1974 contre 1984 : quel est le meilleur cru ?

By  | 24 mars 2012 | Filed under: Regards

1974 vs 1984, ou l’écrasante domination de deux gauchers américains d’origine irlandaise, Jimmy Connors et John McEnroe, sur la planète tennis. Mais laquelle de ces deux chevauchées fut la plus impressionnante ?

L’avènement de Jimmy Connors en 1974 a ressemblé à un tremblement de terre ébranlant les fondements du tennis : « Jimbo » a été le premier à transformer ce sport de gentilshommes éduqués jouant un classique service-volée en une bataille de rue où tous les coups (et surtout les obscénités) étaient permis. L’année 1984 de John McEnroe a représenté le récital d’un soliste exécutant ses partitions à la quasi perfection. Mais comment départager les exploits des deux Américains?  Nous essayerons de le faire en analysant les paramètres suivants :

1- Nombre de victoires en simple :

Rien à dire, les deux larrons ont frappé très, très fort et il était quasiment impossible de leur résister durant les deux saisons en question. 99 victoires et 4 défaites pour « Jimbo », 82 victoires et 3 défaites pour « Big Mac », soit respectivement 96,1% et 96,4% pour un total combiné de 181-7 (96,27%) ! La concurrence n’a vraiment eu droit qu’aux miettes du festin de nos deux boulimiques. Les deux joueurs sont grosso modo à égalité sur ce critère : si McEnroe a un léger avantage en terme de pourcentage, les chiffres absolus favorisent Connors.

2- Nombre de victoires en tournois :

Là aussi, il est assez dur de départager nos deux gauchers. Jimmy a remporté 15 tournois sur 21 disputés (71%), dont 3 Majeurs, tandis que McEnroe en a remporté 13 sur 15 disputés (86,7%), dont 2 Majeurs, le Masters et la finale WCT de Dallas. Léger avantage cependant à McEnroe : il a non seulement un meilleur ratio de tournois disputés/remportés, mais a surtout remporté les tournois les plus importants hors Majeurs. Quant à Jimmy, il faut préciser que beaucoup de ses 15 tournois remportés en 1974 étaient peu cotés.

3- Victoires en Grand chelem :

Net avantage de Jimmy pour le parcours en Grand chelem: trois tournois remportés contre deux pour McEnroe, le tout assorti d’un impressionnant sans-faute 20-0 (contre 20-1 pour Mac). C’est à ce jour le dernier joueur à avoir terminé une année invaincu en Grand chelem (et le seul à part Budge et Laver). Dans les deux cas, Roland-Garros est le cimetière de leurs illusions et la source de regrets éternels : pour Mac à cause de sa cruelle défaite (la première de l’année) en finale face à Lendl, pour Connors car il ne put même pas y participer. Certes, rien ne prouve qu’il aurait gagné et ensuite remporté les deux derniers Majeurs, mais au de vu son état de forme cette année-là en Grand chelem le doute planera pour toujours…

4- Victoires face aux principaux concurrents :

Rien à redire, très large avantage à McEnroe dans ce compartiment. Sans même parler du Top 10, il suffit de constater qu’en 1984, il a rencontré 7 fois Lendl (pour une défaite), 6 fois Connors (0 défaite) et 3 fois Wilander (0 défaite) pour un total combiné de 15-1 face au Top 4 ! Et le pire, c’est qu’il y a mis la manière, collant roustes sur roustes. Citons entre autre : 6/1 6/3 contre Lendl en finale de Bruxelles, 6/1 6/2 6/3 contre Connors en finale du WCT, 6/3 6/2 contre Lendl à la World Team Cup, 6/2 6/2 contre Connors au Queens, 6/1 6/1 6/2 contre Connors en finale de Wimbledon, 6/3 6/4 6/1 contre Lendl en finale de l’US Open, 6/1 6/1 contre Wilander et 7/5 6/0 6/4 contre Lendl durant le Masters de fin d’année… une boucherie !

Jimmy Connors aura, lui, affronté beaucoup moins de concurrence : Rosewall et Kodes deux fois chacun (0 défaite avec en bonus la vaporisation de Ken auquel il concéda la misère de 8 jeux sur l’ensemble des deux finales de Wimbledon et de l’US Open), et Nastase, Borg, Ashe, Okker, Smith, Orantes une fois chacun (pour une unique défaite face à Smith). Soit un total de 9-1. Il n’aura cependant affronté ni Newcombe, ni Vilas, ni Laver. Bref, si pour Connors il est possible d’invoquer une (relative) faible opposition en 1974, il est indéniable que McEnroe a réalisé son année magique en affrontant (et battant) de façon récurrente ses principaux rivaux pour les titres et pour la place de n°1 mondial.

Verdict :

On en revient au point de départ, dur dur de départager les deux lascars ! Personnellement, je donnerai la palme à McEnroe : si « Jimbo » a en effet déferlé tel un ouragan et semblait irrésistible avec son jeu à plat, son revers à deux mains et sa raquette métallique, il n’affronta pas souvent les meilleurs cette année-là. Certes, ce n’est pas de sa faute si ses principaux rivaux se firent tous éliminer avant de le rencontrer en finale des Majeurs, mais un léger sentiment d’inachevé persiste, surtout au vu de ses résultats 1975 (perte de ses trois titres majeurs avec des défaites en finale face à Newcombe, Ashe et Orantes). McEnroe, quant à lui, gagna quasiment tout ce qu’il y avait à gagner, Masters et finale WCT comprises. De plus, il rencontra 16 fois ses poursuivants du Top 4 (Lendl, Connors et Wilander), ce qui démontre que ses principaux concurrents étaient bien aguerris et réguliers (et prêts à lui barrer la route) tout au long de l’année et dans tous les tournois. Il affronta d’ailleurs au moins l’un d’entre eux dans 11 des 13 tournois qu’il a remportés. Il ne lui manqua vraiment que la cerise sur la gâteau, le titre à Roland-Garros, pour couronner cette année. Sa seule défaite de la saison face à un membre du Top 4. Regrets éternels qu’on vous dit…

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304 Responses to 1974 contre 1984 : quel est le meilleur cru ?

  1. Marc 24 mars 2012 at 08:10

    Très bon article, « Axelbob » ! Et je partage complètement ton analyse ! Au final, la concurrence qu’a eu à affronter McEnroe à l’époque était signficativement plus relevée, Connors ayant eu quand même un vrai créneau en 74 avec la fin de carrière des Roche, Laver, Stan Smith, Rosewall…) capables de jouer encore à haut niveau, mais n’ayant plus le même physique, et le démarrage de la carrière de son futur rival (18 ans en 74), Borg. Je sais qu’Antoine n’est pas d’accord sur cette moindre concurrence pour Jimbo, mais bon, je maintiens ma position.

    Donc oui, Connors a fait une super année 74, mais moins exceptionnelle à mon sens que celle de McEnroe en 84…ou que Federer en 2006 et Djokovic en 2011, lesquels ont envoyé du lourd aussi, peut-être encore plus le Serbe si on prend en compte le nombre de fois où il a battu des gars du TOP 4, et les 2 avec un petit Chelem à la clé.

    • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 11:47

      Nan mais toi t’es un fou dans ta tête. Oser écrire que l’année 2011 de Djoko est meilleure que Fed 2006…

      Alors déjà Fed 2006, c’est simplement 22 victoires de plus (92-70), rien que ça.
      C’est aussi seulement 5 défaites (contre 6), et contre seulement 2 joueurs (Nadal et Murray), alors que Djoko a lui perdu contre 6 joueurs différents, dont Ferrer, Tipsarevic ou Nishikori…

      Sans compter que Fed, lui, n’a pas arrêté de jouer après l’USO en 2006.
      Dois-je également rappeler que Fed est parvenu en finale de RG cette fameuse année (contrairement au Serbe) et a gagné le Masters (contrairement au Serbe) ???

      Bref, Djoko 2011 c’est très bien (oeuf). Fed 2006, c’est mieux.

      Faut pas déconner, quand même.

      • Marc 24 mars 2012 at 18:00

        Les gars, on se calme, on respire un coup, je parlais du nombre de TOP 4 battus dans l’année par Djoko, quand tu bas le n°2 7 fois et le n°3 4 fois, c’est quand même significatif…Même en étant à fond supporter de Fed, battre Bagdhatis à l’OA, Nadal encore en rodage sur gazon à Wimbeledon, et Roddick à l’USO, c’est bien, mais en GC, Djoko a tapé à l’OA Fed + Murray, à Wimbledon Tsoga + Nadal, et à l’USO Federer + Nadal…
        Alors oui, Fed a plus de victoires en 2006 + finale RG + gain Masters, mais la concurrence n’est pas tout à fait la même…

        Donc faut pas déconner, 2006 c’est top, mais le + top, c’est 2004-2007, ça c’est exceptionnel et incomparable, 2006 peut être comparé…et c’est moins fort que McEnroe 84…

        • Bapt 24 mars 2012 at 20:16

          Je vais surenchérir dans l’hérésie : les opposants de Mc Enroe soit Lendl, Wilander et Connors avaient pour les deux premiers encore une marge de progression ou pour le dernier – bien que toujours très pugnace – quand même vieillissant.
          Nadal et Federer sont relativement meilleurs : Nadal était quasiment à son meilleur et Federer fait un trentenaire plus dangereux que Connors.

      • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 18:16

        Mais on te taquine, Marcounet… Bien sûr qu’on a toujours le droit de comparer, et heureusement !!! :)

        Et effectivement, BigMac 84, c’est clairement la meilleure année de l’histoire en terme de niveau absolu.

    • Elmar 24 mars 2012 at 11:52

      D’ailleurs, Fed 2004, c’est mieux aussi.

    • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 11:56

      Et Fed 2005, la discussion est possible.

    • Elmar 24 mars 2012 at 12:26

      Et même Fed 2007, si on y réfléchit une minute.

      • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 12:31

        Ouais. D’ailleurs si on avait une année de Fed à comparer à Djoko 2011, ce serait plutôt celle-là.

        Et encore, ça reste mieux. Mais un peu moins mieux.

  2. Quentin 24 mars 2012 at 09:00

    Très bien Robert, n’étant pas né à l’époque je découvre.
    J’ai l’impression que l’année de McEnroe est plus resté dans les mémoires (plus récent, record de défaite, pour la France souvenir de la finale de RG).
    Si Connors avait fait le grand chelem les choses seraient différentes, mais il faut quand même rappeler que l’américain n’a jamais gagné RG ni même fait une finale (une victoire et deux finales sur la terre battue de Forest Hill, mais c’est loin d’être la même terre battue qu’à Roland).

  3. MONTAGNE 24 mars 2012 at 09:24

    « Le papy du tennis » que je suis se régale de lire un tel article.Les deux joueurs ont été mes idoles.
    Jimbo d’abord, justement pour le côté « sale gosse » qu’il amena dans un milieu policé, guindé, snob pour tout dire. Il a suggéré à des jeunes de ma génération que le tennis pouvait devenir un sport accessible, qu’il n’était plus reservé à des enfants de grands bourgeois ou d’aristocrates.
    Et puis Mac, que je considère comme le plus grans de tous (pardon Roger). Quel régal pour les yeux !! Je l’ai encore vu il y a deux ans à Roland Garros où je suis resté une heure sur un court annexe pour assister à son échauffement avec Jarryd. Quelle leçon de volées et demies volées j’ai pris ce jour là. Ah, la demie-volée de John, le coup le plus « magique » que j’ai vu sur un court !!!!!!!!

  4. karim 24 mars 2012 at 10:57

    Très bon papier de Bob, perso je te commande le même avec comparaison des années 87 de Kuchna et 2011 de Filenkov.
    Mc et Jimbo, au choix Mc sans hésiter. Je lui pardonne même ses coups de fond de court ridicules. Comme tout le monde Connors m’a amusé vieux mais ses matches mémorables avaient alors lieu contre Chang ou Agenor ou Krickstein, plus vraiment le même calibre.
    Mc est un peu le tennis instinctif poussé à son paroxysme.

    • Marc 24 mars 2012 at 19:55

      j’adore la comparaison Kuchna/Filenkov ! Ca c’est un sujet d’article !

  5. Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 11:34

    Comparer John McEnroe et Connors, c’est comparer Mozart et Bénabar.

    Big Mac forever !!!!!!!!!

    Sinon, très bel article « historique », encore une fois, Bob. Plein d’infos sur l’année 74 de Jimmy que je connaissais beaucoup moins que la 84 de John.

    • Elmar 24 mars 2012 at 11:40

      T’es dur avec Benabar là. Connors! Qu’il soit cité dans la même phrase que Mac, c’est déjà lui faire trop d’honneur.

    • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 11:51

      Ouais. C’est plus comparer Mozart et ça:

      http://youtu.be/6_C3BegkqQw

      A écouter d’urgence pour bien commencer le week-end.

      • Ulysse 24 mars 2012 at 12:25

        Ça ne va pas non ? Il y a peut-être des enfants qui lisent 15love !

      • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 12:29

        C’est vrai qu’à ce niveau-là c’est quasiment de la pornographie musicale…

      • Bapt 24 mars 2012 at 13:07

        Michel Farinet ? C’est énorme. Ce type est le dernier punk. Rien à voir avec Offspring… 

      • Arno, l'homme des antipodes 24 mars 2012 at 13:26

        C’est marrant les associations d’idées. Michel Farinet me fait penser à Fantomon…

        Ils pourraient faire un duo, genre « Doudou coincoin le canard bleu qui me fait penser à des gens que j’aime dans la vie (oeuf) ».

        Un tube potentiel, assurément.

  6. Elmar 24 mars 2012 at 12:10

    Je me demande ce qu’il se passe dans la tête de Bob pour qu’il se réveille un matin en se disant « Tiens, et si je comparais les années tennistique 74 et 84 ? ». Le résultat est, au demeurant, très carré et inattaquable.

    Tous les chiffres donnés sont en faveur de Mac, hormis le nombre de GC remportés, ce qui fait, il est vrai, un peu tâche dans le paysage.

    Mais bon, Connors, y a pas moyen ; j’ai jamais pu et je pourrai jamais. Le voir jouer avec ses épaules au niveau du front et son buste sans souplesse, c’est une souffrance plus grande encore que de regarder Ginepri. Tennis Channel le classe 15ème meilleur joueur de l’histoire (hommes et femmes confondus) http://www.tennischannel.com/goat/71.aspx . Mais le principal fait de gloire de Connors, c’est avant tout sa longévité. Le mec a été quart-de-finaliste à Wimbledon en 72 et demi-finaliste de l’US Open… 19 ans plus tard. Il a remporté son premier tournoi en 72 également, le dernier en 89.

    Bon, il reste encore un peu de chemin à parcourir pour Roger : il doit faire demi-finale à l’US Open 2020 et remporter un tournoi en 2018. Come on, Rog’, plus que 8 ans !

  7. William 24 mars 2012 at 12:31

    Super boulot Bob, comme d’hab. Content de voir les œuvres de mon compagnon de geôle 15-lovienne !
    L’angle est bien trouvé et Mc84 semble en effet au-dessus. Les victoires sur le top 4 pèsent lourd dans la balance.
    Encore une fois, super photo : c’est toi qui l’a trouvée?

    • karim 24 mars 2012 at 13:39

      Mieux c’est lui qui l’a faite!

  8. Jérôme 24 mars 2012 at 14:10

    Merci pour l’article, Bob.

    Peut-être aurait-il fallu développer davantage sur les dominations de ces 2 joueurs, et aussi sur la différence fondamentale entre ce qu’était le circuit en 1974 et ce qu’il était en 1984.

    Pour faire court, en 1974, on est après 1973, lapalissade non vaine puisque 1973 c’est une grosse crise avec boycott de Wimb par la quasi-totalité du top 20. C’est le même type de conflit qui fera sur Connors aura été privé de RG et qu’il n’a peut-être pas pu faire un GC calendaire.
    Et j’ajoute « heureusement » marge que ça aurait été comme si Djoko n’avait pas été sorti par le fils spirituel de Laver à RG et avait fait le GC en 2011.

    J’ajoute aussi qu’en 1974, les tournois du GC ne sont pas aussi importants qu’aujourd’hui, ni même qu’en 1984. En 1977, Borg a pu, sans grands états d’âme, décider de faire l’impasse sur RG pour aller disputer des matches plus lucratifs.

    Il y a 2 grandes étapes franchies vers le circuit tel qu’on le connaît aujourd’hui. D’abord 1978, essentiellement grâce à Borg, qui par son retour à RG, ses 3 doublés à RG-Wimb et ses échecs à l’USO, va contribuer à porter ces 3 tournois du GC à un pinacle qu’ils n’avaient certainement jamais atteint auparavant (même en 1969). Mais jusqu’alors, l’OA n’est qu’un tournoi de seconde zone, ignoré par les meilleurs : le véritable 4ème tournoi du GC est alors le Masters (le seul, le vrai).
    Et la 2ème étape par laquelle le circuit tel que nous le regardons aujourd’hui, avec ses hiérarchies fondamentales, c’est fin 1983 quand à peu près tous les cadors décident de revenir disputer l’OA.

    Et ce qu’à fait Mac Enroe en 1984, c’est tout bonnement exceptionnel. Ne perdre que 3 matches dans l’année, même Federer n’a pu que s’approcher d’un tel exploit entre 2004 et 2006, sans toutefois l’égaler.

    Alors, certes, Connors a été numéro 1 nettement plus longtemps que Mac. Certes, Connors était capable à 32 ans de pousser ce Mac stratosphérique au bout des 5 sets en demi de l’USO 1984. Mais jamais Connors n’a atteint ni approché l’aura magique et le degré de perfection atteint par Mac en 1984.

  9. Ulysse 24 mars 2012 at 15:20

    Super article sur Mac 1984. Bravo Bob ! Mais une question me turlupine: pourquoi tu fais allusion à ce type cramponné à sa raquette en 1974 ?

  10. Humpty-Dumpty 24 mars 2012 at 15:39

    Il y a une erreur dans ton article.
    (sur Mc…) « en 1984, il a rencontré 7 fois Lendl (pour une défaite) »
    Une défaite ? Je ne comprends absolument pas de quoi tu parles.

    (Sur ce, je retourne lire la suite, mais je me devais de réagir illico à une anomalie historique aussi flagrante.)

    • karim 24 mars 2012 at 16:13

      1984 c’est comme 2008 pou diverses raisons la finale du french n’a pu avoir lieu! Ceux qui disent autre chose sont des gens dangereux

      • Chris 24 mars 2012 at 20:09

        Oui, je garde un souvenir très précis de 2008, et de la frustration des spectateurs qui attendrons à jamais cette finale entre Nadal et Federer.
        Maudite alerte à la bombe!!

        Quand aux images sur you tube, c’est incroyable ce qu’on fait aujourd’hui avec l’informatique :)

      • JoAkim 24 mars 2012 at 23:03

        Je suis pas tout à fait d’accord. En 2008 la finale a été carrément annulée pour des raisons qui demeurent pas très claires.
        En 1984 la finale a bel et bien débuté à l’heure prévue. On a même joué 2 sets et demi. (2 sets et demi de magie pure) et puis la finale a été interrompue définitivement pour des raisons que je ne m’explique toujours pas.

  11. Ulysse 24 mars 2012 at 16:38

    Puisqu’on parle de légende, ça m’a donné envie de voir le Gasquet-Stebe. C’est incroyable que Gasquet s’entête à jouer à 4 mètres derrière la ligne. Il arrive à gagner contre le menu fretin avec ce style de jeu mais c’est bizarre d’être aussi à contre-courant, alors qu’il est clair que la prise de balle précoce est la clef du tennis moderne.

    Il joue tellement loin qu’il sort souvent de l’écran par le bas. Ça pique les yeux. Faut qu’j’arrête, je vais me faire du mal.

    • Elmar 24 mars 2012 at 17:18

      Je crois que Gasquet se contente désormais de gagner contre le menu fretin. Ca lui permet de gagner très bien sa vie sans avoir besoin de trop trop se fatiguer. Clairement, il n’a plus ni le jeu ni l’ambition pour fait beaucoup plus.

      C’est un peu dommage pour un joueur qui a certes été pas mal décrié mais qui a eu une trajectoire quand même ascendante jusqu’en 2007, avec à la clé des finales de M1000, une demi de GC et une participation aux Masters. A l’époque, il était encore jeune et si on estimait déjà qu’il ne répondait pas aux attentes, il était pourtant bien parti pour être un solide top-ten.

      Désormais, il s’est fondu dans la masse et comme plus personne n’attend rien de lui, il semble épanoui là où il est.

      • Ulysse 24 mars 2012 at 17:41

        Oui c’est clairement ça. Il est content. Il gagne sa vie tranquillou.
        C’était un enfant doué, il n’y a qu’à revoir le Nadal-Gasquet de Monte Carlo 2005 pour s’en convancre. C’est devenu un gentil parasite du système.

      • Quentin 24 mars 2012 at 18:18

        « Parasite » c’est un peu dur. C’est un honnête travailleur (il est dans le top 20 quand même, on a pas à faire à un Gulbis!), mais qui ne vit peut-être pas que pour le tennis contrairement au top players.
        J’ai l’impression qu’on veut lui imposer une vie qu’il refuse depuis le début, celle d’un champion que ne vit que pour le tennis. Pour certain ça peut être destructeur, Borg est parti en 1981-82 car il n’en pouvait plus, plein de sportifs de haut niveau ont fait une dépression…
        Tout le monde ne peut pas prendre son pied à penser tennis 24h /24.

        • Ulysse 25 mars 2012 at 00:02

          « Parasite » dans la mesure où il vient pointer sur le court comme s’il bossait à la sécu. Avec le don qu’il avait il y avait la place pour faire mieux que ça, c’est presque une insulte pour les adversaires qui se défoncent vraiment.

    • Quentin 24 mars 2012 at 17:42

      Il a encore des belles passes, il avait fait un excellent tournoi à Rome l’année dernière:

      http://www.youtube.com/watch?v=RTyJHz9W_3w&feature=related

      http://www.youtube.com/watch?v=SgwEnxmGelI

  12. William 24 mars 2012 at 20:08

    Pas de soucis pour Roger : 6-2 1-0 en 29minutes…

  13. Nath 24 mars 2012 at 20:38

    Débreak bizarre à 5-3 : 3 fautes directes (revers ? smash, CD), et erreur de jugement (out gueulé par un spectateur et Fed l’a cru)…

    • William 24 mars 2012 at 20:41

      Fâcheux…

    • Nath 24 mars 2012 at 20:46

      Joli passage à vide qui a duré une petite dizaine de points, mais je crois qu’il est revenu dans le match. 6-5 Fed, service Harrison.

  14. MarieJo 24 mars 2012 at 20:58

    fed a été distrait ou quoi ? s’il perd ce set, ce sera autant la faute le gars qui a crié « out » au moment ou il a perdu son service, que fed pour être sorti du match !

    • Nath 24 mars 2012 at 21:06

      Disons qu’il avait fait ce qu’il fallait pour se retrouver à 15-40 à ce moment-là. C’est quelque chose qui me surprend souvent, les joueurs ne se font pas avoir par ce type de spectateurs à qui on jetterait bien des tomates, il était déjà à l’ouest.
      Set (et match) gagné au tie-break finalement.

  15. MarieJo 24 mars 2012 at 21:05

    pas de panique ! fed empoche le match :)

    harrisson, tomic sont pas assez réguliers dans leur perfs, mais c’est ce genre de matchs qui les forment !
    « merci pour la leçon roger » c’est ce qu’à du se dire harrisson !

  16. JoAkim 24 mars 2012 at 23:12

    Ah Jimmy et Mac. Toute une époque. Les deux joueurs ne pouvaient pas se blairer et mettaient un point d’honneur à détruire l’autre.
    Pourtant il reste un profond respect entre les deux.
    Des années plus tard, Jimbo dira : « Si je devais choisir une personne pour défendre ma vie, je choisirais John McEnroe »
    Une citation qui aurait sa place sur la page d’accueil non ?

    • Colin 25 mars 2012 at 00:06

      « Les deux joueurs ne pouvaient pas se blairer »

      C’est marrant ça me fait un point commun avec chacun d’entre eux.

  17. Colin 25 mars 2012 at 00:05

    Connors et MacEnroe, deux joueurs que je ne pouvais pas supporter à l’époque.
    Mac, j’ai fini par l’apprécier grâce à son jeu inspiré qui m’a fait oublier sa tête de c… et ses colères ridicules, mais Connors, jamais pu, jusqu’au bout du bout (et dieu sait si ça a duré longtemps).

    Question : pourquoi Connors n’a gagné que 15 tournois sur 21 disputés en 1974 alors qu’il n’a concédé que 4 défaites? Aurait-il fait deux WO?

  18. MarieJo 25 mars 2012 at 12:37

    ahaha ! trop fort ils ont réalisé le top10 des FFF les plus connus !
    http://www.thetennisspace.com/top-10/top-10-roger-federer-groupies/

    c’est honteux ! les FFF les plus connus sont ici, tout le monde le sait !

    • Jérôme 25 mars 2012 at 13:11

      En effet, MJ, c’est un vrai scandale, tant il est évident que, à part Pete, Gwen Stéphanie et machine WinATPtour n’y connaissent rien au tennis et son incapables de citer de mémoire le score du match de Fed contre Haas en huitième de RG 2009 ou de faire nos ‘nalyzes de FFF.

    • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 16:57

      Il y a aucune honte à cela.

      Ici résident les FFF (Fans Fous de Federer), dans cette liste, il y a les FFF (Federer Fuck Friends).

      Voilà la subtilité.

  19. JoAkim 25 mars 2012 at 12:37

    Oui c’est ça. Deux forfaits un en demi-finale du tournoi de Washington et un en finale du tournoi de South Orange.

    • MarieJo 25 mars 2012 at 12:43

      bienvenu joakim :)
      pour l’affreux bonhomme, c’est l’image par défaut qui est attribuée à tous les inscrits, sauf ceux qui s’inscrivent sur http://www.gravatar.com pour se faire un profil personnalisé.

    • Arno, l'homme des antipodes 25 mars 2012 at 12:51

      Tiens ?? Un nouveau !!

      Alors on est complètement fous, mais pas méchants, t’inquiète pas…

      Et maintenant, historique et affinités tennistiques complets, je te prie. On prend pas n’importe qui non plus, hein, faut pas déconner. :)

  20. Arno, l'homme des antipodes 25 mars 2012 at 13:01

    Sinon, tout le monde s’en branle, de Miami ????

    Je pense que ça va changer à partir de ce soir, on a quand même quelques matches intéressants:

    A 17h, on commence fort: Berdych/Dimitrov et Dolglougloumolotov/Tipsarevic. Pour les masos, Halep/Bartoli.

    Vers 19h, Simon/Melzer, et c’est tout. Heure creuse.

    Autour de 21h, c’est beaucoup beaucoup mieux… Hantuchova/Ivanovic, ça c’est du grand spectacle… Et pour les amateurs de tennis, le choc Raonic/Murray et un intéressant Tsonga/Kohly.

    A 23h environ, Nadal/Stepanek et suivront sur le central Azarenka/Watson et enfin Mayer/Isner.

    Demain, à part Doudou/A-Rod et DelPo/Cilic, pas grand-chose à se mettre sous la dent.

    • William 25 mars 2012 at 14:27

      Bon test pour Murray et Berdych, qui avait été battu par Dimitrov en 2009 (Rotterdam ?).

      Les matchs d’Isner et Tsonga sont importants, on verra s’ils tiennent leurs rangs pour faire face à Nadal en quarts. Parce que bon, Stepanek puis Nishikori, c’est quand même pas bien méchant pour l’ami Rafa. Et la vraie question du jour : Melzer va t-il se faire phasmer ?

    • karim 25 mars 2012 at 15:17

      Quand vous mentionnez un match avec tipsa comme intéressant c’est pour rigoler?

    • MONTAGNE 25 mars 2012 at 16:37

      Nadal / Stepanek, après Ivanovic / Hantuchova ? ça va être dur pour les esthètes. Quasimodo après Esmeralda, Alice Sapritch après Marilyn.

    • Colin 25 mars 2012 at 17:12

      Le Mérou et le Minotaure après les Sirènes.

  21. Antoine 25 mars 2012 at 15:37

    JIMMY A REALISE UNE MEILLEURE SAISON EN 74 QUE BIG MAC DIX ANS PLUS TARD…..

    Je m’absente deux jours et que lis-je en revenant ? Robert qui nous pond un article comparatif (Merci et bravo !) et qui, après une analyse comparative assez nuancée, conclut que, tout bien réfléchi, Big Mc aurait fait une meilleure saison que Jimbo en 74..La conclusion n’est gère originale en soi tant l’idée selon laquelle la saison 74 de Jimmy serait, en quelque sorte, surcôtée, fait partie des poncifs les plus éculés depuis trente cinq ans..Elle ne déplait évidemment guère car la presque totalité des intervenants ayant une préférence pour Big Mc vs Jimmy; ils sont en général heureux de lire qq chose qui les conforte dans leur préférence: Arno, Elmar, Karim à un degré moindre, paraissent de bons exemples en ce sens..

    De façon simplifiée, la thèse repose sur l’argumentation suivante dont Marc donne un bon résumé: au fond, Jimmy aurait bénéficié d’une faible concurrence en 74, mettant en pré-retraite les vieux australiens alors que la relève (Borg, Vilas) n’était pas encore complètement au point. Ses résultats seraient en réalité trompeurs, bon nombre de tournois qu’il a remportés étaient de faible niveau et il aurait plus rarement que Big Mc en 84 rencontré ses principaux rivaux…

    Le problème de la thèse concernant le niveau de la concurrence est double: c’est avant tout une conjecture c’est à dire une proposition que l’on ne peux jamais ni démontrer, ni infirmer. On peut la soutenir à propos de n’importe quelle période ou un joueur a été très dominant sans jamais pouvoir conclure. Ainsi, on peut avancer qu’entre 2004 et 2007, Federer a raflé 11 GC du fait qu’une faible concurrence, son seul rival réellement dangereux (Nadal) n’étant pas encore arrivé à maturité et celui qui avait qq chose dans la raquette (Safin) étant par trop fantasque et irrégulier..On peut également soutenir que Big Mc en 84 a bénéficié du fait que Connors, à 32 ans, commençait à décliner, tandis que la rélève (Wilander, Lendl) n’était pas encore arrivé à maturité, voire pas du tout là (Becker)..Et si un léger sentiment d’inachevé persisterait, pour reprendre l’expression de Robert, au vu des résultats de Connors en 75, trois fois battu en finale d’un GC, que ne faudrait il pas en conclure au vu de la saison 85 de Big Mc, incapable d’aller lui ne serait qu’une seule fois en finale ?

    Cette thèse concernant le niveau de la concurrence est tautologigue, ni démontrable, ni infirmable.

    Et ce ne sont pas les qq faits que l’on peut avancer à l’appui de celle-ci qui apportent beaucoup de crédit à cette dernière. Robert dit par exemple que beaucoup des tournois gagnés par Jimmy en 74 étaient des petits tournois. C’est exact et on voit d’ailleurs mal comment il pourrait en aller autrement puisqu’il en a gagné 15. Parmi ces 15 tournois, y a t il un nombre plus faible de « grands tournois » que parmi les 13 qu’à gagné Big Mc en 84 ? L’article ne le dit pas -et le le discute pas réellement- mais la réponse ne parait pas évidente puisque Jimmy a notamment gagné 3 GC, l’US Indoor, l’US Clay Courts (en battant Borg au passage). Il faudrait regarder de près le niveau de chacun des tournois disputés pour porter un jugement mais s’ils ont au total gagné un nombre comparable de grands tournois, on pourrait difficilement reprocher à Jimmy d’avoir, en plus, gagné 2 petits tournois de plus que Big Mc en 84…Au passage, rappelons que 15 tournois dans l’année n’est pas un mauvais score: seuls deux joueurs ont fait mieux: Laver en 69 et Vilas en 77 ont fait mieux avec 16 tournois…

    Un autre argument invoqué serait le fait que Big Mc aurait rencontré plus fréquemment ses principaux concurrents mais si les chiffres mentionnés concernant 84 sont exacts, ceux concernant 74 reposent sur une sélection partielle qui résulte du fait que jamais, probablement, le top 10 n’a été autant bouleversé qu’en 74. Dire qu’il n’a rencontré ni Newcombe, ni VIlas, ni Laver est exact..Mais quel est le classement de Vilas à la fin de la saison 73 ? Il est 31ème…Laver est pour sa part 8ème, alors que Jimmy est déjà 3ème..En fait, l’argument se résume à Newcombe..Et il est bel et bien exact que Jimmy n’a pas rencontré Newcombe en 74. Or ce dernier, qui a gagné l’OA et l’US Open en 73, est numéro un mondial. Il atteint 30 ans en 74 mais ne fait pas partie de la génération Rosewall, Laver qui ont 35 piges ou plus. Il ne décline pas non plus d’un coup puisqu’il gagnera encore l’OA en 75, en battant Jimmy en finale d’ailleurs..Mais comme le concède Robert, on ne peut quand même pas reprocher à Jimmy de ne pas l’avoir rencontré. Lui était là et ce n’est quand même pas de sa faute si Newcombe a perdu en 1/4 à l’OA, encore en 1/4 à Wimby (battu par Rosewall en quatre sets) et en demie à l’US Open (encore battu par Rosewall en quatre sets)… Peut être Newcombe, qui termine néanmoins l’année 2ème au classement, aurait-il battu Jimmy s’il l’avait rencontré en 74, mais cette supposition ne vaut que ce que valent les suppositions : rien au regard des faits…

    En définitive, depuis trente cinq ans, l’idée selon laquelle il conviendrait de relativiser la saison 74 de Jimmy repose essentiellement sur ces deux faits: Jimmy a écrasé deux fois en finale, à Wimbledon et à Forest Hills, le vieux Rosewall et la deuxième en ne lui laissant que deux jeux, égalant ainsi le record dans une finale de GC établi par Renshaw au XIXème siècle et également égalé par Perry en 1936…Ce faisant, on minore bien sûr la performance de Jimmy, mais également et surtout d’ailleurs, celle de Rosewall: comment se fait il que ce type puisse aller deux fois en finale ainsi ? La réponse est simple: c’était le 2ème meilleur joueur de ces tournois, même à 39 piges. Car il n’est pas arrivé en finale par hasard, le père Rosewall. Faisant l’impasse sur Roland Garros depuis 70 pour maximiser ses chances à Wimbledon, il bat Newcombe en quarts, une énorme surprise vu que Newcombe est non seulement alors encore numéro un mondial mais qu’il a le plus souvent battu, voire écrasé Rosewall au cours des années précédentes, comme durant la finale de 70 par exemple. En demie, Rosewall bat aussi Smith en cinq sets, après avoir sauvé une balle de match au troisième set; deuxième surprise. Smith est le « vrai » tenant du titre à Wimbledon, ayant gagné en 72 puisque le tournoi de 73 fut celui du boycott..Et à Forest Hills, Rosewall remet le couvert contre Newcombe en demies…

    Mais, curieusement, on porte ces deux victoires écrasantes de Jimmy contre Rosewall à son débit et non à son crédit..Et Robert en fournit d’ailleurs une nouvelle illustration: il énumère, au crédit de Big Mc les victoires faciles qu’il a obtenu en 84 mais au paragraphe suivant considère cette fois que le fait que Jimmy a écrasé Rosewall comme un signe de faiblesse de la concurrence…Deux poids, deux mesures…

    La question posée par Robert était la suivante: laquelle de ces deux chevauchées fut la plus impressionnante ? A cet question, je n’ai pour ma part pas de réponse. Qu’est ce qui vous impressionne le plus ?

    En revanche, j’ai une réponse à une autre question: quelle a été la saison la plus réussie ? La plus satisfaisante pour le joueur concernée ? Qui, en définitive, a fait la meilleure saison ?

    Et la réponse à cette question là est sans ambiguïté pour moi, comme pour les deux intéressés au travers de leurs propos sur leurs saisons respectives..

    Jimmy a indiscutablement fait la meilleure saison.

    La raison est simple: aussi brillante que fût la saison 84 de Big Mc, et je considère pour ma part qu’elle fût encore plus brillante que celle de Jimmy en 74, elle est entachée d’un vice rédhibitoire, d’une tâche indélébile: en dépit du fait que Big Mc a joué toute la saison le meilleur tennis de sa vie, et le meilleur tennis d’attaque sur terre battue que l’on ait jamais vu, il a connu, cette année là, la pire défaite de sa carrière et loupé ce qui devait être son unique chance de gagner Roland Garros et donc d’être considéré comme l’égal des trois ou quatre joueurs qui peuvent sérieusement concourir pour le titre de Goat..

    C’est pourquoi, quand il en parle, Big Mc n’est jamais aussi univoque à propos de sa saison 84 que Jimmy l’est à propos de sa saison 74: la sienne est totalement immaculée..

    Ce dernier peut pester de n’avoir pas été admis à concourir à Roland Garros en 74 et cette décision le visant (ainsi que tous les autres joueurs ou joueuses ayant participé aux tournois WTT) peut lui permettre d’avancer que l’on l’a injustement privé d’un possible grand Chelem tandis que Big Mc, lui, sait qu’il a échoué à réaliser un possible grand chelem en 84, qu’il a échoué à gagner Roland Garros et qu’il ne peut qu’en concevoir le plus grand regret de sa carrière..

    Sorry guys, mais que cela plaise ou non, Jimmy a donc réalisé une meilleure saison en 74 que Big Mc dix ans plus tard..

    • karim 25 mars 2012 at 15:43

      Non.

      • Arno, l'homme des antipodes 25 mars 2012 at 18:13

        Non plus.

        • Ulysse 25 mars 2012 at 19:25

          Pas plus.

    • William 25 mars 2012 at 15:45

      L’article dans l’article.

    • Oliv 25 mars 2012 at 15:49

      Antoine, pourrais-tu développer tes arguments s’il te plait ?

    • Colin 25 mars 2012 at 16:08

      Quand Antoine fâché, señor, lui toujours faire ainsi.

    • MONTAGNE 25 mars 2012 at 16:45

      Ben, faut voir, j’en sais rien, ça se discute, on sait pas, k’est ce t’en pense ? à ton avis ? et toi, tu dis koi ? bof !! p’têtre ben qu’oui, p’têtre bien qu’non, on va réléchir, on tire au sort ? on vote ?

    • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 16:54

      Tu as oublié un point capital cher Antoine, (Ne me séquestre pas de nouveau pour cette critique, s’il te plait, je suis encore sous le choc post-traumatique! :mrgreen: )

      Si l’on considère la saison de McEnroe plus réussie que celle de Connors, c’est parce que le style de jeu de McEnroe est préféré à celui de Connors ce qui engendre un scandaleux deux poids, deux mesures!

      Ceci est valable pour si on compare la saison 2009 de Federer avec la saison 2010 de Nadal. D’aucuns affirment avec une impudence indécente que son petit chelem était dû à une concurrence endormie et surtout osent parler d’un alignement interstellaire vis à vis du tableau de l’US Open. Comble du ridicule, ce sont les mêmes qui ont crié au GOAT lors du doublé Roland-Garros-Wimbledon de 2009 de la grande vedette du Gillette Tour.

      Par leur faute, dans les esprits, l’exploit de Nadal sera toujours minoré par une excuse fallacieuse. L’alignement interstellaire? C’est d’autant plus stupide que ceux qui assènent cet argument le font mal. En réfléchissant plus judicieusement et se basant sur le tennis masculin tel qu’il est depuis 2005, le seul évènement aussi rarissime et improbable qu’un alignement interstellaire qui s’est produit est une élimination précoce de Nadal en Roland-Garros comme en 2009. Vous savez tous qui a gagné le tournoi cette année-là.

      PS: Il y a autant d’articles en réserve que cela à la rédac’ de 15-love? J’ai envoyé mon article dimanche dernier et je ne le vois toujours pas. Je comprendrais s’il était censuré parce que son contenu est une kryptonique pour beaucoup de lecteurs ici. Si c’est le cas, dites-le moi! :mrgreen:

      • Patricia 25 mars 2012 at 17:26

        A mon avis Coach, il y a eu un embouteillage de productions suite au rappel des troupes de Guillaume… En bon éditeur, il va attendre une baisse d’actualité pour afficher ton brûlot !:-D

        • Marc 26 mars 2012 at 03:11

          le mien est en attente depuis 15 jours, je me suis exécuté après le rappel à l’ordre (ou appel au peuple plutôt) de Guillaume :-)

      • Quentin 25 mars 2012 at 17:32

        Il y a un certain nb d’articles dans les brouillons, mais je ne sais pas combien sont en état d’être publiés. Je pense que pour toi comme pour moi, le papier ne risque pas de sortir la semaine prochaine, peut-être celle d’après.
        Personnelement je vois plutôt ça comme quelque chose de positif: la machine 15love qui risquait de s’enrayer par manque d’articles semble relancé, au moins provisoirement.

      • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 18:15

        Très bien, je sais à quoi m’en tenir maintenant. De toute manière, c’est toute effusion de créations artistiques est un bon signe.

      • Antoine 26 mars 2012 at 02:23

        C’est en effet bien évident, mais je ne crois pas l’avoir oublié dans mon post plus haut…

    • Patricia 25 mars 2012 at 17:24

      Ben la façon dont Robert présente l’opposition rencontrée par Connors en la personne de Rosewall a beau être péjorative si l’on considère qu’il est n°2, sur le plan strictement comptable Connors ne le rencontre que 2 fois alors que Mac rencontre 7 fois Lendl… soit 4 victoires de plus contre un adversaire direct.
      Verdict chiffré toujours : à valeur d’opposition rencontrée supposée égale, ça fait toujours 14 victoires à 8, soit presque le double.

      Le raisonnement tient donc si on affecte un coefficient fort à la défaite de Mac contre Lendl, comparé à celle de Connors contre Smith. Au moins 6 fois plus lourde, donc. Et là franchement, ça me paraît merveilleusement abusé. C’est plus laid parce que ça fait plus mal ? Meuuuuh ! La laideur entretient plus d’atomes crochus avec la banalité qu’avec le grandiose – fut-ce celui d’une chute…

      Mais sinon je suis comme Colin, pour moi les deux cracks sont deux super-asses, et la beauté du jeu de MacEnroe se suffit à eile-même, en dehors de tout record… Un seul poême de Rimbaud brille plus que l’intégrale des Rougeon-Maquart.

      • MONTAGNE 25 mars 2012 at 17:55

        Rougon sans « e » s’il te plait, faut pas déconner avec les chefs d’oeuvre !!
        Avec les poèmes de Rimbaud non plus d’ailleurs.

        • Patricia 25 mars 2012 at 20:07

          J’ai lu l’Assomoir et Germinal a un âge trop tendre pour n’en être pas traumatisée, d’où ce E indû (candeur des vapeurs et des tentes,
          Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;) !

          • Patricia 25 mars 2012 at 20:07

            Par ailleurs j’adore Zola, le mec !

      • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 18:13

        « la beauté du jeu de MacEnroe se suffit à eile-même, en dehors de tout record… »

        Oui et d’ailleurs, c’est l’une des plus grandes victimes du débat GOAT et la tyrannie des chiffres.

        « Un seul poême de Rimbaud brille plus que l’intégrale des Rougeon-Maquart. »

        Houlà, non! Ne va pas si loin! Surtout qu’à l’époque, c’était beaucoup plus difficile de faire un des livres de cette saga plutôt que des poèmes de Rimbaud.

        • William 25 mars 2012 at 18:18

          « Surtout qu’à l’époque, c’était beaucoup plus difficile de faire un des livres de cette saga plutôt que des poèmes de Rimbaud »
          J’ai laissé passer la comparaison RG09/US10 mais là il va falloir que tu t’expliques mon petit Coach !

        • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 18:52

          15-littérature, Action!

          Pour faire de beau poème, il faut avoir une sensibilité par rapport à soi et au monde très subtile et pointue. Accessoirement, un certain lyrisme et un sens de la rime est nécessaire.

          Pour faire un des livres de la saga des Rougon-Macquart, il fallait une connaissance des rouages du monde de la bourse et de la finance très pointue et très précise. Or, à cette époque, de nombreux médias actuels étaient balbutiants (presse écrite) ou inexistants (radio, télévision, internet), ce qui rendait l’accès à l’information très compliquée surtoyt dans des milieux aussi confidentiels que les marchés financiers dont les fonctionnements étaient bourgeonnants.

          Faire une série de livres aussi précis qui dénotent une perception fine d’un des milieux « novateurs » de l’époque actuelle est un véritable prodige car la difficulté pour avoir la matière première et pour parfaitement la transformer était cent fois plus grande qu’aujourd’hui. Composer un poème de Rimbaud ne comportait pas cette difficulté.

          • Patricia 25 mars 2012 at 20:03

            D’un autre côté, courir le marathon comporte une difficulté certaine par rapport à la rédaction d’une fiction, et j’ai des doutes assez important sur la capacité qu’aurait eu Zola à terminer l’épreuve. Toutefois, d’un point de vue littéraire, Germinal présente des qualités supérieures au marathon de New York…

        • William 25 mars 2012 at 18:58

          Je vois bien où tu veux en venir mais je ne partage pas du tout ton avis. Ce sont deux efforts très différents. Et « composer un poème de Rimbaud » n’est possible que si l’on s’appelle…Rimbaud ! Le terme de poème rimbaldien montre d’ailleurs cette empreinte majeure sur le monde de la poésie et la singularité des poèmes de Rimbaud. Facile pour lui, peut-être, bien que je sois absoluemnt certain du contraire. La concision est une contrainte au moins aussi grande que la profusion.

          • Ulysse 25 mars 2012 at 19:31

            Je suis bien d’accord avec toi. Et d’ailleurs l’opinion de CK ne m’étonne pas et est cohérente de son statut de Rafafan. Critallin, épuré, racé sont des mots creux pour lui.

            • Patricia 25 mars 2012 at 20:05

              Génie :

              « Il est l’affection et le présent puisqu’il a fait la maison ouverte à l’hiver écumeux et à la rumeur de l’été — lui qui a purifié les boissons et les aliments — lui qui est le charme des lieux fuyant et le délice surhumain des stations. — Il est l’affection et l’avenir, la force et l’amour que nous, debout dans les rages et les ennuis, nous voyons passer dans le ciel de tempête et les drapeaux d’extase.
              Il est l’amour, mesure parfaite et réinventée, raison merveilleuse et imprévue, et l’éternité : machine aimée des qualités fatales. »

          • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 20:09

            Oh la la, mais qu’est-ce que cette généralisation et les clichés qui en découlent?

            Cristallin, épuré, racé sont des notions qui me parlent très bien. Je suis beaucoup plus esthète que mes goûts tennistiques peuvent l’infirmer.

            Le romantisme, au sens originel du terme, me parle beaucoup moins.

            Le romantisme, au sens moderne du terme, me parle un peu quand il est utilisé de manière machiavélique (comprenez ici « machiavélien » i.e. de Machiavel), je le juge ridicule quand il devient un état d’esprit.

        • Quentin 25 mars 2012 at 20:05

          Je ne cosigne pas le post d’Ulysse, en revanche complètement d’accord avec celui de William.
          Je remarque que si tu dénonces à raison une démonstration , à savoir esthétique=beau=meilleur, la tienne tombe dans le même travers avec esthétique=facile=moins bon.
          En tout état de cause cette comparaison entre les deux saisons ne peut aboutir qu’à une hiérarchie subjective, il n’y a pas de vérité.

          • Quentin 25 mars 2012 at 20:06

            Mais je t’aime bien quand même CK, pas d’attaque là dedans, juste un désaccord comme on peut en avoir sur des forums.

          • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 20:17

            Houlà, j’ai été pris de court avec le nombre de posts.

            Je ne parlais pas d’esthétique quand je comparais les Rougon-Macquart aux poèmes rimbaldiens. J’estime que ces deux types d’œuvres sont beaux. Du coup, il n’y avait pas de comparaison en termes esthétique.

            Je disais juste que la difficulté nécessaire pour acquérir la matière première conjuguée à celle pour la saisir, la retranscrire, en comprendre les tenants et les aboutissants parfaitement mais qu’il me semble illégitime de dire qu’ »un poème de Rimbaud brille plus que l’intégrale des Rougon-Macquart ».

          • Quentin 25 mars 2012 at 20:28

            Tu as aussi dit « qu’à l’époque, c’était beaucoup plus difficile de faire un des livres de cette saga plutôt que des poèmes de Rimbaud. »

            C’est là qu’est le désaccord. C’est deux effort complètement différent.
            D’ailleurs dans le premier cas tu dit qu’il faut  » une sensibilité par rapport à soi et au monde très subtile et pointue. Accessoirement, un certain lyrisme et un sens de la rime est nécessaire. » c’est à dire que de l’inné tandis que dans le deuxième cas il faut « connaissance des rouages du monde de la bourse et de la finance très pointue et très précise » donc de l’acquis.

            Or il ne suffit pas d’avoir de talent de Rimbaud pour faire un poème de Rimbaud, il faut aussi accepter de bosser comme un fou, de rester bloqué devant une page blanche pendant des semaines, de se tuer à la tâche. Et ça ont l’oublie trop souvent: « l’artiste à ça en lui et le sort sans effort », remarque stupide qui m’exaspère (mais que tu n’a absolument pas dit).

          • Ulysse 25 mars 2012 at 23:29

            Je trouve que le parallèle :
            Rimbaud => Zola
            Federer => Nadal
            n’est pas parfait m’enfin y en a de plus cons et donc ça me fait bien marrer que CK saute sur loccasion pour défendre Zola (fort bien d’ailleurs à part l’emphase sur la finance qui n’est pas plus abordée dans ses bouquins que le reste de l’activit humaine de l’époque).

          • Coach Kevinovitch 26 mars 2012 at 00:49

            Ulysse, pour la finance, je pensais surtout à L’Argent (le livre) mais sinon les Rougon-Macquart traitent du complexe mélange noblesse-bourgeoisie d’affaires dans le capitalisme français naissant du Second Empire.

            Le parallèle Federer-Rimbaud/Nadal-Zola est bâtard. Premièrement, car Federer n’a rien d’un poète romantique puis c’est le plus grand gagnant du tennis.

            Deuxièmement si Federer est Rimbaud, Nadal c’est Verlaine puisque 18-10 et 7-2 en GC!

            Troisièmement si Federer doit être un personnage de l’histoire française, c’est Napoléon Bonaparte (je développerais plus tard).

            • Bapt 26 mars 2012 at 01:02

              Federer/Bonaparte ? Ça c’est un parallèle intéressant !
              J’imagine que l’époque du sacre est passé ainsi que la Campagne de Russie… On en serait aux 100 jours et au retour de l’Aigle ? Tu prédis quand Waterloo ?

              • Marc 26 mars 2012 at 03:16

                et bien moi, j’ai lu les 20 Rougon Macquart, toute la saga (je suis comme cela, quand un auteur me plaît, je me farcis ses oeuvres), tout n’est pas génial, mais il y en a une bonne moitié qui sont tout bonnement exceptionnels, et pas les plus connus (la Terre, l’Oeuvre, le Docteur Pascal, la conquête de Plassans, la faute de l’Abbé Mouret…) sans parler de Germinal, l’Assommoir, Au bonheur des Dames, la bête humaine, et j’en oublie…Donc très bien le Rimbaud, mais ne dégommez pas Zola, il n’y en a pas beaucoup qui avaient le panache et les guts d’écrire J’accuse ! Sur ce salut :-)

    • Quentin 25 mars 2012 at 17:27

      Pour une fois qu’on ne parlait pas de tic et tac, pourquoi remettre le sujet sur le tapis(à mon avis les deux ont profité d’un effondrement de la concurrence, tic en 2009, tac en 2010)?

      Excellent post Antoine, pas d’avis tranché sur la question mais tes arguments sont très intéressants.

    • Elmar 25 mars 2012 at 17:47

      Bof.

    • Arno, l'homme des antipodes 25 mars 2012 at 18:23

      Et on revient à l’éternelle question dont nous n’arriverons jamais à trouver la réponse…

      Qu’est-ce qui compte le plus, le palmarès ou le niveau absolu??

      Bien évidemment, au niveau palmarès, c’est indiscutable, Connors est devant.
      Mais ce qu’a montré Big Mac, tout au long de l’année 1984, c’est un survol absolu et démentiel de son sport, un niveau stratosphérique de domination jamais revu depuis (Fed c’était plus long mais moins flagrant).

      C’est pourquoi, quand on parle d’année immaculée entre amateurs de tennis, ce n’est jamais 1974 qui nous vient à l’esprit mais 1984. McEnroe, avec cette fameuse année, a marqué l’esprit de toute une génération d’amateurs de tennis… Et pas seulement ! Des personnes qui n’étaient même pas nées à l’époque citent comme référence l’année 1984 de John McEnroe !!

      Je pense qu’il s’agit de la reconnaissance suprême… Si on essaye de trouver une personne pas née en 1974 et qui citera l’année de Connors en référence tennistique, on va avoir du mal…

      Alors oui, Connors a l’avantage du palmarès, mais BigMac a tout le reste.

      • Sam 25 mars 2012 at 18:57

        Presque tout le reste …

      • Arno, l'homme des antipodes 25 mars 2012 at 19:04

        Oui, je vois où tu veux en venir. Ce manque, il sera toujours présent dans son histoire personnelle, et peut-être même dans l’histoire du jeu…

    • Robert "AxelBob" 25 mars 2012 at 20:04

      Wow, un pavé plus long que l’article lui-même :mrgreen:

      Pour répondre brièvement, les chiffres de 74 concernant la concurrence ne sont pas partiels. J’ai inclus tous joueurs qui ont été dans le top 10 à un moment ou un autre en 74 (selon les classements sur le site de l’atp) je n’ai pas dit

      • Robert "AxelBob" 25 mars 2012 at 20:13

        et, nuance, je n’ai pas dit que les concurrents de Connors étaient faibles, mais qu’il les a peu croisés. Nuance encore, je n’ai pas dit que Rosewall était faible, mais que Connors l’avait atomisé. Et j’ai conclun en disant qu’il a eu une ‘relative’ faible opposition mais que ce n’était pas de sa faute si les autres se sont loupés. Donc, aucune dénigration de ce joueur que j’aime beaucoup.

        Par contre, les données de Mac 84 sont partielles vu que je n’ai même pas calculé le top 10! Et il a plus rencontré le top 4 que Connors tout le top 10. Et c’est pour cet unique critère que je considère la saison 84 un poil meilleure: c’est super impressionant de dominer tout le monde pendant une année entière, mais encore plus quand tu bats 15 fois sur 16 le top 4

        • Antoine 26 mars 2012 at 11:09

          Je n’ai pas dit que tu l’avais dit Robert…

    • Chris 25 mars 2012 at 20:30

      Oui, ton argumentation est indiscutable.

  22. Jeanne 25 mars 2012 at 16:24

    Dingue, SuperBob nous sort un article Sauroposéidon et Antoine réplique par un Amphicoelias fragillimus. La bande passante a tressailli.

  23. William 25 mars 2012 at 18:27

    Dimitrov sert pour le match !

  24. Jérôme 25 mars 2012 at 18:37

    Corrigez moi si je me trompe, mais c’est, il me semble, la 1ère vraie perf de Dimitrov. Il bat pour la 1ère fois un vrai top 10 (Berdych, bien que je ne l’aime pas, y a sa place, contrairement à Tipsy ou Fish).

    Peut-être qu’il va enfin commencer à arriver à maturité, le bulgare. Je l’espère en tout cas : il était temps : 3 années complètes de traversée du désert depuis la flamboyance qu’il nous avait laissée entrevoir au tournoi de Rotterdam 2009.

    • William 25 mars 2012 at 18:42

      Une bonne victoire et un parcours relativement accessible. Tipsarevic au prochain tour, qui a éliminé Dolgogo en 3 sets, ensuite ce sera le survivant de Simon-Melzer-Raonic-Murray. J’ai envie de croire que c’est possible…

      Pour Berdych en revanche, c’est bien la preuve que sa belle dynamique qui durait depuis l’automne est brisée.

    • Jérôme 25 mars 2012 at 18:48

      On verra ce que ça donne, mais autant Tipsy me semble tout à fait prenable, autant au tour suivant contre Murray on risque d’avoir un aperçu de ce qui sépare encore Dimitrov des meilleurs.

      • William 25 mars 2012 at 18:51

        Je pense surtout que Murray a des chances de ne pas être au rendez-vous.

      • Coach Kevinovitch 25 mars 2012 at 18:52

        Raonic est forfait pour ce soir.

      • Jérôme 25 mars 2012 at 18:56

        Et ce n’est sûrement pas Simon ou Melzer qui va arrêter Murray en cours de route. Sauf si Dimitrov fend complètement l’armure lors de ce tournoi, Murray a une autoroute jusqu’en demi-finale.

    • Nath 25 mars 2012 at 18:50

      Ou alors Dimitrov est une bête noire pour Berdych.

  25. Nath 25 mars 2012 at 19:23

    Oh purée, Simon n’a pas perdu un point sur sa deuxième balle : 14/14 ! Qu’est-ce qu’il fait le Melzer ?
    Bon, j’arrive et kiné pour Gillou, à 6-5 pour lui.

  26. Nath 25 mars 2012 at 19:37

    5-0 Simon
    5-2
    6-2
    6-5 8° balle de set
    Et voilà, ce fut long (59mn 59s) et difficile, mais Melzer s’est fait phasmé au premier set. Et 15/15 sur ses deuxièmes balles.

  27. karim 25 mars 2012 at 21:48

    Si gilles Simon était de la gastronomie ce serait de la couenne bouillie très longtemps dans une eau sans sel. Si c’était une bagnole ce serait une Dacia logan gris clair sans option aucune et avec 190,000km au compteur. Si c’était une émission télé ce sérait la version albanaise des chiffres et des lettres. Si c’était un dessert, ce serait aller au lit direct sans dessert. Si c’était une œuvre musical ce serait les accords reglagles d’un instrument défectueux. Si c’était un discours ce serait le « allo allo » pour tester le micro. Si c’était une œuvre littéraire ce serait un flyer pour un putain de degriffage chez une enseigne discount dans un pays de l’est. Gilles Simon devrait être interdit.

    • MarieJo 25 mars 2012 at 22:06

      lololol !
      merci à Gilles Simon d’exister, car sans lui on n’aurait pas ce genre de com’s de ta part :D

    • karim 25 mars 2012 at 23:58

      Rectif, si c’était une émission télé ce serait la mire. Je viens de recevoir un courrier de protestation de la représentation diplomatique albanaise la plus proche, de Ouagadougou donc.

      • Chris 26 mars 2012 at 03:57

        Si c’était une série télé, ce serait l’homme de Picardie…

    • Coach Kevinovitch 26 mars 2012 at 00:43

      Gilles Simon? On va pas quand même dépenser si peu!!!????

      http://www.youtube.com/watch?v=BYLTfcDMO0M

    • Patricia 26 mars 2012 at 09:55

      Arrête, c’est vachement utile tout ça ! Gilles Simon ou le couteau suisse (Made in china) 8)

  28. Renaud 25 mars 2012 at 23:48

    Sans vouloir faire une réponse de Breton il me semble que ce n’est pas aussi évident que cela de trouver la saison de Mc Enroe meilleure que celle de Connors.
    Bien entendu ce n’est certe pas la faute de Mac si la créature de Rosewell à chois le jour de la finale de RG 84 pour s’échapper de la zone 51 et engendrer le desormais bien connu syndrome thermophysicalopgie qui, comme chacun le sait, ouvre des chemins adenoquantiques chez les humanoides de la categorie bourrine modifiant leurs parametres physiques et/ou mentaux dans des proportions temporelles à duree variable.
    Cette manifestation impromptue etant à l’origine de la création de l’agence mondiale de réglementation de la circulation des aliens plus connu par l’acronyme MIB.
    Bien que les MIB contrôlent du mieux que possible le syndrome thermophysicalopgie il est à noter que 7 années durant il à sévi en Juillet en France en de multiples endroits.

    Non ce qui me gêne le plus dans la saison de Mac 84 c’est le ratio 82/3 que l’on trouve meilleur que 99/4. Au delà des virgules Jimbo à gagné nettement plus que Mac car à ce niveau 17 victoires de plus c’est quelque chose dans une saison.

    À la limite la longévité de Connors lui est plus préjudiciable que la retraite par exemple précoce de Borg qui permet à ce dernier de présenter des rations V/D en GC à jamais unique.

    Bien entendu l’article parle de comparer seulement 74 et 84 mais il me semble justement que le recul, et ici nous l’avons, doit prendre en compte l’ensemble des facteurs de la carrière de ces 2 joueurs. Mais je suis d’accord qu’en écrivant cela je sors du cadre stricte de l’article.
    …. D’ailleurs je sors.

    PS: une lapalissade mais c’est à la retraite d’un joueur que l’on connaît la totalité de son palmarès.
    Ah si Sampras avait fait une carrière de 2 semaines de moins, genre une blessure avant USO 2002
    Ah si Buffon n’avait pas fait l’arrêt de la finale 2006 sur une tête de Zidane
    À si….

    • karim 25 mars 2012 at 23:56

      Toi aussi t’as arrêté le gluten Renaud?

  29. Antoine 26 mars 2012 at 01:20

    Que Renaud considère comme « un poil meilleure », ou plus impressionnante, la saison 84 de Big Mc plutôt que celle de Jimmy en 74 au motif qu’il aurait croisé, et battu, plus de joueurs faisant partie du top 4 que son aîné est un choix, ou une opinion personnelle, que je ne conteste pas..C’est son droit le plus absolu..On n’est pas obligé de partager cette opinion, c’est tout…

    En revanche, fonder cette dernière sur une moindre concurrence est un fondement tout aussi respectable mais à propos de laquelle j’ai déjà donné mon opinion: ce fondement repose sur du sable…

    A mes yeux, le fait d’avoir battu plus de top 4 ou top 10 ou top ce que l’on voudra n’est pas un critère et ne peux l’être: ce qui compte en définitive n’est pas de savoir qui vous avez rencontré, c’est de gagner les tournois auxquels vous participez. Que ceux qui sont supposés être les meilleurs ne soient pas au rendez vous, c’est leur problème, pas le votre. Ils n’avaient qu’à être suffisamment bons pour être là quand il fallait…

    Pour prendre qq exemples bien connus, le fait que Big Mac ait battu en finale de Wimbledon en 83 un dénommé Chris Lewis qui ne faisait pas partie du Top 50 (il atteint la 24ème place du classement juste après cette finale) ou que Ferrero ait battu un dénommé Verkek en finale de Roland Garros en 2003 (alors 44ème) ne diminue en rien leur titre. Il en va de même de Rosewall qui avant la finale de Wimbledon en 74 était classé 109ème et qui après cette finale se trouve classé au 7ème rang, un classement qu’il maintiendra ensuite le reste de la saison d’ailleurs (7ème après la finale de Forest Hills, 8ème à la fin de l’année)..

    Outre le fait que le classement de l’ATP était alors assez rudimentaire (le premier datait de l’année précédente), l’année 74 a vu des changements abrupts et très importants dans ledit classement (certainement en partie en raison du caractère rudimentaire du classement ATP) qui sortait alors tous les mois en moyenne (et même moins que cela: 10 fois au total), de sorte que ceux qui était classés top 10 à un moment donné était classés à un niveau qui ne correspondaient pas nécessairement à leur niveau réel par rapport à leurs concurrents..

    Ceci explique que l’argumentation sur le nombre des top 10 battus par Connors en 74 n’a pas grand sens en réalité..Dans le dernier classement de 73, Borg et 18ème, et Vilas 31 ème..Dans le dernier de 74, Borg est 3ème et Vilas 5ème…Nastase, premier au dernier classement de 73 est 10ème…

    Autrement dit, non seulement le critère adopté (le H2H entre joueurs du top 10) n’a, de mon point de vue, aucun fondement sérieux pour apprécier le succès d’une saison pour un joueur qui l’a dominée, mais il se trouve que, de surcroît, ce critère est inopérant pour apprécier la saison 74 de Jimmy en raison du fait que le classement était alors à l’âge de pierre..Robert indique par ailleurs qu’il n’a pas non plus examiné très sérieusement le point en ce qui concerne la saison 84 de Big Mc, so let’s forget about it…

    Dans ces conditions, rien ne me parait de nature à modifier le point de vue que j’ai exprimé plus haut,reposant, en définitive, sur une constatation que personne n’a d’ailleurs contestée -pour l’instant: la saison 84 de Big Mc est, malheureusement pour lui, moins bonne que celle de Jimmy en 74 pour la simple et bonne raison qu’il y a connu la pire défaite de sa carrière..

    • Patricia 26 mars 2012 at 10:21

      Ben si j’ai contesté la pertinence de ce critère de « défaite douloureuse », qui comme critère qualitatif ne me paraît pas plus fondé (en fait moins) que la qualité des joueurs battus cette année*.

      Tu introduis par ailleurs un élément qualitatif dans la défaite que tu réfutes dans la victoire… Allons allons !

      [*Tu utilises d'ailleurs régulièrement le critère de la qualité de l'opposition battue pour dire que "Machin est le véritable top 5-3-7-9-12", en dépit de son classement réel, sous prétexte qu'il est susceptible de battre les joueurs mieux classé que Chose, puisqu'il l'a déjà fait. Avoue que franchement, si Fed battait Nadal en finale de RG ça te paraîtrait plus grand que s'il exterminait la Mire arrivée là suite à 7 abandons ]

      • Antoine 26 mars 2012 at 10:48

        Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire…Il me parait bien évident que la défaite de Big Mc en finale de Roland Garros est sa défaite la plus importante de sa saison 84 (et même de sa carrière dixit l’intéressé). Elle n’est donc pas comparable à une défaite de Connors contre Smith dans un tournoi lambda comme ce fut le cas en 74. Il y a des défaites et des victoires marquantes et celle de Big Mc face à lendl fait assurément partie de la première catégorie..

        Sur le deuxième point je ne comprends pas non plus. L’exemple que tu cites est absurde et il est bien évident que si Federer battait Nadal en finale de Roland Garros, ce serait certainement une des plus grandes victoires de sa carrière, sinon la plus grande…

        La seule chose que je dis en définitive est que le critère de la concurrence ne peut servir à jauger d’une saison ou à en comparer deux et que par ailleurs, j’estime que la saison 74 de Jimmy est plus réussie que celle de Big Mc en 84 à cause de sa défaite à Roland Garros qui est une tâche indélébile dans cette saison par ailleurs en tous points remarquables…Mais on n’est pas obligé de partager mon point de vue…

  30. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 mars 2012 at 10:03

    Toujours aussi prolifique notre ami « AxelBob »! Et cela semble avoir inspiré les fossiles de 15LT :mrgreen:
    Perso en 84 je venais juste d’être conçu! Autant dire que 74, cela me semble être la préhistoire… Vous aviez déjà l’électricité à cette époque? Et la télé? :lol:
    Et pour le tennis, auto-arbitrage? Avec remise en jeu des points litigieux?…

    Plus sérieusement, n’ayant aucune affinité particulière pour l’un ou l’autre de ces 2 grands champions (au demeurant sacrées têtes de cons, qui a dit que c’était les gènes irlandais?…), et en me basant uniquement sur le palmarès des années en question, « Jimbo » semble tenir la corde. Et puis comme le dit bien l’article, Connors a déferlé sur l’ATP en mettant des coups de pied au cul de ces gentleman trop propres sur eux. Je suis sûr qu’il m’aurait plu le père Jim…

    Sinon y’avait pas d’OA en 84? Parce que gagner 2 GC/3, c’est quand même moins fort que 3/4, y’a pas photo…

    • Antoine 26 mars 2012 at 10:53

      IL y a bien eu un OA en fin de saison en 84 mais Big Mc n’y a pas participé. En finale, Wilander y a battu Curren. Lendl était là aussi mais a été battu par Curren.

      Nul doute que si Big Mc avait gagné à Roland Garros, puis gagné à Wimbledon et à l’US Open, il se serait pointé à Melbourne. Ayant perdu cette finale à Roland Garros, il a préféré de ne pas venir, comme d’autres, Connors par exemple. L’OA relevait la tête mais n’était pas encore redevenu un GC comparable aux autres comme c’est le cas depuis 1988.

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 mars 2012 at 16:10

        Merci Antoine!

  31. fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 26 mars 2012 at 10:10

    Concernant l’actualité, le tableau en carton pâte de Rafa se confirme et celui de Murray passe du plomb à la guimauve…
    Isner out, Rahan forfait, Simon pas au mieux… Qui pour empêcher une 1/2 Nadal/Murène? Reste Tsonga mais il risque de se faire éparpiller aux 4 coins de Miami par gratte-cul… On cherchera ses restes dans les Everglades…

    • Nath 26 mars 2012 at 18:17

      Nishikori pardi ! Je l’ai dit et je le répète.

  32. William 26 mars 2012 at 10:11

    On n’aura pas de Nadal-Isner… BigJohn a perdu 4 et 2 contre Mayer…

  33. Antoine 26 mars 2012 at 11:08

    A Miami, Nadal avait un tableau en carton jusqu’en quarts ou il devait normalement rrenconter Jo ou Isner. Ce ne sera pas Isner, battu et apparemment blessé. Ce sera peut être Jo mais pour l’instant, et depuis le début de la saison, ce dernier est loin de jouer au niveau de sa fin de saison 2011. Nadal a l’air bien en forme pour sa part.

    Il apparait que c’est également le cas du Djoker, très bon contre un très bon Baggy hier à lire les divers commentaires de presse ou autres.

    Murray avait pour sa part le tableau qui semblait le plus difficile et de loin. Il se pourrait bien qu’il se retrouve en définitive avec le tableau le plus facile des 4 du Big 4: forfait de Raonic, forfait possible de Simon qui s’il joue sera probablement loin de son niveau d’IW. Il s’est à nouveau bloqué le dos et n’est pas optimiste. de surcroît, son adversaire théorique pour les quarts, Berdych, s’est fait sortir par Dimitrov dont c’est la première victoire contre un top 10, laquelle survient alors que c’est son premier tournoi ou il est coaché par Moratoglou…

    A propos du Djoker, il y a une interview de Vadja dans « l’Equipe » de ce matin ou ce dernier indique que son poulain « n’est pas là comme il était l’an dernier, c’est sûr ». la raison essentielle selon Vadja est que « Novak ne pense qu’à Roland Garros »…Il serait obsédé par l’idée de parvenir à réussir ce que Federer a échoué à faire en 2006 et 2007 à Roland Garros et ce que Nadal a échoué à faire à Melbourne en 2011, à savoir gagner les 4 GC à la suite…Autrement dit, le Djoker est en train de se mettre une pression d’enfer sur les épaules avant de se pointer Porte d’Auteuil. Celà ne me parait pas être dans son intérêt..En cas d’échec, il prendra un gros coup sur la tête…

    • NTifi 26 mars 2012 at 11:14

      Bon résumé aussi mais ce que je vois aussi c’est que Djokovic et Nadal vont jouer à un autre niveau qu’à IW.

      Sans enlever le mérite de Federer, ces 2 là étaient plus en phase de préparation jusque là, maintenant ils vont jouer à leur meilleur comme à l’AO.

      Les demi finales vont être d’un très bon cru

    • Mathias 26 mars 2012 at 16:36

      Ben moi j’ai plustôt peur qu’il réussise son coup.

      Tout à la joie du renouveau de Fed et des spéculations sur la qualité de la saison de Nadal à venir sur terre battue, il ne me semble pas avoir lu beaucoup de commentaires récents sur ce site sur l’hypothès que Djoko nous fasse le Grand Quatre (puique cela ne s’appèle pas un Grand Chelem pour les puristes du calendrier annuel).

      Djoko a un programme de terre battue presque aussi démentiel que Nadal cette année. Il a très clairement pour objectif d’arriver à son sommet tennistique et physique à la Porte d’Auteil.
      Si il parvient à gagner là-bas, alosr il aura enterré tous les espoirs de Fed ou Nadal de retrouver la place de numéro 1 cette année.
      Il pourrait ensuite même se permettre le luxe de perdre à Wimbledon…

      Cela nous promet une saison de terre battue genre 2006 ou 2007, avec les 2 premiers mondiaux qui joueront à celui qui arrivera avec le plus de capital confiance à Roland-Garros. Mais j’ai bien peur que le scénario final soit cette fois au désavantage de Nadal (malheureusement).

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