre la finale sur un streaming un peu bancal mais je vois l’essentiel. Je supporte Djoko seulement si c’est Nadal en face et là, c’est Stanimal. A 100% derrière le Vaudois qui me fait bien plaisir avec ses revers au laser. Les larmes de Djoko m’émeuvent tout de même. Je crois que c’était vraiment sincère.

2016. Le djokoslam. Je suis dans un resto avec des potes qui ne suivent pas le tennis. Le match est retransmis et on est aux premières loges, Un pote croit encore que c’est Agassi le numéro un mondial. D’autres croient que Murray est américain. Je me contiens, je suis très pédagogue et explique que le mec qui vient de gagner la finale a réalisé un exploit invraisemblable. On me croirait pro-Djoko alors que que je n’ai d’yeux que pour notre Roger. – « Il est fini Roger », me lance un ami peu avisé des choses du tennis. Je bafouille un peu, je lui dis qu’il est blessé et qu’il va revenir… sans y croire vraiment. Sale soirée. Patron, une bière !

2017. Le retour du terreminotaure. Trop content de la victoire de Roger en Australie, je regarde cette finale avec bienveillance. Certes, c’est un de mes chouchous qui est en face mais je ne me fais guère d’illusion. Le match est plié. Il est 1h30 du mat chez moi… je me dis que j’aurais dû aller me coucher plus tôt. Je bosse le lendemain à 8h.

2018. Nan mais merde, il va pas nous refaire une série de 5 le Rafa. Je regarde le premier set. Thiem est au bord de l’apoplexie. Je ne bosse pas le lendemain mais je m’en fous… je ne regarde pas jusqu’au bout. Ma bienveillance de 2017 a ses limites. Il fait franchement « iech » le taureau. Roger, bordel ressaisis-toi ! Il est sur tes talons.

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511 Responses to Mes finales de ‘Roland’

  1. Achtungbaby 10 juin 2022 at 13:47

    J’ai réussi à ne pas poster jusqu’à maintenant sur « mes finales à RG », mais là, plus le choix…

    Un de mes premiers souvenirs est en effet cette finale de 84. Moi, fan absolu de Big Mac, qui tapissait les murs de ma chambre. Autant dire 2 sets et demi de paradis. Avant l’enfer.

    Le genre d’issue à la France/Allemagne en 82 ou à la Wimbledon en 2019. Traumatisante à jamais.

    Certes la finale 84 de l’US Open a permis de cicatriser un peu la plaie, mais malgré tout, la rechute n’est jamais loin.

    Reste le souvenir de ce tennis de rêve du début de match.

    Sur le gars d’en face, je préfère ne rien dire, il symbolisait l’exact contraire de ce qui me fait aimer un sportif.

  2. Rubens 10 juin 2022 at 20:22

    Rattle And Hum, c’est moi qui dans un fil précédent avais osé une comparaison avec Séville 82, et c’est toi qui m’avais demandé d’arrêter avec les traumatismes. Pourquoi tu t’infliges ça aujourd’hui ?

    • Achtungbaby 13 juin 2022 at 08:44

      Je te rassure, je n’y pense pas tous les soirs en m’endormant ! Mais entre le thème « mes finales à RG » et l’arrivée sur le forum d’un fan de Lendl, avoue que les planètes sont alignées pour que les souvenirs douloureux remontent à la surface !

  3. Jo 12 juin 2022 at 08:57

    « Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur, le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » – George Gordon Byron

  4. Guillaume2 14 juin 2022 at 12:25

    Hello
    J’aurais voulu savoir comment poster un article.
    Merci pour votre aide.

    • Rubens 14 juin 2022 at 14:40

      Dans ton espace perso, à gauche dans le menu « Articles », tu dois voir apparaître l’option « Ajouter ». Si tu ne la vois pas, c’est que tu n’as pas les droits requis, et seuls les tauliers peuvent te les donner.

      J’avais eu le même problème à mon arrivée.

      Il me tarde de te lire !

    • Guillaume 15 juin 2022 at 08:42

      Normalement c’est bon, tu es passé ‘auteur’. Le CMS est assez intuitif mais n’hésites pas si besoin d’aide.

  5. Guillaume 15 juin 2022 at 09:21

    En attendant on ne sait toujours pas comment Babolat a vécu les 12e, 13e et 14e de Rafa :lol:

    • Babolat 16 juin 2022 at 02:01

      Comme un lundi. (alors que c’était dimanche). je te laisse imaginer le vrai lundi.

      • Babolat 16 juin 2022 at 02:10

        Plaisanterie mise à part, l’an dernier, j’ai regardé plusieurs fois les highlights de la demie entre Nadal et Djoko et je me disais que finalement le Djoker n’avait pas été si impressionnant, C’est surtout Nadal qui avait été en dessous de son niveau habituel. Certes, même pour sortir ce Nadal là, il fallait être costaud, ce que fut Djoko mais… c’était loin d’être du jambon premier choix, ma bonne dame. je me suis plaint au boucher et volatile pas que l’année suivante il me ramène carrément du sanglier avec sa belle hure. Du coup, la course de chars a tourné court (belle hure, course de chars… vous l’avez ?)… bon je vais me recoucher.

        • Rubens 16 juin 2022 at 09:22

          Le regard collectif porté sur le coup sur cette demi-finale de 2021 doit beaucoup au contexte du Covid. Le public était aux anges de pouvoir assister en présentiel à un Nadalovic de qualité, ils ont eu une dérogation (en cours de match) pour rester jusqu’à la fin, c’était une grande fête et tout le monde a été dithyrambique sur ce match. Tout simplement parce que c’est LE match qui symbolisait le retour aux affaires du tennis d’avant, après un an de nuit noire.

          Je garde quand même le souvenir d’un troisième set absolument monstrueux.

        • Guillaume 16 juin 2022 at 10:08

          ça plus le fait qu’on est entré dans un délire lacrymal du « c’est peut-être leur dernier match, il faut le savourer, c’est la fin du Big 4/3/2″… alors que chaque année les deux remettent ça sans sourciller. Un caisson par-ci, une piqûre par-là, et ça repart comme en 40 :lol:

          Moi je m’en fie au théorème de Rodgeur : ils suivent grosso modo les mêmes temps de passage, à cinq ans d’écart. Notez combien l’OA victorieux de Nadal a de similitudes avec celui de Roro en 2017, d’ailleurs. Et ouvrant derrière cette séquence à marcher sur l’eau et tout rafler quand le dos de l’un et le pied de l’autre étaient d’accord. Chez Rogé, ç’a duré en gros un peu plus d’un an (OA 17 – IW 18) avant de revenir à des standards plus « normaux » où tu gagnes encore de temps de temps, mais de plus en plus rarement, et de moins en moins gros. Nadal me semble en plein dans cette période euphorique où tout tourne en ta faveur : non seulement tu joues bien (quand les pépins physiques sont baillônnés) mais tu bénéficies à plein de ton aura légendaire contre des adversaires qui ne ‘veulent’ pas réellement te battre. La seule différence étant qu’en 2017 Fed le faisait aux dépens de figures déjà largement martyrisées au fil de carrière communes (Wawrinka, Berdych, Nishi, Cilic…) quand Nadal réserve le même traitement à des jeunots qui ont grandi avec des posters de lui et se montrent trop polis (quand ils ne remercient pas la Nadal Academy des moyens mis à leur disposition pour percer) : FAA, Zverev, Korda, Med, Shapo…

          Dans cette logique du théorème de Roger, Djoko a un an de moins que Rafa, donc lui a moyen de nous emmener encore jusqu’à 2024… De toute façon, outre le record de GC, il veut les JO et va tout faire pour tenir le choc jusque-là !

          • Anne 16 juin 2022 at 10:55

            Pour Djoko, il faudra juste voir si les conditions d’entrée sur le territoire ne changent pas, comment il gère son absence de compétition post Wimbledon (d’autant que la tournée asiatique est loin d’être assurée)… après Londres dans 15 jours, il n’est pas certain de pouvoir tâter du Grand Chelem avant… Roland Garros 2023. Lui qui prétend avoir eu du mal à s’entraîner faute de but précis, là il sera servi (croisons les doigts)

        • Elmar 18 juin 2022 at 19:04

          Je me suis tué à le répéter ici que le Nadal-Djoko l’an dernier était pas génial. Le seul truc impressionant de ce match fut la résilience hors norme de Rafa qui s’est battu avec les moyens du bord.

  6. Anne 17 juin 2022 at 14:30

    Après « attention, je vais essayer de jouer Roland Garros, mais je ne sais pas si mon pied va résister », Nadal vient donc de donner une conférence de presse pour dire « je vais tout faire pour participer à Wimbledon »… en même temps, il a raison puisque tous les médias reprennent mot pour mot sa com, sans aucune espèce de recul…

  7. Guillaume2 22 juin 2022 at 15:53

    Guillaume 2 pour Guillaume 1 : contre des adversaires qui ne ‘veulent’ pas réellement te battre.
    Je partage à 100% et me faisais la meme réflexion. FAA jusqu’à 3-3 au 5ème, il tient le match et là en 4 coups (Rafa commence à faire la gueule et il en met un peu plus), il s’écroule, perd le match et va au filet en souriant serré la main du neveu de coach Tony qui veut pas vraiment te coacher!!!!!
    Bref, après les gens critiquent Nole mais normal qu’il fasse la gueule quand il perd. Toi quand tu perds un match à ton tournoi régional contre un 15-4 qui slice tous ses revers et te casse les pattes, tu fais la gueule aussi non??? Marre de cette génération de jeunots qui ont peur! Alcaraz pour ça, il change la donne. La génération Agassi Sampras était prête à défoncer les Becker, Edberg et Lendl vieillissants. Et la génération 81/83 s’est fait un plaisir d’éteindre les Agassi Sampras. Safin à l’USO 2000, il met une vraie branlée à Sampras. Il a pas peur. Hewitt idem. Moi j’attends moins de respect des jeunes. Quant à Zverev, on peut presque parler d’acte manqué !!

    • Rubens 22 juin 2022 at 18:07

      Je vois ce que tu veux dire, mais je crois qu’il faudrait d’abord s’entendre sur le mot respect. Wilander et Edberg n’ont jamais manqué de respect pour leurs adversaires, pour autant ils n’ont jamais fait le moindre complexe quand il s’agissait de les battre. Respecter son adversaire est une chose, en avoir peur en est une autre. Félichou, c’est un jeune homme bien élevé, mais effectivement je crois qu’il a été trop gentil avec Rafa.

      Le seul de cette génération qui me semble prêt mentalement à les dézinguer, c’est Medvedev. L’année dernière il avait annoncé que défier Novak était source d’une motivation particulière pour lui. Il a joint le geste à la parole. Dont acte.

      Lequel Novak, en 2006-2007, était le seul à clamer haut et fort qu’il voulait battre le duo infernal. A l’époque j’avais pris ça pour de l’ambition, pas pour de l’arrogance. On connaît la suite. Par contre, fracasser sa raquette de rage après avoir pris un ace, ça c’est du manque de respect.

      Pour Zverev je suis assez partagé. Jusqu’au dernier Roland je trouvais que son côté nounours en faisait au final un joueur surcoté. Tout le monde, ou presque, s’est vautré au départ face au trio Fedalic en GC. Le problème, c’est qu’en GC, au bout de 5 ou 6 défaites sans aucune victoire face aux monstres, les chances de toucher au but commencent à diminuer. Et voila qu’au moment où on l’attendait presque le moins, il terrasse Alcaraz, son premier top 10 en GC (je crois), et sûrement pas le plus simple à affronter. La suite a évidemment été avortée…

      • Sebastien 23 juin 2022 at 03:55

        Sur Zverev et Alcaraz, c’est un match super solide, mais Alcaraz est pour l’instant moins bon sur format 5 sets que sur format 3 sets et joue un peu mieux sur dur (ou terre en altitude) que sur terre. Son pic de forme s’est situé à Indian Wells (il a vraiment déroulé jusqu’à Nadal, plutôt plus qu’à Miami ou Madrid où je l’ai trouvé très légèrement moins bon, sans doute un peu plus fatigué).

        Je ne sais pas quoi conclure de Zverev dont le niveau est quand même un peu fluctuant à parfois galérer contre des joueurs comme Baez à Roland, ou au contraire à battre Djokovic aux JO ou aux Nitto finals. Mais c’est vrai qu’il contre-perfe moins dans les Grands Chelems qu’à l’époque où il faisait 20 doubles par match.

        Difficile de désigner un « next gen » très fort mentalement. Alcaraz donne cette impression mais à confirmer sur la durée. Sinner semble solide aussi.

        Félichou trop gentil avec Nadal ? Nadal a par séquence très mal joué dans le match le premier set, voire quelques jeux du 4ème, par exemple, sans que Félix fasse grand chose de spécial sinon frapper fort et bien couvrir son terrain (ce qui est déjà bien).

        Attendre d’un joueur autre que Djokovic qu’il batte Nadal à Roland au 5ème set il faut une endurance que seul le Serbe possède sur terre battue. Félix avait beaucoup donné pour se relancer dans le 4ème.

        Sur dur en revanche pas mal de joueurs peuvent battre Nadal physiquement au 5ème set (même Pouille en 2016 à l’USO !)

  8. Nath 22 juin 2022 at 23:40

    Heu, quelqu’un a vu jouer Shapovalov récemment ? Depuis sa victoire contre Nadal à Rome, il en est à 6 défaites de suite, égalant son record personnel de fin 2020 (au moment où il était en course pour le Masters).

    • Sebastien 23 juin 2022 at 03:08

      Non pas vu jouer récemment. Mais pour un joueur de 23 ans, il a parfois des séquences où il joue comme un junior, à taper n’importe comment dans n’importe quelle position. Quand ça passe, c’est superbe mais quand c’est 50 fautes directes en 2 ou 3 sets, malgré son beau revers, c’est frustrant.
      Je me demande s’il n’est pas du genre à se relâcher mentalement un certain temps après une performance (comme battre Nadal à Rome encore que ce n’est pas sur la pure qualité de jeu qu’il gagne le match).
      On s’était tous enflammés en 2017 en disant qu’il avait du Nadal et du Federer dans son jeu, mais au niveau mental pour moi, il reste un junior au mauvais sens du terme, le plus souvent.

  9. Jo 25 juin 2022 at 14:35

    Je retombe sur ceci : https://www.youtube.com/watch?v=8b4-FZY64bg

    C’était vraiment bon. Ça me fait penser à ces one shot en Grand Chelem. Pas les accidents industriels, les vrais beaux vainqueurs individuels. Wimbledon en a connu quelques uns : Cash, Stich, Krajicek. Alors, bien sûr, il y a ceux qui bouffent tout, tatouent notre âme jusqu’au dégoût. N’empêche, ça doit être chouette d’arriver dans un grand tournoi et de sentir, jour après jour, tour après tour, que c’est toi le plus fort, que tu es indiscutable. Une fois, juste une fois.

    • Rubens 25 juin 2022 at 14:58

      Idem pour :
      – Rafter et Cilic à l’US
      – Noah, Gomez et Moya à RG (je ne mets pas Muster, que tout le monde voyait venir et qui subissait la pression du grand favori)
      – Korda à l’AO

      • Sebastien 25 juin 2022 at 23:49

        Quel dommage pour moi, d’être comme un con, né si tard, pour n’avoir pu voir aucun de ces matchs ! Mes premiers souvenirs d’enfance ça reste 2008, pas une très belle année.

        J’ai lu sur Stich des éloges de la part de Courier qui considère que c’était le joueur le plus fluide et le plus explosif qu’il ait jamais vu, plus que Sampras ou Federer.

        Krajicek est surtout référencé comme un joueur d’une puissance effroyable, service et coup droit en plus d’être bon volleyeur.

        Il semble qu’il avait la capacité de gêner Sampras par sa puissance et sa capacité à lire son service

        PS. : des news de Nathan ? Sérieux, je suis inquiet, j’espère qu’il n’a pas donné sa vie aux pyramides cannibales. Si c’est le cas, il restera pour moi un symbole plus merveilleux et plus émouvant que le soldat inconnu.

        Nathan, où que tu sois maintenant, je te dis merci.

      • Sebastien 26 juin 2022 at 00:11

        Rafter, j’ai l’impression que c’était avec Sampras le meilleur volleyeur de son époque (je considère Edberg ou McEnroe d’époques différentes). De tout ce que j’ai pu lire et highlighter, le mec avait l’air classe et gentil, complètement l’inverse des connards finis que sont Tomic et Kyrgios.

        Cilic, je pige pas trop comment il a pu atteindre un tel pic en 2014, et ne jamais y revenir (ou alors Fed était nul et Nishi pas dans son assiette ?). Un peu comme Tsonga en 2008 face à Rafa. Des perfs majuscules et un bon niveau après mais, plus jamais pareil.

        Gomez, ma mère le déteste à jamais vu qu’il avait massacré son big crush d’étudiante d’alors : Agassi. Evidemment personne ne savait que c’était en réalité la perruque qui avait fait perdre le gros Dédé.

        Quand je vois Agassi aussi gros et bouffi j’ai du mal à me dire que des filles a priori sensées l’idolâtraient. Quel naufrage, il doit s’empiffrer de beurre de cacahuète 24/7.

        Korda, yavait pas polémique car contrôlé positif à la la Nandrolone à Wimbledon, Marcelo Rios avait soutenu il y a qq années que Korda lui avait piqué le titre à l’Australian ??

        Je conseille la finale Rios-Agassi à Miami 98 trouvable sur YT : le talent incarné, prise de balle hyperprécoce, angles, mobilité, Agassi paraissait un pachyderme à côté. Ou alors Agassi avait arrêté la Tina pour être à ce point à côté de ses pompes ?

        • Anne 26 juin 2022 at 09:24

          Pour le Federer de l’US Open 2014, je pense qu’il avait un souci. Le dos peut-être déjà… en tous les cas, son US Open cette année-là est compliqué et il efface notamment des balles de match contre Monfils au tour précédent. Et ce qui me fait dire qu’il a peut-être un souci c’est que lors de la demi-finale de la Coupe Davis contre l’Italie la semaine suivante, il est exempté de double le samedi

          Après, sans avoir atteint son niveau stratosphérique de la fin de cet US Open, Cilic fait quand même deux autres finales de Grand Chelem après. Donc c’est loin d’être one shot aussi… mais il fait partie des joueurs qui comme il n’est ni une star, ni un NextGen, ni un Français, passé un peu sous les radars. Et ce d’autant plus qu’il a eu aussi quelques pépins physiques récemment

        • Guillaume 26 juin 2022 at 10:41

          Je sais pas s’il était blessé, mais ce qui est sûr c’est qu’il avait beaucoup cravaché sur cet été 2014, atteignant la finale des deux Masters 1000 américains. Il perd en finale à Toronto contre Jo et je suis à peu près sûr que s’il gagne cette finale, il ne va pas à Cincy derrière (grand classique préparatoire du Big 3 depuis qu’ils sont trentenaires de n’en jouer qu’un sur les deux avant NY). Sauf que le Rogé de 2014 est encore en reconstruction après son année 2013 catastrophique. Il a besoin de regagner gros pour acter son retour dans le game (autre chose que des Halle, Bâle ou Dubai) or il perd toutes ses grandes finales (Indian Wells, Monaco, Wimbledon et donc Toronto à ce moment en 2014, toutes défaites sur le fil). Alors il joue le coup à fond à Cincy et il s’arrache sur plein de matchs en trois sets, dont une finale absolument dégueue contre Ferrer… mais gagnée, enfin. Ma conviction est qu’il avait besoin de ce titre important (son plus gros depuis Cincy deux ans plus tôt) mais qu’à 33 ans, il a laissé des plumes physiquement dans l’enchaînement des deux M1000, ce qui va se payer à NY où Monfils « doit » le sortir dès les 1/4 (2 bdm, dont une vendangée sur une erreur grossière à la volée ou en penalty mi-court, je ne sais plus exactement).

          • Robin 26 juin 2022 at 21:23

            Tout à fait d’accord sur l’analyse de l’été 2014 de Federer. Une remarque néanmoins sur le match contre Monfils : ce dernier ne foire pas franchement ses deux balles de match, sur la première il loupe un passing très compliqué sur une grosse attaque de Federer, et il ne peut rien sur la seconde (coup droit gagnant en rentrant dans le court du Suisse).

            Je trouve intéressant de comparer cette tournée américaine avec celle de l’année suivante. En 2015 Roger sort aussi d’une finale à Wimbledon mais il fait cette fois l’impasse à Montréal ; il gagne assez facilement Cincy et roule globalement sur tout le monde à l’US Open, jusqu’à cette finale assez frustrante contre Djokovic…

            • Anne 27 juin 2022 at 07:19

              Dommage que le toit n’était pas encore monté en 2015. Peut-être que cela n’aurait rien changé au résultat de la finale mais au moins le match aurait débuté à l’heure

            • Guillaume 27 juin 2022 at 11:48

              Tu as raison sur les bdm de Monfils. Ma mémoire me joue des tours, je n’avais plus du tout ça en tête, ni le déroulé des points, ni même la tenue de Gaël… j’ai dû mélanger avec un autre match.

    • Colin 26 juin 2022 at 15:33

      Jo, Axel Bauer n’est pas un one-shot mais un two-shots:
      https://www.youtube.com/watch?v=KEjJG6sWDtU
      Alors à qui le comparer en tant que joueur de tennis ? Un joueur qui aurait cassé la baraque deux fois, à plusieurs années d’intervalle, et rien au milieu…

  10. Rubens 26 juin 2022 at 21:59

    Plusieurs choses à répondre, là…

    Les biais fictionnels pullulent dans le tennis. Entretenus comme il se doit par les fans, ils ont aujourd’hui une énorme caisse de résonance via les réseaux sociaux. Au point, parfois, de réécrire l’histoire officielle, elle-même parfois différente de ce qui s’est réellement passé sur le terrain.

    La perruque d’Agassi fait désormais office de sous-titrage de la finale de Roland 90, alors que le bouquin n’est sorti que 19 ans plus tard. Gomez, c’était un type en fin de carrière, du genre bien élevé, du genre à ne pas intervenir quand le Dédé minimise la victoire adverse avec cette histoire de perruque. Mais un joueur qui n’en avait rien à foutre de la perruque de Dédé, qui était déterminé à gagner Roland cette année-là, où son bourreau récurrent, celui-dont-on-ne-prononcera-pas-le-nom, était absent. N’en déplaise à Dédé et à sa cohorte de fans énamourés qui prennent Open pour les Tables de la loi, il y a eu un match ce jour-là. Et il suffit de le regarder pour voir que la perruque d’Agassi n’a rien à voir avec le fait que l’Equatorien, non seulement a soutenu la cadence infernale du Kid, mais a fait preuve d’une belle intelligence tactique en trouvant des angles croisés courts, notamment en revers, et en variant les trajectoires, les longueurs et les effets. L’Américain a plus subi que fait subir les échanges en fond de court, la victoire de Gomez est logique et méritée. C’est une chose de dire que le palmarès de Dédé est incomparablement supérieur à celui d’Andrès Gomez (ce qui n’était d’ailleurs pas forcément le cas au moment de ce match), c’en est une autre de parler uniquement de cette ridicule histoire de perruque quand il s’agit d’évoquer ce match. Si l’on reprend le post initial de Jo, Gomez rentre totalement dans le cadre des one-shoters qui ont vraiment été, le temps d’un tournoi du GC, meilleurs que les autres, qui en étaient convaincus au départ et qui n’en ont jamais douté.

    Rios… Je ne suis pas certain de beaucoup exagérer en disant qu’il signait ses contrats avec une croix. Dépourvu de toute qualité humaine nécessaire pour jouer un sport de haut niveau. Korda a bel et bien été contrôlé positif à Wimbledon, mais ça s’est passé 6 mois après sa victoire australienne. Rios est un Tomic chilien, il a effectivement dit ça au moment de la nouvelle du contrôle positif de Korda, mais si on commence à s’intéresser aux propos de Rios on n’est pas sortis… Ceci dit Sébastien, tu as raison de mentionner la finale de Miami 98, un chef-d’œuvre de finesse et de toucher.

    Et enfin, Rogé 2014… A ma connaissance, il n’a fait valoir aucune blessure après s’être fait dérouiller en demi par Cilic. Je me souviens d’un gratte-papier américain, en amont des quarts de finale, écrivant que Cilic et Monfils (en plus de Djokovic) avaient été les plus impressionnants jusque-là. Je plussoie. La différence, et elle est majeure, c’est que Gaël n’a pas terminé l’ouvrage, là où Marin n’a pas hésité une seule seconde. Si la carrière de Gaël Monfils a suscité autant d’exaspération, c’est en raison de ces quelques matchs, ou séquences, au cours desquels il dominait tellement son sujet qu’il n’était pas exagéré de voir en lui un potentiel vainqueur en Grand Chelem. Une demi Cilic/Monfils aurait été absolument explosive cette année-là et, pour peu que le Français se concentre juste sur ce qu’il avait à faire, il y avait une place bien réelle. Concernant Marin, on peut parler d’un alignement de planètes dans son jeu, parce qu’il sentait super bien la balle et était bien physiquement. Si surprise il y a, ce n’est pas qu’il batte Roger en demi, c’est qu’il ne lui ait pris que trois fois son service. Federer était totalement impuissant, totalement dominé tennistiquement. Ce n’était certes pas le grand Roger, mais il n’y avait pas photo. Et effectivement, on peut regretter pour Marin qu’il n’ait pas connu davantage de moments comme celui-ci, il aurait aujourd’hui un palmarès bien plus étoffé.

    • Elmar 27 juin 2022 at 06:57

      La demie de Cilic en 2014 est l’une des performances les plus hallucinantes que j’ai vues de ma vie.
      Il servait et retournait comme un dieu. Personne ne pouvait le battre ce jour-là.

      • Rubens 27 juin 2022 at 16:44

        Claro que si.

    • Anne 27 juin 2022 at 07:38

      Il y a des joueurs qui font valoir systématiquement des blessures pour expliquer leurs défaites (voire qui nous expliquent qu’ils hésitent même à participer à des tournois qu’ils finissent par s’enquiller au nez et à la barbe de tous leurs concurrents). Que ce soit sur le coup ou plusieurs semaines après et d’autres pas. Même quand le problème est plus que visible. La victoire de Cilic sur Federer en 2014 est la seule que le Croate compte pour l’heure face au Suisse. Sans doute aurait-il dû aussi gagner leur quart à Wimbledon en 2016 où il a d’ailleurs eu balle de match contre lui. Mais ces deux matchs mis à part auquel on peut rajouter la finale de Melbourne en 2018 où RF a été un temps rattrapé par ses émotions dans un match qu’il maîtrisait pourtant, leurs confrontations sont globalement à sens unique…. Donc pour moi, il n’est pas incongru de chercher aussi d’autres explications à ce match qui est une anomalie dans leur h2h. Après, oui, Cilic marchait sur l’eau en cette fin de tournoi mais Federer a fait un tournoi d’US Open poussif en général et n’aurait probablement même pas dû se hisser jusque-là…. Alors est-ce seulement le niveau exceptionnel de Cilic qui explique ce match survolé de la tête et des épaules ou bien aussi un peu le niveau + état de fatigue de son adversaire, selon le bon vieux principe des vases communicants ? Seuls les deux joueurs pourraient vraiment le dire en fait…

      Il y en a bien qui sont persuadés que Federer n’avait pas de problème à son genou lorsqu’il déclare forfait avant son 1/8e de finale à Roland Garros (même si la faute revient au Suisse et son tweet de communication pour le moins laconique voire bizarre) et qu’il l’a fait uniquement pour se reposer pour Wimbledon. Alors que son genou est déjà en vrac à Halle

      • Rubens 27 juin 2022 at 07:59

        « Il y a des joueurs qui font valoir systématiquement des blessures pour expliquer leurs défaites (voire qui nous expliquent qu’ils hésitent même à participer à des tournois qu’ils finissent par s’enquiller au nez et à la barbe de tous leurs concurrents) »

        Et il y a ceux qui n’ont pas besoin d’en arriver là : leurs fans le font à leur place.

        • Anne 27 juin 2022 at 08:26

          Donc pour toi quand un match est une anomalie dans l’historique des confrontations cela peut n’être dû qu’au niveau exceptionnel du-dit joueur ? Et ce même si ce joueur n’a jamais autant marché sur l’eau dans aucun autre événement ni avant, ni après ?

          • Anne 27 juin 2022 at 08:29

            *dans l’historique de leurs confrontations

          • Rubens 27 juin 2022 at 09:31

            Il n’y a que rarement des anomalies dans le H2H entre deux joueurs. Si la seule victoire de Marin avait été obtenue, par exemple, sur un abandon de Roger, là oui je pourrais parler d’anomalie. Une seule victoire dans un flot de défaites, ça peut en effet être dû à une blessure, ça peut aussi être dû à un adversaire en feu, et il arrive même que ce soit un mélange des deux. Qu’il y ait une ou dix victoires de Cilic sur Federer, ce n’est qu’une statistique.

            Le mieux est donc de s’en remettre à la vérité, à savoir celle du terrain.

            Et sur ce match, je n’ai aucun souvenir d’avoir vu Roger appeler le kiné, grimacer de douleur ou ne pas aller sur certaines balles. J’ai le souvenir, par contre (et toi aussi semble-t-il) d’avoir vu un Marin Cilic en totale lévitation. Il frappait comme un mulet, et presque tout rentrait.

            Ce qui est vrai en revanche, c’est que Roger, bien que n°2 mondial, n’affichait pas, depuis des mois, un niveau de jeu exceptionnel. Et le match qu’il a joué ce jour-là est dans la droite ligne de ce qu’il montrait depuis plusieurs semaines : assez moyen au regard de ses standards, et beaucoup de déchet.

            La blessure, elle est manifeste par exemple quelques mois plus tard, en finale de la CD. Mais là tout le monde était au courant. Il a joué son match contre Monfils avec le dos raide comme un piquet, et il ne courait pas bien vite. Gaël l’a désossé, et c’est tout à fait logique. Là oui on peut s’interroger sur ce qu’aurait été le sort du match si Roger avait été à 100%, puisqu’il est manifeste qu’il ne l’était pas. Ceci dit, le Français avait été énorme ce jour-là.

            Au départ, je réagissais à ton passage sur Roger blessé à l’US 2014, comme semblait en attester sa victoire miraculeuse contre Monfils en quarts. Je trouve ça injuste vis-à-vis de Marin. Et je trouve ça injuste aussi vis-à-vis de Gaël, qui a joué presque trois sets à un niveau hallucinant. Il me semble d’ailleurs que Federer a remporté ce match en réussissant à le faire durer, le Français s’éteignant progressivement au quatrième et surtout au cinquième set ; j’ai du mal à imaginer Roger réussir un tel tour de force en étant blessé.

            • Anne 27 juin 2022 at 11:19

              je ne dis pas qu’il était forcément blessé mais que son US Open de cette année là, couplé au fait qu’il est exempté de double la semaine suivante afin de lui éviter de jouer les trois jours de la demi-finale de Coupe Davis peut être un début d’explication…
              après si on attend de voir Federer appeler le kiné (ce qu’il fait quasi jamais, même quand il est vraiment très mal) ou abandonner (ce qu’il n’a JAMAIS fait) pour affirmer qu’il a pu jouer tel ou tel match amoindri… alors autant en déduire tout de suite qu’il n’a jamais été véritablement de sa carrière, hors ses 1+3 opérations aux genoux.
              Si un joueur perd dans les grandes largeurs une seule fois contre un autre joueur, c’est un peu plus que juste une statistique selon moi. Et le principe des vases communicants fait aussi qu’un joueur peut paraître plus exceptionnel qu’il ne l’est en réalité si son adversaire est amoindri… Après Cilic a été exceptionnel en demi-finale et en finale quoi qu’il arrive… mais la totale impuissance de RF à lire son jeu et à le retourner sur ce seul match interroge néanmoins un tant soit peu….

              Après Federer réussit bien à gagner la finale de la CD en se rebloquant le dos au milieu du premier set contre Gasquet sans que personne ne le remarque vraiment (même si plusieurs journalistes suisses avaient dit a posteriori avoir remarqué quelque choe)… et qui serait resté sous silence si Wawrinka plusieurs mois après n’avait fait état du texto qu’il reçoit alors lui disant de se préparer…

              Après que Monfils ait pu se liquéfier au moment où il avait le match en main, face à l’un des trois monstres, dans un Grand Chelem, c’est quand même pas tout à fait exceptionnel…

              Le clan Federer devrait finalement faire comme le clan Nadal : parler blessures constamment. Comme ça, non seulement il passe pour un warrior comme le sport n’en a jamais connu et et en plus, cela poste une petite astérisque sur chacune de ses défaites…

              • Anne 27 juin 2022 at 11:21

                quant au Monfils de CD 2014, l’idée véhiculée par beaucoup (sauf ici) depuis c’est que le Français marchait littéralement sur l’eau et que c’est bien là l’unique raison qui a fait qu’il marche sur Federer

              • Rubens 27 juin 2022 at 11:29

                Anne, je t’adore.

  11. Anne 27 juin 2022 at 07:49

    Je ne sais pas si certains d’entre vous lisent encore l’Equipe aujourd’hui mais les rédacteurs tennis auraient vraiment besoin de prendre la communication des joueurs avec un minimum de recul. Que ce soit celle de djokoslip que le journal laisse régulièrement propager sa « bonne » parole que ne renierait pas les antivax revendiqués. Ou celle de Nadal… encore aujourd’hui, Benito Perez n’aurait probablement pas osé écrire des communiqués aussi flagorneurs que les papiers de l’édition de jour…
    C’est d’autant plus dommageable selon moi qu’aujourd’hui le tennis est dans une très mauvaise passe médiatique. Wimbledon est quasiment absent des autres journaux. Passe quasi inaperçu partout… Vendredi, je prenais un verre avec un ami et a un moment j’en viens à parler tennis et il me dit qu’actuellement il n’y avait aucune grosse manifestation… quand je lui ai répondu que Wimbledon débutait ce lundi, il était très surpris. Et on parle de Wimbledon quoi…

  12. Anne 27 juin 2022 at 08:36

    Il semble que beaucoup d’observateurs mettent Berrettini deuxième favori pour cette édition de Wimbledon. J’aimerais bien mais j’ai du mal à le voir si haut pour le moment. Déjà parce que même si cela ne s’est pas vu dans les résultats qu’il a obtenus dans les tournois auxquels il a participé, il revient de blessure. Et il pourrait aussi payer la débauche d’énergie déployées récemment… ensuite, j’ai un peu peur de son mental si jamais il devait être en position de signer un exploit

    Même si ce serait bien que cette génération montre que l’exploit de Medvedev à NY l’an passé n’était pas qu’une feu de paille et prouve enfin qu’elle peut jouer les premiers rôles y compris dans les Grands Chelems

  13. Nathan 27 juin 2022 at 15:53

    Aujourd’hui, je suis Coréen.

    • Sam 27 juin 2022 at 16:02

      Pareil. Je suis Séoul.

    • Elmar 27 juin 2022 at 16:10

      Je suis Sangju.

    • Rubens 27 juin 2022 at 16:42

      Je suis Kwon, je suis au sud du 38ème Parallèle, je suis Croate, je suis Bosniaque, je suis calme, je suis vacciné, j’ai eu le Covid, je l’ai dit tout de suite et je me suis isolé, je n’ai jamais présenté de fausses attestations médicales et je n’ai jamais mis les pieds en situation irrégulière dans un pays étranger.

  14. Elmar 27 juin 2022 at 16:11

    C’est moi où le niveau de Kwon est par moment hallucinant?

    • Sam 27 juin 2022 at 16:35

      C’était trop beau. Faut vraiment qu’on ait faim de défaites du Serbe pour s’enflammer comme ça au premier set perdu…

    • Nathan 27 juin 2022 at 16:51

      Kwon peut jouer à un niveau très élevé par passage (en particulier il a une excellente réaccélération de la balle). Mais il reste fragile. A Roland, j’ai vu le Kwon / Rublev, Rublev aurait du perdre si le Coréen n’avait pas joué comme un kwon aux moments stratégiques, si je puis dire.

  15. Nathan 27 juin 2022 at 16:53

    Comment on dit merde en coréen ?

    • Elmar 27 juin 2022 at 17:16

  16. Nathan 27 juin 2022 at 16:57

    Quel sale tête, ce Serbe. Avce l’âge, toutes ses turpitudes se lisent sur son visâge. C’est le Dorian Gray du tennis.

  17. Sam 27 juin 2022 at 17:25

    « De toute façon, pour une exhibition à 60 000 euros, franchement, moi je viens, quoi qu’il arrive, même si on me conseille de ne pas y aller » : il n’est jamais décevant, Paire.

    • Elmar 27 juin 2022 at 18:33

      Que ce gars ait encore le classement pour aller toucher ses 60’000 euros, c’est un truc qui m’échappe.

      Après, qui dans sa situation ne ferait pas de même ? En un match, il gagne le double du salaire annuel moyen français.

      Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.

      • Sam 27 juin 2022 at 19:16

        Pas faux. Et il y a bien un moment où i va dégringoler, il le sait et doit se dire qu’il fera moins de pognon en Challengers.

        • Elmar 27 juin 2022 at 19:23

          Il a 36 tournois à son actif sur les 52 dernières semaines (dont les 4 GC et Miami et IW qui occupent deux semaines du calendrier)… Autant dire qu’il est allé toucher son cachet chaque semaine.

          Hormis un quart à Cinci l’an dernier (180 points), il n’a vraiment aucun résultat notable. 3 victoires pour 16 défaites en 2022.

          Sérieux, marre de le voir dans des tableaux.

          • Elmar 27 juin 2022 at 19:25

            Bon, ils quand même une victoire (et une défaite) en challenger et deux victoires en qualif de Madrid.

            6 matchs gagnés en 2022, tous niveaux confondus.

  18. Sam 27 juin 2022 at 19:46

    Question rituelle : quelqu’un a un Streeeeeam please ?!

    • Elmar 27 juin 2022 at 19:54

      La TV suisse diffuse plusieurs matchs si tu as un VPN

  19. Anne 28 juin 2022 at 09:42

    En conférence de presse, Mannarino s’est plaint de l’ambiance particulière de ce Wimbledon sans points. Et reconnait être venu pour le chèque, ajoutant « on n’est pas tous milliardaires ». En effet, lui est juste… millionnaire si on en croit ses seuls gains carrière qui s’élèvent à plus de 9 millions de dollars

  20. Rubens 28 juin 2022 at 10:14

    L’exclusion des joueurs russes, couplée à la suppression des points ATP pour ce Wimbledon, m’a ramené au boycott de Wimbledon en 1973. Un demi-siècle de tennis, et surtout de marche du monde, est passé par-là.

    Même en opérant les conversions monétaires, on conviendra que les joueurs de tennis de l’époque étaient moins riches que ceux d’aujourd’hui. Beaucoup d’entre eux, même professionnels, se faisaient payer leurs voyages aux quatre coins du monde par leur fédération. Malgré tout, presque tous ont fait la grève de Wimbledon, pour se montrer solidaires d’un – et un seul – d’entre eux.

    Il n’y a pas de gouvernance du tennis. Il n’y a même pas de début de gouvernance au sein des joueurs/joueuses. Chacun n’a en tête que son petit nombril. Ils auraient pu tous menacer collectivement d’un boycott de Wimbledon, et je ne suis pas certain que le Temple aurait accepté si facilement de disputer une épreuve avec des seconds couteaux britanniques classés entre la 200ème et la 500ème place, ils auraient été obligés de négocier.

    Mais non, l’absence de points ATP est certes une gêne, mais le prize money est le même, allons-y et tant pis pour ceux qui n’ont pas le bon passeport.

    Benoît Paire fait du Benoît Paire, il n’a aucun surmoi. Mais les autres ont tenu exactement le même raisonnement que lui.

    • Elmar 28 juin 2022 at 10:41

      En fait, si je ne dis pas d’ânerie, c’est le gouvernement britannique qui a pris des sanctions contre les athètes russes. Wimbledon n’a fait que suivre son gouvernement et je ne pense pas que la marge de manoeuvre des organisateurs était très grande.

      • Rubens 28 juin 2022 at 11:01

        Exact. Mais la marge de manoeuvre des joueurs, elle, l’était.

      • Elmar 28 juin 2022 at 11:21

        Oui les jours auraient pu boycotter le tournoi, mais ce dernier n’aurait pas pu infléchir la décision de son gouvernement.

        Boycotter, c’est du lose-lose avec aucun impact pour le preneur de décision : le gouvernement.

      • Anne 28 juin 2022 at 12:09

        en fait, selon un joueur du Conseil des joueurs, justement Wimbledon avait le choix entre plusieurs options et a choisi la plus drastique..;

        Ensuite Wimbledon ne s’est pas contenté de proposer le même prize money, le tournoi l’a augmenté. Difficile dès lors pour nombre de joueurs de dire non à l’une de leurs principales mannes financières

        • Anne 28 juin 2022 at 13:23

          et ce serait parce que justement Wimbledon avait le choix que l’ATP et la WTA (et l’ITF) ont pris cette sanction

    • Kristian 28 juin 2022 at 12:39

      ET puis, il y a peut etre plein de joueurs qui s’en foutent de l’exclusion des russes. Voire, qui trouvent ca normal. Apres tout, personne ne va boycotter la coupe du monde de foot, parce que la Russie en a ete exclue.

  21. Anne 28 juin 2022 at 12:10

    Alerte COVID !
    Après Cilic out pour cause de vous savez quoi… voilà Berretini obligé de déclarer forfait pour les mêmes causes…
    Sachant que Cilic a côtoyé récemment Nadal et Djokovic… oseront-ils seulement tester ces deux-là ?

    • Robin 28 juin 2022 at 12:18

      Dans son message sur Instagram, Berretini indique qu’il ressentait des symptômes légers depuis quelques jours (sous entendu sans test positif ?) et qu’il s’était isolé, mais qu’il a décidé de refaire néanmoins un test aujourd’hui, positif donc. Je me demande si l’organisation du tournoi impose des tests réguliers ou si chaque joueur gère individuellement… ce qui pourrait mener à certaines inéquités.

    • Kristian 28 juin 2022 at 12:33

      Nadal, c’est peu probable, car lui a (vraiment) eu le Covid en Decembre. Avoir deux fois le Covid a 6 mois d’intervalle, c’est quand meme un cas de figure tres rare.
      Apres, Cilic puis Berettini, la bonne etoile de Nadal continue. Sa moitie de tableau s’affaiblit considerablement.

      • Anne 28 juin 2022 at 13:26

        au contraire avec ces variants, c’est hyper fréquent de l’avoir plusieurs fois. J’ai plusieurs cas dans mon entourage de gens qui l’ont eu plusieurs fois cette année. On estime qu’on est protégé beaucoup moins longtemps qu’avec les premiers variants, de l’ordre de deux à trois mois….
        reste à savoir si Djoko l’a eu ou pas en avril avec son fameux virus contracté à ce moment là et qui avait curieusement des symptômes très similaires avec le COVID (mais lui a affirmé que c’était pas ça)

      • Nathan 28 juin 2022 at 14:14

        Vous avouerai-je qu’aux Pyramides, ma deuxième patrie, j’ai beaucoup pensé au BA-5 ?

        • Anne 28 juin 2022 at 18:25

          bien joué ! AS-tu soufflé sur la bonne partie du tableau ?

    • Colin 28 juin 2022 at 16:07

      Hurkacz vainqueur à Halle, tombe au premier tour.
      Berrettini vainqueur à Stuttgart et au Queen’s : forfait.
      Cilic, ancien finaliste, forfait.
      Zverev absent, tout comme les russes (pas pour les mêmes raisons, certes).

      Qu’est-ce qui reste pour empêcher Tic et Tac de se goinfrer une 43ème fois? Murray? Gasquet? Tsi²pas? Fritz? Alcaraz? Kyrgios? Norrie? Tim van Rijthoven?
      Pfff…
      Dès le mardi de la première semaine, c’est déjà plié. Triste.

      • Rubens 28 juin 2022 at 16:18

        Peut-être que Tic aura le Covid (ce sera la deuxième fois après l’Adria Tour en 2020), et qu’enfin il aura autour de lui des gens qui lui expliquent enfin ce qu’il faut faire en pareil cas ?

      • Anne 28 juin 2022 at 18:27

        j’ai découvert une stat hallucinante : en fait depuis des années, tout joueur qui ne s’appelle pas Federer et qui gagner le tournoi de Halle… perd au premier tour de Wimbledon. C’est ballot quand même (et heureusement pour le circuit RF s’est enquillé une dizaine de titres en territoire allemand)

    • Colin 28 juin 2022 at 16:15

      En fait c’est Iga Swiatek qu’il faudrait mettre face à Tic et Tac :mrgreen:

  22. Rubens 28 juin 2022 at 15:20

    Elmar, une menace de boycott ne débouche justement pas forcément sur un boycott. L’intérêt est de forcer la partie adverse à négocier. Wimbledon n’a rien eu à négocier, hormis avec l’ATP, mais là il n’y avait pas grand chose à négocier. Les dirigeants de Wimbledon ont misé sur le suivisme des joueurs et ils ont eu raison.

    Dans cette histoire, je reconnais l’un des traits de caractère de nos amis britanniques, un fil rouge de leur histoire et de leur politique. Nous faisons une erreur, nous nous en rendons compte, mais nous avons notre fierté et nous ne reviendrons pas dessus, dussions-nous déclencher une guerre au passage.

    Suggestions alternatives (même si c’est trop tard) :

    – accepter les joueurs russes, mais ne pas leur délivrer leur prize money. Vous jouez pour les points ATP et le prestige, mais pas pour l’argent.

    – variante plus retorse et plus vicieuse : récupérer le prize money des joueurs russes en fin de tournoi, et le redistribuer à l’Ukraine ou à une structure humanitaire ou militaire opérant là-bas. Plus un joueur russe ira loin, plus il alimentera le camp ukrainien/occidental. Vicieux, car si le joueur perd au premier tour il se verra accuser de n’avoir pas tout donné sur le terrain et d’être poutinophile. Vicieux surtout, car Poutine serait peut-être intervenu lui-même pour leur interdire de participer au tournoi. Mais alors c’aurait été la décision de Poutine et non celle de Wimbledon.

    Ne perdons pas de vue que le régime russe de Poutine n’a rien à envier au régime soviétique de Brejnev, et que les joueurs russes qui se distingueraient sur la question mettraient en jeu la vie de leur famille. Ils ont plus à perdre que des dollars.

    Au final, le tournoi ne fera peut-être que des perdants, puisqu’un cluster semble se dessiner à Wimbledon.

    • Anne 28 juin 2022 at 18:28

      Je crois que Rublev a proposé de reversé tout son prize money gagné à Wimbledon pour l’Ukraine

      • Rubens 28 juin 2022 at 19:24

        Rublev ?

        • Anne 28 juin 2022 at 22:08

          oui au moment où Wimbledon a annoncé son intention d’empêcher les Russes et les Biélorusses de jouer, il a dit leur avoir proposé cette solution (il fallait lire reverser et non reversé) mais que Wimbledon n’avait pas donné suite à sa proposition

          • Rubens 29 juin 2022 at 09:23

            Un point au crédit de Rublev, j’ignorais. Mais ça me confirme dans mon ressenti vis-à-vis de Wimbledon : une telle décision, ils l’ont prise tout seuls.

  23. Anne 28 juin 2022 at 18:32

    Si vous aviez un doute sur le côté égoïste d’un certain nombre de joueurs et joueuses, je vous conseille la conférence de presse d’Alizée Cornet… selon elle, il y avait un accord tacite à Roland Garros entre certains joueurs pour ne pas révéler un éventuel test positif au Covid. Et elle ajoute qu’il faut quand même les comprendre ces pauvres petits joueurs qui ont été contraints de manger leur pain noir depuis deux ans donc c’est quand même normal qu’ils puissent ne pas risquer de perdre un éventuel prize money pour un simple test positif

  24. Sam 28 juin 2022 at 19:46

    Pfff…Au moins j’ai pigé ce qu’était un vépéène, ok. Mais j’en veux pas. Et j’ai toujours pas de stream.

  25. Jo 29 juin 2022 at 07:39

    Durant Roland-Garros, j’ai joué les grippe-sous plaintifs et passéistes en m’élevant contre l’accès télévisuel payant à l’ensemble des courts. N’étant pas à une contradiction près, j’ai coutume de casser ma tirelire (petit cochon, rose, queue en tire-bouchon) à la fin juin pour en extraire dix balles et m’offrir un mois d’abonnement à beIN SPORTS. Pourtant cette année, j’ai eu, pas vraiment un pressentiment, plutôt une drôle d’impression. Au-delà de toute pingrerie, ce Wimbledon puait le fiasco, j’ai gardé mes sous. Un tour plus tard, la messe est dite. On devrait toujours écouter ses impressions.

    • Sam 29 juin 2022 at 08:15

      Hmmm…Tu as raison, je devrais peut être vivre avec mon temps et accepter que ces diffusions sont payantes…

    • Rubens 29 juin 2022 at 09:10

      Tu as eu le nez creux. Et ce n’est peut-être pas terminé.

  26. Sam 29 juin 2022 at 15:58

    « Casper ? Ah, lol i’t-a croqué Humbert ? » Enfin, presque. Bref…

  27. Elmar 29 juin 2022 at 21:36

    Le Murray-Isner de ce soir est assez sympathique.

    Longtemps que je n’avais pas vu Isner à ce niveau et Murray est totalement déchainé dans sa communion avec le public. Il vient de remporter le TB du 3ème pour recoller à deux sets à un.

    Un mot sur ce dernier que je trouve beaucoup plus exubérant cette année que d’habitude. Fini l’ambiance feutrée, place aux éclats de voix, aux « popopopo pololo », et pas uniquement quand Murray joue.

    • Elmar 29 juin 2022 at 22:24

      Très bon Isner. Il sort Murray en 4 sets. La deuxième balle de John est quand même hallucinante. En voilà un qu’il faudra sortir.

    • Kristian 30 juin 2022 at 09:49

      Ouai, sa deuxieme balle est presque plus impressionante que la premiere. Ok, il fait le point presque toujours sur la premiere, mais sa deuxieme tourne a 185/190 k/h et sur gazon elle le met dans une position ou le second coup est souvent gagnant

  28. Kristian 30 juin 2022 at 17:48

    J’ai du louper quelque chose a un moment donne, mais je me rends compte qu’il n’y a que 60 secondes entre les changements de cote. C’est une regle specifique a Wimbledon? Depuis quand?

  29. Colin 30 juin 2022 at 21:52

    « Benjamin Bonzi, battu par Brooksby. »
    Cette phrase me rappelle une blague où il est question du Prince Charles dans une baignoire et de son valet Brumble. Les connaisseurs apprécieront.

    • Sam 1 juillet 2022 at 08:28

      Colin ! J’aime pas quand je comprends pas ! Allez quoi !

    • Colin 1 juillet 2022 at 08:42

      Vengeance vengeance, moi je n’ai rien compris à ton Lolita/Humbert !!!

    • Colin 1 juillet 2022 at 08:58

      Le Prince Charles est de retour dans son manoir après une dure journée passée à chasser. Il hèle son vieux majordome, Brumble.
      -Brumble?
      -Yes my Lord?
      -Faites moi couler un bon bain chaud, s’il vous plait. J’ai bien besoin de détente et de repos…
      -Yes my Lord.
      Le bain est prêt ; Brumble revient…
      -Your bath is ready, my Lord; as warm as you like
      -Very well, my dear.
      Le Prince se rend dans sa salle de bains pour se relaxer voluptueusement dans l’eau chaude. Quant à Brumble il se retire à l’office, à l’étage en dessous.
      Quelques minutes plus tard, le Prince Charles, toujours en pleine relaxation dans sa baignoire, voit Brumble pénétrer dans la salle de bains, portant une bouteille de bière bien fraîche sur un plateau…
      -Mais enfin Brumble, qu’est-ce qui vous prend, old chap ? Je ne vous ai pourtant pas appelé !
      -But my Lord, je vous ai pourtant très distinctement entendu dire « Brumble, Brumble ; bring me a bottle of brown beer »…

      • Sam 1 juillet 2022 at 15:33

        Je ne pige toujours rien….

      • Colin 1 juillet 2022 at 16:33

        Forcément, c’est une blague faite pour être racontée oralement, pas pour être lue. Tout est dans la façon dont tu prononces « Brumble, Brumble ; bring me a bottle of brown beer »…
        Et dans l’audience, les seuls qui ne rient pas sont ceux qui n’ont jamais pété dans leur bain.

        • Sam 2 juillet 2022 at 10:36

          Ok…Qui n’ont jamais pété dans leur bain, en anglais, donc.

  30. Montagne 1 juillet 2022 at 08:50

    Dans Lolita de Nobokov, le personnage amoureux de Lolita s’appelle Humbert, non ?

    • Colin 1 juillet 2022 at 08:59

      Oui mais quel rapport avec Casper Ruud?

      • Sam 1 juillet 2022 at 15:35

        Aucun rapport avec Ruud, c’est tombé sur lui par hasard et je cherchais un jeu de mots avec Humbert. Rien trouvé de mieux que « lol i’t’a »…

      • Guillaume 1 juillet 2022 at 16:58

        Merveilleux votre numéro de duettistes, parfait pour finir la semaine. On en redemande !

  31. Jo 1 juillet 2022 at 17:58

    L’instant cocorico. 977/1000 au certificat Voltaire. Amis lettrés, nous lutterons jusqu’au bout contre la barbarie orthographique : https://www.youtube.com/watch?v=a1r8Ad6nFSA

  32. Rubens 1 juillet 2022 at 20:35

    Ca part complètement en vrille, j’adore !

  33. ConnorsFan 2 juillet 2022 at 21:34

    Parlant de partir en vrille, le match Kyrgios-Tsitsipas nous rappelle les dérapages des années 70. Peut-être même plus violent que tous les Connors-McEnroe. Curieusement, c’est Tsitsipas qui perd la tête plus que Kyrgios. Je crois avoir noté 2 balles frappées vers le box de Kyrgios et 3 boulets de canon dirigés vers Kyrgios durant le jeu. Pour ne rien arranger, Kyrgios joue bien, sert bien et bénéficie de la générosité du filet à des moments critiques. Pas convaincu que Tsitsipas saura contrôler ses émotions s’il perd le match…

    • ConnorsFan 2 juillet 2022 at 21:56

      Pour ne pas être en reste, Nadal a fait venir Sonego au filet pour lui dire quelques mots durant leur 3ième set, et ils ont eu une discussion assez animée après la poignée de main finale. On ne sait pas, pour le moment, ce qu’ils avaient à se dire.

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