Le tennis professionnel avant l’ère Open (3/5)

By  | 9 septembre 2009 | Filed under: Histoire

En 1968, les tournois du Grand chelem « ouvrirent » leurs portes aux joueurs professionnels et le tennis entra alors dans l’ère que l’on continue à appeler « Open » pour cette raison. Les joueurs qui étaient passés professionnels furent alors à nouveau admis dans les principaux tournois dont ils s’étaient eux-mêmes exclus en cédant aux sirènes des promoteurs du tennis dit « pro », parfois longtemps auparavant. Le tennis professionnel n’est pas, en effet, né dans les années 1960 mais dans les années 1920… Les informations contenues dans l’ouvrage essentiel de Bud Collins History of Tennis : An Authoritative Encyclopedia and Record Book permettent de reconstituer cette histoire tumultueuse. Tel est l’objet de l’article qui suit et  dont voici la troisième partie.

Partie III : Après la guerre, l’âge d’or

Durant la guerre…

Durant la Seconde guerre mondiale, il n’y eut de tournées que pendant deux ans, en 1941 et en 1942 et, des trois grands tournois pros, seul l’US Pro fut disputé, sauf en 1944. En 1941, l’une de ces tournées opposa Budge à Tilden, qui avait alors 48 ans, et au cours de laquelle Budge s’imposa par 51 victoires à 7, tandis qu’une autre opposait Alice Marble à Mary Hardwick et où Marble s’imposa par 17 victoires à 3. Alice Marble demeure à ce jour la joueuse de tennis ayant connu la saison la plus brillante qui soit, en 1940,  puisqu’alors amateur, elle ne perdit pas un seul match au cours de la saison tout en remportant 83 victoires, un record que Martina Navratilova devait frôler en 1983 puisqu’elle ne perdit qu’un match cette saison-là. En 1942, Don Budge remporta une deuxième tournée au cours d’un « round robin » contre Bobby Riggs, Frank Kovacs et Fred Perry (54-18). Durant la guerre, Budge s’imposa pour la première fois à l’US Pro en 1940, battant Perry en finale en quatre sets. Perry remporta l’US Pro l’année suivante, un tournoi disputé sur terre battue et marqué par les victoires inattendues de professeurs de tennis peu connus tels que John Faunce, qui l’emporta contre Budge au deuxième tour, Keith Gledhill qui battit Tilden au troisième, et Dick Skeen qui parvint à se hisser en finale après avoir battu le champion de 1936 Joe Whalen, puis Faunce.

Après Pearl Harbour, les Etats-Unis entrèrent à leur tour en guerre et les tournois amateurs et professionnels périclitèrent tandis que la plupart des joueurs étaient appelés sous les drapeaux. Néanmoins une tournée pro fut organisée en 1942 par le promoteur Lex Thomson avec deux nouveaux joueurs : Franck Kovacs et surtout Bobby Riggs. Ce dernier fut le meilleur joueur amateur en 1939, après que Budge soit passé professionnel. Il remporta alors Wimbledon, Forest Hills et atteint la finale à Roland-Garros. Riggs et Kovacs étaient alors n°1 et n°2 au classement de la Fédération américaine. Ils passèrent pros alors que celle-ci s’apprêtait à les suspendre pour avoir accepté des « remboursements de frais » de la part des organisateurs de tournois amateurs jugés excessifs, une pratique hypocrite qui perdura jusqu’en 1968.

Le Californien Bobby Riggs n’était pas seulement un joueur exceptionnel qui demeure le seul à avoir remporté les trois titres de Wimbledon (simple, double et double mixte) au cours de son unique participation ; il était également d’un tempérament particulièrement joueur, pariant sur tout et n’importe quoi à longueur de journée. C’est ainsi qu’il s’enrichit alors qu’il était amateur. Bobby Riggs alla en effet trouver les bookmakers londoniens à son arrivée à Wimbledon et décida de parier sur sa propre victoire. Il cotait 3 contre 1 en simple (il était tête de série numéro 2 derrière Bunny Austin), obtint une cote de 6-1 en cas de victoire simultanée en double, et une cote de 12 contre 1 s’il gagnait également en double mixte. Il investit l’ensemble de ses économies, remporta les trois titres et gagna ainsi 108 000 $, qu’il laissa dans une banque en attendant de passer pro, ne désirant pas que l’USTA ait vent de cet exploit : il craignait, à juste titre, d’être expulsé des rangs amateurs. La guerre ayant éclaté, Riggs récupéra son gain seulement après celle-ci.

Le lancement de la tournée de 1942 eut lieu comme de coutume au Madison Square Garden, le 26 décembre 1941, devant « seulement » 8 000 spectateurs. Kovacs l’emporta ce soir-là en trois sets contre Budge tandis que Riggs battait Perry 6-3 4-6 5-4 30-15 abandon, ce dernier se blessant au coude, blessure qui mit fin à sa carrière peu après. Kovacs se blessa également durant cette tournée marquée par les difficultés du transport et celle-ci s’acheva rapidement au 71e stop, à Palm Springs, le 5 avril 1942. A la fin de celle-ci, Budge menait 15-10 contre Riggs, une rivalité qui devait reprendre après la guerre et conduire Riggs à supplanter Don Budge. Ce dernier menait 52-18 contre ses trois acolytes (Riggs, Perry, Kovacs). Tous furent rapidement appelés à servir mais parvinrent néanmoins à disputer l’US Pro, remporté pour la deuxième fois par Budge qui battit sèchement Riggs en finale 6-2 6-2 6-2.

En 1943, le seul évènement notable fut l’US Pro, organisé par l’armée américaine qui, en l’échange d’une admission gratuite de ses soldats, construisit à Fort Knox un stade amovible de 11 000 places et accorda une bourse de 2 000 $ aux joueurs. Devant un public plus nombreux qu’il ne l’avait jamais été à l’US Pro, Bruce Barnes, alors lieutenant dans la marine, battit en finale le professeur de tennis John Nogrady sur le score de 6-1 7-9 7-5 4-6 6-3. L’année suivante, il n’y eut ni tournoi, ni tournée. A 51 ans, Bill Tilden disputa des exhibitions à travers le pays au profit de la Croix-Rouge ou d’autres associations d’aides aux victimes de la guerre. Au profit d’une cause semblable, Donald Budge, alors dans l’Air Force, disputa un match contre un joueur des Coast Guard qui devait rapidement faire parler de lui une fois le conflit terminé : Jack Kramer. Budge l’emporta 7-5 7-5. En 1945, il fut possible d’organiser l’US Pro alors que le pays était encore en guerre. Le tournoi fut gagné par Welby Van Horn qui battit John Nogrady en finale du simple, tandis que la paire Bill Tilden – Vinnie Richards – qui totalisait 94 ans – remporta le double. Ils avaient gagné le championnat des Etats-Unis en tant qu’amateurs pour la première fois en 1918…

En définitive, il apparaît que Donald Budge a probablement été le meilleur joueur du monde entre 1938, année de son Grand chelem (en amateur), et la fin de la guerre. Jusqu’à lui, la tête d’affiche qui drainait les spectateurs et continua à le faire jusque pendant la guerre était l’inoxydable « Big » Bill Tilden. Le numéro deux qui devait le supplanter immédiatement après la guerre était Bobby Riggs…

L’ascendant précaire de Bobby Riggs, rapidement détruit par Jack Kramer …

Au sortir de la guerre, Bobby Riggs prit enfin l’ascendant sur Don Budge, remportant la première tournée durant l’hiver 1946 et le printemps 1947, où il s’impose de peu 23-21. Mais Riggs battit également Budge en finale de l’US Pro 6-3 6-1 6-1 en 1946, et récidiva l’année suivante, l’emportant cette fois difficilement 3-6 6-3 10-8 4-6 6-3. Il prit également à nouveau le meilleur sur Budge en tournée 24-22, ce qui montre que Budge, bien que légèrement dominé par Riggs, demeurait encore particulièrement compétitif.

Le fait majeur de l’immédiat après guerre intervint à la fin du championnat des Etats-Unis, en septembre 1947. En effet, l’année précédente, Jack Kramer gagna à Forest Hills pour la première fois et devint par là même numéro un mondial chez les amateurs, un sort qui lui avait été promis depuis longtemps, en particulier par son mentor Ellsworth Vines. Service massue, coup droit massue et revers également massue depuis qu’il l’avait perfectionné durant quelques mois en Amérique du Sud, Jack était considéré comme une terreur. Il avait écrasé Tom Browne en finale de Forest Hills 9-7 6-3 6-0 et, avec Schroeder, pulvérisé les Australiens en finale de Coupe Davis, récupérant ainsi la Coupe en décembre 1946. En 1947, Jack Kramer domina tant et si bien le circuit amateur qu’il était considéré comme le meilleur joueur du monde, pros inclus. Il fit l’impasse sur le championnat d’Australie et Roland-Garros mais s’aligna, en simple et en double, à Wimbledon et au championnat des Etats-Unis, remportant les quatre titres. A Wimbledon, il fût le premier champion à recevoir la Coupe en short mais frappa surtout les esprits en pulvérisant ses adversaires comme on ne l’avait jamais vu auparavant, ne leur laissant que 37 jeux en sept matchs (un record), écrasant Brown en 48 minutes en finale (6-1 6-3 6-2).

Peu avant Forest Hills, Kramer signa le 3 septembre un contrat pro avec le promoteur Jack Harris, s’engageant ainsi à disputer une tournée contre Bobby Riggs en 1948. Le deal devait être maintenu secret jusqu’à la finale du tournoi, le 14 septembre. Avec Harris dans les tribunes et sous la pression impérative de gagner faute de voir son contrat compromis, Kramer perdit les deux premiers sets avant de se ressaisir et de l’emporter 4-6 2-6 6-1 6-0 6-3.  Cette 41e victoire consécutive fût la dernière chez les amateurs. Il n’avait perdu qu’un seul match en 1947, contre Bill Talbert, gagné 8 des 9 tournois auxquels il participa et 48 des 49 matchs qu’il disputa cette année-là. Depuis son retour à la vie civile en 1946, Jack Kramer avait, en tout et pour tout, perdu trois matchs. Il était prêt pour le circuit pro et devait rapidement démontrer qu’il était bien le meilleur. 1947 est ainsi la dernière année ou le meilleur joueur du monde fût un amateur.

Le 26 décembre 1947, dans une ville paralysée par la plus forte tempête de neige jamais vue à New York, Jack Kramer fit ses débuts professionnels au Madison Square Garden devant  15 114 spectateurs. Bobby Riggs l’emporta ce soir là 6-2 10-8 4-6 6-4 mais Kramer s’habitua assez rapidement aux matchs nocturnes qui étaient le lot des pros durant les tournées, à la surface généralement très rapide des salles indoor, (souvent du parquet) et à ses adversaires : Bobby Riggs, mais également « Pancho » Segura et Dinny Pails. Afin de contrer les retours de Riggs, qui montait sur presque tous les points, il améliora sa seconde balle, délivrant un service particulièrement kické. Arrivés à San Francisco, Riggs et Kramer étaient à égalité de victoires (13-13), puis Kramer gagna 56 des 63 derniers matchs, terminant la tournée sur le score de 69-20 face à un Riggs de plus en plus démoralisé. Kramer fut ainsi le dernier amateur à déboulonner le « roi des pro » dès sa première tournée. Kramer empocha 89 000 $ pour la tournée (environ 800 000 $ d’aujourd’hui) et Riggs dut se contenter de 50 000 $. A l’US Pro, Kramer battit difficilement Welby Van Horn en quarts (3-6 16-14 4-6 8-6 6-4) puis, en demies, un Don Budge déjà âgé mais toujours capable de sortir un grand match (6-4 8-10 3-6 6-4 6-0). Ce match est considéré comme l’un des plus grands  jamais disputés. Le lendemain, Kramer battit Riggs en finale (14-12 6-2 3-6 6-3) devenant sans contestation possible le « boss » chez les pros, comme il l’avait été chez les amateurs.

L’hégémonie de « Jack la Terreur »…

A la fin de l’année suivante, en 1949, Bobby Riggs succéda à Jack Harris en tant que promoteur. Riggs avait remporté l’US Pro peu avant, battant Don Budge en finale (9-7 3-6 6-3 7-5) tandis que Jack Kramer s’était abstenu d’y participer, préférant attendre qu’émerge un nouveau champion amateur auquel il pourrait être opposé. Kramer gagna cependant le Wembley Pro en battant Riggs en finale en trois sets, tournoi qui fût le premier Wembley à être organisé depuis 1939. Ted Schroeder était le candidat amateur pressenti après sa victoire à Wimbledon pour être opposé à Kramer. Il avait d’ailleurs signé un contrat en ce sens, et l’aurait sans doute respecté s’il l’avait emporté à Forest Hills, mais changea d’avis avant le tournoi. Kramer a d’ailleurs indiqué dans ses mémoires qu’il pensait qu’au fond de lui Schroeder désirait perdre la finale de Forest Hills pour cette raison. Toujours est il que Schroeder la perdit effectivement, Pancho Gonzalez, alors âgé de 21 ans, s’imposant pour la deuxième fois consécutive à l’occasion d’une finale mémorable qui constitue l’un des plus grands comeback de l’histoire du Tournoi (16-18 2-6 6-1 6-2 6-4).

Schroeder décidant de demeurer amateur, la seule option raisonnable était le recrutement de Gonzalez, et Bobby Riggs le fit signer un contrat pour ce qui devait être la plus longue tournée jamais disputée. Pour Gonzalez, le pari était d’autant plus risqué qu’en cas de défaite, il n’aurait plus l’opportunité de participer à la tournée puisque celle-ci opposait normalement le vainqueur de la tournée précédente à un nouveau challenger. Frank Parker et « Pancho » Segura étaient les deux autres acolytes de cette tournée qui s’étala d’octobre 1949 à mai 1950. Bien que déjà excellent, Gonzalez était encore un peu vert pour Jack Kramer qui s’imposa 96 matchs à 27. En 1950, plusieurs surprises eurent lieu à l’US Pro. En effet, Pancho Segura battit Jack Kramer en demi-finale (6-4 8-10 1-6 6-4 6-3) tandis que dans l’autre demie, Kovacs éliminait le tenant du titre Bobby Riggs (6-2 6-3 5-7 7-5). En finale, Kovacs dut abandonner, victime de crampes, alors que Segura menait 6-4 1-6 8-6 4-4. Ce fût le premier des trois titres consécutifs de « Pancho » Segura à l’US Pro. A Wembley, Pancho Gonzalez remporta son premier grand tournoi professionnel, victoire qui devait être suivie de deux autres titres consécutifs en 1951 et 1952. Aucune nouvelle recrue amateur ne se présenta pour défier Jack Kramer, mais Bobby Riggs monta une tournée devant opposer Segura à Kramer. En tant que « challenger », Segura était rémunéré $ 1000 par semaine auxquels s’ajoutaient 5% des recettes, tandis que Kramer empochait pour sa part 25%. Kramer s’imposa 64-28 mais la tournée fût un échec commercial et il n’y eut pas de tournée en 1952.

En 1951, « Pancho » Segura remporta son deuxième US Pro, aux dépends de Pancho Gonzalez en finale, résultat inverse de celui de la finale de Wembley. En 1952, Pancho Segura triompha une troisième fois à l’US Pro, toujours aux dépends de Gonzalez, mais en cinq sets cette fois, tandis qu’à Wembley, Gonzalez l’emportait également pour la troisième fois mais en présence de Jack Kramer, qu’il battit en finale en cinq sets (3-6 3-6 6-2 6-4 7-5). Première victoire significative de Gonzalez contre celui qui était toujours considéré comme le meilleur joueur du monde, tout en snobant l’US Pro et, jusque-là, également le Wembley Pro. Bobby Riggs tenta de recruter Frank Sedgman et Ken McGregor, le premier s’étant imposé à Wimbledon, à Forest Hills et surtout en finale de la Coupe Davis, tandis que le second s’imposait au championnat d’Australie. Riggs prétendit que Kramer avait pris sa retraite et tenta de monter la tournée avec les deux précités, Gonzalez, Segura et lui-même. Gonzalez voulut changer les termes du deal et Riggs laissa tomber l’affaire et son activité de promoteur.

Ceci décida Jack Kramer, qui n’avait nullement l’intention de prendre sa retraite de joueur, à se lancer dans une nouvelle activité de promoteur, ce qu’il fit avec un succès considérable jusque bien après l’avènement de l’ère Open, dans lequel il devait d’ailleurs jouer un rôle décisif. Kramer devint ainsi le « patron » du circuit pro jusqu’en 1968. Juste après la finale de la Coupe Davis, il annonça avoir recruté Sedgman moyennant une garantie de 75 000 $. McGregor passa également professionnel, avec pour première perspective de servir d’opposant à Segura dans la tournée de 1953, dont les matchs principaux étaient ceux qui devaient opposer Kramer à Sedgman. Ces recrutements déplurent aux Australiens et Kramer commença ainsi à avoir une sale réputation dans les instances officielles. La tournée de 1953 tourna à l’avantage de Kramer qui s’imposa 54 à 41 contre Sedgman, un score serré sans doute dû aux problèmes d’arthrite au dos qui commençaient à pénaliser Kramer, lequel était au moins aussi intéressé par la promotion que par le fait de jouer. Compte tenu de sa garantie et des résultats, Sedgman récupéra 102 000 $ de la tournée, la somme la plus élevée jamais atteinte par un joueur pro dans une « tournée ». De son côté, Segura prit le meilleur sur McGregor.

Cette année-là, Frank Sedgman s’imposa à Wembley en trois sets contre Pancho Gonzalez, ainsi qu’en finale du French Pro, le premier depuis la guerre, au cours d’une finale en deux sets gagnants. Mais Pancho Gonzalez, pour la première fois,  triompha à l’US Pro, battant Don Budge en finale en quatre set : le premier titre d’une série sans équivalent de huit couronnes…

Quatrième partie : l’Empereur Pancho.

About 

Né l'année ou Rod Laver réalise son premier grand chelem, suit le circuit depuis 1974, abuse parfois de statistiques, affiche rarement ses préférences personnelles, aime les fossiles et a parfois la dent un peu dure...

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322 Responses to Le tennis professionnel avant l’ère Open (3/5)

  1. Ulysse 9 septembre 2009 at 12:44

    Toujours aussi intéressant et magnifique travail, bravo.

    Je suis frappé par cette époque ou une petite poignée de tops joueurs jouaient entre eux. Ces fameuses tournées où deux joueurs s’affrontent à répétition une centaine de fois, ou bien les majeurs pros avec de petits tableaux où les mêmes se retrouvent de toute façon à la fin c’est très fermé comme fonctionnement.

    La dénomination « Ere Open » n’est pas volée. Budge, Riggs, Kramer et Segura sont dans un bateau… On est loin des 2000 joueurs pros actuels, dont 400 qui vivent vraiment exclusivement de la compétition.

  2. franckie 9 septembre 2009 at 12:49

    c’est officiel!rafa retrouve sa place chérie.

    • Ulysse 9 septembre 2009 at 13:27

      Il était temps. La parenthèse Murray avait trop duré et la place de Rafa derrière l’Ecossais ne convenait pas à son statut de grand champion. Pour mon goût il faudrait aussi que Djoko et Del Potro repassent devant.

      • Jérôme 9 septembre 2009 at 13:54

        Apparemment, c’estl’unanimité, Murray l’ »usurpateur » prétentieux est en train d’en prendre sérieusement pour son grade. J’en viendrais presque à penser qu’il ne mérite pas tant d’opprobre.

  3. Antoine 9 septembre 2009 at 13:14

    Trsè bon choix de la photo de ta part Guillaume: Riggs et Kramer..

  4. Franck-V 9 septembre 2009 at 13:46

    Encore un opus rempli de plein d’info que je n’aurais certainement pas été chercher ailleurs. Encore impressionné par la longévité de old Bill, ça rehausse seulement ses exploits passés, et par la carrière avortée de Don Budge pour cause de guerre.

    Néanmoins, « les victoires inattendues de professeurs de tennis peu connus tels que John Faunce, qui l’emporta contre Budge au deuxième tour, Keith Gledhill qui battit Tilden au troisième, et Dick Skeen qui parvint à se hisser en finale après avoir battu le champion de 1936 Joe Whalen, puis Faunce. » remet un peu les choses à leur place, aussi, , tout en tenant compte de la tourmente des temps.

    Je nage en plein brouillard, j’avoue, sauf quelques noms qui me servent de repères, et enfin ce bon vieux Bobby resté célèbre pour sa « bataille des sexes » avec BJK.

    • Jérôme 9 septembre 2009 at 13:56

      Vu le tromblon qu’a toujours été BJK, je me demande comment Bobby a accepté de livrer avec elle une bataille des sexes. Elle connaît néanmoins ce bonheur rare qu’elle est relativement moins moche aujourd’hui qu’elle n’était jeune.

      Oups ! Je sors.

  5. Jérôme 9 septembre 2009 at 13:57

    J’oubliais l’essentiel : la série que continue Antoine est aussi remarquable qu’instructive. Ca donne envie de s’acheter le bouquin de Collins.

  6. Baptiste 9 septembre 2009 at 15:30

    Tres bon article d’Antoine et je me felicite de laisser SV pour ce site bien plus riche en terme de qualité. C’est drole on oublie souvent que Kramer a aussi ete un tres tres grand champion et pas simplement a) un riche promoteur, b) un personnage essentiel dans l’etablissement du tennis open et c) l’auteur de my 40 years of tennis, ouvrage cité par tous les fans lorsqu’il s’agi de parler de la periode pres 68

    • Duong 9 septembre 2009 at 15:38

      ça c’est très vrai ! c’est assez marrant qu’on l’oublie souvent parmi les plus grands joueurs apparemment parce qu’il a trop bien réussi ensuite.

  7. Jean 9 septembre 2009 at 17:32

    L’aventure continue…

    L’anecdote de Riggs qui s’enrichie en pariant sur lui-même est énorme. Sur les tournées, alors que le tennis US est dans une déconfiture peut-être due au format peu télévisuel de ce sport ainsi qu’à la succession de matchs chiants pour arriver au dernier week-end, j’imagine sans peine le succès qu’auraient eut des confrontations itinérantes McEnroe/Connors, avec par exemple Arias et Cash comme challengers, ou encore Federer versus Nadal.

  8. Guillaume 9 septembre 2009 at 17:49

    Un stade de 11 000 places dans l’enceinte de Fort Knox… Et après les émirs de Dubaï se croient originaux en installant un court au sommet d’un building… Fort Knox, ça c’est la classe !

    Pour avoir déjà eu occasion de lire toute la série, je confirme que les dernières parties, celles que Collins a vécu, sont captivantes parce que riches en petites anecdotes (le coup des paris de Riggs… Nikolay n’a rien inventé)

    Si question rentabilité, passer professionnel était la meilleure solution pour les joueurs, on se rend compte qu’ils se sont du même coup fermés en partie les porte de la postérité. Kozeluh, le crack d’avant-guerre, jamais titré en GC chez les amateurs ? Inconnu au bataillon. Gonzalez, qui pourrait être le rival de Laver quant à l’empreinte laissée dans son sport ? A peine plus (re)connu.

    A l’opposé, des joueurs plus météoriques (Sedgman, auteur du Grand Chelem en double chez les amateurs) ou Emerson et ses 12 GC, ont bien plus accédé à la reconnaissance.

    Avec le recul de l’histoire, on peut penser que, entre la popularité des amateurs et l’argent des professionnels (dans les grandes lignes), ce sont les premiers que la postérité a fait triompher. Victoire morale ? Il y a peut-être un peu de ça… Pour reprendre l’aphorisme de Christian Prud’homme, « Ce ne sont pas les champions qui font le Tour, mais bien le Tour qui fait les champions ».

  9. Antoine 9 septembre 2009 at 18:28

    Il est bien évident, comme le dit Guillaume, que le passage au professionalisme avait pour inconvénient de leur fermer la porte des Gc et de la Coupe davis et donc de tout ce qui comptait et compte encore..

    Kramer: Trois grand chelem; Gonzalez: deux GC; c’est peu pour des types de ce calibre qui en aurait certainement remporté plus que ne l’a fait Emerson dans les années 60..

    Pour répondre à la remarque de Jérome sur Bobby Riggs, c’est lui qui en réalité a eu l’idée de la bataille de sexes contre Billie Jean King mais je raconterai celà une prochaine fois les dessous de ce match dérilant qui se trouve être celui qui détient encore aujourd’hui le record du nombre de spectateurs (plus de 30 000 !)…

  10. karim 9 septembre 2009 at 19:48

    Travail impressionnant d’Antoine, et on s’étonne ensuite que certains nous fuient, intimidés :-)

    Moi le concept de cent matches ou plus disputés entre deux joueurs uniquement me semble d’un ennui plus que mortel. Il se dégage de toute cette période une sorte de tristesse ressentie par moi-seul je précise. J’ai comme l’impression de lire « clandos » au lieu de « pros ». Je les imagine ramassant leurs sacs et s’enfuyant par dessus les murs bordant les courts au retentissement des sirènes de la police envoyée par l’ancêtre de l’ATP, avec le public et les parieurs giclant de toute part pour échapper à l’incarcération. C’est vraiment l’impression que j’en ai!

    • Guillaume 9 septembre 2009 at 20:15

      Il y a clairement une impression de vase clos qui se dégage, effectivement.

      D’ailleurs, si j’étais l’un des joueurs (grande présomption, je sais), je crois que je m’embêterais prodigieusement à jouer le même adversaire tous les soirs, et ce pendant six mois !

    • Ulysse 11 septembre 2009 at 11:29

      Guillaume,
      Pour l’avoir fait (jouer le même adversaire tous les soirs pendant des mois – mais bien sur pas au même niveau), en fait je peux te dire que ce n’est pas chiant si c’est à peu près équilibré. Ca devient une espèce de long match de méta-tennis où l’on peut peaufiner ses choix tactiques. Je n’ai jamais retrouvé la même intensité « intellectuelle » : comment vais-le perturber et le dérégler ce soir ? L’adaptation à l’adversaire génère une escalade dans le raffinement tactique qui peut être passionnante si tu vois ce que je veux dire.

  11. Antoine 9 septembre 2009 at 20:34

    Vos impressions (Karim & Guillaume) ne sont pas fausses, à peine exagérées sans doute..

    Le monde des tournées était effectivement un petit monde en vase clos..On les appelaient d’ailleurs les « gypsies » ou on désignait la petite troupe de Kramer sous le sobriquet de « Kramer’s Circus »..Une ville tous les soirs, on déballe le matériel, on joue un match, on démonte et on repart. Ce n’était cependant pas illégal, mais c’étaient des parias vis à vis des instances officielles..Pour les joueurs, ce devait être assez exténuant et certains ont cité cette raison pour refuser de passer pro..

    Ennui, je ne sais pas…C’étaient les meilleurs joueurs du monde..On n’imagine pas aujourd’hui Nadal et Federer se retirer du circuit pro pour disputer entre eux un match exhibition tous les soirs durant trois ou quatre mois…

    Enfin, c’était comme celà et j’ai essayé de rendre un peu de l’atmosphère de l’époque telle que j’ai pu l’appréhender..

  12. Kristian 10 septembre 2009 at 13:25

    Tres interessant. Moi c’est la quantite de matchs jouee qui me parait stupefiante. Une tournee representait donc un centaine de machs en 6 mois. Plus les tournois pros qui suivaient. Si bien que les meilleurs devaient tourner a 130-150 matchs par an… et sans tie break..

    Quand on voit Nadal avec ses genous en compote au bout de 40 matchs, on se dit que les tournees pros ou il n’etait pas imaginable qu’un joueur soit forfait ou blesse puisque c’etait une ville/un soir devait pousser les joueurs a se faire du mal.. d’ume maniere ou d’une autre.

  13. karim 10 septembre 2009 at 19:54

    Vu qu’on déménage je remets mon com sur cet article alors:

    quote

    En fait Antoine et Jean vous avez raison tous les deux et vos explications ne sont pas incompatibles, au contraire. La faiblesse mentale de Gasquet et son peu d’appétit pour l’effort et le sang sont les principaux fossoyeurs de son jeu qui requerrait un maximum de sérieux, de préparation et de confiance. Faisons le tour des joueurs « classiques » brillants avec un revers à une main, et qui occupent encore le devant de la scène:
    - Fed l’exception
    - Wawrinka faible mentalement mais quel bras
    - Haas au jeu super complet et magnifique mais faible mentalement
    - Kohlschreiber qui ne passe pas le cap
    - Gasquet dont on a déjà trop parlé.
    Il y en a peut-être quelques autres. Mais force est de constater que seul Fed arrive à briller aujourd’hui en combinant jeu inspiré et brillant avec revers à une main, régularité, mental, labeur. Les autres pêchent tous quelque part. Nalbandian est typiquement un gars qui aurait mérité son revers à une main.

    Les teignes, les bagarreurs sont des épiciers à deux mains: Nadal, Murray, Hewitt pour ne citer que les plus belliqueux. Je crois que le style de jeu retenu et la personnalité s’alimentent et se créent l’un de l’autre. Fed est comme c’est dit justement l’arbre qui cache la forêt.

    Gasquet avec le même mental mais le jeu de Gilles Simon ou PHM aurait de meilleurs résultats sur la durée. Comment expliquer que ce joueur décline inexorablement depuis trois ans?

    unquote

    • Guillaume 10 septembre 2009 at 20:03

      T’as aussi un Nicolas Almagro qui ne dépare pas dans ton premier balayage.

    • Elmar 10 septembre 2009 at 21:06

      Tu oublies la brute chilienne!

      • karim 10 septembre 2009 at 22:55

        Gonzales n’est pas un joueur doué en revers et avec un jeu « facile ».

  14. Antoine 10 septembre 2009 at 20:14

    Tiens, c’est marrant, il y a subitement plus de com sur mon article !…

    Karim, je ne suis pas convaincu par cette explication à deux tiroirs concernant Gasquet. Son pb n’est pas son revers à une main, c’est son mental..

    Comme il le dit lui même, Il est bien content d’avoir son revers à une main; c’est son meilleur coup !

    • Antoine 10 septembre 2009 at 20:18

      Pour être un peu plus précis: il n’y a aucun rapport et aucune incompatibilité entre le fait d’avoir un revers à une main et une certaine faiblesse mentale..

    • karim 10 septembre 2009 at 23:02

      Je ne dis pas qu’un revers à deux mains implique un mental faible. Je dis qu’un jeu cristalin pour ces quelques joueurs « de bras » avec un revers à une main requiert des qualités mentales exceptionnelles pour être exploité dans son entièreté. Et les joueurs que je cite ne me font pas mentir. C’est comme avoir 44.5mkg de couple sur les seules roues avant. Sur 99% des tractions c’est la cata, mais sur la focus RS c’est carrément le nirvana. Et Fed est au tennis de ce type ce que la focus RS est aux tractions surpuissantes: quasi le seul compromis gagnant (la mégane R26R m’excuse, elle rend 80cv à la Ford). Tout le monde est passé à la traction intégrale du revers à deux mains.

      Je ne sais pas quelle autre image employer pour mieux faire passer l’idée. tant pis.

      • Antoine 10 septembre 2009 at 23:05

        Sûr, le revers à une main, ce n’est pas pour n’importe qui, seulement les bons..

  15. Franck-V 10 septembre 2009 at 20:32

     » Nalbandian est typiquement un gars qui aurait mérité son revers à une main. »

    J’adore, on essaye de récupérer une brebis égarée pour la ramener vers le droit chemin :-)

    C’est un fait que le revers à deux mains est indigne de son talent, honte sur lui de s’être compromis avec les bûcherons de service , hihi.

    PS: le pire est que je suis.. presque sérieux…

    • Jérôme 10 septembre 2009 at 22:11

      P … ! Je suis branché sur le match Del Popo/Cilic, et au bout d’un quart d’heure, je me dis vraiment que le jour où Federer tirera sa révérence, on risque tous de sacrément pleurer sur le paradis du tennis perdu.

      Dit autrement, quand un CRS affronte un gendarme mobile, c’est d’un monotone lassant. Bucheron contre bucheron, c’est aussi soporifique que crocodile contre crocodile. Et s’agissant du duel entre 2 représentants des forces de maintien de l’ordre, comme souvent, c’est le public qui trinque.

      • Jérôme 10 septembre 2009 at 22:16

        Et donc, pour en revenir à vos derniers échanges, je repense à ma toute récente marotte : quid d’un comité pour l’interdiction du revers à 2 mains ? ;-)

      • Guillaume 10 septembre 2009 at 22:25

        Gendarme mobile 1 – 0 CRS

        • Jérôme 10 septembre 2009 at 22:45

          Et le CRS semble sur le point de se prendre un 2ème coup de bâton tonfa d’affilée sur le crâne.

          Etonnant. Il faut dire que Cilic varie un peu plus et est notamment capable d’honnêtes revers slicés.

  16. MarieJo 10 septembre 2009 at 22:48

    ben marin cilic mène la vie dure à del po qui a un % abysmal de points gagnés en 2è…
    un set un break, si on peu même plus faire confiance aux outsiders pour faire des pronos qui se tiennent ou vas-t-on ?
    allez balle de break pour poulain… ! vamos !

    • Jérôme 10 septembre 2009 at 22:49

      Il peut remercier Cilic. Car c’est le croate qui fait le jeu, qui varie un peu plus ou commet la faute.

    • MarieJo 10 septembre 2009 at 22:59

      on dirait que del po a commencé en mode diesel et qu’il vient d’allumer son gti ! il sert pour le set ! vamos !

    • MarieJo 10 septembre 2009 at 23:05

      c’était chaud et delpo égalise en sauvant une balle de break quand même.

  17. MarieJo 10 septembre 2009 at 22:58

    evidement la prog de canal est fausse et en plus ils te passent le match en différé… quels nazes !

  18. Jérôme 10 septembre 2009 at 23:01

    Sacré coup de mou de Cilic, concommittante à une hausse de niveau de jeu de l’argentin.

  19. karim 10 septembre 2009 at 23:04

    JMDP a perdu son petit set d’excuse, il va passer en mode rouleau compresseur.

  20. Antoine 10 septembre 2009 at 23:10

    Ce qui est amusant, c’est qu’ils ont le même âge à qq jours près et qu’il y en a un qui a fait parlé de lui plus que l’autre..Cillic a eu des balles de matchs contre Haas à Wimby dans ce qui est le plus beau match que j’ai vu là bas cette année..

    Il a l’air encore un peu tendre contre Del Porto qui a plus d’expérience mais question talent il n’y a pas photo..Del Potro ne sait bien faire qu’une seule chose, c’est jouer d’un poignet très solide pour frapper en coup droit croisé ou décroisé au dernier moment en gagnant un temps de surprise. Pour le reste, c’est un bourrin…

    • Jérôme 10 septembre 2009 at 23:14

      oui, mais un bourrin relativement régulier et méthodique, donc efficace.

      • Antoine 10 septembre 2009 at 23:19

        Sûr, très efficace même pour obtenir un niveau correct, une sorte de Monfils avec un peu plus de plomb dans le crâne…

        • Jérôme 10 septembre 2009 at 23:22

          Heureusement que Cilic tente relativement souvent des coups qui sortent de l’axe central, parce que c’est d’un soporifique … :-(

          Le Nadal-Gonzo est prévu pour quelle heure ?

          • Antoine 10 septembre 2009 at 23:35

            Juste après..Mais pour Cillic, c’est rapé me semble t il..Je crois surtout que je vais aller me coucher..

  21. Jean 10 septembre 2009 at 23:59

    C’est sûr que si l’on imagine l’avenir du tennis comme un match entre Del Potro et Cilic, autant commander tout de suite des cordes à la Redoute.

    Antoine, je pense que DP a plus qu’un peu de plomb dans la tête comme avantage par rapport à Monfils, il a quand même un plus gros volume de jeu, peut frapper fort sans y laisser la quasi-totalité de son énergie au passage. Ça fait deux fois que DP démarre lentement, les pieds collés au décoturf comme l’étaient parfois ceux de Boris Becker. Cilic semblait beaucoup plus vif au début, puis s’est écroulé. Entre les deux matchs d’hier et celui-ci, on voit bien qu’en ce moment, « rien ne sert de courir, petit lapin, il y a trois sets à gagner ».

    Ces deux là m’ont foutu mal au crâne, résultat, j’ai la flemme d’expliquer mon propos précédent. Disons que je pense que Karim l’a bien résumé, je pense seulement car je n’ai jamais rien compris à ses allégories avec des bagnoles.

    • karim 11 septembre 2009 at 01:07

      Je vais te réexpliquer quand tu auras plus de jus dans la tête demain, là t’as l’air fatigué et ta jauge crânienne indique un niveau d’eau de coco à la Monfils!! on en reparle demain!!

      pom pom pooooooooom bonne nuit les petiiiiiiiiiits.

  22. MarieJo 11 septembre 2009 at 01:38

    ben le voulou mon match de poètes…
    la prose de pablo neruda contre les vers d’antonio machado…
    mama mia ! quelle débauche de gonzo quand même !
    gonzo arrose un peu trop quand même alors qu’avec son premier coup il pourrait presque monter tellement nadal est loin côté coup droit.

  23. Bastien 11 septembre 2009 at 01:55

    MariJo, c’est moi ou Rafa a dit « come on » sur sa permière balle de set sauvée ?!

  24. Bastien 11 septembre 2009 at 01:59

    Gonzo est passé tout prêt de s’éborgner, là !!!

  25. Bastien 11 septembre 2009 at 02:02

    C’est un concours de fautes directes ce tie-break…

  26. Bastien 11 septembre 2009 at 02:07

    Ca prendra 3 ou 5 sets, mais je pense que Gonzo vient de perdre le match…

    Je vais aller causer de tout ça à mon oreiller, je te laisse veiller sur le dos de Rafa, chère MJ.

  27. Jean 11 septembre 2009 at 02:08

    Mais, monter où ? Au filet ? Mais t’es folle, MarieJo, on est au vingt-et-unième siècle, maintenant. Demande à Bastien, il t’expliquera, il faut donner un rouleau de scotch à un kangourou…

    Bon, set Nadal, l’autre est quand même en surrégime permanent et doit jouer les lignes, tandis qu’Esteban est encore peinard.

    Complètement serein, je vais me coucher en ne relevant même pas les allusions du garagiste abidjanais, de toute façon, il n’y a presque plus de noix de coco ici, les hirondelles ont presque toutes disparu(es ?).

    • Bastien 11 septembre 2009 at 02:21

      C’est marrant, ya un mec qui vient de crier « volley ! » comme pour faire écho à ta demande.

    • Ulysse 11 septembre 2009 at 11:46

      Les hirondelles d’Afrique ?

  28. MarieJo 11 septembre 2009 at 02:27

    oh comme c’est mignon d’être restés dans le coin rien que pour voir rafalou engranger les fautes gonzoesques du chilien… ya pas d’autre mot, gonzo ne sait pas temporiser, même dans ses rêves il doit cogner comme un fou furieux…
    nadal un poil moins bien à cause des abdos, mais gonzo est pas encore capable de renverser la vapeur… mais quand je le vois rater des fois de qques centimètres… si ça rentre il aurait déjà collé ce set à rafa…
    damned, il pleut :(

  29. Jérôme 11 septembre 2009 at 06:24

    Je finis par me demander si, malgré les abdos douloureux de Nadal, il n’est pas globalement en pleine possession de ses moyens physiques. Quand on voit comment il frappe, ce qu’il a mis à Monfils et comment il semble avoir obligé Gonzalez à jouer en surrégime, je me dis que globalement ça va tenir.

    Son niveau de jeu est bien supérieur à ce qu’on a pu lui voir pratiquer à Montréal et Cincinnati. Idem niveau densité physique.

    Del Popo a du souci à se faire pour la demi-finale, car contrairement à Cilic, Nadal ne va pas tout balancer dans le filet ou dehors si l’argentin se contente de frapper dans l’axe central.

  30. benja 11 septembre 2009 at 07:11

    mouais, enfin comme chaque année, Nadal est défavorisé par la programmation, le voila obligé de jouer 4 jours consécutifs s’il veut aller en finale….dommage.

    allez pour ce soir: Clijsters en 2 sets et Wickmayer en 3…..

  31. Kristian 11 septembre 2009 at 07:24

    Comme je le pensais depuis un moment Nadal est en train de jouer son meillleur US Open. Son niveau monte match apres match et il va arriver sur le dernier week end dans un etat de fraicheur inedit pour un mois de septembre. S’il doit un jour gagner l’US open, c’est cette annee.

    Maintenat les elements s’en melent, et avoir un match reporte en plein tie break n’est pas une bonne chose. De meme que l’enchainement des matchs sans repots s’il passe. Il doit s’en vouloir d’avoir rate cette balle de 2 sets zero qui aurait quand meme simplifiee beaucoup les choses.

  32. Elmar 11 septembre 2009 at 07:33

    A voir si cette interruption n’est pas un mal pour un bien pour l’Espagnol. Il a démarré pied au plancher avec une excellente longueur de balle. Mais il me semble que plus le match avançait, plus sa balle raccourcissait; oh pas grand chose, un demi mètre peut-être, mais c’était suffisant pour permette à Gonzo d’être plus à l’aise. Que ce serait-il passé si le match avait duré encore? Un demi-mètre en mois encore ?

    Pour Nadal, il est sans doute préférable de jouer 2 fois 2h pour conclure un match avec repos au milieu que 4h d’affilée. Il va repartir comme en 40 et gagner le tie-break. A 2-0, ce sera qu’une formalité.

  33. Antoine 11 septembre 2009 at 09:10

    Je me réveille et regarde les résultats. Damned ! pas de résultat du match de Nadal !

    Je lis qu’il a sauvé deux balles de set puis gagné le premier au tie break et que le scénario inverse pourrait bien se produire puisqu’il a obtenu en vain deux balles de set et que cela reprendra au tie break !

    Je lis aussi que Gonzo a changé de tactique et abandonné ses slices de revers au profit d’une frappe à plat..cela a du congner grâve !

    Si Rafa gagne le tie break et lui règle son compte en une heure, c’est une bonne opération pour lui; dans le cas contraire, s’il joue encore trois heures, cela fera évidemment les affaires de Del Potro…

    • Duong 11 septembre 2009 at 11:04

      en fait, Gonzo a commencé en frappant tous ses revers à plat, mais après l’interruption, il a changé et plus souvent slicé que frappé à plat.

      Manifestement il avait eu des consignes.

      Mais ça n’était pas forcément mieux, car il avait eu une belle réussite à plat, et quand il a slicé, il ne l’a pas fait à son meilleur, jouant un peu haut et avec des fautes.

      Outre ce revers à plat plutôt que slicé, la grosse nouveauté par rapport aux anciens matches Nadal-Gonzo, c’est que Gonzo ne peut pas attaquer le 2e service de Nadal.

      Là ça le limite énormément, c’est clair (d’ailleurs Gonzo a loupé sa première balle de set en tentant un de ses premiers retours de coup droit frappés sur 2e balle : il a mis dans le bas du filet, mais cette 2e balle-là était attaquable et il aurait pu gagner le set).

      Et puis il y a le vent, qui n’est pas favorable à Gonzo.

      Ceci dit, celui-ci s’en tire très bien, car Nadal est bien plus sûr dans son jeu : Gonzo fait montre encore une fois d’une grande force mentale, même s’il a fait beaucoup trop d’erreurs au tie-break, qu’il aurait pu gagner sans ça car Nadal y a fait aussi des erreurs.

      Nadal a clairement retrouvé son meilleur niveau, même s’il n’en était pas si loin à Cincinnati, contrairement à ce que j’ai lu.

      Tsonga lui aurait posé plus de problèmes tactiques que Gonzo (notamment en montant au filet sur balles un peu hautes), mais Gonzo est plus fort mentalement : compte tenu des conditions, vent, froid, interruptions, Nadal solide, il se serait déjà planté s’il n’avait pas été très fort mentalement.

      On ne sent pas Gonzo à même de battre tactiquement Nadal sur ce match, Nadal étant aussi solide.

      Ceci dit, il était pas loin de gagner le premier set et il pourrait aussi être devant dans le tie-break de ce 2e car Nadal a fait quelques fautes dans les tie-breaks et Gonzo est solide mentalement.

      Tout peut encore arriver, car Gonzo est très imprévisible, et Nadal de plus en plus fort mais encore friable physiquement (il souffrait manifestement quand il s’est fait soigner les abdos en fin de premier set), techniquement, tactiquement car c’est quand même sa moins bonne surface.

      Ceci dit, je suis surpris de Toni Nadal disant que le premier set de Nadal a été « très mauvais », car moi au contraire je l’ai trouvé très très bien, ne perdant d’ailleurs que très peu de points sur son service sauf en fin de set.

      En tout cas, les deux joueurs sont admirables de jouer aussi bien dans ces conditions (météo + probs physiques pour Nadal, jeu à haut risque sous forte pression pour Gonzo).

    • Duong 11 septembre 2009 at 11:07

      En tout cas, Nadal est encore en progrès par rapport au match de Monfils, Monfils peut faire sa pleureuse mais Gonzo est infiniment plus solide.

    • Duong 11 septembre 2009 at 11:10

      Et c’est incroyable comment Gonzo a amélioré son revers à plat, quand on pense à il y a quelques années.

      Là il peut même déborder Nadal dans la diagonale, ce que finalement peu de joueurs au revers à une main peuvent faire.

      Cependant, il fait trop de fautes, notamment en coup droit, et il ne monte pas assez (alors qu’il peut le faire)

      … et Nadal est à son meilleur niveau en défense.

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