Trajectoires tendues

By  | 21 février 2011 | Filed under: Bord de court

Nous roulons sur nos vélos, la raquette fixée au porte-bagages par un tendeur. Jérôme me dépasse et exulte : « Tu vas prendre une bulle, c’est promis ! Ah ah ! » Loin, bien loin dans ma mémoire, cette évidence est gravée : j’ai toujours aimé le tennis. Jouer au tennis. Ce jeu est si intimement, si solidement lié à mon enfance que le souvenir précis de notre rencontre m’échappe, comme un poisson glisse entre les mains.

1973. Mamers, petite ville  de 6 000 âmes, logée au cœur de la Sarthe. J’y découvre le tennis à l’âge de six ans. Deux terres battues extérieures, deux quicks, voilà pour les jours où la pluie ne tombe pas. L’hiver, c’est dans une salle omnisport au parquet fusant et au marquage compliqué que je fais mes premières armes. Cours collectif. Monsieur Alexandre nous y apprend le jeu, moniteur à l’ancienne pour du tennis à l’ancienne : le coup droit comme le revers se jouent à plat. On slice également, on essaie le chop, on l’autorise même en coup droit, lors de périlleuses montées au filet. J’apprends donc à ne pas lifter malgré l’emprise grandissante de lifteurs nés sur le tennis mondial. Au diable Borg ou Vilas, Monsieur Alexandre est têtu, il nous intimera comme modèles les Nastase, Panatta et Laver. Quatre années seulement après le second Grand chelem de l’Australien, triomphe absolu d’un style gravé dans le marbre, pourquoi révolutionner les bases de cet apprentissage ? Une mutation est en cours et je ne prendrai jamais ce train là ; le tamis de ma raquette restera toujours perpendiculaire au sol au moment de l’impact et ma prise, dite marteau, ne se fermera jamais. Mécanique non évolutive qui recherche les trajectoires tendues.

Monsieur Alexandre avait la quarantaine et une épaisse moustache noire qui s’imposa à moi comme une autorité indiscutable : s’il riait, je jubilais et s’il se fâchait je me faisais nain. Ma relation inhibée au maître fit que j’avais le plus grand mal à lui exprimer, en termes intelligibles, la folle admiration que je nourrissais pour le jeune Bjorn Borg. De plus en plus rares, mes tentatives se limitèrent à un commentaire discret le lendemain d’une finale victorieuse à Roland-Garros ou Wimbledon. Je ne pouvais pas laisser éclater ma joie librement, il s’agissait juste de glisser un « Vous avez vu le match hier ? », de souligner que l’évènement avait eu lieu, qu’une révolution était en marche. Adepte du « beau jeu », il détestait ce nouveau monde. Élève soumis, chaque victoire de Borg me ramena un peu plus à ma prise marteau. Je crois savoir aujourd’hui ce qui me fascinait en lui : à mes yeux, il était invincible, super héros désigné. Les posters, les livres, la raquette Donnay, le polo Fila, tout était bon pour entretenir la flamme. Hélas, mon corps d’enfant grassouillet ne parvint jamais à la métamorphose espérée. En 1979, nous nous rendîmes à Roland-Garros et je vis jouer Borg. Il était opposé, sur le Central, à un Français, Gilles Moretton, qui reçut ce jour-là une fessée publique. Autour de moi les gens encourageaient le local mais de mon côté, au bord de l’hystérie, je donnais de la voix à chaque passing du grand blond avec des chaussures en pécari. Il remporta le tournoi sans trembler, battant en finale Victor Pecci, playboy cocaïné dont la carrière fut une étoile filante.

Les choses sont curieuses : j’ai conservé une image assez paisible de cette moustache autoritaire et je n‘aime plus Borg. Je sais m’être trompé d’idole. Mais j’ai gardé de ce conflit originel une prise désuète, trop ouverte. Le beau jeu, mon Moby Dick à moi…et les fautes directes, corollaire irritant.

J’ai le vague souvenir, peut-être faux, que personne, à part nous, ne jouait au tennis dans cette ville. C’était encore un sport bourgeois et, à Mamers, les courts étaient souvent déserts et les partenaires de mon âge manquaient cruellement. Alors nous jouions ensemble, Jérôme et moi. Je revois mon frère ainé, mon adversaire préféré, mon défi intime. Tous les jours, ou presque, nous enfourchions nos vélos pour aller taper ces balles blanches ou orange. Rarement jaunes. Mon frère m’humiliait souvent sur un court : plus grand, plus puissant, plus endurant, un peu plus de tout. Fréquemment, voire systématiquement, cela dégénérait. Un point litigieux et je te traite de con, tu me files une claque alors je te balance un coup de raquette dans le tibia. Tu me poursuis autour du filet et je finis par m’enfuir sur mon vélo en jurant de tout raconter à Maman. Au fond, cette joie piquante qui nous animait, celle de courir après une balle comme de jeunes chiens fous, nous étions maîtres dans l’art de la transformer en théâtre dramatique. Mais, chaque jour pourtant, nous y retournions, imaginant des duels épiques dans lesquels il serait Jimmy Connors et moi Bjorn Borg. Quand le résultat d’une finale d’un Grand chelem contrariait l’un de nous deux, ce qui était presque toujours le cas, nous allions en découdre et réécrire l’Histoire du tennis sur un quick sarthois. Nous décidions alors que le match irait au meilleur des cinq manches. Et nous le faisions : je progressais plus vite et parvenais à l’accrocher de plus en plus. De temps à autre, un public invisible se levait pour nous acclamer après un passing réussi. J’aimerais que ce passing eut été lifté mais, malgré mes tentatives clandestines, loin des regards inquisiteurs de Monsieur Alexandre, mon jeu demeurait plat comme la Belgique. Je perdais ces finales bis, non sans avoir braillé et déclenché quelque incident sur le court, mais savais au fond de moi que mon idole suédoise était destinée à écraser le monde.

Cette rivalité par champions interposés encombra nos vies durant quelques années, même loin des courts. La famille étant abonnée à Tennis magazine, si le poster central honorait Connors, mon frère l’emportait illico, triomphant. Et un matin, en 1976, il me jeta hors de mon lit en hurlant : « Cette fois on sait qui est le meilleur ! » Pendant la nuit, Connors venait de ratatiner mon blond lifteur en finale de l’US Open… et mon frère avait une radio dans sa chambre. Les années suivantes m’apporteraient mon lot de revanches.

Notre analyse du tennis mondial ne convergea que sur un point : McEnroe était celui qui allait nous les hacher menues. Quand je vois aujourd’hui jouer ces trois champions, je me répète que nous nous étions tous les deux dans le faux, aveuglés par notre micro-lutte. Mac était le plus talentueux et il nous faudrait des années pour nous l’avouer autour d’un verre.

En septembre 1979, nous étions loin de nous douter que cet US Open, dans notre mythologie personnelle, serait le dernier d’une série magnifique. McEnroe battit Gerulaitis, certes. Borg et Connors avaient perdu, certes. Mais, une semaine plus tard, nous perdions notre mère. Dans la foulée, nous quittâmes Mamers définitivement pour vivre dans une grande ville. Le chagrin et l’adolescence étouffèrent notre amour du tennis, pour de longues années, sous une chappe de béton urbain. McEnroe/rebelle aurait pu être une idole idéale lors de nos années grises. Trop tard. Le Clash, remède à la douleur, nous accompagna plus sûrement. J’avais douze ans et, en l’espace de deux mois, je passai de la campagne à la ville, du tennis au punk.

J’attendis d’avoir vingt-huit ans pour parcourir le chemin inverse, jouer à nouveau, inventer un autre lien avec cet amour d’enfance et redécouvrir les délices fragiles de la prise marteau. C’est une autre histoire.

Quelques dédicaces pour conclure :

À Monsieur Alexandre.

À mon frère Jérôme.

Aux années qui suivirent cette histoire.

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318 Responses to Trajectoires tendues

  1. Guillaume 22 février 2011 at 21:23

    @ Pierre : tu connais ce truc ?

    Quatre indices : « Strummer », « The good, the bad and the ugly », « The Pogues » et « Straight to hell ». Carrément barré.

    http://www.youtube.com/watch?v=Hdyyn7UQut0&feature=related

    • Pierre 22 février 2011 at 22:39

      La rencontre entre le punk, l’Irlande et Sergio Leone…presque la fin des Pogues, non ?
      Dans le genre pépite que j’adule encore, voici le tube ultime de la seconde carrière de Mick Jones. Un fétiche avec des paroles juste parfaites :

      http://www.youtube.com/watch?v=C51x3ixdr7I

    • Guillaume 22 février 2011 at 23:09

      Au contraire, l’apogée des Pogues, entre leur chef-d’oeuvre « Rum, sodomy and the lash » et leur autre excellent album « If I should fall from grace with God ».

      Big Audio Dynamite… Pour moi le projet le plus excitant mené par un ex-Clash. Strummer avait le reggae, Jones avait les musiques urbaines. Avant tout autre, il avait compris ce que le rock pouvait se marier aux rap et hip-hop naissants.

      Je ne connaissais pas cette chanson, un grand merci donc. Beau texte, oui. J’ai quelques albums de BAD, mais plutôt les premiers. Une de mes favorites en retour (de service) : http://www.youtube.com/watch?v=JQnDMeaMjmw (vidéo pas géniale, mais pas d’autre sur Utube).

  2. JC Rodgeur 22 février 2011 at 22:40

    Très beau texte Pierre, tout a déjà été dit.

    Dans le flot des souvenirs qui refont surface, des premières émotions,mes premières pensées vont à ma cousine Isabelle. J’avais 7 ans, elle 9 ans, et avait une superbe raquette Slazenger bois ( on est en 1976) que je découvre par hasard dans ses affaires,lors de cet été de canicule, ou elle passe ses vacances dans le Morbihan, chez moi.

    Moi, joueur de foot, je souhaite aussitôt jouer au tennis (j’avais du voir quelques images furtivement de RG) contre le mur dans la ferme des parents. Une seule raquette pour 2, avec les pleurs, mes chamailleries etc, bref, au bout d’une semaine, mes parents m’achètent une Donnay, le pied total.

    Cet été là, du matin au soir , contre le mur, je m’échine a taper dans ces foutues balles, qui ne reviennent jamais parfaitement (vu l’état du mur, c’était normal), mais je ne progresse pas beaucoup. Le peu d’échanges, sur la cour bitumée de la ferme, avec la fameuse Isabelle se résumait en 4 frappes maximum, mais la passion était là, le plaisir de réussir un coup droit( le revers viendra après), de courir jusqu’à la tombée de la nuit, me donna définitivement l’amour de ce jeu.

    Mon naturel compétiteur, et plutôt mauvais perdant, voire franchement très très mauvais perdant, me créa pas mal de réprimandes des parents, et je ne pris mes premières leçons dans le club du coin qu’a l’age de 12 ans, tout en jurant à mon père de continuer à jouer au foot ( président de mon club), pour qui je représentais un bon espoir régional.

    De mes 12 ans jusqu’à l’age de 17 ans, je jonglais donc entre les cours, les filles, les potes, les sorties , et des WE de délire, entre entrainements de foots, de tennis, de competes de foot et de tennis, le tout entre la vendredi soir et le dimanche soir.

    Mais le tennis prenait le dessus sur le foot, même si mon classement de tennis plafonnait à 15/3. C’était le pied, la volonté de progresser, les matchs par équipe à l’autre bout de la Bretagne le dimanche matin, avec départ à 6H30 du mat’, avec les 4 copains. De véritables rencontres de Coupe Davis à chaque rencontre (5 simples + 1 double), 9 matchs par saison de championnat, avec montée ou descente, la tension, les joies, les échecs, les coups de déprime, bref un concentré de vie.

    A 18 ans, j’annonce à mes parents que j’arrête définitivement le foot pour me consacrer au tennis, je vous raconte pas la tête de mon père.

    25 ANS plus tard, la passion est toujours là. Je joue toujours beaucoup, trop selon mon entourage, et surtout mes potes de 40 balais, qui ne comprennent pas trop certains Samedis soirs que je ne prenne pas mon apéro ( enfin plusieurs, on est Bretons, faut pas déconner), car j’ai match le dimanche matin à 9H. Mon fils de 5 ans me répète souvent aussi que je joue trop souvent, mais lui aussi commence cette année …

    Et le pire, c’est que j’ai encore l’espoir de progresser, sur certains aspects techniques du jeu( pour le physique, y’a pas à dire cela commence à décliner un peu), améliorer ce foutu revers long de ligne à plat ou légèrement recouvert, ce coup droit court croisé en bout de course, ce service kické en seconde sur le revers adverse etc.

    Le mental en vieillissant lui s’améliore, et le contrôle des nerfs et des émotions permet de gagner aujourd’hui des matchs qui auraient été perdus il y a quelques années. Et fierté mal placée certainement, j’ai atteint mon meilleur classement cette année, au bout de 30 ans de pratique, je suis enfin passé seconde série, le Graal pour moi, alors que cela reste un niveau médiocre au regard des joueurs négatifs ou première série.

    Voilà j’arrête de vous raconter ma petite vie tennistique, mais le jeu , le démon du jeu, quand vous l’avez, il ne vous quitte plus.

    Et surtout continuez, ne lâchez rien…

    Je reveindrai

    • JC Rodgeur 22 février 2011 at 22:45

      Désolé pour les fautes, je n’ai pas relu, et j’écoute en même temps le dernier Radiohead (une autre passion ….), cela perturbe..

      • Sam 22 février 2011 at 22:49

        Yessss. Moi comprendre ça: Bretagne + padapéro / Kunseulapéro => tennis à 9h. En Bretagne, on doit se battre deux fois plus (contre nos potes, nous mêmes …).

    • Pierre 23 février 2011 at 08:21

      « Et le pire, c’est que j’ai encore l’espoir de progresser »…et tu as bien raison, c’est encore possible, je m’en rends compte avec étonnement assez régulièrement. J’ai 43 printemps et mon meilleur classement, 15/1, depuis deux ans. On devient moins bon physiquement, certes, mais on est aussi meilleur élève, on écoute, on observe et on apprend encore. C’est plutôt agréable de se dire ça, non ? :)

  3. JC Rodgeur 22 février 2011 at 22:55

    Je te raconte pas la tronche que j’ai eu de l’un de mes meilleurs amis, quand je lui ai dit que j’allais me coucher il y a 3 semaines, pour son anniversaire, vers les 23H30 …. Bon, j’ai bu 3 Whiscoke et 2 verres de pif, ca allait moyen, le match , le matin,lui a été heureusement assez facile ( p’tet que le mec a pas su dire non pour le digeo )

    • Sam 22 février 2011 at 23:00

      Classique chez nous … J’ai étébattu par un type qui avait dormi dans sa bagnole…
      Je pense qu’un certain nombre de joueurs bretons jouent en état d’ébriété le dimanche matin. Ca ne change rien à leurs performances, au final.

    • Guillaume 22 février 2011 at 23:12

      « Je pense qu’un certain nombre de joueurs bretons jouent en état d’ébriété »

      Marc Gicquel aussi ?

      • Sam 23 février 2011 at 00:24

        Non. Malheureusement.

  4. Sylvie 22 février 2011 at 23:02

    Les commentaires sont tous plus passionnants les uns que les autres. Merci Pierre d’avoir donné l’envie à chacun de raconter sa première rencontre ou ses meilleurs souvenirs avec le tennis.

  5. Arno 22 février 2011 at 23:21

    Puisqu’on en est à raconter l’ancien temps et à écouter de la bonne musique, voilà ma contribution sonore. Pas le même style, mais sûrement le live le plus incroyable que j’ai vu…

    http://www.youtube.com/watch?v=8Pa9x9fZBtY

  6. Coach Kevinovitch 23 février 2011 at 02:12

    Moi et le tennis.

    Dans ma famille, c’est le le football qui est le sport numéro 1 à la base. Le tennis lui n’existe que pendant 2 semaines au printemps. Parfois il peut occuper quelques étranges week-ends où plusieurs joueurs d’une même nation s’associent.

    Pourtant pendant ces deux semaines, tout le monde suit Roland-Garros dans ma famille. Pourquoi? Etrange pour le moment, plus tard je saurai que mon père a toujours aimé le tennis mais il est nostalgie des années 1980 et a don cun peu laissé tombé.

    Mon premier souvenir tennistique, il est télévisuel. C’est la finale de Roland-Garros 1996 avec la victoire de Kafelnikov, je ne suis qu’un enfant de 7 ans pourtant il y a des choses que je ne comprends pas. J’entends par exemple que Sampras est numéro 1 mondial mais il perd toujours très tôt à Roland, je me dis « Mais il gagne quand ce Sampras? ». Etrange est déjà mon rapport vis à vis du tennis, je ne suis pas dingue de tennis mais ce sport me fascine, je rêverais d’apprendre à jouer mais certaines contraintes font que ce n’est pas possible.

    Cette fascination, je la ressens quand je vais ou plutôt passe près des courts en quick de ma ville qui jouxtent le stade de football, le sport que je pratique. Après les entraînements, je passe mon temps à regarder les quelques personnes qui occupaient les courts, je me rends compte que si le football est le sport que je pratique, le tennis est celui que j’aimerais pratiquer.

    Le tennis à la télévision, je n’en suis pas encore gaga, même si j’ai une mini chouchou prénommée Martina. Elle est numéro 1 mondiale, je la trouve mignonne et surtout c’est la seule star du tennis dont l’âge est le plus proche du mien. Sa défaite contre Majoli me choque car pour moi, Martina devait gagner: « On m’avait dit qu’elle était invincible ». La défaite contre Graf à Roland me montre avec stupéfaction qu’un public peut se liguer contre une joueuse. Le tennis des années 2000, je le suis sans vraiment le regarder. Un Roddick me plaît un peu, j’entends parler d’une grande blonde russe qui m’intéresse beaucoup mais je n’ai pas encore le choc télévisuel.

    Je lis néanmoins qu’un certain suisse monte, il a gagné Wimbledon, je le sais, j’ai vu un peu sa finale. Il devient de plus en plus fort, domine même le tennis. Il a apparemment un jeu d’une qualité époustouflante et une personnalité de gentleman, j’aimerais bien voir de quoi il s’agit mais à part RG, je ne peux pas voir ses matches, pas encore de streaming ou de satellite.

    France 2 retransmettait parfois des finales de MS tard la nuit, je tombe dessus un soir d’avril 2005. Tiens une occasion de voir ce Federer, il va jouer contre un jeune qui monte, ne dormons pas tout de suite. Je vois ce jeune jouer et là je suis impressionné, de une il est sur toutes les balles et de deux il sort des coups incroyables en défense. Il joue en déployant une énergie entraînante et il a un certain style vestimentaire qui me plaît. Au fil du match, je me surprends à prendre son parti. J’étais là pour voir Federer jouer mais c’est Nadal que je commençais à admirer. Au point d’être effondré de voir l’espagnol finalement perdre, mais on dit qu’il est meilleur sur terre battue comme tous les espagnols. La saison sur terre battue va arriver, je vais le suivre ce joueur pour voir ce qu’il va faire.

    Cette nuit-là le choc télévisuel était survenu, c’est cette nuit que je suis devenu un aficionado de ce jeune espagnol. En m’endormant, je ne pensais pas qu’aller débuter une passion dévorante pour le tennis, je ne pensais pas que six années plus tard, j’en serais au point de regarder une finale du tournoi de Buenos Aires. Ma passion du tennis avait pris réellement forme et elle n’a jamais cessé d’augmenter. Merci finale du Masters Series de Miami:

    1er set: http://www.youtube.com/watch?v=SwU7T6FsvwA

    2nd set: http://www.youtube.com/watch?v=IwmLR4aWdJs&feature=related

    3ème set: http://www.youtube.com/watch?v=Am06MehQYAw&feature=related

    4ème set: http://www.youtube.com/watch?v=iX-U4B-uyO0&feature=related

    5ème set: http://www.youtube.com/watch?v=8_I1YEzEn0g&feature=related

    • karim 23 février 2011 at 08:42

      Modération, modération rahhhhhhhhhh

    • Elmar 23 février 2011 at 09:01

      Cette finale était une prémice de tous les affrontements à venir.

      Je me souviens que pendant trois sets, je m’exaspérais de voir Fed jouer aussi mal; mal comme normalement jamais, en ratant notamment des « attaques faciles ».

      Ce n’est que plus tard que j’ai compris que c’était le jeu de Nadal qui le faisait mal jouer. Et c’est très symptomatique, notamment pour tous ceux qui ont estimé par la suite que le problème de Fed contre Nadal, c’était un « complexe ». La vérité, c’est qu’en 2005, le numéro 1 super-solide était déjà gêné par un gamin de 18 ans. Clairement, il ne pouvait y avoir de complexe (et en tous cas pas dans ce sens) et pourtant Rog’ était déjà en difficulté. Je ne parle même pas du score, mais bien plutôt du jeu produit.

      Je n’ai pas regardé les stream, mais une chose que je garde en tête, c’est aussi qu’un avion tournoyait dans le ciel pendant 2 sets et demi et que c’était exaspérant de suivre ce match avec le vrombissement de cet avion personnel dont les passagers voulaient certainement suivre le match. Et en gros, le retournement de situation intervent au moment où l’avion se tire enfin.

      Dernière chose, CK: je suis trèèèèèèèèès étonné que cette finale soit passée sur France Télévision. T’es sûr que tu ne l’as pas vu sur Sport+?

      • Coach Kevinovitch 23 février 2011 at 12:38

        En dehors du fait que ce face à face m’a fait découvrir Nadal, l’autre raison que pour reprendre ta phrase « Cette finale était une prémice de tous les affrontements à venir ». En effet, toutes les clés tactiques des duels Federer-Nadal sont présentes, tous ces petits détails que l’on décortiquera plus tard sont dans ce match.

        Ce match pourfend la théorie du complexe Nadal de Federer puisque l’espagnol gène considérablement le suisse alors qu’à ce moment-là, il ne peut y avoir de complexe: Federer est numéro 1 mondial en monarque absolu sûr de sa force, Nadal n’est qu’un jeune qui monte.

        C’était bien sur France Télévisions qui de 2003 à 2006 retransmettait en différé des finales de Masters Series tard la nuit en troisième partie de soirée vers 00h00-00h30. Je n’avais pas encore Sport+ à la maison à ce moment-là.

        Dernière chose, effectivement, il y a un vrombissement d’avion assez incroyable, pire qu’à l’US Open alors que l’aéroport La Guardia est très proche de Flushing Meadows.

      • Elmar 23 février 2011 at 13:11

        En différé! Voilà qui explique pourquoi je m’exilais toujours chez mon copain qui avait sport+ !

        Je vois qu’on est d’accord sur la théorie du « complexe » (comme quoi même un nadalien et un federien peuvent voir les mêmes choses).

        Pour l’avion, c’était vraiment un avion privé qui faisait le tour du court, rien à voir avec les décollages ou les atterrissages d’avion de ligne.

        L’avion tournoyait au-dessus du court, à basse altitude. Il y avait même souvent des plans du réalisateur dessus. (Je dis tout ça de mémoire, mais je pense que ça doit être présent sur les liens que tu as mis).

    • Babolat 23 février 2011 at 09:15

      « J’entends par exemple que Sampras est numéro 1 mondial mais il perd toujours très tôt à Roland, je me dis « Mais il gagne quand ce Sampras? ».  »

      Woah t’exagère… en 96, Sampras n’a perdu qu’en 1/2 (contre Kafel justement). La meilleure perf de Pete à Paris. Bon c’est sûr que les années suivantes il n’a plus dépassé le troisième tour. ;)

      • Elmar 23 février 2011 at 09:19

        A la fin, c’était presqu’une blague! Le mec jouait contre une WC française 512ème à l’ATP et tu savais qu’il allait réussir à perdre. Ca laissera qq bons souvenirs à des joueurs jamais sortis de l’ombre…

      • Babolat 23 février 2011 at 09:32

        Oui je pense notamment à son match contre Cédric Kauffman en 2001. Le gars devait être 200ème mondial et surtout… s’était fait battre par Gene Mayer (ancien top 10 de 44 ans) qui s’était inscrit au tournoi challenger de Hawaii à la suite d’un pari. Bref… Pete avait gagné en 5 sets en sauvant une balle de match. Il s’était fait ensuite rétamer au deuxième tour contre Galo Blanco.

        • Guillaume 23 février 2011 at 10:08

          « Il s’était fait ensuite rétamer au deuxième tour contre Galo Blanco. »

          La première fois de ma vie que je voyais Sampras. Comment voulez-vous que je sois fan après ça ? :lol:

        • karim 23 février 2011 at 10:13

          Babolat les événements que tu décris n’ont pas existé. Rends-moi ta carte du parti, ton avatar et tiens toi à notre disposition. Nous envoyons des éléments te récupérer.

          • Babolat 23 février 2011 at 11:53

            Mais général je vous assure que sur le site de l’Atp, il est écrit que… ahhh qui êtes vous ? Lachez moi bande de salauds !!

        • Elmar 23 février 2011 at 10:14

          Evidemment, avoir connu Sampras en 2001, c’est pas la meilleure porte d’entrée pour apprécier le joueur.

          J’essaie de me souvenir de la première fois où j’ai vu ce joueur, mais pfiuuu, c’est difficile. Je sais que je l’avais déjà vu jouer avant la finale de la CD 1991. Mais c’est si lointain que je serais bien incapable de préciser la « 1ère fois ».

        • Colin 23 février 2011 at 10:58

          Moi c’était son huitième de finale à l’Oz 90 perdu contre Noah. Pas le match entier mais le résumé qu’il y avait eu à Stade 2. Noah en avait chié (genre 5 sets, je crois) et avait déclaré en substance « C’est un joueur dont il faut se méfier, en apparence il a l’air un peu nonchalant et pas très concerné par le match, mais en réalité il est très doué ».

        • Babolat 23 février 2011 at 11:51

          Pour moi, c’était son match contre Lendl à l’Us open 90. Passation de pouvoir. Coup de foudre immédiat pour le culot de ce gars tranquille qui enquille les aces, monte sur deuxième balle et fait du chip and charge sur les premières de Lendl. Ah… quel match.

      • Coach Kevinovitch 23 février 2011 at 12:47

        Je n’ai pas vu Sampras pour la première fois à Roland-Garros 1996, je l’avais déjà vu jouer lors de certains Roland-Garros précédents.

        RG 1996 et la victoire de Kafelnikov, c’est le premier match dont j’ai conscience que je l’avais bien vu. J’en ai vu d’autres avant mais je n’ai pas aujourd’hui la conscience de les avoir vu car aucun souvenir.

        En 1996, j’ai 7 ans donc je suis dépourvu de tout sens de la nuance comme tous les enfants de 7 ans. Pour moi le numéro 1 mondial doit gagner à chaque fois qu’il joue un tournoi, et comme je ne regardais que RG à l’époque, Sampras pour moi 7 ans, je précise bien, ne gagnait jamais.

        Plus tard, je comprendrai que le numéro 1 ne peut pas tout gagner et que l’influence des surfaces sur le jeu et les résultats d’un joueur de tennis.

  7. Babolat 23 février 2011 at 08:50

    Je me joins au concert de louanges. C’est l’article que j’aurais aimé écrire… en fait, tu me l’as volé. Je vais t’envoyer mon avocat fissa Pierre. Tu vas moins rigoler.

    Blague à part, c’est vraiment très bien écrit: De l’art de rendre fascinants les événements les plus simples. J’aime particulièrement cette écriture sobre qui est pour ma part impossible à maîtriser.

    Comme certains ici, je suis un pongiste et je joue au tennis… très mal. Je joue de temps en temps vu qu’il y a des courts près de chez moi mais je suis une vraie nouille… mon seul coup valable c’est mon revers à une main qui, lorsqu’il franchit le filet, retombe parfois dans le court. ;)

    Je n’ai donc pas d’anecdotes croustillantes à raconter mais je me régale à lire les vôtres.

  8. Elmar 23 février 2011 at 09:18

    Ce qui me frappe, et le dernier comm’ de CK en est l’ultime exemple, c’est combien nous supportons celui qui est intervenu lors de notre jeunesse.

    Borg pour Pierre, Sampras pour Karim ou Nadal pour CK.

    Petit, mon idole était Edberg; ensuite, durant l’ère Sampras, j’ai été presque systématiquement pour son opposant: j’admirais Pete mais je le trouvais « trop fort » alors dans un réflexe, j’étais pour le « petit ».

    Etonnamment, entre 1992 (fin symbolique d’Edberg) et 1998 (où j’ai vu naître Federer), il y a un trou de 6 ans où j’ai suivi le tennis assidûment mais avec un regard assez neutre, à l’âge même où normalement on cherche à s’identfier (12 à 18 ans). Quelques joueurs que j’aimais bien, toutefois, sur cette période: Todd Martin, Korda, Pioline, Kafel’, puis Corretja.

    • karim 23 février 2011 at 09:30

      Martin? Pioline? Kafel? Corretja? Alors toi on aurait difficilement pu être assis dans le même box de supporters!!

      J’aimais le jeu de Kafel mais pas sa tronche. J’aimais la tronche de Corretja mais pas son jeu. J’aimais la tronche de Martin mais pas son jeu. J’aimais le jeu de Pioline mais pas sa tronche.
      J’aimais la tronche et le jeu de Korda.

      • Babolat 23 février 2011 at 09:38

        « J’aimais la tronche et le jeu de Korda. »

        Il avait une tronche de Concorde mais qu’est-ce qu’il était doué. Son revers était une merveille…

      • karim 23 février 2011 at 09:46

        Concorde est le plus objet volant de tous les temps. Avec le Rockwell B1 Lancer.

    • Sylvie 23 février 2011 at 09:42

      J’ai l’impression que selon l’âge, on accroche à un joueur pour des raisons différentes. Pour les moins de treize ans, c’est souvent celui qui gagne tout et surtout que l’on voit tout gagner. Pour moi comme pour Pierre, ce fut Borg car il gagnait toujours à Roland. Connors, il fallait déjà être fan de tennis pour l’apprécier. J’imagine que pour un petit Américain, c’était l’inverse. Aujourd’hui, les gosses joueurs de tennis ou non, sont plutôt fans de Nadal.

      A l’adolescence,âge où se construit la personnalité et où l’on commence à chercher l’originalité, c’est plus la personnalité d’un joueur, son style, l’empathie qu’on a avec lui qui prime plus que le champion super héros qui gagne tout.

      A l’âge adulte, on ne fait que rechercher cette émotion, cette flamme procurée par un certain style de jeu et de joueurs. Du moins, j’en ai l’impression.

      • karim 23 février 2011 at 09:48

        « J’ai l’impression que selon l’âge, on accroche à un joueur pour des raisons différentes »

        Moi c’est pour marcher.

        Signé Montagne.

        • MONTAGNE 23 février 2011 at 11:56

          Merci Karim d’écrire pour moi…

      • Sam 23 février 2011 at 10:12

        Pour moi à moins de treize ans ce fut Lendl. Et avant RG84.

        • Sylvie 23 février 2011 at 10:27

          Pourquoi lui ?

          • Elmar 23 février 2011 at 10:32

            Lui?

            (Très bonne nouvelle de Maupassant, pour ceux qui connaissent: c’est un peu l’ancêtre du Horla. Lui, cet être qu’on imagine être là, qui nous effraie… C’est tout à fait Lendl)

            • Sam 23 février 2011 at 10:33

              « Parce que c’était moi ».

  9. karim 23 février 2011 at 09:45

    Par contre je constate une sorte d’omerta, de loi du silence concernant l’événement le plus traumatisant des courts, celui qu’on redoute le plus, le plus inexplicable, le plus inexorable, la hantise du joueur: quand le bras fait ce qu’il veut!!!

    Parfois cette impression que les terminaisons nerveuses entre le cerveau et le bras sont coupées, ou en tout cas le débit très faible sur cette connexion. On sait clairement ce qu’on veut faire, mais le bras fait ce qu’il veut; et vous ne voulez pas la même chose. On a l’impression que le coude est du mauvais côté du bras.

    Quand on joue mal… je suis passé par certains états de frustration et d’exaspération indescriptibles. J’ai peut-être écrasé une larme ou deux, et des raquettes beaucoup. Je ne parle pas de la faute directe qui agace, mais de ces jours ou RIEN ne marche. On a l’impression qu’on joue avec le corps d’un autre. Et cet autre c’est plus SIM que Sampras.

    Rien que d’y penser…

    • Colin 23 février 2011 at 11:00

      Sim, c’est bien le diminutif de Simon?

  10. Elmar 23 février 2011 at 10:15

    Tiens, ce couillon de Verdasco a encore perdu au 1er tour. Mais qu’est-ce qu’il fout dans ma team ce loser?

    • Elmar 23 février 2011 at 10:18

      C’était pourtant tactiquement bien vu d’enchaîner Memphis et Acapulco: c’est à peu près le seul enchaînement de 2 500 en 2 semaines envisageables (Rotterdam-Memphis, ca fait loin; Memphis-Dubaï aussi). Mais solder ça avec 2 défaites au 1er tour, c’est la loooooooooooooooooose.

    • Guillaume 23 février 2011 at 10:19

      Tu voulais une course à handicap, je ne vois que ça.

    • Colin 23 février 2011 at 11:03

      Après sa défaite au premier tour à Acapulco, PM aurait déclaré: « J’ai hâte de rencontrer Bellucci sur dur, pour lui montrer ce que c’est qu’un vrai match de tennis ».

  11. Elmar 23 février 2011 at 10:34

    La meilleure vidéo de sport de la semaine:

    http://www.youtube.com/watch?v=YusbmJ2HQBY&feature=player_embedded

    Trois coups fourrés!

  12. Oluive 23 février 2011 at 10:42

    Putain. Vous me tuez.
    Qu’est-ce que c’est que toute cette émotion que vous m’envoyez à la gueule, bordel…
    Bon, et voilà, je peux pas m’empêcher à mon tour de croquer le temps perdu… On se ballade sur un site de tennis, on croit y trouver du tennis, et on y trouve son passé… Plus vraiment jeunes, pas encore tout à fait vieux, c’est un sortilège.
    Merci.
    Je me souviens…
    Je me souviens moi aussi d’un mur, et de toutes les balles frappées dessus une fois la journée de Roland finie, et avant que la nuit ne tombe tout à fait. Et derrières, cinq courts, qui, de mes 10 ans à mes 20, se sont peu à peu dégradés faute d’entretien (ils sont devenus gratuits donc inutiles, le club s’étant recentré sur la partie basse de la ville -la partie haute où je vivais étant une cité, c’était plutôt le foot qui avait la cote-). Des courts où je jouais de temps en temps avec un ami que je battais à chaque fois (normal, il faisait du foot), mais qui me permettait de jouer avec quelqu’un d’autre que mon mur (et sa variante : faire des services tout seul sur un terrain pendant 2h…)
    Je me souviens, ma mère habitant toujours là, avoir assisté le cœur en miettes à la destruction du tout pour laisser la place à une MJC. Plus de balles à aller chercher sur le toit du gymnase où j’avais pris mes cours (poser la raquette au sol, monter dessus, et se hisser sur le toit à l’aide de la gouttière), un gymnase avec parquet ultra rapide, genre France-Paraguay…
    Je me souviens, plus loin encore, de parties de « tennis » dans mon salon avec une balle en mousse, le mur d’en face et la table pour seul terrain. Et, évidemment, à compter les points de faces à faces homériques Noah / le prochain du tableau, parcours en cinq sets et balles de break à la clé.
    Je me souviens de ce temps où le temps n’était pas encore une denrée rare, ce temps où toutes les montagnes restaient à gravir…
    Le tennis a finalement pour moi été une pratique assez solitaire (nonobstant 15L…). J’ai fait quelques tournois, et puis, je ne sais pas pourquoi, perdu mon coup droit au cours d’un match où j’étais sur le point de remporter un set contre mieux classé (5/4, 40/0, et paf, tout dans le filet). Prise de tête, mental en sucre… Peu après, le coup droit toujours en berne (heureusement que le service-volée existe !), j’ai arrêté pour faire du volley, et aujourd’hui du bad. Mais, ceux qui en font me comprendront peut-être, le bad ça fait mal… Alors, un jour… I’ll back.
    Combien pour la séance ?

  13. karim 23 février 2011 at 11:19

    Mon tout premier tournoi, lors de ma premièe année de cours, j’ai perdu au premier tour et en seize jeux contre une petite blanche qui ramenait tout.

    Je quitte le site.

    • Pierre 23 février 2011 at 11:22

      C’était quoi comme genre de compétition ? On faisait jouer un grand noir contre une petite blanche, étrange… C’est peut-être un cauchemar que tu as fait étant enfant qui te revient à l’esprit. Sinon, ça craint comme début de carrière ! :)

    • karim 23 février 2011 at 11:37

      Non c’était un tournoi mixte. Je ne sais plus, ou alors c’était cette conne qui avait insisté pour jouer avec les garçons. j’en ai connu quelques unes, de filles qui jouent « avec les garçons ». Une espèce dangereuse pour les joueurs irréguliers mais fiers comme moi. A éviter. A tout prix.

  14. Sylvie 23 février 2011 at 11:35

    Je suis en train de saisir une BD pour le boulot et en lisant le résumé, je me marre toute seule:

    « A la recherche d’un père disparu, Paul Clauden accomplit un long voyage sur la planète Altaïr-3 en compagnie d’un étrange compagnon, un Stepanerk, un être extraterrestre aussi intelligent que puissant »

    C’était donc ça !

    • karim 23 février 2011 at 11:37

      MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

    • Robin 23 février 2011 at 11:45

      Une bonne BD. J’étais tombé dessus il y a quelques mois et ça m’avait fait bien rire !

    • Pierre 23 février 2011 at 12:38

      Incroyable ! Montre-nous la tronche de ce mérou de l’espace !

    • Elmar 23 février 2011 at 13:22

      L’auteur est forcément fan de tennis! Un hasard pareil, je n’y crois pas!

  15. Elmar 23 février 2011 at 13:29

    Del Potro a explosé Berankis (4 et 1). Ca me paraît assez révélateur sur le potentiel et sur le niveau actuel de ces deux jeunes joueurs.

    Gare à celui qui se chopera Jean-Martin aux 1er et 2ème tours d’IW et de Miami.

  16. Elmar 23 février 2011 at 13:31

    Berdych mène tranquillement 5-1 contre Davy. C’était vraiment un feu de paille, celui-là, en début d’année.

    Il y aura ensuite un Lopez-Djoko qui peut être pas mal si Lopez évolue à un bon niveau. La surface ne devrait pas mal lui convenir en tous cas. Puis Rog’ contre Granollers, là, en revanche, ça peut être assez moche comme match.

  17. Clemency 23 février 2011 at 14:01

    Le truc génial serait que Del Potro arrive au top à RG et démonte le tableau comme mon neveu une tour en Kapla. Je suis pas fan du tout de v3 mais j’aimerais bien ce scénario, avec Nadal en dessert bien sûr.
    Moi ma première fois pour Sampras c’était Sampras-Delaitre à Lyon. J’avais neuf ans hihi. Pour les trop jeunes pour avoir connu :
    http://zefts.free.fr/zefts1/galerie2/galerie2.htm

    • Guillaume 23 février 2011 at 14:13

      Simian, Delaitre, Fleurian,Roux, Gilbert, Champion… Tu nous vends du rêve, là !!!

      • Clemency 23 février 2011 at 15:11

        Je savais que ça plairait, cette page est hyper glamour…

    • Elmar 23 février 2011 at 14:30

      Je me demande si ce n’est pas ma 1ère fois aussi… En tous cas, je me souviens de ce match.

    • Elmar 23 février 2011 at 15:32

      La prise de coup droit de Simian est une monstruosité.

    • MONTAGNE 23 février 2011 at 16:09

      Fontang qui soulève un trophée ?c’est une photo-montage !

      • Clemency 23 février 2011 at 16:24

        Je crois me souvenir qu’il avait gagné à Palerme. Ca c’est du souvenir de chez souvenir. Y’a que sur ce site que je peux avouer me souvenir que Fontang a gagné à Palerme…

  18. Damien 23 février 2011 at 14:12

    Merci Pierre pour ce très bel article. Les émotions affleurent la surface de ce texte, mais jamais ne se transforment en pathos, très belle maitrise de l’art d’exprimer quelque chose de personnel, bravo.

    Pour ma part, puisque c’est le thème de l’article et des commentaires, j’ai commencé à jouer au tennis dans un camping en Haute-Loire: une fois par an en été, pendant 2 semaines, je faisais mes premiers pas sur un terrain. J’avais alors 10-14 ans.
    Ensuite, je me suis inscrit dans le club de mon village, j’ai pris des cours avec le meilleur prof de France (Antoni si tu nous lit :) ), et j’y ai pris gout.
    Je me suis arrété une fois le bac en poche, et j’ai repris après mes études quand j’ai commencé à bosser.
    Je n’ai jamais eu un très bon niveau (30/2 cette année) mais je pratique ce sport avec un plaisir toujours renouvelé.

    Quelques madeleines personnelles:
    - Ado, j’habitais dans le sud de la france, et je jouais avec mon meilleur pote l’été après 22h-23h pour avoir moins chaud. Je garde de cette époque un souvenir d’insouciance et d’éclate.
    - jouer contre le mur comme un bourrin jusqu’à exploser les balles (si si, on y arrive)…
    - les matchs par équipe : c’est plus récent pour moi, mais que de bons moments ! De la sueur, de l’adrénaline, des déceptions (beaucoup), des copains.
    - choisir une nouvelle raquette
    - mettre un ace, ou un gros kick que l’adversaire ne peut retourner
    - placer une vollée amortie
    - mettre l’adversaire à 3m de la balle

    Pour moi, jouer au tennis m’apporte 2 fois plus de plaisir et d’émotions que de regarder un match à la télé, fut-il joué par Safin (mon idole) Fed ou Nadal. Mettre un coup droit long de ligne en bout de course qui va scotcher l’adversaire, c’est plus jouïssif que de voir n’importe quel twinner du Goat.
    Bref, venez dans un club, sur un terrain de tennis, vous verrez on peut plus s’arrêter :)

    Et s’il y a des Grenoblois parmis vous, n’hésitez pas à vous manifester si vous voulez taper la balle…

    • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 23 février 2011 at 14:24

      Arf, j’ai quitté Grenoble l’an dernier après y être resté 6-7 ans… On s’est loupé de peu :(

    • Damien 23 février 2011 at 14:29

      Dommage Fieldog, c’eût été un plaisir.

      • karim 23 février 2011 at 15:32

        Non Damien, Fieldog était en prison à Grenoble. Il est parti dès sa peine purgée.

      • Damien 23 février 2011 at 16:01

        Karim, en tout cas c’était sympa de lui avoir rendu visite pendant sa peine.

    • Colin 23 février 2011 at 15:32

      Je vais m’y remettre l’année prochaine sous la pression de mes enfants (car depuis 10 ans c’est Badminton exclusivement!), donc d’ici un an je devrais de nouveau être un partenaire à peu près convenable.

      Tu joues où?

      • Damien 23 février 2011 at 16:02

        Salut Colin,
        je joue à Fontaine, donc je t’attends de pied ferme :)

      • Colin 23 février 2011 at 18:50

        Ah ben on est voisins alors. RDV dans un an donc.

      • Damien 23 février 2011 at 19:53

        Oki, rendez-vous est pris.

  19. Elmar 23 février 2011 at 15:34

    Davydenko et Verdasco sont les deux bons à rien de ma team.

    A ce sujet, Ulysse, on aura droit à un petit pointage de l’Odyssée prochainement? Tes problèmes d’ordi sont résolus?

    • Coach Kevinovitch 23 février 2011 at 15:43

      Ce sont les deux plus grandes déceptions de l’Odyssée actuellement. Je n’ai que Verdasco mais j’ai fait l’erreur de le mettre en lieutenant-chef alors qu’Almagro marche beaucouo mieux.

    • Ulysse 23 février 2011 at 16:01

      J’ai récupéré mon ordi hier soir mais pas les fichiers dessus. J’ai commencé à tout réinstaller mais je n’ai qu’un embryon de mon fichier Odyssée sauvé sur mon laptop.

      Duong si par hasard tu me lis ici : je crois que je t’avais envoyé mon fichier odyssée dans un état bien plus avancé. Peux-tu me le renvoyer si c’est le cas ?

      Si Duong ne me sauve pas, je suis bon pour tout me retaper : environ 5 heures de boulot dans le calme et la concentration. Hors j’ai aussi pas mal d’autres occupations ce week-end (euph.). Bref c’est un peu la galère, je ferai au mieux.

      • Elmar 23 février 2011 at 16:12

        Courage et merci pour le taf!

        J’ignore si Duong nous lit encore, mais t’auras peut-être plus de succès via mail…

      • Antoine 23 février 2011 at 22:01

        « J’ai récupéré mon ordi hier soir mais pas les fichiers dessus. J’ai commencé à tout réinstaller mais je n’ai qu’un embryon de mon fichier Odyssée sauvé sur mon laptop. »….

        EST CE UNE BLAGUE ???

    • Damien 23 février 2011 at 16:08

      Pareil que toi Elmar, sauf que pour moi ils sont les 2 leaders de leur catégorie: ça démarre fort cette Odyssée!

  20. Clemency 23 février 2011 at 16:31

    Je me demande si c’est pas la dernière année de tennis de Davy, il se paye son plus mauvais classement depuis 2003 et enchaine les défaites. Et puis c’est un mec que je vois bien lâcher d’un coup.

  21. Elmar 23 février 2011 at 17:44

    J’ignore quelle température il fait à Dubai actuellement, mais Djoko semble vraiment souffrir physiquement. Joli match, du reste.

  22. Arno 23 février 2011 at 18:12

    Mais dites donc, c’est qu’on commence à voir venir un petit Fed/Gilou des familles en 1/2…

    Une petite prophétie pour la route, ça vous dit??

    Sinon, Djoko est loin d’être à fond. Faut dire que la chaleur n’aide pas, et en plus il joue le double avec son frangin, je crois. En voilà encore un qui va réussir à se cramer avant RG!

    Sinon, Raonic est forfait à Acapulco, je ne sais pas si ça avait été posté ou pas. Le mec est talentueux, on le savait. Il a des couiles, on s’en est rendu compte.

    Si en plus, il est pas trop stupide, on va en avoir pour longtemps…

  23. Le concombre masqué 23 février 2011 at 18:16

    Quand j’y repense, trentieme titre pour Roddick, il n’y a que les tous Grands qui passent cette marque non, à part Muster?

    Les statisticiens?

    Ceci n’est pas une question karimiesque, ça m’intéresse vraiment.

    • Colin 23 février 2011 at 19:05

      Tu trouveras la réponse ici:

      http://www.tennis28.com/titles/career.html

      A-Rod est encore loin de Muster (44 titres) mais Chang (34) et Wilander (33) sont à sa portée.

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (dans le cul nabot!) 23 février 2011 at 19:16

        Chang 34!!! Il n’y aurait pas confusion entre ses titres et les sets remportés à RG là…

        • karim 23 février 2011 at 22:05

          rires t’es trop con toi. Chang a un palmarès très bon, il a notamment remporté un petit paquet de M1000, un GC et deux finales. c’est pas une tarlouze.

      • Le concombre masqué 23 février 2011 at 21:24

        Ouais c’est bien ce qui me semblait : la barre des trente titres est réservée aux plus grands joueurs (quand je dis grands , je veux dire numeros un mondiaux et plusieurs GC dans les pockets)

        4 exceptions donc :
        - roddick
        - chang
        - muster
        - orantes

        Alors que dans les « 20 titres » il y a tous les bons joueurs, mais pas les GRANDS.

        • David 23 février 2011 at 21:51

          A noter qu’Hewitt n’a pas encore atteint cette barre. Comme quoi, la quantité ne fait pas la qualité et les palmarès respectifs de l’australien et de Roddick ne sont guère comparables.

    • Arno 23 février 2011 at 19:54

      Roddick va certainement rentrer dans le top 20 de l’ère Open, ce qui est indiscutablement sa place. Respect.

  24. Alexis 23 février 2011 at 19:47

    S’il y a une équipe qui déchire en ce moment, c’est bien la mienne. Voyez plutôt, et riez : Murray – Verdasco – Monfils- Hanescu -Gulbis- Stepanek et les autres chsais même plus qui c’est .

    Sinon, encore :
    - le bruit des balles en indoor, je croyais que j’étais Courier
    - Jouer de minuit à 3h du mat dans des terrains terre battue couverts inoccupés (accointance avec gardien inside), l’air vitreux à la fin du match
    - l’odeur da la raquette fraîchement cordée
    - essayer une raquette chez Décathlon, la trouver géniale au début et nulle au bout de 10 min

    • karim 23 février 2011 at 22:12

      « le bruit des balles en indoor, je croyais que j’étais Courier »

      pareil quand j’ai joué un indoor pour la premièer fois, en Belgique à la fac, je me trouvais surpuissant. En plein air j’ai toujours été un pur bourrin, mais là ça prenait une dimension nouvelle qui me plaisais trop quoi. « Baouuuuuum » c’était bon dis donc!!

      par contre jouer en extérieur par 5 ou 6° quand il en manque 25, de degrés, au début on s’y fait pas. c’est terrible. jouer en pull, je me demandais quelle aberration climatique pouvait me forcer à ça. j’en étais arrivé à la conclusion que le tennis ne devrait se jouer que dans les pays et régions chauds. je n’éprouvais AUCUN plaisir à jouer en extérieur en-dessous de 10-12°, vraiment aucun plaisir. Et en hiver sous la bulle où il fait quand-même quasi zéro? mon dieu…

    • Nath 23 février 2011 at 22:40

      Alexis,
      Je n’ai pas ri quand j’ai vu ta team, et j’ai eu raison : tu as à l’heure actuelle 750 points de plus que moi.
      J’ai moins de la moitié des points de Guillaume, et Querrey (120 points * 2…) m’a à nouveau plantée aujourd’hui en perdant contre Sweeting, que je ne connais même pas…

  25. Arno 23 février 2011 at 19:58

    Sinon, tout le monde a l’air de s’en foutre, alors je remets les points sur les « i ».

    Doudou a gagné son 2ème tour à Dubaï contre Granollers, et va retrouver Stakhovsky qui a battu (ô, surprise…) un certain Gulbis… Doudou claque trop sa race dans son polo jaune, tellement il brille, tellement il va exploser Djoko en finale parce que faut pas déconner.

    Ahhhhh, ça fait du bien de revenir aux bases.

    • Nath 23 février 2011 at 21:12

      J’ai aperçu le polo jaune, ça compte ? ;)
      Après ça on m’a forcée à faire un prono foot et j’ai rien vu du match :|

  26. Sam 23 février 2011 at 20:08

    Je remarque que curieusement, un sujet essentiel a été presque totalement occulté. Je veux parler de: la colère. La frustration, et tous les gestes élégants qui s’en suivent. Ca vous dit quelque chose, hmmm ?
    Je confesse donc:
    - Faire prendre des formes rigolotes à une raquette en alu en la cognant par terre.
    - Servir à la cuillère après une double faute.
    - Variante: servir une deuxième balle encore plus fort que la première, de dépit, après deux doubles fautes.
    - Classique: cogner très fort sur les bâches avec, au choix, une raquette, une balle, un poing (etc) après un baduf minable.
    - Exploser une bouteille d’eau en revenant vers sa chaise (bon, maintenant y’a le droit, c’est même la classe depuis la jurisprudence Fed).
    - Benoitpairiser: tenter des amorties rétro sur 3 points de suite, puisque de toutes manière y’a rien à faire on n’est bon qu’à ça ( état psychologique dit du spatio-caca boudin).
    - Balancer négligemment sa raquette vers son sac en allant serrer la main de son vainqueur (et en espérant intérieurement qu’il n’y ai pas de dégâts).
    - Et je confesse, mais là ça craint, vraiment: exploser une raquette contre un poteau de filet, et se sentir soulagé.
    - Au final: avoir vraiment l’air con après avoir fait tout ça.
    Mea culpa.

    • karim 23 février 2011 at 22:18

      ah moi ma spécialité c’était le juron. on m’entendait depuis l’extérieur du club « mais putain de bordel de merrrrrrrrrrrrrrrrrde tu vas rentrer cette foutue balle dans ce court de merrrrrrrrrrrrrrde ».

      J’étais vraiment, vraiment, sincèrement, un super méga enculé. A côté de moi Soderling d’avant RG 2009 c’était Edberg. Je volais les points, intimidais l’adversaire (190cm à 16-17 ans mais pas un de plus depuis), mettais la pression sur tout le monde, surtout sur ma raquette qui passait rarement l’année. Entre 14 et 17 ans j’étais un pur chien. Après ça c’est calmé, et à la fac quand je jouais j’étais carrément zen.

  27. William 23 février 2011 at 20:33

    Bonne idée que ce dark side of the Force :

    -tenter l’ace sur seconde en frappant comme une brute après une série de doubles fautes
    -crier, bah oui, ça semble bête à dire mais ça arrive. En ce qui me concerne, quand ça va vraiment pas, je m’insulte !
    -frapper une balle de rage contre les bâches ou un mur (et s’apercevoir que ça rebondit plutôt pas mal sur le mur, attention…)
    -tenter l’amortie, voir que ça met l’adversaire hors de lui, alors la refaire encore et encore, jusqu’à ce qu’au point crucial il a vu clair dans votre jeu et vous plante
    -prendre toooooooooouuuuuuuuuut son temps pour aller serrer la main de son adversaire victorieux
    - »je suis pas sûr, remets deux balles », classique !

  28. Antoine 23 février 2011 at 22:16

    INCROYABLE !

    A lire le tableau divulgué par Colin, il parait que cet abruti fini qu’est Muster aurait gagné 44 titres ATP (c’est vrai en plus, vraiment incroyable de voir que les types de cette époque étaient aussi nuls !?) …et que cela le classerait parmi les « Grands », lui qui n’a jamais remporté qu’un GC, et encore….. parce que gagner Roland Garros une fois c’est déjà arrivé à pas mal de types incapables de gagner un match ailleurs que sur terre battue ou peu s’en faut..

    IL faut arrêter là…

    Muster est un joueur médiocre, très médiocre..et encore, je suis gentil…vraiment très gentil..

    Muster, c’est ce qui sort du rectum de Lendl et de Vilas quand on pousse sur leurs bides..

    Sans aucune volonté de dire du mal de Guillermo, bien au conraire, croyez le bien…

    Muster, c’est le degré zéro du tennis…C’est un Nadal qui n’a pas de cerveau, et celà fait une sacrée différence !..

    • karim 23 février 2011 at 22:23

      Encore une fois tes aversions enbrument ton regard sur le jeu. Muster est un des cinq meilleurs joueurs de TB des 25 dernières années. Et chaparder 44 titres faut le faire. Il doit bien y avoir une raison pour qu’il les aient remportés non?

      • Antoine 23 février 2011 at 22:32

        Oui, bien sûr ! La raison réside dans la médiocrité de la concurrence sur terre battue à cette époque…et le fait qu’il était bon là dessus..et pas ailleurs..

        Muster a gagné 44 titres, dont 43 sur terre battue…

        Il me semble que cela illustre parfaitement sa médiocrité en dehors de la terre battue…et le fait qu’il était bon sur terre..

        Pour résumer: un sous Vilas sur terre, et une nullité ailleurs…

        Aucune aversion vis à vis du type qui embrumerait mon cerveau je pense…..De fait, il était à peu près nul dès qu’il fallait jouer sur autre chose que de la terre battue…

        Un très bon boeuf de terre…Il faut lui mettre le harnais et la herse et il trace, dur et méthodique…

  29. MarieJo 23 février 2011 at 22:29

    j’arrive bonne dernière, et comme tous les autres j’ai savouré autant le texte de pierre que les confessions intimes qui ont suivi… y’a des jours où 15love c’est vraiment la classe ;)

    comme mes expériences tennistiques sont extrêmement réduites et qu’aucun souvenir particulier ne me reviens à l’esprit sur ma découverte du tennis, je passe mon tour ;)

    @ antoine… C’est pas de l’humour là ??? ta façon de détester certains joueurs me laisse perplexe, toi qui est en général si calme et pondéré… sauf quand le joueur ne te plaît pas !

    • Antoine 23 février 2011 at 22:35

      Rassures toi, je n’ai aucune aversion vis à vis de Muster…Très bon sur terre, nul à côté..C’est tout…Donc, pas un grand joueur….juste un très bon joueur sur terre battue, pas capable de jouer sur une autre surface..donc pas un grand joueur…

      • karim 23 février 2011 at 23:36

        « Rassures toi, je n’ai aucune aversion vis à vis de Muster »

        jure?!!!

    • MarieJo 23 février 2011 at 22:41

      ça me rassure !!!

  30. MarieJo 23 février 2011 at 22:40

    @ propos de raonic, c’est à halle qu’il ira fouler le gazon beware ;)

  31. Antoine 23 février 2011 at 22:47

    Bon résultat pour Federer: 755ème victoire ce soir..Celà le met à égalité avec l’excellent Ilie Nastase, à la 8ème place de l’ère Open… Il a de la chance parce qu’Ilie avait démarré sa série beaucoup plus tôt, avant l’ère Open (victoires non comptabilisées par l’ATP) mais c’est un bon résultat quand même pour Roger..

    Enfin à égalité avec celui qui occupait la première place du classement ATP à la fin de l’année ou il a été instauré…

    La prochaine fois que je vois Ilie, au prochain Roland Garros donc, je vais lui demander ce qu’il en pense..

  32. Nath 23 février 2011 at 23:25

    La team la plus rentable à ce jour :
    Djoko
    Ferrer Roddick
    Wawa Dolgo Robredo
    Raonic JMDP Mannarino Tursunov

    La pire, sans les matelots (qui par définition peuvent être très bas) et sans compter ceux qui n’ont aucun points :
    Nadal
    Querrey Isner
    Granollers, Nieminen, Istomin (peu importe qui est le leader, de toute façon je crois bien que personne ne les a pris)

    On s’aperçoit que c’est sur les jeunes (Raonic, Mannarino, Dolgo) et les revenants (Tursunov et JMDP) qu’il fallait compter dans les 2 dernières catégories, et sur les valeurs sûres (Ferrer, Roddick) parmi les lieutenants.

  33. Clément 24 février 2011 at 00:51

    Salut ! La fête aux commentaires sur l’article de Pierre semble terminée mais il en mérite bien un autre, même si j’ai rien à rajouter au fond. Ton texte est simple et touchant. Ça sonne juste surtout. Comme d’autres je pense qu’il fait parti du top 10 des meilleurs articles du site, qui ne manque pourtant pas d’excellents articles, loin s’en faut…
    Et comme tout le monde a ressorti ses madeleines persos, je vous propose de repartir pour un tour de gâteaux offerts par mes soins.

    Aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours joué au tennis. Je ne sais même pas à quelle âge j’ai pris ma première raquette. 4 ans ? 5 ans ? Je sais que j’ai commencé les cours tout petit, mais à quel âge, ça restera une énigme. Du reste j’ai assez peu de souvenirs de cette période, hormis le fait que dure dure la coordination œil-bras ! Par contre mon premier souvenir de tennis à la télé je le connais bien : la finale de la Coupe Davis 91. Non pas que je me souvienne de quoi que ce soit sur les matchs ou les acteurs en particuliers, je me rappelle simplement que c’était à propos de tennis, que la France était concernée et qu’à la fin il y avait eu un grand sentiment de joie, y compris à la maison. Agréable sensation diffuse, plus qu’un vrai souvenir en somme…

    J’ai en revanche un véritable souvenir de la finale de RG’93, Courier VS Bruguera qu’on avait regardé en famille. J’y connaissais que dalle mais j’étais pour l’Américain, parce qu’il avait l’air gentil et que c’est cool l’Amérique quand on a 5 ans. Mais au fond je pense que j’aimais déjà pas les limeurs… Même si je me souviens peu du match en lui-même (dans ma tête c’était pas passé loin pour Big Jim, et de fait ce fut le cas), j’étais en tout cas très triste de voir perdre mon héros du jour.

    C’est à cette époque-là que j’ai donc commencé à m’intéresser au tennis. Mes parents ayant toujours aimé ce sport (ils allaient de temps en temps à RG dans leur jeunesse), j’entendais pour la première fois des noms comme McEnroe, Borg, Connors, Nastase, Edberg… De même que les champions de l’époque : Courier donc, puis un peu plus tard Sampras, Agassi, et les Français Forget, Pioline et surtout Leconte… J’apprenais qu’il y avait 4 tournois principaux et que seuls les plus grands champions les remportaient ; qu’il y avait un classement des joueurs pour déterminer le plus fort. Quand j’ai eu 8 ans, j’ai un souvenir très vivace de mon père qui un jour nous raconta à quelle point les volées d’Edberg étaient magnifiques, McEnroe un génie et Connors un super champion. A cause de ça Connors a longtemps été mon joueur préféré quand j’étais gamin (même si je ne l’avais jamais vu jouer) car il était censé avoir été le plus fort, avoir tout gagné… Bref une légende, ma légende. Le problème c’est que je le confondais avec Leconte (bah oui, ils se ressemblent, si si je vous jure !!). Ce fut une immense déception d’apprendre que « super champion » n’était pas français !

    J’ai continué les cours jusqu’à mes 10-11 ans, puis j’ai arrêté plus ou moins brutalement. En parallèle je suivais un peu le tennis, ou plutôt devrais-je dire Roland Garros et la Coupe Davis, bref ce que France Télé voulait bien nous montrer. J’apprenais attristé de la bouche d’un paternel nostalgique qu’il fut un temps où l’on retransmettait également l’OA, l’US et surtout Wimbledon et son trop fameux gazon…
    J’entendais de plus en plus parler de Sampras, cet « américain super balèze » que je ne voyais pourtant jamais jouer. « Mais il n’est pas bon sur terre battue. Parce que c’est lent. » Très bien. Mais au fait, qu’est-ce qui rend une surface lente ? « Ben la balle avance moins vite. » Ah. Et pourquoi elle avance moins vite ? « C’est comme ça, arrête de m’emmerder avec tes questions. » (oui, une véritable discussion avec ma sœur).

    En attendant celui que je voyais un peu c’était Agassi. Il a l’air gentil comme Courier et puis tout le monde l’aime bien apparemment. En plus il a un revers à deux mains comme moi, trop cool. Allez hop, j’adore Agassi ! J’y reviendrai… Quand j’étais gamin je détestais le revers à une main d’ailleurs, que je trouvais absolument hideux, nul, inutile. Comment est-ce qu’on pouvait frapper un revers d’une seule main, quelle idée stupide. J’en reviendrai…

    En vrac, j’ai des bribes du RG’95 de Muster le destructeur de monde, de RG’96 (oh la vache, Sampras en demi ! Et Kafel qui gagne face à cet allemand inconnu que je soutenais quand même parce que lui aussi il avait l’air gentil) ; de RG’97 et de Kuerten que je trouvais laid et qui m’énervait au plus haut point (oui je confesse, j’ai toujours détesté Kuerten) ; de RG’98 pendant lequel j’avais soutenu Moya juste parce que je savais qu’il allait gagner et aussi pour énerver ma sœur qui soutenait Corretja. RG’98 c’était aussi là que je rencontrais ma future icône : Safin, ce russe immense, surpuissant, ultra-doué et scandaleusement charismatique. 1998 enfin, c’était l’année où toute ma planète tennis n’avait que deux mots à la bouche : « Marcelo » et « Rios ». « En plus c’est un vrai connard » me répétait à l’envie mon meilleur ami. Si tu le dis !

    Et puis RG’99. Non seulement c’était le premier RG que je suivais assidûment mais en plus c’était bien sûr LE tournoi d’Agassi. Super match contre Arnaud Clément : j’étais pour le français mais quand même content qu’Agassi continue. Et alors la finale contre Medvedev… J’étais mort de trouille avant le début de la finale, l’Ukrainien avait l’air trop fort. Il avait le regard mauvais. Il foutait les jetons. Comment mon frêle, faible, innocent André allait-il pouvoir le battre ? Je tirais la tronche à la fin du premier set ; je rentrais dépité et dégoûté dans ma chambre à la fin du 2ème. Et puis…
    C’est la première fois que je pleurais devant un match de tennis. C’était Agassi, c’était avoir gagné les 4, c’était son émotion et son sourire incrédule. C’était trop bien. A égalité avec la victoire de Fed 10 ans plus tard au même endroit dans mes plus beaux souvenirs de tennis.

    Tout fut un peu plus anecdotique après ça. 2000-2004 est une période où je suivais vraiment uniquement RG, et tout juste Magnus Norman et Gaudio ont réussi à me décrocher des sourires sur le moment. Toujours plus de pousse-baballe, toujours plus de one-shot (hormis Guga que je méprisais)… Beurk. Dans le fond j’entendais un peu parler d’Hewitt et Roddick… Par contre en 2002 je reprends les cours : youpi !
    Black out quasi-total sur 2003. Verkerk me fait rire mais Ferrero le bat (horreur !). Sorti de ça, ce n’est que 2 ans après (!) que j’ai appris que le type qui avait gagné Wim cette année-là s’appelait Roger Federer !
    2004 c’était quand même la première fois que je voyais jouer ledit Roger. RG, Guga, troisième tour. 1 break par set. Retour maison. Je n’en pense strictement rien, le type ne me fait ni chaud ni froid. « C’est lui le numéro 1 maintenant. » Ah. Cool story bro.

    Puis est arrivé 2005 et là tout, TOUT a changé dans mon rapport au tennis, mais j’ai déjà beaucoup trop écrit, refermons donc la boîte à souvenirs pour le moment !…

    • Arno 24 février 2011 at 01:20

      Dans la catégorie « post le plus long », tu viens de frapper un grand coup. Et en plus, ça me rappelle tellement de choses que j’ai déjà évoquées…

      J’ai exactement les mêmes points de repère que toi, à tel point que c’en est presque effrayant! Mais j’en ai vécus certains différemment: j’adorais Kuerten, Rios m’indifférait totalement. Et j’étais beaucoup plus Sampras qu’Agassi, même si la victoire de Dédé à RG m’a fait plaisir.

      Et la pause dans ton suivi tennistique après RG 1999, moi je l’ai commencée après Fed/Pete Wimb’ 2001… Pour reprendre au même endroit que toi, en 2005.

      Tous les tournois, les matches et les hommes que tu cites m’évoquent une étape de mon amour du tennis. Impressionnant.

      • karim 24 février 2011 at 08:17

        Tout pareil tous les deux? Vous êtes Arno Clément si je comprends bien?

        • Arno 24 février 2011 at 09:52

          P*****, on se fait traiter d’Arno Clément et personne dit rien??? C’est pas un motif d’exclusion du site, ça?? ;)

        • Clemency 24 février 2011 at 10:53

          Alors là Karim, c’est excellent.

      • MarieJo 24 février 2011 at 11:38

        ptrrr !!! et vous portez le bandana et les lunettes aussi ;)

    • Pierre 24 février 2011 at 11:02

      Superbe post, Clément, cette boîte à souvenirs est, comme les autres, richement remplie… Faudra quand même que tu nous parles un jour de ton année 2005, je sens que tu aurais des choses à dire !

    • Clément 24 février 2011 at 12:09

      Karim, je… je n’ai juste pas les mots pour réagir à ta blague !! Quelques mots quand même, une anecdote à ce propos : le frère d’Arnaud Clément s’appelle comme moi, en inversé et à trois lettres près !!! Ça fait mal à l’égo, je vous jure.

      Arno, je viens de lire ton post qui m’avait échappé jusque-là, en effet impressionnantes les similitudes !! Tu ne sais pas à quel point d’ailleurs, le Safin/Fed de l’OA’05 a été aussi pour moi le point de départ de ma « deuxième vie tennistique » si je puis dire, même si je ne l’ai pas vécu comme toi (pas en live malheureusement pour cause de parents allergiques à la télé payante).

      Pierre, oui avec plaisir à l’occasion d’un autre article mais ça risque d’être un roman encore deux fois plus long ! :)

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