Sur l’écran noir, les lignes blanches

By  | 24 août 2010 | Filed under: Insolite

Dans les années 90, je me remets à jouer au tennis, en prenant des cours collectifs dans un joli petit club, sis dans un cadre verdoyant : le tennis club de Corenc. Après les cours, nous nous retrouvons pour siroter une menthe à l’eau ou une bière au bar-restaurant du club.

L’un des murs est orné d’une affiche du film « La Femme d’à Côté » de François Truffaut ; Fanny Ardant et Gérard Depardieu, tout à leur passion dévorante (et fatale), ne semblent pas concernés par nos discussions oiseuses d’après match. Quant à moi, j’ai tellement eu l’habitude de décorer les murs de mes chambres successives avec des affiches de cinéma géantes que la présence de celle-ci dans ce clubhouse ne me semble pas saugrenue.

Quelques temps plus tard, ayant l’occasion de revoir une nouvelle fois l’avant-dernière œuvre Truffaldienne, je m’attelle au jeu habituel de tout grenoblois de souche ou d’adoption visionnant ce film : reconnaître les lieux du tournage. Et enfin (!) je comprends pourquoi son souvenir est cultivé dans mon nouveau club de tennis : celui-ci est tout simplement un décor récurrent du film.

Et même plus qu’un décor : un lieu du jeu social où la bourgeoisie locale dépeinte par Truffaut se rencontre le week-end autour d’une raquette et d’un verre. Il accueille trois scènes cruciales pour l’évolution dramatique du film, et la patronne du club, Mme Jouve, est la narratrice de l’histoire. Comme les deux héros de cette tragédie moderne, c’est aussi une victime de la passion amoureuse : elle y a perdu l’usage de ses jambes quelques années auparavant suite à une tentative de suicide ratée.

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Truffaut n’est bien sûr pas le premier cinéaste à avoir utilisé un club ou un court de tennis pour y faire évoluer ses personnages. Son alter-ego de la nouvelle vague, Jean-Luc Godard, qui est d’ailleurs un grand amateur de tennis en général et de John McEnroe en particulier, a parsemé nombre de ses films de citations tennistiques. Par exemple, la séquence d’ouverture de « Pierrot le fou » (1965) au jardin du Luxembourg (photo ci-contre).

En 2007, Godard rencontre Cathy Tanvier, ex n°1 française, après avoir lu son autobiographie, et lui propose dans la foulée de tenir le premier rôle de « Film Socialisme », présenté en compétition au festival de Cannes 2010. En l’absence de l’ermite de Rolle, coincé en Suisse pour cause de maladie, c’est l’ancienne championne qui ira sur la Croisette défendre le film (cf. cet article de Nice-Matin : Godard absent, Cathy Tanvier porte le Film-Socialisme).

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Dans un registre plus comique, en 1952, Jacques Tati, dans ses célèbres « Vacances de Monsieur Hulot », fait du héros qu’il incarne un champion du dimanche, capable grâce à son seul service canon (au mouvement inénarrable, et, disons… peu conventionnel !), de gagner le tournoi organisé par les vacanciers de la petite station balnéaire de Loire-Atlantique, décor de cette charmante (et surannée) comédie.

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Au mitant des années 70, Yves Robert et son scénariste Jean-Loup Dabadie font des quatre copains parisiens de « Un éléphant ça trompe énormément » (joués par Rochefort, Lanoux, Brasseur et Bedos) des joueurs occasionnels, se retrouvant sur un court couvert pour des matchs de double (et accessoirement y recevoir dans une scène d’anthologie la visite inopinée et déchaînée de la mère abusive de Bedos, jouée par Marthe Villalonga). Pour l’anecdote, Bedos avait une certaine habitude du maniement de la raquette au cinéma, puisqu’il incarnait déjà un champion de tennis dans « Dragées au Poivre » de Jacques Baratier (1963).

Dans le deuxième volet de la saga éléphantesque (« Nous irons tous au paradis »), ayant acheté une maison avec tennis située près d’un aéroport, c’est coiffés de casques anti-bruit que nos quatre compères pratiquent leur sport préféré, sous les vrombissements des avions qui décollent…

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Au même moment, à New-York, Woody Allen tente plus ou moins adroitement de séduire la belle « Annie Hall » (Diane Keaton) en l’emmenant au cinéma, dans des galeries d’art et même… jouer au tennis, ce qui nous vaudra la photo collector de Woody au sac Dunlop.

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Restons à New York, où dans les années 2000 le réalisateur Wes Anderson et son alter-ego Noah Baumbach ont prouvé un attachement récurrent au tennis en général et à l’US Open en particulier.

Dans « La Famille Tenenbaum » (“The Royal Tenenbaums”, 2001), Anderson nous conte l’histoire d’une famille dont les trois enfants sont considérés comme des petits génies : l’aîné, Chas (Ben Stiller) est un as de la finance ; sa sœur Margot (Gwyneth Paltrow) écrit des pièces de théâtre avec plus ou moins de succès ; Richie, le petit dernier (Luke Wilson) est un champion de tennis. Toujours habillé en tenue Fila, et affublé d’un bandeau Borgien, celui que ses fans surnommaient “The Baumer” a bizarrement arrêté sa carrière en pleine gloire à 26 ans, suite à un match où il a « pété les plombs ».

En pleine demi-finale des “US Nationals”, disputés sur gazon (joli anachronisme) à Windswept Fields (toute ressemblance avec Forest Hills et Flushing Meadows est bien sûr purement fortuite !), face à un adversaire indien appelé Sanjay Gandhi, Richie Tenenbaum enchaîne les fautes directes, enlève en plein match ses chaussures et une chaussette, et finit par s’assoir par terre en plein jeu à 0-6 0-6 0-4.

Pas de suspense quant à la cause de ce “meltdown” : ce n’est pas un burnout à la Borg, mais un chagrin d’amour, la fille qu’il aime en secret en ayant épousé un autre.

À la fin du film, après une tentative de suicide ratée, qui le rapproche enfin de son aimée, Richie enseigne le tennis à des gamins des quartiers défavorisés de New-York, sur le toit d’un YMCA, en essayant de leur apprendre la « prise de Rod Laver ».

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Dans « Les Berkman se séparent » (“The Squid and The Whale”, 2004), film autobiographique de Baumbach dont l’action se situe au début des années 80 à Brooklyn, le cadet des frères Berkman, Frank, 12 ans,  pratique le tennis (détail qui sent le vécu : il a un poster de Ilie Nastase placardé au dessus de son lit). Son professeur de tennis, Ivan, jouit d’une certaine gloriole au sein du club du quartier, car il aurait joué et gagné un match à l’US Open dans les années 70. William Baldwin interprète de façon réjouissante le rôle d’Ivan, en se trimbalant un air d’imbécile heureux pas piqué des hannetons. Malgré cela, lorsque les parents Berkman se séparent, c’est bien avec Ivan, idole de son fils cadet, que la mère (Laura Linney) aura sa première aventure post-conjugale, ce qui ne manquera pas de provoquer incompréhension et mépris chez le père (Jeff Daniels), universitaire brillant (et écrivain au talent déclinant) pour qui tout homme qui n’a pas au moins un PhD est, sur l’échelle de l’évolution, à peine plus haut que le lémurien.

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Mais curieusement, ce sont les films noirs qui ont le mieux utilisé la dramaturgie du jeu de tennis pour l’intégrer habilement dans la trame de l’histoire.

Woody Allen, encore lui, a fait avec « Match Point » en 2005 un retour gagnant au drame criminel, 15 ans après sa précédente incursion dans ce genre (« Maris et Femmes », 1991). Son héros, Chris Wilton, issu d’un milieu modeste, est un ex-tennisman professionnel reconverti dans les leçons de tennis particulières pour riches londoniens. Si l’acteur qui interprète Chris, l’irlandais Jonathan Rhys-Meyers, est aussi crédible en ex-pro que Gaël Monfils en Nelson Mandela, il est en revanche parfait en gendre idéal, suave en apparence, calculateur et cruel en dessous. Le film s’ouvre sur l’image ralentie d’une balle de tennis qui vient heurter la bande du filet, tandis qu’en voix off, Chris monologue sur le thème de la chance dans l’existence : « Celui qui a dit ‘Je préfère la chance au talent’ avait un regard pénétrant sur la vie. Les gens n’osent pas admettre à quel point leur vie dépend de la chance. Ça fait peur de penser que tant de choses échappent à notre contrôle. Dans un match de tennis, il y a des instants quand la balle frappe le haut du filet, où elle peut soit passer de l’autre côté, soit retomber en arrière. Avec un peu de chance elle passe et on gagne. Ou peut-être qu’elle ne passe pas, et on perd. » La suite sera une illustration pratique de cette théorie.

Chris séduit puis épouse Chloé, la sœur d’un de ses élèves, Tom ; il s’introduit ainsi dans une famille huppée, est embauché derechef dans la société de son beau-père, où il grimpe rapidement dans la hiérarchie. Tout semble aller pour le mieux pour cet arriviste doué, mais la belle mécanique s’enraye : Chris tombe bêtement amoureux de Nola Rice, la petite amie américaine de son beau-frère, elle aussi extérieure à ce milieu social (elle se pique d’être actrice), mais qui ne saura pas s’y faire une place (Tom finit par la plaquer, au profit d’une anglaise plus « socially compatible »). La scène de la première rencontre entre Chris et Nola est un sommet de sensualité ; debout près d’une table de ping-pong, la belle américaine (il faut dire qu’elle est interprétée par Scarlett Johansson) semble tout à fait disponible pour une partie de raquettes… ou plus si affinités. La passion dévorante qui s’instaurera bientôt entre les amants adultères va finir par menacer l’édifice que Chris a mis tant d’énergie à bâtir, et, comme dans un bon vieil Hitchcock, le meurtre de la maîtresse encombrante va devenir pour Chris la seule échappatoire pour éviter le scandale -divorce, licenciement, déclassement-. À la fin du film, Woody Allen reprend la métaphore de la balle de tennis « let », appliquée cette fois à la bague d’une victime jetée précipitamment par l’assassin dans la Tamise, mais qui a rebondi sur la rambarde et est retombée « du mauvais côté », sur le trottoir. Justice immanente ? Même pas : la pièce à conviction sera ramassée par un dealer passant par là. Celui-ci, retrouvé mort peu de temps après avec la bague dans sa poche, endossera post mortem le costume du coupable idéal, mettant hors de cause l’assassin chanceux. Le film, d’une noirceur terrifiante, se clôt sur la naissance du fils de Chris et Chloé, à qui son oncle souhaite d’avoir… toute la chance possible.

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L’influence hitchcockienne est évidente dans « Match Point ». Impossible en effet de ne pas faire le rapprochement entre l’œuvre du réalisateur New-Yorkais tournée à Londres, et « L’Inconnu du Nord Express » (“Strangers on a Train”), film qu’Hitchcock le Londonien tourna aux USA en 1951. Jean-Luc Godard écrira ainsi dans les Cahiers du Cinéma à la sortie du film d’Hitchcock que celui-ci était une formidable illustration de « la condition de l’homme moderne, qui est d’échapper à la déchéance sans le secours des dieux ». Déjà, un jeune et beau champion de tennis amateur y était tiraillé entre deux femmes, et sortait de ce dilemme par le meurtre. Marié, dans son « bled » de Metcalf, à une effroyable mégère, nymphomane de surcroit, Guy Haines (Farley Granger) aime et voudrait épouser la jeune, belle et distinguée Anne Morton, fille de sénateur, et membre de la haute société de Washington. À l’occasion d’une rencontre fortuite dans un train avec un personnage méphistophélique nommé Bruno Anthony, golden boy dégénéré, notre « héros » va involontairement signer l’arrêt de mort de son épouse: « Tuez mon père détesté, je m’occupe de votre femme » est en effet le deal que lui propose en substance l’excentrique héritier. Dans les deux cas, aucune chance que les policiers découvrent l’auteur du meurtre puisque celui-ci aura été commis par un parfait étranger, sans aucun mobile apparent. Croyant à une plaisanterie, Guy fait mine d’approuver ce plan démoniaque. Mais lorsque Bruno accomplit sa part du contrat, renvoyant l’indélicate épouse ad patres, Guy se retrouve suspecté du meurtre par la police, et pressé par Bruno de renvoyer l’ascenseur et d’occire son richissime paternel…

Le tennis tient un rôle important dans l’histoire élaborée par Hitchcock et ses scénaristes (d’ailleurs, dans le roman original de Patricia Highsmith dont le film est l’adaptation, le héros n’était pas tennisman mais architecte). Ainsi, le drame se dénoue à l’occasion du tournoi de Forest Hills (alors l’US Open Amateurs) où Guy doit disputer un match, alors que dans le même temps, Bruno l’assassin, déçu par Guy qui a refusé d’honorer le « pacte », repart vers Metcalf pour déposer sur le lieu du crime un briquet appartenant à Guy, preuve censée l’accabler. Celui-ci choisit de disputer son match pour ne pas éveiller les soupçons des policiers qui le suivent en permanence, mais avec l’intention de le remporter au plus vite, puis d’échapper à la vigilance de ses pandores et de filer à Metcalf pour pouvoir y arriver avant la nuit et déjouer le sinistre plan de Bruno. Hitchcock nous régale alors d’un double suspense, car tandis que Guy, d’habitude nonchalant et attentiste dans son jeu, prend à la gorge son adversaire et lui impose une cadence infernale dans l’enchaînement des points, provoquant la surprise des commentateurs radio, Bruno égare temporairement le briquet dans une bouche d’égout, et ses efforts pour le récupérer à travers la grille font écho à ceux de Guy pour s’imposer sur le gazon new-yorkais. Il remportera finalement son match en 4 manches et arrivera à Metcalf pour faire éclater in extremis la vérité…

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Encore un polar, cette fois-ci adapté d’un roman d’Agatha Christie, « L’Heure Zéro » de Pascal Thomas (2007) fait à la fois référence à Jacques Tati (le personnage du commissaire joué par François Morel a un côté « Monsieur Hulot en vacances », dans une ambiance similaire de villégiature de bord de mer) et à Hitchcock : le personnage principal, l’élégant Guillaume Neuville, interprété par Melvil Poupaud, est aussi beau et lisse que Farley Granger dans « L’Inconnu du Nord-Express » et comme lui, il est champion de tennis. Sa carrière de joueur a vite avorté car il n’avait pas le « killing instinct », plus préoccupé par le beau jeu (son revers, est, paraît-il, une merveille) que par le résultat. Lorsque sa tante, la richissime Camilla Tressilian (Danielle Darrieux), est assassinée, tout semble de prime abord l’accuser… Oui, mais les indices sentent le traquenard à plein nez. Et les coups portés à la vieille dame l’ont été par un gaucher, or, Guillaume est droitier. Une deuxième série d’indices accuse ensuite l’ex-femme de Guillaume, la fragile Aude (Chiara Mastroianni), qui de surcroit est gauchère. Il faudra toute la malice du commissaire, via l’intervention tardive d’un témoin oculaire plus ou moins fabriqué, pour confondre Guillaume, qui avait imaginé ce scénario diabolique pour se venger de son ex-femme ; et c’était en fait du revers, de son « fameux » revers, qu’il avait frappé sa tante.

Chris Wilton (« Match Point »), Guillaume Neuville (« L’Heure Zéro »), à qui il faut ajouter Tony Wendice (tennisman professionnel à la retraite interprété par Ray Milland dans le « Le Crime était Presque Parfait » (“Dial M for Murder”) d’Hitchcock (1954), et qui décide de faire assassiner sa riche épouse (Grace Kelly) par dépit amoureux autant que par cupidité) : trois tennismen, autant de criminels.

Décidément, quand il faut trouver qui est le tueur de femme dans un polar, misez sur le joueur de tennis…

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Annexe

Cet article ne serait pas complet si l’on n’y signalait l’existence d’une comédie sentimentale plus ou moins nunuche, « Wimbledon » (en VF « La Plus Belle Victoire ») de Richard Loncraine (2003). Le principal intérêt de ce film, pour ne pas dire le seul, est d’avoir été, comme son titre original l’indique, tourné en partie à l’intérieur même du All England Lawn Tennis and Croquet Club. Dans les rôles principaux, Paul Bettany et Kirsten Dunst ont subi un entraînement physique de 4 mois orchestré par Pat Cash, pour avoir l’air crédibles en champions de tennis.

Evidemment on trouve du tennis en petite ou grande quantité dans d’autres films dont, hélas, mes souvenirs sont trop lointains voire inexistants pour que j’aie pu les aborder ici (peut-être à l’occasion d’une suite, qui sait ?) : « Chambre avec Vue » de James Ivory (1986), « Le Dernier Empereur » de Bernardo Bertolucci (1985), « Le Jardin des Finzi-Contini » de Vittorio de Sica (1971), « Le Genou de Claire » de Eric Rohmer (1970), « Blow Up » de Michelangelo Antonioni (1966), « Mademoiselle Gagne-Tout » de George Cukor (1952)… Cela peut aussi tourner à la parodie complète, comme par exemple un match de double démoniaque dans « Les Sorcières d’Eastwick » de George Miller (1987), ou encore l’apparition de Vijay Amritraj dans un James Bond (« Octopussy », 1983).

Enfin, n’oublions pas le documentaire tourné par William Klein à Roland Garros en 1981, et sobrement intitulé « The French ». Ce film nous a déjà été largement présenté par Alex puis par Christian en d’autres lieux. J’en profite pour remercier au passage Alex, pour m’avoir aiguillé sur « L’Inconnu du Nord-Express ».

Addendum

Une suite à cet article est disponible ici : Sur l’écran noir, les lignes blanches… Episodes 2 et 3 (« Borg McEnroe » et « Battle of the Sexes »)

About 

Sous d'autres cieux et en d'autres temps, je fus connu sous le sobriquet de "Colin Maillard et Tartempion".

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245 Responses to Sur l’écran noir, les lignes blanches

  1. Elmar 24 août 2010 at 10:26

    Très bonne idée d’article, qui est superbement documenté. Du tout bon.

    Faudra que je (re)voie certains films.

    L’intérêt principal de « Wimbledon », c’est qu’ils citent une fois le nom de GO(at)D.

  2. Guillaume 24 août 2010 at 10:50

    Pas le temps de lire le texte en lui-même pour l’instant, mais je tiens juste à dire que visuellement, c’est superbe. Le plus beau travail de mise en page que j’ai vu sur ce site, tout simplement.

    Je repasse plus tard me faire une lecture au calme.

  3. karim 24 août 2010 at 11:07

    On sent la passion du tennis et celle du cinéma, impossible de dire celle qui domine. Je te conseille mon cher Colin de préparer d’avance ton petit discours de remerciements pour la cérémonie annuelle de 15-LT awards, la catégorie « meilleur photographie » te semble promise, et le prix spécial du jury je le sens bien aussi.

    C’est pas mal ça d’ailleurs comme idée d’article pour décembre…

    • Elmar 24 août 2010 at 11:16

      Oui. Quoique. Ca rappelle les fameuses notes de SV qui permettaient à Gino d’entretenir une pseudo-légitimité. Le type avait quand même déboursé 5000 euros pour que des Chinois votent pour son article (ou alors 10 euros pour un logiciel robot voteur…)

    • Colin 24 août 2010 at 12:11

      Merci Karim mais hélas les photos je ne les ai pas prises moi-même ;-) mais bon, c’est pas grave je me contenterai tout à fait modestement d’un prix dans la catégorie « iconographie », le fait est que j’ai passé un certain temps à compiler toutes ces images!

  4. Sylvie 24 août 2010 at 11:25

    Super boulot Colin ! Passionnée de cinéma, je n’ai pu qu’apprécier ton travail. J’ai vu presque tous les films sauf La famille Tennenbaum, les Berkman se séparent et l’heure zéro. D’ailleurs, j’aimerais ton avis sur ce dernier car j’aime beaucoup le cinéma de Pascal Thomas.

    Je ne peux que conseiller , en dehors des Hitchock, le superbe Match point. Côté comédie, la partie de tennis de Monsieur Hulot est un must et le club de tennis un marqueur social de premier plan. Hulot fait office de chien dans un jeu de quilles dans ce petit monde bien ordonné.

    • Colin 24 août 2010 at 15:39

      Désolé Sylvie d’avoir défloré le dénouement de « L’Heure Zéro », un bon petit film (moins drôle que « Mon petit doigt m’a dit » et « Le crime est notre affaire », mais tout aussi agréable à regarder).

  5. Clemency 24 août 2010 at 12:04

    Salut Colin,
    Ton article ne peut que me toucher vu que La femme d’à côté est mon Truffaut préféré, ce qui n’est pas rien vu comme j’aime ce réalisateur, mais aussi parce que j’ai vécu 15 ans à Corenc et que j’ai tapé (très peu) la balle dans ce club. Et avant, j’ai habité 5 ans à Biviers où le petit Olivier Bekart (orthographe ?) qui joue le gamin de Depardieu dans le film avait été casté avant ma naissance.
    Donc en te remerciant pour l’article, salutations dauphinoises…
    Des autres films je n’ai vu que Match Point que j’apprécie modérément ce qui m’a valu de longues et vaine joutes verbales avec les nombreux fan de ce WA.

  6. Jean 24 août 2010 at 12:26

    Wesh, wesh, Colinou,

    Bon, le cinéma et moi, ça fait au moins deux, ce qui fait que je ne connais que la scène de l’Elephant dans tout ce que tu évoques là (et le French mais c’est un docu). Et Vijay dans le Bond. Je vois peu de cinéma, et c’est vrai que Rohmer ou Allen… Mais tu m’as donné envie de voir le Hitchcock, où le tennis semble tenir le rôle le plus central. Et le Hulot, merde alors.

    Et tu m’apprends complètement que Tanvier a joué dans un Godard et était à Cannes, ça lui fait au moins un bon chèque et une expérience.

    M’est avis que l’on pourrait faire un peu la même chose avec la musique, mais encore faudrait-il mettre la main sur les trucs de Cash avec Iron Maiden ou l’album sorti par Mats Wilander & son groupe uniquement en Suède et dont il ne semble pas exister d’extraits sur Internet. Il dit lui-même que c’est complètement nul.

    Les Bryans ont sorti un album ensemble, de la soupe US, mais évoquer les platitudes mélodiques du manouche qui mange des niglos Yannick Noah ne serait pas la pire des douleurs en comparaison de ça : http://v.youku.com/v_show/id_XMTc0NjQzNzky.html

    Bilan : l’article est superbe mais j’ai envie de voter non, tu m’énerves, tu pourrais pas saloper un peu tes trucs de temps en temps, quand même ?

    Mais pour toi qui sais tout, existe-t-il un lien familial entre Boris Karlov et JM del Potro ?

    • Colin 24 août 2010 at 12:59

      Non, quoiqu’il y ait en effet une vague ressemblance. Mais en revanche Boris Karloff (de son vrai nom William Henry Pratt) était le cousin germain du grand père de Hugo Pratt. Bon, en même temps, si tu n’es pas un fan de Corto Maltese comme moi tu t’en fous un peu.

      • Guillaume 24 août 2010 at 15:43

        Mais moi ça m’intéresse et je chipe l’info à la volée.

    • Jean 24 août 2010 at 16:13

      JMdP m’a toujours un peu fait penser à Boris, grand spécialiste des monstres qui a autant marqué mon inconscient que Max Shreck. Si je suis peu cinéphile, j’aim(ais, car cela fait un moment que je m’y suis intéressé) bien le cinéma fantastique de cette période.
      Et c’est marrant de savoir que ces deux types que j’aime bien sont liés.

  7. Franck-V 24 août 2010 at 12:44

    Pfiou , quel travail d’archives Colin, aussi bien côté cinémathèque qu’iconographiques. Je ne connais que les grands classiques, comme tout le monde, mais il m’est revenu en pensée, à la lecture de l’article la scène d’un film catastrophe de la fin des 70′s dont le tennis est loin d’être le thème, juste un flash qui me revient.

    Dans « la grande menace » avec R. Burton et L. Ventura (V.O. The Medusa Touch), on assiste à un flash durant le journal télévisé, qui annonce diverses catastrophes qui vont mener l’intrigue du film, mais à un moment, les anglais ne peuvent s’empêcher d’aller faire un détour par Wimbledon, où l’envoyé spécial donne la température du « Tournament » qui va ouvrir sa quinzaine, on y voit la traditionnelle ruée vers les courts à l’ouverture des grilles.
    « Ici, à Wimbledon, cette année encore, tout est en place pour vivre un tournoi passionnant, et le public répond présent… »

    Une démonstration de l’institution de la quinzaine verte, outre Channel… la cathédrale de Westminster peut bien s’écrouler ou la centrale nucléaire de Windscale exploser à la fin du film, il faut faire une place à Wimbledon, c’est assez cocasse, sacrés Anglais :-)

    Le stade en a vue d’autres, comme une bombe de la Luftwaffe pendant le blitz, alors un film catastrophe…

    • Colin 24 août 2010 at 18:18

      Oulalah ça fait bien 30 ans que j’ai vu ce film, aucun souvenir de l’allusion à Wimbledon!

  8. Franck-V 24 août 2010 at 13:32

    Mais bon, ce n’est pas malin de ta part quand même,  » La signora della porta accanto » m’a donné le cafard :-(

    Ecco fatto.

  9. Djita 24 août 2010 at 13:46

    Waw quel travail. Je suis fascinée et c’est très beau à voir. Cela donne tout de suite envie de s’y plonger. Quelle culture cinématographique tu détiens. Comme Karim, je ne sais pas si c’est le tennis ou le cinéma qui a la 1 ère place dans tes passions. En tous cas, c’est une excellente idée que tu as eu et ton texte se lit agréablement et aisément. Tu auras assurément un award en fin de saison. Bravo.

  10. Capri 24 août 2010 at 13:49

    Excellent Colin. Je ne connaisssais pas l’anecdote sur Cathy Tanvier et Godard.

    A noter dans « Nous irons tous au paradis » la partie de double qui tourne au pugilat, une des scènes qui m’a fait mourir de rire tellement les acteurs sont somptueux. « La femme d’à côté » fait partie des films que j’adore détester. C’est à la fois vide et plein, prétentieux et naïf, ça ne raconte pas grand-chose et ça en dit pourtant beaucoup. Les films de Blier (Bertrand) me font cet effet-là aussi ( « Buffet froid », une merveille que je suis aux anges d’exécrer).

    Question tennis et cinéma (et TV) : la série « les Espions » où Bill Cosby et son compagon (de travail) sont censés être champion de tennis ; la partie de tennis de « Un héros très discret » où Kassovitz (acteur) fait semblant de se ressentir d’une douleur. Et question « archives » le feuilleton français « Manon Lescaut » dans lequel on peut voir une partie de jeu de paume, ma foi, pas si mal tournée que celà.

  11. Pierre 24 août 2010 at 14:09

    Colin, je me prosterne devant toi.

    Article génial. C’est non seulement original, très bien documenté mais aussi parfaitement organisé, les références et commentaires étant d’un goût parfait. Non, vraiment, tu viens de me faire passer quelques minutes précieuses. Tu sais bien, il y a des fois, lorsqu’on lit un texte, on se dit que les mots coulent de source, tant l’idée qui les soutient relève de l’évidence. C’est le cas ici : l’écriture est à l’os (pas un mot de trop) et tous les exemples me parlent. Je suis moi-même cinéphile et baballophile, tu viens de réunir mes deux passions dans un même article. Gloire à toi, donc.

    Une tendresse particulière pour les deux films de Yves Robert qui sont pour moi des indépassables de la catégorie « films de copains » dans laquelle le cinéma français excelle. Mention spéciale à l’arrivée tonitruante de Mouchi (M.Villalonga) sur le court.

    Dans L’Inconnu du Nord Express, le suspense et les tensions humaines font passer le tennis au second plan, tout comme dans Match Point. Mais Woody Allen parvient à faire du tennis une allégorie de la cruauté de l’argent : impossible de se faire une place dans la bonne société lorsque l’on n’est « que » sportif, même brillant. Ce postulat, finalement, mène le héros à l’adultère et au crime dans un film qui n’a rien d’une comédie classique de Allen (les bons mots sont remisés au placard).

    D’une manière générale, tous ces films, excellents, sont toujours décevants quand sont filmées les échanges de tennis, sauf dans le Hitchcock, qui est un cas à part, comme tu l’expliques. Ainsi, il me semble impossible de faire un bon film sur le tennis (les films cités ne sont pas « sur » le tennis) : la plupart du temps on n’y croit pas.

    C’est d’ailleurs valable pour le sport en général : même avec une bonne idée, le film sur Zidane finissait par être chiant à mourir.
    Quand Rollerball place le sport au centre du récit, il faut inventer un sport nouveau, violent et barbare, pour que le message soit fort.

    Colin, je me souviens t’avoir proposé de m’épouser lors de l’open d’Australie quand ta présence devant l’écran faisait gagner Fed. Si je n’étais pas hétéro, marié et heureux dans mon couple, je pourrais m’égarer à nouveau.

    • Colin 24 août 2010 at 18:22

      MDR Pierre, merci pour tous ces compliments, et étant moi-même « hétéro, marié et heureux dans mon couple » je me verrais obligé de décliner ta proposition. À noter d’ailleurs que le sortilège qui avait bien fonctionné lors du QF de l’Oz contre Davydenko n’a plus jamais marché depuis. Peut-être à l’USO?

  12. Zic 24 août 2010 at 14:10

    A nouveau? T’es sûr d’être hétéro? :P ;)

  13. Djita 24 août 2010 at 14:41

    Je ne sais pas si vous lisez l’équipe papier aujourd’hui. Mais leur dessin humoristique sur Fed est trop marrant. C’est en première page.

  14. Thomas 24 août 2010 at 14:45

    Un autre « film » sur le tennis:

    http://www.youtube.com/watch?v=lfxC3TCDgCE

    • Elmar 24 août 2010 at 21:01

      Très sympa, ce film! Et ils jouent pas trop mal au tennis!

  15. Coach Kevinovitch 24 août 2010 at 15:29

    Je n’en ai vu qu’un seul, c’est Match Point! Ce film est exceptionnel, d’une noirceur et d’un cynisme inouï!

    Ce héros est si machiavélique, il semble s’en sortir toujours d’un cheveu à un point qu’on attend sa « chute » qui finalement n’arrive même pas! Pas de happy end, ici, le méchant gagne! Life is unfair! Il m’a marqué!

    • Colin 24 août 2010 at 18:24

      Oui et d’ailleurs dans le même genre, et également à Londres, Woody Allen a tourné un autre film noir: « Le rêve de Cassandre » mais là, ça se termine mal pour les deux frères joués par Ewan McGregor et Colin Farrell.

  16. Sam 24 août 2010 at 16:00

    Je m’étonne que l’auteur ne mentionne point ici l’accident de voiture de Piccoli un peu après Vitré sur la route de l’Open de Rennes dans « Les choses de la vie ».

    Néanmoins, ici, un grand moment d’interview: Pierre Lipton Barthès et Guy Bedos causant tennis pour « Un éléphant (…) ».

    http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/CPB7605158702/un-elephant-ca-trompe-enormement.fr.html

  17. Nath 24 août 2010 at 16:01

    Jolie revue, beau boulot de recherche, de rédaction et de mise en page! Vu que je ne suis pas très cinéphile, j’ai appris plein de choses, merci.
    PS : Il y a un match de double démoniaque dans « Les Sorcières d’Eastwick » 8O ? Aucun souvenir, mais j’étais assez jeune quand je l’ai vu…

  18. Le concombre masqué 24 août 2010 at 16:41

    Pas le temps de tout lire correctement pour l’instant, mais le temps d’apprécier le monceau de travail abattu!!

    Chapeau bas messire tartempion!

    Je suis pour ma part cinéphile, mais j’ai bloqué mon compteur (à part pour quelques chef d’oeuvres) aux années 1980.
    Du coup je connais peu de références.

    Vu ton intérêt et tes connaissnaces sur le sujet, ce listing t’évoquera sans doute beaucoup plus qu’à moi, et pourrait t’intéresser?

    http://www.cinemagora.com/tag-81-tennis.html

  19. Chewbacca 24 août 2010 at 17:40

    Royal mon Bon Monsieur,

    ah là là l’intrusion du sport à souvent donné des films endimanché notamment du coté Américain avec sa ribambelle de films sur le Baseball et le Basket je pense à Levinson et son film Le Meilleur avec Redford ou la Légende de Bagger Vance que j’ai découvert il n’y pas si longtemps du même Robert ,bien que le film ne soit pas transcendantale j’ai quand même bien aimé le côté historique de la chose l’ultime duel de trois légendes du golf en pleine dépression et pendant la grande dépression tout ceci dans un cadre merveilleux peuplé de séquoia et de noirs au service des blancs, bref il s’agit là aussi d’une métaphore de l’existence mais contrairement au sombre Match point on en ressort pas ébranlé.

    J’ai beaucoup aimé ton article Nicol ,je sais pas si t’es d’accord avec moi mais en France on a souvent traité le sport ou le tennis avec une certaine dérision contrairement aux Américains qui sont plus enclin a en faire des tragédies exaltant des vertus qui nous sont totalement étranger comme la combativité et l’abnégation.

    Par contre la boxe est un matériau qui réussit plutôt bien au 7émé je pense au génial Racing Bull,à l’étrange Baiser du tueur de Kubrick et au récent Million Dollar Baby de Clint Pour les cinéphiles pas les cinévores! je vous conseille le Masque de cuir de Hitchcock et mon préféré Charlot Boxeur,ptdr!

    Une question :il me semble que Richie est amoureux de sa sœur Margot,non?

    Merci pour cet article Colin.

    • Chewbacca 24 août 2010 at 17:57

      Je précise que ce qui m’a ébranlé dans Match Point c’est la présence de Scarlett.

      Je sors et je jure sur la tête de Lionel que je ne reviens plus.

      • Coach Kevinovitch 25 août 2010 at 00:23

        Non, reste, c’est totalement compréhensible!

    • Colin 24 août 2010 at 18:54

      Salut boule de poils, c’est sûr qu’avec un tel avatar tu es forcément un distingué cinéphile :lol:

      Si tu parles de Richie Tenenbaum, je confirme, c’est bien de sa soeur Margot dont il est amoureux (mais elle a été adoptée, hein, alors ça compte pas!), mais si tu parles de Richie Gasquette, en revanche, là je n’ai pas suffisamment d’infos pour te répondre.

      C’est sûr que la boxe est un sport qui a bcp plus inspiré les cinéastes. Charlot boxe sur un ring dans « Les lumières de la ville » tandis que « The Kid », Jackie Coogan, boxe dans la rue un gamin deux fois plus grand que lui. Mes fils sont toujours MDR lors de cette scène. Il y a de la boxe aussi dans « Pulp Fiction » même si on ne voit aucune image du combat. Et je ne parle même pas des Biopics (Ali par Michael Mann, Hurricane Carter par Norman Jewison…).

  20. Guillaume 24 août 2010 at 18:09

    Au début je me suis dit : « Non, c’est pas possible, il n’a pas osé… Mais que fait Capri dans cet article ? Bordel, on avait dit un article « sérieux », pour une fois ! » Et puis j’ai compris :)

    C’est juste excellent, Colin. Déjà, l’intro qui part d’une matinée au club de tennis du coin pour t’amener en douceur au cinéma, c’est du grand art (7e en l’occurrence).

    Derrière, je ne peux que dire que j’ai appris pas mal de choses tant à part Tati et un peu Woody Allen (mais pas vu Matchpoint), on parle là d’un cinéma que je goûte en général assez peu.

    Globalement, c’est vrai que les films de sport n’ont jamais donné grand-chose. Autour du sport, oui, on trouve quelques perles, notamment sur ses dérives (je pense à « Coup de tête » ou au « Vélo de Ghislain Lambert ») mais sur le sport même je ne vois guère que la boxe qui ait suffisamment inspiré les cinéastes (Raging bull, Million dollar baby, Rocky « Adriennnnnnne » Balboa) pour donner de grands films (Rocky, grand film ? Allez, oui, ça passe).

    • Chewbacca 24 août 2010 at 18:17
    • Elmar 24 août 2010 at 18:26

      C’est vrai mais c’est aussi parce que les scénarios sportifs sont plus dramaturgiques que les scénarios cinématographiques.

      Comment surpasser dans un film, par exemple, la finale de Wimbly 08? C’est impossible, ou alors ca ferait vraiment factice. C’est d’ailleurs ce qui m’a globalement toujours déçu dans les films traitant de sport: les matchs/combats/courses sont toujours décevantes sous cet aspect-là. Idem d’ailleurs pour les films avec parties de poker (Casino Royale, etc).

      • Nath 24 août 2010 at 18:53

        C’est vrai, on ne « rentre » pas dans un film de la même manière, l’enjeu n’est pas le même.

    • Benoît 24 août 2010 at 19:15

      Excellent Colin ! Le Crime était presque parfait… chef d’oeuvre !

      @ Guillaume : Rocky —> très grand(s) film(s) !

    • Sylvie 24 août 2010 at 22:02

      Dans le genre, film de sport réussi, il y a « les Chariots de feu »

  21. Chewbacca 24 août 2010 at 19:26

    Moi je verrai bien un Scorses casser l’image disons-le un peu bourgeoise du tennis par un traitement cinématographique plus percutant une sorte d’Affranchis à Flushing Meadows ou les Italiens,Irlandais et Afro-américains se disputeraient tel quartier en organisant une CD de malfrat,les armes seraient prohibé et seul l’arbitre aurait le droit d’en porter un en cas de protestations ce serait 12 balles dans la tête!

    J’imagine la scène avec l’Oncle Polly assis sur sa chaise et dégommer un conard qui conteste le Hawk-Eye,et finir la scène par une réplique du genre : » on joue ici on gueule pas on est pas des animals! »

    • Benoît 24 août 2010 at 19:27

      On peut rappeler Pesci et De Niro pour le coup !

      • Chewbacca 24 août 2010 at 19:31

        Absolument Monsieur Santoro!Nicky pas Fabrice…..

      • Chris 24 août 2010 at 19:40

        Pour arriver a servir, faudra que Pesci empreinte la raquette de Chang…

        • Chris 24 août 2010 at 19:42

          D’ailleurs c’est pas dans Donny Brasco que les mafieux jouent au tennis avec les gros calibres dans les shorts (quand il sont a Miami)?

          Je suis sur de me souvenir d’une scene de ce genre, mais je ne suis plus sur du film.

      • Colin 24 août 2010 at 19:55

        Ne pas confondre Joe Pesci et Victor Pecci

  22. Chewbacca 24 août 2010 at 20:59

    J’ai pas vu le film et je pense n’avoir rien raté , mais après avoir visionné ce court extrait il a l’air d’avoir suffisamment de qualité pour battre Rose-Buse sur herbe,non?

    http://www.youtube.com/watch?v=VTmfsT_9eYo&feature=related

    l’acteur ne souffre-t-il pas d’albinisme? je le trouve chelou ce type….

  23. Clemency 24 août 2010 at 21:12

    Merci pour la dédicace Colin !
    C’est drôle parce que du coup ton article me remplit de nostalgie. Il parle du lieu de mon enfance-adolescence mais aussi de ce film qui m’a profondément marqué. Et puis c’est drôle, j’avais repéré depuis longtemps que tu naviguais autour de Grenoble, mais du coup Corenc, ben c’est un peu chez moi, ou disons ça l’était…
    Dans la deuxième moitié des années 90, j’avais l’âge qu’on a quand on est né en 82, et n’y venais pas souvent, en tout cas pas pour prendre des leçons, plutôt pour emprunter un cours, en mobilette et couettes.
    En 98 précisément, je me suis faite virer du club, avec ma copine-partenaire on fumait un joint avant de jouer pour voir si notre revers marcherait mieux…
    Bonne fin d’été à toi.

    • karim 24 août 2010 at 22:46

      « on fumait un joint avant de jouer pour voir si notre revers marcherait mieux »

      si y’avait relation de cause à effet, putain, Bob Marley ou Snoop Dogg seraient des fumeurs du jeudi aprem comparés à Nalbandian, Gasquet, Murray ou Kohly, les rois du revers.

      • Clemency 25 août 2010 at 00:36

        J’ai ré-essayé plus tard et effectivement il n’y avait pas de lien, pas plus qu’avec le coup droit. Mais j’aime bien expérimenter et j’ai donc refais l’expérience avec la coco, et là l’expérience est plus probante mais guère durable (un rapport avec Richard ?).

  24. Pierre 24 août 2010 at 21:56

    Alors là les amis, j’en ai une bonne à vous raconter. Je viens de battre un joueur de…65 ans. Et vous vous dîtes aussitôt : quel tocard ce Pierre.
    C’est légitime mais, car il y a un mais, il s’agit d’un dénommé Pierre Joly (aujourd’hui 15/2), ex numéro 6 français et ex 51 ème mondial. Ce monsieur a quand même battu Guillermo Vilas, Roscoe Tanner, Arthur Ashe, Mc Enroe et Bjorn Borg !
    Ce soir, je vais m’endormir en me disant que j’ai battu un homme qui a battu Mc Enroe (quand il était encore tout minot certes).
    I’m drinking little milk (tournure abusive, ok, mais tellement vraie).

    • Djita 24 août 2010 at 22:08

      Qui l’eût cru? Je parle avec un mec qui a battu un mec qui a battu Mcenroe et Borg.
      Euh t’en a d’autres comme ça? :D
      lol c sympa cette anecdote.

      • Chewbacca 24 août 2010 at 22:26

        Et moi je suis aimé d’une jeune femme qui connait un mec qui a battu un mec qui a battu Borg, Mc Villas.

        Je kiff définitivement ce site.

        Incroyable ton histoire Pierre.

      • Djita 24 août 2010 at 23:00

        :D

        Incroyable ce site, je confirme. ;)

    • Lionel 24 août 2010 at 22:14

      15/2 a 65 ans, comment est-ce possible?

    • Guillaume 24 août 2010 at 22:15

      Après la victoire de ta petite Louise à l’Open d’Olonne sur Mer ? Mazette mais quelle famille de champions !!!

    • Sylvie 24 août 2010 at 22:30

      ça doit être sympa de lui faire évoquer ses souvenirs

    • Chewbacca 24 août 2010 at 22:36

      Tu as dû mal comprendre Pierre il a dit qu’il était classé 15/2 il y a 65 ans mais tu étais tellement excité par la victoire…..

      • Lionel 24 août 2010 at 22:40

        Ressens-tu toujours le besoin de participer au débat?

        • Chewbacca 24 août 2010 at 22:54

          Le mépris: Scène Culte (Lionel-Bardot/Chewie-Picolli)

          Lionel-aimes-tu mes fesses?

          Chewie-non pas vraiment ,non.

          -Et mes seins ?tu aimes mes seins?

          -Pffff non pas t’es relou là !

          -Et mes cheveux tu aimes mes cheveux?

          -T’es chelou aujourd’hui! T’as bu ou quoi?!!

          • Lionel 24 août 2010 at 23:12

            Juste lu le Livre excellent, sur le Mépris tiens.
            Hy guy still in Miami?
            Tu te sens plus américain ou français?
            Tu en penses quoi des roms en France? Pour ou contre.
            Vive Federer qui gagne!

            • Chewbacca 24 août 2010 at 23:19

              Rentré dimanche.
              Je me sens Rom-steak avec le soleil.

              Contre les Roms et pour Federer.

    • karim 24 août 2010 at 22:54

      Pierre tu deviens le GOAT de ce site! ça me donne des idées, si j’avais la chance de croiser Mohamed Ali je lui collerais une de ces dérouillées mes amis, juste pour être classé avec des gars comme Frazier, Olmes, Norton, Spinks, qui ont battu l’idole. J’ai mes chances, son jeu de jambes n’est plus ce qu’il était, y’a un petit souci de coordination.

      Sinon que ce Joly a fait des ravages, même si ce sont des victoires uniques, il a carrément tapé la crème de la crème des late 70′s et early 80′s. Chapeau.

      Sinon, tu aurais pas ta carte vermeille toi des fois? c’est pas un tournoi par catégories d’âge qui ne dit pas son nom? ça ne donnerait que plus de relief à ta performance.

      • Benoît 24 août 2010 at 23:08

        Euh Pierre tu es sûr qu’il t’as pas baratinné ce Pierre Joly ? Sur le site de l’ATP ils indiquent seulement 10 matchs à son actif (pour une seule victoire) et un classement maximal de 244ème…

        http://www.atpworldtour.com/Tennis/Players/Jo/P/Pierre-Joly.aspx

      • karim 25 août 2010 at 00:34

        Quoi? Pierre n’a pas battu Borg et Vilas? Je comprends plus rien à tout ça moi… Qui a gagné le tournoi finalement, sa fille ou lui? Et si sa fille a 65 ans, il a quel âge Pierre?

        • Chewbacca 25 août 2010 at 00:49

          Non c’est pas ça, non je crois que Pierre à semble-t-il tué le vieux de 65 ans qui était suspecté d’avoir tué Villas Borg et Mc il y a 65 ans mais en faite c’etait pas eux mais des joueurs classé 15/2 voilà quoi.

        • Djita 25 août 2010 at 01:36

          A ne plus rien y comprendre! Pierre, quel délire!

      • Franck-V 25 août 2010 at 08:55

        Ce n’est peut-être pas ce Pierre Joly là, on va affiner la recherche, Chewbie va mener l’enquête.

        http://www.pagesjaunes.fr/pagesblanches/r/pierre.joly

    • Pierre 25 août 2010 at 07:57

      Bon, je me réveille et je lis vos posts partagé entre la crise de rire et la déception : je me serais fait berner par une ancienne gloire ?
      Faudrait jamais gober ce que disant les joueurs de tennis…
      SNIF….

      • Colin 25 août 2010 at 10:11

        En même temps, les statistiques de l’ATP antérieures à 1974 sont tout sauf fiables. Beaucoup de matches joués à cette époque ne sont pas répertoriés dans les bases de données du site atptennis.com (par exemple ceux disputés dans l’équivalent des tournois « challengers » actuels)

      • Elmar 25 août 2010 at 12:55

        J’y ai pensé. Mais en 1974, Big Mac avait 15 ans…

      • Pierre 25 août 2010 at 13:12

        Il m’a bien dit qu’ilo avait battu Mac quand celui-ci était tout jeune. Non, ce qui me fait douter de ses paroles c’est qu’il a précisé que sa meilleure année avait été 1978 et là, ça ne colle pas avec son pseudo rang de 51 ème mondial…

      • Djita 25 août 2010 at 13:39

        Choisis la crise de rire, c’est plus marrant. :D

      • Colin 25 août 2010 at 13:49

        Tu as mal compris, il t’a dit « 501 ème mondial »

        • Colin 25 août 2010 at 13:57

          Et il ne parlait pas de John McEnroe mais de Patrick.

      • Pierre 25 août 2010 at 21:04

        Djita a raison, cette histoire me fait bien marrer et je me suis un peu ridiculisé sur ce coup-là mais c’est pour la bonne cause, non ?

        N’empêche que j’ai battu un mec qui a battu, heu…quelqu’un d’autre, il y a longtemps !

        • Chewbacca 25 août 2010 at 22:02

          Pas tout Pierre, en aucun cas ridicule, au contraire tu nous as permis de démasquer un redoutable meurtrier-mythomane.

          @Francky se charge d’appeler le Maréchal pour nous en débarrasser.

      • Jean 25 août 2010 at 22:12

        Tu as évoqué Mac, Pierre, et c’est déjà beaucoup.

        • fieldog 25 août 2010 at 22:14

          Jean, je parierais que tu as appelé ton chien ou ton chat Mac?? :mrgreen:

        • Jean 25 août 2010 at 22:21

          En fait, j’ai un furet qui s’appelle Andy.

          • fieldog 25 août 2010 at 22:28

            Ah je croyais que c’était Judy son petit nom?… :lol:

  25. Lionel 24 août 2010 at 22:32

    Grand article,

    Que j avais envisage mais cela demande trop de boulot. J imagine que tu as beaucoup bosse. A noter les grandes pensees de W. Allen dans une interview a L Equipe Mag, si ca a existe « Il n y a pas de grand film sur le sport car cela n est pas possible de retranscrire la dramaturgie, mais des grands films sur la psychologie du sport. Le plus grand film du genre est Raging Bull.
    J’ai eu peur que tu oublies le Wimbledon, nanard s’il en est.
    Enorme La Femme d’a cote, film sur l’amour peut-il jamais disparaitre, cf La Princesse de Cleves. J’avais completement zappé l’histoire du tennis, aucun rapport si ce n’est l’univers bourgeois et policé qui y règne.
    L’indepassable Un Elephant… la, c’est tout simplement un chef d’oeuvre tout court. Maintes fois lamentablement imités.
    Tati pas vu.
    Woody Allen, me pete les nouilles gravissimement, de mon point de vue Match Point ne vaut que pour Scarlett, le reste, film tres bof. Par contre j ‘avais adoré sa partie de tennis quand il joue le double dans Hannie Hall, l’époque ou il faisait des bons films mi-délire mi-intellos.
    Je rajoute mon petit film histoire de, le remake de la Piscine en 2008 j ai oublie le nom, avec Laura Smet, Dutronc et d autres encore. Ou la rivalité se finit en duel tennis, le vainqueur étant une bille en espadrille contre je sais plus le nom de l acteur connu. Film bof sympa également sur les riches sont aussi corrompus mais finissent par niquer les pauvres, in fine.
    Grand article!

    J’aime Federer, Chewbacca, mais surtout l’eternelle féminin Nadine Morano.

    • Elmar 24 août 2010 at 22:38

      Ben voilà, content de savoir que Woody est d’accord avec oi sur ce point.

      • Guillaume 25 août 2010 at 11:15

        Woody Allen est amoureux de Nadine Morano ?

    • Colin 25 août 2010 at 12:27

      Dans « La Femme d’à Côté », on ne voit jamais Depardieu et Ardant jouer au tennis, on ne les voit que se balader dans le club en tenue, raquette à la main. C’est d’ailleurs pour ça que je parle de simple décor.

  26. Lionel 24 août 2010 at 22:52

    Je crois également que Vitas Gerulaitis fut le héros d’un super nanard ou il joue un joueur de tennis. Franck ou feu Antoine pourront nous renseigner à ce sujet si bon leur semble.

  27. Sam 25 août 2010 at 00:54

    Pierre est 243ème mondial 1974.Pierre, va falloir que tu fasses un effort.

  28. Chewbacca 25 août 2010 at 05:00

    @Antoine t’es où?tu fais le ramadan?tu préfères la Chorba ou la Harira?

    plus sérieusement je souhaiterai avoir ton avis sur la réelle chance de voir Rose-Bombons faire un GC calendaire pour 2011 ,débat relancé depuis sa brillante victoire à Cincin,peux-tu nous rédiger un article?merci.

    Dans l’attente d’une réponse de ta part je te prie de bien vouloir agrée mes sincères salutations  » Distinguées » on le met ou pas ?je sais jamais.

    Vive Roger Federer,Vive Peter Tosh et Vive André Lajoinie.

  29. fieldog 25 août 2010 at 08:42

    Super travail Colin! Avec une mise en page de qualité pour ne rien gâcher.

    Parmi les films mentionnés, je n’en ai vu que quelques uns dont Match Point que j’ai beaucoup aimé, autant pour Scarlett…que pour la noirceur du scénario.

    Appréciant beaucoup Hitchcock mais n’ayant pas vu « L’inconnu du Nord express », tu m’as donné envie de le découvrir, merci.

    Ayant passé 6 ans à Grenoble (années fac), je situe parfaitement Corenc même si je n’ai jamais eu l’occasion de jouer à son tennis club ;)

  30. Jeanne 25 août 2010 at 12:10

    Ahurissant cet article, Colin est un géant !

  31. Franck-V 25 août 2010 at 13:24

    Un petit aparté .

    Richie Tenenbaum, tenue Fila, bandeau borgien, comme sur l’affiche dans le tramway en effet mais en 1/2 de « Windswept Fields » , la chemisette serait plutôt Vilas.

    http://www.80s-tennis.com/images/fila/vilas_fila-v.jpg

    La ligne blanche à rayures de Borg était plus commune (encore que le short à carreaux, moins courant, le fut surtout lors de la saison 78, je crois, mais il me semble que c’était déjà le cas à RG 76 lors de sa défaite contre Panatta, normal qu’il n’en ait pas abusé…)

    http://www.80scasualclassics.co.uk/images/www.80scasualclassics.co.uk/Image/white%20blue%20red.jpg

    Encore plus rares, les carreaux sur la chemisette, bleu marine ou même ocres à l’US en 77, sans doute abandonnés car porte poisse peut-être (abandon sur blessure ). Comme la superstition de la barbe sera aussi abandonnée à l’US Open (en 81), n’ayant pas la même réussite qu’à Wimbledon.

    http://farm1.static.flickr.com/126/420404241_2ca3a4aed7.jpg

    http://www.kicksfc.com/Borg-Fila-zeldzaam-shirtkle.gif

    Cependant, un Borg Fila à manches rouges existe, mais plus antérieur, 1975 à voir l’allure du Suédois, déjà facilement identifiable à la barbe et au bandeau, mais au code vestimentaire pas encore fixé.

    http://4.bp.blogspot.com/_mExFwTi5UWI/SNT98_7qYfI/AAAAAAAAACQ/b9T1-nnXsIM/s320/Borg-orig.jpg

    Sur la couverture de Sporting Press, Richie semble bien porter un modèle Vilas. :-) (mais un short Borg à carreaux!)

    Il en portait encore un modèle largement inspiré en 1982.

    Voilà un petit historique vintage de la ligne Fila ;-)

    • Colin 25 août 2010 at 13:54

      Je suis sûr que Wes Anderson est aussi fou que toi et qu’avec la costumière de son film, il s’est tapé toutes les photos des tenues Fila vintage que tu es allé pêcher, afin de définir les costumes de Richie Tenenbaum.
      C’est vrai que d’aspect il fait penser presque autant à Vilas qu’à Borg.
      Mais l’arrêt de sa carrière à 26 ans est clairement une référence Borgienne (Bjorn, hein, pas Jorge Luis!)

    • Franck-V 25 août 2010 at 14:12

      Il est vrai que le fait que Richie ait la barbe rasée et la chevelure brune lui donne plutôt un look Vilas, assorti aux manches rouges Fila.

      Mais tu as raison, les Diadora ne devraient laisser aucun doute quant à la référence borgienne ;-)

      0:20 http://www.youtube.com/watch?v=obycGT3Wg-U&feature=related

      Même si on s’attend à voir le dernier Vilas en Puma..avoue que cette photo de 78 laisse planer le doute :mrgreen:

      http://www.designerclothing247.com/Diadora_2.jpg

      Mais l’arrêt en pleine gloire à 26 ans est convaincant.. surtout que Richie n’a pas non plus gagné Windswept Fields …

  32. Fart-Burna 25 août 2010 at 14:12

    Si la superstition de la barbe est efficace cette année pour l’US Open, le grand favori est suisse…

    http://www.parlonstennis.com/album/20090120/george_bastl.jpg

    Pas eu le temps de lire tous les commentaires ratés pendant les vacances, par contre les articles oui, ça fait plaisir avant de reprendre le taf.

    En ce qui concerne les films, il y a une comédie également qui traite du tennis mais façon dérision, « Balls out: Gary the tennis coach ». Je n’ai aucune idée de ce que ça vaut car pas vu. Je pense que c’est le genre de films à regarder façon nanard pour les courageux qui voudront tenter l’expérience du concierge s’improvisant entraineur d’une équipe universitaire.

    Merci Colin, dans ta liste j’en pioche 2 qu’il faudra que je voie prochainement : « Vacances de Monsieur Hulot » et « L’Inconnu du Nord Express ».

  33. fieldog 25 août 2010 at 17:11

    Même si on s’en doutait depuis un petit moment, confirmation que Nalby et Hewitt seront bien têtes de série à Flushing :
    http://www.eurosport.fr/tennis/us-open/2010/chasseurs-de-tetes_sto2441129/story.shtml

    • DIANA 25 août 2010 at 19:38

      Voilà la liste complète des têtes de série.
      http://www.usopen.org/en_US/news/articles/2010-08-23/201008231282597899360.html

      Au passage, je suis allée jeter un oeil sur le slamtracker, je ne voudrais pas être ronchon, mais alors, fond noir et caractères blancs, je sens que je vais devoir prendre ma loupe tant c’est fatigant et peu lisible.

      Tirage au sort demain 18h française, et pour ceux qui le souhaiteraient, il est possible de s’inscrire pour participer aux pronostics avec une invitation pour 2011 à la clé.

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