Shanghai vidéo ou Haro sur l’hawk

By  | 18 octobre 2010 | Filed under: Regards

Un événement inattendu influença définitivement la victoire d’Andy Murray au tournoi de Shanghai ce dimanche 17 octobre 2010. Explication. Après un set de perdu, mené 2 jeux à 1, Federer reprenait l’avantage, tennistique seulement, du jeu. Mais non, balle de break, de 3 à 1 service à suivre, presque une balle de match pour Andy. Un smash limite du Suisse, remis mécaniquement, et volée gagnante. Deux jeux partout. Service Murray.

Non.

Murray avait levé la main tout en continuant à jouer dans le feu de l’action, et l’arbitre de chaise –  le Français Cédric Mourier, voilà une spécialité où nous montrons notre constance et excellence au plus haut niveau, après Dorfmann et Rebeuh à la fin XXème siècle – fit appel à l’inesthétique hawk-eye – de l’effet sonore du mot évidemment il s’entend, à dégueuler. Pour les effets de l’utilisation de cet instrument visant à vérifier de manière certaine si la balle de feutre jaune a touché, ou non, la ligne blanche, nous y reviendrons. Le règlement ne dit pas quoi faire – autoriser ou non son utilisation dans ce cas limite. C’est vrai qu’il semble long ce smash pourtant inratable de notre idole, et de son espérons-le long crépuscule. Murray a remis la balle mais a levé la main en même temps. Aucune attitude antisportive à signaler de la part de Murray sur l’action. Respect oblige. Arbitrage vidéo accordé. Faut-il blâmer l’abbé Mourier ? A-t-il commis une faute? De l’esprit ou de la lettre?

Résultat du ralenti : la balle de Federer est bonne. M. Mourier contrairement à la morale se doit de suivre le règlement. Non pas deux partout balle au centre mais Bâle de break service à suivre, à rejouer.

Roger ressert, faute du Bâlois, point Murray. 3/1 service à suivre. Et tout le monde d’entendre Cédric : « Je ne t’ai pas entendu Rogeur avec ce bruit. » Match terminé. 6/3 6/2. Que voulait dire Roger de fondamental ? Partage-t-il en substance le point de vue qui va suivre ?

L’arbitrage vidéo a, sur ce match, eu une influence décisive et négative, entraînant l’opposé de ce qu’il est censé combattre : l’injustice, l’amateurisme, la faute humaine. Son introduction il y a deux ans a ravi le monde du tennis dans sa globalité, joueurs, spectateurs, organisateurs et télévisions surtout. Moi-même également. Le hawk-eye a vengé la furie de Noah contre les arbitres de Roland-Garros, n’évoquons pas les foudres de McEnroe au risque de ne jamais revenir au sujet présent. Comment un mot si laid pouvait-il venger des hommes si beaux ? Oui je sais jusqu’ici mon raisonnement ne tient pas, il n’y en a d’ailleurs pas vraiment, ce contre-exemple n’illustrant pas la multitude d’erreurs réparées par la machine, « Pôv con » auront raison d’ajouter certains derrière leur écran ; mais il va essayer de se construire. Le raisonnement. Le fait que Murray inscrive son nom sur la liste des gagnants est insignifiant  – même pour l’histoire du tennis c’est dire – rien ne dit que Federer aurait gagné mené un set à zéro. En termes clairs, tout le monde se fout de ces chinoiseries, à part la maman d’Andy Murray, du vainqueur, du moment que l’on voit un joli spectacle. Ce qu’on a vu. Je vais arriver au fait de mon propos, la moelle substantifique, après avoir rongé l’os, le soleil revenant me rend jovial et disserte.

On s’accorde à dire dans ces colonnes et par ailleurs que l’âge d’or du tennis, le dernier du moins, s’est déroulé dans les années 1980. En adaptant mais sans les rappeler les travaux de Ph. Lejeune sur Rousseau (un prétendant au titre de GOAT comme Roger, inspirant un célèbre discours dans la salle de Jeu de paume, exactement deux-cent ans avant Michael Chang, en Juin 1789, comme quoi tout se tient finalement), on  peut dire que le véritable âge d’or du tennis est en fait son âge d’argent. Plus clairement dit, la technologie et le professionnalisme ayant fait leurs apparitions en 1968, le tennis a progressé au niveau du spectacle, et s’est démocratisé. Le deuxième âge, l’âge d’argent, est donc le véritable âge d’or. Un siècle après sa création environ.

La nostalgie des années 1980, venant même parfois de ceux qui ne les ont pas connues, vient de cette rencontre absolument merveilleuse des hommes et d’une époque. Six hommes essentiels, parti-pris assumé : McEnroe, Connors, Noah, Mecir, Cash et Leconte. Et une époque : la pleine entrée dans la modernité. Le nouveau monde, des possibilités infinies, Sardou chantant la Marseillaise à Roland, Mitterrand et Noah à Yaoundé, tout et n’importe quoi, oui on a bien rigolé. Henri Leconte commentant cet été sa banqueroute d’alors, le fait qu’on lui avait volé ses gains, résuma bien l’esprit du temps dans Panique dans l’oreillette, émission présentée par on se sait plus quel simplet recevant habituellement des Daniela Lumbroso par paquets : « On ne savait pas comment cela fonctionnait à l’époque. Rien n’était codifié. Nous étions la première génération à gagner beaucoup d’argent. Il n’y avait pas d’agent ni de véritable organisation.»

Le moment magique est là. Tout était déjà là mais par encore formaté, possible et inconnu. La technologie, l’entrainement physique et la télévision étaient déjà là. Avec les deux clowns Jimmy Arias et Aaron Krickstein, l’esprit Bolletieri n’inquiétait encore personne. Les années 1980 comme une espèce de paradis perdu, de Front populaire, Jaurès ou Léon Blum… Un peu exagéré bien sûr, mais pas totalement faux.

Peu de gens regrettent les années 1970, même si j’aurais bien aimé voir Nastase écraser Pilic (non il ne s’agit pas de Nadal contre Cilic), 6/3 6/0 6/0 dans un Central presque vide et acheté mon billet le jour même ce dimanche de juin 1973, je préfère voire 17 000 personnes dans le stade acclamer ce même Nastase. Quant aux années 1990, le règne gréco-iranien de Sampras-Agassi, beau jeu certes… mais manque d’exubérance. Un règne triste. Ils ne parviennent d’ailleurs que rarement à remplir les stades de leur triste revival. El Campin, le grand stade de Bogotá presque désert, le 20 août dernier pour leur exhibition colombienne. Moi-même présent ce jour, avec des billets offerts… absent.

La vie avant Federer, qui maintient encore en vie son sport par son jeu, le personnage colle lui bien à l’époque. Fanatisme mis à part – et je ne suis pas le dernier à être débile et à avoir dix ans d’âge mental (et heureusement encore !) quand le Suisse joue – il n’y a plus rien à part lui à se mettre sous la dent, à part Nadal qui tente de manger chaque trophée remporté.

Pour tenter de faire tenir mon raisonnement debout, et revenir à ce hawk-eye que j’encensais jusqu’à ce dimanche 14 heures, heure de Paris, si l’on ne peut choisir les hommes, on peut toujours influencer une époque. McEnroe reviendra peut-être dans longtemps, peut-être jamais, mais le règlement peut être modifié en attendant le nouveau messie. Car il s’agit bien de ça, une forme de religion, ce qui relie les hommes au sens premier. Rien de plus, ce qui nous relie tous ici par exemple. Avec des règles. On inventa le jeu décisif pour cause de trop longues retransmissions télévisuelles et personne ne songerait à revenir à voir un premier set se terminer à 20/18 et en finir avec la récupération physique des deux joueurs pour le match suivant. On a mis au point l’horloge anti-Nastase de 30 secondes entre deux points car le Roumain excédait tout le monde. Même sentence.

Eh bien c’est la même chose pour le hawk machin. Mais c’est plus grave. Qu’est-ce que McEnroe sans ses crises contre les arbitres ? La légende dit qu’il avait une acuité supérieure, que ses crises avaient une raison d’être, celle de combattre le sentiment d’injustice. Qu’est-ce que Noah sans sa fureur contre les arbitres de Roland-Garros ? En tennis comme ailleurs, l’ère explique le mystère, dissèque, analyse. Mais qui voudrait voir McEnroe à travers l’œil du hawk-eye ?  On le paye encore des fortunes pour casser des raquettes que nous achetons nous autres assez chères.

La modernité tue le mystère et la légende. Pas seulement en tennis. Fanatique de McEnroe, je pèse mes mots, au point d’être certain qu’il a eu une influence sur mon existence, se traduisant en gros par « Mieux vaut tout donner un jouer un jour un point comme lui plutôt que toute une vie comme David Ferrer. » J’imaginais bien qu’en regardant le ciel d’autres êtres humains regardaient au même endroit au même moment. Internet me permit de les rencontrer et de converser avec eux. Quelques années après, tant mieux. Mais est-ce mieux comme cela ? Faut-il tout dire, tout montrer ? Quand faut-il s’arrêter plus exactement ? Quand rentre-t-on dans l’obscénité, l’indifférence, et donc l’Ennui ?

Heureusement, il reste le débat sur qui est le plus grand de l’Histoire : Tilden, Federer, Laver ou Monfils pour respirer. Les sages de ce site d’ailleurs continuent très bien ce débat, trop compliqué pour moi, télé ou streamo-spectateur lambda je l’avoue.

Je pense finalement que Platini a raison à propos de la nécessité de  l’humaine erreur du football et de son refus de la caméra (mot plus joli déjà que hawk-eye, évoquant plus un vieux classique en noir en blanc qu’un changement de côté à Shanghai sur un  air d’AC/DC). Tout le monde a perdu un épique match de tennis ou remporté grand match de football dans la cour de l’école sur des incidents d’arbitrage. Tout le monde s’est fait volé, ou a volé une partie. Mais en est-on vraiment sûr ? On ne sait pas, mais ce sont toujours ceux-là les matchs importants. Il y a les enjeux économiques ? Ils doivent être compatibles avec la glorieuse incertitude du sport qui fait tant rire.

On pourrait dire que l’on rentre en tennis dans un âge de fer où à force de tout disséquer, expliquer, on annihile le mystère, on finit par perdre tout intérêt. Comment s’intéresser à ce qui n’a plus de mystère ? Et ce n’est pas être vieux et con (cette fois-ci peut-être), que de regretter la ballade mensuelle sur mon vélo cross (un Raleigh rouge) chez le buraliste pour découvrir les 100 ou 200 cela dépendait des mois, obéissant à une logique que je n’ai jamais pu comprendre, premiers du classement ATP.

Il ne s’agit pas de revenir aux robes de Suzanne, de regretter le revers de Françoise Durr ou de s’extasier sur les passings en revers chopés à trente kilomètres heures de Pancho Gonzalez contre Pasarell à Wimbledon, mais de raisonner sur le futur. De l’avis général, à l’exception du business du tennis pour l’instant, il y a quelque chose qui ne va pas. Quelle immense connerie de mettre 32 têtes de séries au lieu de 16 auparavant durant les tournois du Grand chelem. Exemple parmi tant d’autres qui devrait mener une réflexion globale. Absence néfaste du mystère. Pourquoi pas un tableau prédéfini où le numéro 1 rencontrerait le 128, le 2 le 127, le 3 le 126… sur des courts exclusivement couverts et toujours sur une surface identique ?

Pour en revenir à Cédric Mourier, héros de ces Tribulations d’un Chinois en Chine, excellent Bébel par ailleurs, revu hier, il a eu raison de provoquer ma petite réflexion, même s’il devrait mieux préserver le mystère à l’avenir pour que comme l’indique le titre de Roger Caillois, Des Jeux et des hommes, le mystère du jeu soit remis au goût du jour.

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396 Responses to Shanghai vidéo ou Haro sur l’hawk

  1. Jean 18 octobre 2010 at 07:35

    Un Lolo, voila qui rappelle le bon vieux temps, McEnroe en Léon Blum, ah merde, pas de Boris dans les « hommes essentiels », le tennis comme une religion… Ouf, ça fait du bien. T’as écrit ça en une demie heure je suis sûr en plus, salaud.

    Pas le temps de lire vraiment ni de commenter ce fait d’arbitrage. D’ailleurs, je ne suis pas sûr que l’on puisse qualifier un type qui oublie de fermer son micro, qui appelle Rogé Rogé et qui n’a visiblement pas pris ses responsabilités d’arbitre, à voir dans le débat qui va suivre.

    Lolo, ça rime avec McEnroe et c’est bien là l’essentiel. Merci lolo.

  2. benja 18 octobre 2010 at 07:36

    J’ai capté ton second degré… mais pitié svp, Fed perd un point à cause du Hawk-eye et on disserte directement sur le non-fondé de la machine.

    Et c’est moi qui met de l’huile sur le feu, bien sur.

    Ce match n’a en rien été faussé par ce point, un joueur du calibre de Federer ne perd pas un match sur point. Même en amateur, on apprend à se reconcentrer après une erreur de jugement de son adversaire (ou une tricherie volontaire dans certains cas, hélas).

    Ici, ils ont la chance d’avoir 9 arbitres autour d’eux plus la vidéo.
    Alors, il faut pouvoir accepter une erreur de temps en temps même si elle fait mal aux fans.

    On a tous la nostalgie des anciennes légendes mais le temps passe, il faut s’y faire, même si la transisition est douloureuse parfois, souvent.

    A propos de légendes tu as bien fait de préciser ton parti pris car on n’a en effet pas les mêmes repères à part Mac et Jimbo bien entendu.

    Les balles fusent à plus de 220 km/h, il est otu à fait logique qu’on utilise la machine même si la réglementation à ses limites comme on l’a vu hier. Mais il y a eu beaucoup plus d’injustice avant que le Hawk-Eye arrive.
    J’ai le souvenir de Lendl ne voulant plus jouer après une balle étant certain de ce qu’il avait vu. Le responsable du tournoi avait du descendre sur le court. et la vidéo donnait nettement raison à Yvan.
    Il a tout de même perdu le point…

    On a exactement le même débat pour l’instant avec le foot.
    Pas de vidéo!! Pas de vidéo!!

    Ok, mais alors on accepte que l’Angleterre gagne la coupe du Monde 66 via un but imaginaire et que la coupe du Monde 2010 soit celle des erreurs d’arbitrage.

    On devrait remettre un ruban ou une corde à l’arrivée des courses au J.O. et chronometrer à la main.

    Et filmer en noir et blanc….

  3. Kristian 18 octobre 2010 at 07:56

    Rigolo tout ca.. Toute une tartine pour nous refaire un « c’etait mieux avant » et s’en prendre a ce malheureux oeuil de faucon.. (d’ailleurs je te recommande d’utiliser notre bonne vieille langue, tu ecris si bien « jeu decisif »)

    Ca va dans tous les sens, ca n’a aucun sens, et c’est ca qui est bien.

  4. Robin des bois 18 octobre 2010 at 08:48

    A ce sujet, voici la vérité en utube à 6’50″ :
    http://www.youtube.com/user/gutilis1#p/u/3/Xr4GYT8b7ao

    Pour les amateurs, voici aussi le match intégral en 9 parties :
    http://www.youtube.com/user/gutilis1#g/u

    • Robin des bois 18 octobre 2010 at 09:04

      Autant que je puisse en juger :
      - Murray ne lève pas la main après avoir relancé la volée liftée ligne de Federer
      - Juste avant le smash de Federer, il y a un late call du juge de ligne : ce n’est qu’à ce moment que Murray lève la main (plutôt pour signaler l’out call que pour challenger la volée liftée limite ligne de Roger)
      - Federer s’est aussi plaint à Mourier que les juges de lignes ne criaient pas assez fort, ça peut expliquer que Murray ait ici signalé l’out call que Roger pouvait n’avoir pas entendu

  5. Renshaw 18 octobre 2010 at 09:01

    Article intéressant. Cependant, le passage sur les années 90 est évidemment du second degré, du moins je le suppose. Comme il a été écrit, l’exhibition s’est jouée…en Colombie, pays où le tennis n’intéresse pas grand monde. Logique que le public ne suive pas.

    Ensuite, l’ATP est en train de payer son invraisemblable mise en avant d’un seul joueur qui, on le sait tous, ne sera pas éternel. Le public étant naturellement « fainéant », il se tourne vers celui vers qui il « faut » se tourner, comme Yannick Noah dans la chanson ou Marc Lévy dans la littérature. Le public n’est pas capable d’apprécier le tennis offensif d’un Llodra, parce qu’on ne lui a pas dit combien ce tennis était flamboyant, presque artistique tant les serveurs-volleyeurs déploient leurs ailes (hommage à Edberg, Sampras et Rafter). Alors, pour dynamiser un peu le tennis, on introduit la vidéo.

    L’usage de la vidéo est intelligemment fait je trouve mais, comme tout dispositif, il y a un revers à la médaille. Les coups de gueule devenus légendaire de McEnroe et du regretté Safin n’ont plus leur raison d’être puisque la vidéo sonne comme un juge de paix. Cependant, la société devenant de plus en plus consensuelle, n’aurait-il pas été invivable d’avoir un McEnroe dans la société des années 2000 ? Il est demandé aujourd’hui aux joueurs d’adopter une attitude exemplaire, leurs faits et gestes sont analysés, disséqués, torturés et la moindre incartade est clouée au piloris. La société moderne n’aime pas les joueurs qui sortent du chemin, preuve en est avec l’impopulaire Marcelo Rios au jeu pourtant si plaisant ou le fantasque Andrew Ilie peu connu.

    Le tennis est passé, comme je le craignais, du côté du business au détriment du sport. Il met en avant la performance, les records, fait des choix en fonction de l’intérêt financier plutôt que sportif (la programmation à Shanghaï où on privilégie le top 4, laissant les autres joueurs se débrouiller sous la pluie). C’est ainsi et on ne peut pas faire grand chose. Je rêve aussi de voir le n°1 mondial jouer sur le court n°18 à Roland Garros à l’espace réduit où on entend la moindre remarque du public contrairement au Court Central qui préserve une certaine solennité.

    Et si l’ATP commençait par ça ? Redonner une vraie chance à chaque joueur, quelque soit son classement ? Et si l’ATP forçait le public à apprendre à connaître d’autres joueurs que les éternels Federer et Nadal ? Et si le tennis redevenait un sport ?

    • Yaya 18 octobre 2010 at 09:58

      vaste fumisterie : « l’ATP est en train de payer son invraisemblable mise en avant d’un seul joueur qui, on le sait tous, ne sera pas éternel »

      Tu n’aimes pas Federer, et cela t’amène à insinuer.

      l’ATP fait du suivisme : si le tennis est dominé par un joueur elle le mettra en avant, si le tennis est dominé par 4 joueurs, elle les mettra en avant. L’ATP adapte sa stratégie de communication aux forces en présence du moment.

      C’est donc aux autres joueurs de faire leur boulot et de se mettre au niveau des 4 premiers. Pourtant cela en prenait le chemin en 2009 avec Soderling, Del Potro et Davydenko.

      Le problème du tennis ce n’est pas d’être passé à 32 têtes de séries, mais c’est avant tout le matériel et l’uniformisation des surfaces.

  6. Yaya 18 octobre 2010 at 11:13

    Pour en revenir à l’article, il ne faut pas supprimer le hawk eye. Il a été introduit pour éviter les injustices. Il donne de bons résultats bien qu’il ne soit pas infaillible.

    l’arbitrage video a du avoir une influence sur le match d’hier car Federer était déjà sur la corde raide et que cela a définitivement fait pencher la balance en faveur de Murray.

  7. Le concombre masqué 18 octobre 2010 at 11:18

    Vous le saviez, vous, que Fed jouerait à Stockholm??
    Il a décidé ça quand??

    C’est encore un coup de pognontoutpuissant, ou il veut vraiment prendre des points sur la fin d’année?

    Ca l’intéresse vraiment de finir n°2? Pour l’OA peut-être?

    parce qua shanghai stockholm…c’était plus facile de faire pekin/shanghai quand même, et y’avait plus d epoints à prendre…

    • Sylvie 18 octobre 2010 at 11:37

      Oui, il l’a ajouté à son calendrier. Moi aussi ça me parait chargé mais je crois qu’il avait une dette morale envers les organisateurs pour avoir déclaré forfait il y a deux ans.

    • Guillaume 18 octobre 2010 at 11:45

      Mouaip. Il me semble que c’est une promesse qu’il a fait à Bjorkman et Johansson, suite à son forfait de dernière minute il y a deux ans.

    • Renshaw 18 octobre 2010 at 11:50

      Les joueurs peuvent aussi faire des choix par plaisir et non systématiquement dictés par une logique comptable ou commerciale ;-).
      En plus, je ne pense pas que sa place de n°2 mondiale soit menacée. Djokovic a 1900 points à défendre contre 710 pour Roger, je ne m’inquiète donc pas trop pour ce dernier.

  8. Sylvie 18 octobre 2010 at 11:40

    Article intéressant Lionel qui pose pleinde questions intéressantes. J’espère avoir le temps d’y revenir plus tard. Je trouve le Hawk eye plutôt positif mais dommage que tous les courts n’en bénéficient pas.

    En revanche ton idée de faire s’affronter les 1 et 2 ou 3 dés le deuxième tour d’un tournoi ne me séduit pas. Dans toutes les compétitions, il faut une montée en puissance et un suspens. Ne serait-ce que pour le public qui a payé son billet et pour l’intérêt du sport. Sinon seuls les afficionados vont suivre et encore.

  9. Guillaume 18 octobre 2010 at 11:57

    Du made in Lionel ; c’est dense, fouillis, ça part dans tous les sens, l’intro n’est même rien d’autre qu’un prétexte, mais on est ravi de se retrouver ballotté là-dedans. Et tout particulièrement dans celui-là, d’ailleurs.

    Même vu de loin, assez d’accord avec cette définition d’une espèce d’équilibre idéal atteint dans les 80′s ; l’argent est arrivé, sans avoir encore eu le temps d’imposer ses diktats.

    Beaucoup de sports ont d’ailleurs atteint cette balance dans les 80′s, je crois (le vélo, la F1, la moto même ?).

    Si on s’en tient à l’humain, on constate aujourd’hui deux évolutions importantes par rapport au tennis des années 80 : les joueurs sont devenus des produits sans trop de personnalité, et le niveau de jeu n’en finit plus d’augmenter aux tréfonds du classement. J’étais à Rennes la semaine dernière, et ce qui est frappant c’est que pour des joueurs classés entre la 100e et la 200e place mondiale, y’a pas ça sait jouer au tennis, et bien encore. Le système actuel est d’une densité effarante, presque abominable quand on voit ce que certains peuvent produire et que malgré tout ils ne parviennent pas à s’extirper du circuit satellite.

    Quelqu’un au-dessus parlait de la com’ de l’ATP qui se borne à deux joueurs : d’accord aussi là-dessus. Je n’ai jamais compris, d’ailleurs, comment des gens pouvaient recevoir un salaire pour faire preuve d’aussi peu d’imagination. Ils ont trouvé les bons chevaux, et roule Simone, on mise tout sur eux sans la moindre anticipation. Et tant pis si ce parti pris, payant aujourd’hui, risque d’être casse-gueule demain.

  10. Cédric D 18 octobre 2010 at 12:09

    Bonjour à tous,
    Juste une précision concernant cet incident d’arbitrage, et ce que l’article ne dit pas il me semble.
    En fait, le juge de ligne a annoncé timidement la balle out, confirmé par le juge de chaise. C’était donc à Federer de demander le challenge, ce qu’il a fait. Murray n’a fait que lever le bras (croyant la balle trop longue) en même temps que l’annonce du juge de ligne.
    -> C’est donc Federer qui a demandé le challenge car il pensait (à raison finalement) que la balle était bonne.

    Murray ne peut pas avoir demandé le challenge car si tel avait été le cas, il aurait perdu le point et le jeu.
    Pour l’explication, quand un joueur demande un challenge en cours d’échange, il prend le risque de perdre le point si jamais il « challenge » à tord.

  11. Antoine 18 octobre 2010 at 12:23

    Excellente idée que cet article sur l’oeil d’aigle dans lequel je me suis un peu perdu tant les digressions sont nombreuses.

    Je n’ai pas vu ce point m’étant absenté un instant et ne ferai donc pas de commentaire dessus sinon pour dire ou rappeller que la règle veut que si l’on challenge une décision durant un écanhe, il faut le faire immédiatement et stopper de jouer. La règle précise que pour ce qui est du service, le relanceur peut quand même retourner et challenger la décision mais cela ne vaut que pour le retour de service.

    En ce qui concerne l’oeil d’aigle, j’aime bien la machine mais pas la façon dont elle est utilisée. Ce qui me parait intéressant, c’est qu’elle donne plein d’informations utiles pour le téléspectateur par exemple lorsque vendredi, elle montrait en cours de match que Federer avait frappé trois fois sur quatre sur le revers de Djoko. Elle donne également les vitesses de balles, des reconstitutions de point d’impact au service, au retour, permet des comparaisons avec d’autres matchs, bref toute une série de choses qui devraient être assez utile pour un entraîneur.

    Les limites de la machine résident essentiellement dans l’utilisation qui en est faite, c’est à dire d’aide à l’arbitrage.

    D’abord, il ne faut pas s’imaginer que l’oeil d’aigle est infaillible. D’ailleurs, le constructeur donne lui même une marge de 2 ou 3 mm, marge qui suppose de surcroit que la machine soit parfaitement réglée sur le court car il n’y en a pas deux pareils car il est très difficile de faire un court de tennis pércis à 1 mm près. Par ailleurs, la reconstitution de l’impact ne résulte pas d’une analyse de l’image, mais d’un calcul de la machine qui suppose, compte tenu des caratéristiques de la balle (vitesse, hauteur) que l’impact de la balle prend telle ou telle forme, généralement un ovale plus ou moins long. Beaucoup de parmètres ne sont pas pris en compte. C’est pourquoi quand la machine dit que la balle a mordu la ligne de deux milimètres, il est possible que tel ait bien été le cas mais il est possible que ce ne soit pas le cas, surtout si le terrain lui même n’est pas parfait comme sur herbe (V. sur le site de hawkeye un point de la finale 2007 de Wimbledon ou l’on est très fortement tenté de donner raison à Federer contre la machine). La machine peut donc très bien se tromper sur les balles qui ne font qu’effleurer la ligne. Pour les autres, elle ne se trompe pas et permet donc d’éviter quelques erreurs d’arbitrage. Elle ne permet pas d’éviter les cas ou les joueurs continuent à jouer alors qu’il y avait une balle out qui n’a pas été annoncée comme telle.

    La machine permet donc d’éviter quelques fautes d’arbitrage mais c’est loin d’être la majorité des cas: la proportion de challenge qui se révèle fondés est comprise entre 20 et 35% selon les tournois. Dans la grande majorité des cas, on a donc interrompu le jeu alors que la décision était bonne et le joueur qui le fait, parfois délibéremment, n’est pas sanctionné.

    Je trouve excessif de donner trois challenges par set aux joueurs et d’ailleurs, ils n’utilisent heureusement généralement pas la totalité de leur quota. Un seul challlenge par set ma paraitrait largement suffisant d’autant que les fautes d’arbitrage sont devenues peu férquentes avec la professionalisation des arbitres.

    Je me demande d’ailleurs s’il ne faudrait pas interdire les challenge purement et simplement et réserver l’usage de la machine à la seul innitiative de l’arbitre mais il parait difficile de revenir sur ce droit désormais acquis.

    Un autre façon de limiter l’abus des challenge serait de sanctionner celui qui a challengé à tort, ce qui est le cas le plus courant. Au deuxième ou troisème challenge incorrect, le joueur prendrait un point de pénalité.

    Enfin, la machine ne présente guère d’intérêt sur terre battue puisque la balle laisse une trace. Elle crée de fortes inégalités également puisqu’elle n’est employée que sur les courts prinicpaux en raison de son coût.

    On n’a donc pas besoin du hawkeye pour arbitrer, ce d’autant moins que compte tenu du nombre de points joués, ce n’est pas une ou deux fautes d’arbitrage qui changent le résulat d’un match et que les fautes finissent toujours statitiquement par être réparties équitablement sauf à s’imaginer, ce qui serait délirant, que les arbitres de l’ATP auraient décidés de se liguer contre un joueur en particulier.

    Bref, j’aime bien la machine mais je n’aime pas la déresponsabilisation infantile des arbitres…

    • MarieJo 18 octobre 2010 at 14:53

      je vais sans doute pinailler pour pas grand chose, mais le hawkeye, c’est l’œil de faucon, cher antoine… autrement on dirait eagle eye ;)

  12. karim 18 octobre 2010 at 12:26

    Comme souvent avec les articles de Lionel, c’est avec les commentaires que je comprendrai l’article finalement. Comme s’il écrivait à deux mains,sans concertation aucune entre elles. On dirait ces paquets de pâtes pour enfants en forme de lettres de l’alphabet, et qu’on aurait jetées par terre en espérant qu’elles forment des phrases spontanément. Je t’ai toujours dit de ne pas écrire sous influence si tu veux que j’aie une chance de te saisir, mon QI est de 28 pour rappel.

    Pour en revenir au match d’hier que j’ai eu la chance (?) de pouvoir regarder en quasi-intégralité, Murray était juste deux classes au-dessus et Fed n’avait aucun moyen à opposer. C’est un score sévère mais logique entre un Murray qui a livré par séquences son meilleur tennis possible, et un Fed moyen. Pas totalement à la rue, ni réellement inspiré. Un Fed de première semaine en GC. Bilan, contre un des rares adversaires à réellement avoir la clé de son jeu, ça fait une tannée à l’arrivée.

    En revers l’Ecossais a été inhumain, sa longueur de balle, sa métronomie, et ses accélérations foudroyantes pour violer le rythme, c’était fort. Il a planté Fed plusieurs fois. Côté couverture de terrain, contre, et retours, il a frolé la perfection. Rien à opposer. Il aurait fallu un Fed en lévitation… pour reproduire le match du Masters en 2008, donc pour voir Fed peut-être perdre au finish encore.

    Murray a vraiment un jeu qui le met au supplice. Il n’a pas la puissance pour désosser Andy, et sa vitesse ne le gêne pas. Murray ne sert pas beaucoup de premières mais c’est 20km/h au-dessus de Fed, et il fait le point dans plus de 80% des cas. Et faire un point sur quatre sur sa seconde pour Fed, c’est dire la faiblesse de l’engagement par rapport au relanceur.

    Bref il n’y avait pas photo. L’OA est un peu le miroir aux alouettes, il fait oublier que l’impuissance de Fed hier face à Murray est tout sauf une nouveauté. Jamais dans telles proportions c’est vrai, vu que l’un était moyen et l’auter au sommet, mais il a vraiment le jeu pour neutraliser Federer.

    • Jeanne 18 octobre 2010 at 13:08

      Tout à fait d’accord avec toi, Maître. Mais ces vérités que tu énonces sont pour l’instant caractéristiques des MS et pas des GC donc pour l’instant pas des vérités absolues.

      Murray n’a jamais réussi pour l’instant à franchir le cap mental (et physique) qui lui permettrait des résultats équivalents en GC. Le jour où ce sera le cas, tous les autres auront du souci à se faire (sauf à RG). Seul un joueur type shotmaker non épandeur pourrait alors percer la muraille ou bien un métronome agressif de fond de court.

    • karim 18 octobre 2010 at 13:28

      Murray depuis deux ans est le plus fort en M1000 sur dur, à l’extérieur notamment, c’est en tout cas le plus régulier je pense. Six titres.

      Pour moi une défaite est une défaite, et les compétiteurs dans l’élite veulent remporter chaque match qui les oppose et s’en donnent les moyens. le H2H ça compte, c’est un peu la dictature des chiffres. Au soir de ce match hier, je doute que Fed ait à l’esprit le fait qu’il ait torché Murray en GC facilement. Son problème immédiat est qu’il a perdu encore face à lui.

      Pour Murray le problème en GC c’est d’arriver à passer outre et continuer à penser que son tour viendra, sinon à trop vite l’avoir catalogué comme loser de GC, on finira par le convaincre lui-même et lui donner des soucis qu’il n’avait pas.

      Il a un jeu un peu insoluble pour Fed, comme Nadal. Il les a battus souvent tous les deux, mais dans l’absolu il est fort dérangé contre eux. S’il avait croisé un très bon Gilles Simon plus souvent, ça aurait donné des stats peut-être étonnantes.

      Ce qui lui réussi ce sont les joueurs qui frappent fort et à plat, en rythme, si possible pas en totale lévitation façon Sod à RG ou Berdych à Wimbledon, voire JMDP à USO. Dans ces cas ils sont intouchables. Mais en temps normal, il s’accomode bien des joueurs prévisibles et stéréotypés qui cherchent à faire le jeu. Il les manipule, les fait jouer, parfois déjouer, les déborde, ralentit, accélère. ça ne vous rappelle rien?

    • MarieJo 18 octobre 2010 at 15:24

      kaaaaaaaaariiiiimmm ! enfin reviendu :)

    • Sylvie 18 octobre 2010 at 20:09

      Excellente analyse. A l’AO Federer avait été impérial, réussissant tout et Murray peut-être bloqué par l’enjeu. Contre l’Ecossais, Fed doit être au top et espérer un Murray avec quelques failles car, il a effectivement le jeu pour le gêner, comme Nadal. Mais ça, on le savait déjà. Hier l’écart de niveau entre les deux, l’un au top et l’autre moyen a plombé le score. Reste que l’OA fut un grand match de Federer.

      • Diana 18 octobre 2010 at 20:31

        coucou Sylvie :)

        Tout à fait d’accord avec toi, le meilleur match de Fed en 2010, tout y était. Et pour moi, le meilleur match de l’année tout court :)

        J’espère pour Murray qu’il franchira le cap en GC, c’est tout le mal que je peux lui souhaiter. A l’AO ou à l’US, il a toutes ses chances.

  13. Robin des bois 18 octobre 2010 at 12:39

    Sur le fond il me semble que l’arbitraire de l’arbitre – si je puis m’exprimer ainsi – n’a pas totalement disparu après l’adoption tennistique du hawk-eye :
    - l’umpire choisit d’accorder ou pas à un joueur la possibilité de challenger
    - il choisit, de façon absolument capitale et sur sa seule intime conviction, si le point est à rejouer ou pas
    - il choisit aussi, de façon plus ou moins « généreuse », d’overruler ses juges de lignes (quitte à être lui même overrulé par le challenge vidéo d’un des deux joueurs)

    Que les nostalgiques se rassurent donc : l’arbitraire n’ayant pas disparu, il nous reste l’espoir de préserver les heureuses injustices qui nous permettent de si bien refaire les matches ;)

    Au passage, j’aimerais tordre le cou à une réflexion trop souvent faite à mon goût par certains commentateurs, suivant laquelle l’arbitre de chaise devrait savoir faire preuve de courage en overrulant régulièrement ses juges de lignes plutôt que de se sentir « lâchement » couvert par le hawk-eye des joueurs.

    Pour moi, un overrule infondé est une décision bien pire qu’une absence infondée d’overrule :
    - une absence d’overrule, fût-elle à tort, c’est tout bêtement laisser les juges de lignes faire leur job, la décision de l’umpire est donc neutre
    - au contraire, un overrule infondé est carrément une faute de l’arbitre de chaise, sa décision est donc négative

  14. Jeanne 18 octobre 2010 at 12:51

    Etonnante mais savoureuse bouillie verbale, voilà un auteur intéressant qui se révèle.

    J’ai une suggestion au(x) webmestre(s)
    En cliquant sur le prénom d’un posteur, serait-il possible de donner accès aux articles qu’il a écrits ?

    Merci

    • Guillaume 18 octobre 2010 at 13:43

      Hélas, pas cette possibilité bien pratique sous ce thème WordPress.

      Si tu veux te familiariser avec « l’animal » Lionel :

      http://www.15-lovetennis.com/?p=1580

    • Jeanne 18 octobre 2010 at 18:39

      Merci Guillaume, j’avais loupé cet article, étant venue sur 15 LT bien plus tard. Dommage pour WordPress (d’autant que le petit moteur de recherche m’a l’air bien paresseux)

    • Jeanne 18 octobre 2010 at 18:44

      Par exemple, si je tape « Karim » (sans les guillemets) dans le moteur de recherche qui se trouve juste sous le calendrier de publication des articles, j’ai 23 résultats pas particulièrement pertinents

    • Jean 18 octobre 2010 at 19:00

      Pour le coup, c’est plutôt une lectrice qui se révèle : http://www.sportvox.fr/auteur.php3?id_auteur=18563

  15. Sylvie 18 octobre 2010 at 12:57

    Bon, j’ai lu plus attentivement le texte de lionel que je trouve brillant, bourré d’humour et de références mais dont le fond ne me convainct toujours pas. En quoi cette erreur d’arbitrage remet-elle en cause le hawk-eye ? Je ne vois pas. C’est la décision prise par l’arbitre qui est à remettre en cause et encore, à priori, elle fut juste. Federer a dit, en conférence de presse, avoir été frustré car il n’avait pas entendu l’annonce faute du juge de ligne et qu’il et toujours très dur de rejouer une balle de break qu’on a pensé avoir sauvé, surtout mené un set à rien et face à Murray. Il ne me semble pas qu’il ait remis en cause la décision de Mourier.

    De toutes façons le match ne se joue pas là et des erreurs il y en a eu avant l’invention de la machine. le hawk-eye peut réduire les injustices ou du moins le sentiment d’injustice, mais, comme dit plus haut le système n’est pas parfait et il ne faut pas en attendre des miracles.

    Après, doit-on regretter les colères épiques de Johnny mac auprès des arbitres ? Question de goût et d’appréciation même si j’adorais ce joueur.

  16. Le concombre masqué 18 octobre 2010 at 13:35

    @Karim

    Le retour du trublion vert!

    Si tu veux pour 2011, je peux m’engager à ne pas publier de « slam wars », puisqu’au premier volet, tu t’es choppé une hernie discale et au deuxième une avalanche de taf et/ou autre incident inconnu des services légumineux anonymes…

    Serais-je l’arme anti-gurillera, après en avoir été le déclencheur?

    • karim 18 octobre 2010 at 14:01

      Je sors du Valhalla je te jure. Mais bon, toujours vert, comme toi con-combre. T’as brossé ton costume pour la remise du premier con-com d’or à la fin de l’année? j’avais parlé du concept une fois.

      • Le concombre masqué 18 octobre 2010 at 14:17

        Serieux? Pourtant j’ai pas forcé là, juste une constatation…

        J’avais guetté un com de jedi à chque épisode, et quand la bise fût venue je n’ai vu que le ciel qui rougeoit, et la Terre qui verdoit tant qu’elle est bleue comme une orange…

        T’as eu le temps de jeter un coup d’oeil?

      • karim 18 octobre 2010 at 15:41

        Je n’ai lu que peu de coms en un petit mois d’absence, mais je me suis au moins tapé les articles, fut-ce en diagonale seulement pour certains.

  17. Antoine 18 octobre 2010 at 14:20

    Tout à fait d’accord avec ce qu’écrit Karim plus haut sur le match d’hier et plus généralement sur leurs autres matchs également. De la part de quelqu’un qui déteste- ou détestait- le jeu de Murray, c’est plutôt élogieux !

    Juste un truc à Robin des bois: si le joueur a demandé un challenge immédiatement (et qu’il en a encore dans sa besace au moins un), l’arbitre n’a pas de pouvoir d’appréciation et doit accorder le challenge.

    Un mot aussi sur les erreurs d’arbitrage: une erreur n’est pas une injustice faite à un joueur. Ce qui constituerait une injustice serait de prendre une décision que l’arbitre sait être erronée dans le but de nuire à un joueur ou d’en avantager un autre. Cela n’existe pas. Un arbitre professionnel qui se livrerait à ce petit jeu ne resterait pas longtemps arbitre. Les erreurs arrivent, et certainement moins que du temps ou les arbitres étaient amateurs, mais ce ne sont pas plus des injustices que les balles let..

    Un point ne décide pas-ou presque jamais-du sort d’un match de tennis et c’est pourquoi l’apport du hawkeye est très limité. Cela n’a pas grand chose à voir avec le foot ou refuser un penalty bien réel, ou en accorder un alors qu’il n’y avait pas faute, ou ne pas valider un but qui est bien rentré est une erreur dont les conséquences potentielles sont beaucoup plus graves et ou l’apport de l’électronique, sous ue forme ou sous une autre serait fort bienvenu.

    Au tennis, cet apport est très faible et donne lieu à des abus qui me paraissent plus importants que le gain que l’on peut en tirer. A tout le moins, il faudrait modifier les règles pour éviter un usage abusif des challenges.

  18. Lionel 18 octobre 2010 at 14:21

    La bonne nouvelle c est que ca a reveille Karim absent depuis le dernier coup d etat. Et c est deja beaucoup. La Presence africaine.

    • karim 18 octobre 2010 at 15:44

      Lionel en-dessous de 25 mots je te saisis, ça va. Plus long j’ai du mal. Where are you these days oiseau migrateur attiré par les trous-du-cul mondesques?

      • Lionel 18 octobre 2010 at 16:06

        İstanbul, c est pas Byzance. 15 M d habs, moins drole que Conakry. Le pire, Federer a meme pas prevu de venir. Faut bien payer le loyer.

  19. MarieJo 18 octobre 2010 at 15:21

    je suis assez d’accord pour dire que le hawkeye apporte peu, c’est un gadget pour les fans cela place le spectateur en lieu et place du juge, une injustice pour ceux qui jouent sur des courts qui en sont dépourvus et qui se font parfois léser, un truc à double tranchant pour les juges et arbitres.
    se faire « overuler » par le hawkeye n’est pas très glorieux, et peu laisser penser au joueur qu’il a à faire à une arbitre faible ou moyennement efficace. On voit bien certains joueurs abuser du truc s’ils ne sentent pas l’arbitre.

    et il est très clair, que de nombreux joueurs, du premier au dernier (je mets tout le monde dans le même sac) abusent parfois du hawkeye :
    pour se ressaisir ou se reconcentrer, se donner du temps supplémentaire de récupération, faire attendre l’adversaire, ou simplement espérer que les petites failles du système leur donnent raison alors qu’ils sont plus proches d’avoir tort !
    ça me rappelle un coup de safin qui s’étant pris un retour gagnant dans un tournoi lambda et avait décidé de faire appel au hawkeye des fois que son service soit out, et qu’il ait ainsi une 2è chance de rejouer un point qu’il venait de perdre !
    sacré marat ! comme quoi c’est pas le hawkeye qui aurait pu ramollir son fichu caractère :)

    j’imagine bien mcenroe insulter l’incompétence de l’engin ou demander l’intervention du technicien, exiger qu’il refasse les calculs, s’il en avait eu un à sa disposition à son époque :) je pense que ce bon vieux mac aurait trouvé la parade pour faire exploser « you cannot be serious » !

    • Antoine 18 octobre 2010 at 16:20

      Mc aurait certainement pété les capteurs à coup de raquette !

  20. Marque 18 octobre 2010 at 16:41

    Comme je comprends rien à la prose de Lionel (je sens bien qu’il y a un truc stylistique recherché et érudit derrière le salmigondis à la limite du foutage de gueule, mais j’y entraves que dalle) et que le Hawk eye n’est qu’un gadget anti-Mc Enroe , complètement inutile puisque :
    1) Mc ne joue plus depuis des decennies et que personne ne l’a remplacé
    2) Mc aurait de toute façon explosé la bécane à grand coup de raquette s’il en avait eu envie
    Au mieux, ca fait passer le juge de ligne pour un con, et c’est toujours rigolo de voir sa tronche en gros plan quand la machine le contredit

    Je viens juste de me rendre compte que del Potro , en perdant ses points de la MC, allait retomber au delà de la 250e place, et, aussi doué soit il, ca va quand même être trés dur pour lui en 2011
    Même en retrouvant rapidement un assez bon niveau(genre top 50-30 à la Nalbide), il va pas avoir des WC sur tous les gros tournois. S’il doit repasser par les qualif pour jouer des challengers, ca va être même tres trés trés dur!

    • Renshaw 18 octobre 2010 at 16:50

      Si Del Potro a fait la demande d’un classement protégé (normalement il y a droit), alors il aura la possibilité de disputer 9 tournois avec un statut protégé (les wild cards accordées ne rentrent pas dans les 9) si on suit la logique du règlement de l’ATP. Pour l’instant il me semble qu’il a bénéficié d’une invitation pour les deux tournois auxquels il a participé depuis son retour.

      • Marque 18 octobre 2010 at 17:07

        Pour l’instant, il est encore dans le top 40, il a donc accés à tous les tournois sans avoir besoin de WC ou de passer par les qualifs

  21. Christian 18 octobre 2010 at 16:45

    Bon, je vais avoir du mal à être en désaccord avec toi Lionel, puisque j’avais dit ailleurs à peu près la même chose dans un article qui s’appelait « Show froid » (qui a crié à la l’auto-publicité ?).
    Il y a comme souvent du très bon dans ta prose, et aussi – pardonne-moi – un peu de verbiage inutile. Le prof noterait dans la marge: « Vous avez incontestablement du talent et des idées, mais vous devriez gagner en simplicité en n’oubliant jamais qu’on écrit d’abord pour être lu, et compris ».
    Après, libre à toi de dire que tes lecteurs ont un QI d’huître, ce que je reconnais bien volontiers en ce qui me concerne.

    Il est fou ce Lionel!

    • karim 18 octobre 2010 at 16:59

      La technique de Lio: il écrit les phrases paires, puis le lendemain les phrases impaires. Et ensuite il brasse le tout et bat comme un jeu de cartes. Quans il a l’assurance qu’aucun non dopé ne pourra comprendre, il publie.

    • Christian 18 octobre 2010 at 17:14

      T’as la gnak, pour ton retour, Karim ! C’était comment, l’Antartique ?

      Tu sais que je t’en veux un peu de ton absence ? Elle a commencé pile le jour où je me suis à nouveau commis sur le site ! Et moi qui attendais tes commentaires avec impatience…

      • karim 18 octobre 2010 at 23:04

        j’ai mis un marque-page sur deux papiers, le tien et celui de Jean. Je me suis promis d’y revenir.

      • Jeanne 19 octobre 2010 at 00:59

        Tu remarqueras qu’il ne te répond pas sur l’Antarctique. Qui peut dire ce qui s’est finalement passé entre Franck-V et l’excellent nain verdoyant ? Je veux la vérité et je ne suis pas la seule.

        • karim 19 octobre 2010 at 09:38

          A l’heure qu’il est il sert de nourriture aux poissons de l’océan glacial antarctique, qui comme chacun le sait sont surgelés et pannés.

          • Sylvie 19 octobre 2010 at 09:40

            Vengance !!!

          • Sylvie 19 octobre 2010 at 09:42

            La vengance est pire que la vengeance, je te préviens.

          • Diana 19 octobre 2010 at 10:00

            Coucou Karim,

            Toi qui a l’air de savoir, il est où Franckie ?
            Car la théorie du « bouffé par les poissons » ne me convient pas. Mais pas du tout.
            Quand Franckie n’est pas là, 15 perd une partie de son âme :oops:

        • Jean 19 octobre 2010 at 10:06

          Pauvre Franckinou. Sur un article comme ça, je suis sûr qu’il aurait rappelé qu’avec le HawkBigBrotherEye, pas de fair-play, pas de gentlemen, pas de ménage à trois. Juste une sentence, nette, indiscutable, venue du ciel. La traçabilité de la baballe. « La balle est bonne si elle touche la ligne sur 1% de sa surface ». 1%. Bande de cons. L’informatique, mode in, mode out, la porte ouverte ou fermée. Le HawkEye, peanut en comparaison des caméras de surveillance, flashs…

          Pour Francky O’Hara, le WilouEye, une technologie made in Valhalla : http://www.ina.fr/fictions-et-animations/theatre/video/I05276512/la-sportivite-de-mats-wilander.fr.html

          Super post, Sam, c’est ça, McEnroe savait, Rogé la ferme.

  22. Ulysse 18 octobre 2010 at 17:17

    **** FLASH WOAT ******** FLASH WOAT ******** FLASH WOAT ****
    Le mystère du modèle économique de la carrière d’Alexei Filenkov rebondit. Le Russe a passé un tour au Future du Burundi en septembre, son premier match gagné en tournoi depuis 52 semaines ce qui lui permet de rester in extremis da

    • Antoine 18 octobre 2010 at 18:46

      C’est magnifique ! mais depuis il a perdu quatre fois au premier tour et son classement est tombé à 1420ème place…Un peu plus de 3 000$ de gains cette année tout de même; c’est moins que le smic en France mais tout de même..

  23. Robin des bois 18 octobre 2010 at 18:24

    Tout de même, « Haro sur l’hawk » ? 8O
    Ne serait-ce pas là un thème de happy few concernant la sexualité des angelots ? :roll:

    S’il était fait l’expérience d’un sondage :
    - demandant aux joueurs s’ils préfèrent jouer sur un court avec ou sans hawk-eye
    - demandant aux spectateurs s’ils préfèrent regarder des tournois avec ou sans hawk-eye
    …eh bien mon petit doit me dit que le hawk-eye serait choisi par 95% des joueurs et des spectateurs – si ce n’est plus. Cela étant, ce n’est là que mon petit doigt à moi, et dieu sait où il a pu traîner ;)

    • Antoine 18 octobre 2010 at 18:47

      Les téléspectateurs tu veux dire ?

      • Robin des bois 18 octobre 2010 at 18:59

        ben, les spectateurs en général (télés, streams et gradins) même s’il en reste peu au bord des courts du monde réel.
        Perso, en tout cas, j’ai aucune envie d’aller prendre un coup de soleil dans des gradins inconfortables pour voir moins bien que sur mon ordinateur.

  24. May 18 octobre 2010 at 20:16

    Moi, je trouve que vous foutez un peu le bourdon. Pourquoi tant de regrets pour une période résolue. Faudrait pas non plus être rétrograde, le « hawkeye » fait partie de la technologie utilisée dans le sport au même titre que l’informatique en athlétisme, idem pour l’évolution du matériel et des surfaces et la technologie fait partie intégrante de notre quotidien.

    Sans elle (la technologie) nous ne serions pas en train de discuter par PC/Mac interposé, on ne pourrait pas profiter du tennis toute l’année. Sans déc’ avant internet on voyait bcp moins de tennis et en + on a le choix des rencontres (enfin assez souvent quand ça marche).

    C’est comme le matériel pourquoi on ne joue plus avec des raquettes en bois, peut-être parce qu’on a inventé le composite ou je ne sais quel nouveau matériel.
    On ne demande pas à Usain Bolt de courir avec les baskets de Karl Lewis qui est pour moi l’ultime référence en athlé.

    Au delà du matériel, de l’uniformisation des surfaces, ce que je trouve regrettable c’est la toute puissance à outrance, à s’arracher les articulations et cela n’est pas uniquement lié à l’évolution technologique mais bien à savoir qui tapera le + fort dans la balle « sans maîtrise la puissance n’est rien » ou l’inverse.

    D’ailleurs, la preuve que la technologie a du bon, c’est que plutôt de regarder les joueurs d’aujourd’hui jouer le même tennis sur des surfaces identiques, il suffit d’aller sur un site comme youtube bourré de matches à l’ancienne comme tout le monde il aime bien.

    Il ne faut pas se lamenter sur le passé, mais être content d’avoir vu évoluer certains joueurs, si Edberg ou Jmac jouaient aujourd’hui pas sûr qu’ils seraient les mêmes joueurs tant regrettés.

    • Sylvie 18 octobre 2010 at 20:24

      J’applaudis ! Entièrement d’accord avec tout ce que tu dis. Je serais bien placée pour jouer les nostalgiques et il y a des aspects du passé que je regrette mais j’avoue prendre autant de plaisir à regarder le tennis aujourd’hui qu’hier.

      Le ski aussi, autre sport que je suis de près, a évolué nettement : combinaisons, casques profilés, matériel hautement technologique. Personne ne regrette les bonnets et les skis en bois.

  25. Diana 18 octobre 2010 at 21:21

    Lionel, il m’a bien plu ton article. Surtout ce passage :

    La vie avant Federer, qui maintient encore en vie son sport par son jeu :)

    Le hawk-eye, je suis pour : ai vu tant de matchs depuis son instauration, et tant de points reconquis grâce à la machine, que cette technologie me semble désormais incontournable. Et sur toutes les surfaces, et sur tous les courts. Pas de favoritisme.Ou plutôt pas d’élitisme.
    Les joueurs qui n’ont pas le privilège de jouer sur le central sont-ils pour autant des manants?

    Et virées les garanties, ce qui permettrait par exemple d’équiper tous les courts des mêmes conditions etc..
    Allez, c’était mon 1/4 d’heure de révolte :mrgreen:

  26. William 18 octobre 2010 at 21:30

    Quelle chance ! Je rentre tant bien que mal de mon université, dorénavant bloquée, bien malgré moi, et je tombe sur ce bel article, empreint de nostalgie et teinté d’humour. Un vrai plaisir !
    Le Hawk-eye, difficile de faire sans désormais, j’aurais d’ailleurs du mal à ne plus me dire « Mais demande la vidéo, enfin ! », comme si devant mon écran je me rendais mieux compte de la position de la balle…
    Ceci dit cette semaine l’arbitrage -de ligne, pas de chaise, quoiqui…- m’a semblé vraiment calamiteux. Beaucoup d’overule, des annonces tardives, etc. Dans le cas cité par l’article, Murray joue le point comme il le peut et jamais Mourier n’aurait du faire rejouer le coup. A mon sens.

    Sinon, si vous voulez tout apprendre (et surtout tout découvrir) sur Djokobite, y’a un super article d’armand21 sur SV ! Nan, j’plaisante.

  27. Yaya 18 octobre 2010 at 21:50

    « Un point ne décide pas-ou presque jamais-du sort d’un match de tennis et c’est pourquoi l’apport du hawkeye est très limité »

    je ne suis pas d’accord avec cette affirmation.
    Un match de tennis se joue souvent sur des détails et il suffit qu’à un moment clé du match une erreur d’arbitrage intervienne pour faire basculer celui-ci.

    Surtout il faut se souvenir du fait générateur qui a définitivement donné sa légitimité à l’arbitrage vidéo : le quart de final Serena Williams/ Jennifer Capriati en 2004 à l’US Open où l’arbitre de chaise, la portugaise Mariana Alves, a enchainé les boulettes.

    http://www.independent.co.uk/sport/tennis/i-feel-cheated-says-angry-williams-after-umpires-blunders-544268.html

    Si le hawk eye a été adopté c’est pour éviter ce genre de match :
    http://www.youtube.com/watch?v=xtkKdCeQgQM

    • Jeanne 18 octobre 2010 at 22:19

      Vraiment révoltant ! Une honte ce match !

    • Antoine 18 octobre 2010 at 22:41

      Comme elle le dit elle même, Yaya, Serena n’a pas perdu le match à cause de cette erreur d’arbitrage grossière… je ne connais d’ailleurs pas d’exemple d’un match qui ait été décidé par une faute d’arbitrage. Peut être y en a t il eu car il a bien du arriver une erreur sur une balle de match dans un tie break serré mais je n’en ai pas le souvenir..

      Il arrive cependant qu’une faute d’arbitrage ait pas mal d’importance parce que la victime pète un cable après, mais si elle pète un cable, c’est qu’elle était prête à le faire et qu’elle n’a pas supportée la tension et c’est la vraie raison de sa défaite…

      Le hawkeye n’éliminera jamais toutes ces occasions; d’ailleurs c’est bien ce qui est arrivé il y a un an à l’Us Open avec la même Serena qui finit par prendre un point de pénalité et donc le match contre Cjiters par là même. pourtant il y avait le hawkeye.

      Cela étant, comme je l’ai dit, je ne suis pas opposé à la machine en tant que telle, elle permet effectivement de réduire les erreurs mais je trouve que son usage devrait être plus modeste qu’aujourd’hui ou il est devenu une source d’abus légal, un peu comme quand un joueur prend trop de temps avant de servir sauf que là c’est illégal et devrait donc être réprimé..

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 18 octobre 2010 at 22:54

        Pour répondre à ta question, j’ai deux exemples en tête où un match s’est joué sur une erreur d’arbitrage:

        Edberg-Hlasek à Miami en 90. Balle de match dans le TB du 3ème set pour le Suisse (qui n’a gagné qu’un des 16 matchs contre le Suédois mais est parvenu 3 fois au TB du dernier set); Jakob monte à la volée; Edberg sort son passing assez nettement… mais gagne néanmoins le point suite à une erreur grossière d’arbitrage (faveur au n°1?)

        Le 2ème cas est moins net, mais quand même: Agassi-Ferreira aux JO 96. Dans les derniers jeux du match, Wayne a une balle de break. Agassi joue un coup trop long de qqch comme 10cm (comme le montre bien la caméra placée sur la ligne; vous vous souvenez, ces caméras placées à hauteur des pieds, dans le prolongement des lignes, sorte de prémices du hawk eye). On est aux USA, et Agassi profite de cette immense bévue (volontaire?) arbitrale. Il remporte le jeu, puis le match droit derrière.

        • karim 18 octobre 2010 at 23:10

          Tu as des exemples de matches joués les lundis en Autriche ou l’adversaire servant contre le vent se fait breaker à 15/40 sur une faute de longueur en revers au huitième coup de raquette?

          surtout cette question, es-tu comme nous… un homme? d’où viens-tu Elmar? quand es-tu arrivé ici?

          ce type est fou…

        • Antoine 18 octobre 2010 at 23:16

          Dans l’exemple que tu cites en premier, Hlasek a ensuite perdu le match ? Si c’est le cas, l’exemple est valable: l’erreur lui coûte le match..

          • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 18 octobre 2010 at 23:18

            Oui oui, il a perdu.

            • Antoine 18 octobre 2010 at 23:29

              Ce doit être assez rare mais il a du être fou de rage après cela. Il a pété la gueule de l’arbitre ?

              Quel manque de fair play de la part d’Edberg au passage..

            • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 18 octobre 2010 at 23:35

              Hlasek était toujours assez classe.

              Edberg avait déclaré après le match qu’il n’avait pas bien vu la balle (alors qu’il était situé exactement dans le prolongement de la ligne!) et qu’il y avait des arbitres qui étaient là pour faire ce boulot.

      • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 18 octobre 2010 at 22:56

        Sinon, évidement, il y a des tas de matchs où des erreurs d’arbitrage ont changé la physionomie d’un match, mais évidemment, on peut estimer que c’est la faute du joueu qui n’a pas su se reconcentrer.

  28. mustapha 18 octobre 2010 at 22:19

    lionel sevit encore et que le dieu du bosphore soit loué d’avoir ainsi ressuscité ce phenix spectral, vieux monarque sans culotte d’un royaume déchiré, l’autoproclamé roi de la vox, king de l’intox vient nous intoxiquer de sa phraseologie corrosive . l’heure est à la sentence, vomir une modernité pour mieux celebrer la melancolique nostalgie, l’inestimable bonheur d’etre triste qui conduit à l’ingenieuse sanctification du passé, lieu et temporalité exhalant les relents d’un bonheur parfait et fragile que l’homme brisa au nom de l’innovation et du progres.. l’axe est defini, la destination est identifiée, le 20e siecle etait disputé entre la liberation du demon fascisant et l’inelectubale avancée technologique, seul garante de la maitrise de l’homme sur les elements, ses conditions et incroyable accelerateur de plenitude artificielle et source intarissable du confort de l’individu et donc de l’individualisme, nouvelle ideologie dominante… l’ingeniosité est feconde, l’elan propulse au dela de la limite sans cesse repoussée pour mieux mesurer les bonds, le hawk eye est symbolique des nouvelles alienations nous enchainement à une doctrine binaire, avoir ou ne pas posseder, la maitrise sans autonomie, le faire sans le savoir..

    je lis brouillon, bouillie, bouillon de verbage, boulimie textuelle, boursuflure syntaxique, bousculade litteraire…. quand on connait l’auteur, qu’on comprend ses schemas creatifs, la matiere dont se nourrit son inspiration, le texte est tout sauf brouillon ou boursouffler, il offre au contrire l’avantage de decrire clairement une verité, de l’illuminer au fur et à mesure que le cordeau se déroule en imposant une evidence à notre regard sans cesse interloqué :

    lionel est un vieux con et c’est un bonheur de s’en rendre compte à chaque fois…

    • Jeanne 18 octobre 2010 at 22:20

      Le com’ de l’année

    • Christian 18 octobre 2010 at 22:23

      Maintenant, c’est sûr: je t’aime, Mustapha !

      • Djita 19 octobre 2010 at 13:04

        Moi ça fait longtemps que c’est sur. ;)

    • mustapha 18 octobre 2010 at 22:30

      oups !! posté trop vite, gorgé de fautes ce comm..

    • Jeanne 18 octobre 2010 at 22:52

      On s’en fiche des fautes, c’est beau comme une rivière de diamants, c’est un com’ que je veux porter comme une parure

      • mustapha 18 octobre 2010 at 23:12

        porte le comme tu le souhaites, fais en l’usage que tu en veux, reserves lui le sort que tu en decides,
        il t’appartient, comme les mots nous appartiennent en nous mettant constamment au defi de les assembler dans l’harmonie et le respect de leur valeur, dans la profondeur de leur sens,dans la supreme utilité de leur signification, chargés par nos coeurs de vehiculer l’emotion cristalline qui s’en echappe, fidele ou maladroit relais de nos pensées, support de la comprehension, instrument du savoir ou enonciation d’une vérité, le mot qui m’echappe me torture et en le poursuivant vainement dans les dedales de la sémantique, je l’aime davantage car je ne le possède quand lui s’empare de mes pensées …

      • Jeanne 19 octobre 2010 at 03:37

        Tes spires verbales sont incroyablement ornementées ! Mustapha je suis troublée et j’ai envie de roucouler, pendant que Christian aime Lionel.

    • karim 18 octobre 2010 at 23:12

      Voilà le com que j’attendais pour enfin comprendre l’article… non je déconne. vous vous dopez ou quoi? on parle plus français sur ce site?

      • mustapha 18 octobre 2010 at 23:15

        Karim et mustapha auraient besoin de parler francais pour se comprendre ???

        Lionel a raison, c’etait mieux avant…

        • karim 18 octobre 2010 at 23:19

          rires, pas mal celle-là!!!

    • Christian 18 octobre 2010 at 23:14

      Diamonds are the girl’s best friends…

  29. Antoine 18 octobre 2010 at 22:51

    Les bisbilles entre Delanoë et ses amis verts se poursuivent au sujet du projet d’extension de Roland Garros. Il y a une dépêche sur le site de l’Equipe mais celle-ci, tirée du figaro.fr, est plus complète:

    « Près de 3.000 signatures ont été recueillies depuis mercredi par une pétition s’opposant au projet de la mairie de Paris d’utiliser une partie des serres d’Auteuil (XVIe) pour maintenir Roland-Garros à Paris, selon Agnès Popelin, l’un des auteurs de la pétition. Le projet consisterait à supprimer les « serres chaudes » contenant des collections de fleurs rares et des bâtiments techniques non classés pour les remplacer par un court de tennis permanent semi-enterré de 3.000 places, dont la capacité serait portée à 7.000 places pendant le tournoi de Roland-Garros. Un espace « relations publiques » serait par ailleurs installé.

    La pétition rappelle notamment que ces serres sont « inscrites à l’inventaire des monuments historiques et ouvertes toute l’année au public ». Elle demande s’il est « raisonnable que la Fédération française de tennis envisage de saccager le jardin et les Serres d’Auteuil (déjà amputés du tiers lors de la construction du périphérique en 1968), alors qu’il existe d’autres solutions d’agrandissement » pour Roland-Garros.

    Interrogé lundi par la presse, le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, a affirmé qu’ »il n’est pas possible d’avoir Roland-Garros à Paris sans rien faire ». « On peut continuer à travailler sur un projet qui permet à la fois de préserver l’essentiel des serres d’Auteuil et en même temps prévoir ce développement du stade Roland-Garros », a-t-il ajouté. « A ma connaissance, ce sont des bâtiments qui n’ont aucun intérêt, aucune classification, dont tout le monde se fiche qui seraient démolis pour faire ce dont a besoin le tournoi », a poursuivi M. Delanoë.

    Sa première adjointe, Anne Hidalgo, a précisé que « les serres, ce sont de très beaux bâtiments vitrés, très aériens, magnifiques, et çà on n’y touche pas ».

    Dans un communiqué, le groupe Verts du Conseil de Paris s’est « félicité du succès de la pétition » et dénoncé une « irresponsabilité écologique ». Pour Yves Contassot, « entre le saccage des serres d’Auteuil et le départ de Paris de Roland-Garros, les Verts n’hésitent pas. A l’heure où l’on parle du Grand Paris, vouloir le conserver à tout prix est un non sens égoïste ». Selon lui « il s’agit d’une atteinte grave au patrimoine parisien » et « abîmer de manière irréversible le jardin botanique de Paris pour un stade de tennis utilisé pendant quinze jours par an est scandaleux ».

    La FFT décidera en février 2011 soit de maintenir Roland-Garros à Paris soit de le délocaliser à Gonesse ou Marne-la-Vallée ».

    Pas de doute, voilà qui me donne encore plus envie de voter pour les verts aux prochaines élections…

    • Robin des bois 19 octobre 2010 at 07:46

      Ah, les verts, c’est notre conscience poil à gratter qui nous emm… bien. En même temps, ma voix ne leur manquera pas, vu que je vote pas…

  30. Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 18 octobre 2010 at 22:57

    Sinon, je suis plutôt en faveur du hawk eye, mais évidemment, ça pose le problème de l’équité sportive pour tous ceux qui ne peuvent en bénéficier. C’est d’ailleurs l’argument de la FIFA pour refuser la vidéo dans le foot: un même sport, joué dans les mêmes conditions, pour tous.

  31. Antoine 18 octobre 2010 at 23:01

    LaShawn Merritt, champion olympique et du monde du 400m vient de prendre 21 mois de suspension pour dopage à la DHEA. Il a expliqué qu’il en avait pris à l’insu de son plein gré car il utilisait un produit destiné à augmenter la taille de son pénis qui contenait ce produit dopant ! Je trouve l’explication formidable !

    • Elmar C, l'homme le plus calme d'Europe 18 octobre 2010 at 23:05

      Enorme!

      • karim 18 octobre 2010 at 23:16

        c’est précisément ce qu’il s’est écrié en voyant son pénis après avoir appliqué le produit dessus!

      • mustapha 18 octobre 2010 at 23:17

        « enorme »

        dans son explication merritt n’a pas précisé le degré de reussite du traitement utilisé…

    • karim 18 octobre 2010 at 23:18

      sinon plus sérieusement, il n’y a donc finalement que des sportifs non encore pris et aucun clean véritable?

      • Antoine 18 octobre 2010 at 23:26

        Non, il y a Contador qui prétend avoir bouffé de la viande que l’on lui avait apporté spécialement d’Espgne afin de le doper à l’insu de son plein gré un soir du tour de France et qui contiendrait des résidus d’un aliment pour le bétail qui est interdit en Europe et à propos duquel on n’a trouvé deux cas de traces dans 41 359 échantillons testés ces dernières années mais aucun en Espagne. Il est injustement persécuté par l’AMA…

    • Rabelaisan 18 octobre 2010 at 23:37

      Dans le même ordre, un joueur de foot avait prétendu avoir pris un produit pour tenir plus longtemps au pieux avec sa nana…

      • Rabelaisan 19 octobre 2010 at 01:11

        Merci, j’aime beaucoup le chien asthmatique. Pour le coup, avec une telle idée, il aurait mérité de ne pas être suspendu.

      • Sylvie 19 octobre 2010 at 09:44

        J’adore. La mauvaise foi n’a pas de limites.

  32. Rabelaisan 18 octobre 2010 at 23:33

    Lionel, quand tu écris, ton inspiration majeure ne serait pas Montaigne des fois? Le même principe: comment annoncer un sujet pour en traiter cinq à grands coups de digressions dans les digressions, de corrections et de précisions. « Penser, c’est être à la recherche d’un promontoire », comme il disait, tu trouves le tien en parlant de tennis.
    Le hawk-eye, je l’aime bien pour 3 cas:
    - quand l’arbitre a tort car c’est toujours agréable de voir un représentant de la loi faire la gueule
    - quand l’arbitre a raison contre le joueur pour le petit signe de l’arbitre qui félicite son juge de ligne en se foutant de la gueule du joueur, ce pédant qui croit tout savoir parce qu’il a une raquette
    - quand la balle frôle la ligne d’un rien et qu’on est en plein dans la marge d’erreur de la machine. Pour une raison assez délicieuse, c’est la machine qui a le dernier mot alors que l’homme n’avait pas tort. La seule modification que j’apporterais serait de tirer à pile ou face dans ces cas là, histoire d’y aller à fond (je ne suis pas contre un pierre papier ciseaux entre les deux joueurs non plus). Certaines balles sont injugeables, même si on cherche à verrouiller le système contre toute erreur possible.

  33. Sam 18 octobre 2010 at 23:39

    Lionel est le seul posteur au monde à pouvoir mettre dans la même phrase « age d’or » et « année 80″ et que cela se tienne. En soi, c’est un exploit. Bon, il ne s’agit aussi que de tennis.

    Après, passe encore que nous soyons abreuvés de conneries gadgéto-statistiques entre 2 sets (nombre de doubles, nombre de points gagnés / perdus sur secondes, nombre de coups droits liftés dans la diagonale, etc…) Franchement, en quoi est-ce que cela nous apprend quoi que ce soit sur les raisons pour lesquelles un type en bat un autre ? A la limite, si on leur branchait des électrodes sur le cerveau quand ils jouent, ça pourrait commencer à avoir un intérêt.

    Mais alors le hawk-eye, c’est le bouquet. Quel est le véritable apport de ce machin ? En quoi le fait que l’arbitrage suprême soit effectué par une machine lui permet-il d’être plus juste ? Donc, à part faire passer l’arbitre pour un plouc, qu’est ce que ça apporte ?Tout le monde est d’accord – sur le coup- n’empêche que nous avons été incapables de gérer nos petites affaires entre nous. Le hawk-eye, c’est le droit divin (j’aime bien, pour ça, le blabla religieux de Lionel). Et le droit divin, ok, mais, pas pour Fed. Puisque Dieu, c’est lui. D’où cette image traumatisante de Fed levant le nez, comme un mouton et comme les autres, attentif à la sentence. Et comme fed est Fed, il ne moufte pas. Il y a peut-être, objectivement, de la justice, mais sa colère, à lui, on ne la verra pas. Et c’est bien celà qui rend se sport de plus en plus chiant. Mac avait techniquement le droit de contester, et pouvait rester une demi-heure devant une vague traçe dans la terre battue. Cela faisait partie des golden eighties. Et là, que voyons nous ? Notre veau préféré se comporter comme un mouton. Safin avait bien compris celà, quand il contestait les décisions du hawk-eye (en fait, je ne sais pas ce qu’il avait compris, mais en tous cas, il ramenait un joli sentiment d’humanité là-dedans).

    Moi, j’aime toujours les trucs de Lionel. Et comme dit Christian, « le prof noterait dans la marge: « Vous avez incontestablement du talent et des idées, mais vous devriez gagner en simplicité en n’oubliant jamais qu’on écrit d’abord pour être lu, et compris ». Les profs qui écrivent cela dans la marge n’ont rien compris (normal, ce sont des profs). On n’écrit pas pour être lu, gnagnagna, on écrit, comme on joue au tennis, parce que l’on aime ça. Donc, Lionel n’est pas prof.

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