La relève… ma, qué relève !?

By  | 28 avril 2010 | Filed under: Regards

Début 2007 : Juan Martin del Potro, 18 ans. Fin 2007 : Ernests Gulbis, 18 ans. Début 2008 : Marin Cilic, 19 ans. Mi-2008 : Kei Nishikori, 18 ans. En l’espace de quinze mois, ce sont pas moins de quatre sérieux espoirs du tennis mondial que l’on avait découvert.

Deux ans après l’éclosion de ces quatre-là, aucun autre jeune prometteur n’est venu frapper à la porte. Au point que del Potro, Cilic et Gulbis (ainsi que l’Ukrainien Dolgopolov) sont toujours, à 21 ans bien tassés, les plus jeunes pensionnaires du Top 100 mondial. Sans aller jusqu’à demander des génies précoces à la Nadal ou à la Gasquet, l’absence totale de la tranche 18 – 20 ans dans le Top 100 est très probablement une première dans toute l’histoire du classement ATP.

Si l’on se penche sur les dernières années écoulées, on remarque d’abord l’inutilité totale du circuit junior, qui depuis Gaël Monfils en 2004 n’a plus donné un N°1 capable de se faire une place au soleil chez les « grands ». Donald Young (N°1 en 2005) végète en Challengers, Thiemo de Bakker (N°1 en 2006) n’avait rien fait jusqu’à son improbable victoire sur Gaël Monfils en Coupe Davis l’an dernier, et Ricardas Berankis (N°1 en 2007) a attendu deux ans et demi pour signer, à San Jose cette année, son premier quart de finale sur le circuit principal. On a souvent parlé dans ces colonnes de la difficile transition juniors/seniors, mais là, après un début de décennie très convaincant (Gasquet, Baghdatis, Monfils numéros 1, Cilic, Murray ou Wawrinka vainqueurs de Grands chelems), on touche clairement le fond. Il y a clairement eu un passage à la trappe de ces joueurs aujourd’hui âgés de 20 à 22 ans et dont on attend toujours l’éclosion.

Fautes de nouvelles de ceux-là, il nous donc reporter nos attentes sur les stars annoncées, celles qui sont censées faire de la promo 1990 – 1992 une génération aussi dorée que la cuvée 80-82 (Federer, Hewitt, Ferrero, Roddick, Safin, Nalbandian, Coria, Davydenko) ou que la 85-87 (Nadal, Djokovic, Murray, Gasquet, Monfils…), et qui commencent tout doucement à arriver. Tour d’horizon de ces jeunes qui sont censés représenter la future tête de gondole de l’ATP. Ils sont ici présentés en suivant l’ordre de leur classement ATP cette semaine :

• Guillaume Rufin.
Français, 19 ans, 145e à l’ATP. L’un des moins performants de sa génération chez les jeunes, mais celui dont le jeu sans fioritures (très gros service, gros coup droit, revers de remise) lui a le plus vite permis de s’installer chez les seniors : vainqueur de Schwank lors du dernier Roland-Garros – alors 500e mondial, il est devenu le joueur le plus mal classé à franchir un tour dans le tableau – il s’est imposé en fin d’année dernière au Challenger de Florianopolis, peuplé de solides terriens sud-américains (il y a battu des Marcos Daniel ou Diego Junqueira). En début d’année, il a signé son premier quart de finale sur le circuit à Marseille. Sauf blessure, il est a priori lancé et devrait vite rejoindre le Top 100.
• Federico del Bonis. Argentin, 19 ans, 153e à l’ATP. Un classement assez intéressant, d’autant plus que ce jeune gaucher doté d’un revers à deux mains a gagné plus de 700 places au classement lors des six derniers mois (il ne jouait auparavant que chez les juniors). Vainqueur de son premier trophée en Challenger fin 2009, il vient d’en remporter un nouveau la semaine dernière à Rome. Jouant pour l’instant surtout sur terre battue, del Bonis a déjà battu des Florian Mayer, Daniel Koellerer, Flavio Cipolla ou Potito Starace. A suivre.
• Ryan Harrison. Américain, 17 ans, 252e à l’ATP. L’un des plus sérieux espoirs de cette génération. Sérieux dans tous les sens du terme, d’ailleurs. En 2008, à seulement 15 ans, il battait l’Uruguayen Cuevas au premier tour du tournoi de Houston, devenant l’un des dix joueurs les plus précoces à gagner un match sur le circuit (le plus jeune depuis Gasquet en 2002 et Nadal en 2003). Depuis, il prend sciemment son temps, soucieux d’éviter les écueils qui ont brisé Donald Young : trop grosse médiatisation trop tôt, trop de facilités reçues sous forme d’invitations pour entrer dans les grands tableaux et y perdre systématiquement face aux stars du jeu devant les caméras de télévision… Grand fan de Pete Sampras bien que son jeu soit plus proche du Agassi des jeunes années, Harrison arrive doucement mais sûrement : cette saison, il s’est extirpé comme un grand des qualifications à Memphis et Delray Beach, et a bien mis à profit l’une des rares wild-cards qu’il ait accepté lors du dernier tournoi d’Indian Wells, où il a battu Taylor Dent avant de titiller le futur vainqueur Ivan Ljubicic (défaite 6/2 7/6). A noter que le nom Harrison pourrait à terme se décliner en deux versions puisque le petit frère, Christian, 14 ans, est une terreur dans ses catégories d’âges.
• Henri Kontinen. Finnois, 19 ans, 262e mondial. « Ouf » de soulagement, voici celui qui est censé redonner le sourire aux désespérés du service-volée. Attaquant dans l’âme (donc tardif, comme le veut la tradition des siens depuis Rafter ?), il s’est signalé fin 2009 sur le circuit Challenger en battant quelques valeurs sûres comme Jarkko Nieminen ou l’énorme serveur – énorme tout court, d’ailleurs – Michaël Berrer en indoor. Cette année, nul doute qu’il aura énormément appris d’un premier tour de Coupe Davis où il a apporté le cinquième point décisif à son équipe face au Polonais Przysiezny qui, au-delà de son nom imprononçable, était tout de même classé aux portes du Top 100. Kontinen l’a emporté sur le genre de score qui vous forge un mental : 6/4 3/6 6/7 7/6 7/5.
• Andrey Kuznetsov. Russe, 19 ans, 284e à l’ATP. En voilà un pour lequel Fabrice Santoro doit souhaiter un destin de N°1 mondial. Auquel cas le Français pourra l’ajouter à la longue des N°1 qu’il a un jour battu : c’était à Moscou et Andrey Kuznetsov, le seul espoir sérieux de Mère Russie, devenait ainsi le dernier joueur que « le magicien » aura vaincu au cours de sa longue carrière. Vainqueur junior de Wimbledon en 2009 (à 18 ans bien sonnés, donc – doux euphémisme – peu précoce), il a depuis bien progressé au classement, surtout grâce au circuit Challenger. Une victoire à recenser chez les « grands » : il a battu Marcel Granollers lors du dernier tournoi de Saint-Pétersbourg. Rien de clinquant donc, mais qui sait…
• Bernard Tomic. Australien, 17 ans, 296e à l’ATP. Ne vous fiez pas à son classement actuel : Bernard Tomic est sans doute de toute cette liste celui qui est actuellement le plus proche du top niveau. A 17 ans, il a déjà passé deux tours en Grands chelems (Open d’Australie 2009 et 2010), remporté deux Challengers et signé son fait de gloire face à un top joueur en défiant cinq sets durant Marin Cilic lors du dernier Grand chelem austral (défaite 6/7 6/3 4/6 6/2 6/4). Son classement cette semaine ne reflète pas forcément son niveau puisqu’il inclut les mois difficiles passés l’an dernier suite à ses divers démêlés avec les arbitres ou avec ses compatriotes Hewitt et Luczak…  Joueur assez fluide, à la gestuelle très épurée, il n’impressionne pas visuellement mais présente des temps de passage tout à fait dignes d’un futur caïd. Point noir toutefois : une potentielle allergie à la terre battue à prévoir.
• Yuki Bhambri. Indien, 17 ans, 321e à l’ATP. Passé professionnel il y a un an après notamment un titre junior en Australie, il a depuis joué les terreurs sur le circuit Futures (cinq titres) et se frotte cette année aux qualifications des tournois du circuit principal. Aucun fait de gloire à recenser pour l’instant.
• Filip Krajinovic. Serbe, 18 ans, 328e à l’ATP. Sparring-partner régulier de Mario Ancic quand ce dernier joue au tennis, il s’aguerrit depuis un moment sur le circuit satellites : Futures puis Challengers, sa courbe de progression est régulière. Passé aux qualifications de tournois Grand prix depuis le début de la saison, il s’est déjà offert des Tiago Alves, Somdev Devvarman, Ruben Ramirez-Hidalgo et même un certain Gaston Gaudio à Indian Wells.
• Grigor Dimitrov. Bulgare, 18 ans, 334e à l’ATP. Avec Kontinen, l’autre « élu » des trentenaires – jeunes quadras nostalgiques. Son surnom de « Mini-Federer » explicite à lui seul les attentes placées sur ses jeunes épaules. Le garçon est doué, très doué, au point que Peter Lundgren en personne s’est intéressé à son cas. Sauf que le chantier est grand, et que si le joueur est talentueux la tête est encore loin de suivre. Nous avons probablement tous eu occasion de le voir en action l’an dernier, quand il a battu Tomas Berdych à Rotterdam avant de prendre à set à Rafael Nadal, ou quand il a inquiété Gilles Simon à Marseille puis au Queen’s. Depuis, il prend son temps et les interrogations s’accumulent. Peter Lundgren lui-même explique qu’il va y avoir du boulot et que Grigor aura besoin de temps : « Il a encore tout à apprendre, sur et en dehors du court. Il doit se stabiliser, apprendre à jouer les bons coups au bon moment »… ça vous rappelle quelqu’un ?
• Brydan Klein. Australien, 20 ans, 351e à l’ATP. Déjà 20 ans, et beaucoup de temps perdu en route. Mais il a déjà prouvé qu’il avait le tennis pour aller loin et mérite sa place dans cette liste. Il y a un an, Brydan Klein appartient encore pleinement à la nouvelle vague. Il vient de gagner son premier Challenger, a passé un tour à l’Open d’Australie (battant Bjorn Phau), est sorti des qualifications à Eastbourne où il a battu Gabashvili. Il est alors 170e mondial et en plein décollage. C’est là qu’il décide de se faire remarquer en lâchant des propos racistes à l’encontre du Sud-Africain – noir de peau – Raven Klaasen au cours d’un match. Suspendu quatre mois en fin de saison, il redémarre de zéro en 2010.
• Jonathan Eysseric. Français, 19 ans, 489e à l’ATP. « Le Verdasco français » partait de loin avec un surnom pareil. Grosses cuisses, énorme coup droit de gaucher, le parallèle n’était pas infondé. Peut-il suivre le modèle Espagnol, sachant que Verdasco n’a rien eu non plus d’un modèle de précocité ? Sparring-partner de Roger Federer en 2007, N°1 mondial junior en 2008, c’est cette année-là qu’Eysseric laisse éclater son potentiel : invité à Roland-Garros, il crève l’écran et saoule de coups Andy Murray (10e mondial) cinq sets durant. Il s’incline finalement 6/2 1/6 4/6 6/0 6/2 et seule la caisse physique semble alors l’avoir empêché de s’offrir la tête de celui qui terminera l’année 4e mondial. En fin d’année, à Bercy, il remet ça en chipant un set au joueur baromètre qu’est Juan Monaco. Il a à peine 18 ans… et la tête qui tourne. « Il s’est vu trop beau, trop vite » s’accordent à dire tous les éducateurs qui se sont succédé à son chevet depuis deux ans – et il y en a eu quelques-uns. Pas super bosseur, refusant difficilement une virée au Mc’Do du coin, il ajoute à cela l’expérimentation des blessures (poignet gauche) et le spleen d’un déménagement mal vécu de sa Côte d’Azur natale vers le Paris d’Arnaud Lagardère. Il semble bien loin l’ado qui clamait : « Nadal ? Dans deux ans je le tape ! »… Même si ce rude portrait doit être nuancé par les dernières nouvelles, faisant état d’un Eysseric qui se serait sérieusement remis au boulot depuis quelques mois.
• Javier Marti. Espagnol, 18 ans, 621e à l’ATP. Espagnol, Javier Marti ? Un Espagnol qui a plus regardé Roger que Rafael, alors. Ou alors qui, pour rester en Espagne, se serait plus inspiré de Carlos Moya (pour le coup droit) et d’Alex Corretja (pour le revers à une main et la capacité à monter au filet) que de l’école des tontons lifteurs. Niveau résultats, c’est toutefois encore un peu court : deux ans qu’il navigue entre juniors et circuit Future, sans y faire d’étincelles.
• Tiago Fernandes. Brésilien, 17 ans, 937e à l’ATP. Vainqueur junior du dernier Open d’Australie en date, à 17 ans, il est entraîné par un certain Lari Passos. Forcément. Qu’attendre de lui ? La poignée de matchs jouée sur le grand circuit est insuffisante pour se faire une idée. Etant le plus jeune de toute cette liste avec ses 17 printemps fêtés en janvier, il sera temps de faire un premier bilan en fin de saison.
• Carlos Boluda. Espagnol, 17 ans, 944e à l’ATP. Le futur Nadal annoncé, premier môme à remporter deux années de suite le prestigieux tournoi des Petits as (2006 et 2007). Sauf que la croissance bloque pour l’instant le garçon en-dessous de 1,75 mètres, ce qui, conjugué à un tour de taille made in malbouffe, pourrait bien indiquer un avenir moins glorieux que prévu. On annonçait un Nadal, d’ici à ce qu’on ait un Ferrer… Deux ans déjà que Boluda arpente sans grande réussite les Futures espagnols : 1 victoire, 3 défaites en 2008 ; 6 victoires, 9 défaites en 2009 ; 2 victoires, 4 défaites en 2010. Ce qui ne serait pas alarmant en soit si ça n’était pas doublé d’une certaine régression chez les jeunes, où il perd maintenant contre des joueurs à qui il collait des roustes il n’y a pas si longtemps. 2010 sera une année clé pour lui, plus encore que pour les autres.
• Daniel Berta. Suédois, 17 ans, 1220e à l’ATP. Un peu comme pour Tiago Fernandes, un classement qui relève de l’anecdote vu qu’au contraire de nombre de ses camarades de promo, Berta a choisi de jouer à fond le circuit junior (vainqueur de Roland-Garros en 2009). On est donc en manque de références en ce qui le concerne. A suivre cette année.
• Devin Britton. Américain, 19 ans, 1301e à l’ATP. Pour lui, en revanche, c’est un chouïa plus inquiétant. Déjà 19 ans… Même jurisprudence du serveur-volleyeur tardif que pour Kontinen ? Il avait pourtant montré de belles choses contre Roger Federer au premier tour du dernier US Open. Il faut dire aussi que cet Américain fana de Pat Rafter (au pays d’Agassi et de Sampras ça ne s’invente pas !) a mené de front études et tennis jusqu’à l’an dernier, finissant d’ailleurs champion universitaire 2009. Pour le reste, il est très discret depuis son médiatique face-à-face avec Roger F. à New York. Tout juste a-t-il inquiété Tommy Haas au premier tour de San Jose il y a quelques semaines (défaite 6/4 7/6).

A titre de comparaison et afin de voir quel est l’âge moyen auquel les futurs « Grands » se révèlent, livrons-nous à un rapide passage en revue de la dernière très faste génération en date, celle des 1980/1982. Elle nous montre qu’un joueur qui fera une grande carrière perce en moyenne entre 18 et 20 ans… cette fameuse tranche d’âge qui a actuellement déserté le Top 100.

• Lleyton Hewitt. Le plus précoce de tous, révélé par sa victoire à Adélaïde en 1998, dans ce qui était alors son tout premier tournoi professionnel. Il avait 16 ans et 10 mois et battait en cours de route Andre Agassi ainsi que ses aînés australiens Stoltenberg, Woodforde et Draper.
• Marat Safin. On le découvre à 18 ans, quand il éjecte Agassi et Kuerten de Roland-Garros 1998. Sa carrière est lancée.
• Roger Federer. Révélé en 1999, à 18 ans, quand il bat le N°4 mondial Carlos Moya à Marseille. Il persiste et signe en jouant aussi des quarts de finale à Rotterdam, Bâle et une demie à Vienne.
• Andy Roddick. Révélé en 2000 : alors qu’il joue encore chez les juniors, il met à profit une wild-card à Washington pour battre Kucera et Santoro. Il confirmera dès le début 2001 en sortant Sampras à Miami et en gagnant deux tournois en quelques semaines. Il a 18 ans.
• Juan Carlos Ferrero. « Juanqui » se révèle dès sa première saison professionnelle, en 1999, remportant le tournoi de Majorque. Il confirme de suite après ce premier fait de gloire. Il n’a encore que 19 ans.
• Guillermo Coria. Il explose en 2001, à 19 ans : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Monte-Carlo.
• David Nalbandian. Plus jeune de douze jours que Guillermo Coria, il décolle peu de temps après son compatriote : 2001, 19 ans, demi-finales à Umag, Sopot, finale à Palerme, troisième tour à l’US Open.
• Fernando Gonzalez. Les mordus de tennis le découvrent l’année de ses 20 ans, quand il gagne le tournoi d’Orlando à la faveur d’un tableau dégagé (un seul joueur classé Top 100 en cinq matchs : Nicolas Massu, 89e). Mais l’envol réel, c’est 2002 : vainqueur à Vina del Mar, demi-finaliste à Cincinnati, quart de finaliste à l’US Open. Il a 22 ans.
• Nikolay Davydenko. Un profil de tardif. Professionnel en 1999, il attend 2001 pour jouer ses premiers quarts de finale dans des tournois peu côtés. Mais c’est réellement en 2003 qu’il décolle, vainqueur à Adélaïde et Estoril, puis finaliste à Sankt Poelten : il s’apprête à fêter ses 22 ans !

Si l’on étend l’étude à quelques joueurs des années 1990 (au-delà ce ne serait pas forcément très pertinent, le monde du tennis ayant par trop changé entretemps) et que l’on prend le parti pris de ne regarder que les multi-vainqueurs en Grand chelem de la décennie, le constat demeure similaire :

• Andre Agassi. Forcément le plus précoce de tous, révélé dès 16/17 ans à la faveur de quarts et demi-finales à Stratton Moutain, Tokyo ou Séoul. Il gagne son premier tournoi, Itaparica, à 17 ans. A 18 ans, il sera Top 10.
• Pete Sampras. Un précoce également, révélé dès 17/18 ans par des quarts ou demi-finales à Schenectady, Détroit, Adélaïde. A 19 ans, il gagne l’US Open.
• Jim Courier. Découvert à 18 ans avec des demi-finales à Charleston et Stockholm.
• Sergi Bruguera. Découvert en 1989, à 18 ans, par une demi-finale à Rome et un huitième à Roland-Garros.
• Evgueni Kafelnikov. Révélé à 20 ans, en 1994, sortant quasiment de nulle part pour gagner deux tournois (Adélaïde et Copenhague) et faire finale à Hambourg.
• Patrick Rafter. Passé professionnel à seulement 18 ans, il se manifeste au plus haut niveau en 1993 : troisième tour à Wimbledon (un set pris au tenant du titre Andre Agassi), demi-finale à Indianapolis (bat le tout récent N°1 mondial Pete Sampras). Il a alors 20 ans bien tassés… et attendra presque 25 ans pour jouer sa première demi-finale majeure et remporter dans la foulée son premier Grand chelem !
• Gustavo Kuerten. Un peu le même profil que Rafter pour le passage tardif chez les pros (19 ans !). Anonyme presque complet (un quart à Bucarest fin 1996 et des derniers carrés en Challengers) jusqu’à sa victoire à Roland-Garros. Comme Rafter, il est à mi-chemin entre 20 et 21 ans.

On s’en serait un peu douté, mais ça va mieux en le disant : la tranche 18/20 ans est donc clairement l’âge clé. Les exceptions de jeunes hyper-précoces (Agassi ou Nadal, révélés à 17 ans à peine) ou de tardifs (Rafter ou Kuerten, révélés alors qu’ils s’acheminent doucement vers leurs 21 ans) ne sont justement que des exceptions. Avant 18 ans le risque de « burnout » et de carrière inachevée demeure énorme (Carlsson, Arias, Perez-Roland voire Krickstein ou un certain Richard G. s’il continue en ce sens). Après 21 ans, il faudra alors se contenter de miettes, plus ou moins copieuses selon les époques : une demi-finale en Grand chelem, un titre en Master 1000, un Masters pour Davydenko… voire au bout du bout peut-être un Grand chelem en cas d’alignement des étoiles (Nikolay ?).

Qu’en conclure ? Qu’en termes d’âge, de potentiels et d’états de service effectifs, les très gros potentiels de la génération 90/92 restent Tomic, Dimitrov et Harrison. Rien n’a donc changé depuis leurs primes années. A suivre toutefois Berta et Fernandes, qui ne se sont pas encore frottés à la dure vie du circuit professionnelle ; une surprise sensationnelle n’est pas à l’ordre du jour, mais si mince soit-elle la probabilité n’est pas à exclure. A 17 ans, ces cinq-là sont toujours largement dans les temps de passage de leurs prestigieux aînés et ont encore grosso modo un an devant eux pour réaliser leurs premiers faits de gloire.
Parmi les 19 ans, plus âgés de deux ans et pourtant à peine mieux classés, la problématique est un peu différente : s’ils veulent s’imaginer un avenir glorieux, il va falloir impérativement montrer qu’ils en ont dans le ventre lors des douze prochains mois. Ensuite il sera toujours possible de faire une belle carrière, mais il ne faudra plus rêver à un destin de multi-vainqueur de Grand chelem…

Mais dans l’ensemble, ces gamins sont toujours dans les temps. Sans doute est-nous qui avons le viseur encore perturbé par la cuvée 1985/87, qui nous a offert quelques crus précoces (Nadal, Gasquet,voire Djokovic). Ceux-là étant là depuis longtemps, la tranche des Berankis, De Bakker, Young, Bester… n’ayant rien montré, l’impression est réelle d’être devant un classement monfial figé. Ce qui n’est pas tout à fait faux et permet notamment à une flopée de presque trentenaires de toujours se maintenir – voire de revenir – en haut de l’affiche (Federer, Roddick, Ferrero, Ljubicic, Hewitt et Haas avant leurs énièmes blessures…).
Mais il faut inverser le miroir et se rappeler que la précocité n’est pas une règle. Ce sont bien les cas Gasquet ou Nadal qui sont exceptionnels, et non les autres qui traînent à arriver. En revanche, ce qui est assez étonnant, c’est qu’aucun de ces mômes ne se démarque en arrivant plus vite que les autres au top. Les 1970/72 ont eu leur Agassi, les 80/82 ont eu leur Hewitt, les 1985/87 ont eu Gasquet et Nadal… Sauf explosion de Tomic ou Harrison cette année, personne ne semble assumer ce rôle chez les 1990/92. Mais cette remarque demeure plus du registre de l’anecdote qu’autre chose.

Quelles observations à tirer de cette étude…

• D’abord que cette génération est bien moins stéréotypée que ce qu’on pourrait craindre : des terriens (del Bonis, Boluda, Marti), des aficionados du gazon (Harrison, Kontinen, Britton) et du jeu au filet (Kontinen, Britton), des gauchers (del Bonis, Eysseric), des revers à une main (Dimitrov, Kontinen, Marti) …

• Sur un thème extérieur à l’article, notons que la Coupe Davis n’a pas fini de faire étalage de son éparpillement des meilleurs : Dimitrov, Bhambri, Kontinen, en voilà trois de plus qui pourraient s’ajouter à la liste des stars (Murray, Baghdatis, Gulbis…) traînant leur peine d’esseulés dans les divisions inférieures de la compétition. On notera en parallèle que tous les pays phares du tennis, sans exception, ont des raisons d’espérer : Australie (qui avec neuf joueurs de moins de 22 ans dans le Top 300 présente le plus gros potentiel sur un plan collectif), Etats-Unis, France, Suède, Espagne, Argentine, Russie…

… et quelques pistes pour réflexion pour terminer :

• Dans une société où l’adolescent rentre de plus en plus tard dans l’âge adulte (études à rallonge, avec pour corollaire l’envol du nid familial bien souvent repoussé au-delà de 25 ans), faut-il s’étonner que le tennis peine à nous donner des champions accomplis très tôt ? Sans doute pouvons-nous nous préparer à ce que les records de la catégorie établis par Chang, Becker et Wilander tiennent encore longtemps.

• On remarque aussi une prudence extrême de la part des environnements (familles, coachs) des jeunes pousses. Tout le monde bichonne ses petits jeunes par crainte de les voir grillés trop vite. Même tonton Nick, qui depuis son camp militaire de Floride s’occupe de Bhambri et Krajinovic, les laisse aller à leur rythme… ce qui n’est pas on en conviendra dans les habitudes de la maison. Plus généralement, quelle que soit la stratégie adoptée – la fréquentation exclusive du circuit junior comme Berta ou l’apprentissage progressif chez les grands comme Harrison – la formation se fait petit pas par petit pas. Peut-être faut-il voir là une conséquence des crashs retentissants vécus ces dernières années par des gamins qui devaient tout gagner (Donald Young, Alexandre Sidorenko, Philipp Bester…), pour qui le passage chez les professionnels a représenté l’équivalent d’une porte claquée en pleine figure. Ces précédents encore frais dans les esprits ont du coup rendu les éducateurs prudents, leur faisant se rappeler qu’avant d’être un joueur de tennis leur interlocuteur est un adolescent… Une carrière se construit sur le très long terme, mais peut se détruire en deux temps, trois mouvements. Donc mieux vaut ne pas précipiter les choses.

• Et puis il faut simplement remarquer que le niveau ne cesse de s’élever au sommet de la pyramide et que, là où l’élite se restreignait au seul Top 100 il y a encore peu de temps, elle s’est aujourd’hui étendue aux 200 meilleurs, voire mieux… Quelle élite, me direz-vous ? Celle des joueurs ayant arpenté à un moment ou un autre les tournois du circuit principal et qui savent donc ce qu’est le haut niveau. On ne compte plus les anciens membres du Top 30 tombés en page 2 du « Ranking ATP ». Un œil sur ce classement suffit d’ailleurs à se faire une idée quant à la valeur de cette seconde division du tennis : Nicolas Massu, Robby Ginepri, Dominik Hrbaty, Taylor Dent, Stefan Koubek, Nicolas Lapentti, Nicolas Kiefer, Filippo Volandri, Gilles Muller, Kristof Vliegen… Difficile dès lors pour un môme sans bagage de se faire une place au milieu de ces types aussi expérimentés que morts de faim. Ne reste plus qu’à observer et attendre ceux qui réussiront à grimper tout en haut de la hiérarchie…

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987 Responses to La relève… ma, qué relève !?

  1. Antoine 1 mai 2010 at 23:12

    Je suis satisfait de mon poulain Gulbis et ne regrette pas de l’avoir pris dans mon team. Il est encore 40ème mais cela ne va pas durer, ça c’est sûr !..

    Bien sûr, c’est dommage pour lui qu’il ait foiré le premier et le dernier jeu de ce match contre Rafa car mis à part ces deux là, il a fait largement jeu égal avec lui. D’ailleurs, au final 101 points pour Ernest contre 103 pour Rafa. Evidemment, il manque encore d’expérience et a fait quelques fautes qu’il aurait pu s’épargner. Je ne parle pas ici de la grande majorité des fautes directes qu’il a commises, lesquelles sont la contrepartie de la prise de risque nécessaire pour faire une cinquantaine de points gagnants, ce qui sur terre et face à Rafa est très loin d’être un mauvais score, mais de quelques fautes, non pas tactiques mais d’exécution. C’est une bonne idée de faire des amorties lorsque Rafa est trois mètres derrière sa ligne et Gulbis en a réussi quelques unes mais face à Rafa, il vaut mieux éviter de le faire quand on ne sait plus quoi faire après dix coups de raquette. C’est un peu trop téléphoné..Et quand on les fait en revers, il faut éviter que la balle ne monte à trois mètres faute de voir l’autre rappliquer dare dare.. Trois ou quatre dans ce genre là coûtent un match face à Rafa..quand on n’arrive pas à saisir les occasions et de fait il y en a eu deux pour lui: au premier jeu du troisième mais c’est Rafa qui sauve brillamment son service et enfin à 4-4 service Rafa ou Ernest a davantage de choses à se reprocher…A part cela, très bien…Il a sans doute manqué un peu du jus qu’il a perdu face à Volandri il y a deux jours ajouté avec son quarts terminé tard hier mais c’est la vie…

    J’ai trouvé Rafa excellent au premier set, comme d’ailleurs Federer face au même en début de semaine, et il peut se féliciter d’avoir choisi de recevoir après avoir gagné le toss. Il gagne ainsi le premier set..Un mauvais passage pendant trois jeux au deuxième..la suite fût plus intéressante parce que lorsque Gulbis a confirmé son break et mené 4-1 au second, Rafa a senti le danger et changé de tactique, jouant nettement plus agressivement. de ce fait, il a continué à faire des fautes comme il le faisait depuis le début du deuxième, mais pas pour la même raison: il était cette fois obligé de prendre des risques..Il n’a pas réussi à remonter la pente au deuxième, a tenu bon quand il fallait au troisième et finit par gagner..

    Ce n’était pas évident parce que Gulbis a servi 78% de premières, ce qui montre au passage, parce que Gulbis ne le fera pas à chaque match, qu’il faut, au minimum, servir excellemment pour avoir une chance de battre Nadal sur terre battue… Un Gulbis à 50%, on n’en parlerait pas ce soir parce qu’il aurait pris 2 et 3…Rafa n’avait plus beaucoup de marge et aurait pu, à deux points près, perdre ce troisième set et le match mais il est solide, très solide même si le doute l’a effleuré en début de troisième set..

    A peu de choses près, le scénario du match aurait pu être le même que celui de Gulbis contre Federer..

    Mais Rafa est un cran au dessus et c’est aussi la perception des ses adversaires.

    Je n’ai jamais cru, à aucun moment dans le match, qu’il allait perdre…

    • Quentin 1 mai 2010 at 23:16

      On n’a pas grand chose à se mettre sous la dent ces derniers temps, et ça se ressent au niveau des posts: c’est limite ce soir.

    • DIANA 1 mai 2010 at 23:34

      Gulbis devrait tourner entre la 32 et la 34 eme place dès lundi :)

  2. DIANA 1 mai 2010 at 23:13

    I was happy that I won in the first set because that gave me much more confidence to win the third set.???????????????????????????????????

    • hamtaro 1 mai 2010 at 23:24

      j’ai pensé comme toi avec tes multiples point d’interrogation quand j’ai lu ça et je pense qu’il n’est toujours pas serein le rafa malgré sa victoire à mc…

      et il a raison ernests, il est vraiment sur la bonne voie…

  3. DIANA 1 mai 2010 at 23:18

    Interview partielle de Gulbis : j’adore sa confiance, et quand je pense que certains le taxent de ne pas avoir de mental :mrgreen:

    I started bad and in the first set I was a little nervous against him,” confessed Gulbis. “In the second set I got into the game and I was playing much better. I got my backhand working, I got my forehand working and my serve working too, and I think he was pretty frightened to play on my forehand because I was pushing the ball quite hard and I was also dictating the pace.

    “I did my best and I lost but that was good. I’m happy the way I’m playing. I’m playing well and I know that I can now play against top players. When I play well, I am a trouble for any player.”

  4. karim 1 mai 2010 at 23:22

    Moi ce que je constate c’est que Nadal et Federer ont de plus en plus de mal à garder leur supposé fair-play quand les défaites se succèdent, ce qui au moins les humanise.
    Ils ont des tactiques similaires avec un même mélange de mauvaise foi, de melon et de mépris de l’adversaire masqué. Nadal gagne mais il n’a jamais bien joué quand c’est accroché, surtout sur terre. Il dira qu’il a été franchement mauvais, pas que c’est l’autre qui lui mis une rouste ou lui a pourri la vie. Et si possible qu’il a eu mal au corps mais bien évidemment que ce n’est pas ce qui explique sa défaite on sa victoire étriquée. Yeah right. Et Fed lui perd mais la décision lui appartient toujours, il a le match dans sa raquette et n’a juste pas été capable de ci ou ça, c’est lui et lui seul qui décide du match (il l’a d’ailleurs dit à plusieurs reprises) sans réaliser que son tennis est nettement moins létal qu’à la belle époque et qu’aujourd’hui ils sont assez nombreux à lui être supérieurs du fond du court (il compense par sa défense, sa science du jeu, ses choix tactiques, son autonomie, sa zenitude etc).
    Bref ces deux-là parfois j’ai vraiment envie de leur dire « mais putain vous n’avez pas encore fini de nous faire chier avec vos défaites expliquées et imputables à vous-même ».

    • DIANA 1 mai 2010 at 23:27

      Ce qui me frappe dans la déclaration de Nadal, c’est qu’il ne cite que le service de Gulbis, comme si ce joueur ne savait que servir des parpaings.Or, de ce que j’ai vu aujourd’hui, Gulbis a plutôt été très bon du fond de court. Mauvaise foi, quand tu nous tiens :mrgreen: et après ça, on va me dire que nadal est le joueur le plus fair-play du circuit.

    • Quentin 1 mai 2010 at 23:34

      Bah, Federer et Nadal sont des immenses champions avec un ego assez monstrueux, comme tout les autres de leurs espèces.
      Ça se voit plus maintenant pour Rafa avec les difficultés J’ai adoré sa conférence de presse après sa défaite à RG: il n’a pratiquement pas reconnu la perf de Soderling ce jours là, c’était juste qu’il n’avait pas joué son tennis!
      Le Fed, c’est pas beaucoup mieux, on l’a bien vu en 2008. Par exemple, après sa défaite à Dubai contre Murray, il critique le jeu trop attentiste de Murray mais a aussi le culot de dire qu’à son avis, le britannique n’avait pas beaucoup progressé depuis leur dernier match!
      Que voulez vous, on ne se refait pas!
      PS: Je reste fan de superbiquette :D

    • hamtaro 1 mai 2010 at 23:34

      je critique rarement les confs de presse des joueurs pour la simple et bonne raison que je me dis qu’ils sont sur le terrain et se disent tiens voici ce que je dois faire et pourtant ils ne le font pas, et forcément à chaud en conf de presse tu t’en veux tu n’as pas eu le temps d’analyser ce que l’autre a fait ou n’a pas fait…
      quand tsonga hier dit j’ai surestimé ferrer, ok mais il a perdu, donc ferrer a fait ce qu’il fallait pas plus, mais lui il est plus focalisé sur ce qu’il n’a pas fait lui, il n’insulte pas son adversaire…

    • DIANA 1 mai 2010 at 23:40

      Certes, mais Fed avait raison, il n’aura fallu qu’un an à ses détracteurs pour reconnaître l’attentisme de Murray :mrgreen:

      L’on voit que Nadal, considéré comme modeste, fair-play et tout le toutim est en fait de mauvaise foi. Car ne parler que du service de Gulbis, c’est un peu réducteur, non ?

      • Quentin 1 mai 2010 at 23:49

        C’est pas le fait qu’il critique l’attentisme de Murray qui m’étonne, on est tous d’accord la dessus aujourd’hui. Par contre quand il dit que Murray n’a pas beaucoup progressé depuis leur dernière rencontre (Cincinnati 2006), ça me fait halluciner! L’année 2008 voit Murray atteindre le quatrième rang mondial, pas mal pour quelqu’un qui ne progresse pas!

      • hamtaro 1 mai 2010 at 23:51

        alors dans la même interview il dit que dans le troisième set gulbis a très bien joué : »In the end I won the match but it was difficult in the third set and he was playing well from the baseline. I was happy that I won in the first set because that gave me much more confidence to win the third set. »
        tu as du sûrement loupé ça :mrgreen:

      • Quentin 1 mai 2010 at 23:53

        C’est rassurant qu’il reconnaisse la perf de Gulbis

      • DIANA 1 mai 2010 at 23:57

        Merci, mais Gulbis a bien joué du baseline dans le second, non ? Nadal a effectivement bien mieux joué au 3eme, plus agressif et effectivement, Gulbis tenait bien à l’échange.

    • Coach Kévinovitch 1 mai 2010 at 23:45

      Les grands champions ont des qualités (ça, on l’a déjà dit) et des défauts parfois de très gros défauts!!

      La différence avec le « commun des mortels » est qu’au lieu de les desservir, leurs défauts servent les intérêts, ils leur permettent de réaliser leurs rêves comme leurs qualités le font car ils arrivent à les mettre au service de leur entreprise.

      Le coup des défaites qu’ils imputent à eux-même, la réduction de leurs adversaires en un coup, tout cela c’est pour entretenir leur « monstre » respectif car ils savent très bien que c’est un sacré atout!!

      C’est tactique, de plus en plus, un réquisit au statut de grand champion est l’intelligence. A ce propos, dans un article sur Djokovic dans le site de l’ATP, on parlait de « tennis IQ » (QI tennistique), ce n’est pas pour rien!!

      Et oui, Jean, je suis le même que sur SV!!

  5. hamtaro 2 mai 2010 at 00:03

    au fait ceux qui ont acasuso dans leur team ce dernier est en finale à tunis et livescorehunter montre les matchs…

  6. joseph 2 mai 2010 at 00:35

    recette de la gagne:
    Etape 1: Si on est débutant, commencer par se démarquer des autres vestimentairement parlant, le style une fois trouvé (marketing oblige), se gonfler a bloc (très important) et faire ses meilleurs match contre le numéro 1 mondial.
    Etape 2: Une fois la mayonnaise prise, on poursuit la recette annoncée et on la solidifie en s’attaquant aux vestiaires. Juste avant le match donc, porter d’une main un casier, tout en courant sur un pied tout autour du dit vestiaire en moins de 5 secondes, biensur l’adversaire doit-être présent, sinon quel intérêt! Une fois ceci devenu a la vue de tous une habitude, on peut se pencher sur l’étape suivante, qui est le terrain.
    Etape 3: Faire patienter le joueur adverse un petit moment, juste avant le toss, histoire de lui faire comprendre qu’il est là pour un bon moment. Continuer a maintenir la pression en tapant assez fort lors de l’échauffement, ça impressionne toujours un peu. Et enfin place au match et a l’étape suivante.
    Etape 4: savoir jouer avec les limites des règles. Et pour cela, jouer avec les nerfs de son adversaire est primordial. Prendre bien son temps au service (très important), sa casse le rythme et sa fini toujours par énerver un peu. Courir courir, et courir encore, là aussi ça fini par désabuser le joueur (c’est un plus). Pousser des cris de rage et pour mieux se démarquer (eh oui toujours) trouver la aussi un style, genre point levé en exécutant une demi rotation après une grosse défense, le tout sur une jambe. Ça fini par marquer les esprits.
    Etape 5: Au premier set, au changement de coté, laisser toujours l’adversaire passer le premier, et seulement vers le milieu du deuxième set, passer enfin devant au changement de coté, en courant, la aussi ça fini par désabuser, voir dans certain cas, d’achever. enfin dernière étape.
    Etape 6: Après la victoire, tomber par terre, rester la un petit moment de façon a ce que votre adversaire le mémorise bien. Une fois en conférence de presse, faire des déclarations du style, j’ai pas bien joué…ect ect.
    voila, la recette est plus ou moins fini. bon courage

    • joseph 2 mai 2010 at 00:44

      ah oui, j’oubliais! Il serai mal avisé de prétexter des mal de genoux récurrent, surtout après certaines défaites, ça n’est jamais bon pour le business entre autre, surtout si on est amené a faire de la pub pour une voiture ultra résistant. Ça n’est qu’un avis.

      • Coach Kévinovitch 2 mai 2010 at 12:18

        Pourrais-tu éclairer ma lanterne? Il me semble avoir reconnu un certain joueur de tennis!!!

        C’est bien David Ferrer?

        • joseph 2 mai 2010 at 12:53

          tu chauffes…

    • Quentin 2 mai 2010 at 13:29

      Post un peu limite, mais je suis bien forcé d’avouer qu’il y a du vrai. Disons que je vais prendre ça avec un peu d’humour, ça passera mieux.

      • Elmar 2 mai 2010 at 13:31

        Tout cela participe de l’emprise de Rafa sur la circuit. C’est donc vrai.

        • Coach Kévinovitch 2 mai 2010 at 13:45

          Tout ce qu’il a dit est vrai mais il oublie une dimensions de tous ses actes!!

          En effet, nombre d’entre eux (prendre du temps pour servir, les cris de rage, tomber par terre après les victoires) sont plus des actes que Rafa fait pour lui-même plus que pour déstabiliser l’adversaire!!

          Le coup des changements de côté, ça a l’air plus fortuit qu’autre chose!!

          Une dernière question, joseph: Quel est le rôle des bouteilles placées scrupuleusement au même endroit dans la déstabilisation de l’adversaire?

          • joseph 2 mai 2010 at 14:22

            eh bien, tu me fais penser, dans les heures creuses, combler son temps en allant voir en tribune les matchs du numéro 1 mondial, ça peut, on ne sait jamais, ajouter de la pression psychologique sur l’autre. En sachant, bien évidemment, que les médias relaterons l’info et que la camera n’aura pas beaucoup de mal à vous trouver. Et le petit plus, c’est qu’on peut même se voir des tribunes sur le grand écran, chose plutôt rare et pour le moins appréciable, no?

          • Nath 2 mai 2010 at 14:45

            Joseph, serait-il possible qu’un joueur assiste à d’autres matches mais que les médias ne relatent l’info que lorsque ledit n°1 mondial est sur le court ?

  7. Ulysse 2 mai 2010 at 01:12

    Là Joe tu vas t’attirer les foudres de CK qui saura déceler ton ironie glacée et sophistiquée. On pourra pas grand-chose pour toi…

    • joseph 2 mai 2010 at 01:32

      J’écoutais un petit Led Zep, et hop c’est venu comme ça, c’est pas ma faute, il faut être un peu indulgent…

      • joseph 2 mai 2010 at 01:51

        Et puis ce n’est qu’une petite recette et même pas sur qu’elle marche, car elle demande un fouet à manier avec tact et dextérité. Je l’ai moi-même partiellement essayé et j’ai bien cru y rester…

  8. Ulysse 2 mai 2010 at 02:02

    Stairway to heaven of ATP ?

    • joseph 2 mai 2010 at 02:13

      it doesn’t take the way…but I still hope
      anyway, one of the best song ever, no doubt about it…

    • joseph 2 mai 2010 at 02:20

      fan?

    • Ulysse 2 mai 2010 at 12:48

      De celle-là assez. Mais je connais mal le reste.

      • joseph 2 mai 2010 at 13:14

        Je ne pourrais donc que t’inviter à écouter le reste! et surtout à ne pas écouter Jean qui se moque, je crois, de leurs dernier concert au son assez étrangement oriental, une tuerie…

  9. Jean 2 mai 2010 at 02:49

    En parlant de gens mal sapés, Bonham avec sa tenue Orange Mécanique, Page avec sa combi ésotérique et Plant avec ses chemises taillées dans les rideaux à ma grand-mère, ça se pose là.

    Ils ne s’étaient pas reformés avec Monica Seles au chant, eux ?

    • joseph 2 mai 2010 at 03:28

      au niveau de la sape tu dois confondre peut-être avec le bermuda d’Angus young d’AC/DC assez proche d’ailleurs du chant auquel tu fais référence dans ta dernière ligne…

  10. Jean 2 mai 2010 at 03:53

    Voila un mec qu’il était bien sapé : Last show http://www.youtube.com/watch?v=bHKH4loiRl4&feature=related

    • joseph 2 mai 2010 at 13:25

      Je kif leurs mauvais gouts, qu’ils soit vestimentaires ou musicale. Et merci pour ce petit moment impromptu…

    • Franck-V 2 mai 2010 at 13:31

      Un peu plus soft.. à peine, mais toujours classy :mrgreen:

      http://www.youtube.com/watch?v=q7fxN3g5sLw&feature=related

      • joseph 2 mai 2010 at 13:39

        Franck, mort de rire, ah ben quel réveil!!

    • Jean 2 mai 2010 at 14:12

      Mauvais goût musical pour Jimi James, alors là je ne vois vraiment pas.

      Dis, Franck, tu ne serais pas en train de le mettre dans le même sac que Kiss, quand même ? C’est très borderline à mes yeux ce que tu fais là… Pardonnez-lui, mon Dieu, il ne sait pas ce qu’il fait. http://www.youtube.com/watch?v=G4BiJwQ_lZA

  11. MarieJo 2 mai 2010 at 09:10

    bon soyez sympa, ne vous bouffez pas trop le nez sur les complexes des joueurs face à nadal.
    y’en a qui en ont c’est évident, mais perso, je ne pense pas que ce soit le cas de ferrer qui a sans doute fait son moins bon match contre lui il y a 15jours où nadal a été quasi injouable cette semaine là, mais qui lui a toujours opposé une résistance féroce malgré son manque de coups forts et surtout un manque cruel au service, avec juste la volonté de ne jamais donner le match. quoiqu’on en pense ferrer a des armes pour gêner nadal avec ses coups court croisé joué à la davydenko qui ne sont pas du gateau et en refusant de reculer comme tant d’autres. il sait comment agresser nadal, qui le lui rendra bien aussi !
    et puis, personne ne vous demande d’être maso et de vous imposer la finale si l’affiche ne vous plait pas, et de venir faire le rabat-joie par la suite, laisser aussi profiter ceux qui aiment ça, on n’a pas eu bcp de victoires à se mettre sous la dent dent en 2010 contrairement à certains qui cartonnent à l’odyssée !!! moi même j’aurai bien aimé, mais je pourrais pas :(
    be cool, c’est tout ce qu’on demande ici, quel que soit votre camp :) et merci pour ceux qui auront envie de fêter la victoire de leur poulain ! vous remarquerez que je ne cite aucun nom, ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, ya pas de fans de ferrer ? meuhhh siii !

    nadal restera dans l’histoire de la terre battue comme un joueur unique, car il y a peu de chance qu’on revoit un gaucher avec son style de jeu de son niveau sur terre comme ailleurs, certains en seront très contents, d’autres finiront par regretter à un moment le manque de vrai terriens qui va finir par se profiler, et on n’aura sans doute plus que des joueurs de fond de court, et plus bcp d’oppositions de styles même sur terre.

    gulbis a fait un match énorme, il a sans doute manqué d’expérience sur ce genre de match qui se termine un peu au couteau, mais nadal le voit en potentiel top10, c’est pas un compliment ça ;)

    @ antoine, super analyse du match :)

    bon dimanche à tous ! je pars en RTT qques jours ! soyez sages :)

  12. Djita 2 mai 2010 at 09:16

    Eh ben, absente juste quelques jours et je vois que j’ai loupé de bons articles et des milliers de commentaires. Comme disait « je ne sais plus qui » il y a 3548 commentaires tant pis je n’en lirais que 3544. ;)

    Sinon je viens de voir les résultats du Masters et je suis étonnée de voir que Federer a perdu au 1er tour (cette rébellion toujours d’actualité?)c’est pas le type qui s’entrainait sur toutes les couleurs de terre battue et qui était pressé de venir tout éclater.lol
    Non, sérieux je suis à moitié étonnée car Gulbis est très talentueux et s’il décide de jouer à fond il va faire très mal. Et c’est tant mieux pour lui et pour ma team. :D

    Nadal toujours le roi à ce que je vois, une finale sans suspense cette après-midi soyons réalistes.
    Ce Roland Garros va être intéressant et un petit peu disputé et je mise sur Nadal en victoire finale,oui je sais je ne me mouille pas beaucoup. :roll:

  13. DIANA 2 mai 2010 at 10:10

    Suis contente pour les Bryan :) Finale de double 100 % américaine, tout fout le camp, voilà que les spécialistes de dur squattent une surface qui ne leur est pas favorable :mrgreen: à priori

    • Pat 2 mai 2010 at 11:57

      Je pense que pour le double, la surface importe moins. A priori avec de vrais joueurs de double il y a un rebond sur le service et après, c’est point ou faute !

  14. joseph 2 mai 2010 at 12:16

    mayweather a démantelé mosley pièce par pièce, le plus grand sans aucun doute…
    pardon, je sors…

    • Franck-V 2 mai 2010 at 12:24

      « Après sa victoire, il a aussitôt a réaffirmé qu’il ne rencontrerait pas le Philippin Mannu Pacquiao si celui-ci refuse de se soumettre à des tests sanguins antidopage. Le combat contre Mosley était une affiche de remplacement après l’échec de négociations pour une rencontre au sommet entre Mayweather et la star philippine Manny Pacquiao, invaincue, qui, à la place, a affronté le Ghanéen Joshua Clottey et l’a battu à l’unanimité du jury, le 13 mars à Dallas.

      Pour monter le combat contre Pacquiao, Mayweather exigeait que soient organisés des tests sanguins inopinés avant la rencontre, mais le Philippin a refusé, ce qui a fait échouer les négociations. « Si Manny Pacquiao veut me combattre, ce n’est difficile de me trouver », a insisté Mayweather, juste après sa victoire. « S’il se soumet aux tests sanguins et urinaires, nous pouvons satisfaire tous les fans. Sinon, il n’y aura pas de combat ».

      http://www.eurosport.fr/boxe/mayweather-le-patron_sto2311048/story.shtml

      • joseph 2 mai 2010 at 12:47

        Ouai, j’avais lu un truc comme ça sur Pacquiao, et c’est bien dommage, mais pour être franc, même dopé, je ne crois pas que Pacquiao est les armes pour l’inquiéter. Cela dit, je pense que le combat se fera…

    • joseph 2 mai 2010 at 12:37

      moustache, à quand une dédicace sur Mayweather , comme tu as su magnifiquement le faire pour Ali?

  15. Clemency 2 mai 2010 at 12:55

    Ce Nadal -Gulbis, c’était un match de tennis comme on aimerait en voir plus souvent.
    J’e pense que Gulbis perd le match à 4-4 au troisième, à 15-30 amortie foireuse au lieu de parpiner. Nadal ne s’y est pas trompé qui a brandit son biceps. Globalement il a bien joué tactiquement mais sur certains points il merde au niveau du choix et ça suffit pour perdre un match.
    Impressionnée par Gulbis parce qu’il n’avait pas peur, pas plus que de Federer d’ailleurs.
    Et quelques moment de puissance hallucinante, notamment un coup droit à chais plus quel moment, début du troisième je crois, ça a fait un bruit et c’est partit à une vitesse ! Jouissif.
    Ca m’a fait penser à l’article de Karim sur SV sur l’impression de puissance que donnent les joueurs. Ernests n’est pas en reste. J’espère que ce match va lui donner envie de bosser, à ce poète maudit.

    Et Nadal, le goat des matcheurs…
    Je trouve qu’il a très bien joué, je ne sais pas pourquoi il dit le contraire. Il s’en sort contre un mec décomplexé, qui parpine dans tous les coins, qui sert 80 pour cent de première à 210 et couvre bien le terrain, et il voudrait encore être passé 6/2-6/2 ?

    • Sylvie 2 mai 2010 at 13:04

      Comme tout le monde, je te rejoins sur ce fameux jeu de 4/4. Quand Nadal a viré en tête, j’ai senti que c’était cuit, que l’Espagnol allait gagner et, ce, dés le jeu suivant.

      Moi aussi j’ai trouvé que c’était du bon Nadal vu l’opposition. Il a commis quelques fautes inhabituelles mais Gulbis ne lui laissait pas le temps de s’organiser, le prenait à la gorge. Le Letton aurait mérité de gagner sur l’offensive et le panache mais Nadal a géré de main de maître la fin de match. Il a joué comme il fallait, au bon moment là où le Letton a fait, effectivement , des choix tactiques hasardeux sur le money time du match.

      Cette prestation de Gulbis relativise du coup la mauvaise perf de Federer qui entrait dans le tournoi, sans repère sur cette surface. De Même que Berdych était finaliste à Miami.

      • Franck-V 2 mai 2010 at 13:15

        Pour en revenir au tournant du match, y’a aussi le 1er jeu du 3° set, où Gulbis laisse filer une balle de break… sur ce tempo, son service aurait peut-être été moins défaillant sur le break final cette fois fatal. C’est là que je situe l’issue car Nadal a alors encore la tête sous l’eau du 2° set et n’a pas de plan tactique très net. Il semble un peu perdu, évitant le 6-2 de justesse, d’ailleurs.

        Autre chose pour Gulbis, c’était son 3° match en 3 sets accrochés de la semaine, l’usure physique et la lucidité (…) ont commencé aussi à peser.

    • Franck-V 2 mai 2010 at 13:09

       » Je trouve qu’il a très bien joué, je ne sais pas pourquoi il dit le contraire. Il s’en sort contre un mec décomplexé, qui parpine dans tous les coins, qui sert 80 pour cent de première à 210 et couvre bien le terrain, et il voudrait encore être passé 6/2-6/2 ? »

      Je crois que c’est dû à la fois à la confiance intégrale qu’il recherche (encore) même sur sa terre et à la crainte totale qu’il espère (toujours) y inspirer. Donc quand un joueur l’accroche, sans surjouer de plus, ça ne le fait pas.

      Enlever du mérite à l’adversaire sur un match, surtout sur TB, fait partie de son arsenal intox… déjà vendredi contre Wawrinka, 5 jeux concédés, c’était trop pour sa Majesté ocre :-)

      Il se dépêche donc de déclarer qu’il a mal joué, ceci dit, Gulbis ne le contredit pas en disant que « Nadal l’a plutôt déçu ».. mais je doute que la similarité de déclarations poursuive le même but…  » « J’attendais plus de la part de Nadal, je joue bien en ce moment et je sais que maintenant, je peux rivaliser avec les meilleurs. Lorsque je joue bien, je suis un problème pour n’importe qui. J’ai un bon service, je joue des coups forts et je sais que c’est difficile de jouer contre moi. J’espère être en forme pour Roland Garros et Wimbledon. »

      Gulbis n’est pas comme les compatriotes de Nadal à déclarer, j’ai fait ce que j’ai pu.. mais c’est rafa etc, etc… il est trop fort, je ne peux que m’incliner etc etc.

      • Sylvie 2 mai 2010 at 13:19

        J’avoue que j’ai du mal avec le « j’ai mal joué » qu’il sort depuis le début de la semaine. qu’il ait mieux joué à MC, peut-être, mais déclarer cela quand tu gagnes contres des mecs qui ont fait un bon match, c’est légèrement méprisant, même inconsciemment.

        déjà quand tu perds, ça fait mauvais perdant mais quand tu gagnes, c’est vexant pour le perdant.

        • Franck-V 2 mai 2010 at 13:22

          C’est très conscient… la différence , c’est que maintenant,on lit ça même après des victoires, avant, on y avait droit seulement après Tsonga AO 08 ou Sod RG 09.

          Sous entendu: si je joue bien, tu te prends le tarif 1 et 0 comme les petits copains.

          • joseph 2 mai 2010 at 13:31

            personne a lu ma recette plus haut…
            oops

        • Elmar 2 mai 2010 at 13:27

          Je pense que c’est très conscient également de sa part. Et révélateur de l’emprise psy qu’il veut faire peser sur ses adversaires, peu importe la manière de l’obtenir. Le post de Joseph est en cela très vrai.

          • joseph 2 mai 2010 at 13:33

            ah ok vous l’avez lu, pardon je n’en rajoute pas. oops

          • Franck-V 2 mai 2010 at 13:38

            Ah bonnn? Ça ne parlait pas de Ferrer? :-)

      • Quentin 2 mai 2010 at 13:26

        J’ai l’impression que pour Rafa, son niveau « standard » est celui de Monte Carlo 2010, ou de la période monte Carlo 2008-Indian Wells 2009. Le reste du temps, il joue « mal », cad en dessous du niveau qu’il estime être le sien. Un peu comme Tsonga qui reste accroché au souvenir de sa demi de l’OA 2008. Je force un peu le trait, mais c’est un peu ça. Mais après, je ne comprends pas comment il peut dire qu’il joue bien à l’OA 2010, Indian Wells et Miami mais qu’il joue mal à Rome. Il y a là quelque chose d’illogique, je trouve.

        • Elmar 2 mai 2010 at 13:29

          En cela, il diffère fondamentalement de la chèvre suisse qui déclare la plupart du temps avoir bien joué quand le monde entier a été témoin d’une pitoyable sortie de route. L’une des seules fois où je l’ai clairement entendu dire « J’ai mal joué », c’était après la demi de Miami contre Djoko l’an dernier (et là, je crois que tout autre déclaration aurait été scandaleuse!).

        • Quentin 2 mai 2010 at 13:34

          Mouais. Je me souviens aussi qu’avant la finale de l’OA, il avait dit que, « sans vouloir rien lui enlever », la plupart des fois où il avait perdu contre Murray, il n’était pas à 100%. Or à part aux masters de Shanghai 2008, ça me semble un peu faux.

          • Elmar 2 mai 2010 at 13:41

            Je parlais surtout des décla post-matchs. Mais tu n’as pas tort. Ajoutons toutefois qu’à Cincy 06, Rog’ est blanc comme un linge et pas du tout dans son assiette.
            Et je ne parle pas de Dubaï 08 qui se trouve en plein dans une période, disons, mystérieuse sur le plan de la santé pour Federer.

        • Franck-V 2 mai 2010 at 13:37

           » je ne comprends pas comment il peut dire qu’il joue bien à l’OA 2010… »

          Là, ça veut dire encore autre chose.. si il n’avait pas abandonné..il aurait battu Murray.. et remporté le tournoi derrière, comme il l’a sous-entendu par la suite :-)

          • joseph 2 mai 2010 at 13:49

            oops

        • Quentin 2 mai 2010 at 13:41

          Il a sous-entendu ça!?
          Mon estime pour Rafa en prend un coup! Déjà que je n’aimait pas le joueur, mais si je commence à ne pas aimer le bonhomme, ça va plus du tout!
          Murray aurait gagné, Rafa semblait sans solutions dans ce match.

          • Quentin 2 mai 2010 at 13:54

            Ambigü, mais effectivement… Bon, ben maintenant je sait peut-être pourquoi Rafa n’a jamais le prix sportif Stefan Edberg… Surtout en relisant le post de Joseph sur la recette de la gagne. J’avais toujours été surpris de voir que autant le suisse était très apprécié sur le circuit, autant ça me semblait moins flagrant pour Nadal. J’ai peut-être là une raison…

        • Yaya 2 mai 2010 at 13:57

          en fait même sur la période MC 08 – indian Wells 09 Nadal était prenable. Ce qui s’est passé à RG a fini par faire oublier qu’à MC et à Hambourg il a été malmené par Federer. Le RG 08 de Nadal correspondont à l’Oz 08 de Tsonga. Il ne rééditera pas ce type de performance indéfiniment.

      • Damien 2 mai 2010 at 13:41

        Je pense que vous vous trompez sur le coté calculé de ses déclarations. Je pense qu’il est extrêmement exigeant avec lui-même, que son égo s’est énormément développé ses dernières années, et que lorsqu’il dit qu’il n’a pas très bien joué, ce n’est pas pour se justifier de s’être fait accroché mais plus parcequ’il est sincèrement déçu de ne pas avoir dominé le match de manière franche. Tous les joueurs de tennis ressentent ça, surtout après une défaite. En fait c’est surtout lorsque on a l’impression de perdre des points par manque de décontraction, de concentration, ou de confiance. Et Nadal est, comme tu le dis Franck, toujours à la recherche de sa confiance, son mojo qui le faisait se sentir imbattable.
        Il est déçu de ne pas retrouver son aura de super-guerrier alors même, et c’est là que je trouve son attitude étrange, qu’il est sur une pente ascendante.

        Mais ne soyons pas trop sévère avec les joueurs pro. Ce sont des humains, pas des dieux. Je suis le 1er à me plaindre de mon jeu lorsque je perd un match, quel que soit mon adversaire, et encore je suis qualqu’un, de l’avis de mes adversaires de très fair-play. Je peux vous dire qu’en tant que juge arbitre du Dimanche, j’ai vu cet année des joueurs qui ont pouri leur adversaire pendant le match en leur disant qu’ils avaient un jeu de merde et qu’ils les empêchaient de jouer bien avec leur coups de merde. Bref, comparé à ce qu’on voit et entend sur un court en amateur, les pro sont des modèles de zenitude :)

        • Elmar 2 mai 2010 at 13:43

          Rafa, c’est un peu le mec dans la classe qui est déçu de son 19/20 et qui en parle pendant 3h à son pote qui s’est tapé 3,5/20…

          • joseph 2 mai 2010 at 14:05

            en ne trichant pas un peu pour le 19/20? mais d’accord avec le reste…lol

            • Elmar 2 mai 2010 at 14:12

              LOL!

        • Quentin 2 mai 2010 at 13:57

          Ah, et ça Elmar, je doit t’avouer que c’est très ch…, surtout quand c’est toiu qui a eu 3,5 :evil:

          • hamtaro 2 mai 2010 at 14:01

            bizarre dans cet article il dit qu’il était convaincu qu’il pouvait gagner l’AO quel est le joueur du top 10 qui vient en ne pensant pas ça??? à quel moment dit il qu’andy ne l’aurait pas battu??? :roll:

          • Franck-V 2 mai 2010 at 14:01

            « Oui, mais toi, c’est normal »… est souvent rajouté :mrgreen:

            • Quentin 2 mai 2010 at 14:04

              Ce soir, à 18h, sur le pré, je choisirai l’épée.

          • Franck-V 2 mai 2010 at 14:03

            Peut-être un joueur qui dispute pas mal de finales dans ces fameux tournois.. à moins que ce soit encore une fois.. Ferrer :mrgreen:

        • Damien 2 mai 2010 at 14:07

          Oui Elmar c’est un peu ça, mais ce n’est spécifique à lui. Je trouve que l’autre monstre actuel, le Suisse, fait exactement la même chose, en le disant un peu autrement certe, mais je le ressent pareil.
          Et c’est humain, j’insiste. Ne leur demandons pas d’être parfait, ils sont déjà assez chiants comme ça :)

          • hamtaro 2 mai 2010 at 14:16

            franck???? surveille tes arrières :mrgreen:

        • Sylvie 2 mai 2010 at 14:37

          D’accord avec ton commentaire. La plupart des champions ont un égo supérieur à la moyenne ce qui explique leurs résultats.

          Ce qui provoque cette réaction, c’est que , depuis le départ, on nous vend un Nadal auréolé, le mec le plus sympa, fair-play, bon perdant etc. du circuit et donc, ses déclarations font réagir.

          Comme, à une époque, Federer était considéré comme un mec parfait, et , dés que l’on a vu qu’il acceptait moins bien la défaite que ce qu’il paraissait, les critiques se sont déchainées, le transformant parfois en monstre d’arrogance, ce qu’il n’est en rien.

          de même que Federer n’est pas Mr Perfect, Nadal n’est pas le saint rafa encensé par tout le monde.
          Ce sont des winners, des requins. Même s’ils respectent leurs adversaires, ils ont un sens aigu de la hiérarchie et aiment rappeler quelle est leur place sur le circuit.

          Et pour le circuit amateur , je confirme tes dires.

      • May 2 mai 2010 at 15:40

        Oui Franck mais face à un autre joueur Gulbis aurait fait certainement moins de fautes et seraient peut-être en final cette am. J’espère que Gulbis ne va pas faire une Tsonga (déclarations non suivies de résultats) car maintenant on va attendre et suivre attentivement ses sorties, espérons qu’il confirme sa belle semaine, on a déjà attendu 1an 1/2 après RG.

  16. karim 2 mai 2010 at 13:48

    Gulbis n’a pas peur de Nadal et c’est très bien. Ce tournoi lui aura donné des idées à n’en par douter. On a beau se dire dilettant, l’appétit vient en mangeant et se friter avec l’élite, battre Fed, sérieusement secouer Nadal, ça doit forcément cogiter. Sans parler des chèques qu’on encaisse en jouent les derniers carrés dans des M1000. Quand on a goûté à ça, difficile de retomber dans les défaites au premier tour d’accapulco contre Dolgolopov. Je suis certaine que sous ses airs de fou total, commence à briller la flamme de l’ambition. Et à mon avis ce match va lui donner des idées, il ne cracherait pas sur un re-match contre Rafa à Roland. Par contre Fed va perdre connaissance en tombant théoriquement contre lui dès les 1/8. Match qui va se solder par sa première sortie prémarturée en GC depuis 2003.

    J’ai dit.

    • Franck-V 2 mai 2010 at 13:56

       » Par contre Fed va perdre connaissance en tombant théoriquement contre lui dès les 1/8. Match qui va se solder par sa première sortie prémarturée en GC depuis 2003.  »

      Ça a le mérite de faire scoop, ça au moins, car Nadal battu Porte d’Auteuil, c’est déjà démodé :-), Au mieux on aurait un : « encore? » blasé, tandis que là, ça permettrait à Benja (entre autres) un: « enfin!!! »

      Ceci dit, j’ai du mal avec ton tableau théorique, Ernests va sans doute hériter d’une « petite » TS autour de la 30°, dans ce cas, c’est en 1/16 contre les top 4 ,si c’est celui de Fed, mais ça peut voler n’importe où un missile sol air (solaire?)comme ça.

    • joseph 2 mai 2010 at 13:57

      oui pour la sortie prematurée, je le sens venir gros comme ça
      Par contre le « je suis certaine »??????????????

      • karim 2 mai 2010 at 14:15

        oui JOseph, je tape des coms sans visibilite aujourd’hui

        • joseph 2 mai 2010 at 14:38

          J’avais compris…lol

    • Quentin 2 mai 2010 at 14:59

      Vu ta légendaire habilité pour les pronostic, c’est tout bon pour le Fed :mrgreen:
      Par contre, le pauvre del Potro n’avait pas mérité ça, il n’a que 21 ans le pauvre, pourquoi tu l’as pris comme crack à l’Odyssée? :cry:

      • Franck-V 2 mai 2010 at 15:06

        C’est la malédiction du Yo’, le pauvre DP n’y peut rien et va traîner ça jusqu’en 2011… l’an passé il avait pris Nadal :mrgreen: comme crack en off.

        Je lui sais gré de rester sport et de n’avoir pas jeté son dévolu sur Fed, tout guérillero qu’il est.. bel esprit :-)

  17. karim 2 mai 2010 at 13:52

    Bordel on frole les 900 coms et du coup quand je tape la phrase complète apparait au bout d’un seconde, je tape dans le noir quoi! et ça donne des coms tous pourrsi. quelqu’un à ce souci?

    • Elmar 2 mai 2010 at 13:55

      Non. Le comm’ tout pourri, c’est ta spécialité…

      • karim 2 mai 2010 at 13:56

        Oh putain… toi le Suisse « aussi » je vais te pourrir grave.

        • hamtaro 2 mai 2010 at 14:03

          mdr ta réponse elmar :mrgreen:

  18. karim 2 mai 2010 at 13:55

    La fiche de Ferrer le donle pour 175cm. C’est réglementaire ça?

  19. Elmar 2 mai 2010 at 14:01

    Question:

    si tant de gens postent dans de comm’ maintenant, c’est aussi parce qu’ils savent qu’à partir de 16h, ils vont surtout tout faire pour ne pas trainer près d’un écran quel qu’il soit?

    • Yaya 2 mai 2010 at 14:07

      exact, à partir de 15h30 je commence à m’occuper de mon déménagement et de mon voyage en Hongrie. ahh les bains hongrois ! Il parait que c’est quelque chose ! A demain et bon match.

      • joseph 2 mai 2010 at 14:43

        t’as prévu la ceinture de chasteté?

        • Yaya 2 mai 2010 at 15:28

          Qu’est ce qui te fait croire que je risque qqchose ?

          • joseph 2 mai 2010 at 15:48

            Je plaisante Yaya, je connais plutôt bien la Hongrie, pour y a voir été plusieurs fois. C’est un super pays…Mais peut-être que tu connais déjà?

  20. Quentin 2 mai 2010 at 14:06

    On est a 927 posts: on tente d’atteindre les 1000? Ça serai un record, non?

    • Quentin 2 mai 2010 at 14:11

      Le records précédent était de 627 (Melbourne, 2/4)

  21. Antoine 2 mai 2010 at 14:14

    Le tableau d’Estoril est sorti..Tirage idéal pour le Suisse qui ne devrait normalement connaître aucune difficulté pour aller en finale ou il rencontrera soit Ljubicic, soit Giraldo si ce dernier a battu Ivan, soit Monfils si ce dernier a battu le vainqueur du duel précédemment cité..

    Cela devrait donc permettre au Suisse de jouer quatre matchs avant de rallier Madrid, ce dont il a besoin.

    L’année dernière, avant et après Rome, il avait eu deux semaines d’entraînement avec Koubek en Italie. Je n’ai pas lu qu’il avait récidivé cette année d’autant qu’il est resté à Rome jusqu’à jeudi pour jouer le double. Je ne sais pas ce qu’il a fait avant à part du foncier..

    Je me demande aussi avec quelles balles ils vont jouer à Madrid. L’année dernière, Rafa s’en était plaint au motif qu’elles volaient, très probablement parce que l’organisateur en chef, Tiriac, avait décidé d’utiliser les balles que l’on utilise à une altitude voisine de zéro et qu’en dessous de 1 200m, il n’y a pas d’obligation d’en utiliser d’autres moins pressurisées pour compenser la moindre pression atmosphérique ce qui donnait effectivement des balles vives qui rebondissaient très haut. On pourrait se dire que cela avantage Nadal mais ce n’est pas le cas: il n’aime pas non plus les balles qui rebondissent très haut sur son revers..

    Sinon, finale à Rome cette après midi et il faut souhaiter que Ferrer fasse tout de même mieux qu’à Monte Carlo il y a deux semaines..

    • karim 2 mai 2010 at 14:17

      Il peut pas faire mieux Ferrer, il a un vol à 19:00.

  22. Magten 2 mai 2010 at 15:03

    Je débarque… impressionnant cet article, un boulot énorme!
    justement, ces derniers temps, je pensais à l’absence de relève française… on voit pas vraiment qui pourrait débouler dans les mois ou les années à venir, et on a l’impression qu’après les Tsonga-Simon-Monfils-Gasquet-Chardy, il y aura plus grand chose pendant quelques années… il va falloir que nos joueurs du moment prennent leur retraite plus tard! un sujet de société finalement…

    A moins que Eysseric nous fasse une carrière à la Boetsch ou Escudé : super espoir, puis il disparaît trois ou quatre ans, puis il revient et concrétise enfin quelques résultats… Quant à Rufin, je vois pas trop ce qu’il peut donner.

    A part ça, Gulbis a enfin tiré profit de son talent, après une année à choper des MST…

    La conclusion que j’en tire, c’est que pour battre Nadal sur TB, il faut un super-tanker qui met des « mites » dans tous les sens : Soderling, Gulbis, ou un type dans le genre (Tsonga?) … il n’y a plus que ça. Tous ceux qui tentent de le prendre « à la terrienne » se font laminer, faute de régularité et de puissance suffisante!

    Je prévois une branlée pour Ferrer en finale : il est trop petit et se fait lober sur chaque lift de Nadal!

    • Nath 2 mai 2010 at 15:15

      En voilà une bonne explication aux défaites de Ferrer face à Nadal :D

      Quant à Tsonga, j’ai bien peur qu’il ne tente de prendre Nadal à la terrienne lui aussi, ce qui ne lui donne du coup aucune chance. Tu as peut-être oublié delpo, mais le timing est pourri pour cette année

      @ karim : Ayé, je commence à entr’apercevoir ce que tu voulais dire quand tu disais que tu écrivais « dans le noir »

  23. Magten 2 mai 2010 at 15:05

    Oh, j’ai un petit bonhomme rose pour m’illustrer! trop mignon!

  24. David 2 mai 2010 at 15:19

    On a tendance à oublier que Ferrer, à l’exception de son dernier match à MC, est l’un de ceux qui accrochent le plus Nadal sur terre ( je me souviens particulièrement de la finale de Barcelone 2008 où Ferrer avait vraiment tenu la dragée haute à Nadal).
    Or, Ferrer a montré un bien meilleur niveau qu’à MC alors que dans le même temps, Nadal paraissait moins souverain ( et pas seulement face à Gulbis).
    Après le facteur psychologique compte : c’est la première finale en master 1000 de Ferrer et s’il fait la même entame de match que face à Verdasco, il peut se préparer pour son vol de 19.00.
    Ou alors, Nadal, vexé d’avoir lâché en un match autant de jeux que durant tout un tournoi, se venge sur David, qui repartira en bicyclette…

    • David 2 mai 2010 at 15:24

      Rien à voir, mais à noter que Nalbandian s’estime guéri et s’alignera bien à Madrid.

  25. Colin 2 mai 2010 at 15:28

    Rien à voir, mais je viens de regarder le classement de la Race de l’Odyssée 2010, et je constate que l’extraordinaire (au sens propre) Dustin Brown se retrouve DEVANT le grand blessé que j’ai choisi comme crack de ma team Odyssée… On aura tout vu.
    Un cas, ce Dustin, pour ceux qui ne connaissent pas: http://www.dustinbrown.de.tl

    • hamtaro 2 mai 2010 at 15:34

      je l’ai vu jouer à johanesburg, il ne percera pas mais il est funny à voir, un adepte du service volée, pas trop de puissance et un look reggae, j’en ferais bien mon 4h par contre… :mrgreen:

    • Nath 2 mai 2010 at 15:40

      Allez, je tente sans vérifier : demi-finale à johannesburg en février dernier.

      Et un site en 3 langues pour un mec qui n’est pas encore entré dans le top 100, je suis impressionnée ! La grande classe le Dustin !

    • DIANA 2 mai 2010 at 15:40

      Hamtaro, un peu de tenue s’il te plaît :evil: A 4h, il y a un match à ne pas manquer, non mais :mrgreen:

      • hamtaro 2 mai 2010 at 15:48

        :lol: :lol: l’un n’empêche pas l’autre voyons
        et puis quand ferrer brandira la coupe vous serez tous obligés de vous incliner devant son talent :mrgreen:

        • Sylvie 2 mai 2010 at 15:52

          J’aimerais bien, moi. Mais il faudrait que Nadal se torde la cheville ou le genou.

  26. DIANA 2 mai 2010 at 15:30

    Les Bryan on remporté la finale 6/2 6/3 , je ne serais pas étonné que les Querrey/Isner leur aient fait ce cadeau :mrgreen:

  27. Ulysse 2 mai 2010 at 15:35

    Oui c’est MarieJo qu’en a eu marre de nous voir sans avatar. C’est une fille rangée : à chacun son avatar et les vaches seront bien gardées. Et puis ça met un peu de couleur dans le site. C’est un peu comme de mettre des jolis rideaux.
    Si ça lui fait plaisir, je pense qu’il faut laisser faire…

    • Colin 2 mai 2010 at 15:59

      C’est vrai que pour ce qui est des jolis rideaux, tu sais de quoi tu parles (private joke)

  28. Antoine 2 mai 2010 at 16:00

    Amusant de voir qu’il y a un si grand nombre de posts pour expliquer que la finale de Rome n’a aucun intérêt..ce qui tend à suggérer que la thèse est finalement assez douteuse: pourquoi se casser autant la tête sur quelque chose qui est supposé ne présenter aucun intérêt ? Si cette finale ne présentait réellement aucun intérêt, et bien personne n’aurait écrit une ligne à son sujet, non ?

    Il y a un autre truc qui m’amuse, ce sont les posts qui indiquent que Rafa ne fait trop souvent que défendre. D’abord si cela marche, pourquoi s’en priverait il ? Ensuite, il est capable de changer de tactique quand cela ne suffit plus, ce qu’il a fait hier à partir de 1-4 au second. Enfin quand il y a un type qui frappe des balles à 140 ou 150 km/h en face, vous faites comment si vous ne défendez pas ? Vous essayez de taper encore plus fort ? Cela me rappelle la réponse que Rafa avait faite à un journaliste après la demie de l’OA 09 contre Verdasco qui lui reprochait de se jouer trop loin derrière la ligne. Il lui avait répondu: « Did you see the speed of the balle or not ? »..

    Tout cela repose sur l’idée absurde que l’on pourrait gagner un match contre un type qui baance des missiles à 10cm des lignes sans jamais reculer, en restant bien campé sur sa ligne de fond et en jouant tout en demie volée. Cela peut marcher, exceptionnellement, quand on s’appelle Mc Enroe, Agassi ou Federer mais c’est tout, c’est à dire que c’est un mythe…

    Le tennis, cela consiste d’abord à renvoyer la balle dans les limites au dessus du filet une fois de plus que son adversaire..Cà, c’est un truc qu’a bien compris Rafa..

  29. Sylvie 2 mai 2010 at 16:22

    Au vu du début de match, Ferrer va vite exploser en vol.

  30. Nath 2 mai 2010 at 16:35

    J’adore le look « sac poubelle » des romains, il pleut que dans les tribunes :lol:

    Un peu plus au sud, Justine nous gratifie de quelques excellents retours.

    Que c’était vilain ça David :(

    • Nath 2 mai 2010 at 16:36

      Au nord, je veux dire…

  31. Sylvie 2 mai 2010 at 16:42

    Qu’est-ce que ça doit être frustrant pour Ferrer ! Il fait le jeu, il domine l’échange, il prend les initiatives et il perd les points parce qu’en face, il a un mec qui ramène tout de façon limite surnaturelle.

    Jeu mérité pour Ferrer, le comble aurait été qu’il soit breaké mais il ne tiendra pas longtemps comme cela.

  32. Cochran 2 mai 2010 at 16:43

    Contrairement à ce qu’on craignait, Ferrer ne se présente pas en victime consentante mais réponds aux poings à une défense impressionnante de Rafa. J’espère qu’il nous fera mentir tiens le David !

  33. Magten 2 mai 2010 at 16:55

    Belle résistance du petit Joly Jumper!
    mais la pluie n’avantage pas Rafa… sa balle gicle beaucoup moins, tandis que Joly Jumper peut jouer son jeu plus à plat en frappant sans retenue…

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