Les plus belles chevauchées solitaires de la Coupe Davis

By  | 9 juillet 2010 | Filed under: Coupe Davis

Avant les quarts de finale de la Coupe Davis qui auront lieu ce week-end, penchons-nous un peu sur l’histoire de cette épreuve, à travers ses champions les plus remarquables de ces 40 dernières années.

Le charme suranné de la Coupe Davis tient beaucoup à ses particularités :

  • compétition par équipe, ce qui rend possibles des retournements de situation jamais vus en tournoi, par exemple une défaite de notre numéro 1 peut être rattrapée par une victoire de notre valeureux numéro 2, qui devient ainsi le héros du jour  (la « jurisprudence Boetsch/Kulti ») ;
  • matchs de simple et de double participant ensemble à la décision ;
  • rencontres se disputant sur diverses surfaces, en indoor et outdoor ;
  • présence du capitaine aux côtés des joueurs ;
  • sans parler de l’exaltation de l’instinct nationaliste, pas forcément le côté le plus ragoutant de la chose.

Mettons maintenant de côté le fait que la Coupe Davis se joue en équipe, et rendons hommage à quelques individualités magnifiques qui ont marqué de façon profonde le déroulement d’une édition de la Coupe, à un point tel qu’on puisse affirmer qu’il aurait été absolument impossible que leur pays gagne le Saladier d’argent cette année là en leur absence, ne serait-ce que pour une seule rencontre.

Pour établir des comparaisons étayées, basons-nous sur un critère arithmétique simple. Pour remporter le Graal, une équipe nationale doit gagner 12 matches décisifs (nous excluons bien sûr les « dead rubbers », ces matches sans enjeu du dimanche, joués en 2 sets gagnants, et parfois après une nuit bien arrosée). Si chaque match décisif vaut 1 point, les 12 points nécessaires à la victoire finale sont forcément apportés par plusieurs joueurs de l’équipe, au minimum deux*, au maximum seize**; un même joueur pouvant apporter au plus 10 points (soit 8 simples et 4 doubles, une victoire en double rapportant 1/2 pt par joueur).

Nous allons donc commencer par vous parler des trois champions qui ont réussi un exploit selon nous digne d’une victoire en Grand chelem : apporter -au moins- 7 des 12 points de leur équipe, tout en restant invaincu en simple.

Précisons que nous nous sommes contenté de remonter jusqu’en 1972 (année qui a vu la disparition du « challenge round », c’est à dire la qualification automatique pour la finale de l’année N, du vainqueur de l’année N-1). D’autre part, par souci d’homogénéité, pour les années antérieures à l’instauration du Groupe Mondial (1981), nous n’avons tenu compte que des quatre dernières rencontres de chaque équipe pour le décompte des points.

N°1 : Bjorn Borg – 1975 – 8 points

Bjorn Borg a du se sentir souvent un peu seul lors de sa campagne de Coupe Davis 1975. Quiz: qui étaient ses adversaires ce jour-là ?

Borg n’a que 18 ans et demi lorsqu’il entame cette campagne de Coupe Davis 1975, et pourtant il est déjà un vieux routier de la compétition, puisque sa première sélection (qui verra aussi sa première victoire) remonte à mai 1972, alors qu’il n’avait pas encore fêté ses 16 ans !

1975, qui est l’année de son deuxième sacre à Roland-Garros, le voit donc participer à sa quatrième campagne de Coupe Davis !

Elle sera longue et triomphale puisque, le Groupe mondial n’ayant pas encore été instauré, ce ne sont pas moins de six rencontres que la Suède va devoir remporter pour s’adjuger le Saladier d’argent, au cours desquelles Borg alignera 12 victoires en simple (toutes décisives !) et 3 victoires en double associé au fidèle Ove Bengtson.

Parmi ses victimes, du beau linge, en tous cas presque un tableau de tournoi du Grand chelem : Wojtek Fibak le Polonais, Alex Metreveli le Soviétique, les Espagnols José Higueras et Manuel Orantès, le Chilien Jaime Fillol (tous battus sur… terre battue), et enfin, pour la première finale 100% européenne de l’histoire, les tchécoslovaques Jiri Hrebec et Jan Kodès, nettoyés sur la moquette de Stockholm.

C’est la première fois*** que la Coupe Davis échappe à l’une des 4 « grandes » nations historiques (USA, Grande-Bretagne, Australie et France) : Borg devient un héros national en Suède.

Cette Coupe Davis sera la seule remportée par l’extra-terrestre, même s’il restera invaincu en simple par la suite (soit une série de 33 victoires consécutives en simple entre 1973 et 1980, record à battre !).

[Citons pour mémoire le troisième larron de l’équipe suédoise : il s’appelait Birger Andersson et il gagna quand même quelques matches décisifs. Et rappelons que le capitaine de l’équipe, Lennart Bergelin, était aussi l’entraîneur personnel de Borg !]

N°2 ex aequo : John McEnroe – 1982 – 7 points

Quiz: Parmi ces deux célèbres new-yorkais, tous deux adeptes des raquettes Dunlop, un seul a remporté la Coupe Davis. Lequel ?

A l’opposé de Borg, Big Mac est un multi-récidiviste, la Coupe Davis 1982 étant la quatrième à tomber dans son escarcelle, puisqu’elle succédait à celles de 1978 (avec notamment Harold Solomon), 1979 (avec Vitas Gerulaitis) et 1981.

L’année précédente (1981), son rôle avait déjà été tout à fait prépondérant dans la victoire des USA (7 points apportés), mais un match perdu en quarts contre Ivan Lendl l’empêche de remplir nos critères.

En 1982, cette fois Mac va rendre « la » copie parfaite  soit 8 victoires en simple (dont 5 décisives) et 4 victoires en double avec Peter Fleming. Ce record attend toujours d’être égalé. Là encore, la liste des battus impressionne : Vijay Amritraj, Anders Jarryd, Mats Wilander, Peter McNamara et Yannick Noah (auxquels il faut ajouter Krishnan, Alexander et Leconte dans les dead rubbers).

Deux matches du « brat » resteront dans les annales.

D’abord, en quarts contre la Suède, à 2-2 entre les deux équipes, le match décisif contre un jeune Wilander tout auréolé de sa récente victoire à Roland-Garros, mais pourtant peu avantagé a priori par la moquette rapide de Saint-Louis, se transforme en un affrontement titanesque. Mac finira par arracher la victoire à l’usure, et ce match de 6 heures et 22 minutes (9-7 6-2 15-17 3-6 8-6) reste comme le plus long simple de l’histoire de la Coupe Davis.

Ensuite en finale, un autre match d’anthologie contre Noah sur la terre battue de circonstance du palais des sports de Grenoble, sous les yeux de votre serviteur. Quand Noah, courageux et magnifique, gagne le 3ème set pour passer devant (12-10 1-6 3-6), on se dit que Johnny Mac est cuit. Et puis il y a l’interruption de 10 minutes en fin de troisième set (coutume qui a disparu depuis), et au retour des vestiaires le momentum de Noah est passé, McEnroe se ressaisit, redevient scandaleusement génial et plie les deux derniers sets, 6-2 6-3. Pour la petite histoire, il y a eu un moment très drôle dans ce match, alors que Yannick changeait ostensiblement de T-shirt à la fin d’un set et que le public se régalait bruyamment de sa plastique parfaite et de sa musculature imposante, McEnroe a fait exprès de changer de T-shirt en même temps, exhibant – hilare – son torse blanc et (en comparaison) sous-musclé.

McEnroe attendra dix ans pour gagner son cinquième et dernier saladier d’argent (record de l’ère moderne), en tant que partenaire de double de luxe, aux côtés des jeunots Agassi, Sampras et Courier.

[Pour mémoire, en 1982 les acolytes de McEnroe étaient Gene Mayer, Peter Fleming et Eliott Teltscher, et leur capitaine était Arthur Ashe, ce qui donnait d’ailleurs une tonalité émouvante aux matches contre Noah.]

N°2 ex-aequo : Boris Becker – 1989 – 7,5 points

Becker s’est voué pendant plusieurs années à la Coupe Davis. Dès 1985, année de sa « révélation » à Wimbledon, il emmène son pays en finale, amassant 7 points en route et restant invaincu en simple. Mais, en finale, une défaite en double contre la paire Wilander – Nyström l’empêche de soulever son premier Saladier d’argent.

Il faudra attendre 1988 pour qu’il apporte à son pays (qui était encore la RFA) sa toute première Coupe Davis. Il rendra cette année-là une copie sans accroc en simple comme en double, mais avec « seulement » 6 points, ses partenaires Jelen et Steeb prenant une part importante dans la victoire.

Boris Becker s’apprête à servir sa balle de match face à Stefan Edberg, pour une victoire facile (6-2 6-2 6-4). Quiz: Les deux hommes s’étaient déjà rencontrés à peine un mois plus tôt en finale du Masters au Madison Square Garden; qui s’était imposé ?

C’est donc en 1989, année d’instauration du tie-break, que sa performance sera la plus remarquable, puisqu’il restera à nouveau invaincu en simple et rapportera 7,5 des 12 points de son équipe. Après un modeste Indonésien en hors d’œuvre, il lui faudra ensuite venir à bout des Tchèques Novacek et Srejber, du juvénile Andre Agassi en demies (victoire difficile en 5 sets après avoir comblé un déficit de 2 sets à zéro), et enfin de Stefan Edberg et Mats Wilander en finale.

Pour la troisième finale RFA / Suède en 5 ans, Edberg et Wilander seront humiliés en 3 sets secs et sévères, sans jamais donner l’impression de pouvoir inverser le sens du match. Après sa défaite, Wilander admettra, philosophe :  »This is the best someone’s ever played against me. (…) At least I had the best seat in the house to watch a great player at work. »

Cette Coupe Davis triomphale sera pourtant la dernière pour Boris Becker.

Conclusion

Comme on le voit, seuls de très grands champions, tous vainqueurs de multiples tournois du Grand chelem et n° 1 mondiaux en leur temps, ont réalisé cet exploit rare (seulement 3 en 38 ans), et alors qu’ils étaient à leur meilleur. Ce qui appuie quelque peu notre thèse selon laquelle de telles victoires en Coupe Davis devraient être considérées comme les égales des victoires en Grand chelem.

D’autres vainqueurs de Coupe Davis méritent des accessits pour leurs exploits individuels.

◊ Celui qui passe la barre fatidique des 7 points, mais sans être resté invaincu :

  • (4) Michael Stich en 1993 : Auteur d’une fin de saison 1993 tonitruante (vainqueur à Bâle et Stockholm, et du Masters face à Sampras !), Stich réalise un parcours en Coupe Davis certes solide (7 points, invaincu en simple décisif) mais nettement moins impressionnant que celui des joueurs précités, et qui ne peut pas décemment être comparé à celui d’un succès en Grand chelem : victoires décisives sur le Russe Olhovskiy, le Tchèque Novacek, le Suédois Gustafsson et les Australiens Stoltenberg puis Fromberg en finale. En fait, c’est son partenaire Marc-Kevin Goellner qui remportera les deux victoires décisives les plus prestigieuses, contre Petr Korda et Stefan Edberg. Dans les dead rubbers signalons pour Stich des victoires sans enjeu sur Kafelnikov et Edberg, mais une défaite face à Korda. En double, associé à Patrick Kuhnen il sera invaincu en 4 matches avec notamment une victoire décisive sur les Woodies en finale.

◊ Ceux qui passent la barre fatidique des 7 points, mais sans être restés invaincus en simple décisif :

  • (5) Ivan Ljubicic qui apporte 9 points à la Croatie en 2005, ce qui constitue le record absolu de points. Cette année là, le Croate a dominé en route Agassi et Roddick (devant leur public !), Hanescu et Trifu, Youzhny et Davydenko, puis en finale Kucera, et a gagné ses quatre matches de double associé à Mario Ancic (dont une victoire sur les N°1 Bob et Mike Bryan). Mais le géant chauve a eu la mauvaise idée de perdre son tout dernier simple contre Dominik Hrbaty. Défaite finalement sans conséquence puisque Ancic apportera le point de la victoire, mais qui nous empêche de le placer au Panthéon de la Coupe Davis en compagnie de nos trois « maîtres ».
  • (6-A) Stan Smith en 1972 : 7 points, mais une défaite contre l’espagnol Andres Gimeno en demi-finales.
  • (6-A) Marat Safin en 2002 : 7 points (dont les victoires sur Paul-Henri Mathieu et Grosjean en finale, ou encore Nalbandian en demie), mais une défaite contre Federer au premier tour. Safin gagnera un deuxième saladier d’argent en 2006 (mais avec seulement 3,5 pts).

◊ Et enfin, ceux qui s’approchent des 7 points, tout en finissant la compétition invaincus en simple décisif :

  • (8) Ivan Lendl (pour la Tchécoslovaquie) en 1980 : invaincu en simple comme en double, mais « seulement » 6,5 pts. Lendl ne mettra ensuite plus jamais la Coupe Davis dans ses priorités (sa naturalisation américaine ne venant pas changer cet état de fait).
  • (9) Pat Cash en 1986 : invaincu en simple, 6,5 pts. Sa deuxième victoire après celle de 1983.
  • (10) John Alexander en 1977 : invaincu dans les simples décisifs, 6,5 pts.
  • (11) Andy Roddick en 2007 : invaincu en simple, 6 pts.

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Notes :

(*) C’est arrivé en 2005, avec Ljubicic et Ancic pour la Croatie

(**) Ce n’est jamais arrivé ; le « record » de l’ère moderne est détenu par la Suède de 1998 avec huit contributeurs différents.

(***) Nous excluons bien sûr la pitoyable « victoire » de l’Afrique du Sud en 1974, obtenue sans combattre.

PS: Cet article est une actualisation d’un texte jadis paru sur SV sous le titre « Coupe Davis : une compétition par équipe, marquée par quelques grandes individualités« 

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Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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275 Responses to Les plus belles chevauchées solitaires de la Coupe Davis

  1. Robin 9 juillet 2010 at 11:11

    Qui se plaignait qu’il n’y ait pas de fil sur la coupe Davis ?

    Je n’ai pas le temps de lire l’article, j’ai juste vu les noms des deux Ivan, Ljubicic (ce qui est bien) et de Lendl (ce qui l’est moins, ou comment se mettre Antoine dans la poche — j’aime beaucoup Tilden par ailleurs, je le considère vraiment comme le GOAT, avec Sampras (et paf, Karim en prime, la candidature pour devenir membre de la guérilla, il faut l’envoyer où ?)).

    Bonjour à tous au passage.

    • karim 9 juillet 2010 at 17:10

      La guérilla n’est pas un fan de club de Pete Sampras… ce qui est bien dommage tu es pris!!!

      question rituelle, quelle taille de vêtements et compétences particulières (maniement d’armes, explosifs, combat rapproché, chimie, électronique etc).

      tu as déjà mangé de la grenouille dandrobate?

      • Robin 9 juillet 2010 at 18:11

        Je connais quelques petits trucs en chimie, un peu plus en physique, sabres lasers artisanaux, cocktails Molotov, la base quoi. J’arrive en Bolivie là, vous êtes où ?

      • Robin des bois 12 juillet 2010 at 13:39

        moi j’aime bien Sampras quand même

  2. Robin des bois 9 juillet 2010 at 11:14

    Moi je serai content si ferrer et nando battent aujourd’hui monfils et llodra ;)

    • Nath 9 juillet 2010 at 15:53

      C’est bien, ça contrebalance un peu le sentiment dominant du site concernant ces 2 espagnols (et le fait qu’il s’agisse d’un match impliquant l’équipe de France). Suis pour Ferrer mais pour le deuxième match, je sais pas encore, j’aimerais voir les 2 équipes à égalité ce soir, et aussi un 5° match décisif dimanche, tant qu’à faire :P

  3. Guillaume 9 juillet 2010 at 11:23

    Je tente sur la première question quizz : les Polacks. Le moustachu à la volée pourrait bien être Fibak, non ?

    • Franck-V 9 juillet 2010 at 11:51

      A vue de nez, moi, je dis Kodes.

      Ah non zut, il est dit 1975, et pas sur TB la finale.

      • Baptiste 9 juillet 2010 at 12:29

        si il a joué la Tchécoslovaquie en 75. moi je dis Kodes aussi. Par contre le 2eme joueur a coté de Kodes, alors la aucune idée.

        • Baptiste 9 juillet 2010 at 12:30

          a ba non ca ma bien l’air d’être de la terre battue la photo. alors les espagnols

  4. Antoine 9 juillet 2010 at 11:30

    Super cet article mais j’ai compris à la fin pourquoi j’avais l’impression de l’avoir déjà lu…

    Parmi les caractéristiques de la Coupe qui font ce qu’elle est, et sans quoi elle ne serait pas, tu aurais pu mentionner le fait que les rencontres se déroulent alternativement chez l’un des protagonistes dont l’équipe joue donc à domicile. La localisation étant finction du lieu ou s’est déroulé le dernier affrontement entre ces deux équipes là, une équipe peut donc très bien disputer plusieurs rencontres de suite à domicile…

    Sinon, il ne te reste plus qu’à faire la même chose pour la période antérieure à l’abolition du challenge round et ce sera vraiment parfait !

  5. Kristian 9 juillet 2010 at 11:38

    Superbe

  6. Baptiste 9 juillet 2010 at 12:15

    Très très bon article.

  7. Jean 9 juillet 2010 at 12:51

    Je le redis ou pas ? Bon, allez : gloire à John McEnroe qui a ranimé l’épreuve !

    Gloire aux Swedish qui ont ranimé l’esprit d’équipe et qui faisaient tourner les gonzesses.
    Gloire à Pat Cash qui a ranimé Kooyong.
    Gloire à Boris qui a défoncé tout seul les Swedish.

    Gloire à la magnifique équipe de double Sampras/McEnroe, le double, c’était beau quant les mecs savaient y jouer et qu’ils ne portaient pas des noms de plaquettes de frein.

    Gloire évidemment à Yannick Noah, le Goat français, qui aurait même pu faire gagner PHM.
    Gloire à Pete Sampras d’avoir été là pour la rédemption du Riton.

    Gloire à Roger Federer, qui a … oups, pardon, hors sujet.

    Colin, sans parler de coquille, tu pourrais faire une ou deux fautes d’orthographe, quand même. Là, c’est beau comme du Colin.

    Ta conclusion, très juste, a un bon potentiel d’ « embrouillitude » mais tu aurais pu appuyer un peu ton excellent « Ce qui appuie quelque peu notre thèse comme quoi de telles victoires en Coupe Davis devraient être considérées comme les égales des victoires en Grand chelem » par un petit « Tous les grands joueurs de l’ère Open concernés par leurs contemporains (hors Connors, donc) on su même sans partenaire chevronné transmettre leurs auras à toute une équipe et enrichir leurs palmarès d’une ligne aussi héroïque que fondamentale au regard de l’histoire et de l’esprit du jeu ».

    Voire même un « A moins d’être embrouillés dans une ambition de réussite individuelle dépassant toute mesure et traduisant les préoccupations de perfection individualiste de l’époque bien plus que toute autre chose ». Mais sinon, c’est bien.

    Nadal n’est pas si actif que ça, visiblement. Becker n’apporte aucun point en 93 ?

    Un citation du Goat, pour finir : « Sale communiste ! » (à Tomas Smid, pendant un double).
    Pas sûr que ce soit en Coupe, mais c’est dans l’esprit.

    @ Elmar : j’ai vu que tu avais commis ton forfait annoncé sur Georges Bastl. Fait gaffe quand même. Je serais toi, je ferais vérifier ma crémaillère. T’habites à la montagne ?

    Gaël est comme un fou là, ils ont du l’attacher pour dormir. He’s gonna fly like a lullaby and sting like a bee.

    • Patricia 9 juillet 2010 at 19:40

      « a lullaby » est une berceuse, une libellule c’est « dragonfly »… mais c’est sans doute une vicieuse allusion.

    • Colin 11 juillet 2010 at 11:36

      Merci Jean, celle-là je la mets de côté:
      « Tous les grands joueurs de l’ère Open concernés par leurs contemporains on su même sans partenaire chevronné transmettre leurs auras à toute une équipe et enrichir leurs palmarès d’une ligne aussi héroïque que fondamentale au regard de l’histoire et de l’esprit du jeu »
      Je la placerai en conclusion de la version 3 de l’article (remise à jour 2013, après la victoire de la Finlande emmenée par Henri Kontinen vainqueur de 8 simples et des 4 doubles associé à Nieminen).

  8. Antoine 9 juillet 2010 at 13:59

    Mais c’est qu’il joue bien Monfils ! pas attentiste pour deux sous: il lui est vraiment rentré dans le lard dans ce tie break. très bon match, très peu d’erreurs…Cela va être dur d’en gagner encore deux comme cela..

    • Robin des bois 9 juillet 2010 at 15:11

      ben si, Monfils est 100% attentiste : il sert bien et il est physiquement puissant dans les 2 premiers sets, mais c’est ferrer qui prend les initiatives

  9. Kristian 9 juillet 2010 at 14:29

    Ce que j’aime chez Colin, c’est cette capacite a inventer des baremes super compliques, inverifiables, et malgre tout vachement credibles.

    • Colin 11 juillet 2010 at 11:37

      Hé hé

  10. Guillaume 9 juillet 2010 at 14:35

    Plus j’y pense, plus je suis convaincu que 2011 va être l’année de la Serbie. Ils ont tout pour y parvenir : le top player en simple, le top player en double, le réservoir de joueurs N°2 (Tipsy, Troicki voire Bozoljac), et surtout l’envie de tout bouffer propres aux jeunes pays.

  11. Nath 9 juillet 2010 at 15:46

    Merci Colin, j’aimerais bien voir Nalby intégrer cette liste. Difficile de faire mieux que ton barême qui est à la fois simple et représentatif de ce qu’un joueur a apporté à son équipe. Sa seule faiblesse réside dans le fait que pour avoir beaucoup de points, un joueur doit non seulement jouer le simple et le double, mais pour jouer 2 simples décisifs, il faut qu’un match soit perdu avant le dimanche (ou 2 s’il est n°2). Il est donc nécessaire que l’autre joueur de simple de l’équipe perde.

    Sinon il y a 2 trucs que j’ai pas compris dans ton classement (mais lire et regarder un match en même temps n’est pas forcément idéal…)
    Pourquoi Becker et McEnroe sont ex-aequo alors qu’ils n’ont pas le même nombre de points ? Et quel est l’élément utilisé pour différencier la perf de Stich (5°) de celle des 2 suivants au classement ?

    Petite suggestion de ma part : pour rendre la lecture plus facile, je pense que tu aurais pu ajouter un autre code, en plus des points, pour exprimer le fait d’être invaincu en simple / simple décisif / double. Par exemple SSD (le sans faute), SD (invaincu à la fois en simple décisif et en double), SS (comme Sécurité Sociale ? invaincu en simple), S (invaincu en simple décisif), ou un système avec des étoiles.

    Enfin, je me permets une petite remarque de style (vu que tu ne vas pas commenter ton propre article, il faut bien que quelqu’un s’y colle ;) ) : « Ce qui appuie quelque peu notre thèse comme quoi de telles victoires en Coupe Davis devraient être considérées comme les égales des victoires en Grand chelem. ». Je considère que l’expression « comme quoi », très « orale », n’est pas très heureuse dans ce contexte, j’aurais préféré lire « selon laquelle ». C’est tout :lol:

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:22

      Remarques toutes aussi pertinentes les unes que les autres, comme d’hab.
      J’ai en effet attribué un bonus « subjectif » à McEnroe 82 pour tenir compte de son record inégalé de 12 victoires (simples décisifs, doubles décisifs et dead rubbers confondus).
      Pour Stich 93 le critère est + objectif, puisque sa seule défaite en simple l’a été en dead rubber, contrairement à Smith et Safin battus dans un simple décisif.
      Ta remarque de fond est pertinente dans un contexte général, mais je m’en affranchis dans le cadre de l’article puisque je valorise au contraire le côté « sauveur » des joueurs placés aux premières places de ce classement. C’est pourquoi Becker ’88, qui était aussi costaud que Becker ’89, n’apparaît pas dans le classement: En 88 ses partenaires avaient + assuré donc Boum-Boum avait eu moins besoin de compenser individuellement.
      Enfin je m’en vais de ce pas intégrer ta remarque de forme dans mon texte.

  12. Marque 9 juillet 2010 at 16:24

    Aaaah, la coupe davis!!

    Enfin un excellent article pour réhabiliter ce tournoi d’exception qui courronna les plus grands!

    Non, je déconne.
    Pas pour l’article, mais pour la DC.
    Si c’est pas une compétition en bois qui permet à des joueurs de seconde zone d’avoir leur 1/4 d’heure de gloire, franchement…
    Danser « Saga Africa » devant Sampras…
    Santoro héros dans les arènes de Nimes…
    La dernière défaite de l’immense Edberg..
    D’une manière générale, voir des tennismen feter la victoire aussi sobrement que des footballeurs, avec les supporters qui vont avec…

    Non, vraiment la DC trés peu pour moi

    Sinon, j’ai trouvé ça, et je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé à Antoine , le plus vieux club de tennis au monde surement :
    http://www.dailymotion.com/video/xdubkq_tournoi-de-jeu-de-paume-du-27-juin_sport

    Ah, la tradition…

  13. Nath 9 juillet 2010 at 16:30

    Mouais, le break de Monfils dans le 5° set est propre, rien à dire…

  14. Nath 9 juillet 2010 at 17:00

    Débreak de « Lion en cage », bien aidé par « Flotte dans la boîte crânienne »

    Quelqu’un regarde le Youyou-Mayer (pas moi), un nombre de fautes hallucinant !

  15. Franck-V 9 juillet 2010 at 17:07

    Le champion olympique 2004 prend une bulle contre Ivo Minar.

    • Robin 9 juillet 2010 at 17:09

      Tu parles du natif de Viña del Mar ?

  16. karim 9 juillet 2010 at 17:20

    Traitement toujours excellent de Colin sur la Coupe Davis; Colin est à la CD ce qu’Antoine est au GC, un mordu qui ne jure que par ça. Et le reste c’est du pipi de chat.

    comme dans tout article qui instaure un barême de points je ne comprends rien mais suis d’accord. Je regrette juste que Sampras ne figure pas dans ton classement, sur base de ses performances à… Wimbledon? Comment ça j’ai rien compris?

  17. karim 9 juillet 2010 at 17:22

    Ben il a gagné le Gaël!! Très bien pour lui ça, et en cinq sets. Bravo M’sieur. Je suppos que maintenant les espagnols essaient de débrancher Ferrer pour le remettre dans son carton jusque dimanche. C’est pas gagné.

  18. karim 9 juillet 2010 at 17:24

    Changement de sujet rapide… quand je vois les concurrents de tour de France je ne peux pas m’empêche de penser qu’ils sont TOUS dopés. Tous. Suis-je pessimiste?

    • Quentin 9 juillet 2010 at 17:29

      Je crois que oui, les meilleurs peut-être mais pas tous.

      • Baptiste 9 juillet 2010 at 17:57

        Je ne suis pas loin de penser qu’il n’y a que les français qui ne soient pas dopés ce qui expliquerait les résultats très mauvais depuis 1998 et l’affaire Virenque/Festina!

        D’ailleurs il est tout de même amusant de remarquer que le pays qui est le moins strict en terme de législation anti-dopage est aussi celui qui a donné les plus grands champions de ces dernières années : Espagne!

        • Nath 9 juillet 2010 at 18:09

          « LE pays qui est le moins strict en terme de législation anti-dopage »
          Tu as une étude comparative entre TOUTES les nations représentées dans l’épreuve à ta disposition ? (c’est une vraie question, pour comprendre).

          • Baptiste 9 juillet 2010 at 18:16

            nan en fait c’est basé sur rien de concret ce que je dis, a par peut-etre des rumeurs persistantes et le souvenir de Jalabert interdit de courir partout sauf en Espagne!

            • Coach Kevinovitch 9 juillet 2010 at 21:53

              J’adore les allégations basées sur rien de concret.

              Sinon, pour l’interdiction de Jalabert. Si cela ne concernait pas l’Espagne, c’est peut-être tout simplement parce qu’il a été pendant longtemps coureur chez une équipe espagnole, la ONCE en l’occurrence!

        • Coach Kevinovitch 9 juillet 2010 at 22:05

          Ca c’est bien ce qu’on peut lire dans certains médias ou site français. Les français perdent parce qu’ils ne sont pas dopés contrairement aux autres.

          Même si en Espagne, il se passe des choses « louches », cela ne signifie pas que les autres sont propres. Au temps de la RDA qui chargeaient bon nombres de ses athlètes, d’autres nations n’étaient pas en reste.

          Mais je comprends que ce soit facile de « taper » sur l’Espagne mais j’ai l’impression que bientôt on va dire que Jorge Lorenzo (motard) gagne parce qu’il est dopé.

          • Baptiste 10 juillet 2010 at 13:26

            mais non c’est parceque rossi est blesse

    • Kristian 9 juillet 2010 at 20:58

      je te conseille vivement les tres bon articles d’un denomme ditch sur.. sportvox (!) qui decrit en plusieurs volets la bascule du cyclisme pro dans l’ere EPO au debut des annees 90 emmene par miguel indurain, premier prototype reussi de ce dopage revolutionnaire. apres ca, plus aucune illusion a avoir sur le cyclisme pro pour qui que ce soit dans le peloton.

  19. Quentin 9 juillet 2010 at 17:31

    Salut à tous!

    Heureux de voir que Mariejo est revenue, même si je ne souhaiterai pas la m^me chose qu’elle dimanche soir…

    Très bon article, Colin.

    Vous avez vu: Karim qui dit « bravo M’sieur » pour Gaël, quelque chose se passe!

  20. Franck-V 9 juillet 2010 at 19:31

    Après le général Massu, Capdeville prend sa bulle aussi…

    Quand t’es dans le désert!!

    Chi chi chi le le le viva Chile.

  21. Patricia 9 juillet 2010 at 19:55

    J’ai pas vu le Monfils mais une interview d’après match toujours croustillante.
    Pris le LLodra/PtM en route, ben il a l’air hanté l’espagnol… Et une crise de nerfs, une ! L’arbitre qui va voir Costa…

  22. Patricia 9 juillet 2010 at 20:09

    cool, Mika qui mène 2 sets à 1. C’est pas désagréable ces volées, ça prolonge un peu le temps éphémère du gazon !

  23. Patricia 9 juillet 2010 at 20:21

    Ca y est, j’ai lu l’article, très joli (j’adore les barèmes tordus) ! Il y aurait pu avoir explication de la note de MacEnroe, pourquoi ne pas avoir retenu sa meilleure campagne à 8 simples et 4 doubles ?

    A l’inverse, j’aimerais voir un barème qui mesure les meilleures « équipes », celles qui ont eu besoin du plus de compétences pour l’emporter, et où les joueurs mal classés en simple se sont imposés… (perverse, moi ?)

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:31

      Merci Patricia, c’est bel et bien la campagne 82 de Mac qui a été primée, mais sur ses 8 victoires en simples, « seules » 5 l’ont été dans des simples décisifs donc rapportent des points selon mon critère, d’où ses 7 points grâce à 5 victoires en simple décisif et 4 en double (1/2 pt par victoire en double), mais comme je l’ai écrit ci-dessus en réponse à Nath j’ai « subjectivement » mis au même niveau McEnroe 82 (ses 7 pts et son record de 12 victoires) et Becker 89 (7.5 pts).
      Bonne idée que de récompenser les meilleures équipes, peut-être que je le ferai un jour (à moins que Hasek me brûle l’herbe sous les pieds?)

      • Hasek 11 juillet 2010 at 15:47

        j’en avais fait un sur SV sur le nombre de joueurs nécessaires pour gagner une CD mais je sais pas si c’est ce qui est recherché par Patricia.

  24. Franck-V 9 juillet 2010 at 20:25

    Même pas un quart de point pour Mats en 1983, qui termine invaincu (8 victoires), mais la Suède perd la finale contre l’Australie pfff :-(

  25. Franck-V 9 juillet 2010 at 21:05

    Et Cilic remet la Croatie à égalité!!

  26. Patricia 9 juillet 2010 at 21:38

    C’est quand même super ce qu’a fait Llodra !
    L’effet Amélie ? : « Avec Amélie, on a travaillé beaucoup de choses, on a beaucoup parlé notamment de l’attitude sur le terrain et aujourd’hui c’est une super victoire ! »
    Si l’Espagne se fait sortir par les coiffeurs des coiffeurs, je me demande si les espagnols en voudront à Nadal d’avoir privilégié son parcours perso… Quelque chose me dit que non, et je suis plutôt d’avis à me ranger à cette indulgence supposée : vu la densité de l’équipe espagnole, et contre à peu près n’importe qui, c’est à tout le monde de faire le job.

    Il a toujours été malade des nerfs comme ça, Nando ? Je l’ai trouvé coriesque dans la contestation, murrayesque dans le grimaçage, et putamadresque dans l’agressivité dégagée… Moi qui ai suivi plusieurs de ses matches contre Gasquet, je ne me rappelle pas de ce cirque, ça n’incite pas à l’optimisme sur ses médications…

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:34

      Lopez et Verdasco avaient, à eux deux, gagné la finale 2008 face à Del Potro, Nalbide, Calleri et Acasuso, dans des conditions similaires (dur indoor).

  27. Robin des bois 9 juillet 2010 at 22:40

    c’est vrai qu’il a l’air fort Llodra, il me semble bien parti pour les US series et l’US open

    • Guillaume 10 juillet 2010 at 18:56

      C’est surtout en indoor qu’on devrait le revoir. Le Français en forme du prochain Bercy ?

  28. Antoine 9 juillet 2010 at 22:44

    Je vais devoir faire amende honorable parce que je ne donnais guère de chance à Monfils face à Ferrer: j’ai eu tort, il a fait un grand match, dominant pendant deux heures, tenant bien par la suite et portant l’estocade au début du cinquième set face à Ferrer qui, dépassé au début, avait pris la mesure de Monfils ensuite. C’est un point décisif ramené à l’équipe de France et après son match contre Kohly en mars, cela prouve que bien coaché et en forme, Monfils est capable de faire de belles choses..Je l’ai trouvé au niveau qui a été le sien, en moyenne à Bercy en fin d’année dernière..Je me suis assez payé sa tête pour dire bravo…

    Même applaudissements pour ce qui concerne Llodra qui gagne en quatre sets un match qu’il aurait pu gagner en trois mais sa supériorité a été incontestable. Vraiment dommage qu’il ait perdu le premier set qu’il dominait, surtout en pensant au double de demain…Exceptionnel au service; excellent à la volée; un match à enregistrer pour ce souvenir ce que cela veut dire..et suffisamment bon au retour pour faire la différence..Le GOAT caché vient de frapper une nouvelle fois et démontre que sur surface rapide, il fait partie des tous meilleurs…

    Un choix de surface très opportun, même s’il était prévu initialement pour gêner Rafa et avantager Jo…pas trop rapide pour Monfils, mais suffisamment rapide pour Llodra..et la vitesse va augmenter au cours du week end..

    L’équipe espagnole, double tenante du titre, et meilleure équipe mondiale depuis dix ans est maintenant au pied du mur..A elle de montrer ce qu’elle vaut..Le résultat peut être plié demain dans le double mais je pense que compte tenu du fait que Llodra et Benetteau n’ont pas assez joué ensemble, ils risquent de le perdre..Si tel est le cas, le dernier point devra être rapporté par Monfils contre Verdasco ou par le remplaçant de Llodra contre Ferrer ou Almagro..

    Rien n’est gagné, ni perdu, mais les Espagnols sont quand même très mal barrés…

    • Pat 10 juillet 2010 at 04:04

      Je partage cette analyse. Je ne donnais pas cher des chances de Monfils dans le 5ème set puis quand il a perdu son service pour le match ; la perte du service par Llodra à 4/2 m’a semblé moins grave car il dominait Verdasco à ce moment.
      Pour le premier set, un tie-break est toujours spécial. Là, le service qui ne rend pas, de bons retours et de bons points de Verdasco qui n’est quand même pas nul et ça bascule.
      J’ai été épaté du niveau de Llodra sur 3 sets.
      Je ne pense pas que Verdasco jouera dimanche.

      • Antoine 10 juillet 2010 at 07:42

        Tout à fait d’accord…La seule perte de service de LLodra ne m’a pas inquiété du tout car il dominait depuis le début..Je ne suis pas sur que les Espagnols aient envie de jouer dimanche jusqu’à 21h comme hier..Or, c’est ce qu’ils doivent faire s’ils veulent gagner la rencontre..

        Ils ont la tête au foot et semblaient assez mal préparés par rapport à la vitesse du court. Si Lopez n’est pas meilleur que Verdasco, ils vont se faire battre cette après midi…

  29. MarieJo 10 juillet 2010 at 11:29

    pour avoir vu une grande partie du match de monfils, je l’ai trouvé assez bon, ferrer a perdu parce qu’il n’a pas su faire preuve de suffisante agressivité chose que gaël a quand même bien appliqué sur l’ensemble du match, son revers a remarquablement tenu contre ferrer, et quand l’espagnol a tenté il s’est fait contrer par des passings… il a oublié les amorties qui marchent plutôt bien contre gaël.
    bref, j’ai trouvé les espagnols pas super confiants, et ils donneraient sans doute cher pour ne pas avoir à jouer un match décisif le dimanche soir !
    llodra a été juste impecable, verdasco s’est frustré sur l’arbitrage (pourquoi diable il n’a pas de hawkeye pour cette rencontre en indoor, trop cher ?) bref, je n’ai vu que les 2 derniers sets et llodra ne lui a jamais laissé l’option de jouer son jeu en l’agressant au maximum.
    aujourd’hui benneteau et llodra ont de bonnes chances de gagner, remettre à plus tard serait risqué avec la fatigue accumulée. et puis ça permettrai aux espagnols de se consoler dimanche soir en regardant l’autre « roja » :)
    toutes les bonnes séries ont une fin, et ce serait bien pour les français d’avoir des « bleus » qui gagnent enfin ! allez !

    • Pat 10 juillet 2010 at 12:58

      Pour l’arbitrage, il y a eu en effet quelques décisions limites et dans le même sens à la fin mais je ne pense pas qu’elles aient influencé le résultat ; en particulier la contestation de Verdasco sur la balle « doublée » était plutôt un essai pour rejouer un point qui était perdu, même sans l’annonce du « doublé ».
      Par contre les conclusions des commentateurs sur le images montrées par la télé me semblent bien hâtives :
      C’est filmé à 25 images par seconde avec deux trames, on voit deux balles sur une image et comme la vitesse d’obturation est lente, la balle est floue. Il y a peu de chance que l’image montrée corresponde au contact avec le sol, si l’image est juste avant, la balle semble bonne, si elle est juste après, elle semble mauvaise. Pour juger, il faut une caméra dans l’axe de la ligne avec 1000 images par seconde (moins convient sans doute aussi).
      Si certains d’entre vous ont regardé sur sport +, trouvez- vous aussi que les commentateurs sont trop bavards et énervent en parlant pendant les points ?

      • Antoine 10 juillet 2010 at 13:04

        ..D’autant plus que c’était filmé derrière un filet et que les caméras étaient mal réglées..J’ai regardé sur Sport +, c’était pareil..Aucun avis sur les commentaires: j’ai coupé le son pour éviter d’entendre leurs âneries..

        • Pat 10 juillet 2010 at 13:17

          Je regrette vraiment qu’avec le numérique, on ne permette pas de choisir le son d’ambiance seul pour entendre les frappes et le public ou le son avec commentaires pour ceux qui aiment. Pour certains films, on peut choisir la langue pour le son, ça ne serait pas plus dur en sport.

          • Antoine 10 juillet 2010 at 13:48

            Ce serait l’idéal mais pour l’instant ce n’est possible que sur le net..

    • Antoine 10 juillet 2010 at 13:00

      ..Il n’y a pas de Hawkeye en Coupe Davis..trop cher pour les petits pays sans doute..

      Je crois vraiment qu’une bonne partie des déboires des espagnols s’explique par le fait que ce sont tous de FFF (Fans Fous de Foot), qu’ils passent la moitié de leur journée en envoyer des textos ou à parler avec leurs potes footeux et qu’ils considèrent eux même que la finale de demain est plus importante pour eux que cette rencontre.

      D’ailleurs, dès jeudi, cela a commencé: il a fallu raccourcir la réception et le diner officiel pour qu’ils puissent voir leur équipe de foot contre l’Allemagne..Bien entendu, la FFT a été très contente d’accéder à leurs désidratas…Mentalement, ils ne sont pas là; ils sont en Afrique du Sud..comme Rafa qui au lieu de venir soutenir ses potes de tennis préfère aller en Afrique du Sud voir la finale…

      • fieldog 10 juillet 2010 at 14:08

        On peut donc tous remercier en coeur notre formidable équipe nationale de foot, sans qui, il eut été impossible de mener 2 à 0 contre l’armada espagnole :mrgreen:

      • MarieJo 10 juillet 2010 at 14:48

        aujourd’hui c’est sur que si on vent à l’équipe espagnole une qualif pour les demies en CD ou une CM dimanche ya même pas photo ! c’est foot avant tout ! d’ailleurs moi aussi j’achète :)
        je pense aussi que verdasco, lopez et ferrer ont peut être aussi un poil moins de motivation depuis qu’ils ont gagné leur 2è saladier… et puis les français jouent bien quoi ! ils mériterai de passer dès aujourd’hui ;)

      • Guillaume 10 juillet 2010 at 19:01

        D’ailleurs, le monde étant c’est bien connu particulièrement petit, l’agent du milieu de terrain de la Roja Xavi Hernandez n’est autre que le frère d’Alex Correjta. C’était l’info (in)utile du jour.

      • Colin 11 juillet 2010 at 12:39

        Non, au contraire, info tout à fait intéressante, notamment quand on s’interroge sur le thème: « Tennis et foot, des incompatibles ? Sans doute. Sport individuel contre sport collectif, sport d’élite contre sport de masse, sport demeuré bourgeois contre sport le plus populaire de la planète. Difficile de faire plus opposés que ces deux disciplines. » (kicéki a écrit ça?)

      • Guillaume 11 juillet 2010 at 12:58

        Hum, aucune idée. Mais il doit sans nul doute s’agir d’un esprit particulièrement brillant….

  30. fieldog 10 juillet 2010 at 14:06

    Merci Colin pour cet article fort interessant, qui met en avant l’importance que les tops players des années 80-90 accordaient à cette prestigieuse compétition. C’est beaucoup moins vrai aujourd’hui, étant donné que les meilleurs y participent de manière irrégulière…

    • Colin 11 juillet 2010 at 12:40

      Par rapport à la version publiée en septembre 2007 sur SV, il y a quand même eu une ligne de + au palmarès: Roddick 2007.

  31. Clemency 10 juillet 2010 at 14:49

    Oui il est très bon cet article, récapitulatif et clair.
    Je partage les réflexions sur la coupe du monde et les espagnols. Même si les français ont bien joué, je pense que Verdasco et consort seraient prêts à mettre de côté leur carrière et faire serveur dans un pmu pour une victoire de la roja…
    J’étais à Madrid ces deux dernières semaines et même si ils disent souvent « tan poco me dan de comer » (après en avoir parlé 2 heures) on à l’impression que beaucoup se couperaient un doigt pour une victoire dimanche. Pour moi qui suis étanche à la passion pour le foot c’est assez déconcertant.

  32. Clemency 10 juillet 2010 at 14:55

    Gamine j’étais complètement à fond sur la CD, effet 91 oblige (Sampras-Leconte reste mon plus grand moment de tennis même si je n’avais que 10 ans), mais aujourd’hui même si mon intéret pour le tennis ne s’est pas démenti -c’est peut-être à venir d’ailleurs compte tenu de ce qui se profile… ou pas ^^- j’ai maintenant vraiment du mal à m’intéresser à cette compet. Sans doute aussi parce que je suis de plus en plus distante du patriotisme en sport. Surtout les années de coupe du monde d’ailleurs…

  33. Clemency 10 juillet 2010 at 15:00

    6/1 3/1 pour les français en double. Les espagnols veulent à tout prix terminer top dimanche…

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