Le mâle français

By  | 20 mai 2012 | Filed under: Légendes

On m’a dit que 15love manquait d’articles. On m’a dit que la bande passante ne passait pas par moi. On m’a dit que j’étais une levure. On m’a soupçonné d’être Hun.
Vous l’aurez voulu. Un article express sur un sujet express, sur mon premier amour, mon seul doudou tennistique, j’ai nommé : Yaniiiiiick.

Un poster Pif. Tennis magazine. Punaises et Patafix. « Allez Noah ! » au-dessus du lit. Bouffées délirantes, et examen obsessionnel du tableau de Roland.
Et puis, ben, la chute. La déception, la galère. Battu, Yan.

Bah oui, parce que, grande intuition ou date de naissance mal gérée, j’ai commencé à suivre le tennis en 1984. Bien vu pour un « fan » de Noah, non ? C’est un peu comme suivre Chang à partir de 1990. Ou Gaudio à partir de 2005. Ou Ernests Gulbis.

Comment se fait-il que personne n’ait mis la finale de Roland 1983 sur Youtube ?!
Même sur l’INA, où elle est disponible en téléchargement, j’ai pas réussi à la voir : j’ai payé et puis rien. Mac ou malédiction ? Toujours est-il que cette finale, encore aujourd’hui je ne l’ai pas vue. C’est ma madeleine sous verre, mon bonbon magique, ma récompense fantasmatique. Peut-être que je mourrai sans jamais voir ce match, au sortir duquel Wilander a déclaré : « Il était trop fort pour moi aujourd’hui ».
Waaaa…

C’est vrai que, quand on regarde le parcours de Noah cette année-là, ça calme. Pas d’alignement stellaire (ok, sauf pour Christophe Roger-Vasselin, battu en demies 6/3 6/0 6/0 -!- après avoir sorti Connors 6/4 6/4 7/6 en quarts… Faudrait voir les matchs pour comparer le niveau, et le fouettage / mouillotage qui va avec).
Pour le reste, jugez plutôt : un premier tour contre Anders Jarryd (6/1 6/0 6/2… Putain, mais comment il fait pour gagner tous ces sets 6/0 avec son jeu ?!). Puis, Victor Pecci (6/4 6/3 6/3, qui se vengera bien au Paraguay deux ans plus tard), Pat Dupre (7/5 7/6 6/2, connais pas celui-là), John Alexander (6/2 7/6 6/1), et Lendl en quarts (7/6 6/2 5/7 6/0).
En finale, ce sera Wilander, tenant du titre et invaincu Porte d’Auteuil (comme Nadal plus tard, Wilander a gagné le tournoi –qui plus est son premier trophée !- lors de sa première participation). Le match est conclu en trois sets (6/2 7/5 7/6).

Avec son tennis d’attaquant, Noah n’aura perdu que 66 jeux, et un seul set de toute la quinzaine : 7/5 contre Lendl, 3e mondial, vainqueur imminent de l’épreuve (enfin, c’est ce qu’on m’a dit). Set qu’en plus, Noah n’aurait jamais dû laisser filer (il menait 5/2 avec deux balles de match, avant de se faire rattraper par la pression ; il en mettra une roue au Cheick au 4e histoire d’effacer l’affront).
(Pour info, les records du plus petit nombre de jeux perdus par un vainqueur du Grand chelem hors abandon ou forfait : Australie : 67 -Lendl / Roland-Garros : 32 -Borg- / Wimbledon : 63 -McEnroe- / US Open : 59 -Lendl encore, désolé Antoine-).

Noah, 6e mondial, 23 ans, arrivait à Paris lancé (victoires quelques semaines plus tôt à Hambourg et Madrid, finale à Lisbonne contre Wilander). Mais, de là à baffer tout le monde comme ça… Allez, ça vaut bien un film d’Adolphe Drey.

Petit témoignage d’Hagelauer, son entraîneur d’alors : « Tout a commencé après une défaite de Yannick au premier tour à Monte-Carlo. Je lui ai dit qu’il ne pouvait pas continuer comme ça à faire le con. Ce qui était fantastique avec lui, c’est qu’il se donnait à 200% s’il sentait qu’on croyait en lui. A un moment donné, mon problème a même été de le brider. Durant le tournoi, on s’est isolé. En finale, l’attente était énorme. Dans la nuit précédente, Yannick avait rêvé qu’il était battu. Quand il est rentré sur le Central, il s’est dit qu’on lui offrait une seconde chance. »

Pour couronner l’affaire, ce Roland-Garros sera le dernier Grand chelem remporté avec une raquette en bois, et Noah est le seul joueur à avoir battu à la fois Lendl et Wilander Porte d’Auteuil, ce qu’il a en l’occurrence fait dans le même tournoi.
Pas mal tout ça, non ?

Bref, ce cru 1983, valait mieux en profiter.
D’ailleurs, Yannick le dit lui-même : il continue de vivre dessus.
Bon, parce qu’après, Noah m’a enseigné que les bases du tennis étaient : « Je suis un sport de perdants. » C’est pas Julien Benneteau qui me contredira. Vous non plus : à part Ulysse, il y en a beaucoup ici qui ont déjà gagné des tournois ? Ah, vous voyez ! Vive les interclubs finalement…

Noah a (de très loin) le plus beau palmarès français de l’ère Open : 23 titres en simple (dont Roland-Garros, mais aussi Hambourg, Rome et Forest Hills), une 3e place mondiale (en 1986), 270 semaines passées dans le Top 10, un record en carrière de 476 victoires / 210 défaites. Et en double, 16 titres (dont Roland-Garros 1984, mais aussi des finales à l’US Open 1985 et Roland-Garros 1987), une première place mondiale -en 1986 également-, et un record en carrière de 213-109.
Pas dégueu.

Mais voilà, pour moi, comme pour la majorité des faux connaisseurs français des années 1980, le tennis, à l’époque, c’était Roland.
Pas d’Internet. A quelques exceptions près, pas de retransmission télévisée des autres tournois dont on entendait, si on était chanceux, vaguement le résultat à la radio (et seulement si on restait collé une heure au poste –pas de France Info, pas de podcast !-). Juste Tennis mag, avec lequel on pouvait suivre les résultats mois à mois… Et, une fois par an, le hors-série plein de photos, qui permettait de revivre toute la saison, de se refaire le film dans la tête, de vibrionner à défaut de vibrer. Ça manquait un peu de tension dramatique, quoi.

Mais… RO-LAND. Alors là, oui : retransmissions toute la journée, interviews en veux-tu en voilà, le journal des courts après le film du soir. De quoi faire. Plus la possibilité d’aller sur place (j’étais licencié en ce temps-là, c’était plus simple d’avoir des places, à défaut de pouvoir les payer, le monde est mal fait : c’est ce que je me dis à chaque fois que je croise un retraité en Porsche). Sans oublier Jean-Paul Crotte et Hervé Ducul, comme les appelait avec finesse mon oncle.

Ro-land ! Ro-land ! Ro-ro ! Riton ! Yannick ! Roland, dont la finale tombait en plus à chaque fois pour mon anniversaire, avec tonton et ses commentaires. Ah, que la vie était belle et simple alors, un peu conne aussi faut bien l’admettre.
Après la journée de tennis (merci pour les révisions), vu qu’il faisait encore jour, je fonçais au mur en bas de chez moi refaire les matchs point par point jusqu’à la nuit, en endossant tous les rôles, arbitre et public compris… Un mur et des terrains de tennis aujourd’hui détruits pour construire une maison des jeunes, snif. Quand je repasse par-là ça me pince le cœur à chaque fois…

1984.
Bon, c’est parti pour la souffrance… Cette année, ce sera la pubalgie. Mais, pas à Roland. A Roland, ça va. A part la fameuse « pression du titre à défendre » : Noah se hisse jusqu’en quarts, ou il perd de justesse contre sa victime de l’année précédente. Wilander l’emporte 7/6 2/6 3/6 6/3 6/3. Noah ne le sait pas, mais il ne gagnera jamais plus contre le Suédois Porte d’Auteuil… Et plus qu’une fois sur terre, à Monte Carlo en 1986 (pour un tête-à-tête final pas si déshonorant de 7/5 en faveur du blond).
Il sauve son tournoi par le double, et s’impose aux côtés de Leconte, 6/2 au 5e contre la riante paire Slozil / Smid.

1985.
Un cru intermédiaire, mais riche en grosses batailles. Au premier tour, Noah, tête de série n°9, qui sort d’une victoire à Rome (successivement contre Jarryd, Clerc, Becker, et enfin Mecir) fait le show, avec un côté démonstratif qui mélange arrogance, animosité et nervosité, mais il tient bon, et l’emporte en 3h21 contre Libor Pimek, 27e mondial (ben oui, seulement 16 têtes de séries à l’époque, ça change pour l’entrée en matière…)
En seizièmes, nouvelle grosse lutte : Noah l’emporte contre José-Luis Clerc, dans un match au couteau : 8/6 au 5e.
Au tour suivant, c’est encore un semi-marathon qui l’attend. Contre son ami, rival, co-tenant-du-titre-en-double, celui qu’il serrait dans ses bras comme un petit frère l’année d’avant. Psychodrame sur le court : Noah le comédien sort de sa boîte, et nous refait la tragédie grecque. Leconte joue mieux que son mentor. Il empoche les deux premières manches, mais Yannick se bat, et lui met la pression. Leconte cogite (un peu, c’est Leconte, faut pas déconner), et se fait remonter à deux manches partout. Alors, dans le cinquième, il expérimente sa fameuse tactique : tout oublier, tout lâcher. Et c’est un cavalier seul.
Riton met fin au complexe du benjamin, en pratiquant un tennis magnifiquement offensif (de nos jours, Wawrinka, Tipsarevic et Verdasco feraient bien de se regarder le match en boucle). Ce sera sa seule victoire (en 5 confrontations), mais ce sera celle qui compte, pour leur seule rencontre en Grand chelem. Noah aura du mal à avaler la pilule, une bonne partie du public aussi (la finale de 1988 sera une bonne façon de le faire savoir), et les relations entre tout ce beau monde ne se réchaufferont complètement qu’en 1991.

1986.
L’année 1986 putain, l’année où on y croyait tous, l’année où il connaîtra le podium en simple comme en double, et finira 4e mondial.
Putain de valise, putain d’aéroport : juste avant Roland, et alors qu’il sortait d’un fantastique printemps ocre (finale à Monte Carlo, victoire à Forest Hills en battant Lendl et Vilas en deux sets, défaite in extremis 7/6 au 3e contre Lendl en demies de Rome –avec en bonus une altercation au filet suite à un nouveau missile sol-tronche du Tchèque-), Noah se prend une malle sur le pied en récupérant ses bagages, se fait traiter comme une buse au laser. Résultat : laser trop puissant, peau brûlée, blessure pourrie au tendon… La douleur est trop forte… Yannick se traîne sur le Central comme un cheval fourbu. On souffre, on y croit, mais c’est impossible, on le sait. Le tournoi est trop long, la marche trop haute. Les anges ne reviendront plus. Yan ne regagnera pas la Coupe des Mousquetaires.
Il joue trois matchs comme il peut, et déclare forfait en huitièmes. Lendl survolera le tournoi en ne perdant qu’un set au tie-break (contre Gomez en quarts), atomisant le petit Pernfors au short trop large dans une finale complètement oubliable.
« Le seul regret que je peux avoir, c’est l’année 1986 où je suis au-dessus de tout le monde. Cette année-là, je dois gagner Roland… Sans cette maudite blessure, sans cette maudite valise qui me tombe sur le pied… Je devais rencontrer Lendl en quarts, je le bouffais. » Un peu prétentieux, certes, mais bon, si l’intéressé le dit…

1987.
Cette année-là, Noah réalise un beau début de parcours, avec une victoire contre Kent Carlsson, spécialiste de la terre battue, en huitièmes (7/6 6/3 6/7 7/5). Vous vous souvenez de ce joueur à la gestuelle si bizarroïde ?
Et puis arrivent les quarts… Et avec eux, Wilander. Ce maudit Wilander, qui lamine Noah en trois sets secs (6/4 6/3 6/2). Je m’en souviens bien de cette défaite, j’y croyais… Et paf : une autoroute. Une autoloose. Wilander, le Nadal de Noah, qui le troue, le lamine, tranquillement, sereinement. Sans aucune lueur d’espoir, aucune possibilité d’angoisse.
Wilander, le Judas de la terre… La copine de mon pote de l’époque était fan de Wilander (et de Balavoine d’ailleurs, t’imagine ?)… Trop pour moi. Impossible de la fantasmer : en fermant les yeux, je voyais immédiatement l’autre bouclé, pas foutu de perdre, pas foutu de rater un passing. Qui brisait mes rêves, et les décalait d’une année.

1988.
C’est reparti pour la zone.
Emilio Sanchez… Il avait pourtant mené deux sets à un, Yan’. Emilio, vous savez, celui qui a spolié sa sœur avec ses parents ? En ben, paf, il spolie le Coq en huitièmes (4/6 6/3 6/7 6/2 6/2). Bon dieu, les Sanchez… L’année d’après à Roland, c’est la sœur qui… Enfin vous vous souvenez. Enfin non, vous avez oublié. Continuez.

En fait Noah, c’est une trajectoire Christique.
Noah c’est les cris, les larmes, la douleur. La montée tout en haut du rêve, puis la croix.
Le supplice, dès qu’il a plus de trois balles de suite à frapper en fond de court.
Le revers, défi perpétuel lancé à toutes les académies de tennis.
Le retour de service dans le carré adverse, et sa course éperdue, pathétique, illusoire, au filet.
Au filet, ou plutôt dans sa nasse. Comme un piège, une offrande, une crucifixion… Un sacrifice. Parce qu’il faut bien en finir de ce point.
On te transperce à droite ? Tends l’autre couloir.

Noah qui saigne, se tord, meurt sur le court. Exhibe ses cicatrices dans l’arène.
Noah, et les blessures… De Roland 1980 (abandon contre Connors en huitièmes) au barbecue-sauteur de 1989 (il arrose son barbecue d’essence et prend feu !), en passant, au hasard, par Bercy en 87, on peut dire que la carrière de Noah aura été vécue dans l’attente (jamais déçue) du prochain bobo.
Et quand Yanamal, c’est la France qui souffre. C’est duuuuuuuuuur.
Il s’est blessé, tu crois là ?

Heureusement, pour oublier toutes ces luttes, de temps à autre : un smash. Aaaaaaaah…. Le smash. LE moment où plus rien ne peut se passer, ou le filet ne va pas arrêter nos espoirs, les lignes rester bien à leur place… LE coup de Yannick.
Pas étonnant qu’il ait un fils basketteur

1989.
Là, on va carrément véroler toute l’année. Franchement, une année où Brad Gilbert finit 6e mondial, vous croyez que ça peut exister vous ?
Entre deux défonces, deux teufs, deux meufs, Noah a oublié de s’entraîner. Le brésilien Luiz Mattar, qui lui avait déjà donné du fil à retordre l’année précédente au deuxième tour, le bat cette fois carrément dès son arrivée Porte d’Auteuil (7/6 6/4 6/7 6/4). Luiz Mattar, qui n’a jamais passé plus d’un tour en Grand chelem de toute sa carrière…
De toutes façons, vous êtes tous d’accord avec moi pour dire que cette édition 1989 n’a jamais eu lieu, alors ça va.

1990.
90. Et c’est déjà bientôt la fin… Heureusement, cette année-là, c’est Gomez. Moi, Gomez, j’ai aimé. A 30 ans, l’Equatorien qui vient enfin concrétiser son rêve en arrachant la Coupe de la perruque d’Agassi. Un gaucher au revers à une main, un attaquant de fond de court qui sait aussi faire service-volée. Comme quoi, faut pas désespérer : il y en a eu des attaquants qui ont gagné Roland, Noah et lui encadrant précisément les défaites de Mac et Edberg… C’était beau, quoi (et attention, il a battu coup sur coup Muster en trois sets et Agassi en quatre, c’est pas un Grand chelem au rabais).

Gomez a pour moi toujours été lié à Noah (même année de naissance, dates de carrières quasi-identiques, « one-shot » à Paris, une place de numéro 1 en double disputée en 1986, jeu d’attaque…). Seul bémol : il a grillé la politesse à mon Yan 7 fois sur 8… Personne n’est parfait.

Noah pour moi, c’est aussi Mansour Bahrami (un article en puissance celui-là, à tout le moins le chapitre d’un article sur les clowns des courts). L’autre Showman. Mais le total, le full size. Celui pour qui faire un point spectaculaire est toujours plus important que de le gagner. Celui à qui Yan a « volé » son coup entre les jambes, s’en attribuant la paternité (en fait, Bahrami le faisait avant lui, mais d’autres l’avaient certainement déjà fait avant, on a pas vraiment réglé le truc, c’est un des grands mystère de l’humanité). Allez, un petit hommage au bonhomme pour ceux qui ne connaissent pas.

Bon là, vous l’aurez remarqué, j’endors l’affaire. Je parle de Gomez et Bahrami, histoire de faire oublier le parcours de Yan’ : une victoire au finish (et au bout de la nuit, jonglage avec le JT et tout le bastringue, toute la France derrière son poste et son champion) contre Francisco Clavet 7/5 au 5e pour perdre au 3e tour contre Guillermo Perez-Roldan… On passe à autre chose.

Et autre chose, c’est la retraite sportive mes braves gens. Va falloir penser à ranger les raquettes…

Comment ça les autres Grands chelems ?
Ah oui, merde.

Yan a eu heureusement le bon goût de briller avant tout à Roland. D’être d’abord un joueur de terre battue (12 tournois remportés sur 23 tout de même).
La « faute » à un service souvent kické, au temps laissé par la terre à celui qui veut la manger, à une puissance uniquement centrée sur le service… Noah, un attaquant de terre battue.
Mais pas le seul : outre Gomez, on a aussi Panatta (une victoire en 1976) et Gerulaitis (une finale en 1980), sans oublier Mac et Edberg… Je vous le dis moi : la terre battue c’est aussi pour les attaquants. Il faut me croire. Ça finira bien par payer.

Sinon donc, oui, effectivement, il y a d’autres tournois, qui forment une sorte de quatuor, que d’aucuns baptisent pompeusement Panthéon du tennis ou quelque chose dans le genre, et dont la réunion la même année constituerait une sorte de Graal…
Mais enfin, réveillez-vous ! Vous croyez qu’ils en avaient quelque chose à foutre du Grand chelem calendaire à l’époque ? Que dalle oui. Chacun zappait ce qu’il avait à zapper pour gagner ce qu’il avait à gagner, là où il avait le temps / l’envie d’aller. Et basta.

Parce qu’en plus, il paraîtrait qu’entre ces soit-disant quatre merveilles du monde, le plus prestigieux serait un tournoi qui se disputerait dans un jardin. Non mais, vous voyez le truc ?!

Portnawak. Parce que désolé, mais l’herbe, Yan’ il la conçoit pas de la même façon t’vois ? Jouer dessus… Pffff merci bien. En fait tiens, on va même pas en parler de ce repère de vieux royalistes. Et on va considérer que si le mâle français n’y a rien fait de mieux qu’un 3e tour (en 1979), c’est parce qu’il le voulait bien.
Comme quoi, même avant 2003, suffit pas d’être bon au filet pour être bon sur gazon… Je vous l’ai dit : la terre aux attaquant !

Même chose pour le Masters, une sorte de concours de boules de fin d’années (jamais sorti des poules).

Par contre, l’Open d’Australie, c’est différent.
Là, je me souviens tout de suite de 1990, et de la seule demi-finale en Grand chelem du Yan’ (1983 mis à part). Le match, je l’ai vu, la nuit, sur la Cinq de Berlusconi, entrecoupé d’innombrables écrans de pub (« La ciiiiiiinq ! », vous vous souvenez ?). Un beau parcours, et puis… Lendl, évidemment, l’homme-à-la-casquette-qui-tue-sur-la-voie-de-son-dernier-Grand-chelem.
Lendl, l’autre judas. Là aussi pour un « head-to-head » pas ridicule de 11/7 en faveur du Tchèque.
D’ailleurs, je serais moins partial, j’en aurais d’autres des Judas : au hasard, Mac (4/0) Vilas (9/2) Borg (4/1), Edberg (6/0)… J’arrête, je suis déjà en train d’écrire un article pour 15lt, il y a des limites au masochisme.

Et enfin, l’US Open : attention, on a tendance à l’oublier, mais Noah y a fait de beaux parcours, et avec régularité, s’il vous plaît : trois quarts (1983, battu de justesse par Arias 7/5 au 5e ; 1985, laminé par Fuckin’Lendl ; 1989, balayé par Bourin’Becker et, juste avant, quatre huitièmes à la suite de 1979 à 1982).

Par ailleurs, si je veux être un peu objectif, Roland, Noah l’a aussi joué avant 1983…
Et si la victoire de 1983 n’était certes pas hautement prévisible, elle ne vient pas pour autant de nulle part : Noah a préparé son Golgotha.
En 1980, son abandon en huitièmes contre Connors : ultime répétition des pénitences à venir.
Ses deux quarts successifs, en 1981 et 1982 (défaites contre Pecci et Vilas) : des répétitions discrètes, pour entretenir les attentes sans trop les enflammer.
Ça s’improvise pas un « one-shot », faut pas croire.

Mais bon, ces matchs-là je les ai pas vécus, alors c’est pas pareil.

Au total, Noah en Grand chelem, c’est huit quarts, une demie et un titre. La preuve que seule la victoire compte vraiment : qui à part moi se soucie qu’il n’ait pas fait d’autre grosse perf’, du moment qu’il a son sucre d’ocre en poche ? Pioline a fait deux finales et deux demies, Grosjean quatre demies, Riton une finale et trois demies, Tsonga une finale et deux demies… Patrick Proisy une demie et une finale (eh oui, Roland 1972) !
So what ?

Juste après sa (fausse) retraite en 1991 (fausse, car son dernier match en simple sera en fait en 1996 à Marseille contre Forget, et en double avec Leconte à Roland cette même année), Yan se lance dans « l’aventure Coupe Davis ». Yan’ le sauveur. Sampras défait, Riton le revenant, Saga Africa tout ça, je la fais courte, on la connaît.
Pareil pour 1996, et la victoire a l’arrrrrrache de Boetsch contre Kulti (10/8 au 5e, en sauvant trois balles de titre successives sur son service…)
Deux Saladiers dans la besace comme entraîneur, le retour de la France qui gagne, ça se prend.

Meilleur bilan-Davis donc comme capitaine que comme joueur (même s’il y affiche un honorable ratio victoires-défaites de 26/15 en simple et de 13/7 en double)…
Deux souvenirs émergent tout de même :
La finale perdue en 1982 contre les USA sur la terre indoor de Grenoble, et le terrible combat entre Yan et le Mac (10/12 6/1 6/3 2/6 3/6)… Et puis, le premier tour contre le Paraguay en 1985, perdu 3/2 sur un parquet en bois ultra-rapide, dans une ambiance de guérilla revancharde (la France avait éliminé le Paraguay au premier tour en 1983), le tout en présence du général-tyran Alfredo Stroessner : rien qu’à voir sa tronche, on comprend pourquoi ils ont perdu.

Il est désormais temps de l’avouer. Oui, c’est bien malheureux, mais c’est la vérité : la Coupe Davis 1991, c’était le premier titre que je voyais Noah gagner…
C’est pas être fan, ça ?
A côté, avec le grand Suisse, c’est Noël tous les jours…

Bon, et puis, après ?
Ben, après, c’est la musique, mais là, c’est une autre histoire et elle sera sans moi.
Même obligé d’écouter (j’étais aux Vieilles Charrues quand il y est passé) j’ai préféré sauter mon tour.
La magie était passée… Enfin non, c’est juste que c’est mauvais. Folklore afro ou folklore bio, ça reste du folklore. Maintenant je suis habitué, mais quand j’ai vu débarquer Saga Africa, j’ai eu comme un gasp : Yannick a été repéré par Arthur Ashe en 1971 à Yaoundé (né à Sedan en 1960, il est parti vivre au Cameroun trois ans plus tard), Ashe qui était une icône pour lui : premier joueur noir à remporter un tournoi du Grand chelem, premier afro-américain à défendre les couleurs des USA en Coupe Davis… Ils ont joué en double ensemble, Yan a même suivi ses traces jusqu’à Johannesbourg (il y a joué le tournoi en 1978, en plein Apartheid, tandis qu’Ashe y avait été finaliste en 1973 et 1974 contre Connors)… Et pouf, Saga Africa. Pas révoltant non non, aucune obligation morale là-dedans. On peut même trouver ça marrant, j’imagine, mais comment dire… C’était la fin d’un mythe, quoi. Le début du bof.
Et puis le fisc, les propos sur le dopage ou l’évolution de l’équipe de Coupe Davis… Il fallait me rendre à l’évidence : je n’avais plus de doudou. Pire : je n’en voyais plus l’intérêt.

C’est moche de vieillir en fait. Vieillir, c’est aimer de moins en moins de choses en croyant les aimer plus fort. Mais, la vérité, c’est pas qu’on les aime davantage, c’est qu’elles prennent plus de place dans notre casier « j’aime ». Et si elles prennent plus de places dans le casier, c’est pas qu’elles sont plus grosses, c’est juste qu’il est plus petit…

Plus tard, revoyant des extraits, j’ai eu du mal à me comprendre : comment j’avais pu supporter un tel jeu, une telle purge du fond, un revers aussi inefficace, un coup droit à la gestuelle si néo-Samprassienne (Quoi ? Qu’est-ce que j’ai dit ? Un problème ?) et à la puissance si Nathalie-Tauzienne…
Oui, mais quand même, il y avait la volée… L’engagement… Le spectacle… Les dents du bonheur… Et cette voix si douce, qui donnait tellement envie d’être son pote… Yan, c’était pas que du tennis, c’était autre chose… C’était ma Barbara Gould… C’était… C’était…
Ma jeunesse.

Et revoir des extraits pour cet article, en cherchant tant bien que mal à retrouver la vibration de l’époque, me prouve, si besoin était, qu’elle est à jamais perdue.

Voilà. Encore mort pour le taf.
Mon problème tu vois Guillaume, c’est que, quand je me mets à un article, il faut que je le finisse pour pouvoir passer à autre chose… Mon côté Duong.

Enfin, j’en dis pas plus, je vais pas déflorer le prochain. Enfin, j’ai rien dit, sinon, je vais me mettre à l’écrire tout de suite. Enfin, vous me comprenez. Si si, dites-moi que vous me comprenez.

About 

Tags:

259 Responses to Le mâle français

  1. William 21 mai 2012 at 20:17

    Djokopope paume et ça y est on devrait offrir la Coupe des Mousquetaires à Nadal ? Ralala…

    Avant tout, il faut souligner le niveau franchement moyen du match d’aujourd’hui. Djoko pas bon, Nadal un peu meilleur mais pas brillant non plus. Il a été meilleur contre Berdych. Ce serait donc à cause de cette piètre finale perdue que Djokovic doit définitivement être écarté de la liste des vainqueurs dans 3 semaines ?
    Nadal peut perdre. Il a déjà perdu et plus les années passent, plus il a de chances de perdre. Qui peut le faire ? Il faut un joueur qui y croit à fond, sans se poser de questions, et qui bombarde Nadal comme une poule d’eau dans un gabion. Il faut y aller franco et sans demander la permission. Revoyez les images de Soderling, Nadal est peut-être pas à 100% enfin il galope quand même l’animal ! Quels joueurs peuvent l’imiter ? Del Potro, Berdych, bien sûr, mais aussi certainement d’autres. Qui avait vu venir le Sod ? Personne. Celui qui fera tomber Nadal n’est donc peut-être pas encore sous le feu des projecteurs. Ce qui s’annonce me déprime aussi mais il faut trouver des raisons d’espérer du suspense sinon autant couper le tennis pendant 1 mois.

    Désolé mais je termine par un cri du coeur : putain mais merci Soderling ! Nadal n’aurait peut-être pas encore perdu un match si SuperViking ne l’avait pas proprement mis entre son enclume et son marteau.
    Je ne pardonnerai jamais à Nadal de m’avoir rendue pénible la saison d’une surface que j’adore pourtant. Peut-être son plus grand tour de force.

    Putain, Robin.

    • Arno, l'homme des antipodes 21 mai 2012 at 20:40

      Je cosigne, je soussigne, je sursigne, avec les deux mains, les deux pieds, si j’avais des doigts aux coudes je signerai avec.

      Putain, Robin.

    • MacArthur 21 mai 2012 at 20:45

      Robin ne me manquera pas s’il ne rejoue plus au tennis. Et s’il faut finir dans l’état dans lequel il est actuellement pour avoir sorti Nadal à Rg en 2009, alors ce n’est pas la peine pour ceux qui veulent l’imiter. Les dieux du tennis ont lancé un message clair: Nadal, à Rg, c’est l’élu! Vamos pour un 7ème titre! :-)

    • Sylvie 21 mai 2012 at 21:21

      Je plussoie William. Mon principal ressentiment envers Nadal est bien celui-ci, m’avoir gâché une partie de la saison que j’adorais. Maintenant, comme le mal de tête, j’attends que ça passe ou j’attends un miracle comme en 2009.

      En ce qui me concerne je dirais merci Tiriac de m’avoir offert une bouffée d’oxygène en pleine saison ocre ;)

  2. Jérôme 21 mai 2012 at 20:31

    Un petit clin d’oeil à Patricia qui, sur le sujet de l’article, à établi un parallèle entre d’une part Lendl et Noah, et d’autre part entre Voldemort et Harry Potter. Patricia, je te propose un petit changement de circonstance : Noah peut en effet incarner Harry … mais Harry … Pétard !

    Bon, je sors et je reviendrai pour parler de Rome et de la suite.

  3. Coach Kevinovitch 21 mai 2012 at 22:45

    Je savais que la finale avait lieu ce midi mais si je m’en suis rappelé qu’à la fin de ma pause déjeuner vers 14 heures car le lundi, je bosse donc je devrais suivre le match par le livescore d’eurosport.fr.

    J’ai consulté mon mobile deux fois: la première fois, il m’a indiqué 7-5 2-0 pour Rafa, la seconde fois, 7-5 6-3 victoire de Nadal et sixième titre à Rome.

    Nadal qui gagne chez les hommes après Maria chez les femmes, le second triomphe conjugué de mes deux favoris de la saison après un Barcelone-Stuttgart, le second sur terre battue, chose assez inimaginable quand on connait les fabuleuses prédispositions naturelles de Masha pour briller sur l’ocre. Si la même double victoire se produit à Roland-Garros, je serais aux anges.

    Je lis ici des posts des désolations après ce match, d’aucuns veulent déjà à Rafa donner la coupe des Mousquetaires, d’autres ont vu leurs espoirs déçus quand rendent un hommage à un grand absent dont le haut fait de sa carrière a eu lieu dans un tournoi où il s’était finalement incliné, certains accusent l’espagnol de les avoir excisé vis à vis de la saison sur terre.

    Tout ça pour quoi? Un triplé Monte-Carlo-Barcelone-Rome qui est presque un évènement normal pour Rafa, c’est le cinquième de sa carrière. Je me demande pourquoi certains jouent aux « étonnés » alors que le film a déjà été rediffusé plusieurs fois, vous étiez prévenu. On dit qu’un homme averti en vaut deux, depuis 2005, les avertissements ont été aussi fréquents que les levers du soleil dans une année et cette maxime a un effet nul chez bon nombre des forumeurs. Les 15-loveurs serait-ils en majorité des femmes? :mrgreen:

    Tiriac vous a leurré formidablement, sa chose bleue est tout sauf de la terre battue. La terre battue, c’est ce qu’il y a au Foro Italico, au Monte-Carlo Country Club, à Roland-Garros entre autres. Les visages des joueurs qui seront en quart de finale à Roland ressembleront beaucoup plus à ceux qui étaient là le vendredi en Italie et en France qu’à Madrid.

    Les accusations de meurtre de la saison sur terre par Nadal me font sourire. Premièrement, en tant que l’un des plus grands spécialistes de l’histoire du jeu sur la surface par son style et ses résultats, Nadal est le joueur actuel qui rend le plus honneur à cette surface comme à la saison sur cette surface. Deuxièmement, j’ai souvenir d’avoir connu pareille domination totalitaire et absolue sur une autre surface par un autre joueur à une époque pas si lointaine. Étrangement, le suspense avait beaucoup moins de visite dans son cimetière.

    Quant au fameux absent regretté qu’on remercie, nous savons tous que l’amour dévoué à cette personne est due autant à son haut fait qu’au fait qu’il se soit couché tel un Schuttler ou Arnaud Clément en finale pour qu’un joueur évoqué au paragraphe précédent gagne Roland-Garros.

    Djokovic est toujours devant à la Race, sa période irréelle a pris fin mais il se débrouille assez bien dans son costume d’homme normal. Je suis content que Rafa l’ait battu à deux reprises mais les choses sérieuses commencent maintenant, la pente s’élève avec en ligne de mire Roland-Garros puis Wimbledon et ensuite Wimbledon II alias les Jeux Olympiques.

    Tennistiquement votre.

    • karim 21 mai 2012 at 22:57

      Un post plein de sens et avec lequel je serais quasi en total accord si je n’étais pas d’extrême mauvaise foi, donc non non non et non je m’inscris en faux sur tout ce qu’a dit le coach.

    • Sylvie 21 mai 2012 at 23:18

      Ton post est plein de bon sens mais en grande partie erronée. Personne n’est surpris de la domination de Nadal c’est au contraire sa grande prévisibilité qui en plombent plus d’un.

      Idem pour la terre battue bleue. Elle n’a leurré personne, je pense ne pas avoir lu ici que Federer deviendrait favori à Rome ou à RG. Ses supporters espèrent surtout le voir briller plus tard dans la saison.

      La déception, si déception il y a, vient plus du fait qu’on espérait que Djokovic prendrait un des deux titres pour relancer un minimum le suspense sur terre.

      Tu compares avec Federer. D’une part, je n’ai pas l’impression que sa domination ait été aussi écrasante sur une surface mais, en dehors de cela, j’avais déjà dit dans un autre message que la plupart des réactions ici sont évidemment subjectives et qu’il est évident que quand Federer raflait tout on n’y trouvait rien à redire comme toi tu ne te lasses pas de cette ultra domination espagnole.

      En revanche, je ne sais pas ici car je n’y postais pas mais ailleurs j’ai vu s’exprimer le même ras le bol et j’avoue que je comprends tout à fait. Seul un fan ne se lasse pas d’une écrasante domination mais y trouve matière à renforcer son admiration. Le spectateur moyen s’ennuie, et celui qui n’aime pas le joueur ou son jeu vit un calvaire. Je l’ai connu avec Lendl et j’avoue le revivre encore plus fort avec Nadal.

      Après, tant qu’on ne cherche pas à minimiser ses performances ou à troller, exprimer une opinion subjective et l’assumer n’est pas un crime.

      Je ne suis pas spécialement fan de Soderling mais j’avoue qu’en 2009 je l’ai adoré. Bien avant de me demander si Federer allait gagner le tournoi ou pas, j’avoue que de me dire qu’enfin on allait avoir un autre vainqueur à RG, ça m’a fait un bien fou.

      J’imagine que d’autres ont vécu ça en 2008 à Wimbledon où Nadal a brisé une hégémonie qui se répétait depuis 5 ans. Sentiment humain.

    • karim 21 mai 2012 at 23:31

      Oui mais non mais Federer quand il gagne c’est beau quoi!!! Il joue super bien au tennis alors que nadal c’est hyper laid ce qu’il fait. FED peut tout gagner c’est pas grave. C’est même bien, parce que c’est vachement beau quand il joue. Nadal c’est douloureux.

      Ceux qui pensent que c’est du second degré ont une totale méconnaissance de mon niveau actuel de Nadalo-exaspération.

    • Coach Kevinovitch 21 mai 2012 at 23:39

      « Tu compares avec Federer. D’une part, je n’ai pas l’impression que sa domination ait été aussi écrasante sur une surface »

      Alors regarde ça: http://www.youtube.com/watch?v=W43poducJLU&feature=related

    • Yaya 22 mai 2012 at 00:22

      « nous savons tous que l’amour dévoué à cette personne est due autant à son haut fait qu’au fait qu’il se soit couché tel un Schuttler ou Arnaud Clément en finale pour qu’un joueur évoqué au paragraphe précédent gagne Roland-Garros. »

      Tu parles de 2010 ? Oui nous avons apprécié qu’il se couche devant Nadal…

    • Paulo 22 mai 2012 at 07:08

      D’accord avec Sylvie et Karim pour le coup ^^

      Pour ce qui est de la « domination écrasante » de Nadal sur terre battue, une statistique de l’ATP : 247 victoires, 19 défaites, ratio 92,9%.
      Federer sur gazon : 102 victoires (145 de moins que Nadal sur clay), 15 défaites (4 de moins que Nadal sur clay), ratio 87,2%.

      Nettement moins de matches joués par Federer sur gazon que par Nadal sur clay (et pourtant, 5 ans de plus pour Federer…) – avant tout parce que la saison sur gazon, c’est 2 tournois tandis que la saison sur terre, c’est 5 tournois (pour Nadal), sans compter la coupe Davis qui se joue régulièrement sur cette surface. Le gazon est (devenu) une surface mineure dans l’esprit des gens (au moins inconsciemment), d’où en partie l’importance que l’on donne à la terre battue, et par suite à l’effet Nadal.
      Et un ratio victoires/défaites sensiblement moins élevé pour l’Helvète sur sa surface (un temps) fétiche.
      Pour ces 2 raisons donc oui, domination plus écrasante de Nadal sur terre battue que de federer sur gazon.

      • Jérôme 22 mai 2012 at 08:26

        C’est un point de vue, mais je crois que, plus fondamentalement, la raison principale et meme essentielle du taux supérieur de Nadal sur terre battue (93%) à celui de Federer sur gazon (87%) est ailleurs.

        Elle tient dans le fait que Nadal est arrivé au sommet à pas tout à fait 19 ans (il commence sa domination sur TB à Monte Carlo 2005) sans avoir eu le temps d’encaisser préalablement un nombre significatif de défaites qui plombe sa statistique. Et ce d’autant plus qu,il a été blessé au printemps 2004 quand il était probablement encore trop tendre.

        Alors qu’a contrario, Federer n’arrive au sommet qu’à pas tout à fait 22 ans.

        Pour mettre les choses en perspective, rappelons que la domination sans partage de Federer sur gazon cesse à 27 ans alors que Nadal n’a que bientôt 26 ans, même si son physique est plus usé et plus fragile que celui du suisse.

        Enfin, si le gazon à battu en retraite, c’est à cause du développement des courts et tournois sur dur. La part de la terre battue sur le circuit est grosso modo la même depuis 1978. Après, ce sont les crocodiles qui décident d’écumer un Max de tournois sur TB pour maximiser leurs chances de victoire quand les non spécialistes préfèrent jouer moins sur TB et courir d’autres surfaces où ils ont plus de chances de l’emporter.

    • Arthur 22 mai 2012 at 09:09

      Eh bien pour ma part je suis assez d’accord avec Coach K lorsqu’il dit : « Nadal est le joueur actuel qui rend le plus honneur à cette surface comme à la saison sur cette surface ».

      Nadal est le seul top player qui est nettement spécialiste d’une surface, tous les autres sont des passe-partout qui transposent leur jeu de dur sur terre/gazon/indoor etc. avec quelques ajustements.
      Si ce printemps est devenu si ennuyeux et prévisible, ce n’est pas parce que Nadal est le méchant spécialiste de la terre battue mais bien parce qu’il est le SEUL. Enfin du moins le seul à haut niveau (Andujar, Almagro c’est quand meme une classe en-dessous du top 5)..
      Des printemps Nadal/Coria avec Djoko/Fer en embuscade ca aurait eu plus de gueule quand meme !

  4. Jérôme 21 mai 2012 at 22:47

    Well ! I’m back (backgammon le propose mon correcteur orthographique).

    Moi, j’avoue que j’aimais pas vraiment Noah. D’abord parce qu’en 83 j’avais adopté depuis 1 an le jeune Wilander, petit frère et héritier de Borg. Quand vous avez 10/11 ans, un gamin de même pas 18 ans qui remporte Roland Garros, ça vous touche.

    Et puis après, en grandissant, j’ai trouvé des raisons plus réfléchies, de ne pas aimer Noah, grosse modo les mêmes que Fieldog. J’ajoute que pour moi, hormis ses énormes burnes (mentalement s’entend), Noah n’avait franchement pas grand chose dans son jeu hormis son gros service. Ses coups de fond de court étaient indigents.
    Leconte a beau être un âne, lui au moins avait un vrai talent et un jeu beaucoup plus intéressant, un vrai talent dans le bras.

    Pour ce qui est de Rome, je trouve vos réactions bien excessives.

    Si je comprends bien (pas vu le match), Djokovic s’est fait voler une balle de set (pas compris pourquoi le hawk eye, pourtant présent, n’est pas utilisé), et ça l’a mis dans une colère qui l’a déconcentré. Pas de quoi en faire,tout un plat, surtout qu’il évite ainsi le risque de rencontrer Nadal en demi à RG.

    Il faut prendre en compte la pluie qui a rendu les conditions de jeu quand c’est lentissimes. Et quand c’est lentissime, Nadal à le temps d’ajuster ses énormes coups droit lasso ou coup de fusil décroisé.

    Nadal arrivera favori à RG. Aucune surprise mais sa victoire finale est tout sauf garantie. Et d’abord parce que, comme il a été rappelé plus haut, Nadal est revenu à ses fondamentaux terriens qui lui bousillent les genoux. On a bien vu que, dès que les conditions sont moins lentes, le même Nadal est vaincu (IW, Miami et Madrid).

    Alors c’est vrai que la forte probabilité d’une énième et toujours plus morne victoire de Nadal à RG me déprime. Mais une victoire de Djokovic à RG, qui lui permettrait d’enquiller 4 GC d’affilée, me ferait encore plus gerber. Donc on verra bien, en espérant que la providence nous fasse échapper au bicaranus hispano-serbe, qui sont respectivement (de mon point de vue très subjectif et excessif) au tennis ce que, dans l’univers du cinéma, les snuf movies et les films pornos sont aux grandes histoires d’amour ou d’érotisme.

    S’il continue de pleuvoir début juin, Nadal gagnera RG sauf pépin physique ou coup de tonnerre de type 2009. S’il se met à faire beau et si les conditions de jeu ne sont pas trop lentes, ce sera sensiblement plus ouvert.

  5. Sylvie 21 mai 2012 at 23:01

    J’ai enfin pris le temps de lire l’article d’Oluive et il m’a beaucoup touchée. Moi aussi Noah and co c’est ma jeunesse. J’ai les mêmes souvenirs de révision de bac, un oeil sur les fiches, un oeil sur les matches. C’était effectivement l’époque où pour suivre le tennis, il fallait aller à la pêche aux infos dans l’Equipe ou dans Tennis mag sauf pendant Roland.
    Moi aussi j’ai des souvenirs de Loth et Duthu que je trouvais nuls à l’époque. Quand on compare à Chamoulaud and co c’était byzance.

    Mais moi j’ai vu la finale de 83 et la victoire de Noah. C’était un moment sympa avec son père sur le court mais je n’ai jamais été fan. Malgré tout, j’ai toujours préféré Yan à Leconte que je trouvais beauf. (Il n’a pas changé). Déjà à l’époque, je n’avais pas la fibre patriotique et je soutenais toujours des étrangers.

    Pendant longtemps j’ai été persuadée que Noah n’avait jamais rien fait en dehors de Roland Garros. J’ai été étonnée d’apprendre qu’il avait quand même eu un joli palmarès. Comme quoi, à force de lire « Noah il n’a jamais rien fait en dehors de Roland Garros », j’avais fini par le croire.

    Noah avait eu une sacrée influence tout de même. Les Noah le Coq sportif fleurissaient sur tous les terrains. Je dois d’ailleurs en avoir une chez moi au fond de la remise.

    C’est normal de remiser ses doudous en vieillissant, voire de les trouver moches et se demander parfois ce qu’on a pu leur trouver mais ils évoquent une part d’enfance ou d’adolescence qui ne demande qu’à ressurgir sous forme de madeleine de Proust comme ton texte.

    Joli moment en tous les cas, plein de nostalgie sur le temps qui passe.

  6. karim 21 mai 2012 at 23:03

    J’ai envie de casser des cailloux sur les genoux de ce pou de Nadalou pour qu’il fasse chou blanc à Roland. Hibou vais pas plus m’énerver.

    C’est bon je peux sortir seul. Digne.

    • karim 21 mai 2012 at 23:04

      Ah avant de sortir, si joujou? Non joujou pas suis très sérieux.

    • Sylvie 21 mai 2012 at 23:27

      Karim a déjà grillé un fusible et Roland n’a pas encore commencé. Je n’imagine pas ce que ce sera le soir de la finale ou pire à Wimbledon s’il fait le doublé !

      • karim 21 mai 2012 at 23:32

        S’il fait le doublé je mange mes enfants.

  7. Antoine 21 mai 2012 at 23:12

    Pas posté depuis vendredi soir car j’étais occupé ce week end: mariage samedi (le mien figurez vous !) et virée en Normandie ensuite sous un temps de circonstance..J’ai juste appris entretemps que Djoko avait gagné sa demie contre Federer..

    Je suis très content des résultats de ce week end puisqu’il sont conforme à ceux que j’avais annoncés : Djoko bat Federer et Nadal remporte le tournoi. Logique et que demandez de plus ?

    Ce qui aurait pu tout changer, et changer la saison derrière, c’est quand Fererr a loupé le coche contre Nadal au premier set alors qu’il jouait encore mieux qu’à Barcelone. S’il l’avait fait, je suis sûr qu’il pouvait gagner ce match qui aurait vraiment changé les choses mais le premier set perdu, c’en était trop pour l’ami Ferrer..

    Quand à Djoko vs Federer, j’avais écrit que Djoko avait les meilleures chance de le gagner parce qu’il est devenu, en moyenne, meilleur que Federer sur surfaces lentes et que comme ils paraissaient être tout les deux dans des formes à peu près semblables, cette logique là devait prévaloir: il ferait la différence grâce à ses retours et à sa défense.. Et c’est bien ce qui s’est passé, me semble t il, bien aidé par un service aux abonnés absents côté Suisse durant un set..Federer peut bien sûr batte le Djoker sur terre battue (ou Djoko le battre sur un indoor très rapide) mais il faut soit que le Djoker soit dans un jour moyen, soit que Federer soit excellent..La demie de RG 2011 ne rentre pas dans ce cas de figure: Djoko avait été excellent mais Federer avait fait le meilleur match de sa vie sur terre battue dans un match en trois sets gagnats. Bref, un match totalement atypique qui ne se reproduire plus…

    Ce qui me faisait penser cela étant aussi la façon dont Djoko avait retourné contre Jo. J’avais constaté qu’à 10 jours de Roland Garros, le Djoker était bel et bien de retour, c’est le cas de le dire..Même s’il n’était pas encore au top..Il aurait donc fallu que Federer soit excellent pour passer et je ne l’avais pas trouvé excellent à Rome, très loin de là, contre Ferrero en particulier. le match contre Seppi ne comptait pas à mes yeux puisque Seppi était au bout du rouleau..Je doutais de l’intérêt qu’il avait à se pointer à Rome et j’en doute toujours même s’il a sans doute emagasiner quelques informations intéressantes sur le Djoker comme il le dit…

    En finale, je doutais de la détermination du Djoker et ne doutais pas de celle de Nadal qui avait tout à gagner, ce qui n’étais pas le cas du Djoker..

    Le résultat ne me surprend donc nullement. Nadal est meilleur que lui sur terre battue, comme il est meilleur que n’importe qui. Il gagne en deux sets sans même avoir très bien servi et je vois que le Djoker n’a pas été capable de faire beaucoup de dégâts sur ses deuxième balles. ce qui était anormal c’est que Nadal perde deux fois de suite contre lui l’année dernière. Les choses rentrent donc dans l’ordre, Nadal a un bien meilleur revers et a bien compris maintenant qu’il ne fallait pas servir sur son revers mais sur son coup droit côté avantage. Si Djoko ne le bat pas en deux sets gagnants, il ne le battra pas en trois sets gagnants alors que le format exacerbe les différences de niveaux..Il est beaucoup plus facile pour le plus faible de gagner contre le plus fort en deux sets gagnants qu’en trois sets gagnants pour des raisons purement statistiques qui sont liées au mode de comptage des points au tennis. C’est pourquoi il y a beaucoup moins de surprises en GC qu’ailleurs…

    Le Djoker peut donc aller se rhabiller, et comme il s’est mis comme un grand beaucoup de pression sur Roland Garros, je ne serais pas surpris de le voir sortir prématurément… J’espère qu’il ira néanmoins en finale pour en prendre une contre Nadal. Cela lui fera du bien…

    Quand à Federer, une défaite en quarts m’irait très bien: vu qu’il a gagné à Madrid et été en demie à Rome, un défaite en quarts lui ferait à peine perdre 90 points sur l’ensemble de la saison sur terre, alors que tant le Djoker que Nadal y aura perdu des points….Ce serait une excellente opération sur le plan comptable pour lui… Et il pourrait se mettre aux choses sérieuses sans s’être fatigué Porte D’Auteuil..

    Il n’y a pas cinquante objectifs à avoir et le principal est de gagner Wimbledon..

    Maintenant, je vais lire cet article sur Yannick..

    • William 21 mai 2012 at 23:19

      Félicitations !

    • karim 21 mai 2012 at 23:23

      Félicitations Antoine.

    • Sylvie 21 mai 2012 at 23:25

      Je me joins au félicitations et comme on dit « mariage pluvieux, mariage heureux »

    • Bapt 21 mai 2012 at 23:29

      Bravo Antoine !

    • Jérôme 21 mai 2012 at 23:30

      Bienvenue au club, Antoine. Et meilleurs vœux. :-)

    • karim 21 mai 2012 at 23:35

      Antoine, juste une question, ta promise a-t-elle bien lu tout le règlement avant de te dire oui? Les 327 articles? Avec les annexes?

    • Coach Kevinovitch 21 mai 2012 at 23:43

      Félicitations Antoine!

      Sans être indiscret, tu en aies à combien de mariages? Je tiens à rappeler à ceux qui l’ignorent ou qui l’auraient oublié qu’Antoine a vu Bill Tilden jouer en live donc sa jeunesse est passée depuis belle lurette! :mrgreen:

      Mes félicitations encore une fois!

      • Antoine 22 mai 2012 at 00:15

        2ème GC seulement Coach..

    • MarieJo 21 mai 2012 at 23:49

      félicitations Antoine ! très heureuse pour toi et ta famille.

    • Yaya 22 mai 2012 at 01:14

      Tu n’as pas osé dire à Karim que tu épousait Serena. C’est pourquoi elle a déclaré forfait à Rome. Petit cachotier. Karim ne va pas être content.

      Félicitations.

    • Colin 22 mai 2012 at 11:58

      Bravo !

    • Pierre 22 mai 2012 at 11:59

      Tous mes voeux de bonheur, Antoine !

    • Quentin 22 mai 2012 at 20:19

      Félicitations Antoine!

  8. Antoine 21 mai 2012 at 23:41

    Merci de vos voeux ! @Karim: non, elle n’a pas tout lu, heureusement d’ailleurs bien qu’à la Mairie, depuis un an on lise 6 et non plus 5 articles du code civil..

  9. Antoine 22 mai 2012 at 00:11

    Ah, Yannick ! Merci Oluive de cet excellent article qui vient à point nommé, comme celui sur Panatta…

    Yannick ne laissait personne indifférent, et ce bien avant 1983. Dès 77, on parlait de lui et de Leconte puisqu’il avait pratiquement le même âge et ont éclos en même temps. L’année suivante, en 78, il commence à gagner des tournois, pas encore très importants mais il commence à bien jouer, comme Leconte aussi..C’était du bol d’avoir deux joueurs vraiment bons en même temps. Je me souviens très bien de son 1/8ème de finale à Roland Garros contre Connors en 80 ou il est contraint d’abandonner après avoir perdu le premier set 7-5 et ou il se déchire en voulant attraper une balle court et croisée. Dès l’année suivante, il comnence à faire partie des outsiders possible et suscitait un grand enthousiasme dans le public.

    Son jeu était éminemment spectaculaire: service et surtout volées plongeantes (une grande spécialité). Il faut dire qu’il montait souvent un peu n’importe comment et le mieux était encore quand il montait sur un slice de revers à mi court..

    On a du mal à imaginer aujourd’hui ce qu’a représenté sa victoire en 83 pour ceux qui ne l’ont pas vécue. Contrairement à ce qu’écrit Fieldog, il n’a pas eu de pôt particulier. Il a sorti Lendl qui était sans doute le plus fort du tournoi, puis le tenant du titre en finale. Le coup de pouce est venu de son ami Roger Vasselin qui a sorti Connors en quarts (alors encore numéro un mondial) et qui l’a donc dispensé d’une réelle demie finale hasardeuse car Connors ne lui réussissait pas du tout à cause de ses retours..Sa victoire est tout sauf imméritée. Physiquement, il était au top et jouait très très bien. Comme Paulo, j’ai cru que le match allait lui échapper au troisième set car, comme lui, je pense que si Wilander avait gagné le troisième, il est possible et peut être probable qu’il aurait gagné en cinq. Yannick commençait à vire dangereusement et les passings à toucher trop fréquemment les lignes. Mais Yannick est vraiment allé chercher ce tie break…

    Quand Noah a gagné, le premier français à gagner depuis 1946, l’impact a été énorme non seulement pour lui, mais aussi sur le tournoi, les adhésions à la FFT et on n’a parlé que de cela pendant des mois. A chaque fois que Noah est revenu, tout le monde attendait qu’il récidive et sa meilleure chance aurait certainement été 1986…

    L’ambiance suivant sa victoire est pour moi comparable à celle qui a suivi la victoire de l’équipe de France de foot en 98: une espèce d’unanimité nationale, moins importante bien sûr car l’impact du tennis est plus faible bien sûr, mais une ambiance extraordinaire à laquelle ont succombé immédiatement beaucoup de ceux qui n’appréciaient pas particulièrement Noah. Je faisais d’ailleurs partie de ceux là, je préférais le jeu de Leconte…Mais l’évidence s’imposait: il l’a fait ! Avec un tennis d’attaque en plus ! Ce d’autant plus qu’il n’était pas favori en finale..

    Bref, c’était top et il a ensuite fallu attendre la victoire de l’Equipe de France à Lyon en 1991 pour revivre un truc pareil, la seconde grande victoire de Noah, avec bien sûr Forget et Leconte, revenu de nulle part…

    Comme il a déjà été dit, Noah n’était pas seulement bon sur terre, mais été capable de jouer correctement à peu près partout sauf sur herbe ou ce qu’il faut bien appeler sa nullité en retour était rédhibitoire..23 titres, loin devant le second Forget (11) et sur terre, pas n’importe ou: il a gagné tous les tournois les plus importants excepté Monte Carlo ou il a été en finale, mais sinon, il a gagné à Rome, à Hambourg, à Madrid (2 fois), à Forest Hills..Bref, c’est loin d’être nul…

    La victoire à Roland Garros eclipse tout néanmoins et prouve qu’un seul GC suffit, sauf exception, à faire de vous un champion, un être à part..Et Wilander n’a pas tort de dire qu’il aurait pu changer complètement à lui tout seul le destin du tennis français en gagnant contre Noah et en perdant contre Leconte cinq ans plus tard…Mais en 83, Noah ne pouvait pas perdre…C’était vraiment son tournoi du début jusqu’à la fin…

    • MacArthur 22 mai 2012 at 00:39

      Félicitations Antoine! Sois heureux!

  10. Yaya 22 mai 2012 at 00:59

    J’ai pu voir des morceaux du match d’aujourd’hui.
    Je ne sais pas comment certains ont pu comparer Chelsea à Nadal.
    Désolé les gars mais Ramires c’est un bijou contrairement à Nadal et puis on parle d’une équipe de trentenaires en fin de cycle, pas d’un gars de 25 ans qui passe sa journée à faire l’essuie-glace.

    Sur ce que j’ai vu il n’y a pas eu de domination de Nadal. Les deux sont très proches et à Paris la victoire se jouera sur des détails.
    Une victoire de Djokovic passera nécessairement par le fait de remporter le 1er set ne serait-ce que pour le gestion de l’effort au cours du match.

    Je crois aussi que la principale amélioration chez Nadal par rapport à 2011 est venue de son revers. Sur ce que j’ai vu, il ne s’est pas fait détruire comme l’an dernier, n’hésitant pas à tourner autour.

    Enfin dernier conseil pour Djoko, pas de déconcentration !

  11. Yaya 22 mai 2012 at 01:11

    Noah a toujours été un phénomène bizarre pour moi. Trop jeune pour l’avoir vu triompher à Roland Garros mais trop vieux pour oublier qu’il fut joueur de tennis. Le meilleur symbole de cet entre-deux fut Saga africa. Epoque où il est déjà mi-star de tennis mi-chanteur. J’ai donc grandi dans une période où le personnage de légende avait déjà pris le pas sur l’homme.

    Une amie journaliste l’a rencontré à l’hôtel il y a quelques années. Elle me raconta comment elle se retrouva nez à nez avec lui torse nue dans sa chambre d’hôtel à l’époque. Elle s’en souvient encore comme si c’était hier la bougresse. Elle n’aurait pas été contre un peu d’ambiance de la brousse…

    Allez faites de beaux rêves. A demain.

    • Colin 22 mai 2012 at 12:02

      C’est sûr, tant qu’à choisir, vaut mieux tomber sur Yan que sur DSK…

  12. Antoine 22 mai 2012 at 01:13

    Un tournoi assez relevé à Nice cette année avec les 11ème, 12ème, 13ème et 14ème au classement, soit Isner, Simon, Monfils et Almagro..

    Pour ceux qui ont peu joué sur terre ces temps derniers comme Isner ou Monfils on peut comprendre, mais c’est quand même un peu problématique de faire ce tournoi, aller en finale dimanche et d’enchaîner parfois dès le lendemain, soit lundi, ou dans le meilleur des cas mardi, à Roland Garros, qui commence dimanche..C’est quand même pour avoir joué et gagné le tournoi contre Verdasco en finale que Richard s’était fait battre juste après au premier tour par la Murène après avoir mené deux sets à zéro…

    Je pense que dans le lot, il y en a donc qui compromettent leurs chances pour Roland Garros..

    • Oluive 22 mai 2012 at 11:56

      Je n’ai jamais compris comment on pouvait s’aligner la semaine précédant un GC et espérer y dépasser le 3e tour… Comment peut-on préférer une garantie à une possibilité de participer à l’histoire du jeu ? Je serais curieux de connaître le parcours en GC des vainqueurs et finaliste des tournois les précédant…

    • Colin 22 mai 2012 at 12:03

      En l’occurrence, pour ce genre de tournois, la finale se joue le samedi.

      Mais, bon, ceci dit, je suis assez d’accord avec vous. C’est extrêmement rare de briller dans un GC quand on a joué un « vrai » tournoi la semaine précédente (je mets de côté la « coupe du monde » de Dusseldorf, qui s’apparente plus à un entraînement / exhibition; il y a quelques années Albert Costa a gagné Roland Garros juste après être allé jouer à Dusseldorf).

      Je me souviens que Marcelo Rios a joué (et remporté) plusieurs fois le tournoi de Sankt-Poelten qui se jouait à l’époque la semaine juste avant Roland, et qu’il n’a jamais dépassé les quarts porte d’Auteuil.

  13. Kristian 22 mai 2012 at 08:52

    Merci pour cet article Oluive.

    En effet Noah ne laissait personne indifferent. Moi, je ne l’aimait pas. Du tout. En 83, j’etais pour Lendl et puis pour Wilander, je devait bien etre le seul. Mais je dois reconnaitre qu’il etait trop fort sur ce tournoi. C’est sa presence au filet qui etait vraiment gigantesque. Il etait tellement vif et avait une telle couverture qu’il etait quasi-impassable. Ecoeurant pour les limeurs que je supportait.

    Les annees suivantes, c’etait comme une longue agonie pour Noah a RG. Il etait grosso modo le heros de la premiere semaine, et on suivait jusqu’apres 20h ses long calvaire sur le Central contre des Nobody. Car il faut bien reconnaitre qu’il n’a plus jamais ete proche du Graal par la suite. Mais le Central ne vibrait que pour lui, et n’a probablement plus vibrer comme ca depuis. J’y allais souvent a l’epoque, et c’etait quelque chose.. Quand je retourne sur le Chatrier aujourd’hui j’ai encore l’impression d’entendre les « Allez Yannick! » qui resonnaient de toutes part pendant ses matchs.
    D’ailleurs meme quand il ne jouait pas, et que le match en cours etait un chiant, certains n’hesitaient pas a lancer des « Allez Yannick » histoire de rechauffer un peu l’ambiance. C’etait un cri de ralliement a l’epoque.

    Sinon l’actualite me parait tres interessante. Comme Federer l’avait fait en 2009 apres ses 3 defaites douloureuses en finales de GCs contre Nadal, le majorquin est en train de reussir a surmonter son cauchemar et repartir dans le bon sens. S’il a vraiment reussit a sortir de son complexe Djokovic, pour moi il est egalement favori a Wimbledon. Il y etait tres bon l’an dernier avant de completement degoupiller quand il a vu le serbe de l’autre cote du filet. Enfin bon, c’est RG l’actualite, et il peut s’y passer beaucoup de choses.

  14. Arno, l'homme des antipodes 22 mai 2012 at 09:46

    ANTOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE !!!!!!

    Félicitations !!

    Juste une question: elle était tout à fait consciente de ce qu’elle faisait et disait ?? Est-elle au courant de tous les aspects de ta vie intime comme les séances de torture infligées à PZ avec Ivan à Fort Bragg ??
    La dissolution du cerveau de Concombre suite à la parution du CC ??
    Les multiples syndromes post-traumatiques subis par Ulysse à propos de l’Odyssée 2011 ??

    Sans déconner: tous mes voeux de bonheur !! :)

  15. karim 22 mai 2012 at 10:47

    Finalement je me demande quel sont les Français qui votent chaque année et font de Noah leur personnalité préférée, j’ai l’impression de ne lire que des avis négatifs sur le bonhomme. beaucoup de j’aime pas du tout. Ou alors les amoureux du sieur Yannick ont peur de faire leur coming out en ces temps de crise espagnole? qui n’aime Yannick?
    j’ai aussi surtout l’impression que ceux qui n’ont connu que le chanteur et le pipole sosnt ceux qui ne peuvent pas l’encadrer. Je me demande ce que le sondage suivant donnerait à l’échelle planétaire:

    Selon vous quel est le vainqueur le plus marquant des trente dernières années à RG:
    - Noah 83
    - Chang 89
    - Agassi 99
    - Federer 2009

    ce qui me fait remarquer qu’il n’y a aucun vainqueur émotionnellement marquant à attendre avant 2019. Nadal va gagner jusqu’en 2018!!!

    • Antoine 22 mai 2012 at 13:13

      Federer et Noah…

  16. MONTAGNE 22 mai 2012 at 11:17

    Je me joins à l’unanimité des félicitations pour Antoine.

    A propos de Noah, mon âge me permet de faire partie des « 50 millions de Noah » comme le titrait L’Equipe le matin de la finale. D’accord pour penser comme beaucoup ici qu’il a bien fait de s’arracher pour gagner le tie break du troisième set car il commençait à être cuit physiquement. Mais belle victoire pleine de panache avec un nombre de volées gagnantes rares sur terre battue (la volée courte croisée surtout).

    Deux souvenirs liés à Noah :
    - En 1980, je regarde à la télé avec mon frère le match Connors / Noah à Roland où le français se blesse. Réaction des deux frangins, tous les deux joueurs de tennis : « quelle connerie de jeune fou que de tenter de reprendre cet amortie de Jimbo, le point était perdu ». Manque de jugeote ? pression du public ? frime ?
    - En 1986, je prends un abonnement pour le premier tournoi de Lyon, ville que j’habite à l’époque, tournoi que Noah gagne en battant notamment Nyström en finale.
    Je suis au premier rang lors d’un match de Yannick et c’est là, de près, que je constate la masse athlétique qu’il présente. Une vraie montagne (!!)

    Son meilleur coup (au tennis, qu’allez vous penser ) : le smash, sans discussion, quelle puissance !
    Son plus mauvais : le retour, surtout en revers.

  17. Oluive 22 mai 2012 at 11:45

    Merci pour les mercis !

    @ Jérôme, Fieldog, Karim : il est sans doute difficile de se représenter l’impact émotionnel et collectif de Noah dans les années 80 lorsqu’on ne l’a connu que durant les années 90.
    Toutes proportions gardées, la trajectoire de Noah ressemble un peu à celle de Bardot : quand on a été une telle star, il est difficile de bien vieillir. Quand l’ensemble des joueurs français buvaient tes paroles, il est difficile d’être serein devant leur totale ignorance…

    Le Noah d’aujourd’hui fait forcément moins rêver, mais à l’époque, imaginez : un colosse noir avec une voix si douce (écoutez un extrait du film de Drey mis en lien ci-dessus !), un garçon intelligent mais simple, une trajectoire de conte de fées qui faisait rêver tous les modestes aux dents du bonheur dont j’étais, le précurseur d’une culture world pas encore dévalorisée car pas encore apparue, un jeu-roulette russe à la dramaturgie incessante et tellement facile à décrypter pour un enfant. Et puis, les années 80, fric, pub, pré-informatiques… On était dans un monde sans aucun doute beaucoup iconique que maintenant… Encore que j’ai entendu ce matin à la radio qu’Hortefeux créait « l’association des amis de Nicolas Sarkozy »…

    Je me rends bien compte que je donne des éléments sans donner l’Elément… Tout simplement parce que je ne l’ai pas. Je ne sais pas comment je suis devenu « fan de Yan », et je ne l’ai sûrement pas choisi : il était tellement partout. Je sais juste que j’avais trouvé chez lui un élément que j’apprécie aujourd’hui chez Federer : le sentiment d’une fragilité, dans la personne comme dans le jeu d’ailleurs. Cette impression que l’équilibre tient à un fil (tout l’inverse de Wilander à l’époque ; de Nadal aujourd’hui, dont la terrible constance, comme niant la nécessaire fluctuation de l’homme, m’angoisse).

    @Antoine : bravo toniooooo !
    Il faut bien un mariage pour que tu désertes 15LT. D’ailleurs en parlant de ça, elle sait ? Je veux dire pour ta maîtresse tennistique ?
    Bravo en tous cas. Moins on est jeune, plus je trouve le mariage beau.
    Sitôt ce com’ écrit, je prends la guitare, et joue « La marche nuptiale » de Brassens en hommage à cet hymen…

    @Sylvie, je me retrouve dans tout ce que tu dis, le goût de la madeleine n’en est que meilleur… A un détail près : tu as eu accès au Graal. Alors, si jamais un jour tu le découvres au milieu d’une forêt de 0 et de 1, tu sais à qui penser…

    • Antoine 22 mai 2012 at 11:58

      Arno et Oluivie: Oh, oui, elle sait; c’est un sujet de dispute bien entendu…Du coup, je me concentre sur le tennis surtout au bureau…

      • Oluive 22 mai 2012 at 12:08

        Vive / à bas les smartphones…
        :)

  18. Antoine 22 mai 2012 at 12:03

    Moi aussi je suis surpris de la popularité de Yannick. Je précise que je ne le connais pas du tout comme chanteur, mis à part Saga Africa pour cause de Coupe Davis. je pense qu’une bonne âtrie de celle-ci est liée au fait qu’il dit ce qu’il pense (pas toujours à bon escient) et que les gens sentent cette authenticité. Comme il n’a plus rien à prouver, il se fiche pas mal de ce que l’on pense de lui, du coup la plupart en pensent du bien. Par ailleurs, il est loin d’être con et pour l’avoir crooisé il y a quelques années à Heathrow, je confirme: physiquement il est vraiment très impressionnant: 1,93m de muscles souples, puissants et déliés. C’est marrant de le voir à côté de son fils: il a l’air d’un nain mais moi à côté de lui, j’ai eu la même impression…

    • Alex 22 mai 2012 at 12:09

      *Ios

  19. Colin 22 mai 2012 at 12:18

    Marrant que Ulysse ne se soit pas encore exprimé sur Noah, lui qui a eu la chance d’assister à un de ses entraînements au début des années 80.

    Moi je ne l’ai vu en vrai qu’à Grenoble en finale de la Coupe Davis 1982, passer à la moulinette le pauvre Gene Mayer qui ressemblait à un junior à côté (mais qui s’en foutait puisque les yankees avaient déjà gagné la coupe).

    J’avais 15 ans à l’époque, et je ne sortais pas trop, mais des copains de ma soeur aînée m’ont raconté cette semaine-là qu’ils avaient croisé Noah en boîte, tard un soir, et ce, seulement 2 ou 3 jours avant le match contre MacEnroe, et qu’il était là, au milieu des gens, accessible. Voilà, c’est aussi ça Yannick: le gars cool, proche et nonchalant.

    • Antoine 22 mai 2012 at 12:26

      Le match contre Mc Enroe en 82 était super, notamment le premier set très équilibré, et les deux derniers ou Big Mac volait…

  20. Antoine 22 mai 2012 at 12:23

    Je viens de lire la version papier de « l’Equipe » et ce que j’y lis n’est pas rassurant pour les chances du Djoker. Ce dernier dit qu’il ne sentait pas la balle aussi bien que contre Federer et qu’il a loupé des balles de break faciles au deuxième set. C’est exact mais Nadal ne jouait pas non plus aussi bien que contre Berdych. Et je partage l’avis de Pioline: Djoko n’est pas loin, mais il est derrière…Il dit que Djoko ne peut pas battre Nadal s’il n’est pas à 100% physiquement. Il dit qu’il n’arrive plus à trouver les angles croisés court pour ouvrir les brèches dans sa défense. Pas étonnant, Nadal a compris qu’il ne faut pas lui donner d’angles.

    Toni dit aussi que Nadal a avancé de deux bons pas et frappe ses coups droits plus à plat, donc plus vite. Il a commencé à bosser cela en décembre et cela paie. Son revers est meilleur aussi. Les petits changements effectués sur sa raquette paient aussi. Il retourne plus long, il est plus agressif et c’est toujours aussi difficile de le déborder…

    « Nadal et Djokovic auront tout essayé de toute faire pour dévaluer l’impact psychologique de la victoire du premier sur le second » « A les entendre, le résulat de cette finale ne revêtait aucune importance à six jours du début de Roland Garros. Nous prennent ils pour des lapins de trois jours ? » Voilà ce qu’en dit « l’Equipe » et c’est également mon avis.

    Pour moi, Djoko n’a pas plus de chances de battre Nadal à Roland Garros que n’en a Federer: pas nulles, mais faibles….Entre les deux, sur terre battue, cela fait 11-2; entre Nadal et Federer, cela fait 12-2. Encore une défaite et cela fera donc exactament le même H2H sur terre…..

    Je suis aussi frappé du fait que Djoko a marqué le même nombre de jeux contre Nadal que Federer contre lui et qu’au final, cela a fait dans les deux cas trois breaks à un….

  21. Antoine 22 mai 2012 at 12:48

    Qui est le favori pour Roland Garros ?

    Pas beaucoup de suspense…je suis allé regarder les cotes sur Betclic, Bwin et Sportingbet et cela donne les résulats suivants:

    Nadal: entre 1,66 et 1,85
    Djoko: entre 3,25 et 3,50
    Federer: entre 5,5 et 11
    Del Po: entre 15 et 34
    Murray: entre 25 et 41
    Berdych: entre 26 et 51
    Ferrer: entre 29 et 41
    Isner: entre 67 et 101
    Raonic: entre 67 et 101
    Jo: entre 67 et 101…

    Je vous passe les autres…

    Si les cotes de Nadal et du Djoker sont proches selon les sites, celle de Federer va du simple au double (5,5 chez Bwin, 11 chez Sportingbet) et il en va de même pour les autres joueurs. Il faut donc faire son marché pour les amateurs.

    Ces cotes bougeront en fonction du tirage qui aura lieu jeudi je crois.

    Je trouve qu’Isner est souscôté et à 1,85 (chez Betclic ou bwin), j’ai bien envie de miser sur Nadal dont la cote va probablement baisser au fur et à mesure du tournoi…Voila un investissement en béton qui va quand même rapporter 85% de profit !

    Bon, il peut se blesser bien sûr, ou poursuivre son déclin diagnostiqué par Jérome depuis un an, mais je pense surtout qu’il va effacer Borg des tablettes, un truc que je n’aurai pas imaginé connaître…

    • Colin 22 mai 2012 at 14:36

      « ou poursuivre son déclin diagnostiqué par Jérome depuis un an »

      Non, pas depuis un an… Depuis 2009 !

    • MacArthur 22 mai 2012 at 14:44

      « poursuivre son déclin diagnostiqué par Jérome depuis un an »

      Federer nous a, à plusieurs reprises, démontré qu’il fallait vraiment faire très attention à la déclinologie :-)

      « je pense surtout qu’il va effacer Borg des tablettes, un truc que je n’aurai pas imaginé connaître… »

      Qui vivra verra :-)

      Sinon, je ne sais vraiment pas quoi penser de ce Rg avec les trois premiers au classement. Ce dont je suis, en revanche, sûr, c’est que je ne supporte vraiment pas que Murray ne puisse pas être à 100% physiquement. Ça ça me fait vraiment ch**r. Je ne sais pas si son équipe a bien analysé le truc et envisagé quelques solutions provisoires….

      Je l’ai dit, Djoko s’est mis tout seul une pression terrible pour ce Rg. Il doit assumer. Et je pense qu’il va assumer, Ne serait-ce jusqu’en finale. Je ne vois personne, à part Murray, pour lui imposer un défi physique tout au long du tournoi. C’est dommage!

      C’est dommage aussi que Fed, à en croire beaucoup, n’ait pas envie de se donner plus que cela à Rg cette année. S’il se retrouve du côté de Nadal, il ne va pas vouloir se fatiguer plus que cela, c’est ça? Si c’est du côté de Djokopope qu’il est, il ne va pas non plus vouloir gagner pour se coltiner encore Nadal en finale, c’est ça?

      Donc, il ne faut pas compter sur Federer et Murray cette année, c’est ça? On est définitivement parti, avant même le début du tournoi, pour une finale Djokopope-Nadal, c’est ça?

      • Antoine 22 mai 2012 at 15:12

        Je crois effectivement que Jérome pense que Nadal décline depuis 2009, mais il y a quelques jours, en réponse à un post de Marie Jo, il avat écrit je crois que ce déclin était en phase terminale (ou quelque chose comme cela) depuis un an. par charité, j’ai donc repris cette date mais je ne veux pas parler à sa place. Il aura tout loisir de nous repréciser sa pensée dans les trois semaines qui viennent…

        Sinon MacArthur, en lisant ton post, cela a l’air quelque peu déprimant. Murray ? je ne sais pas. Peut être le stage à Fort Bragg a t il été trop poussé ? parfois on veut trop bien faire..Vu ses résulats récents, je dirais que l’on ne peut qu’avoir une bonne surprise avec la Murène. Si cela se trouve, il va avoir un tableau correct et faire un très bon tournoi. Mais il peut aussi se faire sortir assez vite…

        Federer ? Le cas me semble clair : éviter de perdre trop de points et éviter de se fatiguer. C’est tout. Un quart de finale pour maintenir la série en cours mais aller au delà, c’est prendre des risques pour rien car sauf énorme suprise, c’est à dire une sortie de Nadal, il ne peut pas gagner..

        Le Djoker va se casser les dents. C’est parfait. Après on peut avoir des surprises, c’est à dire un Isner, un Del Potro, un Berdych qui sortirait Djoko. Je ne parle même pas de sortir Federer ou la Murène parce que cela ne constituerait pas vraiment une surprise.

        Quand à battre Nadal, je pense que personne ne peut le faire et surtout pas en finale car s’il est en finale, cela veut dire qu’il joue bien. Isner en quarts ? C’est peut être le seul sur lequel je mettrais une piecette…On verra le tableau…Une chance sur quatre pour qu’il soit de son côté…et une chance sur dix qu’il le batte, cela fait une chance sur quarante aujourd’hui…

        Je crois que c’est l’année dernière que Nadal était prenable et que le Djoker aurait eu sa chance en finale mais cette année, sauf blessure, je ne vois pas comment il pourrait perdre…

      • fieldog, vainqueur 2010 de l'odyssée (la seule, l'unique!) 22 mai 2012 at 15:16

        C’est ça. L’objectif de Fed, cela doit être Wimby, point barre ! Aucune raison de sa crever à Roland pour arriver à plat derrière.
        RG, il l’a déjà gagné, il n’a plus rien à prouver sur cette surface et ne détrônera jamais Borg et Nadal, les deux rois incontestés et incontestables de cette surface.
        En revanche, sur le gazon londonien, il a encore un exploit à signer, un exploit qui serait retentissant : effacer Pete des tablettes et devenir avec 7 titres dont 5 consécutifs + 1 finale, le plus grand joueur de gazon de l’ère open ! Rien que ça !

        • Antoine 22 mai 2012 at 15:24

          Ce que j’espère c’est qu’il gagnera 8 fois à Wimbledon, histoire de devenir le seul à l’avoir fait et cela constituerait pour le coup un record qui ne serait pas prêt d’être dépassé puisqu’avec 7, Pete a seulement égalé celui de Renshaw. Il est vrai qu’à l’époque, il y avait le challenge round et que les 7 de Renshaw ne valent pas ceux de Pete, mais toujours est il que 8 cela aurait vraiment de la gueule. En plus, Pete ne prend pas mal la chose: je viens de lire une interview de lui disant qu’il commençait à avoir l’ahbitude que Roger batte tous ses records les uns après les autres. C’est à Karim que cela ne fait pas plaisir..Si les 7 de Resnshaw tiennent encore, les 8 de Roger pourraient tenir deux siècles…

          Toujours est il qu’avant de songer au 8ème, il fait absolument gagner celui-là !

          Et donc quiter Roland Garros dès mardi ou mercredi, aller jouer à Halle car cela va quanq même mieux quand il y joue et cela fera du bien d’en mettre une au Djoker et/ou à Nadal, puis tout casser à Wimbledon…

          S’il gagne Wimbledon, il sera bien parti pour les JO aussi…C’est vraiment la clé de tout. En même temps, il faut vraiment qu’il soit à son top sinon, il risque de paumer contre le Djoker ou Nadal….

        • MacArthur 22 mai 2012 at 15:30

          Federer: effacer Pete des tablettes et devenir avec 7 titres dont 5 consécutifs + 1 finale, le plus grand joueur de gazon de l’ère open

          Nadal: effacer Borg des tablettes et devenir avec 7 titres le plus grand joueur de terre battue de l’ère open.

          Des deux, je me demande ce qui est le plus déprimant…

          • Antoine 22 mai 2012 at 15:35

            Les finales, cela ne compte pas: perdre en finale ou en quarts, cela revient au même. Tu as perdu, c’est tout ! Seuls les titres comptent et si Roger gagne, il ne fera qu’égaler Pete…Pour l’instant du moins…

            Quand à Nadal qui va probablement battre le record de Borg, et bien c’est ainsi..Borg n’avait qu’à jouer plus longtemps, et rien n’enlèvera le fait qu’il a aussi gagné 5 fois de suite à Wimbledon, ce que Nadal ne fera jamais…

        • Bapt 22 mai 2012 at 16:16

          Le plus grand joueur de gazon de l’ère open ou le plus grand joueur à Wimbledon ? Car dans les années 70 quasiment tous les grands chelems étaient sur du gazon (avec un intermède à l’US Open sur de la terre battue américaine). Il faudrait calculer le nombre de victoires donc sur trois des grands chelems sur quatre. Je suis sûr qu’Antoine doit avoir chiffres là.
          Par ailleurs, le gazon de Wimbledon, même si je veux bien admettre que ce n’est pas de la terre battue ni même du dur lent, n’est plus une surface aussi caractéristique que jadis. Avec 7 ou 8 titres Federer serait le dieu de Wimbledon mais pas d’unesurface sur laquelle on gagne maintenant en jouant comme à peu près partout (cf les deux dernières finales).
          Pour moi, les plus grands joueurs de gazon de l’ère Open étaient Sampras et Rod Laver. Et derrière, Edberg, Becker, Mc Enroe… Federer « n’incarne » pas le jeu sur gazon.

  22. Antoine 22 mai 2012 at 13:10

    D’après Météo France, le temps pourri et pluvieux que nous avons à Paris va se poursuivre jusqu’à jeudi. Vendredi il devrait faire beau et ensuite, ce sera de nouveau pourri jusqu’au mercredi de la première semaine. Pas de prévisions au delà…

    Conclusion: les terrains seront lourds et lents et même s’il fait beau ensuite, la terre demeurera humide en profondeur au moins jusqu’au milieu de la deuxième semaine. A prévoir: embouteillage de matchs, reports et décalages au pire moment pour les organisateurs, c’est à dire jusqu’au jeudi de la première semaine…

    • Antoine 22 mai 2012 at 15:38

      C’est l’affreux Wilander qui remettra la Coupe à Nadal dimanche 10 juin. Il fait petit joueur avec ses trois titres Wilander.Il a intérêt à écire moins dâneries que d’habitude dans « l’Equipe » avant la finale..Côté dames, c’est Sélès qui le fera. J’espère que ce ne sera pas à Sharapova qui braille autant qu’elle…

      Je m’aperçois en écrivant que la victoire de Nadal me parait une chose quasi certaine..En fait, avant la saison sur terre, j’écrivais déjà que Djoko pourrait être bien content s’il arrivait à battre Nadal une fois sur terre avant Roland Garros. Il a eu deux occasions et n’a pas pris un set. Passons sur la première ou il était à la rue, mais hier il n’a pas été flamboyant le Djoker, même face à un Nadal qui était moins bon qu’à Monte Carlo. Ce qui peut arriver de mieux au Djoker à Roland Garros est d’aller en finale puisqu’il marquerait des points au classement ce qui lui serait bien utile pour préserver sa place. Mais vu qu’il a du comprendre que Nadal ne lui filerait pas la Coupe et vu la pression qu’il s’est mise lui même, il n’est pas sûr qu’il soit psychologiquement dans les meilleures dispositions pour arriver ne serait ce qu’en finale…Une bonne sortie de route en 1/8ème ou en quarts, voilà qui serait plaisant à voir et lui collerait une pression d’enfer pour Wimbledon…

  23. Antoine 22 mai 2012 at 15:56

    Tiens, c’est l’aniversaire du Djoker aujourd’hui ! 25 piges, 5 GC, c’est bien…Moins bien que Nadal quand même qui aura 26 ans à Roland Garros et en sera donc à 11 à 26 ans. Dans un an, combien le Djoker en aura t il ? Un de plus peut être ? Deux ? Djokopope n’a plus de sponsor pour ses fringues. Il est devenu trop cher…Il va sans doute signer chez Nike mais ils ont déjà Roger et Nadal. Il va vouloir le même contrat qu’eux et ils vont dire non…Peut être Addidas ?

    • MacArthur 22 mai 2012 at 16:40

      Antoine, c’est officiel, le Djokopope va signer avec l’obscure firme qui habille….Nishikori et dont les concurrents directs sont H&M et Zara: UNIQLO :-)

      http://www.tanjug.rs/news/44146/djokovic-the-face-of-uniqlo.htm

    • MarieJo 22 mai 2012 at 18:38

      6M$ pas dégueu comme petit cadeau d’anniversaire :)

      http://t.co/i8VmeUNv
      donc djoko a accepté une moindre garantie sur les perspectives de prime aux résultats : tacchini sont mauvais perdants peut être ?

      je t’ai laissé un truc à 3 sous un peu plus bas ! déguste !

  24. Ulysse 22 mai 2012 at 16:26

    J’ai la flemme de commenter cet excellent article tant j’ai des choses à dire. Je recule davant l’obstacle.

    En plus je vois bien que les éléments de la génération post-Noah ne comprennent rien à Noah et s’entêtent à le juger d’après ses coups de fond de court. C’est un peu comme juger un avant-centre d’après sa culture cinématographique ou un homme politique d’après ses compétences en pyrogravure sur contre-plaqué.

    Noah était une force de la nature avec une explosivité et une maîtrise gestuelle hors pair, une énergie et un charisme débordants. Son twinner gagnant à RG est resté célèbre, ses smashs en extension sans élan sont connus, mais je l’ai vu faire à l’entrainement des gestes uniques que je ne croyais pas possibles: smash du revers d’une violence inouïe en pirouettant, volées claquées dans toutes les positions, volées avec effet rétro où sa balle repasse le filet dans l’autre sens.

    Au fond du court il était comme un poisson hors de l’eau, un albatros exilé sur le sol au milieu des huées. Parfaitement capable de parpigner et le faisant par jeu à l’occasion mais manquant de fiabilité pour en faire son gagne-pain régulier. Pour sa survie il devait aller chercher sa respiration au filet et réservait ses forces pour cette conclusion.

    Yannick faisait partie avec Gerulaitis du petit groupe de joueurs plus doués que travailleurs et qui aimaient plus la vie que la construction de leur palmarès. Il a peu investi dans l’entrainement stakhanoviste et quand il l’a fait, il a gagné (RG, CD) ou aurait gagné (RG 86). Il est le dernier à avoir remporté Roland Garros uniquement en couverture de filet et rien que pour ça il mérite une statue de 30 mètres Porte d’Auteuil, non mais.

    • Colin 22 mai 2012 at 19:57

      Ah ben tu vois!

      Quand tu t’y mets, ça vient tout seul.

    • Colin 22 mai 2012 at 20:10

      PS : le plus célèbre de ses twinners gagnants n’a pas été fait à Roland Garros mais à l’US Open, lors de son quart de finale (perdu) face à Jimmy Arias en 1983.

      A l’époque on n’utilisait pas le terme « twinner » mais « coup entre les jambes » puis « coup à la Noah » quand celui-ci s’est mis à le tenter régulièrement.

  25. Sylvie 22 mai 2012 at 16:37

    Oluive

    pour 3.99 euros tu peux peut-être essayer ? Ce n’est valable que 48h mais au moins tu l’auras vue.

    http://www.tennisplay.fr/1417/noah-wilander-roland-garros-1983

    • Oluive 22 mai 2012 at 19:15

      Sylvie !

      Je m’y colle quand j’ai un moment.
      ça donnera un parfait com’ de fin à cet article.

  26. William 22 mai 2012 at 16:40

    J’apprends avec bonheur que Del Potro remplace Monfils, aligné à Nice, au tournoi-exhibition Guinot Mary Cohr. Il joue demain, tant mieux car j’ai ma place ! Je n’y suis jamais allé mais il paraît que les courts sont très beaux… Des connaisseurs ?

    • Sylvie 22 mai 2012 at 16:54

      J’y suis allée lors de la première édition à l’époque où Federer et Nadal y venaient encore (2009 il me semble). Le central est très agréable et on est très près des joueurs. Pour le prix, on pouvait vraiment bien voir de partout. C’est la première fois que j’étais placée si près. A la fin, ils signent des autographes.
      Le complexe est très beau et dans la verdure. Prends la brochure et regarde les tarifs par curiosité. C’est plus que sélectif.

      • William 22 mai 2012 at 16:57

        Merci! Le prix est de 25euros pour 3 matchs, le placement est libre il me semble.

      • Sylvie 22 mai 2012 at 17:13

        Oui le placement est libre mais arrive en avance pour être dans les premiers à l’ouverture car ça se remplit très vite. Ceci dit même en haut on doit bien voir ce n’est pas immense mais si tu es en bas c’est top.

        • William 22 mai 2012 at 17:16

          Yes c’est ce que j’avais prévu de faire !

  27. William 22 mai 2012 at 17:20

    Vous pensiez en être débarrassés ? Et non, c’est le point Instantennis !
    Après 3 journées de championnat nous avons assurés le maintien dans notre division. Une première rencontre à domicile remportée facilement, un forfait de l’équipe adverse dimanche dernier et surtout la victoire lors d’une rencontre piège à l’extérieur. Après nos deux premiers matchs on se retrouve menés 0-2, nos numéros 1 et 2 sont à 1 set partout… Notre numéro 1, breaké d’entrée de troisième set, aligne 6 jeux consécutifs et nous offre un double décisif, remporté sereinement. C’est ce qu’on appelle un retournement de situation !

  28. MarieJo 22 mai 2012 at 18:30

    j’ai un petit cadeau pour Antoine :)

    http://youtu.be/InJzaIR3b7M

    barre de rire assurée :)

    • Arno, l'homme des antipodes 22 mai 2012 at 18:41

      Je sais plus ni pourquoi ni comment, mais je crois que ce machin a déjà été posté… Ce devait être pour se moquer (encore) du charisme monumental du riant Tchèque !!

      Toutefois, pour la rigolade, toutes les piqûres de rappel sont bienvenues !!!! :)

    • MarieJo 22 mai 2012 at 18:50

      j’avoue que je ne regarde pas tous les liens postés ici, des fois on tombe bien, des fois on n’a pas le même humour, mais celle là vaut son pesant de tea bags :) LOL

      • Arno, l'homme des antipodes 22 mai 2012 at 18:52

        Y a des moments où l’humour est universel, je crois que c’en est un !

      • Antoine 22 mai 2012 at 21:39

        Thanks ! Etonnant de les voir ensemble dans ce truc totalement ringard !

    • Colin 22 mai 2012 at 20:02

      Ben comment ça Marie-Jo tu ne regardes pas tous les liens postés ici???

      Quel manque de conscience professionnelle…

      Bon c’est vrai que ce lien a dû déjà être posté une dizaine de fois mais ça fait toujours plaisir de le re-re-re-regarder.

  29. MarieJo 22 mai 2012 at 19:06

    Sur Noah, je ne suivais pas du tout le tennis et j’ai aucun souvenir de l’avoir vu jouer sauf en rediff les jours de pluie à RG !
    je me souviens c’est tombé un week end de pentecôte parce mes parents m’ont emmenée en bord de mer, et qu’à un moment le truc avait fait le buzz sur la plage… pas la peine de chercher un troquet avec une tv, c’était pas comme aujourd’hui mais bcp de gens avaient allumé un transistor pour écouter le match sur la plage. Moi je m’en foutais, je savais qu’on aurait droit à Yannick à toutes les sauces dorénavant !
    et dès qu’un français fait un grand truc, les médias et surtout la tv d repasse le plat ad nauseum…
    aujourd’hui Noah c’est un peu ça aussi, un plat réchauffé qui n’a de saveur que pour une petite portion des convives…

    et je confirme que Yannick a une présence très charismatique, et j’ai vécu un moment quasi surréaliste ou je me balade en Croatie, dans un bled minuscule mais avec une très select marina et je le vois débouler devant moi, et là je me dis « j’ai cru voir un Yannick Noah ! mais j’y crois à peine…. et je réalise que c’est lui quand un français va lui demander l’autographe de circonstance… le mec était méga décontract…
    ça et ses voyages de zicos à Amsterdam très régulièrement entre son saga africa et la suite, musique qui ne m’a jamais branchée…

    autre anecdote, ses enfant venaient tjrs à RG il étaient tjrs assis dans les loges juste à côté des caméras qui sont dans l’axe du court sur le central… tu voyais grandir joakim Noah un peu plus tous les ans.

    • Antoine 22 mai 2012 at 21:46

      Absolutely ! Pendant des années, Noah a loué deux loges sur le central pour la quinzaine…

  30. MarieJo 22 mai 2012 at 19:42

    ahaha ! je vous le donne en mille ! le surnom de roger vasselin c’est « doudou » !
    http://www.rolandgarros.com/fr_FR/news/articles/2012-05-22/201205221337701675201.html

    • Colin 23 mai 2012 at 00:37

      Normal pour Roger-Vasselin fils (Edouard)

      Quant à Roger-Vasselin père, suite à sa demi-finale perdue contre Noah à Roland, on pourrait le surnommer plutôt « Doudou…ble roue de vélo »

  31. Jérôme 22 mai 2012 at 22:50

    Puisque je vois qu’Antoine attend une explication de ma part, je la lui offre volontiers en cadeau de mariage.

    Petite explication de principe, que j’ai déjà eu l’occasion d’exprimer :
    1- ni le jeu ni les joueurs ne progressent ni indéfiniment ni continûment.
    2 – évoluer ne signifie pas nécessairement progresser.

    Ceci étant dit, pour en revenir au cas Nadal :
    - oui je considère que physiquement comme mentalement, il a atteint son pic au printemps 2009 et est un peu en dessous depuis.
    - oui certains des coups de Nadal, notamment son revers, sont globalement moins bons depuis 2 ans qu,ils ne l’étaient avant.

    D’ailleurs, depuis 2 ans Nadal ne gagne plus que sur terre battue, ce qui ne lui était jamais arrivé de 2005 à 2010 inclus. Il ne gagne plus guère que sur de la TB bien lente.

    Je l’ai déjà dit mais je trouve donc que certains 15-lovers vendent bien vite la peau de l’ours. Oui Nadal est favori, et nettement, mais il n’a pas encore gagné RG, loin de là. Certes, l’humidité est un gros avantage pour lui, mais son physique est régulièrement fragile. Donc wait André see.

    • Antoine 22 mai 2012 at 22:57

      Printemps 2009 ? Tu veux dire printemps 2008 j’imagine…

    • MarieJo 22 mai 2012 at 23:29

      c’est un lapsus !!!! un lapsus en verlant puisque que jérôme voulait dire pic de méforme, son clavier a fourché ! lol

    • Jérôme 22 mai 2012 at 23:52

      Non, non. Je parlais bien du printemps 2009. Le printemps commence le 21 mars, figurez-vous. ;-)

      Or en 2009, Nadal fait les 4 plus beaux premiers mois d’une année civile qu’il à jamais fait : victoires à l’OA, IW, Monte Carlo, Barcelone et Rome.

    • Kissifrott 23 mai 2012 at 10:17

      « depuis 2 ans Nadal ne gagne plus que sur terre battue »

      mouais…
      - c’est vrai qu’en 2010 (il y a 2 ans, donc) nadal a gagné RG ET wim ET l’USO
      - c’est vrai, aussi, qu’en 2011 nadal a gagné RG
      - mais de là à dire qu’à partir de 2011, nadal aurait perdu sur tout ce qui n’était pas TB, alors qu’il a été en finale de l’USO 2011 et wim 2011 (et de l’OA 2012), il y a quand même un problème d’interprétation

      Le problème de nadal en 2011 a été djokovic, c’est pas plus compliqué que ça

  32. Antoine 22 mai 2012 at 22:55

    Suite au post d’Oluive, j’ai regardé ce que devenais les vainqueurs et finalistes du tournoi de Nice à Roland Garros. Autant vous dire tout de suite que je n’ai pas été aidé dans ma recherche par le site du tournoi de Nice car c’est bien simple, c’est à peine si l’on arrive à comprendre qui a gagné l’année dernière mais pour l’histoire du tournoi, il faut chercher ailleurs: ils s’en foutent et c’est bien dommage..

    J’ai regardé à partir de 78 car je me souvenais que Noah avait été en finale et eu la flemme de regarder avant. Il avait été battu par Higueras..

    En fait, le tournoi de Nice n’a pas vraiment une histoire parce que l’on n’y joue pas tous les ans, le créneau a souvent été pris par Florence ou Bologne. Pas de tournoi en 79 et 80, ni en 86, 87 et 88, pas davantage de 95 à 2009. Le tournoi ne revit que depuis 2010.

    Mais avant cette date, Noah a gagné en 81 (battant Matinez en finale). En 82, Noah, qui le jouait souvent avant Roland Garros perd en finale contre Taroczy, un joueur hongrois qui avait d’ailleurs un super jeu à l’ancienne, tout en toucher.

    En 83, Sundstrom bat Orantès, alors en fin de carrière. En 84, c’est Gomez qui bat Sundstrom. En 85, Leconte bat en finale Pecci. Leconte fera ensuite un très bon Roland Garros, battant Noah comme le dit l’article d’Oluive.

    En 89, Chesnokov gagne le titre. A Roland Garros, il se fait battre dans un 4 sets serrés par Chang en demie, 7-5 au quatrième. C’est peu être à Nice qu’il a paumé ce match…En 90, Aguilera bat Forget en finale. En 91, Jaité bat Prpic.

    En 92, Markus bat Sanchez.Cette année là, Pete Sampras est TS1 et se fait battre en demies par Markus. Pas un haut fait dans la carrière de Pete…

    En 93, il y a du beau monde: Goellner bat Lendl en finale et bat auparavant Edberg en demies, pourtant TS1. Ivanisevic et Korda sont également là..Le sieur Goellner a donc battu à la fois Edberg et Lendl, il est vrai en fin de carrière..

    En 94, Barasategui, TS1 bat Courrier TS2. cela n’empêchera pas Barasategui d’atteindre la finale de Roland Garros deux semaines plus tard..Courier lui a sans doute perdu un peu d’influx..

    Ensuite, plus de tournoi jusqu’en 2010 donc et la victoire de Richard sur Verdasco. Richard paie le prix deux jours plus tard contre Murray au premier tour de Roland Garros. A noter que sont également présents dans le tournoi Baggy, Monfils et surtout Soderling qui ira en finale à Roland Garros ensuite. Mais le Sod est battu d’entrée par Olivier Rocchus…

    Enfin, l’année dernière, Almagro remporte le titre en battant Hanescu en finale. Mais on peut noter que sont également présents des top players: Ferrer, battu dès son deuxième match et Berdych, battu en demie finale…

    Comme ultime tournoi de préparation avant Roland Garros, c’est éventuellement une bonne idée d’y faire un tour pour jouer un ou deux matchs mais le mieux est quand même de ne pas trop traîner là bas si l’on veut arriver en bonne forme Porte d’Auteuil….Malgré le contre exemple de Barasategui…

    Voilà ce que je me dirais à la place de Simon, Monfils, Almagro et Isner…

    • Robert "AxelBob" 22 mai 2012 at 23:10

      Félicitations Antonio pour le mariage! D’ailleurs, que fais-tu encore ici, t’emmènes pas ta belle en lune de miel aux Seychelles?!

      Sinon je vois que le mariage te ramollit déjà. Il y a bien eu un tournoi de Nice en 1988, remporté par Riton Lecon(te) qui arrivera un mois plus tard en finale de RG.
      Je m’en suis rappelé à cause du titre hyper ringard donné par un journal de l’époque « Oui, Henri Leconte est very…Nice ». Comme quoi à l’époque aussi l’humour volait bas :lol:

    • Robert "AxelBob" 22 mai 2012 at 23:14

      Sur ce site tu trouveras le palmarès complet du tournoi. Y a même Borg en 80 et Noah en 81: http://www.opennicecotedazur.com/histoire-tournoi-tennis-open-de-nice-cote-d-azur-2012.html

      • karim 23 mai 2012 at 00:19

        Tu es relativement monstrueux aussi dans ton genre bob.

      • Antoine 23 mai 2012 at 23:58

        Quand je pense que je n’avais pas réussi à trouver cette page et que j’ai du me farcir toutes les années de l’ATP pour en plus me planter…

    • Colin 23 mai 2012 at 00:26

      Tout ceci est bel et bien joli, mais pas très utile en fait, puisque si ma mémoire est bonne, le tournoi de Nice ne se jouait pas à l’époque la semaine précédant Roland-Garros, mais plus tôt dans la saison (juste avant Monte-Carlo me semble-t-il).

      Donc, Antoine, il faut refaire toutes tes stats, et reprendre année après année les résultats du tournoi précédant Roland Garros.

      Avant Nice 2010 & 2011, ça a été par exemple Kitzbuehl, Poertschach, Sankt Poelten… bref, variable selon les années.

      • karim 23 mai 2012 at 10:16

        et toc prends ça ta gueule!

        • Antoine 23 mai 2012 at 23:58

          Vous me faites tous ch…

    • Colin 23 mai 2012 at 00:32

      En 1989 (http://www.atpworldtour.com/Scores/Archive-Event-Calendar.aspx?t=2&y=1989) par exemple, le tournoi de Nice a eu lieu la semaine avant Monte-Carlo donc un mois et demi avant Roland! Donc, aucune incidence pour ce brave Chesnokov.

      Idem en 1994. Berasategui avait eu largement le temps de se remettre de son parcours niçois.

      • Antoine 23 mai 2012 at 23:59

        Voir commentaire précédent…

    • Elmar 23 mai 2012 at 06:15

      Putain, je te déteste Antoine. Tu m’as fait me souvenir de Goellner. Celui-là, je l’avais enterré très loin au fond de ma mémoire et il a rejaillit d’un coup. C’est un peu un traumatisme d’enfance que ton subconscient te cache pour que tu puisses continuer à vivre paisiblement. Mark-Kevin Goellner, quoi!

      Le mec le plus détestable du circuit. Gilbet, Tarango, Goellner, Ginepri. Carré magique. Pourquoi ils ont tous un « G » dans leur nom, d’ailleurs?

      • Cochran 23 mai 2012 at 08:06

        SoderlinG…

        • Mathias 23 mai 2012 at 09:56

          Enorme!

          Mais:
          TsonGa
          AlmaGro
          Gasquet
          DolGopolov

          Et aussi par extension:
          Gael (Monfils)
          RoGer (Federer)

          Mais j’abuse là!
          Ce plus petit dénominateur commun n’est de toute évidence qu’une conditin nécessaire mais pas suffisante pour en faire une personne détestable…

          Remarquons quand même aussi quelques exceptions notables et non négligeable (puisque ces tronches de cul ont été no 1):
          Rios
          Connors
          McEnroe
          et surtour
          Lendl (spécial dédicace à Antoine).

          Ne poussez pas, je sors…

      • Humpty-Dumpty 23 mai 2012 at 10:36

        GreG !!!!

info login

pour le login activer sur votre profil la barre d'outils

Demande d’inscription

contactez-nous à : 15-lovetennis@orange.fr

Archives

Suivez nous sur Twitter

@15lovetennis