Le tennis professionnel avant l’ère Open (3/5)

By  | 9 septembre 2009 | Filed under: Histoire

En 1968, les tournois du Grand chelem « ouvrirent » leurs portes aux joueurs professionnels et le tennis entra alors dans l’ère que l’on continue à appeler « Open » pour cette raison. Les joueurs qui étaient passés professionnels furent alors à nouveau admis dans les principaux tournois dont ils s’étaient eux-mêmes exclus en cédant aux sirènes des promoteurs du tennis dit « pro », parfois longtemps auparavant. Le tennis professionnel n’est pas, en effet, né dans les années 1960 mais dans les années 1920… Les informations contenues dans l’ouvrage essentiel de Bud Collins History of Tennis : An Authoritative Encyclopedia and Record Book permettent de reconstituer cette histoire tumultueuse. Tel est l’objet de l’article qui suit et  dont voici la troisième partie.

Partie III : Après la guerre, l’âge d’or

Durant la guerre…

Durant la Seconde guerre mondiale, il n’y eut de tournées que pendant deux ans, en 1941 et en 1942 et, des trois grands tournois pros, seul l’US Pro fut disputé, sauf en 1944. En 1941, l’une de ces tournées opposa Budge à Tilden, qui avait alors 48 ans, et au cours de laquelle Budge s’imposa par 51 victoires à 7, tandis qu’une autre opposait Alice Marble à Mary Hardwick et où Marble s’imposa par 17 victoires à 3. Alice Marble demeure à ce jour la joueuse de tennis ayant connu la saison la plus brillante qui soit, en 1940,  puisqu’alors amateur, elle ne perdit pas un seul match au cours de la saison tout en remportant 83 victoires, un record que Martina Navratilova devait frôler en 1983 puisqu’elle ne perdit qu’un match cette saison-là. En 1942, Don Budge remporta une deuxième tournée au cours d’un « round robin » contre Bobby Riggs, Frank Kovacs et Fred Perry (54-18). Durant la guerre, Budge s’imposa pour la première fois à l’US Pro en 1940, battant Perry en finale en quatre sets. Perry remporta l’US Pro l’année suivante, un tournoi disputé sur terre battue et marqué par les victoires inattendues de professeurs de tennis peu connus tels que John Faunce, qui l’emporta contre Budge au deuxième tour, Keith Gledhill qui battit Tilden au troisième, et Dick Skeen qui parvint à se hisser en finale après avoir battu le champion de 1936 Joe Whalen, puis Faunce.

Après Pearl Harbour, les Etats-Unis entrèrent à leur tour en guerre et les tournois amateurs et professionnels périclitèrent tandis que la plupart des joueurs étaient appelés sous les drapeaux. Néanmoins une tournée pro fut organisée en 1942 par le promoteur Lex Thomson avec deux nouveaux joueurs : Franck Kovacs et surtout Bobby Riggs. Ce dernier fut le meilleur joueur amateur en 1939, après que Budge soit passé professionnel. Il remporta alors Wimbledon, Forest Hills et atteint la finale à Roland-Garros. Riggs et Kovacs étaient alors n°1 et n°2 au classement de la Fédération américaine. Ils passèrent pros alors que celle-ci s’apprêtait à les suspendre pour avoir accepté des « remboursements de frais » de la part des organisateurs de tournois amateurs jugés excessifs, une pratique hypocrite qui perdura jusqu’en 1968.

Le Californien Bobby Riggs n’était pas seulement un joueur exceptionnel qui demeure le seul à avoir remporté les trois titres de Wimbledon (simple, double et double mixte) au cours de son unique participation ; il était également d’un tempérament particulièrement joueur, pariant sur tout et n’importe quoi à longueur de journée. C’est ainsi qu’il s’enrichit alors qu’il était amateur. Bobby Riggs alla en effet trouver les bookmakers londoniens à son arrivée à Wimbledon et décida de parier sur sa propre victoire. Il cotait 3 contre 1 en simple (il était tête de série numéro 2 derrière Bunny Austin), obtint une cote de 6-1 en cas de victoire simultanée en double, et une cote de 12 contre 1 s’il gagnait également en double mixte. Il investit l’ensemble de ses économies, remporta les trois titres et gagna ainsi 108 000 $, qu’il laissa dans une banque en attendant de passer pro, ne désirant pas que l’USTA ait vent de cet exploit : il craignait, à juste titre, d’être expulsé des rangs amateurs. La guerre ayant éclaté, Riggs récupéra son gain seulement après celle-ci.

Le lancement de la tournée de 1942 eut lieu comme de coutume au Madison Square Garden, le 26 décembre 1941, devant « seulement » 8 000 spectateurs. Kovacs l’emporta ce soir-là en trois sets contre Budge tandis que Riggs battait Perry 6-3 4-6 5-4 30-15 abandon, ce dernier se blessant au coude, blessure qui mit fin à sa carrière peu après. Kovacs se blessa également durant cette tournée marquée par les difficultés du transport et celle-ci s’acheva rapidement au 71e stop, à Palm Springs, le 5 avril 1942. A la fin de celle-ci, Budge menait 15-10 contre Riggs, une rivalité qui devait reprendre après la guerre et conduire Riggs à supplanter Don Budge. Ce dernier menait 52-18 contre ses trois acolytes (Riggs, Perry, Kovacs). Tous furent rapidement appelés à servir mais parvinrent néanmoins à disputer l’US Pro, remporté pour la deuxième fois par Budge qui battit sèchement Riggs en finale 6-2 6-2 6-2.

En 1943, le seul évènement notable fut l’US Pro, organisé par l’armée américaine qui, en l’échange d’une admission gratuite de ses soldats, construisit à Fort Knox un stade amovible de 11 000 places et accorda une bourse de 2 000 $ aux joueurs. Devant un public plus nombreux qu’il ne l’avait jamais été à l’US Pro, Bruce Barnes, alors lieutenant dans la marine, battit en finale le professeur de tennis John Nogrady sur le score de 6-1 7-9 7-5 4-6 6-3. L’année suivante, il n’y eut ni tournoi, ni tournée. A 51 ans, Bill Tilden disputa des exhibitions à travers le pays au profit de la Croix-Rouge ou d’autres associations d’aides aux victimes de la guerre. Au profit d’une cause semblable, Donald Budge, alors dans l’Air Force, disputa un match contre un joueur des Coast Guard qui devait rapidement faire parler de lui une fois le conflit terminé : Jack Kramer. Budge l’emporta 7-5 7-5. En 1945, il fut possible d’organiser l’US Pro alors que le pays était encore en guerre. Le tournoi fut gagné par Welby Van Horn qui battit John Nogrady en finale du simple, tandis que la paire Bill Tilden – Vinnie Richards – qui totalisait 94 ans – remporta le double. Ils avaient gagné le championnat des Etats-Unis en tant qu’amateurs pour la première fois en 1918…

En définitive, il apparaît que Donald Budge a probablement été le meilleur joueur du monde entre 1938, année de son Grand chelem (en amateur), et la fin de la guerre. Jusqu’à lui, la tête d’affiche qui drainait les spectateurs et continua à le faire jusque pendant la guerre était l’inoxydable « Big » Bill Tilden. Le numéro deux qui devait le supplanter immédiatement après la guerre était Bobby Riggs…

L’ascendant précaire de Bobby Riggs, rapidement détruit par Jack Kramer …

Au sortir de la guerre, Bobby Riggs prit enfin l’ascendant sur Don Budge, remportant la première tournée durant l’hiver 1946 et le printemps 1947, où il s’impose de peu 23-21. Mais Riggs battit également Budge en finale de l’US Pro 6-3 6-1 6-1 en 1946, et récidiva l’année suivante, l’emportant cette fois difficilement 3-6 6-3 10-8 4-6 6-3. Il prit également à nouveau le meilleur sur Budge en tournée 24-22, ce qui montre que Budge, bien que légèrement dominé par Riggs, demeurait encore particulièrement compétitif.

Le fait majeur de l’immédiat après guerre intervint à la fin du championnat des Etats-Unis, en septembre 1947. En effet, l’année précédente, Jack Kramer gagna à Forest Hills pour la première fois et devint par là même numéro un mondial chez les amateurs, un sort qui lui avait été promis depuis longtemps, en particulier par son mentor Ellsworth Vines. Service massue, coup droit massue et revers également massue depuis qu’il l’avait perfectionné durant quelques mois en Amérique du Sud, Jack était considéré comme une terreur. Il avait écrasé Tom Browne en finale de Forest Hills 9-7 6-3 6-0 et, avec Schroeder, pulvérisé les Australiens en finale de Coupe Davis, récupérant ainsi la Coupe en décembre 1946. En 1947, Jack Kramer domina tant et si bien le circuit amateur qu’il était considéré comme le meilleur joueur du monde, pros inclus. Il fit l’impasse sur le championnat d’Australie et Roland-Garros mais s’aligna, en simple et en double, à Wimbledon et au championnat des Etats-Unis, remportant les quatre titres. A Wimbledon, il fût le premier champion à recevoir la Coupe en short mais frappa surtout les esprits en pulvérisant ses adversaires comme on ne l’avait jamais vu auparavant, ne leur laissant que 37 jeux en sept matchs (un record), écrasant Brown en 48 minutes en finale (6-1 6-3 6-2).

Peu avant Forest Hills, Kramer signa le 3 septembre un contrat pro avec le promoteur Jack Harris, s’engageant ainsi à disputer une tournée contre Bobby Riggs en 1948. Le deal devait être maintenu secret jusqu’à la finale du tournoi, le 14 septembre. Avec Harris dans les tribunes et sous la pression impérative de gagner faute de voir son contrat compromis, Kramer perdit les deux premiers sets avant de se ressaisir et de l’emporter 4-6 2-6 6-1 6-0 6-3.  Cette 41e victoire consécutive fût la dernière chez les amateurs. Il n’avait perdu qu’un seul match en 1947, contre Bill Talbert, gagné 8 des 9 tournois auxquels il participa et 48 des 49 matchs qu’il disputa cette année-là. Depuis son retour à la vie civile en 1946, Jack Kramer avait, en tout et pour tout, perdu trois matchs. Il était prêt pour le circuit pro et devait rapidement démontrer qu’il était bien le meilleur. 1947 est ainsi la dernière année ou le meilleur joueur du monde fût un amateur.

Le 26 décembre 1947, dans une ville paralysée par la plus forte tempête de neige jamais vue à New York, Jack Kramer fit ses débuts professionnels au Madison Square Garden devant  15 114 spectateurs. Bobby Riggs l’emporta ce soir là 6-2 10-8 4-6 6-4 mais Kramer s’habitua assez rapidement aux matchs nocturnes qui étaient le lot des pros durant les tournées, à la surface généralement très rapide des salles indoor, (souvent du parquet) et à ses adversaires : Bobby Riggs, mais également « Pancho » Segura et Dinny Pails. Afin de contrer les retours de Riggs, qui montait sur presque tous les points, il améliora sa seconde balle, délivrant un service particulièrement kické. Arrivés à San Francisco, Riggs et Kramer étaient à égalité de victoires (13-13), puis Kramer gagna 56 des 63 derniers matchs, terminant la tournée sur le score de 69-20 face à un Riggs de plus en plus démoralisé. Kramer fut ainsi le dernier amateur à déboulonner le « roi des pro » dès sa première tournée. Kramer empocha 89 000 $ pour la tournée (environ 800 000 $ d’aujourd’hui) et Riggs dut se contenter de 50 000 $. A l’US Pro, Kramer battit difficilement Welby Van Horn en quarts (3-6 16-14 4-6 8-6 6-4) puis, en demies, un Don Budge déjà âgé mais toujours capable de sortir un grand match (6-4 8-10 3-6 6-4 6-0). Ce match est considéré comme l’un des plus grands  jamais disputés. Le lendemain, Kramer battit Riggs en finale (14-12 6-2 3-6 6-3) devenant sans contestation possible le « boss » chez les pros, comme il l’avait été chez les amateurs.

L’hégémonie de « Jack la Terreur »…

A la fin de l’année suivante, en 1949, Bobby Riggs succéda à Jack Harris en tant que promoteur. Riggs avait remporté l’US Pro peu avant, battant Don Budge en finale (9-7 3-6 6-3 7-5) tandis que Jack Kramer s’était abstenu d’y participer, préférant attendre qu’émerge un nouveau champion amateur auquel il pourrait être opposé. Kramer gagna cependant le Wembley Pro en battant Riggs en finale en trois sets, tournoi qui fût le premier Wembley à être organisé depuis 1939. Ted Schroeder était le candidat amateur pressenti après sa victoire à Wimbledon pour être opposé à Kramer. Il avait d’ailleurs signé un contrat en ce sens, et l’aurait sans doute respecté s’il l’avait emporté à Forest Hills, mais changea d’avis avant le tournoi. Kramer a d’ailleurs indiqué dans ses mémoires qu’il pensait qu’au fond de lui Schroeder désirait perdre la finale de Forest Hills pour cette raison. Toujours est il que Schroeder la perdit effectivement, Pancho Gonzalez, alors âgé de 21 ans, s’imposant pour la deuxième fois consécutive à l’occasion d’une finale mémorable qui constitue l’un des plus grands comeback de l’histoire du Tournoi (16-18 2-6 6-1 6-2 6-4).

Schroeder décidant de demeurer amateur, la seule option raisonnable était le recrutement de Gonzalez, et Bobby Riggs le fit signer un contrat pour ce qui devait être la plus longue tournée jamais disputée. Pour Gonzalez, le pari était d’autant plus risqué qu’en cas de défaite, il n’aurait plus l’opportunité de participer à la tournée puisque celle-ci opposait normalement le vainqueur de la tournée précédente à un nouveau challenger. Frank Parker et « Pancho » Segura étaient les deux autres acolytes de cette tournée qui s’étala d’octobre 1949 à mai 1950. Bien que déjà excellent, Gonzalez était encore un peu vert pour Jack Kramer qui s’imposa 96 matchs à 27. En 1950, plusieurs surprises eurent lieu à l’US Pro. En effet, Pancho Segura battit Jack Kramer en demi-finale (6-4 8-10 1-6 6-4 6-3) tandis que dans l’autre demie, Kovacs éliminait le tenant du titre Bobby Riggs (6-2 6-3 5-7 7-5). En finale, Kovacs dut abandonner, victime de crampes, alors que Segura menait 6-4 1-6 8-6 4-4. Ce fût le premier des trois titres consécutifs de « Pancho » Segura à l’US Pro. A Wembley, Pancho Gonzalez remporta son premier grand tournoi professionnel, victoire qui devait être suivie de deux autres titres consécutifs en 1951 et 1952. Aucune nouvelle recrue amateur ne se présenta pour défier Jack Kramer, mais Bobby Riggs monta une tournée devant opposer Segura à Kramer. En tant que « challenger », Segura était rémunéré $ 1000 par semaine auxquels s’ajoutaient 5% des recettes, tandis que Kramer empochait pour sa part 25%. Kramer s’imposa 64-28 mais la tournée fût un échec commercial et il n’y eut pas de tournée en 1952.

En 1951, « Pancho » Segura remporta son deuxième US Pro, aux dépends de Pancho Gonzalez en finale, résultat inverse de celui de la finale de Wembley. En 1952, Pancho Segura triompha une troisième fois à l’US Pro, toujours aux dépends de Gonzalez, mais en cinq sets cette fois, tandis qu’à Wembley, Gonzalez l’emportait également pour la troisième fois mais en présence de Jack Kramer, qu’il battit en finale en cinq sets (3-6 3-6 6-2 6-4 7-5). Première victoire significative de Gonzalez contre celui qui était toujours considéré comme le meilleur joueur du monde, tout en snobant l’US Pro et, jusque-là, également le Wembley Pro. Bobby Riggs tenta de recruter Frank Sedgman et Ken McGregor, le premier s’étant imposé à Wimbledon, à Forest Hills et surtout en finale de la Coupe Davis, tandis que le second s’imposait au championnat d’Australie. Riggs prétendit que Kramer avait pris sa retraite et tenta de monter la tournée avec les deux précités, Gonzalez, Segura et lui-même. Gonzalez voulut changer les termes du deal et Riggs laissa tomber l’affaire et son activité de promoteur.

Ceci décida Jack Kramer, qui n’avait nullement l’intention de prendre sa retraite de joueur, à se lancer dans une nouvelle activité de promoteur, ce qu’il fit avec un succès considérable jusque bien après l’avènement de l’ère Open, dans lequel il devait d’ailleurs jouer un rôle décisif. Kramer devint ainsi le « patron » du circuit pro jusqu’en 1968. Juste après la finale de la Coupe Davis, il annonça avoir recruté Sedgman moyennant une garantie de 75 000 $. McGregor passa également professionnel, avec pour première perspective de servir d’opposant à Segura dans la tournée de 1953, dont les matchs principaux étaient ceux qui devaient opposer Kramer à Sedgman. Ces recrutements déplurent aux Australiens et Kramer commença ainsi à avoir une sale réputation dans les instances officielles. La tournée de 1953 tourna à l’avantage de Kramer qui s’imposa 54 à 41 contre Sedgman, un score serré sans doute dû aux problèmes d’arthrite au dos qui commençaient à pénaliser Kramer, lequel était au moins aussi intéressé par la promotion que par le fait de jouer. Compte tenu de sa garantie et des résultats, Sedgman récupéra 102 000 $ de la tournée, la somme la plus élevée jamais atteinte par un joueur pro dans une « tournée ». De son côté, Segura prit le meilleur sur McGregor.

Cette année-là, Frank Sedgman s’imposa à Wembley en trois sets contre Pancho Gonzalez, ainsi qu’en finale du French Pro, le premier depuis la guerre, au cours d’une finale en deux sets gagnants. Mais Pancho Gonzalez, pour la première fois,  triompha à l’US Pro, battant Don Budge en finale en quatre set : le premier titre d’une série sans équivalent de huit couronnes…

Quatrième partie : l’Empereur Pancho.

About 

Né l'année ou Rod Laver réalise son premier grand chelem, suit le circuit depuis 1974, abuse parfois de statistiques, affiche rarement ses préférences personnelles, aime les fossiles et a parfois la dent un peu dure...

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322 Responses to Le tennis professionnel avant l’ère Open (3/5)

  1. karim 11 septembre 2009 at 09:48

    Je ne l’ai pas encore vu à l’oeuvre mais je pense que Rafa est en pleine possession de ses moyens. Oubliez les deux tournois de réglage où de toute façon rappelons-le, il ne tombe que contre JMDP et Djoko très bons le jour J. Et là il est au-dessus de son niveau d’alors. Pour moi la claque infligée à Monfils est à mettre au crédit du tout meilleur Nadal. On oublie qu’il n’a jamais eu un jeu spectaculaire sur dur ou donné l’impression de dominer réellement, mais les résultats ont toujours émergé de cette impression fort différente de celle qu’il laisse sur TB: victoires en MS diverses sur dur, JO, Australian Open.

    On se laisse flouer par l’écran de fumée de com habilement distillé par lui et son entourage comme d’habitude, mais le gars est là et bien là, au niveau et à son niveau. Il était à son meilleur quand JMDP et lui font un échange de bons procédés entre Idian Wells et Miami. Et il sera à son niveau samedi. Il est dans la position qu’il affectionne, celle de l’outsider. Celui qui même après quatre titres à RG de suite te dit que Fed reste le favori du tournoi whatever!!

  2. Antoine 11 septembre 2009 at 10:05

    Il est là, il joue bien et il est frais, c’est sûr; il n’est donc pas surprenant qu’il parvienne à se qualifier pour les demies, ce qu’il fera sans doute ce soir.

    Maintenant, il est patent qu’il a un pb aux abdos qui l’empêche par moment de servir à 100% et qui peut s’aggraver sans crier gare n’importe quand..Et par ailleurs, il n’a pas joué un match de plus de trois heures jusqu’ici. Et je ne le vois pas plier Del Potro autrement que dans un match long et indécis. Du fait de son interruption, il n’a pas courru pendant deux mois et demi. Comment dans ces conditions aurait il le foncier suffisant pour aller au bout ?

  3. MarieJo 11 septembre 2009 at 11:13

    de ce que j’ai vu, il n’y a que sur les smatchs ou nadal fait un peu la grimace… et peut être qu’il a plus de mal a tenir les longs points, autrement il a l’air convaincant, et s’il a modifié sa 1ere balle, ça lui réussi pas mal, gonzo a relancé vraiment mal ces 2 sets.

    sur les balles de 2è set, qqu’un lui a jeté un sort : gonzo claques 2 aces, sur la 3è un papier volant interrompt le point alors que rafa avait pris le dessus à l’échange… la aussi il a grimacé pour d’autres raisons :(

    et je confirme que gonzo a peut être regardé le match d’amlmagro, parce qu’il a à peine slicé, c’étaient des revers à plat qui fusaient croisés ou long de ligne avec pas mal de casse quand même !

    si non, tonton toni a toujours été très circonspect quand aux chances de rafa car l’adeversaire est tjours très bon (sic), ou que rafa n’a pas 100% des moyens. je pense que le gaillard est capable de jouer avec des douleurs que le joueur moyen lui ne tolère pas, où se sent diminué et perd pied dans le jeu, nadal est de ceux qui serrent les dents, point barre. sans doute une des raisons qui font que au lieu de se reposer quand il a une gêne chronique il continue jusqu’au point de rupture, ce qui est vraiment pas la solution.
    j’espère qu’il va zapper la coupe davis dans une semaine.

    hier il s’est fait soigner, et d’après les comm’ lus ailleurs, le fait de jouer en night session avec des conditions plus fraiches, n’aide pas sa gène musculaire.
    par contre reprendre en milieu de tie break, c’est la garantie pour un hold up… comme cela lui était arrivé à wimb contre un certain soderling… sur une fin de tie break avec quasi balle de match !
    s’il termine et joue un dernier set ce sera tout bon, tout autre scénario risque d’avoir des conséquences lourdes.

    • Antoine 11 septembre 2009 at 11:23

      Gonzo n’a pas du être terriblement bon au retour parce Nadal n’a servi qu’à 165 km/H en moyenne en premières et 140 en seconde..Un bon 10-15 km/h inférieur à ses moyennes..Il n’y a pas qu’au smash qu’il semble être gêné..

  4. Duong 11 septembre 2009 at 11:25

    Sinon concernant Del Potro-Cilic, j’ai lu pas mal de commentaires laissant croire que Cilic avait « dominé le premier set de sa classe ».

    Je m’inscris en faux : le premier set était très serré, ensuite Del Potro a fait un très mauvais début de 2e set.

    Sur le fond, on peut dire ce qu’on veut sur Cilic, mais il a pratiqué un jeu à risque sur lequel il avait peu de marge de sécurité, et sur lequel iol faisait beaucoup de fautes, même au premier.

    Del Potro a mal commencé le match, étant un peu mou, mais ensuite il était nettement au-dessus, notamment mentalement : il a un vrai mental de combattant, très au-dessus de Cilic à ce niveau.

    En revanche, mauvais point pour Del Potro : il a mal servi sur ce match, ce qui est une vraie régression par rapport à ses tours précédents.

    Il est vrai que Cilic a aussi très bien retourné, ça se voyait sur la 2e balle, mais quand même en première Del Potro avait beaucoup baissé par rapport au début de tournoi où il multipliait les aces.

    Del Potro jouait pas mal au centre contre Cilic, mais contre d’autres joueurs il ne joue pas forcément comme ça : c’était en partie tactique.

    Aussi je voudrais dire un truc sur lequel je trouve toujours les gens injustes avec Del Potro : désolé mais pour moi, Del Potro a une bonne volée, meilleure que Tsonga par exemple à mon avis.

    Il est grand, il est moche, si ça ne vous plait pas très bien, mais ses volées il les place bien, il fait peu de fautes, et sait les faire décisives, alors que Tsonga est spécialisé dans la volée molle aisée à rattraper pour le passeur.

    Je trouve Del Potro toujours très sous-estimé, parce que son tennis ne plait pas, mais pour moi il est bien plus fort qu’on le dit.

    Et là il n’y a pas eu photo : mené 6-4 3-1, il a marqué 17 jeux quand Cilic en marquait 5.

    Certes les jeux étaient assez serrés, mais quand même … et surtout mentalement il était beaucoup plus fort.

    Je suis inquiet de son service et d’un physique que je trouve un peu plus mou qu’en début de tournoi, d’une tactique que je trouve aussi quand même moins au point qu’à Washington, mais si mentalement il est à bloc, même avec ces soucis, il a des grandes chances d’aller en finale.

  5. Jean 11 septembre 2009 at 11:28

    C’est vrai que ça va être tendu pour Nadal, et même temps, c’est lui qui avait demandé à commencer le mercredi. Il a intérêt à terminer vite, mais ce n’est pas lui qui dicte le rythme de ses matchs, comme sur les autres surfaces son lift érode petit à petit les coups et physiques adverses, pour le reste, il fait confiance à ses jambes. Gonzalez a eu six premiers jeux très difficiles hier, le rebond des balles adverses l’acculait complètement dans les bâches, avant de se repositionner sur la ligne et de frapper plus tôt, au prix de risques incroyables, alors que l’autre a une marge de sécurité de deux mètres.

    Avec la victoire de Del Potro sur Cilic (même âge), il est flagrant que les meilleurs sont bien au-dessus physiquement.

  6. Jean 11 septembre 2009 at 11:32

    Et une interview énorme, un champ de melon, de Doudou Roger dans le Temps : http://letemps.ch/Page/Uuid/fe5dd902-9e49-11de-b754-ba6c63427e14%7C0

    « Il est normal qu’avec le succès j’exerce un certain pouvoir de fascination. Je ne crois pas l’avoir perdu. »
    « Je suis sûr que tout le monde voudrait vivre dans mes chaussures. »
    « Cette image, je l’ai toujours voulue, et j’en suis très fier. J’aime entendre dans la bouche des gens que je suis leur joueur préféré, que je suis un champion sympa. C’était un vieil objectif, et je l’ai atteint. »

    Bon je dis ça mais avec son palmarès, c’est déjà pas mal que Roger continue à parler à des humains, et l’entretien montre surtout (vr le titre) qu’un champion de sa trempe n’est pas un être normal. De toute façon I love the melon.

    • Franck-V 11 septembre 2009 at 11:37

      Ah c’est de Roger, ça?

      J’aurais juré reconnaître le style Gilles Simon.. mais en effet, venant de Fed, c’est d’une prétention sans nom :-)

    • Duong 11 septembre 2009 at 11:46

      désolé de la précision, mais il me semble que c’est en fait un condensé de réponses qu’il a apportées à des questions en conf de presse pendant la quinzaine.

      Sur le fond, je ne vois pas le melon : ce qu’il dit est la vérité, c’est tout.

      Je suis toujours surpris par ces gens qui sont surpris par les propos tout simples de gens qui ont un vrai succès.

      Des phrases qui sont toutes simples et vraies pour le type qui se trouve, qu’il le veuille ou non, en position de succès,

      les gens « moyens » ça leur semble incroyable !

      Alors même que les mêmes gens moyens poussent bien plus loin la dithyrambe quand ils parlent du même !

      Là encore on voit le règne du « politquement correct » dans notre société : il faut être faussemnt modeste pour ne pas faire de jaloux, on n’a pas le droit de dire tout simplement la vérité quand on est dans cette position.

      Laissons les autres dire toutes les conneries les plus dithyrambiques, mais la vérité toute simple, la personne la plus concernée, qui connait le mieux le sujet, n’a pas le droit de la dire.

      Evidemment que les jeunes qui arrivent, Federer est leur idole comme Sampras était l’idole de Federer, évidemment que n’importe qui aimerait savourer le bonheur et le succès que Federer a eu la chance d’avoir, évidemment que Federer sait qu’il a des fans.

      Mais quand on est concerné et qu’on connait bien le sujet, on n’a pas le droit de dire la vérité.

      Cette com’ du « politiquement correct » est terriblement fausse :
      surtout ne pas dire la vérité simple, mais laisser les journalistes et les fans faire dans la dithyrambe la plus complexe, la plus débile … et la plus fausse.

      Les seuls qui n’ont pas le droit de parler, c’est ceux qui connaissent le sujet.

      En revanche, la vox populi peut dire n’importe quoi …

    • Duong 11 septembre 2009 at 11:49

      Qu’il le veuille ou non, qu’il ait le melon ou non, Federer est dans cette position :

      à mon niveau, j’ai déjà été dans la position d’avoir la chance (car je n’avais aucun mérite) d’avoir un succès que d’autres n’avaient pas la chance d’avoir.

      Hé bien, voilà tu regardes ça et tu dis comment c’est : personnellement je ne m’en sentais même pas fier car je voyais bien que je n’avais aucun mérite … mais tu es bien obligé de voir la vérité. Elle est là, c’est tout, et tu la dis tout simplement.

      • karim 11 septembre 2009 at 11:58

        Je ne suis pas sûr de comprendre tout là.

      • Duong 11 septembre 2009 at 12:22

        c’est pourtant simple :

        quand tu gagnes, et que tu vois que les autres sont moins bons que toi, tu le vois, c’est tout.

        Voilà tu te dis « j’ai du pot », t’es surpris que les autres ne sachent pas faire ce que tu sais faire,

        mais voilà : c’est comme ça, tu le vois … et si tu ne dis pas ce que tu vois, c’est que tu es un menteur, un manipulateur.

        Ca c’ets la situation telle que tu la vois en réalité quand tu as la chance d’être dans cette situation.

        Maintenant dans le monde de la com’ générale, les gens voient ça autrement : t’as le melon.

    • Jean 11 septembre 2009 at 12:22

      Je suis surpris que tu sois surpris de penser que les gens sont surpris, d’ailleurs, chacun met le politiquement correct où il veut, je trouve très intéressant et pas surprenant de lire cette interview, bien sûr qu’il a raison de dire ce qu’il ressent et qu’il n’y a rien de choquant. C’est d’ailleurs l’aspect de sa personnalité que j’apprécie le plus, j’ai écrit melon pour rigoler et tu ne m’apprends pas grand-chose.

      Mais le rassemblement de citation (merci de la précision) est intéressant. On appelle cela comme on veut, mais il faut reconnaître que le mental d’un champion est par nature d’un autre bois que celui du commun, chose à quoi je n’apporte bien sûr pas de jugement négatif. C’est même une condition visiblement sine qua non du succès et l’on retrouve la même chose par exemple chez Miles Davis ou Ali. Mais que tu le veuille ou non, passer disons une demi-heure à parler uniquement de soi dans une interview est une expression des plus éclatantes du boursouflement de l’ego. Evidemment, ça dépend où on se place… On peut rapprocher ça du discours d’un Kip Keino (en gros « Je n’avais pas de talent particulier, je n’ai fais que travailler », 4 médailles olympiques sur trois distances) à l’inverse de celui d’un Ali. Pourquoi la modestie serait-elle forcément fausse (si elle l’est, d’accord bien sûr pour dire qu’elle est malvenue) ?

      Après, les « Je suis sûr que tout le monde voudrait vivre dans mes chaussures », se sont un peu des phantasmes personnels, étant donné que beaucoup dans le monde n’en ont rien à foutre de Roger Federer et que plus encore n’ont pas besoin de ressentir une jalousie ou de s’imaginer dans la peau d’un autre. Disons que j’imagine mal un Sampras tenir ce genre de propos, bien que l’home était très conscient de sa valeur tennistique (« Je suis toujours le favori ici », avant son dernier USO), je ne l’ai jamais entendu élargir à sa valeur d’homme.

      • Kristian 11 septembre 2009 at 12:54

        Oui c’est du fantasme. Et puis je suis pas sur que tout le monde ait envie de se reveiller tous les matins aux cotes de Mirka.. enfin, je sais pas. Il faudrait demander a Geo.

        • Geo 11 septembre 2009 at 14:50

          Mirka, à l’instar de Kim Clijsters notamment, a décicé de reprendre le manche et de demander une wild-card pour le Love Open 2009(remporté par les Maria’s NDLR), refusée bien évidemment.

      • Duong 11 septembre 2009 at 14:36

        [Mais que tu le veuille ou non, passer disons une demi-heure à parler uniquement de soi dans une interview est une expression des plus éclatantes du boursouflement de l’ego.]

        ça me semble très simple : qu’est-ce qu’il doit faire ?
        Ne pas répondre aux questions ?

        [On peut rapprocher ça du discours d’un Kip Keino (en gros « Je n’avais pas de talent particulier, je n’ai fais que travailler », 4 médailles olympiques sur trois distances)]

        on peut réussir de deux manières, plus ou moins combinées :
        la chance et/ou le travail.

        C’est une réalité que les deux existent.

        Après, il y a des sensibilités différentes dans l’appréciation qu’on y porte.

        Manifestement, tu considères que le type qui dit :
        « j’ai réussi parce que j’avais du talent » …

        tu considères que ce type-là est prétentieux.

        En revanche, tu considères que le type qui dit qu’il a réussi par le travail est modeste.

        Hé bien pour tout te dire : en règle générale, j’ai la sensibilité inverse.

        D’abord, mon estimation générale, c’est que la principale différence entre la réussite des gens, c’est … la chance.

        J’inclus l’inné, la famille, le talent, dans la chance, mais aussi plein d’autres facteurs qui constituent la « chance ».

        Ensuite, moi je considère qu’avoir de la chance, ou avoir du talent, ce n’est pas avoir du mérite.

        Le mérite c’est l’effort et le travail.

        Ensuite, je prends deux types qui ont du succès :

        - j’en vois un qui dit « j’ai réussi à la force du poignet » … souvent ce type-là va être bouffi d’orgueil : c’est souvent le cas.

        - tu en as un autre qui dit « j’ai eu de la chance ou du talent » : p
        pour moi, c’est pas forcément de l’orgueil.

        Après, il est évident que ce qu’on dit tous les deux ici est à nuancer car tout dépend des situations.

        Cependant, il est évident que nous avons deux sensibilités différentes par rapport au sujet.

        Le fait est que 80% des gens ont été éduqués dans l’idée « la réussite vient du travail et du mérite ».

        Parce qu’on enseigne ça aux enfants parce que c’est un moyen de les motiver et de les faire progresser.

        Conséquence : beaucoup de gens le croient.

        Moi j’ai une sensibilité inverse : j’ai eu du pot dans la vie, je le sais, j’ai été beaucoup admiré alors que ça me semblait naturel, et à l’inverse sur d’autres sujets, j’ai été beaucoup méprisé alors que les deux faisaient partie de moi exactement de la même manière.

        J’ai aussi grandi dans une région (le nord) où beaucoup de gens ont grandi dans un milieu culturel difficile :
        ces gens étaient souvent admirables … mais malheureusement très limités.

        Les gamins qui sont nés dans ces familles étaient condamnés si je puis dire.

        A l’inverse, j’avais du pot, ensuite j’ai émigré en région parisienne et j’ai vu plein de gens qui avaient réussi et qui étaient persuadés que c’était grâce à leur « mérite » et leur « travail ».

        Autant te dire que je ne partage pas ce jugement.

        Bref, pour te dire que je ne vis pas dans cette idée dans laquelle plein de gens ont été éduqués que la réussite est liée au mérite personnel (c’est même la raison pour laquelle je suis de gauche pour te dire).

        Voilà, on a des sensibilités différentes.

        Maintenant mets-toi 5 minutes dans la peau du type qui a eu la chance de réussir et qui doit répondre à 10.000 questions à la presse sur le sujet.

        C’est son boulot : pour lui, c’est un métier, les sponsors, le public attendent ça.

        Il répond, il dit quelle est sa situation.

        Hé bien moi j’aime bien celui qui le dit simplement.

        A l’inverse, tu as des types comme Grospiron qui passeront leur temps à dire « tout le monde peut y arriver, il suffit de le vouloir » :

        pour certains, c’est effectivement ce que leur enseigne leur vie, car il y a des gens qui ont vraiment fait des efforts « anormaux » et qui ont réussi.

        Mais il y a aussi pas mal de ces gens qui sont persuadés qu’ils doivent leur succès à leur mérite … alors qu’ils le doivent à la chance.

        Moi c’est ça que j’appelle « avoir le melon » :
        le melon si j’ai bien compris ce que ça veut dire, c’est oublier la réalité, « planer ».

        C’est donc ce que je viens de décrire que j’appelle le melon.

        En revanche, dire la vérité, hé bien c’est dire la vérité, je n’ai rien d’autre à en dire.

        Voilà il y a des choses intéressantes dans l’interview de Federer, comme quand il explique l’importance d’ »y croire »,

        mais les phrases que tu as citées sont pour moi tout ce qu’il y a de plus banales, ne faisant que décrire une réalité.

        J’ai bien conscience qu’avec ce que je viens de dire,
        je ne passe pas du tout pour politiquement correct et même comme un type désagréable et détestable.

        Voilà, c’est tout : je suis juste intéressé par la vérité, celle qui existe indépendamment de la communication.

        • Kenny 11 septembre 2009 at 16:33

          tu es un type détestable dont je partage bien des constats alors! ce que tu dis me rappelle Bourdieu, ou comment bien des gens oublient la chance qu’ils ont eu d’être éduqués dans certains milieux plutot que dans d’autres, l’existence des capitaux financiers mais aussi culturels dans les familles… le mérite du travail, le mythe du self made man, des valeurs peu enclines à la gratitude envers la vie quoi… mais je crois que tout ca es hors sujet…

      • Duong 11 septembre 2009 at 14:39

        Quant à dire que c’est un fantasme personnel de dire « Je suis sûr que tout le monde voudrait vivre dans mes chaussures »,

        tu penses vraiment que personne ne voudrait avoir des dizaines de millions d’euros et gagné 15 grands chelems ?

        Sérieux ?

        Tu ne vis qu’auprès de gens heureux ?

      • Duong 11 septembre 2009 at 14:41

        Quant à Sampras, oui c’est un communicant bien plus « correct » que Federer.

        Il est américain, il a été à bonne éducation au niveau de la com’.

      • Duong 11 septembre 2009 at 14:45

        [On appelle cela comme on veut, mais il faut reconnaître que le mental d’un champion est par nature d’un autre bois que celui du commun]

        pas forcément : il y a pas mal de gens qui ont un mental hors du commun et qui ont une réussite toute simple.

    • Jean 11 septembre 2009 at 16:18

      Duong, tu sembles assez prompte à tirer des conclusions, sûrement n’ai-je pas été clair, j’ai par exemple cité Ali dans la même phrase que Keino et utilisé melon plus pour me moquer de l’expression qu’autre chose. De même, je ne pense pas réellement que la tête de Gaël Monfils soit en vérité une noix de coco, prudent, j’attends les tests ADN.

      De fait je n’ai pas compris grand chose à ton long post et n’ai pas l’intention de me situer par rapport à toi, je réponds donc en général, pour ce qui est du mérite ou de l’inné, aucun gus n’a réussi sans talent, aucun sans travail non plus, ma part de chance, tout ça…

      Sur Monsieur Roger, j’avais déjà eu l’occasion de dire qu’il dégageait une forme de réalisme hallucinant, par exemple, sa déclaration qui avait à l’époque (2008) déclanché quelques diatribes à son encontre (en gros : « oui, j’ai encore des chances à RG, Nadal ne sera pas toujours à ce niveau, il peut d’ailleurs être blessé ») a pris en 2009 une tournure quasi prophétique. Maintenant, ce qu’il y a d’incroyable dans ce genre de parcours est qu’il parvient justement à faire coïncider une ambition démesurée avec la réalité, toujours seule juge. Par exemple, Verdasco avait peut-être de l’ambition profonde l’autre jour, mais après avoir réalisé un très bon premier set, il s’est énervé à la première faute directe et en a enchaîné plusieurs autres en frappant comme un âne dans le tie-break et à manqué de réalisme. Le sport est de toute façon inévitablement une combinaison d’ambition et de modestie liée au travail à accomplir.

      J’ai entendu l’été dernier à la radio un psychologue du sport parler d’une étude qu’il avait faite sur plusieurs champions dont il avait bien entendu gardé l’anonymat des réponses, mais parmi lesquelles laura Flessel, Richard Richardsson,… J’ai bien conscience que n’ayant pas retenu le nom de ce spécialiste et n’ayant pas lu son livre, mon exemple paraîtra à juste titre dilettante. Bref, le type concluait que les champions ont tous été habités par une ambition née dans leur enfance, ce que confirme Federer. Il faut l’avoir pensé pour le faire, mais la chose n’est bien entendu pas réciproque, docteur X parlait ainsi de cas d’échecs pouvant faire naître une vraie dépression, une obsession pouvant être dangereuse. Faire coïncider l’ambition avec la réalité me semble être le réel exploit.

      Et sinon, non, je ne m’étais jamais imaginé dans les chaussures de Federer et me suis bien marré à la lecture de cette phrase. J’ignore malheureusement si cette attitude est politiquement correcte.

    • Jean 11 septembre 2009 at 16:31

      En fait, je suis en train de lire ton post, et tu me saoules assez avec tes généralités et ta volonté de jugement qui n’appore rien au sujet, je ne pense pas d’ailleurs que tu ais lu mon post précédent au tien. A priori, il y a quelques chances que l’on soit d’accord sur le fond, mais j’ai du mal avec l’aspect croisade et mise dans des cases : « Bref, pour te dire que je ne vis pas dans cette idée dans laquelle plein de gens ont été éduqués que la réussite est liée au mérite personnel (c’est même la raison pour laquelle je suis de gauche pour te dire). Voilà, on a des sensibilités différentes. »

      T’es un peu limite, là, la pratique est très moyenne… Bon, comme tu l’as dis toi-même, Internet est fréquemment un lieu d’incompréhension…

    • Duong 11 septembre 2009 at 19:31

      Bein si je suis limite (2e fois qu’on me le dit après Franck V), c’est que je n’ai rien à faire sur ce site,
      car ce n’est absolument pas ce que je cherche.

      J’avais lu très attentivement ton post.

      Maintenant si je suis limite, c’est que je suis complètement nul en communication.

      Pas la première fois que je le constate : je parle pour rien car je suis à côté de la plaque communicante.

      J’en ai ras-le-bol, non pas de toi, mais du fait que je suis incapable de me faire comprendre.

      Désolé de t’avoir saoûlé.

      • Jean 11 septembre 2009 at 20:37

        Houlà, peace, brother, j’ai dis la chose spontanément mais je m’en voudrais d’être responsable de ton départ. Peut-être prends-tu cela trop à cœur ?

  7. Kristian 11 septembre 2009 at 13:14

    En attendant on risque de na pas voir beaucoup de tennis aujourd’hui vu que la probabilite qu’il pleuve est de pres de 100%..

  8. Olivier 11 septembre 2009 at 14:41

    Par contre ils annoncent du beau temps pour dimanche.
    pourquoi ne pas organiser un SUPER SUNDAY.
    Avec tous les matchs qui restent dans la même journée.
    Eventuellement Nadal jouerait son 1/4, la1/2 et la finale dans la foulée.
    Ainsi on en saurait un peu plus sur sa forme actuelle.

    • Jérôme 11 septembre 2009 at 15:13

      MDR ! Cette proposition est-elle complètement désintéressée ? ;-)

    • Antoine 11 septembre 2009 at 15:37

      Excelente idée ! J’aimerai bien savoir si, comme on le dit Nadal est capable de jouer une douzaine de sets dans la journée !

  9. Jérôme 11 septembre 2009 at 15:34

    PS : sur la question du talent, du travail, de la chance et du melon, voici mon point de vue.

    La seule et véritable chance, c’est celle de la nature qui fait que X arrive avec un héritage génétique plus avatageux que Y pour pratiquer le tennis. Rod Laver serait né aujourd’hui, il aurait toujours son bras gauche magique, sa technique exceptionnelle, mais il serait handicapé par sa petite taille (à peine plus d’1,70m) au regard des standards actuels (la norme est en gros à 1,85m et l’élite compte un paquet de géants entre 1,90m et 2m).

    Idem sur la morphologie : Federer aurait une carrure différente, plus lourde, qu’il n’aurait pas, malgré la meilleure volonté du monde, la vitesse et la légèreté de déplacement qui est si fondamentale dans son jeu.

    Pour moi, c’est là que s’arrête la chance. Quand l’adversaire dégoupille, ça n’est pas de la chance.

    Et quand par miracle la balle accroche la bande du filet et meurt du bon côté, c’est beaucoup plus du hasard que de la chance et tout le monde en bénéficie à peu près dans les mêmes proportions.
    Sur ces derniers points précis, vous connaissez la maxime vieille de plus de 2000 ans : « la Fortune sourit aux audacieux », reformulée plus récemment en « Aide toi et le ciel t’aidera. »

    Quand Federer sauve une balle de 5/3 au 3ème set contre Haas en huitième de Roland Garros, ce n’est pas de la chance, c’est juste qu’il travaille depuis 20 ans ses coups et qu’à force de faire ses gammes, il est prêt le jour J pour réussir ce coup-là dans les circonstances les plus critiques. Pareil pour Mac ou Edberg avec leurs volées magiques ou pour Sampras avec ses aces sur 2ème balle, ou encore avec Nadal qui réussit un contre sur des balles que personne d’autre n’arriverait à ramener, qui plus est en coup gagnant.

    Il faut du travail de galérien comme pour les plus grands musiciens. C’est une condition absolument nécessaire mais pas suffisante. Ou alors appelons ça le travail mental, la construction d’une personnalité. Au fur et à mesure qu’ils grandissent et murissent, l’approche mental du jeu et les choix stylistiques des joueurs, selon qu’ils s’agencent plus ou moins heureusement avec leurs qualités intrinsèques et avec un tas d’autres facteurs extérieurs, font que la jeune pousse va donner un résultat absolument exceptionnel ou un résultat juste très bon ou correct.

    Quant à l’ambition et à la franchise, je ne crois guère que quiconque ait rien fait de grand sans avoir nourri de grandes ambitions. A 15 ans, de Gaulle couchait sur papier ses rèves d’être le sauveur de la France et Mitterrand enfant disait vouloir être roi ou pape. Ca ne veut pas dire qu’ils n’auraient pas pu prendre un tout autre chemin et finir l’un comme général 2 étoiles quart de place après avoir moisi quelques décennies dans la grisaille des casernes et des bureaux et l’autre comme avocat charentais au barreau de Jarnac ou de Saintes.

    Mais ils ont eu les circonstances, la volonté, puis fait le travail et les choix qui les ont conduit là où on sait.

    Les personnes qui n’ont pas voulu avec une force incroyable arriver à ce niveau, ils n’y sont jamais parvenus. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, mais jamais d’élus par hasard.

    Ceux qui ne veulent pas vraiment arriver au sommet et qui ne mettent pas tout sur la table pour y parvenir, ils n’y arrivent jamais. Les exemples sont légion : Jacques Delors n’est qu’un cas parmi une foultitude.

    • Pierre 11 septembre 2009 at 17:22

      Tu veux dire que Federer devrait conseiller Jacques Delors ?

  10. Olivier 11 septembre 2009 at 15:35

    Non, car imagine les recettes publicitaires monstrueuses que cela pourrait génerer;
    Et je ne me lasse pas de la pub Head & Shoulder’s.
    Plus serieusement, l’enchainement des matchs rend le parcours de nadal trés pentu.
    Contrairement à certains je ne pense pas qu’il a passé deux mois à manger des cheeses devant « les feux de l’amour », il a trés certainement entretenu sa condition physique.
    Et si il arrive en finale face à Federer je les mets à 50/50.
    Avec la finale de l’OA dans un coin du cerveau des 2. Mais pas rangé au même endroit.

    • Olivier 11 septembre 2009 at 15:39

      Contrairement à certains.
      J’entendais d’autres joueurs qui se sont arreté 2 mois.

    • Ulysse 11 septembre 2009 at 17:47

      Olivier je t’entends penser. Sache que tu te trompes complètement. Richard n’a pas du tout regardé les 23 saisons des feux de l’amour en DVD pendant que Nadal faisait de la muscu et du cardio dans un fauteuil roulant.
      Il s’est entraîné à FIFA09 qu’il maîtrise maintenant au point qu’avec Louans-Cuiseaux il peut battre Nadal qui prendrait le Barca. Quel dommage que leurs rencontres n’aient lieu que raquette à la main…

      • Olivier 11 septembre 2009 at 18:03

        Cher Ulysse.Je te confirme que richard regardait bien les feux de l’amour.
        Mais pas en DVD en direct. Afin de bien pouvoir reflechir à l’intrigue pendant Question santé;
        Par contre Nadal lui, jouait au tennis en chaise roulante.Il a juste pour raison de commodité remplacé le tic du string par un doigt dans le nez

      • Bastien 12 septembre 2009 at 09:56

        Ulysse, you killed me !

        (Bastille ?)

  11. Antoine 11 septembre 2009 at 15:41

    Sûr Olivier qu’une finale Federer-Nadal serait très intéressante..On voit clairement quel est celui qui aura le plus à perdre et qui aura la pression la plus forte, et en cas de défaite du Suisse, un débat récurrent vite relancé…

    • Olivier 11 septembre 2009 at 15:47

      Oui.
      Un thème inépuisable  » La théorie du Complexe »

      • Antoine 11 septembre 2009 at 15:54

        Je ne pensais pas vraiment à cela mais au fait que si, pour la sixième fois sur huit en GC, Federer devait perdre en finale contre Nadal, serait certainement relancé le débat sur le thème: mais comment peut on s’imaginer que Federer est le GOAT alors qu’il passe son temps à perdre les matchs les plus importants contre son rival Nadal ?

        • Olivier 11 septembre 2009 at 16:04

          Tu as raison;
          Mais j’ai toujours eu du mal avec ces histoires de GOAT.
          Et tes supers articles sur l’histoire du tennis pro en sont la preuve.
          Il n’y a pas de reponse possible.
          Même si la tentation est grande de partir dans ce débat.

      • Kristian 11 septembre 2009 at 16:25

        Oui, il me semble la theorie du complexe n’est plus vraiment sujete a debat. C’est pour ainsi dire un fait avere. Par contre le GOAT, ca on peut en parler.. :)

        • Antoine 11 septembre 2009 at 16:29

          ..Pour ainsi dire un fait avéré…Partout Kristian ou seulement sur terre battue ?

        • Kristian 11 septembre 2009 at 16:37

          Le complexe, il est partout evidemment. Olivier les donnent a 50/50 s’ils se jouent en finale, alors que Federer qui n’a perdu qu’un match en 4 mois (et encore faut voire comment) survole le tournoi, quand Nadal rame apres sa blessure et franchit chaque tour dans la douleur (au propre comme au figure). Et avec tout ca, pas de favori? ET bien non pas de favori..

          • Antoine 11 septembre 2009 at 16:44

            ..On en reparlera si les deux parviennent en finale…

          • Duong 11 septembre 2009 at 16:58

            Pour moi, en cas de finale Federer-Nadal à l’US Open cette année,

            Federer serait incontestablement favori,

            ça ne fait aucun doute.

            Quant à la « théorie du complexe »,
            il existe évidemment comme entre tous les joueurs qui ont un face-à-face un peu déséquilibré en faveur d’un des deux,

            mais ça n’est qu’un des aspects de la question.

            Enfin excitez-vous sur le sujet tant que ça vous chante de rêver à ce genre de scénario, mais on en est encore loin.

          • Duong 11 septembre 2009 at 17:06

            ce qui m’a toujours choqué dans la « théorie du complexe » en fait, c’est l’idée que sans ça, Federer gagnerait.

            Et puis une autre chose :
            un certain sadisme que je devine chez certains qui parlent de ça. L’idée que celui que tout le monde admire « mouille » ça les excite.
            Les larmes de Federer à Melbourne c’était d’ailleurs l’apothéose de ces gens. Un « vrai homme » ne ferait jamais ça.

            Bref, autant le complexe est avéré, autant ce que beaucoup y mettent derrière est à la fois vexant pour Nadal (Federer gagnerait sans complexe) et pour Federer (un vrai homme ne ferait pas ça).

            Bref, au lieu de profiter de deux immenses champions et de grands matches, on préfère les dévaloriser.

        • Duong 11 septembre 2009 at 17:12

          autre chose : en cas de match Federer-Nadal, ce qui me ferait douter de à quel point Federer serait favori, ce n’est pas le fameux complexe (je pense d’ailleurs que Federer ne subit plus la pression que présente Antoine),

          mais ce serait le niveau de Nadal.

          Car à la base pour moi, le problème de leurs duels, c’ets d’abord … à quel niveau joue Nadal.

          Le fait est que parfois, certes rarement dans l’année, Nadal joue à un très haut niveau, équivalent (meilleur sur terre battue) au meilleur niveau de Federer.

          A ce moment-là, il écrase tout le monde (pas seulement Federer sur terre, cf Djoko, et Murray à Indian Wells).

          Il faut le reconnaitre : c’est rare, mais parfois dans l’année Nadal joue à un très très haut niveau.

          Et alors, Federer ou pas, complexe ou pas,
          alors oui il n’y a pas de favori
          … sauf du fait de la surface, qui, ici, avantage Fedeerr (plus qu’à Melbourne)

    • Franck-V 11 septembre 2009 at 18:12

      Antoine,

       » Sûr Olivier qu’une finale Federer-Nadal serait très intéressante..On voit clairement quel est celui qui aura le plus à perdre et qui aura la pression la plus forte, et en cas de défaite du Suisse, un débat récurrent vite relancé… »

      Oui, Federer a à perdre…. sur les forums de tennis surtout, mais sur le terrain,contre n’importe quel joueur, Federer a quelque chose à perdre en finale.. un titre et c’est bien cela qui compte.

      Tout aussi brillant challenger soit-il, Nadal n’est pas la valeur étalon du circuit, sinon le palmarès ne servirait pas à grand chose et si c’était le H2H qui servait de mesure, eh bien.. on en serait revenu aux tournées professionnelles que tu décris si bien avec un bilan finale annuel de ces rencontres pour désigner le vainqueur.

      Mais on en n’est plus là, le tennis est devenu un sport adulte et on sait avec précision maintenant les titres qu’il faut gagner , ceux qui font la différence et cela de façon constante sans devoir rechercher qui était là ou pas dans les archives . A l’ère moderne, l’épreuve de vérité sont les tournois du Grand Chelem et tous les grands y sont.

      Federer a son palmarès, avec l’opposition qui lui était proposée, avec de nombreux succès et quelques rares échecs.

      Par contre c’est une évidence que ses principaux challengers ont tout à gagner, pour Nadal, c’est déjà fait, car en quelque sorte, il récupère un peu de la lumière de Federer du fait de son bilan flatteur contre lui. On ne prononcera plus le nom de Federer sans évoquer Nadal même si sa carrière s’arrêtait ce soir, et sa victoire est là.

      J’ajouterai que Nadal n’aura jamais aucune pression face à Federer, il aura toujours à gagner et rien à perdre dans un match contre Federer, puisque la défaite est « normale » face à ce joueur et la victoire, un exploit. C’est d’ailleurs sur ce postulat qu’il a bâti l’essentiel de sa comm’.. même quand il était n°1…

      Le dernier AO 09 en donne encore un exemple, Nadal a triomphé avec les honneurs, mais qu’aurait valu un succès de Federer, face à un Nadal exténué par ses efforts des 1/2?

      Honnêtement, quelle victoire parmi les 7 de Federer sur Nadal est glorieuse? Aucune, tout simplement parce que ça ne peut pas être le cas.

      C’est là que le débat est biaisé car on prend Nadal comme repère normatif, mais ce que je développe démontre que c’est Federer la référence qui distribue les honneurs.

      Autre exemple, Murray à la Masters Cup l’an dernier qui attache plus de prix à une victoire de prestige qu’à un titre..alors qu’il n’a encore rien gagné, mais peu se targuer lui aussi d’un bilan positif contre le « Maître ».

      Même Djokovic , vite promu bête noire après… 2 victoires consécutives… c’est dire où on situe la norme en la matière.

      Et même Gilles Simon a droit à sa médaille en chocolat dans ce H2H, c’est dire …

      Mais au delà des forums, que pense Federer de tout cela, échangerait-il son palmarès contre un H2H positif avec Nadal? Qui d’ailleurs le ferait?

    • Ulysse 11 septembre 2009 at 18:16

      Difficile d’échapper au vieux débat du « complexe Nadal », nourri du fameux H2H Fed-Nadal. Il y a un fond de vrai mais qui repose plutôt sur le scénario de la finale AO2009 ou celle de Monte-Carlo 2008 : on voit Federer lacher un match qu’il semblait pourtant contrôler.

      Les chiffres sont équilibrés si on met de coté la terre battue, et en faveur de Federer si on ne compte pas les matchs ou le Suisse était clairement diminué (Wimby2008, AO2009). Bien sur il faut décompter aussi les fois om Nadal est en petite forme. C’est vite fait car quand Nadal n’est pas au top de sa forme, il ne rencontre pas Federer car il ne parvient pas en finale.

      Maintenant il y a aussi le fait que le jeu cristallin de Federer est fondamentalement « déréglable » tandis que celui de Nadal plus « secure » permet de se poser moins de questions, est insensible aux états d’âmes et colle donc parfaitement aux exigences du mental guerrier de l’Espagnol. Ca rejoint un peu la thèse sur les revers à une ou deux mains de Karim à laquelle je souscris des deux mains. Du coup Nadal est plus constant dans ses rencontres tandis que Federer, contre n’importe qui d’ailleurs, est coutumier d’absences plus ou moins longues qui peuvent donner l’impression d’un effondrement mental si celles-ci conduisent à la défaite.

  12. karim 11 septembre 2009 at 18:35

    Mon ordi bug là, quand je me connecte sur 15-LT il me renvoie sur SV on dirait. Un bon vieux débat pourri Fed-Nadal? Je dois m’être trompé de site:-)

    • Pierre 11 septembre 2009 at 18:58

      Ouais, d’ailleurs, tous à la Bastille, ça ne mange pas de pain !

  13. Jérôme 11 septembre 2009 at 19:29

    Très largement d’accord avec le dernier comm de Franck-V.

    Ce qui biaise le débat, c’est précisément que depuis bientôt 6 ans, c’est Federer qui est et qui reste l’étalon absolu du tennis. Ajoutez-y le fait que Nadal a une approche du calendrier et de son physique foncièrement différente – j’ose même dire déséquilibrée – qui biaise les comparaisons. Nadal est 3 mois à 120% et le reste du temps diminué ou blessé. Et quand il n’est pas dans ses 3 mois de surrégime, il ne rencontre pas Federer.

    Quant à une éventuelle finale entre les 2, si effectivement se pose la question du complexe Nadal pour Federer, il ne faut pas non plus omettre un autre facteur. A savoir la volonté de revanche. Cette fois, Federer n’a plus grand chose à perdre. Personne ne lui reprocherait grand chose en cas de défaite vu qu’il a 28 ans et a tout gagné en GC. Il sait déjà qu’il faudra attendre très très longtemps avant que quelqu’un atteigne son nombre de titres du GC. Nadal n’atteindra pas les 15. Depuis 2005, arrivée de Nadal dans le top 2, l’écart entre les 2 champions en nombre de titres s’est fortement creusé : 3-1 à l’issue de RG 2005 et 15-6 aujourd’hui.

    PS : peut-être bien 16-6 dans quelques jours.

    Il faudrait que Nadal recommence une carrière à zéro à l’âge de 24 ans et réalise la carrière de Borg pour dépasser le palmarès de Fed en GC. Ca ne sera pas le cas même si Nadal est un immense champion.

    • Franck-V 11 septembre 2009 at 20:01

      Simple rectif, Jérôme après RG 05, c’est 4-1.

      Pour illustrer que Nadal une fois de plus n’a rien à perdre et tout à gagner lors de cet US Open face à Federer.

      - Il est de retour de blessure, à cause de ses genoux, donc en reprise et là, on parle de problèmes aux abdos nous dit-on.

      - Il a un match retardé, supposé retarder son temps de récupération donc il part avec un handicap.

      Autant dire qu’une victoire de Federer dans ces conditions serait encore rangée parmi les banalités d’usage :-)

      - Federer est le quintuple tenant du titre … comme à Wimbledon en 2008, si Nadal venait à le battre, il arrêterait de même cette série victorieuse et au passage aurait vaincu Federer en finale dans les quatre tournois du Grand Chelem.

      - Dans ces conditions, Nadal ferait un doublé AO-US pas dégueu et sa saison serait considérablement réhaussée, avec les hommages de courage et de pugnacité qui vont avec quant à un tel retour après toutes ses misères.

      Celle de Federer atténuée, pas seulement à cause de Nadal, mais aussi.. à cause du Suisse lui-même qui a déjà réalisé 3 petits chelems par le passé…. sans parler du « career slam » vite relativisé.. quand Nadal ferait de même 3 mois après.

      Que du bénéf , je vous dis.

      Le rôle de Nadal pourrait un jour s’inverser et de chasseur devenir chassé, si il avait une présence aussi dominatrice sur la durée que le Suisse..mais c’est peu probable au regard de l’inconstance de ses saisons et de ses matchs souvent  » sous réserve » de blessures ou autre bobo selon la comm’ de Toni. On ne sait jamais trop à quel Nadal on a à faire…. et chaque défaite met en lumière un nouveau bobo physique inconnu.

      Mais de toute façon, si tel était le cas, ce serait un jeune joueur ce nouveau prédateur , pas un contemporain de Nadal comme Djokovic ou Murray déjà largement déficitaires et bien sûr jamais celui de Federer qui a 5 ans de plus.

      Del Potro pourrait devenir celui-là, il a 2 ans de moins que l’Espagnol, mais ça peut être un autre joueur encore dans les profondeurs du classement.

      Tout cela n’est que projection farfelue mais comme il pleut sur Flushing, il faut bien meubler ;-)

  14. Jérôme 11 septembre 2009 at 20:17

    Il y a un élément fondamental qui constitue structurellement le plus gros obstacle à ce que Nadal exerce une domination du type de celle que Federer, et à un moindre degré Lendl ont exercée. C’est que même s’il s’adapte à toutes les surfaces tellement il est bon, Nadal reste avant tout un joueur de terre battue.

    Sur ses 36 titres remportés à ce jour, 25 ont été remportés sur terre battue. 70% de ses titres sur TB alors que dans le calendrier annuel des joueurs, les tournois sur TB ne représentent globalement que 25% des tournois disputés.

    Autrement dit, même si Nadal sait s’imposer sur les autres surfaces, il n’est que l’un parmi les 4 à 6 meilleurs joueurs sur surfaces rapides (Fed, Nad, Murray, Djoko, Delpo).

    Federer, au contraire, comme Lendl avant lui (sauf sur gazon pour Ivan), a été le grand patron des surfaces rapides qui sont la référence du circuit.

    Quant à ce que risque Nadal dans ce tournoi, c’est rien moins qu’une amplification d’un phénomène qui semble marquant depuis le début de 2009 : le fait qu’il est de plus en plus fréquemment affligé de blessures au point de risquer de ne plus pouvoir mener une carrière à plein temps.

    • Franck-V 11 septembre 2009 at 20:25

      Ces précisons supplémentaires confirment bien qu’il y a peu de chances que Nadal soit un jour le chassé. :-)

      Je pense aussi qu’il risque gros, mais en cas de réussite, son banco lui vaudrait le jackpot comme précisé plus haut.

      Son repos forcé après RG le présente dans une fraîcheur physique inconnue jusque là pour lui à l’US Open, et qui vu le régime de forçat obligatoire sur TB ne se représentera peut-être plus jamais à l’avenir.

      Selon ce plan, ça vaut le coup de tenter.. le diable

      Nadal n’a jamais prétendu vouloir jouer sa carrière sur la durée, et vu les résultats déjà obtenus à court terme, pas sûr qu’il doive changer d’optique.. il poursuit son chemin, avec ses inconvénients, mais aussi ses avantages.

  15. Antoine 11 septembre 2009 at 22:09

    ..Un petit com et hop, cela repart sur un déjà vieux débat Federer-Nadal ! Incroyable !

    En ce qui me concerne, j’attendrai que les deux hommes soient éventuellement qualifiés pour la finale pour en reparler..

    D’ici là, Nadal a du chemin à faire, beaucoup de chemin d’ailleurs et Federer doit de son côté battre Djokovic que l’on présentait ici ou là comme lui étant supérieur sur dur, ce qui m’a toujours fait sourire soit dit en passant…

    Sans surprise, je crois que Federer va gagner cette demie finale et se qualifier pour la 17ème fois sur 18 en finale d’un grand chelem; Bref, la norme pour le Suisse, c’est d’arriver en finale de n’importe quel GC, la cata c’est de perdre en demie finale comme contre Djoko en 08 à l’OA..J dirai que pour Fed, le minimum syndical, c’est cela: arriver en finale d’un GC. Cela correspond à son niveau de jeu…

    Pour les autres,,arriver en demie, c’est un très bon résultat; pour Nadal, c’est le minimum syndical. Pour Nadal arriver en finale, c’est un bon résultat; pour Federer, c’est normal; c’est cela la différence entre les deux..

    Maintenant, s’ils sont en finale tous les deux, c’est une autre affaire…

  16. Julie 11 septembre 2009 at 22:54

    Autant je crois assez que Federer est en general sous pression contre nadal (je ne dis pas que c’est l’unique raison bien sur) mais je crois vraiment que maintenant qu’il n’a plus grand chose a prouver l’envie de revanche va etre terrible!!

    De toute facon elle l’habite dps longtps il n’y a qu’a voir la rage avec laquelle il gagne a shanghai en demies contre nadal en 2006 et a hambourg

    J’avoue qu’une finale federer nadal me plairait bien!!!! (cest une euphemisme)

    et g surtout tres peur quils la repoussent au lundi ou je ne pourrai pas la voir, on s’en fiche de l’etat physique de nadal car meme en ayant joué 26000 matches de suite en finale il apparait tjs au plus frais! ;-)

  17. Ulysse 11 septembre 2009 at 23:39

    D’après ce que je comprends sur le site de l’USO, tous les matchs du vendredi sont annulés. On semble donc se diriger vers une finale le lundi … au mieux.

  18. Ulysse 11 septembre 2009 at 23:43

    Non j’ai mal compris. Les premiers matchs sur chaque court ont l’air pour le moment maintenus, c’est à dire que le Nadal-Gonzalez pourrait se finir cette nuit.

  19. Antoine 12 septembre 2009 at 11:03

    Damned ! Toujours pas de résultat du match de Nadal ce matin ! Il prend vraiment son temps pour servir celui là !

    Il l’annonce en premier à 18h HF et puis les demies se joueront demain et la finale lundi, comme l’année dernière..enfin, si tout va bien..

    Puisque la météo a foutu en l’air leur programmation, ils pourraient aussi bien faire jouer la finale mardi mais ce serait reconnaître que ce n’est pas terrible de faire jouer la finale sans jour de repos après les demies..Il ne faut pas y compter..

    Tous comptes fait, cela fait les affaires de Rafa….

    • benoît 12 septembre 2009 at 11:52

      Cela fait les affaires de Rafa ? Le mec va devoir enchainer 3 matchs en 3 jours pour gagner le titre, vachement arrangeant !

      • Antoine 12 septembre 2009 at 11:57

        Cela fait ses affaires par rapport à la situation désastreuse d’hier ou il devait enchaîner quatre jours de suite..là au moins, il n’a pas joué hier..

      • benoît 12 septembre 2009 at 12:02

        C’est également à double tranchant pour Djoko et Fed, 3 jours sans compet, ça peut vous sortir du tournoi.

        Mais j’ai souvenir de Wimbledon 2007 où Fed, je crois, n’avait pas joué pendant 5 jours d’affilée, avant d’aller chercher le titre…

        • Franck-V 12 septembre 2009 at 12:36

          Oui, après le forfait de Haas, il avait d’ailleurs eu du mal à revenir dans le tournoi contre Ferrero, perdant un set au passage.

        • Pierre 12 septembre 2009 at 12:59

          C’est vrai, mais comme les 2 joueurs auront connu la même « pause », ils seront sur un pied d’égalité et je suis sûr qu’ils vont gérer sans problème ce retard.

  20. fieldog38 12 septembre 2009 at 14:45

    Toujours est-il que depuis 2 jours on est sevré de tennis et je commence à avoir des sueurs et les pupilles dilatées…

  21. Antoine 12 septembre 2009 at 15:08

    Il y a un sérieux mélange d’infos et d’intox autour du cas de Nadal à propos duquel l’Equipe a pondu ce matin un article titré « c’est Rambo ? » ou l’on apprend que son team a fait venir trois machines spéciales pour le traiter entre les matchs..par ailleurs, il est bien évident qu’il a un pb aux abdos, qu’il ne sert pas tout à fait normalement, qu’à part celà, il est frais comme un gardon ayant lui même indiqué que ses genoux ne présentent plus aucun pb..mais que le tout donne l’impression que cela peut péter à tout moment et que l’on s’y attend au point qu’il est forfait pour la Coupe Davis dans une semaine…

    S’ajoute à cela les perturbations météo qui l’obligent à boucler s’il le peut le tournoi dans des conditions peu favorables..

    De leur côté, les autres ne jouent pas et perdent sans doute en partie le rythme normal du tournoi..

    Il est difficile d’évaluer la part de l’intox émanant de Tonton Toni et de la Fédération Espagnole qui n’avait nul besoin d’annoncer dès maintenant qu’elle ne retenait pas Nadal pour la rencontre de Coupe Davis…Visiblement, on fait tout, côté Espagnol, pour tenter de déstabiliser les adversaires de Rafa dans l’espoir qu’au bout de ce tournoi, il puisse finalement émerger comme l’improbable vainqueur..

    Cela fait partie du jeu et ne me choque pas mais si Rafa règle rapidement son compte à Gonzalez, je me demande dans quelles dispositions d’esprit va se présenter Del Potro qui n’a pas l’expérience de ce genre de moments particuliers..Peut être que Rafa, contre toute attente, lui réglera également son compte demain et se présentera alors en finale comme l’ultime combattant éclopé que tout champion devrait battre..Avec obligation pour le Suisse de le faire sous peine de passer pour un type décidément incapable de battre Rafa, même diminué…

    Tout cela pour dire que Rafa n’est pas encore cuit, que son entourage utilise au mieux les circonstances, qu’il a par conséquent encore sa carte à jouer, qu’il va la jouer à fond et qu’il faudra que quelqu’un fasse un grand match pour le sortir, à moins que son corps ne dise stop de lui même …

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 15:13

      Avec le colonel Trautman Toni pour diriger le bestiau, tout reste envisageable :-)

      Le Vietcong n’a qu’à bien se tenir… il va tout flinguer devant lui.

  22. Franck-V 12 septembre 2009 at 15:26

    « trois machines spéciales pour le traiter entre les matchs.. »

    Il n’est pas précisé dans l’article la teneur exacte de ces… « machines »? Par ce que ça fait vague ça.

    En effet, Del Potro n’a pas encore été confronté à cette situation de devoir « obligatoirement  » gagner un match, et du même coup d’être déjà donné favori devant un Nadal « diminué qui casse de partout ».

    Par contre, Federer a déjà testé à l’AO… on sait ce que ça a donné, la filière semble donc la bonne.

    Mais bon, laissons déjà Gonzo dire son dernier mot, quand même.. pas le droit d’être endormi à la reprise du match et de penser à tout ça non plus, celui-là..

    • Antoine 12 septembre 2009 at 15:30

      L’article ne donne pas beaucoup de précisions: apparemment il s’agirait de machines qui permettent de chauffer les muscles et de les refroidir..Pour Del Potro, je ne crois pas qu’il soit dans la situation de « devoir » gagner mais il me parait probable qu’il sera déstabilisé et qu’il aura sans doute également perdu du rythme..Celui qui sera dans « l’obligation » de gagner, s’il est en finale comme cela me parait probable, c’est le Suisse..

      ..et celui qui n’a vraiment rien à perdre dans tout cela, c’est bien sur Gonzo qui n’a pas encore perdu…

  23. Franck-V 12 septembre 2009 at 15:40

    Del Potro était presque déjà donné favori lors du tirage au sort en cas de 1/2 finale contre un Nadal seulement en reprise, et c’était avant tout ce saint frusquin de rumeurs sur les abdos.. alors autant dire que lui aussi, si il devait perdre ce match, il y aura droit à son épitaphe de loser qui se fait dessus face au guerrier diminué.

  24. Antoine 12 septembre 2009 at 16:22

    Avant le début du tournoi, mon propre prono était que Del Potro et Nadal allaient se retrouver en demie et que Del Potro gagnerait. A ce stade, je n’ai pas changé d’avis..

    Maintenant, quand on regarde les côtes des uns et des autres, la situation est bien différente:

    - d’abord Nadal côte à 1,14 pour 1 de mise contre Gonzo qui lui est à 5. Autrement dit, presque tout le monde donne Nadal vainqueur de son quart;

    - Ensuite, sur les paris sur le vainqueur, les côtes sont actuellement (c’est à dire avant le résutlat final de Nadal – Gonzo) les suivantes:

    Federer: 1,60
    Nadal: 5,0
    Del Potro: 6,0
    Djoko: 10
    Gonzo: 67

    Autrement dit, Nadal qui n’a pas encore gagné contre Gonzo a une meilleure côte que Del Potro..

    - Du côté de l’autre demie finale, la seule pour laquelle les paris soient disponibles, Federer est à 1,18 et le Djoker à 4,75..

    Donc, visiblement, on ne donne guère de chances au Djoker et on ne donne guère de chances à Nadal non plus, bien qu’un peu plus que Del Potro..

    Je trouve que la côte de Federer est particulièrement bonne et je m’attends, si Nadal devait se qualifier à ce qu’elle dégringole quelque peu..

    En tout cas, à l’heure actuelle, Federer est super favori pour remporter le tournoi et les pronostics donnent Nadal en finale…

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 16:37

      les sites de pari ont donc bien pris la mesure de cette affaire d’abdos …. abdos ou pas, Nadal reste favori de sa partie de tableau, même avec un match de retard.

      Comme serait logique, si Nadal se qualifiait pour la finale, la dégringolade qu’enregistrerait la côte de Federer.

      Pour les bookmakeurs , Nadal n’est pas diminué… quelque soit son temps de récupération et son retard de programmation, l’AO a fait école…

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 16:46

      Ce qui serait intéressant, serait de savoir si les books ont modifié sensiblement leurs côtes après que l’affaire des abdos soit devenue notoire, c’est à dire, en évitant d’en parler …mais en s’arrangeant pour qu’on ne parle que de ça quand même, selon la comm’ maison.

      Si maintenant, les 3 machines venues spécialement d’Espagne est de notoriété publique, ça élargit le champ..

      ça renseignerait aussi sur le degré de filtrage de l’information des sites de pari.. et de l’impact réel sur les parieurs eux-mêmes…

      • Antoine 12 septembre 2009 at 17:35

        C’est comme les marchés financiers: toute l’information disponible est presque immédiatement prise en compte et vient modifier les côtes..

  25. colin 12 septembre 2009 at 18:39

    C’est reparti à Flushing… Mais Gonzalez est (pour l’instant) totalement inexistant. Voilà un quart de finale qui va se terminer plus vite que prévu.

    • colin 12 septembre 2009 at 18:41

      Nadal se contente de garder la balle dans le court, et Gonzo arrose indifféremment le filet, les bâches et même les tribunes.

    • colin 12 septembre 2009 at 18:47

      Quelle purge ! Gonzalez est resté au vestiaire, c’est son ombre qui se traîne lamentablement sur le court.

      Si c’était pour faire ça, il aurait mieux fait d’abandonner jeudi soir, on aurait eu les demi-finales aujourd’hui.

  26. Jérôme 12 septembre 2009 at 18:46

    La référence par Antoine à l’intégration du comportement de Nadal à’l’OA 2009 est très pertinente. Cependant, les conditions sont assez différentes.

    Apparemment, Federer aurait souffert de ses problèmes de dos de manière sensible à compter de ladite finale de l’OA (d’où une 1ère balle aux abonnés absents). Ce problème de dos est aujourd’hui réglé.

    Ensuite, si effectivement Nadal semble très bien se déplacer et frapper aussi fort qu’il le peut, il y a l’hypothèque abdos.

    Mais effectivement, quand je vois ce que Nadal met à Gonzalez, je me dis que j’ai encore foiré mon dernier prono et que Del Potro ne va pas tenir le choc psychologique (même si en puissance il peut ridiculiser Nadal comme Federer).

    Et donc, une finale Fed-Nad apparaît moins impossible qu’on le croyait en début de tournoi. Je ne cracherai pas dessus. Loin de là.

    • Jérôme 12 septembre 2009 at 18:51

      En revanche, ce que je digère moins bien, c’est l’intox de plus en plus présumée sur l’état de santé. Pas vraiment fair-play, encore que depuis le temps, les concurrents ont du intégrer la part de baratin dans la communication de Toni.

    • Antoine 12 septembre 2009 at 18:59

      Mais je n’ai pas parlé de Melbourne ! Tu dois confondre avec un autre..

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 19:03

      L’autre, c’est moi…

  27. Antoine 12 septembre 2009 at 18:57

    C’est assez rare de voir quelque chose comme ce à quoi nous venons d’assister:

    Non content de faire quatre fautes directes pour filer le deuxième set à Nadal, Gonzalez a réussi l’exploit d’en commettre ensuite 21 (2 pour Nadal) pour lui faire cadeau du troisième set et donc du match tandis que ce dernier se contentait de remettre gentiment la balle dans le cours sans forcer et en faisant en tout et pour tout trois points gagnats…

    Mon premier réflexe a été de me dire que Gonzalez n’est rien, moins que rien même et que même à la WTA on n’en voudrait pas..

    Mon deuxième sentiment est que ce n’est pas possible de se pisser dessus à ce point là et qu’il a fait exprès de perdre; que c’est un match arrangé par conséquent. Vu son absence totale de combativité sur le court, qu’il a tenté de camoufler en faisant appel au soigneur pour faire croire qu’il avait qq chose, je pense qu’il serait utile d’ouvrir une enquête sur ce match..

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 19:06

      Allons bon, tu sous-entends que Del Potro va recevoir aussi une visite à son hôtel ce soir? :-)

      Nikolaï, sors de ces corps!!

      • Antoine 12 septembre 2009 at 19:12

        Oh non ! Je me dis simplement que ce n’est humainement pas possible de passer une demie heure sur le court pour jouer aussi mal que Gonzalez. Nadal n’a même pas eu le temps de s’échauffer..une véritable mascarade et comme le dit Colin, à ce compte là, on aurait très bien pu jouer les demies aujourd’hui et la finale demain..

      • colin 12 septembre 2009 at 19:17

        Oui, Gonzo aujourd’hui a joué niveau WTA

        • Antoine 12 septembre 2009 at 19:18

          Tu n’as pas l’impression qu’il l’a fait exprès et que c’était arrangé ?

        • colin 12 septembre 2009 at 19:22

          Non, je pense que si ça avait été le cas, ça aurait été fait de façon moins voyante. Là c’était plutôt un gros foutage de gueule, du genre « j’ai lâché le 2ème set comme un c_o_n, donc je balance le 3ème » (sachant que remonter deux sets à Nadal, c’est inhumain)

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 19:22

      Difficile à interpréter, on sort vite d’un match..à fortiori si on n’y est pas rentré.

      Je n’ai même pas eu le temps de trouver un streaming, j’ai juste vu le live score.. au moins, je n’ai rien perdu. :-) 22 fautes directes, j’ai cru lire…

      Mais reprendre un match au milieu d’un tie-break n’est sûrement pas chose facile, Gonzalez a peut-être tout misé sur l’égalisation à 1 set partout, mais il a complétement loupé la fin du tie-break.

      Et une fois mené de 2 sets, plausible qu’il a balancé, se sachant diminué des pieds à ce que j’ai lu.. En revanche, plus de traces des abdos à l’horizon…

      Bref, beaucoup de bruit pour rien.. depuis 2 jours.. et il va encore falloir supporter ça deux jours de plus..

  28. Antoine 12 septembre 2009 at 19:28

    Il ne s’agissait pas tout à fait de remonter de deux sets à zéro comme s’ils jouaient depuis deux heures et demies, il s’agissant pour Gonzalez comme l’a très bien dit Mc Enroe de se dire: on repart de zéro,je dois gagner en trois sets, ce qu’il a d’ailleurs fait à l’OA en 2007. Ce n’est pas facile mais c’est plus facile que s’il avait été à deux sets zéro avant hier et que le match avait continué..

    Je ne pense pas non plus que Gonzalez l’a fait de façon très voyante: il a joué la comédie, brisé une raquette et fait appel au kiné pour changer ses deux straps, comme s’ils avaient été mal réglés..

    Je ne pense pas que l’entourage de Nadal ait quoi que ce soit à voir avec cela, je pense en revanche que CBS est capable d’avoir proposé 200 K$ à Gonzo pour laisser tomber..

    • colin 12 septembre 2009 at 19:37

      Antoine, attention, tu es en train de virer parano…

      • Antoine 12 septembre 2009 at 19:43

        Tu as peut être raison..je l’espère d’ailleurs mais je trouve l’attitude de Gonzo incompréhensible sans cette explication. Le type avait deux jours pour se préparer au deux cas de figure possibles: soit il gagnait le tie break, soit il le paumait, sachant que les deux cas étaient à peu près également probable..Il le perd, ce qui était possible..et s’effondre comme une larve visqueuse sur le central..Comment croire qu’il ne s’était pas préparé à cette hypothèse ?

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 19:38

      Dans ce cas, ils auraient mieux fait de lui proposer.. hier et qu’il déclare forfait aussitôt, comme le soulignait Colin, ça aurait peut-être permis de disputer les 1/2 F aujourd’hui, c’était encore plus simple.

      Pour ce qu’on a vu, la suspicion n’aurait pas été plus forte..

      • Antoine 12 septembre 2009 at 19:44

        Mooouuaaais..Je dois être parano ! Quel minable ce Gonzo, il a foutu en l’air la programmation du tournoi !

      • Franck-V 12 septembre 2009 at 19:52

        Non, je suis plus mesuré, je ne dis pas que c’est impossible, mais il existe d’autres éventualités comme celle que j’évoque.

        C’est toujours délicat de mettre en cause la probité d’un joueur. Là, on parle de corruption, pas seulement d’intox sur la gravité d’une blessure..

  29. martin 12 septembre 2009 at 19:52

    Je n’ai pas vu la fin de match. Gonzo a été lamentable à ce point ?

    Vraiment dommage. Pour tout le monde. Les (télé)spectateurs, le sport, et eux-mêmes. D’autant plus que Gonzo est quand même un super joueur. Et à la place d’une victime de Gonzo dans le tournoi, je serais dégoutté de voir mopn vainqueur se comporter comme cela sur le court.

    Les joueurs se doivent du respect mutuel. De l’argent de la part de CBS ou une autre chaine US ? Plausible…

    Mais je pense quand même que JMDP collera une raclée à Nadal en 1/2. Si ce dernier vient sur le court…

  30. benoît 12 septembre 2009 at 19:53

    Pfff, pour une fois que j’avais l’occasion de voir un match… et je vois Gonzo s’écraser comme une pauvre loque après 3 fautes en coups droits dans le tie break.
    Peu de volonté montrée par le chilien aujourd’hui. Même pas la fierté de se battre jusqu’au bout. Bref bravo à Nadal qui gagne un set 6-0 en tirant 3 coups gagnants…

    • Franck-V 12 septembre 2009 at 19:58

      3 coups gagnants… et 2 fautes directes ;-)

      Le reste est à mettre totalement au crédit de Gonzo ..

      21 fautes directes et 6 coups gagnants quand même.

      Bref, Nadal ne pouvait pas se fatiguer moins pour finir un match…. sauf 28 fautes directes de Gonzo, bien sûr…

      C’est à dire les 4 points qu’il restait à disputer pour finir le tie break..et les 24 nécessaire pour boucler un set… mais là, ça aurait quand même été trop visible :-)

  31. colin 12 septembre 2009 at 20:24

    Allez passons maintenant aux demi-finales dames, dont l’affiche peut se résumer par http://www.clijsters

    • Antoine 12 septembre 2009 at 20:35

      De toute façon, Serena a déjà gagné cet US Open..

  32. Antoine 12 septembre 2009 at 20:33

    Bon, la bonne nouvelle suite à l’effondrement supposé de la larve Gonzo, c’est que mes quatre pronos sont en demie finale comme prévu ! C’est toujours cela de pris !

    Comme j’ai parié que Del Potro battrait Nadal et que Federer battrait Djoko, j’ai vivement intérêt à ce que Del Potro ne se pisse pas dessus comme Gonzo et que le Suisse fasse un match décent ! Sur le premier match, « normalement » il ne devrait pas y avoir photo parce que le Nadal n’est guère flamboyant tout de même. Il sert comme une joueuse du top 10, beaucoup moins bien que Serena et ce serait un comble que del Potro ne soit pas foutu d’en profiter ! faudrait aussi qu’il comprenne que vu que Nadal passe son temps à faire l’essuie glace à 3 -4 mètres de la ligne de fond et n’en décolle pas, qu’il serve croisé et joue croisé court ! Enfin, on verra demain mais je pense que Del Po va l’enfoncer avec son coup droit bien dans le coin sur son revers..

    Sinon, Djoko a sa chance évidemment mais c’est au Suisse de faire le boulot et de lui en coller une troisième d’affilée à l’US Open..

  33. Franck-V 12 septembre 2009 at 20:40

    Maintenant ça donne ça les côtes

    Betclick

    Fed 1,20 – Djok 4,00 Nadal 1,65 – JMDP 2,10

    bet-at-home

    Fed 1,20 – Djok 4,20 Nadal 1,65 – 2,00

    • Antoine 12 septembre 2009 at 20:50

      Sur Sporting Bet, cela donne:

      Federer: 1,6 (inchangé)
      Nadal : 4,3 (contre 5 avant la fin de son quart)
      Del Potro: 6,5 (vs 6 avant la fin du quart de Nadal)
      Djoko: 10 (inchangé)..

      C’est quand même marrant de voir que celui auquel le marché donne le moins de chances, c’est Djoko…Il faut dire que pour gagner il doit d’abord battre Fed, puis Nadal ou Del Po..

    • Antoine 12 septembre 2009 at 20:50

      Les côtes de Frank sont celles pour les demies…

      • Franck-V 12 septembre 2009 at 21:09

        Oui, je trouve hasardeux de faire un prono sur la finale avant que les 1/2 aient lieu.. comme sur 15LT en fait :-)

        Mais c’est intéressant que tu nous redonne les côtes avant la fin du 1/4 pour voir dans quel sens ça a évolué.

        Nadal remonte quelque peu comme DP baisse, le 6-0 a du faire impression…

        • Antoine 12 septembre 2009 at 22:43

          C’est normal que la côte de Nadal ait remonté puisqu’il a gagné ! et que celle de Del Potro ait un peu baissé puisqu’il rencontre Nadal et pas l’eunuque Gonzo (

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