Mémoires d’Adriano

By  | 17 mai 2012 | Filed under: Légendes

Adriano Panatta, ou le plus grand joueur de tennis italien avec Nicola Pietrangeli. Allergique à l’effort, le bel Adriano avait un très beau jeu d’attaquant, alliant puissance et toucher, dont la surface de prédilection était la terre battue. Seul homme à avoir battu Borg à Roland Garros, Panatta obtiendra la consécration en 1976 : il remporta Rome, Roland-Garros et la coupe Davis et atteindra son meilleur classement, une 4e place mondiale. Bref retour sur quelques moments saillants de la carrière de ce champion d’exception tels qu’il les raconte dans son livre Più dritti che rovesci (Plus de coup droits que de revers).

Les débuts :

Bien que fils du concierge du Tennis Club du Parioli, c’est par hasard que je me mets à jouer au tennis. Je voulais m’inscrire à la natation mais, faute de places disponibles, mon père m’a inscrit au tennis. Cela m’a donné la possibilité d’échanger tout jeune quelques balles avec Nicola Pietrangeli (ndlr : vainqueur de Roland-Garros en 1959 et 1960 et finaliste en 1961 et 1964) car il était membre du club. Je devais jouer mon premier Roland-Garros (chez les juniors) en 1968, mais notre fédération refusa de nous y envoyer à cause de mai 68. Ils avaient peur que nous en profitions pour faire du grabuge… Je finis par jouer mon premier grand tournoi junior à Wimbledon 1968 et atteins les demies, battu par l’Australien Alexander. Deux ans plus tard, j’obtiens enfin mon premier grand succès aux championnats italiens face à Nicola Pietrangeli, à l’époque maitre incontesté en Italie. Nous avions 17 ans de différence et Nicola savait que son temps était désormais révolu. Mais son orgueil de champion le poussait à refuser viscéralement la défaite. Il défendit sa couronne avec acharnement et ne déposa les armes qu’au bout de cinq sets serrés (premières secondes de cette vidéo youtube). Je le battis encore en finale l’année suivante et confirmai ma domination au niveau national. Je pouvais commencer mon ascension au niveau international.

L’année magique : 1976

On dit toujours que mon année de grâce se résume à la seule saison 1976, mais je tiens à rappeler que j’étais déjà huitième mondial quand fut publié le premier classement en 1973. J’avais déjà obtenu de bons résultats à Roland-Garros : les quarts en 1972 et les demies en 1973 et 1975, mais avais toujours échoué lamentablement aux Internationaux d’Italie. Et pourtant, c’est au premier tour de ce tournoi que commença l’épopée. Face à moi, l’Australien Warwick mène 5-1 au troisième set. Me voyant perdu, je me mis à lâcher mes coups afin d’en finir le plus vite possible et m’échapper dans les vestiaires. Incroyablement, tous ces points firent mouche, et je sauvai la bagatelle de 11 balles de match, dont 10 sur le service de mon adversaire ! Je me suis tout à coup senti investi d’une aura magique. Je battis Zugarelli, Franulovic, Solomon et Newcombe pour atteindre la finale face à Vilas. La veille, le responsable de l’entretien des courts vint me demander:  » Adria’, comment tu veux le terrain pour la finale ?  »  » Il doit être rapide et ressembler à de l’herbe «  lui répondis-je. Le jour de la finale, le terrain était dans les meilleures conditions possibles : la balle fusait et mes services faisaient très mal. Toujours sur mon nuage, j’ai battu Guillermo en 4 sets (2/6 7/6 6/2 7/6) pour remporter le titre.

Quelques jours plus tard, à Roland-Garros, je suis à nouveau au bord du gouffre au premier tour face à Pavel Hutka. Je sauve une balle de match grâce à un plongeon au filet avant de m’en sortir 12-10 au cinquième. La suite du tournoi est plus tranquille jusqu’à mon quart face à Borg, double tenant du titre. Je le bats en quatre sets (6/3 6/3 2/6 7/6) avant d’écraser Dibbs en demies pour disputer le titre face à un pur crocodile, Harold Solomon. Le matin de la finale, je découvre avec effroi avoir perdu mes paires de chaussures Superga ! En proie à la panique la plus totale, j’appelle désespérément à Rome pour en avoir d’autres. Ils arrivent je ne sais comment à donner une paire à un pilote de ligne assurant la liaison Rome-Paris. A mon grand soulagement, je l’ai reçue dix minutes avant le début de la finale. Il faut dire que j’étais très superstitieux : lors de ce tournoi, je me suis toujours assis à la même place, la première en entrant sur le terrain. J’ai utilisé les mêmes culottes et chaussettes lors de mes trois derniers matchs du tournoi. Je les lavais tous les soirs à l’hôtel et les étendais à la fenêtre. J’étais convaincu que sans mes slips mes forces se seraient estompées… La finale fut très disputée car Harold était un adversaire coriace. Au quatrième je mène 5-2 mais Solomon recolle. Je sais qu’en cas de cinquième set, je suis physiquement cuit. Je joue donc mon va-tout au tie-break, et finit par m’y imposer sur une volée dans le filet de Harold (6/1 6/4 4/6 7/6).

L’année termine en apothéose avec la victoire en finale de Coupe Davis face au Chili de Pinochet. Notre participation fut longtemps incertaine car nos politiciens voulaient nous obliger à renoncer en signe de protestation. Grâce au forcing effectué par Nicola Pietrangeli (ndlr : capitaine de l’équipe à l’époque) nous obtînmes enfin le droit d’aller à Santiago, où nous fûmes chaleureusement accueillis malgré les polémiques politiques. Outre notre victoire, la finale resta célèbre pour l’histoire du T-shirt. Pour le double, je décidai de m’habiller de rouge (couleur de l’opposition chilienne) et convainquis mon partenaire Paolo Bertolucci de faire de même. Paniqué, ce dernier me dit  » Adria’, dans le meilleur des cas, ils nous fusillent. Dans le pire, je ne veux même pas l’imaginer « . Naturellement, tout se passa bien et nous remportâmes le match et la Coupe. Notre fédération nous demanda ensuite quel prix nous désirions. Nous avons demandé une montre Rolex avec inscrit dessus « Coupe Davis 1976 ». La fédération accepta, mais finit par nous donner un autre prix. Les Rolex coûtaient trop cher…

La relation avec Borg :

J’ai toujours aimé jouer contre Borg car son style de jeu me convenait tandis que le mien le gênait. Je l’ai non seulement battu deux fois à Roland-Garros (1973 et 1976), mais ai un bon « head-to-head » contre lui (6 victoires pour 9 défaites). Borg n’aimait pas les adversaires qui brisaient le rythme et la monotonie du jeu. Le secret consistait donc à l’agresser incessamment et à varier continuellement afin de ne pas lui donner de rythme : je lui faisais un mix de balles courtes suivies d’attaques de coup droit (enchaînement qu’il détestait particulièrement), de slices, d’amorties et de montées au filet. Outre le fait de devoir résister physiquement, le problème auquel j’étais confronté face à lui était de maintenir une concentration absolue tout le long du match car je devais l’obliger à jouer chaque balle différemment de la précédente. J’adorais aller à Roland-Garros non seulement pour le battre mais surtout pour le monter contre d’autres joueurs : en 1978, avant de quitter Paris, je suis allé le voir dans les vestiaires et lui ai dit « Eh Björn, qu’as-tu fait à ‘Barazza’ (ndlr: Corrado Barazzutti) ? Je viens de le croiser et il m’a confié être certain de t’étaler ! » « Ah bon, il t’as dit ça ? Il dit qu’il me battra facilement ? » Résultat : Corrado s’est fait laminer et ne lui a pris qu’un seul jeu en demi-finale de Roland-Garros ! Borg m’a toujours reproché de ne pas m’entraîner et de ne pas exploiter mon potentiel ; je lui ai répondu que ne l’ai pas fait car je ne voulais pas devenir comme lui qui a dû se forger une carapace pour devenir glacial. Je crois qu’on avait tous les deux raison.

Sur Lendl :

J’ai toujours éprouvé de l’antipathie pour Lendl, tandis que mon frère Claudio était très ami avec lui (ils avaient joué ensemble chez les juniors). Lendl me détestait depuis le jour où je lui mis deux 6-0 en Coupe Davis en 1979, avec deux points gagnés en servant à la cuillère (j’avoue que Lendl faisait ressortir mes instincts les plus perfides) ! Je me rappelle qu’en 1982 nous étions à Palm Desert pour un tournoi et j’étais en train de parler avec Arthur Ashe et Charlie Pasarell, quand Lendl débarque et me demande sur un ton provocateur « Panatta, tu as le classement nécessaire pour jouer la semaine prochaine à Los Angeles ? » Avant que je ne puisse répondre, Ashe intervient en disant : « Cher Lendl, ne te permets surtout pas : tu es peut-être le N°1 mondial mais tu ne fais pas encore partie du club des vainqueurs de majeurs. Donc, à chaque fois que tu t’adresses à nous autres membres du club tu dois dire Monsieur : Monsieur Panatta, Monsieur Ashe… Tu as compris? »

Toujours à propos de Lendl, je me rappelle de la confidence que me fit un jour John McEnroe à Paris: « Tu sais Adriano, de cette finale 1984 à Roland-Garros, ce n’est pas tant la victoire en soi qui me manque. Ce qui me fait le plus enrager, c’est de ne pas avoir pu attendre Lendl dans les vestiaires, le regarder droit dans les yeux et lui dire « dommage que tu n’aies toujours pas gagné de majeur mais t’inquiètes, t’es toujours n°2 mondial ».

Les regrets:

Je suis satisfait de ma carrière car j’ai gagné les trois épreuves auxquelles je tenais le plus : Rome, Roland-Garros et la Coupe Davis. Je regrette par contre de n’avoir jamais pu jouer une finale de Coupe Davis en Italie sur les quatre que j’ai disputées. Si nous avions pu jouer au Foro Italico et compter sur le soutien du public je suis certain que nous aurions aujourd’hui au moins deux Coupes Davis au palmarès. Mon autre regret aura été le tournoi de Wimbledon 1979. Malgré mon jeu d’attaquant, je n’ai jamais aimé le gazon car la surface se détériorait rapidement et je ne pouvais arriver sur les balles en glissant. En 1979, je fais finalement un excellent tournoi et me retrouve en quarts face à un obscur americano-belge, Pat DuPre. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris un match de haut. J’étais tellement sûr de gagner que je me voyais déjà en finale croiser le fer avec Borg. Je mène un set et 4-0 dans le deuxième avant de me déconcentrer et de perdre au cinquième. C’est la plus grande déception de ma carrière.

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322 Responses to Mémoires d’Adriano

  1. Robert "AxelBob" 18 mai 2012 at 21:02

    On va vers un troisieme set..le match ne commencera pas avant 21:45 au mieux…

    • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 21:05

      Je l’aurais parié… Long et chiant, ainsi soit-il.

  2. MacArthur 18 mai 2012 at 21:13

    Bon parlons un peu des mecs….J’avais dit que ce ne serait pas une bonne affaire pour le Djoker d’avoir Nadal en 1/2 plutôt qu’en finale. Ce n’est pas Federer, une fois arrivé en finale qui va laisser le Djoker réaliser son Djokoslam et s’empêcher de gagner un 2è RG. Il va l’assommer en bonne et due forme.

    Antoine semble penser la même chose. D’où Djokopope se retrouve dans une situation particulière. Soit perdre contre Federer en 1/2 soit perdre contre Nadal en finale. Quel dilemme!

    - Federer est sa menace directe pour la place de No.1 et perdre contre lui à ce stade de la compétition n’est pas forcément une bonne affaire pour le Djoker.
    - Perdre contre Nadal histoire que celui-ci reprenne la place de No.2 synonyme d’une hypothétique finale à RG entre les deux serait aussi de nature à booster la confiance de l’Espagnol et apporter de l’eau au moulin de la thèse de « l’accident » en 2011.

    De son côté, Federer a aussi son dilemme. Ulysse et Mathias semblent penser que Federer laisserait passer Djokopope en 1/2 histoire que lui et Nadal se fatiguent en finale. Lui, de toutes les façons à intérêt à se préserver. C’est sûrement un choix stratégique intéressant. Sauf qu’un W/O ou une défaite face au Djoker aurait son lot de conséquences pour lui aussi….Et au cas où le Djoker perdait en finale, n’aurait-il pas un peu de regret? En termes de points….Surtout s’il se sentait capable de le battre. Car, quoi qu’on dise, Federer a une réelle opportunité pour battre le record de Sampras. Il a fait le con il y a quelques années. Et je ne pense pas qu’il veuille encore laisser passer l’occasion qui ne va pas se répéter souvent.

    Mais peut-être que les choses ne se passent pas comme ça dans la tête de nos champions et qu’une fois sur le court, il ne pensent qu’à la victoire…À des années lumières de petits calculs d’épiciers de nous amateurs.

    • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 21:25

      Je pense que si Fed entre sur le court demain face à Nole, c’est qu’il pense pouvoir le taper. Sinon, il restera tranquillement au chaud…

      Mais encore faut-il qu’il passe Seppi, qui joue bien et à domicile, dans des conditions de night session pas franchement jojo.

    • Ulysse 18 mai 2012 at 22:02

      Je n’ai jamais dit que Federer laisserait gagner Djoko demain pour une sombre histoire de fatigue en finale (10 jours avant le début des hostilités sérieuses à RG). S’il le faisait, ce serait pour se préserver lui, cause mal au dos ou autre truc du genre, et il ferait un w/o.

  3. Cochran 18 mai 2012 at 21:16

    Eh ben, il aura été gâté avec les horaires cette année Fed. A Madrid aussi, il s’est fait plusieurs Night session. Je persiste à dire qu’à Rome, le soir, c’est quand même pas super bien éclairé et que ça use les yeux.

    • MacArthur 18 mai 2012 at 21:34

      Il faut Fed assume son statut de star :-) Et je ne pense jamais avoir entendu les joueurs se plaindre de l’éclairage à Rome. Mais peut-être que j’ai loupé quelque chose.

      Par ailleurs, je ne pense pas qu’on puisse imposer plusieurs Night session à Federer s’il ne le veut pas. La programmation des stars se fait en accord avec eux…

  4. Robert "AxelBob" 18 mai 2012 at 21:37

    On est quasiment au bout de nos peines. 5-0 kerber! On commencera vers 22h – 22h15

  5. Robert "AxelBob" 18 mai 2012 at 21:52

    On vient de passer du filet xperia à celui corona: voila venu le moments des hommes

    • MacArthur 18 mai 2012 at 22:10

      Kerber a atomisé Kvitova au 3ème set. J’ai bien aimé comment elle s’y est prise.

      • Guillaume 18 mai 2012 at 22:18

        Grâce à une déchirure aux abdos, apparemment…

  6. Cochran 18 mai 2012 at 22:10

    En tout cas il ne veut pas s’éterniser le père Roger. 3-0 en même pas 5 minutes…

  7. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:15

    Bon, 4/0, un premier set bien embarqué et un Roger ultra-agressif.

  8. Cochran 18 mai 2012 at 22:16

    et 5-0…

  9. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:17

    Heu… C’est moi ou c’est de la lévitation ??

  10. Jérôme 18 mai 2012 at 22:17

    Le pauvre Seppi est complètement cuit par son enchaînement de matches marathon. Il se fait hacher menu et Fed a de bonnes chances de battre son record du match le plus rapide de sa carrière.

  11. Cochran 18 mai 2012 at 22:17

    Stats sur ces 5 premiers jeux : 20/23 points pour Fed… Hem.

  12. JC 18 mai 2012 at 22:17

    Même sur PS3 j’arrive pas à jouer aussi vite . m….

  13. Clément 18 mai 2012 at 22:18

    100% de premières balles le Roger. 100% de points gagnés derrière aussi.

    Une biquette en fusion + un adversaire crispé, ça fait 5-0 en 10 minutes.

  14. Jérôme 18 mai 2012 at 22:24

    Seppi s’est réveillé et a évité la roue.

  15. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:24

    Ah voilà, Doudou se calme un peu… Mais bon, premier set 6/1 en 20 minutes.
    C’est du lourd.

  16. Cochran 18 mai 2012 at 22:25

    6-3 au second m’est avis, avec une petite décompression contractuelle.

  17. Jérôme 18 mai 2012 at 22:27

    Bon, moi ce que j’en dis de ce tournoi de Rome, c’est que c’est ici même que voici 6 ans tout a commencé à dérailler subrepticement quand Federer a perdu au tie-break du 5ème set en finale contre Nadal alors qu’il avait breaké et eu 2 balles de match.

    C’est ici qu’a commencé le sentiment d’invincibilité sur terre battue de Nadal.

    C’est ici que cette inflexion tennistique doit être corrigée cette année. Il faut que Fed aille en finale, attaque comme un fou en finale contre Nadal et réécrive l’histoire.

    • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:32

      Mouais. enfin, pour le moment, qu’il sauve déjà les 2 bb qu’il a contre lui…

      • Jérôme 18 mai 2012 at 22:34

        Suffisait de demander. ;-)

      • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:41

        Je vois ça. Faut dire qu’il sert vraiment très bien depuis plusieurs mois, désormais.

    • MacArthur 18 mai 2012 at 22:40

      Lol….Tu t’emballes pas un peu trop? C’est juste Seppi en face. Qui plus est un Seppi rincé.

      Federer n’a eu aucun test sérieux à Rome encore.

      • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:42

        C’est vrai que Seppi ce que c’était.

      • NTifi 18 mai 2012 at 22:46

        Oui mais il a l’air en forme et joue très bien quand même. Cela nous promet un bel affrontement face à Djoko demain.

        • MacArthur 18 mai 2012 at 22:50

          Oui Fed joue bien. Il sert très bien. Sauf que les balles vont plus revenir demain que les précédents jours. J’espère vraiment que cette rencontre aura lieu pour voir l’état de forme des deux joueurs.

  18. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:34

    Seppi joue bien, désormais. C’est très profond dès le retour.

  19. Cochran 18 mai 2012 at 22:41

    Oui, ça commence à s’équilibrer. Mais Fed en garde sous la pédale, il a juste légèrement dégoupillé. Mais il y a match et c’est plaisant à voir en tt cas.

  20. Cochran 18 mai 2012 at 22:43

    Oh My God, je viens de me rendre compte qu’au Cucumber Contest, j’avais prédis Ferrer gagnant ! J’avais du forcer sur la bibine, mais c’est encore jouable. Come on David, tu peux enfin battre Rafa sur terre ailleurs que sur PS3 !

  21. Cochran 18 mai 2012 at 22:44

    Et Roger qui rebouche les trous du court à chaque service… Pourquoi dans un tournoi de cette catégorie est-ce encore possible ?

  22. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:45

    La vache, c’est moi où ça joue debout sur la table, là ??? C’est vraiment du beau tennis !

    • NTifi 18 mai 2012 at 22:47

      Oui Seppi démontre que ses précédents résultats ne sont pas usurpés.

  23. Cochran 18 mai 2012 at 22:49

    C’est du ping-pong ! Peu de déchets, de chouettes échanges. Fait plaisir. Ah, et break du Suisse tiens. Solide en revers aujourd’hui le Rog’

  24. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:50

    Séquence de revers liftés, slicés, courts, longs, pour finir sur une attaque de coup droit décroisée rédhibitoire… C’est beau, et Seppi donne très bien le change.

    Je comprends comment l’Italien a battu Isner et Wawa, il a vraiment de très belles qualités. Dommage (pour lui) qu’il ait mis autant de temps à rentrer dans le match.

    • Jérôme 18 mai 2012 at 22:56

      A mon avis, ce qui est remarquable est plutôt que Seppi ait réussi à rentrer dans le match alors qu’il n’a probablement plus de jus.

    • Sylvie 18 mai 2012 at 23:11

      Contente que vous appréciez Seppi, joueur très plaisant à voir évoluer. On parle du petit mental de Wawrinka mais Seppi a vraiment été chercher son match et n’a rien lâché. Il a joué deux très bons matches avec celui contre Isner. La marche était trop haute ce soir. L’Italien était un peu rincé et Federer en forme.

  25. Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 22:59

    C’est fait en 54 minutes. Gros match de Fed, qui a eu vraiment l’air sur ce match d’être à Rome pour gagner, et rien d’autre.

  26. Cochran 18 mai 2012 at 23:00

    Fed qui s’économise pour demain. De bons augures. M’étonnerait qu’il invoque la fameuse blessure diplomatique dont on parle tant. Djoko est prenable et quand Fed peut prendre, il prend (copyright Antoine).

  27. JC 18 mai 2012 at 23:00

    C’est bon je confirme que je suis un gros blaireau du pronostic, car je croyais que Rodge avait mal au dos etc etc, bref je confirme que je vais avoir mon Karim d’Or à la CC.

    ciao

  28. Clément 18 mai 2012 at 23:02

    La vie est injuste, j’ai dû faire face à une invasion impromptue de fourmis dans l’appart et du coup j’ai loupé la majeure partie du 2ème set, qui avait l’air de valoir le coup d’œil à vous lire…

    Ça n’a pas traîné en tout cas, d’excellentes stats pour Federer au service mais aussi dans le jeu (25 winners en 15 jeux, plutôt pas mal !). Comme quoi les bobos alertes du tour précédent étaient plus fantasmées qu’autre chose. Ça promet pour demain, hâte de voir ça.

  29. Ulysse 18 mai 2012 at 23:05

    Federer sert bien mais surtout il a retrouvé une qualité de coup droit que je ne lui avais plus vue depuis 2006. Sa venue à Rome est d’ores et déjà validée. Ne reste que du bonus. Il va falloir que Djoko s’emploie à fond pour redevenir (temporairement) CDMO demain car c’est le Federer de la demi-finale RG 2011 que l’on a vu jouer cette semaine.

    • Antoine 18 mai 2012 at 23:16

      Le Federer de la demie de RG 2011 !!?? Quand cela ? Pas hier en tout cas ou il était bon, sans plus et même très moyen durant la deuxième partie du deuxième set qu’il a d’ailleurs perdu…

  30. Antoine 18 mai 2012 at 23:07

    Je sors de table et me pointe pour regarder quelques jeux du match de Seppi et Federer, mais trop tard ! C’était le match de trop pour Seppi et je vois qu’il a pris cher..Beau parcours de l’Italien: Isner puis Wawrinka, à chaque fois en trois sets et le dernier en sauvant six balles de match..

    Résultat de ce M1000: les Top 3 au complet en demies, plus Ferrer qui est le vrai numéro 4 sur terre. Rien à signaler à part la défaite de la Murène..

    Nadal en grande forme, Djoko pas très loin de la grande forme aujourd’hui et Federer en forme mais qui doit commencer à sentir le poids des matchs accumulés depuis 10 jours puisqu’il en a joué 8…

  31. Jérôme 18 mai 2012 at 23:08

    Si Fed va en finale, je crois bien qu’il reste numéro 2 mondial. Et ça, c’est un objectif auquel il ne peut pas être insensible.

    Je pense que Federer va battre Djoko demain en 2 sets serrés. Et que Nadal va battre facilement David Ferrer (par exemple 3 et 3).

    En revanche, s’il va bien en finale contre Nadal, Federer ne va à mon avis pas faire dans le détail ni finasser sur la tactique : il va tenter l’attaque à outrance pour bousculer Nadal en misant par exemple sur le petit choc psychologique que constituerait pour l’espagnol la certitude de rester 3ème même en remportant le titre, avec tout ce que ça implique de risque de se retrouver dans la moitié de tableau de Djoko à Roland Garros.

    Ce tournoi de Rome est porteurs de conséquences potentielles énormes. Comme je disais plus haut, je n’exclus pas que ce tournoi soit l’événement qui referme la séquence historique ouverte ici même en 2006.

    • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 23:13

      Non Jérôme, je crois que si Nadal remporte le tournoi, il repasse numéro 2 dans tous les cas.

      Si c’est Federer en finale, je crois que ce sera pour 30 ou 40 malheureux points…

    • Sylvie 18 mai 2012 at 23:14

      Je pense que Nadal s’en fout royalement d’être numéro 3. Qu’il joue Djoko en finale ou en demie quelle importance. S’il le bat, il est quasi sûr du titre.

      • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 23:18

        Pas nécessairement. Si Djoko le fatigue vraiment, Fed peut le cueillir selon la jurisprudence Madrid 2009.

      • MacArthur 18 mai 2012 at 23:19

        Je suis d’accord avec toi aussi. Nadal No.2 ou No.3 à RG, ça ne doit pas être un souci particulier pour lui.

      • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 23:23

        Par contre, s’il est numéro 3 à RG, ça voudra dire qu’il n’a pas remporté Rome. Et ça, je pense que ça lui posera davantage de problèmes…

        • MacArthur 19 mai 2012 at 00:13

          En même temps, il n’avait gagné ni Madrid ni Rome l’année dernière non plus hein…

    • Ulysse 18 mai 2012 at 23:14

      Non si Nadal gagne, même un Federer finaliste ne peut l’empêcher de repasser premier.

      • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 23:16

        Deuxième, Ulysse, deuxième. Y a un gars devant, un mec du Kosovo, je crois…

        • Florent 18 mai 2012 at 23:18

          Difference de point entre Nadal et Federer: 325
          Difference de point entre finaliste et Vainqueur: 400

          Si Nadal gagne, il est second.

        • Arno, l'homme des antipodes 18 mai 2012 at 23:21

          Oui, mais Nadal a 45 points en trop du fait du décalage au niveau du calendrier, je crois.

          Du coup, c’est bien ça: Nadal garde 30 points d’avance s’il remporte la finale face à Doudou… Et c’est là qu’on regrette la défaite contre Roddick à Miami ! ^^

        • Ulysse 18 mai 2012 at 23:24

          Ouais, ouais. De toutes façons vu le niveau retrouvé de Nadal, la victoire à Rome ou RG en 2012 est une cause perdue pour tout autre qu’un natif de Manacor. C’est sur gazon que va se dénouer le suspense de milieu de saison.

      • Jérôme 18 mai 2012 at 23:22

        Et m… ! Dans ce cas, autant laisser Djokovic aller au charbon en finale.

  32. Sylvie 18 mai 2012 at 23:15

    Djokovic avait tellement foi en Seppi qu’il avait déjà annoncé sa demie contre Federer sur twitter avant le début du match.

  33. JC 18 mai 2012 at 23:17

    Je trouve que c’est en retour de service que Roger est meilleur: il est plus agressif surtout en revers. Le coup droit est lui aussi redevenu assez terrifiant dans l’échange , notamment en bout de course avec un bon coup de lasso.

    Sur ce bonne nuit.

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