Ces joueurs n’ont qu’un seul titre majeur à leur palmarès, mais quel titre ! Brève revue des one slam wonder de Wimbledon.
PAT CASH
Digne héritier de la tradition australienne des serveurs-volleyeurs, Pat Cash explose sur la scène mondiale à seulement 19 ans quand il atteint les demies de Wimbledon 1984 après avoir éliminé Mats Wilander (TS4), le demi-finaliste 1983 Kevin Curren (TS12), et Andres Gomez (TS6). Il s’inclinera finalement avec les honneurs face à un McEnroe au sommet de son art (6/3, 7/6, 6/4). Sur sa lancée il atteint les demies de l’US Open après avoir à nouveau éliminé Wilander au passage. Il s’inclinera au terme d’une furieuse empoignade de 5 sets face à Lendl après avoir eu balle de match (3/6, 6/3, 6/4, 6/7, 7/6), mais son avenir semble s’annoncer radieux. Hélas, il manquera la plupart de la saison 1985 suite à une blessure au tendon d’Achille. De retour en 1986, son année sera en demi-teinte avec pour seul réultat probant un quart de finale à Wimbledon (p.c. Leconte) après avoir (comme d’habitude) battu Wilander au passage. 1987 commence bien mieux: il atteint la finale de l’Open d’Australie (après avoir battu Noah et Lendl) où il s’incline face au tenant du titre Edberg (6/3 6/4 3/6 5/7 6/3). Il prendra sa revanche sur le Suédois au Queen’s avant de s’y incliner en demies face au vieux Connors. Malgré ces bons résultats, personne ne songe à lui quand commence Wimbledon, les yeux étant tous rivés sur les deux finalistes 86, Becker et Lendl. Première surprise : Becker disparait dès le second tour, dégageant par là-même le tableau de Cash ! Après une parcours aisé jusqu’en quarts, il dispose facilement de… Wilander (décidément) avant d’affronter son tombeur du Queen’s, Jimmy Connors. Il n’y a en fait aucun suspense : exténué par son parcours marathon (dont le fameux match contre Pernfors durant lequel il était mené 1-6 1-6 1-4…) Jimbo n’a plus de jus pour s’opposer à la fougue de son adversaire qui se qualifie pour la finale où il affrontera le numéro 1, Ivan Lendl. Et c’est ce jour que Cash tutoya la perfection. D’entrée de jeu il met Lendl la tête sous l’eau et ne cessera de l’y enfoncer tout au long du match. Si Lendl résiste lors du premier set qu’il ne perd qu’au tie-break, il se fait littéralement exploser lors du deuxième set : Cash le remporte 6/2 en laissant au Tchèque la misère de… 0 points sur sa mise en jeu ! Comme face à Becker en 86, Lendl se ressaisit au troisième et mène 4-1, puis 5-2 mais rien n’y fait : Cash est tout simplement insolent de réussite et de talent et aligne 5 jeux consécutifs pour l’emporter 7/6 6/2 7/5 ! Ce que Cash ne sait encore pas, c’est que sa carrière ne lui réservera plus de joies : la suite de 1987 sera décevante, tandis que 1988 sera le théâtre des deux défaites les plus douloureuses de sa carrière : la finale de l’Open d’Australie perdue 6/3 6/7 3/6 6/1 8/6 face à son jouet préféré, Wilander (la vengeance est un plat qui se mange froid…) et la perte de son titre en quarts de Wimb’ face à Becker, qui le démolit littéralement, bien plus que ne l’indique le score (6/4 6/3 6/4). A nouveau blessé durant l’été, sa carrière au haut niveau est désormais finie, mais son exploit 1987 lui aura au moins conféré la reconnaissance éternelle d’Antoine….
Bonus: extraits des ses plus beaux points en majeur
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MICHAEL STICH
1991 : l’ère Lendl est définitivement enterrée et on assiste à la lutte sans merci de ses deux ex-dauphins, Edberg et Becker, pour la domination sur la planète tennis. Un nouveau duopole s’instaure. Vainqueur en Australie et demi-finaliste à Roland-Garros, Becker semble être destiné à la suprématie. Pour ce faire, il doit déboulonner son rival du trône de Wimbledon. Et pourtant c’est là que débute sa fin, par la faute d’un Allemand que personne n’avait vu venir, Michael Stich. Né la même année que Boris, Michael passe pro en 1988, soit trois ans après le triomphe de Boum-Boum à Wimbledon. Passionnés par Boris et Steffi, les Allemands eux-mêmes ne savent pas qui est cet obscur compatriote qui ne réalise aucun fait de gloire jusqu’en 1991 (à part une victoire à Memphis en 1990). Débutant l’année à la 42e place mondiale, Michael réussit de bons tournois où, bien que jamais gagnant, il est souvent placé. Cela lui permet de progresser jusqu’à la 12e place quand débute Roland-Garros. Profitant d’un tableau particulièrement dégagé (Santoro, 50e, est le joueur le mieux classé qu’il rencontre) il arrive en demi-finale, où Jim Courier s’avère trop fort. Ce bon parcours lui permet d’aborder Wimbledon en tant que 7e mondial, mais nul ne mise un kopeck sur lui, la victoire finale ne pouvant aller qu’à Becker ou Edberg. Et ce n’est pas son début de tournoi poussif qui fait penser le contraire : 4 sets contre Nargiso, 4 sets contre Camporese, 5 sets contre Volkov… Même sa victoire en quarts contre son bourreau de Roland-Garros, Jim Courier, n’indique pas grand-chose vu que Jim n’est pas un spécialiste du gazon. Sa route semble devoir s’arrêter en demie face au tenant du titre, Edberg. Après la perte du premier set (6/4) Stich se ressaisit et se met à servir le feu, avec des services avoisinant régulièrement les 190 km/h. Les trois sets suivants se conclurent tous au tie-break, où Edberg fit preuve d’une inhabituelle fébrilité qui lui coûte le match : il s’incline 4/6 7/6 7/6 7/6 sans perdre une fois sa mise en jeu ! On pense néanmoins que sa course ne peut que s’arrêter en finale où Becker sera trop fort. Mais là encore, Stich surprend tout le monde. Solide de bout en bout, il terrasse sans pitié un Becker nerveux et plus occupé à râler qu’à jouer. Il s’impose 6/4 7/6 6/4 et remporte avec brio ce qui restera son seul titre du Grand chelem. La suite de sa carrière sera en dents de scie à cause d’un mental défaillant et d’un physique fragile, mais il obtiendra toutefois de belles satisfactions en remportant la Coupe du Grand chelem 1992 et le Masters 1993, et en atteignant les finales de l’US Open 1994 et de Roland-Garros 1996.
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RICHARD KRAJICEK
Notre Richie hollandais restera à jamais célèbre pour son exploit à Wimbledon 1996. Non, ce n’est pas sa victoire en soi qui impressionne, mais le fait qu’il fut le seul à y terrasser (avec la manière) le quasi-invincible Pistol Pete entre 1993 et 2001! Joueur au talent indéniable dont le service (mais pas seulement) était l’atout n°1, Richard a longtemps alterné le bon (demies en Australie en 1992 et à Roland en 1993, où il réalisa un retour à couper le souffle) et le moins bon, principalement à causes de blessures à répétition (ce qui fit dire à Agassi qu’il suffisait à Richard de voir un court pour se blesser). Quand commence Wimbledon cette année 1996, il est 13e mondial et vient de réaliser un bon Roland-Garros (p.c. Kafelnikov, futur vainqueur, en quarts) mais ses deux défaites au premier tour à Londres en 1994 et 1995 ne présagent rien de bon… au point que les organisateurs ne lui attribuent même pas de tête de série ! Le premier signe de sa bonne forme est sa victoire en trois sets face à Stich (récent finaliste à Roland) en huitièmes : il s’impose 6/4 7/6 6/4 sans avoir à forcer. Sur sa route se dresse alors le double tenant du titre, Pete Sampras. Nullement impressionné, Krajicek réussit non seulement une excellente perofrmance sur son service (28 aces pour 90% de points marqués sur première balle) mais crucifie littéralement Sampras en retour. Sa couverture au filet est telle que Sampras donne l’impression de jouer contre un mur qui renvoie tout. L’Américain se bat comme il peut, mais la vérité est qu’il n’y a pas grand-chose qu’il puisse faire; Richie le boute hors de Wimbledon en 3 sets (7/5 7/6 6/4) ! Le reste de son tournoi n’est plus qu’une promenade de santé : trois sets en demies face à Stoltenberg (46e) et trois sets contre MaliVai Washington (20e) lors d’une finale qui sera plus marqué par le passage d’une stripeuse que par son intensité… Sacré Richie, tout lui aura donc souri cette année là!
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GORAN IVANISEVIC
Que dire de Mad Goran, le plus célèbre one shot des deux dernières décennies? Rien de plus que ce qui a déjà été écrit dans l’article « Les maudits du grand chelem 2/2 » (paresse quand tu nous tiens )
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Break Djoko dans le second set
Excellent set du Suisse. Je sens toujours un fond de friabilité dans le jeu de Federer, et tout particulièrement au niveau de la percission et des déplacements latéraux. Mais nous sommes loin du vieillard arthritique d’il y a deux jours. Sur cette base, je lui donne 30% de chances contre Djokovic. Pas plus, mais c’est déjà suffisant pour faire espérer – et souffrir – le fan en goguette.
Et Djoko confirme son break pour mener 4-1 au 2ème set.
Mayer est en train de perdre pieds.
Bon tout baigne 6-1 6-2, 4 points perdus sur son service au premier 5 au second. Je crois que Youz n’a jamais marqué plus de deux points dans un jeu de retour…Le Dr Youz passe visiblement à côté de son match: il n’y a que sur les balels de break qu’il se défend bien: il en sauve deux sur trois alors qu’il perd la moitié (!) de ses points au service…
Sa vitesse moyenne en première est moyenne (187) et est devenue moyenne en seconde balle aussi, sur l’ensemble des deux sets. Je pense qu’il n’appuie pas sur les gaz, soit parce qu’il n’en a pas besoin, soit parce qu’il n’a pas envie de prendre de risques. D’ailleurs, il n’a marqué que deux aces sur ces deux sets….
Il prend une raclée lui aussi Mayer: 6-4 6-1….
MOUHAHAHAHAHA ! King Rodgeure est remis d’aplomb et il va déchirer la gueule de ses 3 derniers adversaires, comme King Pete en 2000.
Il n’a ni envie ni besoin d’appuyer au service.
Et il va coller 3 sets secs à Djoko en demi avant de faire pareil avec le PZ de service en finale.
Tu sais que c’est beau ce que tu écris Jérome…
Dis moi, King Rog ne devait pas coller 3 sets au Djoker à Roland Garros si je me souviens bien ?
OHHH OOOOOUUUUUIIIIIII !!!
King Rog vient de devoir sauver deux balles de break, les premières de Dr Youz..La faute à 0 point gagné sur 5 secondes balles dans ce troisème set…3-1 King Rog..
Dites moi, est ce que le Dr Youz sert comme une brêle ou est ce que Roger est très très bon en retour ? Le Dr Youz ne marque pas plus de points sur sa première que sur sa seconde et dans les deux cas, cela fait 50% environ ….
Roger est bon en retour depuis le début du tournoi.
Ok, il n’a pas affronté de gros serveur.
Oui, mais il sert comment le Dr Youz ? Il fait n’importe quoi ou est ce qu’il arraive à placer un peu ses balles..On a l’impression en regardant le scoreboard que King Rog relance à chque fois ou presque…
Double break.
Si le mal de dos est oublié ET QUE SON SERVICE EST REDEVENU FIABLE, King Rog n’aura effectivement aucun mal à occir Djokouille la fripouille en demi puis quiconque a l’impudence de se présenter dimanche devant lui.
Don’t forget: le FFF se doit d’être ambitieux. On ne peut se contenter d’atteindre les demis sous prétexte que le pauvre Rafa a trébuché.
Le FFF se doit d’être émotif, désespéré, lyrique, injuste, névrotique, nostalgique et mégalomane
Magnifique !
Pendant ce temps, Arnaud Clément essaie de prolonger de quelques minutes, voire de quelques heures, voire de quelques jours sa carrière de joueur pro. Egalité 2 sets partout avec les Bryan’s.
Ils étaient menés deux sets à zéro hier soir !!!
Bizarre: King Rog n’a perdu que 5 points sur 15 dans les deux premiers sets sur sa seconde et, là, dans le 3ème, il n’a marqué qu’1 point sur 8 secondes ?
Par contre en premières, il est revenu à 100% (12/12)…
Il vient de sauver 3 balles de matchs sur son service le Dr Youz ?
Je viens de rentrer, rien vu du match à part ce jeu de service de Youyou dans lequel il sauve 3 BdM…
Avant le match, je me faisais la réflexion que la seule façon d’espérer pour Federer en demie serait qu’il batte Youyou 2, 3 et 2 ou un truc dans le genre. Et ça en prend le chemin, et même plus que ça… Mais c’est sans compter sur Djoko lui-même qui met une raclée à Mayer.
Bref, je ne sais plus trop quoi penser. Ça sera quand même du 65/35 pour Djoko vendredi.
En démo Fed !
Et en demie ..
Djoko sert pour le match après un passing d’outre-espace à 4-4 service Mayer, 3ème set.
Bon, Dr Youz renvoyé à ses études de philosophie: 6-1 6-2 6-2…
Avec 11 fautes directes dans le 3ème, Dr Youz s’est un peu sabordé à la fin…Vu qu’il n’a marqué qu’un point sur deux sur son service, et pas plus en premières qu’en seconde balle,il a eu à défendre 20 balles de break et n’en a perdu que 6, soit 30% ce qui n’est pas mal pour lui….Deux breaks par set pour King Rog..
Très bonnes stats de Roger sur sa première (88%) avec une fréquence de première habituelle (62%)..En seconde balle, seulement un peu plus d’une sur deux à cause de sa stat pourrie à ce sujet dans le 3ème avec seulement 2 points marqués sur 9 secondes. Vitesses confromes aux moyennes saisonnières…Deux balles de break à défendre et c’est tout…
Une victoire convaincante, non ? Mais quel a été le niveau du Dr Youz ? Pas terrible visiblement…
Pas terrible. Crispé au premier set. Inefficace dans les deux suivants.
Le tour suivant sera donc l’épreuve de vérité. Je continue à mettre 70/30 pour Djokovic, en trois ou quatre sets. Il manquait encore quelque chose, pas grand chose mais quelque chose, à ce Fed là…
Il faudrait qu’il soit capable de servir le plomb dans deux jours, d’appuyer sérieusement dessus…Seulement deux aces aujourd’hui. Ok, il n’avait pas besoin de faire plus face à Youz mais face au Djoker, je ne vois pas comment il peut gagner sans faire un très grand match au service, comme à Roland garros l’année dernière…
Victoire très convaincante du Djoker aussi…Avec un paquet de points gagnants: 47 ! presque le double de Roger (25)….
Fin de carrière pour Clément. La paire Llodra-Clément s’incline finalement en cinq sets face aux Bryan qui menaient deux sets à zéro hier soir et qui ont finalement gagné le 5ème 6-2….
Joli perf pour eux.
Clément ne profitera pas longtemps de sa retraite de joueur.
Dommage qu’ils n’aient pas poussé jusqu’aux JO
Roger en demie à nouveau à Wimby..Cela faisait trois ans que ce n’était pas arrivé: 32ème demie au passage, un nouveau record pour King Rog.
Voilà ce que dis le Djoker juste après son match:
« Looking forward to the (semi-final) always, it’s always a pleasure playing against Roger, he’s obviously a great champion … He’s really the ultimate challenge on a grass-court. »
Avant c’était « may be the greatest champion », après c’est devenu « one of the greatest champion » et mainteant King Rog est devenu « a great champion »…Bon, puisque c’est parait il quand même « the ultimate challenge », il serait vraiment de bon ton de lui rabaisser le caquet. Je ne sais pas ce que je paierais pour que Roger lui en colle une, mais pas mal !
Boah t’inquiète pas, Rog lui a montré que c’était lui qui pissait le plus loin de toutes façons. 1, 2 et 2 c’est mieux que 4, 1 et 4.
Au tour des amateurs du haut de tableau maintenant. Je prédis à l’inverse deux matchs en 5 sets.
Cote proposé sur bwin aussi sec après ces deux premiers quarts:
Djoko: 1,45
Roger: 2,45
Autrement dit du 63-37 en faveur du Djoker…Un peu plus d’une chance sur trois pour Roger…..et un peu plus que ce que lui donne John (30%)…
Je trouve que cette cote reflète bien leurs chances respectives..C’est jouable pour Roger mais pour passer il faut qu’il sort un très grand match..Il est censé s’être préparé pour cela, non ? Et bien on va voir le résultat…
Le vainqueur gagnera très probablement le tournoi…
J’étais pas loin avec ma cote de 65/35, ils sont même très légèrement plus optimistes pour Federer que moi. On verra bien…
Allez histoire de faire un prono, je dis Djoko en 4.
Pour moi, le doute sur l’état de forme de Federer est levé.
Maintenant c’est le moment, l’un des matches de la saison pour lui.
Il a toutes ses chances, il va l’emporter. Peu importe que ça soit en 3 ou 5 sets.
Murray est incapable de faire un winner contre ce Ferrer là. 4-1
Faut dire qu’on stéréotype un peu trop Ferrer comme joueur de TB mais la je regarde le.match et il varie bien ses coups. En plus il met plus de winners de Murray.
Mais je me suis gourré ! la Murène joue sur le Central, devant Prince Willie et contrairement à King Rog qui a dit tout le bien qu’il en pensait, cela n’a pas l’air de lui réussir des masses contre David qui fait la course en tête dans le premier set…
Inutile de dire que si la Murène paume contre Ferrer devant le futur King, les Roastbeefs vont très mal le prendre et le renvoyer dans leurs provinces écossaises. Il a intérêt à se remuer !!
Serré de l’autre côté entre Jo et Kohly, mais Jo vient d’obtenir une balle de break, sans conclure….
Debreak de la Murène alors que Ferrer servait pour le set et qu’il a d’ailleurs eu une balle de set…5-5 désormais
5-6 de l’autre côté…
Pour ceux qui ont le temps et les moyens, je recommande le Tsonga vs Kohly. Très joli match, accroché, beaucoup de montées, des beaux points et deux joueurs sympas. Petit crève-cœur ce match en ce qui me concerne vu que j’aime beaucoup les deux, mais bon, que le meilleur gagne !
4-1 pour Jo dans le tie-break.
Kohly sert une 2ème, l’échange s’engage, Jo met la pression tout de suite en coup droit, monte au filet et l’Allemand met son passing de revers dans le filet. 5-1.
Une 1ère balle de l’Allemand mais bon retour slicé en coup droit de Jo et Kohly balance son revers dans les nuages. 6-1.
2ème balle de Jo, l’échange commence et Kohly prend sa chance en coup droit ; Jo met le sien dans le filet. 6-2.
Une nouvelle 2ème balle de Jo, et mon stream a planté au pire moment mais 6-3.
1ère balle de Kohly, excellemment bien placé, Jo renvoie comme il peut, Kohly avance dans le terrain et met une mine croisé en revers. 6-4.
Service gagnant de Kohly avec une 1ère balle sur le T. 6-5.
Ace sur le T de Jo. 7-5 et premier set Tsonga !
Jo n’a servi que 51% de premières dans cette première manche, et il gagne quand même… 70% pour l’Allemand mais ça ne suffit pas.
Ferrer remporte le 1er set face à Murray, 7-5 au tie-break en gagnant les 2 derniers points.
1ert set pour Jo au tie break 7 points à 5…Il a mené 6-1 avant de perdre quatre points de suite mais a conclus sur son service…
Tie break également de l’autre côté ou la Murène a eu un mini break 2-0 avant de perdre lui aussi 4 points de suite 2-4 puis 4-3 avec deux service à suivre de Ferrer, 5-3, paume alors son service et cela fait 4-5, 5-5, la Murène perd son service et cela donne une nouvelle balle de set à Ferrer sur son service à 6-5, et 7-5 Ferrer !!!
1er set pour Jo et premier set pour Ferrer, à chque fois au tie break…
Vous le voyez venir, Ferrer en finale de Wimbledon ?
ça serait l’apologie du beau jeu sur gazon.
Non, il ne peut pas. Il peut battre la Murène si ce dernier est mauvais mais il ne va pas ensuite rencontrer un autre derrière qui fait aussi un mauvais match. Ce serait un énorme coup de bol pour lui…
Un vrai baromètre David: quand on joue bien, on le bat, si on ne joue pas bien, c’est lui qui gagne
Autant je suis convaincu que Jo va gagner, autant les choses paraissent très incertaines de l’autre côté..Quand il joue bien, la Murène est au dessus mais dès qu’il baisse un peu, Ferrer reprend l’avantage et il ne lachera certainement pas le morçeau. Cela va sans doute être un long match…
Cela étant, Kohly a breaké et mène 2-0..
Si on avait une Djoko-Ferrer, ce serait la pire chose qui puisse arriver depuis le Hewitt-Nalbandian de 2001.
Mais ça n’arrivera pas puisque Federer va ratatiner l’usurpateur serbe, le voleur de poules et d’oueds de poule des Balkans.
Djokovic a un poumon artificiel. Il l’a peut-être oublié mais il a aussi un anus artificiel. Et
Il va perdre en demi en 3 sets : qu’il ne l’oublie pas !
!!!
En attendant, j’ai vérifié: avec cette demie finale, sa 32ème, Roger établit désormais un nouveau record. Le précédent datait de 1991 et était détenu par Jimmy Connors qui est donc allé 31 fois en demie d’un GC, ce qui n’est pas mal non plus….
Encore deux matchs à gagner et Roger égaliserait le record de titre de Pete et Renshaw, et établirait un nouveau record de semaines à l’ATP en tant que numéro un…Cela vaut quand même la peine de se remuer !
Je n’ose y croire. Je n’ose y croire. Je n’ose y croire. Et rien que d’y croire, je me sens en tachycardie.
(Et by the way, je ne me prends que des tirages pourris pour mes tournois de juillet. Pas un loser, pas un blessé. Rien que des brutes en forme. Roger, tue-les)
Un set partout entre Kohlschreiber et Tsonga. L’allemand retourne bien les premières du français.
Je vais jouer mon propre match. J’ai confiance en Jo dans les situations tendues. Bien plus qu’en moi-même…