Une passion et quelques souvenirs

By  | 12 juillet 2010 | Filed under: Bord de court

Mon amour du tennis : pourquoi ? Sait-on jamais pourquoi et comment naît une passion ?

Parfois c’est une rencontre, un professeur, ou bien ses propres parents ou frères et sœurs qui pratiquent déjà, l’exemple venant ainsi des ascendants ou d’un modèle.

Et puis je ne suis pas « bourgeois » ou « fils de » – bien que ce sport ne soit plus réservé à une élite depuis longtemps – plutôt descendant de prolo ordinaire.

Dans mon cas donc, aucune explication criante… Ou alors faut-il considérer la télévision comme un modèle ou une source d’inspiration ? Peut-être que je fus joueur dans une autre vie, durant les années folles, parmi les Mousquetaires qui sait ?

Car c’est elle qui fut la muse de ma passion dévorante et indéfectible pour ce sport, le seul sport que je peux passer des heures à visionner des heures à la télé ou en streaming – même tout pourri ! – sur l’ordinateur, ou dont je suis avidement les résultats et autres trajectoires de carrière de mes champions favoris et de leurs rivaux, au travers de magazines tels que feu  « Tennis de France » ou le plus durable « Tennis magazine ».

Des éditions papier qui ont fait long feu à l’heure du Net et de l’hyper-information – je ne lis désormais plus que les compte-rendus sur le site de ******* ou me renseigne et participe également aux blogs du style : “tout le monde peut devenir auteur (ou presque, surtout presque)” tels que 15-Lovetennis et ******* où sévissent de belles plumes en herbe et parfois semi-pros, surtout en herbe.

Cette passion me vient plus précisément – pour autant que je peux me souvenir -  de l’année 1985 et des larmes de Yannick Noah à l’issue de son huitième de finale perdu contre Henri Leconte à Roland-Garros. J’étais chez mon père et cette vision est la plus ancienne qui me revienne quand j’essaye de localiser la source de cet intérêt.

Peu après je suivis Wimbledon. À l’époque Antenne 2 le diffusait intégralement je crois (une autre époque) et j’assistais aux premiers exploits d’un gamin rouquin de 17 ans et demi aux initiales idoines pour un champion “biberonesque” : B.B pour Boris Becker.

Était née la passion ! Celle qui devait me faire acheter mes premiers magazines l’année suivante et suivre l’US Open américain sur la Cinq à l’époque, celle qui m’entraînait à la suite de mes héros, chevaliers modernes, opposés en duels de courtoisie (ou pas, voir McEnroe !), sauveurs de mon quotidien, si ordinaire en comparaison…

Curieusement, je n’ai pas de souvenir de Noah en 1983, de la folie qu’il avait suscitée en France, non, vraiment pas une once, j’avais plutôt la tête dans les Comics et leur irréalité à l’époque.

La passion ne me poussa pas pour autant à réclamer à ma mère des cours de tennis, non, trop timoré, trop inertiel comme garçon, je subissais sans rien dire des leçons d’escrime depuis des années sur les conseils de ma tante, un autre sport de duel, mais qui jamais n’éveilla en moi une étincelle comparable.

Et sans doute je suis d’une nature plus contemplative qu’active, et cette admiration à distance, à “télédistance”, me suffit, même encore.

J’ai tout de même fini par prendre dix leçons il y a une vingtaine d’années, après en avoir fini avec les fleurets mouchetés et autres épées électrifiées. Mais le prix exorbitant de celles-ci additionné aux locations des cours ne permettait pas à ma génitrice de poursuivre l’expérience. Et donc je restai un champion avorté, un ex-futur espoir des terrains, tout en continuant de développer ma technique télévisuelle et journalistique en écoutant les analyses pointues des Jean-Paul Loth, Patrice Dominguez , Jean Couvercelle et autre Hervé Duthu…

Et puis bon… Mon talent raquette en main n’a convaincu personne, pas même moi : ayant deux mains gauches, affublé d’une très médiocre intelligence spatiale, je n’aurais jamais percé dans quelque sport d’adresse que ce soit – en escrime mes perfs restèrent ultra-confidentielles également malgré sept ans de bons et loyaux services en salle d’armes. Et je crois que mon nom a été effacé des tablettes des inscrits des clubs, par respect envers l’histoire et la mémoire du sport.

Mais j’ai quand même fini par trouver un ou deux partenaires réguliers à une époque ! On allait pouvoir imiter les Muster, Sampras, Ivanisevic et Agassi !

Ça se passait sur un petit terrain lézardé attenant à un mur de pala, où une fois sur deux le filet était démonté et on pouvait alors – au choix – regarder les joueurs de pala se démonter l’épaule à ne faire que des coups droits contre le mur, ou repartir le manche et les balles entre les jambes comme des grands couillons et aller taper la pétanque dans le jardin du pote.

Mais les fois où les conditions étaient réunies, sans concurrence pour squatter le dur municipal “Mahastien Erdian” gratuit et lézardé, sans pluie, et les joueurs de pala absents, on pouvait se la donner, faire les pros du dimanche, surtout du dimanche.

On pouvait faire des cuillères services slicés, des essuies-glaces pour récupérer les balles passées par-dessus le grillage du fond de court, des chips de merde, de brillants coup droits liftés, et faire de véritables parties entre gros tricheurs quant à l’impact des balles près des lignes, gentlemen sans aucune contestation !

Des parties endiablées ! Et souvent au meilleur des cinq sets ! Le gars plus technique que moi envoyait des parpaings au service et des coups droits avec du vrai lift dedans, mais devait se coltiner une masse graisseuse, hum… une surcharge pondérale éléphantesque ou Philippousique – d’ailleurs je le soupçonnai d’être à l’origine des fendillements du ciment – tandis que je me déplaçais comme une souris, partout à la fois. Un croisement de Nadal/Murray des plus agaçants mais en revanche tout juste bon à taper un coup droit dépouillé à plat et un revers à une main coupé par force de pas savoir faire autre chose.

Et je gagnais ! Plus souvent que lui … La proportion du physique contre la technique était à son désavantage, et à son grand désarroi ! Mais c’est le jeu ma pauvre Lucette… Au tennis les jambes battent souvent les bras.

Des fadas ! On avait fini une partie dans la nuit, avec pour seul éclairage les phares d’une Renault 5 TL 73 rouillée sur les ailes, et le type qui se retrouvait contre les phares – pas moyen d’éclairer autrement, le court étant entouré de vignes – se retrouvait aveuglé au moment du changement de côté face au terrrrrible monstre rouillé, et perdait invariablement les points et les jeux.

Le vainqueur fut mathématiquement le dernier à jouer dos au tas de ferraille (R.I.P). Un souvenir assez énorme quand j’y repense…

On a aussi joué sous la pluie aussi et la canicule forcément ! Pas fait sous ou sur neige en revanche, il nous aurait fallu deux raquettes supplémentaires sous les pieds et j’avais que ma « Pro Kennex » à la main moi !

J’avais même gagné par un 6-0 au troisième set contre lui alors que je venais de me tordre la cheville bien salement. Après un ‘medjokovic time’ de bon aloi entre gentlemen, on avait repris la partie qu’il dominait plutôt d’ailleurs, et la fameuse gêne du gars en face du blessé lui avait fait perdre toute lucidité – il faut dire que même en boitillant j’arrivais à sautiller et tout rattraper ! (il faut toujours casser les DEUX genoux à tout Nadal, fut-il du dimanche… SURTOUT celui du dimanche).

Depuis ces temps glorieux de titanesques duels au soleil ou pas, je suis retourné au tennis sur mousse… de canapé et devant écran, et je me suis mis au vélo, moins traumatisant et ne nécessitant pas de partenaire!

Un pèlerinage à faire pour tout religieux (au sens large) qui se respecte : aller à Roland-Garros un jour ! J’ai frôlé pour la première fois ses grilles récemment, avenue Gordon-Bennett, et j’ai cru entendre les appels d’une foule de passionnés en shorts. Les frissons du live m’ont parcouru l’échine en droite ligne depuis les centres de mon imaginaire…

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169 Responses to Une passion et quelques souvenirs

  1. Sam 12 juillet 2010 at 14:01

    Ha, une tranche de vie ! J’adore ça moi,les tranches de vie, super Alex, merci. Je me reconnais là-dedans, mais c’est quoi un mur de pala ? Chez nous on joue bien au palets, mais il ne viendrait à personne l’idée de les balançer contre un mur. Et le Mur étant, comme chacun sait, le seul et unique véritable GOAT.

    Anecdote récente: je me fous du sport en général, mais suis capable de cesser toute activité en cours au moindre Bruit de balle de tennis. Un clébard en arrêt. Je regarderai n’importe quel match, et suis incapable de passer prêt d’un court de tennis sans m’arrêter. Voire même lorsqu’il est désert.
    Récemment je me promenais et passe à côté d’un court, où, ça joue. Mal, mais ça joue. Alors je m’arrête, et je regarde une sorte d’échange. Les joueurs, interloqués, me regardent, se regardent, tout le monde se regarde. Nouvel échange. Très bref, déconcentrés par le public, les gars. Là, l’un d’eux s’adresse à moi: « Vous cherchez quelque chose, on peut vous renseigner ? ».

    • Sam 12 juillet 2010 at 14:05

      Et, »Non, je regarde », j’ai dit. Voilà. Cette anecdote est le pire truc que j’ai jamais envoyé à 15 love.

    • Colin 12 juillet 2010 at 14:41

      Ça se passait au challenger de Rennes, j’imagine?

      • Sam 12 juillet 2010 at 14:57

        Modération !

      • Franck-V 12 juillet 2010 at 15:00

        Comme à la bonne époque de SV, je te signale comme abus, c’est mon côté.. gestapo Françaaaaaiiiise, Monsieur :mrgreen:

  2. Le concombre masqué 12 juillet 2010 at 14:08

    Bravo pour cette tranche de vie, juste pour te dire aussi, que moi, j’ai joué sous la neige avec ma Pro kennex quand j’étais gosse, et ce qui rajoute un caractère magique à cette histoire dnas ma mémoire, c’est que dans la poubelle du court, se trouvaient, au bas mot, une cinquantaine de balles…toutes plus mortes les unes que les autres, mais au moins aussi bonnes que les 3 qu’on avait ramenées pour jouer…on avait l’impression d’être les rois du monde….

  3. Antoine 12 juillet 2010 at 14:14

    Super ce récit Alex mais il fait quand même peur le court: il ressemble à celui sur lequel je me suis pété le tendon d’Achille il y a trois ans quand j’ai essayé de me remettre au tennis après dix ans d’interruption..Sinon, sérieux, il faut quand même que tu viennes à Roland Garros l’année prochaine…

    • Alex 12 juillet 2010 at 21:35

      Oui, il faut que je planifie ça ! Je n’ai toujours pas vu le moindre match pro en live !

      • Antoine 12 juillet 2010 at 22:48

        Et bien , rappelles moi que nous avons rdv pour RG l’année prochaine..

  4. Jean 12 juillet 2010 at 14:29

    Je vous ai déjà dit que j’étais fan de John McEnroe quand j’étais petit ?

    • Sam 12 juillet 2010 at 14:32

      Je vous ai déja dit que mon coup de foudre date de ce jour béni de juin 84 ( 3/6 2/6 /6/4/ 7/5 7/5) ?

      • Jean 12 juillet 2010 at 14:40

        Bon, la modération peut-elle effacer ce post ?

      • Colin 12 juillet 2010 at 14:47

        Pas question! La modération était fan d’Ivan Lendl quand elle était petite

      • Antoine 12 juillet 2010 at 15:23

        J’ai hésité à effacer ce post qui fait état d’une rumeur à propos d’un match qui n’a existé que dans l’esprit de l’auteur du post mais je me suis ravisé: nier la rumeur ne fait que l’amplifier..Ce match n’a pas plus d’existence que la bataille d’Alésia..d’ailleurs, c’est comme pour ce prétendu match: on n’en connaît ni le lieu ni la date..

        • Sam 12 juillet 2010 at 15:28

          Tssss, je comprends. Cette Novlang. C’st Nineteeneightyfour, bien sûr.

    • Franck-V 12 juillet 2010 at 15:02

      Je vous ai dit que j’étais fan de Hans Gildemeister quand j’étais petit, le Chilien aux « hautes origines »… devinez pourquoi? :-)

      • Colin 12 juillet 2010 at 16:09

        Né en Equateur (ou au Pérou, j’ai oublié) de parents allemands immigrés après-guerre, déjà, ça interpelle (mais bon, « on choisit ses copains, mais rarement sa famille »)
        Mais, ensuite, naturalisé chilien de son propre chef en pleine dictature de Pinochet, alors là…

      • Franck-V 12 juillet 2010 at 16:11

        Wé Sieg Vamos épitoussa

      • Franck-V 12 juillet 2010 at 16:13

        J’ai hésité avec Alfredo Stroessner, un moment…

  5. Sylvie 12 juillet 2010 at 14:39

    Bravo Alex pour ce beau récit de ta dévorante passion. Je te souhaite de suivre enfin Roland depuis les tribunes.

  6. Colin 12 juillet 2010 at 14:46

    Baaah Roland-Garros dans les tribunes c’est bon pour Belmondo, enrico Macias, et pi les invités d’Arnaud Lagardère et pi les « têtes pleines d’eau » chères à Renaud!
    Le tennis c’est bien mieux depuis son canapé :lol:
    Moi aussi je suis tombé dedans à cause de la télé, c’était en 1976 ou 77, un obscur match de la « raquette d’or » d’Aix en Provence…

  7. Franck-V 12 juillet 2010 at 14:46

    Super Alex.

    Ça me rappelle ma jeunesse en pension (mon héritage bourge..voire noble c’est selon)et voir ce court bitumé fissuré , ce grillage avec ses haies et ses ronces où il fallait aller rechercher les balles égarées en cours de partie..sans parler du filet qu’il fallait retendre « à la main ».. toute une époque.

    Les jours de vache maigre, on était content d’emprunter aux plus nantis un cadre en bois, qui avait lutté tant bien que mal contre l’humidité ambiante sans ses tendeurs à croisillon alu, seule la Head Ashe, le luxe mais difficile à apprivoiser, résistait aux intempéries à l’époque et la Donnay Borg pro était bien loin de nous offrir tous les exploits de l’icône scandinave…

    Quand j’y repense, ça permet de resituer ce que Borg a fait avec pareil instrument, en ces époques révolues pour les plus novices..

    Noah était alors encore un junior prometteur au National avec le balai brosse sur la tête. Ça suffisait pour renvoyer un Tulasne acnéique à ses chères études de mini Borg… très mini d’ailleurs.

  8. Antoine 12 juillet 2010 at 15:29

    Vous avez vu cette photo de Rafa avec la coupe du monde de foot sur le site de l’ATP ? Il est totalement cramoisi ! Et il parait qu’il a fait comme d’habitude: un grand coup de dent dans la coupe ! Je me demande d’où lui vient cette bonne habitude: est il sous contrat pour faire de la pub à son dentiste ?

    • Rodolphe 12 juillet 2010 at 15:31

      Un roi ne peut décemment pas vivre sans couronne…

    • Franck-V 12 juillet 2010 at 15:31

      Pourtant la CM de foot ne propose que peu d’angles d’attaque… même pour les mâchoires les plus affamées..

      Faut vraiment vouloir.. en gober :roll: et « en faire gober » :roll:

      Enfin, faut positiver, ça épargnera la CD, du moins cette année..surtout qu’elle est vieille , elle.

      • Baptiste 12 juillet 2010 at 15:57

        un boulo pour zahia ca …

        • Yaya 12 juillet 2010 at 17:48

          un peu trop grosse… la blague

      • Franck-V 12 juillet 2010 at 16:05

        Tain l’autre, t’y vas pas avec le dos de la cuillère, mdr :-)

        • Baptiste 12 juillet 2010 at 16:25

          oups

    • MarieJo 12 juillet 2010 at 16:33

      une vieille coutume méditerranéenne remontant aux siècles passés voulait qu’on morde les objets en or pour s’assurer du métal, en l’occurence les pièces des bons louis, ou autres monnaies qui circulaient dans les royaumes d’antant. plus on marque le métal plus on s’assure de son origine s’il est trop dur, c’est que ya pas bcp d’or ;)
      Rafa a mordu la première fois la coupe monégasque, je ne crois pas me souvenir qu’il ait mordu la CD en 2004 ? mais depuis les journalistes en redemandent et il s’exécute gentiment :) et visiblement c’est une demande général pas seulement à nadal, aux JO c’est largement pratiqué !
      à l’époque des JO de pékin ils avaient carrément déconseillé aux vainqueurs de mordiller leur médaille car elles pouvaient être toxiques, l’or n’étant qu’une fine couche de dorure sur un métal peu recommandable visiblement !
      il parait aussi que pendant la ruée vers l’or US, les orpailleurs mordaient pour s’assurer que leur pépite était de l’or.

      • Antoine 12 juillet 2010 at 16:37

        Je me demande si ce n’est pas l’inverse car l’or est un métal particulièrement mou, à tel point que la teneur maximal en bijouterie est de 22 carats, soit 22/24ème d’or…au delà, on le tort très facilement avec les doigts..

      • Capri 12 juillet 2010 at 16:38

        Pourtant il y avait le test du puits bien pratique pour savoir. Il suffit de jeter ta pièce ou ta pépite dans un puits, si elle remonte c’est qu’elle est en or.

      • Franck-V 12 juillet 2010 at 16:38

        En effet, cette « vieille coutume méditerranéenne » a même conduit Suréna, le général Parthe après la victoire de Carrhae en 53 av. JC à faire couler de l’or en fusion dans le gosier du consul romain Crassus..pour le gaver « à souhait » de ce métal dont il était si friand.

        Y’a pas de mal, c’est la coutume :mrgreen:

        • Antoine 12 juillet 2010 at 17:09

          Une bien belle initiative que tu nous rappelle là Frank..elle mérite assurément d’être remise en vigueur…

        • Jeanne 12 juillet 2010 at 23:21

          Vous vous méprenez, c’est juste une obturation dentaire un peu trop dosée

      • Franck-V 12 juillet 2010 at 17:21

        Enfin, Antoine, je dis ça, c’est par ouï dire, je préfère de loin l’anéantissement traditionnel des légions de Varus dans la forêt de Teutobourg.. plus classique mais tout aussi efficace :-)

        Tant que l’or a un prix.

        On savait recevoir les collecteurs d’impôts en ce temps-là :mrgreen:

        • Jeanne 12 juillet 2010 at 23:22

          Teutobourg, ça fait très ATP 250 réformé.

  9. Baptiste 12 juillet 2010 at 16:01

    Tres sympa comme article. ca change, c’est rafraichissant. et puis on est tous venu au tennis d’un façon ou d’une autre.

    Effectivement, le court fait peur par contre. genre de court qui fait des faux rebonds et qui exaspère tout joueur au mental friable et/ou de seconde zone (cf moi)

  10. MarieJo 12 juillet 2010 at 16:12

    ah une petite tranche de vie :D c’est rafraichissant en pleine moiteur estivale !
    je ne peux rien dire ici, mais je viens de vivre moi aussi récemment l’expérience du fameux « mur » ! tout un programme qu’on vous racontera boientôt !

    merci alex de nous faire partager les affres de nos tentatives de GOMF (greatest of my friends) ! je pense que l’été nous promet de bonnes tranches de rigolade, je suis devenue la reine du beach raquet aux sables d’olonne ;)

    • Pierre 13 juillet 2010 at 11:26

      Aux Sables d’Olonne ?! Ma fille y est en ce moment pour disputer des tournois jeunes : elle trouverait en toi une supporter de choc !

    • Guillaume 13 juillet 2010 at 11:52

      Sans dec ? Moi j’y travaille. Ca tombe j’ai croisé ta tête blonde sur les courts de la Rudelière !

      • Pierre 13 juillet 2010 at 12:09

        Hé bien je te livre l’info : elle s’appelle Louise Trigona et elle doit jouer dans le tableau 11-12 ans ainsi que le tableau 13-14. Si tu la croises, fais-lui la bise pour moi (ça fait une semaine que je ne l’ai pas vue ma poulette !) et explique lui comment tu as entendu parler d’elle, ça la fera marrer (elle connaît 15 LT).
        Si elle a son appareil photo, il faut immortaliser ce moment !!!!

  11. Capri 12 juillet 2010 at 16:24

    Je dirais bien que cet article est original mais comme je suis plus ou moins en train de commettre le même et qu’il y a quelques similitudes, je peux pas !! ;-)

    Evocation très vivante et agréable, bravo Alex.

  12. Yaya 12 juillet 2010 at 17:19

    J’aime bien l’article pour la photo du terrain tout pourri. Ca me rapelle le terrain à côté de chez mes parents où j’ai tapé mes premières balles, fait mes premier matchs de foot et appris tout seul à faire du vélo.

  13. Christian 12 juillet 2010 at 18:30

    Un bien beau voyage en enfance au cœur de ta passion, messire grenouille ! Merci pour cette jolie évocation !

  14. Nath 12 juillet 2010 at 20:18

    Merci Alex. J’adore ce type d’article, toujours très frais. Un air de déjà vu toutefois concernant les phares de la R5, tu avais sûrement déjà relaté l’anecdote ;)

    TV pour moi également, mais cet intérêt a probablement été favorisé par une culture familiale assez ouverte aux différents sports.

    Mes premiers souvenirs tennistiques (exclusivement de mon canapé) sont assez confus, vu que le virus s’est propagé (très) progressivement, sur une période d’une bonne quinzaine d’années. A la fin des 80’s, je restais scotchée devant mon écran quand je tombais sur un match, essayant de comprendre les règles et surtout la manière de compter. Sérieusement : 15 – 30 – 40 ! Avec leurs conneries je croyais que les joueurs gagnaient 10 ou 15 points selon la manière de gagner l’échange… Ça plus la subtilité 1° / 2° service / let / DF ! Je ne comprenais pas non plus pourquoi ils n’arrivaient pas à placer la balle dans le carré de service à tous les coups (ben quoi, c’est toujours le même geste, non ? Pourquoi devoir s’y reprendre à 2 fois ? De mon canapé, j’ai dit !). Du coup, j’étais tellement concentrée sur les règles que je n’ai absolument aucune idée des joueurs que j’ai vu évoluer pendant cette période :lol:

    J’ai repéré pour la première fois des noms de joueurs non pas via un téléviseur mais dans un livre des records datant de la même période, voire un peu plus tard. J’ai ainsi noté quelques uns des noms des meilleurs(es) des années 70 / 80 ainsi que les noms des 4 tournois du GC et les joueurs les plus précoces.

    Des 90’s, je me souviens vaguement avoir vu Bruguera et Courier gagner quelques matches ; Sampras, le numéro un mondial, perdait lamentablement, l’air exténué, chaque fois que je le voyais jouer (forcément, c’était à RG), avec en toile de fond le commentateur qui disait « non, décidément, il n’y arrive pas, RG se refuse à lui », et moi, ne connaissant que le tennis sur TB, je me demandais comment il pouvait être aussi bien classé en jouant aussi mal :mrgreen:
    (La guérilla n’est pas un fan club de Pete, hein, Karim !)

    Le premier match dont j’ai un souvenir à peu près clair est la finale de RG 95 entre Chang et Muster. J’avais été impressionnée par la différence de gabarit et de puissance, sans être pour l’un ou l’autre. Le suivant a été la finale féminine de l’édition suivante qui m’avait bien plu. Puis presque rien (juste le passage éclair d’Iva Majoli) jusqu’en 99 où j’avais suivi les 2 finales. (J’avais bien essayé de suivre tout le tournoi 98 mais le destin en avait voulu autrement…). Puis quelques matches sur lesquels je suis tombée plus ou moins par hasard (Grosjean – Agassi à RG par exemple).

    Bref. « Sait-on jamais pourquoi et comment naît une passion ? ». Heu… non ! « Quand » est aussi une question très difficile pour moi. Je dirais 2005, mais je ne suis pas sûre que cela soit arrivé pendant RG ou l’US Open, voire en 2006, ou 2007 lorsque j’ai découvert le streaming. Je crois qu’internet, avec la possibilité de suivre les résultats en temps réel et de trouver des infos à la minute où on les cherche, a joué un grand rôle là-dedans.

  15. Alex 12 juillet 2010 at 21:29

    Un article qui sent le vécu ! Je précise -mais vous l’aviez compris- que le terrain en dur photographié est l’authentique court de mes « exploits ».Les lézardes se sont agrandies depuis 15 ans et un cadenas interdit désormais toute entrée aux non inscrits au club de Pala.Et le filet a définitivement cessé toute existence…À l’instar d’une R5.

    Mon camarade de jeu a encore pris trente kilos depuis …

    • Jeanne 12 juillet 2010 at 23:20

      de muscles et de lift ?

      • Alex 13 juillet 2010 at 12:37

        Il s’est recyclé en sumotori.

  16. Jeanne 12 juillet 2010 at 23:20

    La guerrière que je suis s’est émue de ce récit qui m’attendrit presque. Presque.

    • Robin 12 juillet 2010 at 23:51

      Ne dit-on pas « guérillera » ?

      Pas taper, je suis un sympathisant du mouvement !

    • Jeanne 12 juillet 2010 at 23:57

      je te pardonne

  17. Rabelaisan 13 juillet 2010 at 13:27

    Un article très plaisant, j’aime beaucoup les tranches de vie.
    Le court dont tu parles m’en rappelle deux assez improbables qui m’ont marqué étant tout gosse. Le premier un vaste terrain en béton sur lequel on pouvait trouver à peu près toutes les lignes de sport et de quoi jouer au basket, hand, même une piste d’athlé. Perdues au milieu de ces différents tracés, les lignes du court de tennis avec deux trous pour mettre les poteaux et le filet. C’était n’importe quoi mais j’y ai tapé mes premières balles avant de me mettre vraiment au tennis en club.
    A l’opposé, le court qui m’a toujours fait fantasmer. Le château du village dans lequel habite mes parents, au sein du domaine un magnifique court, façon AO au milieu des bois et avec vue sur un cours d’eau et une église. Je n’ai jamais pu y jouer et j’ai vraiment détesté la riche famille qui ne l’utilisait jamais et devait venir dans le château deux fois par an. Le court s’est dégradé d’année en année, quel gâchis. Assez étrangement à l’époque j’étais fasciné par la révolution française…
    Comme tu parles de Jean-Paul Loth, il y a deux analyses de sir J-P qui ne me quitteront jamais: le break du 7ème jeu bien sûr et la différence ultime entre les meilleurs et les tout meilleurs qui résidait selon lui dans le petit jeu de jambes.
    Pour le reste, je fais partie des jeunes âmes inutilement traumatisées par Jean-Paul. Fan de Boris Becker, j’ai cru tous les ans qu’il gagnerait RG et Jean-Paul me berçait à chaque fois dans cette illusion.

  18. Guillaume 13 juillet 2010 at 14:54

    Et bien moi je suis fier de pouvoir vous dire que je me suis remis au tennis. Un peu. Ca faisait deux ans et demi que je n’avais plus touché une raquette, depuis les courts de la cité U de Villeneuve-d’Ascq (Flo je sais que tu nous lis parfois…).
    Et puis là il se trouve, comme j’ai eu l’occasion de le dire plus haut, que je travaille depuis quelques mois aux Sables-d’Olonne. Une espèce de paradis pour le fan de tennis. Le tennis-club local possède pas moins de 10 courts en terre battue, un chiffre que peu de clubs en France doivent atteindre. Mieux, j’ai découvert la semaine dernière, dans un complexe sportif de quartier, deux courts de tennis en… gazon synthétique ! OK ce n’est pas l’herbe du Queen’s ou de l’ambassade britannique à Paris, mais quand même, ça a suffi à me faire envie.
    Bref, j’ai donc réinvesti et depuis deux semaines je passe mon temps libre au tennis. J’ai débauché un ou deux partenaires pour les matchs sur terre battue, et je me fais des séances de duels avec le mur (c. Sam).
    Prochain objectif, peut-être ce week-end : tester le gazon synthétique. J’ai déjà tapé rapidement 2-3 balles dessus, c’est très curieux comme sensation : le mot qui me vient en tête est… léger. Au niveau du déplacement, t’as un peu l’impression de flotter. Et effectivement la balle va très vite. A confirmer. Je vous raconterai. D’autant qu’on a pas fini avec les articles « tranche de vie ».

    • Capri 13 juillet 2010 at 16:21

      Effectivement ça avance, ça avance ! ;-)

      Jamais joué sur autre chose que du béton pour ce qui me concerne.

    • Guillaume 13 juillet 2010 at 16:39

      Jusqu’à la semaine dernière je ne connaissais que le béton.

      C’est la tentation de la terre battue qui m’a poussé à reprendre.

    • Sam 13 juillet 2010 at 17:06

      Guillaume: Les sables d’Olonnes: je serai par là entre le 20 et le 23 juillet. Facilement reconnaissable, j’aurai dans une main une raquette, dans l’autre un homard perché sur une tige métallique (je peux aussi me balader avec une photo de Thierry Ascione, mais faut pas pousser). On peut se faire un mur.

      • Sam 13 juillet 2010 at 17:09

        Et tiens, pour l’occase, je vais voir si je retrouve pas ma chemisette à losanges bleus Adidas Vitraux de la Cathédrale d’Ostrava.

      • Guillaume 13 juillet 2010 at 18:55

        Vrai ? Tu débarques aux Sables ? En tutu Ivan Lendl et avec un homard sur la tête de Thierry Ascione ? Ah ouais, fais-moi signe dans ce cas on boira un tennis et on fera une bière. Ou l’inverse.

        • Sam 13 juillet 2010 at 19:01

          Impec, on règle ça en privé.

          Les autres: l’Histoire est en marche.

        • Pierre 13 juillet 2010 at 21:32

          Dis Guillaume, ma Louise, tu l’as vue ?

        • Guillaume 15 juillet 2010 at 08:40

          Non. Faut dire aussi qu’avec les grandes marées, on voit pas grand-monde dehors. Même le feu d’artifice du 14 juillet a été annulé, c’est dire !

  19. Rabelaisan 13 juillet 2010 at 15:18

    « je me fais des séances de duels avec le mur »
    Ah le mur! Tu jouais contre qui? Fed? Borg?
    Vous l’ignorez tous mais le vrai goat, c’est moi. A l’âge de 8 ans, j’ai fait 4 fois le grand chelem d’affilée (oui oui en à peine 2 jours sur le mur de mon club). Un jour, je vous raconterai comment j’ai battu Edberg 10-8 au 5ème de Wim…

    • Guillaume 13 juillet 2010 at 15:42

      Ah non je ne visualise personne en particulier. Pour moi, le mur est un personnage à part entière, le champion ultime. Mon plus grand plaisir, c’est de le lober, et d’ensuite me taper d’escalader le grillage du terrain de foot pour aller rechercher les balles tombées à proximité de la ligne de touche :)

      Le plus beau, c’est en fin de semaine dernière. Je vais taper la balle un moment tout seul au complexe municipal. Juste à côté du mur, les cours en gazon synthétique, et une famille entière en train de taper la balle. Papa, maman, grands frères, grande soeur, petite soeur… Toute la smala et un court recouvert de balles de tennis. Je ne sais pas combien ils en avaient amené mais le court était devenu un vrai tapis jaune. A côté de ça jouait vraiment bien. Tous.

      Moi de mon côté je me plante face au mur, je commence à taper. Pas très bon (indulgence, please : je rappelle que depuis deux ans le seul sport de raquette que j’ai pratiqué c’est la raquette de plage !), mais j’assume. Et là t’as la petite dernière de la famille, 10-12 ans environ, qui prend sa raquette et vient se planter à côté de moi sur le mur. Je sers, elle sert, je frappe, elle frappe. Je m’arrête un instant, elle s’arrête aussi. Elle a fait son petit manège une dizaine de minutes. Déjà bonne joueuse de tennis pour son âge, la gamine ! J’en suis encore à me demander si elle avait un béguin de pré-adolescente ou si elle voulait juste me narguer…

      • Capri 13 juillet 2010 at 16:20

        Elle voulait peut-être juste t’humilier Guillaume !

      • karim 13 juillet 2010 at 16:21

        Peut-être que c’était la fameuse Louise Trigona!!!!!!

        • Pierre 13 juillet 2010 at 21:33

          mdr !

      • MarieJo 13 juillet 2010 at 17:41

        faut pouvoir le lire pour le croire, j’apprends des choses inédites sur tes prouesses de tennis lover :D

      • Sylvie 13 juillet 2010 at 21:48

        Tu séduis les gamines de 10 ans ? Ben dis donc, on en apprend des choses. :D

    • Colin 13 juillet 2010 at 16:13

      Quel tombeur ce Guillaume

  20. karim 13 juillet 2010 at 16:20

    Ohhhhhhhh le joli article estival, ça descend comme un verre d’ice tea bourré de glaçons avec une paille et une tranche de citron par 38°. Merci le con qu’aime pas l’mer (qui l’a comprise celle-là?).

    Je vous ai déjà raconté quelques aventures tennistiques, mais jamais le tout début. Chez mes grands parents maternels quand j’étais gosse il y avait un court de tennis. On n’y allait jamais que pour jouer au loup ou au ballon prisonnier vu qu’on n’avait pas de raquettes. Les premières balles qu’on a tapées je devais avoir entre 8 et 10 ans. On l’a fait quelques fois, juste le temps pour mon frère aîné de se fouler la cheville et finir plâtré pour le compte. Je dois préciser qu’à l’époque les sabots étaient très à la mode, oui les méchants Scholl en bois véritable, et que sur un court ça ne le faisait pas manifestement.

    Ensuite éclipse de cinq ans ou quelque chose du genre, jusqu’à des vacances balnéaires au Sénégal où nous avons limé les courts de l’hôtel. J’ai eu un flash le jour où j’ai cogné fort pour la première fois et que de manière inattendue la balle est demeurée dans les limites du terrain. J’ignorai alors que c’était la dernière fois qu’elle le fit. J’avais vraiment kifé la sensation, et je crois d’ailleurs que ce qui m’attire le plus dans le tennis c’est le parpaing. J’aime trop quoi, sérieux…

    Quand je rentre de vacances je m’inscris en club et prends mes premières leçons, je suis en classe de quatrième. Trop tard pour jouer Wimbledon mais à temps pour en faire la grande passion de mon adolescence. Passion dévorante mais indigeste.

    Mon premier joueur préféré sera Lendl, je le reconnais et sans floutage de mon visage. Suivront Edberg, Agassi, Muster (pas longtemps). Je m’ouvre à Pete en 93 seulement (en tout bien tout honneur); à l’époque où il corrige André à Flushing à 19 ans je le hais pourtant . Et je suis à la limite de l’orgasme quand Edberg le bat en 92 sur le même court. Mais déjà en fin d’année 91 quand Forget le bat à Bercy puis à Gerland, j’assiste aux dix sets disputés par les deux hommes et trouve le tennis de l’Américain très plaisant, mais je me refuse de l’admettre puisque je le haïssais en théorie.

    Ah la la… je suis au bureau là, hors de portée du shaker de punch que j’ai concocté hier soir à la maison, sinon je me serais versé une rasade et aurais continué à égrener. Bref…

    Alex tu es mon héros du jour.

    • Franck-V 13 juillet 2010 at 17:19

       » Mon premier joueur préféré sera Lendl, je le reconnais et sans floutage de mon visage. Suivront Agassi, Muster ….  »

      Après un tel aveu , comment lui reprocher d’avoir pris la tête de la guérilla…

    • Yaya 13 juillet 2010 at 18:05

      en toute objectivité,

      toute personne qui a été fan de Lendl est une personne de bon goût. :D

      Par contre tous ceux qui ont fait des cauchemards suite à la finale de RG84, ne doivent pas être très équilibrées dans leur tête. Je dis, je dis rien :mrgreen:

  21. Sam 13 juillet 2010 at 18:11

    Intéressant de voir comme cet article Madeleine suscite dse coming out Lendliens.

    En toute objectivité, je crois que le mur est tombé une première fois en juin 84. Sobre.

  22. Clemency 13 juillet 2010 at 19:05

    Merci Alex, j’adore ton article, qui me remet en mémoire bien des souvenirs personnels. Les gamins ont ceci en commun qu’ils peuvent jouer des heures dans les pires conditions et avec passion, c’est bien vrai…
    En plus j’apprends que sur … tu étais …, personne pour qui j’avais la plus grande (silencieuse car non inscrite) estime.

    • Alex 13 juillet 2010 at 21:44

      J avoue, j étais A….. 21

    • Jeanne 13 juillet 2010 at 21:58

      vous êtes tous des super héros avec des identités secrètes ?

  23. Patricia 13 juillet 2010 at 20:25

    Je me régale en ce moment des archives du site et l’article d’Alex complète agréablement la trilogie de Karim.
    Je viens aussi de terminer la quintalogie d’Antoine sur l’ère pro pré open, et voulais partager quelques liens :
    - le service de Pancho Gonzales : http://www.youtube.com/watch?v=tyhFo3hvGPI
    - un match Hoad-Gonzalez : http://www.youtube.com/watch?v=6XTR8z5kjWc&feature=related

  24. Patricia 13 juillet 2010 at 20:32

    Egalement, la finale de la DC 1953, en 6 parties, avec Hoad : http://www.youtube.com/watch?v=Ut3sy_rDx1o&feature=related
    (y a des trucs rigolos sur la préparation)
    Mes surprises : l’intensité du public, la vitesse de déplacement, les gadins des glissades sur l’herbe, l’absence totale d’usure de la ligne de fond

  25. Serge 13 juillet 2010 at 20:40

    J ai commences a joues en Espagne a l age de 10 ans.
    Mon principal partenaire c etait un mur, evidemment.
    Sauf que c etait pas un mur fait pour le tennis. C etait un parking avec voiture et vitre d’appartement a evites (2 carreaux n auront pas resistes a mes passing shot en bout de course…).

    Moi aussi des grands-chelem j en ai empiles, et des matches legendaires en veux-tu en -voila!
    Mais je crois que meme si le palmares de Federer n arrive pas a la cheville de mon palmares mur »esque » (dit-on?), je doit admettre que je n ai jamais eu l’occasion de joue un 5eme set aussi legendaire que celui de Mahut/Isner. Meme face a un mur jamais je n aurai imagines de finir un match 70/68 ;)

    Mais sinon mes 2 plus belles victoires restent (sur 1 vrai court de tennis cette fois), celle contre ma mere puis contre… mon pere of course! Je me rappel de sa tete comme si c etait hier, il savait que jamais plus il ne gagnerait contre moi ;)

    • Alex 13 juillet 2010 at 21:41

      Serge, tu pourrais nous raconter ton coup de foudre avec le volley-ball et Jeanne ?!

      http://www.youtube.com/watch?v=WMPTpIxOIj8

      • Serge 13 juillet 2010 at 21:52

        Tu veux dire Marie-Jeanne? C etait quelques annees + tard, j ai arreter le tennis a cause d’elles!

    • Jeanne 13 juillet 2010 at 21:55

      N’en fais rien surtout Serge :mrgreen:

  26. Patricia 13 juillet 2010 at 20:51

    un lien d’assez bonne qualité sur Laver (qui joue en bob la honte), l’année du grand Chelem… http://www.youtube.com/watch?v=wHaN2h21ANs&feature=related En N et B mais bien plus net que le lien couleur déjà visionné
    c’est en 1/2 finale de l’AO et pas la moindre usure… Rarement plus de 3-4 coups de raquette dans ce qu’on nous montre, mais peu d’aces.
    Perso, j’aime bcp plus que mes souvenirs du jeu sur gazon des années 90.

    Laver/Rosewall l’année d’après: http://www.youtube.com/watch?v=K8IJ0F01IiU&feature=related

    Franchement j’adore !

    • Jeanne 13 juillet 2010 at 21:56

      Super ! Mais c’est filmé depuis la stratosphère ?

      • Sylvie 13 juillet 2010 at 22:03

        C’est la télé de 1970

    • Sylvie 13 juillet 2010 at 22:02

      Géniale cette vidéo.

  27. Sylvie 13 juillet 2010 at 20:54

    Puisque on est dans les souvenirs, j’ai découvert le tennis comme beaucoup à la télé. Ma première idole fut Borg. j’imagine qu’il me produisait le même effet que produit Nadal sur les enfants aujourd’hui. Il me fascinait parce qu’il gagnait Roland-garros tous les ans et avait un bandeau. Je n’avais aucune idée de son type de jeu ni aucun critère technique. Je me suis mis à acheter tennis magazine et j’ai découvert qu’il y avait une junior française qui s’appelait Cathy Tanvier et qu’on surnommait Borgette parce qu’elle était blonde avec un bandeau comme lui et qu’il était son idole.

    J’en ai voulu à Mac Enroe d’avoir mis fin à son règne (et oui). Mac Enroe qui devint ensuite mon joueur préféré lorsque je commençais à apprécier les attaquants et le jeu à prise de risque.

    J’ai souffert sous l’ère Lendl et ai pris mon pied tennistique en regardant Edberg et Becker et leurs duels légendaires. Ah la volée de revers de Stefan !!!

    En ce qui concerne mon vécu de joueuse du dimanche, j’ai commencé à jouer très tardivement vu que le tennis dans ma région était assez inabordable pour une famille modeste. vers quinze ans, j’ai adhéré au club municipal de ma ville mais la formule ne proposait que dix cours et un accès à l’unique court : une bulle multisport. Avec ma meilleure copine, on jouait un soir de semaine après deux adultes assez forts (enfin à nos yeux) et on avait tellement honte de notre niveau qu’on attendait qu’ils soient sortis pour commencer à jouer. Du coup, ils trainaient un max et on jouait une demi heure !

    Je me suis rattrapée pendant mes années d’étudiante où j’ai rentabilisé l’abonnement pris dans une autre ville où, pour un prix modeste, on pouvait jouer sur terre battue autant de fois qu’on le souhaitait.

  28. Alex 13 juillet 2010 at 22:12

    On voit que le mur revient souvent dans les souvenirs… J’y jouais aussi souvent tout seul ou quand le court de tennis était pris.
    Le grillage n’était jamais assez haut quand on voulait taper comme des sourds ( j’adore les parpaings cf Karim ), les balles décentrées faisaient peur aux oiseaux et commençaient les vendanges vertes avant tout le monde dans la vigne située derrière… Les longues minutes d’inquiétude teintées d’agacement à la fouille systématique des ceps feuillus à la recherche du raisin jaune..généralement la dernière d’une série de trois ou quatre balles déjà introuvables.
    L’engueulade avec le voisin qui m’avait surpris dans son jardin à la recherche de la balle jaune – maintenant le seul truc jaune que je cherche avec nervosité sous l’évier c’est une bouteille – et avait noté sur un papier mon numéro de plaque d’immatriculation ( je crois que c’était du bluff, j’attends toujours les décons )
    Les balles qui passaient par les trous du filet percé, et la tentation de faire passer ça pour un coup gagnant improbable ras de filet…
    Les querelles sur les impacts : « NON ELLE EST FAUTE !! SI ELLE EST BONNE JE TE DIS » .. En venir presque aux mains une fois !!
    La balle pelée qui laissait place aux balles neuves tous les sept ou neuf ….matchs.

    Les kilomètres on les passait davantage dans la peau d’un ramasseur de balles que dans celle d’un joueur en fait…

    Autre souvenir : J’ai testé pour vous le dopage rasta juste avant un match ! Ça a marché cinq/dix minutes, super concentré, adroit, lucide, in the zone. La onzième minute….Ah!. La onzième minute…. j’allai me coucher.

    • Sylvie 13 juillet 2010 at 22:19

      « Les kilomètres on les passait davantage dans la peau d’un ramasseur de balles que dans celle d’un joueur en fait… »

      Oh que oui ! surtout quand on avait peu de balles.

    • Guillaume 14 juillet 2010 at 10:08

      « Le grillage n’était jamais assez haut quand on voulait taper comme des sourds »

      Je confirme.

  29. karim 13 juillet 2010 at 22:59

    Moi c’est simple, en cinq années de tennis vraiment intensif jusqu’au bac, à raison de trois séances par semaine, et deux heures par séance, je ne dois pas avoir plus de vingt boîtes de balles dont les quatre habitantes ont pris leur retraite ensemble. J’en perdais toujours une, parfois deux, voire plus. Et j’avais des assemblages improbables genre deux Tretorn, une Slazenger et une Penn dans mon sac. Et Dieu qu’on chourait grave les balles! La balle qui a le malheur de traverser mon court et « hop » que je fais disparaître fissa en jurant la main sur le cœur que « non non, rien ici, je n’ai pas vu votre balle ». Les balles c’est simple, c’était l’or jaune des courts.

    Le pied intégral c’étaient les Tretorn, parce que les plus dures. On cognait sec avec, mais en vieillissant ça devenait impossible à garder dans le court, par contre j’étais Karlovic au service avec. Les autres balles, je n’aimais pas quand c’était neuf, surtout les Slazenger, ça n’avançait pas, c’était cotonneux, des balles de pédé. Les Penn, les Dunlop, c’était plus rare. Y’avait les Kennex.

    Une fois profitant d’un voyage professionnel en France de mon père, je lui donne ma liste de courses et je demande des balles ni jaunes, ni blanches. Je pensais naïvement (dans mes premières années) qu’il y avait toutes les couleurs imaginables. Dans ma tête j’attendais des balles bleues ou violettes… il n’a rien ramené que du jaune!!

    La page Roussev Sport dans Tennis Mag, qu’est-ce que j’ai pu passer comme heures à baver dessus et à rêver d’y aller!! Pensez, ce magasin je n’ai pu y entrer qu’après trois années d’attente, profitant enfin d’un passage dans l’hexagone sans les parents et libres de nos mouvements avec mon frangin. J’avais quinze ans. Je suis ressorti avec deux paires de Nike, les Air Trainer High d’Agassi et McEnroe notamment. Qu’est-ce que j’ai déchiré avec à l’école… Ben oui, trop jolies pour les user sur un court faut pas déconner!! C’est là aussi que j’ai acheté ma première raquette profilée, la sinistre Major Bullit, impossible à exploiter, une vraie brique.

    Souvenirs souvenirs…

  30. Jean 14 juillet 2010 at 00:48

    C’est quand même dingue, en dehors de sa famille (et encore pas tout le monde) et de ses bergers allemands, il doit y avoir quinze fans de Lendl dans le monde et il faut qu’il y en ait trois ici (Plus ?). Vous devriez faire un truc, ça ne peut pas être un hasard.

    Etre enfant et admirer Lendl, je n’ai jamais pu comprendre ça. Heureusement qu’il y a eu Becker.

    Il n’empêche, le sort réservé à McEnroe a certainement été l’un des trucs qui m’avait fait avoir plus d’empathie encore pour le Genius, ce type avait tout le monde contre lui alors qu’il proposait un truc unique. Même chez lui, à NY, les gens étaient pour Borg ou Connors, même à Londres où l’on est supposé savoir ce qu’est le tennis les gens étaient à fond derrière le redneck, n’importe quoi. Et pour Lendl, même, à Paris… Quant il faisait du mur, les gens devaient encourager le mur.

    Mais Coltrane a bien été sifflé à Paris également en 60.

    Et aujourd’hui encore, on parle bien plus de la défaite de Mac que d’une victoire de Lendl, ce qui est logique. Le seul article qu’il y ait ici sur Lendl est de moi, mais c’est une célébration de sa lose à Wim.

    Chouette article, Grenouillette, ça me rappelle bien des trucs, un peu comme tout le monde, la raquette en bois trouvée dans le grenier, les terrains pleins d’herbe, plus tard les matchs le dimanche matin encore bourré, se gourer de bled et se retrouver d’un côté du département alors que la rencontre de championnat est de l’autre…

    • Guillaume 14 juillet 2010 at 10:11

      Toi c’est ton voyage chez GI Nick que tu devrais nous raconter. Histoire de se rappeler ce qu’était un vrai camp militaire, pas le truc de pédééééés (c. Karim) où il couve aujourd’hui comme une mère poule Harrison et Krajinovic.

      Fais chier, j’avais prévu un mur aujourd’hui mais le Bon Dieu nous urine dessus depuis le début de la journée.

    • Jean 14 juillet 2010 at 13:05

      J’ai sincèrement essayé de m’y coller, mais sans grand succès, bizarrement, il se trouve que ce truc m’a finalement très peu marqué, une bulle un peu irréelle, difficile d’en tirer quelque chose d’intéressant, notamment sur le camp. Je crois que ce qui m’a le plus marqué dans ce voyage, c’est la première Américaine que j’ai rencontré à l’aéroport, une hôtesse chargé de s’occuper de nous puisque nous étions deux mineurs non accompagnés : une black énôôôrme (je veux dire, qui ferait passer ma grand-mère pour Nadia Comaneci), peinturlurée comme un mur de Seine St-Denis, alors des cils et des ongles de 20cm, j’ai failli m’évanouir (j’avais jamais vu ça). C’est d’un intérêt tennistique moyen, mais je réessayerai à l’occasion.

      • Jean 14 juillet 2010 at 13:08

        « avec des cils et des ongles »

        • Sam 14 juillet 2010 at 14:45
          • Jean 14 juillet 2010 at 15:11

            Hé. Toi, tu vas te calmer fissa. On est pleins (Antoine, Ulysse, Marc, Lolo, …) et vous êtes quinze dans le monde. Si tu veux la guerre des liens tu vas l’avoir, mais pas tout de suite, faut que je fasse des trucs de traditionaliste aujourd’hui, genre prendre la Santé. Après c’est la guerre (bien dommage d’en arriver là, mais si la modération se montrait un peu moins laxiste…).

          • fieldog 14 juillet 2010 at 15:24

            Sublime! ;)

          • Coach Kevinovitch 14 juillet 2010 at 18:21

            Énorme le service! Mais la tête que fait McEnroe l’est encore plus!

  31. Sylvie 14 juillet 2010 at 10:48

    Vous avez de la chance parce que moi, où j’habitais, il n’y avait même pas de mur.
    Le mur c’était dans les clubs huppés des environs.

  32. Antoine 14 juillet 2010 at 15:08

    On dit que c’est une période vaches creuses mais elle parait propice aux coming out les plus hard..On apprend donc que Karim nourrissait une passion pour Lendl..Le coup est rude, j’avoue que je m’attendais pas à un aveu pareil. A dire vrai, je m’imaginais même pas que l’oxymore « être fan de Lendl » ait la moindre chance de s’approcher d’un semblant de réalité, n’ayant jamais, même lorsqu’il était à son meilleur, rencontré un seul fan de Lendl…

    Des fans de Borg, de Connors, de Mc Enroe, de Becker, d’Eberg et de tant d’autres encore, en nombre plus réduits certes, çà j’en ai rencontré un paquet, mais c’est la première fois que j’apprends que le sinistre natif d’Ostrava, le riant Ivan, aurait eu un fan..et en plus cela tombe sur Karim.. En fait, je compatis Karim parce que ton existence devait être réellement sinistre, à cette période de ta vie; tu devais avoir des pulsions suicidaires, martyriser les autres enfants ou tuer des animaux innocents, non ??

    Dans ces années là, à Roland Garros, il m’est arrivé deux ou trois fois d’entendre un gamin demander à son père ou sa mère « il joue ou, Lendl ? ». Toujours serviable et en bon samaritain soucieux de protéger la jeunesse, je les ai toujours systématiquement orientés à l’autre bout du stade..Je dois également vous avouer que l’une de mes plus immenses joies a été de voir Chang le ridiculiser en huitième à Roland Garros en 89 quand l’ami Ivan a balancé un retour dans le filet quand Chang a servi à la cuillère, puis quand, sur la balle de match, il a fait une double pathétique alors que Chang s’était placé un mètre derrière le carré de service pour recevoir..Une semaine plus tard, j’étais même content de voir Chang battre Edberg en me disant que du coup on allait retenir davantage le nom du type qui avait fait cela à Ivan; c’est dire à quel point je tenais le robot tchèque en haute estime…

    Jean vient d’avoir une formule particulièrement heureuse qui me rappelle celle de Big Mac qui disait que Lendl avait moins de talent que lui dans son petit doigt:

    « Aujourd’hui encore, on parle bien plus de la défaite de Mac que d’une victoire de Lendl, ce qui est logique ».

    A dire vrai, c’est l’unique victoire de Lendl dont j’ai gardé le souvenir..

    • Jean 14 juillet 2010 at 15:13

      Aaaah. Sam est mort.

    • Franck-V 14 juillet 2010 at 15:17

       » Big Mac qui disait que Lendl avait moins de talent que lui dans son petit doigt »

      Ce qui me dégoûte chez Fed, c’est qu’il est trop poli pour en sortir une pareille :-)

      • Sam 14 juillet 2010 at 15:41

        J’ai mal. Dire « Roland Garros 89″, ou « Chang », et j’ai mal.

        Je ne sais pas pourquoi j’aime Ivan Lendl. Surtout, je ne sais pas pourquoi, enfant, j’ai aimé Ivan Lendl.

        J’ai découvert le tennis en 83, vers RG. J’avais 11 ans, et je n’arrive pas à me souvenir si j’ai vraiment regardé un match de ce Roland. En tous cas, pas la finale. Par contre, le quart Lendl / Noah, c’est possible. Par contre j’ai un souvenir très précis, par contre de la finale de Flushing de cette année là. La nuit, New York, et Connors. Et déja, la défaite d’Ivan m’avait été très pénible. D’autant plus que c’était l’abominable Connors, en face.

        je ne comprends pas pourquoi en juin 84, une émotion de type plaisir s’est emparée de moi quand Ivan a battu mac, mais c’était comme ça. J’étais, inexplicablement, pour lui.

      • Franck-V 14 juillet 2010 at 15:48

        Connors était grand, dire à propos de Borg, je vais poursuivre ce f… de p… jusqu’au bout du monde si il le faut… alors qu’il était déjà depuis longtemps dépassé de la tête et des épaules, ça dure 1 an, 2 ans, 3 ans, le temps qu’il faut, Borg n’est plus là, mais Connors redevient n°1 mondial.

        Et quand Lendl lui rendait 8 ans, déjà dépassé par sa puissance, ce n’est pas ça non plus qui l’impressionnait.

        • Sam 14 juillet 2010 at 15:54

          Pfiou, comment ne pas tomber dedans à l’époque ? Ca fait un peu vieux con, et ça a déja été tellement dit, mais le spectacle dépassait alors largement le cadre du court : Connors, comme un Roddick méchant, tellement amerloque; Mac, tellement … Mac; Noah, à la fois beau, français, black, attaquant, etc … Et vainqueur; et même Matsou avait un rôle là-dedans, le gentil, sobre, précis, smart. Restait Ivan, donc, que tout ce beau monde, à l’exception de Matsou (« gentil »), détestait.

      • Franck-V 14 juillet 2010 at 15:56

        Matsou n’avait pas trop besoin de détester Ivan, ses plus beaux exploits en GC sont passés par ou sur ..Buster Keaton :-)

        Et puis les Suédois détester un collègue… ils ont souvent été au dessus de ça.. même Robin :mrgreen:

  33. fieldog 14 juillet 2010 at 15:21

    Très beau texte Alex! Je me suis régalé et ça a égayé cette journée pluvieuse ;) (oui, oui il pleut dans le Centre…). Comme vous tous, j’ai commencé par taper des balles dans le club du coin, forcément contre le mur, après une après-midi à regarder Roland (merci Marat :) ). Puis 2 années de pratique, le temps de devenir balle orange (quand même hein ;) ) puis j’ai arrêté parce que l’entraineur était un con (ce que je regrette aujourd’hui amèrement). 15 ans après, de nouveau inscrit depuis cette année en club, je joue avec ma douce, avec plus ou moins de réussite mais toujours beaucoup de bonheur. Mais mon plus beau souvenir reste un match en 5 sets joué contre un ami d’enfance avec un bout de jardin en guise de terrain, des chaises de jardin pour le filet, des raquettes en plastique et une seule et unique balle… en mousse! Je devais avoir 8-10 ans et ce match était aussi important à nos yeux que la finale de Wimby… En y repensant je me marre encore :mrgreen:

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