Moscou, Stade Olympique, 1er décembre 1995.
C’était un piège. Un plan anti-Sampras tellement énorme qu’il en était grossier. La Russie recevait les États-Unis en finale de la Coupe Davis sur une terre battue d’une incroyable lenteur. Un bac à sable, tellement humide qu’il rappelait d’avantage une plage de Bretagne à marée basse qu’un court de tennis.
En face de Sampras pour le premier match, Andrei Chesnokov. Ni le plus jeune, ni le plus talentueux de ce que la Russie pouvait proposer, mais un baroudeur de la terre battue, surface sur laquelle il aura, au moins une fois, fait chuter tous les meilleurs. Et aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour qu’il puisse réaliser la performance de sa vie. Son stade, son public, sa ville, sa surface. Et un Numéro 1 mondial en victime désignée.
Pourtant Sampras joue bien, probablement mieux qu’on ne l’aurait imaginé. Il domine Chesnokov, mais celui ci est suffisamment accrocheur pour prolonger les débats jusqu’au cinquième set. C’est là, dans la dernière manche, a un partout, que la situation commence à se gâter.
Plus de trois heures de jeu sur terre battue laissent des traces et l’Américain n’en peut plus. Après un échange terrible, il revient lentement vers son banc, cherche de l’air, ses pas ralentis se font lourds. L’inquiétude devient palpable dans le clan US : Pete est dans le rouge. A trois partout, la tension monte encore d’un cran. Sampras, pris de crampes, fait appel aux médecins. A partir de ce moment, il ne parvient presque plus à courir. Le piège se referme. Chesnokov et le public sentent que l’Américain est au bord du K.O. Sampras est désormais incapable de tenir l’échange, incapable de courir après les balles. Mais il peut encore servir. Il se concentre alors sur l’essentiel : sa première balle comme bouée de sauvetage. Sur son seul service il reste dans le match. A quatre partout service Chesnokov, Sampras joue sa dernière cartouche. Il abrège l’échange, tente une série de coups gagnants en prenant des risques insensés. Et ça rentre. Il fait le break et rejoint péniblement son banc avant d’aller servir.
Le match est sa portée, mais les crampes s’intensifient. Pete peut à peine bouger. Tom Gullikson, le sélectionneur US, l’invective mais il sent bien que son joueur est au bord du gouffre. Un boxeur aurait déjà jeté l’éponge. Pete, lui, retourne dans l’arène. Une bonne série de premières balles lui permet d’obtenir deux balles de match. 40/15. Il suffit d’un ace. Mais Chesnokov retourne. S’engage alors un échange irréel. Sampras ressent probablement la plus épouvantable douleur physique de sa vie. L’échange est monstrueux, interminable. La balle passe au-dessus du filet 25 fois. Sampras dont on se demande sur quoi tiennent ses jambes n’a plus la force de frapper un coup gagnant. Il est à l’agonie. Le point de rupture est passé, à l’issue de cet échange il y aura quoi qu’il arrive un vainqueur et un vaincu. Le public se lève, hurle, c’est devenu une corrida, et on croit que le toréador va porter le coup final. Mais c’est Chesnokov qui craque. Quand il commet enfin la faute, L’Américain s’effondre. Il reste de longues secondes allongé sur la terre battue. On croit qu’il savoure le moment, mais on se trompe. Il est incapable de se lever. Abattu par les crampes, Sampras ne peut plus bouger. Ses coéquipiers, comprenant que quelque chose ne va pas, se précipitent a son secours. Ils le soulèvent et l’emmènent lentement vers le banc, puis le vestiaire.
L’Américain, dans un état proche de l’apathie, est littéralement évacué du court. Il n’aurait probablement pas pu jouer un point de plus, peut-être pas même un coup de plus. Incroyable image que celle du Numéro 1 mondial, vainqueur d’un match de quatre heures, incapable de se déplacer. Sampras est allé au bout de lui-même et certainement bien au-delà.
Les États-Unis remportent le premier point, mais la Russie croit s’être débarrassée de Sampras pour la suite de la compétition. Erreur. Le lendemain, il est aligné en double et gagne. Deux jours plus tard, il pulvérise Evgueni Kafelnikov, futur vainqueur de Roland-Garros, et s’envole avec la Coupe.
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Fed sert pour le match mais et revient de 0-30 à 30-30 suite à des imprécisions du Tchèque.
P… ! Un rendu pour un vomi.
Tout est à refaire ! Il risque de le regretter ce jeu de service.
Bis repetita placent…
Et merde ! Debreak du Tchèque ! Quasiment pas de 1ère balles pour le Suisse sur ce jeu. Espérons que cela va faire comme au 2eme set.
Mouais. Ca pue le tie-break. Voire la débandade sans même atteindre le tie-break.
Mais non, ne t’inquiète pas !
C’est étonnant de voir Federer incapable de conclure à deux reprises.
Bon sang ! La saison des vendanges c’est fin septembre après l’US Open, pas maintenant.
Les vendanges sont souvent avancées mais mai c’est bien tôt !
Je ne sais pas ce qu’il a mais Fed ne frappe quasiment plus ses coups de fond de court.
YES ! Heureusement que le service est redevenu excellent.
Maintenant, il faut cogner sur les retours de service.
En tous les cas c’est une belle finale. Et avec du suspense.
Et pourquoi Fed ne nous sort pas ce jeu de service à 5/3…?
copyright Fieldog
ALLEEEEEEZ ! 3 match points !
3 balles de match ; 3 aces ????
Trois balles de match sur un croisé court slicé.
Cette fois-ci Fed les a foiré. Pas bon pour lui ça. De la gamberge en perspective. Mais en voici une quatrième…
terminé sur une grosse faute de Berdych.
C’EST FAIT !
Que ce fut difficile. Berdych a été excellent. Federer a été solide sans être étincelant mais il a été au charbon et a fait le job.
Berdych a été injouable dans le premier set.
Il a baissé un peu ensuite et c’était très équilibré.
Et voilà: 20 MS, un même tournoi gagné sur 3 surfaces différentes, la satisfaction d’être le GOAT de la terre bleue, et surtout une deuxième place peut-être synonyme d’auto-neutralisation Djoko-Nadal en demi-finale à partir de RG…
Je ne suis pas spécialiste du classement ATP mais j’ai cru comprendre que les points de Rome avaient été enlevés. Si c’est le cas, il faudrait que Fed fasse aussi bien que Nadal à Rome pour rester second.
J’attends le verdict des experts.
Un peu déçu pour Berdych qui aurait mérité de gagner au vu du niveau affiché pendant le tournoi. Mais il a raté le coche en début de troisième set. Bravo Federer qui a fait preuve d’un sacré mental même s’il aurait dû enfoncer le clou à 5-3. La première place se rapproche… Plus de 800 points repris sur les deux autres ! Une très bonne opération comptable !
Bon tounoi de Berdych mais il aurait perdu hier, ça n’aurait pas été scandaleux.
Federer aussi aurait pu perdre son premier match.
Qu’est-ce que je disais déjà? Ah oui, « Bis repetita placent ».
Doudou le suisse et le riant tchèque ont-ils fait du hockey sur glace dans leur jeunesse? Ça expliquerait pourquoi ils sont les seuls capables de balancer des pralines dans tous les sens, tout en étant presque à chaque coup à la limite de la chute.
Très bonne qualité de déplacement de Berdych c’est vrai. Mais globalement, il se déplace très bien pour sa taille. Il a avoiné sec aujourd’hui mais a été trop tendre au moment d’accrocher le tie break les deux fois…
Vu la fin des 2 et 3ème set.
Beaucoup de fautes de part et d’autre.
Berdych plus inconstant que Fed. Genre je reviens d’un 0-40 par 3 aces puis je donne le break par 2 DF ?
Fed moins brillant dans l’ensemble mais un peu plus régulier.
Pas le match de la décennie même par de l’année, disons que c’était le match du jour lol.
En tout cas Fed comme toujours au final ne rate pas l’occasion et fait par la même reculer Nadal d’une place.
Nous serons dans quelques semaines si cette victoire est peut-être la plus importante de sa carrière ou si l’incidence sur l’échelle de Richter fût nulle.
Il faudra vérifier les comptes, mais si Nadal gagne à Rome, il faudra que Federer y fasse une demi pour conserver la 2ème place mondiale.
Il faut que je file. Salut à tous et à bientôt.
Non, si Nadal gagne à Rome, Federer peut « se contenter » d’un quart de finale.
Ben non en fait, les points de Madrid ont déjà été enlevées. Donc si Nadal gagne Rome, il repasse second !
JE SUIS AMOUREUX !
Je n’ai pas l’habitude de verser dans feufeufeu, mais là, putain !
Indépendamment de tout niveau de jeu (par ailleurs bon -voire très bon par moments- enfin pour ce que j’ai pu en voir, j’étais censé bosser bordel), comment ce suisse fait-il pour tenir mentalement alors que je ne suis même pas capable de tenir devant mon écran ?!
Je me liquéfie rien qu’à le regarder, et lui il y est. Et il le fait !
Un fed globalement en-dessous, qui tient bon sur son service (il l’avait annoncé), qui ne parvient pas à boucler les sets 2 et 3 sur ledit service, mais qui breake juste avant le TB (il avait fait le coup au 2e contre Raonic déjà) !
Une surface indécise et casse-gueule, un beau vainqueur, qui va enfin enlever cette Mercedes de là.
2e place mondiale, 20e masters 1000, 74e titre, des stats de sauvetage de BB en hausse terrible par rapport à la première partie de 2011. That’s it guys.
Histoire de jouer les pisse-froid : le premier tour de Rome a pas intérêt à être trop physique, le Fed nous a fait une Sampras Thalassémienne sur certains jeux de service de Berdych…
Pour la prochaine finale, je veux un stream en avance de dix points sur le Scoreboard !
Les filles de Federer sont vraiment mignonnes !
Malin le Fed, il commence et termine son tournoi sur des gros matchs. Grand opening grand closing comme dirait Jay-Z. Un titre qui fait plaisir et son meilleur début de saison depuis 2006. Sacré Roger !
Je croyais, en vous lisant, que si Fed gagnait il passait second au moins jusqu’à RG peut-être était-ce plus une envie que de comptabilité exacte.
Donc à priori, et j’ai hâte de lire les spécialistes des stats…, il faudra quand même que Fed fasse quelque chose à Rome.
En tout cas j’espère que ce pic de forme (Madrid lui réussit bien en général) ne se paiera pas aprés RG genre sur herbe au moment le plus important de sa saison.
Il faudrait pas se tromper d’objectif.
Pour plus de sureté je vais biglophonner à Mirka.
Pardon, Que de la comptabilité exacte
En tous les cas, discours pas du tout polémique de sa part ni de celle de Berdych. En même temps, ça ne me surprend pas. Federer a horreur de régler les problèmes en public et il a du estimer que le faire lors de la remise des prix serait déplacé surtout que Tiriac a été hué par le public. Et puis, il s’est bien adapté à la surface et n’a pas de comptes perso à régler.
Les points ATP actuels de Federer et Nadal incluent les respectivement 600 et 90 de Rome, mais plus ceux de Madrid 2011. Fed en a 8520 et aura donc en semaine prochaine 8520-90+1000=9430 pts.
Nadal en a 9615 donc en sera à 9615-600+45=9070 pts.
Fed aura donc 370 pts d’avance. Nadal peut reprendre la deuxième place que:
- s’il gagne le tournoi,
- ou s’il est finaliste et que Fed perd avant les demi-finales.
C’est 50-50.
Je viens de voir les stats.
Clairement Fed gagne aujourd’hui sur sa seule première balle (65% de réussite contre 55% pour Berdych) soit 75% de points gagnés derrière une première pour « seulement » 67% pour Berdych.
En seconde balle c’est la bérézina, un désastre (42% de points gagnés sur 2ème contre 58% pour Berdych)
Sur les BB quasi égalité même si les 3-4% font toute la différence.
Fed gagne 4/11 BB soit 36% et Berdych 3/9 soit 33%
Par conséquence Fed sauve 6/9 soit 67% quand Berdych en sauve 7/11 soit « seulement » 64%
Un match équilibré qui se joue clairement sur la 1ère de Fed
Fed a gagné 103 points et Berdych 101.
Ouf que Fed avait sa première aujourd’hui.
Oui, le site est doudou-dépendant et doudou est première balle-dépendant. Par transitivité, le site est donc première-balle de doudou-dépendant.
« @ coach surtout et à ceux qui ont du mal avec le second degré.
Je savais que mon post allait en faire réagir certains mais question mauvaise foi Coach tu n’a rien à m’envier.
1- Si pour poster ici il faut avoir fait ne serait-ce que la moitié de la carrière d’imposteur de Nadal alors le mieux serait de fermer le site de suite.
2- Question image je pense que le clan Nadal n’a rien à envier au Suisse. L’armure se fissure d’ailleurs actuellement dans le clan Nadal, on critique la TBB, le calendrier, le mode de classement ATP…
Il ne me semble pas que le clan Nadal était si critique quand tout allait bien genre en 2008 et en 2010 quand l’imposteur n’avait pas de concurrence.
Pour argumenter sur des faits coach j’aimerai que tu nous donnes en exemple des prises de position négative de la part du Suisse ?
3- Il me semble que convoquer l’éthique capitaliste nous ramène un peu à l’orée du 20ème siècle et disons que je ne vois pas trop le rapport avec nos petits amusements.
Manquerais tu d’humour ou disons ne supporterais tu pas que l’on critique Nadal.
Borg était un pur terrien qui s’adaptait parfaitement au gazon de Wimbledon et son style restera comme le reflet de son époque. Tous les joueurs de tennis du monde ont voulu imiter Borg.
Sampras a lui aussi était le reflet d’une époque d’un tennis flamboyant (surface rapide, service volée…) et aucun autre joueur que Sampras a mieux incarné son époque.
Federer est le modèle, l’image de ce que devrait être le tennis et est dans la droite ligne de Borg et Sampras car il représente l’archètype du joueur de tennis.
J’aurai aimé entendre ton avis éclairé sur ce sujet.
Je ne pense pas que d’ici 25 ou 30 ans Borg, Sampras et encore moins Fed seront absent dans la mémoire des amateurs de tennis… je n’en dirai pas la même chose de Djokovic.
Bien entendu Nadal, Mais seulement grâce à Fed, restera lui dans les mémoires comme son meilleur (dans les 2 acceptations il faut bien l’avouer) opposant. Mais il ne sera pas dans les mémoires par son palmarès j’en suis désolé pour ses fans.
Nadal existe grâce à Fed mais le contraire n’est pas vrai car Fed, dans l’esprit de l’amateur ou de l’ignare des choses du tennis, « possède » les plus importants reccords de ce sport. »
1-Pour poster, ce n’est sans doute pas nécessaire pour qualifier des champions comme Nadal et Djokovic d’imposteurs, là ça devient obligatoire. Mais bon quand un palmarès comme cela, on ne le fait pas car on sait pertinemment qu’il n’y aucune imposture.
2-Le clan Nadal prend des positions, émet des avis parfois loufoques mais cela démontre une personnalité plus vraie, plus nuancée et plus assumée sans volonté de rationnalisation ou de lissage exacerbée comme chez Federer.
Je n’ai pas d’exemple à te donner pour Federer car il ne prend quasiment jamais position, c’est cela d’ailleurs que j’ai critiqué.
Cette volonté de conserver son image de son gentleman (cf Rafa Nadal) est le fruit de communication d’homme d’affaires trop soucieux d’être parfait. Gasquet dans l’Equipe Magazine du week-end précédent avait aussi critiqué cet esprit trop consensuel.
3-Le rapport avec l’éthique capitaliste reposait dans l’expression « vendre du rêve » qui correspond aussi bien à ladite éthique qu’à Federer. Quand on s’attache autant à vendre du rêve non seulement pas le jeu mais aussi et surtout par l’image, cela s’appelle de la fourberie.
La faculté contemporaine qu’ont les média à (vouloir) considérer les performances des grands champions actuels comme les « plus grandes de tous les temps » met en péril le souvenir et la valeur « médiatique » des grands anciens champions. Ce phénomène est accentué par l’idée déjà rentrée dans la plupart des moeurs selon laquelle d’un progrès au fil du temps du jeu et des joueurs.
Alors quand le nombre de personnes qui auront vu jouer les grands anciens et donc qui sont capables d’en faire l’hagiographie diminueront, le risque est grand de voir leur valeur diluée et leurs hauts faits oublier.
Comme Jérôme l’a déjà dit plus faut, Nadal est un des plus grands rois de la terre battue du jeu avec Rosewall et Borg. Il va peut-être être l’unique roi devant eux. Il est déjà dans la légende pour ce fait-là donc il y est seul, sans avoir besoin de Federer.
Pour tes modèles, je suis en désaccord total avec ce que tu dis.
Si Borg a popularisé le tennis, il n’est techniquement pas un modèle. Le seul coup pour lequel il aurait pu être un modèle, le revers à deux mains, est une marque déposée de Jimmy Connors.
Si Sampras a reflété son époque, d’un point technique, il n’a pas inspiré grand monde, presque personne ne joue comme lui.
De même, Federer est le modèle….uniquement de par rapport à ceux qu’un champion doit faire et être pour devenir le plus bankable possible. Si tu demandes à n’importe quelle firme de marketing sportif, quels sont les canons qu’un champion doit respecter pour être le plus populaire comme le plus bankable et qui les incarnent le mieux, la réponse sera la même pour toutes: Roger Federer. C’est le veau d’or comme le disait Yoda vert (d’ailleurs, ton rein va bien? ).
Les joueurs qui ont constitué de vrais modèles tennistiques d’un point de vue technique et tactique ne sont pas ceux que l’on croit. Quand on regarde le style de jeu des joueurs comme des joueuses, il va sans dire qu’Ivan Lendl, Monica Seles et Nick Bollettieri (bon lui ne jouait pas) ont eu pris séparément largement plus d’influence que Borg, Sampras ou Federer.
Coach, faisons un quatre mains et réécrivons le veau d’or, le thème à été à peine défriché. FED est un business model. Il est à enseigner dans les universités de la ivy league et les écoles de commerce. Nadal a ce côté bête de foire totalement créée pour jouer au tennis, FED ne lui rend rien avec son côté bête commerciale, corporate. Je vais écrire « fédérer .inc » ce sera la suite du veau d’or.
C’est certain que le thème est encore plus vaste que l’aspect religieux qu’il peut susciter chez certains de ses fans.
Globalement d’accord avec ton post, néanmoins 2-3 points de divergences:
1-Oui
2-Federer ne prends pas souvent position publiquement, sans doute pour protéger son image.
Néanmoins il a ouvertement critiqué le super saturday, a critiqué l’absencez de prise en compte de l’avis des joueurs pour la terre battue bleue, et surtout a ouvetement affirmé son refus de calendrier sur deux ans et son acceptation de la longueuer de la saison. Sur ces deux derniers points il est complètement faux de parler d’absence de positionnement.
3-Sampras n’a pas inspiré grand monde: vrai mais le ralentissement des surfaces interdit ce style de jeu.
« Federer est le modèle….uniquement de par rapport à ceux qu’un champion doit faire et être pour devenir le plus bankable possible »: Federer est un vrai produit commercial et cherche à l’être, mais il est aussi admiré pour son jeu, même si personne ne s’en inspire. Comme le disais Bapt, « De nos jours, deux catégories prospèrent : les attaquants de fond de court et les défenseurs/relanceurs avec quelques catégories intermédiaires (Djokovic), des héritiers du tennis d’un autre temps (Federer) ou des ovnis (Dolgopolov). »
Il est quand même curieux de voir que Federer et Nadal n’ont inspiré personne alors qu’ils ont chacun acquis un palmarès incroyable…
Bouuuuuh, Berdych qui se liquéfie dans les moments importants pour donner la victoire à Fed, comme d’habitude !…
Je plaisante évidemment.
Gros match, crispant, mais excellent compte tenu des conditions de jeu. Les deux joueurs finissent avec un ratio positif de W/UE, ce qui est toujours un signe. Berdych a eu sa chance, il lui a manqué la réussite qu’il avait eu hier, c’est la vie. Ça et un bon pourcentage de 1ère balles… Federer hyper solide mentalement. Son service l’a vraiment sauvé de la noyade à plusieurs reprises. Beaucoup de retours gagnants de part et d’autre, c’était sympa ça aussi.
En tout cas demain Federer est de nouveau n°2, qui l’eut cru il y a quelques mois ? Ou même avant le tournoi ? On pensait tous que MC serait un tournant de la saison aux vues des circonstances alors qu’au final pas du tout, c’est bien Madrid qui pourrait l’être !
A partir de maintenant et jusqu’à Wim, voici les points à défendre du top 3 :
1/ Djoko : 1 000 + 720 + 2 000 = 3 720
2/ Nadal : 600 + 2 000 + 1 200 = 3 800
3/ Federer : 90 + 1 200 + 360 = 1 650
Tout pourrait donc bouger très vite dans les 2 mois à venir.