Premier tour de Coupe Davis : Nalbandian en guest star

By  | 8 mars 2010 | Filed under: Coupe Davis

A part Suède-Argentine, digne remake de la Nuit des morts-vivants avec David Nalbandian dans le rôle principal et le duo Joachim Johansson – Andreas Vinciguerra servant de casting support, les autres rencontres de ce premier tour ont été plutôt décevantes, souvent pliées dès le premier jour voire le deuxième tout au plus. Comme le dirait les Red Hot, Shallow be thy game (La prestation est superficielle).

Espagne – Suisse (4-1)

Dans une rencontre entre deux équipes très touchées par les absences, c’est finalement l’Espagne qui s’en est sorti logiquement. Pourtant, la Suisse semblait pouvoir espérer s’imposer après la victoire de Stanislas Wawrinka sur Nicolas Almagro (préféré à Robredo jugé hors de forme), en cinq sets lors de la première rencontre. Dans ce match entre deux joueurs au mental très friable, c’est l’Espagnol qui a craqué avec un taux désastreux de conversion de balles de break qui lui a fait perdre les deux derniers sets alors qu’il semblait avoir le match en main.

Mais David Ferrer a rapidement remis les deux équipes à égalité en corrigeant Marco Chiudinelli dans le deuxième match.

Le double allait donc s’avérer décisif, surtout pour les Suisses. Mais le choix criminel (disons-le !) de Severin Lüthi, le capitaine suisse, de sélectionner Yves Allegro en double a définitivement mis fin aux espoirs suisses avec une défaite du double suisse Allegro – Wawrinka face à une paire espagnole pourtant douteuse associant un Robredo pas en confiance à l’inexpérimenté Marcel Granollers (même si ce dernier est un bon spécialiste de double).

Ne restait plus à David Ferrer qu’à plier l’affaire en écrasant Wawrinka, épuisé par sept heures de match en deux jours. L’Espagnol confirme ainsi qu’il est une vraie valeur sûre sur terre avec ses dix victoires en autant de rencontres sur cette surface en Coupe Davis. Pour le panache, Nicolas Almagro vient à bout de Chiudinelli en deux sets secs.

L’Espagne se pose donc en favorite à sa propre succession avec cette victoire relativement facile face à une équipe correcte (un Top 20 et un Top 60) alors que les Ibériques étaient privés de leurs trois leaders et de leurs deux joueurs de double. Le prochain tour en France sera un vrai test sur la capacité des Espagnols à remporter la compétition. Il leur faudra sans doute la présence de Nadal ou de Verdasco voire des deux pour espérer l’emporter car Ferrer n’a pas prouvé grand-chose sur dur ou en indoor en Coupe Davis et les performances de Ferrero sur ces mêmes surfaces actuellement ne sont pas énormes non plus. Les Espagnols partiront légèrement favoris tout de même mais avec peu de marge de manœuvre. S’ils réussissent à passer, il sera alors très dur de les arrêter sur le chemin d’une troisième victoire consécutive.

Pour les Suisses, il ne leur reste que les yeux pour pleurer après cette rencontre où il y avait les moyens de passer. Et d’espérer se maintenir avec le retour de Roger Federer pour les barrages. Mais la Suisse vient encore de gaspiller une occasion de remporter la compétition.

Wawrinka bat Almagro 3/6 6/4 3/6 7/5 6/3

Ferrer bat Chiudinelli 6/2 7/6 6/1

Granollers-Robredo bat Allegro-Wawrinka 7/6 6/2 4/6 6/4

Ferrer bat Wawrinka 6/2 6/4 6/0

Almagro bat Chiudinelli 6/1 6/3

France – Allemagne (4-1)

La France a évité le bide sidéral en se qualifiant assez facilement face à l’Allemagne. Si elle a été plutôt rassurante dans l’ensemble, des inquiétudes persistent.

Gaël Monfils a d’emblée pris le meilleur sur Philipp Kohlschreiber, une victoire très importante non seulement pour l’équipe mais aussi pour le joueur afin d’éviter le « syndrome Cornet ». Sans sortir un grand match, Monfils fait ce qu’il faut alors que son adversaire et lui-même n’étaient pas en grande confiance depuis quelques semaines sur le plan des résultats.

Jo-Wilfried Tsonga a confirmé cet avantage dans le second match mais il a souffert face à Benjamin Becker, dans la continuité de sa rencontre face aux Pays-Bas l’an dernier. Pas forcément très sécurisant. On pourra aussi lui accorder le bénéfice du doute puisqu’il a fait l’essentiel en ramenant le deuxième point des Bleus.

Pour assurer la qualification, la nouvelle paire Julien Benneteau – Michaël Llodra a livré un match correct face à une paire intéressante Christopher Kas – Philipp Kohlschreiber, qui associait un bon joueur de double avec un Top 30 en simple habitué à jouer en double également. Mais il est clair que cette nouvelle paire française va devoir travailler si elle veut devenir une solution viable en Coupe Davis pour l’équipe, capable de ramener des points décisifs.
Néanmoins, l’équipe de France de Coupe Davis ne serait pas ce qu’elle est sans son petit bide du week-end avec le début de match plus que moyen de Tsonga face à Simon Greul, 58e mondial, puis la blessure à la cheville du numéro 1 français contraint à l’abandon. C’est finalement Julien Benneteau qui a parachevé le succès français avec une nette victoire sur Benjamin Becker.

La France a plutôt rassuré dans cette rencontre en éliminant facilement une bonne équipe allemande (deux Top 40) alors que les deux leaders français n‘ont pas brillé par leur forme récemment. Mais vu l’adversaire qui se profile, on peut faire la fine bouche sur les deux prestations de Tsonga qui n’a pas totalement convaincu. La France aura sa carte à jouer à domicile face à l’Espagne (même au complet) mais il faudra élever le niveau de jeu pour espérer la qualification.

Pour l’Allemagne, il faudra en passer par les barrages où l’équipe devrait bénéficier d’un statut de tête de série qui la protégera, en théorie, d’une mauvaise surprise.

Monfils bat Kohlschreiber 6/1 6/4 7/6

Tsonga bat Becker 6/2 6/3 6/7 6/3

Benneteau-Llodra bat Kas-Kohlschreiber 6/1 6/4 1/6 7/5

Greul bat Tsonga 4/6 6/2 1/0 ab.

Benneteau bat Becker 6/2 7/5

Russie – Inde (3-2)

Très critiqué après la défaite en Israël l’an dernier, Shamil Tarpischev sortira un peu rassuré de cette rencontre où la Russie s’est imposée malgré les blessures.

Dans le premier match, le forfait de dernière minute d’Igor Andreev (lui-même remplaçant de Davydenko, blessé au poignet) a failli mettre d’emblée la Russie en difficulté tant l’équipe manquait de réservoir avec les absences de Davydenko donc, mais aussi de Dmitry Tursunov. Son remplaçant, Igor Kunitsyn, repassé en dehors du Top 100, a souffert face au numéro 1 Indien, Somdev Devvarman, d’un classement voisin. Mais après deux sets très accrochés (l’Indien a mené un set à rien et a eu un break d’avance dans le deuxième), le joueur russe a inversé la tendance et s’est imposé en quatre sets.

Mikhaïl Youzhny  a accentué l’avance russe dans le deuxième match mais le score est plutôt flatteur puisqu’il a beaucoup souffert pendant un set et demi face aux coups gagnants de son adversaire, Rohan Bopanna (416e mondial), mais le Russe a pris le large quand Bopanna a commencé à multiplier les fautes directes avec son jeu à hauts risques.

On sait le double russe faible depuis plusieurs années et il n’a donc pas été étonnant de voir les Indiens revenir au score avec la 23e victoire consécutive de la paire Paes – Bhupathi en Coupe Davis, qui a écarté très facilement la paire Gabashvili – Kunitsyn.

Mais Youzhny a rapidement qualifié la Russie en battant facilement Devvarman dans le quatrième match. Pour l’honneur, Bopanna a battu Gabashvili dans le dernier match.

Pour les Russes, cette prestation n’est ni vraiment rassurante ni vraiment inquiétante dans l’optique du prochain tour à domicile face à l’Argentine. Ils ont perdu un match de double quasiment ingagnable (des paires de très haut niveau se sont cassées les dents sur le duo Paes – Bhupathi, encore dans le Top 10 en double tous les deux) et un match comptant pour du beurre. Mais il leur faudra clairement être au complet s’ils veulent battre l’Argentine, surtout si le retour au plus haut niveau de Nalbandian se confirme. Le double sera décisif dans cette rencontre entre deux équipes ne disposant pas d’une paire de spécialistes vraiment efficace.

Pour l’Inde, la qualité de jeu montrée ce week-end laisse penser que l’équipe peut se maintenir surtout avec son statut probable de tête de série.

Kunitsyn bat Devvarman 6/7 7/6 6/3 6/4

Youzhny bat Bopanna 6/4 6/2 6/3

Paes-Bhupathi bat 6/3 6/2 6/2

Youzhny bat Devvarman 6/2 6/1 6/3

Bopanna bat Gabashvili 6/4 6/1

Suède – Argentine (2-3)

Après le double, il était couru d’avance que c’était Nalbandian qui allait apporter le point décisif. Comme un mauvais scénario américain. Mais ça fait toujours plaisir.

Pourtant, la Suède prenait l’avantage avec la victoire de Robin Soderling sur Eduardo Schwank, 64e mondial, mais le N°1 Suédois n’a pas fait grande impression face à ce terrien, impression qui se confirmera tout au long du week-end.

Dans la foulée, un choix discutable du nouveau capitaine suédois, Thomas Enqvist, allait s’avérer infructueux. Si préférer Joachim Johansson à Andreas Vinciguerra n’est pas dans l’absolu totalement absurde vu que le premier nommé a battu deux Tops 30 fin 2009, ce choix reste discutable car Johansson n’avait disputé aucune rencontre en 2010 au contraire de Vinciguerra qui avait en outre fait très bonne impression en Coupe Davis pour son retour la saison passée. Sans refaire l’histoire, la prestation de Vinciguerra le dimanche face à Nalbandian, dont le tournoi de Buenos Aires a déjà montré qu’il valait déjà mieux que la 73e place de Leonardo Mayer, laisse planer un gros doute sur ce choix d’Enqvist lors du deuxième match, qui s’est soldé par la victoire de Mayer en quatre sets.

En double, nous avons assisté au retour très attendu de David Nalbandian, appelé de dernière minute dans l’équipe et associé au bon joueur de double Horacio Zeballos. Face à une paire suédoise Lindstedt – Soderling qui présentait pourtant certaines garanties (un bon joueur de double associé à un très bon joueur de simple, deux joueurs qui ont déjà été associés et victorieux ensemble), la paire argentine s’est imposé en trois sets, marquant ainsi le grand retour de Nalbandian qui reprend sa cape du Superman argentin. On pourra encore une fois trouver plus que discutable le choix d’Enqvist de se priver de Simon Aspelin au profit de Robert Lindstedt alors que ce dernier joue à un niveau en double nettement inférieur à celui du premier nommé. Surtout qu’en plus, Aspelin a été sorti de l’équipe pour faire entrer … Joachim Johansson.

Soderling remet difficilement les deux équipes à égalité dans le quatrième match face à Mayer, confirmant ainsi qu’il n’était pas dans une forme optimale ce week-end. Avant donc que Nalbandian n’endosse le costume du sauveur national comme prévu en battant en quatre sets Vinciguerra, préféré à Johansson cette fois, alors que l’Argentin a été très proche de perdre le premier set.

Pour l’Argentine, le prochain tour en Russie représentera un bon test pour connaître les capacités réelles de cette équipe.  Il leur faudra le retour de Juan Martin del Potro pour espérer faire quelque chose et, si le retour de Nalbandian se confirme, l’Argentine aura alors sa chance face à des Russes qui n’ont pas convaincu ces derniers temps. Le match sera en tout cas serré.

Pour la Suède, le barrage sera déjà critique, surtout pour le capitaine dont les choix ont été plus que critiquables ce week-end. Le statut probable de tête de série pour les barrages devrait néanmoins aider les Suédois à se maintenir.

Soderling bat Schwank 6/1 7/5 7/6

Mayer bat Johansson 5/7 6/3 7/5 6/4

Nalbandian-Zeballos 6/2 7/6 7/6

Soderling bat Mayer 7/5 7/6 7/5

Nalbandian bat Vinciguerra 7/5 6/3 4/6 6/4

Croatie – Equateur (5-0)

La rencontre était particulièrement déséquilibrée puisque même sans Ivan Ljubicic et Mario Ancic, les Croates partaient favoris, et même une absence de Marin Cilic ou Ivo Karlovic n’aurait su remettre en cause ce statut. Tout a été conclu dès le premier match qui a mis fin aux espoirs équatoriens.

On savait une victoire de Nicolas Lapentti sur Karlovic possible tant le Croate est médiocre sur les longs échanges et sur les matchs en cinq sets, alors que l’Equatorien excelle dans ces domaines. Le scénario du match en cinq sets a bien eu lieu mais la surface, Lapentti n’étant désormais réellement efficace que sur terre, et l’âge de l’Equatorien ont finalement sauvé le géant des Carpates d’un nouveau naufrage en Coupe Davis alors que le vétéran sud-américain menait deux sets à un.

Après cela, tout était fini. Cilic a logiquement écrasé Giovanni Lapentti, le frère cadet de Nicolas. Puis la paire Cilic – Karlovic s’est chargée de finir le travail en double face aux deux frangins.

Les deux remplaçants croates, Ivan Dodig (ancien international bosniaque par ailleurs) et Antonio Veic qui ont plusieurs points communs (tous deux nés à Zagreb, ils ont tous deux atteint le deuxième tour de l’Open d’Australie après être passé par les qualifications et font partie des fameux Pygmées de Croatie puisqu’ils mesurent tous deux moins d’1,85m mais bon vous vous en fichez, je sais), ont battu les réservistes équatoriens, Ivan Endara et Julio Cesar Campozano pour décrocher le 5/0.

Au prochain tour, les Croates se déplaceront en Serbie où ils ne partiront pas favoris en l’absence probable de Ljubicic (retraite internationale), et vu que Karlovic semble encore fébrile en Coupe Davis et que les Serbes choisiront sans doute la terre battue qui leur a réussi face aux Américains. Tout reposera donc sur le talent de Marin Cilic. Toutefois, la grande fébrilité de Djokovic ce week-end montre qu’une victoire n’est pas utopique.

Pour les Equatoriens, il s’agissait peut-être de la dernière rencontre dans le Groupe mondial avant un bon bout de temps puisqu’une défaite en barrages signifierait sans doute la retraite de Nicolas Lapentti. Or les Equatoriens ne bénéficieront pas d’un statut de tête de série sauf si les Australiens n’y sont pas.

Karlovic bat N. Lapentti 6/2 5/7 6/7 6/3 6/4

Cilic bat G. Lapentti 6/4 6/3 6/3

Cilic-Karlovic bat Lapentti-Lapentti 7/6 6/3 7/5

Veic bat Campozano 6/3 7/6

Dodig bat Endara 6/1 6/3

Serbie – Etats Unis (3-2)

Dans une rencontre où la Serbie partait favorite en raison de la surface et des absences d’Andy Roddick et de James Blake (meilleur joueur américain sur terre battue en statistiques pour ceux qui me critiqueront de l’avoir cité !), la hiérarchie a été respectée mais ce ne fut pas dans la facilité.

Pour le premier match, le choix de Viktor Troicki plutôt que de Janko Tipsarevic se discutait vu la forme des deux hommes mais il a été payant avec la victoire de Troicki sur Isner en quatre sets, dans un match où Isner n’a pas démérité en tentant de faire le jeu (oui oui) mais en faisant définitivement trop de fautes pour s’imposer sur terre battue et en étant extrêmement peu réaliste (2/11 dans la conversion de balles de break contre 4/9 à son adversaire).

Novak Djokovic confirmait l’avance serbe dans la foulée mais le match aurait pu prendre une toute autre tournure si Querrey avait su être plus opportuniste, notamment dans le deuxième set gagné au tie-break par le numéro 2 mondial.

Evènement dans le double, les frères Bryan n’ont pour la première fois (en double messieurs ; je précise pour ceux qui parleront du double mixte) pu jouer ensemble puisque Mike a été victime d’une intoxication alimentaire. Ce qui n’a pas empêché Bob Bryan, flanqué d’Isner pour l’occasion, de relancer les Etats-Unis avec une victoire en quatre sets sur le duo Tipsarevic – Zimonjic.

Djokovic a finalement apporté la victoire aux Serbes dans le quatrième match mais il fut une nouvelle fois très fébrile et a dû attendre le cinquième set pour venir de justesse à bout de son adversaire. Encore une fois, Isner a fait un peu trop de fautes pour espérer s’imposer sur une surface aussi exigeante que la terre battue mais il a montré une nouvelle fois que sa qualité dans le jeu est supérieure à celle d’un Karlovic, et ce même si les deux joueurs ont les mêmes armes principales. Pour l’honneur, Querrey a battu Troicki en deux sets.

Au prochain tour, la Serbie rencontrera la Croatie et devrait donc choisir la terre battue pour gêner considérablement Karlovic. La Serbie partira favorite dans ce derby mais il lui faudra sans doute un peu élever son niveau de performances pour espérer battre Cilic. Il faudra notamment beaucoup moins de fébrilité de la part de Novak Djokovic, extrêmement médiocre au service tout au long du week-end avec 17 double fautes.

Pour les Etats-Unis, il y aura la déception d’une élimination de justesse alors qu’une victoire d’Isner dans le match 4 aurait pu tout faire basculer, mais la rencontre est finalement plutôt encourageante sur une surface absolument pas favorable aux qualités des joueurs américains. Flanqués d’un statut de tête de série, ils devraient se maintenir facilement mais attention à un tirage piège du style Brésil ou Italie sur terre.

Troicki bat Isner 7/6 6/7 7/5 6/4

Djokovic bat Querrey 6/2 7/6 2/6 6/3

Isner-B. Bryan bat Zimonjic-Tipsarevic 7/6 5/7 7/6 6/3

Djokovic bat Isner 7/5 3/6 6/3 6/7 6/4

Querrey bat Troicki 6/2 7/5

Chili – Israel (2-1)

On savait les Israéliens extrêmement faibles sur terre battue, ils ont eu à cœur de préserver cette réputation.

Dudi Sela, bien moins en forme que l’an dernier, a tout d’abord fait illusion le temps d’un set face à Nicolas Massu avant que celui-ci n’embraye pour amener le premier point au Chili. De même, Harel Lévy surprend Fernando Gonzalez dans le premier set puis baisse pavillon dans les trois sets suivants.

Même la paire de double Erlich – Ram, pourtant une des meilleures du monde et habituée à jouer ensemble, a dû batailler ferme pour venir à bout d’un duo Paul Capdeville – Jorge Aguilar qui n’a de référence réelle ni en simple ni en double. Bref, on voit mal comment Israël pourrait remporter cette rencontre demain.

Au prochain tour, le Chili aura une vraie carte à jouer à domicile face à la République Tchèque, même si les Tchèques ont montré en Belgique qu’ils pouvaient bien jouer sur cette surface. Le retour dans la sélection de Gonzalez, qui s’était retiré de l’équipe l’an dernier pour protester contre l’incompétence de sa fédération, en fait un team redoutable.

Pour Israël, si la défaite se confirme, il faudra en passer par un barrage où l’équipe bénéficiera d’un statut de tête de série qui ne sera pas de trop. Un déplacement sur terre battue en Italie ou au Brésil pourrait là aussi s’avérer fatal.

Massu bat Sela 4/6 6/2 6/2 6/4

Gonzalez bat Levy 2/6 6/3 6/4 6/4

Elrich-Ram bat Aguilar-Capdeville 6/7 7/6 2/6 6/1 6/0

Belgique – République Tchèque (1-4)

Les finalistes de l’édition précédente se sont sortis sans problème du piège de la terre battue belge.

Dès le premier match, Tomas Berdych inflige une correction à Olivier Rochus pour mettre les choses au point.

Radek Stepanek continue tranquillement sur cette lancée face à Xavier Malisse même si le Belge a semblé monter en puissance au fil du match.

Enfin, l’habituel duo Berdych – Stepanek qualifiait leur équipe en double face à Olivier Rochus et Steve Darcis en trois sets.

Pour l’honneur, Steve Darcis bat le célébrissime Jan Hajek avant que le spécialiste de double Lukas Dhouly ne batte Christophe Rochus.

Au prochain tour, la République Tchèque devrait avoir affaire à un déplacement périlleux au Chili de Fernando Gonzalez.

Pour la Belgique, il faudra passer par un barrage, exercice périlleux mais la densité correcte de joueurs pour une nation de ce niveau sera d’un grand secours.

Berdych bat O. Rochus 6/3 6/0 6/4

Stepanek bat Malisse 6/2 6/4 7/6

Berdych-Stepanek bat O.Rochus-Darcis 7/6 6/0 6/3

Darcis bat Hajek 7/6 1/6 6/4

Dhouly bat C. Rochus 1/6 7/6 7/5

Et pour le reste…

L’Uruguay de Pablo Cuevas a gagné le droit d’affronter le Brésil pour une place en barrages en battant la République Dominicaine, alors que la Colombie de Giraldo les disputera après sa victoire face au Canada.

L’Australie, sans Hewitt mais avec Tomic, a battu Taiwan et affrontera le Japon, tombeur des Philippines sans Nishikori, pour obtenir une place en barrages. Pendant ce temps, l’Ouzbékistan d’Istomin a perdu face à la Chine qui rencontrera le Kazakhstan, tombeur de la Corée du Sud, pour une place en barrages.

L’Autriche de Melzer et Koellerer gagne sa place en barrages en battant la Slovaquie de Lukas Lacko.

L’Italie de Volandri, Bolleli et Starace affrontera les Pays-Bas pour une place en barrages après leur victoire sur la Biélorussie de Mirnyi.

La Finlande de Nieminen affrontera l’Afrique du Sud pour une place en barrages après sa victoire surprise face à la Pologne de Kubot.

La Lettonie sans Gulbis a logiquement perdu en Ukraine qui affrontera la Roumanie pour une place en barrages.

La Bulgarie de Dimitrov a battu Monaco grâce à trois points du jeune Bulgare.

Baghdatis et Chypre l’ont emporté difficilement face à l’Egypte.

Le Royaume-Uni touche le fond sans Murray avec une défaite face à la Lituanie de l’ancien champion du monde junior Ricardas Berankis. Il faudra éviter une défaite face à la Turquie pour ne pas voir les Britanniques descendre au quatrième échelon mondial.

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118 Responses to Premier tour de Coupe Davis : Nalbandian en guest star

  1. Antoine 8 mars 2010 at 12:32

    Et bien voilà un résumé très complet de ce week end de CD. merci Hasek !

    Je ne partage pas quelques impressions de l’auteur: l’Equipe de France n’a pas évité le bide sidéral; elle a très correctement fait le boulot et gagné 3-0; Monfils a fait un très bon match; le match de Jo le dimanche compte pour du beurre et ni son résultat ni son déroulement ne comptent pour quoi que ce soit..

    Les Espagnols ne partent pas légèrement favoris contre la France pour autant mais bel et bien favoris tout court. Tout, sauf le choix de la surface et des balles, plaide en leur faveur. C’est l’Equpe B qui a gagné contre la Suisse, en l’absence de leur trois meilleurs joueurs. Ils sont double tenant du titre; c’est la meilleure équipe et les français n’ont plus gagné depuis 1923 (5 défaites depuis). L’Espagne a un ban très profond, la seule nation à avoir quatre joueurs dans le Top 20 et elle peux plus facilement se passer de Nadal que la France se passer de Jo..C’est donc très très loin d’être facile pour les frenchies…Ils doivent accomplir un exploit pour passer: soit que l’un des deux batte Nadal, soit ne rien rater du tout ailleurs. S’ils ne gagnent pas le double, ils n’ont presque aucune chance et le double espagnol est très bon désormais avec Lopez..

    A ce propos, une bonne équipe de double, ce n’est pas, comme on l’a vu ce week end un top 30 associé à un bon joueur de double..

    Je ne trouve pas non plus que le week end ait été décevant, notamment au regard de la victoire de l’Argentine et de celle de la Serbie..Pour les Américains, c’est une défaite prévisible mais cuisante: éliminé dès le premier tour comme en 2005; une seule coupe en dix ans; cela la fout mal pour le pays qui en a gagné 32..

  2. Franck-V 8 mars 2010 at 12:33

    Un compte-rendu intéressant et exhaustif d’un 1er tour de CD qui ne l’était pas. Je n’ai pas du tout suivi, sauf les résultats globaux, dimanche.

    A la lecture, les rencontres les moins rébarbatives devaient être Suède-Argentine et Russie-Inde. c’est du moins celles qui m’inspirent quelque chose.

    Pour la Russie, le plaisir de voir Youzhny , meneur solide et rassurant de son équipe, alors qu’il était réduit à faire valoir de Safin et Kafel en finale 2002, quand il était pourtant celui qui amenait le point décisif.

    Le petit fantassin discret qui avait fait le travail, alors que les 2 stars russes étaient portées au pinacle. Jamais vu un héros ainsi mis dans l’ombre par les siens.

    La Suède, 7 fois titrées, mon Dieu, comme cela fait de la peine à voir quand on se souvient ce qu’a été cette nation et son vivier dans la compétition, grandeur et décadence que le seul Robin ne peut tenir à bout de bras, tant c’est le désert derrière lui.

    L’Australie aussi, cela la fout mal avec ses.. 28 saladiers.

    Les Etats-Unis 32 CD, qui devront disputer les barrages.Isner devient très convaincant.. à moins que ce soit Djokovic qui soit inquiétant…

    A un moindre degré, la Grande Bretagne, une des pionnières aussi , plus très loin de la… 4° division, mais pas de surpise quand on sait que son 9° et dernier saladier remonte à .. 1936.

    Des nations historiques, seule la France survit cette année, mais avec un 1/4 très incertain contre l’Espagne.. invaincue paradoxalement depuis.. 1923 par la France (avant les Mousquetaires, les vrais), quand depuis, tout le gratin de l’épreuve a été passé en revue (USA 91, Suède 96, Australie 2001).

    Triste époque.

    Un autre paradoxe, l’ex-Yougoslavie n’a jamais pu toucher un titre, la Croatie déjà titrée en 2005 va rencontrer au prochain tour l’autre morceau de cet ancien bloc pourtant toujours générateurs d’excellents joueurs.

  3. Valentin 8 mars 2010 at 12:43

    Très complet, j’ai beaucoup aimé l’épisode sur les pygmées croates.
    Une question? Comment sait-on qui est tête de série ou pas? Comment cela se décide?

    • Franck-V 8 mars 2010 at 12:58

      En 2001, la Fédération internationale de tennis a créé un classement des nations basé sur les résultats obtenus en Coupe Davis lors des quatre dernières années.

      Ce classement sert notamment à déterminer les nations têtes de série à tous les niveaux de la compétition

      wikipedia

  4. Djita 8 mars 2010 at 13:08

    Voila tout est dit, c’est très complet. Nalbandian a fait un retour assez convaincant. J’espère que cela sera un détonateur pour lui dans cette saison. J’ai hâte de le voir en action.
    Participe-t-il a IW?

  5. DIANA 8 mars 2010 at 13:16

    Nalbandian a obtenu une wild card à IW

    • Djita 8 mars 2010 at 14:51

      OK, il ne me reste plus qu’a espérer qu’il fasse un très bon tournoi.

  6. Colin 8 mars 2010 at 13:17

    Très bon résumé du W.E., comme à l’accoutumée avec Hasek.

    Une correction de détail: il était déjà arrivé une fois que les frères Bryan soient séparés en CD, c’était lors de la demi-finale 2008 en Espagne: Bob blessé, Mike avait donc été associé à Mardy Fish (victoire face à Lopez/Verdasco).

  7. Jean 8 mars 2010 at 13:46

    Superbe Hasek, ta passion pour le Coupe est très pratique pour nous. Je n’ai pas vu un échange.

    Si j’ai bien compté, on a à peu près 50% du gratin qui a participé à l’épreuve, pas bézef…

    Dommage quand même de se blesser dans un match sans enjeu, c’est vrai que, par sécurité, il aurait certainement été judicieux de faire tourner, y’a du monde sur la corde à linge. Pour moi, c’est simple : il faut prendre les crevettes comme des hommes, sur terre, à Roland. Richard va les défoncer, si il arrive à retrouver le stade car ça fait longtemps qu’il y est allé.

    Nalbandian a pu sauver toute sa nation grâce à sa bouée, c’est pratique, quand même.

    Djokovic, d’après ce que j’ai pu lire ici ou là, a fini sur une patte, c’est très bon, ça, il sera cuit avant la fin des MS, pendant que Roger se repose (et ce salaud d’Andy aussi). Mais il y va à fond, bravo Djoko (et oui).

    « On savait les Israéliens extrêmement faibles sur terre battue » : c’est vrai ça, ils sont bien meilleurs sur terre promise, où ils mettent toujours de gros moyens.

    Vive Radek.

  8. Antoine 8 mars 2010 at 14:47

    Gagner la Coupe Davis….

    Pour gagner, comme dirait M. de la Palisse, il faut éviter de perdre…

    Ce qui détermine la valeur d’une équipe de Coupe Davis, ce n’est pas la valeur de son meilleur élément ; à lui seul un numéro un mondial ne peut gagner la Coupe comme le prouvent de nombreux exemples, Ilie Nastase et la Roumanie étant un des plus fameux ; Avoir dans son équipe un des deux, ou trois, meilleurs joueurs du monde ne nuit évidement pas et ceci vous donne normalement un point d’avance, mais il en reste deux à gagner…

    Ce qui détermine fondamentalement la valeur d’une équipe, c’est la valeur des ses moins bons éléments. Pour éviter de perdre, il faut que vos moins bons éléments soient meilleurs de les moins bons éléments de l’Equipe adverse, en tout cas, le jour J. C’est cela, la réalité de la Coupe Davis…

    Il faut avoir un deuxième joueur et, si possible compte tenu des impondérables (blessures, méforme), un troisième joueur qui soit capable de faire le boulot. C’est lui qui compte le plus dans une équipe : à la fin, quand tout a marché moyennement, que l’on est à 2-2, ce qui finit toujours par arriver dans une campagne de Coupe Davis, c’est lui, le numéro deux, parfois l’obscur, le sans grade, le moins bon en tout cas ; c’est lui qui va devoir aller chercher le dernier point, contre le numéro deux de l’équipe adverse. C’est lui qui va décider du sort de la rencontre et du titre, si c’est une finale…et si on en arrive au cinquième set du cinquième match, la tension est alors maximale puisqu’on ne joue pas seulement pour soi mais que se joue aussi le regard des autres. « C’est là qu’on voit les hommes » disait Henri Cochet et la formule demeure inusable…

    Malheur au vaincu ! Certains ne s’en remettent pas ou jamais complètement et l’exemple, encore récent, de PHM vient à l’esprit. D’autres se subliment. Tout cela pour dire qu’en l’état actuel des forces respectives des joueurs, beaucoup repose sur les épaules de Monfils et que si l’Equipe de France veut gagner la Coupe Davis, on en passera certainement à un moment ou par un autre par un match décisif ou ce sera à lui, ou à son remplaçant, de montrer ce qu’il vaut.

    Tout cela n’arrivera pas si le double est perdu. Face à des équipes dont les joueurs en simple sont mieux classés que les joueurs français, comme c’est toujours le cas depuis l’époque glorieuse des Mousquetaires, le point du double est quasi impératif. Il est évidemment déraisonnable de penser que les trois points puissent être régulièrement rapportés par les seuls simples. La paire Llodra Benneteau n’est pas mauvaise mais il est indispensable qu’ils jouent désormais régulièrement ensemble pour qu’ils puissent légitiment être considérés comme les favoris de n’importe quelle rencontre de Coupe Davis, mis à part contre les Bryan bien sûr…Forget a exercé, une fois la victoire acquise contre l’Allemagne, une certaine pression sur eux en disant à Llodra que sa qualification pour le double n’était pas acquise mais c’est sur les deux qu’il doit exercer cette pression, ce qu’il n’a pas vraiment fait ces dernières campagnes…Au vu de leur parcours à Marseille et de leur match contre l’Equipe allemande, il y a encore du chemin à faire avant de les donner favori face à Lopez et Verdasco…

  9. Ulysse 8 mars 2010 at 15:13

    J’ai pas suivi ce week-end. Me voilà à jour en 5 minutes grace à ce compte rendu très complet.
    Si complet qu’on y parle même de la Grande Bretagne, c’est dire si les bornes de l’exhaustivité ont été sollicitées !

  10. Guillaume 8 mars 2010 at 16:13

    Sacré taf, Hasek, beau tour d’horizon. C’est bien de voir qu’il y a encore des gens passionnés par la Coupe Davis.

    Le tableau brossé par ce panorama est quand même assez effrayant : hors 2 ou 3 grosses équipes, le Groupe mondial ressemble de plus en plus à un cirque de l’horreur où l’on exhibe les no-names du Top 200 mondial, les vieilles gloires fatiguées, les morts-vivants rafistolés tant bien que mal par les chirurgiens. On y trouve de très belles histoires, c’est vrai, mais la moitié des affiches de ce premier tour étaient dignes de la 2e voire de la 3e division mondiale !

    Les équipes dignes de ce nom – dignes d’un Groupe mondial, quoi – riches en effectif et à même de proposer des affiches pouvant faire rêver les spectateurs au-delà des frontières des pays concernés, se font de plus en plus rares. L’alignement « 2-3 joueurs de simples + paire de double » devient un luxe et l’équipe-type de Coupe Davis s’apparente de plus en plus au commando de deux joueurs. Bref, ce qui était une exception notable auparavant est en train de devenir la norme.

    La mondialisation du tennis n’a rien d’un fait nouveau mais ça ne cesse de s’accentuer. Peu de pays parviennent encore à avoir des effectifs pléthoriques. J’ai un article en tête là-dessus. Sais pas si j’aurai le temps de l’écrire mais pour avoir épluché le Top 300 mondial, je peux vous dire que pas mal de pays sont dans le caca à moyen voire court terme. Et que ça va finir par devenir rare de contempler des vrais teams de Coupe Davis.

  11. Ulysse 8 mars 2010 at 17:09

    Il y a quand même un souci d’absenteisme des bons joueurs dans cette CD : sont présents ce premier tour 25% du top 8, 50% du top 25. Entre la qualité de plateau d’un ATP250 et d’un ATP500.

    Le numéro 25 mondial a environ 1500 points ATPs accumulés en 75 matchs soit 20 points par match. C’est logique pour lui d’aller jouer un premier tour pour espérer remporter 40 ou 80 points. Par contre un top 4 tourne à 100 voire 150 points par match joué dans l’année. Un premier tour de CD fait spectaculairement « baisser la moyenne ». Se donner la peine du déplacement et des matchs ne répond donc dans ce cas qu’à un patriotisme ou une affection pour l’histoire du jeu exacerbés, voire à un besoin d’image.

    Exemple de ce dernier cas. La presse et les forums UK ne mentionnent pas du tout la Coupe Davis, comme si la compétition n’existait simplement pas. Murray n’a rien à y faire, même s’il aurait pu renverser le résultat. Je soupçonne que c’est un peu pareil aux USA, les américains mentionnant plus souvent le classement en prize money earnings qu’en points ATP. Tandis que la vieille compétition est médiatisée en France qui a une tradition encore récente de succès dans l’épreuve. Tsonga, Monfils boostent leur exposition médiatique et leur cote sponsors en allant la jouer.

    Finalement le seul cas bizarre est celui de Federer qui bien avant son infection pulmonaire avait refusé de jouer. Or sa participation aurait théoriquement permis à la Suisse de s’imposer. Il faudra qu’il se penche un jour là-dessus car l’attente est très forte en Suisse et Stan est maintenant loin d’être ridicule. Pour son empreinte historique qu’il a à coeur de rendre profonde, il vaut maintenant mieux qu’il jour IW en tongs en ayant qualifié la Suisse la semaine précédente que de sécher encore la compétition nationale pour bien préparer un nième MS1000.

    • Antoine 8 mars 2010 at 17:35

      T’exagères un peu parce qu’il y avait quand même 4 joueurs du top 10 pour ce premier tour et que le pourcentage montera aux tours suivants. En fait, parmi les meilleurs, ils jouent tous quand c’est sérieux à l’exception de Federer qui ne fait que les matchs de barrage en attendant visiblement un bon tirage pour s’y mettre et la gagner cette CD. Les Ricains ont perdu Roddick mais il a pas mal donné à la Coupe et sans lui les Ricains n’auraient pas gagné la coupe une seule fois depuis 10 ans..

      Murray a laissé tombé mais c’est quand même assez compréhensible tant qu’ils n’ont pas de deuxième joueur qui leur donne une chance de gagner une rencontre..

      Que les Brits et les Ricains ne suivent plus ou peu la CD est donc logique: ils n’ont pas ou plus d’équipe qui peut gagner..

      Mais ces deux exemples sont l’arbre qui cache la forêt..La CD ne se porte pas si mal et même plutôt mieux qu’il y a vingt ou trente ans…

      • karim 8 mars 2010 at 17:41

        « Mais ces deux exemples sont l’arbre qui cache la forêt..La CD ne se porte pas si mal et même plutôt mieux qu’il y a vingt ou trente ans… »

        arrête ça Antoine, la première rencontre de CD que j’ai pu suivre intégralement c’était USA-France en 89 avec à l’affiche McEnroe et Agassi en simple contre Noah et Leconte. Aujourd’hui on aurait eu Isner et Spadea contre Gicquel et PHM. Non non, c’était vraiment mieux avant.

        • Antoine 8 mars 2010 at 18:27

          Cela a du être un bon souvenir ! mais à l’époque on avait au moins autant de défections parmi les meilleurs pour la CD qu’aujourd’hui, ce qui était mon point ! Et quand à hier, ni Spadea, ni PHM, ni Gicquel ne faisaient partie des joueurs…mais je préfère aussi Mc Enroe et Agassi à Isner et Querrey..

      • Ulysse 9 mars 2010 at 14:17

        Comme Karim. Pour moi la CD est clairement en perte de vitesse pour cause de désaffection.
        C’est peut-être dû au fait que beaucoup des grands champions ne sont plus isssus de grands pays du tennis, peut-être aussi – et la vraie déprime est là – parce que l’individualisme gagne du terrain.

        C’est juste un constat froid. Ca n’empêche pas que je suis un ardent partisan de cette bonne vieille CD qui est l’occasion d’atmosphères qu’un GC est incapable de restituer.

  12. karim 8 mars 2010 at 17:34

    « On pourra encore une fois trouver plus que discutable le choix d’Enqvist de se priver de Simon Aspelin au profit de Robert Lindstedt »

    tu t’es certainement poilé comme un fou en écrivant ça, moi en tout cas j’ai bien ri merci.

    Finalement à la fin de cette année nous observerons une minute de silence et dresserons une stèle à la mémoire de ces auteurs de l’impossible, ceux qui nous ont sorti des papiers solides comme du béton sur des événements mous comme le menton de Balladur. Entre les tournois tous pourris depuis l’Aussie et la coupe davis dont on se demande s’il ne s’agissait pas des barrages de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique (ça doit pas exister ça du coup)nos auteurs se tuent à la tâche et laissent leur santé et leur moral dans des papiers terriblement bien torchés, mais hautement consommateurs de neurones. Et quand on sait que ces cellules ne se renouvellent pas, encore un tour de CD comme ça et c’est parkinson ou Alzheimer (je confonds les deux) pour toi Hasek.

    Rien à dire sur les matches, c’était trop gore pour moi, le résumé me suffit.

    Ah si quand-même, content de voir Nalbide rejouer, il fait partie de ma team de fantômes et éclopés de l’âme.

  13. Antoine 8 mars 2010 at 18:33

    A propos de la Coupe Davis

    Il y a un truc que je ne comprends pas bien à propos de la Coupe Davis et des critiques ou du dédain manifesté, ici ou là, à propos de cette compétition.

    Comment peut on à la fois aimer le tennis et voir de grands matchs, et considérer comme nulle et non avenue une compétition qui a apporté, et continue d’apporter, un nombre considérable de ces grands matchs, parfois mythiques ? Il y a là quelque chose d’illogique qui me dépasse..

    Les arguments frisent parfois la mauvaise foi : les meilleurs ne joueraient pas la CD dit on. Ce n’est pas vrai, même si cela a parfois été vrai, à croire que l’arbre Federer, qui se contente d’éviter chaque année la relégation à son équipe, cache la foret, c’est-à-dire la réalité qui est au contraire que la plupart des meilleurs participent, s’ils peuvent jouer, à la Coupe Davis et ne déclinent que rarement les invitations. Car, à part Federer qui ne participe pas au juste ? Murray a laissé tomber vu la nullité de ses coéquipiers, OK..Roddick a laissé tomber mais il a donné beaucoup à son équipe, la remportant d’ailleurs il y a trois ans…C’est à peu près tout…Si le problème de défection devenait sérieux, il y aurait de toute façon un moyen simple d’y remédier qui consisterait à attribuer plus de points, ce que l’on fait depuis l’année dernière seulement…

    Après, on dit que la Coupe ne devrait pas exister parce que le tennis est un sport individuel. Certes, c’est un sport avant tout individuel mais, à ma connaissance, les doubles sont bien constitués d’équipes et l’on ne demande pas l’arrêt des compétitions de double pour autant…C’est d’ailleurs la Coupe Davis qui permet aux compétitions de double de continuer à susciter un certain intérêt. Je ne m’en plaindrais pas, je trouve que le double est un spectacle plus souvent intéressant que les simples…

    On dit aussi que le calendrier est trop chargé pour faire une place à la CD…La belle affaire qui dure depuis 100 ans ! Et ce alors que les joueurs jouent moins qu’il y a trente ans..

    Je me demande si, au fond, les détracteurs de la CD ne lui reprochent pas de ne pas rapporter directement d’argent aux joueurs et que ces derniers jouent pour leur Pays…Vision un peu dépassée car la Coupe rapporte aussi de l’argent aux joueurs, ou du moins à ceux des meilleures équipes. Au fond, ce qui déplait, semble t il, à certains, c’est que la CD soit la dernière survivance d’un monde amateur disparu avec le professionnalisme… Il faut donc faire disparaître cet anachronisme…

    C’est d’autant plus étrange que parmi ces contempteurs de la CD figurent bon nombre de personnes qui pestent par ailleurs contre les dérives mercantiles que l’on constate régulièrement sur le circuit…

    Il faut donc y prendre garde : la suppression de la Coupe Davis se traduirait immanquablement par un appauvrissement de la discipline, par la mort du double (et avec lui des derniers volleyeurs), par un affaiblissement de l’intérêt du public, et particulièrement de la part de celui-ci qui s’intéresse peu au tennis, mais qui suit la Coupe Davis parce qu’il soutient son équipe nationale, par le renforcement d’intérêts purement économiques déjà largement dominants…

    Mais le tennis, lui, n’a strictement rien à gagner à la mort de la Coupe Davis, au contraire !

    • Valentin 8 mars 2010 at 18:59

      Bravo

    • Djita 8 mars 2010 at 19:34

      « Je me demande si, au fond, les détracteurs de la CD ne lui reprochent pas de ne pas rapporter directement d’argent aux joueurs et que ces derniers jouent pour leur Pays » Je ne crois pas que les détracteurs remettent en cause l’argent de la Coupe Davis. Au contraire, si les joueurs jouent c’est par patriotisme et la joie que cela peut procurer au niveau national est bien plus importante qu’une très grosse somme d’argent. D’ailleurs en terme de rendement monétaire la coupe davis n’est pas en reste.
      Non la véritable raison des détracteurs, c’est l’absence répétée de Federer et cette année avec lui d’autres cadors pour des raisons plus ou moins similaires( Roddick, Blake qui veulent privilégier leurs carrières persos) Nadal, DelPotro… ( pour d’autres raisons)
      Je ne voudrais pas remettre tout le tort à Federer, mais je pense que son rôle ces dernières années en Coupe Davis a un impact assez fort dans le débat que la CD suscite ces derniers temps. C’est juste que cette année il est tombé en même temps que d’autres joueurs « importants » si vous permettez.

      Si l’année prochaine Roger,Rafa,DelPotro entre autres participent, il y a de grandes chances que le débat soit entériné. Jusque quand?

    • Colin 8 mars 2010 at 20:04

      Antoine, je plusplussoie

  14. Jean 8 mars 2010 at 19:26

    Un drôle de truc la Coupe Davis aujourd’hui, son prestige est en baisse mais c’est parfois à géométrie variable, et que dire de ceux des Masters et de tous les MS qui se sont pas beaucoup plus reluisants… Qu’est ce qu’on fait ? Mais tout le monde perçoit que sa disparition voire sa réforme profonde (sur une semaine, en un point gagnant,…) signerait le basculement complet du tennis vers le côté obscure de la force.

    Comme le dit Guillaume, l’internationalisation menace paradoxalement l’épreuve, seule l’Espagne est aujourd’hui capable de fournir une équipe cohérente, alors qu’elle n’a pas de spécialistes du double, chose aujourd’hui essentielle. Mais tout cela est aussi très relatif, si comme dit Antoine un n°1 de peut gagner seul, il peut quand même être une sacrée locomotive et je ne me souviens pas que Jelen ait apporté beaucoup de points avec Becker. C’est vrai que la position de Federer fait un peu écran de fumée, Djokovic par exemple avec un n°2 correct et une excellente équipe de double pourrait parfaitement parvenir à ses fins, l’Espagne a déjà été rencontrée chez elle. Federer fait ce qu’il veut, même un ultra nationaliste comme Mac n’a pas eu un investissement constant, et même si la Suisse semblerait avoir une chance, on ne va pas annuler une épreuve parce que le n°1 mondial ne la joue pas (le même qui pleure parce qu’il a gagné le double aux JO).

    De toute façon, cette contradiction individu internationalisé/état, on la retrouve partout, dans le sport (voir les types qui marchent au Stade de France) et ailleurs, ce n’est pas un problème spécifique au tennis.

    Y’a quand même des chevaliers des temps modernes comme Richard Gasquet qui n’hésitent pas à renoncer à leurs points d’Acapulco pour venir faire les sparring partners, ain’t it beautiful ?

    • Colin 8 mars 2010 at 20:25

      Désolé Jean mais en + de l’Espagne il y a également la France qui peut fournir une équipe cohérente :
      - Tsonga n° 11 mondial,
      - Myson n°15,
      - Llodra vainqueur de 18 tournois en double dont 3 GC et 1 Masters
      - Benneteau vainqueur de 6 tournois en double dont 2 avec Llodra et 1 avec Tsonga
      - et comme remplaçant, Gasquet, ex-n°7 mondial.
      Je ne vois pas bien le manque de cohérence de cette équipe (si ce n’est que 80% d’entre eux vivent en Suisse, mais c’est un autre débat).

      A l’opposé, comme je l’ai raconté dans un vieil article qu’il faudrait que je réactualise, « Borg le révolutionnaire » gagne la CD 1975 accompagné des « célèbres » Ove Bengtson et Birger Andersson. Comme quoi…

    • Jean 9 mars 2010 at 00:25

      Oui mais attention, c’est encore un peu riche, même si Gilou a eu l’habilité de sortir du Top20 (et ne sera donc plus n°1, ouf) et si Ritchie fait bien gaffe à ne pas remonter trop vite (une petite ritonade, voire un boetsching, en fin de carrière ?). En France, on ne gagne pas avec de gros joueurs, Noah n°3 et Leconte n°5 avaient décroché la D2.

      Le coup des Mousquetaires, ça nous les avait un peu traumatisé, mais si on a un bon double, ça commence à avoir de la gueule.

      La Serbie aussi est pas mal, l’Argentine potentiellement ça reste un gros morceaux. Je crois que je voulais dire sur plusieurs années, une période (Ricains, Suédois,…).

  15. MarieJo 8 mars 2010 at 20:39

    la coupe davis se porte plutôt pas mal chez les primo accédants et plus généralement tous ceux qui se sont vus lésés au fil des décénies par les anciennes règles du jeu, qui il faut bien le dire favorisaient de manière quasi déloyale le champion en titre en lui permettant d’accéder directement à la finale… c’est sûr que dans des conditions pareilles, les australiens, british et américains ont pu engranger des saladiers par dizaines durant plus d’un quart de siècle ! la serbie, l’espagne ou la croatie font salle comble et les cachets des joueurs peuvent être assez importants, pour la demie de 2008 contre les USA, il y avait au moins 300 000E à partager pour l’équipe espagnole…

    la dérnière réforme, celle qui a permis d’échanger les joueurs nommés officiellement au cours de la compétition engendré qques coup de poker improbables, il parait que tarpishev est the GOAT en la matière :mrgreen:

    http://www.daviscup.com/about/history/milestones.asp
    assez intéressant de voir l’évolution des vainqueurs

    la CD concerne quasiment 140 pays aujourd’hui contre une poignée il y a 60 ans… la tradition du tennis évolue aussi parce qu’on permet aujourd’hui à de nombreux pays d’y faire leur apparition, la CD c’est pour bcp le premier pas dans le monde pro du tennis, avant même de pouvoir jouer en challenger…

    si aujourd’hui on a l’impression que les meilleurs joueurs boudent le premier tour, c’est aussi parce qu’ils ont le calendrier le plus contraignant avec les MS obligatoires, plus les participations forcées aux tournois 500… c’est un paramètre qui n’existait pas il y a à peine 4 ans, c’est peut être un détail minime mais cela compte à un moment donné aussi quand on arrive en fin de saison pour jouer la CD.

    s’il n’y a que qques nations qui arrivent à se maintenir, c’est surtout parce qu’on a peu de pays capables d’avoir un réservoir de bons joueurs sur toutes les surfaces. les espagnols comme les argentins ont arrêté d’être allergiques aux surfaces rapides, les anglo-saxons n’ont pas vaincu le signe indien de la terre batue…
    la CD appartiendra aux pays qui auront des joueurs de qualité polivalents. Comme dans d’autres débats, la notion de joueur complet prend ici encore plus de valeur.

    • Antoine 8 mars 2010 at 22:26

      Excellent tout cela Marie Jo mais ou as tu vu que la CD se portait bien chez les primo accédants, c’est à dire les Brits, Les Ricains et les bagnards down under ? Les brits sont morts depuis Perry et ce n’est pas Murray qui va leur emporter une coupe Davis..Dead, totally dead ! Les Ricains sont au fond du trou: ils n’ont plus un joueur valable sauf Roddick qui ne joue plus ; les Aussies ne valent guère mieux: Hewitt est fini..

      La Coupe Davis garantie pour les anglo saxons trois années sur quatre, c’est fini !

      D’ailleurs qui voit on parmi les récents vainqueurs, hormis l’Espagne bien sûr ? La Croatie (bientôt la Serbie), l’Argentine, la Russie, bref, des pays ou cela bouge point de vue tennis !

      • MarieJo 8 mars 2010 at 22:48

        les primo accédants ont été ceux qui ont réussi a venir gagner la CD après la domination US/aussies, bref les suèdois, français,les russes, les espagnols… faute de combattants à certaines périodes, ils ont reculé, mais se sont tjrs investis dans la culture CD… et d’autres l’ont adoptée comme si cela avait tjrs fait partie du décor… une sorte d’ideal : l’important c’est de participer.

        les anglo saxons ont complètement coulé et risquent de ne pas s’en sortir, mais se battent avec 2è ou 3è couteaux… un peu comme les vieux capitaines dont le bateau va couler mais qui veulent rester à la barre ;)

      • Valentin 9 mars 2010 at 00:02

        Tu es dur avec les US, dans les années à venir, je crois qu’aucune équipe n’aimerait affronter Isner et Querrey sur dur au pays de l’oncle sam!

      • Franck-V 9 mars 2010 at 00:37

        L’Argentine n’a jamais gagné la CD.

        Et la France ne fait pas partie des primo accédants… puisque membre des 4 premiers vainqueurs historiques.. USA-GB-Australie et France…..sinon Roland Garros ne serait pas un tournoi du Grand Chelem…

  16. Elmar 9 mars 2010 at 00:12

    La Coupe Davis est une compétition importante. Mais elle l’est, surtout et depuis pas mal de temps quand même, pour les seconds couteaux pour qui elle représente une manière de s’illustrer, d’écrire les lignes les plus glorieuses de leur palmarès.

    Pour les tout meilleurs joueurs – j’entends par là les prétendants aux victoires de GC – la Coupe Davis est une compétition qui peut se révéler intéressante à gagner si les circonstances s’y prêtent.

    Hormis Becker et Mc, aucun des joueurs majeurs des 25 dernières années n’a joué à fond toutes les rencontres de Coupe Davis de sa nation. A contrario, quel joueur entre la 50 et la 100ème place refuserait une sélection?

    C’est donc une épreuve hybride en qq sorte: pour les non-prétendants en GC, c’est la compét’ la plus prestigieuse, parce qu’ils savent qu’ils peuvent la gagner si les circonstances sont bonnes; pour les top-players en revanche, c’est une compèt qui popme de l’énergie et peut empêcher de remporter ce qu’ils considèrent comme les épreuues majeures….

    • Franck-V 9 mars 2010 at 00:42

      Tu oublies Wilander et Edberg qui répondaient quand même bien présents.

      Néanmoins, on s’accorde à penser qu’en avoir au moins une à son palmarès pour les champions est un chiffre suffisant, Borg ou Lendl ont rarement fait d’heures sup. Connors encore moins.

      Enfin, la CD n’a jamais été un facteur de GOATitude si j’ose dire.

      Emerson, déjà pas trop distingué par ses 12 GC amateurs est rarement cité comme le recordman de l’épreuve avec ses…. 8 saladiers d’argent remportés…

    • Colin 9 mars 2010 at 09:59

      Si, Borg a fait des heures sup en CD: hormis l’année où sa Fédé l’a exclu pour cause de déménagement à Monte Carlo, il n’a quasiment jamais raté un match. Et il détient un record qui ne sera peut-être jamais battu avec 33 victoires consécutives en simple.

      Il est donc un peu rude de le mettre dans le même sac que Connors qui est son quasi-opposé vu qu’il n’a, au cours de sa très longue carrière, joué qu’une seule campagne de CD complète (1984).

      • Franck-V 9 mars 2010 at 13:11

        Borg ou Lendl ont « rarement » fait d’heures sup.

        D’où le rarement. je sais bien que Borg a fait d’autres campagnes après 75 (Borg a 19 ans) (3 saisons de 78 à 80 en fait), mais là, ça s’est clairement vu qu’il était seul à bord.Sa dernière saison remonte à 80 (un seul match), quand il n’a même pas 24 ans..

        Borg c’est 26 matchs en CD jusqu’à la victoire de 75, et 14 matchs après…

        Lendl aussi, après la victoire Tchécoslovaque de 80 (Lendl a 20 ans), s’engage encore quelques fois, même après sa victoire à RG 84, mais sans titre au bout. Après, sa naturalisation US l’empêche de s’aligner.

        Ce que je voulais dire, ce n’est pas que ces joueurs ont délaissé la CD, mais qu’ils y ont surtout participé à leur début, jusqu’au sacre qui vient relativement tôt dans leur carrière, après, les circonstances ont rendu leur participation plus relative…

        Connors « encore » moins.On est loin du même sac.

    • Guillaume 9 mars 2010 at 11:40

      @ Colin : me disais d’ailleurs que si tu trouves le temps de les réactualiser, ce serait sympa de récupérer ici tes deux articles sur la DC.

  17. Franck-V 9 mars 2010 at 00:33

    Le Challenge round a été aboli en CD depuis 1972.

    Même si on retient cette date, les USA 8 dominent la compétition.
    Suivis de La Suède 7 et L’Australie 6.

    Plus loin, on trouve L’Espagne 4, La France et l’Allemagne 3.

    ça ne change pas grand chose, sauf l’exception de la Grande Bretagne évaporée.

    Surtout, le challenge round a moins d’importance pour une compétition collective de 4 tours que pour un tournoi individuel sur 7 tours…

    Il va de soi que les USA de McEnroe, ou la Suède de Wilander, Edberg auraient remporté l’épreuve également lors du challenge round, tout comme l’Australie des wonder boys dans les 50-60′s se seraient moqués de disputer 4 tours.

    La puissance d’une équipe comme le disait Antoine, se détermine par la force du maillon faible.

    En ce sens, les 3 victoires modernes de la France donnent un aperçu d’une bonne team de CD. Aucune des 3 n’a été remportée avec un vainqueur de GC en simple dans ses rangs, à l’image de la Croatie 2005.Ce sont à ma connaissance les seuls cas dans l’ère moderne.

    Par ailleurs, hormis la Croatie et ses 4,5 M d’habitants, on peut parler de « miracle » Suédois pour l’épreuve, 7 fois titrée avec une population de 9M d’habitants, soit Paris et sa grande ceinture….

  18. Jérôme 9 mars 2010 at 07:04

    Comme Elmar, je garde un souvenir particulier des victoires de l’Allemagne en CD en 1988/89. Jamais, je crois, la victoire d’une équipe n’a tenu à ce point à un seul joueur : Becker.

    Il jouait ses 2 simples et le double. En gros, Becker battait quasi tout seul les 2 plus grosses équipes de l’époque : celles de Suède et des USA, même si ses partenaires Steeb, ainsi que … Kuehnen (?) … n’étaient pas insignifiants.

  19. Alex 9 mars 2010 at 07:56

    Quasi tout seul car je me souviens vaguement d’une improbable victoire de Steeb sur Wilander en finale 88 (sa grande année mais fin difficile) sur terre battue.Sans celle-ci point de titre pour l’Allemagne.

  20. Alex 9 mars 2010 at 08:00

    Et on a un peu le même phénomène avec Stich en 93 qui gagne « tout seul » aussi,je crois que Becker n’avait pas participé cette année-là..

  21. MarieJo 9 mars 2010 at 12:45

    en fait de primo accédants, je voulais surtout souligner que les nations qui se sont retrouvées longtemps longtemps sans pouvoir accéder au trophée, mais en participant assidument à la cd comme la france post mousquetaires avaient forcément bcp investit et remis la CD à l’honneur… il y a eu de nombreuses nations qui ont fait tous les efforts sans pouvoir y arriver, où juste s’imposer une fois… l’italie ou l’argentine, ou même l’inde sont de meilleurs exemples peut être.

    la CD reste une sorte de garant des valeurs morales du tenis, la coupe ne se brade pas aux plus offrants, heureusement, et je doute qu’on voit prochainement une coupe du monde du tennis… mais on ne peut jurer de rien !

    la CD a peut être été victime de son succès, générant plus d’argent aujourd’hui qu’à d’autres époques, que ce soit pour les joueurs comme pour les fédés, Madrid avait mis 1,5ME sur la table pour les fameuses demis contre les USA… tout le monde veut sa part du gateau.

  22. Clemency 9 mars 2010 at 13:40

    Je trouve intéressant de constater que la CD reste une épreuve assez dure à remporter même pour une équipe supposée extrêmement forte, ce qui en fait à mes yeux une épreuve à part, où un joueur en feu peut déjouer tous les pronostiques. Dans mes souvenirs la goat-team des USA en 1992 (33 GC alignés sur le court, Chang qui fait IW-Miami cette même année) avait pas mal ramé pour battre les suisses en finale en 1992, après sa déconvenue de Lyon l’année précédente. Et on a vu ce qu’a donné Espagne-Argentine l’an dernier, avec la déculottée annoncée pour les espagnols. C’est ce qui m’a toujours plu dans la CD, voir des équipes batailler comme des morts de faim pour contredire la logique supposée. Bon il se trouve aussi que c’est Lyon 1991 qui m’a révélé le tennis… Je rejoins donc Antoine là dessus, même si aujourd’hui elle m’intéresse moins, c’est la CD qui m’a amenée au tennis avec Leconte-Sampras, qui a longtemps été mon Sampras-Agassi 2001 à moi.

    • Guillaume 9 mars 2010 at 15:09

      D’ailleurs en parlant d’exploit, je pense que l’un des plus grands de la décennie, toutes compètes confondues, c’est quand même Ljubicic qui va taper quasiment à lui seul les Américains sur sol US en 2005. Le gars enchaîne Agassi le premier jour, les Bryans le deuxième (associé à Ancic) et Roddick le troisième, emballé c’est pesé. Pour moi c’est assurément à classer dans le Top 5 des perfs tennistiques de la décennie. Je me souviens qu’il m’avait fait un effet monstre sur ce coup-là le Ivan. Surtout qu’il n’était pas encore le killer qu’il allait devenir entre fin 2005/début 2006 et que c’était donc une vraie surprise de le voir atteindre ce niveau-là.

      • Antoine 9 mars 2010 at 15:43

        C’est sur !

        Quand j’y pense, je me dis qu’au fond, parmi les grands joueurs, il n’y a au fond que Connors, totalement inapte à toute cause qui ne soit pas directement liée à son compte en banque, et donc à toute vie d’équipe, qui n’ait pas participé à la CD, excepté ses deux campagnes en 75 et 84, qui se sont soldées par le même résultat, pour la même cause d’ailleurs…

        Je ne vois aucun autre nom de grand joueur qui ait refusé obstinément d’y participer…

    • Colin 9 mars 2010 at 16:11

      Promis, Guillaume, je vais les réactualiser un de ces 4 et les mettre sur 15-love, mais bon, là, quand même, ça me démange… Donc:

      Le premier répond aux questions que se posait Alex plus haut
      http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=16741

      Le deuxième répond aux questions que se pose Antoine ci-dessus
      http://www.sportvox.fr/article.php3?id_article=16756

      • Antoine 9 mars 2010 at 16:46

        Epatant ces articles Colin ! Comme quoi il y avait de bons articles sur SV autrefois..Je n’ai pas compris pourquoi le Borg 75 est devant le Mc Enroe 82 cependant..

      • Alex 9 mars 2010 at 19:01

        Colin ou MONSIEUR Coupe Davis.Avec Hasek bien sûr ^^

        L’exploit du révolutionnaire -révolution philosophique,tennistique et physique (celle de la balle liftée)- Borg est incroyable quand même,pour un champion dont le palmarès n’est pas intuitivement associé à celui de la la CD ! 12 simples décisifs et trois doubles en 75 !!! Tous victorieux !!!!

        @ Antoine,un grand joueur qui jouerait peu ou pas la Coupe,à part Connors,il y en aurait bien un..attend,je le remets pas,c’est pourtant un joueur actuel et confirmé,je cherche son nom sur Wikipédia….. ;)

        • Antoine 9 mars 2010 at 22:26

          Cherche cher Alex, cherche, et quand tu auras trouvé, tu nous en fait part !?

          Ne perd pas trop ton temps non plus, ils sont tous là, les grands…et ils l’ont presque tous gagnée, mais là, il y a deux ou trois manques, et tu les trouveras sans grande peine…

          Je t’en donne un: Ilie Nastase, qui a pourtant joué 146 matches de Coupe Davis, deuxième au classement derrière Nicola Pietrangeli, vainqueur de 109 matches, deuxième également derrière le même, et qui faute d’un second digne de ce nom, ne l’a jamais gagnée..

          Dommage, très dommage pour Ilie qui était par ailleurs un génie absolu du tennis, sans aucun doute dans mon esprit au niveau de Laver ou de Mc Enroe, mais décidément totalement fou…

          Tiens, cela me donne envie d’écrire un article sur lui !

  23. fieldog 9 mars 2010 at 19:10

    Je passe en coup de vent (trop de taf cette semaine), juste pour féliciter les 2 derniers auteurs!

    @ Hasek : ça c’est de l’exhaustivité mon cher! Merci, grâce à toi je suis un peu la CD ;) (bon j’avais quand même regardé les résultats du 1er groupe avant la parution de l’article, mais pour les autres faut pas pousser mémé quand même :mrgreen: )

    @ Karim : See you soon… :evil:

  24. Chewbacca 9 mars 2010 at 19:28

    Salut Hasek et merci pour cet excellent résumé,

    Je serais assez curieux de savoir ce qui se dit en coulisse   dans les vestiaires de certaines équipes comme les suédois par exemple quand un Soderling remporte ses 2 matchs et se voit privé du tour suivant, car entouré de branleurs ?

    Je reste persuadé que de nombreux noms d’oiseaux doivent retentir au delà des murs, voir plus si affinité..

    Il serait amusant que l’Auteur amoureux de cette compétition nous concoctes un de ces jour un article avec des anecdotes croustillantes entre coéquipier se foutant sur la gueule au sens propre comme au figuré…..

    • Elmar 9 mars 2010 at 20:28

      Alors s’il y a un habitué de la chose, c’est vraiment Federer. Qu’on ne vienne pas lui jeter la pierre d’avoir voulu arrêter les frais.

      Et LE mec qui doit être dégoûté, c’est Nalby. Sérieux, cette finale 08, ca doit sacrément lui rester en travers de la gorge. Surtout que Del P a hypothéqué les chances de l’Argentine pour aller perdre trois matchs à Shanghai…

      • Chewbacca 9 mars 2010 at 20:51

        Oui mais Soderling garde espoir en remportant ce 4ème round, pour Nalbandian c’était plié dès le 3eme après la défaite de Acasuso et le dernier match qui l’opposait à Lopez n’a même pas eu lieu.

        La pilule est moins amère.

      • Antoine 9 mars 2010 at 22:29

        Pas du tout d’accord: Nalbandian est très largement responsable du désastre..

  25. Marc 9 mars 2010 at 19:37

    Salut à tous,

    un peu débordé et jetlagé en ce moment, donc peu de temps à passer sur 15Love, mais un coup d’oeil de temps à autres me permet d’être parfaitement informé de tout ce qui se passe, avec d’excellents tops/flops, un genre sans cesse renouvelé, une synthèse impeccable du WE de Coupe Davis, un débat de haute volée sur la pensée de Deleuze et sur qui est le plus beau prolétaire du circuit… J’en passe et des meilleures.

  26. Marc 9 mars 2010 at 19:39

    J’ai relu les 2 articles magistraux que Colin avait écrit pour SV, et qu’il a remis ici : je me dis qu’il pourrait être bien de rapatrier ici en réactualisant certains des articles que nous avions commis dans notre jeunesse pas si lointaine sur SV.

    Qu’en pensent les tauliers Guillaume et Marie-Jo ?

    • Guillaume 9 mars 2010 at 22:10

      Mais c’est déjà ce qu’on fait, mon bon Marc tout jetlagé ! ;) Avec parcimonie et en tentant d’apporter un éclairage nouveau à chaque article repris, évidemment. Les Mémoires de clubs de Karim sont déjà archivées ici, Colin sait que ses articles de Coupe Davis y auront leur place dès qu’il aura eu le temps de les mettre à jour, idem pour Antoine qui a depuis longtemps pour projet de reprendre son Pancho Gonzalez…

      Pour Elmar si tu repasses dans le coin :

      http://www.youtube.com/watch?v=6LdjiF9TKO0

      A 8’30″, un point dont j’ai cru comprendre que tu le cherchais depuis longtemps. Il n’est pas très bien filmé, mais on reconnaît quand même la « volée-de-revers-de-fond-de-court » qui a inspiré à Boris Becker la citation actuellement en Une de 15love.

      • Elmar 9 mars 2010 at 22:32

        Enorme de ta part de t’être souvenu de cela: merci.

        Et enorme de la part de Rog’, même si on voit moins bien qu’à la TV ce qu’il fait sur ce point. J’avais un peu magnifié la chose dans mon souvenir puisq’il me semblait que c’était un point plus important, style balle de break.

      • Marc 10 mars 2010 at 06:50

        OK Guillaume.
        Je vais voir ce que je peux faire en remettant à jour un ou deux articles que j’avais commis…

  27. Franck-V 9 mars 2010 at 22:39

    Très intéressant de relire les 2 articles de Colin sur les « grands » de la CD.

    Cela m’a amené à vérifier l’année de leur 1er succès,en simple, je précise(et surtout leur âge, voire le dernier si il y a lieu).

    Déjà, avant de l’être en CD, qu’est-ce qu’un grand tout court? Il faut au moins un titre en GC, et on va logiquement s’intéresser à la chose à partir de l’abolition du challenge-round, en 1973.

    Mais 1 seul titre en GC n’est pas un critère suffisant.Il en faut au moins deux… et encore, je ne suis pas salaud.

    Il faut aussi avoir été à un moment de sa carrière n°1 pour écrémer les rangs, sinon la CD prend un poids relatif trop important dans un palmarès…. La Coupe Davis a plus d’importance pour Ferrero ou Moya que pour Connors, par exemple… Même si Roddick one shot également, a d’autre chat à fouetter désormais..

    Par simplification , je choisis l’ordre décroissant des titres en GC, car il est plus naturel à l’esprit que celui des co-recordmen des titres en CD…

    Sampras 2: 1992-95 (21-24 ans)
    Borg: 1975 (19 ans)
    Agassi 3: 1990-95 (20-25 ans)
    Lendl: 1980 (20 ans)
    McEnroe 4: 1978-82 (19-23 ans)
    Wilander 3: 1984,1987 (20 et 23 ans)
    Becker 2: 1988,89(21 et 22 ans)
    Edberg 3: 1985,94 (19 et 28 ans)
    Nadal 2: 2004,2009 … (18 et 23 ans)
    Courier 2: 1992,95(22 et 25 ans)
    Kafelnikov: 2002 (28 ans… sans gagner un seul match de la finale)
    Safin 2: 2002,2006 ( 22 et 26 ans)
    Hewitt 2: 1999,2003 (18 et 22 ans)

    Manque donc à l’appel Connors, Kuerten, Rafter et… Federer.

    Que montrent ces chiffres?

    Qu’à l’exception notable de Kafelnikov (et encore, j’ai pris les vainqueurs à 2 titres en GC, la frontière des grands est > 4 pour moi), titré à 28 ans en 2002 sans aucune victoire en finale, et pour qui il s’agit plus d’un jubilé avant sa retraite quand son dernier titre en GC remonte à l’AO 99(cela aurait pu être le cas de Rafter également en 2001), une 1ère voire une seule Coupe Davis se gagne toujours jeune, voire très jeune .

    A ce titre, Agassi, Lendl, McEnroe, Edberg, Nadal et Hewitt ont gagné la Coupe Davis.. AVANT de remporter leur 1er GC.

    -Ce n’est pas une épreuve sur laquelle on bâtit sa carrière même si on s’appelle Mc , Becker ou Edberg. Vous pensez Mc, vous pensez Borg, Wimbledon, l’US Open ou 1984..mais en 84 Mc ne gagne pas la CD, Vous pensez Becker, vous pensez Wimbledon,Edberg et vice versa mais d’abord Wimbledon avant la CD.
    Si vous pensez Suédois, vous pensez le Grand Chelem 1988 (3 Wilander + Edberg)..mais pas cette année-là pour la CD..
    -C’est une épreuve qui se gagne.. parfois sans gagner un match! (Kafel)
    -C’est une épreuve, à l’exception de Borg, dont le succès est très fortement liée à la profondeur du banc et.. à la puissance relative de la nation pour zapper des tours, mais est-ce vraiment un scoop?

    A l’exception d’Edberg, 4 fois titré (son 1er succès 84 où il gagne le double n’est pas comptabilisé ici) et éventuellement de Mc 5 fois titré (idem pour son dernier sacre, en double en 92), aucun joueur ne joue la gagne au delà de 25 ans.
    Pour les 2 cas qui nous concerne ici, Stefan et John, il est intéressant de remarquer également que leur dernière victoire date d’une période où leur chance de triompher de nouveau en GC sont nulles.

    Enfin, à titre de comparaison, Sampras a disputé 28 matchs en CD, et une seule campagne complète, celle de 92 (en 95, ne joue qu’à partir des 1/4 comme de nombreuses autre saison). Aucun match en 93, 96, 98 et 2001.

    Federer à ce jour, à 28 ans, a disputé 48 matchs, a disputé de 1999 à 2004 toutes les rencontres dès le 1er tour, ne se limitant au barrage qu’à partir de 2005 alors qu’il est n°1 depuis plus d’ 1 an.

    Parmi tous les joueurs cités plus haut, je ne vais pas vérifier, mais de visu, je dirais que seuls McEnroe, Edberg, Wilander et Becker ont disputé plus de matchs que lui dans cette épreuve.

    En prenant en compte tous les éléments qui précèdent, Federer n’est pas le fossoyeur actuel de la Coupe Davis mais il est légitime qu’il favorise les épreuves où il a logiquement le plus de chances de s’imposer et qui ne dépendent que de lui seul.

    A contrario, sur sa toute fin de carrière, quand son heure en GC sera passé, il est envisageable de le revoir s’intéresser à cette épreuve si la Suisse conserve, voire construit à l’avenir, une équipe viable, au moins sur le papier.

    Contrairement à la France pour qui la Coupe Davis est un objectif conforme à ses moyens , La Suisse a un ambassadeur tennis bien plus convaincant dans les tournois du GC.

    La CD Suisse, c’était l’affaire de Rosset et de Hlasek, ça, ils l’ont raté, tant pis pour eux. (Je plaisante, face à Courier, Sampras, Agassi, McEnroe, rien de honteux :-) )

    • Elmar 9 mars 2010 at 22:52

      Superbe.

      Voilà qui cônfirme ce que j ai toujours dit: la CD pour les non-grandchelemisables!

    • Alex 9 mars 2010 at 23:58

      « Il faut aussi avoir été à un moment de sa carrière n°1 pour écrémer les rangs »

      Vilas jamais numero uno.

      Je retire ce que j’avais sous-entendu à Antoine sur Fed,il a beaucoup plus joué que ce que je croyais,l’absence de grands résultats et sa participation aux seuls barrages depuis des années occultent ça.Peut-être s’y attèlera t-il en 2011/12 avant de trop vieillir et Wawrinka avec..mais ça n’a pas l’air de figurer parmi ses objectifs premiers,il y a les jeux de Londres avant.Dommage pour le spécialiste des cinq sets qu’il est devenu depuis 2004 ! Mais il a fait son choix.Il a manqué le coche en 2003,ah..Hewitt qui le bat pour la dernière fois et en cinq sets !

      Globalement,le tennis moderne donne l’impression d’être devenu plus énergivore que par le passé,il est difficile de conjuguer 100 matchs personnels,douze tournois gagnés,trois GC et dans le même temps une campagne victorieuse désintéressée pour son pays.On voit des Nadal et des Djokovic s’y casser les genoux et s’asphyxier,finir des saisons sur les rotules ou subir des reflux brutaux de niveau par moments.Le lien de causalité n’est pas prouvé,on peut parler des Belgrade et Barcelone comme des gouttes d’eau de débordement,mais le premier tour Espagne/Serbie 2009 a peut-être éreinté de trop les deux rivaux au moment d’en découdre à Roland (hypothèse).
      Difficile de marier individu et équipe..Federer a fait son choix,le résultat lui donne raison.Quand il mettra sa carrière aux Masters-séries entre parenthèses et ne visera plus la place de leader,il sera temps pour le couteau suisse d’utiliser à nouveau son talent multi-facettes au service d’une autre cause que son moi direct : celle du sur-moi national,qui lui ferait franchir un pas de plus dans la légende tennistique dans la peau de l’homme qui aurait TOUT gagné !

      Une année à la Becker/Borg/Stich (à la réserve près de Wawrinka) n’est pas impossible…Mais il faut sans doute un manque dans tout immense accomplissement,les dieux ne permettent pas si aisément que l’on s’intronise parmi au panthéon.

      Et Laver,il a fait quoi en Coupe Davis ? Il y a peut-être la réponse quelque part que j’aurais zappée,et je pourrais sans doute trouver ça sur grande gueule le dévoreur du net,mais c’est tellement bon quand c’est raconté par les tenants du savoir absolu et relatif de la balle jaune qui sévissent par ici (lèche botte blues)

      Et Laver

      • Colin 10 mars 2010 at 11:17

        ERE OPEN
        La CD n’étant devenue « open » qu’en 1973, Laver l’a jouée pour la première fois depuis longtemps cette année là, et l’a gagnée avec 4 points (associé à Newcombe 4.5, Anderson 2, Masters 1 et Rosewall 0.5) en battant en finale les USA de Stan Smith.

        Sinon, bien avant, à l’époque où il était amateur, et où la CD se jouait en challenge round, il l’avait remportée à 4 reprises: en 59 pour sa première participation, l’arrachant des mains des USA après avoir éliminé 5 pays, puis la conservant en 60 et 61 contre l’Italie de Pietrangeli et 62 contre le Mexique. Puis il passe pro.

      • Colin 10 mars 2010 at 11:29

        C’est vrai que Vilas n’a jamais été n°1 au classement informatique de l’ATP mais vu la façon très bizarre dont celui-ci fonctionnait dans les années 70 cela ne veut pas dire grand chose. Avec le fonctionnement actuel du classement ATP il est probable que Vilas aurait atteint la 1ere place au moins quelques semaines en 1977. D’ailleurs certains observateurs le placent n°1 de l’année 77, tandis que le classement ATP désignait Connors et que l’ATP avait élu Borg « joueur de l’année 77″ contredisant ainsi son propre classement informatique.
        Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Joueurs_de_tennis_num%C3%A9ros_1_mondiaux

    • Elmar 10 mars 2010 at 00:13

      Au fait, il manque Nadal dans tes stat…

      • Franck-V 10 mars 2010 at 08:58

        Elmar, il est cité: « Nadal 2: 2004,2009 … (18 et 23 ans), A ce titre, Agassi, Lendl, McEnroe, Edberg, Nadal et Hewitt ont gagné la Coupe Davis.. AVANT de remporter leur 1er GC. »

    • Colin 10 mars 2010 at 11:09

      Très intéressant et fouillé ton comm Franck mais je me permets d’apporter quelques précisions.
      Dans mes articles de SV, comme depuis dans mes comms, je refuse obstinément la règle officielle de la CD, d’une absurdité sans nom, consistant à déclarer « vainqueur de la CD » tout joueur ayant été sélectionné pour la finale dans l’équipe victorieuse (même s’il n’a joué, ou gagné, aucun match de cette finale), et, a contrario, de ne pas considérer comme vainqueur de CD un joueur ayant participé activement, avec des victoires décisives à la clé, aux rencontres précédentes.
      Je me situe volontairement en dehors de cette règle stupide et scandaleuse, et continuerai de le faire. La seule règle qui vaille, c’est de considérer comme « vainqueur » tout joueur ayant apporté un point décisif à son équipe (voire 1/2 point si c’est une victoire en double).
      A ce titre :
      => Patrick Rafter a bel et bien remporté la CD 1999, il a même été le principal contributeur de son pays cette année là, et il aurait joué la finale de Nice s’il n’avait pas été blessé.
      => Kafelnikov n’a pas apporté de points lors de la finale 2002, mais il l’avait fait lors des tours précédents. Certes Youzhny a apporté LE point décisif, mais Kefel en avait apporté 4 avant.
      => Nadal a bien remporté 3 CD. Son absence lors de la finale 2008 ne doit pas faire oublier qu’il a été, comme Rafter en 1999 pour l’Australie, le principal artisan de la qualification de l’Espagne en finale.
      => Et, last and least, Connors a « gagné » la CD en 1981 (si j’ose dire, car le terme le + approprié serait « contribué à gagner ») vu qu’il a apporté la bagatelle de… 1 point décisif (en QF).
      Au moins, cette notion de « points décisifs » permet d’établir une hiérarchisation de l’implication des différents joueurs sélectionnés.
      @Antoine : Borg 75 a gagné 8 des 12 points décisifs de la Suède (et encore, je me cantonne aux 4 dernières rencontres, car il y en a eu 6!) tandis que McEnroe 82 n’a apporté « que » 7 points sur les 12 des USA.
      Comme l’a fait remarquer Guillaume plus haut, Ljubicic 2005 aurait pu mettre tout le monde d’accord en rapportant 10 des 12 points de la Croatie, ce qui aurait constitué le record absolu en même temps que maximum atteignable, mais il a eu la mauvaise idée de buter sur la dernière marche, qui avait pour nom… Dominik Hrbaty.

    • Franck-V 10 mars 2010 at 11:33

      D’accord avec toi sur le principe, Colin, mais je m’en tiens au règlement officiel. C’est pourquoi j’en exclus Rafter.

      Le fait d’ailleurs qu’être ou non détenteur d’une CD soit sujet à controverse et polémique, montre bien l’ambiguité de cette épreuve tarabiscotée.

      Un joueur ayant remporté tous ses matchs lors des 3 1ers tours dans le groupe mondial mais absent de la finale ne remporte pas la CD, même si son équipe l’emporte.

      Un joueur seulement présent en finale, et qui perdrait ses 2 matchs de simple.. remporterait la CD!!

      Ainsi, en 2005, Ivanisevic qui ne dispute aucun match de l’année, mais est remplaçant pour la finale..voit la CD apparaître à son palmarès en restant sur le banc.

      Je veux bien que ce soit « pour l’ensemble de son oeuvre » mais quand même. On touche là, les limites de la crédibilité dans cette épreuve.

      Par l’absurde, La Suisse pouvait lors de la finale de 1992, sélectionner le jeune Federer de 11 ans lol, il aurait ainsi au moins une finale déjà à son palmarès :mrgreen:

      A part Kafel, il y a aussi Grosjean, vainqueur en 2001, qui perd ses 2 matchs de la finale, mais il avait lui aussi, participé à la campagne.

      • Colin 10 mars 2010 at 11:42

        L’absurdité de cette règle est patente, et ne fait aucun doute (sauf pour les organisateurs hélas…).

        En revanche, le barème de points mis en place par l’ATP depuis 2 ans pour la CD va tout à fait dans mon sens, puisque ne rapportent des points ATP que les victoires en matches décisifs (i.e. hors dead rubbers) et pas la sélection pour la finale.

  28. DIANA 10 mars 2010 at 08:17

    Bonjour à tous,

    Le tableau d’Indian Wells

    http://www.atpworldtour.com/posting/2010/404/mds.pdf

  29. Antoine 10 mars 2010 at 11:26

    Le pb majeur de la statistique que tu dresses Franck, c’est qu’elle est très incomplète et qu’une des conclusions que tu en tires est complètement fausses car reposant sur un échantillon très étroit qui n’est pas représentatif. Du coup, Elmar en tire également un conclusion tout aussi fausse.

    Je parle de la conclusion qui voudrait que l’on ne gagne pas la coupe au delà de 25 ans. Déjà, tu donnes toi même deux contre exemples: Edberg et Mc Enroe qui ne l’a pas « éventuellement gagnée en 92″ mais belle et bien gagnée tout court (son meilleur souvenir de CD dit d’ailleurs il lui même).

    La réalité est exactement inverse: on peut gagner une CD à tous âges, et surtout à un âge ou les chances de gagner un GC sont devenues très réduites, en particulier parce que même à un âge ou l’on n’est plus suffisamment compétitif en simple, on peut être encore excellent en double: c’est le cas de Mc Enroe en 92 mais c’est le cas de toute une tripotée de champions qui ont gagné une CD à un âge avancé,

    Pour répondre à Alex, on peut citer Rod Laver en 73, (pour la première CD ouverte aux professionnels), qui remporte sa 5ème et dernière CD, alors qu’il avait 35 ans, en jouant à la fois les simples et le double . Invaincu en six matchs (quatre simples et deux doubles), y compris la finale contre les Américains quintuple tenant du titre, tel est le résultat de Rod en 73 en CD après ses victoires en 59, 60, 61 et 62. Nul doute qu’il en aurait gagné bien davantage s’il n’avait pas été interdit de CD à compter de 63 jusqu’en 73 pour cause de professionnalisme..Aux Etats Unis, il met donc fin avec Newcombe à une série de 17 victoires consécutives des Américains, laquelle constitue un record absolu en Coupe Davis, battant au passage le numéro un mondial Stan Smith, tout comme Newcombe d’ailleurs..

    Cet exemple montre que si on peut gagner la CD très jeune parce que l’on peut être retenu très jeune dans une équipe victorieuse dont on n’est pas, en général, le numéro un, on peut également la gagner étant âgé pour la même raison..

    • Elmar 10 mars 2010 at 11:43

      Je suis offusqué: ma conclusion n’est pas fausse du tout.

      On gagne essentiellement des CD à des âges où on ne gagne pas de GC.

      Je le demande aux fous de stats: quels joueurs ont, au cours d’une saison, participé aux 4 rencontres victorieuses de Coupe Davis ET gagner un GC?

      • Antoine 10 mars 2010 at 12:02

        Ben si justement Elmar !

        En 56, Hoad gagne 3 GC et la CD; en 57 Cooper gagne en Australie et gagne la CD; en 58, le même gagne 3 GC et la CD, en 59 Fraser gagne à Forest Hills et la CD, en 60 Laver gagne Wimby et la CD, en 61, il fait pareil ainsi que son collègue Emerson qui gagne 2GC, en 62, Laver fait le GC et gagne la CD, en 63 Mc Kinley gagne Wimby et la CD pour l’équipe US, en 64 Emerson gagne 3 GC et la CD, en 65 il gagne 2 GC et la CD, de même que son compatriote Stolle qui gagne à Roland Garros, en 66 trois australiens: Emerson, Roche et Stolle gagnent chacun un GC et Stolle et Emerson gagnent la CD, en 67 Emerson et Newcombe gagnent chacun deux GC et gagnent la CD ensemble, en 68 Ashe gagne un GC et la CD…

        Comme tu le vois, sur treize années consécutives, le vainqueur de la CD compte au moins un joueur ayant gagné au moins un GC cette année là…

        Après cela change parce que la CD demeure interdite aux pro jusqu’en 73 mais cette année là Newcombe gagne l’US Open, l’OA et la CD…

        En 75, Borg gagne à RG et la CD, en 76, Panatta gagne RG et la CD…

        Bon j’arrête là….

        • Elmar 10 mars 2010 at 13:25

          J’ai toujours parlé des 25 dernières années.

          Donc j’exclus même Borg de la réflexion. Et avant lui, autant me parler de la CD remportée par le Ptérodactyle contre le Stégosaure…

        • Jérôme 10 mars 2010 at 14:07

          Antoine, en 1960, Laver gagne l’OA, pas Wimibledon. C’est en 1961 que Laver gagne Wimby pour la 1ère fois, après avoir échoué 2 fois en finale (1959 et 1960). ;-)

          En 1962, Rod gagne tout chez les amateurs.

    • Franck-V 10 mars 2010 at 12:02

      Antoine,

      Ma remarque ne visait pas à l’exhaustivité, c’était une réflexion à la relecture de l’article de Colin.. sinon, j’en aurais fait un article…

      De plus, je pense que tu me lis mal ou vite avec le « Mc éventuellement en 92″. Je pose au préalable le postulat « en simple ». C’est tout de même mon commentaire, à la base…

      C’est pourquoi je retiens ici la victoire d’Edberg en 94 sans réserve..mais je l’excluais en 84.

      Car la base du commentaire reste avant tout.. les champions de simple, sinon je vais aller chercher aussi Fleming ou Jarryd…

      Sur le fait qu’on puisse gagner la CD à tout âge, je ne vois pas en quoi je le réfute sinon j’éviterais de citer les exemples Mc et Edberg(à moins que je ne sois stupide, ce qui demeure possible).
      Il y a aussi Safin à 26 ans en 2006 si tu veux, mais lui aussi est déjà down under en GC comme Kafel.

      J’ai expliqué pourquoi j’ai pris cet échantillon de joueurs.
      - A partir de 73 car avant c’est encore le challenge round en CD.
      - En ne considérant que les grands du tennis, j’ai fixé moi-même la limite (n°1 et au moins 2 GC) .

      Pour Escudé, une Coupe Davis, c’est la couronne d’une carrière..pour Federer.. faut voir.

      Je ne vais quand même pas aller rechercher les stats de Toto Brugnon ou de Niklas Kulti….. seulement pour ton plaisir de me livrer à « l’exhaustivité » et lutter contre l’étroitesse de l’échantillon:-)

      En résumé, sauf le plaisir de me recadrer, tu n’apportes aucun argument tangible au fait « qu’une première CD, , quand on est un grand du tennis moderne se gagne surtout quand on est jeune ».

      UNE PREMIERE COUPE DAVIS SE GAGNE SURTOUT QUAND ON EST JEUNE.

      car c’est là où je voulais en venir.

      Je ne réfute pas que Laver en 73 gagne sa 5° et dernière à 35 ans… il fait même le GC à 31 ans si tu veux.

      Pour conclure, il me semble aussi que tu avais envie de placer complétement fausse dans ton comm’ :-)

      Maintenant, libre à toi d’écrire ton commentaire selon tes standards, je n’y ajouterai pas mes arguments en te rétorquant que les tiens sont complètement faux.

      Aucune animosité dans mes propos à ton égard, mais il est bon parfois de te répondre sur le ton que tu emploies avec tes interlocuteurs :mrgreen:

      Que tu sois un lecteur averti de Bud Collins n’autorise pas tout…

      Pour les autres lecteurs, j’espère que mon commentaire initial était assez clair.

      • Antoine 10 mars 2010 at 12:15

        Cher Franck, c’est uniquement pour avoir la certitude d’avoir le plaisir de lire ta prose en retour ! Je suis bien d’accord que l’on gagne une première CD quand on est jeune, comme un premier GC ou un premier tournoi d’ailleurs..en général, la première fois on est effectivement jeune..mais je ne vois pas de raison de se concentrer exclusivement sur les joueurs de simple puisque l’une des particularités de la Coupe est de comporter un double..

      • Franck-V 10 mars 2010 at 12:34

        Dont acte :-)

        Bah non, si Federer venait à remporter la CD, sa première donc, il ne serait pas jeune.

        Roddick même avec un seul titre en GC remporté à 21 ans,avait 25 ans quand il remporte sa CD en 2007.

        Lendl est jeune quand il remporte la CD en 80, mais c’est déjà moins net pour un 1er GC à RG 84… quand on considère que Federer à presque 22 ans à Wimbledon 2003 est loin d’être un précoce dans l’exercice.

        C’est difficile de mélanger GC et « autres tournois quand on est jeune », mais Gomez ou Ivanisevic , eux, doivent saisir la nuance….

        Nuance qui ne concerne pas Wilander qui lui, remporte son 1er tournoi à.. RG 82.

        Je ne partais pas des spécificités de la CD qui comporte un double (merci), je m’intéressais aux champions de simple lors de leur 1er (ou seul) couronnement dans cette épreuve.

        Je ne peux pas être plus clair.

        • Antoine 10 mars 2010 at 13:54

          Bien sûr que Federer gagnera la Coupe Davis ! Pourquoi crois tu qu’il se casse le cul à jouer les barrages en septembre une semaine après la finale de l’US Open si ce n’est pas pour attendre la bonne occasion !

    • Colin 10 mars 2010 at 12:11

      En limitant l’exercice à la période open:

      - Newcombe 73
      - Borg 75
      - Panatta 76
      - McEnroe 79
      - McEnroe 81
      - Wilander 84 (rate les QF)
      - Wilander 85 (rate les 8èF)
      - Edberg 87 (rate les 8èF et la finale)
      - Becker 89
      - Agassi 92
      - Sampras 95 (rate les 8èF)
      - Agassi 95 (rate les 8èF et la finale)
      - Nadal 2008 (rate les 8èF et la finale)
      - Nadal 2009 (rate les QF et les DF)

      Le dernier exemple « complet » en date est donc Agassi 92.

      • Antoine 10 mars 2010 at 12:19

        Cela montre que l’abolition du Challenge Round qui donnait une rente de situation aux Australiens et aux Américains a changé la donne..

        Jusque là, pour gagner la CD, il fallait absolument avoir au moins un joueur qui avait gagné un GC dans l’année pour espérer remporter la Coupe. Après ce n’est plus le cas même si c’est un plus…

      • Franck-V 10 mars 2010 at 13:19

        Avec le Challenge round, il y avait en conséquence, une autre règle inique, le vainqueur de l’édition précédente qui , déjà attendait tranquillement l’autre finaliste, avait l’immense privilège de toujours recevoir…

        Néanmoins, vu les effectifs Australiens des 50-60′s, je pense qu’ils auraient quand même posé leur patte sur l’épreuve.

        De 1950 à 1967… 15 victoires Aussies sur 18 éditions… seules leur échappent 54-58-63 pour les USA.

      • Elmar 10 mars 2010 at 13:29

        Merci Colin. Restent donc Becker et Dédé. Et c’était il y a 18 ans. Ce qui confirme ma thèse. Tout sacrifier pour la CD, c’est rédhibitoire quand on est grandchelemisable (navré de le ressortir à toutes les sauces, mais j’aime bien mon néologisme)

        • Franck-V 10 mars 2010 at 13:37

          Tu as aussi Wilander en 1983.

          Il gagne l’AO cette année-là, il y était d’ailleurs venu pour préparer la CD.

          En CD, il gagne ses 8 simples.. dont les 2 de la finale (bat Cash et Fitzgerald),demeure invaincu dans l’épreuve sur la saison, mais perd la finale quand même…

          Un vrai cauchemar quand on est seul.

          Edberg n’était pas encore mûr, le double pas encore (assez) solide..et Nyström sur gazon (pour la finale), c’était pas tout à fait ça… ça ira mieux en double à Wimbledon 86 avec Wilander.

  30. Ulysse 10 mars 2010 at 11:27

    Un petit coucou à tout le monde en passant.

    Les articles de Colin sur la CD feraient effectivement bien dans le paysage 15-lovien en y intégrant la prise de pouvoir espagnole récente. Belle discussion à ce sujet Elmar, Alex, Franck, Antoine… Ca meuble les temps morts nombreux.

    En parlant de temps mort, mon central téléphonique local est planté et les ingénieurs de British Telecom (en UK dès qu’on tient un tournevis, on est ingénieur) travaillent à le rétablir sans pouvoir donner de délai. La Race Odyssée attendra donc.

  31. Antoine 10 mars 2010 at 11:46

    @Colin: je ne suis absolument pas d’accord avec toi. Je considère qu’il est normal que soient mentionnés comme vainqueurs de la CD tous les joueurs de l’Equipe ayant gagné la finale, qu’ils aient perdu ou gagné leurs matchs; et seulement ceux là et non des joueurs ayant participé à certaines rencontres mais pas à la finale.

    C’est parfois dur pour certains (Rafter ou Nadal, par ex) mais c’est ainsi, et c’est très bien comme cela.

    Il arrive fréquemment que lorsque le sort d’une rencontre ne fait pas de doute que l’on ne fasse pas jouer l’Equipe A qui jouera la finale, mais l’Equipe B. Même si les joueurs de l’Equipe B ont gagné les trois points permettant de passer, ce n’est pas la même chose que de gagner la finale..Ce n’est pas parce qu’un joueur à apporté un point à son équipe au cours d’une campagne ou ladite Equipe finit par gagner la CD que l’on mérite de voir son nom au palmarès…C’est quand même un peu plus exigeant que cela…

    Sur les joueurs d’une équipe victorieuse en finale, il est également légitime de mettre tous leurs noms sur la Coupe, de même que le capitaine, car c’est une épreuve par équipe et ils font partie de l’équipe victorieuse. C’est un peu comme si on disait que les champions du monde en foot sont uniquement les joueurs qui ont marqué en finale…

    Ce n’est d’ailleurs pas parce qu’ils ont perdu leurs matchs qu’ils n’ont pas contribué au succès de l’Equipe..Un exemple simple permet de la comprendre:

    Supposons que lors de la prochaine rencontre entre la France et l’Espgagne, Monfils pousse Nadal aux 5 sets le premier jour mais perde 9-7 au cinquième..Deux jours plus tard, Jo bat également en cinq sets un Nadal émoussé. Le point est apporté par Jo, mais Monfils y aura contribué…

    • Colin 10 mars 2010 at 11:59

      Oui, c’est vrai.
      Mais si, après avoir éliminé l’Espagne de la façon aussi brillante que tu l’imagines (Monfils ayant remporté le dernier point face à Verdasco), JoWill et Myson se blessent, et ne peuvent jouer ni la demie ni la finale, laissant leur place à Simon et Benneteau; lesquels affrontent en 1/2 l’Argentine, privée de DelPotro (blessé au poignet) et de Nalbandian (blessé aux adducteurs), et s’imposent facilement face à Leonardo Mayer et Horacio Zeballos; puis en finale, se retrouvent face à la Serbie, privée de Novak Djokovic qui s’est blessé lors de la finale du Masters, et s’imposent face à Troicki et Tipsarevic. Résultat, JoWill et Myson n’ont pas gagné la CD 2010. Simon et Benneteau, oui.
      Bof bof, hein?

      • Chewbacca 10 mars 2010 at 12:13

        Bon ça suffit vos histoires de CD!Pourriez-vous une bonne fois pour toute parler « tennis » du vrai et surtout de Federer s’il vous plait?merci.

        • Antoine 10 mars 2010 at 12:16

          Chewbiccou, tais toi ! C’est sacré la CD ! L’heure est grave !

      • Colin 10 mars 2010 at 12:16

        Selon le même raisonnement, Krajicek aurait eu plus de mérite à battre « l’immense » Malivai Washington en finale de Wimbledon 1996, que de se payer le scalp de Sampras en quarts…

        • Antoine 10 mars 2010 at 12:22

          Si Krajicek s’était vautré en finale contre Washington, cela n’aurait servi à rien qu’il batte Sampras !

        • Jérôme 10 mars 2010 at 14:35

          D’accord avec toi Colin. L’exploit le plus sensationnel, c’est bien évidemment d’avoir gagné Wimbledon en se payant le scalp du maître des lieux en cours de route (à défaut de pouvoir le faire en finale), et non pas de remporter le fait de vaincre un second couteau en finale. Pourtant, le risque décrit par Antoine est réel : quelle triste coup du sort que de voir un type qui enchaîne les exploits et qui échoue en finale contre un second couteau parce qu’il est dans un jour sans, ou bien cuit/blessé.

      • Antoine 10 mars 2010 at 12:20

        Un peu tiré par les cheveux ton raisonnement sur la victoire de la France en CD, quand même non ?

      • Elmar 10 mars 2010 at 13:31

        Moi je suis 100% avec toi, Colin.

        Qu’Ivanisevic figure au palmarès de la CD alors qu’il avait rangé ses raquettes 4 ans plus tôt, ca démontre l’absurdité du système!

  32. Jean 10 mars 2010 at 12:39

    Formidables tes articles Colin. Il y a quand même une petite question qui me titille : ne penses-tu pas que la valeur d’une victoire à l’extérieur (je limite ma réflexion à la finale) est légèrement rehaussée par rapport à celle d’une victoire à domicile ? Si on considère que recevoir est un avantage réel, s’imposer en territoire ennemi, généralement sur une surface défavorable et contre tout le public, pimente encore un peu l’exploit. De nombreux exemples, mais j’avais été impressionné par Gros Boris allant boxer les Suédois chez eux, sur terre (je crois bien qu’il ne gagne qu’un simple et le double, mais quand même).

    Je ne sais pas si il existe une stat permettant de déterminer par exemple sur la durée de l’Open le pourcentage de victoires à domicile et ainsi de schématiser l’avantage de la réception.

    Et j’ai une autre question : comment faites-vous pour consulter ainsi les archives de l’épreuves, je ne trouve pas sur le site officiel de rubrique correspondante et exhaustive mais peut-être que je suis con. Je suis obligé de passer par le profil des joueurs sur le site ATP, ce qui n’est pas pratique.

    En tout cas, bien sympas ces conversations qui inévitablement débouchent sur la reconnaissance du caractère profondément sociable de Mac (prix transgénérationnel de la bonne camaraderie et du don de soi).

    • Franck-V 10 mars 2010 at 12:48

      Dans la rubrique « Teams & Players » en haut sur http://www.daviscup.com/

    • Jean 10 mars 2010 at 12:55

      Ah oui, pas mal. Steeb avait bien battu Wilou, 3-0 le deuxième soir…

    • Franck-V 10 mars 2010 at 13:03

      Depuis 1973
      En finale
      victoires à domicile: 22 (pas compté AfSud 74 par forfait de l’Inde)
      victoires à l’extérieur: 14

      Mais il faudrait aussi tenir compte des matchs à dom ou à l’ext. dans les rencontres avant la finale.
      Ainsi, par exemple, la France gagne en 2001, toutes ses rencontres à l’extérieur, une première depuis l’abolition du challenge-round.

      • Elmar 10 mars 2010 at 13:33

        A contrario, en 1991, la France gagne toutes ses rencontres à domicile. Me semble-t-il, du moins.

  33. Damien 10 mars 2010 at 13:47

    Merci Hasek pour ce résumé très complet. Je n’ai suivi que les matchs de l’équipe de France, donc merci à toi.
    En suivant toutes vos discussions passionnées, je me rend compte à quel point je connais mal cette compétition. Bref, j’ai appris plein de chose grâce à tous les posts de Colin (et ses articles SV), Antoine et Franck-V.
    Du coup, je ne sais plus trop quoi penser de cette compétition si particulière. Ma conclusion c’est qu’elle est tellement particulière qu’on n’arrive même pas à être d’accord sur quels joueurs l’ont remportés ou pas. Donc pour moi, c’est bien avant tout le pays qui la gagne.
    Quant à l’ajouter au palmarès des joueurs ayant participé à la victoire de leur équipe, je pense que Colin m’a convaincu que sa méthode est la plus représentative.

    • Antoine 10 mars 2010 at 13:58

      Mais si on est bien d’accord sur l’identité des joueurs qui l’ont remporté: leur nom figure sur la Coupe..Le reste, c’est de la philosophie et du révisionnisme à la Colin !

      • Chewbacca 10 mars 2010 at 14:54

        J’ai toujours soupçonné Nicol d’être une révisionniste de la première heure !

        Un type qui ne joue pas la finale à quoi peut -il servir a part applaudir comme un idiot ses copains s’éclater sur le court et faire des sourires à la camera de France2!

        100% OK avec Colin même si je n’ai pas trop suivi (compris)le débat.

    • Damien 10 mars 2010 at 14:14

      Ok mais reconnais que c’est pas si tranché que tu ne laisses croire.
      Si on fait l’analogie avec une coupe du monde dans un sport collectif, tous les joueurs qui ont participé (même sur le banc, et même ceux qui n’ont pas joué la finale) ont gagné lorsque leur équipe l’emporte.
      Pour la CD, seule la finale compte, c’est pas logique.

    • Elmar 10 mars 2010 at 14:16

      C’est le réglement actuel.

      Mais le réglement actuel est idiot.

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