Tops/flops : En route pour New York

By  | 24 août 2009 | Filed under: Actualité

Roger Federer (photo DR)Cincinnati, Ohio. Arrêtez un passant dans la rue et demandez-lui de situer l’Ohio sur la carte des USA et il répondra éberlué qu’il aurait juré qu’il s’agissait plutôt d’une sauce à l’ail et aux oignons. Cincinnati dans l’Ohio, trou du c… du monde mais terre d’accueil cette semaine de la septième étape des Masters 1000.

A côté de villes aussi prestigieuses que Los Angeles, Miami, Monaco, Rome, Madrid ou Paris, un tournoi des Maîtres organisé au milieu de nulle part, en plein territoire red neck, pourrait faire sourire si cette épreuve n’avait une réelle légitimité en tant qu’étape historique du circuit, solidement installée au firmament des plus grands événements de la planète ATP avec de vrais morceaux de champion dedans, jugez vous-même: Roger Federer, Pete Sampras, Andre Agassi, Michael Chang, Gustavo Kuerten, Carlos Moya, Stefan Edberg, Pat Rafter ou encore les Andy’s (Roddick et Murray), voilà pour les vainqueurs au cours des vingt dernières années. Comparez à Bercy et on se fait moins bégueule tout d’un coup. Etat des lieux général avant la dernière grande messe de l’année, l’US Open qui débute dans une semaine.

 

Clignotants au vert

Ils ont la pêche, ils vont tout péter (?)

Roger Federer. Côté pile il n’est plus LE Roger Federer qu’on a connu : il a profité d’une conjoncture favorable pour réaliser le doublé Roland Garros / Wimbledon et reprendre son sceptre de numéro Un à un Rafa à genou ; il est père d’une paire de jumelles depuis quelques semaines et n’a peut-être plus la concentration et l’envie nécessaires pour se maintenir au top,  et sa dernière offrande à Tsonga en quarts à Montréal a fini de sceller son sort comme non-candidat à sa propre succession à l’US Open.

Côté face il est le tenant du titre à Flushing Meadows, le vainqueur des deux derniers Grands chelems joués et finaliste malheureux du premier de l’année aux antipodes ; sur le court central de Cincinnati, à partir des quarts de finale contre Hewitt, il a tout simplement produit son meilleur tennis de l’année en battant au passage les deuxième et quatrième mondiaux de manière assez nette. Vainqueur à nouveau en M1000 sur dur, il se place idéalement sur la rampe de lancement pour un sixième titre à New York.

Alors, pile ou face?

Novak Djokovic. On le disait sur le déclin, dépassé sur le court par des adversaires autrefois à sa portée, comme Roddick par exemple. En l’espace d’un tournoi, il se relance presque complètement, sa prestation contre Nadal notamment étant  à inscrire dans les grands moments de tennis de l’année. Certes notre taureau tient plus de la vachette en cette rentrée post pause médicale, mais la manière dont Djokovic a désossé l’Espagnol laisse augurer d’un niveau de jeu retrouvé. Longueur de balle, vitesse, relâchement, on a retrouvé un très bon Nole qui sera donc à surveiller de près dans cette fin d’année, à commencer par le prochain US Open.

Le top 5. On aura beau jeu de crier au scandale devant leur exemption de premier tour dans ces Masters 1000, mais force est de constater que le gratin du tennis mondial a largué le menu fretin des poursuivants. Huit sur huit en quarts à Montréal, quatre sur quatre en demies à Cincinnati : au-delà de la cinquième ou sixième place mondiale, une bonne perf en M1000 dans l’année suffit désormais à rester dans l’antichambre de l’élite. Mieux, le Top 4 truste 100% des Grands chelems et Masters 1000 disputés cette année, et pourrait fort bien maintenir ce score jusqu’à la fin de l’année. Alors oui, nos cadors sont favorisés par l’organisation de ces M1000, mais surtout développent un niveau de jeu tout simplement inaccessible à leurs poursuivants.

Juan Martin Del Potro. Pourquoi mettre dans les tops un joueur qui ne s’est pas déplacé dans l’Ohio ? Tout simplement parce que le grand échalas de la pampa semble gérer sa progression avec ses neurones, pas seulement à coups de tatanes en coup droit. Cuit après Montréal et désormais rassuré sur son niveau sur dur, il a préféré se refaire une santé plutôt que courir le cachet et mettre en péril sa préparation pour le rendez-vous New-Yorkais. Cette démarche trahit également des ambitions réelles du côté de Big apple ; qu’on se le dise, Del Potro vise tout simplement sa première marque dans un Majeur.

Gilles Simon et Julien Benneteau. Je salue tout simplement ce qui est et restera certainement pour l’un et l’autre leur meilleure perf’ de l’année dans un tournoi de cette importance. Je n’ai pas vu Benneteau jouer – faut quand-même pas déconner – mais notre ‘Gilou’ a montré des choses intéressantes et a réalisé son premier coup d’éclat depuis bien longtemps en sortant un Davydenko calé en mode épandage ce jour-là. Ce match a d’ailleurs été l’occasion pour moi de répondre à cette oppressante question: qui est le joueur le moins musclé de l’ATP ? Nikolay a exhibé ses monoceps mais n’a rien pu contre les mollets de Gilles, dont on se demande si les tibias et péronés ne sont pas fondus en os unique.

 

Clignotants à l’orange

Pente ascendante ou descendante, ils sont aux portes de la gloire ou de la dèche, c’est selon.

Rafael Nadal. Le taurillon de Manacor progresse d’un cran par rapport à son tournoi de rentrée, éliminé seulement en demi-finales et par un Djokovic en lévitation. Son jeu n’est pas encore totalement en place et cela se ressent au niveau de la confiance dans les frappes avec un nombre inhabituel de fautes directes, mais au moins les genoux semblent tenir le coup. Sur la surface a priori la moins favorable à son jeu et après deux mois de coupure, il y a pire qu’un quart et une demie, surtout avec des défaites (nettes certes) contre deux des favoris à la consécration à Flushing Meadows (Del Potro et Djokovic). Une place en quarts de finale serait un minimum pour lui à l’US Open, mais également une sorte de maximum sur ce qu’il a montré sur ces deux tournois.

Andy Murray. Andy Murray a chuté en demi-finale contre un Roger Federer très appliqué, désireux visiblement de mettre fin à une série de quatre défaites de rang face à la Murène. La performance n’est pas infamante mais on peut légitimement se poser la question de savoir comment Andy va aborder cet ultime Grand chelem de l’année. Depuis un an déjà, il s’est présenté au minimum en co-favori de tous les Grands chelems disputés sur surface rapide, avec à la clé une unique place de finaliste l’an dernier à New York. Alors comment va-t-il assumer ce statut de favori cette fois-ci ? Il joue ni plus ni moins que sa saison sur ce coup. Un peu à l’image des écuries de F1 championnes du monde des essais hivernaux et larguées quand la saison débute, l’Ecossais doit franchir un palier sous peine de déflation.

Andy Roddick. Depuis Wimbledon, ce bon Andy impressionne par son tennis retrouvé, sa motivation au beau fixe et son impeccable condition physique. Si proche du sommet, mais si loin en même temps. Il semble lui manquer ce petit quelque chose, lui l’abonné au rôle de perdant magnifique. Sa défaite contre Sam Querrey n’est pas une catastrophe, son cadet américain étant dans une dynamique très positive. Méfiance toutefois, l’effet placebo (changement de coach, de jeu, d’attitude) pourrait s’estomper s’il n’est pas capitalisé rapidement et le coup d’arrêt de Cincinnati n’est pas de bon augure avant Flushing Meadows. Une semaine sabbatique à la Del Potro aurait peut-être été plus opportune.

Lleyton Hewitt. Hé oui, le joueur le plus populaire du circuit nous rend une petite visite dans ce baromètre des courts. Un peu à l’image d’un Roddick, son retour de flamme et le jeu remarquable qu’il développe ces dernières semaines ne se matérialise par aucune performance réellement saisissante. Le soufflet pourrait retomber assez rapidement, l’opposition contre Federer ayant montré cruellement qu’il existe toujours trois classes d’écart entre lui et le gratin mondial.

 

Clignotants au rouge

Ils ont clairement déçu et ça commence à sentir le sapin.

Jo-Wilfried Tsonga. Médiocre contre un qualifié classé au-delà de la 100e place mondiale, Jo n’a pas capitalisé la confiance accumulée à Montréal une semaine plus tôt. Le Manceau semble toujours branché sur courant alternatif, passant d’une victoire sur Mister Federer et une demi-finale au Canada à une défaite infâmante sans tambours ni trompettes face à Chris Guccione.  Plus que le résultat, c’est la manière qui inquiète, Jo ayant eu la foireuse idée de jouer sous valium apparemment ce jour-là. Comment expliquer autrement l’apathie léthargique dont il a fait preuve ? Après Karlovic à Wimbledon, Isner à Washington, Guccione est le troisième gros serveur contre qui Tsonga se fait cueillir en cinq tournois. Il semble très peu goûter au tennis boum-boum décérébré, lui le poète des courts. Son année jusqu’ici n’a pas été à la hauteur des espoirs ; la tournée indoor automnale devrait marquer son retour au premier plan.

Fernando Verdasco. L’arnaque de l’année, ou comment faire passer de la piquette traficotée pour un Pétrus millésimé. Verdasco en 2009 c’est une victoire sur Andy Murray à Melbourne en huitièmes de finale et… plus rien! D’espoirs déçus en contre-performances indigentes, le bel hidalgo semble avoir remis son costume de Bruce Wayne, la cape de Batman étant définitivement trop grande pour lui. Sur une surface qui lui convient en théorie, il a alterné le décevant et le médiocre et se présente à Flushing Meadows sans aucune référence sur son CV. Epouvantail ? Plutôt épouvantable.

Les Masters 1000. On a déjà écrit et suffisamment ergoté à ce sujet pour que je ne m’épanche plus que de raison, mais la réduction des finales de Masters 1000 en petites exhibitions au meilleur des trois sets contribue à la banalisation de ces tournois qui se veulent pourtant la vitrine du circuit ATP. Passe encore pour les exemptions de premier tour aux huit meilleurs, mais les finales en deux sets gagnants sont le pire coup de poignard des dictats du Dieu audimat. Situation à rapprocher de celle des rallyes que l’on a tenté tant bien que mal de faire entrer au forceps dans la petite lucarne, à coups de spéciales parcourues jusqu’à plus soif dans un rayon de 40kms autour d’un parc d’assistance fixe. Ci-gît le WRC, bientôt rejoint par les Masters 1000 ?

Le tennis américain. Le retour de flamme d’Andy Roddick est l’arbuste qui cache la forêt : le tennis d’outre-Atlantique est à son pire niveau depuis trois décennies. James Blake n’est clairement plus dans le coup, Robby Ginepri n’existe pas, Sam Querrey est un grand dadais inoffensif, John Isner une tour de contrôle inopérante, Mardy Fish est erratique et la relève totalement risible si on doit la considérer comme incarnée par Donald Young. L’Oncle Sam boit le bouillon par les narines et l’avenir s’annonce radasse.

Richard Gasquet. Et enfin une petite pensée pour Richie qui s’est fait sortir au second tour des qualifications de New Haven par le redoutable Dusan Vemic. Si ce n’est pas une année de merde, ça… Mais il a l’air très heureux en jouant à la Playstation avec ses potes, la mèche impeccable et au vent dans sa pub oscarisable pour les shampoings Head & Shoulders. Et il pose lui-même la question « Et vous, qu’est-ce que vous avez dans la tête? » No comment.

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432 Responses to Tops/flops : En route pour New York

  1. Franck-V 26 août 2009 at 18:45

    En effet, le classement devient de plus en plus sévère.. mais pas seulement

    Martin :  » Mais pas pour Lendl, que je mettrais au niveau d’Agassi, Connors, McEnroe et Nadal. Becker, Edberg et Wilander juste en dessous. »

    Wilander, à 7 GC ,seul de l’ère Open à avoir fait un petit chelem avec Connors et Federer se retouve .. derrière Nadal à 6 GC !

    Lequel est déjà du calibre
    de Mc Enroe (7 GC et 3 fois n°1)
    d’Agassi (titré partout et 8 GC)
    de Lendl (8 GC, 4 fois n°1)
    et de.. Connors (8GC, petit chelem, 5 fois n°1 et recordman en titres!)

    Hého , de qui se moque-t-on?

    Je veux bien que pour Mats, 1988, ça a été son bâton de Maréchal et qu’il n’est resté n°1 que 20 semaines.. mais à ce rythme, il va bientôt rétrograder derrière Courrier ou Hewitt…

    Wilander , je le rappelle, s’est également imposé sur toutes les surfaces..

    Ou alors, c’est la méthode , disons la « manière » plus que les résultats brut qui laissent un impact dominant sur le classement.

  2. Julie 26 août 2009 at 18:56

    Et pas sur sur qu’il lache RG, on le voit ses resultats fluctuent fortement en fonction de sa motivation, et ce qui le motive c’est la gloire, donc que reste-t-il d’interessant pour lui ? (liste non exhaustive bien sur)

    - le grand chelem, d’abord a cheval sur 2 annees calendaires puis grand chelem grand chelem. Le premier abordable le second terriblement dur mais si il gagne AO + RG il y pensera tres fort
    - RG : je fais partie des fans de federer (vous l’avez sans doute remarque, d’ailleurs karim je viens de faire ton test et je suis une indecrottable D…) qui ont pense cette annee « mieux vaut une victoire contre soderling en finale qu’une 4eme defaite contre nadal en finale » mais qui ajoutent « ne pas battre Nadal en finale de RG restera une tache indelebile » (on va dire une tache gris claire, hein, pas grave grave, quand la tache de l’absence de RG était une tache de maree noire ! ) donc un petit RG contre Nadal l’annee prochaine qui lui ouvrirait eventuellement la porte du grand chelem ne serait certes pas pour lui deplaire. Je pense que derriere ses airs de garcon sage comme il dit c’est un tueur et il veut etre indiscuté. Or auj tt le monde est d’accord pour dire que Roger gagner Nadal a Rg c’est pas demain la veille (surtout maintenant qu’il vieillit ;-)
    - pffff apres je sais pas, les JO de wimby, des records par tournois, 7 ou 8 wimbledons, les doubles Wimby-USO, les doubles RG-Wimby, tout ce dont les journalistes parlent dans la presse en fait

    (quel people en fait ce federer !)

    Ne me tombez pas dessus ! Je n’ai pas dit que l’annee prochaine fed va gagner RG contre nadal !!! Mais je suis sure que meme s’il se ment a lui-même l’idee ne lui deplairait pas… mais deviendra un vrai objectif selon l’evolution de son niveau de jeu d’ici la

    • Antoine 26 août 2009 at 19:16

      Et pourquoi pas deux GC de suite pendant que l’on y est ? Cela aurait de la gueule parce que cela personne ne l’a jamais fait…

      • Guillaume 26 août 2009 at 19:23

        Hé hé, c’est drôle les deux filles les plus assidues du site sont toutes deux d’indécrottables D… Sauf que pour l’une c’est RF et l’autre c’est RN ;)

      • Julie 26 août 2009 at 19:44

        Ouais, ca aurait de la gueule ;-)

        Je viens de me faire projeter « une des 2 filles les plus assidues »…

        Avec un post tous les 4 mois de ma part, Marie-Jo doit quand meme se sentir bien seule…

      • Guillaume 26 août 2009 at 19:46

        Ben oui, c’est pour ça qu’on espère bien te voir plus souvent !!!

  3. Antoine 26 août 2009 at 19:09

    Tiens en regardant quelques éléments concernant ce bon Ivan, je me rends compte que son unique record est bien celui du nombre de défaites en finale de GC.

    Pour tout le reste, il arrive parfois second ou troisième, jamais premier:

    1) Nombre de tournois gagnés (depuis 68 – ère Open): Lendl arrive deuxième (94 titres) derrière Jimmy Connors (109)

    2) Nombre de tournois gagnés en une seule saison: Ivan arrive troisième ex aecquo (avec Nastase): 15 chacun mais tous deux derrière Laver et Vilas (17)

    3) Matchs gagnés consécutivement : Ivan arrive 2ème de l’ère Open avec 44 matchs sur 81-82, derrière Vilas (50, ou 46 si on ne compte pas les quatre matchs gagnés en août 77 au tournoi de Rye non comptabilisé par l’ATP). Ils sont loin des 92 de Budge et des 98 de Tilden…

    4) Plus grand nombre de matchs joués en une saison: Ivan le stakhanoviste arrive néanmoins second avec 142 matchs en 1980 derrière Vilas (159 en 77)

    5) Plus grand nombre de matchs gagnés en une saison : ça se gâte un peu pour l’ami Ivan qui n’occupe que les 3ème et 4ème place (113 en 80, 107 en 82) derrière Nastase (118 en 73) et Vilas (145 en 77)..

    6) Plus grand nombre de tournois joués au cours de la totalité de la carrière d’un joueur: Lendl est deuxième (348) derrière Connors (410)

    7) Plus grand nombre de matchs joués durant la carrière: Lendl est deuxième (1 310) derrière Connors (1 622)

    8) Plus grand nombre de matchs gagnés au cours de la carrière: le riant Ivan est deuxième (1 072) derrière Connors (1 337)

    Là ou Ivan est fort, c’est pour aller en finale: huit finales consécutives à l’US Open: il égalise le record de Tilden mais Tilden en a gagné 7 et a fait deux autres finales, Lendl 3..Sampras aussi est allé huit fois en finale, mais en a gagné 5…

    Kristian a raison: lorsqu’on parle de record, on parle souvent de Lendl mais le problème, c’est que mis à part celui du plus grand nombre de défaites en finale de GC, il n’en détient aucun…

    • Fabien 26 août 2009 at 21:47

      hou la la Antoine, mais d’où te vient cette aversion pour le riant tchécoslovaque? Je te trouve quand même bien dur à chaque fois que tu l’évoques.

      J’ai la sensation que si Lendl avait joué seulement disons, 11 finales de Gc, tout en en ayant toujours gagné 8, il trouverait nettement plus grâce à tes yeux!

      Mais quand même, 19 finales de GC il faut le faire, que je sache seul Federer a été capable de battre ce record c’est dire. Et puis bon, quand on regarde face à qui il les perd, ce n’est pas une liste de bras cassés: Borg, Connors, McEnroe, Wilander. Le plus mauvais étant Cash, pas un manchot non plus.
      Tout le monde n’a pas la chance de tomber sur Pioline ou Schuttler en finale…

    • Ulysse 27 août 2009 at 01:06

      Je réagis toujours à chaud sans vérifier sur le net donc je peux dire des aneries, mais il me semble que Lendl possède un certain nombre de records dont celui du plus grand nombre de titre ATP consécutifs – 8 je crois.

      En tout cas les records dont je suis sur ce sont celui du plus grand nombre cumulé de semaines numéro un, celui du plus grand nombre de finales consécutives au Masters – 9 il faut le faire (!). En plus il a le record du score CDMO le plus élevé devant McEnroe, et ça c’est pas rien !

    • Duong 27 août 2009 at 07:34

      pour le plus grand nombre de semaines numéro 1, selon mes sources Sampras était devant (286 contre 270)

      • Jérôme 27 août 2009 at 07:50

        Exact. Sur ce point, c’est bien actuellement Sampras qui détient le record.

      • colin 27 août 2009 at 10:40

        Lendl avait le record…

        jusqu’à ce que Sampras lui prenne.

  4. Jérôme 26 août 2009 at 20:10

    Sur ce que peut Federer sur le reste de sa carrière, voici mon point de vue au regard de ceux exprimés par Antoine et Marie Jo.

    D’abord, sur l’âge, je ne crois (comme Marie Jo) effectivement pas que Federer peut rester suffisamment haut au point de jouer encore la gagne à Wimbledon à 35 ans (soit en gros en 2016). C’est en 2007 que Federer indiquait qu’il se voyait comme un des favoris pour Wimbledon jusqu’à l’âge de 35 ans. Depuis, l’année 2008 est passée par là et là conduit à sérieusement raccourcir ses projections dans l’avenir : désormais, il se fixe rendez-vous en 2012 pour faire le bilan (sous-entendu, s’il sent alors que sa motivation fatigue sérieusement ou s’il n’a alors plus le niveau suffisamment pour avoir des chances sérieuses de victoire en GC, il tirera sa révérence au même âge que Sampras).

    Sur l’âge du déclin, concernant Sampras, il faut préciser qu’en aucun cas Sampras n’a décliné en 1999. S’il faut dater le déclin de Sampras, c’est clairement en 2000 qu’il faut le placer. En 1999, Sampras a juste eu un pépin physique qui l’a tenu éloigné des courts pendant 3 mois. Mais il venait de dominer la saison d’été américaine et était LE favori de l’US Open 1999. D’ailleurs, en finale du Masters 1999, il a battu Agassi en 3 sets (dont un 1er set tonitruant), alors même qu’Agassi pratiquait alors le meilleur tennis de sa vie (entre l’été 1999 et le printemps 2000).

    Certes, mis à part un risque latent côté du dos, Federer a un physique moins fragile que Sampras. Mais on ne sait jamais ce qui peut survenir. Même si c’est improbable, il n’est pas totalement à l’abri d’une blessure dont il ne se remettrait jamais complètement ou qui deviendrait récurrente.

    Dire que Federer peut encore gagner encore pendant 6 à 7 ans à Wimbledon, ça reste une possibilité théorique mais ça revient un peu à pronostiquer une « vitrification » de la situation actuelle : on continuerait pendant 7 ans avec les joueurs actuels (pas de nouveaux entrants) évoluant à leurs niveaux respectifs actuels. C’est improbable.

    Même s’il est aussi relativement improbable que Nadal reproduise un jour en finale de Wimbledon le niveau hallucinant de jeu qu’il y a produit en juillet 2008, il reste un client sérieux capable de remporter un 2ème titre à Wimby façon Connors. Et puis, j’espère quand même avoir la chance de voir un jeune attaquant de 10 ans de moins que Federer, pas obligatoirement bulgare ;-) , venir contester la domination du maître comme Federer l’a fait avec Sampras à Wimbledon 2001 ou Sampras avec Lendl à Flushing 1990.

    Je ne crois en revanche pas à une victoire de Murray à Wimby. Pour moi ce serait en tout cas un scandale vu son style de jeu. Il faudrait qu’il n’y ait que des brèles en face pour que cela arrive. Il mérite bien de s’imposer à l’OA ou à l’US Open. Mais à Flushing alors que Rafter et Lendl n’y sont pas parvenus, ce serait une tâche sur le palmarès de Wimbledon que d’y voir figurer le nom de Murray.

    Pour revenir à Federer, le pire façon fin de carrière de Sampras me paraît par ailleurs peu probable.
    Sampras a été perclus de problèmes physiques sur sa fin de carrière.
    Sampras n’a jamais exercé en GC la domination que Federer continue d’exercer à 28 ans. Je rappelle en effet que Pete a au mieux disputé 2 finales du GC par année calendaire, et qu’il a gagné ses 14 titres en l’espace de 12 ans quand Federer a gagné ses 15 titres en l’espace de 6 ans. Enfin, si la 14ème de Sampras à l’US Open 2002 était incroyablement émouvante et stressante, je ne l’ai vraiment pas trouvée éblouissante : je garde le souvenir de voir un quasi-handicapé évoluer sur le court, au bord de l’asphyxie et incapable de frapper à plat plus d’1 revers sur 10 et gagnant la moitié de ses points sur ace ou service gagnant. C’était une victoire/domination mentale sur Agassi mais pas une victoire tennistiquement éblouissante.

    Federer, lui, a encore le meilleur jeu de jambes du circuit, le service le plus performant du circuit, le coup droit le plus performant du circuit, un revers à 1 main très solide même s’il est évidemment loin d’être à la hauteur du coup droit, et est le meilleur volleyeur parmi les cadors actuellement en compétition.

    Mon évaluation se situe donc quelque part entre celles d’Antoine et Marie-Jo. S’il garde sa motivation et qu’il ne connaît pas un brutal déclin physique ou technique, et si bien sûr ne survient une révolution imprévue façon 1985/début des nineties (ça fait beaucoup de « si » !), je pense que Federer pourrait :

    - gagner encore 3 Wimbledon. Une fois battu le record de 7 titres de Sampras, il ne sera certainement plus motivé et je ne crois pas du tout qu’il ait l’envie ni même les moyens (quand on voit le mal qu’il a eu à gagner ses 5ème et 6ème titres) d’aller chercher les 9 titres de Navratilova.

    - gagner encore 2 Flushing. Là dedans j’inclus une victoire à l’édition 2009 car si Fed ne gagne pas cette année l’USO, il y a très peu de chances qu’il gagne plus d’un 6ème titre à l’USO. Pauvrez petit suisse !!!

    - gagner encore 1 Roland Garros : Sait-on jamais ? Ce serait façon Gomez en 1990. Très improbable.
    Je pense plutôt que Fed va maintenant relâcher son ambition côté Paris et s’y présentera en opportuniste sérieux. Il ne se défoncera plus pour Paris et ne jouera pas que 2 tournois de TB en préparation de Roland Garros (comme initialement prévu à son calendrier 2009).

    - gagner 2 Opens d’Australie. Et là aussi il a intérêt à se dépêcher car sur dur, la concurrence est très rude et évolue rapidement.

    Mon prono, qui est évidemment celui du coeur et pour lequel j’accueillerai avec bienveillance et intérêt vos moqueries et vos désaccords :-) , c’est que Federer finira sa carrière avec 8 Wimbledon, 7 US Open, 4 OA et 1 RG, soit 20 titres s’il remporte l’édition 2009 de Flushing.

    Ladies and gentlemen, make your bets !

    • Antoine 27 août 2009 at 09:45

      Si je saisis bien, tu le vois donc encore gagner 2 Wimby, 2 USO et 1 OA.

      Pour Flushing et l’OA, je suis du même avis; je rajouterai peut être un OA de plus que toi mais je ne le vois pas gagner encore plus de deux de ses tournois, peut être même un seul US Open..

      Pour RG, je suis d’accord aussi: peut être regagnera t il un titre avec un peu de chance mais c’est tout.

      Pour Wimby, il peut certainement en gagner plus de deux. je dirai plutôt trois ou quatre..Bref, je le vois terminer à plus de 20 GC. C’est peut être assez optimiste la plupart des commentaires le donnant entre 18 et 20. L’année dernière, après Wimby, je le voyais finir entre 15 et 18 mais depuis il en a encore gagné trois..

      Je pense surtout que la fluidité de son jeu est un gage de longévité..

      • Jérôme 27 août 2009 at 12:16

        Si je ne pronostique pour Federer « que » encore 2 USO (dont obligatoirement le 2009, sinon je pense il n’en décrochera plus qu’un) et 1 OA, c’est parce qu’il me semble que lui en pronostiquer plus dans les quelques années qui lui restent à jouer (à mon avis il jouera au maximum maximorum jusqu’à 33 ans mais 31 ans en 2012 c’est vraisemblablement le terme le plus prévisible pour sa carrière, sinon il n’en aurait pas parlé ouvertement), cela reviendrait à pronostiquer a contrario que dans les 3 à 5 ans à venir, il y resterait au cours de ces 3 à 5 années des clopinettes sur dur à se partager entre tous les autres joueurs.

        Or je pense que Nadal a le potentiel pour gagner encore 1 ou 2 titres du GC sur dur. Idem pour Murray et Djokovic. Idem pour Del Potro. Idem pour 1 ou 2 jeunes qui ont aujourd’hui entre 17 et 19 ans mais qui vont quand même bien finir par émerger au 1er plan dans ces 3 à 5 années à venir. Vous imaginez si personne de nouveau n’émerge dans les 3 à 5 années à venir ? Ca me paraît improbable, et en plus, ça commencerait à être inquiétant pour le tennis.

  5. Julie 26 août 2009 at 20:25

    8 wimby, 7 USO, 4 OA et … 2 RG… Non non je ne copie pas!

  6. Kristian 26 août 2009 at 21:29

    N’oublions pas Antoine, que Lendl reste a ce jour le recordman des victoires au Masters (5), meme s’il le partage avec Sampras. Et egalement le recordman des finales consecutives disputees au masters (8). Ca c’est pour lui tout seul.. et pour toujours..

    Et selon le calcul comparatif tres respectable effectue par Colin, Lendl est egalement le recordman des victoires en Master Series et equivalent anterieurs (27) loin devant le record officiel d’Agassi (17).

    • Antoine 26 août 2009 at 22:13

      Tu as raison bien sûr et pour répondre à Fabien, et en y réfléchissant, je crois que mon aversion pour Lendl, outre le fait que je trouve son jeu stéréotypé, vient de cette maudite finale de Roland Garros en 84..Cela, je ne lui pardonne pas..

      • Jérôme 26 août 2009 at 22:24

        Tout pareil, mais si effectivement je n’ai jamais aimé Lendl, j’ai depuis 1989 un très grand respect pour lui : il m’a vraiment bluffé lors de sa demi à Wimby en 5 sets contre Becker où il est passé à 2 doigts de faire tomber le meilleur Boris qu’on ait jamais vu jouer à Wimbledon. Et avec le recul et le mûrissement, ce respect ne fait que croître.

        En 1984, c’était différent. Je n’aimais alors pas Mac (non pas son style de jeu mais le personnage sur lequel un entourage soucieux d’une éducation raisonnablement convenable m’avait appris à porter un oeil critique).

        Ce n’est qu’à l’occasion de la finale de 1984 que le basculement a commencé à s’opérer en moi : précisément à cause du niveau de jeu irréel déployé par Mac et du son dénouement si dramatique. Là, j’ai commencé à balayer les préjugés pour ne plus voir que l’incomparable talent de Mac Enroe.

    • Fabien 26 août 2009 at 22:20

      Tout s’explique. bon là je crois que c’est incurable, on ne peut plus rien faire, le traumatisme est trop profond, le génie brisé par le marteau communiste sur l’enclume rougeâtre du limeur de fond…

  7. karim 26 août 2009 at 22:10

    Fed renaît en 2009 après une baisse de résultats en 2008 à cause d’une concurrence féroce et d’un physique moins affûté qui a entaché tout le reste de son jeu. On peut citer la poussée sur les jambes a moins tonique a pourri son service puis le dos a participé à la teuf, jeu de jambes et vitesse de déplacement et placements hasardeux l’ont contraint à jouer plus avec le bras et moins en équilibre et il a multiplié les fautes donc perdu un peu de confiance en son coup droit et je ne parle pas de son revers. Il a comblé par plus de lift en devenant nettement moins décisif dans ses frappes.

    J’ai déjà cité cette anecdote de Sampras qui avait demandé à Wayne Gretszky (je sais pas comment ça s’écrit et j’irai pas vérifier) comment il faisait pour rester au top à son âge. Il a répondu je bosse deux fois plus que quand j’étais jeune. ça a inspiré Sampras. Agassi a aussi et surtout appliqué cette méthode. Et je pense qu’en plus de la conjoncture favorable (caillou, hibou bla bla) Fed a surtout fait un gros boulot physique cette année. L’an dernier il a essayé de rester zen en comptant sur son talent. Cette année on a un gars qui a remis le bleu de chauffe. L’orgueil du champ a été fouetté.

    Voilà pour ma théorie du déclin et du retour de Fed.

    Et j’ajoute que pour être performant après 31-32 ans il lui aurait fallu un revers à deux mains.

    • Duong 26 août 2009 at 23:29

      Quand on parle de « beaucoup de travail physique pour un joueur âgé », je crois aussi pour revenir à Lendl, qu’il a aussi inspiré à la fois Sampras et Agassi, qui l’ont tous les deux connu quand il était âgé.
      Sampras est allé s’entraîner avec Lendl dans sa jeunesse, et c’est là qu’il a découvert l’intensité de travail qu’il fallait à ce niveau, il l’a bien raconté.
      Et j’ai lu une anecdote où Lendl conseillait au jeune Agassi de travailler plus.
      Et oui, je suis entièrement d’accord avec Karim que ce travail physique est fondamental pour expliquer le regain de Federer.
      J’ai d’ailleurs toujours pensé que c’était la priorité pour lui depuis soin « déclin », bien plus que les histoires de coaches et même les avis tactiques.

    • Ulysse 27 août 2009 at 01:14

      Alors là qu’est-ce que c’est Karim que cette histoire de revers à une main pour être performant après 31-32 ans au conditionnel passé ? Le revers à une main lui permet d’aller chercher des balles en faisant un pas de moins que ses collègues du revers à deux mains. Ca devrait plutôt être un facteur de longévité non ?

      • Antoine 27 août 2009 at 09:48

        Karim va s’expliquer là dessus mais il pense que le revers à une main, c’était bon du temps de Tilden mais qu’aujourd’hui, c’est définitivement out. Pas vrai Karim ?

    • karim 27 août 2009 at 15:02

      Pour jouer efficacement autour de la trentaine il faut faire avec les moyens du bord. Oublier la brillance et la fulgurance, et tabler sur une péparation physique optimale, une gestion du calendrier idoine, et sur le court il faudra jouer avec sa tête. Agassi avait parfaitemen réussi ça, il sortait dans 75% des cas du court en ayant réalisé moins de points gagnants que ses adversaires, mais vainqueur quand-même: moins de fautes, moins de risques, mais un rythme affolant et usant que sa condition physique lui permettait de tenir et d’entretenir.

      Fed a la vitesse, le physique, le coup d’oeil. Pour arriver à cuisiner davantage il a le toucher (meilleur que Dédé), les variations etc. Un revers à deux mains est meilleur pour du tennis pourcentage, du rythme, déposer la balle où on veut, tenir la cadence. Le revers à une main est une superbe arme d’explosivité et des soudaineté en attaque, mais peut s’avérer délicat à garer quand le plan de jeu change. Fed ira moins de l’avant avec l’âge, à moins qu’ç l’image d’un Sampras il ne se rue au filet. Aucune chance.
      Pour moi le revers à deux mains est le revers type de l’épicier. Et vers 30 ans pour réussir il faut se muer en épicier. Fed est pratiquement le seul à jouer aussi vite après le rebond avec un revers à une main, il le joue comme Agassi ou Davy jouent les leurs à deux mains, ce qui est impressionnant. Mais c’est le premier coup qui chez lui sera un peu à la traine quand tout va commencer à s’étioler.

      C’est un peu difficile à expliquer. Quand vous regardez les joueurs qui ont été performants après 31-32 ans depuis 20 ans, ce ne sont presque que des revers à deux mains. Je sais que leur proportion est déjà très supérieure même chez les jeunes, mais je pense que c’est un coup qui tient mieux la distance que le revers à une main.

      CQFD. Je ne joue pas ma carrière de posteur sur ce concept, c’est trop difficile à expliquer.

    • Ulysse 27 août 2009 at 16:07

      Karim, j’avais à peu près deviné qu’il y avait ce genre de pensée derrière ta phrase à l’emporte pièce. Je suis d’accord avec toi sur une chose. Le revers à deux mains est un truc d’épicier.
      D’autre part il y a peu de supers joueurs installés dans la trentaine avec un revers à une main, sauf à puiser dans la préhistoire : Laver et consort. Mais il faut reconnaître que la statistique n’est pas très fiable car il y a peu de super-joueurs bien installés dans la trentaine. Il y en a quand même un qui s’est vu comme le nez au milieu de la figure c’est Lendl.

      J’ai une autre théorie. Le revers à deux mains ne tolère pas le placement approximatif, alors que le revers à une main permet de corriger les écarts de placement en bout de course avec un coup de poignet et une brouette d’expérience. C’est donc le revers du joueur brillant mais fatigué. C’est le portrait de Rodgeur à 32 ans.

      Les joueurs mythiques (ou au moins monstres selon la terminologie déposée plus haut) avec un revers à une main sont tous les joueurs que je préfère: les flamboyants Edberg, Mac, Sampras, Federer. Pour les deux premiers il y a d’autres raisons pour lesquelles ils n’ont pas vieilli dans le top. Pour Federer, est-ce que sérieusement tu lui conseillerais de s’acheter un revers à deux mains dans quelques années ? Pour la panoplie complète Il faudra qu’il se mette un crayon sur l’oreille en même temps…

      • martin 27 août 2009 at 16:16

        Ah non !! pitié ! Federer avec un revers à 2 mains ?? Inimaginable, impossible, inconcevable.

      • karim 27 août 2009 at 20:25

        S’acheter un revers à deux mains? Moi lui conseiller ça? Tu m’insultes là ou quoi? On va régler ça place de la Bastille!

        Je dis juste que pour un viox c’est mieux un revers à deux mains, c’est tout. Si Fed avait eu le même palmarès avec un revers à deux mains, il aurait compté un fan de moins, moi. Dans mon panthéon perso, seul est admis Agassi à côté exclusivement de joueurs à une main.

    • Duong 27 août 2009 at 16:20

      Concernant Federer et le revers à une main, je trouve quand même qu’il y a un coup où il est très désavantagé (et qui m’énerve), c’est le retour.

      Que ce soit dans le filet ou exploitable pour une attaque, ça le limite quand même beaucoup !

      Bon d’accord c’est pas toujours aussi handicapant
      … mais même Djoko, même à Cinci où Federer était très bien, hé bien Djoko savait exactement comment Fed allait retourner et avançait dans le court pour placer son attaque.

      Ca m’énerve d’autant plus que c’était (en largement pire) le handicap énorme de Noah.

      J’ai quand même l’impression que jadis, Federer était meilleur en retour de revers.

      Et en tout cas, en comparaison des autres joueurs, ça m’énerve que ça soit si handicapant !

  8. MarieJo 27 août 2009 at 08:04

    après plus déclarations défaitistes, le nadal prend du poil de la bête et se dit bcp mieux préparé qu’il n’avait imaginé ! je sais pas pourkoi mais je le sens bien motivé à reprendre son siège passager de numéro 2 ;) pour le driving seat, faudra attendre la saison de terre !

    en ce qui concerne fed, il reste un détail qui plaide en sa faveur pour une longévité un peu plus élevée que la moyenne sur laquelle nous semblons nous accorder plus ou moins, c

    c’est son exceptionnelle résistance aux blessures, et petits bobos récurrents qui handicapent à un moment ou à un autre les champions : une mono version light qui lui a ruiné son physique une partie de l’année mais qui ne l’a pas mis sur le carreau comme ancic, et un petit souci à l’épaule qui ne le prive pas de compétition, juste de qques titres… et encore rien n’est moins sûr. bref de ce côté il est bien mieux disposé que les kuerten, rios et cie pour qui les blessures ont modifié leur fin de carrière.

    bcp de joueurs ont décliné plus vite en raison de blessures, fed semble inmunisé ou presque, c’est un atout de poids pour tenir sur la durée.

  9. martin 27 août 2009 at 11:01

    Bonjour tout le monde,

    Que de commentaires intéressants depuis hier !! Principaux sujets surlesquels je veux revenir : le cas Lendl, le cas courier et la comparaison Nadal/Wilander (pour répondre à Franck-V)

    Lendl : quand j’étais gosse, j’étais son premier supporter. Parce que personne ne l’aimait, alors moi, peut-être par compassion enfantine, je voulais qu’il gagne. Je n’ai jamais vu la finale de RG 1984. Y a-t-il eu un evenemebt particulier, en dehors du fait que Lendl est revenu de l’enfer ? Antoine, tu n’aimes pas Lendl car il a brisé ce jour-là un pur génie du jeu d’attaque, et que ce match a donc symbolisé la victoire de la défense robotisée sur la flamboyance de l’attaque ?

    Le palmarès de Lendl est considérable, c’est une évidence. Nombre de matches joués (alors bien sûr, plus t’en joues, plus tu peux en perdre), nombre de tournois remportés etc… sur un tas de critères, Lendl se situe parmi les tout meilleurs de l’histoire. Mais plus important encore, il faut rendre à César ce qui lui appartient : Lendl a apporté une rigueur et un professionnalisme à tout le tennis. En ce sens, il a eu un impact très fort sur son sport, et cela, ça dépasse les résultats. Lednl a eu une influance très forte, a été une source d’inspiration pour les meilleurs qui lui ont succédés et ça, c’est la marque d’un champion. Dans d’autres domaines, je pense à Bowie, Monet, Hendrix, Chabrol, Hitchcock, Ali, etc…

    Malgré cela, ses 11 défaites en GC restent une tache. gagner des titres, des tournois majeurs, c’est essentiel. Il en a gagné beaucoup, mais il a perdu souvent quand il ne fallait pas. Tu peux gagner 80 matches dans l’année, si tes 4 seules défaites de l’année sont en finale de GC voire du masters, on se souviendra de ça. c’est cruel, mais c’est vrai. Non, entre 1986 et 1990, Lendl n’avait pas l’étiquette de loser, c’est évident. Il était même un épouvantail craint. Mais aujourd’hui, personne n’a oublié ces 11 satanées défaites. Et ça, ça me parait rédhibitoire pour le positionner au même niveau que les Laver, Borg, sampras et Federer (en référence à la suggestion de Guillaume).

    Concernant Courier, oui, au début des années 90, il était le boss. Plus que sampras, Agassi, Edberg ou Becker. Clairement. Mais il n’a pas su durer suffisemment longtemps pour véritablement marquer l’histoire du jeu sur la durée. 58 semaines au 1er rang mondial, c’est « peu » par rapport aux autres. Il a été le cador absolu sur TB mais a (un peu) vite été détroné par Bruguera, lequel a (également un peu) vite été détroné par Muster, puis Kuerten. D’ailleurs, Courrier, de par son style de jeu, était un joueur de dur. Frappe de mule à plat, ça c’est du jeu sur dur. Courrier liftait très peu, me semble-t-il.

    Nadal a pioché chez lui et Muster, ainsi que chez son compatriote Bruguera, pour devenir, à mon sens, le plus grand joueur de TB de l’histoire. OUI. Il allie à merveille la puissance, l’endurance, la vitesse de rotation, le déplacement. Son jeu défensif est incroyable. Il a la main mise absolue du jeu sur TB depuis 4 ans et la victoire de Fed à RG cette année n’y change rien. On pourra dire que Borg, c’était pareil. Oui. Mais asseoir une telle domination 30 ans plus tard me parait plus fort. L’écart entre les deux reste toutefois très ténu. J’ajoute que Nadal n’a pas fini, il peut encore gagner plusieurs GC (je dirais 4, parceque je ne le vois pas durer longtemps, à mon avis, à 26 ans, il est cramé) dont deux RG. Son record du nombre de matches gagnés d’affilée sur TB me semble fondamental aussi. Symbole d’une domination sans partage.
    Sur TB, je place donc Nadal en 1, Borg en deux un poil derrière, Kuerten en 3.

    Et oui, je place Nadal devant Wilander car il n’a pas fini, il gagnera d’autres GC, j’en suis convaincu et il a déjà mis sa grosse patte sur une surface précise pendant une longue durée, chose que n’a jamais faite à ce point l’ami Mats. Wilander était un grand joueur, incontestablement, mais Nadal est au dessus, à mon sens. Wilander présente ce « défaut » (il le reconnait lui-même, d’ailleurs) d’avoir perdu toute motivation ou presque dès lors qu’il a atteint son graal : devenir n°1 mondial. A partir de ce moment-là, pfff… terminé. Il n’a plus trouvé d’objectifs à atteindre, il a commencé à se demander pourquoi il jouait, ce qu’il faisait là, sur les courts. Et ça été le début de la fin. Et son déclin a été très rapide, spectaculaire.

    Nadal ne présente pas du tout ce profil. Je suis convaincu qu’il se battra encore au moins 3 ans pour redevenir n°1, pour gagner encore de nombreux GC etc… Nadal en a encore sous la semelle, et il sera affamé en 2010.

    Voilà, je crois avoir tout dit.

  10. Antoine 27 août 2009 at 11:34

    Pour répondre à ta question en ce qui concerne mon animosité vis à vis de Lendl: outre le fait qu’il ait battu Mc Enroe à RG en 84 et que j’ai toujours trouvé son jeu aussi insipide que sa personnalité, je lui reproche aussi ce que la plupart mettent à son crédit, à savoir qu’il est effectivement parmi les principaux responsables, sinon le principal responsable, d’une évolution du jeu reposant presque exclusivement sur la puissance, la condition physique, l’entraînement à outrance et tutti quanti..et au final, un jeu de plus en plus uniformisé. C’est sûr que c’était un très grand professionnel et qu’il fût précurseur mais tout le monde s’y est mis désormais..Bref, voilà pourquoi je n’aime pas le sinistre Ivan..

    J’ajoute un mot sur Nadal pour lequel j’ai beaucoup d’admiration mais à propos duquel je ne vois pas de raison valable de le considérer comme supérieur à Borg sur terre battue, du moins pour l’instant..D’abord, Borg a gagné 6 RG et il n’est pas écrit dans le marbre que Nadal fera mieux ou même égalisera ce record. Le fait que cela se passait il y a trente ans n’est pas un argument recevable sauf à considérer que le passé est toujours moins bien que le présent et dans ce cas à quoi bon les comparaisons ? Le fait que Nadal ait remporté 81 matchs de suite sur terre est certes un exploit remarquable mais pas réellement unique: en 77, Vilas a remporté 50 matchs de suite sur terre, perdu un match, puis en a encore gagné 30 de suite. Sa seule défaite dans ces 81 matchs est intervenue en finale du tournoi d’Aix en Provence ou mené deux sets à zéro par Nastase, il a abandonné en en ayant marre de jouer contre un type qui jouait avec une raquette « spaghetti » qui venait d’être interdite mais alors que l’interdiction ne prenait effet que le lendemain..sinon, il est bien évident que Vilas aurait gagné ce match..Or au cours de ces 81 matchs, Vilas n’a pas rencontré une seule fois Borg et personne n’a jamais cru que Vilas malgré sa série était devenu meilleur que Borg, y compris sur terre battue..

    Donc, pour l’instant je considère que Nadal est le meilleur depuis Borg…Il y en a un autre qui est certainement au niveau de Borg et de Nadal sur terre, c’est Rosewall. Voilà les trois meilleurs sur terre, avec pour l’instant, mais peut être provisoirement, avantage à Borg..

    Wilander n’est rien de plus qu’une pâle copie de Borg. Tout était moins bien. Sinon, il y a Kuerten bien sur et je le préfère de loin à Wilander, mais il était moins régulier que Borg ou Nadal. cela m’aurait évidemment intéressé de voir un Nadal- Kuerten, mais bon…

    • martin 27 août 2009 at 12:09

      Je comprends ton point de vue. Lendl, responsable d’une certaine uniformisation du jeu ? C’est un peu tout lui mettre sur le dos, quand même, non ? Depuis Lendl, des Edberg, Becker, Sampras, Rafter, Federer ont su proposé un jeu différent de celui du tchèque, et malgré tout très performant. Bien sûr, après lendl, on a eu Agassi, Courrier, puis kafelnikov, et maintenant Berdych, Del Potro, Soderling et tant d’autres encore. Oui, c’est vrai, la puissance est devenue prépondérante dans le tennis, et Lendl s’est effectivement avéréêtre un précurseur dans ce domaine. Mais je crois que l’évolution du matériel y est aussi pour beaucoup. Les raquettes à l’époque de borg n’avaient strictement rien à voir avec celles d’aujourd’hui. Et on parle là quand même de leur outil de travail principal !!

      J’avoue mal connaître l’époque de Borg, question de génération (j’ai 34 ans). Je ne savais pas que Rosewall pouvait être considéré comme l’un des 3 ou 4 plus grands joueurs de TB de l’histoire. Je ne l’ai jamais vu jouer. Mais Nadal me fait depuis 4 ans une telle impression sur TB, une domination écrasante (combien de sets perdus sur TB depuis son 1er RG, quelqu’un a l’info ?). Allez, sur environ 130/140 matches sur TB entre avril 2005 et mai 2009, il a dû perdre pas plus de 30 sets. Combien de fois a-t-il éta poussé aux 5 sets sur TB ? Jamais à RG, me semble-t-il, et à part Coria (déjà une autre époque), Federer à Rome en 2006 et Nole cette année, je ne vois pas. Et une seule fois chacun. Pour combien de raclées ?

      Sa domination sur TB me semble aussi écrasante que celle de Federer sur gazon. Il y a lui, assez loin devant, 2 ou 3 autres derrière capables de le pousser loin sur un match, et toute une palanquée derrière, emmenéé par Ferrer, tout juste bonne à jouer les faire-valoir, les victimes de raclées en série.

      Kuerten, sur TB, était effectivement énorme et une confrontation avec Nadal aurait été alléchante, pour sûr. Mais je pense que Nadal aurait gagné, en 4 ou 5 sets. A l’usure, comme il le fait si souvent. Sur un 5ème set, sur TB, Nadal est injouable car, quand tous les autres joueurs commencent à fatiguer, à baisser d’intensité et de poids dans leurs frappes (surtout après 4 sets contre Nadal !!), lui en remet une couche. « T’en as marre de mon lift, tiens, prends celui-là, il est pire encore qu’en début de match ! ».

      Pour évoquer la question des revers à une main/deux mains, je rejoins Karim. Le revers à une main tend d’ailleurs à disparaître. Parmi le top 10, qui a un revers à une main ? Federer, c’est tout. Ensuite, faut remonter à Gonzalez, 11ème, puis Wawrinka, 20ème…

      D’un point de vue purement esthétique, j’ai toujours trouvé que, de manière générale, les revers à une main étaient plus beaux, plus « purs » que ceux à deux mains. Le revers de Kohlschreiber, et avant lui celui de Gaudio, voire parfois de Youzhny ou Gasquet sont vraiment beaux. Et très efficaces. Parmi les revers à deux mains, seuls ceux de Safin et de Nalbandian m’ont réellement impressionné. Un « traversé de balle » de folie, une fluidité… et à la fin, ça rase le filet et vient se planter dans la lucarne, pour un long de ligne au laser, intouchable.

      Federer n’est pas à ce niveau en revers. Le sien est solide, il est capable d’accélér, parfois de faire des coups gagnants en une frappe, mais assez rarement. A chaque qu’il joue un revers lifté, j’ai peur qu’il ne se démette l’épaule !

      Du point de vue technique, je pense que si le revers à 1 main disparait peu à peu, c’est car, s’il offre un peu plus d’envergure, il est moins puissant (deux bras sont plus forts qu’un seul), moins précis, et offre moins de contrôle de balle. Il y a plus de revers à 1 main boisés qu’à 2 mains. Enfin, le revers à 2 mains permet de prendre la balle plus tot avec plus de sécurité. raison pour laquelle Nole est moins géné que Federer par l’énorme lift de Nadal. Le serbe peut davantage contrer en prenant la balle en phase montante, sans décoller de la ligne, à la Agassi. Federer la prendau niveau de l’épaule ou au dessu encore, et ça change tout.

      Je pense que d’ici 10 ans, plus aucun joueur du top 50, voire 100, ne jouera ses revers à 1 main.

      • benoit 27 août 2009 at 12:34

        Je rebondis sur l’argumentaire d’Antoine à propos de Nadal meilleur que Borg. Je trouve tout de même que Nadal n’a jamais (encore) affronté un vrai crack de la terre battue (Coria, Kuerten Ferrero sont descendus trop vite). Borg avait son Vilas, Lendl avait Wilander…

        • Franck-V 27 août 2009 at 12:37

           » Borg avait son Vilas »

          Je dirais plutôt, Borg avait son Panatta.. et seulement en début de carrière…

          Par contre, clair que Vilas a eu son Borg…

          • benoit 27 août 2009 at 12:48

            Je parlai d’un autre crach sur terre.

            Sinon je suis pas d’accord sur la soi disant meilleure précision d’un revers à deux mains. Il est beaucoup plus facile de trouve des zones courtes croisées avec un revers à une main, par suite plus facile de tirer de bons passings croisés, notamment en bout de course, là où, avec le revers à 2 mains, il faut une ceinture abdominale très dévellopée (Nadal excelle, Murray le tente rarement).

            Ensuite le revers à une main permet une plus grande variété de coups : slice, amortie. Des coups nécessitant un apprentissage plus important pour les revers à 2 mains, car ils n’ont pas l’habitude de lacher une main.

            Enfin, cel

            • benoit 27 août 2009 at 12:49

              Enfin bien sûr le revers à une main permet une meilleure allonge en défense.

          • colin 27 août 2009 at 13:11

            Borg écrasait Vilas, qui écrasait tous les autres.

            On parle là bien sûr de la TB ocre (européenne ou sud-américaine), because sur le hard-tru nord-américain c’était différent.

      • Antoine 27 août 2009 at 14:07

        Si ce n’est pas de l’uniformisation, cà…Le revers à une main, c’est pour les très bons, pas les moyens…

    • Jérôme 27 août 2009 at 12:33

      Antoine, comme toi je trouvais le jeu de Lendl mécanique, stéréotypé et manquant de personnalité, même s’il était terriblement efficace. Mais n’oublions pas que Lendl, s’il est certainement le joueur qui a eu le plus d’influence sur le renforcement du rôle de la puissance, de l’entraînement et de la condition physique, n’est clairement pas celui dont le style de jeu a le plus fait école.

      Lendl avait un revers à 1 main. Et si au début de sa carrière ce revers était son point faible, il l’a sacrément amélioré au point d’être un redoutable passeur y compris côté revers, et un retourneur très efficace, varié et précis, côté revers. J’ai revu hier la finale de FLushing 1989 qui l’a opposé à Becker. Eh bienle taux de réussite à la volée de Becker était oscillait entre 50 et 60%. Et quand on sait qu’il était alors la référence en service et qu’il avait un coup droit encore plus tonitruant que celui de Lendl (ce qui, avec son bon revers slicé, l’aidait beaucoup dans ses montées), ça donne une idée de la qualité du revers à 1 main de Lendl qui n’était alors dépassée que par celle d’Edberg.

      Je pense plutôt que le tennis actuel a 3 ancètres :

      - Borg qui est le véritable père des terriens et qui a imposé le lift (et la sécurité qu’il procure) et le revers à 2 mains comme la référence absolue sur cette surface (alors que Rosewall avait un revers à 1 main).

      - Connors qui est le père du revers à 2 mains sur surfaces rapides (ou alors le grand-père si on veut insérer Agassi dans la chaîne généalogique) et qui était le 1er à donner un tel rythme de folie à la balle et à rentrer comme un fou dans la balle chaque fois que possible.

      - Et Lendl qui a engagé la révolution de la puissance, de la musculation, de la préparation diététique scientifique, de l’entraînement à mort, du préparateur mental.

      Aujourd’hui, la norme en tennis c’est un jeu d’attaquant de fond de court tapant un parpaing dès que possible, avec un bon gros service, un revers à 2 mains et des volées plutôt rares, au mieux correctes et souvent médiocres, le tout avec une condition physique qui joue un rôle considérable.

      Un Mac Enroe, un Edberg, un Sampras, un Rafter et un Federer sont des exceptions qui ne font pas école.

      • Antoine 27 août 2009 at 14:10

        ..Comme quoi il vaut mieux faire partie des exceptions…

  11. Franck-V 27 août 2009 at 11:58

    Je suis quand même impressionné de voir combien Wilander est déconsidéré ici, à croire qu’il traîne comme un handicap sa chronique girouette dans l’Equipe.

    Tout moins bien que Borg, Antoine, certes.. à un US Open et un petit chelem près.. (et pas contre le manchot des lieux) mais il faut voir aussi la période active de Wilander, de 82 à 88, ce qu’on n’est pas loin de considérer comme la plus concurrentielle de l’ère Open avec la révolution du tennis puissance, dans lequel Mats se maintient avec régularité malgré un jeu limité sans coup fort entend-t-on ici ou là..

    C’est oublier que le Mats était un maître tacticien (un Santoro qui aurait réussi.. sauf contre Mecir, forcément, maître en la matière), et auprès duquel Murray apparaît comme un enfant de choeur.

    Et si Tyran Lendl se trouve plombé de tant de défaites en finales de GC, il en doit déjà 3 à Mats (AO 83, RG 85, US 88 soit sur chaque surface) contre 2 défaites seulement (RG et US 87) idem avec Becker (W 86- US 89- AO 91), les deux joueurs à avoir le plus souvent battu Lendl dans ce contexte.

    De plus, il n’a pas fallu des plombes à Wilander pour sortir de son jeu monolithique de terre, gagnant l’AO sur gazon l’année suivant son sacre à RG.

    Je terminerai par une stat souvent oubliée ainsi qu’un aspect du jeu de Wilander et de son adaptation aux circonstances.

    Pour battre Lendl à l’US Open et conclure son petit chelem 88, Mats est monté…. 130 fois au filet… à mettre en comparaison avec au hasard les stats (devrais-je dire…
    « la  » stat) de Nadal lors de son triomphe à Wimbledon 08… un service volée…

    Mais bon, Antoine, si Lendl n’est pour toi qu’un loser, Wilander n’a pas plus d’arguments pour te convaincre :-)

    Mats fait le pitre dans l’Equipe.. mais il ne faudrait tout de même pas oublier certaines réalités…

    • Franck-V 27 août 2009 at 12:21

      Je rajouterai puisqu’on parle de revers à deux mains, et de Wilander, pâle copie de Borg, que Mats est le seul revers à deux mains de ma connaissance et pas maladroit dans cet exercice.. à avoir adopté en cours de carrière.. (pas comme Edberg) un revers à une main.. au succès limité dans le temps..mais néanmoins marquant ponctuellement en 88….

      Ce mec est archi sous estimé…

    • Jérôme 27 août 2009 at 13:23

      L’image de Wilander souffre rétrospectivement du fait qu’il avait un potentiel moins impressionnant que les Borg, Mac, Lendl, Becker et Edberg. Mais la différence avec eux, c’est que Wilander avait un côté David contre Goliath, ou dit autrement que compte tenu qu’il avait un potentiel relativement moindre que les rivaux précités, Wilander n’en a que plus de mérite d’avoir réussi à gagner 33 titres dont 7 titres du GC (avec à la clé le petit chelem de 1988).

      Avec Wilander, on avait à chaque fois l’impression d’un exploit : il n’était pas favori des finales du GC (à part Roland Garros 1988) mais réussissait à s’imposer à l’intelligence, à la régularité et à la variété contre des types qui étaient sur le papier plus forts que lui.

      Alors qu’avec les autres, on se dit qu’ils auraient pu faire plus.

      Il plane un parfum de déception sur la carrière de plusieurs très grands champions :

      - Lendl et ses 11 défaites en finales de GC,

      - Becker qui aurait pu gagner beaucoup plus avant 1993 et l’arrivée de Sampras sommet,

      - Edberg qui loupe de peu le titre à Roland Garros en 1989 et qui se blesse en finale de l’OA 1990 alors qu’il avait écrabouillé ses adversaires jusqu’en demi-finale incluse,

      - Borg dont on ne comprend toujours pas comment il ne s’est pas imposé 1 fois à l’US Open et qui se retire à 25 ans alors qu’il n’était pas dépassé techniquement,

      - Mac Enroe qui rate d’un cheveu le titre à RG 1984 après avoir ridiculisé Lendl sur TB pendant 2 sets et demi et ne gagne plus aucun GC après 1984 alors qu’après son Wimbledon 1984 certains lui présidaient 10 titres sur le gazon londonien.

      Wilander a tellement gagné tout ce qu’il pouvait espérer et même au delà de ce qu’il pouvait espérer, qu’à l’automne 1988 c’était déjà fini. Plus rien ne pouvait le motiver.

      • Franck-V 27 août 2009 at 13:53

        Wilander, c’est l’archétype du joueur de TB, seulement, quand on regarde son palmarès GC, on trouve quoi?

        3 TB, 2 gazon, 2 dur

        Y’a plus monolithique comme palmarès…

        En parlant de tacticien, Mecir était sa bête noire et un maître en la matière, mais quand on regarde son palmarès GC et surtout ses rdv avec Lendl dans ces finales, on trouve quoi? 2 raclées mémorables .

    • Duong 27 août 2009 at 14:28

      Dans les discussions au sujet de Wilander, pour moi, il y a toujours un point important sur lequel j’ai toujours pas mal de frictions :

      chez ceux qui défendent Wilander revient comme un leitmotiv le fait qu’il ait gagné 2 fois l’Australian Open sur gazon.

      D’où preuve que le type savait gagner sur gazon, d’où 2 GC enquillés en plus à l’égal d’un Wimbledon dans les chiffres,
      et comme la discussion sur les plus grands joueurs se fige toujours sur le nombre de GC gagnés,
      toc c’est toujours un point qui revient.

      JE vais être honnête : je n’ai pas regardé l’Australian Open ces années-là.

      JE sais que des grands joueurs y sont venus, que c’était même la première fois que ça arrivait
      … mais mon interrogation est : quelle était la préparation réelle de ces grands joueurs, et notamment joueurs de gazon, à ce tournoi ?

      Il faut se rappeler qu’à l’époque, l’Australian Open arrivait en toute fin de saison, en décembre, tout le monde fatigué, et au milieu de nulle part (le masters était un mois plus tard en début d’année)
      … au milieu de nulle part à la fois dans le temps et dans l’espace (Australie) d’ailleurs
      … et sans aucun tournoi de préparation sur herbe ! (Adelaide et Sydney étaient après)

      Certes, le gazon de Kooyong était plus sec que celui de Wimbledon, car j’ai regardé le tournoi d’autres années (même Noah pouvait un peu jouer à Kooyong alors qu’il ne passait pas un tour à Wimbledon !).

      Mais quand même quand on voit que Wilander n’a jamais strictement rien fait à Wimbledon, qui est un tournoi que, lui, j’ai regardé, et qui était le tournoi, lui, que tout le monde préparait, et alors même qu’il arrivait en forme (excellents résultats à Roland-Garros),
      j’ai des doutes certains sur la valeur réelle de ces titres à Melbourne ces années-là.

      En tout cas, le seul bilan chiffré du « nombre de GC », auquel les fans de tennis sont extrêmement attachés, je suis désolé mais je n’y suis pas très sensible : non Melbourne n’a jamais valu Wimbledon, en tout cas à cette époque-là.

      • Antoine 27 août 2009 at 16:02

        Ni à cette époque, ni aux autres cher Duong…

  12. Jean 27 août 2009 at 12:18

    Je crois que je l’ai déjà dit mais Wilander, c’est la plus grosse intelligence de jeu que j’ai vue.

    martin : j’ai lu et relu, tu as bel & bien comparé Lendl le tristos à l’ange Jimi James et au colosse Ali. Rendez-vous donc à la Bastille à 17h30, j’aurai un sous-pull rouge, des mouffles et un ghetto blaster. Peace.

    • martin 27 août 2009 at 12:29

      Quelles sont tes intentions ?

      De toute façon, très cher, je ne peux pas me rendre à bastille à 17h30, vois-tu… Contrairement aux apparences vu la longueur et la fréquence de mes posts, j’ai un travail…

    • colin 27 août 2009 at 13:16

      …je vois que Martin avait manqué le célèbre (quoique pitoyable) épisode du RDV castagne à la Bastille sur SV! Du coup la blague de Jean tombe un peu à plat…

      • martin 27 août 2009 at 14:13

        Ah oui, effectivement, désolé, j’avais loupé cet épisode. désolé, Jean.

        Sinon, entièrement OK avec la synthèse de Jérôme. Très juste, rien à redire.

        Par contre, Benoit, non. Tu peux très bien faire des amorties avec un revers à deux mains, sans problème. Et le cours croisé fonctionne très bien aussi. Cela dit, c’est vrai, seuls les tout meilleurs le maitrisent vraiment bien. Pas un hasard d’ailleurs…

        Enfin, le slice à deux mains est tout aussi efficace qu’à une main. Qui dit slice à deux mains dit « lacher de raquette », forcément, et ça, ils l’apprennent dès le début. Ca fait partie des fondamentaux. Ils compensent la moindre envergure par un déplacement et un sens de l’anticipation sans faille.

        Le revers à 2 maisn permet d’imprimer un très gros rythme dans l’échange (Agassi, Davydenko), donc d’étouffer davantage son adversaire, lequel aura aura donc plus de mal à le déborder, et donc à faire payer à l’autre son manque d’envergure.

      • Duong 27 août 2009 at 14:33

        oui le revers à 2 mains permet des angles extraordinaires :
        il suffit d’utiliser la 2e main, et même le coup de poignet.

        Regarder Nalbandian, et même Davydenko.

        Pour moi l’avantage essentiel du revers à 2 mains, avec la prise de balle au sommet du rebond plus facile, c’est le contrôle : j’ai toujours vu les joueurs avec un revers à 2 mains faire moins de fautes.

        Et dans le tennis-pourcentage moderne, c’est un avantage énorme.

        • martin 27 août 2009 at 14:44

          Complètement OK

  13. Antoine 27 août 2009 at 14:33

    A propos de Wilander: effectivement, c’est un excellent tacticien qui a pleinement exploité son potentiel au point qu’il est un peu saugrenu de voir qu’il a remporté 7 GC, autant que Mc Enoe, alors qu’il a gagné relativement peu de tournois dans sa carrière..Son heure de gloire, c’est d’avoir remporté l’US Open aux dépends du bon Ivan; il devient numéro un et c’est fini. Bon tout cela c’est très bien mais cela reste une pâle copie de Borg à tout points de vue: il n’a pas son palmarès, pas un coup ou il lui soit supérieur, rien..

    J’ai rarement vu un type aussi pénible à voir jouer..

    En 82, à RG, je pensais que cà y était, on était définitivement débarrassé de Borg que l’on avait du subir durant des années. Or voir Borg à RG, sauf lorsqu’il rencontrait un type au jeu opposé au sien (Tanner, Panatta, Pecci), c’était d’un ennui abominable. Cela durait des heures et à la fin Borg gagnait 6-1 6-2 6_1. Je n’exagère pas. Comme il avait fait des émules et que les autres jouaient comme lui mais en moins bien, cela se terminait invariablement de la même façon, à tel point que j’était content quand Lendl (mais oui !) l’a poussé en cinq sets lors de sa dernière finale en 81. Il faut dire que c’était je crois le premier cinquième set de Borg depuis 76..

    Bref, on s’attendait à une finale entre Vilas et Connors, les deux ayant été revigorés par la disparition de Borg et ils s’étaient affrontés en finale de Monte Carlo, match sans vainqueur, arrêté à 5-5 au premier set à cause de la pluie. Malheureusement Connors chute en 1/4 contre Clerc, Vilas est lui au rendez vous et n’avait pas perdu un match sur terre et voilà que le fantôme de Borg réapparait sous la forme de Wilander, âgé de 17 ans..et le fantôme de Borg gagne contre la victime préférée de Borg finissant par dégouter Vilas…

    Alors déjà que j’avais du me taper sept ans de Borg, voilà que cela continue avec Wilander qui a quand même réussi à pourrir cinq finales, enfin pas tout à fait parce que Noah l’a quand même battu..

    Tu comprendras que cela commence à bien faire….

    • martin 27 août 2009 at 14:55

      Très sévère avec Wilander… Un gars dont j’apprécie, contrairement à d’autres, les interventions dans l’equipe ainsi que son émission jeu set et Mats. Ce gars connait le jeu, les tactiques etc… Et j’aime toujours lire ou écouter un gars qui connait.

      Je te trouve très sévère (après Lendl, Borg, tu exécutes Wilander, tu es déchainé !!) avec le suédois. Il avait un style de jeu que tu n’aimais pas, soit. mais tu dois reconnaitre qu’il a su faire évoluer son jeu vers l’avant, de manière presque radicale. Ca, c’est fort. Peut-être plus que ses 7 GC, finalement. Car cette évolution lui a permis de gagner l’USO en 88. Faire évoluer son jeu et se planter, ça fait pas de toi un champion, mais le faire et gagner en GC, ca, c’est très fort. Si le premier Wilander te donnait des boutons, qu’en est-il du second ?

      Je précise que moi aussi, même si je n’ai que de vagues souvenirs de lui en tant que joueur, je me souviens quand même qu’il était d’un barbant… Autant regarder un tournoi de curling. Wilander-Lendl sur TB, franchement, je fuis. Il y a des limites au masochisme. Mais cela ne remet pas en cause le statut qu’ils méritent tous deux dans l’histoire du tennis : celui de grands champions. Et Lendl, j’espérait qu’il gagnerait pour le voir jouer un attaquant au tour suivant…

  14. Kristian 27 août 2009 at 14:50

    Bon.. Vilas-Wilander en 82, c’etait un pen longuet, mais le revers le long de la ligne de Mats, c’etait un super coup. Que Borg n’a jamais eu.

    POur les autres finales de Mats 83-87 et 88 avaient ete des matchs plaisants pour differentes raisons. Il n’y a que la finale 85 qui m’avait enuyee.. et puis elle s’etait mal finie..

    • Antoine 27 août 2009 at 16:05

      Pratiquement toutes les finales Wilander – Lendl ont duré quatre à cinq heures..Il fallait être courageux…

  15. Jean 27 août 2009 at 14:52

    martin : tant pis, de toute façon, j’avais pas eu assez de B au Karim-test.

    Sur les revers, il est incontestable que l’augmentation progressive de la vitesse a amené le deux-mains à supplanter le une-main traditionnel. Le r2m permet une plus grande stabilité et précocité de frappe, les deux mains permettant une puissance même avec une préparation courte difficile à imprimer avec un r1m (à moins de le tirer des bâches, comme Gasquet).

    Deux avantages me semble-t-il dans le r2m : moins d’allonge, certes, mais la possibilité de frapper efficacement quasiment de face, et de terminer donc le geste en anticipant le replacement (Agassi), tandis que le r1m supporte mal un désaxage du plan de frappe et reste dépendant du (non) passage d’épaule. Les deux mains permettent bien entendu un meilleur contrôle de la tête de raquette, une plus grande régularité, et il faut vraiment une maîtrise exceptionnelle pour parvenir à tenir à une main les cadences actuelles. C’est particulièrement patent en retour, où les meilleurs ont toujours utilisé deux mains. D’autant qu’un joueur à deux main aura toujours l’option d’en lâcher une pour jouer slicé sur les balles basses, pour varier ou pour se repositionner. Cela ne donne pour moi que plus de valeur aux performances de Kuerten, Sampras, Federer, voire Lendl.

    Sur la lignée historique, d’accord bien sûr sur les rôles de Borg (contrôle et régularité) et Connors (agressivité), bien que personne ne soit parvenu à refaire l’incroyable effet sortant donné par ce dernier.

    Ce qui m’avait beaucoup frappé, c’était la façon dont le r2m s’était imposé même chez les attaquants dans les 90’s, avec Ivanisevic ou des seconds couteaux comme Ritchey Reneberg, un truc impensable avant. Et plus récemment, comme les joueurs parviennent aujourd’hui à frapper des r2m tout en gardant sur leur main principale leur prise fermée de coup droit (voir la position d’attente du service de Nadal), ce qui signifie que c’est alors le bras opposé qui dirige le coup, alors qu’il n’était auparavant qu’accompagnateur. C’est presque de l’ambidextrie.

    • Kristian 27 août 2009 at 14:56

      POur Nadal, c’est plus que de l’ambidextrie. Vu qu’ il est droitier..

    • martin 27 août 2009 at 14:58

      Je vois que nous sommes d’accord.

    • Jean 27 août 2009 at 15:11

      Kristian : très juste, je n’y avais même pas pensé en l’écrivant. L’idée reste néanmoins valable pour les autres joueurs (Davydenko, Nalbandian,…), il s’agit d’une adaptation à la vitesse qui ne permet pas de repasser systématiquement par la prise neutre initialement conseillée et utilisée. A mon sens la dernière grande évolution technique.

  16. MarieJo 27 août 2009 at 15:09

    waahhh ! borg-lendl-wilander la bonne vieille discussion des experts de 15LT ;)

    nadal a prouvé qu’il pouvait dominer autant que borg sur la durée, et si en 2008 il avait simplement zappé rome pour se soigner ses ampoules au pied il était reparti pour une série mémorable de 48 victoire jusqu’à madrid cette année… depuis MC 05 c’est 4 défaites (hambourg07, rome 08, madrid et RG09) pour des séries de 81 et 48… le fait qu’il n’ai pas gagné encore 6 titres ne veut certainement pas dire qu’il n’a pas été au moins aussi dominateur que son glorieux ainé, jusqu’à la date d’aujourd’hui… s’il ne parvenait pas à regagner RG, borg restera meilleur, pour l’instant, c’est une question qui ne peut pas être conclue.

    personnellement je pense que la logique du sport de haut niveau, après avoir digéré la période de transition du début de l’ère open, c’était de tendre vers une professionalisation maximale, qui a concerné tous les sports, pas seulement le tennis… la dietétique et la connaissance de la machine humaine ont permit aux sportifs de progresser, et l’évolution du matériel a fait le reste, lendl a su incarner cette évolution sans doute plus qu’un autre car il a accupé une place incontournable dans son sport, si ce n’avait pas été lendl ça aurait été un autre, et lendl n’était surement pas seul dans sa démarche, navratilova a elle aussi suivit ce mouvement, pour les autres je ne saurait dire, je manque de noms.

    lendl a prouvé que le travail et une volonté acharnée (wimb) paye même si d’autres ont plus de talent que vous. ce sont deux écoles du sport, federer en fait la synthèse aujourd’hui,à moins que ce soit un compromis ? nadal est plus proche de lendl sans doute, et ce n’est pas un mal, il faut en avoir pour tous les goûts. n’en déplaise à certains, hein ?

    • Antoine 27 août 2009 at 16:22

      Oui Marie JO: Nadal n’aurait pas du venir à Hambourg en 2007, un troisième ou quatrième tournoi consécutif avec un match de trop en finale; il n’aurait pas du suivre le conseil de son toubib qui lui disait à Rome 08 que son ampoule pouvait être réglée le lendemain et se serait épargné une autre défaite, enfin il n’aurait jamais du aller à Madrid cette année, aurait gagné RG comme d’hab et serait donc invaincu depuis cinq ans sur terre..Au passage il ne serait plus loin du record de Chris Evert: 125 matchs de rang, invaincue durant six ans de 73 à la demie finale de Rome en 79…

      Elle aussi aurait du zapper Rome cette année là..

      • Jérôme 27 août 2009 at 17:54

        Là où je ne suis pas d’accord avec beaucoup de 15-lovers, c’est quand vous dites tous que c’est Madrid qui a mis Nadal à genoux et qui a été cause de sa défaite en huitième à RG contre Soderling.

        Pour moi, ce qui a mis Nadal a genoux, c’est l’enchaînement Monte Carlo/Barcelone/Rome. 3 gros tournois en 3 semaines. Car je rappelle qu’entre Rome et Madrid, Nadal a eu 9 jours de repos puisq qu’entre Madrid et RG il a à nouveau eu 9 jours de repos.

        Ajoutons que les problèmes de genoux sont récurrents et qu’il a toujours un fort risque latent sur cette articulation-là. Déjà en finale de l’OA, il n’était pas à son top physiquement et on voyait nettement qu’il courrait moins et moins bien, commettant plus de fautes qu’habituellement.
        A Milan, reproblème de jambes.
        A Miami, à nouveau coup de mou physique quand il se fait sortir par Del Potro en quart.

        Madrid n’a été que la goutte d’eau qui a terminé de remplir le vase. Si Nadal n’était pas tombé sur un Soderling en feu, il aurait tout aussi bien pu chuter contre Gonzalez en demi. Ajoutons que sa défaite ne tient pas qu’à la fatigue physique mais aussi au fait que son adversaire était en feu, façon Krajicek qui allume Sampras à Wimby 1996.

        Si Nadal avait du zapper un tournoi, c’est Barcelone ou Rome qu’il aurait du zapper. Sur ces questions du nombre de tournois à jouer, gardons nous du risque qui conduirait à dire qu’un joueur ne devrait participer qu’aux tournois qu’il est sûr de gagner et pendant lesquels il est sûr d’être à 100% de ses capacités physiques. Le propre des joueurs pros, c’est de devoir jouer toute l’année et gérer leur capital physique. C’est aussi de savoir jouer et gagner en ne pétant pas toujours la grande forme mais en compensant à la technique, à la tactique et au mental.

        Tiens, à propos de Nadal, je pense qu’il a le potentiel de taper le record de Borg et, à condition bien sûr qu’il ne voie pas la suite de sa carrière gâchée par des blessures trop fréquentes, finir à 7 titres à RG. Je penche cependant plutôt pour 6 titres au finish, à égalité avec Borg, parce que je ne pense pas que Nadal parviendra à continuer d’exercer à 27 ans la domination physique qu’il exerce à Roland Garros. Or pour lui, cette dimension joue un rôle énorme.

        Il peut encore gagner 1 OA, 1 Flushing et 1 Wimbledon.

        Et mon prono, c’est qu’il finira à 10 titres : 6 RG, 2 Wimby et 2 OA. Comme Borg, il ne parviendra pas à s’imposer à l’US Open.

        • martin 27 août 2009 at 18:12

          Assez d’accord, finalement avec toi. Mais de toute façon, c’est sûr que c’est bien plus l’enchainement des matches que un tournoi en particulier (lui n’est qu’un élément déclencheur) qui est la véritable cause de ses blessures (ainsi que son style de jeu, plus éprouvant que celui de Federer par exemple).

          Sur ton prono de palmarès de nadal en GC en fin de carrière, je le vois effectivement encore gagner 2 RG, 1 OA et… 1 USO. Wimby, non, je ne pense pas. Il peut gagner l’USO à conditions qu’il soit bien frais, ce qui n’a jamais été le cas jusqu’à présent. Cette année, il est peut-être… trop frais, mais c’est quand même cette année qu’il a, finalement, le plus de chances de succès. Nadal à l’USO, cette année, je le sens aller loin. S’ils sont dans le même tableau, une demi Federer-Nadal en night session serait particulièrement alléchante…

        • fieldog38 27 août 2009 at 18:15

          Milan??

          Tu te contredis en disant qu’il peut encore gagner 1 OA, 1 flushing et 1 Wimby puis qu’il ne parviendra jamais à s’imposer à l’US…C’est un prono de normand ça, non??? ;)

  17. fieldog38 27 août 2009 at 15:44

    Merci Karim pour cet excellent papier, toujours aussi inspiré ‘com d’hab’ ai-je envie de dire…

    Bravo à tous les intervenants pour leurs posts de haute volée sur les « anciens » : Borg, Lendl, Mats…N’ayant pas eu la chance de voir ces grands champions jouer (pas encore né ou trop jeune), suivre vos discussions me permet d’en apprendre beaucoup sur cette période.

    La comparaison entre joueurs de décennies différentes me parait impossible tant le jeu, le matériel et la préparation des joueurs ont progressé de manière incroyable durant les 30 ou 40 dernières années.
    Concernant Borg et les autres, ce que je connais de leur jeu se limite à « Youtube » et des images d’archive et il est vital d’avoir les impressions de personnes qui ont vécu cette période et qui peuvent ainsi témoigner. Car avec seulement les vidéos de l’époque sorties de leur contexte, on pourrait souvent être amené à remettre en question leur « génie » et leur niveau.
    Prenons l’exemple de « IceBorg » : en regardant, récemment des archives de Wimby ou RG, j’ai vraiment eu l’impression de voir évoluer un junior tant le jeu parait plus lent et à des années lumière de ce qui se fait aujourd’hui. Mais en replaçant ses matchs dans leur contexte, notamment le fait qu’il jouait avec des raquettes en bois, cela recadre beaucoup de choses.

    @ Antoine : certainement que ton aversion pour Lendl et Willander vient en grande partie de leur type de jeu. Surtout quand tu cites Laver, Mac, Sampras ou Fed comme gardiens du temple.
    Tu sembles avant tout aimer les joueurs avec un style de jeu flamboyant. Alors forcément, les lifts de Borg ou le tennis stéréotypé de Lendl te laissent de marbre. Je partage en tout cas ce sentiment.

    • Antoine 27 août 2009 at 16:15

      Sûr que je préfère Mc Enroe à Borg ! J’aime essentiellement ceux qui prennent des risques que ce soit en montant ou du fond du court et/ou ceux qui se battent… J’ai évidemment aussi un faible pour ceux qui ont un toucher de balle hors normes..pour ceux qui sont irréguliers et font des perfs de temps à autre, plutôt que pour ceux qui sont réguliers..pour ceux qui durent…

  18. karim 27 août 2009 at 15:54

    Martin, le RDV à la Bastille est un des plus grands moments du posting sur la vox. Enorme.

    Le niveau des posts ces derniers jours est juste énorme. Je regrette bien d’avoir tellement de courses à faire. ça me plombe mes congés et j’ai pas le temps de poster en plus.

    • martin 27 août 2009 at 16:03

      Qu’est-ce qu’il s’est passé lors de ce RDV à Bastille ? Je sens un truc en rapport avec la soit disant décédée Inge…

      On est tous excités à l’approche de l’USO… ca déchaine nos passions ! Ils vont tous êtes en pleine bourre ou presque (Nadal devrait être à 90% en 2ème semaine), on devrait encore avoir droit à des matches très intenses, des night sessions inoubliables etc…

      • fieldog38 27 août 2009 at 16:47

        Non cette histoire n’a rien à voir avec Inge qui est arrivé bien après sur SV et qui est (était?) un intervenant très intéressant de ce forum. En fait, le pseudo de la personne au centre de cette histoire grotesque était Ed et en gros, il avait donné RDV à la bastille à tous ceux qui étaient médisants avec Nadal pour leur casser la gueule. Un fou furieux le type…;)

        • martin 27 août 2009 at 16:51

          Ouh laaaa, fait attention à ce que tu dis au sujet d’Inge… elle n’est pas en odeur de sainteté chez la large majorité des intervenants ici présents…

    • karim 27 août 2009 at 16:43

      Rien à voir avec Inge. Y’avait un posteur nommé Ed Abbey, un réac révolutionnaire trostkyste qui voulait tuer quelqu’un, n’importe qui mais quelqu’un. Il a une eu une joute mémorable avec un posteur et lui a donné RDV à la Bastille pour lui casser la gueule. Il a donné le jour et l’heure, son signalement et s’est pointé. Puis quelques heures plus tard sur la vox a crié au lâche parce que l’autre n’était pas venu. Un des plus grands moments de la vox, assurément. Dans le genre malade mental celui-là se posait là. Intouchable, une vraie furie.
      Alors de temps en temps quand on lit un commentaire qui ne nous revient pas trop, on aime à se donner RDV place de la Bastille. J’avais d’ailleurs donné RDV à guillaume qui n’est jamais venu. Quand je pense à ce que m’a coûté le billet depuis Abidjan!

      • colin 27 août 2009 at 16:49

        Ben c’est ça karim, répond avant moi, j’te dirai rien!

        Allez hop, rendez-vous où tu sais

      • martin 27 août 2009 at 16:49

        Je comprends… Je me souviens d’ed Abbey…

        Donc, à jean, je persiste et signe : faire une analogie entre Lendl et… Hendrix, Ali, Bowie, Chabrol, Monet et d’autres me parait tout-à-sensé. Je peux d’ailleurs rajouter Neil Young ou Truffaut. par contre Jordan, non. Lui, à peu près aucun joueur ne peut décemment dire s’insiprer de Jordan (à part peut-être James). Car ce qu’il faisait, personne, de près ou de loin, n’a su le faire.

        Tandis que pour les autres cités plus haut, je crois qu’on peut leur attribuer un statut de pères d’une filière, d’un style. Ils ont fait des émules, qui ont tenté de s’en inspirer. Alors que Jordan n’est père de personne. Il est unique.

        The One.

      • karim 27 août 2009 at 17:01

        Colin je t’attends. Tu vas voir ta gueule.

        Martin, Jordan est le parrain de Kobe au moins? On peut pas nier une ressemblance, Kobe a imité tous les moves du maître. Côté palmarès il ne sera jamais Jordan, mais le sien reste énorme. Kobe pour moi est beaucoup plus près de Jordan que James. Le Bron c’est autre chose. Kobe est un petit Jordan déjà bien grand. Le Bron est le premier James tout court. Son physique hors-norme le met dans une catégorie différente.

        Pour vous je ne sais pas, mais comme vous avez évoqué quelques cinéastes, voilà pour moi l’une des cinq plus grandes scènes de tous les temps:

        http://www.youtube.com/watch?v=f6csp2fZt2E

        tirée évidemment d’un top 5 movie of all time. Evidemment.

        • martin 27 août 2009 at 17:14

          Oui, je te rejoins pas mal sur James, trop différent de Jordan. ma

          • martin 27 août 2009 at 17:20

            Merde… faute de frappe… Donc, James trop différent de Jorda, oui c’est vrai, quoique… Jordan aussi avait un physique hors norme. Ils ne jouent pas de la même façon, ça, c’est vrai. Au niveau style de jeu, oui, Bryant se rapproche plus de jordan que James. Mais en termes de talent pur, et de jeu complet (James est nettement plus complet – et collectif, même si sur ce point, Bryant a beaucoup progressé, que Bryant), c’est bien james qui est le plus proche de Jordan.

            Mais, moi qui ai toujours préféré Magic ou Bird à Jordan, je crois quand même que Jordan était unique, et que par conséquent, se prétendre descendant direct de lui est un peu fort de café, pour qui que ce soit.

            Jordan ne jouait pas dans la même cour. Personne n’a jamais joué dans la même cour que lui, à part peut-être Chamberlain ou Jabbar. Et encore…

            Mais…

        • fieldog38 27 août 2009 at 17:17

          Ah, je vois que nous avons, tout du moins en partie, les mêmes références cinématographiques même si pour moi la scène la plus mythique de Pulp fiction reste le rencontre des 2 protagonistes (Travolta et Jackson) avec Harvey Keitel. Quel charisme le mec… ;)

        • karim 27 août 2009 at 17:21

          Le truc avec pulp fiction c’est qu’à lui seul il place six ou sept scènes dans le top 5 des meilleures scènes de films!!!!!!!!

          le travail de ce film est juste fou. C’est un pur éclair de génie mais dont on sent que les dialogues ont été travaillés pendant des années. C’est juste trop fort.

          Quand tu fais le tour des scènes mythiques et surtout des phrases de légende tu perds connaissance. Pour moi c’est les meilleurs dialogues du monde.

        • karim 27 août 2009 at 17:29

          Le plus fort avec Harvey the wolf Keitel c’est qu’il est présenté comme le messie qui va débloquer toute une situation inextricable, sauver le monde. Mais quand tu fais le compte, sa solution consistait juste à nettoyer la bagnole. Je le répète, ce film est rempli d’éclairs de génie. Y’en a quelques uns par film, lui il n’y a que ça. Tout est trop fort. Impossible en une seule prise de tout saisir.

          Dans la scène que j’ai envoyée, est-ce que tu remarques par exemple en fond comment Travolta se prépare ave son flingue pendant que Samuel Jackson récite son sermon? C’est trop fort, impossible à voir du premier coup.

          • martin 27 août 2009 at 17:41

            Concernant Pulp Fiction, je peux pas juger avec certitude car je ne l’ai vu qu’une seule fois, au cinéma et à sa sortie alors… Je n’ai pas pu visionner la scène que tu as envoyée Karim car je suis au bureau (si, si, je vous assure !! en ce moment, je glande, ça fait du bien, parfois) et e open space alors… je peux assez discrétement frapper au clavier, mais visionner une vidéo, là faut pas exagérer.

            Je le ferai de chez moi.

            Cela dit, si je crois effectivement que Pulp Fiction est un très grand film, je pense à d’autres scènes, dans d’autres films (notemment ceux de Sergio Leone, Chaplin, De Palma, Scorsese, Coppola et Kubrick… je ne cite qu’eux mais ma liste est très loin d’être exhaustive) qui me paraissent mériter de figurer dans la top list des plus grandes scènes de cinéma.

            L’histoire du cinéma est tellement vaste, le nombre de très grands films est tellement énorme… Le tennis, à coté, c’est du pipi de chat.

          • fieldog38 27 août 2009 at 17:50

            Oui le film est truffé de petits moments de grâce ou de folie, c’est selon…Et il faut le visionner un paquet de fois pour en saisir toute la subtilité. Pour rebondir sur le com de Benoit juste en-dessous, « Inglorious basterds » est pétri de dialogues aux petits oignons et est pour moi son film le plus abouti en ce qui concerne le jeu des acteurs. Putain mais Christopher Walz quoi!!!!

            Si tu aimes les dialogues croustillants, je te conseille (même si tu dois sûrement les connaitre), les films de Guy Rithie, en particulier Snatch et Arnaque, crimes et botanique, qui sans atteindre la perfection de Pulp fiction sont exceptionnels…

          • karim 27 août 2009 at 20:27

            Snatch était juste un bijou (sans caillou dedans).

            • fieldog38 27 août 2009 at 23:39

              Tu voulais sûrement dire un joujou… ;)

        • benoit 27 août 2009 at 17:35

          Je me doutais bien que tu pouvais qu’être un fan de Tarantino Karim, ton humour décalé est bien en phase avec ses films ! =) J’ai regardé inglourus basterds hier, ça atteint pas les mêmes sommets, mais c’est sympa aussi !

    • colin 27 août 2009 at 16:48

      …C’était le dénommé Ed A.B. qui avait provoqué en duel un autre forumeur (goto je crois), après l’avoir copieusement insulté. Il a récidivé quelques semaines plus tard, avec un autre forumeur, je ne sais plus lequel.

      Dans les deux cas le modus operandi était le même (RDV place de la Bastille à 17h, tu me reconnaîtras: « brun barbu polo rouge »). Et dans les deux cas les modos ont réagi en supprimant les doux messages en question.

      C’était bien antérieur à l’arrivée de I.N. sur SV

  19. karim 27 août 2009 at 17:30

    Heu sinon j’ai été sur la vox aujourd’hui. Un seul article tennis en un mois. Le forum tennis est mort. Il n’existe juste plus.

    • Antoine 27 août 2009 at 17:32

      Qu’est ce que c’est la vox ?

      • karim 27 août 2009 at 20:28

        MDR

  20. Kristian 27 août 2009 at 17:44

    POur reparler tennis (euh.. desole) a noter que Sam Querrey a remporte l’Olympus US Open series. C’est quoi? Et bien, a part le fait que ca represente 1 million de $ de prime, cela veut dire que selon un classement (un peu douteux, certes) le meilleur joueur de la saison sur dur US, c’est lui (devant Murray, second).

    Bon, je continue a penser qu’ il n’atteindra pas le seconde semaine a Flushing Meadows, mais il peut aussi etre le type qu’on a pas envie d’avoir au troisieme tour.

    • benoit 27 août 2009 at 17:46

      Euh non, il est actuellement premier, mais on ne saura le résultat qu’é l’issue de l’US Open (et de New Heven), bref à la fin de la tournée américaine.

  21. martin 27 août 2009 at 17:51

    Sam Querrey… Merde, si tous les joueurs jouaient comme lui (et il y en a malgré tout un peu trop à mon goût), je ne suivrais pas le tennis de manière aussi assidue. Il a effectivement de bonnes chances d’aller au 3ème tour, mais j’espère qu’il se fera clairement corriger après. Si lui et ses petits copains Karlovic, Guccione et Isner, arrivent en 1/4, je manifesterai mon dégout sur ce forum.

    Vous voilà prévenus.

  22. Antoine 27 août 2009 at 18:29

    Sam Qui ? C’est un basketteur, non ? Ce type vient de gagner $ 1 M ? Le type va palper $ 1 M même en étant sorti au premier tour à Flushing, incroyable ! En fait il passera peut être un tour s’il rencontre Tsonga..

    • fieldog38 27 août 2009 at 18:39

      Non Benoit a déjà rectifié au-dessus : Sam a pris la tête des US open series après sa victoire sur je sais pas qui à New Haven mais c’est à la fin de Flushing qu’on fera les comptes et mon petit doigt me dit que le suisse ne sera pas loin d’empocher le pactole…

      • benoit 27 août 2009 at 18:50

        A propos, Nadal est dans la partie de Murray. Nous n’aurons donc pas de demi finale Fed Nadal =)

      • Antoine 27 août 2009 at 18:58

        On verra..Tirage au sort cette nuit..Cela donnera des idées

        • fieldog38 27 août 2009 at 19:02

          Tirage au sort dispo sur le site ATP de l’US. Fed a clairement la partie de tableau la plus facile : Davydenko en 1/4 et Djoko ou Roddick en 1/2. Il évite donc Nadal et Del potro, ainsi que Monfils, Simon et Tsonga, lol.

          • Franck-V 27 août 2009 at 19:06

            Euh la plus facile, regarde aussi celle de Nadal, Gasquet pour commencer.. vers .. Almagro.. et le vainqueur de Monfils-Ferrer (ça va mieuxles genoux?).

            Que des types en feu…

          • fieldog38 27 août 2009 at 19:10

            Oui mais je parlais à partir des 1/4 ou des 1/2…

  23. Franck-V 27 août 2009 at 18:49

    Et moi, Bastille ou pas , je persiste avec Mats :-)

    Je n’ai jamais prétendu que l’AO a, ou a eu le statut de Wimbledon, ni que Wilander était un spécialiste du gazon.

    Je constate simplement que ce mec, catalogué crocodile, une année bat Mc Enroe et Lendl, et la suivante, bat Curren, en 84.

    Le mec qui avait savaté proprement les tenants, de et à Wimbledon en 83 et 85, à savoir Connors et Mc himself et qui allait encore faire finale 7 mois plus tard contre Becker.

    On croirait que le type a fait l’opportuniste par hasard en passant, style Gaudio… Déjà, il n’était pas là par hasard, il préparait la finale de la Coupe Davis contre .. l’Australie à domicile en 83.

    Quant au tableau à 96 avec bye ou avec beaucoup d’absents dans les 50 premiers comme ritournelle, je veux bien mais on a déjà vu des vainqueurs de GC à 128 ne pas rencontrer un seul top 10 pendant 7 tours. Tandis que là.. McEnroe et Lendl.. sourire

    Et moi, j’ai vu cette finale contre Curren, justement, le service public la retransmettait, donc ne pas la regarder, ça relève soit d’un désintérêt pour le tennis d’alors, soit d’un préjugé négatif d’avance sur le tournoi ou le joueur en question. Donc forcément… :-)

    Et bon, Wilander fait le doublé.. Edberg lui succède en le battant pour un autre doublé dont un contre Cash.. ils devaient quand même un peu savoir jouer sur gazon, fut-il Australien, ces deux-là… et en ces lieux et à ce moment, on ne parle pas d’évolution du gazon dans un sens ou l’autre…

    Et de toute façon, l’AO nouvelle formule est passée par là, ainsi que l’US Open (deux 1/4, une 1/2, une finale, une victoire), alors l’opportuniste sur surface rapide, on repassera..

    Non, pour moi, Mats est un type à 7GC complets et sans bavure, pas de sa faute si McEnroe « n’en a qu’autant »….

    Après, ses marathons peuvent déplaire, mais je répète, vouloir le faire passer que pour un Bruguera, c’est abusé de Karlsberg, ça.

    Un mec qui a gagné peu de tournois finalement, oui (encore que 9 tournois en 83, leader du grand prix, y’a pire hein).. mais qui a su gagner les bons et au bon moment en plus, ça va finir par faire sourire, mais encore une fois un des 3 joueurs à faire un petit chelem dans l’Ere Open, what else?

    Qu’on le veuille ou pas, Wilander a fait ça.. de 82 à 88, pas le ventre mou de l’Ere Open, tout de même…

    Trouvez-moi un autre, aussi « limité » qui fait la même chose et on en reparle, sinon.. next ;-)

    • Antoine 27 août 2009 at 19:11

      Tu as raison de persister d’autant qu’à l’OA en 83, à part Connors la plupart des meilleurs étaient là. En 84, Mc Enroe suspendu comme d’habitude ne le joue pas, de même que Connors mais ce n’était pas un tournoi de seconde zone..

      Par ailleurs, je n’ai, pour ma part, jamais contesté le fait qu’il savait jouer sur toutes les surfaces, y compris sur herbe, nettement mieux que Lendl en tout cas à qui il laisse 9 jeux en finale en 83.

      Je ne lui conteste donc nullement ses 7 GC mais c’est vrai qu’à côté de Mc qui n’en a pas plus, j’ai une préférence…

    • Duong 27 août 2009 at 19:16

      je persiste aussi, car on ne me fera pas croire qu’un McEnroe 83 « normal » pouvait être battu par Wilander (qui n’avait pas encore fait évoluer son jeu en plus) sur gazon.

      « les meilleurs étaient là » : ça ne veut rien dire, il y a plein de tournois où les meilleurs sont là, mais dans quel état ?

      j’ai vu jouer Wilander à Wimbledon, franchement ça n’avait rien à voir avec le Lendl des dernières années …

      • Franck-V 27 août 2009 at 19:26

        Oui, passons :-)

        Comme d’hab

        1 mois plus tard, McEnroe survole simplement le Masters et est à l’aube de sa meilleure saison, vachement démobilisé..

        Wilander a peut-être.. une fois de plus.. été sous estimé, non?

        Et oui, les meilleurs présents, ça ne veut rien dire, à plus forte raison quand il les bat… mais si il perd contre eux.. c’est bien la confirmation que c’est juste un second couteau..

        Je ne veux rien faire croire, loin de là, mon point de vue me suffit en ce qui me concerne, comme chacun ici, du reste.

        Bon, on a fait le tour (momentanément)du cas Wilander, je crois.

        lololol

        Voyons voir ce tableau ^^

      • Duong 27 août 2009 at 19:31

        Franck : tu as vu Wilander-MCEnroe ou non ?

        Si tu ne l’as pas vu, tu ne sais rien.

        Et moi tout ce que je sais, c’est qu’un Mac « normal » ne pouvait pas perdre … contre n’importe qui d’ailleurs (sauf peut-être Connors)

        ce que je dis ne dévalorise en rien Wilander : MacEnroe 83 !?

        que Mac ait gagné le MAsters 1 mois ou 6 mois plus tard n’y change rien.

        • Franck-V 27 août 2009 at 19:38

          T’énerve pas, Duong.

          J’ai présenté mon point de vue, si c’est pour à chaque fois me signaler que je ne sais rien ou que c’est sans intérêt,simplement car tu n’es pas d’accord avec mes développements, le plus sage serait à l’avenir d’ignorer mes propos vu que ça n’y changera rien de part et d’autre.

          Et sache que je ne suis pas fermé au dialogue.. et n’ai rien contre toi…

          Entre nous, mais ne le répète pas, c’est moi qui t’ai fait suivre par mail le tableau excel de Colin il y a quelques mois, quand tu le demandais sur SV :-)

          C’est seulement qu’il m’est désagréable d’être interpelé ainsi et ça me met dans de mauvaises dispositions pour dialoguer.

          Je ne fais pas un concours d’Encyclopédistes…

        • Duong 27 août 2009 at 19:50

          Alors là il y a un malentendu :

          je n’ai pas dit que « tu ne sais rien » en général, seulement sur ce qui s’est passé sur cet AO 83,

          et puis « tu ne sais rien », c’est une formule bien sûr.

          je veux dire : les raisonnements sur le papier avec des noms, je trouve pas ça très convaincants, or c’est souvent ce qu’on lit q

          je ne comprends absolument pourquoi tu sembles dire que je « t’interpelle ».

          Non là il y a un énorme malentendu.

          D’ailleurs, je n’ai jamais dit que je n’étais pas d’accord, seulement que je veux savoir :
          figure-toi que je viens de passer un moment à chercher un comentaire à propos de ce match contre MCEnroe,
          et je ne trouve que le score, du papier.

          Si je te suis désagréable, c’est moi qui ferais mieux de me taire, je n’ai aucune intention ou envie de t’ignorer.

          Décidément la forme écrite de mes messages choque souvent mes interlocuteurs, c’est aussi très désagréable pour moi pour te dire car je n’ai strictement rien contre toi ou ce que tu dis (à vrai dire, c’est toi qui as pris une curieuse manière d’entamer le débat en parlant des a-prioris des gens à cause des propos de Wilander sur Eurosport, ou des préjugés de « second couteau » alors que je n’ai aucun a-priori contre Wilander joueur en relation avec ça : pourquoi serait-ce un sujet aussi émotionnel ?)

          Par ailleurs, je ne vois pas où je peux prétendre à être encyclopédiste dans ce que je te dis, c’est toi qui connais mieux que moi les résultats des matches et qui en a même vu une partie que je n’ai pas vue (tout simplement parce que j’avais 13 ans et que le match était à une heure pas facile, rien à voir avec un préjugé).

          Fondamentalement je ne cherche à convaincre personne :! ce qui m’intéresse essentiellement c’est de « savoir ».

          La seule chose que je dis c’est que le score « papier » ne me suffit pas, c’est tout.

          Désolé si je t’ai choqué, en même temps je suis coupable et en même temps je n’y peux rien car je n’en ai aucune intention, c’est juste que je suis maladroit pour la forme, mais je n’y peux rien : c’est mon défaut, je suis comme ça … et ça me nuit assez.

        • Franck-V 27 août 2009 at 20:18

          Je vais essayer d’être précis à mon tour.

          Je n’ai rien à démontrer, c’est tout de même surprenant de reprocher du « papier qui ne veut rien dire » , de la part de quelqu’un qui s’est amusé par stat à vérifier l’âge de pic de forme des champions depuis les débuts de l’Ere Open et qui tient à jour, semaine après semaine, sa propre Race pourtant défunte… :-)

          Mais trève de débat, je n’ai bien sûr pas vu ce McEnroe-Wilander autrement que quelques HL , à présent disponibles.

          Tout simplement car en 83, l’AO était encore le parent pauvre des GC et la TV ne le retransmettait pas.

          Mais, comme par hasard…. l’année suivante, la finale était retransmise sans Français y participant, et comme l’a rappelé Antoine, Mc n’en était pas..

          C’est peut-être qu’il s’était passé quelque chose pour sortir l’AO de son bourbier médiatique et que Wilander n’y était pas étranger…

          Une finale, c’était encore un peu en dessous de l’US Open dont les 1/2 et la finale était alors retransmises, mais c’était déjà un bon début.

          Au demeurant, mais ça sera encore « du papier qui ne veut rien dire », Wilander avait auparavant battu McEnroe à Cinci 83 sur dur.. et en 82 , disputé près de 7h de match contre lui en 1/4 de CD sur une surface comparable..à Saint-Louis.

          C’est quand même une tendance que Wilander dès leur premier rencontre avait le jeu pour ennuyer Mc sur surface rapide, sauf bien sûr en 84, mais là, comme tout le monde, encore que lors du fameux match de Stockholm qui lui coûte sa suspension à l’AO, Mc abandonne un set à Wilander.

          Donc, oui, j’ai vu cette finale 84 ..qui représentait peu de contrainte, même pour le collégien que tu étais, car retransmise en direct un dimanche fin de matinée et début d’après midi.. une semaine avant les vacances de Noël..

          Pour info, je n’avais pas 13 ans en 83 mais 19, mais l’âge n’est pas un prétexte. Seulement la cohérence de ses propos. « les meilleurs étaient là” ça ne veut rien dire…

          Je ne comprends pas que tu m’interpelles, je le lis ici, « Si tu ne l’as pas vu, tu ne sais rien. » et sous un autre article,  » je ne vois pas l’intérêt de ce que tu dis », au bout de deux fois, c’est déjà moins l’effet d’une coïncidence..

          Mais passons sur cet aspect qui encombre le dial surtout que tu as sûrement des propos plus constructifs à formuler que cette polémique .

          • Franck-V 27 août 2009 at 20:29

            en différé, pardon

        • Duong 28 août 2009 at 13:27

          j’ai beau faire, je n’arrive pas à comprendre comment on peut appeler ça une « polémique ».

          Bon, c’est comme ça, je n’y peux rien, la forme de mes propos choque, j’ai l’habitude … et franchement ça me saoûle.

          Sur le fond, je n’en sais toujours pas plus, au-delà du score, sur ce Wilander-McEnroe.

          Et je ne vois pas ce qu’il y a d’étonnant dans mon interrogation

          Quand on a vécu le match Lendl-Chang ou Federer-Tsonga à Montreal ou Federer-Simon au Masters, il me semble qu’on a plus d’informations que par le seul score,
          et il me semble que c’est intéressant.

          Après, que je m’amuse par ailleurs à faire des stats (mon métier), c’est autre chose : c’est justement parce que je suis statiosticien que je suis très sensible à leurs limites !

          Encore pardon à mon tour, j’y comprends rien mais c’est comme ça, j’ai l’habitude (et j’aurais mieux fait de ne pas poser la question car je ne sais toujours rien de plus)

      • Guillaume 28 août 2009 at 13:39

        T’inquiètes pas, Duong. Comme souvent quand on se découvre entre posteurs, il y a des incompréhensions. L’écrit n’est pas le langage le plus facile pour faire passer son ressenti exact, et demande donc parfois un temps d’adaptation entre les diverses personnes.

        Je me souviens que, les premiers temps où j’ai posté parmi cette bande de fous furieux, Karim m’a traité de « schtroumpf grognon » (c’est d’ailleurs pour ça que depuis je produis des quizz en série, histoire qu’il se rétame… Basse vengeance de ma part!!!)

        Franck et toi ne vous arrêtez pas à ça. Vous finirez par vous comprendre ! Tiens, penches-toi plutôt sur le concours de pronos ;)

      • Duong 28 août 2009 at 14:37

        Ok désolé c’est ma faute, j’ai l’habitude, ça ne doit donc pas être lié à Franck même s’il est un peu plus sensible que
        d’autres, c’est loin d’être la première fois que ça m’arrive.

        Les pronos je les sens pas trop, on en arrive généralement à mettre les favoris, sauf des fois où je sens d’autres choses, mais là non pas vraiment alors je préfère passer mon tour.

    • karim 27 août 2009 at 20:36

      Ou laaaaaaaaaa on a petit Duong vs Franck V à la Bastille ce soir, trop bon. Antoine le bookmaker attitré, tu prends les paris? Moi je mise sur Duong, avec un nom pareil il a forcément la filmographie de Bruce-Lee ou mieux, Jet Li. Quelque chose me dit qu’il va faire du petit bois du visiteur avec sa technique médiévale. Heuuuuuu par contre si les armes sont autorisées je sais pas, nunchaku contre halebarde ça se discute.

      • Franck-V 27 août 2009 at 20:46

        Ne sous estime pas le fléau d’arme, karim, mais en bonne fripouille, un fléau à blé fera l’affaire ;-)

        C’est d’ailleurs l’ancêtre du nunchaku.

    • Jean 27 août 2009 at 21:47

      J’ai un truc à dire sur Wilander : son tableau de l’AO83 est malgré un tour de moins l’un des plus difficiles théoriquement des parcours de vainqueurs de GC. Tanner, McNamee, Kriek, McEnroe, Lendl, sur surface rapide, on fait plus peinard, même s’il n’est pas question de comparer cette édition en terme de prestige à Wimbledon, ça reste une sacrée perf tennistique (à comparer avec le tableau de Mac à Wim) et la preuve que le bonhomme savait dès le départ jouer sur toutes les surfaces, maîtrisait déjà à la perfection le revers slicé et n’était pas maladroit au filet.

      Que Wilander soit sous estimé alors qu’il enquille au final autant de GC que ses concurrents directs et souvent avec des tableaux difficiles (Edberg a aussi 2 AO sur herbe, Lendl a des tableaux Walt Disney en 86, année ou justement Wilander connaît son coup de barre et où Mac n’est plus là…) tient probablement également un peu de lui, je me souviens d’une interview de Mac vers 84-5 où celui-ci fustigeait le Suédois qui avait déclaré ne pas faire de la première place mondiale une priorité étant donné la masse de sacrifices à faire. Wilander se voyait lui-même comme un honnête joueur, mais n’était pas un killer comme un Mac ou un Lendl, il faut dire que la guerre psychologique était très forte à l’époque. Peut-être le poids de Borg, une histoire de caractère, mais il a mis longtemps à se débloquer et à s’imaginer lui-même n°1. Un truc de domination pas très naturel pour lui qui l’aura d’ailleurs fait exploser, je me souviens d’une citation où il disait jouer au tennis comme un ouvrier (ce qu’étaient je crois ses parents). Au niveau du jeu, il avait tout depuis bien longtemps et à toujours été une menace pour les meilleurs.

      Bon, je regarde le tableau.

      • Franck-V 27 août 2009 at 22:08

        Héhé, et puis Mc a aussi gagné un tournoi du GC à 5 tours …pour lui.

        Remember US 79

        def. Slozil
        def. Nastase
        ===> def. J.Lloyd W/O
        def. Gorman
        ===> def. Dibbs 2-1 RET.
        def. Connors
        def. Gerulaitis

      • Jean 27 août 2009 at 22:27

        Oui, bah commence pas à essayer d’en profiter pour critiquer Mac ! En plus tu t’es planté, c’est contre Järryd que Mac pète les plombs à Stockholm. Mais c’est vrai qu’en terme de parcours, ceux des victoires de Wilander sont toujours très relevé, ce qui n’est pas toujours le cas de certains de ses concurrents, par exemple tchécoslovaques…

        • Franck-V 27 août 2009 at 22:45

          Rhooo, je ne vais pas tailler Mc.

          Oui, je sais que c’est contre Järryd qu’il pète les plombs, j’ai simplement dit que c’est lors de Stockholm qu’il récolte sa suspension à l’AO.. tournoi où il bat Wilander en finale en lui concédant un set.

          Au hasard un autre tableau tartempion pour Wilander.. RG 85 :-)

          *Tulasne (sa meilleur saison.. Gillesimonesque , qui a de qui tenir, pareil, va culminer top10 avec 3 titres 85 sur TB avant de regagner ses pénates)

          *Becker (Boris.. pas Benjamin.. 1 mois et demi avant ce que vous savez..)

          *Sanchez (Emilio..pas Arantxa mais même morpion^^)

          *Smid (l’autre Buster Keaton Tchèque)

          *Leconte (qui vient de sortir Gomez et Noah)

          *McEnroe (désolé.. :-) )

          *Lendl (le vrai Buster Keaton tenant du titre et dès cette année-là , ça va barder)

  24. benoit 27 août 2009 at 19:03

    Nadal Gasquet au 1er tour !!

    • MarieJo 27 août 2009 at 19:23

      gasquet le mec qui porte la poisse en lui !
      trop con ce tirage contre rafa :(
      si non des trucs pas mal pour des premiers tours :
      santoro/ferrero
      mathieu/youznhy
      monfils/chardy : pas de quartier !
      kiefer/llodra
      lopez/dent
      fed/britton : un jeune espoir fana de volée ;)

      • Guillaume 27 août 2009 at 19:25

        Ben alors c’est comme ça qu’on travaille ???

  25. Jérôme 27 août 2009 at 19:19

    Oui, mais surtout, sous réserve que les 4 cadors parviennent en demi-finales, çà donnerait Fed(1)-Djoko(4) d’un côté contre Murray(2)-Nadal(3).

    Ce qui est un très beau cadeau pour l’écossais puisque Nadal risque malheureusement d’être encore trop froid pour tenir le choc face à Murray, et encore à condition que Nadal arrive en demi.

    Question subsidiaire : où sont Del Potro et Roddick ? C’est ça l’info la plus fondamentale.

    • Duong 27 août 2009 at 19:23

      Del Potro avec Murray
      Rod avec Djoko
      Tsonga avec Nadal
      Franck a mis le PDF

    • MarieJo 27 août 2009 at 19:52

      djoko dans le 1/4 de roddick et delpo dans celui de murray… idem que l’année dernière
      nadal peut souffler, il risque un ferrer soit gueri du genou soit boitilleux… tsonga ou gonzo pour les 1/4 !
      les premiers tours sont faciles… idem pour fed qui aura surement lleyton au 3è rd

  26. fieldog38 27 août 2009 at 19:23

    Roddick est dans le 1/4 de Djoko et Del potro de Murray…

  27. benoit 27 août 2009 at 19:24

    Roddick est dans le 1/4 de Djoko, Del Potro dans celui de Murray !

  28. Duong 27 août 2009 at 19:27

    Les préretraités auront une belle sortie :
    Santoro-Ferrero (3e duel en chelem en un an !)
    Safin-Melzer

    Federer est chanceux cette fois-ci (contrairement à Wimbledon) avec un parcours contre d’anciens rivaux un peu en dedans (Hewitt, Blake, peut-être Davydenko en quarts, peut-être même Roddick en demie ! ça serait que des classiques !)

    Murray a un parcours pas facile, mais qui peut mieux e goupiller qu’il n’en a l’air (Nadal pas forcément en demie, Karlovic pas forcément dur) … reste le quart contre Del Potro qui serait un vrai choc comme l’an dernier, mais avec un meilleur JMDP.

    Si Tsonga joue vraiment bien, il peut aller en demie.

  29. Ulysse 27 août 2009 at 19:28

    A l’occasion de la parution du tableau de l’USO, je change de sujet.
    Je publierais bien un article/quizz un peu à la manière de celui de Wimbledon mais demandant simplement de remplir le tableau à partir des quarts. 1 point par quart correct, 2 points par demi, 3 points pour le finaliste correctement identifié et bien sur 5 pour le vainqueur. Je fournirai le format de réponse à copier/coller/remplir et je dépouillerai les résultats.
    Qu’en pensez vous ? Des suggestions ?

    • Guillaume 27 août 2009 at 19:29

      Why not ?

      Tous les (bonnes) idées sont bonnes à prendre.

      Par contre il faudrait le mettre en ligne rapidement… Les gens sont souvent moins dispos le WE, donc il faudrait le proposer dès demain…

      • Ulysse 27 août 2009 at 19:41

        Hors de question que je le fasse ce soir. Pas le temps. Mais je ne prends pas de royalties sur l’idée si une bonne âme se dévoue pour créer un fil dédié.

        Tout le monde y va de son pronostic express. Ce qui me paraît intéressant c’est d’enregistrer et confronter les performances de ces pronostics pour obliger à se poser, réfléchir, s’engager et éviter le classique « je vous l’avais bien dit » (que je connais bien moi-même – qui suis un modèle d’honnèteté – je dis souvent tout et son contraire).

  30. Jérôme 27 août 2009 at 19:30

    Et en regardant de plus près :

    1 – Federer a un véritable boulevard devant lui. A part un Hewitt qui ne lui pose plus le moindre problème depuis 6 ans au 3ème tour, il pourrait retrouver Soderling ou Davydenko en quart : a priori pas de problème pour le grand suisse.

    2 – Djokovic a un tableau nettement plus costaud, avec notamment un 1er tour piège contre Ljubicic. Puis un possible huitième contre Kohlschreiber avant un quart contre Roddick ou Verdasco.

    3 – Nadal a un tableau qui ne cesse de se corser au fil des tours, avec notamment un possible huitième contre Monfils et un quart contre Tsonga ou Gonzalez.

    4 – Murray a le tableau de la mort qui tue. D’abord, c’est lui qui se coltine un possible quart contre Del Popo. Et il va bien falloir un jour que l’argentin remporte un de ses matches contre le scot. Mais avant ça, Murray a un 1er tour piège contre Gulbis (à condition bien sûr que le letton ait la tête au tennis), un 3ème tour contre Karlovic, et un huitième contre Cilic ou Wavrinka (qui devrait néanmoins être moins menaçant qu’il ne l’a été sur gazon compte tenu que le dur est la meilleure surface de Murray).

    • Duong 27 août 2009 at 19:34

      oui mais le gazon est de loin la plus mauvaise surface de Wawrinka,
      alors que Murray aime bien l’herbe malgré tout.

  31. Jérôme 27 août 2009 at 19:31

    A croire que, décidément, le fatum veut que Federer fasse son 4ème petit chelem dès cette année et enchaîne 6 titres consécutifs à Flushing.

  32. Marc 27 août 2009 at 19:40

    Je rentre de vacances, et c’est pour trouver un 15love tennis en ébullition, avec des commentaires qui fusent de partout et des échanges passionnés rappelant la grande époque SV été 2007… Quel plaisir !

    Sinon, voici les 1/4 théoriques de l’USO :
    Fed/Davydenko
    Djoko/Roddick
    Nadal/Tsonga
    Murray /Delp

    Le 1/4 Murray/Delpo va valoir son pesant de cacahuètes !

    Je vous lis tous en détail et reviens mettre mon grain de sel.
    Mon 1er article sur SV en avril 2007 s’appelait : Federer, déclin ou trou d’air (après ses 3 défaites contre Canas et Volandri).

    Pour ma part, j’ai touours cru au trou d’air, et lors d’un dîner en décembre dernier, j’avais dit à Guillaume, Marie-Jo et Martin que je voyais Fed faireune Tiger Woods et revenir aussi fort après son trou d’air…

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