Quand commence l’édition 1997 du tournoi de Roland Garros, Gustavo Kuerten n’est classé que 66ie mondial. C’est pourtant lui qui créera les surprises, en venant à bout des favoris pour s’offrir, au terme de deux folles semaines, son premier titre en carrière : un titre du Grand chelem. Retour sur un parcours du combattant qui verra le Brésilien signer un des exploits majeurs de l’ère Open.
15-Love fait la part belle aux champions dans sa rubrique « Légendes » (Gaël Monfils doit être l’exception qui confirme la règle, rien de plus), cependant certains grands noms n’y ont pas encore trouvé juste reconnaissance. Courier, Kafelnikov…et le grand Guga !
On ne peut pourtant pas avancer qu’il ne bénéficie pas d’un cercle de fans très large. De « Guga », on se rappelle le cœur dessiné sur le cœur face à Michael Russell à Roland-Garros en 2001, le sourire aussi, le revers qui claque… Et sa première victoire en Grand chelem alors ? Il est temps pour moi de palier ce manque !
Quelques chiffres en amuse-bouche.
29 : le nombres de sets disputés par Guga pour emporter le titre. Sur 35 possibles, c’est énorme.
3 : le nombre d’anciens vainqueurs battus par Guga durant cette édition. Muster au troisième tour, Kafelnikov en quarts et Bruguera en finale.
1 : le premier (et unique à ce jour) Brésilien à remporter un tournoi du Grand chelem.
Guga, c’est un homme-liane, une échasse meurtrière dont la meilleure arme est le revers. L’un des plus beaux que j’aie pu voir. Un joueur taillé pour la terre : grandes enjambées, endurant et souple, malin à l’échange, doté d’un coup qui repousse l’adversaire loin, loin… Kuerten, un croco ? Loin s’en faut ! Il « construit ses points » mais n’endort pas, il attend mais n’est pas attentiste. Guga, c’est un boa. Il se meut, se love, enserre puis engloutit. Le tout agrémenté de râles gutturaux que l’on peut retrouver aujourd’hui chez Juan Martin del Potro. Kuerten : un instinctif. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce Roland 97, ce premier titre en carrière, il est allé le chercher avec le cœur !
Au premier tour, Guga s’en tire facilement avec une victoire en 3 sets sur le Tchèque Slava Dosedel. Ne me demandez pas qui c’est. Les soucis font leur apparition dès le tour suivant avec 
une victoire en 4 sets contre Jonas Bjorkman, 6-4 6-2 4-6 7-5. Ce n’est qu’un avant goût de ce qui attend Guga avec deux 5 sets coup sur coup ! Et pas face à de mauvais terriens : Muster puis Medvedev ! Ses deux adversaires ont eu des fortunes diverses durant les tours précédents. Muster entame la fin de sa première carrière (mais peut-on vraiment prendre au sérieux son retour ?). En 1997, il gagne ses deux derniers tournois, Dubaï et Miami (alors appelé Key Biscayne), deux tournois disputés sur dur. La surface n’est pas un détail : sur ses 44 titres au compteur, 40 d’entre eux ont été remporté sur terre battue ! Un ultra-spécialiste… Il arrive donc à Roland-Garros vierge de titres sur ocre. Il vacille dès le premier tour, avec une difficile victoire en 5 sets sur l’Allemand Marc-Kevin Goellner et enchaîne avec une victoire en 4 sets sur inénarrable Jeff Tarango. Le bougre vendra chèrement sa peau face à Guga, victoire du Brésilien 6-7 6-1 6-3 3-6 6-4. En huitièmes de finale, il se retrouve donc face à Andreï Medvedev. L’Ukrainien arrive lancé par une victoire à Hambourg face à Mantilla (sa quatrième et dernière victoire en Masters Series). Celui qui perdra en finale face à Agassi deux ans plus tard s’incline en 5 manches, victoire Guga 5-7 6-1 6-2 1-6 7-5.
Pendant ce temps, les deux premières têtes de série ont déjà été éliminé : Sampras au troisième tour par Magnus Norman, Chang en huitièmes par Bruguera.
Suite des hostilités et du voyage vers l’Est avec un quart explosif face à Kafelnikov. Le Russe est tenant du titre Porte d’Auteuil. Tête de série numéro 3, il mène 2 sets à 1 face à Guga avant de s’incliner, subissant même un cruel 6-0 dans le quatrième set : 6-2 5-7 2-6 6-0 6-4. Voilà donc Guga en demi-finale ! Qui pour l’y affronter ? Une autre surprise du tournoi, le Belge Filip Dewulf, qui s’est hissé à ce stade de la compétition à la faveur d’une victoire sur Corretja, tête de série numéro 8, en huitièmes de finale. Signalons aussi sa belle victoire face à Magnus Norman en quarts. Kuerten gère mieux ce match entre deux inexpérimentés des fins de tableaux (Dewulf sortait tout de même des qualifications !) et l’emporte en 4 sets, histoire de se compliquer un peu plus la vie : 6-1 3-6 6-1 7-6.
Enfin la finale ! Quoi de mieux pour le prestige que de la jouer face à un ancien vainqueur ? La jouer face à un double vainqueur ! Il s’agit de Sergi Bruguera, vainqueur de la Coupe des Mousquetaires en 1993 et en 1994. Ce bon vieux Sergi est au crépuscule de sa carrière lui aussi, mais l’expérience joue en sa faveur… Et pour ce dernier match, Guga la joue sobre… avec une victoire en trois petits sets : 6-3 6-4 6-2 ! Sacré coupeur de tête que ce Kuerten-là… Un titre en Grand chelem en guise de premier titre tout court, on commence à se dire que ce Brésilien a tout pour briller.
Un an avant France 98, l’Hexagone commençait déjà son histoire d’amour avec le Brésil…
La finale : http://www.youtube.com/watch?v=hhNVP4N7YiE
Guga,17 ans déjà !
Jme casse
Ça me parait vraiment complique pour Djoko qui semble quand même loin de son périlleux niveau physiquement.
Nadal est très bon et met un paquet de coup droit décroises gagnants, dont beaucoup en demi volées. Il joue clairement dans le terrain et a va vite !
C’est qui est marrant c’est qu’après le premier set Forget expliquait qu’on voyait bien que Nadal avait des problèmes physiques récurrents, qu’il avait perdu en déplacements etc. Maintenant il le trouve plus frais que son adversaire et n’évoque plus de problèmes physiques. Djoko est en train de passer à côté et comme le tennis ce sont souvent les vases communiquants, Nadal est de plus en plus en confiance et joue de mieux en mieux.
Il faudra encore un an de plus pour voir la coupe changer de main et encore…
Ils s’adaptent à ce qu’ils voient sur le terrain. Heureusement qu’on est capable de nous faire notre propre opinion. J’entends mais je n’écoute pas.
Il mène 40-15 et perd son jeu de service le Djoker..Set Nadal 6-2..
Après plus de 2 heures et demie de match, le Djoker est désormais dans la position de celui qui doit aligner 2 sets de suite contre Nadal..
Ce qu’il n’a pas réussi à faire jusqu’à présent alors qu’il était plus frais..La tâche me parait surhumaine…
Surtout qu’il ne pourra pas compter sur une baisse physique de son adversaire
Non, Nadal jouera les 5 sets au meme régime s’il le faut.
C’est la chaleur ou la fatigue ? Djoko semble tout mou.
La chaleur fatigue donc je dirais les 2. Mais c’est quand même bizarre ces variations de forme physique énorme au sein d’un même match, il s’est même à moitié écroulé à un moment sur sa chaise … c’est pas la première fois que le corps de Djokovic interpelle énormément.
Sa demie contre Gulbis n’était pas particulièrement éreintante par ailleurs.
Cela ne l’avait pas empeché de prendre 6n coup de chaud au début du 3ème..Après, il avait mis sa casquette..
c’est quand même à se demander si Djoko gagnera RG un jour alors qu’il a quand même à priori, avec son tennis, beaucoup plus de chance de le réaliser que Federer qui lui a réussi à le faire une fois … mais sans battre Nadal
Djokovic est très fort pour faire le mort et tout à coup quand on l’attend le moins il aligne les points…
C’est vrai mais mais là, alors qu’il menait 30 15 sur le service de Nadal il fait 3 fautes directes. Je le vois mal s’imposer sans hausser nettement son niveau de jeu.
Tout à l’heure en écrivant que mon prono était Nadal en 3 sets, je me suis abstenu d’ajouter que Nadal pouvait éventuellement perdre le 1er ou le 3ème s’il menait 2 sets à 0. Le premier par nervosité compte tenu de l’enjeu et du fait qu’il craint à raison le Djoker, le 3ème pour souffler un peu alors que le Djoker n’aurait pu rien à perdre..
Je vois que le Djoker a passé 9 aces. Il doit pas mal servir..
au tennis ya les joueurs qui savent s’adapter aux différentes surfaces, même en cours de carrière, et chez les supporters ya ceux qui savent adapter leurs pronos, même en cours de match ! c’est très pratique cette faculté!
C’est sûr c’est plus simple mais parfois quand on est silencieux et que l’on a pensé juste on se dit « j’aurais dû le dire » mais c’est trop tard!
En fait, je ne l’ai pas écrit pour ne pas amoindrir la portée de mon prono principal, à savoir que Nadal gagnerait ce match..
..J’en suis désolé car j’ai stupidement mis le Djoker vainqueur au rysc, sous estimant Nadal alors que le fait qu’il soit au point en finale n’était quand meme pas à exclure puisque c’est le cas tous les ans..
c’est ce qu’on se tue à dire avec Elmar, Rémy et d’autres depuis le début, surtout qu’il a remporté toutes ses finales …
N’est ce pas !..
Cela dit c’est pas plié pour le Rafa, je sens que Djoko peut sortir de sa boîte à tout moment, et avec le système des vases communicants qui sait…
Regardez par ex ces 2-3 merdouilles de Nadal sur ce dernier jeu.
Lui aussi il fatigue, faut arrêter de penser qu’il est inusable.
match assez décousu quand même effectivement
Sur un jeu du Djoker parce que sur le sien, ca va plutot bien , non ? ?
Il a raison de balancer ce jeu de retour ça ne sert à rien de breaker trop tôt contre Nadal. Quel malin ce Djoko.
Il faut attendre le dernier jeu du set et lui laisser gagner les autres blancs ?
Voilà.
Le Rafa n’en sera que plus mortifié.
Et c’est pour ça qu’il fait autant durer ses propres jeux de service.
Par contre il devrait jouer la montre et attendre les nuages voire la pluie. Un petit MTO des familles?
J’oubliais : mouhahaha!
ça me parait le moment où jamais!
La pluie est ce qui peut faire basculer ce match, effectivement..
28 ans, cet aprèm peut-être le nombre de GC de Sampras égalé… 28 ans, à ce rythme, encore 2 ou 3 ans pour gagner encore 2 ou 3 RG, plus, allez 3 autres ailleurs, ça semble pas déconnant. Il peut arriver à 20, non ?
sauf gros pépin physique à venir, il me parait évident qu’il a les capacités de le faire
Djoko joue avec la peur au ventre, ça se voit. Il en a ras la casquette de voir tout revenir à cette vitesse et ce poids là. Ko.
A part ça, Jean Vincent Placé écrit des sms.
faut dire qu’il est plutôt bien Placé pour le faire, assemblée nationale, Roland Garros, même combat!
Mouarf.
3 fautes directes en revers et break Nadal..4-2..
Pourtant Nadal ne paraît pas frais là : des grosses fautes de plus en plus fréquentes, heureusement pour lui dans ce cas des moonballs sur les lignes arrivent à la rescousse!
Je parie qu’il ne débreake pas.
Bravo Sam.
Et une spéciale Rafa pour Nadal, une!
je kifferai qd mm un 5ème, là je reviendrais regarder
Si Djoko débreake ça peut le faire ça y’est le temps de l’écrire.
Debreak du Djoker…pas encore mort..
Bon, je vous laisse.. A +
La balle de Nadal était bonne! Djoko a dit qu’elle sortait?
Placé se marre, on lui en a raconté une bonne. De l’autre côté, Pierre Richard a mis un beau sweat, et Isabelle Huppert un joli chapeau.
Et maintenant Djoko est plus patient il sent que Nadal peut faire la faute avant lui…
Tiens le réveil du moribond! Nadal ne te laisse pas endormir!
Et une double pour finir! Quel dommage…
allez sur une double et un break, ça pouvait pas être plus moche tiens
Public de naze qui a réagit au moment du 2ème service.
Comment peut-on être con au point de brailler au moment où le joueur sert ?
La beaufitude poussée à l’extrême.
Bon, je ne crois pas que je verrai un jour le record de 9 RG gagnes battu un jour.
En revanche, le record de 17 GC de Federer va finir par tomber….
Cote palmarès, le bougre va finir par dépasser tout le monde !
Cela n’arrivera pas. Un contrat vient d’etre mis sur sa tête à l’instant.
Il ne reste plus à Papy qu’à gratter encore un ou deux Wim et espérer que ça suffise…!
Dans la peau de Nov’ Djokovic. 30/30: « Une balle courte, putain, il va encore me passer, faut que je frappe plus fort, ah merde, trop long… » 30/40: « Faut à tout prix que je claque une première, pas d’échange, je me chie dessus là… » FAUTE! « Oh non, pas comme il y a deux ans, pas une double, c’est pas possible… » FAUTE!