A chacun ses Mousquetaires (3/4)

By  | 22 septembre 2009 | Filed under: Rencontres

Le Never ending Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fabrice Santoro raccroche. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un dernier Open d’Australie en janvier prochain, il a finalement choisi de ranger les raquettes après le tournoi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magicien » continuera à faire le show et à remplir les salles pour sa tournée d’adieu.

15Lt : Fabrice Santoro, pourquoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quinzaine d’années que j’essaie de jouer au moins un tournoi de club dans ma saison. C’est comme un retour aux sources : j’y retrouve l’ambiance dans laquelle j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – surtout que j’avais gagné ! – et j’avais promis d’essayer de revenir. La date collait bien avec mon calendrier et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tournois dans une saison, on en joue 20 à l’étranger, donc c’est toujours un plaisir de venir à la rencontre des gens. On se sent à domicile. »

Ce n’est pas trop difficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien prendre la décision. 21 ans passés sur la route, c’est quand même beaucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chance de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de couper pour des blessures ou autres raisons. Alors je touche du bois ! »

Etes-vous nostalgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maximum pendant 21 ans et, en retour, j’ai été franchement gâté. Il me reste maintenant six tournois : Metz, Bangkok, Tokyo, Moscou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça ressemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de France ! Au bout d’un moment, il faut savoir quand on arrive au bout du chemin. Et puis l’envie de passer à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décennies de carrière, quelles évolutions avez-vous constaté dans votre sport ?

« Je dirais que tout a changé. Le milieu du tennis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont encadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est devenu très, très professionnel. »

Si vous deviez ne retenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est difficile. J’ai quelques centaines de matchs au compteur, voire quelques milliers, donc c’est dur de ressortir un moment exact. Ma victoire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quelque chose de très fort. Plus généralement, j’ai beaucoup de bons souvenirs, même en dehors du court. J’ai rencontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’autres cultures… C’a été très enrichissant. »

Un match perdu que vous auriez tout particulièrement voulu gagner ?

« Les matchs perdus sont parfois d’excellents souvenirs, à l’image de ma rencontre contre Federer à New York. Je perds, mais c’est un match exceptionnel niveau émotions. Je pourrais vous dire que j’aurais aimé tous les gagner. Mais quand on veut gagner à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi partie du quotidien du sportif. »

Un dernier face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ organisée par la Fédération ? Il faudrait leur en toucher un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, passer du temps en famille. Je ne me suis pas encore demandé ce que je voulais faire ensuite. Ah si, depuis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrainer ces derniers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fiches techniques que vous dressiez à propos de chacun de vos adversaires ?

« Elles sont toujours sur mon ordinateur. Elles peuvent très bien y passer des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas beaucoup de place ! Mais je ne les jetterai pas. »

Quatrième partie : Sébastien Grosjean à la relance.

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Le Never ending Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fabrice Santoro raccroche. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un dernier Open d’Australie en janvier prochain, il a finalement choisi de ranger les raquettes après le tournoi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magicien » continuera à faire le show et à remplir les salles pour sa tournée d’adieu.

Fabrice Santoro, pourquoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quinzaine d’années que j’essaie de jouer au moins un tournoi de club dans ma saison. C’est comme un retour aux sources : j’y retrouve l’ambiance dans laquelle j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – surtout que j’avais gagné ! – et j’avais promis d’essayer de revenir. La date collait bien avec mon calendrier et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tournois dans une saison, on en joue 20 à l’étranger, donc c’est toujours un plaisir de venir à la rencontre des gens. On se sent à domicile ».

Ce n’est pas trop difficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien prendre la décision. 21 ans passés sur la route, c’est quand même beaucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chance de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de couper pour des blessures ou autres raisons. Alors je touche du bois ! »

Etes-vous nostalgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maximum pendant 21 ans et, en retour, j’ai été franchement gâté. Il me reste maintenant six tournois : Metz, Bangkok, Tokyo, Moscou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça ressemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de France ! Au bout d’un moment, il faut savoir quand on arrive au bout du chemin. Et puis l’envie de passer à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décennies de carrière, quelles évolutions avez-vous constaté dans votre sport ?


« Je dirais que tout a changé. Le milieu du tennis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont encadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est devenu très, très professionnel. »

Si vous deviez ne retenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est difficile. J’ai quelques centaines de matchs au compteur, voire quelques milliers, donc c’est dur de ressortir un moment exact. Ma victoire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quelque chose de très fort. Plus généralement, j’ai beaucoup de bons souvenirs, même en dehors du court. J’ai rencontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’autres cultures… C’a été très enrichissant. »

Un match perdu que vous auriez tout particulièrement voulu gagner ?

« Les matchs perdus sont parfois d’excellents souvenirs, à l’image de ma rencontre contre Federer à New York. Je perds, mais c’est un match exceptionnel niveau émotions. Je pourrais vous dire que j’aurais aimé tous les gagner. Mais quand on veut gagner à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi partie du quotidien du sportif. »

Un dernier face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ organisée par la Fédération ? Il faudrait leur en toucher un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, passer du temps en famille. Je ne me suis pas encore demandé ce que je voulais faire ensuite. Ah si, depuis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrainer ces derniers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fiches techniques que vous dressiez à propos de chacun de vos adversaires ?

« Elles sont toujours sur mon ordinateur. Elles peuvent très bien y passer des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas beaucoup de place ! Mais je ne les jetterai pas. »

Quatrième partie : Sébastien Grosjean à la relance.

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Le Never ending Tour de Bob Dylan n’a plus de souci à se faire. A 36 ans, Fabrice Santoro raccroche. Cette fois, c’est décidé. Alors qu’il avait un temps hésité à jouer un dernier Open d’Australie en janvier prochain, il a finalement choisi de ranger les raquettes après le tournoi de Paris-Bercy. D’ici là, « le magicien » continuera à faire le show et à remplir les salles pour sa tournée d’adieu.

Fabrice Santoro, pourquoi avoir choisi de venir jouer ici, à Rue, en cette fin de saison ?

« Cela fait une quinzaine d’années que j’essaie de jouer au moins un tournoi de club dans ma saison. C’est comme un retour aux sources : j’y retrouve l’ambiance dans laquelle j’évoluais quand j’avais sept ou huit ans. Cette année, c’était au tour de Rue. Je suis déjà venu en 2006 et j’avais aimé mon petit week-end dans la région. J’ai de bons souvenirs ici – surtout que j’avais gagné ! – et j’avais promis d’essayer de revenir. La date collait bien avec mon calendrier et je me suis donc engagé il y a huit ou neuf mois. En plus, sur 25 tournois dans une saison, on en joue 20 à l’étranger, donc c’est toujours un plaisir de venir à la rencontre des gens. On se sent à domicile ».

Ce n’est pas trop difficile de choisir de s’arrêter ?

« Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais il faut bien prendre la décision. 21 ans passés sur la route, c’est quand même beaucoup ! Et puis, vous savez, moi au moins j’ai la chance de pouvoir décider de ma date d’arrêt. C’est un privilège quand tant de joueurs sont forcés de couper pour des blessures ou autres raisons. Alors je touche du bois ! »

Etes-vous nostalgique ?

« Un peu, bien sûr, mais je pense avoir donné le maximum pendant 21 ans et, en retour, j’ai été franchement gâté. Il me reste maintenant six tournois : Metz, Bangkok, Tokyo, Moscou, Lyon et Bercy. [Il éclate de rire] Oui, je sais, ça ressemble un peu à une tournée de Johnny… mais, moi, je ne ferai pas le Stade de France ! Au bout d’un moment, il faut savoir quand on arrive au bout du chemin. Et puis l’envie de passer à autre chose est aussi présente en moi. »

En deux décennies de carrière, quelles évolutions avez-vous constaté dans votre sport ?


« Je dirais que tout a changé. Le milieu du tennis, la manière dont les joueurs se préparent, dont ils sont encadrés, le style de jeu pratiqué… Tout est devenu très, très professionnel. »

Si vous deviez ne retenir qu’un grand souvenir de toute votre carrière ?

« C’est difficile. J’ai quelques centaines de matchs au compteur, voire quelques milliers, donc c’est dur de ressortir un moment exact. Ma victoire sur Marat Safin à Roland-Garros fut quelque chose de très fort. Plus généralement, j’ai beaucoup de bons souvenirs, même en dehors du court. J’ai rencontré des gens, fait le tour du monde, découvert d’autres cultures… C’a été très enrichissant. »

Un match perdu que vous auriez tout particulièrement voulu gagner ?

« Les matchs perdus sont parfois d’excellents souvenirs, à l’image de ma rencontre contre Federer à New York. Je perds, mais c’est un match exceptionnel niveau émotions. Je pourrais vous dire que j’aurais aimé tous les gagner. Mais quand on veut gagner à chaque fois il ne faut pas faire de sport de haut niveau. La défaite fait aussi partie du quotidien du sportif. »

Un dernier face-à-face avec Marat Safin à Bercy, ça vous plairait ?

[Il rit] « Ce serait pas mal. D’autant qu’on arrête nos carrières en même temps. Une petite exhib’ organisée par la Fédération ? Il faudrait leur en toucher un mot ! »

Vous avez déjà prévu votre après-tennis ?

« Non. Je veux d’abord me poser, passer du temps en famille. Je ne me suis pas encore demandé ce que je voulais faire ensuite. Ah si, depuis neuf mois, j’écris mon bouquin. J’ai passé plus de temps à écrire qu’à m’entrainer ces derniers temps, mais ça, il ne faut pas le dire ! »

Qu’allez-vous faire des fiches techniques que vous dressiez à propos de chacun de vos adversaires ?

« Elles sont toujours sur mon ordinateur. Elles peuvent très bien y passer des années sans que j’y jette un œil, ça ne prend pas beaucoup de place ! Mais je ne les jetterai pas. »

Quatrième partie : Sébastien Grosjean à la relance.

ena Bovina a faim de victoires

Souvenez-vous : Elena Bovina est l’une des poupées russes. Avec les Dementieva, Myskina, Kuznetsova et autres Sharapova, elles ont débarqué avec culot sur le circuit au début des années 2000. Dotée d’un grand service et d’un remarquable jeu de contre, Bovina n’était pas la moins douée du lot. Au point d’émarger au 14e rang mondial à 22 ans. A une époque où le top niveau féminin ressemblait encore à quelque chose (Venus, Serena, Justine, Kim, Lindsay, Amélie, Maria, Mary), Elena se taillait doucement sa petite part de gloire : trois titres WTA, un quart de finale à l’US Open, six sélections parmi l’hyper compétitive équipe russe de Fed Cup (et au passage le titre en 2005)… Jusqu’à ce qu’une blessure à l’épaule vienne entraver sa progression. S’ensuivirent plusieurs années blanches.

Aujourd’hui, la Russe veut revenir. « Quand elle nous a contacté, explique le directeur du tournoi, Laurent Chaumont, elle a bien précisé qu’elle ne venait pas pour s’amuser, mais bien pour jouer à fond et gagner le tournoi ». Ce qu’elle ne s’est pas privée de faire. « Je veux me reconstruire un classement, dit-elle, lucide. Je vais passer la fin d’année à jouer des tournois ITF, afin de progresser dans mon jeu et de regagner des places dans la hiérarchie. Si tout va bien, je vise les tournois WTA en 2010. Mais ce sera encore trop juste pour l’Open d’Australie. Je ne veux pas demander de wild-card si je ne me sens pas prête ».

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Prenez ma nouvelle adresse : http://livre.fnac.com/a7085832/Marc-Gdalia-Les-monuments-du-tennis-moderne

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79 Responses to A chacun ses Mousquetaires (3/4)

  1. MarieJo 22 septembre 2009 at 14:53

    les fameuses fiches techniques ! jeje ! la question « spécial marat » on ne voulait pas la rater ;)

  2. Fabien 22 septembre 2009 at 15:04

    ouahh! 15love tennis approche le gratin du tennis mondial!

    Franchement merci c’est cool, d’autant plus que personnellement j’apprécie beaucoup Fabrice Santoro et d’autant plus cette année, où l’on voit un joueur qui ne prend vraiment que du plaisir sur le court. Ca n’est pas terminé, mais je trouve que sa tournée d’adieu est une vraie réussite, c’est une fête à chaque match, ça fait plaisir à voir. Je jetterais bien un oeil à son bouquin, à voir le personnage je me dis que ça peut être intéressant, sans trop de langue de bois.

  3. Kristian 22 septembre 2009 at 15:29

    ARghh.. En effet tu arrives a nous surprendre. Bravo pour l’interview. ET sur la partie 5, ce sera l’interview redemption de Richard G. ?

    • MarieJo 22 septembre 2009 at 15:46

      ben on s’est bien decarcassés, un peu de culot à droite à gauche et surtout les joueurs sont disponibles… ils étaient tous contents d’être là, ils n’avaient aucun problème à accorder un peu de temps à un petit media web comme nous ! et attendez la suite : seb est vraiment très cool !

  4. Jean 22 septembre 2009 at 15:40

    C’est vraiment l’anti Marat, au point de vue du jeu comme dans la tête. Ça fait plaisir de lire un mec positif, conscient de sa « chance » et pas englué dans sa fierté. Enthousiaste, quoi, elle est probablement là plus qu’ailleurs, la magie. Le type sourit même en jouant, y’a en comme ça, ils doivent être tombés dans la marmite quant ils étaient petits…

    Un très léger bémol, puisque l’on est à la période des bilans : comme pour les articles d’Antoine, je trouve que remettre à chaque opus la même intro est un peu redondant, je verrais mieux une sorte de ressituage du genre « si vous avez raté les épisodes précédents », une intro particulière pour chaque sujet. Bah, il faut bien avoir un truc à dire de temps en temps.

  5. Fabien 22 septembre 2009 at 15:43

    je crois que Santoro a pris finalement rapidement conscience de ses limites (enfin disons il y a une dizaine d’années), ce qui lui a permis de ne plus se poser de questions sur son potentiel. Il ne tergiverse pas sur son classement, ne se demande plus si il fera ou pas un jour une finale de GC et du coup joue bien libéré, sans jamais de pression négative.

    En plus de ça il semble être un vrai passionné du jeu, et c’est plus rare qu’on veut bien le dire.

  6. Antoine 22 septembre 2009 at 16:20

    Mais c’est une interview exclusive à ce que je vois ! Super !

    Ce qui serait très intéressant serait de pouvoir lire ses fiches! Si vous pouvez le contacter, vous pourriez lui demander de nous en passer une sur un joueur qui n’est plus en activité pour éviter les pbs !

  7. Alex 22 septembre 2009 at 16:42

    Ce magicien qui nous aura bien enchanté pendant 20 ans de coups de braquette magique aura réussi à donner l’illusion au final d’une carrière riche et vraiment remplie en simple ,hélas l’œil du critique froidement objectif remarque que les résultats sont tout autres..Même pas une finale de MS ou une demi en GC :(

    Le rêveur subjectif Saluera sa longévité et le plaisir communicatif qu’il aura su partager par l’intermédiaire de ses sourires et de son jeu anachronique et imprévisible.Ce type illustre l’adage suivant : « peu importent les résultats pourvu qu’on ait le fun » :)

    On a des rédac’ et secrétaire qui mouillent le maillot sur le terrain en VRAI.Merci pour ça,nous qui voyons le tennis -pour la plupart- par le seul prisme déformant des sites et de la télé.Sinon,question perso : vous vivez de quoi pour avoir le temps de gérer les articles,vos reportages à l’étranger (la Picardie c’est pas comme chez nous hein ? Proche du Ch’nord..),vos articles,le site ?…

    • MarieJo 22 septembre 2009 at 16:45

      ben on profite des vacances pour y caser du tennis ;)

    • Guillaume 22 septembre 2009 at 17:02

      Objectivement, on a vu pire que le palmarès sportif de Santoro

      - 1 quart en GC et 3 huitièmes

      - 3 demi-finales de TMS (Monaco 97, Montréal 01, Madrid 02 si ma mémoire est bonne)

      - 6 titres (dont au moins 1 ou 2 un peu importants, Lyon et Dubai)

      + son palmarès de double long comme le bras (24 titres, 2 GC, 1 Masters et 3-4 TMS).

      Sans oublier son H2H2 plus qu’honorable face aux meilleurs… En gros, il est au milieu dans la hiérarchie du tennis français : derrière les Noah, Leconte, Pioline, Grosjean, Tsonga… Mais devant des Tulasne, Boetsch, Llodra, PHM (ben oui…)… c’est pas non plus comme si – pour rester sur les vieux routiers – on parlait de Rodolphe Gilbert, quoi !

      (NDLR : Rodolphe Gilbert a été battu au premier tour de l’Open de Rue, par le jeune Julien Obry dont j’ai déjà parlé)

      • Antoine 22 septembre 2009 at 17:18

        Fabrice a surtout été l’un des meilleurs joueurs de double, ce qui lui a permis de gagner pas mal d’argent au passage..D’ici la fin de l’année, il passera la barre des 10 M$ de prize money en tournois sur l’ensemble de sa carrière…

      • colin 22 septembre 2009 at 20:59

        Et deux Coupes Davis, 91 et 01

    • Fabien 22 septembre 2009 at 17:12

      Pis de toute façon il n’y a pas que le palmarès dans la vie. Le plaisir que l’on a à le voir jouer est assez unique, si l’on est un peu sensible à son style de jeu bien sûr.

      D’ailleurs maintenant que je sais qu’il sera à Moscou, je suis encore plus motivé pour récupérer des billets.

      Et comme le dit Guillaume, il a quand même un palmarès en double qui le place au niveau des touts meilleurs si on veut aller par là.

  8. Guillaume 22 septembre 2009 at 17:17

    @ tous : tout au long du week-end, je crois que le truc qui m’a le plus impressionné, c’est ce côté « keep cool » de Santoro. Relax, souriant, disponible… Vraiment, il était là pour s’éclater.

    Je suis admiratif qu’au bout de 20 ans on puisse aimer encore autant son job (parce qu’après tout, c’est son travail. C’est le truc qu’il pratique plusieurs heures par jour – quoique moins maintenant – pour faire vivre sa petite famille). Dans ces conditions, il aurait pu se lasser, comme tant de joueurs passée la trentaine. Et bien non, pas lui.

    En balade dans les allées, à l’entraînement avec d’autres joueurs… Partout il s’amusait. Et même en match, il lui est arrivé plusieurs fois – c’est ce qu’on voit sur la photo – d’éclater de rire au beau milieu d’un point, juste parce que l’adversaire et lui étaient en train de réaliser de jolis coups.

    Je trouve que Fabrice Santoro a su garder un petit quelque chose de l’enfance : quand on le voit sur le court, il JOUE au tennis. Là où certains récitent leur tennis, où d’autres le boxent, où d’autres encore font ce qu’on appelle « le métier », sans étincelle, Fabrice s’amuse. Sur la photo, je trouve même qu’il a un côté un peu lutin comme ça, tignasse en bataille et éclat de rire aux lèvres. Elle doit être là, la clé de son envie… et du succès qu’il draine autour de lui. Parce que je peux vous dire qu’à l’applaudimètre il bat tout le monde à plate couture.

  9. Antoine 22 septembre 2009 at 17:27

    Au fait, qui a gagné le concours de pronostics sur l’US Open ?

    • Fabien 22 septembre 2009 at 17:28

      karim bien entendu!

      • karim 22 septembre 2009 at 18:54

        Je vais te désosser!

  10. MarieJo 22 septembre 2009 at 17:29

    le petit ulysse est demandé à l’accueil de 15-lt pour donner les résultats du concours de pronos !

  11. Alex 22 septembre 2009 at 17:57

    Vous auriez pas eu l’idée de poster des vidéos sur « ton tube » ou sur « la journée en mouvement » des fois ? Ca serait bien et on pourrait voir vos bouilles en VRAI ?

    OK pour Fabrice ! Il y a pire comme palmarès : Filenkov.. Mais son ratio est quand même désolant..recordman en GC en participation ok..combien de GC déjà ? Et un seul quart !..

    Bon j’arrête,car je sens que je gâche quelque chose en cette après-midi de retour de soleil et qu’à force une place bien connue va m’être proposée en date intime ;)

  12. Antoine 22 septembre 2009 at 18:33

    A propos du sieur Andreï Filenkov, je note que depuis que nous en avions parlé en juillet, il a disputé quatre tournois, perdant à chaque fois au premier tour, comme d’habitude, mais plus sèchement encore… Sur l’année, il en est donc à 22 défaites consécutives et son prize money par tournoi est de 118 $ pour ces quatre tournois.

  13. karim 22 septembre 2009 at 19:00

    Très sympa la « vraie » interview de Santoro, pas un truc qu’on lira sur lequipe.fr mais une vraie rencontre d’un 15-LTien avec le gars. j’en suis tout ému presque. par contre je trouve ça juste sidérant qu’il n’ait pas le moindre plan de carrière, la moindre idée de ce qu’il va faire. ou alors le réserve-t-il pour son cercle familial ou quoi. Je l’espère pour lui en tout cas.

    Moi je constate également que Fab a un peu suivi – toutes proportions gardées – une carrière à la Agassi dans le sens où il a atteint sur le tard une respectablité et une popularité incroyables. Il n’y a pas si longtemps Santoro était à la limite d’être considéré comme un petit con, à l’époque de ses démêlées avec deux fameux capitaines de CD que je ne citerai pas. Il avait notamment été le seul joueur à oser écorner « LA » légende vivante du tennis rasta. A l’époque rien ne laissait présager une telle love story avec son public. Comme Agassi, comme le bon vin, Santoro a bien vieilli.

  14. Thomas 22 septembre 2009 at 19:13

    Pour mon premier poste sur 15-lovetennis (pour ce qui se souvienne, j’étais Masiu sur SV)

    Justine Hénin confirme son retour! Tient-on la le prochain vainqueur de l’OA ?

    • karim 22 septembre 2009 at 19:14

      Masiu? Alors ça pour une bonne nouvelle!!!!

      Oui je viens de lire pour Hénin, c’est pas croyable.

    • colin 22 septembre 2009 at 21:02

      Ben ça faisait longtemps Thomas, kess tu faisais tout ce temps?

      • Thomas 23 septembre 2009 at 18:36

        J’ai toujours un petit temps de retard, entre les lectures et l’inscription…

  15. Fabien 22 septembre 2009 at 19:35

    Tiens d’ailleurs le vieux Fab vient de mettre 6-0 à Rochus… Comme quoi il a de beaux restes!

  16. Guillaume 22 septembre 2009 at 19:38

    Justine revient ? C’est confirmé ?

    C’est drôle, je ne suis même pas sûr d’être content.

    Autant, sportivement, ce retour me ravit – techniquement, c’est encore un cran au-dessus de Clijsters – autant, humainement, j’aimerais que quelqu’un daigne prendre un dictionnaire et explique à toutes ces gonzesses qu’il existe une expression, moins catégorique que « retraite », et que l’on nomme « année sabatique ».

    Parce que là, ces nanas qui vous font des sorties théâtrales type « j’arrête, j’en ai marre du tennis, je veux faire autre chose, ma décision est sûre, arrêtée, irrévocable, je ne reviendrai pas » et qui finalement reviennent moins de deux ans plus tard, ça commence à pas faire très sérieux.

  17. Alex 22 septembre 2009 at 19:40

    Justine et Kim Jospinova,ça sonne pas Belge pourtant…

  18. fieldog38 22 septembre 2009 at 21:54

    Justine, justine, justine!!! Non je déconne, en fait je n’y accorde que peu d’intérêt car je trouve que ça va décrédibiliser encore un peu plus la WTA.

    Super cette interview, Marat powaaaa! lol. Une dernière rencontre entre ses deux pitres pourraient valoir son pesant de cacahuètes…autour d’un apéro (ne poussez pas je connais le chemin…)

  19. Hasek 22 septembre 2009 at 22:11

    Ah oui faut qu’un sponsor mette sur pied un Marat-Santoro avant la fin de l’année

    Sinon, sur le retour de Justine, ça me choque pas plus que d’autres retours sportifs mais je pense que son effet va surtout dépendre des Williams. Si les Williams gardent leur boost de 2009, ça va être une bonne émulation. Par contre, si elles redescendent dans leur travers et que ça se finit avec des finales de GC 100% belge, ça va décridibiliser la WTA et son niveau
    A voir aussi si le retour de Justine revient à un si haut niveau que ça.

    • Hasek 22 septembre 2009 at 22:17

      De plus, je trouve un peu agaçant que les journalistes commencent à dire « ouais, elle a attendu que Kim profite de son succès pour annoncer son retour », « son retour est inspiré de celui de Kim, qu’elle respecte profondément » alors que les deux joueurs se détestaient à une époque ce qui a notamment posé de gros problèmes à la Belgique en Fed Cup

  20. karim 22 septembre 2009 at 23:07

    Dans un sport où les filles arrivent à maturité à 14 ans, passent pro à 15, gagnent leur premier slam à 17, faut-il s’étonner qu’elles prennent leur retraite à l’âge où les filles « normales » rentrent dans la vie active? Je force le trait mais bon…

    Retraitée à 23 ou 25 ans sans problème particulier de santé, c’est juste pas possible. Combien de top players masculins ont fait le même choix, se retirer prématurément autrement que minés par les blessures? Y’a eu Borg, mais je pense qu’une retraite précipitée et sur base de ras-le-bol appelle systématiquement un retour, une fois les vapeurs passées. Le même Borg a tenté plusieurs fois de revenir, dont une de manière pathétique avec sa raquette en bois au milieu des cadres en graphite.

    On ne peut pas arrêter sur déprime ou vague à l’âme. Davenport, Hingis, Dokic, Clijsters, Hénin, Capriati, elles jouent toutes avec nos nerfs en confondant envie momentanée de faire un break et retraite définitive. Celle de Justine avait tout du coup de tête suite à quelques mauvais matches; ce qui déjà à l’époque me faisait penser qu’elle était assez conne sur le plan humain la Justine, limite borderline et rarement élégante.

    Pourquoi pas un retour de Navratilova tiens? Elle n’a que 75 ans et avec tout ce qu’elle a pris, son médecin (un ex de la RDA) lui a assuré qu’elle galoperait comme un lapin jusque 120 ans, et que ses testicules ne lui feraient plus mal après quelques années.

    Et si Martina revient, il faut qu’Evert revienne aussi. Je l’ai revue à l’US Open y’a quelques années, liftée comme ses coups droits quand elle faisait la pluie et le botox sur le circuit.

    Le retour d’Hénin est l’ultime coup de poignard à la WTA. Elles sont toutes revenues, mais finalement cette teuf un peu forcée ne pourra que sentir le réchauffé. Et Hénin était tellement au taquet physiquement que je ne pense pas que son retour puisse être aussi tonitruant que celui de Kim. Et en très mauvaise perdante, restera-t-elle quand Clijsters la battra à répétition?

    • Hasek 22 septembre 2009 at 23:12

      Ben Navratilova faisait encore du double à haut niveau il y a pas si longtemps que ça^^

    • colin 22 septembre 2009 at 23:18

      …Et Jeannie Longo est encore la meilleure cycliste française et l’une des meilleures mondiales à 50 ans (oui je sais je fais un hors sujet)

      « liftée comme ses coups droits quand elle faisait la pluie et le botox sur le circuit » celle-là je la mets de côté pour le Best Of 15-love 2009

  21. Alex 22 septembre 2009 at 23:17

    Martina Hingis de retour : « une ligne et ça repart »

    Suzanne Lenglen next : « un cognac et ça revient »

  22. MarieJo 22 septembre 2009 at 23:44

    waaa vous êtes en forme ce soir !

    je pense que sur le moment justine avait l’air hyper sure d’elle, mais c’est bien connu : souvent femme varie, bien fol qui s’y fie !

    je pense que la dureté de la competition d’aujourd’hui fait que l’effort mental de ces jeunes femmes qui ont souvent tout sacrifié pendant leur ascension peut être trop précoce font que mentalement elles arrivent à un moment ou à un autre un peu épuisées, certaines continuent la compétition avec plus ou moins de bonheur et de motivation comme les Wiwi, d’autres dégoupillent : vaidisova qui est complètement out depuis sa romance avec radek, certaines ont des envies pressantes comme kim…

    pour justine, j’avoue que je suis partagée, autant c’est un plaisir de la voir jouer… autant j’ai du mal à cerner ses motivations et contrairement à karim je ne la voie pas se frustrer si elle perd trop tôt… mais c’est sur que kim a placé la barre très haut ! il faut qu’elle arrive à son rythme, je pense que pour RG, elle sera déjà très bien ;)

  23. colin 22 septembre 2009 at 23:47

    Pour redevenir sérieux 5 minutes, j’aimerais bien qu’on aborde un question de fond.

    En quoi est-ce que le retour de Hénin, s’il s’avérait victorieux, « ridiculiserait la WTA » comme tout le monde ici (ou presque) s’accorde à le dire (ce serait le « coup de grâce » après le mauvais coup porté par le retour victorieux de Kim Clijsters).

    Je ne partage pas du tout cet avis. Je pense même l’exact contraire.

    Il faudrait d’abord m’expliquer en quoi une jeune femme de 26 ou 27 ans, qui a été dans le top 3 (Clijsters) ou la n°1 mondiale (Hénin) pendant plusieurs années, ne serait pas, suite à un an ou deux d’interruption, apte à retrouver son meilleur niveau de l’époque. Rappelons que ni l’une ni l’autre ne souffrent de problèmes physiques récurrents genre genou ou hanche ou épaule, qui ont rendu impossible le retour au premier plan d’autres joueuses ou joueurs (e.g. Kuerten). Et comme l’a écrit Karim, faire un enfant ce n’est pas non plus la fin du monde.

    En l’occurrence, retrouver son meilleur niveau pour nos deux championnes belges suffit pour avoir de grands résultats, puisque ces deux dernières années n’ont pas vu l’avènement d’une ou de plusieurs rivale(s) sérieuse(s). Les mêmes adversaires que les deux belges avaient coutume de battre régulièrement à l’époque sont toujours là (WiWi, Mauresmo, Dementieva, Kuznetsova, Safina, Sharapova). Quant aux nouvelles venues (Safarova, Jankovic, Ivanovic, Wozniacki…) elles ne font pas montre d’une régularité affolante (c’est un euphémisme, on pourrait même dire qu’elles disparaissent aussi vite qu’elles percent).

    « Clijsters gagne un GC dès son retour, alors qu’elle n’en avait gagné qu’un seul dans toute sa première carrière ». Certes, mais on oublie de préciser qu’elle avait aussi fait quatre finales… dont trois perdues contre la seule Hénin. Sans Justine, Kim aurait eu un palmarès nettement plus fourni, à la manière d’un Roddick ou d’un Djokovic sans Federer.

    Bref, entre une WTA avec seulement 3 ou 4 top joueuses (les WiWi et alternativement Kuznets, Dement, Sharap, Saf), et la même WTA mais avec deux grandes championnes en sus, et sans doute tout en haut, il est bien évident que je choisis la deuxième option, et, je pense, le public comme moi.

    Imaginons une situation comparable chez les hommes. Federer prend sa « retraite » fin 2009 pour pouponner. Nadal annonce sa « retraite » juste avant RG 2010 suite à une piteuse défaite au 2ème tour du Masters Series de Madrid face à Gilles Simon. Puis, pendant les années 2010 et 2011, tous les GC sont remportés par Djokovic, Murray et Roddick, tandis que Del Potro retombe à la 56ème place mondiale. Imaginons maintenant que début 2012 Federer revienne (à 30 ans 1/2 et en pleine forme physique) puis Nadal dans la foulée (26 ans 1/2 et des genoux réparés). Faudrait-il s’en plaindre? Et se moquer de l’ATP si Fed et Nad recommençaient à gagner des titres?

    • Hasek 22 septembre 2009 at 23:59

      Ben franchement … oui^^

      Plus sérieusement, de mon point de vue (donc subjectif), ça reste inquiétant pour le tennis féminin non pas en terme de niveau de jeu actuel mais de niveau de jeu futur: si des joueuses sont capables de venir gagner des GC même après une coupure (Clijters, à voir Hénin, les Williams entrent un peu dans ce cas de figure), ça veut quand même dire que le niveau général n’a pas progressé: en soi, leur retour est bien car ça fait une émulation au sommet mais ça veut dire que les joueuses qui seront en tête du circuit à la retraite de toutes ces revenantes, qui ne sont pas éternelles, seront moins fortes que ces revenantes et donc que le niveau des meilleures joueuses va baisser. Surtout que le style actuel de beaucoup de joueuses ne me convainc guère. Pour avoir les matchs de Venus à WImbledon à la TV, je dirais qu’aujourd’hui, c’est un joueuses avec une palette plus variée que la très grande majorité des joueuses actuelles du circuit. J’irais presque jusqu’à dire la même chose de Serena en poussant le bouchon un peu loin.
      Surtout, j’ai vu le match de Wozniacki face à Libiski à Wimbledon, et franchement, quand on voit le niveau de ce match, se dire que la danoise a été en finale de GC, c’est tout de même inquiétant d’autant plus qu’elle faisait partie de la partie de tableau de la relève (les Williams et Clijters étaient dans l’autre partie de tableau)

      • Hasek 23 septembre 2009 at 00:02

        je parlais de l’US Open quand je dis que Wozniacki était dans la moitié de tableau sans les Williams et Clijters

  24. Jérôme 23 septembre 2009 at 07:12

    Colin, je trouve intéressant sur le principe l’a contrario que tu emploies pour contredire la thèse selon laquelle le retour victorieux de Clijters et éventuellement Hénin ridiculiserait la WTA. Très bon exemple avec Federer et Nadal.

    Selon moi, ton analyse de principe trouve difficilement à s’appliquer en l’espèce, même si tout cela nous dit des choses très intéressantes.

    Je veux dire par là que Clijters n’est pas comparable à un Nadal. Même si elle a joué et perdu quelques finales du GC, elle n’en avait gagné qu’1 seul avant ce retour victorieux. Son palmarès ne peut donc pas se comparer à ceux de Federer et Nadal qui sont de la caste des plus grands champions de l’histoire (avec 6 titres du GC, Nadal est déjà au niveau des Becker et Edberg dont la carrière est finie). On aurait été sur un retour victorieux de Graf (débarrassée de ses problèmes de blessure et armée d’un revers autre que slicé) ou de Seles, la comparaison aurait joué à plein.

    En revanche, le retour d’une Clijters à ce niveau de performance relative (s’imposer dès son 1er tournoi du GC) nous montre que le niveau de jeu ne connaît pas une ascension permanente ni indéfinie.

    Il y a des tassements, voire des reflux du niveau global. Et ces évolutions globales sont la somme d’une somme d’évolutions individuelles, avec des joueuses ou des joueurs dont le niveau décline. Le Safin de 2008 et 2009 ne jouait pas mieux ni même aussi bien que celui de 2000/2005 hors périodes de blessures.

    Enfin, sauf à connaître les mêmes errements que la course de vitesse ou le cyclisme, il y aura bien un moment où les performances physiques des joueurs plafonneront et où seul le talent (dans le sens d’une hausse de niveau tout à fait individuelle) et le matos (dans le sens où il permet une évolution de style de jeu) détermineront l’évolution du jeu.

    • Jérôme 23 septembre 2009 at 08:00

      PS : surtout que, pourtant pas plus macho que ça, je considère que 3 titres du GC sur le circuit féminin valent 2 titres du GC sur le circuit masculin.

      Plus que le fait que la concurrence est moins rude sur le circuit féminin que sur le circuit masculin, c’est d’abord et avant tout le fait que les tournois du GC se jouent en 2 sets gagnants sur le circuit féminin. Dans ces conditions, il faudra qu’on m’explique en quoi il est plus difficile et plus prestigieux, en l’espace de 2 semaines, de gagner 7 matches en 2 sets gagnants quand, dans les autres grands tournois du circuit, les joueuses doivent gagner, en 1 semaine, 5 ou 6 matches en 2 sets gagnants.

      Autrement dit, que Graf, Navratilova et Evert soient d’immenses championnes qui ont en leur temps et pendant de nombreuses années dominé de manière impressionnante le circuit féminin est une chose que personne ne conteste.

      Mais il faut appliquer une clé de passage pour comparer leurs palmarès respectifs à ceux des grands champions du circuit masculin. Les 18 titres d’Evert et Navratilova ne m’impressionne pas plus que ceux des Borg, Connors, Lendl, Sampras.

      • fieldog38 23 septembre 2009 at 08:10

        Et encore tu es « gentil » en pensant que 3=2 parce que tu l’expliques très bien par la suite, gagner un GC chez les filles parait presque plus facile que gagner un « masters » féminin.

        Les records de Navratilova ou Graf ne peuvent pas être sérieusement comparés à ceux des hommes.

      • Ulysse 23 septembre 2009 at 13:05

        Je suis d’accord pour dire que le niveau de concurrence est moins consistant chez les femmes que chez les hommes et qu’en terme de mérite pur on a probablement une relation du genre 3 GC femmes = 2 GC hommes. Il suffit d’ailleurs de consulter un tableau des records hommes / femmes pour en avoir la preuve expérimentale incontestable.

        Par contre je ne retiens pas forcément l’argument du 2 sets gagnants pour expliquer des dominations féminines plus faciles. Parlons-en de ces deux sets gagnants. Un joueur dominant à plus de chance de gagner un match au meilleur des cinq sets qu’en deux sets gagnants. Plus précisément le joueur moins bon peut plus facilement lui subtiliser le match si celui-ci se décide sur moins de sets au hasard de quelques passages à vide ou de jeux « dans la zone ». Plus le match est long plus son résultat reflète le « niveau moyen » des joueurs par une sorte de loi statistique des grands nombres.

        Ainsi il me paraît plus facile d’accumuler une certaine proportion de GC que le même ratio de Masters1000 pour les hommes.

        Comparons GC et Masters1000. De nos jours pour simplifier un peu, tous les tops joueurs jouent tous les tournois GC et M1000 de sorte que la population à battre est la même. Enchaîner 5 ou 7 matchss revient au même puisque les tops arrivent de toute façon tous au 3ème tour des GC sauf exception insignifiante. Un GC n’est donc plus discriminant dans son palmarès qu’un M1000 que pour deux raisons :
        - d’abord parce que les tops joueurs les préparent tout spécialement mieux,
        - mais aussi parce que le format 3 sets gagnants est moins propice aux surprises.

        Je pense donc que les matchs en deux sets gagnants pour les femmes ne sont pas un cadeau pour les dominatrices du circuit. Au contraire c’est plutôt plus dur d’accumuler les titres dans ces conditions. Le fait de passer à trois sets gagnants quatre fois par an ne les empêcherait pas d’être en forme.

        Finalement ces deux sets gagnants dans les GC sont une brimade faite aux femmes, sorte de survivance du temps pas si ancien où on ne faisait pas courrir le marathon, ni le 10 000m, ni nager le 1500m à ces petits bibelots qui risquaient de se fatiguer. On a changé d’époque, Paula Radcliffe a battu le record mondial du marathon de 1965, et la WTA devrait sans tarder passer à 3 sets gagnants chez les femmes aussi, peut-être la seule façon de redonner des lettres de noblesse à cette discipline chez les femmes. Après tout pourquoi la WTA est-elle si nulle. Il y a forcément une raison structurelle…

  25. fieldog38 23 septembre 2009 at 08:30

    @ Colin : pour Hénin, attendons de voir ses résultats (je ne doute pas qu’elle retrouvera pas le chemin de la victoire). Mais la victoire de Kim à l’US prouve s’il en était besoin qu’il existe un gouffre entre le niveau des hommes et des femmes.
    Tu prends comme contre exemple Nadal et Fed mais je ne trouve pas que cela soit pertinent étant donné que les 2 sont hors-normes et parmi les plus grands joueurs de l’histoire. Quand bien même je ne crois pas qu’ils arriveraient à retrouver le sommet de la hiérarchie après deux ans d’arrêt… On voit déjà comme c’est dur pour Richard après seulement 6 mois de coupure de battre le 122ème mondial à Metz.

    Je vais faire un parallèle avec mon expérience personnelle. Dans ma belle famille, mon amie et mon beau-frère ont joué au tennis avec plus ou moins de succès. Mon beau-frère était classé zéro à 16 ans donc un sacré niveau (grosso modo dans les 10-15 meilleurs français à son âge)et mon amie 15/4… Ce qui est assez frappant dans ces cas-là, c’est qu’après une blessure de plusieurs mois, mon « beauf » a très rapidement été dépassé au classement notamment par des plus jeunes et il était trop tard pour récupérer le wagon. A l’inverse après des années d’arrêt mon amie n’a eu aucun mal à retrouver son classement. Alors je vous l’accorde, les 2 n’évoluaient pas au même niveau mais je trouve ça éloquent.
    Tout pour ça dire finalement que la concurrence est beaucoup plus faible chez les filles où il n’y a pas la densité du circuit masculin. Ce n’est pas un scoop mais si le retour de justine s’avère gagnant, cela confirmera encore un peu plus cet état de fait.

  26. Arthur 23 septembre 2009 at 09:08

    « gagner un GC chez les filles parait presque plus facile que gagner un “masters” féminin »

    Allez dire ça à Safina!

    Non plus sérieusement en ce qui concerne le retour d’Hénin et de Kim, je ne vois pas comment leur niveau pour être supérieur à celui qu’elles avaient avant de prendre leur retraite. Une grossesse et quelques années en plus n’a peut-être pas provoqué une baisse de niveau significative, mais ne les aura pas fait progresser.
    Si cela continue donc comme ça, qu’elles enquillent les Grands Chelems plus facilement qu’avant, c’est que : niveau au plus équivalent + meilleurs résultats = circuit plus faible .

  27. Guillaume 23 septembre 2009 at 09:13

    Il y a quand même je pense une grosse différence entre Kim Clijsters et Justine Hénin : les deux filles ont coupé à peu près aussi longtemps (un an et demi et deux ans), mais n’ont pas rempli leur existence de la même manière. Clijsters s’est épanouie, a consolidé un couple, fondé une famille, avant de revenir car elle avait envie de jouer (rappelons que Kim n’avait jamais parlé de « retraite définitive » quand elle s’est arrêtée, en 2007. Elle ne s’était fermée aucune porte, annonçant juste qu’elle voulait un enfant).

    Alors que Justine… Qu’a t-elle fait depuis son arrêt ? Ambassadrice de causes humanitaires, créatrice d’entreprise (école de tennis), comédienne dans « Plus belle la vie » ou une pièce de théâtre en préparation, consultante sportive, chanteuse d’occasion avec Salvatore Adamo… Beaucoup d’agitation, mais finalement ne s’est-elle pas éparpillée ? Qu’a t-elle fait de vraiment important pendant ces 16 mois ? Quant à sa vie personnelle, elle semble toujours aussi morne depuis son divorce, non ? J’espère me tromper, mais je ne suis pas convaincu que son congé sabatique ait autant comblé Justine que ç’a pu être le cas pour Kim.

    Si Hénin revient, c’est pour gagner. L’envie revenue, sans doute. Ca, j’y crois. L’envie de gagner ce satané Wimbledon, seul titre manquant à son palmarès. L’envie de retrouver sa couronne à Roland-Garros, et toutes les émotions fortes qui vont avec. Kim, elle, voulait essentiellement se faire plaisir. Avec ambition, certes, mais sans mors au dent. D’ailleurs, passée cette victoire à Flushing, il se pourrait bien que le tournoi de Luxembourg soit son dernier tournoi avant 2010. Kim n’a pas envie de redevenir la joueuse qu’elle était à l’époque. Elle veut gagner des matchs, des tournois, mais pas à n’importe quel prix. Je ne pense pas par exemple que la place de N°1, et l’assiduité qu’elle suppose semaine après semaine, l’intéresse réellement.

    D’ailleurs, profitons bien de son retour, car je ne suis pas sûr que Kim restera très longtemps sur le circuit. Elle jouera 2010, surtout les grands évènements, dont l’US Open avec la perspective, pour la première fois de sa carrière, de revenir sur un GC en tant que tenante du titre (elle avait du déclarer forfait à l’US Open 2006). Au-delà… N’oublions pas que, dès sa victoire à NY, Kim confiait qu’elle voulait donner un petit frère ou une petite soeur à Jada. N’oublions pas aussi que tant que Jada n’a que 18 mois, les voyages en famille autour du globe sont possibles. Mais quand la petite sera scolarisée ? Kim aura t-elle vraiment envie d’aller jouer à droite, à gauche pendant que sa fille et son mari seront à la maison ?

    Je ne serais pas étonné que Kim arrête dès 2011 ou 2012. Surtout avec un comeback qui s’est d’ores et déjà révélé si riche en victoires et en émotions fortes…

    A titre d’illustration, je vous invite d’ailleurs à lire l’opus N°4 des Mousquetaires (à paraître aujourd’hui dans toutes les bonnes librairies). On y comprend pas mal de choses sur le fonctionnement d’un sportif de haut niveau.

  28. Kristian 23 septembre 2009 at 09:54

    C’est tres bien ces retours. Et ca ne ridiculise pas la WTA, au contraire, ca l’anime. La preuve, on n’a jamais autant parle de la WTA que ces derniers jours et semaines.

  29. karim 23 septembre 2009 at 10:02

    Colin,

    Je crois que les réponses à ta question ont été apportées par tous, je viens après la bataille.

    Pour ma part ce qui discrédite la WTA ce n’est pas le fait du retour en lui-même, mais le fait que ces filles (Clijsters, Davenport et Seles notamment) s’imposent aux toutes meilleures dès leur tournoi de rentrée. Elles sont supposées être totalement à court de compétition, donc hors du rythme. On sait très bien que même préparé minutieusement, rien de remplace la compétition. Chez les hommes même après une coupure de deux mois on parle de quelques tournois pour retrouver le rythme.

    Et d’ailleurs une Capriati qui fait la nique à tout le monde à 14 ans ou une Hingis qui s’impose à 15, ça démontre également qu’atteindre le plafond chez les femmes est vite fait et bien fait. Tu prends les exemples de Fed et Nadal, mais s’ils coupaient deux ans je suis convaincu qu’ils ne s’imposeraient plus en GC. Convaincu.

    Chez les hommes je ne vois pas un revenant être tout de suite au niveau, sans période d’adaptation. Et je m’interroge aussi sur les capacités morales de ces demoiselles à supporter cette vie d’efforts et de privations également. Autant de burnouts ça laisse songeur. Chez les hommes ce sont les blessures puis/ou la limite d’âge qui vous brisent les carrières. Là non, ce sont des peines de cœur, des bobos au pouce. Le tennis c’est pas un sport de tapettes nom de nom!!!

  30. Antoine 23 septembre 2009 at 10:27

    J’ajoute également mon grain de sel: ce n’est pas la WTA en tant que telle que Clijters ridiculise, ce sont les autres joueuses..Ce que prouve sa victoire, c’est que le niveau a régressé chez ces dames..Et Hénin va sans doute le confirmer..

    Cela étant, je me réjouis de son retour car voir un match avec Hénin, c’est nettement plus intéressant qu’avec une autre..

    Je pense que ce sera cependant plus difficile pour elle que pour Clijters pour des raisons physiques: avec son petit gabarit, elle a été obligée de se livrer à des travaux de forçat pour arriver à être compétitive face à des joueuses plus puissantes qu’elle. Ce n’est pas amusant et cela ne l’a pas amusée. Or il vaut falloir qu’elle en fasse encore plus pour retrouver son niveau. Pas sûr qu’elle y arrive, que sa motivation soit suffisante..

    En tout cas, je suis convaincu comme Karim et d’autres que ce qu’à fait Clijters, aucun homme ne pourrait le faire..La concurrence est beaucoup plus intense.

    Pour faire court en ce qui concerne le nombre de titres du GC, chez les hommes, on peut parler de super champion à partir de 6 titres, chez les femmes, à partir de 10..le ratio est peu près celui là lorsque l’on compare les palmarès des plus grands et des plus grandes..

    Sinon, je ne désespère pas de revoir Navartilova jouer et gagner des titres du GC en double mixte, son dernier titre remontant à l’US Open en 2006..

    En effet, elle n’a que 53 ans et il faudrait qu’elle en gagne encore 3 pour égaler le nombre de titres en GC de Margareth Smith-Court qui en a 62..

    Si l’on se base sur la longévité d’un Borotra à Wimbledon, elle a encore une dizaine d’années devant elle…

    • colin 23 septembre 2009 at 16:43

      « ce qu’à fait Clijters, aucun homme ne pourrait le faire. »

      Su tu parles de sa grossesse, je confirme!!!

  31. MarieJo 23 septembre 2009 at 12:06

    ah vous êtes quand même très durs avec ces pauvres filles !

    d’abord quand 2 super joueueses arrêtent à peu près en même temps, avec pour hénin un des jeux les plus complets, et que les autres filles restent en lice, c’est comme s’il manquait tout à coup une sorte de motivation à progresser car le niveau moyen est trop fluctuant… il manque un repère en ligne de mire.
    je pense que chez les hommes ces repères sont beaucoup plus constants il y a toujours eu des dominateurs qui ont poussé les poursuivants à la quête dus sacro saint graal de la perfection pour arriver eu aussi au top.
    je pense que l’excellence de federer à poussé des nadal, djoko, murray et del po à un degré de motivation quasi ultime pour pouvoir avoir sa chance… les résultats ont payé pour tous.

    chez nos dames, avec le départ d’hénin qui pouvait incarner une figure comparable, sa sortie a laissé un vide, et malheureusement aucune n’a pu tenir un rôle équivalent : les wiwi par manque de motivation à rester au top chaque semaine, les serbes et les russes n’étaient sans doute pas préparées à saisir les rennes qui leur sont tombés dans les mains par calcul mathématique plutôt que par des performances qui allaient avec.

    • fieldog38 23 septembre 2009 at 12:37

      Ce que tu soulèves est très intéressant MarieJo. La WTA manque certainement d’une locomotive. Même les wiliams n’étant motivées que par les grands évènements, ne peuvent se targuer de jouer ce rôle. D’où une stagnation voire une régression du niveau.

      Pendant ce temps, les mecs avaient Fed puis dans une moindre mesure Nadal. Tu avais d’ailleurs je crois écrit quelque chose là-dessus. Et on sait tous qu’il n’y rien de plus motivant que d’avoir un adversaire à « abattre »…

  32. MarieJo 23 septembre 2009 at 12:31

    juste un dernier truc, le retour de kim ressemble un peu au parcours d’agassi, qui après pas mal de finales ratées et des blessures s’offre une deuxième carrière d’exception avec une sorte de zénitude dans sa vie et son tennis qui lui a permi de se maintenir plus longtemps, c’est ce que je souhaite à clijters…

    pour hénin, je ne sais pas trop ce qu’elle a trouvé dans son congé sabatique, mais certainement pas ce qu’elle venait y chercher au départ.

  33. MarieJo 23 septembre 2009 at 12:45

    hors sujet mais ya 2 bombes dans les premiers tours de CD 2010 :

    Spain (s)(c) v Switzerland : l’espagne reçoit ! roger or not roger ?

    Germany (s) v France (c) : c’est pas gagné pour les frenchies !

    Russia (s)(c) v India : upset or not upset ?

    Argentina (s) v Sweden (c) : les gauchos vont chez les nordiques !

    Ecuador v Croatia (s)(*) : un truc inédit !

    Serbia (*) v USA (s) : ça va saigner !

    Chile (c) v Israel (s) : la revanche au chili !

    Belgium (c) v Czech Republic (s): match piège ?

    • fieldog38 23 septembre 2009 at 12:48

      Clairement le tirage au sort le plus difficile qui soit pour Roger et ses potes car étant donné que l’Espagne reçoit, la surface sera à coup sûr la TB…

      Pour la France, c’est loin d’être gagné car si Tommy est en forme…

    • Hasek 23 septembre 2009 at 13:06

      Très intéressant tout ça

      Russie-Inde, ça risque d’être chaud si les Russes perdent un de leurs deux premiers simples, car après Paes-Bhupathi,c’est injouable surtout pour l’équipe russe qui a de vrais problèmes en double depuis son dernier titre (défaite face à la paire roumaine, …).

      Argentine-Suède, c’est un cas de figure similaire. L’argentine a un vivier + complet car derrière Soderling c’est un peu le désert même si Vinciguerra est très accrocheur en CD depuis son retour et que la chance va peut être enfin lui sourire. Mais attention à la paire suédoise qui est supérieure à la paire argentine qui manque de spécialistes.

      Allemagne-France, vu la prestation de l’Allemagne face à l’Espagne, il y a de quoi s’inquiéter mais Kohly ne sera pas toujours on fire. Et puis, Haas vient quasi jamais en CD.

      Espagne-Suisse, du très lourd qui risque de bien montrer les limites de la Suisse à ce niveau même si Fed vient. En revanche, en cas d’absence ou de mauvaise forme de Nadal, une victoire suisse (si Fed est là) n’est pas impossible mais faudra sortir le grand jeu

      Serbie-USA: très lourd aussi car les deux équipes ont des spécialistes de double (Bryan, Zimonjic) et un réservoir de 3 joueurs de très bon niveau en simple (Tipsa, Troicki + Djo contre A-Rod, Blake, Querrey).

      Belgique-République Tchèque: malheureusement pour les belges, je les voie mal gagner car ils sont en déclin sur le plan individuel. Attention quand même à la suffisance de Berdych par moment.

      Equateur-Croatie: Argh, match entre mes deux équipes préférées. je sais pas qui a le choix de la surface mais sur terre, ça pourrait donner quelque chose d’intéressant car Nicolas Lapentti est redoutable quand les matchs commencent à durer et les Croates ont eu du mal à plier vite les matchs. A voir aussi si les Croates récupérent enfin Ljubicic et Ancic.

      Chili-Israel: si le chili a le choix de la surface, ça se jouera sur terre auquel cas c’est tout à fait jouable pour le Chili car Israel est faible sur terre

      • fieldog38 23 septembre 2009 at 13:12

        C’est vrai que tu es un amoureux de la CD (si je me rappelle bien tes articles sur la vox…)

      • Kristian 23 septembre 2009 at 14:44

        Ouai.. pour sortir « Equateur-Croatie: match entre mes deux équipes préférées » faut pousser le vice vraiment tres loin… :)

        L’un des charmes de la CD c’est que c’est la derniere competition ou on voit une vraie difference entre les surfaces. Ce qui, entre les balles utra-rapide de Rolland Garros et le gazon ralenti de Wimbledon a pratiquement disparu du circuit ATP. Tout ou presque se joue a la meme vitesse.
        Il n’y a pratiquement qu’en CD qu’on peut voire une vraie terre battue bien lente, on une moquette indoor ultra rapide.

        • Hasek 23 septembre 2009 at 18:49

          Ben, c’est surtout que ces équipes comportent des joueurs que j’aime bien. J’ai commencé à m’intéresser au tennis avec l’OA 1999 où Lapentti avait fait un très beau parcours alors qu’il était inconnu à l’époque. Sans doute un phénomène d’admiration de l’exploit d’un joueur peu connu à l’époque.

          Et pour la Croatie, j’aime beaucoup Ancic, sans doute parce qu’il avait un côté successeur de Henman pour moi ce qui explique que j’aime bien également le jeune Cilic, et je lui souhaite vraiment de revenir.

    • colin 23 septembre 2009 at 16:53

      C’est sûr que Espagne/Suisse est une belle affiche mais ça ne m’étonnerait pas que Fed fasse l’impasse, et que Nadal fasse de même dans la foulée… Donc en fait de champagne on aura du mousseux.

      Hasek tu mises un peu trop sur Bhupathi/Paes, rappelons qu’à l’âge qu’ils ont ils ne sont plus très fringants. Paes n’a pas pu faire le voyage en AfSud à cause de problèmes à l’épaule et au coude, et Bhupathi n’a pas pu terminer son match de double : ça sent l’hospice!

      • Hasek 23 septembre 2009 at 18:54

        Sauf que les chiffres sont là: tous les deux sont encore dans le top 10 en double à l’ATP et il reste sur 22 victoires consécutives en CD dont la plupart face à des adversaires de bon niveau. Le seul hic, c’est qu’ils n’ont pas joué ensemble un match face à une équipe de très haut niveau en double (Bryan, …) depuis un moment.
        Mais, faut pas oublier que les 2 étaient en finale de l’US Open 2009 malgré tout (Paes avec Dhouly et Bhupathi avec Knowles). le seul problème est la répétition des matchs mais pour cela il suffit qu’ils s’économisent un peu

        Côté russe, en revanche, leur double est très clairement à un niveau moyen aujourd’hui (défaite face à la paire roumaine, etc.)

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