Bercy affiche complet : Gasquet, Cilic, Federer, Djokovic…

By  | 11 novembre 2010 | Filed under: Rencontres

Richard Gasquet était pressé d’en finir. Dix minutes à peine après sa défaite contre Roger Federer (6/4 6/4), le Biterrois était déjà en salle d’interview, survêtement passé sur les épaules. Dernière obligation avant les vacances. A moins que Guy Forget…

- Richard, comment analysez-vous votre match ?

- Par rapport à son jeu, j’ai plus de chances de le battre en extérieur, ou sur une surface un peu moins rapide. Aujourd’hui, j’ai mal retourné, je me suis trompé en position de retour. C’est lui qui a dicté le jeu, fait les points et les fautes. On sentait qu’il gérait le match.

- Avec cette surface réaccélérée, pensez-vous que Roger peut gagner ici ?

- Il a tout pour réussir ici ; s’il a envie de gagner le tournoi, il a tout pour.

- Qu’est-ce qu’il vous manque face à un joueur de ce calibre ?

- L’habitude de les jouer, déjà. Ça faisait un moment que je n’avais pas joué quelqu’un de ce niveau. On sent tout de suite la différence : sa balle est prise tôt, part vite, sa seconde balle est très forte… Il ne te laisse pas jouer. Et il est en confiance. En ce qui me concerne, il faut que je me remette en tête que je peux battre les meilleurs. Je suis remonté à une bonne place au classement, la prochaine étape c’est ça. Je vise plus haut que les 30 l’année prochaine.

- Aujourd’hui, sentez-vous encore que les attentes se cristallisent autour de vous ?

- Il y a moins d’attente qu’avant, je pense. C’est normal, je ne suis pas tout seul. Mais je ne me pose plus ce genre de questions. Avant, ce n’était pas facile de porter toutes ces attentes. Maintenant j’ai 24 ans, quelques saisons derrière moi… Je joue pour moi.

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Il avait été l’un des hommes forts du début de saison, avec des titres à Chennai, Zagreb et surtout, entre les deux, une épique demi-finale à l’Open d’Australie marquée en chemin par des victoires en cinq sets sur Juan Martin del Potro et Andy Roddick. Depuis, Marin Cilic, à qui l’on prédisait une arrivée rapide au sommet, a un peu disparu des écrans. Et s’il a bien joué une finale à Munich ou un huitième à Roland-Garros, son actualité la plus importante depuis Melbourne fut quasiment l’annonce qu’il serait régulièrement suivi sur les tournois par son glorieux aîné Goran Ivanisevic. Pourtant, Marin Cilic n’a pas eu de gros pépin physique. Lui-même a du mal à expliquer la baisse de ses performances : des petites choses en entraînant d’autres, une confiance qui s’érode progressivement… Rien de spectaculaire, mais le constat final est sans appel. Ce qui est sûr, c’est que le fil de fer Croate n’a pas grossi : on le ferait passer entre une affiche officielle du tournoi et le mur sur lequel elle est accrochée. Dans le jeu, de ce que votre serviteur a pu observer hier contre Stakhovsky, c’est à l’échange que la fragilité se ressent le plus : au service, Cilic demeure redoutable, surtout en premières. Mais une fois la balle engagée, il commet très vite la faute, et ce des deux côtés. Il passera ce soir un test grandeur nature contre celui qui avait mis un terme à son parcours austral, Andy Murray.

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Vous prendrez bien du rab de Roger ? Et cette fois on peut parler de conférence de presse en petit comité : le speaker n’ayant pu prévenir du passage de Roger Federer en salle d’interview (une sombre histoire de Talkie-walkie défaillant), seuls une dizaine d’heureux chanceux se sont retrouvés en face d’un maestro quelque peu étonné d’avoir si peu d’interlocuteurs, lâchant même, le sourcil froncé : « Bon, c’est tout ? Soit, ça ira plus vite ! »

- Roger, on commence à entendre que le Central de Bercy serait le court le plus rapide du circuit. Vous confirmez ?

- Effectivement, c’est peut-être la surface la plus rapide sur le Tour à l’heure actuelle. Au point qu’elle demande beaucoup d’ajustements. Le circuit est devenu assez lent et il faut se réadapter. Mais ça fait plaisir, ça permet de nous exprimer différemment : tu montes, tu bluffes en masquant une volée… c’est sympa.

- Le directeur du tournoi Jean-François Caujolle dit que « la nature du tennis en salle c’est d’être rapide ». Vous êtes d’accord ?

- Oui. J’ai grandi sur le circuit avec les Sampras, Ivanisevic, Kiefer, Pioline… et c’était ça le tennis indoor. C’est bien de revenir à des matchs qui vont vite, qui sont serrés et se jouent à pas grand-chose. Il y a tout un jeu autour des nerfs qui se recrée. Parce que le côté frustrant d’une surface rapide comme ça c’est que tu peux perdre sans faire un mauvais match : une connerie et c’est un set plié par l’autre !

- A Bâle, vos deux filles étaient venues voir le match avec leur mère. C’est une scène que l’on reverra plus souvent à l’avenir ?

Voir le match, c’est vite dit ! (rires) Elles étaient surtout là pour la cérémonie. C’était une bonne surprise pour moi. Il y avait aussi des amis qui étaient venus me voir… Un très bon moment. Vous savez, nous avons une vie de famille normale.

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Jeudi férié pour une journée de tennis chargée, durant laquelle les spectateurs du POBP en auront eu pour leur argent. D’abord parce que dès midi, une fois Andy Roddick sobrement qualifié pour les quarts de finale aux dépens d’Ernests Gulbis, Gaël Monfils et Fernando Verdasco ont entrepris de chauffer la salle. Pas un grand match de tennis, mais de l’intensité, de la bagarre, gros bras-de-fer entre deux tennismen au mental parfois – souvent – suspect mais à la très grosse qualité de frappe. Victoire finale pour Monfils (6/7 7/6 7/5) dans une ambiance digne des grands chocs de soirées.

Il fallait bien ça pour nous préparer à la suite. Il l’avait dit depuis déjà plusieurs semaines, il voulait briller chez lui, à quelques minutes de trajet de la maison, en un lieu où il ne s’était jamais distingué. Alors aujourd’hui, Michaël Llodra a pris feu. A 6/6, 6 points à 4 et service à suivre pour Novak Djokovic, on semblait pourtant loin de l’exploit, le favori logique de la rencontre en passe de boucler le premier set sans trop de difficultés. Mais un quart d’heure plus tard, c’est  bien face au nom de Llodra que le tableau d’affichage indiquait 7/6 3/1 30/40. Que c’était-il donc passé ? Deux  revers venus d’ailleurs de la part du gaucher parisien, des stops-volées énormes… et un Novak Djokovic qui avait fini par en perdre son sang-froid. Roger Federer l’avait bien dit : sur surface rapide, « il y a tout un jeu autour des nerfs qui se recrée ». Ce jeu-là, c’est Llodra qui l’a remporté, écartant au passage magistralement trois balles de débreak à 3/2. Quelques minutes plus tard c’était fini et Bercy bouillonnait : 7/6 6/2, « Micka » s’offrait enfin son grand exploit, battre un grand joueur sur un grand court, le tout dans un contexte au fort parfum de Coupe Davis. Une seule chose à faire maintenant : mettre cet autre gaucher Français un peu fou sous verre, veiller à le préserver du moindre choc, et ne le ressortir de son cocon que dans deux semaines à Belgrade…

Forcément, après les deux premiers matchs du programme, le Davydenko – Berdych qui arrivait n’a pas passionné les foules. Dommage car le retournement de situation opéré par le Russe est à saluer : premier set perdu (6/4), deuxième set où il vacille sérieusement… mais qu’il parvient à chiper au tie-break. C’en est trop pour un Tomas Berdych qui semble décidément avoir terminé sa saison dès Wimbledon : Davydenko termine sur une roue de bicyclette. Le grand retour du petit chauve ?

Le temps d’évacuer le Central, faire entrer (ou re-rentrer) les spectateurs de la session de nuit, et place à Roger Federer. A l’heure où ces lignes sont écrites, vous avez tous le compte-rendu du match, l’avez sans doute même suivi. Vous aurez vu comment le Suisse a aujourd’hui maîtrisé son sujet, semblé prendre du plaisir à jouer un type de tennis passé aux oubliettes depuis quelques années… et finalement battre Radek Stepanek en deux petits sets (6/4 6/3), avec au passage quelques très jolis coups. Le voilà en quarts de finale, meilleure performance à Bercy égalée. Il tentera de passer ce cap demain face à l’un de ses rivaux de jeunesse, Jurgen Melzer.

Et comme l’an dernier, c’est donc Andy Murray qui eut le redoutable privilège de terminer le programme du jour à minuit passé. L’Écossais et Marin Cilic nous ont rendu un ouvrage décousu, chacun ayant tendance à travailler dans son coin sans trop se soucier de l’autre. Grosses fluctuations de jeu, grosses fluctuations de score, et victoire finale pour Murray (7/6 3/6 6/3). Murray vs Monfils, vous en rêviez ? Bercy l’a fait !

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Trois questions à… Novak Djokovic, N°4 mondial, éliminé hier par Michaël Llodra.

- Novak, parlons un peu de la finale de Coupe Davis…

- (Il coupe et se marre) : Oh, vraiment ?

- En France, la hiérarchie des joueurs n’est pas encore définie. Est-ce le cas l’équipe Serbe ou avez-vous déjà une idée de l’équipe qui sera alignée à vos côtés ?

- Nenad (Zimonjic) en double, ça c’est évident. Ensuite on ne sait pas encore qui sera notre N°2. Viktor (Troicki) est en forme. Janko (Tipsarevic) n’a pas super bien joué ces dernières semaines mais il sera prêt. C’est un joueur de Coupe Davis. On verra. On tient entre nos mains la chance de nos vies de faire briller le tennis serbe.

- Aujourd’hui, croyez-vous que c’est vrai si l’on vous dit que vous êtes la personnalité serbe la plus célèbre ?

- Je ne peux pas répondre à ça ! (Rires) Je ne sais pas. Je ne passe pas assez de temps en Serbie pour le savoir. Mais la popularité va de pair avec le succès et ça fait partie de notre vie. Il faut l’accepter.

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Vendredi, journée musique. Et on attaque avec du rock bien gras à l’américaine délivré par les poètes Robin Soderling et Andy Roddick. Soderling fait du Soderling, gros service, riffs de coup droit,  revers cadencé, recette éprouvé sur les scènes indoor. Roddick, lui, fait… du Roddick. Curieusement, là où la plupart des joueurs ont procédé à des ajustements au fil d’un tournoi défini comme « le plus rapide du Tour » (copyright Federer, Murray), Andy joue ici comme ailleurs : gros service, et derrière frappes bombées en essayant de pousser l’autre à la faute. Une telle surface aurait pourtant mérité de libérer l’ancien Roddick et son jeu explosif. A moins qu’il n’en ait plus les capacités… A l’arrivée, 7/5 6/4 Soderling. Il n’y a pas eu de match, au sens propre du terme.

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Petit quizz culture musicale : entre deux matchs, des séries de questions / réponses de joueurs sont proposées sur l’écran géant. Où l’on apprend qu’Amélie Mauresmo attribue « Stayin’Alive » à Abba et ignore qui est l’interprète de « Beat it ». Pas gravé, « Amé », on t’aimait quand même !

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Michaël Llodra, c’est plutôt un truc un peu pop, équilibre fragile à l’anglaise façon Kinks ou Pulp. Une architecture sensible, un écheveau difficile à mettre en place… mais quand tout est réuni c’est proprement planant. Et pour planer, ça Micka plane ; il survole même Bercy cette semaine. Sa victoire en huitièmes sur Djokovic était un morceau de bravoure ponctué d’éclairs de génie, son succès sur Davydenko fut la récompense d’une partition contrôlée, rendue malaisée au début par un engagement moins efficace que la veille. Mais quand le Russe rendit bêtement le break effectué à 4/2, on comprit que Davydenko, toujours sujet à des sautes de concentration brutales depuis son retour de blessure, allait souffrir. Pas manqué : le gaucher tricolore ne demandait qu’à s’enflammer, et Bercy avec lui. 7/5 6/1, Llodra vit actuellement une période très spéciale, l’alignement des planètes qui devait bien survenir un jour : forme physique, moral au beau fixe, surface à son avantage, tournoi à la maison… Tout y est, et « Micka » rayonne. Son fils Théo, 3 ans, n’a peut-être pas fini de venir échanger des balles avec papa à la fin des matchs !

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Digression musicale aussi inutile que persistante dans l’esprit de l’auteur de ces lignes : “Got in a little hometown jam / So they put a rifle in my hand / Sent me off to a foreign land / To go and kill the yellow man…” Les programmateurs musicaux de Bercy écoutent-ils les chansons qu’ils planifient aux changements de côté ? Parce que le “Born in the USA” de  Springsteen ressassé à longueur de journée c’est, comment dire ?… un chouïa inapproprié sur un court de tennis. Et c’est un doux euphémisme.

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Roger Federer, lui, avait décidé de jouer sa traditionnelle Marche de Radetzky. Un premier set virtuose, mené tambour battant face à un Jurgen Melzer trop timoré – à sa décharge, c’était la seconde fois seulement que l’Autrichien jouait sur le court central de Bercy : la première, c’était en… 2004. Le deuxième acte fut moins brillant, mais toujours en contrôle avec un service à la baguette (18 aces). Et quand Melzer loupa une volée facile à 4/4 dans le tie-break du second, on savait que c’était terminé (6/1 7/6).

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Et l’on termine sans surprise avec du hip-hop, par l’entremise d’un Gaël Monfils qui sait décidément se servir des ambiances maison pour donner le meilleur de lui-même ; demi-finaliste à Roland-Garros, finaliste à Bercy, deux fois vainqueur en France (Metz et Montpellier), Gaël est toujours là, candidat à la succession de son copain Tsonga au POPB. Andy Murray, pas forcément très inspiré cette semaine – Marin Cilic avait déjà les moyens de l’éliminer hier – peut maintenant partir pour Londres y préparer son dernier rendez-vous de l’année. Londres, Gaël n’y sera pas, mais il a d’autres challenges à relever. Et avant même de penser à Belgrade, rendez-vous dès demain pour une affiche de gala contre un certain Roger Federer.

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615 Responses to Bercy affiche complet : Gasquet, Cilic, Federer, Djokovic…

  1. David 11 novembre 2010 at 16:21

    Llodra varie bien au service pour le moment.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:26

      Mais Djoko est un des meilleurs défenseurs au monde. Ce sera difficile de lui arracher un jeu, et dès que Llodra va baisser au service, le Serbe va largement en profiter.

  2. Diana 11 novembre 2010 at 16:28

    Double break de Waw sur Sodarling : quand on pense que Simon n’a jamais réussi, au 1er set, malgré quelques opportunités :oops:

  3. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:31

    Y a pas à dire. C’est quand même beau le service-volée et les volées courtes croisées.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:31

      OH ouiiiiiiiiiiiiiiii :)

  4. Diana 11 novembre 2010 at 16:31

    Magnifique point de Llodra pour mener 6/5 :) Ah là là, y’a pas à dire, ça aide bien, le double :)

  5. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:35

    Enorme son passing de coup droit en bout de course ! Ca rattrape la volée vendangée à 30/15.

  6. David 11 novembre 2010 at 16:35

    tie break

  7. David 11 novembre 2010 at 16:40

    Djokovic sert très bien dans le tie break.

  8. David 11 novembre 2010 at 16:42

    Quel revers de Llodra !

  9. MarieJo 11 novembre 2010 at 16:43

    très beau tie break… mika peut prétendre à un simple en CD, ce ne sera pas volé…

    • Djita 11 novembre 2010 at 16:44

      Oui il a largement sa place en simple.

  10. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:43

    Et le revers pour déminibreaker !!!!

    Faudrait pas qu’il perde dans la foulée. Bingo ! Il assure le Mika.

  11. David 11 novembre 2010 at 16:44

    Enorme !!!!!!!!!!

    • David 11 novembre 2010 at 16:45

      Quel retour !!!!

  12. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:45

    C’est énorme. Un retour de service en revers qui claque comme à la grande époque de Becker et Sampras sur gazon !

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 16:46

      C’est du gazon béni cette surf’ !

  13. Diana 11 novembre 2010 at 16:45

    Et set Llodra : je vais finir par penser qu’Antoine a raison :)

  14. Jeanne 11 novembre 2010 at 16:46

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh

    • karim 11 novembre 2010 at 17:23

      pfff pourquoi pas yeah pendant que tu yeah?

      aurevoir (remember giscard)

    • Jeanne 12 novembre 2010 at 12:59

      ??

  15. MarieJo 11 novembre 2010 at 16:46

    le fiston a mika fait des bonds ! quels revers de mika pour retourner la situation ! djoko a intérêt a sortir 2 grands sets pour passer là !
    ça va chauffer !

  16. David 11 novembre 2010 at 16:47

    Ca fait quand même plaisir que ce genre de joueurs existe toujours. Trop, ce serait lassant, mais voir Llodra jouer, c’est quand même très agréable lorsqu’il est en forme.

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 16:48

      C’est un brontosaure bondissant le Mika !

  17. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:55

    Et le Djoko se met à déconner gravement en sortant à l’extrémité du couloir un coup droit inratable.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:58

      eh oui, break sur une double.
      Llodra doit uniquement se concentrer sur ses engagements désormais, et le match sera dans la pocket.
      Se la jouer à la Fed, quoi :)

  18. Jeanne 11 novembre 2010 at 16:56

    Question aux calculatrices vivantes du site, est-ce que Murray peut repasser devant Djoko fin 2010 ou est-il trop loin ?

    • David 11 novembre 2010 at 16:58

      Oh non, ils ont très peu d’écart. Tout se jouera au Masters. Je rois qu’ils ont moins de mille points.

    • Jérôme 11 novembre 2010 at 16:58

      Sans sortir mes calculettes, ça me paraît d’autant plus vraisemblable que c’est Djoko qui a le plus de points à défendre sur la fin de l’année et qu’il en a déjà perdu à Bâle.

    • Diana 11 novembre 2010 at 16:59

      A la Race, ils ont à peine 400 points

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 17:05

      Thanks, je vous aime ! Si, si, c’est vrai !

    • Quentin 11 novembre 2010 at 17:14

      Avant le tournoi, Djokovic avait 5545 points et Murray 5180.
      C’est tout à fait jouable!

      • Quentin 11 novembre 2010 at 17:14

        A la race, j’entends.

    • Duong 12 novembre 2010 at 12:48

      Si Murray va en finale il dépasse Djoko lundi

  19. David 11 novembre 2010 at 16:57

    Oh la double ! Quel jeu pourri de Djokovic !

  20. Jérôme 11 novembre 2010 at 16:57

    C’est la saint Mika aujourd’hui ? Djoko lui a quasiment offert une place en quarts à Bercy.

  21. MarieJo 11 novembre 2010 at 16:58

    oh la la djoko est très mal en point sur ce coup, une opportunité en or, là !

  22. Jeanne 11 novembre 2010 at 16:58

    Affreuses les musiques des périodes de repos.

  23. David 11 novembre 2010 at 17:00

    Si Mika gagne, il finit l’année dans les 30, non ?

  24. Djita 11 novembre 2010 at 17:00

    Allez Mika!

    • Djita 11 novembre 2010 at 17:01

      Quelle volée,encore!

  25. Jérôme 11 novembre 2010 at 17:01

    Il est en train d’offrir un très beau cadeau à son fils. C’est chouette de le voir aussi bien jouer à Paris. :-)

  26. Djita 11 novembre 2010 at 17:02

    Mais Djoko, il n y a que Doudou Rodger qui réussit les tweeners. ;)

  27. Lionel 11 novembre 2010 at 17:03

    L’info du jour c’est Llodra second pour jouer le simple. Si ils sont à fond avec la Monf, y aura peut-être un fond de suspense. Il est incroyable ce type. S’il avait commencé a vraiment joué à 18-20 ans…

    Seconde info, Elmar donne des infos éronnantes : Ferrer la top winner des Masters.

    Jean le pote d’André pose une interrogations métaphysiques. Et veux remmettre en cause le système. Un mec est né avec du génie dans le poignet et des parents profs de tennis. Comme Jean, le fils de Nicolas, etc. C’est sûr que ce n’est pas juste.

    Jérome s’étonne que ROgé disent « connerie », pfff on dirait un suisse.

    Enfin il restera cette phrase inoubliable « Maintenant j’ai 24 ans, quelques saisons derrière moi… Je joue pour moi », et Antoine est en train d’avoir raison sur Micka. 3 jeux encore.

    • Duong 12 novembre 2010 at 12:49

      je pense que Simon sera le 2e joueur de simple, sur une surface moins rapide.
      Mais Llodra peut éventuellement entrer le dernier jour …

  28. William 11 novembre 2010 at 17:03

    C’est du très bon là Llodra !
    Sinon, quelqu’un pourrait-il étouffer le type qui joue (encore…) du djembé ?

    • Jeanne 11 novembre 2010 at 17:04

      Guillaume, toi qui es sur place.. Merci beaucoup !

  29. David 11 novembre 2010 at 17:07

    J’ai l’impression que c’est pas cette année encore que quelqu’un fera le doublé à Bercy.

  30. Jeanne 11 novembre 2010 at 17:12

    L’ambiance de Coupe Davis !

  31. David 11 novembre 2010 at 17:12

    Mené 0-40, Llodra enchaîne cinq points et mène 4-2. Plus que deux jeux !

    • Diana 11 novembre 2010 at 17:15

      Plus qu’1 jeu :) Djoko a abandonné mentalement après la perte du 1er set, qu’il aurait du gagner en ayant le mini break pour lui. Ne s’en est pas remis.

  32. David 11 novembre 2010 at 17:15

    Si Llodra gagne, le meilleur parcours qu’il puisse espérer, c’est Berdych puis Soderling qui détestent son jeu et qu’il a déjà battus cette année.

    • Cochran 11 novembre 2010 at 17:23

      Effectivement, si Mika continue à jouer comme cela, il peut clairement aller loin dans ce tournoi dont la surface lui sied à merveille. Beau match et belle victoire !

  33. MarieJo 11 novembre 2010 at 17:18

    et ben mika fait un sacré match! sortir djoko c’était pas vraiment gagné…
    djokovic père n’en croit pas ses yeux !
    là il n’a pas le droit de se louper !
    je parie que la première chose que feront les serbes sera de s’assurer que la surface à belgrade sera plus lente qu’à bercy !

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