De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

By  | 14 octobre 2010 | Filed under: Histoire
Si par définition les Masters 1000 ont, depuis la création de ce « label » au début des années 1990, plutôt respecté le principe d’unité de lieu (rappelons que bien que Key Biscayne ait mué en Miami le tournoi n’a pas changé de localisation, juste de sponsor principal), il est une exception, celle de l’avant-dernière étape de ces rendez-vous annuels.

Depuis vingt ans, l’actuel Master 1000 de Shanghai a en effet très souvent déménagé, au gré des fortunes nationales tennistiques ; tournoi historique disputé à Stockholm depuis le début de l’ère Open, il aura suffi que les champions suédois déclinent pour que celui-ci perde son statut d’épreuve privilégiée. Ce fut au bénéfice d’une Allemagne imposant sa puissance, sportive et financière, dans les années 1990 et dont le grand argentier fut Ion Tiriac. Et quand l’Allemagne s’essouffle, le moustachu sent bien le vent : direction l’Espagne, avant la promotion en terre battue qui permet à Shanghai, désormais dépourvu de Masters Cup, d’organiser depuis l’an dernier son « grand » rendez-vous de tennis. Retour sur l’histoire agitée de ce tournoi.

1969 – 1994, les années Varègues. Entrée dans l’ère Open, et de suite un rendez-vous suédois qui sera, bien avant l’avènement des pompeuses étiquettes « Super 9″, « Masters Series » ou encore « Masters 1000″, l’un des plus gros rendez-vous de la saison hors Grands chelems. Florilège du palmarès : Stan Smith (deux titres), Arthur Ashe (deux titres), Bjorn Borg (un titre), John McEnroe (quatre titres… et ceci), Mats Wilander (un titre), Ivan Lendl (un titre), Stefan Edberg (deux titres)… Avec la décennie 1990, les bombardiers se rendent maîtres de la moquette suédoise et Boris Becker se taille la part du lion, égalant bientôt le quadruplé de « Big Mac » : 1988, 1990, 1991 et 1994. Durant la période, mentionnons également les victoires de Goran Ivanisevic (1992) et de Michaël Stich (1993). Mais s’il fallait n’en retenir qu’une, ce serait l’édition 1994, durant laquelle Boum-Boum effectuera un exploit qui demeurera inédit quinze ans durant : battre les trois meilleurs mondiaux en succession. Becker n’est alors plus que 6e à l’ATP, mais que veut dire le classement chez ce type de champions… Il le démontrera en battant tour à tour Michael Stich (N°3), Pete Sampras (N°1) et Goran Ivanisevic (N°2), podium de l’ATP et podium des surfaces indoor… moins Boris !

1995 : Essen, l’année Muster. Becker et Stich chez les hommes, Graf et la petite Huber chez les femmes, l’Allemagne du tennis rayonne. Jamais très loin de Boris, Ion Tiriac, première fortune de Roumanie, met sur pied un grand tournoi allemand en indoor et prend la place de Stockholm au calendrier. Et pour que cette unique représentation dans la Ruhr reste inoubliable, elle consacrera un vainqueur inattendu, Thomas Muster, qui remportait là le second de ses quatre titres conquis sur une surface autre que la terre battue. 4 sur… 44 ! Battant MaliVai Washington en finale et avec également Arnaud Boetsch dans le dernier carré, l’édition 1995 ne restera pas dans les mémoires, malgré tout de même une superbe demi-finale Muster / Sampras. Dès l’année suivante, on met le cap sur une ville un peu plus « sexy » pour les sponsors, Stuttgart et sa vitrine resplendissante Porsche – 13 victoires aux 24H du Mans, 3 titres de champion du monde de F1.

1996-2001 : Stuttgart, les années folles. Cinq ans durant, l’épreuve allemande consacrera un palmarès assez bigarré, entre vieux chevaux de retour et jeunes espoirs fougueux :

. 1996 : Il était le roi de Stockholm, il inaugurera en grande pompe l’évènement de Stuttgart. Boris Becker remporte là son 48e titre ATP, battant en finale Pete Sampras au bout de cinq sets endiablés (3/6 6/3 3/6 6/3 6/4), prémices à leur épique duel – Martin, si tu nous lis – quelques semaines plus tard en finale du Masters. L’Allemand conclura sa faste saison (titré à Melbourne en début d’année) par une victoire en Coupe du Grand chelem. Sa carrière est quasiment achevée.

. 1997 : Le filiforme Petr Korda a faim. Très fragile et souvent blessé, le Tchèque au bras d’or sort d’un quart de finale à l’US Open (victoire sur Sampras au passage). Son succès allemand, victoires sur Rios, Rafter et Krajicek à la clé, le ramène dans le Top 10 pour la première fois depuis 1993. Trois mois plus tard, il soulèvera la Coupe d’Australie, six ans après sa finale de Roland-Garros perdue contre Jim Courier.

. 1998 : Après s’être contenté du plateau de finaliste l’année précédente, Richard Krajicek s’adjuge à l’unanimité le trophée. Norman, Agassi, Ivanisevic, Sampras et Kafelnikov seront tour à tour épinglés au mur, seul Sampras parvenant à lui chiper un set, au tie-break. Pour ceux qui en doutaient encore, oui, le Hollandais pouvait être énorme dès lors que son corps le laissait tranquille. Problème, comme disait Agassi : « Krajicek ? A chaque fois qu’il voit un court de tennis il se blesse ».

. 1999 : Thomas Enqvist au palmarès. Le grand frère de Tomas Berdych a toujours excellé en indoor, au point d’ailleurs de remporter les deux Masters Series de fin de saison : Bercy en 1996 et donc Stuttgart en 1999, où il effectue une démonstration de force à peine moins impressionnante que Krajicek la saison précédente, avec des victoires sur quatre membres du Top 10 : Andre Agassi (N°1), Gustavo Kuerten (N°5), Richard Krajicek justement (N°8), et Marcelo Rios (N°9). Malheureusement pour Enqvist, aucun Grand chelem ne s’est jamais joué en salle !

. 2000 : Wayne Ferreira. Lorsque débute le Masters Series de Stuttgart, le Poil-de-Carotte sud-africain n’a plus remporté le moindre tournoi depuis le Super 9 de Montréal en 1996. Autant dire que malgré des huitièmes de finale à Melbourne et Wimbledon personne n’imagine Ferreira capable de remporter le titre. Il écartera pourtant comme un grand le tenant Thomas Enqvist, Andrei Pavel, Sébastien Grosjean et en finale Lleyton Hewitt pour remporter le 14e tournoi de sa carrière. Il attendra encore trois ans pour qu’un quinzième (Los Angeles) vienne définitivement clôturer une carrière bien remplie.

. 2001 : Tommy Haas. Celui que l’Allemagne attend comme fer de lance de sa relève réalise une fin de saison de feu dont ce titre à la maison sera l’apogée. Tombeur notamment du bientôt N°1 mondial Lleyton Hewitt en demi-finale, Haas signe par cette victoire son entrée dans le Top 10. Mais la sensation provient de l’identité du finaliste, plus habitué aux trophées de double que de simple : le Biélorusse Max Mirnyi. Pour en arriver là, Max « The Beast » a sauvé pas moins de quatre balles de match lors de ce parcours : deux contre Kuerten, deux contre Ivanisevic. Fatigué par son périple (il gagne également le tournoi en double), il prendra trois fois deux en finale. Fin de l’histoire pour Stuttgart : le tournoi s’éteint complètement à l’ATP pour reprendre un créneau WTA.

2002-2008 : Madrid, les années royales. En sept ans, le Master 1000 de Madrid aura consacré sept vainqueurs différents, et quels vainqueurs : Agassi, Ferrero, Safin, Nadal, Federer, Nalbandian et Murray. Que du lourd, au point même que les cinq premières éditions consacrèrent cinq N°1 mondiaux. Le détail :

. 2002 : Un prestigieux vainqueur, Andre Agassi, qui grâce à ce troisième Master Series de l’année entretenait l’espoir de terminer l’année N°1 (il se contentera du 2e rang, derrière Hewitt et devant Safin), mais pas de finale. Blessé, Jiri Novak ne pouvait disputer sa première – et seule – finale dans un tournoi de cette importance. A noter que, après Monte-Carlo 1997 et Montréal 2001, Fabrice Santoro signait ici sa troisième et dernière demi-finale en Master Series.

. 2003 : A ce moment précis, Juan Carlos Ferrero semble avoir posé sa patte sur le circuit. Vainqueur à Roland-Garros, finaliste à l’US Open, l’Espagnol vient de s’emparer de la première place mondiale suite à sa victoire sur Agassi à New York. Dans la foulée, il remporte à domicile son quatrième Master Series. En chemin, il bat Roger Federer dans un bras-de-fer haletant (6/4 4/6 6/4) qui était quasiment un match pour la place de N°1. C’est aussi à Madrid que l’on découvre réellement un joueur qui fera parler la poudre quelques mois plus tard à Athènes : Nicolas Massu, qui se fraye un chemin jusqu’en finale grâce à son grand coup droit (bat Kuerten et Roddick).

. 2004 : Début de l’état de grâce safinien. Marat Safin entame à Madrid une marche en avant qui lui offrira titres à Madrid, Pékin, Bercy, demi-finale au Masters avec match énorme à la clé contre Federer, avant le sommet australien en début d’année suivante. L’autre homme fort de la semaine, c’est l’Argentin David Nalbandian, arrivé en finale sans perdre un seul set. Mais le match pour le titre tourne court : comme souvent à cette époque, Nalbandian est fébrile dans ses finales et il n’y aura pas réellement match : Safin s’impose 6/2 6/4 6/3 et débute le dernier grand run de sa carrière, le plus accompli aussi.

. 2005 : L’année où trois joueurs se partagèrent les neuf Masters 1000 : quatre à Federer, quatre à Nadal, un à Berdych (Bercy, où les deux premiers cités étaient absents). A Madrid, Rafael Nadal prouve dès 2005 qu’il est un terrien qui s’exporte. En finale, il bat l’homme chaud du moment, Ivan Ljubicic, qui restait sur 16 victoires consécutives (deux en Coupe Davis, avant des titres à Metz, Vienne puis le parcours madrilène). Le Croate remporte pourtant les deux premiers sets, mais Nadal, égal à lui-même, défend obstinément, s’accroche, pousse l’adversaire à la faute, inverse petit à petit la vapeur, jusqu’à remporter le match au tie-break du cinquième set. Un grand moment dans la jeune carrière de l’Ibérique… et une victoire à la Pyrrhus puisque, exténué, le pied meurtri, Nadal mettait dans la foulée un terme à sa saison, avant de louper l’Open d’Australie suivant.

. 2006 : Oubli réparé pour Roger Federer, qui remporte l’un des rares Master Series où il ne s’était jamais distingué. Il ne reste alors guère plus que Bercy sur cette liste peu envieuse… Cette année-là, le Suisse trace, au point d’exploser sa bête noire David Nalbandian en demies (6/4 6/0) puis le Chilien Gonzalez en finale (7/5 6/1 6/0). La semaine suivante, les deux hommes se retrouveront encore en finale à Bâle, avant leurs retrouvailles à venir en finale de l’Open d’Australie 2007, titre à la clé pour Federer sans perdre un set, tandis que le Chilien se consolera avec l’un des plus furieux parcours de ces dernières années en Grand chelem (Blake, Hewitt, Nadal, Haas).

. 2007 : David Nalbandian fait son Safin et s’adjuge le doublé indoor Madrid – Bercy. Mais lui ne parviendra pas à prolonger l’état de grâce jusqu’aux antipodes. Surtout, David contribue à remettre au goût du jour un exploit plus vu depuis treize ans et Becker à Stockholm : battre les trois meilleurs mondiaux sur un tournoi. Djokovic avait initié le mouvement à Montréal (bat Roddick, Nadal, Federer), Nalby le fera à un moment où le Serbe a pris la place de l’Américain sur le podium : après avoir épinglé Berdych (11e) et un tout jeune del Potro (53e) en guise d’amuse-bouche, David lamine Nadal (6/1 6/2), bat Djokovic (6/4 7/6) avant de retrouver la clé du coffre-fort suisse (1/6 6/3 6/3). A Bercy, il remettra ça aux dépends du Top 2, battant cette fois Federer en quarts (6/4 7/6) puis Nadal en finale, score à peine moins sec qu’à Madrid (6/4 6/0).

. 2008 : Un an après Djokovic, un autre petit jeune est venu frapper timidement à la porte du banquet des géants. Il se nomme Andy Murray, est Écossais et remporte à Madrid son deuxième Master 1000 de l’année. Tout nouveau 4e mondial, il a battu Cilic, Monfils et surtout Federer pour se hisser en finale. Le dernier obstacle avant le titre est Français et a explosé cette saison : Gilles Simon. Déjà trois fois vainqueur en tournois, demi-finaliste à Cincinnati, le Niçois  s’est fait à Madrid une spécialité des matchs marathons : trois sets contre Andreev, trois sets contre Blake, trois sets contre Ginepri, trois sets contre Karlovic, et enfin trois sets contre le N°1 mondial Rafael Nadal, battu du fond du court, à la bagarre. Épuisé, le Français ne parviendra pas réellement à faire trembler Murray en finale. Le tournoi peut maintenant déménager en Orient.

2009 – 20?? : Shanghai, année zéro. Le géant chinois veut du tennis, le tennis veut le marché chinois. Le jeu des chaises musicales s’est enclenché : Hambourg, dernier fleuron du tennis allemand, perd son statut de Master 1000 ; Madrid récupère le créneau ; et Shanghai, qui vient de perdre le Masters, obtient son gros tournoi en guise de compensation. Mais quel tournoi ; après l’habituelle série de forfaits (pour le coup Federer et Murray), voici venir la litanie des abandons : Zverev et Acasuso au premier tour, Haas, Roddick et del Potro au second, Monfils et Wawrinka en huitièmes, Ljubicic en quarts et Lopez en demies… Vous avez bien compté : neuf abandons en une semaine pour des joueurs fatigués par les longues saisons, sans doute pas trop motivés par cette tournée à l’autre bout du monde et qui ne trouvent pas de réconfort dans des tribunes aux deux tiers vides. Pour un coup d’essai, vraiment pas un coup de maître. Dans ce grand vide, un homme à saluer car son parcours ne dut rien à personne : Nikolay Davydenko, vainqueur de son troisième Master 1000 en carrière en battant, sans abandon aucun, Gonzalez, Stepanek, Djokovic et Nadal. La succession du Russe est ouverte.

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726 Responses to De Stockholm à Shanghai : histoire d’un tournoi

  1. Jérôme 17 octobre 2010 at 11:52

    Bon allez. Match de niveau médiocre et avec en perspective une issue déplaisante. Je repasserai pour voir le résultat. A +

  2. Jean 17 octobre 2010 at 11:56

    Pas beaucoup d’enjeu dans cette exhibition, juste les egos, marrant.

    Tout ce que le morbac écossais peut mettre en avant aujourd’hui, c’est combien il avait été nul à l’USO, mais je sens que l’on va encore nous en faire un favori pour quelque chose.
    Genre il va serrer Rihanna.

    En fait, je crois bien qu’au fond, je ne comprends pas trop pourquoi Vieux Doudou continue à jouer.

    Lionel, je t’aurais bien traité de narvalo mais c’est trop léger. C’est 62 ans la retraite, fait des articles, vérole ! Sur Marion Bartoli, même.

    Putain, Guns’n’Roses… Le monde part en couilles…

  3. Jeanne 17 octobre 2010 at 11:56

    Murray fait pas mal de fautes aussi, bref on n’en a pas pour notre argent.

    • Ulysse 17 octobre 2010 at 11:57

      Murray fait des fautes mais il met tellement de balles longues, à 10cm de la ligne…

    • Nath 17 octobre 2010 at 12:02

      Il joue bien dans l’ensemble quand même.

  4. Ulysse 17 octobre 2010 at 11:56

    Le Suisse a du mal à aligner trois matchs corrects de suite. Là il est aux fraises. Hier il arrivait à élever son niveau dans le money time. Aujourd’hui c’est l’inverse : il joue bof et s’effondre dès qu’il y a une balle importante.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:03

      Oui, autant hier il a serré le jeu dans le money time, autant aujourd’hui c’est l’inverse qui s’est produit.

  5. Sylvie 17 octobre 2010 at 11:57

    Tout le monde voyait Federer favori en se basant sur son match d’hier mais malheureusement, cette année on a vu qu’un match ne fait pas l’autre.Un Federer moyen contre un bon Murray, ça donne ça. Et puis on retrouve le Federer inefficace sur balle de break et face à ces joueurs là ça ne passe pas. Federer pourrait avoir deux breaks d’avance dans ce set et c’est lui qui est mené.

    • Djita 17 octobre 2010 at 12:05

      On ne l’a pas vu cette année. C’est comme ça depuis toujours en tennis. ;)

  6. Chewbacca 17 octobre 2010 at 11:58

    Pas de panique je suis là et le match va tourner.

    • fieldog 17 octobre 2010 at 12:07

      Ouais ben t’aurais pu ramener ta fraise d’alcoolo avant bordel!

  7. Sylvie 17 octobre 2010 at 12:01

    Qu’est-ce qu’il remet Murray, c’est hallucinant !

  8. Alexis 17 octobre 2010 at 12:02

    ça poque

  9. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:05

    Paul Annacone est sinistre. Il faut reconnaître qu’y a un peu de quoi.

  10. Cochran 17 octobre 2010 at 12:07

    ça fait déjà 4 finales de perdue cette année, pas bon pour les stats. Même si globalement, il a fait un bon tournoi, une finale et récupère sa place de n°2, ce dernier match laisse une sale impression. Même si Murray a retrouvé son niveau de jeu de l’été, Fed n’y est pas vraiment et montre des signes d’agacements et de frustration assez palpables. Dommage pour le spectacle.
    Vivement Londres pour la revanche ! Battre Murray « at home », ça n’a pas de prix.

  11. Alexis 17 octobre 2010 at 12:08

    Ce dernier jeu était bien laid ma foi.

  12. Sam 17 octobre 2010 at 12:08

    Suffit de voir juste la balle de match pour comprendre que ça n’est pas un vrai tournoi.

  13. Alex 17 octobre 2010 at 12:08

    Trop mauvais le Fed aujourd’hui, à oublier…

  14. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:09

    Un petit 6-3 6-2 avec 4 breaks dans la tronche. Très fragile. Difficile de s’enthousiasmer pour le Suisse maintenant tant il alterne le chaud et le froid.

  15. benja 17 octobre 2010 at 12:11

    Une des pire exécution de l’ex-n°1. Certes pas du niveau de RG2008 mais quand même 3 et 2 c’est très net. 70 pts à 53. 1h25 de jeu.

    Pourtant, J’ai rarement vu Murray servir aussi mal en +: 53% de premières , c’est faiblard. Alors que Fed était à 70% mais en servant moins fort que Serena…24% sur ses deuxièmes, inoui pour tel champion.

    Enfin, la lutte pour la deuxième s’annonce serrée pour les prochains mois, Fed étant a l’aise jusque l’AO mais après ça se corse.

    • Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:18

      C’est le débarquement de mes couilles vous êtes à l’heure.

      • benja 17 octobre 2010 at 12:23

        ouh la! on est tri-triste parceque Ro-ro a perdu? Tu commences à t’y habituer non?

        • Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:31

          Triste non ,fatigué de ma nuit oui,par contre toi dans le genre grosse burne tu te situe ou sur une échelle de 1 à 10?

          • benja 17 octobre 2010 at 12:37

            Reste poli, grand. C’est pas grave, c’est du tennis…il a déjà gagné beaucoup de le symphatique germanophone.
            Il en laisse un peu aux autres, on va dire ça comme ça hein.

        • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:34

          Ça suffit les enfants, sinon maman Jeanne vous colle une paire de claques :mrgreen:

          • Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:40

            mhhhhhhhh je préfèrerai que tu me claque les fesses.

            • benja 17 octobre 2010 at 12:46

              Ca, c’est marrant!!

          • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:52

            Heureusement que Karim t’aime bien, autrement je t’aurais dispersé dans l’Amazone

        • fieldog 17 octobre 2010 at 12:36

          Franchement Benja lâche nous un peu la grappe. Tu as beaucoup plus ta place sur SV qu’ici vu que chacune de tes interventions (heureusement rares) ne sont que des tentatives pitoyables d’attiser la gué-guerre Fed/Nadal qui ne semble amuser que toi. T’es vraiment re-relou…

          • benja 17 octobre 2010 at 12:43

            je ne fais que tester votre fanatisme exacerbé… et ça marche à chaque fois.

            Ceci dit, je reste poli et n’attaque personne en direct, disons que je suis un contre-poid face aux 95% de fans de fed qui animent ce site.

            Donc, ça ne plait pas, mais à ma connaissance, le site officiel de Federer c’est rogerfederer.com.

            J’y vais de temps en temps mais ne poste rien car je ne suis pas un fan du Suisse.

            Ici, on est censé être fan de qui on veut, non?

            • fieldog 17 octobre 2010 at 12:50

              Encore une fois tu déformes les propos et tu te poses en victime, c’est un peu facile. Fanatisme exacerbé?! Mais ouvre les yeux mon vieux, on n’est plus sur SV avec la chasse aux sorcières, je pense qu’ici chacun est assez grand pour se modérer. Ce que je te reproche c’est qu’à chaque fois que tu viens poster, c’est dans le but de jeter de l’huile sur le feu et franchement c’est un peu navrant.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:24

      Bah, se contenter de la victoire de Murray ne suffit pas. Une petite pique bien sentie et le plaisir n’en est que plus grand.

    • Nath 17 octobre 2010 at 12:28

      Pour la première balle de Murray, c’est chronique chez lui, elle n’est pas très régulière. Sa moyenne sur la saison est de 55%. Donc je pense que tu l’as plus souvent vu servir aussi mal que tu ne le crois, ou alors tu tombes toujours sur ses bons jours…

  16. alfred 17 octobre 2010 at 12:13

    Bravo à Murray pour sa brillante victoire!

    J’aimerais bien voir un Murray se mesurer à Federer avant une finale de GC pour définitivement conclure que le suisse lui est supérieur en GC.

    • William 17 octobre 2010 at 12:16

      2 finales perdues face au Suisse, les 2 seules qu’il ait d’ailleurs jamais atteintes, sans réussir à lui prendre un set et tout ça sur sa meilleure surface, ça ne te suffit pas ?

      • alfred 17 octobre 2010 at 12:19

        C’est juste pour écarter l’hypothèse d’un Murray qui se ramollit sous la pression. Je suppose que la pression est moindre avant la finale quoi.

        :mrgreen:

  17. Chewbacca 17 octobre 2010 at 12:16

    Bon je vais me recoucher on se revoit en 2011.

    @Ablette Man http://www.youtube.com/watch?v=h0OhRm6AnMI&feature=related

  18. alfred 17 octobre 2010 at 12:16

    Nadal a vite compris qu’il n’avait aucune chance dans ce tournoi une fois qu’il a su que Murray était dans sa moitié de tableau. Melzer lui a vraiment rendu un grand service.

  19. Sylvie 17 octobre 2010 at 12:17

    Victoire logique et méritée de Murray. Mais Federer a été en dessous de ses autres matchs. Toujours cette difficulté à enchaîner les matchs et un manque de sérénité évident sur les points clés.

    Même si ce fut un bon tournoi de rentrée, cette finale laisse un goût amer. Le score est sévère même si le match fut plus serré que ce dernier ne l’indique. On a surtout revu un Roger qui retombe dans ses travers et ça ce n’est pas terrible.

    Le H to H contre Murray et Nadal montre qu’ il y a vraiment un type de jeu qu’il déteste et qui le neutralise et l’oblige à la faute.

    • Ulysse 17 octobre 2010 at 12:23

      Match plus serré que le score ne l’indique ? J’ai pas vu çà. Es-tu sure de ne pas être influencée par ton coté FFF ? Lis les stats. Elles sont éloquentes.

      • David 17 octobre 2010 at 12:25

        Non vraiment, Murray a été pas mal inquité. mais le o sur 6 en balles de break de federer est calamiteux.

    • alfred 17 octobre 2010 at 12:29

      En fait son style de jeu tout en cadence avec une prise de balle ultra précoce a pour vocation première de faire faire des fautes directes à ses adversaires. Dès que le type en face fait peu de fautes comme Murray, Simon ou l’ancien Nadal, ça dégoupille.

      :mrgreen:

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 12:45

        Heu Alfred? On connait le même Fed là? La vocation de son jeu est de faire faire la faute à l’adversaire? Bizarre quadn même qu’il finisse avec, dans 95% de ses matchs, plus de winners que son adversaire.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:38

      Non, le match se joue sur quelques moments clés : début de match, balle de débreak mal négociées, et deux occasions de break ratées en début de seconde manche là où Murray a été bien plus réaliste.
      Murray était meilleur dans tous les domaines, je ne discute pas cela et les stats le prouvent mais le score aurait pu être plus serré si Federer avait saisi les opportunités qu’il a eues. Ce n’est pas comme si il avait eu 0 balle de break. Disons que dans l’échange ce n’était une promenade de santé pour Andy mais il avait le dessus la plupart du temps. C’est plus clair ?

  20. MarieJo 17 octobre 2010 at 12:18

    un élément que peu de monde prend en compte finalement, c’est que murray envoie pas mal de balles bombées et que dans l’ensemble je pense que cela gêne bien plus federer que les joueurs qui jouent à plat et qu’il a réussi à dominer cette semaine.

    et c’est vrai que murray a donné bien peu de points aujourd’hui, contrairement à d’autres matchs.

    fed a gagné le droit de filer une peluche à l’une de ses jumelles, ils auraient pu en prévoir 2, radins les chinois :mrgreen:
    c’est sur qu’elles auraient massacré la rolex… bon, je révise mon jugement, la peluche est moche !

  21. Marc 17 octobre 2010 at 12:18

    Score sévère qui ne reflète pas vraiment le cours du match.

    Fed mauvais qsur les balles de break.

    Je suis pour ma part inquiet quant à son service : 68% de 1ère balles, c’est très correct, mais seulement 3 aces et peu de services gagnants, et 27% de points gagnés derrière la seconde balle. OK, Murray est un super retourneur, mais le service de Fed a perdu au moins 10 à 15km/h en vitesse.

    Sinon, Murray se déplace très bien, contre super bien, mais reste très attentiste : Fed se sent obligé de faire le jeu et prend trop de risques. A l’inverse, Nadal accepte contre Murray de prendre son temps et de le faire jouer du fond du court.

    Fed y arrive mieux contre Djoko que contre Murray, car Djoko joue moins en contre que Murray, il attaque plus, d’ailleurs Fed a l’occasion de beaucoup défendre…alos qu’il n’est qu’en attaque contre Murray.

    En bref, il doit continuer à bosser avec Annacone le service…et la volée, vraiment très quelconque, lorsqu’on revoit Fed/Sampras à Wimbledon en 2001…

    Viard est toujours aussi con, il a été bien repris par Roux : dire que Fed doit aller systématiquement au filet alors qu’il a eu de multiples balles de break en attaquant du fond, c’est n’importe quoi : il s’est surtout fait trouer à plusieurs reprises par Murray au filet, et a volleyé médiocrement.

    Contrairement à l’OA où il avait été plus patient et où il n’avait pas pris le jeu à son compte systématiquement, je pense qu’il a pris trop de risques. Bref, Viard est un nul, mais cela tout le monde le sait.

    • David 17 octobre 2010 at 12:21

      D’accord avec le Viard est un con. Vivement l’an prochain qu’on ne l’entende plus celui-là. Roux était beaucoup plus mesuré juste et compétent dans ses analyses.

  22. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:19

    A noter tout de même un Murray de nouveau très bon, contreur exceptionnel même s’il n’a pas retrouvé son service. Ce Murray-là aurait probablement aussi battu Djoko.

    Il vient de battre avec ce sixième titre le record du plus grand nombre de MS engrangés sans avoir jamais remporté un GC (qui appartenait à Rios, le joueur qu’on pourrait définir comme : tu clones Murray et ensuite tu inverses tous les chromosomes).

  23. Babolat 17 octobre 2010 at 12:20

    Tiens notre ami « the true class » n’est pas venu apporter ses commentaires avisés sur le match de son poulain. A l’heure qu’il est, il doit être en train d’errer dans les rues une bouteille de Jack Daniels à la main.

    Sinon… c’est la pire raclée qu’a pris Fed depuis sa non-finale a Roland Garros 2008. Il s’était mangé un 6/2 6/3 contre Fish à Indian wells la même année. Ils ne sont pas nombreux ceux qui ont réussi à empêcher le suisse de marquer plus de 5 jeux dans un match depuis que Federer est Federer.

  24. benja 17 octobre 2010 at 12:21

    Fed peut encore gagner Bercy et Londres pour se consoler… vivement les GC de 2011.

    Andy mériterait d’en accrocher un quand meme, ce n’est pas un si mauvais bougre :-)

  25. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 12:22

    Je n’ai vu le match que par intermittences (enfants obligent). Mais jai tourvé Murray très, très bon. Quand il évolue à ce niveau, il est presque injouable à l’échange.

    Fed avait un bon niveau de jeu au premier set, mais il a gaché trop d’occasions (notamment une balle de break à 1-2 où il n’a plus qu’a conclure le point et où il rate son amorti; je pense que ca a pas mal conditionné la suite avec un Fed toujours à la poursuite dans le score). Après le break au 2ème set (où il se laisse quand même déconcentré comme un petit garçon par la petite erreur du juge de ligne), il a fait un peu n’importe quoi.

    Bravo à Murray que j’adore voir jouer lorsqu’il est à ce niveau.

  26. Marc 17 octobre 2010 at 12:32

    C’est sûr qu’il faut reconnaître que Murray a très bien joué, il se déplace très bien et contre vraiment de manière exceprionnelle, surtout en coup droit.

    Maintenant, cela marche contre Fed parce c’est un jeu qui lui convient(notamment quand le Suisse prend trop de risques) mais je pense que c’est un jeu trop timide contre un Nadal en GC, il faut qu’il joue plus vers l’avant, surtout qu’il en est capable, quand il lâche ses coups droit et revers, cela avance vite.

  27. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:32

    Tu adores voir jouer Murray Elmar ? Tu es l’homme le plus éclectique d’Europe alors.

    Murray flamboie contre les inférieurs mais joue les hypnotiseurs contre le top 10. En admettant que je m’habitue à son jeu crispant, je ne supporte de toutes façons pas son attitude et ses manières. Pourtant je suis plutôt cool, je crois que c’est le seul joueur actuel qui me fait cet effet d’ailleurs.

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:37

      N’en fais pas un Cerbère non plus Ulysse, il a progressé vers une meilleure attitude ; il aurait pu exulter du score, mais a eu le triomphe assez sobre. Roger pas gracieux, pas un regard vers son vainqueur, si c’est pas de la détestation impériale ça.

      • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:43

        Ils ont parlé à la fin et se sont même souri. Je ne crois pas à la théorie de la détestation. Federer était déçu, oui et certainement frustré de son niveau de jeu mais je ne pense pas qu’il déteste Murray ni Djokovic. Quand ils se croisent sur les courts d’entraînement ils se saluent et plaisantent ensemble, s’ils ne pouvaient pas se blairer ils s’ignoreraient.

        • alfred 17 octobre 2010 at 12:59

          « Quand ils se croisent sur les courts d’entraînement ils se saluent et plaisantent ensemble »

          Il faudra nous faire un de ces jours un article sur ces moments de bonheur. Apparemment vous les connaissez très bien. No?

          :mrgreen:

        • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:03

          Aussi bien que toi la théorie de la relativité :mrgreen:

          • alfred 17 octobre 2010 at 13:11

            C’est quoi cette théorie de la relativité? Peux-tu m’expliquer? Ai-je raté quelque chose?

        • Sylvie 17 octobre 2010 at 13:05

          Et bing !

      • Jeanne 17 octobre 2010 at 12:50

        Tant mieux. A mon impression, il y a quand même ce côté orgueilleux avec les « ptits jeunes » sauf le Manacor Red Bull. Mais normal pour un tel giga-champion de ne pas supporter les jeunes insolents

      • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:54

        Je ne pense pas que Murray ait jamais été insolent envers Federer. Il le bat, je pense que Federer n’en est pas ravi mais j’espère qu’il est suffisamment intelligent pour faire la part des choses. En tous les cas, en conférence de presse, il est très louangeur sur son jeu et sur celui de Djokovic.

      • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:00

        Il y a eu quelques passes d’armes par conf’ de presse avant l’OA 09. C’était pendant un creux de Roger, et la presse montait Murray comme un favori de l’OA, Fed avait dû recontextualiser.

        • Sylvie 17 octobre 2010 at 13:06

          Je crois surtout que la presse britannique a fait monter la sauce.

  28. Ulysse 17 octobre 2010 at 12:36

    Murray reste donc CDMO. Je pense que Federer qui lit quotidiennement 15-Love sous l’habile pseudo de Coach Kevinovitch, n’a pas résisté à la pression de la reconquête du titre.

  29. Jeanne 17 octobre 2010 at 12:56

    A Ulysse, le jeu de Murray n’est certes pas flamboyant façon casino mais il a une super palette technique et un physique ultra-costaud. Il n’y a que son coup droit que je trouve suspect et plein de coton. Finalement, j’aime bien, donc Elmar, tu n’es pas seul.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 12:58

      Moi aussi, j’aime bien bizarrement. Il m’impressionne et il a un sacré toucher, le vampirou.

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:04

      vampirou à cause des dents mal rangées ? Lendl les avait fait arranger je crois pour lisser son image

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 13:07

      Non, au retour de service, il met ses dents en avant et avec ses grandes oreilles, il ne lui manque plus que la cape. Tu regarderas

    • Jeanne 17 octobre 2010 at 13:27

      Exact ! Il a manqué à Fed de bonnes gousses d’ail à 205km/h, la ciboulette à 189, ça ne donne rien.

  30. DIANA 17 octobre 2010 at 14:49

    Bonjour à tous :)

    Décidément, n’aurais pas vu un match en live de ce tournoi :oops:

    Déçue bien sûr pour Fed, mais contente pour Murray : eh oui, il est l’héritier de Fed sur dur, car il ne faut pas s’y tromper, ce joueur a beaucoup de talent, un oeil de lynx, et un sens tactique certain. En plus d’être une muraille en défense. Car il est très difficile à breaker, même mené 15/40

    J’écrivais hier :

    « May, n’oublie pas une chose, l’adversaire est pour beaucoup dans le jeu que tu développes. Le mariage des jeux, quoi.
    Demain, Murray va se transcender, il n’est jamais aussi performant que lorsqu’il rencontre le top;
    Enfin, j’espère qu’il va nous sortir le grand jeu, for tennis’ sake »

    Et Murray a déclaré après le match :

    « I enjoy playing him, » I don’t find it easy at all. It’s incredibly difficult every time. But I love the challenge of playing against him. I don’t fear playing him. Every time I go on, I know I need to play great tennis to win against him. I don’t know if my game matches up well against his or not. But I’ve played some of my best tennis against Roger. »

    Je ne peux donc que lui souhaiter d’emporter un majeur rapidement, il le mérite largement.

  31. David 17 octobre 2010 at 14:52

    En terme de palmarès sur l’année, on a donc pour l’instant : Nadal, Federer puis Murray. Il faut que Djokovic gagne le Masters pour pouvoir passer troisième.

    • DIANA 17 octobre 2010 at 15:02

      Djokovic va vivre un sacré dilemme ,entre le Masters et la DC.

      Perso, je serais assez contente que Murray confirme ses bonnes dispositions sur dur, néanmoins, va-t-il pouvoir gérer la pression qu’on ne va pas manquer de lui coller à Londres ?.

  32. Ulysse 17 octobre 2010 at 15:17

    Nos vues sont irréconcilliables. Là où certains voient « la main » de Murray, je ne vois que le terne résultat d’un entraînement stakhanoviste pour un jeu basé sur l’usure. Djokovic pour ne citer que lui est dix fois plus brillant. Prendre le contrôle fait partie de son plan de jeu, tandis que le plan de Murray repose sur l’embuscade. La seule chose que j’admire chez lui est son déplacement.

    • DIANA 17 octobre 2010 at 15:25

      Ben écoute Ulysse, il va falloir te faire une raison, il semble que ce soit dans l’air du temps. De 2 maux, je choisis le moindre :mrgreen:

      Djokovic est plus offensif, certes, mais plus prévisible. Murray, effectivement, renvoie l’improbable. C’est aussi ça, le tennis. Enfin, le tennis actuel.

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 15:26

      Irréconcialbles, en effet.

      Djoko brillant? Je crois rêver en lisant cela. Djoko, c’est le prototype du gars hyper-solide, bon partout, mais jamais génial. Il se déplace bien, il est solide en coup droit et revers, il a une très bonne longueur de balle, un service honnête et un très bon retour. Mais de la brillance? Non, non et non!

      Murray fait tout sur un terrain. Il alterne les trajectoires, les effets, des deux côtés. Il est hallucinant en retour et en déplacement. Sans doute moins bon mentalement que Djoko. Mais en brillance, y a pas photo. Murray, c’est l’héritier de Fed dans la variété. Et c’est le joueur que j’aime le plus voir évoluer sur un court avec Nalby, juste derrière Fed.

    • Ulysse 17 octobre 2010 at 15:54

      Le plan de jeu de Murray est basé sur le pilonnage du revers de Federer en balles longues et bombées. Ça n’a rien de très varié. Il attend l’erreur, directe ou sous forme de balle courte ou qui ouvre un angle.
      Djokovic a présenté une toute autre stratégie hier, mais contre un Federer bien différent.

      • Yaya 17 octobre 2010 at 16:38

        Murray a une palette plus variée mais a décdé de se cantonner à quelques coups pouvant lui assurer la victoire. En fait il suit la jurisprudence Nadal. Nadal a montré que ça suffisait contre Federer : tout remiser et pilonner le revers en frappes bombées.

    • Yaya 17 octobre 2010 at 16:01

      Murray a le jeu le plus moche mais le plus de potentiel.
      Djokovic a un jeu plus académique, mais semble stagner.

      • DIANA 17 octobre 2010 at 16:30

        Je dirais que Djokovic a un jeu… stéréotypé :)

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 16:36

      Je ne suis pas fan des contreurs mais je trouve Murray brillant et doué. Il ne me donne pas cette impression de puissance que peut parfois donner Nadal , il est silencieux mais je le trouve plus doué que Djokovic. Bizarrement, comme Elmar, j’aime assez le voir jouer et je le trouve meilleur contre Fed ou les top players que contre de moins bons joueurs. Comme il l’a dit, il sait que contre ces joueurs là il ne peut pas être moyen. Le jeu de Federer lui convient plutôt bien car il réussit souvent des grands matchs contre lui.

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 17 octobre 2010 at 16:42

        Tu serais pas mon double féminin, à toujours être d’accord avec moi? ;)

      • Sylvie 17 octobre 2010 at 16:50

        Je ne suis pas Suisse. Et il me semble qu’on a déjà eu des points de désaccord mais je ne me souviens plus lesquels. Mais, comme toi, je ne trouve pas le jeu de Murray moche ni ennuyeux, en tous les cas pas lors de la plupart de ces matchs contre les grands joueurs.

  33. Ulysse 17 octobre 2010 at 15:41

    ITW Federer. Rien de bien révolutionnaire.
    http://www.shanghairolexmasters.com/English/news/50/481.html

    • Christian 17 octobre 2010 at 15:53

      Hello Ulysse !
      Comme tu l’écris, rien de révolutionnaire si ce n’est peut-être un Fed un peu plus fair play que lors de certaines autres conférences de presse.
      Un hommage appuyé au jeu de Murray et juste une petite mention de l’erreur d’arbitrage qui l’aurait gêné… Mais dans l’ensemble, il reconnait sa défaite et ne se montre pas hautain comme il a pu l’être en d’autres occasions.

    • Sylvie 17 octobre 2010 at 16:32

      Pas révolutionnaire mais lucide et précis dans l’analyse. Et très positif sur Murray.

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