Cucumber game over, acte VIII : le bilan

By  | 31 janvier 2011 | Filed under: Actualité

Le premier Grand chelem annuel vient de s’achever, et les antipodes ont comme chaque année réservé leur lot de surprise. Têtes à l’endroit ou têtes à l’envers, tour d’horizon des évènements marquants de la quinzaine.

Djokovic – Murray, prix du meilleur second rôle. Depuis le temps qu’ils piaffent dans l’ombre… Alors quand par hasard ni Roger Federer ni Rafael Nadal ne sont à l’affiche d’une finale majeure, ce sont Novak et Andy qui s’invitent sur le devant de la scène. Par hasard, disions-nous ? Pas dans le cas de Novak Djokovic puisque, comme en 2008, c’est lui qui s’est chargé en personne d’éliminer Roger Federer en demi-finales. Également vainqueur expéditif de Berdych et d’Almagro, Djokovic joue, de l’avis même de son coach Marian Vajda, le meilleur tennis de sa carrière. Service retrouvé voire amélioré, coup droit que l’on ne savait pas si solide, revers toujours aussi tranchant,  couverture de terrain exceptionnelle, il n’y a guère qu’au filet que le Serbe n’a pas réellement progressé. Mais il s’en passe très bien, au point de rejoindre, à 23 ans, des Safin, Rafter, Hewitt ou encore Kafelnikov au tableau d’honneur du Grand chelem.

Andy Murray, lui, a moins impressionné qu’en 2010, où ses matchs contre Isner et Nadal avaient été des festivals de coups gagnants. Cette année, il tâtonna beaucoup plus, joua en réaction plutôt qu’en action, avançant dans le tournoi sans faire de vague et à dire vrai sans impressionner. Mais comme son tableau s’ouvrait à mesure qu’il avançait (Dolgopolov et Ferrer en lieu et place de Soderling et Nadal), il s’offrit un peu à la surprise générale le droit de rejouer pour le titre le dernier dimanche.

N’aurait-il pas mieux valu qu’il perde auparavant plutôt que d’enregistrer sa troisième défaite en trois finales majeures ? US Open 2008, Open d’Australie 2010, Open d’Australie 2011 : trois finales, et toujours pas le moindre set remporté. La déroute fut hier patente : si les deux premiers rendez-vous avaient été perdus sur plus fort que lui, cette fois c’est bien Murray qui est complètement passé à côté, pas inspiré, acceptant la filière de jeu du Serbe sans rechigner.  Crispé, sans relâchement, sans montées au filet, sans variations même, bref sans idées, l’Ecossais est apparu paralysé par l’enjeu, plombé en outre par un laborieux 51% de premières balles « in ». Un enfant contre un champion, c’est aujourd’hui la différence entre Novak Djokovic et Andy Murray. Ça, ainsi que deux titres en Grand chelem.

Li Na, l’aînée turbulente. Avec son tatouage à la naissance du sein, son franc-parler (« Si on m’avait laissé choisir ce que je voulais quand j’étais enfant, je n’aurais jamais fait de tennis ») et ses traits d’humour spontanés (« Comment veux-tu que je sois relax alors que tes ronflements m’empêchent de dormir ? » à son entraîneur de mari), Li Na n’est assurément pas la tenniswoman chinoise la plus soumise au régime de Pékin. Mais elle est celle de tous les records, ce qui justifie bien une certaine émancipation à laquelle n’ont pas droit ses compatriotes : première Chinoise à gagner un titre WTA (2004), première Chinoise à jouer un quart de finale en Grand chelem (2006)… et maintenant première Chinoise à jouer une finale de Grand chelem, match où elle eut largement son mot à dire contre Kim Clijsters. Un premier set gagné de manière très autoritaire, un début de second qui ne demandait qu’à basculer d’un côté ou de l’autre… et qui sourit à la plus expérimentée des deux joueuses. Li Na s’incline mais, à 28 ans, s’est fait un nom sur la planète tennis. Son tennis, très propre, taillé pour un jeu en cadence, ainsi que sa fraîcheur hors court, ont été une bouffée d’air frais pour une WTA qui cherche désespérément un second souffle. Ce lundi, Li Na est la première Chinoise à intégrer le Top 10.

Federer – Nadal, un coup dans l’eau. Petite devinette : mon premier n’est plus tenant du titre du moindre Grand chelem, pour la première fois depuis juin 2003. Mon second a échoué dans sa quête d’un carré d’as historique, un exploit que mon premier avait lui aussi tutoyé il y a quelques années. Mon premier avait pourtant passé en revue tous ses petits camarades du Top 5 lors du dernier Masters. Mon second avait quant à lui remporté les trois derniers Grands chelems. Mon tout n’a, on en prend les paris, absolument pas envie de s’amuser en ce moment même, et rumine déjà sa vengeance à Paris ou à Londres.

Wozniacki, une reine peu divertissante. Les malheurs de Caro, cataloguée ennuyeuse sur le court comme en-dehors. Et tant qu’à vouloir rectifier cette réputation, la Danoise s’est trompée de cible. La N°1 mondiale a ainsi essentiellement fait parler d’elle à Melbourne par ses happenings en conférence de presse : apostrophe aux journalistes en leur reprochant de ne pas lui poser de questions intéressantes, comique de répétition à propos d’un bobo contracté au cours d’un match de boxe contre un bébé kangourou… Et pendant ce temps-là de tennis il ne fut pas question. Malgré les conseils, malgré les évidences, Caroline continue à proposer la même cuisine sans saveur, aux bilans de points gagnants faméliques – 14 en trois sets en quarts contre Schiavone, 10 en trois sets contre Na Li en demies – et au manque certain d’efficacité dans les grands rendez-vous. En son temps, Dinara Safina fut pointée du doigt pour être une N°1 incapable de gagner ses finales majeures… Mais elle, au moins, en jouait, des finales ! Même Amélie Mauresmo, qui connut en son temps la pression née d’un leadership non légitimé en Grand chelem (2004) avoue ne pas comprendre à quoi joue la Danoise. A Melbourne, Caro s’est clairement trompée de priorités.

Stanislas Wawrinka, taille patron. « L’autre » joueur suisse a franchi un cap. Longtemps, Stan Wawrinka a donné l’impression de se satisfaire d’être là, sans forcément en demander plus. Un passage furtif dans le Top 10, des « perfs » régulières sur terre battue… Une carrière sans histoire ? Oui, mais voilà : à 25 ans, Stanislas a visiblement compris qu’il n’avait plus beaucoup de temps devant lui pour faire quelque chose de grand sur le court. Alors il a décidé de se donner les moyens de ces ambitions nouvelles et de s’investir à fond dans le tennis : son couple n’y a pas survécu, mais le résultat sur le terrain est prometteur. Après un premier quart de finale en Grand chelem à l’US Open, le Suisse a récidivé à Melbourne, mais en ôtant tout l’aspect hésitant revêtu par son parcours new yorkais : trois sets collés à Gaël Monfils, trois sets assénés à Andy Roddick, Wawrinka s’est visiblement acheté des nerfs. Et si Roger, l’ami, le modèle, fut encore un peu trop fort pour lui, ce quart de finale augure de belles choses à venir lors de la saison de terre battue: Stan sera rapidement de retour dans le Top 10, on en fait le pari.

Francesca Schiavone et Svetlana Kuznetsova, combat de lionnes. 4h44, le match le plus long jamais disputé par deux femmes en Grand chelem. Et quel match : un huitième de gala entre les deux dernières lauréates de Roland-Garros. Deux premiers sets à oublier, avant un troisième acte apte à réconcilier n’importe qui avec la WTA. Tennis puissant de la Russe contre variations de l’Italienne, combativité de l’une contre opiniâtreté de l’autre, les deux championnes ont offert un grand spectacle, les derniers jeux regorgeant de points magnifiques. Au bout du suspense, c’est finalement « la Leonessa » qui eut le dernier mot : victoire 16 jeux à 14, six balles de match sauvées à la clé. La prise d’assaut du filet par l’Italienne aura fait la différence.

Nouvelles têtes recherchent place au soleil. Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Et bien si, enfin ! Le cru 2011 de l’Open d’Australie aura mis en avant bien des nouveaux venus, âgés de 18 à 24 ans et tous décidés à ne plus laisser les Roddick, Hewitt, Nalbandian et autres vétérans truster les places en deuxième semaine. Tableau d’honneur :

- Bernard Tomic, Australien, 18 ans : bat Chardy, Lopez et file au troisième tour, battu par Rafael Nadal. Il est 181e à l’ATP cette semaine (+ 18 places).

- Milos Raonic, Canadien, 20 ans : la grosse sensation de la quinzaine. Quasiment inconnu au départ du tournoi, hormis pour ceux qui avaient suivi sa bonne tournée asiatique l’an dernier, le qualifié canadien a fait mal dans le grand tableau : bat Llodra, bat Youzhny, prend un set à David Ferrer en huitièmes de finale. Avec ses six matchs gagnés à Melbourne, il intègre le Top 100 cette semaine (94e, + 58 places).

- Ricardas Berankis, Lituanien, 20 ans : sans faire d’étincelles, il signe un troisième tour, battant la wild-card locale Matosevic et cueillant ensuite un David Nalbandian définitivement plus compétitif sur le format cinq sets. Lui aussi stoppé par David Ferrer, qui n’aime rien tant que croquer du tendron. Est 73e aujourd’hui (+ 22 places).

- Alexandr Dolgopolov, Ukrainien, 22 ans : celui qui a été le plus loin, à savoir quarts de finale. Celui qui s’est offert les plus beaux scalps, aussi : Jo-Wilfried Tsonga, et surtout Robin Soderling, que beaucoup voyaient comme troisième homme potentiel de ce tournoi. Ce résultat est toutefois moins surprenant que pour les précités, tant il vient confirmer une prometteuse année 2010 pour l’homme au jeu le plus surprenant de tout le Top 100 (32e cette semaine).

- Kei Nishikori, Japonais, 21 ans : le retour. Vainqueur de Fognini et de Florian Mayer, il signe un probant troisième tour. Deux ans et demi déjà après sa meilleure période (titre à Delray Beach, huitièmes de finale à New York) et après une année entière rendue blanche par les blessures, il signe son retour. Le voilà 70e (+ 12 places).

- Robin Haase, Hollandais, 23 ans : nombre de 15lovers ont misé sur lui à l’Odyssée, à raison au vu de ce premier grand rendez-vous annuel. L’homme qui avait poussé Nadal aux cinq sets lors du dernier Wimbledon a notamment battu Juan Monaco, avant de chuter face à Andy Roddick. Avec ce troisième tour, il monte au 52e rang mondial (+ 10 places).

- Sergiy Stakhovsky, Ukrainien, 24 ans : une équipe de Coupe Davis à naître avec Dolgopolov ? Net vainqueur de Brands et Kubot, l’attaquant ukrainien a toutefois déçu au troisième tour contre Tommy Robredo. Dommage, un huitième de gala face à Roger Federer lui tendait les bras. Il se consolera avec une place de N°42 mondial cette semaine.

Jurgen Melzer, double dix. 9e mondial en double (vainqueur de Wimbledon en 2010), tout nouveau 10e mondial en simple, l’Autrichien est le premier joueur depuis Evgueni Kafelnikov à occuper en simultané un strapontin du Top 10 dans chaque discipline. On est loin du palmarès à rallonge de « Kafel » (deux Grands chelems en simple, quatre en double), mais cela méritait bien d’être signalé.

Justine Hénin, clap de fin, deuxième. Pour la deuxième fois, Justine Hénin stoppe sa carrière. Pour la deuxième fois, l’annonce prend tout le monde de court. En 2008, on parlait de « burnout » et d’une histoire sentimentale malheureuse ; cette fois, c’est tout simplement son corps – son coude pour être précis – qui dit « stop ». Trop martyrisé depuis de longues années, il craque. On se demandait comment ce bout de femme d’1,68m pouvait tenir le rythme du très haut niveau, on sait maintenant : l’avis médical émis par les spécialistes est suffisamment alarmiste, exprimant des risques de séquelles permanentes, pour pousser Justine à cesser une nouvelle fois sa carrière professionnelle. La Wallonne devrait tenir une conférence de presse la semaine prochaine pour revenir plus en détail sur cette annonce. D’ici là, quel bilan tirer de cette – très – courte seconde carrière ? Un retour en fanfare, quelques-uns des plus beaux matchs de l’année 2010 (finale de Brisbane contre Clijsters, deuxième tour contre Dementieva à Melbourne), un plateau de finaliste en Grand chelem dès son retour… et très vite la mécanique qui se grippe, malgré deux titres en tournois, Stuttgart et S’Hertogenbosch. Jamais la Belge n’aura retrouvé sa mécanique au service, transformant en douce utopie sa volonté affichée de placer son comeback sous le signe du tennis d’attaque. Dépassée par la puissance de Sam Stosur en son royaume parisien, un coude récalcitrant la mettait sur le carreau dès Wimbledon, son objectif prioritaire. Le retour effectif de Justine aura donc duré à peine six mois. Puisse sa deuxième retraite être plus heureuse que la première.

Les Français… Hommes et femmes confondus, aucun tricolore du tableau ne passa le cap du troisième tour ; une première depuis… 1992, tant l’Australie avait pris l’habitude de devenir le terrain de jeu favori des Français, au gré des performances d’Amélie Mauresmo (un titre, une finale), Mary Pierce (un titre, une finale), Jo-Wilfried Tsonga (une finale, une demie) Arnaud Clément (une finale), Sébastien Grosjean (une demi-finale, trois quarts), Nathalie Dechy (une demi-finale), Nicolas Escudé (une demi-finale)… Une édition à oublier, où seul Gilles Simon avait les moyens d’aller loin. Manque de chance : il  se frottait à Federer dès le second tour. Mention aussi à Alizé Cornet pour son encourageant troisième tour, perdu en deux sets serrés face à Kim Clijsters.

… et toutes les nations historiques du tennis. France donc, mais aussi Australie, États-Unis, Suède… Tant chez les hommes que chez les femmes, les pays qui ont écrit la légende de ce sport n’ont pas été à la fête à Melbourne. Et si pour la France cela relève de l’accident de parcours, la situation devient préoccupante pour le géant US, dont les trois leaders des années 2000 ont été rattrapés par leur âge ces derniers mois : que restera t-il à l’Oncle Sam quand Venus, Serena et Andy seront partis ?

En conclusion de cette Open d’Australie 2011, standing ovation aux 15lovers du Down under, en particulier à l’insomniaque Arno, à la cucurbitacée voyageuse, aux nouveaux posteurs qui ont sauté le pas ces derniers temps, sans oublier les poètes de la deuxième semaine.

About 

Prenez ma nouvelle adresse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

Tags:

124 Responses to Cucumber game over, acte VIII : le bilan

  1. Sylvie 31 janvier 2011 at 08:56

    Excellente synthèse finale, Guillaume, très pro comme d’habitude. Tu as parfaitement résumé les hauts et les bas de cette quinzaine australienne, les forces et les faiblesses des uns et des autres.

    Je n’ai malheureusement pas vu beaucoup de matchs en raison de leur programmation nocturne ou sur des heures de boulot couplé d’un non abonnement canal + qui m’a découragée de me lever pour du streaming de mauvaise qualité.

    Finalement j’ai surtout vu du tennis féminin mais je ne regrette pas le Schiavone/Kuznetsova ni la finale dames.

    Chez les hommes, les meilleurs matchs se sont déroulés lors des premiers tours ! Hewitt/Nalbandian, Simon/Federer… mais d’après vos dires, la demie entre Djokovic et Federer fut belle également.

  2. Fabien 31 janvier 2011 at 09:03

    Bonjour!

    Je sais que je ne laisse un commentaire qu’une fois tous les deux ans, et bon, tant pis si je passe pour un pinailleur, mais finalement Guillaume, Caro, elle est suédoise ou elle est danoise?
    Décidément, je ne comprends pas grand-chose à la WTA…

    • Guillaume 31 janvier 2011 at 11:24

      Je sais ce qu’il me reste à faire : à l’avenir, je glisserai systématiquement des coquilles dans les textes publiés ;)

    • Fabien 31 janvier 2011 at 11:40

      N’en fais donc rien, je m’en voudrais de détenir le record de posts publiés :)

      Et au passage, bravo pour l’évolution du site, pas facile de gérer l’élargissement de l’audience tout en restant fidèle à sa ligne. La majorité silencieuse, dont je suis le porte-parole officiel, approuve.

  3. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 31 janvier 2011 at 09:37

    Danoise ;)

    Merci Guillaume pour la synthèse de cette dernière quinzaine. Bravo à Novak qui a retrouvé son meilleur niveau sur cet OA. A confirmer sur la tournée US puis sur terre battue où il pourrait être un sérieux challenger de Rafa.
    Content que des jeunes pointent le bout de leur raquette dans le top 100, ce qui devrait leur permettre d’entrer plus facilement dans les tableaux des grands tournois. Là aussi on attend tous la confirmation de ces jeunots…

  4. peterson 31 janvier 2011 at 09:51

    Très bonne synthèse de l’AO ,il aura peut être manqué le match de légende dans la partie masculine du tableau , cela aurait pu être Djoko Federer, en qualité c’était très bon mais bon c’est toujours plus excitant quand ce genre de match nous offre un petit 5 set

    Petite erreur il me semble Na Li n’est pas la première chinoise en demi, c’est Jie Zheng je crois à Wimbledon

  5. Arno 31 janvier 2011 at 10:55

    Bravo pour ce bilan, Boss. Et merci pour la spéciale dédicace en fin d’article, ça fait très très plaisir.

    Bref, c’est tellement complet qu’il n’y a pas grand chose à rajouter…

    L’arrivée des jeunes fait vraiment du bien, depuis le temps qu’on l’attendait. Tout ceux que tu cites ont de réelles chances de faire de grandes perfs un jour, même si j’ai quelques doutes sur Nishikori et Stakhovsky qui risquent de vite plafonner, l’un à cause de son manque de puissance, l’autre à cause de son absence de marge technique.

    Sinon, cette fin de tournoi a mis en évidence la faiblesse du haut du tableau par rapport au bas. Pour moi, les 4 meilleurs joueurs du bas (Djoko, Fed, Stan, et Gilou) auraient pu disputer les 1/2 finales, sauf bien sûr si Rafa avait tenu.

    La rencontre Djoko/Fed a bien sûr été la finale avant la lettre, et Fed a été le seul à presque tenir le rythme de Djoko en fond de court. Je pense que s’il n’a pas fait plus, c’est qu’il n’en avait pas l’énergie…

    A part ça, les français ont fait ce qu’on attendait d’eux, c’est à dire pas grand chose au vu de leur état de forme. Tsonga n’a pas démérité, Monfils est un escroc, Gasquet est à son niveau de top 30 et s’y tient (c’est déjà ça…), Gilou est très très fort mais n’a pas eu de chance au tirage.
    Je donne aussi une mention spéciale à Cornet, qui dans le marasme de la WTA peut très bien retrouver le top 10 si elle conserve ce niveau et cette confiance.

    Sinon, une spéciale dédicace d’Omar et Fred à l’Open d’Australie (à 1:13 et 1:28):

    http://www.youtube.com/watch?v=qjl3QDomSO0

  6. inès 31 janvier 2011 at 11:14

    Excellent article de synthèse qui n’oublie personne (ATP, WTA)et resitue le placement dans la hiérarchie des jeunes qui montent.

    Concernant Simon, certes, il a effectué un bon match contre Federer, mais c’est aussi parce qu’il a un type de jeu a gêner un attaquant comme Fed.
    En étant stoppé au 2ème tour, cela reste une non-performance et il est quand même dépassé par les 3 autres français qui font un tour de plus que lui, ne l’oublions pas !

  7. Colin 31 janvier 2011 at 11:19

    Ça c’est du bilan propre et carré, et le « game over » bien venu même si mon préféré de la quinzaine restera le « Master and cucumber » d’Arno.

    Magnifique la photo de Gauldo blonde.

    Soeur Anne n’a rien vu venir… Faut croire qu’elle a la vue basse. Elle aurait pu se douter, avec la finale de Coupe Davis de folie que Djoko avait fournie, que celui-ci viendrait challenger l’Hélvète et l’Ibère!

  8. Le concombre masqué 31 janvier 2011 at 11:33

    Bon je suis allé fouiller dans les archives, pour retrouver ce que j’avais dit sur Dolgopolov lorsque je l’avais vu jouer à Roland l’année dernière, tellement il m’avait plu, et tellement je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas pris dnas ma team Odyssée…bref, impossible de retrouver le comte-rendu de ma journée…par contre, suite à un prono d’Antoine, concernant le match « Gasquet-Murray », j’avais écrit ça :

    Le top 10 des pronos foireux étant entièrement au crédit d’un certain K. depuis près de 286 semaines, cette belle entrée, directement à la 4 ème place (le Top 3 de K. ne sera sans doute jamais battu) est une véritable prouesse amenant un vent de fraîcheur dans cette compétition dénuée d’intérêt qu’est devenue le PronoFoireux Tour, depuis l’éclosion du cyborg Yoda, dont les pronos foireux tournent à plus de 17800 rpm (pour Ulysse), ce qui revient à dire, que si les pronos de Karim étaient des balles de tennis, la vitesse des balles devenant négligeable au regard de leur vitesse de rotation, elles se mettraient tout simplement à rouler sur le sol, dès qu’elles l’auraient touché.

    Je ne me rappelle plus ce que tu avais pronostiqué Antoine, mais ça m’avait inspiré…

    • Antoine 31 janvier 2011 at 12:24

      Je ne sais plus…

  9. Antoine 31 janvier 2011 at 12:25

    Excellent ce bilan ! Il ne manque qu’un paragraphe pour saluer le 10ème GC des frères Bryan..

  10. May 31 janvier 2011 at 12:40

    La tête qu’il fait sur la photo Djoko…
    Maintenant qu’il a senti l’odeur du sang et qu’il tient enfin sa proie, il ne va rien lâcher.
    Dans mon article de 2010 qui lui est dédié j’avais conclu ainsi:

    Mon avis pour finir : il ne sera pas numéro 1 cette année encore… 2011, l’année « Nole » ?

    J’suis nulle en prono mais on peut toujours s’améliorer ;)

    J’ai vu peu de match donc je ne vais pas trop la ram’ner mais je mettrais un petit carton jaune paille à Stan pour son non-match face à Fed. Je ne pensais pas qu’il gagnerait car Fed joue aussi très bien mais vu son niveau depuis le début de la saison, c’est carrément une contre perf… donc, ses bonnes dispositions entrevues restent à confirmer .

    Un p’tit mot sur les finales, celle des filles a été plus indécise que celle des hommes que nous avions tous ou presque saluée pour l’absence rarissime de Wallace & Gromit… on a vu le résultat :smile:
    De plus, LE match de la quinzaine à été le « Kutzy vs Schiavone ».

    Va t-on assister à un volte-face de niveau de la WTA avec l’ATP?
    Non j’rigole…

  11. Quentin 31 janvier 2011 at 13:09

    Très bon article Guillaume!
    Si je devais faire une remarque, je dirais que tu n’a pas parlé de K. Clijsters, alors que c’est son premier GC en dehors des Etats-Unis.

    • Colin 31 janvier 2011 at 13:21

      C’est volontaire. Une photo et 20 lignes sur Justine, pas la moindre allusion à Kim, tu vois tout de suite où vont les préférences du rédac’chef :mrgreen:

    • Guillaume 31 janvier 2011 at 14:52

      Et l’award de la remarque qui fait mouche est attribué à Quentin ! Je repasse plus tard m’en expliquer.

  12. Kristian 31 janvier 2011 at 14:02

    C’est le genre d’article sur lequel on ne poste pas tant il n’y a rien a redire. Ou on poste pour dire « Bon article » ce qui n’a aucun interet. Ou on poste pour dire n’importe quoi ce qui doit etre mon cas..

    • Yaya 31 janvier 2011 at 16:12

      Au fait Kristian, tu n’avais pas parié sur une victoire de Murray ? :mrgreen:

      Pour te réconforter il y a une réelle chance que Roddick sorte du top 10 en 2011. :mrgreen:

      ah je suis d’humeur taquine aujourd’hui.

  13. Serge 31 janvier 2011 at 14:17

    Bon article

  14. Elmar 31 janvier 2011 at 16:11

    Wow. On sent la décompression post AO.

    Un article énorme et seulement 19 commentaires?

    Bon, c’est sûr qu’il y a toujours l’effet gueule de bois après une défaite de Fed; et que Johannesburg ou l’open du Chili, y a plus sexy comme tournoi!

    Sur cet AO, j’ai rien à ajouter, surtout qu’hélas, j’ai raté la finale; ca commence à faire bcp pour Murray, qui n’a toujours pas remporté le moindre set en finale de GC…

  15. benja 31 janvier 2011 at 16:41

    Et les 15-lovers n’aiment pas quand RO-RO prend une raclée en 3 sets, ils restent au lit quelques jours après mais vont revenir au galop pour la coupe Davis…heu… ou pas.

    Plus sérieusement malgré le fait que je supporte Nadal, je dois reconnaitre qu’un peu de changement m’a fait bien plaisir, ils en gagneront encore nos 2 cocos donc ils peuvent en laisser filer un peu plus qu’avant.

    Je reviens sur ce que j’avais dit pendant les Masters: Roger va rester redoutable sur les tournois en une semaine mais en GC, je ne lui vois plus des masses de titres 2 demis et 2 quart sur les 4 derniers, il est assez régulier mais sur les derniers tournois en une semaine, il a tout gagné sauf Bercy. (Stockholm, Bale, masters) là ça fait 3 titres et une demi.

    Enfin la saison s’annonce ouverte pour la suite: de quel mal souffre le roi rafa, nole va-t-il continuer sur la lancée de son doublé coupe davis-ausopen, Roger va-t-il se reprendre sur les 2 MS US, Murray va-t-il digérer la raclée, les revenants vont ils avancer un peu plus et les nouveaux sont ils à la hauteur??

  16. MONTAGNE 31 janvier 2011 at 17:07

    Quand je pense que vous commentez encore ce tournoi de plage, alors qu’à Jobourg, Galvani joue contre De Voest…

  17. Colin 31 janvier 2011 at 17:55

    Ça y est, l’ATP a -enfin- publié son classement du lundi (15-lovetennis avait été plus rapide en dégainant dès 14h son premier classement TRWC 2011).

    Où l’on voit que:
    - Djoko talonne Fed (-85 points)
    - Sod reste devant PZ (+195 points)
    - la mobylette hyperactive devient n°6 mondial (!!!)
    - les demi-finalistes 2009, Tsonga et Cilic, plongent tous deux de 5 places (=> 18 et 20)
    - GlopGlopolov fait une belle percée (+14 => 32ème)
    - Davy se prend un beau râteau (-10 => 35ème)
    - Plusieurs des petits jeunes qu’on suit de près sur 15-love rentrent dans le top100 (Berankis 73ème, Dimitrov 85ème, Raonic 94ème)

    • Baptiste 31 janvier 2011 at 18:35

      question justement pourquoi mettent-ils autant de temps a publier le classement alors que tout est fait automatiquement j’imagine et surtout pourquoi publient t-ils le classement wta bien avant celui atp?

      Davy se prend certes un râteau mais ne peut guère descendre plus bas maintenant avec quasiment aucun point a défendre jusqu’à…ba en fait avec quasiment aucun point a défendre lol

      • May 31 janvier 2011 at 19:04

        Y’a eu un bug informatique, l’ordi a décelé une anomalie. Le dénommé Roger Feder ne détient aucun GC, ce phénomène n’a pas été anticipé dans la base de données. ,)
        Plus sérieusement la mise à jour se fait dans la nuit du dimanche à lundi, ce retard est inhabituel.

        • Nath 31 janvier 2011 at 19:17

          Bien vu, May ;)

    • Coach Kevinovitch 31 janvier 2011 at 19:42

       » la mobylette hyperactive devient n°6 mondial (!!!) » Elle était numéro 4 mondial fin 2007!

  18. Cochran 31 janvier 2011 at 18:07

    Bel article, bien résumé, même si, comme souligné, il manque quelques mots sur Kim ! Nondidju !

    Concernant Roger et le format GC, je ne pense pas qu’il soit fini pour les matchs au meilleur des 3 sets, loin de là. Je ne l’ai pas trouvé fatigué en demie, au contraire, il répondait même bien du fond de court, mieux que Murray en finale (un comble). Il va de plus profiter pleinement de février pour bosser le foncier sans, a priori, aucun pépin qui vienne contrecarrer ses plans comme en 2008 (mono), 2009 (dos) et 2010 (virus). Il devrait être fort en mars et sur la saison sur terre si, comme il l’affirme, il souhaite gagner plus de titres et surtout, se donner des chances de retrouver la première place.
    Hypothèse qui n’est pas aussi improbable qu’il n’y parait (vu le boulevard qui s’offre à lui d’ici août) même si Djoko pourra, lui aussi, thésauriser sur la même période et espérer également un léger moins bien de Rafa.

    Quant au n°1, je n’ai pas encore vu d’info filtrer sur sa blessure, sa gravité, sa convalescence supposée, etc. Encore trop tôt pour tirer des plans sur la comète mais une chose est sûre, il faut qu’il se repose le Rafa, parce qu’entamer une saison en étant déjà sur la réserve, c’est plutôt mauvais signe pour la suite (même s’il risque encore de tout rafler sur terre).

    Et pour Murray, j’espère pour lui qu’il n’atteindra pas d’autres finales de GC cette année, parce que 4 défaites de rang, sans marquer de set, ça la foutrait mal tout de même…
    Sinon au rayon des « loosers » chroniques, Ivanisevic, Lendl et Agassi avaient eux aussi perdus leur 3 premières finales mais tous, au moins, avaient marqué des sets.

    • Sam 31 janvier 2011 at 19:25

      On peut difficilement considérer RG 81 comme une finale « perdue » par Ivan. Elle a été une rampe de lancement pour la Suite, et une manière de concéder une fin honorable à Borg.

      Il y a une différence entre rendre hommage à Borg en lui permettant de gagner, et perdre contre … Gomez. Quand à Ivanisevic…Soyons sérieux.

    • Coach Kevinovitch 31 janvier 2011 at 19:43

      Apparemment, la déchirure musculaire de Nadal serait de 2 centimètres donc pas si grave que cela: http://www.eurosport.fr/tennis/open-d-australie/2011/nadal-qui-me-remplace_sto2646546/story.shtml

  19. William 31 janvier 2011 at 18:54

    Bonsoir à tous, mon ordinateur portable fait toujours grise mine, je passe donc en coup de vent.
    Superbe article, il y a tout dedans, rien à redire ! Peut-être y manque-t-il un point sur Clisjters ? Cela reste presque anecdotique.
    Je n’ai pas le temps de venir ici et de commenter autant que je le voudrais, malheureusement… Je tâche cependant de vous lire le plus possible.
    Un mot sur les possibles bouleversements à venir au niveau du classement : si il y en a un qui doit faire gaffe jusqu’à début juillet, c’est Nadal ! 2 GC, 3 titres en M1000 plus 2 demis à IW et Miami… C’est du lourd ! Roger – mais aussi Novak ! – ont énormément de points à prendre d’ici là et nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise… Remarque Murray aussi a un boulevard de points… Tout le top quoi ! Are you ready to rumble ?

  20. Damien 31 janvier 2011 at 19:14

    Article de conclusion parfait à mon sens. Il fait le tour de ce qu’il y a à retenir de cet OA, que j’ai bien aimé, même si un peu déçu par la finale (surtout par Murray).

    Je ne pense absolument pas que Fed soit désormais meilleur sur les formats courts plutot qu’en GC. Je pense que sa relative mauvaise performance lors de cet OA n’est pas caractéristique de son état de forme tennistique des derniers mois, forme tennistique qui est au top. Djoko était vraiment très bon, Fed bon mais pas exceptionnel, et cela fait 3 sets à 0, mais rien à voir une quelconque fatigue physique, ou une vrai contre-perf comme à Wim l’an dernier.

  21. Nath 31 janvier 2011 at 19:14

    Très bonne synthèse, mais je me pose quand même une question : « Ce lundi, Li Na est la première Chinoise à intégrer le Top 10″, c’est pour voir si on suit ? La finaliste de ce dernier GC a en effet (ré)intégré le top 10 qu’elle avait atteint l’an dernier, suite à… l’OA, si je ne me trompe pas. En tout cas elle était 10° au moment d’entamer le tournoi de Dubaï. Quant à savoir si elle a déjà été top 8, je ne sais pas vu que le site de la WTA ne propose pas de « Ranking history » comme celui de l’ATP. Les seuls indices que j’ai sont les classements de fin d’année et ceux que les joueuses ont au moment de commencer les tournois. Elle a donc été au moins 9°, juste avant l’US Open.

    Sur ce tournoi, je crois que ce qui m’aura le plus marquée est le marathon entre Schiavone et la Kuz, dont je ne cesse d’espérer le retour à une plus grande régularité au plus haut niveau.

    Chez les garçons, il me reste l’Odyssée, avec 4 équipiers qui vont jouer cette semaine, tous au Chili. Contente aussi de voir le Djoko en forme et de nouvelles têtes.

  22. MarieJo 31 janvier 2011 at 19:42

    rafa news :
    déchirure de 2cm, une grosse quinzaine de repos, un mars et ça repart ;)
    il ne veut pas rater la CD, on verra les news dans 15 jours, si le doc lui file son aval…

    si non hyper contente pour djoko :D
    pendant tout 2010 j’ai cru qu’il allait devenir le prochain roddick… a one slam wonder :(
    mais non, le gaillard a certainement les crocs, l’envie et la détermination… RG lui fait envie, à wimb il sera appliqué et à l’US ? on verra… 2011, l’année rebelle enfin ?
    la seule chose qui me chagrine c’est de l’avoir vu tout strappé, au genou et à l’épaule… pas bon, j’espère qu’il n’ira pas à rotterdam comme prévu, nadal l’avait fait en 2009 après son titre à l’oz, et n’avait fait qu’empirer l’état de ses genoux à l’époque, au lieu d’un repos du guerrier bien mérité… j’espère que djoko ne fera pas la même erreur.

    que retenir d’autre de cet OZ ?
    peut être que les surfaces « lentes » n’avantagent pas tant que ça Murray… qu’il tire sans doute bcp mieux son épingle du jeu sur du dur rapide ou les changement de rythme de l’écossais sont plus gênants pour l’adversaire… et qu’il ne gagnera sans doute pas un GC avec un coup droit trop arrondi qui ne gêne absolument pas un fed, nadal ou djoko. A méditer pour le scot…

    sympa aussi la percée des petits djeuns’, on attend tellement d’eux !

    bref j’espère que 2011 sera l’année de djoko, car le gars qui perce en 2007, confirme en 2008, se mange des gros rateaux par la suite, surtout en 2009/10 et repart du bon pied en ramenant un beau saladier au serbes au passage, et ben c’est quand même de la graine de champion… au cas où il resteraient qques sceptiques ici ou là :)
    2 GC, un masters, une CD, qques MS… bref, ça commence à avoir de la gueule, non ?

    • Elmar 31 janvier 2011 at 20:20

      J’ai été parmi les plus sceptiques concernant Djoko, que j’ai jusqu’à cet AO considéré comme un Hewitt bis.

      Il en est actuellement à peu près au même palmarès, mais je pense désormais qu’effectivement, il peut viser plus loin. Il a fait sa mue et je le tiens désormais en bonne estime.

      Y a que les cons qui ne changent pas d’avis, paraît-il…

      • David 31 janvier 2011 at 20:22

        J’ai suivi la même évolution. Maintenant, ça m’embêterait bien qu’il vienne à gagner Wimbledon, comme l’autre morpion australien, avec le jeu qu’il a.

        • Arno 31 janvier 2011 at 20:29

          T’inquiète David. Là, c’est plus un alignement stellaire qu’il faudrait, c’est une intervention divine…

        • Elmar 31 janvier 2011 at 20:41

          Oui et non Arno.

          Qui est meilleur que Djoko sur gazon?

          Fed et Nadal évidemment.

          Derrière? On peut citer sans doute Murray; Roddick encore, je pense; Berdych, probablement.

          Après, on a des types comme Gasquet ou Hewitt qui se sentent bien sur cette surface, mais qui sont quand même en-deça en termes de niveau de jeu.

          Murray et Berdych ne savent pour l’instant pas gagner de GC; Roddick ne le sait plus de longue date.

          Au final, l’alignement stellaire me semble simplement être une défaillance du duopole; depuis l’an dernier, on sait que cela peut arriver à Fed; Nadal n’est jamais à l’abri d’un pépin physique. En ce cas, une victoire de Djoko deviendrait hautement possible.

          • Arno 31 janvier 2011 at 21:22

            Oui mais non, Elmar. Djoko qui gagne Wimb’, je préfère dire que c’est impossible plutôt que d’avoir à l’imaginer.

            J’ai rien contre Nole, mais on peut pas rire de tout…

        • Coach Kevinovitch 31 janvier 2011 at 20:48

          http://www.youtube.com/watch?v=fHggN32NBao

          Le plus beau sacre à Wimbledon.

          • Arno 31 janvier 2011 at 21:19

            Modération, merde!!!!!!!!!!!!!

  23. benja 31 janvier 2011 at 20:10

    Pour en revenir à Fed, je ne dis pas qu’il est moins fort en 3 sets gagnants, je dis juste que le format GC sur deux semaines et 7 matches lui donnent plus chances d’avoir un jour « sans » où les trous d’air sont plus importants que d’habitude.

    A 30 ans, c’est tout à fait normal, peu de joueur ont gagné plusieurs GC après ce cap.

    Et pour Rafa: 2 petits centimètres de déchirure, à l’aise, le voila déjà favori pour IW et Miami après 3 semaines de repos!

    • Le concombre masqué 1 février 2011 at 10:18

      Fed il aura 30 ans dans plus de 6 mois…arrêtons de le vieillir comme ça! Ce mec on n’arrête pas de lui rajouter un an à son âge depuis qu’il a 26 ans…

  24. Guillaume 31 janvier 2011 at 21:20

    Je reviens sur le point du jour, soulevé notamment par Quentin : Clijsters ou pas Clijsters ? J’assume totalement le côté subjectif de la démarche qui m’a conduit à passer la Belge sous silence. Je dois dire que je suis bien embêté avec elle. Quand Clijsters est revenue, je pensais beaucoup de bien de ce comeback, j’étais même convaincu qu’elle réussirait sa seconde carrière (http://www.15-lovetennis.com/?p=746).

    Sa victoire à l’US Open dès son retour avait été un très beau moment, avec ses victoires sur les WiWi et le plan final sur la petite Jada soulevant la coupe avec môman à côté. Success story.

    Maintenant, un an et demi plus tard, alors que Fiona est devenue l’ogresse en chef du circuit féminin, mon point de vue est en train de changer et je commence à penser que la Belge renvoie un bien cruel reflet dans le miroir de la WTA. US Open – Masters – Melbourne enfilés les doigts dans le nez, ça fait beaucoup pour une joueuse qui était réduite aux seconds rôles à l’époque où Serena, Justine, Venus, Amélie et elle se livraient une bataille du tonnerre dans la première partie des années 2000. D’être encore là, plus efficace que dans sa première carrière, Kim est en quelque sorte le couteau que l’on tourne, retourne et re-retourne dans la plaie : sans elle pour servir de baromètre dans la comparaison hier / aujourd’hui, le piètre niveau de la WTA actuel ne serait pas aussi visible. Zvonareva aurait gagné en Grand chelem, Wozniacki sans doute aussi, et l’on parlerait d’une période peu emballante, certes, mais pas nulle comme on en arrive aujourd’hui à le penser.

    Bref, Kim est-elle encore une ambassadrice de la WTA ? Je trouve que c’en est arrivé à être à double tranchant. D’où mon choix de la passer sous silence, en attendant de lancer un débat à part entière sur le sujet une autre fois.

    • Quentin 31 janvier 2011 at 21:36

      Mmmmh…

      Il ne faut tout de même pas oublier que Clijters est plus forte aujourd’hui que pendant sa première carrière. Pas forcément au niveau du jeu, mais incontestablementt pour le mental. Elle n’aurait jamais gagné une finale de GC alors qu’elle était menée 3-6 2-3 comme samedi dernier il y a cinq ans, elle aurait craquée. Elle avait perdu ses 4 premières finales de GC lors de sa première carrière, elle a remporté 7 des 8 finales qu’elle a disputé depuis son retour dont les 3 en GC.

    • Christian 31 janvier 2011 at 21:38

      D’accord sur le constat. Moins sur le sévère ostracisme concernant Kim: quand la glace renvoie un reflet disgracieux, il ne faut pas blâmer le miroir, mais les responsables de la disgrâce. On ne va pas en vouloir à Fiona d’être un révélateur. Si ?

      • Guillaume 31 janvier 2011 at 22:09

        Non, bien sûr. Mais je préfère prendre le temps de laisser cogiter le truc, en attendant peut-être de proposer un texte qui y soit consacré spécifiquement.

        • karim 31 janvier 2011 at 22:50

          Allez avoue, tu l’as oubliée. Je te comprends, moi j’ai lu tout le papier et je ne m’en étais même pas rendu compte!!

    • Coach Kevinovitch 31 janvier 2011 at 22:54

      Je ne peux qu’être d’accord avec ton troisième paragraphe. Heureusement que Schiavone a gagné un GC parce qu’avec le très faible nombre de nouvelles championnes en GC, on a l’impression d’un désagréable et perpétuel recommencement.

      La WTA a furieusement besoin de passer à la nouvelle décennie et ce n’est pas avec des victoires dans les tournois majeurs de Kim Clijsters et/ou de Serena Williams (premier GC remporté pour elle en…1999) que cela va se faire.

      Au delà du niveau (désastreux) de la WTA , je pense que le principal responsable de cet immobilisme est la WTA elle-même….ou plutôt la règle instaurée au sein de ce circuit qui interdit les joueuses de moins de 18 ans de jouer plus de 12 tournois professionnels. Autrement dit, cette règle leur empêche d’avoir un début de carrière comme peuvent l’avoir les jeunes professionnels masculins. Si cette règle sert à ne pas « brûler » trop tôt les jeunes filles comme tel un protectionnisme éducateur, le problème est que les filles murissant plus tôt que les garçons, la probabilité que leurs meilleures années commencent et même aient lieu (leur début et leur fin) avant 18 ans est plus forte.

      Pour le voir, il suffit de comparer le nombre de vainqueurs masculins en GC de moins de 18 ans et le nombre de vainqueurs féminins de moins de 18 ans. De tête, pour les hommes, il n’y a que 3 vainqueurs mineurs chez les hommes: Wilander, Becker et Chang. Pour les femmes, on a dans le désordre chronologique: Sharapova, Serena Williams, Hingis, Seles, Sanchez, Graf, Tracy Austin, Lottie Dod et j’ai dû en oublier plein.
      Si on comparer le nombre de finalistes, demi-finalistes en GC ou membres du top 10 de moins de 18 ans, l’écart serait encore plus grand.

      Je ne sais pas si on s’en rend compte mais avec cette règle, Martina Hingis n’aurait pas pu remporter le moindre GC (son dernier, elle l’a remporté à 18 ans et 4 mois!). Je ne sais pas si on s’en rend compte mais quand on dit 12 tournois pros, je n’ai pas dit 12 tournois du grand circuit WTA mais 12 tournois pros (ITF + WTA)! Ce n’est pas assez pour progresser, un jeune joueur sur le circuit pro doit jouer beaucoup plus de tournois et c’est la même chose pour les jeunes joueuses.

  25. karim 31 janvier 2011 at 22:45

    Très bonne synthèse du boss comme d’hab; quelques coquilles ou approximations relevées par certains qui me rendent l’auteur un peu plus humain voire sympathique, le côté perfection carrée de ses papiers habituels me faisant me demander: mais est-il seulement comme nous?!!! Oui Guillaume peut être pris en flagrant délit de non-relecture et ça me rassure vraiment. Pfiouuuuuuuuuuu.

    Pour l’explication sur Kim je suis un peu sceptique, je pense au contraire que les arguments que tu avances auraient mérité un petit paragraphe, genre discrédit sur la toute vilaine doublevétéa. C’est vrai qu’une très bonne joueuse qui part, accouche, se la coule douce et revient en killing machine, ça renvoie une image vraiment craignos de cette association de névrosées monomaniaques (hannn-han!). Elle a ce côté un peu je m’en foutiste, je reviens sans pression et je prends un max de plaisir, de titres et de blé. Mais qu’on ne me fasse pas croire qu’elle évolue dans un milieu aussi compétitif que celui qu’elle a fui il y a quatre ou cinq ans. C’est la club med de Tanger là, avant c’était Pristina.

    Woz? Pour moi c’est pire que Safina qui elle au moins était folle et qu’on prenait un plaisir sadique à voir se désintégrer en GC lors de prestations cliniquement fascinantes (Duong tu deviens quoi vieux?) ou pire encore que Jankovic qui au moins faisait le grand écart et ressemblait à une actrice de film karaté élevée par les Bogdanofs. Non, avec Woz c’est l’ennui total. Dix winners en trois sets tu dis? Moi je l’aurais faite raccompagner à l’entrée du stade par le service de sécurité. C’est là qu’on voit le génie et la justesse du jeu d’Hingis au pouvoir de percussion aussi limité, mais dont la hotte contenait moulte coups épatants qui faisaient « waouuuuuuuuuu » les foules. Woz y’a rien. Je suis sûr qu’elle demande à son coach quoi mettre dans la case « occupation » quand elle remplit les fiches de débarquement à l’aéroport (pas mal celle-là je vais la ressortir quand y’aura plus de monde sur le site). Woz c’est nul.

    Dolgo je ne peux pas. Déjà pour moi Goldorak y’en a qu’un, et il est fait de lumière et d’acier et il est plus foooooooooooort que les anges de la moooooooooooooort. Son tennis est trop écorché, caricatural pour moi. Je ne peux pas. Je lui souhaite de percer… ses boutons d’acné.

    Bon allez je me tire, bonne nuit à tous.

    • Coach Kevinovitch 31 janvier 2011 at 23:11

      A propos de ta comparaison Hingis/Wozniacki, je rajouterais que là ou la Suissesse avait une parfaite « shot selection », savait tout faire très bien (sauf le service), et avait un grand sens tactique; Wozniacki niveau « shot selection », ce n’est pas trop ça (bon, c’est le cas de toutes les joueuses de la WTA), Caro ne sait pas faire grand-chose (rien d’exceptionnel en tout cas!) et tactiquement bof.

      C’est bien penser d’utiliser une bonne couverture de terrain et de renvoyer la balle en faisant peu de fautes vu le nombre astronomique de fautes directes qu’il y a dans un match WTA, on peut gagner beaucoup de matches sur là et monter très haut dans le classement. Le problème est que les Grands Chelems, les évènements tennistiques les plus médiatisés et les plus prestigieux donc là où il y a le plus de pression, amplifient le fait qu’au tennis quand on mène au score, on ne peut pas arrêter de « jouer » et se mettre à bétonner comme au football. Il faut toujours aller chercher les points, c’est là où une joueuse comme Wozniacki qui ne fait que renvoyer en s’exposant aux attaques adverses, pêche.

      Je pense qu’il faudrait que Caroline joue en prenant la balle beaucoup plus tôt.

  26. Clemency 1 février 2011 at 00:05

    L’OA est finit, OK. Djoko a gagné.
    Il n’y a pas joueur qui me fasse moins vibrer. Solide. Bon. Rigoureux. Pas un coup meilleur que l’autre. Jusque là on s’en foutait, il ne gagnait (presque) pas.
    Vous imaginez l’ATP dominé de la tête et des épaules par Djoko ?
    15 love ferme, à n’en pas douter.
    J’ai lu plus haut que Djoko ne pouvait pas gagner Wimb. Ah ouais ? J’attends de pieds ferme les arguments qui me prouveront le contraire. C’est marrant mais j’imaginais la mort du tennis (c’est à dire la mort de mon amour pour le tennis TV) autrement, comme beaucoup je cauchemardais à l’idée d’une armée de Sod-Berdych envahissant les courts. Mais si le pire n’était pas finalement l’avènement au top du cyborg Djoko, l’homme qui te passe quand t’es au filet, qui joue dix centimètre plus loin que toi quand t’attaques, le type qui joue en fait comme Hewitt mais qui n’a pas son mérite… Le mec a gagné l’OA sans perdre un set, et il n’y a pas un coup qu’il ait délivré qui m’a fait vibrer.
    Patricia en parlant de Simon disait que quelque chose dans son jeu accrochait son regard, je trouve l’expression merveilleuse. Rien dans le jeu de ce type n’accroche mon regard, ni esthétiquement, ni stratégiquement et je me rend compte à quel point finalement je hais Nadal surtout parce qu’il embête Doudou (et aussi que son jeu me fait mal aux yeux), mais ce type joue vachement bien au tennis et a quelque chose. Bon sang quel horreur, je l’ai dis…
    Alors bon, je trouve que Djokovic a l’air d’un bon gars, il aime son pays et tout, sa famille comme c’est pas permis, il est parait-il marrant et fair-play, seulement voilà, un semblant de règne de sa part et je serait achevée…
    Pour finir, j’insiste que c’est dit sans animosité. Je suis comme vous à constater que Djoko a écrasé le tournoi.
    Mais j’aimerais savoir : qui c’est qui a kiffé ? Et la question n’est pas de pure forme, si quelqu’un peut me décrire le jeu de Djoko avec des yeux énamourés, je lirai avec attention et intérêt.

    • Coach Kevinovitch 1 février 2011 at 00:14

      C’est vrai que le jeu de Djoko…je préfère de loin le jeu de Murray quand il n’est pas en finale de GC, celui de Simon, celui de plein de monde en fait.

      Ma question est: Ou est passée le shotmaker qu’il était en 2007-2008?

      Je parle de ce Djokovic là: http://www.youtube.com/watch?v=ZNFhKS9xhJk

      • inès 1 février 2011 at 06:29

        Djoko n’a pas changé, n’a pas baissé de niveau de jeu mais tout dépend de qui il a en face ! Il y a plusieurs Djoko en fonction de l’adversaire !
        Contre Federer, en demi (comme dans ton lien coach K), il y a un joueur qui peut s’appuyer sur des balles vives et donner un spectacle brillant en passing, en prise de risque et ripostes variées.

        En finale, c’est lui qui construit et qui prend les risques ! Murray ne fait que remettre, ne donne pas de rythme et le spectacle baisse alors beaucoup d’intensité.

      • Noel 1 février 2011 at 10:41

        Après avoir visionné la vidéo, je trouve pour ma part que Djokovic a gardé exactement le même jeu, mais que ce jeu a des effets différents sur des surfaces différentes.
        La surface de Montréal est incomparablement plus rapide que celle de l’OA auquel nous venons d’assister. A tel point que les regrouper sous la même appellation de « surfaces rapides » devient franchement artificiel.

    • benja 1 février 2011 at 07:48

      Bah évidemment si c’est Simon la remballe qui te fait vibrer, tu ne peux pas apprécier Djoko.

      J’ai lu plus haut que le bas du tableau aurait être l’affiche des demis: allons allons, ne vous torturez pas en cherchant des excuses pour Fed: Nole était le meilleur et de loin sur cet OA point barre.

      Son jeu, je le trouve vraiment percutant et très beau à regarder depuis plusiurs mois.
      En fait, il m’a vraiment impressionné en finale de la coupe Davis mais je pensais que c’était du à la faiblesse de l’adversaire.

      Il faut être réaliste, le meilleur a gagné et son charisme va croissant. Le seul qui aurait pu le contrer, c’est Nadal, encore lui, mais son corps a besoin de souffler.

      • Elmar 1 février 2011 at 09:36

        Benja, t’es à côté de la plaque. Et celui qui se fait mal. c’est toi, avec ton « si Nadal n’avait pas été blessé ».

        Personne n’a remis en cause la victoire de Nole. Elle est indiscutable, il était le meilleur. Point barre sur ce sujet.

        Après, la question de savoir si Nole est beau à voir jouer, s’il fait vibrer, c’est une toute autre question. CK, pour moi, Nole n’a jamais été un shotmaker, il a toujours été celui qu’on a vu cette semaine et tel qu’il est décrit par Clemency. Un Hewitt, vraiment.

        Mais avec, en plus, une longueur de balle hallucinante. Sur l’AO 08, j’ai toujours pensé qu’il était dans une sorte d’état de grâce parce que frapper tous ses coups à 10cm de la ligne sur l’ensemble d’un tournoi, ca parait ahurissant et peu probable sur une carrière. Comme il vient de rééditer exactement la même performance – cet AO, il le gagne sur sa longueur de balle – je me dis qu’il en est est finalement peut-être capable sur du long terme et ca en devient effrayant. Comment peut-on jouer tous ses coups avec cette régulière et permanente longueur de balle, pour moi, ca reste un mystère!

      • Sylvie 1 février 2011 at 11:03

        De toutes façons, le « si Nadal n’avait pas été blessé » est un serpent de mer. D’ici peu, on lira que, s’il n’avait pas été blessé, il aurait gagné.
        On peut toujours spéculer sur des matchs qui n’ont pas eu lieu et les interpréter comme on le souhaite.

        Djokovic était le meilleur sur ce tournoi, de façon indiscutable et je pense que personne ne le discute. Après, aimer ou non son jeu, fait partie de la liberté d’expression.

      • Arno 1 février 2011 at 11:19

        « J’ai lu plus haut que le bas du tableau aurait être l’affiche des demis ».

        Oui, c’est moi qui l’ai dit… Mais il ne me semble pas avoir écrit que Fed aurait gagné dans ces conditions. Nole était incontestablement au-dessus.

    • Noel 1 février 2011 at 09:20

      Entièrement d’accord, je ressens la même chose.
      Des joueurs comme Federer, Nadal, (je rajouterais bien Murray mais ça prête à discussion) accrochent l’oeil parce qu’ils ont quelque chose d’unique, une patte, un style, un jeu. Ce n’est pas le cas de Djokovic qui, comme le soulignait Arno dans sa présentation, est excellent partout mais n’est le meilleur nulle part. IL n’a ni un coup droit mémorable ni le meilleur revers, ni le meilleur mental, ni le meilleur physique, ni le meilleur touché, ni le meilleur sens tactique…
      Son jeu est d’une perfection froide et désespérément ennuyeuse.

      • Coach Kevinovitch 1 février 2011 at 10:56

        Je n’appelle pas cela « une perfection », il s’agit d’être bon en tout mais excellent nulle part. Il est complet sans être transcendant.

        • Noel 1 février 2011 at 11:58

          Oui, je comprend ce que tu veux dire.

          On ne va pas se lancer dans un vaste débat sur ce que serait la perfection en tennis, mais honnêtement, qu’est-ce qui serait perfectible dans le jeu qu’a montré Djoko durant cet AO?
          Son service? Retrouvé, et à mon avis plus efficace qu’avant la malheureuse expérience Todd Martin.
          Son revers? Optimal.
          Son coup droit? Plus fiable qu’avant.
          Sa défense? Monstrueuse durant cet OA.
          Son mental? Aucun faille dans les matchs à enjeu cette semaine.
          Etc, etc.

          Je maintiens que si on se réfère au jeu qu’il pratique (attaquant-contreur de fond de court), Djokovic a atteint durant ce tournoi une forme de perfection. Un peu comme Nadal avec le jeu de terre battue ou Federer avec le tennis d’attaque quand il est dans un grand jour. Ce n’est pas une question d’apprécier ou pas.

    • Arno 1 février 2011 at 10:53

      Personnellement, j’ai eu la chance de voir les 3 derniers matchs de Djoko, contre Berdych, Fed et Murray.

      Je ne peux pas prétendre avoir ressenti une profonde extase, mais je me suis quand même dit: « Whaou… ».
      Ce mec est une fusion hewitto-agassienne: prise de balle presque aussi précoce que l’Américain, qualité de frappe et longueur de balle comparable, voire meilleure, régularité et défense australienne.

      Ce n’est pas forcément beau dans le sens premier du terme, mais c’est un tennis impressionnant. Et s’il se base d’abord sur sa régularité, il sait accélérer quand l’occasion se présente…

      Son problème est surtout que du fait même de sa régularité à l’échange, il n’a pas souvent besoin d’un coup gagnant fumant pour finir le point. Et en plus, il n’a pas de coup « magique » dont il fait ce qu’il veut.

      En bref, « Excellent partout, brillant nulle part ». Tel est Novak Djokovic, et c’est déjà pas mal.

      • benja 1 février 2011 at 12:39

        ok, mais ce qui m agace à vous lire c est: rafa est un bourrin, nole un 2ème hewitt qui joue long, berdich et sod des robots qui vont tuer le jeu, murray ennuyant à mourir et rod juste bon à servir des pains. On en revient tjs à la même conclusion: seul fed trouve grâce à vos yeux … Apprêtez vous à souffrir d ici peu.

  27. Ronald 1 février 2011 at 00:51

    En parlant des jeunes pousses, à noter que Dimitrov s’est fait suspendre 3 semaines par l’ATP. Une suspension bizarre qui fait qu’il n’a pas joué Chennai, ne joue pas cette semaine…en gros, sa suspension est déjà terminée.

  28. Antoine 1 février 2011 at 10:03

    Ce qui me frappe surtout en lisant le classement ATP, c’est la progression des jeunes:

    Nishikori: 70ème (+12)
    Berankis: 83ème (+22)
    Dimitrov: 85ème (+20)
    Raonic: 94ème (+58)

    ..pour ne parler que ceux qui sont dans le top 100.
    Cela contraste avec la baisse de quelques vieux routiers du circuit dont j’espère que personne ne les a dans sa team:

    Hewitt: 68ème (-14)
    Gonzalez: 97ème (-29)
    Karlovic: 113ème (-40-
    Blake: 171ème (-22)…

    • May 1 février 2011 at 12:18

      Moi ça ne me frappe pas, ça me rassure… Haase un de mes matelots fait aussi une belle perçée 52ème (+ 10).
      En revanche mon équipage au complet est OFF cette semaine… bande de fénéants, c’est pas comme ça que je vais progresser à l’Odyssée moi :smile:

  29. Baptiste 1 février 2011 at 10:17
  30. Baptiste 1 février 2011 at 10:23

    Sinon Colin je ne comprend pas très bien ton classement WRCRace.

    Pourquoi Fed marque plus de points que Ferrer?

    Pourquoi Stan marque plus de points que Nadal?

    • Damien 1 février 2011 at 10:34

      J’avais la même question Colin.

    • Arno 1 février 2011 at 10:37

      Je suis pas sûr que Colin soit dans les parages, alors je vous réponds: Fed marque plus de points que Ferrer car il a perdu en 1/2 contre le futur vainqueur. Il est donc considéré comme troisième.

      Le reste du classement suit la même logique: Berdych est 5ème, devant les autres quarts de finaliste, car il a perdu contre Djoko.

      Compris?

    • Colin 1 février 2011 at 10:37

      Tu as raison ça mériterait que je rajoute un mode d’emploi dans la page « FAQ ». Federer est arrivé troisième du super GP de Melbourne et Ferrer quatrième… car Fed a perdu contre le vainqueur final alors que Ferrer a perdu contre le finaliste. Idem pour les quarts de finaliste (le plus « méritant » d’entre eux est Berdych qui a perdu contre le vainqueur final, etc.). Idem pour les huitièmes de finalistes dont les deux seuls à marquer des points (donc classés 9ème et 10ème de la course) sont ceux qui ont eu la « chance » (ou la malchance, plutôt) de tomber face aux deux finalistes.

      • Arno 1 février 2011 at 10:53

        Ah ben si, t’étais là!!

      • Colin 1 février 2011 at 11:07

        Oui, mais merci quand même Arno.
        J’en ai profité pour mettre à jour les FAQ pour détailler tout ça.
        http://www.15-lovetennis.com/?page_id=58

        • Arno 1 février 2011 at 11:24

          A ton service!! Tiens, petite question subsidiaire à propos du règlement: aux Masters, comment fais-tu pour déterminer le classement de la 5ème à la 8ème place???

          Classes-tu 5ème et 6ème les éliminés du groupe d’où sort le vainqueur ou as-tu une autre méthode?

        • Colin 1 février 2011 at 11:42

          Hé hé pour le Masters il y a une feinte qui m’évite d’avoir à me poser cette question. Contrairement aux autres GP qui sont courus en « mass start » (où on peut d’ailleurs considérer que les têtes de séries correspondent aux positions dans la grille de départ), j’ai décrété que le masters GP, qui n’existe ni en F1 ni en rallye car couru dans une salle, fonctionne exclusivement par courses de deux. Donc le format est rigoureusement le même que celui des Masters (poules de 4 puis élimination directe à partir des demies) et le comptage des points obéit au même principe ou presque: 5 pts par victoire en poules, bonus de 2 pour une qualification en demies, 2 pts pour une défaite en demies face au vainqueur final, 10 pts pour une victoire en demies, 10 pts pour la victoire en finale.

          • Arno 1 février 2011 at 11:48

            D’où les 37 points du vainqueur qui remporte tous ses matches… Je vois que t’es creusé la tête, mon ami!!! Chapeau!

  31. Sylvie 1 février 2011 at 11:27

    Intéressante interview de Jim Courier dans le temps. Il y parle de Federer, de sa rivalité avec Nadal, de lui-même et de son époque, de son amitié avec Agassi…

    Je copie l’article en entier car sur le Temps, il faut s’inscrire désormais pour accéder aux articles

    Jim Courier: «Federer parle une autre langue que les autres sur une court»
    Propos recueillis par Isabelle Musy, Melbourne

    Ancien numéro un mondial, l’Américain séduit à Melbourne par ses interviews sur le court. Dans celle qu’il a accordée au «Temps», il parle de ce qu’il a été, de sa relation avec Agassi, de l’évolution du jeu et de Federer
    Le Temps: Vos interviews des joueurs sur le court ont beaucoup de succès…

    Jim Courier: Les gens retiennent les petits détails. Des choses que moi je ne trouve pas forcément intéressantes. Depuis que j’ai demandé à Roger Federer combien de serviettes du tournoi il avait emmené avec lui [il avait répondu quatre par match], les gens parlent de ça et des journalistes l’accusent d’être cleptomane. Moi, ce que j’aime, c’est que les joueurs racontent leur manière de gérer les moments clés d’une rencontre. J’ai envie de savoir ce qui s’est passé dans leur tête. Mais ces interviews sont avant tout une occasion pour les joueurs de dévoiler leur personnalité au public. Je suis donc un peu tiraillé entre ce que j’ai envie de leur demander et ce qu’il est bien que je leur demande pour répondre aux attentes des supporters.

    – Le fait d’avoir été joueur vous aide à vous mettre à leur place…

    – C’est clair. Ils sont très à l’aise avec moi. Même ceux que je ne connais pas sont décontractés. Ils savent que je viens de leur monde. Je ne suis pas journaliste. Je les aborde avec un état d’esprit d’ancien joueur et, en fonction de ce que je sais d’eux, j’essaie d’en tirer ce que je pense pouvoir intéresser le public.

    – Pourquoi restez-vous sur le circuit?

    – C’est un univers dans lequel je me sens bien. Celui dans lequel j’évolue depuis tout petit. Je suis donc ravi d’avoir la possibilité de rester en contact avec ce monde-là, que ce soit par ce travail pour la télévision, mon rôle de capitaine de l’équipe américaine de Coupe Davis ou ma société qui organise des tournois pour promouvoir le sport. Je suis un amoureux du tennis. J’aime être là, regarder les matches, voir ce que font les joueurs, observer l’évolution du jeu.

    – Joueur, vous ne sembliez pas très commode. Avez-vous l’impression d’être différent de celui que vous étiez?

    – Le jour où j’ai arrêté de jouer sur le circuit ATP, je me suis senti très différent. J’ai réalisé à quel point j’avais été obligé d’être combatif. Je me suis rendu compte de l’état d’esprit que j’avais développé dans tout ce que je faisais. J’avais une mentalité de guerrier parce que j’étais en guerre en permanence. Je sais, l’analogie est mauvaise parce que cela n’a rien à voir avec la guerre et ses atrocités. Loin de moi l’idée de comparer ce que l’on fait avec la vie d’un soldat. Mais en tant que joueur, tu mets ton esprit en mode bataille. Et le jour où j’ai cessé de me battre sur le circuit, j’ai senti que la fragilité s’évacuait et que mon monde s’ouvrait à bien des égards.

    – Etes-vous davantage vous-même maintenant?

    – Je crois qu’il est possible d’avoir plusieurs versions de soi-même. Et donc de rester soi-même quand on change. Je pense que si je devais retrouver l’état d’esprit que j’avais en tant que joueur, j’en serais capable. Mais je me sens plus à l’aise et plus vivant maintenant.

    – Quel regard portez-vous sur Roger Federer, sur son jeu, sa personnalité et sa rivalité avec Rafael Nadal?

    – Nous vivons une période unique avec deux incroyables champions, les deux meilleurs de tous les temps jouant en même temps. En plus, si je compare avec ma génération et les générations précédentes, ce sont de bien meilleurs ambassadeurs du tennis que n’importe quel autre joueur qui a été au sommet dans ce sport. Ils adorent le jeu, le protègent et font ce qu’il faut pour le promouvoir. Il existe deux sortes de gens dans le monde, les exploitants de mines et les fermiers. Les exploitants de mines extirpent de la terre tout ce qui a de la valeur et s’en vont sans rien laisser, à part des dégâts. Les fermiers, eux, profitent de la terre mais replantent. Roger et Rafa sont les meilleurs fermiers que le tennis ait jamais eus.

    – Etes-vous surpris qu’ils s’entendent si bien alors qu’à votre époque, les meilleurs se détestaient?

    – Nous avions une relation plus agressive. Roger et Rafa paraissent plus équilibrés. Ils gèrent l’état d’esprit guerrier dont je parlais avec un plus grand sens des responsabilités, avec moins de myopie et une vision plus large. Leur rivalité est quelque chose de fascinant à suivre.

    – Avez-vous l’impression que le fossé entre eux et leurs poursuivants, Djokovic et Murray, se comble un peu?

    – On verra. Si on regarde les résultats en Grand Chelem, cela ne saute pas aux yeux. A quelques exceptions près – et notamment ici –, Rafa et Roger se partagent encore les titres. Mais les choses bougent en permanence. Et l’écart va en effet s’amenuiser. Novak, Andy et Robin [Soderling] sont déterminés. Et le temps ne fait pas de cadeau. Si tu ne progresses pas, tu te fais rattraper. Roger et Rafa doivent continuer de s’améliorer. Ce qui n’est pas évident lorsque tu es déjà quasiment un joueur parfait.

    – Sur le plan du jeu, quelle est la différence entre le leur et le vôtre à l’époque?

    – Je me reconnais davantage dans celui de Rafa. Il est plus proche de mon style ou de celui d’un Thomas Muster. L’évolution de la technologie de toute évidence a modifié un peu le jeu. Mais je me retrouve dans l’énergie que met Rafa sur un court. Quant à Roger, c’est un animal différent. Il est le joueur le plus complet que je connaisse. Il ne parle pas le même langage que les autres sur un court. Il possède une impressionnante variété de coups, qu’il peut jouer à tout moment. Il dégage une sorte de grâce naturelle qui m’est étrangère. Comme n’importe qui d’autre, je l’admire avec émerveillement.

    – Federer a joué remarquablement bien au Masters de Londres. Comment jugez-vous son évolution ces derniers mois?

    – On ne voit en général que ce qui est en surface. C’est comme avec un canard sur l’eau. Il a l’air tout tranquille et en fait en dessous, il pédale avec ses pattes. C’est pareil pour Roger. On ne sait pas quand il ne sent pas bien physiquement, sauf quand il nous le dit. Et c’est en général avec du recul.

    – Peut-il encore gagner un tournoi du Grand Chelem?

    – Absolument. Il est si talentueux et parvient si bien à élever son niveau de jeu au fil des tours dans un Grand Chelem… S’il reste en bonne santé, il a encore trois ou quatre ans devant lui pour gagner des Majeurs. Il a un jeu ne lui demandant pas trop d’énergie, une immense expérience et des armes – service, coup droit, variété du jeu… – encore affûtées.

    – Quelle leçon peut-on tirer de sa défaite face à Djkovic en demi-finale?

    – Que sa défaite contre Novak en demi-finale de l’US Open a eu un impact. Roger l’a battu trois fois entre-temps, mais ce sont les victoires en Grand Chelem qui comptent. Roger le sait, tout le monde le sait. Il en est conscient et je suis certain qu’il trouvera la solution pour changer ça.

    – Avez-vous lu le livre d’Andre Agassi? Il y évoque votre relation…

    – Je l’ai lu. Ce livre est incroyable. Bien écrit et truffé d’informations. Ma relation avec Andre est intéressante. Elle a commencé lorsque nous étions deux adolescents partageant la même chambre à l’académie de Nick Bollettieri. Il y avait une animosité naturelle du fait que nous visions tous les deux la même chose. Il a toujours été meilleur que moi en tant que junior. Et lorsque nous sommes arrivés sur le circuit professionnel, je l’ai battu au début lors de matches importants. Cela a créé des frictions mais aussi du respect. Et dans la deuxième moitié de nos carrières respectives – la sienne a duré beaucoup plus longtemps –, nous avons développé une amitié. Et maintenant, nous sommes de grands amis. On se parle très souvent. Et on essaie de se voir dès que l’on peut. Nous sommes liés par tout ce que nous avons partagé, mais au-delà de ça, j’apprécie son intelligence, sa manière de penser et le regard qu’il porte sur le monde. Il défie la pensée dominante. J’ai tendance à le faire aussi, alors nous aimons échanger.

    © 2011 Le Temps SA

    • Colin 1 février 2011 at 11:46

      Passionnante interview. Pas bête le Jim.

      • benja 1 février 2011 at 12:33

        hé, il choisit ses amis, le dede

    • inès 1 février 2011 at 12:49

      Merci Sylvie d’avoir posté cette interview !

      A la question : « Avez-vous l’impression que le fossé entre eux et leurs poursuivants, Djokovic et Murray, se comble un peu ? », on ne peut pas dire qu’il se mouille, Jim.

      Quand il dit: « Si tu ne progresses pas, tu te fais rattraper », cela me fait penser à Robredo. Il ne joue pas plus mal qu’avant, mais pas mieux et il chute doucement alors que ce n’est pas un trentenaire.

      • karim 1 février 2011 at 13:05

        Rien ne me fera jamais penser à Robredo. Rien.

        • Sylvie 1 février 2011 at 15:30

          un yaourt ?

    • May 1 février 2011 at 16:18

      La comparaison d’une chèvre avec un canard qui barbotte fallait la sortir celle là! Mais l’image est bonne.
      Enfin les gens qui pensent que Fed ne bosse pas se voilent la face volontairement on non, lorsque l’on voit le niveau de jeu de Fed de fév à juil 2010, on a pu se rendre compte du travail effectué à partir d’Août, eh oui, Fed est un besogneux, un beau et talentueux besogneux mais un besogneux quand même! ;)

  32. Ulysse 1 février 2011 at 13:29

    « Le principal facteur de hausse des prix du pétrole est « le potentiel d’instabilité géopolitique » en Egypte, a déclaré mardi Jean-Louis Schilansky, président de l’union française des industries pétrolières (Ufip). »

    Marrant de voir à quel point des gens très sérieux peuvent complètement se fourvoyer. Vous et moi on sait bien que c’est des conneries et que ça découle directement d’une certaine demi-finale la semaine dernière. Les 15-Loviens ont été les premiers avertis de cette envolée prévisible du baril.

    • Arno 1 février 2011 at 13:36

      Il est donc nécessaire que Doudou rétablisse la stabilité mondiale en faisant le doublé Indian Wells/Miami.

      « Obi-Wan Federer, vous êtes mon seul espoir… ».

  33. Clemency 1 février 2011 at 14:04

    Bon, pour lutter contre mon état d’esprit négatif, j’ai acheté Rebondir-Magasine. Et ça marche, je me suis connectée pour suivre les résultats, et là, le drame encore, Serra a perdu à Johannesburg. Chuis pas aidée quand-même.

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis